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EXPOSITION JUAN ARIAS PHOTOGRAPHE LE LOUP À NOTRE PORTE MAXXX PROJECT SPACE SIERRE 22 NOVEMBRE AU 10 DÉCEMBRE 2017

LE LOUP À NOTRE PORTE

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EXPOSITIONJUAN ARIASPHOTOGRAPHE

LE LOUP À NOTRE PORTE

MAXXX PROJECT SPACESIERRE

22 NOVEMBRE AU 10 DÉCEMBRE2017

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UNE EXPOSITION DANS LE CADRE DU PROGRAMME SMART

Changement climatique, ressources en eau, sécurité alimentaire,

migration : les défis des régions de montagnes sont ceux de toute

la planète.

La Fondation pour le développement durable des régions de mon-

tagne et la Direction suisse pour la coopération et le développement

sont persuadées que l’art peut être un moyen puissant pour sen-

sibiliser les populations et décideurs à ces défis. C’est l’objectif du

programme SMArt.

Dans le cadre de ce programme, des partenaires culturels accueil-

lent, en Suisse, des artistes du Sud et de l’Est. Durant leur résidence,

ces artistes créent une œuvre liée aux défis des montagnes. Une

exposition conclut leur séjour et crée des occasions de rencontre

avec le public, les artistes et professionnels de la région.

A leur retour dans leur pays, l’œuvre des artistes et leur expérience

sont à nouveau mises en valeur par une institution culturelle. Les

échanges et le débat se poursuivent ainsi avec le public local.

Dans le futur, SMArt ambitionne de créer un large réseau interna-

tional d’artistes, de résidences, d’institutions culturelles et de par-

tenaires financiers engagés en faveur du développement durable

des régions de montagne.

Interpelé par un article du Nouvelliste trouvé sur Internet lors de

la préparation de sa résidence, l’artiste Juan Arias a choisi de

consacrer son séjour en Valais au loup. Accueilli durant 3 mois à

la Villa Ruffieux à Sierre, le photographe colombien s’est interrogé

sur notre rapport au canidé. Pourquoi réagissons-nous si violemment

à son retour ? Que disent nos réactions de nos repré sentations, de

notre société, de nos relations à la nature et au changement? Son

travail propose de réfléchir autrement à la présence du loup dans

nos montagnes.

www.sustainablemountainart.ch

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LE LOUP À NOTRE PORTE

Une radiographie subjective de la société valaisanne à travers la métaphore lupine.

Quelques mois avant de commencer sa ré-sidence en Valais, dans le cadre du programmeSMART de la Fondation pour le développementdurable des régions de montagne, le photo-graphe colombien Juan Arias repéra sur Internetun article du Nouvelliste qui retint toute son at-tention : «une louve adulte a été retrouvéemorte vendredi, à proximité du village deMayoux, au lieu-dit Le Pomy [...] L'individu aété victime d'un acte de braconnage.» 1 Travail-lant sur les systèmes de représentation et les ar-chétypes qui sous-tendent les relations sociales,avec un intérêt particulier pour les formes deviolence qui se jouent à ce niveau-là, Juan Ariascomprit instinctivement la portée de ce fait di-vers. Après avoir traité de sujets comme le mythedu «dauphin rose» en Colombie, il décida doncde focaliser son attention sur celui du loup enValais, dans une plongée qui allait l’amener àdécouvrir des tensions tenaces et parfois féroces,encore à l’œuvre dans ce canton qui a, ces der-nières années, souvent montré sa volonté dedépasser certains de ses antagonismes et de sesclichés.

Au moment où s’impose cette théma-tique, Juan Arias avait peu de chances de savoirque, deux ans auparavant, un natif de la ré-gion, l’écrivain Jérôme Meizoz, s’y était inté-ressé aussi, sous le même angle, celui de laviolence, à travers son livre le Haut Val desloups (2015). En Valais, en effet, la figure duloup ne met pas seulement dos à dos les par-tisans d’un territoire sans prédateur et les dé-fenseurs d’une cohabitation,2 elle révèle aussides conflits plus profonds et anciens, entreconservateurs et progressistes, entre celles etceux qui ressentent l’intervention fédéralecomme une ingérence et les fédéralistes, entrecultures urbaines et rurales... autant de thèmeset d’oppositions dont le livre du sociologuemédiatique Bernard Crettaz, La beauté du reste.Confession d'un conservateur de musée sur laperfection et l'enfermement de la Suisse et desAlpes (1993) s’était fait l’écho.

Ayant pris ses quartiers à la résidenced’artistes de la Villa Ruffieux, un programme àla mesure du thème abordé attendait déjà lephotographe colombien. Avec l’aide des colla-borateurs du projet SMART, la première phasede son travail consista en effet à rencontrer desreprésentants des diverses positions autour dela question du loup, comme Peter Scheibler(chef du Service de la chasse, pêche et faune),André Summermatter (préposé cantonal à laprotection des troupeaux), Jean-Marc Landry(spécialiste du loup en milieux pastoral, étho-logue et fondateur de la Fondation Jean-MarcLandry), David Gerker (président du Groupeloup suisse), Georges Schnydrig (co-présidentsuisse et présidence de la section valaisanne del’Association suisse pour un territoire sansgrand prédateur) ou encore Pascal Florey (chas-seur). Mais Juan Arias ne se «contenta» pas deces entrevues, il souhaita aussi se confronter auterrain. Pour mieux comprendre certains desacteurs concernés, il suivit en effet un groupede chasseurs dans la montagne : une expérience«violente», vécue dans un mélange de stupeuret de fascination.

Juan Arias a choisi de s’atteler à une thé-matique délicate, sensible. Avec prudence etsagesse, le photographe colombien n’est cepen-dant pas tombé dans le piège du parti pris. Iln’a pas enfermé le discours dans une visionsimpliste, manichéenne ou littérale, ni cherchéà donner de leçon, avec un regard «venu del’extérieur». Traitant le sujet à sa manière ha-bituelle, il lui a donné la profondeur du champdu mythe ou du conte, dans un travail qu’il dé-cline en sept chapitres :

1. le passé contextualise le loup dans uneperspective historique, à travers l’appropriationd’une trentaine de documents anciens et ré-cents, assemblés en mosaïque, de manière àdéfinir une carte du Valais. On y découvre no-tamment des figures monstrueuses, thérian-thropes, qui renvoient à la tradition populairedu loup-garou, tout en rappelant que le loupa, de longue date, incarné de manière méta-phorique des comportements humains jugésdangereux, déviants ou marginaux (notammentdans les contes et les fables).

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1 http://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/valais-central/un-loup-retrouve-mort-dans-le-val-d-anniviers-638207

2 Une thématique que met en lumière le mémoire de licenced’Anne Bachmann, Histoire du loup en Valais au 20e siècle : un reflet de notre rapport à l'environnement et de son évolution, Université de Lausanne, 2009.

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3. L’arrivée du loup se fait bien sûr par letrain, qui peut être perçu comme une marquede «suissitude» ironique, renvoyant à des «cli-chés» comme la ponctualité ou la propreté«maniaque» (celle de wagon rutilant). Maisl’image du wagon vide, où campe un loup quisemble toiser le spectateur, porte surtout lamarque d’une inquiétante étrangeté, à traversl’incursion du sauvage au cœur du civilisé.

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2. La figure du loup cristallise un senti-ment de peur, parfois viscérale, irraisonnée.Juan Arias met en scène ce sentiment à traversdes associations d’images sibyllines et mena-çantes : une route d’altitude, bordées d’arbreset de fourrés, ayant une montagne plantéecomme un croc comme arrière-plan (en réfé-rence à La Grande Peur dans la montagne de C. F. Ramuz), dialogue avec l’image d’un loupcongelé, prêt à se réveiller ; un appartementéclairé d’une lumière rouge, dans maison repé-rée de nuit, jouxte un vue de ville accolée à lamasse sombre d’une montagne, un soir de pleinlune ; la masse informe d’un troupeau de mou-tons fuyants, photographiés en pose longue aupied d’une montagne, reçoit comme commen-taire sarcastique la carte postale d’un moutonsautillant comme un héros de dessin animé.

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4. Le loup est aussi une figure de l’incon-trôlable. En tant que tel, il s’oppose diamétra-lement au projet de la modernité européennequi repose sur une recherche de maîtrise dutemps, de la nature, de l’homme, à travers unculte du progrès... Juan Arias aborde cette thé-matique avec deux séries d’images projetant unétat à venir, naviguant entre fiction et réalité,utopie et dystopie. La première traite du loupcomme symbole de changement : changementsculturels et identitaires, d’une part, sous l’in-fluence notamment des flux migratoires quimétissent le Valais, mais aussi changementséconomiques ou structuraux, notamment à tra-vers la transformation des pratiques liées auterritoire et à l’élevage. Comme l’indique l’hor-loge, cette mutation incarnée par le lieu-dit du«Loup» (dont l’inscription se lit en languesarabe et balkanique) est imminente... La deuxième série d’images se projette dans lefutur d’un canton qui aurait fait du loup sonblason. Un territoire qui aurait abandonné delongue date l’élevage des chèvres et des mou-tons décimés par le loup, pour remplacer cestroupeaux par le prédateur lui-même, domes-tiqué à force d’avoir cohabité avec l’homme(son pelage a été sprayé des couleurs de sonpropriétaire, comme on marque les ovidés).

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5. Le chapitre sur la violence se subdiviseen trois sous-chapitres. Le premier traite de lamise à mort du loup, que la présence d’un si-lencieux associe à l’idée de crime. Le deuxièmemet en scène un migrant adossé à une salle

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d’attente, sur des voies de chemins de fer. Cepersonnage a la tête baissée sur son smartphonequ’il tient à deux mains, exhibant sa casquette.Cette photographie dialogue avec un montagecomposé de la superposition de toutes lesimages du Rapport sur la migration 2016 enSuisse. Seul élément distinctif : la casquette dumigrant avec son inscription : «Obey» (obéis), lemessage est clair et sans appel. Le troisième sous-chapitres renvoie à la maxime du poète latinPlaute : «L’homme est un loup pour l’homme».Ici c’est à l’homme de pouvoir que s’intéresse lephotographe colombien, à sa capacité de déci-der et de nuire, de se croire au-dessus des lois.

6. L’idée de la confrontation s’incarnedans l’image de la Raspille, ce cours d’eau quidéfinit une limite territoriale entre le Haut- et leBas-Valais et dans des images de luttes. L’artistes’interroge ici sur toutes les formes d’oppositionsou de divisons qui surgissent non seulement au-tour de la question du loup, mais par extensionsur les questions de l’identité ou du rapport àl’Autre, à travers des thèmes comme la migration.

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A travers cette fresque, Juan Arias a réaliséun projet extrêmement ambitieux qui consistaitd’une certaine manière à proposer une «radio-graphie» de la société valaisanne contempo-raine, en révélant ses peurs, ses antagonismes,ses préoccupations, à travers un regard anthro-pologique prenant le loup comme fil rouge. Latrentaine de photographie qu’il a réalisées avecl’aide des collaborateurs du programme SMART(un travail de mise en scène qui représente unsoi un défi sur une période de résidence de troismois) fonctionne comme un ensemble, un ka-

léidoscope d’images et de projections qui dia-loguent entre elles, de manière à créer unepluralité de sens et d’interprétations : un testde Rorschach d’un nouvel ordre, faisant sortirnotre loup intime de sa tanière. Au final, letravail de Juan Arias nous pousse à question-ner certaines de nos peurs, comme la peur duchangement ou la peur d’une nature perçuecomme incontrôlable.

Benoît Antille, curateurJanvier 2018

7. Le travail de Juan Arias se conclut surun chapitre intitulé le destin qui questionne lerapport de l’homme à la nature ou à son ani-malité, à travers la remise en question d’unecivilisation reposant sur un savoir tout-puissant.Le rond-point iconique de la Ville de Martigny,avec sa sculpture de Minotaure par Hans Erni,renvoie à la revue Acéphale (1936-39), autourde laquelle ont gravité des personnalités commeGeorges Bataille, Georges Ambrosino et PierreKlossowski qui écrivaient : «Ce que nous entre-prenons est une guerre [...]. Il est temps d'aban-donner le monde des civilisés et sa lumière. Ilest trop tard pour tenir à être raisonnable etinstruit — ce qui a mené à une vie sans attrait.[...] La rationalisation de la vie sociale est unesclavage : il faut que l'homme «échappe à satête». Comme semble le prédire la dernièreimage, il se pourrait bien, en effet, que l’ivresseou l’excès sauvage (hors de contrôle) de progrèsnotamment scientifique, dans des domainescomme l’environnement, la génétique ou l’intel-ligence artificielle, débouche sur une catastrophenous renvoyant un jour à notre état animal...

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Irrationnelle par excellence et par fatalité, peulinéaire et plutôt faite de brusques ruptures,l’histoire de la relation homme-loup ne s’écritpas en quelques pages.

L’ancêtre qu’il n’est pas nécessaire de tuerIl était une fois le loup, et puis l’homme. Pré-his torique, d’avant l’histoire, c’est-à-dire d’avantle temps où il se mit à écrire son histoire. Lecueilleur et chasseur. La cueillette s’apprendsans difficulté. La chasse est un métier dans lequelle loup est un maître admiré, observé. Long-temps, le loup et l’homme sont deux chasseursnon rivaux qui se côtoient. Ils finiront par serapprocher : le loup domestiqué ancêtre du chienest l’auxiliaire de chasse d’hommes qui ne saventencore ni cultiver la terre, ni élever du bétail.Dans l’esprit, dans l’imaginaire de l’homme, lefauve est ancestral. Aussi loin que l’on puisse re-monter dans la création artistique humaine ; dèsque l’homme a concrétisé son désir de repré-senter en images tangibles sa vision du monde– un monde encore largement «naturel» – saprédilection va à deux grands types de figures :les hommes-fauves (corps d’homme, tête decarnassier), emblème sublimé du chasseurtriomphant, et les «Vénus» célébrant de toutesleurs rondeurs féminines le cadeau de la fécon-dité. Entre ces deux pôles que sont la vigueur del’animal chasseur et l’opulence de la génitalité,le monde se tient en un équilibre tacite. Dans lamythologie mongole, la lignée de Gengis Khandescend de l’union du Loup bleu et de la Bichefauve : du ciel qui ensemence et de la terre dontle sillon reçoit la semence. Le lycanthrope restetapi au plus profond de l’inconscient humain.

Tout commence par la femmePour rompre l’équilibre, survient la GrandeDéesse. L’homme, en devenant cultivateur etéleveur de bétail, prend conscience de faire actede domination. Et la terre ainsi assujettie de-vient elle-même dominatrice : la Grande Déessevenue du Proche-Orient avec l’agriculture sou-met les fauves à sa puissance. La relation se jouedésormais en termes de pouvoir et de concur-rence. Ce pouvoir s’exprimera aussi par laconnaissance scientifique, car savoir, c’est do-miner, et tout au long de l’histoire de la zoologieen Occident, le champ de la recherche auraconstamment une intersection avec celui del’extermination du fauve. Avec ce paradoxequ’au Moyen Âge et à la Renaissance, c’est sou-

vent dans les traités de chasse que l’on trouveles observations les plus nuancées et les plusoriginales sur la faune en général et sur les car-nassiers en particulier. Et toujours le lycanthropeprimordial : dans l’épopée de Gilgamesh, le plusancien récit conservé de l’humanité, né dans larégion qui fut le berceau de la culture néoli-thique, la déesse Ishtar est la Maîtresse des ani-maux. Mais elle est aussi une amante dévoratriceet sadique qui transforme un berger en chacalpour le punir en l’exposant aux persécutions.

La domination consacrée par la religion révélée C’est la seconde grande rupture. La dominationhumaine sur la faune sauvage est consacrée parle mandat divin donné à l’homme au momentde la Création. Un mandat invitant à tous lesabus et cimenté par une doctrine oppressive quiréserve à l’être humain une part à l’âme et lapromesse de résurrection. Dès les premiers siè-cles du christianisme et pour plus de mille anss’installe une vision du monde naturel qui ré-duit l’animal au rôle d’image symbolique figéedes vertus et des vices, et de faire-valoir del’exception humaine.

Lumières et contre-lumières Les Lumières ont éliminé le divin du système dela Nature. Avec la prise de conscience de l’actiondu temps dans la nature naît aussi l’idée trèsmoderne de prédation naturelle. Pourtant, aprèscette étape décisive dans la désacralisation duloup, le romantisme avec son ré-enchantementartificiel du monde, dont les prolongements at-teignent notre époque, semble menacer de sonombre la sérénité du débat.

Laurent Auberson, historien

DE LA GRANDE DÉESSE À LA GRANDE DÉRAISONÉTAPES D’UN CONFLIT

Planche extraite de John Gould, The Mammals of Australia, 1851.Une œuvre scientifique, une œuvre d’art et peut-être aussi un cri d’alarme anticipé : quelques générations plus tard, le loup marsupial de Tasmanie (Thylacinus cynocephalus) sera une espèce complètement exterminée.

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Dès que j'ai vu la photo de cette louvemorte dans le Val d'Anniviers, j’ai su que quel-que chose d'intense se passait en Suisse autourdu loup. Cette sensation a été dépassée par ceque j'ai vu et entendu pendant ma résidencedans cet incroyable pays. Je suis allé aussi pro-fondément et intensément que possible danscette expérience qui change la vie.

Ce projet était très important pour moicar, tout en étant très concentré sur un animalqui n’existe pas en Colombie, il parle beaucoupde nos relations avec l'Autre – l’altérité – et des relations qui sont basées principalementsur la peur de l’incertitude, la peur de perdrele contrôle. Notre monde change vite, spécia-lement dans la façon dont nous forgeons nosrelations aux autres. Se pourrait-il que notreattitude envers le loup soit un miroir de notreperception de ces changements ?

Juan Arias, Cali-SierreDécembre 2017

JUAN ARIAS TÉMOIGNAGE

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Expositions — Solo

2016 — Mito (moi aussi), FotoUrbe 2016,Ciudad Latente, Pereira

— V.A.N.L, Lugar a Dudas, Cali

Expositions — Collectives

2016 — III Bienal Internacional de Muralismoy Arte Público, Cali

— Ré exiones sobre la Paz - Fotomeraki2015 — Cuerpos de Luz, RíoEstudio, Cali

Formation

2017 — El subconsciente en la fotografía, Méxique

2016 — Geografías disidentes,Instituto Departamentode Bellas Artes, Colombie

— Taller Fotolibro, Croma Taller Visual— Taller Lenguaje Personal

et Fotografía, Croma Taller Visual2015 — Taller Cámara, Universidad del Valle2008 — Imagen I et II, Universidad del Valle

En partenariat avec :

Un programme de :

Avec le soutien de :

UNE EXPOSITION DANS LE CADRE DU PROGRAMMEsustainablemountainart.ch

JUAN ARIAS

Né en 1979, Juan Arias vit et travaille àCali en Colombie. En tant que photographe pro-fessionnel, son principal intérêt est de créer desimages liées aux représentations, aux archétypeset aux aspects sous-jacents, souvent non-dits,des relations humaines. Sa méthode consiste àtravailler sur des métaphores qui conduisent le spectateur à réfléchir plus avant sur les ques-tions soulevées dans ses photographies. Il a ex-posé à plusieurs reprises en Colombie et travaillécomme photographe au Musée La Tertulia et àl'Université ICESI. Depuis 2014, il est co-fonda-teur de Calidoscopio, un collectif qui travaille àla promotion de la photographie à travers desexpositions, des ateliers et à la formation despublics dans la ville de Cali.

Commissariat et textes : Benoît Antille, SierrePhotographies©Juan AriasPhotographies du vernissage©Gilbert VogtDesign©Alain Florey — Spirale Communication visuelleImpression : Imprimerie Montfort SA, MontheyTirage : 100 exemplairesImages et textes©FDDM / Juan Arias