Le Beaujolais Nouveau arrive - M Ta Ville · Batida Musique Brésilienne Batida c’est le nom donné au rythme de base de la samba dans la musique brésilienne. ... nelles du pagode

N° 22Du 8 au 21 novembre 2013

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CUISINE P.11

BIMENSUEL GRATUIT N° 22 - Du 8 au 21 novembre 2013

LE MAGAZINE DE VOTRE VILLE

SPORT P.17 Coupe de France

FC Drouais / Caen (L2)

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Le BeaujolaisNouveau arrive !

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SOMMAIREAGENDA ................................................................................. p.4

MA VILLE - Repas des Ainés ...................................................................... p.6- MAM .......................................................................................... p.7- Légion d’Honneur ................................................................... p.8

CUISINE- La recette de … .................................................................... p.10- Beaujolais Nouveau ............................................................ p.11

CHRONIQUE Pierlouim .................................................. p.12

ÉCONOMIE Lyonnaise des Eaux ................................... p.13

CULTURE Michel Merckel ................................................ p.14

ASSOCIATION UDTL ....................................................... p.15

SPORT- Taï-Chi-Chuan ....................................................................... p.16- FC Drouais ............................................................................. p.17

LOISIRS ................................................................................ p.18

AUTOMOBILE .................................................................. p.20

CÔTÉ MAISON ................................................................. p.21- Soledecor ............................................................................... p.22

Prochaine parution, vendredi 22 novembre 2013

EditoComme annoncé dans notre précé-dent numéro, l’heure du Beaujolais nouveau arrive. La récolte, un peu tardive due au climat capricieux de cette année, n’a pas empêché les cavistes de notre agglo de faire le plein. Ceux-ci, nous donnent ren-dez-vous le jeudi 21 novembre pour fêter l’événement. La fête sera peut-être totale si le FC Drouais, engagé dans une nou-velle épopée en Coupe de France, venait à créer l’exploit d’éliminer le Stade Malherbe de Caen (L2) qui se dressera sur sa route lors du 7ème tour de cette compétition.

En moins d’une année, après son 32ème de finale du mois de janvier dernier, le club drouais aura réus-si la performance de faire venir deux clubs professionnels sur son terrain. Plus de 2000 spectateurs sont attendus au stade du Vieux Pré, le samedi 16 novembre prochain. Nul doute qu’un exploit des joueurs de Patrice Colas donnerait un goût encore plus savoureux à ce Beaujolais Nouveau tant attendu…

Nicolas Borget

M ta ville (SARL au capital de 2 000 €) RCS Chartres B 789 618 691

16 rue Jules Pasdeloup - 28100 DREUXTél. 02 37 46 47 17

Email : [email protected] - Site : www.mtaville.frDirecteur de la publication : Nicolas Borget

Tirage : 45 500 exemplaires

Imprimé par Imprimerie IPS (Route de Paris - 27120 PACY SUR EURE))

Distribution assurée par Distrib’ ServicesReproduction interdite.

Conception et réalisation : M ta villeDépôt légal à parution

M ta villeadhère à EcoFolio pour le recyclagedes papiers.www.ecofolio.fr

3SOMMAIRE

twitter.com/mtavillefacebook.com/mtaville


Toutes les sorties de votre AggloEXPOSITIONS

• Du 4 novembre au 18 décembre 2013Les flambarts s’exposent« En avant la musique »Plongez vous dans l’univers des Flambarts avant l’heure !

Centre Culturel du Lièvre d’Or

• Vendredi 6 décembre 2013Lydie Ribac et Evelyne YharrassarryLa peinture de Lydie RIBAC n’est pas une affaire de hasard, elle est l’écla-tante affirmation d’un choix, et c’est celui de la vie.» M. Prat.L’une fait chanter les couleurs sur tout support par la richesse de ses palettes et la finesse maîtrisée des sujets traités.L’autre travaille la terre en raku et le verre en thermoformage. Avec elle, l’exploitation des matières est sans limites.

Maison des arts

CONCERTS• Samedi 9 novembre 2013 - 20h30Concert de la chorale Sainte EveLa chorale Sainte-Ève, à l’occa-sion de ses 40 ans, vous invite au concert qu’elle donne le samedi 9 novembre, à 20h30.

Entrée libre Eglise Ste-Ève (Avenue des Fenots

– Dreux)

• Jeudi 14 novembreJeudis à GogoChristophe Marie(Variétés Françaises)

Pizza Gogo

• Jeudi 21 novembre

Jeudis à GogoSwing Orne(Jazz Swing, New Orleans)

Pizza Gogo

• Mercredi 3 décembre 2013 - 21hOxmo Puccino«Roi sans carrosse»Un expert dans le maniement du français et de la voixLe rap français comprend de nom-breuses personnalités singulières. Issus de ce mouvement d’une ving-taine d’année et qui aujourd’hui est populaire, on peut nommer IAM, NTM, Booba, Youssoupha, Soprano, Orelsan… Mais il y a un artiste à qui on ne pense pas forcément qui a toutefois marqué des générations de rappeurs par ses textes, sa voix, son phrasé et ses collaborations: c’est Oxmo Puccino.

l’Atelier à spectacle

SPECTACLES• Vendredi 8 novembre 2013 - 20h45Rayan Djellal« A découvert »Elu « l’étudiant le plus drôle de France » au Casino de Paris lors du Campus Co-medy tour 2013, c’est la découverte incontournable de la nouvelle scène Humour de l’année.A 22 ans, Rayan se lance dans ce premier One Man où il se livre sans concession et en toute finesse. De ses souvenirs d’enfance, à la circon-cision, en passant par les chansons de Disney, le Macdo ou le pipi à la mer, Rayan nous offre sa vision des incohérences de la vie : le décor est planté. Du Pur Stand Up, interactions avec le public, voilà ce qui résume ce show haut en couleurs d’une heure pour cet artiste complet, qui fera tout pour se mettre «à découvert» Rayan a fait les premières parties de : Baptiste Lecaplain, Olivier de Benoît, Baptiste et Shirley Souagnon.Cie : Compagnie de l’étourdi - Mise en scène : Franckie Charras

De 3€ à 8,50€ - Chèque CLARC accepté

Centre culturel des Bâtes (Dreux)

• Les 12 et 13 novembre 2013 - 21hCompagnie de l’Œil BrunCréation issue de Premières lignes 2012. Ce spectacle est un question-nement sur la construction identitaire par la thématique de la filiation à tra-vers le témoignage de deux enfants de sexe et de vécu différents. Mais quand la filiation est accidentée par la mémoire, la fuite, le silence, l’absence, les cultures … comment l’enfant peut-il s’identifier ? FILIATIONS ou les enfants du silence est une tentative de reconstruction, un désir d’une pa-role apaisée pour une colère mal cica-trisée, un nouveau souffle pour laver l’amertume due aux ruptures du pas-sé… La musique est très importante car elle est vectrice du voyage initia-tique : le texte et la musique sont en dialogue. Le premier devient au fur et à mesure une partition musicale et parfois il se tait. Le chant parle des sens là où les mots font silence. Té-moignage à deux voix, celles de Leïla Anis et de Karim Hammiche.


• Jeudi 14 novembre 2013 - 20h45La Vénus au phacochèrePièce de Christian Siméon - Pro-grammé par les Amis Du Théâtre.Alexandra Lamy, seule en scène, in-carne avec beaucoup de talent, de charme et d’énergie les différents personnages de cette pièce épisto-laire de Christian Siméon. Au fil des échanges de correspondance, elle est tour à tour la belle Misia Godebska, pianiste, modèle des peintres, égérie du Tout-Paris de la Belle Epoque, Geai, femme libérée, son amie et confi-dente,Thadée Natanson, son mari égocentrique, intellectuel, fondateur de la Revue Blanche, et Alfred Edwar-ds un homme d’affaires abject qui la courtise. Misia est partagée entre son amour pour son mari et son dé-sir d’exister par elle-même dans cette société artistique et intellectuelle de la fin du XIXème siècle à la fois spiri-tuelle et misogyne. Une performance très réussie. Venez voir Alexandra Lamy sur scène et laissez-vous charmer.

De 8,50€ à 21€ - chèque CLARC accepté

Théâtre de Dreux

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Rayan Djellal

4 AGENDA

Lydie Ribac et Evelyne Yharrassarry

Christophe Marie

Oxmo Puccino

Swing Orne


• Samedi 16 novembre 2013 - 20h45BatidaMusique BrésilienneBatida c’est le nom donné au rythme de base de la samba dans la musique brésilienne. La bossa-no-va est son héritière directe grâce à des artistes comme Antonio Carlos Jobim ou encore Chico Buarque. Le groupe de musique Batida reprend les compositions de ces auteurs ain-si que des morceaux issus du tropi-calisme et plus récemment Djavan, sans oublier les sambas tradition-nelles du pagode et «da portela».

De 3€ à 8,50€ - Chèque CLARC accepté

Centre Culturel du Lièvre d’Or

• Jeudi 21 novembre 2013 - 21hCompagnie ItaliqueUne comédie sur le monde du travail dans les années 80Cette pièce lumineuse mise en scène par Valérie Grail est une co-médie sur les relations humaines au sein d’une entreprise des années 80. De plus, le jeu est dynamisé par la bande sonore de Stefano Geno-vese. Un bijou de drôlerie.


• Jeudi 21 novembre 2013 - 20h45Le jeu de la véritéPièce de Philippe Lellouche. Trois quadragénaires, amis depuis le lycée, Jules, Pascal et Fabrice se réunissent depuis toujours pour dîner une fois par semaine en célibataires. A l’une de ces soirées, Jules leur annonce qu’il a retrouvé Margaux, la beauté du lycée, dont ils étaient fous amou-reux et qu’elle va arriver d’un instant à l’autre pour leur dîner hebdoma-daire...Les pronostics vont bon train jusqu’à son entrée en scène, mais lorsqu’elle arrive, elle provoque une surprise générale. Pour briser la glace que la situation impose, ils décident de jouer au «Jeu de la Vérité», comme ils le faisaient il y a vingt ans…

De 8,50€ à 21€ - Chèque CLARC accepté

Théâtre de Dreux

• Vendredi 29 novembre 2013 - 20h45Antonia de RendingerTravail, Famille, PoterieDécouverte de Laurent Ruquier dans la nouvelle saison « On ne demande qu’à en rire » diffusée sur France 2, Antonia propose ici la dernière ver-sion de son spectacle, née d’un tra-vail de mise en scène avec Olivier Sitruk. Un « seule en scène » inclas-sable, théâtral, drôle et élégant.Bienvenue dans la loge de Mme Cayeux, concierge de son état et plaque tournante d’un immeuble où par le prisme du tube catho-dique et des rencontres se croisent opinions et horizons divers, dans un ballet loufoque qui rappelle les brèves de comptoir. D’un person-nage à l’autre, Antonia dresse avec sarcasme et poésie le portrait dé-janté d’une France en crise.

Théâtre de Dreux

• Vendredi 29 novembre 2013 - 20h45Marie TudorPièce de Victor Hugo, program-mée par les Amis Du ThéâtreQuand Victor Hugo écrit ce drame romantique, en 1833, il veut nous présenter «une Reine qui soit une femme, grande comme Reine, vraie comme femme». Une Reine, une femme déchirée entre l’amour et la haine, le pardon et la vengeance, la fidélité et la trahison. Marie Tudor, reine d’Angleterre, passionnément amoureuse de son amant Fabia-no Fabiani est promise à Philippe II d’Espagne. L’ambassadeur de ce dernier, va utiliser l’amour passion-né d’un homme du peuple et la ja-lousie d’une reine pour tendre un piège au favori dont le sacrifice est exigé par la raison d’état. Pascal Fa-ber met en scène ce drame passion-nel avec soin et simplicité en cher-chant à respecter l’esprit du texte, à en montrer la richesse et la beauté. Tous les personnages sont défendus avec intelligence et talent par des interprètes totalement engagés, qui savent être passionnés et nuancés. Le jeu est naturel, chacune de leurs phrases sonne juste. Les tensions en sont renforcées. Le spectateur est emporté par ce récit et tenu en ha-leine jusqu’au suspense final d’une rare intensité. «une reine qui soit une femme. Grande comme reine. Vrai comme femme. « écrivait Victor Hugo. Ce spectacle y parvient tout à fait.

De 8,50€ à 21€ - chèque CLARC accepté

Théâtre de Dreux

SPORTS• Du 15 au 24 novembre 2013ÉquitationJumpingLe programme est chargé et pré-sente aussi bien des concours ama-teurs que professionnels avec, entre autres, une épreuve qualificative pour les championnats de France le 24 novembre ainsi que de multiples autres épreuves.

Parc des expositions (Dreux)

• Samedi 16 novembre 2013 - 18hFootballCoupe de FranceFC Drouais (DH) - Stade Malherbe Caen (L2)

Stade du Vieux Pré (Dreux)

DIVERS• Les 16 et 17 novembre 2013Samedi de 10h à 18h / Dimanche de 9h à 17hBraderie de livres des Amis de Dreux KOUDOUGOULes Amis de Dreux-Koudougou or-ganisent une braderie de livres à la mairie Sainte-Ève. Les bénéfices fi-nanceront les actions à Koudougou (Burkina Faso) : écoles, accès à l’eau, cantine populaire… Des trésors de lecture pour petits et grands vous y attendent à des prix défiant toute concurrence : romans, policiers, aventures, BD… En tout, plus de 10 000 ouvrages, reliés, brochés, livres de poche ou collections…

Entrée gratuite Mairie de quartier Ste Eve à Dreux

Le jeu de la vérité

Marie Tudor

Antonia de RendingerCompagnie italique

5AGENDA

Batida

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N° 22Du 8 au 21 novembre 20136 MA VILLE

A. D.-P.

C’est un rendez-vous toujours apprécié, le repas des Ainés de la ville de Vernouillet ras-

semble chaque année de nombreux retraités. Cette année, ils étaient 670 répartis sur trois jours, les 5,9, et 12 octobre à profiter de ce mo-ment de rencontres et de convivia-lité. « Je les trouve tous plus jeunes

d’année en année » constatait avec plaisir Daniel Frard conseiller géné-ral maire de la ville. La promesse de l’an dernier a été tenue, les repas ont eu lieu dans la salle des fêtes bien que les travaux du futur es-pace multifonction ne soient pas encore achevés. Pour les trois jour-nées le même programme, l’accueil des convives par Annick Collignon adjointe au maire chargée de la soli-

darité et de l’action sociale, et Yolande André adjointe au maire chargée du maintien à domi-cile. Les retraités ont écouté le mot d’accueil des deux élues en dégus-tant l’apéritif du jour « Un Danube Bleu ». De la crous-tade d’automne à la couronne Sissi, les retraités ont apprécié le spec-tacle « Le Tour du

monde en danse » donné par les membres de l’association « Danse Plaisir Lanton Mayenne ». Dans son allocution, Daniel Frard n’a pas ou-blié de saluer Madeleine Remise, 88 ans, et Jean Le Valegant 88 ans, les doyens du dernier des repas.

Les deux vernolitains déjeunaient en compagnie du maire, des élus, de Patricia Lacroix la nouvelle di-rectrice du CCAS, (Centre commu-nal d’action sociale) et de Cécile Cabrita, responsable du service gérontologie. •

REPAS DES AINÉS

Les retraités se régalent en faisant « Le Tour du monde en danse »

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A. D.-P.

S amedi 26 octobre, Alain Ba-dets, maire de Garnay, entou-ré du sous-préfet de Dreux,

Frédéric Rose, et d’élus du dépar-tement et de la région, inaugurait la « Mam », maison des assistantes maternelles.Cette maison qui compte trois chambres, une grande salle de jeux,

une cuisine et une salle de bain aux normes pour la sécurité et aux couleurs tendres pour le cocooning donne sur un vaste jardin. Tout pour le bonheur des huit enfants qui sont accueillis dans cette nouvelle sorte de crèche. La maison maternelle est financée en grande partie par la mairie, mais Martine Moisan et Nadine Serreau, les deux assistantes ma-

ternelles agréées qui y travaillent, ne sont pas em-ployées de la mai-rie. Elles ont créé une association et versent un loyer à la commune. Les deux assistantes maternelles se sont basée sur les expériences ba-sées en Mayenne. « Cela permet aux enfants de mener une vie col-lective et travail-

ler ensemble est plus agréable », expliquent les deux nounous qui seront bientôt rejointes par une troisième, ce qui portera à 12 le nombre d’enfants accueillis. Ils sont huit actuellement. Les ta-rifs ne sont pas beaucoup plus

élevés que dans une crèche tra-ditionnelle, 3,5€ de l’heure, avec quelques aménagements de confort : si l’enfant est malade il est quand même accepté, et par-fois, les dépassements d’horaires arrange bien les parents. •

MAM : Des nounous comme à la maison

La maison des assistantes maternelles inaugurée

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7MA VILLE

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Alain Badets maire de Garnay découpe le ruban en compagnie des élus et des assistantes maternelles

Des chambres aux couleurs tendres


A. D.-P.

L e jeudi 24 octobre était un grand jour pour le maire de Dreux. Après avoir visité

plusieurs entreprises du Drouais en compagnie de François Fillon, ex- Premier Ministre de Nicolas Sarkozy, Gérard Hamel s’est vu re-mettre les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur par son ami de longue date. La mairie de Dreux, ce soir-là, avait retrouvé le charme d’une maison bourgeoise dans laquelle il est bon de recevoir ses amis. Toutes les portes vitrées internes avaient été ouvertes, laissant les nombreux in-vités évoluer dans un climat de sin-cère convivialité. « J’ai eu l’occasion de distinguer beaucoup de mes concitoyens. Mais la cérémonie d’aujourd’hui a pour moi un gout particulier car Gérard Hamel est un ami. C’est un homme que j’estime énormément », révélait François Fillon, avant de revenir sur le parcours du récipiendaire. De l’ar-rivée du jeune homme de 23 ans et de son épouse Maud en 1968 dans le quartier du Murger, puis dans la commune voisine, Tremblay-les-Vil-lages « où tu as rencontré celui qui te placera sur les rails de ton destin, le bon docteur Martial Taugour-deau, maire du village, alors pré-sident du conseil général ». En 1983, Gérard Hamel est élu président de la Fédération du bâtiment d’Eure-et-Loir, puis quelques années plus tard vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie. « C’est ce sens de l’engagement que flaire Martial Taugourdeau lorsqu’il t’ap-pelle à siéger au conseil municipal », poursuivait François Fillon. « Mais du côté de Dreux, ces années sont marquées par l’irruption en 1983 du Front national dans le jeu politique local, puis s’installe dans le paysage politique en débouchant sur l’élec-tion de la candidate lepéniste à la législative partielle de 1989. Sonne alors l’heure de la contre-offensive et c’est à toi qu’est confiée la mis-sion de reprendre la circonscription en 1993, puis dans l’élan tu rem-portes la mairie de Dreux en 1995 », rappelait l’ancien Premier Ministre. « Cette ville avait besoin d’un homme capable de relancer son économie, elle a trouvé un maire entrepreneur. Elle avait un vaste problème d’habitat et de logement, et elle a élu un bâtisseur. Dreux t’a accueilli, adopté, gardé et t’a ré-clamé 20 années d’engagement politique ». Grâce à sa compétence

acquise en matière de politique de la ville, Gérard Hamel est appelé à la présidence de l’ANRU (Agence na-tionale pour la rénovation urbaine). « La présidence que tu as exercée pendant cinq ans a été l’occasion d’étendre à l’hexagone tes concep-tions en matière de rénovation ur-baine : on ne peut s’occuper de l’ur-bain en délaissant l’humain. Avec ses 45 milliards d’euros de budget, l’ANRU va te permettre de mener sur l’ensemble du territoire des ac-tions concrètes. Ton rapport remis en 2009 sur les zones sensibles fait toujours autorité. » C’est pour l’ensemble de ces raisons que Gérard Hamel a reçu la pres-tigieuse distinction. Longuement applaudi, c’est avec émotion que Gérard Hamel s’est adressé à l’as-semblée. « Je n’ai devant moi que des visages amis, et sans fausse modestie ni fausse pudeur, j’avoue que je suis fier d’être ainsi distingué, je suis fier du chemin parcouru. La fierté, ce n’est pas l’orgueil ni la sa-tisfaction. Je n’ai pas le sentiment d’avoir tout fait ni d’avoir toujours bien fait. Cependant je suis fier de ce que ce jeune de 23 ans débarqué en 1968 à Dreux a accompli et ce qu’il est devenu. Je suis venu ici pour bâ-tir. J’ai bâti une famille, j’ai bâti une carrière, puis j’ai eu l’opportunité de bâtir une ambition partagée pour ma ville. » Gérard Hamel a eu une pensée pour ceux qui ont « cru en moi » : le président Martial Taugour-deau (« Je lui dois pour ainsi dire tout »), le président Jacques Chirac (« qui n’a cessé de me témoigner de la bienveillance et un amical intérêt »). « Et toi François car tu as été un ac-teur de mon destin ». Le maire, président de CAP Dreux, nouveau Chevalier de la Légion

d’Honneur et chef de famille a tenu à remercier ses proches pour « leur soutien qui est un puissant stimulant qui me porte chaque jour. Je reçois cette décoration comme une récom-pense, une reconnaissance du travail accompli et des services rendus. Mais

je la reçois aussi comme un encoura-gement à persévérer. Cette distinc-tion ne marque pas à mes yeux un aboutissement, mais une étape. Quel que soit la forme que prendront mes engagements futurs, je continuerai à servir », concluait Gérard Hamel. •

DÉCORATION : Le ruban rouge à la boutonnière

Gérard Hamel fait chevalier de la Légion d’Honneur par François Fillon

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8 MA VILLE

Gérard Hamel décoré par son ami François Fillon


À TESTER !

La recette de… Catherine Mariede l’Auberge de la RoseDuo de ris veau et foie gras

PRÉPARATION

Faire blanchir 5mn à l’eau bouillante les ris de veau, les laisser légèrement refroidir afin de pouvoir les dégraisser.Ensuite, retirer la peau qui les entoure, les déveiner puis les escaloper.Faire dorer les ris de veau à la poële (dans du beurre), saler et poivrer.Faire blanchir à l’eau bouil-lante les courgettes, les ha-ricots plats. Poëler le foie

gras cru avec les pointes d’asperges.Dresser l’assiette en dispo-sant au centre les courgettes, les haricots et les pointes d’asperges.Disposer l’escalope de foie gras au centre et les ris de veau de chaque côté. C’est prêt, vous pouvez déguster !!!

j’AUBERGE DE LA ROSE Après deux ans de fermeture, l’Auberge de la Rose a fait peau neuve. Vous y dégusterez des plats traditionnels revisités, (restaurant Bistronomique).

Saint-Pierre, Côte de bœuf, Baba au rhum ne sont que des exemples. Desserts de ma Mamie, Riz au lait et sa verrine de caramel au beurre salé accompagné de sa Madeleine.

L’Auberge de la Rose compte 40 couverts, La Roseraie de Diane peut accueillir jusqu’à 100 personnes.

Menu Bistronomique : 35€

Recette pour 1 personne

• 120 g de ris de veau• 1 tranche de foie gras cru• 2 lamelles de courgette• 3 haricots plats• 2 pointes d’asperges vertes• Beurre doux

• Huile d’olives “ VILLA ZOTTOPERA ”• Sel, Poivre du moulin(poivre de Sechuan, poivre noir et graines de coriandre)

INGRÉDIENTS

6, rue Charles Lechevrel28260 ANET

[email protected]

Réservations : 02 37 48 05 13

10 CUISINE

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Ouvert de 11h45 à 14h et de 19h à 22h

Restaurateurs, cette rubrique vous est destinée.

Si vous souhaitez nous délivrer

les secrets d’une de vos recettes,

contactez-nous au 02 37 46 47 17ou sur [email protected]

N° 22Du 8 au 21 novembre 2013 11CUISINE

BEAUJOLAIS : Rouge ou rosé il sera bon de le goûter

Le Beaujolais nouveau arrive le jeudi 21 novembre à 00h00 précise

A. D.-P.

C ertes, il est à boire avec mo-dération, mais chaque année l’arrivée du Beaujolais nou-

veau est synonyme de fête, de convi-vialité et de découverte. Les vendanges se sont achevées à la mi-octobre ; elles ont duré trois se-maines. Comme un peu partout ail-leurs, la récolte a été un peu tardive, mais la météo estivale a été idéale pour le vignoble. Les raisins récoltés étaient sains avec une belle maturi-té. Une récolte modérée, mais supé-rieure à celle de l’an dernier. Elle de-vrait avoisiner les 700.000 hl. D’après les spécialistes et les premières dé-gustations, le millésime 2013 révèle des vins fins dotés d’une superbe expression aromatique et d’une belle couleur. Des vins structurés avec une longueur en bouche. En attendant d’apprécier ce moment bénit de la dégustation du « Beau-jolpince », ou du « Beaujolpif » sur le coin du zinc agrémenté de quelques cochonnailles, il faut savoir qu’un

arrêté du 8 septembre 1951 dispose que les vins d’appellation d’origine ne peuvent être vendus qu’à partir du 15 décembre. Suite aux récla-mations des syndicats viticoles, une note du 13 décembre 1951 précise dans quelles conditions certains vins peuvent être commercialisés sans attendre le 15 décembre. Ainsi fut créé l’appellation « Beaujolais nou-veau ». La date de sortie de Beaujo-lais nouveau fut variable pendant une quinzaine d’années. Elle fut fixée au 15 no-vembre en 1967, puis au troisième jeudi de novembre depuis 1985. Le Beaujolais nouveau, c’est un sa-voir-faire artisanal, un seul cépage, le gamay noir à jus blanc. Il donne des vins fruités dont les arômes s’expriment rapidement, à boire plutôt jeunes. Un mode de vinifi-cation grappes entières, une durée

de cuvaison de 4 à 5 jours qui doit extraire un maximum d’arômes de fruits, sans l’astringence de tanins. Deux appellations sont produc-trices de beaujolais nouveau : les Beaujolais et Beaujolais-Villages. Elles couvrent 11.000 hectares de vignes et produisent des beaujo-lais nouveaux dont les caractéris-

tiques varient en fonction des terroirs et de la patte person-nelle du pro-ducteur. L ’appel lat ion B e a u j o l a i s comprend 72 villages de la partie sud-est

du vignoble, elle est commerciali-sée à 80% en Beaujolais nouveau. Les Beaujolais-Villages sont situés sur 38 communes et représentent environ un tiers des vins vendus en « nouveau ». Près de 90.000 hl de Beaujolais-Villages ont été commercialisés l’an dernier avec

l’étiquette Beaujolais-Villages nou-veau. Le rosé est en vogue, aussi, le Beaujolais nouveau rosé connaît-il un certain succès depuis son lance-ment au Japon en 2006. •

j’QUELQUES CHIFFRESLe vignoble Beaujolais regroupe près de 3.000 exploitations (toutes appellations confon-dues), 12 coopératives, 169 négociants (Beaujolais, Mâconnais, Bourgogne).

En 2012, 235.000 hl de Beaujolais nouveau ont été mis sur le marché soit plus de 32 millions de bouteilles, ce qui représente un peu plus d’un tiers de la production totale du vignoble. 112.000 hl de Beaujolais nouveau ont été exportés dans 110 pays l’an dernier, re-présentant 47% des volumes mis sur le marché, ce qui place le Beaujolais parmi les leaders des vignobles français à l’export en pourcentage.


LA CHRONIQUE DE… PIERLOUIM

Pierlouim

Les deux frères ennemis, le Roi Louis VII et le Comte Robert 1er de Dreux participèrent ensemble à la deuxième croisade en Terre Sainte de 1147. • Louis VII, peu avant son accession au trône de France avait épousé Aliénor d’Aquitaine qui apporta au royaume de France deux immenses territoires: l’Aquitaine et le Poitou. • Etonnant, le roi Louis VII était accompagné dans cette expé-dition périlleuse en Orient par sa jeune femme. Aliénor emmena avec elle en Orient toute une suite de sa cour dont ses troubadours fa-voris. Augmentée des épouses des autres croisés, la croisade française se trouva encombrée d’un intermi-nable convoi de chariots qui ralentit sa progression. • Cette croisade s’acheva en 1149 par un échec total pour les croisés. Ils rentrèrent en Europe sans avoir remporté de victoire militaire après l’échec du siège de Damas en 1148. • Quant à Robert Ier Comte de Dreux, il était revenu en France avant la fin de la croisade. Incorri-

giblement jaloux de la couronne de son frère, Robert fomenta une conspiration contre Louis VII, en espérant lui prendre le pouvoir. Mais son action fut contrecarrée avec succès par l’abbé Suger de Saint-Denis qui assurait la régence du royaume en l’absence du roi.• Louis VII ne parut pas en vou-loir à son ambitieux frère. Il faut dire qu’il avait d’autres soucis: cette désastreuse croisade entrainant l’absence du roi pendant deux ans avait couté cher aux finances du royaume de France, mais aussi et surtout ses problèmes de couple avec Aliénor sur laquelle planaient d’hypothétiques rumeurs d’infidéli-té pendant la croisade. • Que s’était-il donc passé en Orient ? Le comte Raymond de Poitiers prince d’Antioche réserva à sa nièce un accueil qui provoqua la jalousie du roi. Certains avancèrent l’hypothèse qu’Aliénor aurait eu une aventure avec son oncle.Une chose est sûre: les deux époux étaient fâchés.• Au retour de croisade, une ré-conciliation s’ébaucha. Malgré la naissance de leur seconde fille, les

choses s’envenimèrent à nouveau lors de la disparition de l’abbé Su-ger. L’ombre de la séparation plana sur le couple royal, Apres 15 ans d’union et la naissance de deux filles, Louis VII fit annuler son mariage auprès du Saint Siège en invoquant une raison fallacieuse de consanguinité. • Ce divorce eut de désastreuses conséquences pour l’époux jaloux et son royaume.• Peu après sa séparation avec Louis VII, Aliénor à 30 ans épousa Henri Plantagenet, de dix ans plus jeune qu’elle. Henri devint roi d’An-gleterre sous le nom d’Henri II dit aussi «court manteau» et Aliénor reine d’Angleterre. Le royaume an-glais récupéra ainsi le duché d’Aqui-taine qui, réuni aux possessions des Plantagenet (Anjou, Maine, Nor-mandie) devint une terrible menace territoriale pour Louis VII.• Aliénor donna au roi Henri II d’An-

gleterre trois filles et cinq garçons, dont trois rois : Henri le jeune, Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre...• De son côté, Louis VII épousa Constance de Savoie, puis Adèle de Champagne, mère de son seul fils, le futur Philippe II Auguste.Une guerre éclata entre l’ancien mari français et le nouveau mari anglais d’Aliénor. Le comte Robert de Dreux fut aux côtés de son frère le roi Louis VII pendant cette guerre franco-anglaise qui se termina par le traité de Gisors en 1180Cette constante rivalité entre les Français Capétiens et les Anglais Plantagenet va deux siècles plus tard engendrer le long conflit dit « Guerre de cent ans ». •A bientôt, si Dreux le veut bien.Vous pouvez retrouver ces ru- briques sur mon blog : http://dreux-par-pierlouim.over-blog.com/

LA CHRONIQUE DE… PIERLOUIM

Louis VII et Alienor

12 CHRONIQUE


LYONNAISE DES EAUX : Le circuit de l’eau

Une entreprise 100% locale, 100% non délocalisable

A. D.-P.

L yonnaise des Eaux assure la production et la fourniture de l’eau potable aux collec-

tivités et aux industriels. Elle se charge également de la collecte et de la dépollution des eaux usées. L’entreprise compte 130 années d’expérience et appartient depuis 1997 au pôle appelé Suez Environ-nement. L’agence d’Eure-et-Loir est basée sur la ZAC Portes Sud de Vernouillet pour la partie tech-nique, pour l’accueil de la clientèle, Lyonnaise des Eaux a installé ses bureaux à gauche de la gare de Dreux dans la zone appelée le pôle gare.Depuis 1995 sous contrat de concession avec Dreux agglomé-ration Lyonnaise des Eaux pro-duit de l’eau grâce à un forage sur une nappe captée à Vernouil-let. Une nappe qui s’infiltre tout naturellement de la forêt de Se-nonches vers La Blaise sa desti-née butoir. L’eau récupérée passe par l’usine de dénitrification, elle est rendue potable, puis pom-pée pour être distribuée dans 17 communes de l’agglomération (Villemeux-sur-Eure et Charpont distribuent leurs eaux en régies) », explique David Fécamp, Chef de l’Agence Territoriale d’Eure-et-Loir. « La production d’eau de Lyonnaise des Eaux est agréé par l’Agence Ré-gionale de la Santé (ARS), c’est le pro-duit alimentaire le plus contrôlé », indique le Chef d’Agence. « Des contrôles sont faits par l’ARS, et nous effectuons des autocontrôles. D’autres contrôles sont faits par l’ARS chez des particuliers ou dans les en-droits publics. L’eau produite est to-talement fiable », précise Pascal Pro-vendier, Adjoint au Chef d’Agence.Pour l’assainissement, le 16 dé-cembre 2012, l’agglomération drouaise a confié son système d’assainissement à Lyonnaise des Eaux par un contrat d’affermage jusqu’au 31 décembre 2022 ; elle est en charge de l’assainissement et des eaux pluviales des 19 com-munes, et gère les réseaux et la station d’épuration. L’agence ter-

ritoriale d’Eure et Loir compte 55 collaborateurs, 35 sur le Drouais dont 32 à la technique à Vernouil-let et 3 à l’accueil au pôle gare ; 20 à Nogent-le-Rotrou. « Nous sommes une entreprise locale avec des em-ployés du cru, des sous-traitants locaux, avec de vrais partenariats pour les travaux public, les espaces verts, l’entretien de nos locaux. Nous travaillons avec des fournis-seurs locaux pour la location du matériel, le matériel électrique, la fourniture d’outillage, le support de communication et l’entretien de la flotte de véhicules. « Lyonnaise des Eaux est une entreprise 100% locale 100% non délocalisable», affirme David FECAMP. « Si nous avons remporté le marché propo-sé par Dreux agglomération sur nos deux autres concurrents, c’est grâce à une offre la mieux-disante». Lyonnaise des Eaux affiche sa vo-lonté d’être un véritable acteur local, « Nous sommes une des pre-

mières entreprises à avoir signé la charte Territoire Environnement». Lyonnaise des Eaux produit 3 500 000 m3 d’eau potable par an sur les 17 communes. La distribution étant restée la compétence des

communes, certains usagers re-çoivent désormais deux factures, une pour l’assainissement produite par Lyonnaise des Eaux, et l’autre par leur commune pour la consom-mation d’eau. •

13ÉCONOMIE

De gauche à droite, Alexis Roda, David Fécamp, Guy Tornil, et Pascal Provendier

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N° 22Du 8 au 21 novembre 201314 CULTURE

LIVRE : Un devoir de mémoire envers les sportifs

Un lieu mémoriel dédié aux sportifs français morts pendant la Guerre de 14/18

A. D.-P.

M ichel Merckel n’en re-vient toujours pas. Il recevra le 4 décembre

prochain le Prix national du Fair Play à la Maison du sport français en présence de Valérie Fourney-ron, la ministre des Sports. Ce prix sera la troisième grande récompense natio-nale pour son livre, « 14-18, le sport dans les tranchées », un ouvrage poignant et novateur mettant à l’honneur tous ces champions qui ne sont jamais revenus des champs de bataille de la Pre-mière Guerre mon-diale. C’est l’œuvre de dé-cennies de travail, née dans l’esprit d’un tout jeune garçon qui s’est demandé un jour qui pouvait se cacher derrière ces noms parfois inscrits aux frontons des clubs ou des stades pour les plus connus, ou restés complètement dans l’anonymat et l’oubli. Si le livre leur rend hommage et livre en grande partie comment les sports sont devenus ce qu’ils sont dans notre pays, l’auteur ne se satisfait pas de ce seul hommage et compte bien leur offrir un lieu mémoriel. « A l’occasion de la commémora-tion du centenaire du la Guerre 14-18, j’ai pensé que ce serait un juste hommage de la patrie. On peut voir au Panthéon, gravés sur un pan de mur, les noms des 560 écrivains tués pendant la

Grande Guerre. Le hasard a pla-cé Charles Péguy juste au-dessus de Louis Pergaud. Dans ce même lieu, une inscription commémore les 197 écrivains morts durant le conflit 1939-1945. Contrairement aux hommes de lettres, jamais il y eu d’hommage de la Nation fran-çaise à ses champions sportifs qui, eux aussi, ont largement contri-bué au rayonnement internatio-nal de la France », constate Michel Merckel. « Dans les tranchées, il y avait

nos grands-pères, bretons, auvergnats, mais aussi des Algé-riens, des gens venus d’ailleurs pour dé-fendre la France. Tout un pan de la jeunesse sportive du pays a été massacré », souligne l’auteur. Alors le 19 juillet dernier, juste après le dernier coup de pédale du Tour de France, Michel Merc-kel a pris son bâton

de pélerin. « Si tu ne le fais pas, personne va le faire », s’est-il dit. Et pour le coup, le projet séduit bien du monde : « Joseph Zimet, directeur général de la Mission du centenaire, est 100% derrière le projet, le journal l’Equipe qui en parlera dans ses colonnes le 11 novembre, Le Mag. On attend une réponse du ministère des Sports. Nous avons relancé le ministère des Anciens combattants », ex-plique Michel Merckel. Pour mener à bien ce projet, une association a été créée ; elle s’ap-pelle « 14-18 sports et tranchées » ;

son président est Michel Merckel et son vice-président le passionné de cyclisme auteur du livre « Le Compte Tours », Claude Maignan.« Outre les instances nationales, nous souhaitons fédérer autour du projet un maximum d’asso-ciations sportives, militaires et civiles et pourquoi pas faire une souscription nationale. Quant au lieu, le Stade de France ou le

Comité national olympique du sport français, rue Pierre-de-Cou-bertin, près du stade Charlety, me semble intéressant, ou encore le mémorial de Meaux. Il nous fau-dra encore choisir le type et le style du monument, je vois bien un mur tout simple avec la liste des noms gravées dessus. Il faut trouver les moyens de finance-ment et réaliser le projet. Nous avons déjà le sculpteur, il s’agit de Benoit Boitard, un Drouais membre de l’association Flora Gallica, petit-fils de poilu. Nous disposons d’une liste de 425 champions français répertoriés morts au champ d’honneur, mais elle n’est pas exhaustive. Nous nous rapprocherons des fédéra-tions pour la compléter et nous y ajouterons quelques grands noms comme Charles Simon tué en 1915 à l’origine de la coupe de France. Le projet mérite aussi une petite attention des hommes politiques, il sera représentatif pour des millions de femmes et d’hommes passionnés en majo-rité des bénévoles compétents de tous les âges, et de tous les milieux sociaux qui pourront s’y ressourcer. •

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Natation ,1915


UDTL : Une porte ouverte sur la connaissance et le sport

Une porte ouverte sur la connaissance et le sport

15ASSOCIATION

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L es membres de de l’UDTL (Université Drouaise du Temps Libre) étaient accueillis mardi

à l’auditorium du lycée Rotrou par le proviseur Thierry Sahuc, à l’occasion de leur assemblée générale. Gérard Hamel, maire de Dreux, Pa-trick Riehl, conseiller régional, Josette Philippe, adjointe au maire chargée de la culture, assistaient à ce ren-dez-vous annuel de la plus grosse association de Dreux avec ses 1027 adhérents.L’université drouaise est la deuxième de la région après Orléans. Installée rue de Sénarmont, à Dreux, l’UDTL propose près d’une quarantaine d’ac-tivités sportives et culturelles dont quatre nouveautés : la géopolitique, l’Art floral, la construction d’un diapo-rama et la sagesse biblique. L’associa-tion, présidée par Michel Guillot ne s’adresse pas qu’aux retraités, mais à tous ceux qui ont du temps libre, et pas seulement aux Drouais mais à tous les habitants de la région.

« Nous sommes toujours à la re-cherche de volontaires, pour aider les professeurs ou pour aider aux tâches administratives » indiquait le président. « Notre politique est d’être en constante recherche de nouveaux cours, pour répondre au mieux à la demande de nos adhérents dans les domaines artistiques, linguistiques, informatiques, sportifs, sciences hu-maines, et groupes de recherche », poursuivait Michel Guillot. L’effec-tif de l’UDTL reste stable malgré un contexte difficile. La fréquentation des différentes activités est satis-faisante, les conférences articulées autour de sujets variés tels que his-toire, littérature, culture, médecine, phénomènes d’actualité, réunissent de plus en plus de monde. Un groupe inter-générations développe des ac-tions auprès des élèves de niveau BTS, BAC PRO en partenariat avec les lycées Rotrou, Maurice-Viollette, Gil-bert-Courtois et De-Couasnon. Les objectifs pour ce nouvel exercice sont de poursuivre les actions enga-gées, les achats de matériel informa-

tique, de logiciels pour l’enseigne-ment, l’édition des productions des groupes de recherche, et maintenir la diversification des offres d’activités en fonction de l’évolution conjonc-turelle pour permettre à chacun de trouver une réponse à ses envies de culture. Les responsables souhaitent maintenir le principe d’un après-mi-di récréatif et d’une exposition des travaux des cours et des ateliers en centre-ville. En matière de politique extérieure, l’UDTL souhaite poursuivre le dé-veloppement avec les associations et établir des partenariats dans la perspective d’activités nouvelles. Le nouveau site internet élaboré par Pierre Galand et Henri Denavit udtldreux.fr sera alimenté régu-

lièrement. L’association publie un bulletin de liaison et une revue an-nuelle l’Interl’UD dont les articles sont essentiellement rédigés par les élèves. L’Université drouaise du temps libre entretient d’excellentes relations avec les autres universités de la région, celles de Nogent-le-Rotrou et Maintenon étaient repré-sentées à l’assemblée générale. L’UDTL est un lieu d’échanges de savoirs, de découvertes, activités, conférences, voyages, sports, per-mettent à tous ceux qui ont du temps libre de garder une liaison relationnelle et sociétale. •Université drouaise du temps libre, 15 rue de Sénarmont à Dreux.Tél : 02.37.50.15.49

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N° 22Du 8 au 21 novembre 2013SPORT16

TAÏ-CHI-CHUAN : Bien dans sa tête bien dans son corps, bien dans sa vie

Le taï-chi-chuan, un art et une philosophie pour acquérir la sérénité

A. D.-P.

B ien aligné, le groupe en-chaîne ses mouvements d’une lenteur impression-

nante d’équilibre et de concentra-tion. Ce spectacle, bien des Drouais ont pu le découvrir au hasard des manifestations comme la Fête des vendanges, le Téléthon ou encore le Salon écologique de Chérisy. Les personnages vêtus de sombre semblent hors du temps, unis dans une même harmonie, ils pratiquent le taï-chi-chuan, cette discipline chinoise dont l’origine remonte à la nuit des temps. Le groupe de taï-chi-chuan du Cercle laïque de Dreux a été fondé en 1973 par le maître Chinh Trinh. « En France, on pratique le taï-chi-chuan depuis une cinquantaine d’années, mais depuis quelque temps, on constate un engouement pour cet art. C’est une tendance qui répond à une attente du public de tous les âges », explique le maître Chinh Trinh. « Nous sommes au Cercle laïque car nous sommes bien dans cet état d’esprit de bénévolat, dans le cadre de la loi de 1901 », poursuit le maître. Le taï-chi-chuan est un anti-stress. « On retrouve le calme et la sérénité que le quotidien ne peut pas nous apporter. C’est une discipline cor-porelle, des gestes toujours lents régis par la respiration. Dans « taï-chi », « Chi » veut dire « énergie ». Au cours de la pratique, on développe cette énergie qui donne une bonne santé. Tout ce qui est musculaire et nerveux est renforcé, un fluide passe à travers le corps, il n’est pas contrarié. A force de pratiquer, on acquiert un bienfait corporel et un

mental fort », explique Chinh Trinh. Le taï-chi-chuan est aussi une phi-losophie. « On a un idéal de vie. Le Chi appartient à tout le monde, on le fait s’éveiller et partager. C’est une discipline individuelle que l’on peut pratiquer en groupe. Cette année, nous sommes à peu près 110 à différents niveaux. Nous ac-cueillons des personnes de tous les âges, la plus jeune a 18 ans, l’aînée a 86 ans. Nous accueillons aussi des personnes qui ont des déficiences, non-voyantes ou handicapées. C’est une discipline universelle, on peut faire avec ce qu’on a », conclut le maître. •Renseignements : Cercle laïque, 19 rue Pastre à Dreux. Tél : [email protected]

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Le Taï Chi Chuan apporte la sérénité, un corp souple et un mental fort

le groupe de Taï Chi Chuan du Cercle laïque

Des gestes lents pratiqués ensemble pour partager un art, une philosophie

N° 22Du 8 au 21 novembre 2013 17SPORT

FOOTBALL : Un challenge pour le FCD

Coupe de France de football : le FCD recevra le stade Malherbe de Caen

A. D.-P.

D écidément le Football Club Drouais est promis à de belles rencontres. Dix

mois après avoir accueilli Nancy (L1) en 32e de finale, ou il s’était incliné 5 à 1 tout à fait honora-blement, le FCD, (DH) recevra le Stade Malherbe de Caen, (L2) le samedi 16 novembre à 18 heures au stade du Vieux Pré, résultat du tirage au sort du 7ème tour de la Coupe de France. « En 2013, nous aurons reçu deux équipes professionnelles sur notre stade du Vieux Pré » constate avec fier-

té Stéphane Le Barbey directeur sportif du club drouais. Nul doute que les hommes de Gérard Procu-reur, président du FCD, entrainés par Patrice Colas vont tout faire pour saisir leur chance. « On a déjà vu des équipes de division d’hon-neur éliminer des Ligues 2, on va jouer crânement notre chance » af-firme le directeur sportif. Descendu en L2 en 2012, le Stade Malherbe de Caen compte bien renouer avec la L1 dès cette sai-son. Les caennais sont entraînés par Patrice Ga-rande. La rencontre N a n c y - D r e u x s’était jouée de-vant 2.600 per-

sonnes, les joueurs du FC drouais compte bien cette fois encore faire le plein de spectateurs. Les billets seront en vente à la buvette

du stade du Vieux Pré. • Tribune Hon-neur 15€ ; tribune populaire 10€ ; pourtour 7€. Renseignements sur le site : www. fcdrouais.fr

Après l’AS Nancy Lorraine (L1), le FC Drouais va recevoir le Stade Malherbe de Caen (L2)

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CinéCentre Avant-première

EN AVANT-PREMIÈRE

Dimanche 1er décembre à 16h15

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Les Lapinsgovin Beaujolais Nouveau© Philippe Govin

N° 22Du 8 au 21 novembre 201320 AUTOMOBILE

N° 22Du 8 au 21 novembre 2013 21CÔTÉ MAISON

N° 22Du 8 au 21 novembre 2013CÔTÉ MAISON22

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M anuel Coelho, de la sarl Coelho, spécialiste du revê-tement de sols, et Stéphane

Goupy, patron de l’entreprise SG peinture, se sont associés pour rache-ter le magasin Soldécor à Vernouillet, le 1er juin 2012. « Nous faisons partie d’une coopéra-tive, Espace revêtements, de manière à proposer des prix de vente plus compétitifs aux particuliers et aux professionnels », explique Manuel Coelho. Les deux associés travaillent sur les chantiers tandis que Myriam et David sont chargés de l’accueil de la clientèle au magasin. « Nos deux vendeurs sont qualifiés. Ils suivent en permanence des formations sur les nouveaux produits », confie Manuel Coelho. Le magasin a été repensé, il propose une vaste gamme de produits pour les sols, moquettes, vinyles, stratifiés, parquets, dalles. Pour les murs, revê-tements muraux, papiers peints, mais aussi des posters, « C’est un produit très tendance, on peut choisir son thème ou son support personnalisé », explique Manuel Coelho. Côté peinture le choix est quasiment illimité plus de mille teinte à la de-mande. « Ce sont des peintures de la marque Espace revêtement de l’en-

trée de gamme pour les particuliers aux produits plus pointus pour les professionnel avec des finitions allant du mat au velours en passant par le satin. Des peintures sans reprise, pas de retouche visible ni de marque de rouleaux », poursuit le responsable. Soldécor offre la pose gratuite sur les revêtements de sols vinyle signalés en magasin, « Nous en avons une douzaine actuellement ; nous en au-rons une vingtaine à la fin du mois. Tout ce que nous n’avons pas en stock est proposé sur catalogue dans le showroom, près de 300 références de revêtements de sols et 10.000 papiers peints », indique Manuel Coelho. Le magasin dispose d’un rayon outillage et vêtements professionnels. « Notre avantage est de proposer un service complet, de l’étude à la réalisation des travaux. Les clients viennent nous voir avec leur pro-jet, nous pouvons effectuer les mesures et le devis gratuitement. Nous avons les produits, et les tra-vaux sont exécutés par des équipes de professionnels, avec une assu-rance décennale pour les travaux réalisés. C’est un service clé en main réalisé de A à Z avec un seul inter-locuteur », précise Manuel Coelho. Chez Soldécor, on peut aussi se procurer rideaux et voilages en magasin ou sur mesures.

La grande spécialité de Sol-décor reste le plafond tendu : « Nous sommes les seuls à le faire dans la région. C’est une solution intéressante aux problèmes de pla-fonds, on peut les personnaliser, on peut aussi en revêtir les murs. Ce service est uniquement sur devis », conclut Manuel Coelho. •

Soldécor, route de Chartres à Vernouillet. Tél : 02.37.42.88.91. Fax : 02.37.46.79.87. E-mail : [email protected] www.espacerevetements.comMagasin ouvert du lundi au vendredi de 8 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 h 30. Le samedi de 9 à 12 heures et de 14 heures à 17 h 30

SOLEDECOR : Un service clé en main

Du nouveau chez Soledecor

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Stéphane Goupy, Myriam et Manuel Coelho

le rayon outillage et vêtements professionnels

N° 22Du 8 au 21 novembre 2013 23CÔTÉ MAISON

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