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L'Affaire d'Haravilliers 10 janvier 1998 "La Vague d'OVNIs" - Radio Ici & Maintenant! (20/01/2004) par Gérard Deforge Didier de Plaige - Ici et Maintenant 95.2, c'est La Vague d'OVNIS, comme chaque mardi. Didier de Plaige vous présente cette émission, Alex la réalise. Notre invité aujourd'hui est Gérard Deforge, il est enquêteur non professionnel -ça n'existe pas vraiment les enquêteurs professionnels- il est amateur et bénévole pour "Lumières dans la nuit" et pour "la Banque Ovnis". La Banque Ovnis, vous connaissez certainement à travers Franck Marie qui a été notre invité à deux ou trois reprises déjà. Gérard Deforge va nous exposer plusieurs cas, et à travers ces différents témoignages, nous percevons quel est ce rôle d’enquêteur qui rapporte dans les journaux, sur support papier, mais qui est armé de son magnétophone, se rend au domicile des personnes qui se décident à communiquer, et parmi ses différentes enquêtes il a eu, je dirais, un privilège d’aborder ce monsieur D. à Haravilliers, en région parisienne, et ça s'est passé en plusieurs étapes - il a recueilli son témoignage. Et il est à noter, on l’apprendra vers la fin, qu’un certain Jacques Vallée s’est intéressé au phénomène, de même qu’un certain Jean-Jacques Velasco du SEPRA. C’est une affaire dont on n’a pas amplement parlé sur cette antenne depuis le début de cette émission, et pourtant elle mérite tout votre intérêt, toute votre attention. Pour ceux qui ont vu le film Rencontre du 3 ème type, de Spielberg, c’est à peu près de ce niveau puisque l’objet qui s’est manifesté présente des caractéristiques étonnantes. Le témoin a pu les observer très attentivement : l’objet fait environ 45 m de diamètre, et il y a 5 témoins pour cette affaire. Il s’agit aussi de personnes qui ont des professions si sérieuses qu’elles doivent garder l’anonymat sous peine de mettre en… balance le poste qu’elles occupent, chacune dans son domaine. Un cas vraiment sérieux, très documenté, qui représente une quarantaine de pages dans LDLN lorsqu’il est publié, rendez-vous compte ! Imaginez-vous la consistance de ce dossier ! Gérard Deforge - 349 et 352[1] D. de Plaige - Je précise aussi que monsieur D., principal témoin, a senti que ce phénomène lui était destiné tout particulièrement, qu’il devait porter une forme de message, sur lequel Gérard Deforge va naturellement développer; et ce qui m’a surpris, c’est que M. D., ne sachant pas dessiner, a pris la peine de suivre des cours de dessin afin de pouvoir témoigner, tellement c’était devenu important pour lui. Je vous laisse en compagnie de Gérard Deforge pour ce récit important, l’affaire d’Haravilliers. G. Deforge - Oui, alors cette affaire a débuté pour moi par un coup de téléphone de Franck Marie, qui avait préalablement été contacté par le principal témoin de cette affaire. Très exactement le 29 mars 1998 à 19H00, et qui lui a raconté… Alors comment ce monsieur avait eu les coordonnées de Franck Marie ? Eh bien, quand il lui est arrivé ce qui lui est arrivé, il s’est précipité pour acheter des revues spécialisées, et il a trouvé l’une des revues qui faisait de la publicité pour la "Banque OVNI". Et donc il a immédiatement pris contact avec Franck Marie. Franck Marie, disons, n’était pas tout à fait disponible, il savait que j’étais plus proche que lui pour aller voir cette personne,

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L'Affaire d'Haravilliers 10 janvier 1998

"La Vague d'OVNIs" - Radio Ici & Maintenant! (20/01/2004)

par Gérard Deforge

Didier de Plaige - Ici et Maintenant 95.2, c'est La Vague d'OVNIS, comme chaque mardi.

Didier de Plaige vous présente cette émission, Alex la réalise. Notre invité aujourd'hui est Gérard Deforge, il est enquêteur non professionnel -ça n'existe pas vraiment les enquêteurs professionnels- il est amateur et bénévole pour "Lumières dans la nuit" et pour "la Banque Ovnis". La Banque Ovnis, vous connaissez certainement à travers Franck Marie qui a été notre invité à deux ou trois reprises déjà. Gérard Deforge va nous exposer plusieurs cas, et à travers ces différents témoignages, nous percevons quel est ce rôle d’enquêteur qui rapporte dans les journaux, sur support papier, mais qui est armé de son magnétophone, se rend au domicile des personnes qui se décident à communiquer, et parmi ses différentes enquêtes il a eu, je dirais, un privilège d’aborder ce monsieur D. à Haravilliers, en région parisienne, et ça s'est passé en plusieurs étapes - il a recueilli son témoignage.

Et il est à noter, on l’apprendra vers la fin, qu’un certain Jacques Vallée s’est intéressé au phénomène, de même qu’un certain Jean-Jacques Velasco du SEPRA.

C’est une affaire dont on n’a pas amplement parlé sur cette antenne depuis le début de cette émission, et pourtant elle mérite tout votre intérêt, toute votre attention. Pour ceux qui ont vu le film Rencontre du 3ème type, de Spielberg, c’est à peu près de ce niveau puisque l’objet qui s’est manifesté présente des caractéristiques étonnantes. Le témoin a pu les observer très attentivement : l’objet fait environ 45 m de diamètre, et il y a 5 témoins pour cette affaire. Il s’agit aussi de personnes qui ont des professions si sérieuses qu’elles doivent garder l’anonymat sous peine de mettre en… balance le poste qu’elles occupent, chacune dans son domaine.

Un cas vraiment sérieux, très documenté, qui représente une quarantaine de pages dans LDLN lorsqu’il est publié, rendez-vous compte ! Imaginez-vous la consistance de ce dossier !

Gérard Deforge - 349 et 352[1]… D. de Plaige - Je précise aussi que monsieur D., principal témoin, a senti que ce

phénomène lui était destiné tout particulièrement, qu’il devait porter une forme de message, sur lequel Gérard Deforge va naturellement développer; et ce qui m’a surpris, c’est que M. D., ne sachant pas dessiner, a pris la peine de suivre des cours de dessin afin de pouvoir témoigner, tellement c’était devenu important pour lui.

Je vous laisse en compagnie de Gérard Deforge pour ce récit important, l’affaire d’Haravilliers.

G. Deforge - Oui, alors cette affaire a débuté pour moi par un coup de téléphone de

Franck Marie, qui avait préalablement été contacté par le principal témoin de cette affaire. Très exactement le 29 mars 1998 à 19H00, et qui lui a raconté… Alors comment ce monsieur avait eu les coordonnées de Franck Marie ? Eh bien, quand il lui est arrivé ce qui lui est arrivé, il s’est précipité pour acheter des revues spécialisées, et il a trouvé l’une des revues qui faisait de la publicité pour la "Banque OVNI". Et donc il a immédiatement pris contact avec Franck Marie. Franck Marie, disons, n’était pas tout à fait disponible, il savait que j’étais plus proche que lui pour aller voir cette personne,

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donc il m’a demandé si je pouvais prendre contact avec ce principal témoin. En tout cas, Franck Marie a assez bien résumé… ce qui s’est passé.

Donc le phénomène est intervenu le samedi 10 janvier 1998, à 7H30 du matin, et la personne se rendait en voiture à un rendez-vous de chasse avec trois de ses amis. Il y avait deux voitures qui se suivaient : dans la voiture qui suivait, il y avait un monsieur et son chien.

Ils avaient rendez-vous avec une cinquième personne qui attendait sur un parking tout en haut du village du Ruel. Alors le village du Ruel, c’est comme beaucoup de villages, c’est très longiligne, donc on entre par un bout et puis le… l’extrémité parvient disons à une espèce de bois, se termine en cul-de-sac en quelque sorte, il y a un parking là, sur la gauche. A droite, y a une maison forestière, y a une… un rendez-vous de chasse où ces gens-là avaient l’habitude de se retrouver.

Alors ces personnes étaient déjà retraitées de l’aéronautique, mais avaient de

nombreuses, effectivement, connaissances encore dans la vie active, et c’était difficile pour elles de... Surtout il y en a une, une de ces personnes, le principal témoin, qui était très impliqué une fois de plus au niveau de la base de Taverny, le centre de commandement nucléaire de Taverny, et donc cette personne requérait un anonymat absolu.

A l’époque, le principal témoin a 62 ans. Donc il était technicien dans le civil, dans la vie active, technicien supérieur de l’aéronautique dans l’aviation civile.

Et après avoir passé Pontoise, ils prennent à Génicourt la direction de Grisy-les-Plâtres, par la D22. Lui, donc, conduisait la première voiture, une Peugeot d’un modèle récent [306] ; la nuit était belle, le ciel dégagé. Et c’est en arrivant près de Grisy-les-Plâtres que le témoin remarque au loin, loin devant lui, une série de lumières près du sol, ce qui l’intrigue énormément car leur disposition est tout à fait étrange.

Alors les voitures s’approchent des lumières, et les gens qui sont dans la voiture se demandent ce que ça peut bien être, parce que c’est vraiment totalement inhabituel, ils n’ont jamais vu un 14 juillet pareil. Cela ne ressemblait absolument à rien de ce qu’ils avaient vu par le passé. Ils n’avaient pas spécialement peur mais ils étaient de plus en plus intrigués.

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Alors ces lumières, c’étaient des panneaux lumineux horizontaux[2], environ de 5 m x

3 m, posés sur une masse énorme d’un noir mat, dont l’envergure, effectivement, était d’environ 45 m sur les repères qui ont été pris ensuite.

L’objet était juste au-dessus de la cime des arbres proches, qui sont hauts d’une vingtaine de mètres, et survolait la route. Et le témoin dit : Cela devait bien peser des milliers de tonnes.

La voiture de tête ralentit, il ouvre la vitre pour entendre les bruits. Finalement, lui n’a rien entendu.

L’objet était énorme, dissimulait vraiment la surface du ciel, et sous l’objet il y avait une partie centrale qui était de forme octogonale, avec un trou au centre. Et alors, ce que m’a raconté le témoin, mais beaucoup plus tard – parce que ça, il ne l’a pas dit tout de suite –, c’est que de ce trou est sorti un rayon lumineux, le fameux tube de lumière… un tuyau de lumière, en quelque sorte, qui a commencé à balayer la route en direction de la première voiture. Ce pinceau lumineux est arrivé au niveau de la voiture et, à partir de ce moment-là, les gens, tous les gens qui se trouvent dans les deux voitures perdent conscience de ce qui leur arrive. Ils ne savent plus... une véritable anesthésie !

Ils sont à peu près à 1300 m du parking où attend la voiture de leur ami, et quelques minutes plus tard selon les... Est-ce que c’est dix minutes, un quart d’heure - vingt minutes ? Bon, peu importe, c’est à quelque chose près de cet ordre-là, ces gens-là se retrouvent à l’orée du parking – donc ils ont parcouru environ 1300 m, les voitures ont parcouru 1300 m, au Ruel, sans qu’ils sachent comment ils sont parvenus dans ce parking. Et ce qui est intéressant alors c'est de voir le point de vue de celui qui les attendait dans le parking.

Alors lui il confirme qu’il a vu une masse énorme le survoler au pas. A ce moment-là - au passage il avait un toit ouvrant - il voit tomber de cette masse énorme... Je vais employer un mot qui parait un peu poétique mais c’est comme ça qu'il a vu des « perles de lumière », comme des gouttes de lumière, de plusieurs couleurs, qui tombent sur sa voiture, qui éclairent son siège – ça forme des taches qui ont des bords nets –, et cette pluie de gouttes de lumière continue, l’objet passe au-dessus de sa voiture, il regarde, et puis l’objet s’incline vers l’avant. Il se dit : Il va se crasher, il va s’abîmer. Il se dit : Qu’est-ce qui se passe ? Il il… il comprend pas du tout ce qui se passe. Et d’un seul coup, il a le sentiment qu’un rideau noir tombe devant lui. Et quand il reprend ses esprits, il se retrouve face à ses amis, qui sont maintenant arrivés sur le parking devant lui. C'est

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absolument comme dans les films ! mais c’est ainsi que ça se produit.

D. de Plaige - Alors, Gérard Deforge, nous sommes à Haravilliers, le 10 janvier au petit

matin en 1998, une partie de chasse tourne à une rencontre rapprochée, et apparemment, là, vous venez d’évoquer un temps manquant pour les témoins, alors de 3 mn, de 8 mn, personne ne sait

G. Deforge - Un peu plus. Le témoin pense maintenant que ça peu tourner autour de un

quart d’heure, voire 20 mn. Alors sur le coup, c’est assez étrange, ces gens-là vont se retrouver, ils vont à peine évoquer ce qui leur est arrivé, et la journée va... la partie de chasse va se dérouler, je dirais,… normalement. Ils vont chasser, ils vont manger ensemble à midi, et ils ne vont pas évoquer pratiquement, ce qui s’est passé le matin, comme si… apparemment comme si de rien n’était.

Et ce qui se passe, c’est que, en fait, dans les jours qui vont suivre, le témoin principal va s’apercevoir qu'il a vécu un moment important, parce que énormément de choses se passent en lui, sur le plan physique, sur le plan physiologique, sur le plan psychique. Aussi pour les autres témoins, mais lui particulièrement, et je vais commencer à… quand je vais avoir la possibilité de lui parler, le jour où je rencontre cet homme, je suis d’abord très frappé, parce que je me dis : Mais c’est quelqu’un qui a de la chance ! Il a vraiment beaucoup de chance, parce que qu’est-ce qu’il est bien bronzé ! Il a dû aller en vacances dans un pays chaud ou à la montagne… Et vraiment, il a un très très beau bronzage. Et quand je le reverrai quelques semaines après, eh bien ce bronzage aura totalement disparu ! Et il aura une marque de bronzage beaucoup plus accentuée sur une partie du visage – en se penchant peut-être, à la voiture, par la fenêtre de la voiture, y a eu un rayonnement qui a certainement provoqué cette accentuation. Et 13 jours après ce qui s’est passé, ce monsieur est obligé d’aller consulter un médecin…

D. de Plaige - Un ophtalmo… G. Deforge - Un ophtalmo, oui. C’est ça, c’est un ophtalmo, parce qu’il a une espèce de

conjonctivite, quelque chose qui lui fait terriblement mal aux yeux, et qu’il n’arrive pas à

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régler tout seul. Et il va nous montrer d’ailleurs le certificat médical qui fait foi de cette affaire. Et il va dire d’ailleurs au médecin, qui va le mettre sur le certificat médical, que c’est à la suite d’une irradiation…

D. de Plaige - Oui, il prétend, pour ne pas inquiéter l’ophtalmo, il prétend que c’est une… G. Deforge - Oui, une irradiation… D. de Plaige - …un aléa professionnel. G. Deforge - Mais l'ophtalmo reconnaît que c'est possible. Alors il va lui donner un

traitement en conséquence. D’ailleurs au sujet des yeux, c'est assez curieux parce que depuis cette expérience, le témoin va nous dire une fois que cette guérison se sera produite - parce qu’il va guérir, heureusement - que sa vue est devenue extraordinairement perçante. Il a le sentiment que les objets lointains lui deviennent beaucoup plus proches qu’avant. Alors est-ce que c’est parce qu’il regarde mieux, plus attentivement ? Mais enfin son métier le portait déjà à avoir un regard aigu sur toutes choses, et il est surpris lui-même toujours par la qualité de sa vision... D. DE PLAIGE - Distante. G. Deforge - ...à grande distance, oui, tout à fait. Les lumières dont j’ai parlé tout à

l’heure, c’était des lumières jaunes, rouges et vertes, hein. Et alors il va recevoir des messages qu’on peut appeler « à caractère télépathique », et il a le sentiment... il ne me donnera pas le détail de ces messages, il paraît qu’il a écrit beaucoup de choses sur un

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petit carnet à lui, mais je respecte disons, là, son désir de ne pas communiquer tout ce qu’il a vécu. Mais pour lui, il y a un message, et ce message il le relie directement au risque que la Terre encourt de recevoir le choc d’un astéroïde. Il pense que c’est le message qu’il reçoit. Que nous devons faire attention à, disons, une espèce de cataclysme de cet ordre-là qui pourrait menacer la planète. Bon. D. de Plaige - Oui, parce qu’il a eu une deuxième expérience depuis son balcon de voir la

lune barrée d’une flèche indiquant… G. Deforge - Voilà. D. de Plaige - …un point de la galaxie... et de voir une étoile tomber comme en vol de

feuille morteG. Deforge - Voilà.

D. de Plaige - …et exploser à la fin. G. Deforge - Tout à fait.

D. de Plaige - Pour lui ça signifie la Terre en danger.

G. Deforge - Tout à fait. Alors ça, ce sera une deuxième vision qu’il aura… une deuxième expérience qu’il aura, de chez lui cette fois. Par sa fenêtre. Il a fait là aussi un dessin. Alors lui, apparemment, il dessinait déjà très bien ce monsieur, le témoin, mais il est tellement minutieux, tellement exigeant sur la qualité du témoignage qu’il veut transmettre que, effectivement, il a pris des cours de dessin pour pouvoir représenter... Et là, j’ai ici des dessins qu’il a bien voulu me confier, sur ce qu’il a représenté donc D. de Plaige - Qui sont destinés à la Webcam, naturellement. G. Deforge - Voilà. Y a celui là. Puis y a celui là aussi. Les gouttes de lumière D. de Plaige - Ce que Spielberg appelle « la montagne du diable » ou je ne sais quoi.

C’est aussi colossal que dans le film "Rencontres du IIIème Type", pour ceux qui ne disposent pas de Webcam, c'est-à-dire immense, multicolore, émanant des lumières partout. C’était juste… voilà, une image en référence au cinéma. G. Deforge - Alors cette affaire va être accompagnée de nombreux autres phénomènes.

Dans le village qui a été survolé par le... je n’aime pas dire « engin », je ne sais pas ce que c’est - par ce phénomène -, il s’est passé quand même quelque chose. On a plusieurs autres témoignages assez curieux.Dans ce village, il y a un personnage très important qui, ce jour-là, avait une réunion à

10H00 du matin. C’est une personne qui se lève très régulièrement à 6H00 du matin, et ce jour-là elle ne pouvait pas louper cette réunion... S'il y avait un jour - elle nous a raconté - où elle devait se lever tôt, c’était bien ce jour-là. Eh bien, ce matin-là, elle ne s’est pas réveillée. Et elle est arrivée très très très en retard à la réunion[3].D'autre part, toujours dans la même rue... Alors là c’est assez curieux parce que je suis

rentré en contact avec cette personne dans des circonstances un peu étranges. Mon école - puisque j’étais directeur d’école en fonction, à ce moment-là, et je faisais entretenir le photocopieur de l’école par une petite entreprise installée dans la commune. Et un jour j’avais besoin de toner pour la machine. J’arrive donc chez eux, et puis on me présente quelqu’un, que je n’avais jamais vu dans cet endroit, un commercial, et qui me dit : Ah, j’ai lu dans la presse locale l’affaire d’Haravilliers, et il se trouve que j’habite Haravilliers. Et non seulement il habite Haravilliers, mais il était Conseiller Municipal à Haravilliers.Alors, bon, on discute, et il me dit : Ben, écoutez, j’ai un problème : je me rappelle très

exactement du jour où c’est arrivé, parce que le jour où c’est arrivé c’était mon anniversaire, premièrement, et deuxièmement depuis que c’est arrivé, ma fille, ma petite fille de 2 ans ne dort plus la nuit ; elle pousse des cris épouvantables, et je suis obligé de la faire soigner. Je ne sais pas ce qui s’est passé.

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(Pause) D. de Plaige - Ici & Maintenant, toujours avec Gérard Deforge sur le cas de Haravilliers,

en région parisienne. Nous en étions à ces événements, disons complémentaires, de la petite fille paniquée, disons qui ne dort plus. G. Deforge - Oui... Cette petite fille, ses parents vont essayer de la distraire avec un petit

objet qui est rangé dans l’armoire et dont elle ne sert plus depuis longtemps - avec lequel elle s’amusait beaucoup - et qui fait des petits clignotements de lumière, qui scintille. Ça doit être un objet qui fonctionne avec une pile. Ils sortent l’objet de l’armoire, ils le présentent à la petite fille, et elle pousse des cris redoublés et elle montre, elle désigne la fenêtre. Ah ! On n’en saura jamais plus là-dessus, et bon, cette petite fille va… va être traitée, va se calmer, et tout va rentrer progressivement dans l’ordre, de ce point de vue. Elle était vraiment très très jeune. On revient au témoin principal. Il y a énormément de choses qui se passent.D’abord, lui aussi il sent dans ses mains des « ondes d’énergie » - très puissantes - qui

le traversent, et qui passent au travers de ses mains. Il m’a dit une fois : Quand je vais sur ce parking, j’ai l’impression de recharger des batteries. Il y a quelque chose qui se passe sur ce parking – pour lui.Et puis alors il va se produire… Bon, je vais prendre un exemple. Un jour, il commence à

avoir mal à la jambe - en haut de la jambe, à la cuisse, et il y a une espèce de « clou » qui va survenir, et ce «clou» il va être percé. D. de Plaige - Ce clou que vous appelez furoncle [4] ! G. Deforge - Oui. Ce furoncle va être percé. C’est assez curieux, parce que, de ce

furoncle, il n’y a pas de pus qui sort. Y a pas de liquide, c’est sec. Par contre, de ce furoncle sort une espèce de… on pourrait comparer ça à une gélule… blanche. Vous savez, ces médicaments… qui fait (sic) à peu près 3 ou 4 mm de long sur deux bons millimètres de diamètre[5]. Il va trouver que c’est quand même assez… assez gros, même pour un furoncle, et il va faire ce que font tous les gens qui subissent ce genre de chose - enfin, pas tous, 98 %, 99 % des gens qui subissent ce genre de phénomène - ben, il va le jeter. D. de Plaige - Avant qu’il soit ouvert, ce furoncle, il avait été palpé par lui-même et son

épouse G. Deforge - Oui. D. de Plaige - …avant de l’ouvrir : il avait émis un craquement. G. Deforge - Oui, c’est ça. Ah oui ! Tout à fait, oui. Bien ! Vous avez bien lu l’enquête !

Ha ! Ha !C’est vrai, il a senti un craquement effectivement. Tout à fait. Il s’est posé longtemps la

question, et il se pose toujours la question : était-ce vraiment un furoncle[6] ? Par contre, ayant enlevé cette tête blanche, il va ressentir comme une espèce de libération dans son esprit, comme cette espèce de tenaille, cette espèce de parasitage de son esprit qui le perturbait beaucoup depuis cette affaire, avait en partie au moins cessé. Il va trouver qu’il y a vraiment une concordance entre le fait d’avoir expulsé cette espèce de « germe » et puis une espèce de sérénité qu’il retrouve et qu’il n’avait pas… jusqu’à maintenant. D. de Plaige - Il avait aussi un phénomène sur l’orteil gauche… G. Deforge - Oui, il s’est plaint effectivement de douleurs sur son orteil. Alors cet orteil a

été examiné, radiographié, et rien n’a été trouvé de patent par le radiologue. Mais effectivement il s’est plaint, oui. D. de Plaige - ...Parce que d’après le Dr Leir, les implants sont - souvent - localisés dans

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les orteils G. Deforge - On n’a rien trouvé. D. de Plaige - Hum hum. G. Deforge - Alors effectivement, je suis resté en contact avec ce monsieur, et c’était

tellement fort, ce témoignage, que j’étais intéressé de voir les autres témoins. C’était très difficile de les avoir, à cause de leurs occupations - à cause des circonstances. Et puis je corresponds aussi avec un scientifique franco-américain qui est bien connu des gens qui s’intéressent un peu à la question, qui s’appelle Jacques Vallée, qui est un des héros du film "Rencontre du IIIème type" - c’est lui qui est interprété par le réalisateur François Truffaut comme étant le « savant français » - c'est lui qui est représenté. Donc Jacques Vallée me dit qu’il sera de passage à Paris bientôt, et alors, circonstance

étonnante, le jour où Jacques Vallée peut venir - qui est donc très intéressé par ce cas - tout le monde, sauf une personne, peut être réuni pour une enquête-bis, en quelque sorte. Et cette enquête-bis va nous voir réunis donc tous autour d’une table chez le témoin principal. Et on va donc pouvoir approfondir la question. D. de Plaige - Gérard Deforge, donc vous vous rendez sur les lieux, tous. Tous les

témoins sont rassemblés. G. Deforge - Oui, chez le témoin principal, et là on va approfondir déjà, au niveau du

témoin principal, ce qu’il a vécu. Parce que - ça c’est tout à fait remarquable -, il s’est souvenu de nombreuses choses, finalement, sans qu’il y ait besoin de faire appel, comme pratiquement toujours le cas, à l’hypnose. C'est-à-dire sans aucune intervention de médicaments, de substance quelconque, il se souvient très très bien d’avoir pénétré dans cet engin. Il dit - de manière amusante - il dit : Quand je suis passé, j’ai été transporté, et j’aurais pu compter les boulons. Il se souvient très bien de traces grises, qu’il analyse comme des brûlures de températures extrêmes subies par la… le métal au niveau de ces fameuses petites tuyères qui étaient autour de cet octogone, de ce grand trou central en forme d’octogone. D. de Plaige - Sous l’engin. G. Deforge - Sous l’engin. Il dit : j’ai vu ça… Et alors il se retrouve dans une espèce de

salle uniformément éclairée, blanche, et là il va être confronté à une espèce d’entité dont il ne va voir en fait que la tête sous la forme d’un espèce de heaume. C'est-à-dire, c’est assez curieux parce que y a un petit village à côté de… du lieu où est arrivée l’histoire, qui s’appelle Le Haulme…. C’est une espèce de casque, hein, le sommet est arrondi, il y a deux gros yeux. Et puis une espèce de rangée de dents, qui sont jointives – ça a la forme d’un rectangle, un peu comme un enfant pourrait représenter une rangée de dents. Enfin ça ne bouge pas. Par contre, l’entité qui est penchée vers lui – il va y avoir une espèce de son phonétique qui va traverser ses espèces de dents – il ressent qu’il y a une

présence cachée d’autres entités, et il va se souvenir d’un mot : TO BOO. Alors il comprend pas très bien ce que ça veut dire mais enfin il se souvient de ce mot[7]. Voilà. Et puis ce qui est assez étonnant, c’est que ce monsieur D. va faire des recherches, beaucoup plus tard, et il va trouver... On a découvert une étoile, y a pas tellement longtemps, j’crois que c’est dans Ciel et Espace qu’il va trouver ça… D. de Plaige - Trois mois plus tard, oui. G. Deforge - Oui, trois mois plus tard. Et il va trouver qu'on

a donné ce nom à une nouvelle étoile. D. de Plaige - Une nouvelle planète ! G. Deforge - Une nouvelle planète, oui, pardon ! Une nouvelle planète. Planète

extrasolaire. Alors bon. C’est évidemment assez étonnant.

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Alors il nous confirme cela et il va avoir le sentiment aussi d’avoir fait un grand voyage. Et d’être revenu, bien sûr. Il a vu les étoiles défiler, enfin il a le sentiment d’avoir fait un voyage extraordinaire. D’être parti quelque part, très loin. Et qu'il n'est pas resté sur place. D. de Plaige - Le tout en quelques dix-quinze minutes. G. Deforge - Oui. Alors chez lui, on rencontre monsieur K., le conducteur de la Mercedes

- qui était sur le parking. Ce monsieur a été autrefois contrôleur qualité dans l’industrie aéronautique - chez Marcel Dassault -, et ce monsieur n’avait pas pris connaissance du premier rapport qui était paru dans le n°349 de LDLN. Il n’avait vu aucun des dessins exécutés par le principal témoin, et il nous dit ceci : "Ben moi, j’ai entendu un bruissement d’air ; j’ai vu des gouttes de lumière vertes,

rouges et jaunes qui tombaient en faisceaux parallèles sur ma voiture et sur moi au travers de mon toit ouvrant transparent. Cela tombait tout autour de moi sur le capot de ma voiture (peinture gris argenté, hein). Cela formait des taches de lumière aux bords nets, grosses comme des pommes, et aux formes irrégulières." Et M. K. ajoute que sur la face inférieure de l’Ovni c’était comme des guirlandes d’un

arbre de Noël.Il n’est pas sorti de sa voiture. Il a vu plonger l’objet, de forme circulaire et d’au moins

40 m de diamètre – donc il confirme ce qu’a dit le premier témoin.Et il lui a semblé - c’est ce que je disais tout à l’heure - voir descendre comme un rideau

noir, et il s’est dit : Mais il va s’écraser ! Et puis il n’y a plus pensé parce que, en fait il a perdu la conscience de ce qui arrivait. Ça, c’est manifeste. Il se souvient plus de rien après – sauf d’avoir vu son ami sur le parking.Et dans la voiture de M. D. se trouvaient également deux autres personnes - qu’on

appellera Monsieur X et Monsieur J.C.J., qui est patron d’une menuiserie employant 13 personnes. Et ce deuxième monsieur, M. J.C.J., se souvient d’avoir bien vu, comme son ami, les panneaux lumineux sur l’objet alors immobile. Il n’a pas vu la tuyère, par contre. Ebloui par les lumières, il n’a pas distingué la forme de la masse.Oui, parce que dans le dessin que vous avez vu tout à l’heure, on ne voit que les

panneaux lumineux. Ce qui ne veut pas dire que y avait les panneaux lumineux et puis rien derrière. Mais le témoin dit honnêtement : Il y avait certainement une structure derrière, mais comme je ne l’ai pas bien identifiée, que je ne l’ai pas vue, je vais pas représenter quelque chose que j’ai pas vu. Je ne représente que des choses que j’ai vues, hein.C’est pour ça que ces panneaux ont l’air suspendus comme ça dans le vide.Il nous dira d’ailleurs – Monsieur D. – il nous dira que ces panneaux, pour lui, c’est du

cristal, c’est du pur cristal, à son avis. Il a ressenti que c’était du pur cristal. Il nous le dira plus tard, ça.Et ce monsieur J.C.J., les lumières lui parurent à facettes, non clignotantes, comme

derrière un verre dépoli. Et ces lumières n’éclairaient pas le paysage. Et la puissance lumineuse lui sembla à cet instant être au minimum. Alors un autre ami suivait la voiture du… des témoins, qui avait un chien dans son

véhicule – un chien de chasse, évidemment, un jeune chien. Et ce monsieur, il n'était pas là. Mais on l’a eu au téléphone. C’est ce que vous disiez tout à l’heure. Et effectivement, il a découvert pendant la conversation que, lui aussi, il avait eu des problèmes avec ses yeux. En parlant comme ça au téléphone.Alors lui, c’est un ancien directeur dans le domaine du bâtiment et des Travaux Publics,

spécialiste de la construction des tunnels. Il a noté que son chien, par contre, ne manifestait aucune réaction dans la voiture. Lui, a vu les mêmes lumières, aux trois couleurs, qui s’approchaient ; il s’est demandé si c’était un avion furtif. Il a peut-être vu une forme oblongue… Il ne se souvient pas très bien. Et au niveau du panneau du Ruel, là où les gens de la première voiture ont perdu connaissance, en quelque sorte, il assimile ce qu’il voit à un gros nuage noir. Celui-ci semble croiser le véhicule, en diagonale, et il se souvient avoir prononcé la phrase suivante en arrivant au parking, quand il a rejoint les autres : J’ai même ouvert mon toit ouvrant pour mieux voir ! Et il ne se souvient de rien entre le moment où il a ouvert son toit ouvrant, donc, et le moment où il est arrivé sur le parking - il ne se souvient d’absolument rien.

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D. de Plaige - Il est dommage que toutes ces personnes aient des fonctions « à responsabilité », si on peut dire, et de la considération publique, etc., au point que tous doivent rester anonymes. C’est quand même contrariant. G. Deforge - Oui. Alors je vais vous raconter quand même quelque chose, c’est que dans

cette affaire, y a une personne qui était psychologiquement pas en très bon état dans le groupe, et qui l’est encore beaucoup moins maintenant. Quant au chien, qui était un très bon chien de chasse, depuis cet événement, il a été pris régulièrement de crises d’épilepsie. D. de Plaige - Et l’une des cinq personnes a la santé complètement défaillante ? G. Deforge - Complètement. D. de Plaige - Gérard Deforge, il n’y a pas que les chiens qui témoignent des événements

médicaux, il y a aussi des objets anodins, comme la montre du témoin G. Deforge - Oui, elle a été complètement déréglée, et apparemment, il n’a jamais pu la

remettre en marche. Elle n’a jamais pu voulu marquer l’heure exacte. D. de Plaige - Une montre à quartz, alimentée par une pile G. Deforge - Oui. D. de Plaige - ...la pile, a dit l’horloger... G. Deforge - Ah, oui ! J’avais un ami horloger... Oui, effectivement (vous avez bien bien

étudié, hein !) Effectivement, je vais voir mon ami horloger, et il me dit : "C’est incroyable ! j’ai jamais vu une pile aussi... c’est comme si… elle a été complètement vidée de son... Y a rien, y a plus rien !" D. de Plaige - C’est un détail, mais qui permettra des recoupement avec d’autres affaires.Alors quant à la personnalité de ces individus, de ces entités – du moins de l’entité qui

s’est manifestée, sachant qu’il devait y en avoir d’autres autour (c’est son sentiment), cette personnalité, s’en dégage, selon quelques expressions notées par le témoin, : de sang froid, dépourvue d’émotion. Et il a cette phrase, disant : Ils ne sont pas méchants mais... Ah! : ils ne sont pas polis mais pas si méchants. G. Deforge - Oui, ils sont Alex - Ils ne sont pas polis, car ils ne préviennent pas quand ils viennent lui apporter

ses... G. Deforge - Voilà. Il est très choqué… il est très choqué de la manière dont ça s’est

passé. Il m’a dit : Moi, je… je me suis toujours attendu dans ma vie - ça c’est assez curieux à noter -à ce qu’il m’arrive quelque chose d’extraordinaire. Alors il me disait : Bon ben… D. de Plaige - Il se savait prédestiné, oui. G. Deforge - …peut-être que je vais gagner une somme formidable au Loto, peut être

qu’il va m’arriver une histoire incroyable. Mais il dit : Alors là, qu’il m’arrive une histoire comme ça, ça je l’aurais jamais imaginé, bien sûr. Alex - Il avait, de plus, déjà des anomalies sanguines. C’était une personne qui avait

déjà un corps assez différent de celui des autres. D. de Plaige - Oui, un taux de globules blancs exceptionnel.

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G. Deforge - Oui. Alex - Une poly-globulie vraie[8]. G. Deforge - Ouais. Tout à fait. C’est ce qu’il y a dans l’enquête, ouais. Alors est-ce qui…

apparemment il l’avait probablement avant, hein, c’est pas venu avec… avec cette expérience, mais il avait quand même déjà des particularités médicales. D. de Plaige - Hors du commun, oui. Et alors il s’est senti un peu « missionné », quand

même… G. Deforge - Un peu missionné, et en même temps… j’veux dire que, franchement, s’il

avait pu se passer de cette expérience, c’est une expérience dont il ne garde pas du tout un bon souvenir. Bon c’est un homme qui… qui est très équilibré, qui a vraiment... C’est quelqu’un de bien, comme on dit. Mais ça l’a chahuté, ça l’a perturbé d’une manière terrible. Et je pense qu'il fallait qu’il ait cette force mentale, et cet équilibre qu’il a, pour résister au choc qu’il a subi pendant cette expérience. Ça c’est certain. Le monsieur qui attendait avec la Mercedes aussi, est un peu du même acabit, je dirais.

J’ai eu d’autres contacts avec cette personne, c’est aussi quelqu’un de très solide et qui a « digéré » ce qui lui est arrivé.Mais les autres personnes s’en sont moins bien tirées, manifestement. Alors, je peux pas donner trop de détails, mais c’est clair qu’elles ont subi un choc très

important. D. de Plaige - Tout ça s’est donc produit il y a six ans. Ce qui veut dire que chacun des

témoins peut un jour reprendre contact avec vous, et se lâcher davantage. Ca n'est pas exclu, disons. G. Deforge - Alors moi, j’ai proposé à notre témoin d’essayer de faire une régression

hypnotique. On a des gens sérieux qui peuvent s’occuper de ça. Non non, il ne veut pas. Et dans un sens c’est bien, parce que c’est un témoignage tellement authentique qu'on n’a rien forcé. Encore une fois, y a pas d’hypnose, y a rien, c’est un témoignage spontané qui respire l’authenticité et la sincérité. Y a énormément de choses... pfff... D. de Plaige - Gérard Deforge, il est très préoccupé de cette deuxième manifestation qu’il

a observée – la flèche, immense flèche qui barre la Lune et qui semble indiquer un point de la Galaxie – et ça fait partie de son message d’essayer de prévenir le milieu des astronomes professionnels – indiquant une direction à observer par un des satellites d’observation, pour peut-être y détecter l’astéroïde menaçant. G. Deforge - Avec son fils, qui est féru d'informatique, ils ont acheté un logiciel

performant, effectivement, dans lequel ils ont rentré les coordonnées de ce qu’ils ont vu, qui semble désigner un point du ciel que ils recommandent chaudement, effectivement, de… de surveiller, dirons-nous.Et c’est assez bizarre, parce que peu de temps après est sortie une information - je ne

sais pas si vous vous en souvenez - la NASA a parlé de la possibilité d’une rencontre... Alors bon, y a eu des films qui sont... D. de Plaige - D'astéroïdes, etc. G. Deforge - Etc. Hein. Mais enfin, y a eu une information qui venait de la NASA, disant

que en l’an 2020 ou 2022, il y avait de fortes chances qu'un gros astéroïde vienne en direction de la Terre. Alors pour l’instant, les calculs étaient quand même assez flous, mais c’était quelque chose qui avait une certaine probabilité. Infime, mais c’est quelque chose qu’ils surveillaient. D. de Plaige - Oui, il y a un an à peu près, un bolide est passé à une distance équivalente

à ¼ de la distance Terre-LuneD. de Plaige -. Un quart seulement G. Deforge - Oui.

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D. de Plaige - Et on nous l'a « annoncé » 48H après ! G. Deforge - Oui. Il faisait bien, je crois, au moins 300 m de diamètre D. de Plaige - Hum. Et de tels objets, en fait, ne peuvent être détectés au-delà de 6 mois. G. Deforge - Oui. Ça dépend aussi de la grosseur de oui de… de l’objet, mais même un

objet de 2 ou 300 m pourrait faire quelques dégâts, hein. C’est tout à fait certain. D. de Plaige - Donc M. D. est porteur de ce message un peu apocalyptique… G. Deforge - Oui. Il… il trouve que la communauté scientifique à laquelle il a pu avoir

accès traite un peu légèrement son cas. Alors c’est vrai que le CNES, au travers du SEPRA, s’il y a pas des trous de 30 cm dans le sol, si y a pas telle ou telle manifestation matérielle qu’on peut mesurer, qu’on peut toucher, qu’on peut photographier, qu’on peut identifier au niveau des traces radar - et encore, il faut un certain nombre de paramètres qui soient dûment répertoriés - ne veut pas prendre en compte ce genre de témoignage. Alors ils ont raison, je pense, dans un certain sens, mais peut-être est-ce aussi exagéré en la circonstance, vu l’ensemble… Alex - Le nombre de témoins, l’ensemble des faits… les certificats médicaux, ceux de

l’ophtalmo.. G. Deforge - Ouais. M. Velasco Alex - ..du médecin aussi, des rapports médicaux G. Deforge - Oui. M. Velasco n'a pas trouvé que ce cas était très très intéressant. Quoi

que en privé il a quand même laissé entendre que c’était quand même peut-être intéressant. Ha ! Ha ! Alex - A sa secrétaire pendant une réunion, peut-être... G. Deforge - Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! D. de Plaige - Ouais ! Pour conclure ce cas, je dirais qu’un célèbre expert français des

Rentrées Atmosphériques a dit à M. D. en privé - on reconnaîtra ou non la personne à laquelle je fais allusion : Si vous voulez vivre tranquille, il vaut mieux ne pas en parler davantage. G. Deforge - Oui. Je veux quand même ajouter quelque chose, c’est que Jacques Vallée,

je lui rends hommage, parce que à partir de ce cas, il a bâti une conférence, très documentée, qu’il a présentée à un aréopage de scientifiques américains, dans le cadre d’un club très fermé de scientifiques de haut niveau, et que ce cas est archivé et a été reconnu comme étant du plus haut intérêt à la suite de sa conférence. A lors je tiens quand même à le dire. D. de Plaige - C’était donc Gérard Deforge nous présentant le cas de Haravilliers. Gérard

Deforge, on va rappeler que vous collaborez à "Banque-Ovni" et à "Lumières dans la Nuit", et on va donc redonner les coordonnées, le moyen de se procurer "Lumières Dans La Nuit", jamais disponible en kiosques, toujours par abonnement - c’est ce qui en fait un point délicat, le seul moyen, effectivement, est de s’abonner. Vous êtes certain qu’on ne peut pas avoir un abonnement d’essai ? Ou on s’en prend pour 6 numéros, c'est-à-dire pour un an ? Si on veut recevoir un spécimen, on peut ? G. Deforge - Oui, on peut demander un spécimen. D. de Plaige - Bon.

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G. Deforge - Par exemple, en se recommandant de moi, en disant : Voilà, c’est de la part

de Gérard Deforge. Ha ! Ha ! Ha ! D. de Plaige - J'ai entendu l'émission de Gérard Deforge sur Ici & Maintenant!. Voilà,

soyez gentil. Bien. G. Deforge - Et l’abonnement est de 44 euros par an. D. de Plaige - A l’ordre de Joël Mesnard - ça s'écrit avec un s, Joël Mesnard, avec un d à

la fin. Joël Mesnard, Lumières Dans La Nuit, BP 3, et le code postal c’est 86800, St Julien l'Ars. Voilà, c’est pour faire connaissance avec cette revue qui fête bientôt ses 50 ans – Lumières dans la Nuit, un travail constant, persévérant, dont Joël Mesnard assure brillamment la direction depuis des années.Merci Gérard Deforge. G. Deforge - Merci à vous. D. de Plaige - Merci à Alex à la réalisation. C'était Didier de Plaige, "La Vague d'Ovnis". A

bientôt.

[1] Réf. Nos de Lumières dans la nuit. N° 349, jan./fév. 1998 et N° 352.[2] Sur les dessins faits par le témoin, il y a des panneaux horizontaux et verticaux.[3] « Le Maire, qui est Conseiller Général, avait les Voeux à la Préfecture de Pontoise, le 10 janvier. Il dort

jamais. Enfin, « il dort jamais » - à 5H00, 6H00, il est toujours debout. Ce samedi-là, il dit : J’avais les Voeux à 9H00, je crois, à Pontoise ¯ 9H et demie. J’ai mis le réveil par précaution, et – il me dit – je me suis réveillé à… à 10 heures ½. ». Irène Omélianenko, La France des extraterrestres et des Ovnis, France-Culture, 19 mars 2002, Interview de M. D.

[4] Plaisanterie : le mot « clou » est le mot populaire (très années 50) pour furoncle[5] Ca ne s’appelle pas une gélule mais un granulé (forme vermiculaire). Ce qu’on appelle une gélule, c’est

plus gros, ça fait 1,5 cm sur 4-5 mm…[6] S’il a été exposé à des radiations ionisantes, il s’agit vraisemblablement d’une sorte de phénomène

d'émonctoire. Hugo Nhart raconte la même chose. Cf. l'émission Ici & Maintenant!, "La Vague d'Ovnis, Enquête sur des faits", du 26/08/2003.

[7] Rien ne prouve que c’est un « mot », ni que c’est celui-là. Dans l’interview d’Irène Omélianenko, on entend plutôt « BAO BOO » ou « BAO BAO »

[8] La polyglobulie vraie ou maladie de Vaquez, ne concerne pas le taux de globules blancs mais celui des globules rouges (7 à 9 millions de gl. rouges au mm3). Mais s’accompagne d’un accroissement du nombres des globules blancs et des plaquettes. Est liée à une activité excessive de la moelle osseuse. Peut s’accompagner d’une hyperleucocytose (érythrémie subleucémique) avec myélémie très intense (présence dans le sang de globules jeunes, qui normalement ne se trouvent que dans la moelle osseuse).