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Le magazine mondial de Leica Geosystems 69

Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

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Le magazine mondial de Leica Geosystems

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2 | Reporter 69

Chers lecteurs,

Il est impossible de concevoir la vie moderne sans les

informations géospatiales que génère notre secteur

et qui permettent aux individus, aux entreprises et

aux gouvernements de prendre des décisions plus

éclairées. Nous devons utiliser des géodonnées

fiables pour soutenir une croissance durable. De

plus, il est essentiel de traiter et d'interpréter et rapi-

dement les grandes quantités de données générées.

Dans ce numéro de Reporter, vous allez découvrir

pourquoi les données 3D jouent un rôle crucial. En

Chine, la conception géographique et l'architecture

paysagiste sont des disciplines reconnues ensei-

gnées à l'université. Les solutions Leica Geosystems

permettent également aux étudiants d'élaborer des

visualisations de paysages 3D. En mer Caspienne,

des systèmes de surveillance géodynamique Leica

Geosystems sont utilisés sur une plateforme pétro-

lière pour en garantir le bon fonctionnement et assu-

rer la sécurité du personnel en haute mer. À Franc-

fort, en Allemagne, l'histoire fascinante de l'église

Saint-Léonard fait actuellement l'objet d'études. Lors

des travaux de rénovation, les colonnes d'origine ont

été découvertes à deux mètres de profondeur. Grâce

au scanner laser 3D, un modèle 3D précis de ces

colonnes a été créé, donnant ainsi vie au monument

historique.

Les différents articles présentés dans ce numéro cor-

respondent parfaitement au thème du salon Inter-

geo qui a eu lieu cette année à Essen. Notre stand a

illustré la manière dont la topographie, la construc-

tion, les infrastructures, le cadastre, le suivi et l'ima-

gerie géospatiale sont liés, et comment les solutions

et services Leica Geosystems permettent d'améliorer

le monde dans lequel nous vivons.

Juergen Dold

PDG de Leica Geosystems

Éditorial

Marque d'éditeur

Reporter : Le magazine des clients de Leica Geosystems

Publié par : Leica Geosystems AG, CH-9435 Heerbrugg, Suisse

Adresse de rédaction : Leica Geosystems AG, 9435 Heerbrugg, Suisse, téléphone +41 71 727 34 08, [email protected]

Responsable des contenus : Agnes Zeiner (Directrice de la communication)

Éditeurs : Konrad Saal, Agnes Zeiner

Mode de parution : en anglais,allemand, français, espagnol et russe, deux fois par an.

Les réimpressions et les traductions, même partielles, sont soumises à l'autorisation écrite préalable de l'éditeur.

© Leica Geosystems AG, Heerbrugg (Suisse), Janvier 2014. Imprimé en Suisse

Couverture : © Evgeniy Bogdanets

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MM

AIR

E Maîtriser les forcesde la nature

Donner vie à l'histoire

La sécurité en haute mer

De la topographie à la conception paysagiste

Le cyclisme en temps réel

La préservation d'un héritage africain

Reconstruction après l'ouragan Sandy

Un travail précis pour une qualité optimale

Une nouvelle étoile pour l'or

Concours de photos :– when it has to be right

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par Elena Piantelli

Messine est considérée comme l'une des régions

de Sicile les plus exposées aux catastrophes

naturelles. À ce titre, les communautés vivant

dans cette région du nord-est ne savent que

trop bien ce que signifie « prendre un nouveau

départ», après avoir subi de violents tremble-

ments de terre, inondations, coulées de boue

et glissements de terrain. En effet, la commu-

nauté de San Fratello, un petit village situé à 90

kilomètres à l'ouest de Messine, tente toujours

de se redresser trois ans après l'évacuation

de 4 500 résidents, soit près de la moitié de la

population, à la suite d'un glissement de terrain

catastrophique. Toutefois, la mise en œuvre

d'un système de surveillance avancé des sols

permet aux autorités de disposer des informa-

tions nécessaires pour éviter l'effet désastreux

de surprise et les glissements de terrain.

Selon l'ISPRA (l'institut italien de protection de l'envi-

ronnement et de soutien à la recherche), les pré-

cipitations contribuent de manière significative aux

glissements de terrain. Environ 105 mm de pluie sont

tombés en huit jours avant la destruction, submer-

geant le système de drainage existant et mettant le

village situé à flanc de colline en péril.

Maîtriser les forces de la nature

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Réseau de surveillance : lignes de base GPS (jaunes et rouges) et observations de la station totale (lignes roses)

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Le 13 février 2010, un glissement de terrain s'est pro-

duit à Riana, un quartier de San Fratello. Ce phéno-

mène de deux kilomètres de large a frappé la région

en près de deux jours, engloutissant les habitations,

endommageant plusieurs monuments phares, tels

que l'église de San Nicola, détruisant les principaux

axes routiers et provoquant des dégâts importants

dans les quartiers de San Benedetto et Stazzone.

Les autorités et la protection civile régionale (PCR)

siciliennes ont adopté le lendemain une approche

proactive en matière de préparation aux catastrophes.

Cette approche a abouti à la mise en place d'un sys-

tème sophistiqué de surveillance des sols en temps

réel qui permet d'étudier en permanence la stabilité

du terrain et aux autorités de maîtriser les forces de

la nature.

Définition d'une nouvelle norme de préparation Pour élaborer un système de surveillance de manière

adéquate, les autorités ont dû d'abord étudier et

observer le terrain de la région pour en comprendre

réellement les mouvements et, par conséquent, les

vulnérabilités. Pendant deux ans, les géomètres et

les ingénieurs ont enregistré et analysé les mesures

des instruments géotechniques et topographiques.

À partir de cette étude complète, ils ont déterminé

qu'un système automatique de surveillance des sols

intégré s'avérerait l'approche de première alerte la

plus efficace pour le plan de préparation aux situa-

tions d'urgence.

En août 2012, la PCR a présenté une demande de pro-

position pour ce système. Le mois suivant, elle confiait

à Leica Geosystems la conception, le développement

et l'installation du système de surveillance intégré.

Opérationnel depuis janvier 2013, le système de sur-

veillance topographique allie les technologies GPS

et TPS, ainsi que plusieurs logiciels avancés, pour

offrir quasiment en temps réel un aperçu précis des

sols du village.

Huit récepteurs GPS Leica GMX901 ont été instal-

lés sur les bâtiments et les puits absorbants dans

la région où le glissement de terrain s'est produit.

Ces détecteurs de fréquence simples compacts sur-

veillent cette zone à haut risque, en obtenant les

données de chaque position, ce qui leur permet d'en-

registrer les moindres mouvements.

Deux stations GPS GMX902 double fréquence, spé-

cialement conçues pour fournir des données de cor-

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Station de surveillance GPS

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Stratégies de stabilisation de l'affaissement L'ensemble des informations collectées par le sys-

tème est rapidement fourni aux services de la pro-

tection à des fins de validation et d'intégration au

plan d'urgence. Grâce à ces données précises, les

autorités sont en mesure de mettre en œuvre les

stratégies nécessaires pour améliorer les infrastruc-

tures de San Fratello, comme l'installation de nou-

veaux puits absorbants et la construction d'autres

structures de soutien, limitant les risques de dété-

rioration en cas de catastrophe naturelle ultérieure.

D'autres glissements de terrain peuvent se repro-

duire. Toutefois, en inondant cette zone avec leur

réseau de ressources technologiques, les autori-

tés disposent désormais des moyens nécessaires

pour convertir un tel événement en exercice de

« préparation » plutôt qu'en simple « catastrophe ».

Cela devrait rassurer les résidents et les autorités

chargées d'assurer leur protection.

À propos de l'auteur :

Elena Piantelli, diplômée en sciences naturelles; tra-

vaille au service de développement commercial de solu-

tions de surveillance chez Leica Geosystems S.p.A.,

entreprise basée à Cornegliano Laudense, en Italie.

[email protected]

rection précises aux récepteurs GPS monofréquence,

complètent le réseau de contrôle automatisé.

Chaque station GPS est alimentée par une unité de

220 V et/ou un panneau solaire. Elle est reliée à une

armoire équipée de câbles électriques protégés et

d'une batterie tampon. Un appareil LAN 5 Ghz sans

fil assure la communication entre les stations et celle

du bloc principal, qui contient le logiciel de gestion.

L'application Leica GNSS Spider, installée sur un PC

dédié sur place, collecte les relevés GPS réguliers. Elle

gère chaque capteur GPS, calcule automatiquement

les données de base et envoie ces informations à

la PCR.

Flux de données de déformationLe centre de contrôle de la PCR, basé dans la ville de

Palerme, à environ 140 km de San Fratello, assure la

gestion automatique des récepteurs GPS et la mise à

jour des outils d'analyse de données. Il dispose d'un

réseau d'ordinateurs permettant de réceptionner les

données GPS et autres informations complémen-

taires, ainsi que d'un logiciel de données d'analyse

dédié grâce auquel la PCR peut étudier les données

fournies par les différents instruments.

Même si la fréquence du calcul des données de

base dépend des besoins de la PCR, le système de

surveillance automatique fournit actuellement des

données de mesure toutes les heures. Le personnel

de la PCR peut accéder à tout moment au système

pour consulter les données de mesure et modifier

les paramètres d'acquisition, grâce aux fonctions de

commande à distance de la solution et à un logiciel

de contrôle à distance adapté.

Outre le système de surveillance GPS automatique,

50 prismes sont installés en permanence sur les bâti-

ments pour permettre à une station totale automa-

tique Leica TS30 de procéder à des mesures régu-

lières. Grâce à un réseau de six colonnes de mesure,

un géomètre positionne la station totale pour réali-

ser un cycle de mesure automatique, en arpentant

chaque point de prisme et en permettant aux utili-

sateurs d'effectuer une analyse topographique des

données de mesure.

Plusieurs mesures topographiques sont réalisées

chaque mois, mais cette fréquence peut varier selon

certaines demandes, en fonction de la stabilité de

la zone ou de l'évolution des conditions climatiques

et environnementales, considérées comme dange-

reuses.

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Donner vie à l'histoire

par Theo Drechsel

La restauration récente de l'église Saint-Léonard

à Francfort, en Allemagne, a suscité beaucoup

d'intérêt dans le monde entier. Ce phénomène

s'est traduit par la publication de nombreux

articles sur ce thème et l'afflux incessant de

touristes étrangers fascinés qui viennent la visi-

ter. Les fouilles, au cours desquelles 70 sque-

lettes et divers objets de sépulture ont été

découverts, ont été documentées notamment

grâce au rôle déterminant des scanners laser 3D

de Leica Geosystems. Ces données ont même

permis de créer un modèle 3D de la structure de

soutien sur une échelle de 1:20.

De 2004 à 2008, la façade externe, les toits et les

lucarnes des tours ont été rénovés. Les travaux de

restauration interne ont commencé en 2011. La

municipalité de Francfort avait pour objectif de réha-

biliter le style gothique tardif de l'église du fait des

différents styles architecturaux utilisés à l'intérieur.

Ce dernier ayant été surélevé à maintes reprises au fil

des siècles pour la protéger contre les inondations du

fleuve, il fallait également abaisser l'étage.

Une évaluation de la situation actuelle devait être

effectuée avant la restauration. Ainsi, en 2009, le ser-

vice central de construction de la ville a confié cette

mission à la société Steuernagel Ingenieure GmbH.

« Après avoir réalisé plusieurs tests, nous avons

tout de suite compris que seul le scanner laser 3D

pouvait être utilisé comme solution de mesure, en

raison de la nature particulièrement complexe de

l'édifice », rappelle Kai Steuernagel, directeur géné-

ral. « C'est pourquoi nous avons eu recours aux

scanners laser HDS6200 et ScanStation C10 de Leica

Geosystems, qui garantissent la précision nécessaire

de ± 10 mm. »

Ce projet visait à documenter les résultats de

construction intermédiaires au fil de la restaura-

tion. En 15 jours, les géomètres ont numérisé inté-

gralement chaque phase des fouilles à quasiment

3,5 mètres de profondeur. L'intérieur de l'église, y

compris toutes les salles auxiliaires, les voûtes au

plafond et les deux absides (tours) ont été captu-

rés avec précision. Une importance particulière a

été accordée à la sélection des positions du scanner

laser pour minimiser l'ombrage lors du processus de

numérisation. « Nous avons numérisé une structure

de soutien à partir de 16 positions différentes »,

indique Christof Kremer. « Notre expérience et nos

connaissances en tant que géomètres garantissent

la haute précision et qualité des différentes numé-

risations. »

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Modèle 3D précis de la structure de soutien sur une

échelle de 1:20 reposant sur la numérisation laser 3D

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Le plus grand défi qui se posait aux professionnels

de l'arpentage tenait à la représentation complète

et exacte du style architectural gothique avec ses

fresques et nombreux détails, notamment dans le

but d'élaborer le plan d'étage sous forme de plan de

site dimensionnel. Ce projet a été préparé en détail,

jusqu'aux bancs et aux revêtements des sols. Près de

17 milliards de points avaient été numérisés avant

qu'il ne s'achève.

Le logiciel 3D Reshaper de Technodigit, une société

sœur de Leica Geosystems, a brillamment fait ses

preuves tout au long de ce projet. Utilisé à des fins de

modélisation par la société Steuernagel, il offrait de

nombreuses options aux professionnels de la topo-

graphie. Avec le scanner laser 3D de Leica Geosys-

tems, il fournit une valeur ajoutée considérable grâce

à ses options de visualisation, qui ont également

séduit le service central de construction. Toutefois,

le scanner laser s'est avéré le plus impressionnant.

Il a dévoilé ses avantages notamment dans le cadre

d'utilisations à distance rapprochée grâce à sa haute

précision et résolution.

Ces avantages se sont également fortement mani-

festés dans d'autres domaines. Lorsque le service

central de construction a demandé à la société

Steuernagel d'élaborer une autre représentation au

terme du projet, il a été possible de la créer et de

la soumettre rapidement sans avoir à retourner sur

le site pour réaliser d'autres travaux. L'architecte,

qui réside à Fulda, à environ 100 km de l'église, est

également ravi. Il avait pour habitude de s'y rendre

régulièrement pour régler les problèmes en suspens.

Or, il obtient désormais les informations dont il a

besoin bien plus facilement grâce au logiciel gratuit

Leica TruView. Ce dernier lui permet de visualiser

directement dans un navigateur Web les nuages de

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« À lui seul, ce modèle de présentation 3D de qualité

muséale me conforte dans le sentiment que la numé-

risation laser est actuellement indétrônable là où

les données et modèles 3D s'avèrent nécessaires »,

souligne Kai Steuernagel.

À propos de l'auteur :

Theo Drechsel est propriétaire de l'agence de rela-

tions publiques spécialisée dans la métrologie et

l'assurance qualité 4marcom + PR!, basée à Unter-

schleissheim, près de Munich.

[email protected]

C'est l'un des monuments qu'il faut absolument visi-

ter à Francfort. Et l'église la plus importante de la

métropole de Hesse. Située sur la rive nord du fleuve

Main dans la vieille ville, elle a été érigée en 1219

sous forme de basilique de style roman tardif, puis

rénovée ultérieurement dans le style néo-gothique.

La première foire du livre de Francfort a été organi-

sée dans la nef nord en 1450. Une voûte suspendue

a été découverte dans la chapelle intégrée de Saint-

Salvator construite de 1500 à 1515. Les voûtes de

ce type se composent de nervures d'arc ; elles sont

rares en Europe du fait de leur structure complexe.

Lors de la Seconde guerre mondiale, Saint-Léonard

est la seule église de Francfort à rester presque

entièrement intacte par miracle.

Église de Saint-Léonard

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points complets sans avoir à faire appel aux techno-

logies CAO.

Le modèle 3D « tangible » est considéré comme la

cerise sur le gâteau pour un projet très réussi ; précis

au millimètre près (y compris chaque assemblage), il

a été mis au point par la société Steuernagel et l'un

de ses partenaires au terme du projet. Une impri-

mante 3D a permis d'ériger une structure de sou-

tien complète autour de la zone des fouilles sur une

échelle de 1:20. Cette pièce tridimensionnelle a été

élaborée sur ordinateur à l'aide des formes et des

dimensions spécifiées sur le modèle CAO.

Créée en 1992, cette société d'ingénierie se situe à

Francfort-sur-le-Main. Ses activités sont axées sur

la topographie, le génie civil et le traitement des

données graphiques. Depuis le début, elle n'uti-

lise que les systèmes de mesure Leica Geosystems.

Concernant son dernier achat, deux scanners laser

Steuernagel Ingenieure GmbH

Leica HDS7000, Kai Steuernagel, directeur général,

déclare : « Nous avons investi dans ces scanners

laser, car nous souhaitons établir les fondements de

notre avenir, en développant notre portefeuille sous

forme de grande société d'ingénierie à Francfort. »

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La sécurité en haute merpar Evgeniy Bogdanets et Anton Ivanov

Les gouvernements du monde entier prennent

de plus en plus conscience de la nécessité de

renforcer la sécurité sur les plates-formes en

mer. La Russie s'intéresse de près au thème de la

sécurité ; elle est en train de préparer un projet

de loi sur la « protection des mers de la Fédéra-

tion de Russie contre les marées noires ». Deux

plates-formes de forage pétrolier de la société

« Lukoil » Ltd sont en cours d'exploitation. Ce

projet de loi n'est pas encore prêt ou obliga-

toire, mais la direction a déjà mis en place plu-

sieurs systèmes de surveillance géodynamique

sur une plate-forme maritime résistante au gel

du gisement pétrolier de Yuri Korchagin pour en

garantir l'exploitation sécurisée et protéger le

personnel contre tout événement imprévu en

haute mer.

Ce gisement, découvert en 2000, se situe à 180 km

d'Astrakhan au nord de la mer Caspienne, à une pro-

fondeur moyenne de 11 à 13 m. Cette plate-forme

a commencé à fonctionner au printemps 2010 ; elle

comprend deux unités : la production et la structure

d'hébergement.

Évaluation préalable La société propriétaire et exploitante, « Lukoil-Niz-

hnevolzhskneft » Ltd., a lancé un concours pour le

projet de surveillance, que l'Université nationale

polytechnique de Perm (UNPP) a remporté. Le dépar-

tement de Topographie/SIG d'exploitation minière de

l'UNPP avait déjà réussi à mettre en œuvre certains

projets dans le domaine de l'extraction minière. Il

considérait que le matériel et les logiciels profes-

sionnels de haute qualité utilisés jouaient un rôle

crucial dans la réalisation réussie d'un projet. Les

scientifiques ont choisi les systèmes GNSS de Leica

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Station de référence Leica AR25

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La modélisation mathématique des déformations de

la masse rocheuse et de la surface terrestre, réalisée

par les techniciens de l'UNPP lors de la production

pétrolière sur le site de Yuri Korchagin, révèle que

l'affaissement sous-marin maximale est de 100 mm.

L'évaluation préalable du niveau général d'érosion

de la roche au cours de la production de gaz et de

pétrole mélangés révèle que la compaction maximale

en zone productrice atteint 890 mm. Cela implique

que le développement des réserves de gaz sur ce

champ est le principal vecteur de subsidence sous-

marine.

Approche adéquate en matière de surveillance Les scientifiques de l'UNPP ont proposé d'utiliser un

système de surveillance axé sur deux segments : le

premier consiste dans un système de surveillance

automatique utilisant le logiciel Leica GNSS Spider et

le second, dans la surveillance terrestre assurée lors

de l'utilisation des points de référence de contrôle.

Ces deux segments impliquent la réalisation de tra-

vaux sous-marins et terrestres.

Le réseau de référence terrestre utilise une station

de référence installée sur le toit d'une agence Lukoil-

Nizhnevolzhskneft Ltd. et connectée à un serveur

exécutant Leica GNSS Spider, que le géomètre en

chef contrôle régulièrement. En outre, les mesures

brutes des quatre capteurs toujours actifs sont enre-

gistrées sur cet ordinateur. Le segment sous-marin

du système de surveillance inclut trois groupes de

systèmes GNSS équipés d'antennes configurées en

permanence sur les trois bords du pont principal de

la plate-forme.

Un polygone géodynamique doté de dix sites de

contrôle a été créé pour surveiller le segment ter-

restre. Les solutions de ligne de base sont calculées

à partir d'un site principal unique. Tous les autres

sites permettent de contrôler la stabilité du site prin-

cipal. Le rôle de ce dernier est transféré vers un autre

site en cas de déplacement ou de perte, quelle qu'en

soit la raison.

En combinant les segments sous-marin et terrestre,

il est possible de regrouper les mesures brutes de

tous les capteurs GNSS associés sur l'ordinateur

du géomètre en chef de Lukoil-Nizhnevolzhskneft.

Leica GNSS Spider permet de collecter et d'archiver

automatiquement les données. Le système est confi-

Geosystems pour surveiller les mouvements horizon-

taux et verticaux de la plate-forme pétrolière.

Celle basée en mer Caspienne est fixée définitive-

ment grâce à six structures porteuses. Lors du pro-

cessus d'extraction, la roche est reconditionnée pour

permettre au terrain de se stabiliser. Toutefois, la

plate-forme risque de vaciller en cas d'irrégularités

au cours de ce processus. Par conséquent, la surveil-

lance de sa position s'avère essentielle pour prévenir

les risques.

Si les processus de subsidence se développent pro-

gressivement, la subsidence liée à la production ne

devrait pas avoir d'incidence sur les installations. Or,

certains mouvements sous-marins locaux irréguliers

peuvent se produire, ce qui risque de mettre en péril

l'infrastructure du champ pétrolifère. L'activité sis-

mique naturelle observée dans la région peut aggra-

ver les risques d'événements sismiques provoqués

par l'homme, ce qui démontre également que la sur-

veillance géodynamique des installations joue un rôle

déterminant.

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Une antenne Leica AR10 surveille les mouvements de la plate-forme pétrolière.

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d'obtenir des résultats satisfaisants. Les mouve-

ments des capteurs sont temporaires ; leurs valeurs

sont également faibles. La plupart ne dépassent pas

le degré de précision de la mesure, ce qui indique que

leur emplacement est définitif et stable.

Comparer les résultats de la surveillance à une carte

de forage incite l'UNPP à considérer que les moindres

mouvements de 20 mm sont essentiellement dus à

l'abaissement et au levage du moteur. L'installation

de surveillance Leica Geosystems joue toujours un

rôle essentiel pour tenir les parties concernées infor-

mées.

À propos des auteurs :

Evgeniy Bogdanets est assistant de la présidence

au département de Topographie/SIG d'exploitation

minière de l'UNPP. [email protected]

Anton Ivanov est directeur des relations publiques

chez Navgeocom, principal distributeur de Leica

Geosystems en Russie. [email protected].

guré pour calculer en temps réel les coordonnées

des capteurs (les points figurant sur les bords du

pont principal) chaque seconde, ainsi que toutes les

heures et douze heures lors du post-traitement. Les

résultats des calculs des coordonnées sont présentés

dans un diagramme de mouvements. Ils permettent

également de conclure sur la stabilité des capteurs et

donc la stabilité de la plate-forme.

Le deuxième section du système contrôle les résul-

tats de surveillance en formulant des observa-

tions GNSS à long terme sur les stations de base

terrestres permanentes. Un nivellement de premier

ordre a été effectué au préalable pour garantir la

stabilité du réseau de contrôle.

Une plate-forme pétrolière stable Depuis l'installation du système de surveillance, les

résultats montrent que les mesures de contrôle et

les données de surveillance automatique sont en

parfaite corrélation : la nature de la subsidence et

des hausses est strictement identique, ce qui laisse

penser que la surveillance en temps réel permet

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12 | Reporter 69

De la topographie à la conception paysagiste

Les architectes paysagistes ne font certes pas

partie du cercle des professionnels de l'arpen-

tage, mais il est primordial de comprendre com-

ment appliquer les différentes méthodes, ainsi

que le flux de tâches et les efforts nécessaires

afin de générer les données qu'ils utilisent

pour leurs concepts d'élaboration. En juin 2013,

l'équipe Leica Geosystems basée à Nankin,

en Chine, a fourni les instruments, le savoir-

faire et la main-d'œuvre requis pour l'atelier

« De la conception géographique à l'architec-

ture paysagiste », animé par les Dr. Li Pang et

Peter Petschek, pour former les architectes pay-

sagistes de demain aux différentes méthodes

d'arpentage.

par les Dr. Li Pang et Peter Petschek

Le rôle de l'architecture paysagère a complètement

changé ces dernières années. Le gouvernement

chinois considère désormais qu'elle est aussi impor-

tante que l'architecture et l'urbanisme. Cette évolu-

tion se reflète également dans le système univer-

sitaire. L'architecture paysagère est une discipline

reconnue enseignée à l'université. Elle équivaut à

d'autres matières dans le domaine de l'urbanisme

et de la construction. À l'Université du Sud-Est (USE)

de Nankin, l'une des principales universités spéciali-

sées, elle est enseignée en licence, en maîtrise et en

doctorat.

La numérisation GNSS et laser représentent les nou-

veaux maîtres mots en architecture paysagère. Mais

plusieurs interrogations subsistent : quelles techno-

logies d'arpentage s'avèrent mieux adaptées à tel ou

tel projet ? Combien de temps faut-il ? Quels sont les

principes de mesure de ces instruments ? Comment

collectez-vous les informations de paysage et élabo-

rez-vous des modèles de paysage ? Les formateurs

de l'atelier « De la conception géographique à l'archi-

tecture paysagiste » ont collaboré avec Leica Geo-

systems pour enseigner aux étudiants de l'USE com-

ment résoudre ces questions, ainsi que d'autres liées

à l'arpentage.

Dans la première partie, ils ont appris à utiliser

sur place la technologie de la numérisation laser

Leica Geosystems dans une zone peuplée d'arbres

et de buissons, avec un étang. Ils ont rapidement

décelé les avantages liés à la mesure de millions

de points à très court terme. En revanche, ils ont

également compris que la numérisation laser n'est

pas une solution pour toutes les tâches en archi-

tecture paysagère. Ils ont été initiés à l'utilisation

de la station totale Leica Builder pour découvrir un

urbanisme/une architecture paysagère encore plus

précis et approfondir leurs connaissances dans

ce domaine.

Dans la deuxième partie, ils ont appris à créer des

modèles de terrain numériques (MNT) à partir

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développement des solutions d'architecture paysa-

gère en Chine.

À propos des auteurs :

Li Pang, titulaire d'un doctorat de l'École polytech-

nique fédérale de Zurich, enseigne l'architecture pay-

sagère à la SEU.

[email protected]

Peter Petschek, architecte paysagiste diplômé, est

professeur à l'Université des sciences appliquées de

Rapperswil, en Suisse.

[email protected]

Le magazine mondial de Leica Geosystems | 13

des données observées avec Leica Builder. Auto-

CAD Civil 3D a été utilisé à cet effet, grâce à ses

nombreuses fonctions d'analyse et de manipula-

tion du terrain. Le savoir-faire en matière de MNT a

ensuite été appliqué à un projet de conception. Le

Dr. Li Pang a expliqué aux étudiants comment obtenir

une conception en architecture paysagère à partir

d'une topographie existante.

En cernant l'intégralité du processus concerné de

l'arpentage à la fourniture des données finales, les

architectes paysagistes peuvent communiquer plus

efficacement avec les géomètres ; ils simplifient le

Données d'arpentage 3D en architecture paysagère

Les données d'arpentage représentent la base de

chaque projet d'architecture paysagère. Les don-

nées de paysage deviennent plus essentielles que

jamais, du fait de la demande croissante de visua-

lisations de paysage 3D et de la nécessité d'appli-

quer des processus de prise de décision scientifiques

dans l'urbanisme/architecture paysagère moderne.

La topographie, la végétation, les bâtiments et les

infrastructures existantes doivent être localisés avec

précision au format plan numérique afin de dévelop-

per des des modèles pour les places, les parcs, les

jardins et les espaces verts urbains.

Page 14: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

14 | Reporter 69

par Thomas Aigner

Le Bayern Rundfahrt ou Tour de Bavière annuel

(www.bayern-rundfahrt.com) représente la plus

grande course professionnelle d'Allemagne.

Cette année, le Bureau régional de topogra-

phie et de géodonnées soutient cet événe-

ment grâce aux cartes, aux photos aériennes,

aux animations 3D et au suivi en direct. Des

récepteurs GNSS sont installés sur les véhi-

cules d'escorte afin de transmettre à un ser-

vice centralisé les coordonnées des cyclistes

au début et à la fin du peloton. Ces positions

apparaissent sur une page Bayern-Atlas de

l'Administration bavaroise du cadastre pour

permettre aux amateurs de cyclisme de suivre

facilement la course en temps réel sur Internet.

En 2012, le « BR-Radltour » diffusé par la chaîne

de télévision locale diffusait le premier événement

public en cyclisme soutenu par cette administra-

tion pouvant être suivi en direct. Pour répondre aux

fortes demandes sollicitant une deuxième édition,

le Tour de Bavière organisé en mai 2013 sur un par-

cours de 783,5 km, a choisi d'utiliser davantage d'ins-

truments professionnels. Les simples transmetteurs

de suivi GPS employés auparavant ne parvenaient à

offrir ni réception mobile, ni le degré de précision de

position.

En Bavière, les capteurs GNSS Viva GS15 et GS10

de Leica Geosystems sont utilisés depuis plusieurs

années dans 51 unités cadastrales pour les tâches de

mesure assistée par satellite du cadastre. Par consé-

quent, l'agence dispose d'une certaine expérience

dans la manipulation des appareils et instruments

nécessaires susceptibles d'être fournis pour cette

course. Déjà équipé d'un système d'évalutation GNSS

très performant au niveau du hardware, ce nouvel

équipement permet désormais de couvrir les zones

même à faible couverture grâce à l'antenne mobile

de qualité supérieure, ce qui assure une connexion

plus stable comparée aux simples transmetteurs de

suivi GPS. Enfin, les nombreuses options d'alimen-

tation, y compris les batteries internes et externes,

ainsi que l'alimentation fournie via une installation

électrique automobile de 12 V garantissait une solu-

tion flexible et sécurisée.

Le cyclisme en temps réel

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Le magazine mondial de Leica Geosystems | 15

Orgatour : des tests matériels réussis Hormis les équipements fournis, la formation joue un

rôle déterminant dans la préparation d'une course

cycliste. Par conséquent, il était possible de mettre

préalablement ces instruments à l'essai. L'organisa-

teur de l'événement a testé en mai 2013 le maté-

riel sélectionné (une antenne GNSS Leica AS10,

une antenne GMS/UMTS GAT18 installée sur le toit

et un récepteur Leica Viva GS10 avec alimentation,

à l'intérieur du véhicule) lors du supposé Orgatour,

une exploration préparatoire du parcours. C'est à ce

stade que le choix des instruments sélectionnés s'est

confirmé. Le personnel d'accompagnement était en

mesure d'utiliser de manière fiable l'instrument de

test après seulement dix minutes de formation. Les

préoccupations liées à la réception mobile se sont

également avérées non fondées lors de cet événe-

ment.

Seuls quelques dysfonctionnements de transmission

de position demeurent inexpliqués. Pour en déter-

miner l'origine, le personnel du Bureau régional de

topographie et de géodonnées ont suivi de nouveau

les deux étapes concernées avec deux récepteurs

Par essence, les systèmes complexes hautes perfor-

mances mettent davantage l'utilisateur sous pres-

sion. Une question cruciale s'est alors posée : le

récepteur Leica Viva GS10 sélectionné pourrait-il être

utilisé de manière simple lors d'un événement aussi

mouvementé qu'une course cycliste ? Lors du BR-

Radltour 2012, seuls les cyclistes en début et fin de

peloton ont été suivis. En revanche, pour le Tour de

Bavière 2013, la position du peloton (groupe prin-

cipal de cyclistes) devait également être visible en

troisième position, si certains professionnels parve-

naient à prendre beaucoup d'avance.

Les trois véhicules d'escorte, le véhicule de tête de

la police, le véhicule du médecin sportif et le « mini-

bus » de l'organisateur de l'événement étaient cha-

cun équipés d'un récepteur Leica Viva GS10. Certains

membres du personnel d'escorte de l'administra-

tion cadastrale locale n'étant que partiellement

disponibles, les autres employés à bord du véhicule

devaient utiliser ces instruments (les configurer, les

démarrer et en surveiller l'alimentation), à savoir des

utilisateurs inexpérimentés. Ils devaient malgré tout

veiller à leur bon fonctionnement.

Page 16: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

Configuration des antennes GSM et GNSS

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16 | Reporter 69

BayernAtlas

Le public peut accéder à bien d'autres informations

gratuites grâce au BayernAtlas de l'Administration

bavaroise de topographie, à des photos aériennes

détaillées, aux modèles 3D des bâtiments, ainsi

qu'aux cartes topographiques et historiques du Land.

www.bayernatlas.de

Leica VivaGS10 et plusieurs configurations de four-

nisseur mobiles. Ce test a révélé que, malgré ces

longues étapes inférieures à 200 km sur un terrain

boisé accidenté, l'instrument maintenait presque

toujours de manière fiable la connexion mobile. Elle

n'était perdue que dans de rares cas lors de la transi-

tion entre deux téléphones cellulaires sur un réseau

mobile insuffisant. L'utilisateur pouvait résoudre

rapidement ce problème en paramétrant l'option

Connexion automatique dans le profil RTK du logiciel

de terrain Leica SmartWorx Viva. Il en résultait un

effet secondaire positif : le Leica Viva GS10 fonction-

nait au minimum.

Comme dans le cadre de l'exploitation sur place, la

transmission et le traitement des données de posi-

tion se sont avérés étonnamment simples. Dans la

mesure où le récepteur mobile GNSS, qui calcule les

données de position exactes via le concept RTK de

« station virtuelle de référence » , transfère sa posi-

tion actuelle vers le service SAPOS de l'administra-

tion sous forme d'enregistrement de données NMEA,

il suffisait de fournir ces données de position au

serveur BayernAtlas. Il était complètement inutile

de configurer en détail les connexions réseau sur

ce récepteur mobile, ce qui risquait d'induire l'utili-

sateur en erreur. Les positions des véhicules étaient

collectées sous forme de produits dérivés du serveur

de données de correction SAPOS et ne devaient que

faire l'objet d'un filtrage.

Une excellente préparation mène à la victoire Toutes les mesures préparatoires imaginables

avaient donc été prises pour garantir un support

technique lisse tout au long de la course. La veille

de la première étape, les véhicules d'escorte ont été

Page 17: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

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équipés et les occupants formés à l'utilisation des

instruments. Même si chaque position de montage

n'était pas encore connue et qu'un grand nombre

de sources d'alimentation était déjà mises à contri-

bution selon les besoins mobiles du tour, une solu-

tion optimale a été rapidement trouvée pour chaque

véhicule : se servir des batteries ou du système élec-

trique du véhicule. Il était même possible d'éviter de

recharger les batteries, ce qui prenait beaucoup de

temps, grâce à l'organisation préalable et aux acces-

soires complets de haute qualité.

Une excellente préparation a permis de suivre l'évé-

nement en direct sans problème. La seule chose

dont on pouvait se plaindre était le temps froid et

humide, mais même cela n'a aucunement affecté les

instruments. En dépit des pluies incessantes, ils ont

très bien fonctionné et transmis de manière fiable

les données de position des cyclistes participant à

la course. L'évaluation ultérieure des données NMEA

transmises a révélé que, chose surprenante, 75 %

des points atteignaient un degré de précision RTK

d'environ 2 cm et 24 %, un degré de précision DGPS

d'environ 1,5 m, dépassant ainsi de loin les attentes.

À l'exception des détails techniques, les organisa-

teurs du tour et bien d'autres personnes s'intér-

essant de près à cet événement ont tiré parti du

« projet de suivi en direct ». Les commentaires reçus

se sont avérés tout aussi positifs. Les amateurs qui

regardaient la course depuis chez eux et les visiteurs

qui se rendaient au stand d'information de l'adminis-

tration dans les différentes villes des étapes ont pu

suivre en direct son évolution à tout moment et esti-

mer le temps nécessaire aux cyclistes pour franchir la

ligne d'arrivée. Au terme de cet événement, les orga-

nisateurs ont fait part de leurs sincères remercie-

ments pour la réussite du projet. En ce qui concerne

l'Administration de topographie, rien ne l'empêche

de reproduire de telles performances lors du Tour de

Bavière 2014.

À propos de l'auteur :

Thomas Aigner est ingénieur-géomètre (UAS) au sein

de l'Agence bavaroise de topographie et de géodon-

nées (Landesamt für Vermessung und Geoinforma-

tion/LVG). Il est chargé de gérer l'ensemble des unités

cadastrales du Land.

[email protected]

Le magazine mondial de Leica Geosystems | 17

Page 18: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

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18 | Reporter 69

La préservation d'un héritage africainpar Michelle Dye

Il existe une chaîne de montagnes spectaculaire

reliant l'Afrique du Sud au Lesotho, surnommée

dans certains quartiers « Drakensberg » (« la

montagne du dragon ») ou encore « uKhahlam-

ba » (« la ligne de lances pointant vers le haut »)

pour les autochtones parlant le dialecte bantou.

Toutefois, la tribu des San a légué un héritage

exceptionnel dans ces montagnes : un trésor

artistique inestimable. Les San y ont vécu pen-

dant près de 4 000 ans, période durant laquelle

ils ont décoré plus de 600 sites connus soit

40 000 peintures, la plus vaste concentration de

peintures rupestres de l'Afrique subsaharienne.

La qualité de ces peintures est exceptionnelle.

La diversité des thèmes, la description subtile

des animaux et des êtres humains, ainsi que leur

signification universelle a contribué en 2000 au

classement du parc uKhahlamba/Drakensberg

au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les techno-

logies HDS de pointe de Leica Geosystems per-

mettent de préserver cet héritage.

Il s'agit certainement des peintres les plus accomplis

de ces contrées. Les San avaient un sens exception-

nel du détail et utilisaient une palette de couleurs

complète. Pour peindre, ils appliquaient une combi-

naison d'ocre rouge et jaune, de charbon, d'argile

et d'oxyde de manganèse, mélangés au sang, à de

la graisse, des œufs ou des extraits de plantes. Ils

utilisaient des plumes, des poils d'animaux ou des

brins d'herbe en guise de pinceaux. Rares sont les

peintures de mauvaise qualité dans le Drakensberg,

Page 19: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

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Plusieurs numérisations ont été effectuées dans

les moindres recoins de chaque abri pour capturer

ces peintures rupestres sous tous les angles. Plu-

sieurs millions de points 3D apparaissent initialement

sur un ordinateur sous forme de nuage de points

si dense qu'il revêt la forme d'une surface pleine.

Les numérisations provenant de chaque station sont

assemblées de manière à constituer un nuage de

points unique pour tout le site. Les photos numé-

riques prises depuis chaque position du scanner per-

mettent de colorier le nuage de points, en conver-

tissant les données de numérisation brutes en jaune

et orange selon un modèle couleur réel informatisé.

Une visite virtuelle, une vidéo 3D numérique de 360°,

une modélisation de terrain 3D et la photogrammé-

trie GPS complètent les différentes technologies uti-

lisées pour chaque site. Plusieurs systèmes de car-

tographie Web SIG ont été mis au point pour tout le

projet. L'ensemble complet des données est conser-

vé au musée KwaZulu-Natal et partagé avec l'agence

de préservation du patrimoine de la province, Ama-

fa aKwaZuluNatali et Ezemvelo KZN Wildlife, qui gère

ce patrimoine universel.

Cet article est adapté de l'original du numéro publié

en mars 2013 dans la revue Africa Geographic.

www.africageographic.com

À propos de l'auteur :

Michelle Dye est experte en systèmes d'information

géographique au musée KwaZulu-Natal, en Afrique

du Sud. [email protected]

Le magazine mondial de Leica Geosystems | 19

ce qui vient du fait que toute la communauté n'était

pas habilitée à peindre sur les parois rocheuses. Ces

lieux sacrés étaient réservés aux maîtres pour laisser

des messages profondément explicites. Ces pein-

tures décrivent des scènes de chasse, de danse, de

combat, de cueillette, ainsi que des scènes de rituel

ou de transe visant à attirer le gibier ou à invoquer la

pluie. L'élan est l'animal le plus souvent représenté.

Non seulement les San tuaient les grandes antilopes

pour leur viande, mais considéraient que leur sang et

leur graisse avaient des vertus mystiques.

Hélas, un nombre important de peintures rupestres

ont été endommagées à la suite d'un incendie ou

d'un acte de vandalisme, ou en raison des conditions

météorologiques ou de la végétation parasite. Expo-

sées à ces différents facteurs, ces peintures vulné-

rables se détériorent progressivement à très long

terme. Comme il est impossible de les restaurer, il est

primordial de préserver numériquement ces chefs-

d'œuvre et donc l'héritage des San. L'Université de

KwaZulu-Natal et le Fonds africain pour la conser-

vation viennent de mettre en œuvre un projet sur

trois ans pour créer la première archive numérisée

des peintures rupestres de cette communauté dans

la région d'uKhahlamba/Drakensberg. Cette initia-

tive a porté ses fruits : plus de 500 grottes et abris

rocheux ont été documentés et leur état évalué ;

cette exploration concentrée a permis de découvrir

pas moins de 80 nouveaux sites. Grâce à la numérisa-

tion laser 3D, il a toujours été possible d'enregistrer

au millimètre près les différentes peintures afin que

les générations futures puissent les apprécier.

Sur l'un des sites rupestres numérisés par le projet,

un élan rouge et blanc a été dessiné sous une figure

mythique représentant une silhouette humaine,

une antilope et une mante religieuse. L'archéologue

Vicky Nardell indique : « Les lignes blanches tracées

en haut de la figure peuvent être interprétées comme

une source d'énergie ou une puissance supernatu-

relle. Les lignes simples qui relient la figure et l'élan

désignent probablement les relations complexes

entre les chamans San et les animaux ‹ puissants ›,

tels que l'élan. Plusieurs silhouettes humaines

dansent sous l'antilope. »

La préservation d'un héritage africain

Page 20: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

20 | Reporter 69

Reconstruction après l'ouragan Sandypar Angus W. Stocking, géomètre

L'ouragan Sandy a frappé la côte Est des États-

Unis en octobre 2012, laissant derrière lui des

millions de sinistrés et d'habitations détruites.

Gayron de Bruin (GdB), une société de topogra-

phie et d'ingénierie employant 14 personnes

basée à Bethpage, New-York, une petite ville de

Long Island, comptait parmi les entreprises les

plus gravement touchées. Normalisée depuis

plusieurs années pour l'utilisation des instru-

ments Leica Geosystems, elle est spécialisée

dans l'application de technologies nouvelles

aux tâches de topographie classiques. Elle a été

l'une des premières sociétés à adopter les sta-

tions totales robotisées GNSS, et l'un des pre-

miers fournisseurs d'expertise SIG et de conseil

dans la région de Long Island. Les technologies

modernes, alliées à des normes élevées et à une

excellente qualité de service, lui ont permis de

se développer, malgré les problèmes rencontrés.

« J'étais en fait au travail le jour où l'ouragan s'est

produit », confie la présidente de GdB, Christine Gay-

ron, géomètre. « Je suis rentrée chez moi à 16 h

alors qu'il gagnait en intensité. Nous n'avions natu-

rellement plus d'électricité, comme tout le monde,

et nous faisions face à certains problèmes informa-

Page 21: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

Le magazine mondial de Leica Geosystems | 21

En réalité, Ocean Parkway est la seule route reliant

plusieurs îles et communautés, d'autres voies-pro-

menades et les principaux parcs, tels que Jones Beach

et Robert Moses. « Sandy a submergé l'île et la route

panoramique par endroits, et emporté les dunes qui

protégeaient habituellement la chaussée », ajoute

Mme Gayron. « Par conséquent, nous ne savions pas

à quoi nous attendre ; nous n'étions même pas sûrs

de pouvoir accéder au site. »

Heureusement, le NYSDOT avait déjà pu avancer en

nettoyant la route à l'aide de chasse-neige et autres

outils permettant de repousser le sable. À l'arri-

vée des camions GdB, les agents de la police d'État

étaient déjà sur place pour limiter l'accès mais, vu

l'esprit de coopération qui régnait après le passage

de Sandy, ils ont laissé passer les géomètres pour

qu'ils puissent faire leur travail.

GdB avait été chargée de procéder à un contrôle

topogaphique en urgence pour soutenir les carto-

graphies LiDAR aériennes et photogrammétriques

réalisées pour évaluer les dégâts de la voie-prome-

tiques. Mais des difficultés bien plus graves nous

attendaient : la pénurie d'essence. Dans les jours qui

ont suivi, les employés avaient du mal à venir travail-

ler. Nous devions faire la queue à la station pendant

des heures pour approvisionner les camions. »

GdB était davantage sous pression en comparaison à

la plupart des entreprises et devait se redresser rapi-

dement. La société avait conclu un accord à terme

sur des prestations topographiques avec le New York

State Department of Transportation (NYSDOT). Elle

savait que des travaux topographiques préalables

seraient nécessaires pour mettre en œuvre plusieurs

projets de reconstruction importants. « Sandy est

arrivé le lundi. Le courant n'a pas été rétabli dans

les locaux avant le lendemain », indique Mme Gayron.

« J'ai contacté la personne concernée au NYSDOT le

jour même pour lui faire part de nos disponibilités. »

Le NYSDOT n'a pas perdu de temps. GdB a obtenu

une confirmation pour le lendemain. Deux équipes se

sont rendues tôt le samedi matin à Ocean Parkway,

une route d'État longeant l'une des îles littorales au

sud de Long Island. >>

Page 22: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

Une équipe GdB utilise une solution Leica Viva GS15 afin d'arpenter l'érosion sur la plage de la ville.

22 | Reporter 69

nade. Le NYSDOT craignait qu'elle ne soit déformée

ou touchée par de violentes tempêtes. « Le NYS-

DOT a installé plusieurs balises avant l'ouragan. Il

ne savait pas si elles seraient toujours là après son

passage », déclare Mme Gayron. « De plus, si tel était

le cas, seraient-elles toujours visibles ou recouvertes

de sable ? Nous nous sommes aperçus que la plu-

part était toujours en place ; un grand nombre devait

être enlevé et quelques-unes réinstallées ». Ce projet

concernait « uniquement » une centaine de points

environ. Toutefois, les équipes devraient faire face

aux conséquences de l'ouragan, comme dans les

autres zones de Long Island. La méthode utilisée par

GdB pour collecter les données GNSS deux fois pour

chaque point à différents moments de la journée, ne

faisait qu'aggraver les problèmes. « Nous collections

près de 200 points dans des conditions difficiles »,

indique Mme Gayron.

L'utilisation des téléphones cellulaires et l'état

du NYSNET n'étant pas fiables, la station de réfé-

rence toujours active du NYSDOT, GdB a installé tous

les récepteurs en stock sur Ocean Parkway. « Nous

étions prêts à élaborer une station de base, le cas

échéant », explique Mme Gayron. « Or, tout au long

du projet, nous avons pu utiliser une combinaison de

radios et de téléphones cellulaires pour obtenir les

données NYSNET. Nous avons été en mesure de le

réaliser avec autant de précision que nous aurions pu

le faire avant le passage de Sandy. Il était parfois dif-

ficile de contourner le problème, mais pas d'obtenir

la précision nécessaire. » Un autre fait compliquait la

situation : la mise à jour des coordonnées de la sta-

tion NYSNET à mi-chemin du projet. Mais tout s'est

très bien passé ; GdB, entité de Leica Geosystems,

a utilisé Leica Geo Office pour actualiser les don-

nées GNSS des récepteurs Leica GS15 et System 500

avec les coordonnées modifiées. Les géomètres ont

pu procéder sans problème à leur conversion à mi-

chemin du projet.

Les équipes ont œuvré à l'est et à l'ouest de Gil-

go Beach, à proximité du centre de la zone la

plus sinistrée. Elles ont bien avancé en travaillant

10 heures par jour. « Nous avons pu arpenter 92 des

100 points de contrôle qui nous ont été confiés »,

déclare Mme Gayron. « Le huit, il a été impossible

de nous rendre sur les îles marécageuses devenues

inaccessibles après le passage de Sandy. Nous avons

également aidé le NYSDOT en découvrant ou réins-

tallant les balises qu'il avait mises en place. »

Entre deux week-ends prolongés et à certaines

heures ouvrables le lundi, les données étaient col-

lectées, post-traitées, leur qualité vérifiée, puis four-

nies au NYSDOT en moins de 72 heures après l'appel

initial. En plus d'évaluer les dégâts et de prévoir les

réparations, ces données permettent de calculer le

Page 23: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

La Leica Viva TS15 permet de topographier l'étang d'Udalls pour déterminer les effets de sédimentation de l'ouragan.

Le magazine mondial de Leica Geosystems | 23

à proximité d'un pont. Les autorités se demandaient

surtout si des travaux avaient été effectués pendant

quatre ans. »

Il s'agit de l'étang d'Udall, une région humide de

93 hectares soumise à l'influence des marées. La

boue est omniprésente, mais la plupart des tra-

vaux hydrographiques peut être réalisée à bord d'un

bateau ou depuis le pont. Dans certaines zones, GdB

a dû utiliser un « outil personnalisé permettant de

traverser l'étang », qui tient essentiellement à une

luge sur laquelle est fixé un prisme Leica Geosystems.

Les équipes la tiraient aux endroits où la boue était

épaisse pour capturer les profils des surfaces qui

défiaient la marche et la navigation. Grâce à ces

méthodes, GdB a pu démontrer qu'aucun sédiment

ne s'était reformé dans les zones draguées, mais que

des sédiments (désirables) s'étaient formés autour

du pont. « C'était agréable d'entendre une bonne

nouvelle pour changer », indique Mme Gayron.

Cet article est adapté de l'original du numéro publié

en mars 2013 dans la revue POB Magazine.

À propos de l'auteur : Angus W. Stocking est géomètre

agréé ; il rédige régulièrement des articles sur les

infrastructures. [email protected].

volume de sédiments déplacés après le passage de

l'ouragan.

GdB a travaillé sur plusieurs projets, certes plus petits

mais urgents, dans les semaines qui ont suivi. Par

exemple, le géomètre John Mayer, qui réside dans la

petite ville de Saltaire, souhaitait que GdB aille cher-

cher le sable manquant. Elle se situe sur Fire Island,

une autre île littorale de Long Island. C'est l'une

des rares communautés accessibles uniquement en

bateau ou à pied. Sandy a emporté les dunes dont

dépend Saltaire pour protéger les zones résiden-

tielles contre l'érosion et les marées. Il était donc

nécessaire de topographier les zones de la plage

pour rechercher celles dont le sable pouvait être uti-

lisé pour reconstruire des dunes. Selon la loi, le sable

ne peut être repositionné que s'il s'avère supérieur à

une hauteur définie. Il est tellement important pour

la ville que le maire est intervenu et s'est même ren-

du sur place mais il n'a pas apprécié les résultats.

« Nous devions l'aviser qu'il ne fallait pas utiliser de

sable », affirme Mme Gayron. « Sandy a tout emporté

sur son passage. »

Le comté de Nassau l'a également contactée, inquiet

de la présence de boue sur ses sols. « Nous y réali-

sons des opérations de topohraphie avant et après

dragage depuis 2008 », poursuit Mme Gayron, « et

surveillons la formation de sédiments dans l'étang et

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24 | Reporter 69

Un travail précis pour une qualité optimaleChaque détail compte, c'est pourquoi Leica

Geosystems développe au delà des instruments

de mesure précis, des accessoires complémen-

taires. Gerhard Sönser, chef de produit des

accessoires originaux, décrit les étapes néces-

saires pour fabriquer un prisme à 360°, comme

les produits Leica GRZ4 et GRZ122, et explique

en quoi un accessoire Leica Geosystems original

est différent d'un prisme tiers.

Qui produit ce prisme ?

Gerhard Sönser : Notre partenaire stratégique, Swis-

sOptic AG, basé à Heerbrugg, en Suisse, fabrique

les solutions Leica GRZ4 et GRZ122. SwissOptic est

un ancien fabricant de produits optiques Leica qui

travaille dans nos locaux à Heerbrugg et fait partie

depuis 2004 du Berliner Glas Group.

Comment un morceau de verre, même poli

avec une haute précision, peut être

comparativement très onéreux ?

C'est difficile à croire lorsque vous voyez le produit

fini, mais le processus de fabrication de ce produit

comprend environ 90 étapes, manuelles pour la plu-

part. Il s'agit au départ d'un bloc de verre. Ce verre

optique ne doit absolument pas être trempé, raison

pour laquelle le produit fondu doit refroidir pendant

plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Un prisme de 360° débute son cycle de vie sous

forme de cube en verre, dont les bords mesurent

45 mm. Comment ce cube est-il fabriqué ? Dans

quelle mesure est-il dépoli ?

Les cubes sont dépolis à partir d'un bloc de verre. Les

six côtés le sont ensuite avec une précision d'angle

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Le magazine mondial de Leica Geosystems | 25

>>

Environ 90 processus s'avèrent nécessaires pour

fabriquer un prisme de 360° commercialisable.

Quels sont les aspects les plus importants ?

Quel est le lien entre la production et

l'inspection/les tests qualitatifs des étapes

intermédiaires et du produit final ?

Les aspects les plus importants sont certainement

la fabrication du verre, le revêtement et le proces-

sus de liaison. La production d'un prisme fini dure

de 5 à 6 mois si le bloc en verre utilisé à des fins

de traitement est déjà disponible. Naturellement, la

technologie CNC est également mise à contribution

dans la fabrication de produits optiques modernes.

Toutefois, ce travail manuel très précis doit en géné-

ral être effectué avant la production des pièces à

l'aide de ces machines. Tous les tests qualitatifs sont

aussi réalisés manuellement. Par conséquent, ce tra-

vail reste pour la plupart manuel.

Si un élément est endommagé, est-il possible de

le réparer ? Dans l'affirmative, le coût est-il

justifié ?

Le prisme est un bloc complet. Vous devriez le

désassembler mais vous ne pourriez pas le réutili-

ser. Chaque prisme de 360° est unique, raison pour

laquelle il est impossible d'échanger chaque prisme.

Comment testez-vous la qualité finale

et les spécifications environnementales ?

Toutes les pièces des accessoires originaux sont sou-

mises à ces critères qualitatifs stricts, des cannes de

réflecteur, embases et batteries aux porteuses, voire

les trépieds. Par exemple, le prisme de 360° est testé

en le cognant sur la canne à partir de 2 m de haut. Il

doit également réussir plusieurs tests de résistance

dans des conditions climatiques de – 40 °C à + 70 °C

et très humides pour pouvoir être commercialisés.

Outre la précision, il faut également tester la compa-

tibilité environnementale. Tous les accessoires font

l'objet de tests qualitatifs réguliers.

À propos des accessoires originaux : Dans divers

domaines, ils sont considérés comme trop

onéreux et les produits tiers aussi adaptés.

Comment vous y prendriez-vous pour convaincre

les clients ?

Nos accessoires s'accordent de manière optimale à

nos instruments. Naturellement, nous testons éga-

lement les accessoires des autres fabricants. Les

supposés produits de type Leica ressemblent à s'y

méprendre à l'accessoire d'origine, mais sont loin

de répondre à nos exigences qualitatives. En géné-

inférieure à 8”, puis ébauchés (rabotés à l'aide d'une

machine) et polis. La précision de la régularité réside

dans la plage nanométrique à deux chiffres après le

polissage. Pour obtenir un tel résultat, chaque prisme

doit faire l'objet d'un blocage achromatique optique.

Quatre pyramides de la même taille sont dépolies à

partir du cube. Pour pouvoir polir les faces d'entrée

et de sortie, les prismes doivent de nouveau être

soumis à un blocage achromatique optique. Ce pro-

cessus atteint une précision d'angle de 2” !

Après chaque étape, les différentes spécifications

sont vérifiées à l'aide de différents instruments de

mesure (exemple : un interféromètre), ce qui s'avère

primordial. Ce haut degré de précision est particu-

lièrement important pour permettre au signal de

retourner vers le récepteur de la station totale, même

sur de longues distances. La plage de fonctionne-

ment en mode suivi peut atteindre jusqu'à 800 m.

Une erreur d'angle du prisme égale à 1’ correspond à

un décalage du signal de 1 cm à 1 000 m.

Que signifie le terme « blocage

achromatique optique » ?

Cette procédure permet de bien mettre en place

manuellement les prismes sur un appareil, où l'ad-

hésion se produit simplement via une force adhé-

sive naturelle. Elle ne peut être appliquée par des

machines, car elle exige un sens du toucher, des

compétences et une expérience très développés.

Pour préserver ces connaissances spécifiques, Swis-

sOptic investit massivement dans la formation de ses

plus jeunes employés.

Comment ces six prismes sont-ils assemblés

pour former un prisme complet ?

Ils sont liés les uns aux autres à l'aide d'appareils

spécifiques. Ce processus dure 2 semaines contrai-

rement au processus de durcissement, le plus long.

Le prisme fini est brun doré.

Existe-t-il une raison technique à cela ?

Cette couleur résulte de l'application du revêtement

en cuivre. Nous utilisons ce métal car il s'accorde de

manière optimale à la longueur d'onde de nos instru-

ments. Le revêtement proprement dit se compose

d'une couche adhésive, de la couche de cuivre, puis

d'une couche supérieure. Cette disposition rend le

prisme très résistant aux influences environnemen-

tales. Le revêtement doit appliqué sous vide, dans

une salle blanche et avec certaines conditions clima-

tiques.

Page 26: Le magazine mondial de LeicaGeosystems · d'un héritage africain Reconstruction après l'ouragan Sandy Un travail précis pour une qualité optimale Une nouvelle étoile pour l'or

Comment les clients peuvent-ils connaître quels

accessoires répondent à leurs besoins?

Nous disposons d'un site Web dédié aux accessoires :

accessories.leica-geosystems.com. Vous y trouve-

rez toutes les informations pertinentes, y compris

des livres blancs sur les tests complets que nous

réalisons, ainsi que nos recommandations qui en

découlent. Naturellement, les clients peuvent égale-

ment bénéficier des conseils de nos experts dans les

différents points de vente du monde entier.

La version originale de cette interview entre

Gerhard Sönser et le rédacteur en chef de VDV,

Rolf Bull, a été publiée dans l'édition de juin de la

revue allemagne VDVmagazin, 3/13.

26 | Reporter 69

ral, les clients achètent ces produit en pensant

qu'il s'agit d'accessoire originaux. S'ils s'avèrent au

final défectueux ou les résultats incorrects, ils les

remettent à nos centres de réparation, ce qui ter-

nit l'image de nos produits au départ. Ils réalisent

ensuite qu'ils disposent d'une copie bon marché du

produit réel. À propos, nous détenons le brevet du

prisme 360°.

Quelles mesures prenez-vous pour empêcher les

autres entreprises de contrefaire vos produits ?

Nous prenons ce problème très au sérieux, tant

dans l'intérêt du client que le nôtre. Nous étudions

actuellement plusieurs mesures pour garantir l'uni-

cité de tous nos accessoires et simplifier leur identifi-

cation.

Qui est SwissOptic AG ?

SwissOptic AG est un fournisseur de solutions

optiques de la plus haute qualité et précision recon-

nu dans le monde entier. Ancien fabricant de pro-

duits optiques Leica, la société a pris son indépen-

dance en 1997 et fait partie depuis 2004 du Berliner

Glas Group. Cette société développe et fabrique

une large gamme de composants, modules et sys-

tèmes optiques et optoélectroniques de précision.

SwissOptic est un partenaire actif tout au long de la

chaîne de réalisation, de la conception à la produc-

tion en série. Elle est basée à Heerbrugg, en Suisse,

dans les locaux de Leica Geosystems AG.

www.swissoptic.com

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Le magazine mondial de Leica Geosystems | 27

par Nicolette Tapper et le Dr. Brendon Lilly

Le système de navigation par satellites (GNSS)

a révolutionné l'univers de la mesure en four-

nissant des signaux de positionnement précis,

prêts à être commercialisés et utilisés par le

grand public. Les sites d'extraction utilisent sur

ces signaux GNSS, notamment pour maintenir

un niveau cohérent de résultats opérationnels.

Toute obstruction à ces signaux provoquent

l'abandon de certaines zones ou « tâches noirs »,

et de fait le stockage et l'arrêt du matériel d'ex-

traction. En 2005, Leica Geosystems Mining et

Locata Corporation ont mis en place un parte-

nariat. L'objectif était d'obtenir une utilisation

optimale des équipements de haute précision en

supprimant la perte des signaux GNSS dans les

mines profondes. Le degré de précision apporté

par les récepteurs GNSS était suffisant, il fallait

cependant améliorer la fiabilité.

Des pertes se produisent souvent au fond des puits

en raison de la hauteur des parois. Cela implique que

les signaux GNSS ne parviennent pas aux machines

possédant un système de guidage de haute précision

alors qu'un positionnement fiable est indispensable.

La productivité en pâtit directement et, dans les cas

extrêmes, la production minière est interrompue de

façon intermittente. En outre, la sécurité devient

un sujet de préoccupation lorsque les géomètres

doivent se rendre sur place pour résoudre les pro-

blèmes éventuels en l'absence de signaux GNSS.

Une nouvelle étoile pour l'or

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Solution Leica JPS, mine nord de NBG.

28 | Reporter 69

Par conséquent, Locata Corporation a élaboré une

technologie de radiorepérage faisant office de satel-

lites GNSS sur le terrain. En tirant parti de son expé-

rience en solutions de mesure innovantes, Leica

Geosystems a combiné cette technologie révo-

lutionnaire à celle du GNSS pour développer Leica

Jigsaw Positioning System (JPS).

« Nous avons collaboré étroitement avec Leica

Geosystems pour mettre au point cette solution, ali-

mentée par la technologie Locata, qui fait partie de

la suite de produits Leica Jigsaw. En ce qui concerne

les mines à ciel ouvert, Locata veille à ce que les

clients JPS disposent d'un solide positionnement

opérationnel en cm, indépendamment du GNSS »,

précise Nunzio Gambale, président-directeur général

et fondateur de Locata Corporation.

Leica JPS inclut les JPS LocataLites™ d'auto-arpen-

tage, qui font office de satellite GNSS, mais à

une différence près : sur le terrain. Il est possible

d'installer ces JPS LocataLites™ portables au bord

d'une mine. Ils fonctionnent avec plusieurs récep-

teurs JPS GNSS+Locata RTK hautement intégrés fixés

sur le matériel d'extraction. Ces récepteurs utilisent

les LocataLites™ comme outil supplémentaire en

plus des satellites GNSS. Ce réseau, Leica JPS, four-

nit un positionnement RTK précis cohérent aux sys-

tèmes de guidage de haute précision. Il augmente en

toute transparence le nombre de signaux GNSS et

Locata sans pour autant interrompre l'exploitation

des machines.

« Dans le cadre de ce partenariat, le système de

positionnement Jigsaw continuera à répondre aux

attentes du secteur d'activité, voire à les dépasser. »

Nous offrons réellement une nouvelle opportunité

aux applications minières, permettant d'utiliser un

signal en temps voulu et de bénéficier d'un retour sur

investissement conséquent. Et nous savons que ce

processus fonctionne, nous disposons des données

nécessaires », indique Haydn Roberts, président-

directeur général de Leica Geosystems Mining. Les

tests initiaux du système de détection ont été réa-

lisés dans la mine de Venetia que DeBeers détient

en Afrique du Sud. Les résultats collectés auprès

de DeBeers ont fourni des données importantes

sur Newmont Boddington Gold (NBG), en Australie-

Occidentale, permettant ainsi de mettre en place un

partenariat avec Leica Geosystems et Locata Corpo-

ration. Toutes les parties ont convenu qu'il est néces-

saire de se procurer un système de positionnement

fiable dans la flotte de haute précision et les mines

plus profondes que jamais de NBG. Une seule solu-

tion s'imposait : JPS. NBG connaît bien les solutions

minières hautement intégrées : en 2006, elle a utilisé

les systèmes Leica Geosystems High Precision dans

le cadre des opérations de forage. « L'association de

Newmont Boddington Gold avec Locata et Leica JPS

est née du besoin de garantir une couverture GNSS

cohérente et fiable dans sa flotte de haute précision,

quelque chose dont nous savons désormais par expé-

rience que c'est un rêve utopique, voire quasiment

impossible », précise John Carr, expert technique

confirmé chez NBG.

En mars 2012, plusieurs tests réalisés sur le terrain

ont conclu que Leica JPS améliorait instantanément

les signaux de positionnement et augmentait la

production et les performances minières globales.

« Sous le spectre de la conjoncture économique

mondiale actuelle, il est primordial que les mineurs

optimisent l'efficacité des opérations », explique

John Carr, expert technique confirmé, chez NBG.

Cette dernière déploie actuellement Leica JPS sur

deux mines, au nord et au sud, et intègre des récep-

teurs JPS à une grande partie de sa flotte de haute

précision.

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Opérations minières réalisées utilisant Leica JPS sur ce site.

Le magazine mondial de Leica Geosystems | 29

mais que sur Leica JPS, ce qui contribue à sa réussite.

Elle a déjà installé JPS sur toutes les foreuses ; elle

a commencé par équiper le reste de sa flotte d'ex-

cavateurs de haute précision avec cette solution. »,

indique Brendon Lilly. « Leica Geosystems Mining et

Locata Corporation ont rendu possible l'impossible

grâce au soutien de Newmont Boddington Gold.

Leica JPS constitue une véritable alternative éprou-

vée au GNSS. Newmont Boddington Gold a atteint

son objectif de majoration zéro pour ses foreuses de

grand diamètre ; elle souhaite désormais le mettre

en œuvre pour le matériel d'excavation, grâce à

Leica JPS. », conclut-il.

À propos des auteurs :

Nicolette Tapper est coordinatrice marketing et de

la communication et le Dr. Brendon Lilly, chef pro-

duit de la division Exploitation minière de Leica

Geosystems Pty Ltd basée à Brisbane, en Australie.

[email protected]

[email protected]

Les résultats parlent d'eux-mêmes. La disponibilité

des signaux GNSS, évaluée sur deux mois, s'est révé-

lée raisonnablement satisfaisante à 92,3 %. Toute-

fois, JPS a indiqué un taux de disponibilité excep-

tionnel de 98,8 %, soit une augmentation de 6,5 %

de la productivité opérationnelle. Plus particulière-

ment, dans la mine du nord, où la couverture GNSS

est intrinsèquement insuffisante, les résultants ont

révélé un taux de disponibilité des signaux GNSS de

75,3 %, comparé à JPS, qui faisait état de 98,7 %, soit

une amélioration significative de 23,4 %.

Les économies réalisées sont considérables. Deux

foreuses évaluées sur deux mois augmentant la

couverture de 6,5 % équivalent à 112,7 heures de

guidage supplémentaire. Le temps d'arrêt oné-

reux d'une foreuse de haute précision (en raison

de la non-disponibilité des signaux) coûte environ

1 000 dollars australiens par heure. Appliquer une

couverture supplémentaire de 112,7 heures génère

112 700 dollars australiens d'économies pour ces

deux foreuses. Les économies opérationnelles

d'une mine améliorent les résultats nets de façon

spectaculaire.

« Newmont Boddington Gold est tellement ravie

d'avoir obtenu de tels résultats qu'elle a mis fin à la

production des solutions GNSS. Elle ne compte désor-

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30 | Reporter 69

– when it has to be right Pour ce troisième concours « – when it has to be

right » consécutif, Leica Geosystems redemande

à ses clients de publier des images d'applica-

tion exceptionnelles avec plusieurs instruments

Leica Geosystems sur sa page Facebook et de

voter pour leur favorite. Voici une sélection de

différentes images soumises au hasard. Nous

souhaitons remercier tous les participants qui

ont de nouveau contribué à la réussite de ce

concours ! www.facebook.com/LeicaGeosystems

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– when it has to be right

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