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12 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 330 LES ECHOS www.revue-ein.com n Dreal Limousin : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, date du 8 février 2010, Philippe Combe (IDIM), est nommé directeur régional adjoint de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la région Limousin. n Dreal PACA : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer en date du 8 février 2010, Jean-François Boyer (IPEF), Marc Nolhier (IGPEF) et Olivier Rousset (ICPEF) sont nommés directeur régional adjoint de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la région Provence-Alpes- Côte d’Azur. n Dreal Nord-Pas-de-Calais : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer date du 8 février 2010, Philippe Joscht (IPEF), et Barbara Bour-Des- prez (ICPEF), sont nommés directeurs régionaux adjoints de l’environnement, de l’amé- nagement et du logement de la région Nord - Pas-de-Calais. n DDEA de Seine et Marne : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche en date du 26 janvier 2010, Jean-Yves Sommier (IGPEF), est nommé directeur départe- mental de l’équipement et de l’agriculture de Seine-et-Marne à compter du 15 février 2010. n CGEDD : Sylvie Rauzy, docteure en hydrologie, est nommée membre de l’autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable en raison de sa compétence en matière d’environnement. n ABB : Pierre Saint-Arnaud, anciennement vice-président et directeur général de l’acti- vité large power transformer, a été nommé Président d’ABB France. NOMINATIONS Risque foudre Les conséquences de l’arrêté du 15 janvier 2008 pour épurer de façon optimale en récupérant de l’énergie et en synergie avec l’usine d’incinéra- tion toute proche. De 2009 à 2013, le chantier doit relever un défi : traiter les eaux sans discontinuer ni exporter de pollution. Une prouesse, puisque le site entier est remodelé : destruction des anciens bassins, construction de nouveaux bâtiments, synergies avec l’usine d’incinération voisine. Sans oublier le personnel d’exploitation qui sera formé aux nouveaux procédés et équipements. Les eaux subissent un traitement primaire de décantation lamellaire (réalisé en 2001) puis passent sur 7 biofiltres du procédé Biolest de Saur qui utilise la pouzzolane comme support des bactéries épuratrices et média filtrant. Gros avantage, son rendement et sa compacité, vu la place res- treinte sur le site. L’ouvrage remplacera les bassins de boues activées et de clarifica- tion qui seront détruits en 2011. Tous les bassins seront couverts à la différence d’aujourd’hui. Comme l’ouvrage est en bordure de la Leysse et sur la nappe phréa- tique, le sol a été renforcé par 400 pieux en béton de 15 m. La filière boue est entièrement revue du fait d’une production accrue et de la volonté de récupérer de l’énergie. En 2011, les bâtiments de la filière seront construits. Les boues seront méthanisées et le biogaz produit utilisé dans un moteur de cogénération pour produire de l’électricité et de la chaleur pour chauffer les locaux et maintenir le digesteur en température. Les boues issues du traitement anaérobie seront stockées en silo avant leur évacuation par pompage vers un silo de l’usine d’incinération. S’il le faut, une par- tie de ces boues peut-être séchée et envoyée en compostage. Deux autres sources d’électricité sont prévues : l’installation de 700 m² de panneaux solaires sur le bâtiment de biofiltration et le turbinage des eaux rejetées. « Comme le bâtiment des biofil- tres ne pouvait pas être enterré, les eaux sont remontées de 8 à 10 m en tête. D’où une hauteur de chute d’environ 6 m équipée d’une turbine. Elle fonctionne dès que le débit est supérieur à 1 400 m 3 /h, soit près de 80 % du temps » explique Jean Didier Bernier, directeur de projet de Ste- reau. « L’électricité produite par ces trois sources, photovoltaïque, turbinage et cogénération sera revendue sur le réseau » précise Denis Brondel. Entre les tarifs de revente et l’achat d’électricité et malgré un traitement plus poussé, la dépense électrique devrait res- ter neutre. Peu de sites peuvent se vanter d’un tel bilan énergétique. Une partie de l’effluent sera ultra- filtrée (process Aqua-RM) pour les besoins internes, pour l’usine d’incinération et sans doute aussi pour les camions hydrocureurs. Les sables seront lavés et réutili- sables en génie civil. n Christian Guyard SOLUTIONS TECHNIQUES Les usines de traitement des eaux sont susceptibles d’utiliser des produits chimiques en quan- tité importante ou sous des for- mes dangereuses ce qui implique leur classement par la DREAL comme étant à risque pour l’envi- ronnement. Le pôle foudre Soulé et Hélita d’ABB est titulaire de la certification Qualifoudre ce qui lui permet d’effectuer les démarches et de renseigner les documents nécessaires pour répondre aux exigences de l’arrêté du 15 jan- vier 2008 pour le compte de ses clients. Cet arrêté est applicable à toutes nouvelles installations classées ICPE quatre mois après sa parution au journal officiel, soit à partir du 24 août 2008. Ces dispositions se substituent à celles de l’arrêté du 28 janvier 1993. La liste des rubriques de la nomen- clature des installations classées visées par l’arrêté du 15 janvier 2008 sont les suivantes : 47, 70, Toute installation classée relevant de l’une des rubriques visées par l’arrêté du 15 janvier 2008 devra réaliser une analyse du risque foudre, une étude technique, l’installation de systèmes de prévention et/ou de protection ainsi que des contrôles réguliers. V.J.

LES ECHOSBernier, directeur de projet de Ste-reau. «L’électricité produite par ces trois sources, photovoltaïque, turbinage et cogénération sera revendue sur le réseau »

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12 - L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES - N° 330

L E S E C H O S

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n Dreal Limousin : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, date du 8 février 2010, Philippe Combe (IDIM), est nommé directeur régional adjoint de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la région Limousin.

n Dreal PACA : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer en date du 8 février 2010, Jean-François Boyer (IPEF), Marc Nolhier (IGPEF) et Olivier Rousset (ICPEF) sont nommés directeur régional adjoint de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

n Dreal Nord-Pas-de-Calais : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer date du 8 février 2010, Philippe Joscht (IPEF), et Barbara Bour-Des-prez (ICPEF), sont nommés directeurs régionaux adjoints de l’environnement, de l’amé-nagement et du logement de la région Nord - Pas-de-Calais.

n DDEA de Seine et Marne : Par arrêté du ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche en date du 26 janvier 2010, Jean-Yves Sommier (IGPEF), est nommé directeur départe-mental de l’équipement et de l’agriculture de Seine-et-Marne à compter du 15 février 2010.

n CGEDD : Sylvie Rauzy, docteure en hydrologie, est nommée membre de l’autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable en raison de sa compétence en matière d’environnement.

n ABB : Pierre Saint-Arnaud, anciennement vice-président et directeur général de l’acti-vité large power transformer, a été nommé Président d’ABB France.

N O M I N A T I O N S

Risque foudreLes conséquences de l’arrêtédu 15 janvier 2008

pour épurer de façon optimale en récupérant de l’énergie et en synergie avec l’usine d’incinéra-tion toute proche. De 2009 à 2013, le chantier doit relever un défi : traiter les eaux sans discontinuer ni exporter de pollution. Une prouesse, puisque le site entier est remodelé : destruction des anciens bassins, construction de nouveaux bâtiments, synergies avec l’usine d’incinération voisine. Sans oublier le personnel d’exploitation qui sera formé aux nouveaux procédés et équipements.Les eaux subissent un traitement primaire de décantation lamellaire (réalisé en 2001) puis passent sur 7 biofiltres du procédé Biolest de Saur qui utilise la pouzzolane comme support des bactéries épuratrices et média filtrant.Gros avantage, son rendement et sa compacité, vu la place res-treinte sur le site.L’ouvrage remplacera les bassins de boues activées et de clarifica-tion qui seront détruits en 2011. Tous les bassins seront couverts

à la différence d’aujourd’hui. Comme l’ouvrage est en bordure de la Leysse et sur la nappe phréa-tique, le sol a été renforcé par 400 pieux en béton de 15 m.La filière boue est entièrement revue du fait d’une production accrue et de la volonté de récupérer de l ’énergie . En 2011, les bâtiments de la filière seront construits. Les boues seront méthanisées et le biogaz produit utilisé dans un moteur de cogénération pour produire de l’électricité et de la chaleur pour chauffer les locaux et maintenir le digesteur en température.Les boues issues du traitement anaérobie seront stockées en silo avant leur évacuation par pompage vers un silo de l’usine d’incinération. S’il le faut, une par-tie de ces boues peut-être séchée et envoyée en compostage.Deux autres sources d’électricité sont prévues : l’installation de 700 m² de panneaux solaires sur le bâtiment de biofiltration et le turbinage des eaux rejetées.

« Comme  le  bâtiment  des  biofil-tres  ne  pouvait  pas  être  enterré, les  eaux  sont  remontées  de  8  à 10 m  en  tête.  D’où  une  hauteur de  chute  d’environ  6 m  équipée d’une  turbine.  Elle  fonctionne dès  que  le  débit  est  supérieur à  1 400 m3/h,  soit  près  de  80 % du  temps » explique Jean Didier Bernier, directeur de projet de Ste-reau. « L’électricité  produite  par ces  trois sources, photovoltaïque, turbinage  et  cogénération  sera revendue  sur  le  réseau » précise Denis Brondel. Entre les tarifs de revente et l’achat d’électricité et malgré un traitement plus poussé, la dépense électrique devrait res-ter neutre. Peu de sites peuvent se vanter d’un tel bilan énergétique.Une partie de l’effluent sera ultra-filtrée (process Aqua-RM) pour les besoins internes, pour l’usine d’incinération et sans doute aussi pour les camions hydrocureurs. Les sables seront lavés et réutili-sables en génie civil. n

Christian Guyard

S O L U T I O N S T E C H N I Q U E S

Les usines de traitement des eaux sont susceptibles d’utiliser des produits chimiques en quan-tité importante ou sous des for-mes dangereuses ce qui implique leur classement par la DREAL comme étant à risque pour l’envi-ronnement. Le pôle foudre Soulé et Hélita d’ABB est titulaire de la certification Qualifoudre ce qui lui permet d’effectuer les démarches et de renseigner les documents nécessaires pour répondre aux exigences de l’arrêté du 15 jan-vier 2008 pour le compte de ses clients. Cet arrêté est applicable à toutes nouvelles installations classées ICPE quatre mois après sa parution au journal officiel, soit à partir du 24 août 2008. Ces dispositions se substituent à celles de l’arrêté du 28 janvier 1993.

La liste des rubriques de la nomen-clature des installations classées

visées par l’arrêté du 15 janvier 2008 sont les suivantes : 47, 70,

Toute installation classée relevant de l’une des rubriques visées par l’arrêté du 15 janvier 2008 devra réaliser une analyse du risque foudre, une étude technique, l’installation de systèmes de prévention et/ou de protection ainsi que des contrôles réguliers.

V.J.

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NOUVEAUTÉ !

LA PROTECTION DES HYDRANTS

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95, 98 bis, 128, 129, 167 C, 322 B 1, 322 B 4, 329 ainsi que les rubri-ques 1110 à 1820 et enfin 2160, 2180, 2225, 2226, 2250, 2255, 2260, 2345, 2410, 2420 à 2450, 2531, 2541 à 2552, 2562 à 2670, 2680, 2681, 2750, 2799, 2910 à 2920-1, 2940, 2950.Pour toute installation classée au titre d’une ou de plusieurs des rubriques ci-dessus, il devra être réalisé une analyse du risque foudre, une étude technique, l’installation de systèmes de pré-vention et/ou de protection ainsi que des contrôles réguliers. Les installations existantes doivent disposer d’une analyse du risque foudre à partir du 1er janvier 2010, d’une étude technique à partir du 1er janvier 2012 et les moyens de prévention et/ou de protection doivent être installés avant le 1er janvier 2012, contrôlés six mois après l’installation puis tous les ans visuellement et tous les deux ans de façon complète. Les installations nouvelles doivent disposer de l’analyse du risque foudre, de l’étude technique et des équipements de prévention et/ou

protection avant le démarrage de l’installation.

L’Analyse du risque foudre (ARF)Le principe de l’analyse du risque foudre résulte de la norme NF EN 62305-2 « Protection contre la foudre - Partie 2 : Évaluation du risque ». Cette norme distingue trois types essentiels de domma-ges pouvant apparaître à la suite d’un coup de foudre :- les blessures d’êtres vivants ;- les dommages physiques (atteinte de l’intégrité des structures) ;- la défaillance des réseaux électri-ques et électroniques.Dans le cadre de l’application de l’arrêté du 15 janvier 2008, l’ARF prend en compte le risque de perte de vie humaine et les défaillances des réseaux électriques et électro-niques. L’ARF identifie :- les installations qui nécessitent une protection ainsi que le niveau de protection associé ;- les liaisons entrantes ou sortan-tes des structures (réseaux d’éner-gie, réseaux de communications, canalisations) qui nécessitent une

protection ;- la liste des équipements ou des fonctions à protéger ;- le besoin de prévention visant à limiter la durée des situations dan-gereuses et l’efficacité du système de détection d’orage éventuel.L’ARF n’indique pas de solution technique (type de protection directe ou indirecte). La définition de la protection à mettre en place (paratonnerre, cage maillée, nombre et type de parafoudres) et les vérifications du système de protection existant sont du ressort de l’étude technique.

L’Étude techniqueL’étude technique doit proposer des solutions de protection contre des effets directs et indirects de la foudre, les moyens de prévention ainsi que la notice de vérification et de maintenance de ces instal-lations.

Protection  contre  les  effets directs de la foudrePour chaque structure pour laquelle l’ARF à identifié un besoin de protection, l’étude

technique indique le type (cage maillée, paratonnerre à tige…) et les caractéristiques du système de protection contre les chocs de foudre directs ainsi que son positionnement (y compris le positionnement des conducteurs de descente et des prises de terre).L’étude technique définit les liaisons d’équipotentialité à met-tre en place entre le système de protection foudre et les lignes et canalisations conductrices. La pro-tection est définie en conformité à la norme NF EN 62305-3 « Pro-tection contre la foudre - Partie 3 : Dommages physiques sur les structures et risques humains ». Les paratonnerres à dispositif d’amorçage peuvent être utilisés comme dispositif de capture sous réserve de réduire au minimum de 40 % la zone de protection définie dans cette norme (Fiche d’interprétation 17-102-001 de décembre 2001).En fonction de leur utilisation, les composants de protection contre la foudre doivent être conformes à la série des normes NF EN 50164 :

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« Composants de protection contre la foudre (CPF) ».

Protection  contre  les  effets indirects de la foudreEn fonction du niveau de pro-tection fixé dans l’ARF et des caractéristiques des lignes et des équipements à protéger, l’étude technique précise :- le nombre, la localisation, les caractéristiques et le dimensionne-ment en courant des parafoudres à mettre en place ;- les moyens de protection com-plémentaires (blindage de câble, blindage de locaux, cheminement des câbles…).La protection est définie en conformité à la norme NF EN 62305-4 « Protection contre la foudre - Partie 4 : Réseaux de puissance et de communication dans les structures ». Les parafou-dres sont conformes à la série des normes NF EN 61643.En complément des systèmes de protection, des moyens de prévention tels que des matériels de détection d’orage ou un ser-vice d’alerte d’activité orageuse peuvent être définis. Les moyens de prévention sont intégrés dans les procédures d’exploitation de l’installation. L’étude technique inclut la rédaction d’une notice de vérification et maintenance. Elle rappelle la portée des vérifications telles qu’elles sont définies dans la norme NF EN 62305-3. Elle com-

prend au minimum trois parties :- la liste des protections contre la foudre ;- la liste des protections reprend de manière exhaustive les mesu-res de protection définies dans l’étude technique, y compris les liaisons d’équipotentialité ;- la localisation des protections. Les protections sont repérées sur un plan tenu à jour.- les notices de vérification des différents types de protection.Les notices de vérifications indi-quent les méthodes de vérification des différents types de protec-tions, les équipements particuliers éventuel lement nécessaires pour procéder à la vérification. Elles indiquent les critères de conformité des protections par rapport aux normes à appliquer ou à défaut, des indications du fabricant de la protection.

Installation et vérification desprotections contre la foudreL’installation doit être conforme à l’étude technique. Il convient de mettre à jour cette dernière, lorsque l’installation impose des modifications des prescriptions.L’installation des parafoudres connectés au réseau basse tension est conforme aux règles définies aux paragraphes 7 et 8 du guide UTE C 15-443 « Protection des installations électriques basse tension contre les surtensions d’origine atmosphérique - Choix

et installation des parafoudres ».Toutes les vérifications sont réa-lisées conformément à la notice de vérification et maintenance. Les vérifications n’ont pas pour objet de statuer sur la pertinence de l’analyse du risque foudre ou de l’étude technique.Les résultats des vérifications sont consignés dans un rapport. Les précédents rapports de vérifica-tion sont tenus à disposition du vérificateur.Tous les événements survenus dans l’installation de protection foudre (modification, vérification, coup de foudre, opération de maintenance) sont consignés dans le carnet de bord. Les enregistre-ments des agressions de la foudre sont datés et si possible localisés sur le site.Les enregistrements peuvent être réalisés à l’aide d’un compteur de coups de foudre (ce dernier doit alors être conforme au guide UTE C 17-106 « Guide pratique - Comp-teurs de coups de foudre ») ou par un système de détection d’orage.

Exigences minimales pour les référentiels de qualification des organismes compétentsLes référentiels de qualification des organismes compétents com-portent à minima :- les exigences du système de management de la qualité de l’or-ganisme compétent : ce dernier est au minimum conforme aux paragraphes 6 « Management des ressources » et 7 « Réalisation du produit » de la norme NF EN ISO 9001. (Le « produit » est résultat d’un processus, par extension, il s’agit des missions d’analyse du risque, d’étude technique, d’instal-lation et de vérification.) ;- les exigences vis-à-vis des per-sonnes désignées compétentes : les responsables des missions d’analyse du risque foudre, d’étude technique, d’installation ou de vérification doivent avoir une formation initiale suffisante et des formations complémentaires (connaissance des phénomènes physiques et des normes citées dans la circulaire d’application de l’arrêté en fonction des missions réalisées). Elles sont titulaires d’une attestation de compétence

délivrée par l’organisme de quali-fication ;- les modalités d’octroi, de main-tien, d’extension, de suspension ou de retrait de la qualification : l’octroi de la qualification doit comprendre l’examen d’un dos-sier de candidature et un audit initial de l’organisme candidat à la qualification. Le maintien de la qualification est sous-tendu à un audit de suivi annuel. L’activité de qualification est réalisée selon un système de management de la qualité certifié NF EN ISO 9001 ;- l’usage de la qualification : les organismes compétents s’engagent à respecter le règlement de qualifi-cation (règles de bonne conduite, usage de la qualification).L’attestation de qualification de l’organisme compétent doit indiquer les activités qualifiées (fabrication, analyse du risque foudre, étude technique, installa-tion, vérification, formation) ainsi que le niveau de qualification (en rapport avec la complexité des installations à protéger).

Paratonnerres à sources radioactivesL’arrêté du 11 octobre 1983 relatif à l’interdiction de l’emploi des radioéléments pour la fabrication des paratonnerres ainsi que de la commercialisation et de l’importa-tion de ces paratonnerres, modifié le 22 juillet 1986, interdit l’emploi d’éléments radioactifs pour la fabrication, la commercialisation et l’importation des paratonnerres depuis le 1er janvier 1987. En cas de possession de ces paratonner-res, il est nécessaire d’effectuer les démarches en vue de leur élimination par l’Andra. Une bro-chure intitulée « La récupération des paratonnerres radioactifs en France » est disponible auprès de l’Andra. Les opérations de dépose, conditionnement, transport et entreposage éventuel, avant la collecte des paratonnerres par l’Andra, relèvent de la respon-sabilité de leur détenteur. Les paratonnerres à sources radioac-tives doivent être déposés avant le 1er janvier 2012.

ConclusionL’arrêté du 15 janvier 2008 prévoit

L’étude technique doit proposer des solutions de protection contre des effets directs et indirects de la foudre, les moyens de prévention ainsi que la notice de vérification et de maintenance de ces installations.

ABB

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Atlas Copco mise sur la technologie à vis et présente ses nouveaux surpresseurs

Bioritech implante son siège social à Guyancourt

que pour limiter la segmentation des études, ce qui pourrait aller à l’encontre de l’objectif recherché à savoir la diminution du risque par manque de vision globale de

l’étude de dangers de l’installa-tion, le même organisme pourra réaliser l’analyse du risque foudre et l’étude technique. Les ingé-nieurs spécialisés du pôle foudre

ABB, titulaire de la qualification Qualifoudre, réunissent toutes les compétences nécessaires au sein d’une seule et même structure, apportant ainsi plus de sécurité

dans le respect d’un budget maî-trisé à l’avance. n

Bruno Roland, Directeur technique du Pôle Foudre ABB

La technologie à lobes ne répond plus aux impératifs actuels de réduction de CO2. En revanche, la technologie à vis peut générer un gain énergétique substantiel dans de nombreux secteurs industriels à commencer par le traitement des eaux usées, Tel est le credo d’Atlas Copco qui vient de présenter ses nouveaux surpresseurs à haute effi-cacité énergétique, les ZS, destinés aux process nécessitant de l’air à basse pression. Des surpresseurs qui sont présentés comme étant en moyenne 30 % moins énergivores que les surpresseurs à lobes.

Dans une station d’épuration d’eaux usées par traitement biologique, les surpresseurs, qui sont au cœur du système d’aération des bassins, consomment jusqu’à 70 % de la facture d’électricité du site. Aujourd’hui, la majorité de ces équipements sont basés sur la

technologie à lobes, d’une efficacité assez moyenne et sans grande évolution depuis son introduction, à la fin du 19e siècle. En optant pour un système d’aération plus sobre, Atlas Copco considère que ces stations peuvent alléger leur facture

d’énergie et leur impact sur l’environnement. « L’électricité compte généralement pour 80 % des coûts d’exploitation d ’ u n s u r p r e s s e u r , explique Chris Lybaert, Président de la division Oi l - f ree Air d’Atlas Copco. Avec le lance-ment de notre gamme de surpresseurs à vis, nous disposons désor-mais d’une offre com-plète de compresseurs et de surpresseurs pour toutes les applications et process requérant de

l’air à moins de 4 bar. En aidant les industriels à économiser l’énergie, la technologie à vis d’Atlas Copco dispose d’un avantage décisif sur un marché fortement concurrentiel ». La performance énergétique du nouveau surpresseur à vis ZS a été comparée

à celle d’un surpresseur tri-lobes par l’organisme allemand indépendant Technische Überwachungs-Verein (Association allemande du contrôle technique ou “TÜV”), conformément à la norme internationale ISO 1217, 4e édition. Les essais ont démon-tré, qu’à 0,5 bar, le nouveau ZS consomme 23,8 % de moins qu’un surpresseur tri-lobes ; à 0,9 bar, l’économie d’électricité atteint 39,7 %. Ce rendement énergétique élevé serait principalement dû à la supériorité de la technologie à vis des ZS. Les surpresseurs à vis ZS vont donc remplacer tous les surpresseurs rotatifs à lobes de type “Roots” du Groupe Atlas Copco.Parmi les autres points de design qui renforcent leurs performances et fiabilité : le carter d’engrenages intégré, le circuit d’huile et la conception innovante qui intègre tous les composants dans une solution prête à démarrer. n

Bioritech vient de s’installer dans son nouveau siège social à Guyancourt (78). Cet emménagement fait suite à son acquisition, en juin 2009, par la Holding Européenne d’Instrumentation (H.E.I.), qui possède également la société Fondis Electronic.

Créée en 1985, Bioritech a acquis sa notoriété en distribuant des appareils dédiés à l’analyse des traces polluantes dans les eaux et produits alimentaires, à l’analyse élémentaire (chimie, biologie, physico-chimie) et à l’étude des

corrosions. Ses clients sont princi-palement des laboratoires publics et privés, qu’ils soient prestataires de services, industriels, CNRS, contrôle qualité, écoles, recher-che, etc. La société emploie 11 personnes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 2 M€.« Notre  arrivée  à  Guyancourt va  renforcer  la  qualité  de  nos services , expl ique Vincent Magder, Directeur Commercial de Bioritech. Le  rapprochement avec  Fondis  Electronic,  notre société  sœur,  permet  la  création de nouvelles  synergies  en  termes de ressources commerciales et de 

complémentarité  des  produits ». Bioritech souhaite en effet allier son positionnement orienté “services” à un développement de solutions globales et innovantes soutenues par un support client

poussé. « Dans  cet  esprit,  nous avons  recruté  un  nouveau  chef 

L E S E N T r E p r I S E S

Les surpresseurs ZS à haut rendement énergétique ont été conçus pour répondre aux exigences d’efficacité énergétique et réduire l’impact carbone.

Compte tenu du positionnement de Bioritech sur le marché de l’analyse de l’eau et celui des analyses de process en ligne, l’analyseur électrochimique portable Senso+ de Sens Innov et le spectromètre proche infrarouge NIR XDS de Foss, jusque-là distribués par Fondis Electronic, ont rallié le portefeuille de Bioritech.

Atla

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Bior

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