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Les voies multiples de la culture Jazz théâtre ou cinéma, la culture française bénéficie en Roumanie dun réseau d'institutions dense, mais aussi de collaborations individuelles entre artistes des deux pays. Pour le contrebassiste parisien Arnaud Cuisiner, la rencontre avec la Roumanie a été un heureux hasard. C'est par l'intermédiaire de son collègue Edward Perraud et de l'Institut français de Timisoara qu'il est entré en contact, il y a un an, avec les jazzmen roumains Liviu Butoi et Mircea Tiberian. Les quatre musiciens ont formé un quartet, qui a donné deux séries de concerts en Roumanie en 2004. Je me doutais que le jazz roumain existait, mais je ne savais pas du tot sous quelle forme, explique Amaud Cuisiner. Finalement, nous avons les mêmes repères: le jazz européen. Le quartet prévoit déjà de nouveaux concerts à l'automne. Les liens culturels entre la France et la Roumanie mêlent politiques officielles et initiatives individuelles. Le réseau des quatre instituts français en est la partie la plus visible. Il permet d'organiser la venue d'artistes français, ou de leurs oeuvres, notamment lors des temps forts que sont la Fête du cinéma, de la musique et le festival «Coup de théâtre». Ces événements permettent de faire découvrir des artistes novateurs, en leur faisant partager l'affiche avec des valeurs sûres. «Nous essayons de faire évoluer les goûts du public, sans pour autant choquer», indique Patnce Peteuil, directeur adjoint de l’institut francais de Bucarest(IFB). Très actif dans le cinéma – c’est le seul institut culturel étranger à disposer d'une salle-, IFB finance aussi le sous-titrage des films français en roumain. De leur côté, les artistes des deux pays n'attendent pas l'intervention des institutions pour se retrouver. Les collaborations les plus fréquentes se font dans la musique, à l'instar du quintet formé par le Français Michel Marre et quatre musiciens roumains, ou encore la rencontre entre le breton Erik Marchand et le Taraf de Caransebes. Des collectifs comme «Terrains fertiles», une association franco-roumano-autrichienne, ou encore «Art is not dead» et «Intérim», qui réunissent de jeunes plasticiens roumains et français, témoignent existence d'un tissu artistique commun aux deux pays. Selon Silvia Cazacu, responsable à Bucarest de l'association Banlieues d'Europe, il existe quelques dizaines de réseaux de ce genre, qui font parfois appel aux institutions pour se financer. « Ils font un travail de laboratoire, explique-t-elle. Ce sont souvent des artistes très différents, d'où l'intérêt de leur rencontre.» Elle estime toutefois qu'il « y plus de a Roumains qui vont en France et y créent des liens, que l'inverse» Cele mai multe căi de cultură Teatru jazz sau cinema, cultura franceză în România are o rețea densă de instituții, dar și de colaborari individuale între artiști din cele două țări. Pentru parizian basistul Arnaud gătit, întâlnirea cu România a fost un accident fericit. Este prin colegul Edward Perraud și Institutul Francez din Timișoara a intrat în contact, este un an cu jazzmen Liviu română și Mircea Tiberian Butoi. Cei patru muzicieni au format un cvartet care a dat două serii de concerte în România, în anul 2004. Am bănuit că jazz românesc a existat, dar nu știam ce formă TOT spune Amand gătit. În cele din urmă, avem aceleași referințe: jazz european. Cvartetul este deja planifică noi concerte in toamna. Legăturile culturale dintre Franța și România se amestecă politicile oficiale și individuale inițiative. Rețeaua de patru institute franceze este partea cea mai vizibilă. Acesta permite organizarea artiștilor francezi au venit, sau operele lor, în special în timpul puncte de mare sunt ca festival de film, festival de muzică și "Coup de teatru". Aceste evenimente ajuta să descopere artiști inovatoare, ceea ce le face împărtășesc scena cu valori solide. "Încercăm să schimbe gustul publicului, fără șoc", a declarat Patnce Peteuil, director adjunct al Institutului Francez București (IFB). Foarte activ in cinema - este singurul

Les Voies Multiples de La Culture

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Page 1: Les Voies Multiples de La Culture

Les voies multiples de la culture

Jazz théâtre ou cinéma, la culture française bénéficie en Roumanie dun réseau d'institutions dense, mais aussi de collaborations individuelles entre artistes des deux pays.

Pour le contrebassiste parisien Arnaud Cuisiner, la rencontre avec la Roumanie a été un heureux hasard. C'est par l'intermédiaire de son collègue Edward Perraud et de l'Institut français de Timisoara qu'il est entré en contact, il y a un an, avec les jazzmen roumains Liviu Butoi et Mircea Tiberian. Les quatre musiciens ont formé un quartet, qui a donné deux séries de concerts en Roumanie en 2004.

Je me doutais que le jazz roumain existait, mais je ne savais pas du tot sous quelle forme, explique Amaud Cuisiner. Finalement, nous avons les mêmes repères: le jazz européen. Le quartet prévoit déjà de nouveaux concerts à l'automne.

Les liens culturels entre la France et la Roumanie mêlent politiques officielles et initiatives individuelles. Le réseau des quatre instituts français en est la partie la plus visible. Il permet d'organiser la venue d'artistes français, ou de leurs oeuvres, notamment lors des temps forts que sont la Fête du cinéma, de la musique et le festival «Coup de théâtre».

Ces événements permettent de faire découvrir des artistes novateurs, en leur faisant partager l'affiche avec des valeurs sûres. «Nous essayons de faire évoluer les goûts du public, sans pour autant choquer», indique Patnce Peteuil, directeur adjoint de l’institut francais de Bucarest(IFB). Très actif dans le cinéma – c’est le seul institut culturel étranger à disposer d'une salle-, IFB finance aussi le sous-titrage des films français en roumain.

De leur côté, les artistes des deux pays n'attendent pas l'intervention des institutions pour se retrouver. Les collaborations les plus fréquentes se font dans la musique, à l'instar du quintet formé par le Français Michel Marre et quatre musiciens roumains, ou encore la rencontre entre le breton Erik Marchand et le Taraf de Caransebes.

Des collectifs comme «Terrains fertiles», une association franco-roumano-autrichienne, ou encore «Art is not dead» et «Intérim», qui réunissent de jeunes plasticiens roumains et français, témoignent existence d'un tissu artistique commun aux deux pays.

Selon Silvia Cazacu, responsable à Bucarest de l'association Banlieues d'Europe, il existe quelques dizaines de réseaux de ce genre, qui font parfois appel aux institutions pour se financer. « Ils font un travail de laboratoire, explique-t-elle. Ce sont souvent des artistes très différents, d'où l'intérêt de leur rencontre.» Elle estime toutefois qu'il « y plus de a Roumains qui vont en France et y créent des liens, que l'inverse»

Cele mai multe căi de cultură

Teatru jazz sau cinema, cultura franceză în România are o rețea densă de instituții, dar și de colaborari individuale între artiști din cele două țări.

Pentru parizian basistul Arnaud gătit, întâlnirea cu România a fost un accident fericit. Este prin colegul Edward Perraud și Institutul Francez din Timișoara a intrat în contact, este un an cu jazzmen Liviu română și Mircea Tiberian Butoi. Cei patru muzicieni au format un cvartet care a dat două serii de concerte în România, în anul 2004.

Am bănuit că jazz românesc a existat, dar nu știam ce formă TOT spune Amand gătit. În cele din urmă, avem aceleași referințe: jazz european. Cvartetul este deja planifică noi concerte in toamna.

Legăturile culturale dintre Franța și România se amestecă politicile oficiale și individuale inițiative. Rețeaua de patru institute franceze este partea cea mai vizibilă. Acesta permite organizarea artiștilor francezi au venit, sau operele lor, în special în timpul puncte de mare sunt ca festival de film, festival de muzică și "Coup de teatru".

Aceste evenimente ajuta să descopere artiști inovatoare, ceea ce le face împărtășesc scena cu valori solide. "Încercăm să schimbe gustul publicului, fără șoc", a declarat Patnce Peteuil, director adjunct al Institutului Francez București (IFB). Foarte activ in cinema - este singurul institut cultural străin de a avea o zi-, IFB finanța, de asemenea, subtitrarea filmelor franceze în limba română.

La rândul lor, artiștii celor două țări nu se asteapta intervenția instituțiilor să se întâlnească. Cele mai frecvente sunt colaborările în muzică, cum ar fi cvintetul format de francez Michel Marre și patru muzicieni români, sau întâlnirea dintre Breton Erik Marchand și Taraf de Caransebes.

Colectiv ca "Fertil Land", o combinatie franco-română-austriacă, sau "Arta nu este mort" și "temporar", care aduce impreuna tineri artiști români și francezi, arată existența unui material artistic comun pentru ambele țări.

În conformitate cu Silvia Cazacu, șeful asociației Europei Suburbs București, există zeci de astfel de rețele, care necesită uneori instituțiilor de finanțare. "Ei fac munca de laborator, spune ea. Acestea sunt adesea foarte diferite artisti, de unde importanța întâlnirii lor. "Cu toate acestea, consideră că" nu există mai mulți români care merg în Franța și de a crea link-uri care opusul "