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L’EAU EN MIDI-PYRENEES /HV FKLIIUHV FO«V 2 0 1 3 Observatoire Régional de l’E au et des Territoires

L’EAU EN MIDI-PYRENEES - arec-occitanie.fr · O servatoire Régional de l’Eau et des Territoires 4 4 L’eau potale La protetion des aptages d’eau potale en Midi-Pyrénées

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L’EAU EN MIDI-PYRENEES

2013

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Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 2

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Sommaire

Quelques données météorologiques page 3

L’eau potable page 4

Le prix de l’eau en Midi-Pyrénées page 8

Eau et loisirs en Midi-Pyrénées page 9

L’état de la ressource en Midi-Pyrénées page 10

La lutte contre les pollutions diffuses page 12

Les stocks d’eau page 14

Hydraulicité et gestion des étiages page 15

Les pressions quantitatives sur la ressource en Midi-Pyrénées page 17

Les transferts page 19

Les dispositifs de gestion des eaux en Midi-Pyrénées page 20

La gestion du risque inondation page 22

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 3

3

Quelques données météorologiques La pluviométrie en Midi-Pyrénées

Depuis 1977, il tombe en moyenne chaque année 35,4 milliards de m3 sur Midi-Pyrénées dont 10,8 surviennent entre le 1er juillet et le 31 août ; période dite de basses eaux ou d’étiage. Même si, cette moyenne tombe à 31,3 milliards de m3 si on la calcule sur les 10 dernières années, (dont 10,0 en période d’étiage), il est difficile d’y lire un impact du changement climatique. En effet ; si on compare sur un plus grand nombre d’années, en l’occurrence depuis 1947, le cumul annuel des précipitations à Toulouse est

stable mais il est très variable d’une année à l’autre (de l’ordre de 50% de précipitations en moins selon les années par rapport à l’année précédente). Jusqu’à aujourd’hui, les observations ne permettent pas

de connaître précisément l’impact du changement climatique sur les précipitations en Midi-Pyrénées et au-delà. Les modèles actuels (nationaux ou internationaux) ne peuvent pas reconstituer, sans de fortes incertitudes, les précipitations passées et donc prévoir les précipitations futures. Or pour conclure à une évolution du climat il serait nécessaire de disposer de données fiables sur des séries d’au moins 60 ans. Source Météo France.

Le GIEC, qui rassemble les experts sur le climat, ne communique d’ailleurs pas sur l’évolution des

précipitations passées et futures pour illustrer les effets du changement climatique.

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Pluviométrie annuelle et à l'étiage en Midi-Pyrénées

PRECIPITATIONS annuelles PRECIPITATIONS étiage

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4

L’eau potable La protection des captages d’eau potable en Midi-Pyrénées

En Midi-Pyrénées, sur les 2 019 captages d’eau potable, 37,8% sont protégés ce qui correspond à

67,6% des débits d’eau potable produits. En janvier 2012, Midi-Pyrénées était la dernière région de France métropolitaine en matière de protection des captages si l’on raisonne en nombre de captages.

Elle n’est suivie, si l’on raisonne en termes de débits produits issus de captages protégés, que par les régions Lorraine, Centre, PACA et Poitou-Charentes. En France, 63,8% des captages sont protégés ce qui correspond à 74,3% des débits produits. Cette situation régionale serait due à des contraintes d’acquisition de foncier, à un manque de sensibilisation des acteurs (élus et propriétaires) sur les effets de la toxicité à faible dose et sur la vulnérabilité (qualitative et quantitative) de la ressource destinée à la consommation humaine. De plus, la complexité des procédures administrative prendrait le pas sur l’enjeu environnemental. Les taux de protection les plus faibles correspondent aussi aux très petits captages et concernent plutôt les captages en eaux superficielles qu’en eaux souterraines Sources : Ministère de la Santé, ARS Midi-Pyrénées, SISE-Eaux

Cas des captages prioritaires

L’article 21 de la loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques du 30 décembre 2006 définit des zones où il est nécessaire d'assurer la protection quantitative et qualitative des aires d'alimentation des captages d'eau potable d'une importance particulière. L’objectif national issu du Grenelle de l’Environnement

est de protéger les 500 captages les plus menacés par les pollutions diffuses. Sur les zones d’alimentation de ces captages « prioritaires », concernés soit par des problèmes de qualité d’eau

brute liés aux pesticides et/ou aux nitrates, il était obligatoire de mettre en place un plan d’action pour protéger l’environnement fin 2012. Il y a 13 captages prioritaires en Midi-Pyrénées. Des plans d’actions sont validés sur 10 de ces captages, les démarches sont engagées sur 2 autres captages (Gimone (82) et Lenclio (46)). Il est par ailleurs envisagé de trouver une ressource de substitution au captage « source Couron » en Tarn-et-Garonne.

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50000

100000

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350000

Ariège Aveyron Haute-Garonne Gers Lot Hautes-Pyrénées Tarn Tarn-et-Garonne

Répartition départementale des débits d'eau potable produits en Midi-Pyrénées en 2012

débit produits (m3/j)

débit produits protégés (m3/j)

41% 42%

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60% 46%

66%

57%

70%

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 5

5

70 307 habitants de Midi-Pyrénées sont alimentés par un captage prioritaire, soient 2,5% de la population régionale.

Les captages dont les aires d’alimentation

sont les plus importantes sont ceux pour lesquels le prélèvement est fait dans des eaux superficielles.

Carte ARPE Midi-Pyrénées - Source : Agence de l’Eau

Adour-Garonne

Captages prioritaires et aires d’alimentation de ces

captages en Midi-Pyrénées

Les réseaux de distribution Les réseaux d’alimentation en eau potable sont un patrimoine public entretenu par les collectivités. La loi Grenelle II et son décret d’application 2012-97 du 27 janvier 2012 impose de connaître et de rendre performant à hauteur de 85% de rendement (rapport entre le volume consommé et le volume distribué) sous peine de voir les redevances lié à l’eau potable doubler. Ce taux de rendement est de 70% minimum si les prélèvements sont réalisés sur des ressources faisant l’objet de règles de

répartition et supérieurs à 2 millions de m3. Le rendement moyen pondéré du bassin Adour-Garonne est 73% (période 1996-2006, calcul effectué pour 15 départements). L'indice linéaire de perte moyen du bassin Adour-Garonne est 3,8 m3/j/km En Midi-Pyrénées, les rendements moyens connus départementaux (de 5 départements sur 8) des réseaux sont compris entre 56% et 80% et les indices linéaires de perte entre 3,1 et 4,5 m3/jour/km de réseau. Source : Agence de l’Eau Adour-Garonne, 2009.

Les fuites d’eau sur le réseau français représentent en moyenne 22% et peuvent atteindre jusqu’à

40%. Cependant, les fuites qui se produisent sur les réseaux intérieurs ne sont pas prises en compte dans l’évaluation des pertes estime à environ 1,3 milliard de m3. Cette perte équivaut à 190 m3 perdus toutes les 5 secondes et à un indice de perte en ligne de 3,9 m3/jour/km. Source : l’observatoire national des services d’eau et d’assainissement et l’Association scientifique et technique pour l’eau et

l’environnement (ASTEE), service Observation et statistiques de l’environnement (SOeS).

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 6

6

La qualité de l’eau potable distribuée La fréquence des contaminations bactériologiques (notamment dans les Pyrénées) et les épisodes de fortes concentrations en nitrates (notamment dans le Gers et la plaine de l’Adour) diminuent par rapport à 2009 et 2010. On constate cependant de nouvelles zones de dégradation de la qualité de l’eau distribuée en Aveyron. Cf. Cartes réalisées à partir des données du contrôle sanitaire 2011.

La prévention et la protection des captages restent les meilleures façons de préserver la ressource destinée à la consommation humaine. Qualité bactériologique de l’eau distribuée en Midi-Pyrénées

L’eau potable distribuée en Midi-Pyrénées est globalement de bonne qualité vis-à-vis de la bactériologie. Les problèmes surviennent essentiellement dans les zones de montagne où les traitements de désinfection ne sont pas toujours mis en place. En Ariège et dans le sud Aveyron, les nombres d’unités de distribution (UDI) sont particulièrement importants et les ouvrages souvent vétustes.

Concentration maximale en nitrates dans l’eau distribuée en Midi-Pyrénées

Les contaminations liées aux nitrates les plus importantes et les plus fréquentes sont localisées dans le Gers et le Tarn-et-Garonne. Elles sont dues aux excès de fertilisants principalement d’origine

agricole et à l’imperméabilité des sols qui favorise le

ruissellement de polluants dans les rivières.

Les UDI en blanc n'ont pas eu de mesure pour ce paramètre en 2011.

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 7

7

S’agissant des contaminations liées aux pesticides, en 2010, le Gers était l’un des 3 départements

français pour lequel moins de 80% de la population était alimentée par une eau conforme en permanence aux limites de qualité pour les pesticides. Ce taux est de 100% uniquement pour l’Aveyron et les Hautes-Pyrénées. En termes de populations concernées, un maximum de 10 000 personnes par département de Midi-Pyrénées sont alimentées par une eau qui présente des dépassements récurrents aux limites de qualité « pesticides ». Aucune restriction d’usage à cause du

paramètre « pesticides » n’a été imposée en 2010 en Midi-Pyrénées. Sources : Ministère de la Santé, ARS Midi-Pyrénées, SISE-Eaux

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 8

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Le prix de l’eau en Midi-Pyrénées D’après une étude réalisée sur l’ensemble du bassin Adour-Garonne, le prix de l’eau moyen en Midi-Pyrénées pour les communes avec assainissement collectif est de 3,55 €TTC/m3, avec des moyennes départementales allant de 2,72 €TTC/m3à 4,36 €TTC/m3. Les données de 227 services d’eau potable (1642 communes) et de 170 services d’assainissement

(424 communes) ont pu être exploitées pour déterminer le prix de l’eau dans le cadre de l’étude. En Adour-Garonne ce prix moyen de l’eau est de 3,63 €TTC/m3. Les analyses statistiques réalisées lors de cette étude montrent que la taille du service (petits services ruraux, les services intermédiaires plutôt ruraux et les services ayant dans leur périmètre des communes urbaines) et la densité de population (rural/urbain) jouent un rôle significatif sur le prix. La relation entre la taille et le prix n’apparaît pas comme linéaire ou

proportionnelle : les petits services et les grands services ont un prix moyen plus faible que les services intermédiaires.

Source : Enquête sur les tarifs appliqués au 1er Janvier 2010, transposition régionale des résultats faite par l’ARPE

Source : Observatoire du prix de l’eau de l’Agence de l’eau Adour-Garonne jusqu’à 2008 (n’existe plus)

Avant cette étude, le prix global de l’eau était calculé sur la base de déclarations, en ajoutant le prix

du service « eau potable » à celui de service assainissement collectif ainsi que les abonnements, taxes et redevances estimées pour 120 m3 par an et par abonné. En Midi-Pyrénées le prix global était calculé en 2008 pour 750 communes. On a pu observer au cours des années récentes une augmentation de la facture d’eau due notamment à la hausse des prix du service assainissement. En 2008 le prix de l’eau était de 3,14 €TTC/m3, contre 3 €TTC/m3 à l’échelle nationale.

1,249 1,273 1,347 1,419 1,533 1,534

0,926 0,962 1,035 1,080 1,166 1,226

2,449 2,513 2,623 2,735 2,966

3,141

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0,50 €

1,00 €

1,50 €

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2,50 €

3,00 €

3,50 €

2003 2004 2005 2006 2007 2008

Evolution du prix de l'eau en Midi-Pyrénées Source : Enquêtes Agence de l'Eau Adour-Garonne

Prix moyen de l'eau potable HT Prix moyen de l'assainissement COLL HT

Prix moyen global de l'eau TTC

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Eau et loisirs en Midi-Pyrénées La baignade en Midi-Pyrénées

Qualité de points de baignade en 2012 en Midi-Pyrénées.

En 2012, ce sont les eaux de baignade de 106 plages réparties sur 7 départements (il n’y a plus depuis

2010 de points de baignade suivis par l’ARS dans les

Hautes-Pyrénées, dans le cadre du contrôle sanitaire) et 86 communes qui ont été contrôlées et ont fait l’objet de 527 prélèvements. 2 points en Midi-Pyrénées ont été soumis la saison dernière à des problèmes de pollution. Les principales causes de non-conformité sont liées à des problèmes structurels ou ponctuels de l'assainissement des collectivités. Elles justifient la nécessité pour les collectivités de poursuivre les efforts d'amélioration de la collecte et du traitement des eaux résiduaires. Les qualités d’une année sur l’autre sont souvent

variables car notamment soumises à la variation des conditions climatiques et en particulier à la forte variabilité des précipitations. Les pollutions accidentelles sont aussi à l’origine de déclassement des

points de baignade.

En 2010, le taux de conformité des eaux de baignades aux normes de la directive 76/160/CEE s’est

amélioré par rapport à la saison 2009 en France. Cette amélioration doit être nuancée par le fait que la méthode de classement de la qualité a évolué depuis la saison 2010, car le paramètre « coliformes totaux» indicateurs de pollution fécale et les paramètres physicochimiques (comme la température ou le pH par exemple) n’interviennent plus dans le calcul. Sources : Ministère de la Santé, ARS Midi-Pyrénées

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92,5%

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95,1% 94,6%

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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Evolution du taux de conformité des eaux de baignade Midi-Pyrénées France (eau douce)

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L’état de la ressource en Midi-Pyrénées La Directive cadre sur l’Eau fixe comme objectif principal l’atteinte du bon état des masses d’eau en

2015, ou pour celles qui posent plus de difficultés à traiter, en 2021 voire 2027. Les masses d’eau

sont les unités de suivi de l’état des eaux, ce sont des tronçons de cours d’eau, des canaux, des lacs, des aquifères,…qui ont fait l’objet d’un état des lieux de référence en 2009 dans le cadre du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), sont suivi au niveau d’un réseau de stations de mesure chaque année et seront réévaluées en 2013.

Les eaux de surface Etat écologique de l’eau aux stations de suivi en 2011

45% des masses d’eau de Midi-Pyrénées étaient au moins en bon état écologique. Ces masses d’eau sont localisées

dans les zones de montagnes et de piémont.

Les points de mauvaise qualité sont moins nombreux ils représentent 1% des stations suivies. 41% des points sont au moins en bon état écologique. L’état chimique entre deux états des lieux. Source : Agence de l’Eau Adour-Garonne.

En Midi-Pyrénées, l’évaluation de l’état chimique a porté sur 764 masses d’eau “rivières, dont 93 % étaient en bon état chimique

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 11

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Les eaux souterraines

Etat chimique de référence des masses d’eau souterraines, Données 2008,

Etat quantitatif de référence des masses d’eau

souterraines, Données 2007

En Midi-Pyrénées, sur les 49 masses d’eau

souterraines qui ont fait l’objet d’une mesure la moitié des masses d’eau en mauvais état le

sont à cause des nitrates, l’autre moitié à cause

des pesticides. S’agissant de l’état quantitatif,

36 sont en bon état, 7 sont en mauvais état et 6 présentent un doute. Source : Agence de l’Eau Adour-Garonne.

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La lutte contre les pollutions diffuses Les pollutions liées aux nitrates Teneur maximale en nitrates dans les eaux superficielles et souterraines en 2011

En Midi-Pyrénées, on constate que les taux maxima de nitrates relevés se situent dans les zones de plaine et de grandes cultures. Depuis 2009, le nombre de stations de suivi augmente. Les mesures montrent des taux relativement élevés de nitrates dans les eaux superficielles et même une dégradation de la situation notamment dans le nord du Lot et en Ariège. En 2011, 3% des stations avaient dépassé la limite de 50 mg/litre.

Les pollutions liées aux pesticides dans les cours d’eau En 2011, où 140 molécules étaient recherchées, on mesurait en Midi-Pyrénées de 2 à 34 molécules de produits phytosanitaires à chaque station avec une moyenne de 6 molécules par station (avant 2010 certaines stations ne « mesuraient » aucune molécule mais la moyenne était de l’ordre de 10 molécules par station). Les herbicides sont les pesticides les plus retrouvés et notamment les produits de dégradation de l’atrazine, molécule interdite depuis 2003 mais toujours présente dans l’eau. En 2012 ce serait la 19ème molécule la plus retrouvée, elle était 12ème en 2011. Un traitement avec les seuils « eau potable » est donné ici à titre indicatif, les eaux concernées ne servant pas à l’alimentation en eau potable.

Source : Agence de l’Eau Adour-Garonne, 2013

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 13

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Actualités La délimitation des zones vulnérables

Carte : Comparaison de la nouvelle délimitation de la zone vulnérable à la pollution par les nitrates d’origine agricole avec

celle de 2007.

Les zones vulnérables sont les territoires sur lesquels s’applique la Directive Nitrates. Elles sont menacées ou atteintes par les pollutions liées aux nitrates, notamment au niveau de captages pour l’alimentation

en eau potable, et font l’objet de programmes d'action qui comportent des prescriptions à la gestion de la fertilisation azotée et de l'interculture : Les mesures concernent notamment la tenue d’un cahier

d’épandage et d’un plan prévisionnel de fumure, les

périodes d’interdiction d’épandage, les capacités de stockage des effluents d’élevage, la couverture

hivernale des sols en hiver...La délimitation de ces zones dans le bassin Adour-Garonne vient d’être

revue et arrêtée par le Préfet le 31 décembre 2012. La délimitation de 2007 couvrait plus de communes du Lot et de l’Aveyron ; en 2012 de nouvelles communes à enjeux notamment dans le Tarn et le Gers apparaissent tandis que d’autres ont disparu.

Par rapport à l’ancienne délimitation, les surfaces classées en zones vulnérables sont quasi stables +0,4% en surface totale et +4% en surface agricole utile. Le nombre d’exploitations agricoles incluses dans le zonage est également stable, parmi elles, le nombre d’élevages concernés diminue cependant de 12%. On remarque l’extension de la zone sur des communes ou le diagnostic de menace de la pollution des eaux est avéré. De plus, des efforts réalisés par les professionnels de l’agriculture permettent à des secteurs entiers de

sortir du zonage (c’est le cas de 468 communes à l’échelle du bassin). Source : DREAL de bassin

Plan Ecophyto 2018 Le plan national Ecophyto 2018 s’appuie sur l’idée que la diminution du recours aux pesticides est le

meilleur moyen pour en réduire les impacts négatifs, et l’objectif est d’atteindre une diminution de 50% de l’usage de pesticides d’ici 2018. Il lance une dynamique qui permettrait d’atteindre 10-20% de réduction de l’utilisation des pesticides en Midi-Pyrénées d’ici 2018. Sources : Ecophyto R&D (INRA), DRAAF Midi-Pyrénées

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14

Les stocks d’eau Le volume d’eau stockable en Midi-Pyrénées, calculé à partir des données disponibles de 396 barrages est estimé à 1 375 millions de m3. Sources : EDF, Agence de l’Eau Adour-Garonne, CACG. Des études ont permis d’évaluer des stocks d’eau souterraine en Midi-Pyrénées dont :

Nappes alluviales Garonne, Tarn aval, Aveyron aval, Ariège et Hers vif

Stock Haute-Garonne (31) 350 Mm3 Réserves renouvelables 42 Mm3 (12%) Stock Tarn-et-Garonne (82) 530 Mm3 Réserves renouvelables 50 Mm3 (6,5%) Stock Ariège (09) 186 Mm3 Réserves renouvelables 37 Mm3 (20%)

Socle Stock Massif central 550 Mm3 Réserves renouvelables Non évalué Karst Stock Aveyron (12) 400 Mm3 Réserves renouvelables Non évalué Dans le département du Lot, où les formations karstiques occupent 37% du territoire, le volume de pluie infiltrée est de 480 Mm3 et les prélèvements totaux moyens sont de 35 Mm3 et destinés à 68% à l’alimentation en eau potable.

L’étude d’évaluation des potentialités du socle dans les Pyrénées est actuellement en cours. Source : BRGM

Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires 15

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Hydraulicité et gestion des étiages

Les années récentes sont marquées par de faibles débits sur l’ensemble du territoire et sur de

longues périodes de dépassement des débits d’objectif pour l’année 2011. Le printemps 2011 a été

exceptionnellement déficitaire en termes de précipitations ce qui a engendré une baisse précoce des débits des cours d’eau. Les températures élevées ont également contribué à la sécheresse de

printemps avec une fonte des neiges avancée de 2 mois par rapport à la normale, ce qui n’a pas

permis comme chaque année, de faire remonter les débits d’entrée d’été. La Garonne par exemple

avait atteint, à Lamagistère, des niveaux « record » de faibles débits en mai (puis en octobre). En 2003, année marquée par la canicule et la sécheresse, on constatait une généralisation de faibles débits sur le territoire avec des défaillances au niveau de près des ¾ des stations.

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Cumul du nombre de jours où le débit est sous le Débit Objectif d'étiage (DOE) entre 1999 et 2011

Cumul du nombre de jours où le débit est sous le DOE

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Nombre de points de mesure où l'objectif du SDAGE (débit le plus faible pendant 10 jours est supérieur à 80% du DOE) n'a pas été

respecté entre 1999 et 2011

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16

Actualités

Le bilan de l’étiage de 2012 : une période de sécheresse plutôt sévère Alors que les précipitations du mois de juin avaient permis de maintenir une situation hydrologique proche des normales sur une grande partie du territoire (hormis la Garonne amont), les déficits pluviométriques des mois de juillet et août ont entraîné une baisse généralisée des débits, une fragilisation des milieux aquatiques et n’ont pas permis aux réserves faiblement remplies en début

de campagne de se reconstituer. Le taux global de remplissage a atteint 73,7 % au 31 juillet 2012. A titre de comparaison, ce taux était de 68.5 % en 2011 et de 78.4 % en 2010. A partir du 21 juillet, les débits observés sur la Garonne aux stations de Toulouse et Agen ont été inférieurs au Débit Objectif d'Etiage (DOE) respectivement pendant 51 et 54 jours jusqu’à fin

septembre. A titre de comparaison, en 2011 et sur la même période, les débits observés n’étaient

passés sous le DOE que 14 et 38 jours. Les rivières étaient alors globalement déficitaires avec sur les secteurs réalimentés comme l’Ariège, l’Agout, le système Neste ou l’Hers mort des débits proches

des normales. Ailleurs, sur les secteurs peu ou pas réalimentés l’hydraulicité naturelle était

particulièrement faible surtout sur la Garonne médiane entre Portet-sur-Garonne et Lamagistère avec des assecs de temps de retour de l’ordre de 20 ans. 46 Mm3 sur les 51 Mm3 inscrits dans la convention de déstockage, ont été lâchés dans la Garonne à partir des retenues EDF (contre 36,6 Mm3 en 2011 et 37,1 Mm3 en 2010). Sur l’axe Massif central, 32

Mm3 sur les 49 Mm3 prévus par les conventions ont été déstockés (contre 52,1 Mm3 en 2011 et 36,5 Mm3 en 2010). En fin de période d’étiage, le Lot était excédentaire. Sources : bulletins hydrologiques de la DREAL, EDF

Les changements à venir avec la politique des volumes prélevables La loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (article 21) et les SDAGE (disposition E3) imposent une

politique dite « des volumes prélevables », nouvelle logique de gestion collective de la quantité d’eau, à l’échelle de bassin versant et relative à la ressource réellement disponible : Le volume prélevable est défini comme le volume permettant de respecter le Débit d’objectif d’étiage (DOE), 4

années sur 5. Quand le débit est inférieur au volume prélevé en année quinquennale sèche, le bassin est dit « en déséquilibre ». L’outil spécifique qui permet d’organiser la gestion collective des prélèvements pour l’irrigation est

appelé « organisme unique ». Source : DREAL de bassin Adour-Garonne

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Les pressions quantitatives sur la ressource en Midi-Pyrénées Les prélèvements annuels par usage En Midi-Pyrénées, plus de 95% des prélèvements d’eau tous usages confondus sont mesurés. Issus à près de 80% des eaux de surface, ils servent à la production d’eau potable, à l’industrie et à

l’irrigation :

En 2011, 868,8 Mm3 ont été prélevés en Midi-Pyrénées dont 291,3 Mm3 pour l’eau potable, 272,2

Mm3 pour l’industrie (dont 216,5 Mm3 pour le refroidissement de la centrale de Golfech) et 305,3

Mm3 pour l’irrigation. Les chiffres nationaux les plus récents de France métropolitaine datent de 2009 : 33,4 milliards de m3 ont été prélevés en France dont 21,5 milliards de m3 pour la production d’électricité, 5,5 milliards de

m3 l’eau potable, 3,3 milliards de m3 pour l’industrie, 3,1 milliards de m3 pour l’irrigation

Les consommations en période d’étiage En période d’étiage, la consommation pour l’irrigation représente entre 80% et 90% des consommations totales. La consommation est la différence entre les prélèvements dans le milieu naturel et les volumes directement rejetés.

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Evolution des prélèvements annuels par usage en Midi-Pyrénées (en millions de m3)

Eau potable Industrie Irrigation

Répartition des consommations à l’étiage en 2011

en Midi-Pyrénées. Calcul ARPE avec les taux de

consommation de 35% pour l’eau potable, 7% pour

l’industrie et 80% pour l’irrigation

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Les taux de prélèvements En Midi-Pyrénées comme dans le reste de la France, on observe une stabilisation des prélèvements pour la production d’eau potable malgré l’augmentation

de la population, et ce d’une baisse du prélèvement

par habitant. Cela est certainement dû aux changements de comportements des consommateurs plus économes (surtout depuis 2003, année de sécheresse), et aux efforts pour détecter les fuites et réduire les pertes sur les réseaux d’adduction et de distribution d’eau. En Midi-Pyrénées la valeur ajoutée totale a augmenté sensiblement chaque année, 2009 est la première année depuis 1990 où on peut observer une baisse, due à la crise. En parallèle les prélèvements liés aux activités économiques montrent une tendance à la baisse. Ce découplage ainsi que la diminution forte du taux de prélèvement pour l’économie par rapport à la valeur ajoutée de Midi-Pyrénées montre que la richesse de la production régionale n’est pas associée aux

prélèvements d’eau. En effet les ¾ de la valeur ajoutée régionale en 2010 proviennent du secteur tertiaire.

2003 et 2009 ont été les années récentes les plus chaudes en périodes d’irrigation. Les taux

d’irrigation en Midi-Pyrénées dépendent des conditions climatiques et notamment des périodes de pluie. En effet en 2007 par exemple les pluies sont intervenues en période de besoin en eau des plantes (de maïs notamment car correspondant environ à 60% de la surface agricole irriguée) ; réduisant ainsi les volumes d’arrosage. En 2010, année du recensement général agricole le taux d’irrigation était de 1 650 m3/ha en Midi-Pyrénées. Il est de l’ordre de 2 800 m3/ha à l’échelle

nationale.

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Taux

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ha)

Evolutions du taux d'irrigation en Midi-Pyrénées

Taux irr : prel/SAUirr (m3/ha) Surface irriguée (ha)

Sources : Agence de l’Eau Adour-Garonne, ARPE, INSEE, DRAAF Midi-Pyrénées

2 300 000

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2000 2002 2004 2006 2008 2010

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Taux

de

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hab)

Evolutions du taux de prélèvement d'eau potable par habitant et de la population en Midi-Pyrénées

Taux de prélèvement EP moyen (m3/hab)

population

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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

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Mm

3)

Evolution de la somme des prélèvements industriels et agricoles et de la valeur ajoutée en Midi-Pyrénées

Prélèvements (Mm3)VA (M€)

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Les transferts Des transferts de volumes d’eau entre bassins versants impactent le régime des cours d’eau de Midi-Pyrénées:

Transfert Aménagement hydroélectrique (puissance en MW)

Volume moyen annuel transféré

Volume moyen transféré en été

Du bassin de l'Agout vers le bassin de l'Orb Aménagement de MONTAHUT (270) 168 Mm3 17,4Mm3

Du bassin du Carol (qui s'écoule vers l'Espagne) vers le bassin de l'Ariège

Aménagement de L'HOSPITALET (107) 30 Mm3 (totalement restitués) Pas de données

Du bassin de l'Aveyron vers le bassin du Tarn

Aménagement du POUGET (Alrance) (445) 204 Mm3 13,3 Mm3

Du bassin de la Neste vers le bassin du Gave de Pau Aménagement de PRAGNERES (188) 16,4 Mm3 Pas de transferts

Du bassin du Lot vers le bassin de la Truyère Aménagement de GRANDVAL (74) 45 Mm3 3,5 Mm3

Source : EDF

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Les dispositifs de gestion des eaux en Midi-Pyrénées Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Sur les 176 Schéma d’Aménagement et

de Gestion des Eau de France métropolitaine, 11 SAGE sont en Midi-Pyrénées. 2 SAGE de Midi-Pyrénées sont aujourd’hui mis en œuvre (Célé et

Midouze) ce qui n’était pas le cas il y a

encore 2 ans. Les SAGE les plus récents sont les SAGE Dordogne amont encore en émergence et Hers mort Girou dorénavant en élaboration. Les SAGE, outils de planification à valeur réglementaire, sont encouragés par les SDAGE, schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux établis à l’échelle des grands bassins

versants.

Contrats de rivière (Programmes d’actions volontaires de 5 ans) 26 contrats de rivière ont été engagés sur les territoires de Midi-Pyrénées dont certains sur un même territoire comme Haut Adour et Viaur où se sont succédés 2 contrats de rivière. Aucun projet de contrat n’est actuellement en cours et déjà 19 contrats de rivière sont achevés sur le territoire régional. Seuls ceux de Haut Adour et Cérou-Vère sont en élaboration voire en début d’exécution pour le second ; et cinq contrats sur les territoires du Viaur, du Gave de Pau, de Tarn et Tarn amont, de Lot aval sont en cours d’exécution.

Certains contrats de rivière sont élaborés de telle façon qu’ils s’inscrivent dans un SAGE, comme ceux du Haut Adour dans le SAGE Adour amont et du Célé par exemple. Source : Gesteau

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Plans de gestion des étiages

Ces protocoles d’accord entre les différents partenaires usagers, Agences de l’Eau et Etat pour

organiser la gestion quantitative de l’eau en période de basses eau sont une spécificité d’Adour-Garonne et couvrent presque la totalité de Midi-Pyrénées. Seuls les territoires de l’Hers mort, du Gave de Pau et de l’ouest du Gers (hors système Neste) ne sont pas concernés par un PGE.

Un « volet Eau » dans les SCoTs ? D’après une enquête de l’ARPE, les porteurs de projet de Schéma de Cohérence Territoriale ont des difficultés à faire le lien entre la gestion de l’eau sur

le territoire et les projets de développement. Or le code de l’urbanisme impose que les SCoT soient compatibles avec les SAGE. Certains SCoT comme celui du Pays de Figeac ont apporté un volet Eau à leur diagnostic, d’autres ont réellement mesuré tous les impacts liés au domaine de l’eau

(assainissement, inondation, alimentation en eau potable, pollutions…).. Il y a 29 SCoT en Midi-Pyrénées, dont 19 sont en cours d’élaboration.

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La gestion du risque inondation Les enjeux « Inondation » La superficie en zone inondable en Midi-Pyrénées est de 2 669 km² et 82 % de communes de Midi-Pyrénées ont une partie de leur territoire en zone inondable. 10 ,9% de la population vit en zone inondable ce qui correspond aussi à 10,9% de logements en zone inondable. Parmi les régions de France étudiées dans cadre de l’étude menée par l’IFEN, Midi-Pyrénées est la troisième région dans laquelle on trouve la plus grande part de population en zone inondable après Languedoc-Roussillon (25%) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (21%). Ces régions sont plus

denses que Midi-Pyrénées notamment en bord de mer où se situent des zones inondables. C’est

le département de Tarn-et-Garonne qui présente l’enjeu le plus important.

Actualités

Les inondations récentes

L’hiver 2013 est particulièrement chargé en épisodes d’inondation en Midi-Pyrénées à cause notamment d’événements pluvieux fréquents et importants. Sans atteindre les niveaux de crues et de dégâts des années 1875 sur la Garonne (8,7m d’eau à Toulouse) ou plus récemment de

1999 dans le bassin versant du Tarn (de temps de retour entre 50 et 100 ans), Midi-Pyrénées a connu des événements exceptionnels. Tout le département du Gers a été mis en alerte en janvier 2013 (4 200 foyers privés d’électricité). De même, les Hautes-Pyrénées ont été placés en vigilance orange à la suite d’une crue exceptionnelle du Gave de Pau ayant entraîné l’évacuation

de plusieurs personnes et l’inaccessibilité de certaines zones de montagne.

L’application de la nouvelle directive inondation

La directive Inondation de 2007 fixe une méthode de travail pour permettre aux territoires exposés au risque d’inondation, qu’il s’agisse de débordements de cours d’eau, de submersions marines, de

remontées de nappes ou de ruissellement, d’en réduire les conséquences négatives. La liste des Territoires à Risques Importants d’inondation a été arrêtée par le Préfet coordinateur de bassin le 11 janvier 2013, il y en a 4 en Midi-Pyrénées : Cahors, Montauban-Moissac, Castres-Mazamet et Toulouse, qui feront l’objet d’une cartographie des risques en 2013. Un plan de gestion des risques devra être élaboré en 2015 sur ces territoires.

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Agence de l’Eau Adour-Garonne DREAL Midi-Pyrénées DRAAF Midi-Pyrénées ONEMA Agence Régionale de Santé Midi-Pyrénées INSEE EDF Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne Techniciens de rivière et de zones humides Météo France

S Pour en savoir plus consulter : les fiches d’informations sur de l’observatoire Eau & Territoires sur http://www.arpe-mip.com/detail-un-

projet?id_projet=12 (lien direct) www.arpe-mip.com Le portail de bassin : http://adour-garonne.eaufrance.fr/ Le Système d’information sur les eaux souterraines : www. http://sigesmpy.brgm.fr/ La veille hydrologique de bassin : http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/veille-hydrologique-r2030.html Le portail national : www.eaufrance.fr La statique environnementale nationale sur l’eau: www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/acces-

thematique/eau.html

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L’Observatoire Régional de l’Eau et des Territoires

L’Observatoire régional de l’eau et des territoires de Midi-Pyrénées a pour vocation de mettre à disposition des indicateurs régionaux et locaux sur l’eau. Il réalise chaque année un bilan régional. Il utilise pour cela les données de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, de la DREAL, de l’ONEMA et d’une trentaine d’autres fournisseurs (*) à l’échelle régionale et locale. L’observatoire est présidé par Thierry SUAUD, Conseiller Régional délégué à l’eau et Vice-président de l’ARPE Midi-Pyrénées. Son comité de pilotage rassemble la Région Midi-Pyrénées, l’Etat, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, l’ONEMA et l’ARPE. L’observatoire suit plus particulièrement une soixantaine d’indicateurs de quantité, qualité, de gestion de l’eau et des milieux aquatiques sur les territoires. (*) : ARS, CACG, DRAAF, EDF, INSEE, Météo France, les gestionnaires locaux de l’eau…

La Garonne à Portet-sur-Garonne octobre 2011 ©crédit photo : Cécile Bedel

Cécile Bedel Chef de Projet Observatoire Eau & Territoires ARPE Midi-Pyrénées [email protected] 05 34 31 97 65