Upload
bradley-david
View
54
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Les mécanismes du marché en C.P.P. I/ Définitions et typologies :. A. Des exemples pour comprendre - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
Les mécanismes du Les mécanismes du marché en C.P.P.marché en C.P.P.
I/ Définitions et typologies :I/ Définitions et typologies :
A. Des exemples pour comprendreA. Des exemples pour comprendreRemplissez le tableau suivant, à l'aide de cette liste : Remplissez le tableau suivant, à l'aide de cette liste : Vente de Renault TwingoVente de Renault Twingo - vente de blé par - vente de blé par un agriculteur à un meunier - achat de semences par un agriculteur - achat d'actions Total - vente un agriculteur à un meunier - achat de semences par un agriculteur - achat d'actions Total - vente par la banque centrale de monnaie fiduciaire contre l'achat de titres - jeune cherchant un travail - par la banque centrale de monnaie fiduciaire contre l'achat de titres - jeune cherchant un travail - banque achetant des € contre des $ - ménage s'adressant à un notaire pour acheter une maisonbanque achetant des € contre des $ - ménage s'adressant à un notaire pour acheter une maison
Offre
(vendeurs)
Demande (acheteurs)
Objet de l’échange
Valeur
Marché du travail
Marché des biens
Renault Ménage ou SNF Twingo prix
Marché des services
Marché financier
Marché monétaire
Marché des changes
agriculteuragriculteuragriculteuragriculteur
bléblémeuniermeunier Cours du bléCours du blé
Jeune demandeur Jeune demandeur d’emploid’emploi
prixprixsemencessemencessemenciersemencier
acte notarialacte notarial
emploiemploi salairesalaire
notairenotaire ménageménage
offreur d’emploioffreur d’emploi
honoraireshonoraires
actionnaireactionnaireactionnaireactionnaire Actions TotalActions Total Cours des actionsCours des actions
Banque centrale Banque centrale achetant des titresachetant des titres
Banque demandant Banque demandant de la monnaiede la monnaie
Monnaie Monnaie
fiduciairefiduciaireTaux d’intérêtTaux d’intérêt
Banque Banque
achetant des $achetant des $
Banque Banque
vendant des $vendant des $Devises ($, €)Devises ($, €)
Taux Taux
de changede change
B. Une définition à apprendreB. Une définition à apprendreQuelle définition donneriez-vous alors d'un marché ?Quelle définition donneriez-vous alors d'un marché ?
• Marché : lieu de rencontre, réel ou fictif, entre une offre et une demande dont la confrontation conduit à la formation d'un prix d'équilibre et à la détermination d'un volume d'échange.
Fictif ? Le lieu de rencontre peut être fictif si des contraintes matérielles empêchent une rencontre physique.
Exemples : commerce électronique (e-business), vente par correspondance, marchés financiers (lignes informatiques défilant sur un écran), …
• Ainsi donc, l’économie de marché apparaît comme un système décentralisé (sans agent centralisateur, tel que l’État). Cependant pour faire exister dans la durée des marchés assez efficients et assez concurrentiels c’est toute une organisation … politique … C’est pourquoi on doit dire aussi que le « libre marché » repose en fait sur une « institutionalisation du marché » …
• A priori, le marché répond à deux questions essentielles en économie :
1. Quelles quantités peut-on échanger ? 2. Quel prix satisfait offreurs et demandeurs ?• Cela sous-entend que le marché n’aurait pas besoin d’autres
institutions pour parvenir à une bonne régulation de l’économie… On présente en effet le marché comme autorégulateur pour chaque production mais aussi pour toute l’économie …
M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
C.C. Mais comment définir un Mais comment définir un marchémarché (presque) (presque) parfaitparfait ? ? Il correspond à l’idéal-type néoclassique de la concurrence pure Il correspond à l’idéal-type néoclassique de la concurrence pure
et parfaite (C.P.P.)et parfaite (C.P.P.) Hypothèses de la CPP
Signification Exemples Contre-exemples
Homogénéité
Atomicité
Fluidité
Transparence
Mobilité
Produits & facteurs sont Produits & facteurs sont suffisamment proches (substituables) suffisamment proches (substituables) pour que seul le prix les différencie.pour que seul le prix les différencie.
Très nombreux, offreurs ou Très nombreux, offreurs ou demandeurs sont de taille trop faible demandeurs sont de taille trop faible pour pouvoir influencer pour pouvoir influencer individuellement l’O. ou la D. globale.individuellement l’O. ou la D. globale.
Chaque intervenant peut, à tout Chaque intervenant peut, à tout moment, entrer (ou sortir) dans le moment, entrer (ou sortir) dans le marché sans coût élevé.marché sans coût élevé.
A tout moment, offreurs et demandeurs sont A tout moment, offreurs et demandeurs sont parfaitement (et gratuitement) informés des parfaitement (et gratuitement) informés des conditions générales du marché.conditions générales du marché.
Travail et capital peuvent se Travail et capital peuvent se déplacer d’une activité à une autre.déplacer d’une activité à une autre.
Affichage des prix au Affichage des prix au litre, au kg ; téléphonie litre, au kg ; téléphonie fixefixe
Produits avec Produits avec marquemarque
Salons de coiffure, Salons de coiffure, cafés dans les grandes cafés dans les grandes villesvilles
Monopoles, Monopoles, marchandages, marchandages, négociation, ententesnégociation, ententes
Livrets d’épargneLivrets d’épargne Marchés réservés, Marchés réservés, règlementés (profession règlementés (profession libérale, taxis, …)libérale, taxis, …)
Bourse, informations Bourse, informations du consommateur, du consommateur, InternetInternet
Délits d’initiés Délits d’initiés en Bourseen Bourse
Cadres sur le marché du Cadres sur le marché du travail, délocalisationstravail, délocalisations
Discriminations à Discriminations à l’embauche, l’embauche,
M. KINTZLER - Professeur de Sciences Economiques et Sociales
RemarquesRemarques : :
• Ces 5 hypothèses simultanément satisfaites définissent le modèle d'une concurrence pure et parfaitemodèle d'une concurrence pure et parfaite où chaque acteur économique en présence ne bénéficie d'aucun avantage sur ses concurrents.
• C'est une situation idéale de marchésituation idéale de marché (un idéal-type) (un idéal-type) pour les pour les économistes libérauxéconomistes libéraux (ou néo-classiques). (ou néo-classiques). Elle permet de satisfaire tous les acteurs en présence. Ainsi, les producteurs maximisent leur profit sous contrainte de coûts de production. De même, les consommateurs maximisent leur satisfaction (ou utilité) sous contrainte de budget. Producteurs et consommateurs sont dans ce modèle des homo oeconomicushomo oeconomicus.
II/ Fonctionnement :II/ Fonctionnement :A. Offre et demande s'équilibrent selon une « loi de A. Offre et demande s'équilibrent selon une « loi de l'offre et de la demande »l'offre et de la demande »
Sur un marché, l'offre et la demande évoluent de façon contraire par rapport aux variations de prix. Il existe pourtant un prix pour lequel les quantités offertes seront égales aux quantités demandées : le prix d'équilibre.
En effet, si lorsque le prix d'un bien s'accroît la demande diminue, et l'offre augmente, alors - pour un certain niveau de prix - offre et demande coïncident.
Prenons l'exemple de l'industrie automobile. À 16 000 €, les constructeurs automobiles sont prêts à vendre 450000 véhicules, mais à ce prix, seuls 250000 seraient effectivement vendus. En revanche, si le prix des automobiles diminue, la demande va s'accroître et l'offre se réduire. Par exemple, si le prix proposé est de 14 000 €, il n'y a plus que 400000voitures offertes, et 300000 voitures demandées. Finalement, pour un prix de 12 000euros, constructeurs et acheteurs vont tomber d'accord sur le nombre de véhicules à échanger. Le prix d'équilibre sera donc ici de 12 000 €.
Par tâtonnements, l'offre et la demande s'égalisent donc à un prix d'équilibre.
Eric Maurus, "Marché", Cahiers Français, janvier-février 1997, n°279.
Selon la Selon la « loi » de l'offre et de la demande,« loi » de l'offre et de la demande,généralement : généralement :
O > D O > D prix prixO < D O < D prix prixO = D O = D prix prix
Q° 2 : Pourquoi la demande est-elle "généralement une fonction Q° 2 : Pourquoi la demande est-elle "généralement une fonction décroissante du prix" ? Cela est-il vrai pour tous les biens ?décroissante du prix" ? Cela est-il vrai pour tous les biens ?
• En général, la demande est une fonction décroissante du prix car les consommateurs veulent acheter au prix le plus bas possible du fait de leur contrainte budgétaire. Plus le prix d'un bien diminue, plus sa demande augmente (et inversement).
• Ceci ne s'applique pas aux biens Giffen (cf. infra), dont la demande augmente quand leur prix augmente. (Ex : pomme de terre, du pain, pâtes alimentaires)
• Explication : une crise provoque une hausse des prix conduisant les ménages à consommer plus les biens de première nécessité. Les dépenses "somptuaires" (plats cuisinés, dépenses au restaurant, vêtement, loisirs, …) seront alors réduites.
prixprix
quantitésquantités
Courbe de Courbe de demandedemande
Les quantités Les quantités demandéesdemandées diminuent diminuent
avec les prixavec les prix
Du côté du consommateurDu côté du consommateur
Faites ce graphique Faites ce graphique sur toute la largeur sur toute la largeur
de votre cahierde votre cahier
Q° 2 : Pourquoi la demande est-elle "généralement une fonction Q° 2 : Pourquoi la demande est-elle "généralement une fonction décroissante du prix" ? Cela est-il vrai pour tous les biens ?décroissante du prix" ? Cela est-il vrai pour tous les biens ?
Suite …
D'autres demandes, exceptionnelles, ne diminuent pas en fonction du prix :
• la demande de différence : certains consommateurs veulent se distinguer des autres (consommation ostentatoire). C'est l'effet de snobisme ou effet Veblen. Le prix devient un critère de sélection ;
• la demande d'anticipation : quand les consommateurs anticipent une nouvelle hausse des prix, ils achètent même à des prix élevés (essence lors d'un choc pétrolier).
Q° 3 : Pourquoi l’offre est-elle "généralement une fonction croissante Q° 3 : Pourquoi l’offre est-elle "généralement une fonction croissante du prix" ? Pourquoi la baisse des prix conduit-elle à une raréfaction du prix" ? Pourquoi la baisse des prix conduit-elle à une raréfaction de l’offre ?de l’offre ?
• En général, l'offre est une fonction croissante du prix car plus le prix de marché est élevé, plus l'entrepreneur produit pour réaliser davantage de profits. Il peut même paradoxalement organiser la pénurie car, selon l'adage, "ce qui et rare est cher".
• Réciproquement, une baisse des prix réduit l'offre car certaines entreprises, selon une logique de profits, ne peuvent vendre à perte sans faire faillite.
prixprix
quantitésquantités
CourbeCourbe d’offred’offre
Les quantités Les quantités offertesoffertes augmentent avec les augmentent avec les
prixprix
Du côté du producteurDu côté du producteur
Reproduisez ce Reproduisez ce graphique sur le graphique sur le
précédentprécédent
Équilibre Offre-DemandeÉquilibre Offre-DemandeA partir de la A partir de la courbe de demande et de la courbe d’offre, on obtient le graphique suivant :
Prix Prix
QuantitésQuantités
Courbe de Courbe de demandedemande
CourbeCourbe d’offred’offre
Q*Q*
P* P*
Choc d’offreP1
Q1o Q1d
Choc de demande
Q2d Q2o
P2
pour P1 : Q1o > Q1d prix
pour P2 : Q2o < Q2d prix
pour P* : Q*o = Q*d = prix
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variables proportio
nnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2
0 0
1 124
2 152
3 157
4 160
5 172
6 192
7 264
8 415
9 726
B. Du calcul du producteur à la représentation de la courbe d’offreB. Du calcul du producteur à la représentation de la courbe d’offre
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variables proportio
nnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2
0 795 0
1 795 124
2 795 152
3 795 157
4 795 160
5 795 172
6 795 192
7 795 264
8 795 415
9 795 726
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variables proportio
nnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2
0 795 0 0
1 795 124 34
2 795 152 68
3 795 157 102
4 795 160 136
5 795 172 170
6 795 192 204
7 795 264 238
8 795 415 272
9 795 726 306
CVNP + CVPCVNP + CVP
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variable
s proportionnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2 CVNP + CVP
0 795 0 0 0
1 795 124 34 158
2 795 152 68 220
3 795 157 102 259
4 795 160 136 296
5 795 172 170 342
6 795 192 204 396
7 795 264 238 502
8 795 415 272 687
9 795 726 306 1032
CF + CVCF + CV
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variable
s proportionnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV
0 795 0 0 0 795
1 795 124 34 158 953
2 795 152 68 220 1015
3 795 157 102 259 1054
4 795 160 136 296 1091
5 795 172 170 342 1137
6 795 192 204 396 1191
7 795 264 238 502 1297
8 795 415 272 687 1482
9 795 726 306 1032 1827
CT / qCT / q
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variable
s proportionnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q
0 795 0 0 0 795 -
1 795 124 34 158 953 953
2 795 152 68 220 1015 508
3 795 157 102 259 1054 351
4 795 160 136 296 1091 273
5 795 172 170 342 1137 227
6 795 192 204 396 1191 199
7 795 264 238 502 1297 185
8 795 415 272 687 1482 185
9 795 726 306 1032 1827 203
ΔΔCT / CT / ΔΔqq
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variable
s proportionnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q ΔCT/Δq
0 795 0 0 0 795 - -
1 795 124 34 158 953 953 158
2 795 152 68 220 1015 508 62
3 795 157 102 259 1054 351 39
4 795 160 136 296 1091 273 37
5 795 172 170 342 1137 227 46
6 795 192 204 396 1191 199 54
7 795 264 238 502 1297 185 106
8 795 415 272 687 1482 185 185
9 795 726 306 1032 1827 203 345
p X qp X q
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variable
s proportionnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q ΔCT/Δq p X q
0 795 0 0 0 795 - - 0
1 795 124 34 158 953 953 158 250
2 795 152 68 220 1015 508 62 500
3 795 157 102 259 1054 351 39 750
4 795 160 136 296 1091 273 37 1000
5 795 172 170 342 1137 227 46 1250
6 795 192 204 396 1191 199 54 1500
7 795 264 238 502 1297 185 106 1750
8 795 415 272 687 1482 185 185 2000
9 795 726 306 1032 1827 203 345 2250
R - CTR - CT
Quantités produites
(1000 tondeuses)
Coûts fixes
(m€)
Coûts variables
non proportio
nnels (m€)
Coûts variable
s proportionnels (m€)
Coûts variables
totaux (m€)
Coûts totaux (m€)
Coût moyen(m
€)
Coût marginal
(m€)
Recettes p = 250 €
profit p = 250 €
q CF CVNP CVP CV CT CM Cm R π
Formule Cf. Q°1 xxxxxxx
Cf. Q°2 CVNP + CVP CF+CV CT / q ΔCT/Δq p X q R - CT
0 795 0 0 0 795 - - 0 - 795
1 795 124 34 158 953 953 158 250 -703
2 795 152 68 220 1015 508 62 500 -515
3 795 157 102 259 1054 351 39 750 -304
4 795 160 136 296 1091 273 37 1000 -91
5 795 172 170 342 1137 227 46 1250 113
6 795 192 204 396 1191 199 54 1500 309
7 795 264 238 502 1297 185 106 1750 453
8 795 415 272 687 1482 185 185 2000 518
9 795 726 306 1032 1827 203 345 2250 423
CM et Cm
0
200
400
600
800
1000
1200
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Qtés (1000 tondeuses)
Co
ûts CM
Cm
Courbes CM et CmCourbes CM et CmQ° 5 : Quel est le niveau de production pour
lequel le profit est maximum ? Q° 6 : Construisez les courbes de coût moyen et de coût
marginal (quantités en abscisses, coûts en m€ en ordonnées).
Q° 7 : Quelle remarque pouvez-vous faire sur le prix de vente et le coût marginal quand le profit est maximum ? Expliquez
Quand le profit est maximumQuand le profit est maximum (8000 tondeuses), le prix de le prix de vente égale le coût marginalvente égale le coût marginal.
EnEn CPP, la courbe CPP, la courbe de Cm coupe la de Cm coupe la
courbe de CM en courbe de CM en son minimumson minimum
Le point mortLe point mort
LE POINT MORT
-1000
-500
0
500
1000
1500
2000
2500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Qtés (1000 tondeuses)
CF
, CT
, R, P
rofi
t (m
€)
CF
CT
R ou CA
Profit ou perte
Q° 8 : A partir de quelle quantité vendue, l'entreprise dépasse-t-elle le point mort ?
Point mortPoint mort
PertesPertes ProfitsProfits
L’aire de profitL’aire de profitQ° 9 : Représentez graphiquement l'aire correspondant au profit pour un prix de vente égal à
250 €. (sur le graphique avec les courbes de coût moyenne et de coût marginal)
CMCMCm
QuantitésQuantités
PP
RR
MM
NN
OO QQ
(p = 250 € )(p = 250 € )
Raisonnons :Raisonnons :
On sait que On sait que ΠΠ = R - CT = R - CT
Quand le profit Quand le profit est maximum, le est maximum, le prix égale le Cmprix égale le Cm
pp
Explications éventuelles :L'entrepreneur a intérêt à produire une unité supplémentaire tant qu'elle lui rapporte plus qu'elle ne lui coûte) Ainsi, en CPP, l'équilibre du producteur correspond à la quantité pour laquelle le Cm = prix de marché. Le profit () est alors maximalA long terme, ce profit attire de nouveaux producteurs.
Or, Or, CMCM = CT / q= CT / q
Alors, Alors, ΠΠ = p X q – = p X q – CMCM X q X q
= - = -
= =
B. … et des prix de marché B. … et des prix de marché
CMCMCm
QuantitésQuantités
PP
DD
OO
Quand le profit Quand le profit est maximum, le est maximum, le prix égale le Cmprix égale le Cm
pp
300300 300300
D’D’
250250 250250
185185
Q° 1 :Comment pouvez-vous expliquer l'augmentation du prix de vente ?
Cas n°1
La hausse du prix de vente du producteur peut s'expliquer par une demande plus importante peut-être due par exemple à une hausse des salaires, car la courbe d'offre reste identique.
Q ° 2 : Conséquence sur l'offre du producteur ?
L'offre de tondeuses augmente car la hausse du prix de vente favorise le producteur. La zone de profit doit augmenter.
B. … suiteB. … suite
CMCMCm
QuantitésQuantités
PP
DD
OO
pp
185185
300300
250250 250250
185185
Q° 3 :Comment pouvez-vous expliquer la baisse du prix de vente ?
Cas n°2
Les prix baissent ici car davantage de producteurs se présentent sur le marché alors que la Les prix baissent ici car davantage de producteurs se présentent sur le marché alors que la courbe de demande reste identique.courbe de demande reste identique. En faitEn fait, les consommateurs font jouer la concurrence , les consommateurs font jouer la concurrence entre producteurs ("loi" de l'offre et de la demande). entre producteurs ("loi" de l'offre et de la demande).
Q ° 4 : Conséquence sur l'offre du producteur ? L'offre diminue. Le profit est nul car le prix de vente, 185 €, est égal au coût moyen (et à son minimum). La zone de profit doit disparaître.
O’O’
Q ° 5 : Que se passera-t-il si le prix diminue encore ? Que peut faire le producteur ? Si le prix diminue, quelles que soient les quantités produites, le producteur fera des pertes; il doit absolument réduire ses coûtsréduire ses coûts (envisager des possibilités).
B. … suiteB. … suite
CMCMCm
QuantitésQuantités
PP
DD
pp
185185185185
Q° 6 : Le producteur fait-il à nouveau du profit ? Pourquoi ?
Cas n°3
Oui. Il a réduit ses coûts grâce à du progrès technique, à une baisse de certaines rémunérations Oui. Il a réduit ses coûts grâce à du progrès technique, à une baisse de certaines rémunérations (surtout salaire d'embauche), etc. (surtout salaire d'embauche), etc.
Q ° 7 : Repassez en rouge, sur ces trois graphiques, la courbe d'offre du producteur.O’O’
Q ° 8 : Pourquoi les économistes néo-classiques ou libéraux défendent-ils la CPP ? La C.P.P. permet d'aboutir à une situation optimalesituation optimale pour la collectivité. La concurrence peut faire baisser les prix et augmenter la production, favorisant les consommateurs. Les firmes, non rentables, sont éliminées du marché. À long terme, le profit est nulÀ long terme, le profit est nul. Pour réaliser à nouveau des profits, les producteurs devront réduire leurs coûts. De nouveaux producteurs seront attirés et les prix diminueront.