avec Céline Barbarin et Nicolas Muzy

une fantaisie baroque. Fables de Jean de La Fontaine

LE THEATRE DU POISSON-LUNE PRESENTE

avec Céline Barbarin et Nicolas Muzy

a Clameur des Grenouilles,,,,

n théâtre vivant, surprenant, plongé dans ses racines, présent à la société qui le porte et le regard tourné vers l’avenir.

Plongeons dans l’esprit baroque…

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Présentation du spectacle

a Clameur des Grenouilles est un éclat, de joie, d’émotions, de fantaisie, de créativité. Deux audacieux personnages découvrent un univers peuplé de livres, de bestioles et d’instruments de

musique. Quelques notes éclatent, cristallines, les mots prononcés et les corps en mouvement nous surprennent, comme l’accent d’une autre langue ; mais peu à peu c’est une mélodie familière qui apparaît ; la mémoire profonde de nos racines nous fait entrer dans une mélodie qui nous emporte. La cigale, la tortue, l’âne, les deux canards nous font rire de nous même et nous proposent un regard tendre sur les drôles d’animaux que nous sommes.

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Musiques La musique n’accompagne pas seulement le texte, elle est partie prenante de l’action ; les arts ne sont pas séparés mais jouent ensemble ; la musique est aussi une parole, le musicien devient acteur. Les morceaux sont interprétés au luth, à la guitare ancienne et au théorbe. Compositeurs : Robert de Visée, Michelangelo Galilei, Robert Ballard, A. Michele Bartolotti Et dans la tradition des carnavals baroques, quelques fantaisies musicales, venues des « autres mondes » .

Fables choisies La cigale et la fourmi, Les grenouilles qui demandent un roi Le torrent et la rivière Les animaux malades de la peste, Le chêne et le roseau Le petit poisson et le pêcheur Le lion et le moucheron Le paon se plaignant à Junon Les deux pigeons La tortue et les deux canards Les deux amis.

Qu’est-ce que le théâtre baroque ?

Le théâtre baroque est sans nul doute l'une des plus grandes révélations théâtrales de ces dernières années, une sorte de dépoussiérage éloquent du répertoire du XVIIème siècle au travers d'un jeu très codifié créé à l'époque. Les spectateurs découvrent les textes de référence sous un jour authentique et innovant ! Le rideau s'ouvre, la magie opère : d'une extrême douceur, la lumière des bougies éclaire les artistes maquillés de blanc de céruse. Les comédiens "chantent" et "dansent" leurs émotions face au public: modulation de la voix, profondeur d'un silence, élégance d'un geste, intensité d'un regard… L'esthétique de ce théâtre surprend et contribue au fabuleux plongeon dans le XVIIème siècle: le sentimentalisme romantique s'efface pour laisser paraître, avec une infinie beauté, l’âme du poète. Les comédiens sont avant tout au service du texte. Les riches inflexions de la voix et la chorégraphie du geste éclairent avec brillance la poésie de Racine, la saveur comique de Molière ou la lucidité de la Fontaine. Il y a une trentaine d'années, les ensembles qui voulaient remettre au goût du jour la musique baroque déroutaient… Au XXIème siècle, nombreux sont les festivals qui la célèbrent. Aujourd'hui, place au théâtre baroque !

Corps et geste « Au XVIIe siècle, on ne parle pas sans geste, on ne se montre pas sans que les bras, la tête, les yeux, les mains surtout, ne commentent le discours. On ne se tient pas les jambes raides et les bras immobiles : le corps, même au repos, déhanché sur l’appui d’une jambe, les pieds ouverts, est une volute, prolongée par celle des mains arrondies. Un orateur en chaire fait un travail avec ses mains. Et au théâtre, l’espace du corps s’amplifie encore davantage. La tragédie est mimée autant qu’elle est dite. » Philippe Beaussant, Vous avez dit baroque ? (1994) « Si l’expression de l’émotion parvient à prendre sa place exacte dans une forme parfaite, c’est que le Baroque a su concevoir des formes, en effet, destinées expressément à porter l’émotion : ce n’est pas le hasard ou le talent qui rendent possible cette conjonction, mais le fait que les structures formelles n’ont pas été inventées dans un autre dessein. » Philippe Beaussant, Vous avez dit baroque ? (1994)

Déclamation « Il y a deux sortes de Prononciation en général qui font naitre bien des doutes & des difficulté dans le Chant. Il y a une prononciation simple qui est pour faire entendre nettement les Paroles, en sorte que l’Auditeur les puisse comprendre distinctement et sans peine ; mais il y en a une autre plus forte & plus énergique, qui consiste à donner le poids aux Paroles que l’on récite, & qui a un grand rapport avec celle qui se fait sur le Théâtre & lors qu’il est question de parler en Public, que l’on nomme d’ordinaire Déclamation. » Bénigne de Bacilly, Remarques curieuses sur l’Art de bien chanter, Paris, 1er éd. 1668. 2° éd. 1679. P 248-249 « La conscience et la maîtrise du souffle sont les bases du jeu dans presque toutes les formes de théâtre ancien asiatique, où une des choses les plus difficiles, et les plus essentielles, que l’acteur doit apprendre, c’est de se tenir debout, au centre de l’univers, faisant de son souffle le lieu de passage entre le dedans et le dehors. Dans le théâtre baroque, toute l’incarnation de la parole se fait sur ce souffle de l’homme qui incorpore le souffle des mots, et qui s’ouvre à l’esprit extérieur. C’est seulement ayant maîtrisé ce mouvement, qui est aussi immobilité, qui est la vie de l’homme et son néant, sa sphère fermée et l’infini du monde, que l’acteur baroque peut incarner la parole : c'est-à-dire un texte composé par un autre homme, dans la langue qui leur est commune, et dont la finalité est précisément cette incarnation. Cette matière très concrète dont est composé le texte doit être assimilée et rendue par l’acteur en tenant compte de trois éléments : la prononciation, le rythme et l’intonation. » Eugène Green, La Parole Baroque (2001)

Notes d’intention

es fables choisies nous proposent un regard posé sur nos sociétés à travers les maux et questionnements qui la traversent. Est-ce le rapport entre faibles et puissants qui est en jeu ? Ou les

liens que les êtres construisent entre eux ?... Qui n’a jamais eu envie de clamer haut et fort son désir d’un quotidien plus beau, son désir de relations plus vraies ? Qui mieux que Jean de la Fontaine a su nous parler de tout cela avec des mots simples, des images accessibles à tous ?

ne fantaisie baroque. Parce qu’au-delà d’une forme historique ou galvaudée, le baroque est un état d’esprit nécessaire à l’homme contemporain. Dans toute société la vie côtoie la mort ; la liberté,

l’emprisonnement ; la laideur, la beauté ; l’esprit baroque se trouve dans ce paradoxe qui donne toujours à voir les deux versants d’une médaille, en même temps, créant le mouvement, l’inconstance, l’oxymore, libérant ainsi une formidable force créatrice. Le corps n’est pas censuré, il est là pour inviter la parole à se dire, vraie. Elle est éclatante et peut se transmettre parce qu’elle est offerte dans le respect du « code ».

es textes sont dits avec puissance selon les codes de l’interprétation orale du 17ième siècle avec une prononciation restituée, accompagnés d’une gestuelle pleine d’énergie et très imagée. Ce type de

prononciation crée la surprise et redonne avec force la musicalité, le rythme des textes et la puissance émotionnelle des mots ; on voyage, on rit, on sent le plaisir d’être emporté. Et parce que le théâtre est total, tout nous emporte : les textes, la musique, le chant, la danse. L’harmonie se crée.

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L’équipe artistique

Nicolas Muzy Musicien Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, spécialiste des instruments anciens à cordes pincées : luth, théorbe, guitares anciennes. Formé également à la déclamation baroque auprès de Eugène Green. Il joue régulièrement avec l’ensemble Le Concert de L’Hostel Dieu et en musique de chambre, avec un intérêt particulier pour l’accompagnement des chanteurs. Il enseigne au conservatoire de Chambéry.

Céline Barbarin Comédienne

Metteur en scène Elle joue Anouilh, Tchékov, Claudel… Elle pratique le café-théâtre, le clown et interprète ses propres créations au sein de sa compagnie Le Théâtre du Poisson-Lune. Sa dernière création est On ne sait pas, une adaptation du roman L’Enfant bleu de Henry Bauchau. Formée au théâtre baroque auprès de Eugène Green et de Jean-Denis Monory (La Fabrique à Théâtre), elle joue Henriette dans Les Femmes Savantes de Molière.

Priscille du Manoir Décoratrice

Après deux années à l’école de scénographie de Monaco elle intègre la 3ième année à l’école des beaux Arts de Lyon. Elle reçoit en 2009 le diplôme National d’Arts Plastique option design d’espace. Sans cesse à la recherche d’expériences et de collaborations artistiques de terrain, elle possède la grande qualité d’être à l’écoute des intentions d’un projet et de savoir y apporter son exceptionnelle créativité.

Marie-Pierre Morel-Lab Costumière Costumière depuis 1989, elle travaille pour le théâtre, la danse, l’opéra ; ses dernières réalisations ont été pour le spectacle Une histoire d’Ars., spectacle d’expression populaire. Elle a également travaillé pour la troupe du soleil levant dans La Fille du Général créé en juillet 2009 et dernièrement pour la compagnie de danse Itchi dans le spectacle DIar-Diar joué au centre Culturel Charlie Chaplin .

Fiche technique

Durée : Tout public : 1h10 Jeune public : 30 à 50 min

Un choix de fables peut être fait selon la demande ; et la durée, adaptée Jauge : Représentation scolaire : 200 enfants

Tout public : selon l’acoustique du lieu

Espace scénique : Ouverture : 7 mètres (minimum 5m)

Profondeur : 6 mètres (minimum 4m) Coût TTC : Une représentation tout public : 1500 €

Une représentation scolaire 50 min : 1000€

Frais de déplacement : à partir de 80 kms AR Coût des animations : devis établi en fonction du projet négocié Installation : un service de 4h Loge : pouvant accueillir 2 personnes avec un point d’eau Technique : 2 rampes de lumistil (fournies par la compagnie) 6 PC 1 KW Un jeu d’orgue

Possibilité de régie autonome

Nombre de personnes en tournée : 3

Autour du spectacle

Ateliers de découverte de l’époque, de la musique, du théâtre baroques. Ateliers d’initiation au théâtre baroque Expositions de livres pliés, « Vengeance de dyslexique », de Priscille du Manoir. Atelier d’initiation au pliage de livres. Elaboration de missions pour séminaires d’entreprises Coût : devis sur demande Intervenants : Céline Barbarin Nicolas Muzy Priscille du Manoir

Contact Théâtre du Poisson-Lune 316, rue de la Charrière 69380 Civrieux d’Azergues 06 75 70 44 26 poisson.lune.contact@orange.fr