Les Lois Univers Divin C2

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  • 2. LES ORIGINES SURNATURELLES DELA VIE NATURELLE

    Nous examinerons ici les faits qui tendent dmontrerque la vie naturelle est englobe par une dimensionsurnaturelle, et nous verrons que cette ralit se rvleaujourd'hui sous un jour nouveau, mme si elle jouaun rle dterminant tout au long de notre histoire.

    De nos jours, beaucoup de personnes ont cess de rfrer dansleurs rflexions et dans leurs conversations la possible existencedune Vie surnaturelle, plusieurs ignorant mme ce que signifieprcisment cette expression. Pourtant, si nous remontons le coursde notre histoire pour scruter de quelle manire nos anctresconcevaient leur existence, nous nous apercevons que, depuis lestemps les plus reculs, ceux-ci ont toujours eu tendance consid-rer spontanment que lunivers quils habitaient tait gouvern parune force ou une dimension dordre suprieur. Cette tendancesest d'ailleurs manifeste pendant des millnaires, jusqu unepriode relativement rcente o les explications nouvelles issuesde nos connaissances scientifiques ont sembl remettre en ques-tion lexistence de cette dimension.

    Or, il semble maintenant que les connaissances plus approfon-dies que nous possdons sur lunivers soient en train de nous faireredcouvrir toute la pertinence de ces intuitions des anciens. Eneffet, le rationalisme des scientifiques est, en quelque sorte, au-jourd'hui, pris son propre pige, car les merveilles que la sciencemet prsentement jour sont dune telle complexit et si bienordonnes quil est presque irrationnel ou illogique de croirequelles nont pas t planifies ou penses.

    En d'autres termes, plus les donnes que nous possdons sur laformation de l'univers s'accumulent, plus elles permettent de

    Jean-MarcelZone de texteJean-Marcel Gaudreault - Les Lois de l'Univers divinwww.lumieresnouvelles.com

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    confirmer que nous vivons justement dans un milieu de vie dont lesactions et l'organisation ne sont nullement alatoires, mais visentprcisment le surgissement et le dveloppement de la vie.

    SCIENCE ET RALITS SURNATURELLES

    Ainsi, il y a dj de cela plusieurs annes, en examinant pour lecompte de la NASA le problme des conditions favorables laprsence de la vie sur Terre afin d'valuer la probabilit que celle-ci soit possible sur d'autres plantes, James Lovelock fut amen poser l'hypothse Gaa selon laquelle la Terre se comporteraitvritablement comme un tre vivanta. En effet, celui-ci constataque notre plante semble dote de systmes d'autorgulation glo-baux qui permettent d'y maintenir constantes les conditions favo-rables la conservation de la vie.

    Par exemple, la salinit des ocans serait reste stable depuisdes milliers d'annes, gardant toujours la mme densit en l-ments dissous, un peu comme notre sang dont les hormones sontdoses en permanence par nos glandes. De mme, la Terreconserverait peu prs toujours la mme rgulation thermique. Aucours de ses observations, Lovelock a galement pu constater queles conditions de vie qui rgnent sur notre plante rsultent demultiples concidences heureuses . En tudiant les propritsdes gaz, il put observer un taux de 21 % d'oxygne. Or, si ce seuilest dpass, tout s'enflamme, et si ce seuil n'est pas atteint, il n'estplus possible de faire du feu. De plus, le dosage des gaz sur notreplante serait extrmement rare et prcis, dfiant les lois de lachimie. L'eau aurait aussi plusieurs proprits physiques et chimi-ques tout fait exceptionnelles, favorables l'existence de la vie.Par exemple, que la glace puisse flotter serait une anomalie heu-reuse , car, si elle avait la proprit de couler, la Terre seraitcompltement gele depuis fort longtemps et la vie y serait impos-sible.

    Et, depuis ce temps, les observations de cette nature nont cessde se multiplier, au point que ce nest plus seulement la Terre,mais bien tout le systme solaire, avec la taille, la position et lesproprits de ses diffrentes plantes, qui apparat maintenant auxyeux de plusieurs comme une zone galactique privilgie regrou-

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    pant dune manire hautement improbable un ensemble de condi-tions essentielles au dveloppement et la prservation de la vie1.Ainsi, nous constatons aujourd'hui que le Soleil se situe exacte-ment la distance idale pour que la Terre ne soit ni trop chaudeni trop froide, que la gravit de la Lune a des effets favorables surla rgulation de notre climat et que la taille de Jupiter en fait, enralit, un excellent bouclier pour nous protger de limpact desmtorites qui pourraient provenir de l'extrieur de notre systme.

    C'est pourquoi de plus en plus dobservateurs, provenant desdomaines de la palontologie, de la physique, de la biologie etdautres domaines, en viennent admettre que lunivers qui nousentoure possde un caractre de finalit, ou quil semble tendrevers un but, comme si lmergence des diffrentes formes vivantesavait t guide par une prsence intelligente qui la gouvernait.

    C'est ce qui faisait dire lastrophysicien Trinh Xuan Thuan que le degr de prcision qui a permis lapparition de la vie est com-parable celui dun archer qui enverrait une flche sur une cibledun centimtre de lautre ct de luniversb .

    Et c'est aussi pourquoi Hubert Reeves affirmait:

    Il nest pas absurde de dire que lunivers a volu "comme si" ilvoulait engendrer un tre capable de prendre conscience de sa propreexistence (tout en reconnaissant le caractre parfaitement anthropo-morphique de cette proposition)c.

    Et dans une rflexion effectue en vue de poser un regard nou-veau sur lunivers qui nous entoure, le gologue Christian Monte-nat de soulever la question:

    Pourquoi lhomme intelligent, dou de conscience rflexive qui luipermet de prendre une distance intellectuelle par rapport lunivers ausein duquel il reste immerg, se dcouvre-t-il prcd par une intelligi-bilit de lunivers?

    Il est prcd par une histoire de plus de quinze milliards dannesqui sest faite sans lui, mais "comme si" elle tait pour lui. Nous disons"comme si" car, pour le moment, nous ne pouvons justifier cette intui-tion de son espritd...

    1Voir, ce sujet, les observations de Peter D. Ward et Donald Brownlee dans leurlivre Rare Earth, New York, Copernicus, 2000, 317 p.

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    Et il ajoute:

    Aucune preuve contraignante ne peut tre administre, mais nouspensons quune lecture intelligente et respectueuse de lunivers et delhomme peut tre faite, qui nous permette de dchiffrer les signes decette prsence intelligentee

    Dj au dbut des annes 70, Francis Crick, biochimiste qui re-ut un prix Nobel pour sa dcouverte de la structure de l'ADN,tait confront ce genre de questionnement, car il concevait quecette molcule qui recle les secrets de la vie tait beaucoup tropcomplexe pour avoir pu voluer spontanment sur notre plante.Cette constatation tait pour lui si vidente et sa conviction sigrande quil croyait srieusement que celle-ci ne pouvait quavoirt apporte sur Terre par une civilisation extraterrestre plus avan-ce que la ntre2.

    videmment, cette hypothse ne pouvait tre considre commevritablement satisfaisante, car, demeurant strictement rattacheaux vises limites du matrialisme, elle ne faisait que reporter lemme problme sur un autre plan: qui, en effet, aurait cr cesextraterrestres3? Cependant, elle en dit long sur les concessions l'ide d'une origine de niveau suprieur que certains chercheurs sevoient aujourd'hui dans l'obligation de faire, devant leur incapacitflagrante d'expliquer l'ingniosit remarquable dmontre par lavie, qui va beaucoup plus loin que le seul chef-duvre dunemolcule dADN.

    D'ailleurs, les difficults souleves par le surgissement des for-mes vivantes et le droulement dvnements senss se firent par-fois si intenses que certains chercheurs, comme le biologiste Ru-

    2Cette thorie dnomme par Crick panspermie dirige a t propose publi-quement en 1973, et elle fut fermement dfendue par son auteur, athe convain-cu, qui ajouta que son hypothse tait d'autant plus valable que quelque chose devivant n'aurait jamais pu survivre en se dplaant simplement sur une mtoriteou sur une comte.

    3Nous voyons ici facilement la difficult de fond que soulve immdiatement touteforme d'explication qui, en faisant la promotion d'une paternit de mme niveau,comme celle que l'on tente d'octroyer des extraterrestres, ne rfrerait pas unesource premire autosuffisante qui, tel une Source divine, serait pour elle-mme sapropre cause.

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    pert Sheldrake4, en sont venus envisager lide que ceux-ci pour-raient tre causs par la prsence de champs de nature immat-rielle, et que dautres, comme le biochimiste Michel Bounias5, ontd soulever explicitement le problme de lesprit.

    Ce nest donc pas sous leffet dun simple hasard, ni sous lessoi-disant pressions partisanes de mouvements religieux que surgitrcemment la thorie du dessein intelligent (DI), affirmant que lavie fait bel et bien montre dune organisation intelligente etquelle constitue, par consquent, luvre dune Intelligence cra-trice. Ces propositions furent bel et bien tablies sur la base derflexions pertinentes appliques des observations tout faittangibles.

    LA REDCOUVERTE DE LA DIMENSION DIVINE

    Par ailleurs, dans la ligne de ces dveloppements, nous ne pou-vons nous tonner quau cours dun colloque intitul Sciencepour demain qui runissait la Sorbonne, au dbut des annes90, une brochette de chercheurs rputs, il fut clairement reconnuque la thorie darwinienne tout comme le hasard taient insuffi-sants pour rendre compte de notre existence, et que lobservationdes organismes vivants nous obligeait poser la question de lafinalit. En d'autres termes, on y reconnut que la vie tend vers unefin ou est oriente vers un but, principe dont plusieurs scientifi-ques avaient cru jadis pouvoir se passer dfinitivement. Bien plus,pour conclure ce colloque, le biologiste Jean-Marie Pelt affirmait:

    Cest la premire fois que, au cours dun colloque runissant au-tant de disciplines diffrentes, tous les scientifiques prsents taientdaccord sur le mme point: la science dhier est dpasse. Il nous fautchercher une nouvelle forme de science qui tiendra compte de toutesles dimensions de la ralit, y compris la dimension divinef.

    Oui, la science devait dsormais intgrer au sein de sa dmarchela dimension divine, mais elle ignorait que les observations venant

    4Auteur de Une nouvelle science de la vie: lhypothse de la causalit formative,Monaco, Ed. du Rocher, 1985, 233 p.

    5Auteur de Si Dieu avait cr le monde, Paris, Ed. P. Lebaud, 1990, 228 p. et de Lacration de la vie: de la matire lesprit, Monaco, Ed. du Rocher, 1990, 444 p.

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    appuyer cette intuition se multiplieraient par la suite si rapidementquelles convergeraient vers cette dimension dune faon si im-pressionnante.

    En effet, quelques annes plus tard, le mathmaticien EliyahuRips mit jour, en tudiant la version crite en hbreu des cinqlivres de la Bible que lon nomme la Torah, un code qui rvleavec une stupfiante prcision lavenir de lhumanit6. Ainsi, cesdivers livres deviennent, une fois mis bout bout, une grillegante o des indications historiques dvnements, de noms depersonnes, de lieux et de dates se voisinent avec une prcision etune rgularit qui dfient les lois de la probabilit. En utilisant cecode, le journaliste denqute Michael Drosnin put mme prdirelassassinat du premier ministre dIsral, Yitzhak Rabin, enlinformant, quatorze mois plus tt, au moyen dune lettre remise lun de ses proches, que l o son nom tait cod dans la Bible,il tait associ aux mots lassassin assassinera 7.

    Et que dire de cette autre dcouverte non moins frappante dugologue informaticien Gregg Braden: celui-ci dmontra que lenom de Dieu est encod sous une forme gntique dans chacunedes cellules de notre corps, le message se lisant commesuit: Dieu ternel dans le corps g.

    Pourtant, si nous y regardons de plus prs, nous pouvons nousapercevoir que la science nest pas la seule confirmer traversces preuves indirectes et impersonnelles qu'un ordre suprieur estdirectement impliqu dans les divers phnomnes lis notremergence. Car nous possdons depuis dj fort longtemps desindications trs nettes de lexistence de cet ordre. Le seul pro-blme est venu du fait que, pendant plusieurs annes, nous avonscess de porter attention aux indices qui nous y conduisaient, et

    6Travaux publis dans la revue amricaine spcialise Statistical Science, organe delInstitute of Mathematical Statistics, vol. 9, no. 3, aot 1994, p. 429-438.

    7Il est noter que lattentat des tours jumelles du World Trade Center sest avr,aprs vrification, tre lui aussi bel et bien encod dans la Bible. Pour plus de d-tails, voir: Drosnin, M., La Bible: le code secret, Tomes I et II, Paris, Robert Laf-font, 1997, 2002. On pourra aussi consulter ce sujet le livre de R.E. Sherman,Bible code bombshell. Ed. New Leaf Press, 2005. Mathmaticien expert en probabi-lit, ce dernier tait tellement convaincu que les rsultats publis par M. Drosnintaient truqus quil avait prpar un projet pour les discrditer. Aprs avoir tudiattentivement les travaux de Rips, il affirme cependant aujourd'hui tre convaincuque la Bible na pas t crite par l'homme, mais par Dieu.

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    que certains esprits se sont mme acharns, dune manire peucommune, les invalider.

    En effet, aussi loin que nous pouvons regarder derrire nouspour examiner le parcours historique accompli par lhumanit,nous retrouvons bon nombre de tmoins qui ont confirm que lecheminement du monde naturel dans lequel nous vivons est enquelque sorte supervis par un monde surnaturel qui le dpasse etqui peut mme le contenir. Ds les premiers livres de la Gense,nous voyons Adam et ve entretenir un dialogue avec Dieu, et si, la suite de la chute, les relations entre le Crateur et ses craturessemblent se faire plus distantes, Celui-ci nen continue pas moinsde se manifester son peuple par lintermdiaire de ses nombreuxprophtes tels Abraham, Mose ou lie.

    Toute lhistoire du peuple hbreu est donc ainsi marque par destmoignages de lexistence du monde surnaturel, et ceux-ci nontpas manqu de se poursuivre au-del des vnements racontsdans lAncien Testament, que ce soit travers les enseignementset la Rsurrection de Jsus, travers les nombreux prodiges quIla accomplis et qui sont documents historiquement, ou traversles multiples miracles qui ont accompagn la vie des saints jus-qu nos jours.

    Et ces signes dune prsence attentive du monde surnaturel aumonde naturel nont pas cess aujourd'hui. Au contraire, ils conti-nuent de se manifester, et nous pourrions mme dire quils se fontplus nombreux. Il suffit de penser aux apparitions mariales qui sesont multiplies particulirement au cours des deux derniers si-cles8 et, pourquoi pas, ces 70,000 personnes qui, le 13 octobre1917, Fatima, virent le soleil danser sous leurs yeux9, prodigedune dizaine de minutes annonc par la Vierge, qui fut observ des kilomtres la ronde, ce qui exclut toute possibilit duneillusion collective.

    8Pour ne citer que les principales, mentionnons celles de Paris (1830), La Salette(1846), Lourdes (1858), Pontmain (1871), Fatima (1917), Krizinen (1938), Ams-terdam (1945), Tre Fontane (1947) Garabandal (1961), Akita (1973), Medjugorje(1981).

    9Ce prodige fut appel le Miracle du soleil .

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    RSISTANCES FACE AUX PHNOMNES SURNATURELS

    Comment se fait-il alors que nous entendions si peu parler deces vnements et quils soient si peu mdiatiss? C'est que tousces phnomnes entrent ouvertement en contradiction avec lavision contemporaine que lhomme tend vhiculer de lui-mme,soit celle dun tre qui sest autognr 10 et pour qui Dieuntait quune illusion. En effet, enhardis par les quelques victoi-res dune science dont nous avions visiblement mal jaug les limi-tes, et anims par un dsir dautosuffisance caractristique de biendes tres humains, certains esprits ont rpandu lillusion prsomp-tueuse que tous ces phnomnes qui tmoignaient de lexistencedune dimension surnaturelle provenaient de causes naturelles quelon pourrait un jour expliquer.

    Or, il ne fallait pas plus que la propagation dun scientisme aussitroit et avide de lobtention du monopole du savoir pour que selve un vent de scepticisme et dincrdulit, et quon tente ainsi dediscrditer systmatiquement tout ce pan de notre existence enlensevelissant sous un voile de ridicule et de suspicion. Et cer-tains ont mme pouss laudace jusqu proposer une rinterprta-tion de lhistoire travers laquelle tous ceux qui avaient assist des manifestations surnaturelles dans les sicles passs devaientfinalement tre considrs comme des nafs, des bluffeurs ou desdsquilibrs.

    Justement, lorsque nous assistons une manifestation qui t-moigne de forces surnaturelles, ou mme lorsque nous en enten-dons simplement parler, nous recevons plus ou moins consciem-ment le message quil existe des ralits qui nous dpassent. Or, ily a des gens qui naiment pas cette position de subordination danslaquelle ces phnomnes les placent, et qui, dans la ligne delesprit qui mena la rupture voque dans la Gense, feront toutce qui est en leur pouvoir pour les nier. Il semble donc que lesracines de leur doute soient en quelque sorte ancres plus profon-dment que celles de leur raison. Ou, si lon veut, nous pourrionsdire que leur intelligence nest pas libre de tirer les conclusionsquelle imposerait normalement selon la plus simple des logiques,

    10Qui sest produit de lui-mme.

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    car elle est comme prise en otage par une attitude de fond, saveur dorgueil plus ou moins conscient, qui la conduit la d-rive, mme si celle-ci na aucune base rationnelle.

    C'est pourquoi, mme devant les vidences, il y aura toujoursdes sceptiques pour nier et parler dillusions ou de supercheries.Jsus Lui-mme a nourri une foule de 5,000 hommes avec cinqpains et deux poissons, Il a ressuscit devant une foule de gens lecorps de Lazare qui tait dj en tat de dcomposition, et Il sestmme ressuscit Lui-mme. Et pourtant, il sen est encore trouvpour douter! Nous pourrions mme dire que c'est lorsque Jsusmanifesta plus que jamais sa puissance en ressuscitant LazarequIl signa en quelque sorte son arrt de mort. En effet, comme larsurrection de cet homme riche, atteint par une sorte de gangrneet trs connu dans Jrusalem, se rpandit comme une trane depoudre travers toute la ville11, elle piqua au vif la susceptibilitdes membres du Conseil du Sanhdrin qui eurent limpression queleur pouvoir tait plus que jamais menac. C'est pourquoi ils sehtrent de finaliser le complot quils tramaient, afin dacclrerlexcution de Celui qui les drangeait.

    videmment, aujourd'hui, ce nest plus Jsus que lon assassine,mais ce sont toutes les preuves de l'existence des ralits surnatu-relles, juges menaantes par certains esprits, que lon tented liminer . Mais ltablissement dun systme de dngationaussi irrationnel et mensonger, fond sur un rejet de la ralit etmu par une triste dynamique de pouvoir, ne peut mener nulle part,si ce nest que nous faire malheureusement driver et perdre lesens vritable de notre existence. C'est pourquoi, il est de premireimportance que ces phnomnes soient intgrs dune manireapproprie au sein dune conception cohrente et pertinente de lavie, au lieu dtre ignors ou discrdits.

    Bien sr, dans le domaine des rvlations surnaturelles, commedans celui des arts ou des objets de qualit, il y a des pices au-thentiques comme il y a des faux. Mais notre intelligence disposedoutils et de repres prcis qui peuvent justement nous permettrede distinguer le vrai du faux. Il nous suffit donc de les utiliser en

    11Il pouvait difficilement en tre autrement puisque Lazare possdait les trois

    quarts de la ville de Bthanie et une grande partie de Jrusalem.

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    mettant contribution toutes nos facults et nos capacits de dis-cernement, plutt que de laisser notre esprit satrophier dans levase clos dun scepticisme strile.

    Le choix dune telle ouverture, empreinte de prudence, est d'ail-leurs dautant plus crucial quil existe spcifiquement des rvla-tions fiables lintrieur desquelles des indications prcises ontt donnes sur les origines de lhomme et sur les failles de laprsente thorie volutionniste. En effet, dans certaines rvla-tions, Dieu sest en quelque sorte prononc clairement surlhypothse volutionniste, en donnant mme aux tres humainsdes prcisions intressantes sur les origines de lhumanit. Il seraitdonc draisonnable de les ignorer.

    MARIA VALTORTA

    Parmi ces rvlations, il y en a mme une qui comporte des in-dications particulirement claires ce sujet, et laquelle jaurailoccasion de rfrer rgulirement au cours des pages qui vontsuivre. En effet, les enseignements qui en dcoulent nous fourni-ront, grce leur richesse, des points de repre prcieux pour si-tuer nos origines. Il sagit des rvlations qui ont t faites MariaValtorta, mystique exceptionnelle sur laquelle il vaut la peine desarrter un peu.

    Ne Caserte, en Italie, le 14 mars 1897, et dcde le 12 octo-bre 1961, cette visionnaire chrtienne fut gratifie de rvlationsdune ampleur peu commune si on les compare celles des siclespasss. Et ces rvlations continueront sans aucun doute dexercerune influence considrable au cours des sicles venir.

    Femme dune grande gnrosit et dune profonde sensibilitspirituelle, Maria Valtorta offrit sa vie totalement Dieu le 1erjuillet 1931, en compensation pour les pchs des hommes. Sasant se dtriora alors progressivement jusquen 1934 o elle dutgarder dfinitivement le lit. Le 23 avril 1943, alors que Maria,infirme depuis neuf ans, se prparait une mort prochaine, elleentendit une voix qui lui dicta une page denseignements divins. partir de ce moment, elle reut sous la dicte de Jsus, son princi-pal interlocuteur, dautres textes, presque chaque jour jusquen1947, et de faon discontinue jusquen 1951.

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    Elle rdigea ainsi une uvre principale, Le Pome de lHomme-Dieu12, publie en franais en dix volumes sous le titre lvangiletel quil ma t rvl, qui raconte la naissance et lenfance de laVierge Marie, celles de son Fils, Jsus, suivies des trois annes desa vie publique, incluant sa Passion, sa mort, sa Rsurrection etson Ascension, sans compter une description des origines del'glise et de lAssomption de Marie.

    Maria rdigea aussi cinq ouvrages complmentaires, soit LesCahiers de 1943, Les Cahiers de 1944, Les Cahiers de 1945 1950, Le Livre dAzarias et Leons sur lptre de Saint Paul auxRomains dans lesquels nous retrouvons divers enseignements surdes thmes asctiques, bibliques, doctrinaux et autobiographiques,des descriptions varies de scnes de lvangile et du martyr despremiers chrtiens et, bien sr, volet qui nous concerne ici particu-lirement, des commentaires sur les origines de lhumanit demme que sur la vie de nos premiers parents13.

    AUTHENTICIT DE LUVRE

    Quant lauthenticit de luvre, les points qui militent en safaveur sont si nombreux que mme les plus sceptiques auraient dela difficult monter un arsenal le moindrement crdible pour lescontrer dune manire raisonnable.

    Maria Valtorta remplit 122 cahiers, soit environ 15,000 pagesmanuscrites, dun seul jet, sans rvisions ni ratures, et sans savoirdun jour lautre ce quelle allait crire, en tant affecte parplusieurs maladies qui, selon les mdecins, auraient d la rendretotalement incapable daccomplir cette tche, si ce nest que, selonles constatations scientifiques, elle aurait d normalement tremorte14. La ralisation de luvre semble donc tre bel et bien lersultat dun miracle soutenu qui stala sur plusieurs annes.

    Fidle ce que lui transmettait son divin Interlocuteur, la ma-lade ncrivait d'ailleurs que ce qui lui tait donn, linstant

    12En italien, Il poema dellUomo-Dio.

    13Il est aussi possible de lire lautobiographie de lauteur: Valtorta, M., Autobiogra-

    phie, Isola del Liri, Centre Editoriale Valtortiano, 1993, 505 p.14

    Pour plus de dtails, voir: Aulagnier, J., Maria Valtorta qui es-tu?, Montsrs,Rsiac, 1992, p. 55-58.

  • 2. LES ORIGINES SURNATURELLES DE LA VIE NATURELLE 65

    mme o cela lui tait dict. Sil y avait interruption, elle cessaitdonc dcrire et ne reprenait que lorsque les enseignements ouvisions reprenaient. Jsus lui souligna mme, un certain mo-ment, limportance dtre attentive chaque virgule, la moindrealtration pouvant affecter de faon significative le sens des en-seignements qui lui taient transmis.

    Quant aux descriptions de la visionnaire, elles dmontrent uneconnaissance absolument stupfiante de la vgtation, des coutu-mes, de la topographie et mme du plan de certaines villes delpoque, toutes donnes qui lui taient totalement inconnues etinaccessibles: Maria est au milieu de chaque scne, elle voit, elleentend, elle sent les parfums, la temprature, se retourne pour voirarriver dautres personnages, etc. Elle dcrivit mme avec prci-sion, en 1945, le site de la ville de Jeshua (Gerasa) telle quelletait lpoque de Jsus, alors que ce nest qu partir de 1982que lon entreprit de mettre jour les vestiges de cette agglomra-tion, et que lon put confirmer ltonnante exactitude de sa des-cription.

    Enfin, Jsus ne lui dicta pas tous les pisodes de sa vie chrono-logiquement, mais ne lui indiqua que subsquemment en quelendroit insrer certaines parties. Or, malgr cette discontinuitsporadique, luvre prsenta au terme de sa rdaction une struc-ture parfaitement cohrente, du dbut jusqu la fin, runissantplus de 570 personnages la psychologie extrmement riche, donttoutes les interactions, quelles soient physiques, psychologiquesou chronologiques, taient agences dune manire parfaitementorganique en respectant un calendrier tal prcisment sur troisannes, conformment la dure de la vie publique de Jsus15.

    15Tous ces points dmontrant le caractre miraculeux de luvre ont t brillam-

    ment tudis par Jean-Franois Lavre, ingnieur la retraite qui se consacredepuis plus de dix ans analyser mthodiquement la vracit des milliers dedonnes fournies par le rcit de Maria Valtorta. Or, ces analyses ne font queconfirmer dune manire encore plus flagrante ce quavait dmontr Jean Aula-gnier la suite de son tude (op.cit.), savoir quaucune intelligence humaine,si gniale soit-elle, naurait t en mesure de connatre tant de faits historiques,de matriser une telle quantit de connaissances dans des domaines aussi variset encore moins de les articuler dune manire aussi consistante lintrieurdune uvre cohrente. (Pour le dtail de ces analyses, voir: Lavre, J.-F.,Lnigme Valtorta, Capelle, Rassemblement Son Image, 2012, 338 p.).

  • LES LOIS DE LUNIVERS DIVIN66

    Mais ces preuves dauthenticit sur lesquelles je pourrais labo-rer longuement16, et qui sont de nature plus extrinsque, sont aussiappuyes par des preuves intrinsques qui ne doivent pas trengliges. En effet, les rvlations inauthentiques laissent toujoursfiltrer, de quelque manire que ce soit, des indices qui rvlentleur origine humaine ou mme occulte, en commenant le plussouvent par afficher, sous des dehors flamboyants, une pitre qua-lit sur le plan spirituel. Or, les enseignements transmis traversles crits de Maria Valtorta ne dgagent absolument rien de tel.Prsents dans une forme littraire dune grande qualit en mmetemps que dune grande simplicit, ils ont la proprit dtre ex-trmement substantiels pour ceux qui choisissent dy puiser pournourrir la vie de leur me.

    UNE CONFIRMATION NOUVELLE DE LA CRATION: LHOMMENE DESCEND PAS DU SINGE

    Quant au sujet qui nous occupe, il est abord de plusieurs ma-nires et en divers endroits des ouvrages qui composent la globali-t de luvre. Soulignons tout d'abord, pour linstant, que plu-sieurs passages rfutent avec vhmence tous les arguments de lathse volutionniste. Ainsi, dans Leons sur l'ptre de Saint Paulaux Romains, lInterlocuteur divin de Maria Valtorta affirmedune manire radicale:

    Il n'y a pas eu d'auto-gense, il n'y a pas eu d'volution. Il y a euseulement la Cration voulue par le Crateur. Votre raison, dont voustes si orgueilleux, devrait suffire vous convaincre qu' partir de rien,on ne peut former quelque chose d'initial, et qu' partir d'une chose ini-tiale unique, on ne peut former le tout.

    Dieu seul peut mettre de l'ordre dans le chaos et le peupler d'in-nombrables cratures qui forment la Cration. Ce Crateur trs puis-sant n'a pas eu de limites dans ses actes cratifs, qui ont t multiples.Pas de limites non plus dans la cration de cratures dj parfaites, par-faites selon le but pour lequel chacune d'elles a t conue. Voil unesottise que de croire que Dieu, aprs avoir dcid de se donner une

    16Pour dautres informations sur cette uvre, il est possible de consulter les sites

    suivants: http://www.maria-valtorta.org/index.htm et http://maria.valtorta.free.fr/index.html.

  • 2. LES ORIGINES SURNATURELLES DE LA VIE NATURELLE 67

    Cration, ait pu faire des choses informes ou incompltes, et attendred'en tre glorifi seulement la fin du cycle volutif, lorsque chaquecrature, et toutes les cratures ensemble, auraient atteint la perfectionde leur nature, en devenant enfin aptes satisfaire le but naturel ousurnaturel pour lequel elles auraient t cres.

    De mme qu'une telle thorie ne peut s'appliquer aux cratures in-frieures, dont le but naturel est situ l'intrieur d'un espace de tempslimit, de mme et plus forte raison elle ne peut s'appliquer l'homme, cr dans un but surnaturel et destin la gloire du Ciel.Pourrait-on seulement imaginer un Paradis dont les lgions de Saintsglorifiant Dieu autour de son trne seraient le produit dernier d'unelongue volution de btes sauvages? [...]

    L'homme n'est pas le rsultat d'une volution, de mme que laCration n'est pas le produit d'une auto-gense. Une volution supposetoujours une premire source crative. De plus, penser que les innom-brables espces existantes puissent driver d'une seule cellule auto-engendre, est un pur absurdeh.

    Et ailleurs:

    Parler de descendances avilissantes ne sert pas justifier le prodigespontan de l'homme intelligent. L'volution ne pourrait jamais donner une bte la perfection humaine visible. En faisant rfrence ceuxqui n'admettent pas le spirituel, je ne parle que de la perfection hu-maine matrielle, et donc visible. elle seule cette perfection suffitpour nier l'volution de la bte en homme, et pour tmoigner de lacration divinei.

    Et encore ailleurs:

    L'homme a donc t cr le sixime jour. Il a t cr complet,parfait en chacune de ses parties matrielles et spirituelles, fait selon laPense divine et selon la fin pour laquelle il avait t cr: aimer etservir son Dieu pendant la vie terrestre, le connatre dans sa Vrit, etjouir enfin de Lui dans l'autre vie, ternellementj.

    Et il ajoute encore:

    Si l'homme et t le produit final d'une volution ayant des brutespour anctres, quel moment et de quelle faon aurait-il reu son me?Est-il possible que des brutes aient reu avec leur vie d'animaux l'mespirituelle? L'me immortelle? L'me intelligente? L'me libre? Cettesimple pense est un blasphme. Et comment donc auraient-elles putransmettre ce qu'elles n'avaient pas? Et Dieu, serait-il all jusqu' se

  • LES LOIS DE LUNIVERS DIVIN68

    dshonorer Lui-mme en plaant l'me spirituelle, son souffle divin,dans un animal? Un animal si volu qu'on l'imagine, ne demeure-t-ilpas toujours un animal? Le descendant d'une longue sried'animauxk?

    Enfin, le 20 dcembre 1943, Jsus sadressa directement auxpromoteurs de la thorie darwinienne pour les rprimander sv-rement et leur exprimer toute lhorreur que Lui inspirait cetteconception errone des origines de lhomme. Lui qui, lorsquIlabordait dautres thmes, tait gnralement dune grande douceurleur dit:

    Un des points qui fait sombrer votre orgueil dans l'erreur unpoint qui avilit par-dessus tout prcisment votre orgueil en vous don-nant une origine que vous rpudieriez comme tant dgradante si voustiez moins dvoys est celui de la thorie darwinienne.

    Pour ne pas admettre l'existence de Dieu, qui dans sa puissancepeut trs bien avoir cr l'univers du nant et l'homme de la boue djcre, vous assumez la paternit d'une bte.

    Ne vous rendez-vous pas compte que vous vous diminuez, parceque, pensez-y, quelque slectionne, amliore, perfectionne qu'ellesoit dans sa forme et son instinct, et si vous voulez, mme dans saformation mentale, une bte sera toujours une bte? Ne vous en ren-dez-vous pas compte? Cela ne tmoigne pas en votre faveur en ce qui atrait votre orgueil de pseudo-surhommes. []

    Si l'humain descend du singe, lequel est devenu humain par unevolution progressive, comment se fait-il que, depuis le temps quevous soutenez cette thorie, vous n'ayez jamais russi faire un hu-main d'un singe, mme pas avec les mthodes et les instruments per-fectionns d'aujourd'hui? Vous auriez pu prendre les petits les plus in-telligents d'un couple de singes intelligents, et puis les petitsintelligents de ceux-ci et ainsi de suite. Vous auriez dsormais plu-sieurs gnrations de singes slectionns, instruits, dont la plus pa-tiente, ingnieuse et tenace mthode scientifique prendrait soin. Maisils ne seraient toujours que des singes. Si jamais il y avait une modifi-cation, ce serait que ces btes seraient moins fortes physiquement queles premires et plus vicieuses sur le plan moral, puisque par toutes vosmthodes et vos instruments, vous auriez dtruit la perfection simies-que que mon Pre cra en ces quadrumanes.

    Une autre question. Si l'humain est venu du singe, comment sefait-il que maintenant, mme par des greffes et des croisements rpu-gnants, l'humain ne redevienne pas singe? Vous seriez capables mme

  • 2. LES ORIGINES SURNATURELLES DE LA VIE NATURELLE 69

    de tenter de pareilles horreurs si vous saviez que cela pourrait sanc-tionner favorablement votre thorie. Mais vous ne le faites pas, carvous savez que vous ne russiriez pas faire un singe d'un humain.Vous en feriez un enfant humain laid, un dgnr, un dlinquant peut-tre. Mais jamais un vrai singe. Vous ne tentez pas de le faire parceque vous savez l'avance que l'exprience serait un chec et votre r-putation en serait ruine.

    C'est pour cela que vous ne le faites pas. Pour aucune autre raison.Car de rabaisser un humain au niveau d'une brute dans le but de soute-nir une de vos thses ne vous fait pas horreur et ne vous cause aucunremords. Vous tes capables de cela et de bien d'autre. Vous tes vous-mmes dj des brutes, car vous niez Dieu et tuez l'esprit qui vous dis-tingue des brutes.

    Votre science me fait horreur. Vous avilissez l'intellect et commedes fous, vous ne vous en rendez mme pas compte. En vrit, je vousdis que beaucoup de primitifs sont plus humains que vousl-17.

    Ces affirmations venant confirmer et complter les prcdentsconstats d'ordre scientifique nous amnent donc revoir srieu-sement les fondements anthropologiques et spirituels sur lesquelsnous avons tabli, au cours du dernier sicle, la comprhension denos origines, pour les ramnager sur des bases plus solides, pro-pres harmoniser d'une manire nouvelle les donnes scientifi-ques avec les enseignements de la Gense.

    C'est pourquoi le modle qui sera dvelopp dans les chapitresqui vont suivre, pour situer nos origines, ne visera pas nier dunemanire gratuite et expditive les phnomnes surnaturels, mais,au contraire, les intgrer dune faon cohrente au moyen desdonnes disponibles, pour tenir compte, comme le souhaitent djplusieurs scientifiques contemporains, de la dimension divine.

    17Si nous considrons lensemble des messages divulgus, nous pouvons voir que

    ce ton svre de Jsus est extrmement rare. Il ne semble visiblementsadresser qu ceux qui sont prts renier toute la noblesse de leurs origines et se cantonner avec enttement dans des thories mensongres pour prser-ver leur orgueil.

  • LES LOIS DE LUNIVERS DIVIN70

    EN RSUM

    Plus nos connaissances sur la composition et la formation de luniverssaccumulent, plus les merveilles dordre et dorganisation quelles mettent jour nous confirment quil serait irrationnel de croire quelles nont pas tpenses ou planifies.

    La progression de notre dmarche scientifique nous amne mme au seuildune tape o il devient ncessaire de reconnatre et dintgrer notre com-prhension de lunivers une dimension divine.

    Si nous excluons certaines rsistances manant dun scepticisme exacer-b, fond sur des biais essentiellement idologiques plutt que sur des basesraisonnables, nous devons considrer que Dieu sest dj manifest de plu-sieurs manires travers lhistoire humaine, et quil continue encore de lefaire de plusieurs faons, ayant mme, notamment, dnonc les erreurs r-pandues par la thorie volutionniste.

  • 2. LES ORIGINES SURNATURELLES DE LA VIE NATURELLE 71

    RFRENCES

    aLovelock, J.E., La terre est un tre vivant: lhypothse Gaa, Flammarion, coll.Champs , 1999, 192 p.

    bPigani, E., Bye Bye Darwin , Psychologie, aut. 1991, p. 20.

    cCourrier du C.N.R.S., n. 48, nov. 1982, dans Montenat, C., Plateaux, L., et Roux P.,Pour lire la cration dans lvolution, Paris, Cerf, 1984, p. 33.

    dMontenat, C., Plateaux, L., et Roux, P., Pour lire la cration dans lvolution, Paris,Cerf, 1984, p. 34.

    eMontenat, C., op. cit., p. 35.

    fPour un bref compte rendu, voir Pigani, E., op. cit.

    gBraden, G., Le Code de Dieu, Outremont, Ariane, 2004, 376 p.

    hValtorta, M., Leons sur l'ptre de Saint Paul aux Romains, Isola del Liri, CentroEditoriale Valtortiano, 1999, p. 132-134.

    i Ibid., p. 52-53.j Ibid., p. 136.k Ibid., p. 137-138.l

    Valtorta, M., Les Cahiers de 1943, Isola del Liri, Centro Editoriale Valtortiano, 2002,p. 575-577.