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Nouvelles policières
Nouvelles co-écrites par:
Les CM1-CM2 de l'école de Ballots
Les CE2-CM1-CM2 de l'école de Congrier
Les CM1-CM2 de l'école de Renazé
2
SOMMAIRE :
La première enquête d’Enzo Page 3
L’histoire de Tobby Page 5
La vie ou la mort Page 7
La disparition mensongère Page 9
Mon voyage en Egypte Page 12
3
La première enquête d’Enzo Bonjour je m’appelle Enzo. J’ai 11 ans et j’ai vécu l’histoire que je vais vous raconter. Mon
père à 37 ans et s’appelle Bernard. Ma mère, c’est Stéphanie, elle a 36 ans. Elle dit toujours
de moi que j’ai un caractère de rebelle mais moi je pense être plutôt trouillard ! J’ai les yeux
noisette et des cheveux courts et bruns. J’habite à Paris, près des Champs-Élysées. Chaque
soir, j’entendais de drôle de bruits qui venaient de la maison d’en face : des portes qui
claquent, des bruits de fenêtres qui se cassent…
Tous les gens du coin l’appelaient « La maison hantée ».
Un soir, quand je rentrais de l’école, je passais devant cette fameuse maison. La porte s’est
ouverte toute seule comme si un fantôme voulait que j’y entre. J’avais la trouille mais je me
suis décidé à me faufiler dans le couloir sombre. J’ai sorti ma lampe de poche pour explorer la
maison. J’ai vu une porte entrouverte. Je suis entré dans la pièce et j’ai vu des mots écrits sur
le mur : « Aidez-moi, je vous en supplie, aidez-moi au secours ! »
J'avais tellement la trouille que j'ai voulu partir, mais la porte s'était fermée et je ne pouvais
plus sortir. En me plaquant contre le mur, j'ai trouvé un passage secret. J'y suis entré et j'ai
trouvé... un homme à terre avec un trou dans le crâne. Quel choc ! Il avait du sang partout sur
lui. J'ai pu me sauver grâce à la porte qui s'était ré-ouverte ! Quel soulagement !
Je suis rentré chez moi. Ce soir-là, dans mon lit, je me suis dit : "Si j'ouvre une enquête et que
le détective, c'est moi, je pourrai devenir Enzo, Détective Privé! Génial." J'ai donc décidé d'y
retourner.
Après une recherche sans relâche, j'ai fini par y trouver une masse. D'après moi, quelqu'un
avait attiré la victime jusqu'ici, l'avait assommée à l'aide de la masse avant de lui tirer dessus.
J'ai fouillé la victime et j'ai trouvé un très gros portefeuille avec seulement une carte d'identité
ainsi qu'une carte professionnelle. Un vrai miracle ! Cet homme s'appelait Gilles
Haidesauvetage, c'était un ingénieur maritime. J'ai décidé d'aller chez lui.
La porte était ouverte, et qu'ai-je découvert ? Un grand laboratoire plein d'ordinateurs, de
machines à moteurs, de documents... dont un plan de robot explorateur de fonds marins. Une
vraie révolution! Je me suis dit que le coupable avait voulu voler ce robot pour le revendre et
devenir riche. J'ai pris la décision de retourner dans cette fameuse maison hantée. Mais devant
celle-ci, à mon retour, se trouvaient trois énormes chiens de garde et un grand homme
cagoulé...
En les voyant, j'ai pris peur. Je me suis caché derrière un gros arbre. Puis, j'ai réfléchi en
apercevant un morceau de bois. J'ai décidé de le jeter dans la haie en face afin de détourner
leur attention. J'en ai profité pour me faufiler dans la maison hantée.
4
Je suis descendu au sous-sol. Soudain j'ai entendu des voix. Je me suis approché de la porte
puis j'ai regardé par le trou de la serrure. A ma grande surprise, j'ai aperçu deux hommes. Ils
parlaient du robot. Ils comptaient le voler!
Brusquement, la porte s'ouvrit. Je reconnus les deux malfrats... le facteur du quartier et le
cantonnier! Je me suis vite enfui pour me réfugier dans ma maison pour appeler la police.
« Allo, Police Nationale.
— Monsieur, je viens de démasquer deux tueurs dans la fameuse maison hantée des
Champs-Élysées.
— OK J'envoie mes hommes. »
Les policiers arrivèrent sur place, les trois hommes étaient encore sur place au sous-sol. Je
suis allé leur raconter ce que je savais. Les policiers attendirent derrière la porte, et
entendirent le cantonnier qui parlait à son complice:
« On a le robot, enfuyons nous avant d'être repérés !
— Oui tu as raison. »
Ils voulurent sortir, mais ils étaient bloqués. Ils furent emmenés et passeront un bon moment
derrière les barreaux
Voilà mon histoire. J'espère qu'il m'en arrivera d'autres à moi ENZO, DÉTECTIVE PRIVÉ !
5
L’histoire de Tobby Je m’appelle Marcel Anderson. J’habite à New-York, 31 rue de la Fontaine dans
une maison aux volets blancs avec un grand jardin parsemé de pâquerettes, d’iris,
de coquelicots et de roses rouges. J’ai 38 ans, j’ai les yeux verts et je fais mon
jogging tous les matins accompagné de Tobby, mon labrador.
Au bout de ma rue, il y a une grande tour dans laquelle habite un homme très riche,
Emile Lyardère. Je le croise chaque jour dans sa limousine…
Aujourd’hui je me prépare pour faire mon jogging comme tous les matins.
« Tobby, au pied ! Hou, hou ! Tobby, je sors ! C’est quoi ça ?! Le collier de Tobby
en sang !? »
Affolé, je cours partout dans le jardin et je piétine toutes mes belles fleurs. Je me
mets à pleurer accroupi. Tant pis pour les fleurs. Où est-passé Tobby ? A mes pieds
mes larmes coulent et que vois-je ?
Je vois des traces de pas, le coupable a marché dans le sang. Je les suis. Elles
mènent vers des maisons où d'autres chiens ont disparu. Les dernières traces
mènent à la tour d'Emile Lyardère qui n'est pas dans sa limousine ce matin.
J'appelle la police. Elle interroge Emile Lyardère qui dit qu'il n’a rien fait. Les
policiers observent ses chaussures et inspectent toute sa maison et, et …
Ils entendent un bruit... le portable d'Emile Lyardière ! Ils écoutent les messages sur
le répondeur. Emile a reçu un appel d'un certain Jack Pote qui disait:
« Emile, J'ai vendu les chiens et je te donnerai ta part. Rejoins-moi rue des pins. »
Les policiers se rendent au rendez-vous et arrêtent Emile et Jack.
Après un interrogatoire, Emile et Jack finissent par dire où se trouve Tobby. Ils
expliquent la raison de leur vol.
« Comme chaque soir, Emile et moi allons au Casino, explique Jack et misons
toujours 10 000 dollars au poker. Il y a quelques jours, nous avons parié 100 000$
chacun et nous avons tout perdu. C’est pourquoi nous volons des chiens de race.
6
— Où avez-vous mis les chiens ? » Dirent les policiers.
— Dans la cave d’Emile… » Dit Jack Pote.
« Et bien, vous avez gagné des TIG* ! Vous devrez ramasser tous les déchets dans
le quartier, en espérant qu’il y ait beaucoup d’excréments de chiens ! »
FIN
*Travail d’Intérêt Général
7
La vie ou la mort En 2005, à Paris, une brigade de quatre militaires était organisée et entraînée. Le premier militaire s’appelait Mathéo, il était courageux. Le second, Gabin était gourmand. Un autre membre de la brigade se nommait Enzo. Il n’en faisait qu’à sa tête. Leur supérieure Estefany venait du Panama et habitait désormais à Paris.
Dès le cinq janvier au cours d'une mission de surveillance sur l'avenue des Champs Elysées, Gabin vit un homme cagoulé se diriger vers une bijouterie. Une fusillade éclata.
Gabin prévint Mathéo qui entra immédiatement dans la bijouterie. Enzo le suivit mais s'arrêta devant le magasin. Gabin arriva avec Estefany.
Mathéo ressortit:
« Il est armé d'un fusil d'assaut. Je me suis caché.
— Il faut établir un plan, s'écria Estefany.
— On va faire des groupes de deux, continua-t-elle. Mathéo avec Gabin, Enzo avec moi!
— On va contourner la bijouterie, dit Gabin.
— Nous, on fait une diversion, décida Enzo.
— Le plan est mis à exécution mais le braqueur est parti.
— Cherchons des indices, dit Estefany. »
Ils trouvèrent des traces de sang. Ils prélevèrent un échantillon qu'ils emmenèrent à la base. Le cambrioleur a le groupe sanguin AB+. Il avait aussi abandonné sa cagoule. La brigade a pu identifier son ADN.
C'est l'ADN du fils d'Estefany ! Enzo et Mathéo sont très surpris ! A ce moment-là, ils reçoivent un coup de téléphone de Gabin, qui enquête sur les lieux du crime :
« Je viens juste de trouver le téléphone du cambrioleur ! Il a reçu 5 appels d'Estefany juste avant le braquage ! Je crois que c'est son fils !
— Ok, on ne dit rien à Estefany, rendez-vous chez elle dans 10 minutes, elle doit y être pour manger !
— D'accord ! Avec un peu de chance, on va pouvoir les intercepter tous les deux ! »
Ils arrivent chez Estefany juste au moment où les suspects mettent leurs bagages dans un taxi.
« Les mains en l’air ! crie Mathéo pendant que Gabin fouille les valises.
— Regarde Enzo, les bijoux sont là ! »
8
Une heure plus tard, au commissariat, Estefany s’explique :
« Ma fille s’est fait enlever par un trafiquant de drogue au Panama. Il exige 1 million de dollars sinon il la tuera. J’ai rendez-vous là-bas dans deux jours pour l’échange.
— On vient avec vous chef ! s’écrièrent en chœur Gabin, Enzo et Mathéo. »
Deux jours plus tard, à l’endroit prévu, Estefany et son fils attendent le trafiquant pendant que les trois militaires se sont cachés derrière un buisson.
«Le voilà.» chuchote Enzo.
Ils l’encerclent au moment de l’échange. Mathéo met les menottes au trafiquant. La jeune fille court vers sa maman. Elle est saine et sauve ! Quelques jours plus tard, ils se retrouvent sur la plage pour siroter un cocktail face au soleil couchant. Les vacances commencent bien !
FIN
9
La disparition mensongère
Amandine et son frère Léo sont partis dans la forêt de Ballots il y a deux heures.
Ils cherchent des champignons après les quelques journées de pluie de ce début
d'octobre.
Leur mère leur avait dit qu'elle irait les chercher à la lisière de la forêt à seize
heures trente. A l'heure dite, elle se rend à l'endroit prévu, les enfants ne sont
pas là. Elle regarde à droite, elle regarde à gauche : rien! Elle s'enfonce dans la
forêt. Un kilomètre plus loin, elle rencontre un bûcheron, fort et trapu avec une
hache et un gros sac sur son dos.
« Excusez-moi, auriez-vous vu deux enfants se promener seul dans la forêt
avec des paniers ? » dit la mère.
Le bûcheron répondit :
— Non, j’ai seulement vu Jean-Charles, le chasseur, poser des pièges à
loup. »
Elle continue son chemin et tombe sur Christophe, le moniteur de VTT avec un
groupe d’enfants de CM1-CM2.
« Stop ! Arrête-toi Christophe ! As-tu vu Amandine et Leo ? Ils sont partis
cueillir des champignons mais n’étaient pas au rendez-vous que je leur
avais donné. »
— Non, je ne crois pas, j’ai seulement aperçu un homme louche, il est habillé
tout en noir, à part son écharpe jaune, accompagné de deux enfants. Mais
je n’ai pas eu le temps de voir leurs visages car à ce moment-là, je
m’occupais d’un élève qui était tombé.
— Merci ! »
10
Elle repart très vite. Peu de temps après, elle aperçoit au loin un objet rose et
brillant. Elle s’approche, c’est le collier de sa fille Amandine ! Elle s’assoit sur une
souche, désespérée…
Elle réfléchit à tout ce qu’on lui a dit :
Un homme louche, habillé de noir, avec des enfants, le chasseur connu pour sa
malhonnêteté, Christophe, doué pour faire des blagues…
Elle se sent seule, et pleure toutes les larmes de son corps. Elle a peur. Tout à
coup, elle entend des coups de feu tout proches. Est-ce le chasseur ou bien
quelqu’un qui tue ses enfants ?
Elle court dans la direction des coups de feu. Elle arrive devant la cabane du
chasseur. Jean-Charles est là avec un lapin dans les mains. Elle est soulagée de
savoir que ce ne sont pas ses enfants !
« Mais où sont-ils ? » se demande-t-elle. Soudain, elle sursaute : elle entend des
rires derrière le gros chêne...
Elle reprend espoir et se dirige vers l'arbre. Hélas, ce ne sont pas Léo et
Amandine mais deux enfants qui jouent avec leur père. Des hurlements lui
donnent la chair de poule : « Au secours, aidez-nous ! » Elle se précipite vers le
buisson d'où viennent les cris d'enfants. Tout à coup, Léo et Amandine surgissent
en criant : « Bonne fête Maman !» Elle avait oublié que c'était la Saint Nathalie.
Les enfants lui tendent un bouquet de fleurs. Elle pleure de joie ! Christophe lui a
fait une mauvaise blague mais elle est heureuse de retrouver ses enfants !
Nathalie est un peu furieuse mais aussi contente d’avoir des enfants qui l’aiment
et qui pensent à elle. Malgré tout, elle leur dit :
« Je ne veux plus que vous me fassiez cette bêtise!
Les enfants avouent :
11
— Ne gronde pas Christophe, c’est nous qui l’avons forcé à te mentir!
Pardonne-nous.»
En rentrant à la maison, la famille, soulagée, recroise le moniteur de VTT. La
maman lui explique qu’elle connaît désormais la vérité et qu’elle lui pardonne sa
mauvaise blague. Christophe raccompagne la famille et, en arrivant chez eux,
Nathalie découvre tous ses amis venus lui souhaiter une joyeuse fête ! Quelle
bonne surprise !
La maman passe une très bonne soirée en compagnie de toute sa famille, ses
amis et de Christophe qui, depuis, est devenu clown dans un grand cirque connu !
12
Un jour de juin dernier, pendant mes vacances au Caire, je
voulais visiter les pyramides et faire une excursion avec une
caravane de dromadaires. C'était un cadeau pour mes vingt ans
fait par mes amis.
Je partis avec mon compagnon à dos de dromadaire jusqu’aux
pyramides. Nous décidâmes de commencer notre visite par la
pyramide la plus célèbre de Gizeh. Le guide, Souleymane nous
attendait à l’entrée. Il nous proposa de visiter directement
le tombeau du pharaon au cœur de la pyramide. C’était la pièce
la plus sombre et la plus profonde. Il y avait des statues
gigantesques et sur les murs il y avait des dessins et des
hiéroglyphes. Tout à coup, les torches s’éteignirent et la
porte se referma derrière nous ! Au même moment, nous
entendîmes un bruit de sarcophage qui s’ouvrit…
Nous eûmes très peur. Je sortis tout de suite ma lampe de
poche. Nous allâmes vers le sarcophage et virent que la momie
avait disparue ! Nous nous retournâmes et vîmes une ombre
partir en courant. Nous décidâmes de la suivre mais je
trébuchai sur une pierre et ma lampe se brisa. En me relevant,
je m’appuyai sur le mur et un passage secret s’ouvrit. Nous
descendîmes un grand escalier. Sur la dernière marche, nous
vîmes un objet brillant : c’était un appareil photo ! Nous
regardâmes les images. Il y avait une famille devant le
Sphinx, des pyramides, des dunes, la même famille dans le souk
du Caire… En regardant bien cette photo nous vîmes un hôtel ;
Le Toutankhamon. Nous décidâmes de nous y rendre pour
interroger ces personnes.
En arrivant, nous demandâmes à l’hôtesse si elle avait vu
cette famille.
« Oui, ils sont à la piscine en attendant le bus pour
l’aéroport. Regardez, leurs bagages sont là. »
Quelle ne fut pas notre surprise en apercevant une bandelette
dépassant d’une grande valise noire !
Je regardai dans la valise et je vis la momie. A côté, il y
avait un papier, je le lus : « Rendez- vous le vendredi 10
juillet à 22 h, sur la place de l’église de Congrier comme
nous l’avons prévu. N’oubliez pas la momie, soyez discrets ! »
Nous décidâmes de nous rendre à ce rendez-vous secret.
13
Le jour venu , après le dîner au restaurant de Congrier, à
21h45 , excités, curieux, mais discrets nous allâmes sur le
lieu de la rencontre. Tout à coup, un homme cagoulé arriva et
hypnotisa la famille et dit : « Donnez- moi la valise! » La
femme s’exécuta mais je me rendis compte que mon compagnon
avait disparu. Tant pis, je sautai et arrachai la cagoule et
là, surprise !!! Qui vis-je ? Mon compagnon !!! Quelle
déception !
Je compris qu’il s’était servi de moi, qu’il m’avait manipulé
afin de voler la momie à l’aide de ses complices. Je le forçai
à tout m’expliquer et il me raconta qu’il voulait s’en servir
pour ses études en faculté de sciences…
Je ne pouvais pas lui pardonner car il s’était servi de moi
pour voler la momie. La police vint chercher mon compagnon
pour le mettre en prison pendant deux ans et demi. Et moi, je
repartis au Caire.
14