« Les deux rives du fleuve de la vie » – Association Présence – 2 octobre 2010

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Les deux rives du fleuve de la vie

SOMMAIRE

I – Introduction ........................................................................................................................... 2

Quelques définitions ..................................................................................................................... 2

Transmigration de l’âme ........................................................................................................... 2 Re-naissance ............................................................................................................................. 2

I I – Quelques traces historiques sur les croyances en la ré incarnation .................. 3

Mythologie et religions ................................................................................................................. 3

Représentation de la réincarnation dans l’hindouisme ............................................................ 3 Religion chrétienne ................................................................................................................... 4

I I I – Témoignages ........................................................................................................................ 5

Premier cas étudié par le Docteur Stevenson (3) : Eduardo ....................................................... 5 Deuxième cas étudié par le Docteur Stevenson : Alexandrina Samona .................................... 5

IV – Approche par l ’astrologie ............................................................................................... 6

1) Le centre du Soleil .................................................................................................................... 6 2) Le thème héliocentrique .......................................................................................................... 7 3) Le thème géocentrique ............................................................................................................ 7 4) Exemple d’une vie antérieure possible .................................................................................... 8

L’enfance ................................................................................................................................... 8 Message d’un channel .............................................................................................................. 9 Indices d’un ami médium.......................................................................................................... 9 Lecture de ma carte natale sous l’angle des vies antérieures .................................................. 9 L’étude du Nœud sud et de son régent .................................................................................. 10 Planètes rétrogrades ............................................................................................................... 11 Comparaison des deux cartes ................................................................................................. 11 Comparaison des thèmes héliocentriques ............................................................................. 12 Conclusion ............................................................................................................................... 12

5) Deuxième exemple d’une lecture de vie antérieure par l’astrologie .................................... 13

Bataille de Little Big Horn ....................................................................................................... 13 Sa mort .................................................................................................................................... 14 Astralités de Sitting Bull .......................................................................................................... 14 Signature Solaire ..................................................................................................................... 15 Lecture du thème de Guy ....................................................................................................... 15 Le nœud sud ........................................................................................................................... 15 Les régents .............................................................................................................................. 16 Aspects des régents ................................................................................................................ 16 Le thème du décès de Sitting Bull ........................................................................................... 16 Enseignement à retirer de cette étude ................................................................................... 17

V – Les écoles de l ’au -delà .................................................................................................... 17

VI – Résurrect ion ...................................................................................................................... 21

VII – Poème ................................................................................................................................. 22

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I – IN TROD UCTI ON

Si l’athéiste met volontiers la vie en opposition à la mort, le croyant pense qu’après la mort

existe une autre forme de vie dans laquelle sa conscience perdure. Dès lors, la mort n’est plus perçue comme étant le contraire de la vie, mais le moment d’un passage d’une rive à l’autre du grand fleuve éternel de la Vie.

De par mes expériences intérieures, je me place résolument dans la perspective du croyant, et je vous propose l’exploration de ce qui se situe de ce côté mystérieux de la rive, ainsi que des voyages effectués par l’âme entre ces deux rives. Précisons d’abord la signification de quelques-uns des termes propres à notre étude :

Quelques définitions

Transmigration de l’âme : La notion de transmigration, religieuse ou philosophique, ésotérique ou populaire, est générique ; elle englobe plusieurs formes de la vie après la mort :

1. Palingénésie : c’est le terme employé par les philosophes stoïciens pour désigner la

reconstitution ou apocatastase du monde après que le Feu l'a détruit, cela dans un Éternel

Retour. Le mot employé, en grec (παλιγγενεσία), signifie "naissance à nouveau",

"régénération". Telle est la palingénésie cosmique qui se rapproche de la définition

mésopotamienne de l’éternel retour (voir plus bas). Mais, la palingénésie est, plus

simplement, le retour à la vie dans la nature, des divers éléments de la nature. Les plantes se

nourrissent de minéraux, les animaux se nourrissent de plantes, les hommes se nourrissent

des animaux ou de leurs produits ; en respirant tout vivant assimile des germes et des

poussières... De la sorte, les éléments de la vie s'échangent, se redistribuent après la mort,

partout, toujours. C'est la palingénésie universelle.

2. Réincarnation : passage d'une âme humaine après décès du corps physique dans un autre

corps humain.

3. Métempsycose : vient du grec métempsycosis (μετεμψύχωσις), qui signifie "déplacement de

l'âme". Passage d'une âme dans un corps humain (réincarnation) ou animal, végétal.

4. Éternel retour : répétition éternelle des mêmes événements au bout d'une longue période ;

par exemple, selon les stoïciens, on reverra un Socrate, pas exactement le même, mais un

Socrate fait des mêmes éléments refaisant les mêmes choses que fit le Socrate historique.

C’est une notion d'origine mésopotamienne d'après laquelle l'histoire du monde se déroule

de façon cyclique.

5. Résurrection : Le mot résurrection signifie littéralement « se lever une nouvelle fois ».

Re-naissance : traduction habituelle de « Punarbhava ». Le bouddhisme enseigne l'impermanence : tout phénomène conditionné est éphémère. Cela l'amène à refuser le concept d'âme (âtman), pour soutenir que chaque chose est "sans soi" (anatta). Transmigration sans chose qui transmigre : la re-naissance se présente alors comme un processus difficile à entendre, de sorte que plusieurs interprétations divergent.

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II – QUEL QUES TRACE S HIS TO RI QUES S UR LE S CROY AN CES EN L A RE INCARN ATION

Mythologie et religions

A l’aube de l’histoire, nous trouvons les idées éternelles sous la forme des mythes, langage

symbolique nous ouvrant aux inépuisables énergies universelles, productions spontanées de la psyché portant intact le pouvoir germinatif de la source.

Les thèmes de la mort, de la renaissance, de la résurrection, sont récurrents dans maintes mythologies. C’est dans les rythmes naturels des astres que nous trouvons les ingrédients les plus probants capables de nourrir les mythes de renaissance.

En effet – et les Égyptiens l’ont ressenti avec vigueur(1) – le cycle journalier du Soleil, répétant inlassablement sa naissance matinale, sa mort au couchant, et sa renaissance le jour suivant après avoir traversé sur la barque lunaire les affres des ténèbres, semble nous montrer de manière archétypale ce qu’il advient de toute forme de vie. Comment ne pas rapprocher ce processus avec celui de l’âme humaine qui se révèle à la naissance de chaque enfant, puis disparaît en la vieillesse de l’homme avec ce que nous appelons la mort.

Ce rythme nycthémère imprègne la conscience humaine depuis l’aube des temps. Il génère en l’esprit l’idée que la mort n’est pas la fin, qu’une moitié de la vie nous échappe, que l’âme ne meurt pas à l’image de ce Soleil toujours renouvelé.

Plus près de nous, en résonance parfaite avec le rythme journalier, nous mourrons

symboliquement chaque soir à l’instant de notre endormissement, pour renaître avec le jour naissant. Ainsi pouvons-nous établir les analogies suivantes, support convaincant de l’idée d’un déroulement cyclique de la vie dans laquelle le principe de réincarnation trouve aisément sa place :

CYCLE JOURNALIER

DU SOLEIL CYCLE JOURNALIER

DE L’HOMME CYCLE D’UNE VIE

Lever du Soleil Réveil de la conscience diurne Temps de la naissance

Coucher du Soleil Endormissement Temps de la mort

Traversée invisible du Soleil sous la Terre

Mystère de la nuit, conscience de rêves…

Mystère de la vie après la mort

Nouveau jour Nouvel éveil Nouvelle naissance

Représentation de la réincarnation dans l’hindouisme

En haut à gauche, se situent les polarités masculine et

féminine d’une âme qui va chercher dans le processus des renaissances successives un accomplissement.

En tant qu’homme, l’âme expérimente d’abord la vie d’un guerrier, puis on voit ce même homme assis, installé dans un certain confort, préférant peut-être le jeu, ou la réflexion à l’action. Cette inaction l’entraîne dans une réincarnation féminine dans laquelle l’épée est devenue baguette. La femme est debout avec en fond de décor un bâtiment sans doute public. La baguette symbolise une forme de pouvoir, en l’occurrence le pouvoir politique qui demande une subtilité propre à l’intelligence féminine.

Dans l’existence suivante, toujours en tant que femme, l’âme incarnée se rapproche de son origine divine en cultivant l’humilité (position courbée du corps), la piété (autel), ce qui lui permettra dans la vie suivante d’atteindre à l’illumination.

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Ne pouvant développer, faute de temps, dans ce court dossier les nombreux symboles de la transmigration de l’âme comme la roue, le papillon, le Phénix, Protée… et ne pouvant non plus pour la même raison, exposer même succinctement la présence de l’idée de la réincarnation dans l’histoire des religions, je souhaiterais m’arrêter quelques instants sur la position adoptée par l’église catholique et sur les enseignements de Jésus tirés d’un livre apocryphe.

Religion chrétienne

On ne trouve dans le nouveau testament que quelques rares passages où les paroles de Jésus

évoquent l’idée que l’âme se réincarne dans de nouveaux corps. C’est le cas dans le passage où Jésus répond à une question de ses disciples :

Que disent donc les scribes, qu’Élie doit venir d’abord ?

Il répondit : « Oui, Élie doit venir et tout remettre en ordre ; or, je vous le dis, Élie est déjà venu et ils ne l’ont pas reconnu, mais l’ont traité à leur guise… Alors, les disciples comprirent que ses paroles visaient Jean Le Baptiste.

Dans les manuscrits gnostiques de la Pistis Sophia(2), livre rendant compte des échanges que

Jésus eut avec ses disciples durant les douze années qui suivirent la Résurrection, on trouve des explications plus précises sur ce passage de l’âme d’Élie à Jean Le Baptiste :

« Il advint que lorsque je fus venu au milieu des chefs des éons, je regardai d'en haut le monde des hommes suivant le commandement du premier mystère, et je trouvai Elisabeth, mère de Jean-Baptiste avant qu'elle l'eut conçu. Je mis en elle la force que j'avais reçue du petit Jaô, le bon qui est dans le milieu, afin qu'il pût prêcher avant moi, et qu'il préparât ma voie, et qu'il baptisât de l'eau de la rémission des péchés. Et cette force est dans le corps de Jean. Et au lieu d'un archon destiné à la recevoir, je trouvai l'âme d'Élie le prophète dans la sphère des éons, et je le pris, et je reçus son âme, et je la conduisis à la vierge, fille de la lumière, et celle-ci la donna à ses héritiers qui la conduisirent dans la sphère des archons et la placèrent dans le sein d'Elisabeth. La force du petit Jaô, de celui qui est au milieu, et l'âme d'Élie le prophète, ont été liées dans le corps de Jean-Baptiste.

C'est pourquoi vous avez douté au temps que je vous ai dit : Jean dit : Je ne suis pas le Christ, et vous me dites : il est écrit dans l'Écriture, que si le Christ vient, Élie viendra avant lui et lui préparera la voie. Mais lorsque vous m'avez parlé ainsi, je vous ai répondu : Élie est véritablement venu et il a préparé toutes choses selon la manière qui a été écrite, et ils lui ont fait ce qu'ils ont voulu. Et comme je connaissais que vous ne compreniez pas ce que je vous ai dit de l'âme d'Élie liée en Jean-Baptiste, je vous ai répondu dans un discours en parabole, vous parlant face à face, si vous voulez comprendre Jean-Baptiste et cet Élie dont je vous ai annoncé la venue. »

Pour bien comprendre ce discours, la connaissance de la gnose serait nécessaire. L’intérêt de ce

récit est de montrer la présence de l’idée de réincarnation dans l’église primitive, avant que celle-ci ne proclame l’anathème sur ce courant de pensée.

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III – TEM OIGN AGES

On rencontre dans les annales de la littérature sur la réincarnation de nombreux récits de

personnes qui semblent se souvenir de vies antérieures. Sans faire appel à des techniques hypnotiques de régression, nous trouvons des témoignages spontanés d’enfants qui se souviennent de leur vie passée. En voilà deux exemples tirés du livre de Joseph Head et S.L. Cranston « Le livre de la réincarnation ».

Premier cas étudié par le Docteur Stevenson (3) : Eduardo

Un petit garçon de 4 ans vivant à la Havane, parla à ses parents d’une maison différente ainsi que d’autres parents qu’il déclarait avoir eus dans une vie antérieure.

Voici le résumé de ses déclarations :

« Lorsque j’habitais au 69 de la rue Campanario, mon père s’appelait Pierro Seco, et ma mère Amparo. Je me souviens que j’avais un petit frère nommé Jean et une petite sœur, Mercedes, avec lesquels je jouais. La dernière fois que je suis sorti de cette maison, ce fut le 28 février 1903. Ma mère s’est alors mise à crier beaucoup en me voyant sortir. Cette autre mère qui était la mienne, avait le teint clair et les cheveux noirs. Elle fabriquait des chapeaux. J’avais alors treize ans et j’achetais des médicaments chez un pharmacien américain, parce qu’ils étaient moins chers que dans les autres boutiques. En revenant de mes promenades, je laissais ma petite bicyclette dans la pièce du bas. Je ne m’appelais pas Eduardo comme maintenant, mais Pancho. »

Les parents actuels étaient sûrs que leur fils n’avait jamais été dans la maison dont il parlait. Pour vérifier le fait, ils firent un jour un long détour jusqu’à la rue où se trouvait cette maison qu’ils n’avaient jamais vue et qui, comme ils en étaient convaincus, devait aussi être totalement inconnue du petit garçon. Arrivés dans la rue, le garçon reconnut immédiatement la maison. Ils encouragèrent leur fils à y entrer, mais celui-ci la trouva occupée par des étrangers qu’il ne reconnût pas. Les parents firent d’autres recherches et découvrirent que, peu après février 1903, le numéro 69 de la rue Campanario était encore occupé par Antonio Seco, lequel avait ensuite quitté La Havane. Son épouse s’appelait Amparo, et leurs trois enfants Jean, Mercedes et Pancho. Ce dernier était mort en février 1903, juste avant leur départ. La pharmacie mentionnée par le petit garçon se trouvait près de la maison.

Sur huit déclarations faites par l’enfant, et vérifiables, sept se révélèrent correctes et une, relative au prénom du père, erronée.

Deuxième cas étudié par le Docteur Stevenson : Alexandrina Samona

Le 15 mars 1910, Alexandrina Samona, alors âgée de cinq ans, fille du docteur et de Mme Carmelo Samona, à Palerme en Sicile, mourut de méningite, au grand chagrin de ses parents. Trois jours plus tard, Mme samona fit un rêve au cours duquel Alexandrina lui apparut disant : « Maman, ne pleure plus… Je reviendrai à nouveau toute petite, comme ça. » Et, dans ce rêve, l’enfant fit un geste indiquant un petit bébé. Ce même rêve se reproduisit trois jours plus tard.

Une grossesse semblait improbable, car Mme Samona avait subi une opération qui aurait dû la priver presque totalement de fécondité. Pourtant, un an plus tard, Mme Samona donna naissance à deux filles. L’une des jumelles ressemblait de manière extraordinaire à la première Alexandrina et on lui donna le même prénom. Non seulement Alexandrina2 ressemblait physiquement à Alexandrina1 mais elle avait aussi le même comportement, les mêmes attirances et les mêmes rejets. Les deux étaient gauchères (alors qu’aucun des enfants des Samona ne l’était), les deux étaient affectées d’hyperémie de l’œil gauche, d’une légère suppuration de l’oreille droite, ainsi que d’une légère dissymétrie faciale.

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À propos des similitudes entre les deux Alexandrina, le docteur Samona déclara :

« Je peux affirmer de la manière la plus positive qu’à tout point de vue – à part les cheveux et les yeux qui sont un peu plus clairs que ceux de la première Alexandrina au même âge – la ressemblance continue d’être parfaite. Mais, outre l’aspect physique, la similitude psychologique qui se manifeste chez cette enfant apporte à ce cas encore plus d’intérêt. Alexandrina reste indifférente aux poupées et préfère jouer avec des enfants de son âge, préférence que l’on remarquait également chez l’autre Alexandrina. Comme elle aussi, elle insiste toujours pour que ses mains soient propres, et les lave dès qu’elles sont sales. Comme la précédente, elle montre un dégoût singulier pour le fromage et refuse toute soupe qui en aurait le moindre goût… Elle a également la même passion que la première Alexandrina : ouvrir le tiroir de la commode de notre chambre et en tirer les bas de sa mère pour jouer. »

Alors qu’Alexandrina2 avait huit ans, ses parents lui annoncèrent leur intention d’aller visiter Monreale et les environs. Alexandrina2 répondit à cette proposition par ces mots ; « Mais je connais Monreale, j’y suis déjà allée ». Mme Samona contredit cette assertion. Mais l’enfant répliqua : « Oh ! si. J’y suis déjà allée. Tu ne te souviens donc pas qu’il y avait là une grande église avec la statue d’un homme aux bras grands ouverts, sur le toit ?... et que nous y avons rencontré de petits prêtres habillés en rouge, dans la ville ? »

C’est alors que Mme Samona se souvint d’avoir visité Monreale pour la dernière fois avec Alexandrina1 quelques mois avant la mort de celle-ci. Ils l’avaient emmenée avec eux et une amie qui devait y consulter un médecin. Au moment d’entrer dans l’église, ils avaient rencontré un groupe de jeunes prêtres grecs en soutane bleue décorée d’ornements rouges. Il va sans dire que les souvenirs d’Alexandrina2 étaient trop précis pour qu’on pût invoquer l’influence d’une peinture ou d’une photographie des lieux.

Dans la section suivante, nous allons introduire le support de l’astrologie dans cette quête de la

transmigration des âmes. Une partie de ce texte fut écrit dans le cadre des cours d’astrologie la saison passée, une autre, inédite, étudie une des vies antérieures de Guy avec qui j’anime cette réunion.

IV – APPRO CHE PAR L ’AS TROLO GIE

1) Le centre du Soleil

L’idée de réincarnation sous-entend l’existence d’un principe indépendant du corps physique qui

se réincarne et qui a comme attribut de ne pas connaître la mort, de demeurer stable au long des siècles, tout en étant dans une recherche d’accomplissement par l’expérience individuelle et collective.

La représentation symbolique, géométrique de cette dépendance des diverses incarnations à un principe immortel, est le cercle. En son centre, se trouve la source intemporelle de laquelle émane une multitude de rayons qui viennent s’accomplir dans un espace-temps donné, sur la circonférence du cercle. Ainsi, les trois composants principaux du cercle : le centre, le rayon et la circonférence sont-ils les fidèles représentations de l’Esprit, de l’Âme et du corps.

En astrologie, cette approche de la trinité nous est familière. Dans une vision héliocentrique, le

Soleil tient place de l’Esprit ; il est la source de vie qui maintient unifié le système solaire, la Terre étant l’un des lieux d’incarnation de sa lumière. L’être incarné devient alors un second centre autour duquel se meuvent le Soleil et l’univers. Et c’est bien dans l’existence de ce second centre opposant le géocentrique (ou topocentrique) à l’héliocentrique, que se situent les enjeux de conscience.

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L’égo (anagramme de géo –centrique-) aveuglé par la ronde de l’univers autour de lui se prend pour le centre du monde. C’est l’information que lui renvoie le monde extérieur. Ce mouvement dont il est le point central lui donne l’illusion d’être important et lui permet de prendre conscience de lui-même, de s’affirmer et de bâtir une réalité, reflet de celle du Créateur.

Grâce au processus des renaissances et du karma négatif engendré par les actes, l’égo perd de sa superbe ; la conscience d’être le serviteur d’un centre plus global fait son apparition, l’intention habitant le Soleil est perçue par la créature terrestre. Cette perception est intérieure et présuppose que la conscience a procédé à un retournement d’intérêt de l’extérieur vers l’intérieur.

Dès lors, dans le cadre limité du système solaire, la conscience s’éveille à la globalité des incarnations qui répondent de la même « flamme solaire » et il lui devient possible de se reconnaître dans des vies antérieures, même si au cours de celles-ci l’éveil n’était pas encore réalisé. Cette conscience « éveillée » transcende en quelque sorte les limites imposées par la réalité temporelle, et peut entrevoir non seulement le passé, mais aussi le futur.

Cet accomplissement nous conduit-il à l’heure de notre mort vers la résurrection dans un corps de gloire ? Dans la mesure où la loi d’analogie nous révèle que l’univers avec ses systèmes solaires est organisé, structuré comme l’homme avec ses atomes, nous pouvons écrire que l’homme est un petit univers, tandis que l’univers est un grand homme. C’est dans la conscience de ce dernier que je situerais la possibilité de vivre dans ce corps de gloire, bien que le Christ soit considéré généralement d’essence solaire.

Il apparaît clairement que le Soleil constitue dans un thème le lieu d’où émanent la volonté, la vie, la lumière, le but à atteindre par la voie des renaissances, dans le cadre défini du système solaire. Ce but n’est qu’une étape dans le vaste processus de la conscience qui vient ensuite habiter l’univers dans sa totalité.

2) Le thème héliocentrique

En dressant la carte héliocentrique de notre naissance, nous obtenons une disposition du ciel vue du Soleil. Elle montre la place de la Terre dans le concert planétaire indiquant le grand plan systémique dans ses œuvres temporelles. Ce qu’il révèle, c’est l’essence même de l’être, tandis que le ciel géocentrique nous parle de la personnalité subjective et des situations bien concrètes vécues par cette personnalité.

En héliocentrisme, la Lune disparaît se confondant avec la position de la Terre, c’est pourquoi l’astre nocturne est le principal marqueur de notre personnalité, avec l’Ascendant et les divers secteurs du mouvement diurne. Pour atteindre notre ciel héliocentrique un effort d’imagination est nécessaire puisqu’il ne fait pas partie de notre vécu sensoriel.

3) Le thème géocentrique

Le travail spécifique programmé dans le cours d’une incarnation s’inscrit dans une continuité des vies antérieures et dans la perspective des étapes ultérieures. Aussi, peut-on considérer que l’ensemble du thème concourt à notre cheminement passé-présent-avenir. Pour s’y retrouver les règles sont simples :

Les aspects séparants indiquent les expériences antérieures récentes. Les aspects durs soulignent des oppositions, séparations ou des combats menés ; les aspects faciles témoignent d’expériences relationnelles ou existentielles plus heureuses ; ils nous parlent d’obstacles surmontés ou sublimés. De tous les aspects, ceux de la Lune sont les plus importants.

Les aspects appliquants nous enseignent sur des épisodes à vivre dans cette vie, ou dans la prochaine, toujours dans la distinction des aspects durs et faciles.

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La dernière planète touchée par le Milieu du Ciel indique souvent le lieu où l’âme a séjourné entre deux incarnations (4).

Les planètes rétrogrades bloquent temporairement l’usage de la fonction représentée par la planète concernée. Ce blocage concerne l’usage extérieur de la fonction ; il peut permettre d’ouvrir en compensation une vie intérieure intense. Il oblige à un travail sur soi avant que la fonction redevienne disponible socialement. Cela ne signifie pas nécessairement que la fonction fut dans une vie antérieure, mal utilisée ; cela peut indiquer simplement que la fonction doit être mise sous l’éteignoir dans cette vie, ou une partie de cette vie, pour permettre l’émergence d’une autre, pour faciliter un autre type d’expérience.

Les Nœuds lunaires, de par leur mouvement naturel rétrograde, jouent un rôle majeur dans la lecture des vies antérieures et du karma généré par celles-ci. Le Nœud sud avec son régent indiquent d’où l’on vient ; le Nœud nord avec son régent, vers quoi l’on va. Aujourd’hui que les éphémérides indiquent les changements directionnels de ces Nœuds, il devient possible d’incorporer ce mouvement dans l’interprétation du thème progressé. C’est un domaine à l’état expérimental.

Les planètes en aspect avec les nœuds lunaires enseignent sur les circonstances marquantes de nos vies passées, sur les difficultés rencontrées ou sur les expériences réussies.

Au centre de tous ces mouvements et aspects géocentriques, se tient le Soleil comme garant de notre unité et constante de nos renaissances.

Dans la revue des Cahiers Astrologiques (n°201 de novembre-décembre 1979), l’astrologue A. Séménoff écrit un article relatant les expériences faites avec le médium Philippe Vaillant, dans lesquelles il ressort que les incarnations successives d’une même entité gardent le même signe solaire, avec une lente progression de longitude, à l’intérieur de ce signe. Certes, ce constat s’appuie sur quelques exemples seulement, et il est envisageable que cette règle puisse contenir de nombreuses exceptions mais elle constitue un point de départ de la recherche.

4) Exemple d’une vie antérieure possible

Par un ensemble d’indices congruents, j’ai pu retrouver la date de naissance d’un personnage qui

pourrait être une de mes précédentes incarnations. J’emploie le conditionnel, car je n’ai pas revécu personnellement l’histoire de cet homme, par exemple dans un état de conscience modifiée, j’ai seulement recoupé des informations qui m’ont conduit jusqu’à lui. Ces indices naissent de divers domaines, pas seulement astrologiques. Ils sont comme les pièces d’un puzzle rassemblées au fil des années, que j’énumère ici :

L’enfance

Pendant les premières années de la vie terrestre, nous sommes largement conditionnés dans nos intérêts par les expériences de nos vies antérieures. Voir le chapitre sur les témoignages recueillis par le docteur Stevenson.

Enfant, il y avait deux domaines dans lesquels j’excellais : le sport et la religion. Dans ce dernier, j’officiais à la messe en tant qu’Enfant de cœur avec le curieux sentiment d’être à l’église comme si c’était ma maison. Cette attitude, cette disposition naturelle contrastait avec celle de mon frère plus âgé qui regardait la religion d’une manière incrédule et critique. Je précise cela pour montrer que cette attirance religieuse n’était pas conditionnée par l’éducation reçue. Mes parents n’étaient pas particulièrement croyants ; en tout cas, ils n’avaient pas besoin d’adhérer intensément à une religion pour croire en un principe divin. Ils regardaient la religion catholique comme un élément utile de l’éducation, un pouvoir dans la société, contre lequel il eut été vain de s’opposer.

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J’aurais pu très facilement m’orienter vers la prêtrise, si les circonstances avaient favorisé cette vocation. Sans avoir de souvenirs précis d’une existence religieuse antérieure, je garde en moi l’impression fugace que cette attirance pour ce domaine résonnait avec un passé lointain.

Toujours comme indice glané dans ma jeune vie, je me distinguais par un esprit pacifique en de multiples circonstances. Dans les jeux pratiqués par les enfants de mon âge, j’aspirais à être celui qui représentait l’ordre, la paix. Je n’aimais pas prendre partie pour un camp ou un autre. Cela apparaissait notamment dans les jeux de cowboys et d’indiens où je cherchais toujours à harmoniser ces deux courants.

Enfin, il y avait dans ma pensée d’enfant la certitude qu’aucune femme ne m’était destinée et c’était pour moi une souffrance. Je me souviens de l’espoir qu’avait suscité en moi le fait d’apprendre qu’il y avait sur Terre plus de femmes que d’hommes, conséquence des guerres. J’avais donc une petite chance.

Message d’un channel

Au cours d’une séance de channelling, dans les années 80, il me fut précisé par un channel (que je rencontrai pour la première fois) « qu’il y avait en moi des mémoires de prêtrise ».

Indices d’un ami médium

J’en arrive à l’information majeure qui m’a permis de retrouver concrètement le personnage en question. Un ami de longue date retrouva par ses dons psychiques une de ses vies antérieures au cours de laquelle j’apparaissais sous le nom de « The black robe », c'est-à-dire « La robe noire ».

Il me demanda alors si cette expression évoquait quelque chose en moi. Je lui répondis dans un premier temps qu’une vie antérieure de religieux était pour moi une certitude mais que cette expression « The black robe » ne trouvait pas d’écho particulier. Je perdai de vue cet ami pendant plusieurs années pour le retrouver récemment (2009). Il réitéra sa demande, me donnant d’autres indications grâce auxquelles je pus me documenter par le biais d’internet.

Ces recherches me conduisirent au dénommé Pierre-Jean de Smet, surnommé « La tunique noire », né en Belgique à Termonde le 30 janvier 1801. C’était un prêtre jésuite, missionnaire parmi les Indiens d’Amérique du Nord. Il fut souvent choisi par les autorités américaines comme leur porte-parole auprès des chefs indiens, notamment auprès de Sitting Bull, car il était un des rares européens à avoir leur confiance.

Deux indices m’interpellaient alors :

Le prénom composé – Pierre-Jean est un prénom proche du mien, Pierre-Joël dont j’ai préféré garder la première partie. Jean était le prénom de mon père.

La date de naissance – Né comme moi sous le signe du Verseau, Pierre-Jean de Smet a la position de son Soleil qui diffère de 2° environ de celle de mon thème. En position sidérale, les deux Soleils sont au même degré. Cette superposition approximative des deux soleils s’inscrit dans le cadre des travaux de l’astrologue Séménoff, cités plus haut.

Lecture de ma carte natale sous l’angle des vies antérieures

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Commençons notre lecture des vies antérieures par :

L’étude du Nœud sud et de son régent

Nœud sud en Balance, maison IX – Je ramène de mon passé des expériences maison IX, c’est-à-dire reliées à la religion, la magistrature, la théologie, la philosophie, les grands voyages… tous ces domaines étant teintés des valeurs Balance de justice, d’équilibre, d’alliance, de vie sociale, d’hésitation… Neptune se trouvant dans le même signe et la même maison que le Nœud sud, ajoute sa symbolique mystique ou fuyante, sa dimension compassionnelle, ou son incapacité à vivre concrètement une relation.

Régent Vénus en Capricorne, maison I – Ces vies, ou mémoires antérieures, ont une influence directe sur mon caractère qui peut apprécier la solitude ou en souffrir car l’association Vénus – Capricorne n’est pas très épanouissante pour l’expression des sentiments et la vie de couple. En même temps, j’apprécie les valeurs morales et spirituelles de la maison IX.

Cette expérience ancienne a laissé des traces en partie négatives du fait de l’angle carré unissant le Nœud à son régent. Mon bonheur personnel (Vénus) a souffert ; il y a l’idée de renoncement au concept de couple, qui peut être déduit de cette configuration.

La position de Vénus fait jouer les degrés 24 et 25 du Capricorne :

24° « Une jeune femme entre au couvent »

25° « Une boutique de tapis d’orient »

De manière rigoureuse, seul le degré 25 devrait être retenu, mais l’expérience montre qu’une souplesse est nécessaire dans la prise en compte des « images–degrés ». La jeune femme qui entre au couvent confirme l’interprétation déjà faite ainsi que mes souvenirs d’enfant dans lesquels je n’imaginais pas pouvoir me marier un jour. Le tapis d’orient, la boutique, peuvent être pour moi des sujets de méditation. Si l’Orient constitue un attrait certain, la notion de commerce m’est étrangère.

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On notera encore que Vénus est la dernière planète aspectée par la Lune. Tout concourt dans ce thème à faire de Vénus le premier marqueur de mes vies antérieures.

Planètes rétrogrades

Les planètes rétrogrades sont nombreuses dans cette carte :

Mercure (démarre à 4°33’ du Verseau en 1961, 12 ans 9 mois)

Uranus (démarre à 26°30’ des Gémeaux en 1980, 30 ans 11 mois)

Saturne (démarre en 2038)

Neptune (rétrograde toute la vie)

Pluton (démarre en 2033).

J’ai beaucoup ressenti la rétrogradation de Mercure. C’est comme si mon intellect était incapable de fonctionner normalement. Cela a considérablement nui à mon apprentissage scolaire, ne parvenant à suivre le mouvement que par l’usage de mon centre moteur, celui qui travaille par imitation.

Les personnes qui naissent avec cet astre rétrograde devraient disposer, dans le système éducatif, d’un statut à part. Ils ont besoin, plus que les autres, de découvrir les lois de l’univers par eux-mêmes, d’avancer à un rythme personnel, leur intégration des données extérieures étant retardée par une nécessité de reformuler à leur manière l’information.

A partir de 13 ans, lorsque l’astre est redevenu direct, un éveil de l’intellect s’est progressivement opéré, mais sans effacer complètement son mouvement originel. Un autre trait de caractère propre à Mercure rétrograde, est le besoin d’explorer des voies inaccoutumées, de s’intéresser à des théories hors normes, avant-gardistes, ou dépassées.

Si je retiens la vie de Pierre-Jean de Smet comme ma précédente incarnation, je ne comprends pas la raison de ce Mercure rétrograde, car ce jésuite a fait un bon usage de son intellect, se servant de son intelligence pour rapprocher les blancs et les indiens. Peut-être faut-il voir dans cette rétrogradation, la volonté de l’Esprit de me voir passer sur un autre registre nécessitant le blocage de mes facultés d’analyse et de médiation. En tout cas, le trigone reliant Mercure à Neptune peut témoigner de ce rôle de médiateur inspiré dans mes vies antérieures.

Les rétrogradations de Saturne et Uranus sont importantes car elles impliquent le signe solaire et l’Ascendant, tout en formant des aspects aux Nœuds lunaires. Les traces de ces astres dans mes vies anciennes laissent voir une volonté d’autonomie, de solitude et d’intérêt pour la science aussi.

Comparaison des deux cartes

Ne possédant pas l’heure de naissance de Pierre-Jean de Smet, voici sa carte sans domification.

Hormis les deux soleils en position zodiacale proche, ces deux cartes présentent peu de ressemblance. Il faut pourtant souligner le retour des Nœuds lunaires dans les mêmes signes, et les positions identiques de Chiron. Cet astéroïde-comète n’a pas été impliqué dans l’étude karmique de mon thème natal. Toutefois, il faut savoir que le Nœud nord héliocentrique de Chiron se trouvait lors de ma naissance à 28°45’ de la Balance, en conjonction avec le Nœud sud lunaire.

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Comparaison des thèmes héliocentriques

Suivant les préceptes évoqués plus haut, nous pouvons mener une étude comparative des deux thèmes héliocentriques, cherchant en eux l’intention de l’Esprit au-delà des différences de personnalités repérables dans les thèmes géocentriques.

Mon Mercure rétrograde est étroitement conjoint à la Terre de Pierre-Jean. Il est nourrit par

l’œuvre précédente sans y avoir accès dans la présente personnalité (rétrograde). Mercure, Terre, flirtent avec la position du Nœud nord de Neptune donnant à cet astre un rôle privilégié.

On retrouve dans les deux cartes des positions similaires de Vénus, Mars, Uranus, avec notamment un carré – Mars Uranus exact dans le thème de Pierre-Jean, devenu dans mon thème un trigone exact : c’est en quelque sorte le symbole de la victoire remportée sur les conflits générés par le carré, et transposée dans la vie future sous la forme harmonisée du trigone.

Conclusion

La mise en parallèle de ces deux thèmes ne me conduit pas à des certitudes ; le fait d’avoir orienté mon esprit dans cette direction du passé et d’avoir accepté l’éventualité de cette vie antérieure particulière, n’a pas déclenché en moi des rêves significatifs, et plusieurs points restent obscurs. Par exemple, cette absence de disposition naturelle dans l’apprentissage de la langue anglaise pour laquelle je fais un véritable blocage.

C’est un point qui m’interpelle particulièrement, et je me demande si cet homme n’aurait pas ressenti sur la fin de sa vie une trahison profonde, une déception à la hauteur de ses efforts dans son rôle de médiateur entre les Indiens et les Blancs. Considérant qu’il ne fut dans l’histoire qu’un intermédiaire inutile, que sa parole fut bafouée, trahie par les Blancs, je peux imaginer qu’il soit revenu sur terre avec le refus de revivre une telle situation et un blocage vis-à-vis de la langue en cause.

L’occasion me sera peut-être donnée dans les prochaines années, d’aller en Belgique pour retrouver les lieux où vécut Pierre-Jean de Smet, une expérience nécessaire pour compléter ma recherche.

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5) Deuxième exemple d’une lecture de vie antérieure par l’astrologie

Je faisais référence dans le passage précédent, d’un ami de longue date qui retrouva par ces dons psychiques, une de ses vies antérieures au cours de laquelle j’apparaissais sous le nom de « The black robe », c'est-à-dire « La robe noire ». Cet ami n’est autre que Guy, et la vie antérieure en question est celle du chef indien Sitting Bull. Avec la permission de Guy, j’explore son thème dans la perspective de cette vie antérieure.

Résumé de la vie de Sitting Bull. (voir site http://woglakapi.free.fr/sioux/pages/sitbull.htm

Héro et martyr de la résistance amérindienne, ce grand chef Sioux Hunkpapa, vainqueur à Little Big Horn, incarna le courage et la fierté légendaire des cavaliers des Plaines.

Sitting Bull est né vers 1831 dans le Dakota du Sud, et mort le 15 décembre 1890 dans la réserve

indienne de Standing Rock.

Cet homme aux traits durs, à l'expression emplie de sagacité perçante, tel qu'il apparaît sur les clichés de l'époque, a porté à bout de bras la destinée de son peuple pour lequel il ne désirait qu'une chose, une vie libre. Guerrier, il le fut jusqu'au tréfonds de l'être.

Et pourtant, il n'y eut pas plus ardent défenseur de la paix que lui. Sa vie entière se passa à essayer de trouver un terrain d'entente avec les Blancs et le gouvernement américain.

Rares sont les chefs indiens qui déployèrent une semblable volonté de paix. Mais quand il dut livrer bataille, il le fit avec une rage féroce. La légende qui le poursuit fait de lui un homme-médecine, un sage, un "saint homme" peu enclin aux choses de la guerre. C'est en grande partie faux.

Les témoignages laissent penser en effet que Sitting Bull avait un don de prophétie avéré, mais il fut aussi et surtout un homme de guerre, meneur de combats. C'est ainsi qu'il se distingua parmi les siens, et qu'il réussit, au milieu du XIXe siècle, à être l'unificateur de plusieurs tribus des Plaines.

Comme tout leader indien, il tendit entre ses mains les deux pôles qu'on pourrait croire opposés de la conscience indienne : d'un côté, une spiritualité orientée vers la paix et l'entente avec tout ce qui vit, et de l'autre, une éducation guerrière extraordinairement poussée et certainement rarement égalée.

Bataille de Little Big Horn

Il accepte le déplacement de son peuple le 2 juillet 1868 prévu au traité de Fort Rice. Ce traité fut signé après la visite chez les Sioux (le 20 juin 1868) par le père Pierre-Jean De Smet (Père jésuite belge qui évangélisa un grand nombre d'Indiens). Après la rupture du traité provoquée par les États-Unis, il dirige le soulèvement sioux. Il est rejoint par des tribus cheyennes, et ensemble (1500 guerriers et 4500 civils), ils anéantissent sous sa direction les 263 hommes du général Custer à la

bataille de Little Big Horn, le 25 juin 1876. Sitting Bull ne participe pas lui-même à la bataille car il est

homme-médecine, mais confie le commandement à ses chefs de guerre Crazy Horse, Gall, et autres.

Sitting Bull en 1885

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Sa mort

Le 15 décembre 1890, son fils Pied-de-Corbeau et lui, meurent assassinés par des membres de la police indienne sous prétexte de résistance alors qu’ils venaient l’arrêter pour sa participation présumée à un mouvement de protestation.

Sitting Bull fut accusé par le général Miles d'être à l'origine de la "Ghost dance" (Danse des esprits) qui depuis l'automne regroupait de plus en plus d'Indiens. Sitting Bull fut tué par "Bull Head", lui-même tué par "Catch the bear".

Hormis Sitting Bull et son fils, sept partisans et cinq policiers perdirent la vie ce jour-là. Selon la légende sioux, une alouette lui avait annoncé sa mort en chantant : "Les Sioux te tueront".

Astralités de Sitting Bull

Comme date de naissance, j’ai trouvé sur internet le 31 mars 1831 dans la région de Grand River, Dakota du Sud.

http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_03_Biog_Na

tives/nm_10_03_sitting_bull.htm

Voyons si ce thème (dressé sans heure) peut-être crédible :

« Voyez, mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre. Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race petite, faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leurs propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. Nous ne pouvons vivre côte à côte. »

(Discours prononcé en 1875 par Sitting Bull)

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Signature Solaire

La particularité de son Soleil Bélier est d’être en aspect précis avec Mars son maître. Cela renforce les caractéristiques du Bélier donnant des qualités comme celle du courage, de la franchise. C’est la marque d’un guerrier qui s’impose par sa bravoure et sa capacité de décision. Un chef qui respecte la parole donnée, sens du sextile.

Le soleil est en conjonction étroite avec Pluton, lui conférant de la lucidité et un rôle de chaman. Son aspect précis au sesqui-carré de Saturne, maître de sa X dans une domification solaire, nous montre les difficultés de son règne, l’affaiblissement de son pouvoir par l’exil de Saturne en Lion. Il est aussi soutenu de manière moins précise par les sextiles d’Uranus et Jupiter en Verseau, signe de l’amitié, signification étymologique du nom de sa tribu les Lakotas.

Mars sur Aldébaran transmet la lumière de cette étoile situé sur l’œil du Taureau céleste. Cette position est intéressante en regard du thème de Guy et de la traduction du nom Sitting Bull (5) par « Taureau assis ». La Lune Scorpion en chute dans la X, maître de IV, nous parle de la fin de sa vie, et de sa mort par les mains de son propre peuple.

Oui, ce thème présente suffisamment d’indices positifs pour être retenu, sans pour autant permettre une certitude.

Lecture du thème de Guy

Le nœud sud

Nous le trouvons dans le signe d’air du Verseau. Les trois signes d’air correspondent à la devise de la république française :

Verseau . . . . . . . . . . l iberté

Balance . . . . . . . . . . égal ité

Gémeaux . . . . . . . . . fraternité L’ordre des signes suit celui de la devise en débutant par le signe fixe du Verseau, symbole de la

Révolution française.

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Cela pour dire que ce signe peut correspondre à une vie antérieure comme celle de Sitting Bull qui s’est battu pour la liberté de son peuple, sans oublier son appartenance au clan des Lakotas qui se traduit par « sentiment d’amitié », autre mot-clef du Verseau.

On remarquera la position de ce Nœud très près de celle de la naissance de Sitting Bull (4°), un constat à rapprocher de l’étude de mon thème où le même phénomène se produit.

Ce Nœud sud est en fin de maison VII, le secteur de l’implication sociale et de la disparition prochaine de la lumière.

Les régents

Les deux régents du Nœud sud se trouvent en Gémeaux, rétrogrades, conjoints à la cuspide de XI, la maison résonnant en analogie avec le signe du Verseau, ce qui en renforce les significations : le thème de l’amitié est au cœur des vies antérieures. Comme la maison XI est la V de la VII, elle signifie aussi les « enfants des autres », et il semble opportun d’indiquer ici que notre chef Lakota avait adopter un enfant (6). La nature sèche de ces planètes indique des amitiés sans concession.

Aspects des régents

Saturne, Uranus s’opposent à Mars, Antarès : indicateur de combats violents, de rivalités, de haines puissantes en rapport avec l’axe amour-amitié. On remarquera l’opposition précise entre les deux positions de Mars de nos deux hommes.

Uranus forme un trigone étroit avec Neptune : la marque de pouvoirs psychiques spéciaux, d’une conscience de l’invisible, et d’une idéologie communautaire.

Saturne est au sextile de Pluton ce qui donne une haute capacité à résister aux pressions de toutes sortes.

Pour en finir de l’étude de ces régents, signalons leur position dans la constellation du Taureau comme indiqué dans le dessin ci-contre ; un joli clin d’œil à notre « Taureau assis ».

Le thème du décès de Sitting Bull

Si la date de naissance de Sitting Bull reste fragile par absence de sources, celle de sa mort –

assassiné par les siens – est historiquement vérifiée. Nous trouvons dans cette carte des correspondances remarquables avec le thème de Guy :

Saturne

Uranus

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Là où se trouvent les deux régents du Nœud sud de Guy, nous trouvons la conjonction

Neptune, Pluton. Des configurations quelque peu générationnelles, mais qui sont individualisées dans chaque thème astral, par une planète rapide, en aspect d’opposition : Mars et Vénus.

Jupiter occupe le degré du descendant de Guy, une des portes d’entrée des énergies de l’ouest. Guy voit en ce Jupiter son complément, sa moitié manquante.

Mars se place sur le Nœud sud de Guy : il a dans le réservoir de son inconscient, le souvenir de cet épisode dramatique et violent qui marqua le départ de ce monde de notre vieux chef indien.

Le 29 décembre 1890, soit quinze jours après sa mort, 400 indiens sioux, principalement des femmes et des enfants, seront exterminés par les troupes Nord-américaines lors du massacre de Wounded Knee, mettant un terme aux guerres indiennes qui sévissaient en Amérique du Nord depuis le début de la colonisation Blanche au XVIIème siècle. Les Blancs déclarent dès lors la conquête des territoires de l'Ouest terminée.

Un certain 29 décembre 1942 naissait… Guy-Marcel Bêche !

Enseignement à retirer de cette étude

Du fait de l’incertitude de la date de naissance de Sitting Bull, il est préférable de ne pas trop développer cette piste. Une étude comparative des thèmes héliocentriques ne me donne pas entièrement satisfaction. En revanche, les liens qui unissent le thème de décès de Sitting Bull et celui de naissance de Guy se présentent comme conséquents et dignes d’intérêts.

Je n’ai pas retenu non plus les images degrés des régents dans cette étude, celles-ci n’apportant pas d’informations en rapport avec notre sujet.

V – LES E COLES DE L ’AU-DEL A

Pour donner un aperçu des divers enseignements reçus dans l’au-delà, voici un passage du livre de Guy « La Lumière d’aujourd’hui » (7) dans lequel il rend compte des souvenirs de sa propre expérience en ce domaine. L’entité nommée « Athorr », est le nom porté par Guy dans sa dimension galactique.

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« … Athorr se souvenait parfaitement de ses débuts d’étudiant galactique, de cet enseignement théorique qui répondait si bien aux aspirations les plus secrètes de cet avènement. Depuis ce plan d’enseignement, la conscience pouvait comprendre ceux dont elle était issue, car il y était enseigné que chaque plan a en soi la contenance d’un autre plan, ce qui a pour effet de maintenir un état psychique latent. Ceci se rapportait aussi à l’être humain dans sa structure physique et psychique. Cette double structure permet la sensibilisation de l’une en fonction de l’autre, ce qui revient à dire que la structure propre de la sensation alimente la structure propre à la sensibilisation. Cette sensibilisation s’effectue de la même façon que la fixation d’une image sur une pellicule servant en photographie.

La partie psychique de l’être humain est une plaque sensitive aux clichés de sa partie sensitive physique. Les sensations sont fixées en impression par l’intermédiaire de la pensée.

LA PENSEE HUMAINE SERT DE TRANSFORMATEUR DE SENSATIONS EN IMPRESSIONS

Ainsi, Athorr commença à se familiariser avec les dualités de rencontres des forces cosmiques centrifuge et centripète qui déterminent sur le plan physique les oppositions d’où jaillit le long travail de retour de la pensée originelle. Venu du plan du mouvement multidirectionnel infini, Athorr découvre les origines cosmologiques de la matérialisation issue de la polarisation en leur point de rencontre des forces cosmiques d’expansion qui deviennent de ce fait centrifuges et centripètes.

Cela engendre entre ces deux pôles une énergie irradiant des vibrations, créant ainsi le plan causal de conscience où s’éveille Athorr.

La condensation de l’énergie vibratoire forme le plan des particules pré-atomiques, le plan mental de conscience.

La concentration moléculaire des particules d’énergie constitue le plan élémentaire de la nature, le plan astral de la conscience.

L’électro magnétisation moléculaire se développe en opposition aux forces centrifuges de la terre, issue de sa constitution particulière et anime le plan végétal et organique, le plan éthérique de la conscience.

De cette opposition centrifuge et centripède apparaît la transformation des plans végétaux et organiques en organismes cellulaires animal et humain du plan de la manifestation matérielle, le plan physique de la conscience.

Ceci n’empêche pas la vie de la conscience galactique pendant cette expérience, pas plus que le fait de développer un sens dans une vie physique ne supprime complètement le fonctionnement des autres ; il en privilégie tout au plus la conscience en l’atténuant du service de ses autres sens.

Lorsque la conscience d’Athorr se concentrait sur l’expérience de réincarnation d’un de ses sens, ses autres sens qui le liaient à sa vie et à son entourage galactique étaient pour ainsi dire en sommeil, puis ils s’éveillaient à cette vie comme on s’éveille d’une nuit…, ou plutôt d’une somnolence.

Athorr ne comprenait pas vraiment le but de ce changement, car plus il apprenait, plus il découvrait qu’il avait encore à apprendre sur ce plan qui se révélait inépuisable pour sa conscience. Il avait de plus en plus fort en lui cette impression d’isolement, ce manque de quelque chose…

On lui avait dit qu’il fallait qu’il choisisse le cadre de ses nouvelles études, que son important travail le favorisait pour être un étudiant sortant du cycle des réincarnations pour apprendre l’ordonnancement des forces cosmiques et participer plus tard à leur régulation, être en quelque sorte un ordinateur dissocié de l’individualité acquise de la matérialisation humaine.

Dans son premier aspect, cette perspective séduisit Athorr, elle nourrissait son orgueil, récompensait son travail, mais il n’arrivait pas concrètement à s’identifier à ce que serait cette vie. Au fond de sa conscience, la sensation d’isolement grandissait en réaction à ses projets, et ainsi le souvenir des Esprits et des vies antérieures se rappela sous forme de manque à la structure même d’Athorr. Puis, brutalement, il eut la prémonition de la vie de robot dépourvue d’individualité qu’il se préparait, et ceci l’emmena à questionner ses instructeurs sur ce que devenaient ses anciens compagnons d’étude.

« Ils se préparent à former un Esprit groupe », lui répondit-on ! Athoor le solitaire ne comprenait pas bien de que cela voulait dire, en réponse à sa pensée ; on lui

expliqua que ces Esprits avaient choisi une première expérience d’incarnation dans un autre système solaire que celui dont ils étaient issus, pour parfaire leurs acquis sociaux dans une humanité plus avancée. À la suite de quoi, ils se retrouvaient de nouveau sur le plan causal pour s’enrichir mutuellement de leurs expériences personnelles en créant de ce fait un Esprit groupe qui, après avoir structuré leurs acquis pratiques dans l’harmonie théorique du plan d’enseignement causal, se réincarneraient de nouveau pour participer à un changement de cycle sur une sphère humaine. Dans un sursaut de son manque, la conscience d’Athorr demanda à ses instructeurs s’il pouvait se joindre à ses compagnons pour ce cycle d’expériences.

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« Tu as le choix ! », lui répondit-on. Athorr fût encore tenté par son orgueil et l’impression de perte de tout son travail, mais l’orgueil

dit-on est « malin », et celui-ci se transfigura pour lui souffler qu’il serait bien plus avantagé de rejoindre ses compagnons.

Orgueil… Orgueil… Orgueil… Combien de vies encore faudra-t-il pour te vaincre ? Sûrement que les grands Êtres instructeurs sourirent de leurs merveilleuses irradiations en voyant

la conscience d’Athorr rejoindre les siens, et peut-être que lui, qui avait l’impression de redescendre d’où il était, ne faisait-il pas que remonter ?!!

Les forces centrifuges que projette la rotation des systèmes, reflètent les formes, l’animation et le psychisme de leur matérialisation sur l’irradiation sensitive du plan causal où elles se fixent comme des épreuves photographiques, mais avec tout leur contenu sensoriel couleur, mouvement, chaleur, goût, forme, odeur, sensation, impression. L’Esprit qui les étudie sur ce plan participe à leurs réflexions sous forme de forces devenues centripètes, et se révélant dans l’énergie particulière du plan mental pour se concentrer comme des grains photographiques dans des clichés plus ou moins nets sur les supports moléculaires du plan astral.

C’est dans ce plan que les consciences humaines viennent quelquefois au cours de leur état de conscience nocturne puiser dans ces clichés dont elles nourrissent les Esprits du plan causal. Ainsi la boucle est bouclée, la roue des causes et des effets tourne incluant sa loi de redevance des actes, sa loi de karma. Il est bien difficile à une conscience qu’elle soit humaine, âme ou même Esprit, d’échapper définitivement à cette ronde perpétuelle de l’affinement des sensations en impressions. Il est bien difficile de sortir de la roue des oppositions pour rejoindre l’Unité, car chaque place de ce cycle en favorise un de ses composants au détriment de l’autre qui réclame à son tour sa compensation. Un Esprit sur le plan causal, surtout lorsqu’il s’y éveille pour la première fois, comme ce fut le cas d’Athorr, n’est pas encore assez dégagé de ces oppositions pour objectiver l’enseignement de ce plan et se dégager ainsi de la loi de réincarnation.

Sur ce plan des causes, Athorr étudiait en compagnie d’autres Esprits. Mais comme nous l’avons vu précédemment, cet enseignement était créatif, et il était laissé du temps dans cette école intergalactique, aux créations, au travail libre personnel. Un peu l’équivalent du temps libre des loisirs culturels sur une sphère humaine, si vous voulez. Ce temps, les étudiants galactiques l’utilisaient en général à leurs rapports entre eux, à la socialisation de leur enseignement, et cela participait à la formation de la manne de forces centripètes qui nourrissait les plans inférieurs.

Athorr qui émergeait de la volonté matérialiste de prise de conscience de son cycle de réincarnation, avait une avidité de connaissance incommensurable et négligeait de ce fait ces temps de socialisation pour apprendre encore et encore les aspects théoriques des manifestations cosmogoniques. Ce faisant, il développait dans sa conscience une réactivité à cet acharnement, un composant supérieur aux autres qui allait durcir un trait marquant de lui-même demandant compensation dans son opposé. Sans qu’il s’en rende vraiment compte, Athorr développait dans sa conscience d’étudiant galactique, l’orgueil. Il était certes beaucoup plus érudit dans les aspects théoriques que la plupart de ses compagnes et compagnons, mais il devenait intolérant à leur temps libre, aux rapports qu’ils osmosaient entre eux, et il s’isolait de plus en plus pour s’acharner à l’étude. Les possibilités de contact s’estompèrent d’elles-mêmes, car sur le plan des causes, les effets s’engendrent d’eux-mêmes, et Athoor se retrouva seul, dégagé des rapports entre Esprits. Seul dans cet océan de la connaissance, face aux grands Êtres qui l’instruisaient, en avant du plan dont il dépendait, pensait-il, dans sa réactivité orgueilleuse. Il sentait bien qu’il lui manquait quelque chose, mais il n’aurait su dire quoi, et il travaillait avec encore plus d’acharnement pensant qu’il trouverait dans cette concentration la compensation de ce phénomène naissant en lui. Il vint un temps où ses instructeurs lui dirent qu’ils ne pouvaient plus lui enseigner sur ce plan, qu’il lui allait faire un choix.

L’ECOLE INTERGALACTIQUE

Athorr ne séjourna que très peu de temps dans ce plan de conscience, son travail théorique et le poids de ses acquis antérieurs le désignaient à une certaine vie dans une certaine sphère humaine où l’on mettait en pratique ces enseignements. Comme cette sphère était dans un stade évolutif humanitaire plus avancé que celle dont il était issu, Athorr incarna un corps planétaire contemporain avec toute l’intégralité de sa conscience, et non seulement une sensation de lui, comme il serait encore obligé de le faire dans sa sphère initiale. Cette particularité faisait que dans cette vie-là, il serait conscient de ses différents cycles d’expression, l’équivalent des cycles diurne et nocturne sur sa planète initiale, ainsi que les différents plans vibratoires inférieurs à ce niveau actuel.

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La première partie de cette existence se passa à subir un enseignement sévère qui correspondait aux acquis de son travail solitaire du plan causal, car si cet enseignement était collectif, il requérait un effort individuel dans sa perception et ses applications, et ceci d’une façon surprenante. C’est en parlant de cet enseignement que plus tard, un des sens de la conscience d’Athorr décrira, sous la plume de l’être humain dit « Marcel » en réincarnation dans son système originel, comme…

« P O U R QU E C O N T I N U E L ’E V O LU T I O N , O U V R E T O N E S P R I T . »

Cet enseignement si sévère avait un but. Il était destiné à nous préparer à diriger plus tard, l’évolution des vies inférieures à notre développement actuel, car en ce temps-là, notre civilisation était très avancée en regard d’autres systèmes humanitaires disséminés dans la part d’univers dont dépendaient nos maîtres. Ces races ayant leur libre arbitre de choix d’actions de vie, il nous était nécessaire d’être apte plus tard à produire un travail de forme pensée adapté à chaque conséquence de leur libre arbitre pour malgré ces libertés, conserver le but et l’échéance évolutionnaire dont elles étaient dépendantes.

Le pire pour nous était que parfois nous étions désignés par nos maîtres pour une mission pratique de cet enseignement, une sorte d’épreuve destinée à nous aguerrir dans notre futur travail. Cela consistait à accepter une réincarnation volontaire sur une sphère humaine, avec un but pré-établi à réaliser dans le très court temps de cette vie sensitive. Lorsque les êtres de ce plan de vie passent à des exercices pratiques de leur enseignement et viennent aider les cycles de vies humanitaires des plans inférieurs, les êtres de ces plans les nomment « Extraterrestres », et sont divisés quant à leur réelle existence, ainsi qu’à la perception de leurs intentions.

Mais revenons à Athorr qui, arrivé en phase terminale de cet enseignement où son zèle et ses acquis antérieurs l’ont hissé comme major de sa promotion, si l’on peut dire, se retrouve devant ses maîtres avec de nouveau un choix sur son avenir :

- Soit commencer à produire dans l’isolement des sphères inférieures un travail de forme pensée adaptée aux conséquences des libres arbitres humanitaires et de leurs échéances évolutionnaires, un travail d’ordinateur en somme…

- « Soit ! mais, lui dit-on, tes efforts ne méritent pas cela… » - De quoi s’agit-il, demanda Athorr dont la conscience de nouveau se rappela à lui sous forme

de manque à sa structure intime. - A une réincarnation volontaire sur une sphère humaine avec un but pré-établi par des études

et une vie sociale dans un centre de rééducation de notre planète. Mais tu as le choix…

Sur la planète où vit actuellement Athorr, il y a plusieurs castes d’individus. Athorr est incarné dans le corps planétaire d’un être de la plus haute des castes, celle des étudiants, les autres castes étant présentes pour recevoir l’incarnation d’êtres qui ont commis des fautes dans des vies antérieures et issus de différents systèmes planétaires. Certains de ces êtres sont retenus dans des centres de rééducation d’où ils ne sortent que lorsqu’ils ont suffisamment rééquilibré leur conscience en regard des lois humanitaires pour qu’ils puissent se réintégrer dans une société.

Imaginez vos prisons transformées en centre de rééducation psychique ! Bien sûr, ces établissements étaient gardés sous surveillance par des êtres de castes inférieures à qui leur conscience ne reconnaissait que les ordres qu’on leur dictait. Il y avait donc un service de gardes extérieurs conditionnés par leur état de conscience à ne laisser entrer ni sortir personne sans ordre. Puis, à l’intérieur du service de rééducation constitué de professeurs et d’anciens étudiants de la caste supérieure. Au centre, il était un service spécial chargé d’étudier en permanence les éducateurs et les rééduquer pour en déduire les missions de réincarnations humanitaires et volontaires que suscitaient les conséquences du libre-arbitre qui apparaissaient dans les abus des consciences en regard de leurs échéances évolutionnaires.

C’était de rejoindre un de ces groupes que l’on pouvait proposer à Athorr, mais ses résultats le poussaient plus au travail…d’ordination. Ce fût-il encore une transfiguration de son orgueil excessif ?! Mais, Athorr se dit qu’il serait plus avantagé avec ce qu’il savait de rejoindre ce groupe…

Orgueil, orgueil… Sûrement que ses maîtres sourirent… Mais Athorr se dirigea pour la deuxième partie de cette existence vers les murs d’enceinte d’un centre de rééducation… »

Guy-Marcel Bêche

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VI – RESURRE CTION

La résurrection est à la réincarnation ce que la cerise est au gâteau. Elle en est le couronnement, l’achèvement. Plus encore, elle marque la délivrance de la roue des renaissances avec la disposition d’un nouveau corps aux propriétés étonnantes et la possibilité de choisir notre champ d’action.

Le processus de la résurrection ne peut bien évidemment pas s’accomplir sans passer par la

phase de l’incarnation ; c’est au cours de celle-ci, privé de lumière, que nous effectuons le long chemin de transmutation du plomb en or, extirpant de la gangue de nos sensations primaires, les trésors de conscience nouvelle.

Pétrie par le jeu des forces duelles, notre âme sacrifiée dans la chair, séparée de la source, se

découvre, se renforce et donne à la matière la vivance nécessaire à la vie éternelle. Rien ne peut se produire sans ce partage de la conscience en ces divers corps, que l’on soit dans un espace temporel donné générant une vie sociale, ou que l’on soit dans la perspective de ces espaces-temps échelonnés au long des siècles où l’âme se mesure aux époques et mesure sa progression au fil de ses incarnations.

En référence à l’étymologie de résurrection : « se lever à nouveau », nous pouvons donner à ce

mot la signification suivante. Il s’agit d’une seconde naissance qui s’effectue grâce au support de la première, le corps

physique servant de matrice dans laquelle a grandi un corps subtil. La vie qui se lève à nouveau possède les facultés de ce corps lumière, facultés dont nous avons un aperçu dans les divers récits des apôtres après la mort et la résurrection de Jésus.

Il ressort par exemple de ces écrits que ce nouveau corps à la propriété d’apparaître dans une

pièce fermée et de disparaître comme il est venu, qu’il ne peut être reconnu visuellement par ses disciples, comme si un voile empêchait l’homme ordinaire, l’homme endormi, de détecter ce qui est extraordinaire en lui.

« Les deux rives du fleuve de la vie » – Association Présence – 2 octobre 2010

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VII – POE ME

Il n’est pas de richesse plus grande que celle de la conscience, Point de fraternité pouvant s’inscrire dans un monde nouveau, Sans que n’émerge du centre de l’être, dans l’état de silence, La Lumière de l’éveil, grisante et vivante comme le pavot. Pour elle, j’ai pris ce voile de chair, ce masque trompeur, Qui met dans l’éteignoir la luminescence de l’âme, Pour elle, j’ai traversé les âges et frappé le Seigneur De ma désobéissance, courbant sous le poids de son blâme. Errant de siècle en siècle, prisonnier en de multiples formes, Je voyais ma conscience naître et grandir comme un enfant, Poussant de ses mains malhabiles et douces, l’énorme Ballon de la concupiscence sur les vagues de l’océan. Je croyais aimer sous l’ardent désir de mon soleil personnel, Envoûté par la forme d’un visage, d’un regard espéré, Je mariais en mon corps la danse de l’autre de manière solennelle, Croyant tenir ainsi à jamais la main de ma bien-aimée. Filant comme le sable entre les doigts d’une main trop sensuelle, Mes amours perdus me laissaient seul et désemparé. J’hurlais mon impuissance face à cette réalité cruelle, Jurant qu’il ne saurait exister plus grande iniquité. Découvrant l’impossibilité de posséder ce que l’on aime, Et ne voyant pas d’issue salvatrice à cette fatalité, Marqué par l’immensité de ce cruel dilemme, J’abrégeai mes jours, errant dans les méandres de l’éternité. Mais de siècle en siècle, le corps devint un fidèle serviteur, Dénouant les pièges des vanités viles et éphémères, Le corps devint à l’âme la plus sûre demeure, Le doux accueil que peut offrir une aimante mère. Me voici, ô Saint Mystère, à la porte gardée par le dragon vert. Là-bas, dans l’immensité des étoiles notre mère veille. Saurais-je prononcer la parole juste, rythmer les vers, Aligner mon âme avec la coulée laiteuse des merveilles ?!

Pierre Cornuez

« Les deux rives du fleuve de la vie » – Association Présence – 2 octobre 2010

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Notes et Bibliographie

(1) Le « Livre de l’Amdouat » décrit autant par l’image que par le texte, le voyage du Soleil

pendant les douze heures de la nuit, celles-ci correspondant à autant de divisions de l’espace que le dieu est censé parcourir d’ouest en est, dans le monde inférieur, tout en se régénérant pour renaître à l’aube du lendemain.

(2) « La Pistis Sophia » est un traité gnostique, écrit en grec vers 330 par un Grec d'Égypte,

conservé dans sa version copte écrite vers 350. Livre numérisé disponible ici : http://remacle.org/bloodwolf/apocryphes/pistissophia.htm

(3) Né à montréal, le Dr Ian Stevenson a fait des études de psychiatrie à l'Université Mc Gill

pour ensuite s'établir aux Etats-Unis. Professeur de psychiatrie à l'Université Carlson et directeur du Département des études sur la personnalité à la faculté de psychiatrie de l'Université de la Virginie jusqu’en 2002, année de sa retraite, il a poursuivi avec la plus grande rigueur des recherches sur la réincarnation. Décédé le 8 février 2007.

(4) Les séjours planétaires effectués par l’âme entre deux incarnations est un concept extrait

des lectures psychiques d’Edgar Cayce. On retrouve un résumé de l’astrologie de ce médium dans le livre de Stephen Arroyo « Astrologie, Karma et transformation », aux éditions Le Rocher.

(5) Sitting Bull est son nom en anglais traduit de son nom en lakotaTĥatĥanka

Iyotĥanka ou Tatanka Yotanka qui signifie « bison mâle qui se roule dans la poussière». En français, il peut se traduire par « Taureau Assis » ou « Taureau au repos ».

(6) L'histoire familiale de Sitting Bull est peu sûre, mais son premier mariage a eu

probablement lieu en 1851 avec une femme nommée Pretty Door ou Light Hair « Cheveux clairs ». En 1857, il a un fils qui meurt de maladie rapidement, et sa femme meurt pendant l'accouchement de celui-ci. Au moment de la mort de son fils biologique, il adopte son neveu One Bull. Toujours en 1857, Sitting Bull a adopté un jeune Assiniboine comme son frère, et il s'est appelé Jumping Bull en hommage au père de Sitting Bull. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sitting_Bull

(7) « La lumière d’aujourd’hui » Guy-Marcel Bêche, livre en voie d’être publié sur internet. Il

contient un passage biographique, un enseignement de l’au-delà, un récit palpitant d’une vie antérieure, ainsi qu’une vision prophétique du futur.

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