Livret 2 Annexes - Etude de faisabilité et d’opportunité ... · Synthèse - Etude de faisabilité et opportunité d’un écoparc – Gonesse – 2014/2015 9 Le territoire Val

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Siège social : 20 rue du commandant René Mouchotte – B302 – 75014 PARIS - Sarl au capital de 74 272 € - RCS Paris B - SIREN 393 294 111 – NAF 7022 Z

9 rue des Tuiliers – 69003 LYON - Tel. 04 78 01 45 27 - Fax. 04 78 01 10 51 - www.argoesiloe.com

ETUDE DE FAISABILITÉ ET D’OPPORTUNITÉ

RÉALISATION D’UN ÉCOPARC SUR LA FRICHE INDUSTRIELLE PAUL PRÉDAULT

LIVRET D’ANNEXES

2Synthèse - Etude de faisabilité et opportunité d’un écoparc – Gonesse – 2014/2015

5 Ce livret d’annexes complète le livret intitulé document de synthèse

Pour chaque partie de l’étude, il complète utilement la compréhension du lecteur de la synthèse et favorise l’identification des variables prises en compte pour mener l’analyse.


Annexes en lien avec la partie 15.1


Cœur économique Roissy Terres de France: en faveur de la compétitivité du pôle aéroportuaire et du cluster des échanges internationaux

AXES DE DEVELOPPEMENT:

• Renforcer la compétitivité du pôle aéroportuaire développer une offrede services pour les passagers, les usagers et le fret, en lien avec lesopérateurs présents (logistique à haute valeur ajoutée,,,)

• Faire

• A l’Ouest, un secteur englobant le site FEDEX et le futur siteCAREX

• Au Sud, l’actuelle zone de fret d’ADP ainsi que le secteur Nord de laZAC AEROLIANS PARIS

• émerger un hub dédié à l’événementiel, au tourisme d’affaires etaux rencontres professionnelles

• S’appuyer sur les équipements existants (PIEX, zone hôtelière…) et enportant de nouveaux projets (International Trade Center, extension duparc hôtelier,,,)

• Développer une offre de formation en lien avec les métiers du pôle, àl’échelle du Grand Roissy:

• Projet de densification de la zone d’activités Paris nord 2Premier Parc d’affaires privé en Europe, Il prévoit le doublement de la superficie bâtie en bureaux et activités, qui devrait atteindre les 2 millions de m²,

• Le projet Carex (fret et logistique) : vise à accroitre l’intermodalité de la plateforme aéroportuaire, et la présence d’entreprises du fret express, L’objectif est de substituer les activités fret « Air et Route » des compagnies aériennes par des trains dédiés, opérants sur les réseaux à grande vitesse d'ici 2015-2017connecté à plusieurs pôles aéroportuaires et logistiques européens/ surface de 72 ha. )

• Aerolians ParisSurface : 200 hectares de terrains aménagés 850 000 m² de surface d'immobilier d'entreprise à développer : bureaux, activités, commerces, hôtellerie, logistique à haute valeur ajoutée, services

- Un Parc multifonctionnel d’activités internationales:espace de 150 ha situé entre le Parc des Expositions et l’aéroport. lieu d’accueil privilégié d’entreprises innovantes, de haute technologie porteurs pour le commerce international et des activités de services aux personnes et aux entreprises,. Vocation du centre d’affaire: accueillir producteurs, exportateurs, européens et internationaux, dont l’activité est tournée vers l’Asie.- L’extension progressive du Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte (PIEX)Développement jusqu'à 350 000 m² de surfaces d’expositions couvertes dans Paris Nord 2, ainsi qu’une Cité de l’évènementiel.

• Le colisée :Une salle multifonctionnelle de 8 000 à 12 000 places / Ouverture Fin 2018Sport : visant à accueillir les Jeux Olympiques d'été en 2024Culture : artistes de renommée nationale et internationale, concerts, spectacles vivants (cirque, opéra, danse, cabaret, comédie musicale)Evénements (salons, opérations professionnelles et expositions universelle en 2025

La création d’une pépinière artistiquelieu d’échanges et de mutualisation pour les artistes et leurs publics.La structure aurait pour axes d’accompagnement :Un accompagnement juridique, une aide financière, la formation professionnelle, le conseil en management, la promotion,L’étude est prévue de mi-2013 à fin 2014.

• l’ International Trade Center (ITC) prévoit 7 hôtels de haut de gamme et un centre de congrès à Roissy-en-France.

- Le cluster des échanges internationaux repose en partie sur le développement du tourisme d’affaires, des congrès et des salons et plus généralement des services

5.1.1


Le site PSA ( cdt Est Seine Saint Denis): transformer le site en une vitrine de la revitalisation industrielle, de dimension internationale:

► Une accessibilité renforcée avec 4 futures gares du GPE :

� Le Triangle de Gonesse / Le Blanc-Mesnil,

� Aulnay / Le parc des expositions.

► Fermeture de l’usine PSA en 2014, 180 hectares de terrains

► Enjeu 1er (défini en 2012) : implanter à très court-terme des emploisindustriels sur le site, tout en préservant des capacités d’aménagementdenses en emplois pour le moyen terme.

► La reconversion du site implique de raisonner de manière éla rgie surle secteur « Aulnay nord »

► Principaux marqueurs du site :

1. Industrie: les fonctions de production, de recherche ou dedéveloppement.

2. Transport: les nouvelles activités liées à l’automobile si elles sontincluses dans une recherche plus large, celle des transports ens’appuyant sur le ferroviaire et de l’aéronautique

3. Logistique: en vue de l’installation ultérieure d’entreprises à plusforte valeur ajoutée.

4. Formation: Le site peut accueillir des établissements de formationinitiale ou professionnelle et être dans une logique de réseau

Source CDT Est Seine Saint Denis (version d’avril 2013)

5.1.2


Le projet « la fabrique » sur l’ex site PSA : la mixité d’usage est mise en avant.

► Il s’agit de créer un endroit où il sera possible d e travailler, d’habiter, de se restaurer, de bénéficier de services de proximité.

► Implantations:

• l'entreprise ID Logistics (logistique): Elle a acté sa volonté de reprendre une partie du site (comprenant à terme 3 hangars sur 40 hectares)

• Horizon 2014/2018: Une pépinière d'entreprises à la halle du ferrage: sociétés spécialisées dans les transports, des entreprises liées à l’internet

• 2019/2023 (formation): Un centre de formation technique et commercial qui pourra former 10.000 collaborateurs par an (par le groupe PSA)

• Horizon 2025: (transport)

• Implantations potentielles de La Société du Grand Paris (SGP) d’un centre de maintenance lié aux lignes du futur métro automatique du Grand Paris)

- le groupe allemand Siemens a fait connaître leur intérêt pour le site,

► Projet d’ un musée de l’histoire industrielle

5.1.3


Pôle métropolitain du Bourget : constitution d’un pôle d’excellence de l’aéronautique francilienne

AXES DE DEVELOPPEMENT

� La façade Ouest : développer les activités aéronautiques et aéroportuaires (fonction logistique, maintenance…)

- activités aéronautiques de pointe (ex d’ Eurocopter : un site dédié à la fabrication et la recherche de pales en matériaux composites. Il devrait ouvrir mi 2015 et employer 1000 personne s.),

- recherche et développement (Le Pôle de Compétitivité aérospatial- projet Aigle- laboratoire de recherche EADS Innovation Works.)

- enseignement formation (visant les compétences scientifiques, techniques et managériales à destination du monde aéronautique projet ALBA)

� La partie Est : permettre l’émergence de pôles tertiaires:

- dédiée aux opérateurs commerciaux de l’aviation d’affaires et aux services aux voyageurs

� 3 nouveaux opérateurs (FBO) ont manifesté leur intention de s'implanter sur l'aéroport d'affaires parisien

- Accueillir des locaux destinés aux PME, du tertiaire, de l’immobilier hôtelier, la vente, le commerce, les services aux entreprises et aux salariés,

- Réserves foncières disponibles

� 27,5 hectares (terrains de l’ancienne base aéronavale) pour accueillir ces activités

� 100 000 m² d’activités y compris l’usine d’Eurocopter

� La partie Sud: renforcer les fonctions événementielles et culturelles pour jouer un rôle de vitrine

au cluster aéronautique

- hôtellerie, tourisme d’affaire, logistique événementielle...)

► D’ici 2030 : création de 25 000 emplois et 1 400 000 m2 de potent iel d’activités et de bureaux.

POSITION STRATEGIQUE

• Présence du 1er aéroport d’affaires en Europe• La gare du Bourget : véritable « hub d’interconnexion du Grand Paris» • Présence d’un grand nombre d’entreprises aéroportuaires (Airbus, Cessna, Dassault, Embraer)• Equipements culturels à fort rayonnement tel que le Parc des expositions (dont le Salon

International de l’Aéronautique et de l‘Espace) et le musée de l’Air et de l’Espace

5.1.4


Zoom sur l’écosystème gravitant autour d’EUROCOPTER

Eurocopter : un élément central du futur pôle d’excellence aéronautique

► Il se situe sur 17 des 27 hectares de l’ancienne base militaire 104 sur les communes de Dugny et du Bourget à côté des 10 hectaresacquis par la CAAB.

► C’est un site dédié à la fabrication et la recherche de pales en matériaux c omposites.

Il devrait ouvrir mi 2015 et employer 1000 personnes

.Il se compose:

• d’ateliers de production

• d’un centre de formation

• des laboratoires associés à la production et le centre de recherche (EADS Innovation Works)

► Son implantation promet d’attirer la venue de nouvelles entreprises liées à cette filière et d’aider à la consolidation de la formationlocale en rapport avec ce secteur d’activité.

Le projet « Aigle » comprend notamment la création d’un pôle aérospatial qui se développerait à partir des prochaines implantationsd'Eurocopter et d’une partie du laboratoire de recherche EADS Innovation Works.

Le pôle technologique aéronautique sera structuré autour d’un Hub Innovation intégrant les activités de types incubateurs, pépinières,hôtels d’entreprise et ateliers/plateaux mutualisés de R&D et d’un parc d’entreprises dédié aux PME et PMI ayant une part significative deleur activité liée à l’aéronautique.

5.1.6


Le territoire Val de France : nouvelle destination commerciale, culturelle et de loisirs

AXES DE DEVELOPPEMENT

� La culture et les loisirs à vocation internationale:

• Le sport, le tourisme, des spectacles de rayonnement international,du commerce, l’hôtellerie, la restauration,,, Contributiond’EuropaCity à Gonesse et de l’Aréna à Sarcelles audéveloppement du cluster des échanges du territoire du grandRoissy.

� La filière aéroportuaire :

• La sécurité, sûreté et gestion des risques

• La logistique ( plate‐forme Carex : fret express, commerce de gros,

logistique de pointe)

• Les fonctions d’entreprises internationales fortement utilisatrices de

transport aérien (activités techno tertiaires: l’intelligence au service

de la technologie, campus d’entreprise, services à haute valeur

ajoutée).

� l’aéronautique (en cohérence et partenariat avec le pôle du

Bourget) :

• R&D (notamment autour du projet AIGLE) : Maintenance,

équipement aéronautique,

• Systèmes embarqués et informatique des systèmes complexes

• ZAE de la Sapinière à Garges-lès-Gonesse et de Gonesse-Bonneuil

sont concernées

� La filière de la santé et du diagnostic médical rap ide

• Le Triangle de Gonesse : Une position stratégique

A 20 minutes de Paris et à 10 de RoissyEntre les deux pôles économiques de Paris – Charles de Gaulle et du Bourget

• Le Dôme ‐Aréna de Sarcelles :

L’Arena comportera trois salles :- une salle à forte capacité d’accueil (20 000 places au maximum)- une salle à capacité courante (3 000 places) - un amphithéâtre / auditorium (1 500 à 2 000 places).

Il disposera d’équipements scéniques dont les performances permettront d’être précurseur et ainsi d’offrir des spectacles majeurs tels que Le cirque du Soleil,

5.1.7


Le Triangle de Gonesse 2010 - 2025

► Le Triangle doit accueillir :

• Un quartier d’affaires sur 150 ha• Le projet EuropaCity sur 80 ha• Un parc créatif de 70 ha• Un carré agricole de 400 ha

► Le quartier d’affaires a pour ambition d’accueillir des siègesdéconcentrés d’entreprises, des centres de Recherche &Développement, bureaux commerciaux ou encore PME. Ilaccueillera des entreprises de secteurs d’activités et de taillesdiverses ainsi que des équipements d’enseignement et deformation

• 800 000 m² de bureaux,• 200 000 m² d’activités technologiques• 80 000 m² de centres d’innovation

• L’accueil d’un lycée à sections hôtelières associé à des formationsliées aux métiers de l’aéroportuaire y est envisagé A

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lées

► EuropaCity : un équipement innovant accueillant des activités

ludiques, culturelles, commerciales et touristiques :

• 230 000 m² de commerce

• 150 000 m² de loisirs

• 50 000 m² de culture

• 110 000 m² d’hôtellerie et 20 000 m² de restaurant

• 20 000 m² de congrès et séminaires

5.1.8


Synthèse : des projets d’envergure portant sur ces filières cibles

► Le pôle du Bourget

Les équipements (aéroport) et projets (Aigle – Eurocopter) présents sur le Bourget ont ancré l’aéronautique sur ce territoirelui conférant toute sa légitimité. Ce territoire détient encore des réserves foncières disponibles pour conforter l’excellenceaéronautique et technologique de ce pôle sur le long terme. Par ailleurs, l’offre d’hébergement dédiée aux JeunesEntreprises Innovantes constitue un maillon fort du dispositif.

Le développement de l’écoparc via la filière aéronautique s emble donc limité

► Val de France – Triangle de Gonesse

La stratégie de développement du Triangle de Gonesse s’appuie sur une action économique et de formation visant lacréation de 30.000 emplois d’ici 2025. L’offre de formation vise l’accessibilité de ces emplois aux jeunes du territoire.

II serait opportun de s’appuyer sur les équipements du Triangle de Gonesse pour couvrir les besoins en services auxentreprises (gardiennage, entretien des espaces verts…) et aux salariés (conciergerie, restauration…). Uneorientation qui pourrait offrir des emplois locaux à destin ation des populations peu diplômées. Cela dans unedimension d’innovation sociale afin de lier projet capital istique et cohésion sociale.

► Roissy Terres de France

Les initiatives au Cœur économique Roissy Terres de France confirment que les activités liées à l’aéroportuaire sont trèsdéveloppées et font encore l’objet de nouveaux projets d’envergure.

Les potentialités de développement sur ce secteur sont donc limitées

► Site PSA

Le site est susceptible de conserver sa « vocation industrielle ». Le projet intègre une pépinière d’entreprise ayant vocationd’accueillir les entreprises du transport. Un positionnement peu probable sur le site Paul Prédault, et qui ne vient pas créerde concurrence avec le potentialités du site.

5.1.9


Une filière en émergence : une politique volontaire en faveur de la filière numérique

► Une politique volontaire en faveur de la filière du numérique

L’agglomération s’est lancée en 2014 dans une politique volontaire en faveur du développement de la filière du numérique surle territoire, et ce via deux projets phares :

• une étude de faisabilité portant sur la création d’une Maison du numérique qui accueillerait notamment des espaces decoworking, un FabLab, des salles de conférences… un espace dédié à l’innovation et aux jeunes entreprises en créationou développement.

• un concours auprès des jeunes entrepreneurs et start-up de la filière qui permettrait de les attirer sur le territoire.

Des projets qui doivent être impérativement considérés dans le cadre de notre mission et intégrés à notre réflexion, afin deveiller à un complémentarité avec le positionnement et la pr ogrammation de l’écoparc et de garantir une offrecohérente à l’échelle de l’intercommunalité, aussi bien avec l’offre existante que future.

Ce projet de pôle Numérique se positionne clairement sur l’accueil d’entreprises technologiquement innovantes. Lapotentialité de développer un second pôle lié aux innovatio ns technologiques, au sein de l’agglomération est mince.

L’écoparc de Gonesse doit nécessairement s’inscrire en complémentarité avec ce pôle afin d’éviter tout effet de concurrencequi pourrait nuire au territoire. L’écoparc doit se tourner vers d’autres formes d’innovations, l’innovation sociale pouvantconstituer une réelle opportunité en lien avec une population défavorisée.

5.1.10


Zoom sur deux infrastructures majeures

► Le projet de Centre international de l’Innovation vise à implanter sur leterritoire de la ZAC Aérolians un équipement attractif consacré àl’Innovation et assurant les fonctions suivantes:

� Pole n°1: Offre de services collectifs autour d’une activitéd’événementiel scientifique et technologique en relation avec lesSalons du PIEX en vue de favoriser des échanges d’idées entre lemonde des STI (Sciences Technologies Innovation) et le monde desaffaires.

� Pôle n°2: Showroom technologique à finalité professionnelle àdestination d’entreprises, et notamment de PME franciliennes, surdes périodes de courte durée en lien avec le pôle n°1.

� Pôle n°3: Hôtel d’entreprises et pépinière d’entreprises destinés àl’accueil de jeunes entreprises locales, notamment du 93 et en lienavec les pôles universitaires du Nord de l’espace francilien oud’origine étrangère.

� Pôle n°4: Formation: accueil d’organismes de formation auxmétiers de l’aéroportuaire en complément ou en regroupement de cequi existe.

� Pôle n°5: Services aux entreprises localisées dans le territoire duGrand Roissy ou susceptibles de venir s’y implanter, lieu d’accueilde type « living lab » pour des responsables économiques depassage sur le pôle CDG.

► Il valorisera les interactions résultant de la concentration des flux humainset de marchandises générés par le hub Paris-CDG. Le territoire souhaitedéployer des places de coworking qui fonctionneront entre autres avec leCentre International de l’Innovation. Les études se dérouleront sur 2015-2016. La mise en œuvre sur 2017-2018.

Eurocopter : un nouvel élément central du futur pôled’excellence aéronautique

► Il se situe sur 17 des 27 hectares de l’ancienne base militaire 104sur les communes de Dugny et du Bourget à côté des 10 hectaresacquis par la CAAB.

► C’est un site dédié à la fabrication et la recherche de pales enmatériaux composites.

Il devrait ouvrir mi 2015 et employer 1000 personnes.Il se compose:

• d’ateliers de production

• d’un centre de formation

• des laboratoires associés à la production et le centre de recherche(EADS Innovation Works)

► Son implantation promet d’attirer la venue de nouvellesentreprises liées à cette filière et d’aider à la consolidation de laformation locale en rapport avec ce secteur d’activité.

Le projet « Aigle » comprend notamment la création d’un pôleaérospatial qui se développerait à partir des prochaines implantationsd'Eurocopter et d’une partie du laboratoire de recherche EADSInnovation Works.

Le pôle technologique aéronautique sera structuré autour d’un HubInnovation intégrant les activités de types incubateurs, pépinières,hôtels d’entreprise et ateliers/plateaux mutualisés de R&D et d’un parcd’entreprises dédié aux PME et PMI ayant une part significative de leuractivité liée à l’aéronautique.

5.1.11


Annexes en lien avec la partie 2.15.2


L’analyse présentée ci-après est réalisée à partir de la bas e de données du CEEVO

Ces données datent de 2013 et sont recensées auprès des "agents immobiliers" (John Lang Lasalle, Keops , gemofis, ADP , SODEARIF , etc..), des acteurs parapublics ( AFTRP , SEMAVO, Port autonome de Paris), des communes et EPCI ( Val de France etc..) des pépinières privées et publiques, etc...

Le recensement des offres et des demandes abouties est effectué tous les 3 mois

Cette analyse doit être considérée avec prudence:

o Le recensement de l’offre et la demande n’est pas exhaustif

o Beaucoup de doublons de surfaces entre les intervenants privés

Les tendances du marché immobilier local : un marché relativement équilibré (par rapport au département) et porté par les locaux d’activités

5.2.0


L’offre immobilière dans le Val d’Oise


Territoires EPCI Nombres d‘offres

Part des par territoires

CA Val de France 38 3%CA de Cergy-Pontoise 493 39%CA Roissy Porte de France 168 13%CA Val et Forêt 9 1%CA Vallée de Montmorency 29 2%CC Carnelle Pays de France 7 1%CC de la Vallée de l'Oise et des 3 Forêts 11 1%CC de la Vallée de l'Oise et des Impressionnistes 14 1%CC de la Vallée du Sausseron 55 4%CC du Haut Val d'Oise 60 5%CC du Pays de France 24 2%CC Ouest de la Plaine de France 12 1%CC Vexin Val de Seine 34 3%Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons 159 13%Communauté d'agglomération du Parisis 60 5%Communauté de communes du Vexin Centre 89 7%Total 1262 100%

Territoires EPCINombres

d'implantationsPart des

implantations

CA Val de France 25 8%

Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons 44 14%CA de Cergy-Pontoise 73 23%CA Roissy Porte de France 58 18%CA Val et Forêt 6 2%CA Vallée de Montmorency 29 9%CC Carnelle Pays de France 3 1%CC de la vallée de l'Oise et des CA Val de France Forêts 3 1%CC de la Vallée de l'Oise et des Impressionnistes 5 2%CC de la vallée du sausseron 6 2%CC du Haut Val d'Oise 5 2%CC du Pays de France 3 1%CC Ouest de la Plaine de France 5 2%CC Vexin Val de Seine 3 1%Communauté d'agglomération du Parisis 46 14%Communauté de communes du Vexin Centre 5 2%Total 319 100%

La demande immobilière dans le Val d’Oise

► 38 offres recensées en 2013 sur Val de France (3% du total départemental) et 25 demandes abouties (8% du totaldépartemental)

5.2.1


L’offre immobilière par type de produit à l’échelle du Val d’Oise


Un marché immobilier dominé par le segment des locaux d’activités ( 40% des offres, 53% des implantations)

Le tertiaire ne représente qu’un quart des implantations abouties et regroupe 31,5% des offres; cette part est encore plusfaible sur Val de France (18%)

Produits immobiliers Nombre d'offres Part des offres

Bureaux 397 31,5%

Entrepôts 263 20,8%

Locaux commerciaux 69 5,5%

Locaux d'activités 489 38,7%

Terrains 44 3,5%

Total 1262 100%

Produits immobiliers Nbre d'implantations abouties

Part des implantations

Bureaux 84 26%Locaux d'activités 169 53%

Terrains 52 16%Locaux Commerciaux 2 1%

Entrepôts 12 4%Total 319 100%

La demande par type de produit à l’échelle du Val d’Oise

► Un marché marqué par le prédominance des locaux d’activités

5.2.2


Adéquation offre /demande


Territoires EPCI Ratio Offre/Demande en %CA Val de France 2CA de Cergy-Pontoise 7CA Roissy Porte de France 3CA Val et Forêt 2CA Vallée de Montmorency 1CC Carnelle Pays de France 2CC de la Vallée de l'Oise et des 3 Forêts 4CC de la Vallée de l'Oise et des Impressionnistes 3CC de la Vallée du Sausseron 9CC du Haut Val d'Oise 12CC du Pays de France 8CC Ouest de la Plaine de France 2CC Vexin Val de Seine 11Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons 4Communauté d'agglomération du Parisis 1Communauté de communes du Vexin Centre 18Total 4

► Un département en situation d’excédent d’offres : 4 offres immobilières pour 1 demande en moyenne sur le Val d’Oise

► Un déséquilibre atténué pour Val de France (2 pour 1)

5.2.3


Adéquation Offre / demande par type de produits


TPCI Bureaux Entrepôt Local commercial

Local d'activité

Terrain Total

CA Val de France 1 _ 1 2 1 2CA de Cergy-Pontoise 7 45 _ 5 1 7CA Roissy Porte de France 2 7 _ 2 1 3CA Val et Forêt _ _ _ 1 0 2CA Vallée de Montmorency 1 1 _ 2 0 1CC Carnelle Pays de France _ _ _ 2 1 2

CC de la Vallée de l'Oise et des 3 Forêts _ _ _ 3 1 4

CC de la Vallée de l'Oise et des Impressionnistes

2 _ _ 4 1 3

CC de la Vallée du Sausseron _ _ _ 8 0 9CC du Haut Val d'Oise _ 14 _ 4 5 12CC du Pays de France _ _ _ 4 _ 8CC Ouest de la Plaine de France _ _ _ 2 0 2CC Vexin Val de Seine _ _ _ 7 4 11Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons

5 _ _ 2 0 4

Communauté d'agglomération du Parisis 2 _ 5 1 0 1

Communauté de communes du Vexin Centre

39 _ _ 14 4 18

Total 5 19 35 3 1 4

► Une surreprésentation de l’offre par rapport à la demande particulièrement élevée sur les locaux commerciaux et lesentrepôts dans le Val d’Oise

► Sur Val de France, un équilibre offre/demande pour les bureaux, les locaux commerciaux et les terrains mais un légerexcédent d’offres sur les locaux d’activité

5.2.4


Adéquation offre / demande par tranche de surfaces dans le Val d’Oise


Surface Offre Demande Ratio

0 à 500 424 220 1,9

501 à 1000 180 26 6,9

1001 à 3000 304 37 8,2

3001 à 5000 100 16 6,3

5001 à 10000 122 11 11,1

plus de 10000 132 9 14,7

Total 1262 319 4,0

► Globalement, plus la surface est élevée, plus l’offre est excédentaire par rapport à la demande

5.2.5


L’offre par tranche de surfaces


Territoires EPCI 0 à 500501 à 1000

1001 à 3000

3001 à 5000

5001 à 10000

plus de 10000 Total

CA Val de France 4 6 13 7 5 3 38CA de Cergy-Pontoise 160 76 124 40 48 45 493CA Roissy Porte de France 29 16 45 15 21 42 168CA Val et Forêt 7 1 1 0 0 0 9CA Vallée de Montmorency 13 6 9 0 0 1 29CC Carnelle Pays de France 4 0 2 0 1 0 7CC de la Vallée de l'Oise et des 3 Forêts

3 3 2 3 0 0 11


8 2 2 0 1 1 14

CC de la Vallée du Sausseron 41 6 6 0 1 1 55CC du Haut Val d'Oise 32 7 4 2 3 12 60CC du Pays de France 4 5 5 3 4 3 24CC Ouest de la Plaine de France 6 1 2 3 0 0 12CC Vexin Val de Seine 11 1 3 5 10 4 34Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons

43 29 54 13 13 7 159

Communauté d'agglomération du Parisis

17 7 17 8 5 6 60

Communauté de communes du Vexin Centre

42 14 15 1 10 7 89

Total 424 180 304 100 122 132 1262

► Seulement 4 offres de moins de 500 m² recensées sur Val de France (11% des offres contre 33% dans le Val d’Oise)

5.2.6


La demande par tranche de surfaces


Territoires EPCI 0 à 500

1001 à 3000

3001 à 5000

5001 à

10000

501 à 1000

plus de 10000

Total

CA Val de France 20 3 1 1 0 0 25CA de Cergy-Pontoise 51 8 2 2 9 1 73

CA Roissy Porte de France 32 8 3 3 6 6 58CA Val et Forêt 4 0 1 0 1 0 6

CA Vallée de Montmorency 22 3 1 2 0 1 29CC Carnelle Pays de France 1 0 0 0 2 0 3

CC de la vallée de l'Oise et des CA Val de France Forêts 2 0 1 0 0 0 3

CC de la Vallée de l'Oise et des Impressionnistes 3 1 0 1 0 0 5

CC de la vallée du sausseron 2 3 0 0 1 0 6CC du Haut Val d'Oise 3 0 2 0 0 0 5CC du Pays de France 3 0 0 0 0 0 3

CC Ouest de la Plaine de France 2 3 0 0 0 0 5CC Vexin Val de Seine 2 0 1 0 0 0 3

Communauté d'agglomération du Parisis 32 4 3 2 4 1 46Communauté de communes du Vexin

Centre 3 1 0 0 1 0 5Communauté d'agglomération

Argenteuil-Bezons 38 3 1 0 2 0 44Total 220 37 16 11 26 9 319

► Une très grande majorité de demandes inférieures à 500 m² sur Val de France (80% des demandes contre 69% dansle Val d’Oise)

5.2.7


Adéquation Offre / Demande par tranche de surfaces


Territoire EPCI 0 à 500501 à 1000

1001 à 3000

3001 à 5000

5001 à 10000

plus de 10000 Total

CA Val de France 0,2 4,3 7,0 5,0 _ 1,5CA de Cergy-Pontoise 3,1 8,4 15,5 20,0 24,0 45,0 6,8

CA Roissy Porte de France 0,9 2,7 5,6 5,0 7,0 7,0 2,9CA Val et Forêt 1,8 1,0 _ 0,0 _ _ 1,5

CA Vallée de Montmorency 0,6 _ 3,0 0,0 0,0 1,0 1,0CC Carnelle Pays de France 4,0 0,0 _ _ _ _ 2,3

CC de la vallée de l'Oise et des CA Val de France Forêts

1,5 _ _ 3,0 _ _ 3,7


2,7 _ 2,0 _ 1,0 _ 2,8

CC de la vallée du Sausseron 20,5 6,0 2,0 _ _ _ 9,2CC du Haut Val d'Oise 10,7 _ _ 1,0 _ _ 12,0CC du Pays de France 1,3 _ _ _ _ _ 8,0

CC Ouest de la Plaine de France 3,0 _ 0,7 _ _ _ 2,4CC Vexin Val de Seine 5,5 _ _ 5,0 _ _ 11,3

Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons

1,1 14,5 18,0 13,0 _ _ 3,6

Communauté d'agglomération du Parisis 0,5 1,8 4,3 2,7 2,5 6,0 1,3Communauté de communes du Vexin Centre 14,0 14,0 15,0 _ _ _ 17,8

Total 1,9 6,9 8,2 6,3 11,1 14,7 4,0

► Alors que le département est en situation d’excédent d’offres en matière de surfaces inférieures à 500 m², Val deFrance accuse un déficit fort (0,2 offre pour 1 demande)

5.2.8


Adéquation Offre / Demande par tranche de surfaces et type de produits à l’échelle du Val d’Oise


Produits immobiliers 0 à 500501 à 1000

1001 à 3000

3001 à 5000

5001 à 10000

plus de 10000 Total

Bureaux 2,6 30,5 48,0 _ 13,0 _ 4,7

Entrepôt _ _ 11,8 16,0 18,7 19,5 _

Local commercial 32,0 _ _ _ _ _ 34.5

Local d'activité 1,0 5,9 13,9 10,3 49,0 _ 2,9

Terrain 0,0 0,0 0,4 0,2 0,7 6,2 0,9

Total 1,9 6,9 8,2 6,3 11,1 14,7 4,0

► Globalement sur le Val d’Oise :

o L’excédent de bureaux est plus élevé que l’excédent de locaux d’activités (ce n’est pas vrai toutefoispour Val de France)

o La surreprésentation de l’offre est moins évidente pour les petites surfaces que pour les grandes

5.2.9




Des zones d’activités nombreuses pour une disponibilité foncière moindre

PA technopolitainVal de France

95 ha

PA de Tissonvilliers III 15 ha

Quartier des Lochères

18 ha

ZA les Doucettes30 ha

ZA de la Muette37 ha

PA de la Grande Vallée

13 ha PA des Cressonnières42 ha

PA Grande Couture Ouest et Est

100ha

PA des Tulipes80 ha

PA de Montjay52 ha

ZA Entrée Sud25ha

Paris Nord 2 35 ha

Le territoire s’inscrit dans lesecteur du Grand Roissy,riche en surfaces à vocationd’activités. Les zonesd’activités représententainsi près de 12% de lasuperficie totale de la CAVdF (soit 6,2 km² sur les48,8 km² del’agglomération), contremoins de 3% à l’échelle duVal d’Oise.

Ainsi le Val de Francecompte près de 16 zonesd’activités réparties surl’ensemble descommunes .

La commune de Gonesse,par sa proximité immédiatede la plateforme Roissy-CDG, connaît la dynamiquela plus forte puisque lacommune compte 6 zonesd’activités et s‘apprête àaccueillir le projet duTriangle de Gonesse.

Source : IAU îdF, BD ZAE 2012 (enquêtes auprès des aménageurs franciliens)

5.3.1




Un déséquilibre des offres dédiées à l’accueil et à l’accompagnement des créateurs et des jeunes entreprises entre l’Ouest et l’Est du Val d’Oise

Les pépinières d’entreprises dans le Val d’Oise

5.4.1



► 7 pépinières dans le Val d’Oise, majoritairement situées au Sud-Ouest (5)

o Pépinières animées par l’ACCET Val d’Oise Technopole: Sannois, Cergy, Plessis-Bouchard, Montmagny, Neuvillesur Oise

o Pépinière Aéropole à Roissy

o Pôle mécatronique à Bezons

► Ces pépinières représentent une capacité totale d’accueil de 171 entreprises

Niveau de couverture géographique de l’offre au regard du potentiel de création

► L’offre est constituée essentiellement de bureaux (92% des locaux proposés)

► L’offre moyenne est constituée de 24 locaux (l’offre la plus étendue étant celle de Montmagny (43) et la pluspetite celle du Plessis (6))

Secteur géographiqueNombre de

créations 2013 hors commerce et AE

Nombre de pépinière

Capacité d'accueil en pépinière

(nombre d'entreprises)

Part des créations du territoire pouvant être accueillies en

pépinière

Est (Val de Fr., Roissy) 710 1 32 4,5%

Centre (Montmorency, Argenteuil-

Bezons, Val et Forêt)1342 3 80 6,0%

Ouest (Parisis, Cergy Pontoise) 1309 3 59 4,5%

5.4.2



► Concernant leur positionnement, on note:

o 4 pépinières tertiaires (ou à dominante tertiaire): Sannois, Cergy, Plessis-Bouchard, Montmagny

o Une pépinière d’entreprises innovantes: Neuvitec 95 qui propose notamment aux étudiants porteurs d’une idéeune étape de pré-incubation dans un espace de co-working, au sein de l’incubateur « Val d’oise incubation »,

o Une pépinière thématique: l’Aéropôle, positionnée sur les activités aéroportuaires, aéronautiques,technologiques, WTIC, entreprises internationales ou ayant un fort développement sur les marchésinternationaux

o Une pépinière spécialisée, celle de Bezons sur la mécanotrique

► Les 5 pépinières gérées par l’ACCET affichent des taux de rem plissage satisfaisants autour de 75%

► Le marché de ces pépinières est essentiellement local, c’es t-à-dire circonscrit à l’agglomération qui portel’outil

5.4.3



Exemple de l’offre de services des pépinières gérées par l’Accet

► Offre de services des pépinières gérées par l’Accet

Source: portail internet du CEEVO

► Exemple des loyers des pépinières de Cergy et Sannois gérées par l’ACCET :

o 143,18 € H.T./m² la 1ère année

o 178,98 € H.T./m² la 2ème année

o 214,76 € H.T./m² la 3ème année

► Coût de l’accompagnement:

o 67,39 € H.T./mois pour les pépinières de Cergy et Sannois

o 82,70 € H.T./mois pour la pépinière de Neuvitec

5.4.4


Un déséquilibre des offres dédiées à l’accueil et à l’accompagnement des créateurs et des jeunes entreprises entre l’Ouest et l’Est du Val d’OiseL’offre de pépinières à proximité de Gonesse

5.4.5



Pépinière ACCET de Montmagny

Pépinière de Saint-Denis Pépinière de la Courneuve

Offre40 bureaux à partir de 18 m² et 3

ateliers de 115 m²15 bureaux de 11 à 28 m²

30 locaux: bureaux de 15 à 78m², ateliers de 90 à 137 m²

Prix143,18 € H.T./m² la 1ère année178,98 € H.T./m² la 2ème année214,76 € H.T./m² la 3ème année

136 € HT.HC /m²/an (année 1)166€ HT.HC /m²/an (Hôtel

d’entreprises)

177 € HT.HC/m²/an pour les bureaux

94€ HT.HC/m²/an pour les ateliers

Taux de remplissage 75% 73%

Positionnement Généraliste à dominante tertiaire Tertiaire Tous secteurs d’activités

Existence d’une offre de co-working

Non Oui Oui

Gestionnaire AccetMaison de l'Initiative Economique

LocaleMaison de l'Initiative Economique Locale

Caractéristiques de l’offre de pépinières à proximité de Gonesse

5.4.6



Pépinière d’Aulnay Pépinière Aéropole à Roissy

Offre18 bureaux (13 à 26m²) 9 ateliers de 86m² 32 bureaux de 12m² à 38m²

Prix

Taux de remplissage80%

Positionnement

Généraliste

Tous secteurs et plus particulièrement les activités aéroportuaires, aéronautiques, technologiques, WTIC, entreprises internationales ou ayant un fort développement sur les marchés internationaux

Existence d’une offre de co-working

NON OUI (320m²)

GestionnaireSEMAD Hubstart Paris Région

Caractéristiques de l’offre de pépinières à proximité de Gonesse

5.4.7



Gonesse

Gennevilliers

Vauréal

Paris 14 èmeParis 13 ème

Paris 4 ème

Nanterre Paris 19 ème – La Villette

Les Fab Lab en région parisienne

Paris 2 ème

5.4.8



► 10 FabLabs recensés en région parisienne, majoritairement situés au sein de la capitale et à l’ouestdu Val d’Oise

o FacLab (Gennevilliers) : FabLab au sein de l’université de Cergy ouvert à tous

o VoLab (Vauréal) : Lieu porté par l’Association Vorobotics, dédiée à l’entraide autour de l’électronique, de lamécanique, de la domotique

o Electro Lab (Nanterre) : FabLab dédié aux projets ayant une forte connotation électronique et / oumécanique.

o Fab Lab de la Villette (Paris 19ème) : FabLab créé au sein de la Cité des Sciences et de l’industrie ouvertà tous, avec une vocation pédagogique forte

o Le petit Fab Lab de Paris (Paris 14ème) : Atelier de fabrication numérique dédié aux projets collaboratifset de bien commun.

o 3D Fab Lab (Paris 14ème) : FabLab associatif développé par l’Association LOREM

o Maker/Seine (Paris 4ème) : FabLab composé d’un ArtLab accompagné d’une Galerie dédié auxprofessionnels du milieu créatif (artistes, architectes, designers) et d’un FabLab dédié au grand public

o Usine IO (Paris 13ème) : FabLab dédié à l’accompagnement des startups, PME et grands industriel dansleur processus de création, du prototypage jusqu’à la mise en production.

o Art Lab (Paris 2ème) : Lieu de recherche, de développement et de prototypage dédié aux arts numériquesouvert avant tout aux artistes.

5.4.9


► 9 FabLabs recensés en région parisienne, majoritairement s itués au sein de la capitale et dans le départementdes Hauts de Seine

► Concernant leur positionnement, on note:

o 4 FabLabs ouverts à tous, avec une vocation pédagogique forte :

• FacLab (Gennevilliers) : FabLab au sein de l’université de Cergy ouvert à tous

• Fab Lab de la Villette (Paris 19ème) : FabLab créé au sein de la Cité des Sciences et de l’industrie ouvert àtous, avec une vocation pédagogique forte

• Le petit Fab Lab de Paris (Paris 14ème) : Atelier de fabrication numérique dédié aux projets collaboratifs etde bien commun.

• 3D Fab Lab (Paris 14ème) : FabLab associatif développé par l’Association LOREM

• Electro Lab (Nanterre) : FabLab dédié aux projets ayant une forte connotation électronique et / oumécanique.

o 4 FabLabs spécialisés :

• VoLab (Vauréal) : Lieu porté par l’Association Vorobotics, dédiée à l’entraide autour de l’électronique, de lamécanique, de la domotique

• Maker/Seine (Paris 4ème) : FabLab composé d’un ArtLab accompagné d’une Galerie dédié aux professionnelsdu milieu créatif (artistes, architectes, designers) et d’un FabLab dédié au grand public

• Art Lab (Paris 2ème) : Lieu de recherche, de développement et de prototypage dédié aux arts numériquesouvert avant tout aux artistes

o 1 FabLab dédié uniquement aux entreprises :

• Usine IO (Paris 13ème) : FabLab dédié à l’accompagnement des startups, PME et grands industriel dans leurprocessus de création, du prototypage jusqu’à la mise en production.


5.4.10



Ateliers locatifs Hôtel d’entreprises et centre d’affaires

Autres offres dédiées : ateliers locatifs et hôtels d’entreprises

5.4.11



Ville Nom Type Surfaces Gestionnaire

SarcellesArabesques modernes SARL

Centre d’affaires / HE (ZFU)

25 bureaux de 15 m² à 30 m² Privé

Sarcelles Dom & TelCentre d’affaires /HE (ZFU)

Sarcelles Hôtel d’entreprisesCentre d’affaires /HE (ZFU)

Bureaux de 35 à 131 m² CA Val de France

Sarcelles Le FrancilienCentre d’affaires /HE (ZFU)

7 bureaux entre 36 et 142 m² Privé

Gonesse Costralo Centre d’affaires /HE 25 bureaux de 10 à 75 m² Privé

Gonesse Comintes Centre d’affaires /HE 8 bureaux de 75 m² Privé

Goussainville IDC InvestissementCentre d’affaires /HE

Bureau de 210 m² environBureaux de 136 m² et 130 m² Bureaux de 80 m² et 75 m² environBureaux de 65 m² et 40 m² environBureau de 30 m² et 20 m² environ

Privé

Caractéristiques des autres offres dédiées : ateliers locatifs et hôtels d’entreprises

5.4.12




Garges-lès-Gonesse La dame blancheCentre d’affaires/HE (ZFU)

1 open-space pouvant accueillir 8 personnes 50 m² 3 bureaux de 12 m² Privé

Garges-lès-Gonesse Espace EuropeCentre d’affaires /HE (ZFU)

54 lots de 23 m² à 63 m² CA Val de France

Montmagny Aston composites Centre d’affaires /HE Bureaux de 16 m² à 30 m² privé

Roissy Regus Centre d’affaire /HE58 bureaux de de 8 à 40 m² (soit 1600 m²)

Privé

Roissy Mediatrans Centre d’affaire /HE

Gonesse Ateliers locatifs15 locaux mixtes allant de de 100 à 150 m²

CCI

Garges-lès-GonesseAteliers locatifs (ZFU) 7 locaux de 89 à 148 m² Commune de Garges

SarcellesAteliers locatifs

Locaux d’activités de 300 à 1200 m² (10 000 m² au total)m², bureaux de 50 à 150 m² (1800 m²)

CA Val de France


5.4.13




Ecouen Aristide Briand Ateliers locatifs 10 cellules de 116 m² à 180 m² Commune de Ecouen

Ecouen La Ferme HebertAteliers locatifs

5 locaux de 40 à 175 m²Commune de Ecouen

MontmagnyAteliers locatifs

10 cellules de 79 à 140 m² Privé


5.4.14


Les espaces de coworking du nord parisien

Source : Neo Nomade Source : Eworky

► Selon Neo Nomade :

• Agglomération Plaine de France : aucun espace existant• A proximité relative de la Plaine de France : à Clichy (Intencity) et 1 à

Argenteuil (les Bains Douches Silicon Banlieue), 1 projet surAubervilliers (porté par Plaine Coworking), 1 projet sur Aulnay-sous-Bois (le quartier général)

• Paris Nord : 1 dans le 19ème (WoMa), 6 dans le 18ème (Citizen Box,Espaces Singuliers, Draft, SPLIT Coworking, Eworky Montmartre, Becoworking) et 1 projet dans le 18ème Be Network)

► Selon Eworky :

• Agglomération Plaine de France : 1 espace sur Gonesse (Gonesse Factory)

• A proximité relative de la Plaine de France : 1 à Clichy(Intencity) ; 1 à Pantin (l’Atlantis) 1 à Aubervilliers (Easycoworking), 1 à Saint Ouen

• Paris Nord : 1 dans le 19ème (WoMa), 6 dans le 18ème (Citizen Box, Espaces Singuliers, le 52, Draft, La Manufacture, Eworky Montmartre)

5.4.15



Communes Nom Nb de poste Services Prix

Agglomération Plaine de France

Gonesse Gonesse Factory 20

Imprimante / copieur / Fax Rangements sécurisés Internet très haut débitSalle de réunion

12€HT/jour

Proximité Agglo

Argenteuil La silicon banlieue 30

Imprimante / copieur / Fax Rangements sécurisés Internet très haut débitSalle de réunionSalle de café

8€HT/jour150€HT/mois

Pantin Atlantis 10 //Pas à la journée

250€HT/mois

Clichy Intencité 45

Imprimante / copieur / FaxInternet très haut débitSalle de réunionSalle de convivialité

Pas à la journée275€HT/mois

Aubervilliers Cosyworking 5 //Pas à la journée

180€HT/mois

Saint Ouen Espace Coworking 8 //Pas à la journée

350€HT/mois

Roissy Pépinière Aéropole

Saint Denis Pépinière La Miel //

Espace de reprographieAccès internet WIFICafétéria et coin cuisineSalles de réunion


5.4.16



Communes Nom Nb de poste Service Prix

Proximité CA Plaine de France

Courneuve Pépinière La Miel //

Salle de reprographie (fax, scanners, photocopieuses)Accès internet WIFIBureaux de passageSalles de réunionCafétéria et coin cuisine


Aulnay-Sous-Bois Le quartier général En projet

Paris Nord

Neuville-sur-Oise Pépinière Neuvitec 95Espace de coworking – préincubation àdestination des étudiants

Paris 19ème WoMa 20

Imprimante/ Scanner couleur A4/A3Traceur couleur A0Connexion internet haut débitBibliothèque/ matériothèqueRangements pour les résidentsEspace réunion


Paris 18ème Citizen Box 20Imprimante / copieur / Fax Rangements sécurisés Internet très haut débit


Paris 18ème Espace Singulier 15

Internet ADSL par câble ethernet ou wifiSalles de réunionImprimante / scanner / copie / téléphoneCuisineAccès par badge illimité 24h/24, 7j/7


5.4.17


Les espaces de coworking du nord parisienCommunes Nom Nb de poste Service Prix

Paris Nord

Paris 18ème Le 52 //

Internet fibre optiqueServeur RaidEquipement multimédiaSalle de montage vidéoSalle de réunionSalle de détente, cuisine


Paris 18ème Draft 20

Imprimante / copieur / Fax Rangements sécurisés Internet très haut débitMachines technologiques et artisanales

15€HT/jour

Paris 18ème La Manufacture 6

Téléphonie et impressions (option)VidéoprojecteurInternet WIFI,Espace de convivialité (cafétéria)Salle de réunion


Paris 18ème Eworky Montmartre 5

Imprimante / copieur / Fax Internet très haut débit Espace de convivialitéRangements sécurisés Paperboard

48€HT/jour

Paris 18ème SLIP coworking 8Connexion Internet ADSL par câble ou wifi Salles de réunion Cuisine

30€HT/jour

Paris 18ème Be coworking 5

Imprimante / copieur / Fax Internet très haut débit Vidéo projecteur Espace de convivialitéPaperboard


5.4.18



► Un environnement de projet faisant état de produits concurr ents

Il existe dans l’environnement de projet 19 espaces de coworking existants et 1 espace en projet.

Après qualification des différentes prestations proposées, il ressort que seuls 7 espaces existants proposent desprestations de type coworking au sens plein du terme , à savoir avec possibilité de location à la journée ou plus d’unposte de travail. Il s’agit de Gonesse Factory à Gonesse, la silicon banlieue à Argenteuil, d’Espaces Singuliers, de CitizenBox, du Draft , de SPLIT Coworking et de eWorky Montmartre à Paris 18.

A noter, qu’un de ces espaces d’une capacité de 20 postes se si tue à Gonesse (rue Gay Lussac) à 15 min à piedde la fiche Paul Prédault et 3 min en voiture.

8 autres espaces existants (de la première couronne nord) et 1 en projet (Aulay-sous-Bois) se situent dans l’aire dechalandise de notre site, c’est-à-dire dans un rayon temps de 20 à 30 min en temps d’accès. Pour autant, seulement 1 deces espaces offre la possibilité de location d’un poste en espace partagé à la journée : la Silicon banlieue à Argenteuil.

Rares sont les tiers lieux étudiés qui proposent réellement des prestations de type coworking ( grande de souplessede location, à partir de 1 jour, voire même d’une demi-journée) ; comme cela pourrait être envisagé sur le site PaulPrédeau. Notre site pourrait ainsi trouver sa place au sein de l’offre existante, d’autant plus qu’il apparait que les besoinsen matière de tiers lieux sont tels actuellement en Ile de France et notamment en première couronne qu’ils peuvent sansdifficultés cohabiter dans des périmètres restreints, à conditions d’offrir les prestations de base (très haut débit, poste detravail agréable, téléphone, salle de réunion et surtout convivialité).

Parmi les espaces recensés, les loyers pratiqués sont assez divers : les tarifs sont de 8€/j et 150€/mois à Argenteuil etmontent jusqu’30€/j et 350€/ mois dans le 18ème arrondissement de Paris (Eworky Montmartre / Espaces singuliers).

Loyers moyens 20€HT/jour 244€HT/mois

5.4.19


L’offre d’incubateurs au sein de Paris

Source : google maps

5.4.20


Les lieux d’incubation du nord parisien


Neuville-sur-Oise Val d’Oise incubationAu sein de la pépinière Neuvitec 95

incubateur Généraliste 12 places

ACCET

Cergy ESSE VenturesAnthropia

Incubateur dédié à l’entrepreneuriatsocial

40 places Privé ESSEC

Aubervilliers YUMPYoung UrbanMovement Project

Incubateur ayant vocation de soutenir l’entreprenariat dans les quartiers défavorisés

90 places Privé

Bobigny Le comptoir Incubateur 20 places Privé

Bondy Bond’innov IncubateurTourné vers les liens nords/sud

8 à 12 places

Villetaneuse Paris Incub’ 13 // Université Paris 13

Paris 18èmeParis Région Innovation Nord Express XVIIIème

Incubateur 10 bureaux de 37 à 140 m² Public

Paris 18ème 104 Incubateur // Public

Paris 18ème Paris incubateur Cleantech

Incubateur 15 bureaux de 37 à 140m² Public

5.4.21


Les lieux d’incubation du nord parisien


Paris 18èmeParis incubateur Cleantech

Incubateur 15 bureaux de 37 à 140m² Public

Paris 18ème Paris incubateur Jeux vidéos

Incubateur Public

Paris 19ème EPICEASCouveuse spécialisée ESS

15 placesPrivéProjets19

Antenne de Paris 18ème, 19ème et 20ème

Couveuse services à la personne

Couveuse SAP //Public Mairie de Pairs

Ermont GEAI Ermont Couveuse (antenne) // Public

Sevran Astrolabe conseil Couveuse (antenne) //Public Grand Paris

Saint Denis DEAI Saint Denis Couveuse // Public

Paris 20ème ADIL PARIS Couveuse // PublicBGE

Une absence d’espaces dédiés à l’incubation de proj ets au sein du territoire du Val de France.

Une offre déséquilibrée car concentrée avant tout dans Paris intra-muros, et des pôles périphériques tels que Cergy ou Saint Denis.

Une répartition géographique de l’offre qui laisse une opportunité d’implantation d’un tel dispositif sur le site Paul Prédault.

5.4.22




Enquête entreprises

Méthodologie et échantillon

► 18 entreprises sondées, via une enquête en ligne , sur le péri mètre des 2intercommunalités de Val de France et Roissy-en-France

5.5.1



Situation actuelle

► Des problématiques d’abord commerciales

► Mais l’immobilier arrive en 2 ème position (près d’1/3)

o Les problématiques immobilières concernent très majorita irement desentreprises utilisatrices de locaux d’activité (5/6)

5.5.2



Conditions d’implantations

► 12 entreprises sont utilisatrices de locaux d’activités

o Les surfaces occupées sont variables: moins de 100 m²=4 entreprises; entre 100 et500 m²=4; entre 500 et 1 000 m²=2; entre 2 000 et 5 000 m²=2

o Les loyers HT.HC /m²/an varie entre 100 et 200€

► 6 entreprises sont utilisatrices de bureaux

o 4 de 6 entreprises sont installées à domicile

► 3 entreprises sur 18 ont eu des difficultés pour trouver leur s locaux actuels

o Toutes recherchaient des locaux d’activités

Secteur d'activité Type de local SurfacesConditions

d'occupationServices Locaux mixtes 350 Propriétaire

Industrie / Artisanat

de productionAtelier 3000

Artisanat du

bâtimentLocaux mixtes 150 Locataire

Caractéristiques des locaux recherchés par les entreprises ayant eu des difficultés

5.5.3



Avis sur l’offre territoriale

► Concernant l’offre territoriale laprincipale insatisfaction desentreprises sondées concernentle prix (50%)

► A noter par ailleurs:

o La forte insatisfaction desentreprises utilisatrices delocaux d’activité concernantles surfaces proposées sur leterritoire (1/2 contre 1/6 pourcelles qui occupent desbureaux)

o La forte insatisfaction desentreprises utilisatrices debureaux concernant lalocalisation des offres (1/2)

5.5.4



Besoins en matière de foncier /immobilier

► 8 entreprises ont exprimé des besoins en matière d’immobili er et /ou de foncier

► Seule une entreprise estime qu’elle n’aura aucune difficul té à trouver le bien qui luiconvient

Anncienneté Secteurs d'activité Types de locauxImmobilier /ou foncier

SurfacesConditions

d'occupationsDifficultés à

trouver

5 à 10 ansIndustrie / Artisanat

de productionLocaux mixtes Immobilier 2000 m² De l'acquisition

5 à 10 ans Services Locaux mixtes Immobilier 300/400m2 De l'acquisition Oui beaucoup

Plus de 10 ansIndustrie / Artisanat

de productionLocaux mixtes Immobilier 3000 m² De la location Oui beaucoup

Plus de 10 ansTransport /

logistiqueLocaux mixtes Immobilier 300 m² De l'acquisition Oui un peu

0 à 4 ans Services Bureau Immobilier 15 m² De la location Oui un peu

5 à 10 ansArtisanat du

bâtimentLocaux mixtes Foncier 100 A 250 m² De l'acquisition Oui beaucoup

5 à 10 ansIndustrie / Artisanat

de productionLocaux mixtes Immobilier 90 m² De l'acquisition Non pas du tout

5 à 10 ans Artisanat du bâtimentLocaux mixtes Immobilier 450m² De la location Oui un peu

Caractéristiques des biens recherchés

5.5.5



Besoins en matière de services

5.5.11



Avis sur le projet à développer

5.5.12




► Aucune entreprise ayantmanifesté de l’intérêtpour les offres citéesrefuseraient des’implanter sur le site

► Certaines ont toutefoisémis des conditionsparmi lesquelles:

o le prix

o l’existence d’unparking surveillé etd’un environnementesthétique pourl’image de marque

5.5.13




5.5.14



Synthèse

► Le parcours résidentiel des entreprises utilisatrices de l ocaux d’activités (industrie/artisanat deproduction, artisans du bâtiment, mais aussi certaines ent reprises tertiaires ayant besoin destocker du matériel) est compliqué sur le territoire

o difficultés à trouver des locaux de moins de 500 m² et parfois de plus grande taille (3000 m²)

► Les entreprises utilisatrices de bureaux semble regretter essentiellement la localisation desoffres sur le territoire

► On note un intérêt certain pour de l’immobilier neuf à la vent e ou bail classique;

o en revanche aucune demande spontanée ne s’est portée vers des produits de type co-working ouFab lab (précisons toutefois que ces outils restent peu connus des entrepreneurs et nécessitentun temps de présentation pour séduire)

► Les besoins exprimés en matière de services sont importants :

o Notamment en matière de mise en relation avec des acteurs de l’accompagnement (Espace deregroupement des organismes d'accompagnement à la création et au développement desentreprises), de restauration, d’aide à la recherche de fonds et au recrutement, de services deproximité (crèches, boulangeries…)

5.5.15




En 2011, la population du Val de France est de 166 521 habitants. Entre 2006 et 2011, le nombre d’habitants est resté constant,avec une croissance quasi nulle de 0,8% (1 349 habitants), soit une croissance démographique inférieure aux moyennesdépartementales (+2%) et régionales (+2,8%) déjà faibles.

Cet équilibre repose principalement sur le solde naturel : + 1,5%/an en moyenne entre 2006 et 2011, tandis que le soldemigratoire est déficitaire : -1,4%/an en moyenne entre 2006 et 2011.

L’accroissement naturel est supérieur aux territoires de comparaison et témoigne de la jeunesse relative de la population. Ainsi,à titre d’exemple, 14,5% des habitants ont plus de 60 ans contre 20% en IDF.

A contrario, le solde migratoire est défavorable au territoire, ce qui so uligne son manque d’attractivité résidentielle.

Population en 2006 Population en 2011 Evolution 2006-2011en %

Taux annuel moyen de croissance 2006-2011

Du au solde naturel en %

Du au solde migratoire en %

CA Val de France 165 172 166 521 0,8 0,1 1,5 -1,4Gonesse 26 152 26 516 1,4 0,3 1,3 -1,1Garges-lès-Gonesse 39 673 39 730 0,1 0 1,6 -1,5Arnouville 12 833 13 737 7,0 1,4 0,9 0,4Villiers-le-Bel 27 130 27 428 1,1 0,2 1,8 -1,6Sarcelles 58 654 58 398 -0,4 -0,1 1,4 -1,5Bonneuil-en-France 730 712 -2,5 -0,5 0,9 -1,4Val d'Oise 1 157 054 1 180 365 2,0 0,4 1 -0,6IDF 11 532 409 11 852 851 2,8 0,5 1 -0,4

Insee, RP2006 / RP2011

Dynamiques démographiques entre 2006 et 2011

Une absence de dynamique démographique5.6.1


Une population précarisée

La CA Val-de-France est le 2ème EPCI d’Ile-de- France affich ant le plus faible revenu des ménages .

Les revenus nets déclarés moyens de l’agglomération (16 856€) sont deux fois moins importants que ceux déclarés en IDF(32 541€).

Au sein même de l’agglomération les disparités sont fortes : les populations de Garges-lès-Gonesse (14 826€),Villiers-le-Bel (16 324€) et Sarcelles (16 891€) présentent des revenus nets moyens extrêmement faibles alors que lescommunes de d’Arnouville (23 590 €) et Bonneuil-en-France (24 451€) se distinguent par des revenus plus importants.

La ville de Gonesse se situe dans une position intermédiaire , avec des revenus nets moyens s’élevant à 19 567€ .(Source : DGFiP, Impôt sur le revenu des personnes physiques)

Dans ce contexte la structure de la population est caractérisée par une surreprésentation des CSP les plus modestesavec 16,4% d’ouvriers et 22,8% d’employés contre 7,4% et 17,3% en IDF. Ces deux catégories représentent à ellesseules près de 40% de la population du territoire. A l’inverse, l’agglomération fait état d’un déficit de professionsintermédiaires et de cadres ( 11,8% et 3,8% contre 16,5% et 17,1% en région).

(Source : Insee, RP2011 exploitations complémentaires)

Une population fragile qui est touchée par un taux de chômage extrêmement important de 21%, soit près de deuxfois plus élevé que celui observé en IDF (11,7%) ou que dans le Val d’Oise (12,4%). Toutes les communes del’agglomération sans exception présentent des taux de chômage supérieurs aux moyennes départementales et régionales,bien que Sarcelles (23,2%) et Garges-Lès-Gonesse (21,5%) soient les plus touchées.

(Source : Insee, RP2011 exploitations principales)

5.6.2


► Une population peu diplômée, ne bénéficiant pas d’établissements de formation permettant decontrebalancer cette tendance

Une population d’autant plus fragile qu’elle présente un fa ible niveau d’étude , avec près de 35% des habitants de plus de15 ans n’ayant aucun diplôme , contre seulement 20,1% dans le Val d’Oise et 17,2% en IDF.

La part de population bénéficiant d’un diplôme de l’enseign ement supérieur est de 15,2%, soit 22 points inférieurs à lamoyenne régionale (37,4%) et 12 points inférieurs au département (27,1%). (Source : Insee, RP2011 exploitation principale)

• Un manque de qualification de la population qui ne peut être contrebalancé par l’offre de formation très restreinte sur leterritoire. D’autant plus que celle-ci répond mal aux besoins dans des secteurs fortement pourvoyeurs en emplois sur leterritoire du Grand Roissy, notamment dans les métiers de l’aéronautique et de l’aéroportuaire.

• Le seul établissement d’enseignement supérieur universitaire est l’antenne de l’IUT de Cergy-Pontoise à Sarcelles, quipropose des DUT en génie électrique et informatique industrielle, en services et réseaux de communication, et en techniquesde commercialisation, ainsi que deux Licence Pro en commerce-distribution et en management-gestion commerciale dans lesservices.

Le territoire accueille également plusieurs CFA :

• L’Institut des Métiers de l’Artisanat (IMA) à Villiers-le-Bel, géré par la CMA95, offre des BEP, CAP et Bac Proessentiellement dans les domaines de la restauration/boulangerie/pâtisserie et de la carrosserie/maintenance automobile,avec une capacité d’accueil de 1200 élèves.

• Le CFA de la CCIV à Gonesse : Bac Pro de commerce, BTS informatique de gestion, BTS management des unitéscommerciales.

• Le CFA Promotrans à Gonesse : Bac Pro Logistique, CAP et Bac Pro maintenance automobile.

Enfin, deux IFSI préparent au diplôme d’infirmier : l’un, public, au sein du Centre Hospitalier de Gonesse, l’autre, privé, est gérépar la Fondation Léonie-Chaptal à Sarcelles.

Une population ne bénéficiant pas d’établissements de formation adaptés5.6.3


Synthèse : une population précarisée

► La CA du Val de France s’inscrit dans un contexte régional de f aible croissance démographique , et secaractérise alors par une absence de réelle dynamique démographique, la population ayant peu évoluée sur les 5dernières années (2006-2011).

► Cet équilibre démographique repose principalement sur le s olde naturel (différence entre les naissances et lesdécès). Cet accroissement naturel légèrement supérieur aux territoires de comparaison témoigne de la jeunesserelative de la population. A contrario, le solde migratoire déficitaire met en exergue le manque d’attractivitérésidentielle de l’agglomération.

► Ainsi, la population présente sur le territoire semble être captive, elle se caractérise par des ménages aux revenus netsmoyens particulièrement faibles ainsi qu’une surreprésentation des CSP modestes tels que les ouvriers (16,4%) etemployés (22,8%).

► Une population qui bénéficie d’un faible niveau de formation et qui est fortement touchée par le chômage (21%).

► Un territoire qui par le profil de sa population est marqué par une très forte présence de la politique de la ville et un parcde logement social très important. Le logement social représente 53% du parc total de logements à Garges-Lès-Gonesse, 49% à Sarcelles, 42% à Villiers-le-Bel et 31% à Gonesse. Seul Arnouville connaît une proportion delogements sociaux inférieure au seuil de 20% au sens de la loi SRU.

5.6.4


Emploi : un déficit d’emplois marqué face au nombre d’actifs

► Une dynamique de l’emploi forte comparativement aux territoires d’appartenance

L’agglomération de Val de France compte 47 250 emplois , concentrés en majorité sur les communes de Gonesse et deSarcelles qui recensent respectivement 14 555 (30,8% des emplois) et 14 970 emplois (31,7% des emplois). La communede Garges-lès-Gonesse pèse également dans les emplois présents sur l’agglomération avec 8 526 emplois, soit 18% del’emploi total.

Le territoire se distingue par une forte dynamique de l’empl oi sur la période 2006 – 2011 , puisque l’agglomération agagné 2 746 emplois, soit une hausse de 6,2% en 5 ans . Sur la même période, le département du Val d’Oise a connu uneperte d’emploi de 0,34% et la région francilienne enregistre une croissance atone de 2,6%.

Une hausse qui fait toutefois suite à une période de moindre é volution entre 1999 et 2009 : avec une augmentationde l’emploi de 9,5% contre 16,5% en moyenne départementale et 11,2% en moyenne régionale.

Emplois 2006 Emplois 2011 Evolution 2006 - 2011 Evolution 2006 - 2011en %

CA Val de France 44 504 47 250 2 746 6,17Val d'Oise 429 987 428 516 -1 471 -0,34IDF 5 514 645 5 660 253 145 608 2,64

Sources : Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales lieu de résidence et lieu de travail

Nombre total d’emplois et évolution

5.6.5


► Un territoire marqué par un déficit important d’emplois

Le Val de France fait état d’un déficit important d’emplois : le ratio du nombre d’emplois sur celui des actifs occupésrésidants sur le territoire est de 64, contre 82,7 pour le Val d’Oise, et 104,8 pour l’Ile-de-France.

Cela indique que l’agglomération du Val de France joue essentiellement un rô le de pôle résidentiel au sein dudépartement , et ce malgré sa proximité à de grands pôles économiques et la présence de nombreuses zones d’activités.Ce déficit est d’autant plus flagrant si l’on considère la CA de Roissy Porte de France qui compte quasiment 3 emplois pour1 actifs occupé résidant sur le territoire, soit un indice de concentration de 284.

Les communes de Bonneuil-en-France et Gonesse se distinguent très fortement par leur indice de concentration del’emploi élevé (292 et 137). Bien que Bonneuil-en-France ne pèse que peu dans les emplois et actifs du territoire, Gonessereprésente 21% des actifs pour 30% des emplois. Les autres pôles économiques de l’agglomération que sont Sarcelles etGarges-lès-Gonesse présentent un déficit d’emplois à hauteur de la CA avec des ratios faibles de 73,8 et 63,9.

Emplois en 2011 Actifs occupés en 2011

Concentration de l'emploi

CA Val de France 47 250 49 424 64dont Gonesse 14 555 10 639 136,8dont Garges-lès-Gonesse 8 526 13 352 63,9dont Arnouville 2 202 5 618 39,2dont Villiers-le-Bel 5 951 10 163 58,6dont Sarcelles 14 970 20 292 73,8dont Bonneuil-en-France 958 329 291,6CA Ouest de la Plaine de France

11 494 22 468 51,2

CA Roissy Porte de France 109 733 38 601 284,3Val d'Oise 428 516 517 914 82,7IDF 5 660 253 5 402 305 104,8

Sources : Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales lieu de résidence et lieu de travail

Concentration de l’emploi

Emploi : un déficit d’emplois marqué face au nombre d’actifs5.6.6


Emploi : un déficit d’emplois marqué face au nombre d’actifs► La forte présente du secteur hospitalier

La localisation des 10 principaux employeurs du Val de France confirme le statut de pôle d’emploi majeur de Gonesse puisqu'elleconcentre 6 des 10 plus gros employeurs.

• L’emploi salarié public est important sur l’agglomération, ainsi l’Hôpital Charles-Richet à Villiers-le-Bel et le Centre Hospitalier deGonesse, récemment rénové, figurent en tête des plus gros employeurs.

• Les principaux employeurs privés relèvent de secteurs vari és témoignant ainsi d’une réelle diversité du tissuéconomique : services urbains (OTUS à Sarcelles), commerce (IKEA à Gonesse, Cora à Garges-lès-Gonesse), aéronautique(EADS Seca à Gonesse), fourniture industrielle (Manutan à Gonesse), logistique (Sedifrais à Gonesse).

Commune Nom de l’établissement Secteur d’activités Tra nche d’effectifs

Gonesse Centre hospitalier de Gonesse Activités hospitalières > 1000

Villiers-le-Bel Assistance publique hôpitaux de Paris Activités hospitalières 500 à 999

Gonesse La Poste Activité de poste 500 à 999

Gonesse Ikéa France Commerce de détail de meuble 250 à 499

Sarcelles Otus Collecte de déchets dangereux 250 à 499

Gonesse EADS SECA Réparation et maintenance d’aéronefs et engins spatiaux

250 à 499

Gonesse MANUTAN Commerce de gros de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services

250 à 499

Garges-Lès-Gonesse CORA Hypermarché 250 à 499

Gonesse SEDIFRAIS MONTSOULT LOGISTIC Entreposage et stockage frigorifique 200 à 249

Sarcelles Hôpital privé nord parisien Activités hospitalières 200 à 249

Les principaux employeurs de la CA du Val de France

Sou

rce

: IA

U îd

F, A

ltare

s20

12

5.6.7


Des emplois marqués par la prégnance des secteurs des services aux particuliers et de la construction

La répartition des emplois en 2011, montre que le Val de France concentre 11% de l’emploi du Val d’Oise alors qu e son poidsdans la démographie du territoire est de 14%. Son apport dans l’emploi est donc sous-dimensionné par rapport au poids de sapopulation dans la CA.

• Avec près de 43% des emplois dédiés aux services aux particuliers, le Val de France se distingue par un taux de services auxparticuliers particulièrement important par rapport aux t erritoires de référence (28,4% dans le Va d’Oise et 26,8% en IDF).Sarcelles et Gonesse y sont pour beaucoup puisqu'elles représentent 63% de l’ensemble de emplois de services aux particuliers.

• Le Val de France se démarque également par sa concentration p articulièrement importante d’emplois dans le secteur dela construction, qui représentent 8,5% des emplois contre 6,4% et 5,2% pour le Val d’Oise et l’IDF.

• Les services aux entreprises, bien qu’ils constituent le de uxième secteur d’emplois de l’agglomération (41,8%) sont sous-représentés par rapport au département où ils représentent 55,3% des emplois et l’IDF où ils constituent 59,3% des emplois.

• Dans une proportion moindre, l’industrie est également moins présente dans le Val de Fran ce (6,6%) que dans le Val d’Oise(9,5%) ou l’IDF (8,4%).

Total Agriculture Industrie Construction Services aux entreprises

Services aux particuliers

CA Val de France 31 867 0,1 6,6 8,5 41,8 43Gonesse 14 429 0,1 9 5,2 51,9 33,8Garges-lès-Gonesse 8 689 0,1 5,9 10 47,9 36,1Arnouville 2 280 0 6,3 11 45 37,7Villiers-le-Bel 5 895 0,1 6,9 6,4 33,9 52,6Sarcelles 15 002 0 7 8 40,9 44,1Bonneuil-en-France 955 0 13,0 10,7 69,3 6,9Val d'Oise 433 198 0,3 9,5 6,4 55,3 28,4IDF 5 659 717 0,2 8,4 5,2 59,3 26,8

Source : Insee,RP2011 exploitations complémentaires lieu de travail

Répartition de l’emploi par secteur en 2011

5.6.8


Une répartition de l’emploi par CSP marquée par une surreprésentation des employés et ouvriers

L’agglomération du Val de France présente la même tendance q ue le département en s’illustrant par une sous-représentation des cadres dans les emplois au profit d’une r eprésentation plus forte des employés et ouvriers, parrapport à la région . Cela dit, cette tendance s’exprime dans une proportion bien plus affirmée dans l’agglomération que ledépartement.

Ainsi, l’agglomération du Val de France se singularise par une surr eprésentation des emplois liés aux CSP modestestels que les ouvriers et les employés .

• En effet, les employés représentent 33,9% des emplois contre 30,5% et 26,2% dans le Val d’Oise et l’IDF et les ouvriers20,5% des emplois contre 19,2% dans le Val d’Oise et l’IDF.

• Par ailleurs les emplois de cadres sont largement sous-représentés , puisqu’ils ne constituent que 12,8% des emploiscontre 17,4% dans le Val d’Oise et 28,6% en IDF.

• Les professions intermédiaires sont pour autant bien repré sentées avec 27,3% des emplois contre 28% dans le Vald’Oise et 26,6% en IDF.

Agriculteurs Artisans CadresProfessions

intermédiairesEmployés Ouvriers

CA Val de France 0,1 5,5 12,8 27,3 33,9 20,5Gonesse 0,1 3,1 12,5 28,3 30,6 25,3Garges-lès-Gonesse 0,1 4,9 11,3 26,9 34,4 22,3Arnouville 0,3 9,4 13,2 26,3 33,9 16,9Villiers-le-Bel 0,0 4,6 11,4 26,9 34,8 22,3Sarcelles 0,1 5,6 14,1 27,8 33,2 19,3Bonneuil-en-France 0 3,4 10,6 25,9 20,8 39,3Val d'Oise 0,2 4,7 17,4 28 30,5 19,2IDF 0,2 4,7 28,6 26,6 26,2 13,8

Source : Insee, RP2011 exploitation complémentaire lieu de travail

Répartition de l’emploi par CSP en 2011

5.6.9


L’évolution du nombre d’emplois entre 2006 et 2011 nous permet d’observer une dynamique forte dans le secteur de laconstruction , avec +17,6% d’emplois, contre +9% dans le Val d’Oise et +8,5% en IDF. L’agglomération connait également unmouvement important de création d’emplois dans les service s non marchands avec une hausse de 8,7%.

Ainsi, les secteurs des services aux entreprises et de la construct ion déjà surreprésentés connaissent des dynamiquesplus fortes dans l’agglomération que dans les territoires d e référence.

L’agglomération connait également une croissance des services aux entreprises atteignant 6,9% entre 2006 et 2011, pourautant cette hausse n’est pas suffisante pour que l’agglomération opère un rattrapage des emplois du service marchand parrapport aux territoires de comparaison.

Cette création d’emploi compensent favorablement les destructions d’emplois dans l’industrie et l’agriculture (5,5% d’emploissupplémentaires en 5 ans) avec un taux de création supérieurs au Val d’Oise (0,02%) ou de la Région IDF (2,7%).

Au sein de l’agglomération les grands pôles économiques connaissent une dynamique relativement contenue avec +3,5% pourGonesse et Sarcelles et +2,5% pour Garges-lès-Gonesse. Les communes de Bonneuil-en-France (+134,5%) et Villiers-le-Bel(+11%) enregistrent des dynamiques remarquées malgré leur faible poids dans l’économie du territoire,

Total Agriculture Industrie ConstructionServices aux entreprises

Services aux particuliers

CA Val de France 5,5% -48,3% -20,5% 17,6% 6,9% 8,7%

Gonesse 3,5% -72,2% -4,7% 36,5% -1,5% 11,2%

Garges-lès-Gonesse 2,5% 99,3% -39,6% 19,4% 6,6% 5,1%

Arnouville 6,6% -100,0% -46,1% -9,0% 6,5% 36,5%

Villiers-le-Bel 11,0% 64,1% -29,0% 13,4% 22,9% 12,1%

Sarcelles 3,5% 17,0% -19,1% 13,0% 5,9% 4,2%

Bonneuil-en-France 134,5% -100,0% 26,7% 45,5% 254,5% 37,7%

Val d'Oise 0,0% -0,5% -14,4% 9,0% -0,5% 4,8%

IDF 2,7% -6,7% -13,2% 8,5% 4,5% 3,6%

Sources : Insee, RP2006 et RP2011 exploitations complémentaires lieu de travail – Traitement : Argo&Siloe

Evolution de l’emploi par secteur d’activités entre 2006 et 2011

Une dynamique de l’emploi qui vient renforcer les secteurs déjà surreprésentés5.6.10


L’agglomération a connu, entre 2006 et 2011, une augmentation des Catégories Sociaux Professionnelles +, professionsintermédiaires (+7,7%) et cadres (+8,1%). Pour autant, ces augmentations, bien que relativement importantes, nebouleversent pas la répartition en vigueur des CSP au sein de l’agglomération restant dominée majoritairement par lesemployés et ouvriers.

Des catégories qui augmentent sur le Val de France alors qu’e lle sont en baisse sur le Val d’Oise et la région IDF.

Les CSP plus modestes connaissent une croissance en termes d’emplois moins importante; +3,8% pour les employés et+3,3% pour les ouvriers.

Total Agriculteurs Artisans CadresProfessions

intermédiairesEmployés Ouvriers

CA Val de France 5,5% 166,4% 8,0% 8,1% 7,7% 3,8% 3,3%Gonesse 3,5% 58,9% 5,0% 2,7% 8,3% -3,2% 7,1%Garges-lès-Gonesse 2,5% 100% 4,6% 0,5% 6,5% 3,5% -3,0%Arnouville 6,6% 100% -4,0% 20,7% 5,4% 22,5% -17,4%Villiers-le-Bel 11,0% 0% -2,3% 9,2% 12,5% 12,5% 11%Sarcelles 3,5% 100% 19,7% 12,4% 2,7% 2,2% -3,3%Bonneuil-en-France 134,5% -100% 4,4% 123,7% 178,2% 187,1% 122,4%Val d'Oise 0,02% 9,6% 8,6% 4,7% 1,6% -1,5% -5,7%IDF 2,7% 17,7% 7,2% 10,1% 2,6% -1,9% -3,7%

Sources : Insee, RP2006 et RP2011 exploitations complémentaires lieu de travail – Traitement : Argo&Siloe

Evolution de l’emploi par CSP entre 2006 et 2011

Vers un rattrapage des emplois liés aux Catégories Sociaux Professionnelles + 5.6.11


Analyse fonctionnelle de l’emploi : qu’est-ce que c’est ?

La répartition de l’emploi sur le territoire est le plus souvent analysée en fonction d’un découpage sectoriel, qui correspond à l’activitéprincipale exercée par les établissements. Cette approche est complétée ici par une analyse des fonctio ns remplies par lesactifs, résultant de la profession qu’ils occupent . Les professions sont réparties en quinze fonctions , certaines d’entre ellesinterviennent dans les différentes étapes de la production, d’autres sont plutôt tournées vers les services à la population. Lesfonctions exercées sont transversales par rapport aux secteurs d’activités.

• Ainsi, un ingénieur de recherche ou un cadre d’études peuvent exercer la même fonction de conception dans une entrepriseindustrielle, dans un établissement de recherche (public ou privé) ou dans une société de services.

• De même, un responsable d’entrepôt remplira sensiblement la même fonction logistique, qu’il travaille dans une entreprise detransports, dans une unité de production industrielle, dans un supermarché ou dans un établissement du commerce de gros

L’analyse fonctionnelle permet donc de s’affranchir des choix d’organisation interne des entreprises. Les fonctions sont égalementtransversales par rapport au statut (indépendant ou salarié, public ou privé). Cette analyse peut être mise en œuvre sur différentstypes de territoire et permet de mieux rendre compte de la spécialisation économique des territoires étudiés.

► Les 15 fonctions :

• Conception - recherche : Elle comprend des chercheurs, des techniciens de recherche, des ingénieurs et des cadres d’étudeset de recherche-développement, notamment dans les nouvelles technologies.. Dans l'industrie, elles recouvrent les phasespréliminaires à la fabrication. Elle se distingue de la fonction Prestations intellectuelles par la dimension d’innovation incluse dansles travaux des métiers concernés ;

• Prestations intellectuelles : professions de mise à disposition de connaissances spécifiques pour le conseil, l'analyse,l'expertise : architectes, avocats, notaires, informaticiens, consultants en économie

• Agriculture et pêche : ensemble des professions concourant directement à la production agricole, à la pêche ou à l'exploitationforestière ;

• Bâtiment et travaux publics : ensemble des professions concourant directement à la construction de bâtiments et d'ouvragesde travaux publics ;

5.6.12


Analyse fonctionnelle de l’emploi : les 15 fonctions

• Fabrication : ensemble des professions consistant à mettre en œuvre des matériels ou des processus techniques, horsagriculture et pêche et hors BTP.

• Commerce inter-entreprises : professions en relation directe avec le commerce de gros et le commerce entre les entreprises,que ce soit pour l'achat ou la vente ;

• Gestion : La gestion regroupe les professions liées à l’administration des entreprises (cadres administratifs et financiers,secrétaires et employés administratifs) et les métiers de la banque et de l’assurance.

• Transports - logistique : professions du transport des personnes et des flux de marchandises ;

• Entretien - réparation : professions prioritairement orientées vers l'entretien et la maintenance (hors bâtiment et travauxpublics), ainsi que le traitement des déchets (et par extension l'environnement) ;

• Distribution : ensemble des professions de la vente aux particuliers (petits commerçants, vendeurs, caissiers), y comprisl'artisanat commercial (boulangers, bouchers);

• Services de proximité : professions des services de la vie courante (hors distribution, transport, éducation et santé) : cuisiniers,serveurs, aides à domicile, coiffeurs, etc.

• Éducation - formation : métiers de l’enseignement scolaire et universitaire (primaire, secondaire et supérieur) et de la formationprofessionnelle, y compris l’organisation de ces enseignements. Cette fonction n'intègre pas les animateurs sportifs ou de loisirsqui sont inclus dans la fonction Culture-loisirs. ;

• Santé et action sociale : professionnels de la santé et de l'action sociale, y compris les pharmaciens ;

• Culture - loisirs : professions de la culture et des loisirs, sportifs ou non ; cette fonction est composée majoritairement deprofessions culturelles en milieu urbain, elle est en revanche plutôt tournée vers les loisirs, notamment sportifs, en milieu rural

• Administration publique : emplois liés aux activités régaliennes et d’administration de l’État et des collectivités locales, horsservices de la santé, de l'éducation. Elle intègre en particulier toutes les professions de la sécurité publique et de la justice.

5.6.13


Analyse fonctionnelle de l’emploi : un positionnement résidentiel du territoire

Nombre d'emplois Evolution entre 2006 - 2011 Part dans l'emploi total Ecart de taux avec le Val d'Oise

2011 2006 en valeur en % 2011 2006 2011 2006Fonctions de production concrète 6073 5869 204 3,5% 12,9% 13,2% 0,7 0,5

Agriculture 67 57 9 16,2% 0,1% 0,1% -0,2 -0,3BTP 3190 2832 359 12,7% 6,8% 6,4% 1,3 1,2Fabrication 2816 2980 -164 -5,5% 6,0% 6,7% -0,4 -0,5

Fonctions de services à la population

22080 20393 1688 8,3% 46,7% 46,0% 8,4 8,7

Distribution 3441 3566 -125 -3,5% 7,3% 8,0% 0,6 0,7Services de proximité 4741 4035 706 17,5% 10,0% 9,1% 0,1 -0,2Santé, action sociale 5209 4708 501 10,6% 11,0% 10,6% 3,1 3,4Education Formation 4080 3968 112 2,8% 8,6% 8,9% 2,9 3,0Administration publique 4609 4115 494 12,0% 9,8% 9,3% 1,7 1,7

Fonctions métropolitaines ou stratégiques 9331 8891 440 5,0% 19,7% 20,0% -5,5 -5,2

Gestion 5367 5340 28 0,5% 11,4% 12,0% -1,2 -0,9Commerce inter-entreprises 1644 1496 148 9,9% 3,5% 3,4% -1,5 -1,5Prestations intellectuelles 1128 884 244 27,6% 2,4% 2,0% -1,3 -1,1Culture, loisirs 718 558 160 28,7% 1,5% 1,3% -0,2 -0,4Conception recherche 474 613 -139 -22,7% 1,0% 1,4% -1,4 -1,3

Fonctions de soutien à la production 9765 9215 550 6,0% 20,7% 20,8% -3,5 -3,9

Entretien, réparation 3721 3605 116 3,2% 7,9% 8,1% 0,5 0,6Transports logistiques 6044 5610 434 7,7% 12,8% 12,6% -4,0 -4,5

TOTAL 47250 44367 2882 6,5% 100% 100%

Analyse fonctionnelle de l’emploi du Val de France – Tableau comparatif avec le Val d'Oise

Sou

rce

: Ins

ee, C

onna

issa

nce

Loca

le d

e l'A

ppar

eil P

rodu

ctif

(CLA

P)

–20

11-2

006

/T

raite

men

t: A

rgo&

Silo

e

5.6.14


-8,0 -6,0 -4,0 -2,0 0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0

Transports logistiques

Entretien, réparation

Fonctions de soutien à la production

Conception recherche

Culture, loisirs

Prestations intellectuelles

Commerce inter-entreprises

Gestion

Fonctions métropolitaines ou stratégiques

Administration publique

Education Formation

Santé, action sociale

Services de proximité

Distribution

Fonctions de services à la population

Fabrication

BTP

Agriculture

Fonctions de production concrète

Spécialisation fonctionnelle du Val de FranceEcart de taux de chaque secteur en point de pourcentage entre le Val de France et le Val d'Oise

Ecart de taux avec le Val d'Oise Ecart de taux avec le Val d'Oise


Sou

rce

: Ins

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onna

issa

nce

Loca

le d

e l'A

ppar

eil P

rodu

ctif

(CLA

P)

–20

11-2

006

/T

raite

men

t: A

rgo&

Silo

e

5.6.15



► Un positionnement résidentiel du territoire

L’analyse de la spécificité fonctionnelle (Comparaison de la part occupée par chaque fonction dans la communautéd’agglomération) met en exergue un positionnement résidentiel du territoire . La spécialisation du territoire semble se maintenirvis-à-vis du département, puisque les écarts entre 2006 et 2011 restent globalement les mêmes.

Les emplois liées aux services à la personne sont en effet lar gement surreprésentés dans le Val de France : 46,7% del’emploi total, soit 8,3 points au-dessus de la moyenne départementale. Parallèlement, l’agglomération du Val de France enregistreune légère hausse des emplois liés aux fonctions de services à la personne (+0,7%), réduisant ainsi l’écart avec le département (-0,3%).

L’agglomération du Val de France fait également état une pré sence plus forte des fonctions de production concrète dansl’emploi , et ce malgré une légère baisse entre 2006 et 2011 (-0,3%). Pour autant, l’écart entre la CA et le département s’est mêmetrès légèrement creusé sur cette même période (+0,2%). Cette sensible surreprésentation des fonctions de production concrète estlargement liées aux fonctions du BTP.

Si les fonctions métropolitaines et de soutien à la production captent une part plus importante de l’emploi, ces fonctions au sein del’agglomération du Val de France demeurent sous-représentées par rapport à la moyenne départementale (respectivement -5,5%et -3,5%). La sous-représentation des fonctions métropolitaines ou s tratégiques est liée à une faiblesse globale del’emploi du territoire dans les domaines de la gestion, la re cherche, le commerce inter-entreprises et les prestationsintellectuelles ..

Le Val d’Oise ne semble pas amorcer de grandes modifications en termes de positionnement de son économie et conserve lesmêmes tendances sur ces 5 dernières années. Toutefois, il y a fort à parier, que les projets en cours, à moy en long termes, àl’échelle métropolitaine, viennent bouleverser ces équil ibres en place et renforcer la représentation des fonctionsstratégiques .

5.6.16


Synthèse : un positionnement résidentiel du territoire

► En 2011, 47 250 emplois sont recensés sur le territoire du Val de France soit 11% des emplois du Val de France ; cequi est légèrement inférieur au poids démographique de la communauté de d’agglomération dans le département (14%de la population totale).

► Un territoire qui présente donc un déficit important d’emplois par rapport à sa population active résidente, avecseulement 64 emplois pour 100 actifs occupés résidant sur le territoire. Malgré cela la commune de Gonesse sedistingue par un ratio emploi/actif très satisfaisant avec 137 emplois pour 100 actifs occupés résidents.

► La structure économique du Val de France se caractérise par une orientation résidentielle prononcée puisque 43% desemplois se concentrent sur les services non marchands (administration, enseignement, santé, action sociale) et 8,5%dans le secteur de la construction. Une spécialisation qui lui vaut un déficit important d’emplois dans le secteur desservices marchands.

► Les emplois proposés sur le territoire sont majoritairement de catégorie employés et ouvriers, avec en contrepartie unesous-représentation des cadres. Globalement, les emplois du territoire sont moins qualifiés qu’en région ou que dans ledépartement.

► L’analyse de la spécificité fonctionnelle met en exergue le positionnement résidentiel du territoire : les emplois deservices aux particuliers sont largement surreprésentés sur l’agglomération, notamment du fait de l’importance desemplois dans la santé (3 hôpitaux dans le classement des employeurs les plus importants du Val de France)

5.6.17




Un tissu économique présentant une bonne dynamique

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Evolution 2007-2013CA Val de France 6 471 6 932 7 251 7 543 7 859 8 240 8 713 34,6%Val d'Oise 46 822 49 172 51 339 54 778 58 341 60 129 63 531 35,7%IDF 761 957 793 103 815 887 864 761 917 038 941 888 989 340 29,8%

Au 1er janvier 2013, le nombre d’établissements recensés sur la Communauté d’Agglomération du Val de France est de8 713. Les communes de l’agglomération pèsent de manière relativement importante sur l’économie du départementpuisqu’elles représentent 13,8% des emplois du Val d’Oise, alors que leur part dans la population départementale n’estque de 11,8%.

Un territoire qui en premier lieu semble bénéficier d’une bonne santé en matière d’économie

La dynamique du tissu économique du territoire est plutôt po sitive : ainsi, sur la période 2007-2013, le nombred’établissements a crû de 34,6%, soit un taux supérieur à la moyenne régionale (29,8%) mais inférieur à la moyennedépartementale (35,7%)..

Nombre d’établissements entre 2007 et 2013

Insee, REE (Champ : activités marchandes hors agriculture) – Traitement Argo&Siloe

5.7.1


Un tissu d’établissements marqués par le poids des secteurs de la construction et du commerces

Total Industrie Construction CommerceServices aux entreprises

Administration, enseignement, santé et

action socialeCA Val de France 8 713 4,8% 20,2% 26% 38,6% 10,4%Gonesse 1 430 5,4% 16,1% 29,9% 41,4% 7,3%Garges-lès-Gonesse 1 842 3,6% 23,8% 26,7% 38,9% 7%Arnouville 888 5,6% 23,9% 23,6% 38,6% 8,3%Villiers-le-Bel 909 7,2% 19,3% 23,9% 37,2% 12,5%Sarcelles 3 644 4,7% 17,8% 26,8% 38,8% 12%Bonneuil-en-France 85 15,3% 27,1% 17,6% 37,7% 2,4%CA Ouest de la Plaine de France

2 512 5,3% 12,8% 24,3% 44,6% 13%

CA Roissy Porte de France 4 651 5,2% 14,1% 23% 49,8% 7,8%Val d'Oise 63 531 5,7% 14,8% 22,2% 45,8% 11,6%IDF 989 340 4,7% 9,9% 19,5% 55,6% 10,4%

Des pôles économiques se distinguent clairement au sein de l ’agglomération.• Plus de 40% des établissements de l’agglomération sont concentrés sur la commune de Sarcelles• Garges-lès-Gonesse et Gonesse concentrent respectivement 21,4% des établissements avec 16,4% des établissements.

La répartition sectorielle des établissements fait ressor tir globalement la prégnance du secteur tertiaire au sein del’agglomération ce qui est caractéristique de la région Ile-de-France.Le commerce et les services aux entreprises sont les secteur s les plus présents , bien que leur importance soit inversée parrapport aux tendances des territoire de comparaison.• Les services aux entreprises s’affichent à un niveau de 38,6% des établissements au sein de l’agglomération contre 45,8% dans

le Val d’Oise et 55,6% en Ile-de-France.• Le commerce constitue 20,2% des établissements contre 14,8% pour le département et 19,5% pour la région.• La particularité de l’agglomération réside dans la large surreprésentation du secteur de la construction : 20,2%, contre 14,8%

dans le Val d’Oise et 9,9% en Ile-de-France.Répartition des entreprises par secteurs d’activités (2013)

Inse

e, R

EE

–T

raite

men

t Arg

o&S

iloe

5.7.2


Un développement porté par une dynamique endogène

Répartition des établissements par secteurs

VAL DE France (2012)

0,3%0,5%

0,8%0,41%

2,3%

16,9%

24,0%

8,7%4,1%

3,5%1,9%

3,8%

14,5%

11,6%

6,5%

Agriculture, sylviculture et pêche

Energie

Agro-alimentaire

Fabrication d'équipements électriques,électroniquesFabrication d'autres produits industriels

Construction

Commerce de détail et réparation

Transports et entreposage

Hébergement et restauration

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Activités immobilières

Services aux entreprises

Administration publique, enseignement,santé humaine et action socialeAutres activités de services

Une analyse plus fine des secteurs représentésau sein de l’agglomération, montre que 3secteurs se distinguent :• la construction,• le commerce de détail et réparation,• les transports/entreposage.

A eux trois, ils totalisent près de la moitié(49,6%) des établissements du secteurmarchand , contre 38% en moyennedépartementale.A l’inverse, les établissements dans lessecteurs des services aux entreprises, del’information-communication et des activitésfinancières et immobilières sont peureprésentés .Les dynamiques économiques repérées illustrentle développement de l’économie résidentielle audétriment de l’économie productive (industrie,services aux entreprises notamment).Le territoire fait état d’un développementavant tout basé sur une dynamique endogèneface à un apport exogène en retrait .

Insee, CLAP – Traitement Argo&Siloe

5.7.3


1,1%

0,6% 0,8%

0,4%

3%

13%

19%

6%4%4%3%

6%

18%

13%

9%

Agriculture, sylviculture et pêche

Energie

Agro-alimentaire

Fabrication d'équipements électriques,électroniquesFabrication d'autres produits industriels

Construction

Commerce de détail et réparation

Transports et entreposage

Hébergement et restauration

Information et communication

Activités financières et d'assurance

Activités immobilières

Services aux entreprises

Administration publique, enseignement,santé humaine et action socialeAutres activités de services


Le département du Val d’Oise présente unespécialisation plus affirmée dans lessecteurs tertiaires supérieurs tels que :• les services aux entreprises (18%),• les activités financières et d’assurances

(3%),• les activités immobilières (6%).

A contrario, les secteurs liés aux activitésrésidentielles sont bien moins présents quesur l’agglomération du Val de France :• Le commerce de détail (19% contre

24%),• la construction (13% contre 16,9%)• le transport/entreposage (6% contre

8,7%).

Répartition des établissements par secteurs d’activités (2012) - VAL D’OISE5.7.4


Un tissu marqué par un réseau dense de TPE/PME/PMI

0 salarié 1 à 4 salariés

5 à 9 salariés

10 à 19 salariés

20 à 49 salariés

50 à 99 salariés

100 à 199 salariés

200 à 499 salariés

500 salariés ou plus

Total

CA Val de France 69,6% 18,4% 5,7% 2,7% 2,3% 0,8% 0,3% 0,2% 0 ,1% 11665

Gonesse 61,8% 19,1% 8,5% 4,2% 3,7% 1,4% 0,8% 0,4% 0,1% 1868

Garges-lès-Gonesse 69,1% 18,0% 6,1% 3,1% 2,8% 0,8% 0,1% 0,1% 0,0% 2392

Arnouville 71,0% 22,1% 4,3% 0,8% 1,4% 0,3% 0,2% 0,0% 0,0% 1164

Villiers-le-Bel 73,5% 16,7% 4,4% 2,4% 2,1% 0,6% 0,1% 0,1% 0,1% 1357

Sarcelles 72,0% 18,0% 5,1% 2,3% 1,7% 0,6% 0,2% 0,1% 0,0% 4766

Bonneuil-en-France 50,0% 14,4% 7,6% 12,7% 8,5% 4,2% 0,8% 0,8% 0,8% 118

Val d'Oise 70,9% 17,1% 5,5% 3,1% 2,1% 0,8% 0,3% 0,2% 0,1% 87886

Le tissu économique du Val de France se caractérise par :

• Une proportion d’établissements de petites tailles légère ment supérieure aux territoire départemental :• 93,7% des établissements ont moins de 10 salariés contre 92,96% dans le Val d’Oise.• Au sein de l’agglomération, les communes de Sarcelles (72%), Villiers-le-Bel (73,5%) et Arnouville (71%) présentent les

plus fortes concentrations de TPE.• Le tissu de PMI/PME est particulièrement dense :

• les établissements employant de 1 à 200 salariés représentent un tiers de l’ensemble des établissements (30,3%), pourune moyenne départementale de 28,9%.

• La part d’établissements comprenant plus de 200 salariés es t conforme à la moyenne départementale , ce qui représente0,3% des établissements. Au sein de l’agglomération, Bonneuil-en-France et Gonesse accueillent les établissements les plusimportants par le nombre de salariés avec respectivement 1,6% et 0,5% des établissements.

Répartition fine de l’ensemble selon leur taille (2012)

Insee, CLAP 2012 – Traitement Argo&Siloe

5.7.5


Des TPE particulièrement présentes dans le tertiaire

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Agriculture Industrie Construction Servicex auxentreprises

Commerce Administrationpublique,

enseignement,santé, action

sociale

81%

52%63%

71% 73%68%

19%

35%

34%28% 23%

16%

6,1%

1,7% 1,9% 2,2%

7,8%

5,0% 3,7%

1,7% 0,2% 0,5% 0,5% 4,4%

Répartition des établissements des différents secteurs par taille (2011) QUELLE ECHELLE

0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus


La proportion d’établissements de moinsde 10 salariés, est particulièrementimportante dans les secteurs desservices aux entreprises et du commerceavec respectivement 99% et 96% desétablissements.

Le secteur de la construction présenteaussi une forte proportion de petitsétablissements avec 97% des structures demoins de 10 salariés.

Les grands établissements, de plus de 50salariés sont essentiellement concentrésdans les secteurs de l’industrie (1,7%) etde l’administration publique (4,5%).

5.7.6


Synthèse : un tissu économique porté par une dynamique endogène de petits établissements

► Le tissu économique de l’agglomération du Val de France se caractérise par une forte proportion d’établissements depetites tailles (entre 0 et 9 salariés) et de taille moyenne (entre 1 et 200 salariés). Avec une concentration desétablissements de petites tailles dans les secteurs de la construction, du commerce et du services aux entreprises.

► La répartition sectorielle des établissements ne coïncide pas totalement avec celles de territoires départementaux etrégionaux. Trois secteurs se distinguent particulièrement : la construction, le commerce de détail et réparation et lestransports/entreposage. A eux trois, ils représentent près de la moitié (49,6%) des établissements du secteurmarchand, contre 38% en moyenne départementale.

► En revanche, la faiblesse du secteur industriel sur le territoire (fabrication de machines et équipements, énergie, ,agro-alimentaire et fabrication d’autres produits industriels) et la sous-représentation des services aux entreprises (parrapport au département et à la région) sont confirmées.

► Le développement du territoire repose donc avant tout sur une dynamique endogène de petits établissements liés auxsecteurs de l’économie résidentielle. Le secteur productif est quand à lui en retrait comme dans le reste dudépartement et de la région. Un tissu qui présente donc des fragilités du fait de la jeunesse des activités et de leurpetite taille en moyenne, qui s’exprime par un nombre de défaillances en croissance.

5.7.7




La petite taille moyenne des établissements et la jeunesse des activités (53 % des entreprises ont moins de 5 anscontre 48% pour le Val d’Oise et l’IDF) sont des facteurs de fragilité du tissu économique local , mais ces deuxindicateurs sont également le signe d’une certaine vitalité entrepreneuriale.

Malgré une forte croissance constatée des entreprises nouvellement créées depuis 2008, le nombre de défaillancesd’entreprises tend à augmenter de manière significative. Le taux de dynamisme économique sur le territoire de la CAVal de France (c’est-à-dire le rapport entre le nombre de créations et de cessations d’activités) était de 1,7 jusqu’en 2009(soit 10 cessations d’activité pour 10 créations).

Il est aujourd’hui proche de 1, ce constat pose la question des conditions d’accompagnement des jeunes entreprises, etplus largement du renouvellement du tissu économique local.

(Source : Diagnostic, Pacte de développement territorial Val de France)

moins d’un an 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 à 9 ans 10 an s ou plus

CA Val de France

13,9% 12,3% 10,2% 9,9% 7,0% 6,3% 14,9% 25,7%

Val d'Oise 13,0% 10,5% 9,6% 9,4% 5,9% 5,3% 14,0% 32,3%IDF 12,8% 10,5% 9,7% 9,7% 5,8% 5,2% 14,0% 32,3%

Ancienneté des entreprises en 2013

Insee, REE 2013

Un tissu d’activités jeune et fragile5.8.1


Une dynamique entrepreneuriale portée par un taux de création important et une concentration entrepreneuriale satisfaisante

Stock d'entreprises

Nombre de création

dont EI Taux de création

Concentration entrepreneuriale

CA Val de France 6 740 1 273 55,8 18,9 91Gonesse 1 136 122 51,8 19,5 46

Garges-lès-Gonesse 1 712 332 58,4 19,4 84

Arnouville 832 151 50,3 18,1 110

Villiers-le-Bel 843 175 58,3 20,8 63

Sarcelles 3 353 615 55 18,3 105

Bonneuil-en-France 61 12 83,3 19,7 169

CA Roissy Porte de France 3 947 674 63,4 17,1 78CA Ouest de la Plaine de France 2 215 409 69,9 18,5 85Val d'Oise 56 653 10 053 66,1 17,7 85IDF 887 750 133 562 62,1 15 113

En 2013, le territoire de l’agglomération du Val de France co mpte 6 740 entreprises .Au cours de l’année, 1 273 entreprises ont vu le jour (dont 710 entreprises individuelles).• Sarcelles (615 entreprises) et Garges-lès-Gonesse (332 entreprises) sont les plus communes les plus contributrices au

volume intercommunal de créations.• Villiers-le-Bel (175 entreprises), Arnouville (151 entreprises) et Gonesse (122 entreprises) participent également à cette

dynamique malgré une contribution moindre.Le taux de création des entreprises de 18,9% en 2013 suggère u n fort dynamisme au sein du territoire , un taux qui estlégèrement supérieur au taux constaté dans le Val d’Oise (17,7%) et largement supérieur à celui observé en IDF (15%).

Un dynamisme apparent qui est contrebalancé par un taux de co ncentration entrepreneuriale relativement faible de91 entreprises créées pour 10 000 habitants , en deçà de la concentration régionale de 113.• Une concentration qui reste pourtant supérieure à celle des agglomérations voisines (78 pour la CA de Roissy Porte de

France et 85 pour la CA Ouest de la Plaine de France) et du département (85).• A noter, des disparités de concentration extrême au sein de l’agglomération, puisque les communes de Bonneuil-en-

France (169), Arnouville (110) et Sarcelles (105) présentent des concentrations relativement fortes, alors que Gonesse(46) et Villiers-le-Bel (63) disposent de concentration très faibles.

Inse

e, R

EE

(S

irène

)

5.8.2


Une création portée par trois secteurs : les services aux entreprises, le commerce et la construction

0

10

20

30

40

50

60

Industrie Construction Commerce Services auxentreprises

Administrationpublique,

enseignement,santé, action

sociale

En

%

CA Val de France Val d'Oise IDF

Répartition des créations d’entreprises par secteur d’activités (2013)

Insee, REE (Sirène) – Traitement Argo&Siloe

D’un point de vue sectoriel, les services auxentreprises, le commerce et la constructionapparaissent particulièrement dynamiques. Ces troissecteurs bénéficient de taux de création trèsimportants atteignant les 20%.

• Avec 506 créations, les services auxentreprises enregistrent le volume de créationle plus important (40,3%). Ce taux est cependantde 8 points inférieur à la celui du Val d’Oise(48,8%) et de 18 points inférieur à celui d’Ile-de-France(58,3%).

• Avec 352 entreprises créées, le commerceprésente le seconde dynamique la plusimportante (27,7%). Un taux supérieur de 7points à celui du département et de 10 points àcelui de la région.

• Le secteur de la construction totalise 299créations soit 23,5% des créations . Ce secteursurreprésenté dans l’agglomération en termes denombre d’établissements, présente unedynamique de création plus favorable dans le Valde France que dans le Val d’Oise (17,3%) ou l’Ile-de-France (11,7%).

Des chiffres à mettre en rapport avec lareprésentation actuelle du stock d’entreprises del’agglomération.

5.8.3


Une dynamique de création plus résiliente face à la crise

0

20

40

60

80

100

120

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

CA Val de France Val d'Oise IDF

L’évolution du volume de création d’entreprises surl’agglomération suit globalement les mêmestendances que celles du département et la régionaffichant• une baisse des créations entamée en 2007,• une stabilisation en 2009• suivie d’une reprise dès 2011.

Toutefois, si le Val d’Oise et l’Ile-de-France affiche,depuis 2012, une tendance à la stabilisation, ilapparait que l’agglomération suit une tendanceinverse orientée à la baisse.

Il est néanmoins important de noter que ladynamique de création d’entreprises est plusrésiliente face à la crise.

En effet, sur la période 2007 et 2009,l’agglomération du Val de France affiche un replimoindre du nombre de créations.

Ainsi, entre, elle a connu un décrochage de – 31%,contre 49% pour le Val d’Oise et 50% pour l’Ile-de-France.

Evolution du volume de création sur 2006-2013 (en base 100)

Insee, REE, Traitement Argo&Siloe

5.8.4


Synthèse : une dynamique entrepreneuriale satisfaisante qui doit être confortée

► Le territoire bénéficie d’une dynamique entrepreneuriale satisfaisante avec un taux de création d’entreprises élevé(18,9) bien que la concentration entrepreneuriale soit plus retenue (91 entreprises créées pour 10 000 habitants).

► Le taux de création de l’agglomération du Val de France est supérieur aux territoires voisins et aux moyennesdépartementale et régionale. Un dynamisme auquel les communes de Sarcelles et Garges-lès-Gonesse contribuent leplus.

► Trois secteurs sont particulièrement dynamiques : les services aux entreprises, le commerce et la construction.

5.8.5




L’économie collaborative et participative , qu’est ce que c’est ?

► On parle aujourd'hui d’économie collaborative et participativepour faire référence « aux entreprises et aux associationsdont la finalité est davantage tournée vers la plus-valuesociale ou environnementale que vers la recherche du gainfinancier. Cette utilité sociale, difficilement évaluable, est aucœur du projet économique des organisations de l'économiesociale et solidaire ».

► L’Economie collaborative et participative rassemble lesorganisations ou entreprises sous statuts d’associations(78,2%), coopératives (13,2%), mutuelles (5,6%), etfondations (3,1%) : elles se définissent comme desgroupements de personnes et non de capitaux, porteusesd’un projet collectif. Elles mettent en œuvre des projetsinnovants qui concilient intérêt collectif et activitéséconomiques, et qui répondent aux besoins des populationset des territoires.

► Présentes dans tous les secteurs d'activité, les organisationset entreprises de l’économie collaborative et participativesont les 1er employeurs du secteur social (62% des emploisdu secteur), du sport et des loisirs (55% des emplois dusecteur) et le 2 ème employeur des activités financières,bancaires et d’assurances (30% des emplois du secteur).L’économie collaborative et participative est égalementprésente dans les arts et spectacles (27% des emplois dusecteur) et l’enseignement (19% des emplois du secteur).

Observatoire national de l’ESS / CNCRES – Octobre 2013

5.9.1


Quelques caractéristiques sur l’économie collaborative et participative en Val d’Oise

5.9.2


L’ économie collaborative et participative, un potentiel de développement à renforcer sur le territoire du Val de France

A noter que les données pour les communes de Bonneuil-en-France et Arnouville ne sont pas disponibles.

En terme de nombre établissements l’économie collaborative et participative semble légèrement sous-représenté dansl’agglomération du Val de France par rapport aux territoires de référence, avec seulement 6% des établissements contre 7,3% pourle département et la région. La commune de Sarcelles contribue le plus à cette dynamique puisqu’elle compte 110 établissementsdans le secteur, soit 55% des établissements de l’agglomération. Villiers-le-Bel se distingue également car 8,1% des établissementssont issus de l’économie collaborative et participative, suit ensuite Sarcelles avec 6,8% d’établissements du secteur.

En terme d’effectifs salariés le Val de France parvient à renverser la tendance avec 9,1% des effectifs travaillant dans l’économiecollaborative et participative, contre seulement 6,2% dans le Val d’Oise et 7,1% en IDF. Un chiffre qui se rapproche de l’estimationnationale des 10% d’actifs travaillant dans le secteur de l’économie collaborative et participative. On en déduit que le territoire doitaccueillir des établissements de taille relativement importante. Au sein de l’agglomération, Sarcelles compte 59% des effectifs del’économie collaborative et participative du territoire avec 1 429 salariés, Villiers-le-Bel et Gonesse enregistrent également unnombre important d’actifs dans le secteur. Pour autant l’économie collaborative et participative ne constitue pas une part importantedes effectifs salariés de Gonesse (3,9%).

Etablissements employeurs Effectifs au 31.12.2011 ETP Rémunération brute

Valeur Part de l'ESS Valeur Part de l'ESS Valeur Part de l'ESS Valeur Part de l'ESS

CA Val de France 202 6% 2 433 9,1% 1 793 7,7% 52 867 814 7,8%

Gonesse 42 5,2% 565 3,9% 535 4,1% 11 837 907 2,7%

Garges-lès-Gonesse 37 4,2% 274 4% 1 725 2,9% 590 223 3,2%

Sarcelles 110 6,8% 1 429 10,5% 1 105 9,3% 32 333 190 9,2%

Villiers-le-Bel 35 8,1% 561 12,9% 389 9,9% 11 118 350 10%

Val d'Oise 2200 7,3% 23 523 6,2% 18 968 5,6% 571 000 000 6,1%

Ile-de-France 32 890 7,3% 384 200 7,1% 325 490 6,9% 11 300 000 000 5,5

Importance de l’ESS dans l’ensemble de l’économie

Sou

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S I

DF

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près

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CLA

P 2

011

5.9.3


L’ESS, un potentiel de développement à renforcer sur le territoire du Val de France

Dans la même lignée la part de l’économie collaborative et participative dans les ETP est supérieure dans le Val de France quedans les territoires de référence, avec 7,7% des ETP contre respectivement 5,6% et 6,9% pour le département et la région. Làencore, les communes de Sarcelles et Villiers-le-Bel se détachent par l’importance de l’économie collaborative et participativeen terme d’ETP avec 9,3% des ETP et 9,9% des ETP.

La part des rémunérations brutes liées à l’économie collaborative et participative est également plus forte dans le Val deFrance que dans le Val d’Oise et en IDF. Les communes de Sarcelles se détachent toujours autant avec une part de 10% del’ensemble des rémunérations brutes. A contrario, Gonesse et Garges-lès-Gonesse font état d’une faible participation del’économie collaborative et participative aux rémunérations ( 2,7% et 3,2%).

Etablissements employeurs Effectifs au 31.12.2011 ETP Rémunération brute

Valeur Part de l'ESS Valeur Part de l'ESS Valeur Part de l'ESS Valeur Part de l'ESS

CA Val de France 202 6% 2 433 9,1% 1 793 7,7% 52 867 814 7,8%

Gonesse 42 5,2% 565 3,9% 535 4,1% 11 837 907 2,7%

Garges-lès-Gonesse 37 4,2% 274 4% 1 725 2,9% 590 223 3,2%

Sarcelles 110 6,8% 1 429 10,5% 1 105 9,3% 32 333 190 9,2%

Villiers-le-Bel 35 8,1% 561 12,9% 389 9,9% 11 118 350 10%

Val d'Oise 2200 7,3% 23 523 6,2% 18 968 5,6% 571 000 000 6,1%

Ile-de-France 32 890 7,3% 384 200 7,1% 325 490 6,9% 11 300 000 000 5,5

Importance de l’économie collaborative et participative dans l’ensemble de l’économie

Source : Observatoire régional de l’ESS IDF, d’après Insee – CLAP 2011

5.9.4


L’économie collaborative et participative, un potentiel de développement

Répartition de l’économie collaborative et participativepar secteurs d’activités – Val d’Oise

Nombre d'établissements Effectifs eu 31.12.11 ETP Rému nérations brutes

Valeur Part Valeur Part Valeur Part Valeur Part

Action Sociale 390 18% 10 639 45% 8 758 46% 228 779 738 40%

Activités financières et assurance 134

6% 1 100 5%886

5% 44 299 627 8%

Agriculture - - - - - - - -

Arts et spectacles251

11%368

2%387

2% 10 822 844 2%

Commerce11

1% - -306

2% 9 533 100 2%

Enseignement193

9% 4 793 20% 3 867 20% 134 385 857 24%

Hébergement et restauration 22

1%199

1%170

1% 4 112 312 1%

Industrie et construction - -92

0% - - - -

Santé 533

24% 2 379 10% 1 821 10% 48 820 210 9%

Soutien aux entreprises37

2% 1 809 8% 1 494 8% 55 974 954 10%

Sport et loisirs46

2%158

1%132

1% 3 315 873 1%

Services divers57

3%393

2%301

2% 10 382 130 2%

Non classé517

24% 1 215 5%745

4% 17 972 335 3%

Total 2 200 100% 23 523 100% 18 968 100% 570 799 273 100% Sou

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LAP

201

1

5.9.6


Une représentation forte des activités d’actions sociales, d’enseignement et de santé

Les activités liées à l’action sociale et à la santé sont très présentes sur le territoire, puisqu’elles représententrespectivement 18% et 24% des établissements de l’économie collaborative et participative du Val d’Oise. Les domainesdes arts et spectacles et de l’enseignement constituent également une part importante des établissements de l’économiecollaborative et participative avec 11% et 9% des établissements.

L’action sociale regroupe près de 45% des effectifs de l’économie collaborative et participative, un domaine doncparticulièrement important pour le département en terme d’emploi. L’enseignement malgré seulement 9% desétablissements représente 20% des effectifs de l’économie collaborative et participative du département, suit la santé quienregistre 10% des effectifs totaux.

Une tendance que l’on retrouve à l’identique dans la répartition des ETP.

En terme de rémunération brute l’action sociale pèse le plus avec 40% des rémunérations liées à l’économie collaborativeet participative, suit l’enseignement qui représente 24% des rémunérations, le soutien aux entreprises avec 10% et la santéavec 8%.

Le soutien aux entreprises est particulièrement rémunérateur car il représentent seulement 2% des établissements del’économie collaborative et participative, 8% des effectifs et constitue 10% des rémunérations brutes.

Un secteur à fort potentiel qui mériterait d’être développé en lien avec les grands comptes implantés sur le territoire.

5.9.10


Un secteur marqué par la prégnance des associations

L’économie collaborative et participative dans le Val d’Oise est largement dominé par les associations qui représentent 2016 établissements (soit 92% des établissement de l’économie collaborative et participative), 20 420 salariés (soit 87% deseffectifs salariés) et 82% des rémunérations brutes.

Le Val d’Oise compte également un grand nombre de coopératives avec 131 établissements (soit 7% des établissements)regroupant 1 126 salariés (soit 5% des salariés) et 8% des rémunérations brutes.

Enfin les fondations bien qu’elles représentent un nombre limité d’établissements (14 soit 0,5%), comptent 1 083 salariéessoit 5% des effectifs et 6 % des rémunérations brutes.

Nombre d'établissements

Effectifs au 31.12.2011 ETP

Rémunérations brutes

Coopérative 131 1 126 1 030 43 941 973Mutuelle 39 894 620 25 257 367Association 2 016 20 420 16 351 468 840 783Fondations 14 1 083 967 32 759 150ESS 2 200 23 523 18 968 570 799 273

Source : Observatoire régional de l'ESS IDF, d'après Insee - CLAP 2011

Répartition de l’économie collaborative et participative par type de structures – Val d’Oise

5.9.11


Des structures concentrées sur les établissements de taille moyenne (10 à 250 salariés)

Le secteur de l’économie collaborative et participative est marqué par l’importance des petites structures comptant entre 0 et 4salariés, et représentant près de 55% des établissements. Il faut toutefois noter que ces petites structures en terme d’effectifssalariés, sont moins importantes dans l’ESS que dans le secteur privé hors économie collaborative et participative avec 54,1%contre 54,4%.

Ainsi, l’économie collaborative et participative comptabilise un grand nombre d’établissements de taille moyenne, ainsi oncompte 12,3% d’établissements de 10 à 19 salariés contre 8,5% dans le reste du secteur privé, 9,4% de 20 à 49 salariés contre5,4% et 6,4% d’établissements de 50 à 249 salariés contre 2,7%. Cela dit, les établissements de taille moyenne à intermédiairerestent plus importants dans le secteur public qu’ailleurs.

Pour autant, les grands établissements de plus de 250 salariés se concentrent davantage dans le privé hors économiecollaborative et participative (0,5%) et le public (4,10%).

De 0 à 4 salariés De 5 à 9 salariés De 10 à 19 salari és De 20 à 49 salariés De 50 à 249 salariés 250 salari és et plus

Associations - 15% 12,70% 9,70% 6,30% -Coopératives 42,10% 42,90% 9,50% - - -Mutuelles - - - 12,80% - 0%Fondations - - - - 57,10% -économie collaborative et participative

54,10% 17,60% 12,30% 9,40% 6,40% 0,20%

Privé hors ESS 64,40% 18,50% 8,50% 5,40% 2,70% 0,50%Public 18,90% 27,20% 24,20% 11,80% 13,80% 4,10%TOTAL 60,60% 19% 9,90% 6,10% 3,70% 0,70%

Répartition des établissements par tranche de taille – Val d’Oise

Source : Observatoire régional de l'ESS IDF, d'après Insee - DADS 2011

5.9.12


Des potentialités d’innovation portant sur l’Economie Circulaire (EC), l’Ecologie Industrielle et Territoriale (EIT)

► Une proximité spatiale des acteursintéressantes

� Une expérience pouvant prendreappui sur les ZAE voisines à meneravec le concours des entreprises

� Des aéroports d’ores et déjàsensibilisés par des expériencesétrangères similaires

► Programmes types

� Programme R&D pouvant porter sur lagestion du glycol, la réduction desémissions de CO2, les nouvellessources d'énergie renouvelables, lagestion des déchets de construction etde démolition

� Projet de mutualisation de services àl’échelle des ZAE voisines : restaurantinter-entreprises / transport de salariés/ conciergerie d’entreprises, sécurité,mobilité douce, lavage

� Achat mutualisé de sel dedéneigement et création d’un servicelocal d’épandage du sel(aéroport/entreprises/collectivités)

► Une dynamique qui mériterait d’être renforcée :� La structure du secteur de la construction, de l’emploi et des enjeux économiques et environnementaux des

projets à venir, pourraient servir de bases fiables aux capacités d’innovation portant sur l’Economie Circulaire(EC), l’Ecologie Industrielle et Territoriale (EIT).

► Des gisements importants en provenance des chantiers futur s et de l’aéroport

� Le territoire est également marqué par une forte dynamique de développement, qui va s’accentuer et sematérialiser notamment par des projets de construction de réseaux de transports dans le cadre du Grand Paris.Construction de logements/Rénovation urbaine/Grands projets d’aménagement (triangle/Europa city, …)/Développement des réseaux de transport

► En France et à l’étranger, les collectivités locales sont de plus en plus nombreuses à s’engager auprès desentreprises, et de l’ensemble des acteurs des territoires, pour accélérer le déploiement de projets et de démarchesvisant à rendre compatible le développement des territoires avec la préservation des ressources et la qualité desécosystèmes.

► Les entreprises de tous secteurs (industrie, agriculture, services) sont directement impactées par lesconséquences à court, moyen, ou long terme, des difficultés d’accès aux ressources qui toucheront, d’unemanière ou d’une autre, de larges pans de l’économie. L’utilisation efficace des ressources, via des démarchesd’écologie industrielle et territoriale, représente une réelle opportunité, non seulement pour améliorer rapidement laperformance globale de l’entreprise et sa compétitivité, mais aussi pour anticiper des futures contraintes et desrisques potentiels liés à la gestion des ressources (difficultés d’approvisionnement, augmentation des prix...),

� Tous les types d’entreprises, tous secteurs confondus, peuvent se mobiliser et s’organiser, en partenariat avec lesacteurs du territoire, et notamment les collectivités, pour définir des dispositifs d’EIT.

� la réflexion s’initie et s’intensifie autour de l’articulation de la gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets dans lesplateformes aéroportuaires avec la logique de proximité territoriale indispensable pour la circularisation des circuitséconomiques traditionnellement linéaires.

Objectif : la création d’une structure dédiée à la mise en œuvre de l’EIT sur un territoire pourrait à la fois se révéler être un élément catalyseur décisif et un gisement conséquen t en terme d’innovation

Issue de deux champs scientifiques, l’écologie industrielle et l’écologie territoriale, nous verrons que l’écologie industrielle et territoriale ou « EIT » est aujourd’hui la traduction opérationnelle de ces deux approches théoriques, à l’échelle territoriale. Il convient également de comprendre comment s’articule, dans la conception actuelle française, le champ de l’EIT avec la notion englobante d’économie circulaire.

5.9.13


L’économie collaborative et participative : une opportunité d’intégrer la population locale à la dynamique en place de projets capitalistiques

► Un territoire qui présente une dynamique liée à l’économie collaborative et participative légèrement plusimportante que sur les territoires de référence, et ce malgré la faiblesse du nombre d’établissements dusecteur au sein du Val de France. Pour autant ce secteur est inégalement développé au sein dul’agglomération car concentré sur les communes de Sarcelles et Villiers Le Bel, sous la forme de grandsétablissements. Un secteur économie collaborative et participative donc peu développé sur le commune deGonesse.

► Une dynamique qui mériterait pourtant d’être renforcée au vu de la structure de la population. Une populationidentifiée comme modeste et peu qualifiée, avec une surreprésentation des ouvriers et employés et qui dansson profil correspondrait aux emplois proposés par le secteur de l’économie collaborative et participative. Unsecteur qui trouverait un contexte propice à son développement au sein du Val de France.

► Un secteur qui pourrait être développé en complémentarité avec les grands projets capitalistiques quidevraient voir le jour au sein du Val de France (Triangle de Gonesse, Dôme) afin de créer un lien entrecapital et social. Les établissements de l’économie collaborative et participative pouvant apporter leursservices aux grands comptes implantés sur le Triangle de Gonesse et autres zones d’activités (logistique,entretien, formation), ainsi qu’aux employés et résidents du secteur (restauration, santé, services à lapersonne). L’objectif étant de procéder à un transfert des capitaux attirés par les grands projets vers lespopulations locales identifiées comme modestes, via la création d’emplois locaux et sociaux répondant auxbesoins des grandes entreprises.

5.9.14


Un processus partenarial à élaborer

►L’agence Paris Region Entreprises est le partenaire Français du programme européen TRANSITION (TRAnsnational Network for Social Innovation IncubaTION), un projet de 30 mois impliquant 6 pays de l’Union européenne ayant pour objectif l’accompagnement au changement d’échelle de 300 innovations sociales à travers l’Europe et le développement d’un réseau européen d’incubateurs d’innovations sociales (ESIIN).

►Les partenaires éventuels

► EBN, réseau d’incubateurs de projets d’innovation installé à Bruxelles, pilotage le programme et est spécifiquement en charge de la communication et de l’animation réseau►NESTA et SIX, experts en méthodologies associées à l’entrepreneuriat social et à l’innovation sociale sont en charge de la R&D et de la publication sur les méthodologies►De plus DenokInn est en charge du montage du « startups-lab », accélérateur de développement des innovations sociales désireuses de l’implanter dans un autre pays européen. Il sera spécifiquement en charge de l’accompagnement des 6 innovations sociales sélectionnées dans ce cadre►Paris région entreprises, les universités, les partenaires de l’accompagnement de l’économie collaborative et participative, les financeurs de l’économie collaborative et participative, des parrains issus de l’économie collaborative et participative

5.9.14


Des structures innovantes : quelques exemples 5.9.15




La formation : un secteur à enjeu

► La formation : un secteur à enjeu

Il apparaît : � Un déséquilibre de formation initiale Est/Ouest du département en matière d’offre tant en terme d’établissements que de niveau � un nombre conséquent d’établissements d’enseignement initial proposent des formations sur le Val d ’Oise en Commerce- Vente ou Tourisme-

Hôtellerie� un nombre limité de formation bâtiment est disponible dans le val d’Oise et notamment à l’Est � le tourisme est totalement absent de l’est du territoire et peu représenté sur l’ensemble du département

La carte ci-dessous présente pour chaque domaine de formation les établissements implantés en Val d’Oise et le niveau de diplôme qu’ils permettent de préparer .

5.10.1


La formation : un pilier à conforter … en lien avec les développements à venir sur le territoire

Dans les 3 secteurs pré sélectionnés, nous constatons que l’offre de formation continue est très concentrée à Paris pour les niveaux supérieurs mais qu’il existe malgré tout des organismes à proximité de Gonesse pour les niveaux CAP ou Bac. C’est justement avec ces structures prenant en char ge des personnes faiblement qualifiées qu’il nous semble le plus per tinent de développer les actions à venir

Bâtiment – construction La carte relative au domaine de formation bâtiment – construction montre qu’une offre de formation continue existe à proximité de Gonesse. Cependant, elle ne répondra pas à l’ensemble des besoins liés au chantier à venir sur le secteur. Il appartient aux acteurs de déterminer quelle stratégie adopter : soit mobiliser pleinement cette offre au profit des habitants, soit développer davantage cette offre.

► Un enjeu fort et actuel pour Europa City qui trouve la localisation de l’ECOPARC particulièrement adap tée pour ce besoin (étude de préfiguration en cours)

5.10.2

Documents

Livret 2 Annexes - Etude de faisabilité et d’opportunité ... · Synthèse - Etude de faisabilité et opportunité d’un écoparc – Gonesse – 2014/2015 9 Le territoire Val