Livret - SCOT du Pays du Cotentin - SCOT du Pays du Cotentin · FICHE 13 90-102 Synthèse et conclusion générale 103-236Fiches annexes FICHE 1 : Les ZNIEFF FICHE 2 : Les sites RAMSAR

Livret

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L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

R é v i s i o n d u S C o T d u P a y s d u C o t e n t i n - E t a t I n i t i a l d e l ’ E n v i r o n n e m e n t - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n


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LIVRET 4. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

7-89 Observatoire7-23 BIODIVERSITEETFONCTIONNALITEENVIRONNEMENTALE

! Contexteduterritoire :uneoccupationdusoldiversifiée,marquéeparun littoral remarquable et un espace agricole vaste au bocage encoreassezdense

! Les espaces naturels reconnus du territoire et leur évolution depuis lamiseenœuvreduSCoTde2011

! Des politiques nationales et régionales renforçant la préservation desespacesnaturelsetvisantunemeilleurebiodiversité

Conclusion : les enjeux du SCoT par rapport à ceux de 2011

24-45 CAPACITE DE DEVELOPPEMENT ET ENJEU DE PRESERVATIONDURABLE

DES RESSOURCES - QUALITE DES EAUX, EAU POTABLE ETASSAINISSEMENT

! Rappel : un réseau hydrographique dense divisant le territoire enmultiplesbassinsversants

! Unequalitédeseauxderivièresdégradée

! Etat des lieux globalisé des masses d’eau par bassins versants –actualisationdesprincipauxenjeux

! Unequalitédeseauxlittoralesàpréserverouaméliorer

! L’assainissementdeseauxusées,uneproblématiquetoujoursessentielledanslecadreduSCOT

! L’alimentationeneaupotable,uneautreproblématiqueessentielle

Conclusion : de nouveaux enjeux à prendre en compte, de nouveaux objectifs fixés par un contexte normatif qui a évolué (SDAGE, SAGE, DCSMM, ...)

46-56 CAPACITE DE DEVELOPPEMENT ET ENJEU DE PRESERVATION DURABLE

DESRESSOURCES-ENERGIES

! Une régionproductricemaisavecune trop faiblepartencore réservéeauxénergiesrenouvelables

! Uneconsommationqu’ilconvientdemaîtriserdanslesannéesàvenir

! Unbâtiglobalementénergivore

! Unemargedeprogrèsimportantedanslestransports

! Desconsommationspluslimitéesdansl’industrieetl’agriculture

! Une production et une consommation énergétique en grande partieresponsablesdesémissionsdegazàeffetsdeserre

! LesperspectivesrégionalesissuesduSRCAE

! Des orientations fixées par le SRCAE que le SCoT devra prendre encompte,parlebiaisduPCETetàtraverssapolitiqueurbanistique

Conclusion : les objectifs de développement durable du territoire – synthèse sur les énergies

57-65 CAPACITE DE DEVELOPPEMENT ET ENJEU DE PRESERVATION DURABLEDESRESSOURCES-POLLUTIONSETNUISANCES(HORSEAU)

! Une qualité de l’air à surveiller, notamment sur Cherbourg et sapériphérie

! Des nuisances sonores liées essentiellement aux trafics routiers etponctuellementliésàl’aéroportdeCherbourg-Maupertus

! 4nouveauxsitespolluésrépertoriésàsurveiller

! Uneproblématique«déchets»toujoursd’actualité

Conclusion


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66-89 RISQUESNATURELSETTECHNOLOGIQUES

! Un nouveau Dossier Départemental des Risques Majeurs adopté en2014

! Lesrisquesd’inondationetdesubmersionmarine

! Diversmouvementsdeterrainàprendreencompte,maissansinfluencenotablesurl’aménagementglobalduterritoire

! Unrisquesismiquemodéré

! Desrisquesmétéorologiquesdivers

! Desrisquestechnologiquesessentiellementliésaurisquenucléaire

! Destransportsdematièresdangereusesliéségalementessentiellementauxsitesnucléaires

! Lerisqueminier

! Lerisque«enginsdeguerre»toujoursprésent

Conclusion 90-102 Synthèse et conclusion générale

103-236 Fiches annexesFICHE1:LesZNIEFFFICHE2:LessitesRAMSARFICHE3:NATURA2000FICHE4:Lesréservesnaturelles–lesarrêtésdeprotectiondebiotopeFICHE5:Lessitesclassésetinscrits,lesopérationsgrandssitesFICHE 6: Les sites du Conservatoire du Littoral, du conservatoire des sitesnaturelsetlesespacesnaturelssensiblesduDépartementFICHE 7: Le Parc Naturel régional du marais du Cotentin et du Bessin (et sacharte)FICHE8:LesSCAP(Stratégiedecréationd’AiresProtégées)FICHE9:LeSchémaRégionaldeCohérenceEcologique(SRCE)FICHE10:LeSDAGESeine-Normandie2016–2021FICHE11:LesSAGE–LeSAGEDouve-TauteFICHE12:LaDCSMMetlepland’actionspourlemilieumarin(PAMM)FICHE13:Laqualitédesplages–suivi2013-2016FICHE14:Lescapacitésépuratoiresdesstationsd’épurationduterritoireFICHE 15: Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie de BasseNormandie(SRCAEBN)FICHE16:LePlanClimatEnergieTerritorialduCotentinFICHE17:LePlanClimatEnergieTerritorialduPNRdumaraisduCotentinetduBessinFICHE18:LePlanClimatEnergieTerritorialdelaCUCdeCherbourgFICHE19:ClassementsonoredesinfrastructuresterrestresFICHE20:CommunesconcernéesparlesrisquesmajeursselonleDDRMde2014FICHE21:LePGRIduBassinSeineNormandie2016-2021FICHE22:L’atlasdesZonessousleNiveauMarin(ZMN)FICHE23:LeTRIdeCherbourg-Octeville(cartesdesynthèsedesenjeux)FICHE24:LePPRIdelaVire(zonage)FICHE25:LePPRIdelaDivetteetduTrottebec(zonage)FICHE26:LePPRLdeCarentan(zonage)FICHE27:LePPRLdeSt-Vaast-la-Hougue(zonage)FICHE28:LePPRLdeBarneville-Carteret(zonage)FICHE29: LePPRMultirisquesde la régionCherbougeoise (zonage -documentdetravail)


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[ O B S E R V A T O I R E ]


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LE BIODIVERSITE ET FONCTIONNALITE ENVIRONNEMENTALE

! Contexte du territoire : une occupation du sol diversifiée, marqué par un littoral remarquable et un espace agricole vaste au bocage encore assez dense

L’occupationdusol,tellequenouslerévèleCorineLandCoverde2012,semblemontrer un territoire relativement peu diversifié, avec en dehors des zonesurbanisées,des zoneseneau,humidesouboiséesperduesauseind’unevastematriceagricole.

En fait, la réalitéest toutautre.LeCotentinesteneffetunpaysdecontraste,avecunebandelittoraleremarquable,alternantcotessableusesetrocheusesetbénéficiantd’espacesmaritimesdiversifiésetunintérieurdesterres,certes,àlavocationagricoleprononcée,maisquiserévèleêtreencoreassezriche,avecunréseau hydrographique dense et une persistance depâturages traditionnels enstructure bocagère qui contribue fortement à l’intérêt écologique global duterritoire.Encontrepartiedecebocagebienprésent,onnotequeletauxdeboisementestfaible(6%contre25%enmoyennenationale)etlesboissontplutôtmodestessurleterritoire.

Anoter:Desmilieuxnaturelsrichesetdiversifiésmarquéspar:- un littoral importanten linéaireet endiversitéavecdes zone d’estran rocheuse ou sableuse, des cordonslittoraux(galets,dunes)etdesmaraisarrière-littorauxd’intérêtécologiquemajeur.- un territoire agricole bocager (avec plus ou moinsd’influence maritime), formant une matrice danslaquelle on retrouve quelques forêts, des maraisintérieurs,descoursd’eau,deslandes.

Occupationdusol(Source:CorineLandCover2012)


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! Les espaces naturels reconnus du territoire et leur évolution depuis la mise en oeuvre du SCoT de 2011

L’inventaireZNIEFFL’inventaire ZNIEFF (Zones naturelles d'IntérêtsEcologiquesFaunistiquesetFloristiques)apourbutde recenser les milieux détenant le plus d'intérêtpour la faune ou pour la flore. On différencie lesZNIEFF de type II qui correspondent à de grandsensembles riches, peu modifiés, ou offrant despotentialitésbiologiquesimportantesdesZNIEFFdetype 1 qui sont des secteurs d'intérêt biologiqueremarquablecaractériséspar laprésenced'espècesanimales et végétales rares. La carte ci-contrelocalisecesZNIEFFsur le territoireduSCoT.Depuisl’adoption du SCOT de 2011, une délimitation deZNIEFFmaritimesetune réactualisationdesZNIEFFterrestres ont amené des modificationssubstantielles. On dénombre aujourd’huisur leterritoireduSCoT(voirlistingetdescriptionenficheannexe):

- 19ZNIEFFterrestresdetypeII(lesmêmesqu’en 2011, mais superficie légèrementmoindre:53867,7haaulieude56479,6);

- 6 ZNIEFF maritimes de type II (nouvelleZNIEFF par rapport à 2011) pour unesurfacede73402,69ha;

- 92 ZNIEFF terrestres de type I, soit 12 deplus qu’en 2011, comprenant les 80 del’inventairede2011 (33307haau lieude34 540,2 en 2011), auxquelles s’ajoutent12 autres ZNIEFF dont 9 liées à ladélimitation de nouveaux secteurs (903,9ha) et 3 autres liées à l’extension dupérimètre(923,9ha);

- 10 ZNIEFF maritimes de type I (nouvelleZNIEFF par rapport à 2011) pour unesurfacede12069,64ha

ZNIEFF(Source:DREALNormandie-2017)

Autotal,ondénombreaujourd’hui102ZNIEFFdetypeIpourunesuperficiede35135,4ha«terrestres»et12069,64ha«maritimes»


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LE LesnouvellesZNIEFFterrestresliéesàl’extensionduterritoireduSCoTsont:- L’ANCIEN MOULIN DE SAINT-MARTIN-D'AUDOUVILLE (n° régional 00000244)894haàSaint-Martind’Audouville(sited’intérêtpourleschauves-souris);- LES BOISEMENTS TOURBEUX, PRAIRIES TOURBEUSES ET BAS-MARAISD'EROUDEVILLE(n°régional00000401)-28,7haàEroudevilleetSaint-Cyr(sited’intérêtbotanique);-LAGLACIEREDEL'ETANGNEUF(n°régional01580001)-1,2haàSaint-GermaindeTournebut(sited’intérêtpourleschauves-souris).LesnouvellesZNIEFFterrestresliéesaunouvelinventaireréalisésurleterritoiresont:-LEBLOCKHAUSDELAYE(n°régional00110019)-0,3haàAuderville;-LECOMBLED'UNBATIMENTAULIEU-DIT"LEPREBOIS"(n°régional00000235)-1,4haàBrix;- LES COMBLES DE L'EGLISE DE TREAUVILLE (n° régional 00000236) - 0,1 ha àTréauville;-L’ENSEMBLEDESBASESDEV1DEBRIX,DUMESNIL-AU-VALETDELAGLACERIE(n°régional00000234)-30,2haàBrix,GlacerieetMesnil-au-Val;- LA POUDRIERE DE LA VALETTE (n° régional 00000252) - 2,4 ha à Urville-Nacqueville;-LES LANDES ET LES FALAISES D'ECULLEVILLE ET GREVILLE-HAGUE (n° régional00110001)-200,3haàEculeville,Gréville-HagueetUrville-Nacqueville;-LESLANDESDEROMONT(n°régional00000400)-6,7haàBarneville-CarteretetMoitiéd’Allone;-LESRUINESDUCHATEAUDEFONTENAY(n°régional00000249)-0,1haàSaint-Marcouf;-LEMARAISDUCANALVIRE-TAUTE(n°régional00140002)-662,5haàGraignes,Mesnil-AngotetMontmartin-en-Graignes.Il s’agit donc soit de petites zones d’intérêt notable pour les chauves-souris(combles,blockaus,ruines,...),soitdeslandesoudeszoneshumides.

CesnouvellesZNIEFFsontàprendreencomptecommeréservoirsdebiodiversitémajeurscommel’ensembledesZNIEFFdetypeI.

Les nouvelles ZNIEFFmaritimes sont souvent de vastes zones d’intérêt pour laflore et la faune benthiques: herbier de zostères, zone conchylicole, site àmoules,zonedenourriceriedepoissonsetd’alimentationpourlesoiseauxoulesmammifèresmarins,...

Ces ZNIEFF maritimes sont à prendre en compte comme réservoirs debiodiversité majeurs (ZNIEFF de type I) ou annexes (ZNIEFF de type II). Etantdonnéqu’ils sont situés en territoiremaritime, l’effort devraâtreporté sur lesinfluencesindirectesqueleSCoTestsusceptibled’engendrervialesactivitésqu’ilpromeut.

RAMSARComme en 2011, un seul site Ramsar est présent sur le territoire du Pays duCotentin (voircartographieen ficheannexe). Il s’agitdusiteZH001 -MaraisduCotentinetduBessin-BaiedesVeys(36490ha,dontunepartiehorsSCoT)

Cette zone humide d’importance internationale doit, comme en 2011, êtreprendreencomptecommeréservoirsdebiodiversitéannexes.

NATURA2000Commeen2011,onrecenseaujourd’hui12sitesNATURA2000sur leterritoiredu SCoT (voir carteenpage suivante). 3 sontdes ZonesdeProtection Spéciale(Z.P.S.) issues de la directive Oiseaux et 9 sont des Zones Spéciales deConservation(Z.S.C.)issuesdeladirectiveHabitats.Ces12sitesNATURA2000(9ZSCet3ZPS) fontuntotalde218273ha,soit20587,71hadeplusqu’en2011,liée essentiellement à l’extension en mer du site FR2500085 Récifs et maraisarrière-littoraux du Cap Lévi à la Pointe de Saire (projet d’extension relaté en2011).

Ces sites NATURA 2000 sont, comme en 2011, à prendre en compte commeréservoirsdebiodiversitémajeurs.


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Comme on peut le constater, une grande partie de ces sitessontenfrangelittoraleets’étendentparfoislargementenmer.Chaque siteNATURA2000disposeoudisposera à termed’undocument d’objectif (DOCOB) qui consiste à une gestioncontractuelle avec de multiples partenaires des actions àmettreenœuvrepourlemaintiendel'intérêtécologiquedelazone:-ZSC:FR2500082LittoralOuestduCotentindeSaint-Germain-sur-Ay au Rozel: (1er DOCOB arrêté en 2001; il existeaujourd’hui un document unique de gestion réalisé en 2014parleConservatoiredulittoral);- ZSC : FR2500083 Massif dunaire de Héauville à Vauville(DOCOBarrêtéen2009;opérateur:CRPFdeNormandie)- SIC/ZSC : FR2500084 Récifs et landes de la Hague (Pas deDOCOB)-SIC/ZSC:FR2500085Récifsetmaraisarrière-littorauxduCapLévià laPointedeSaire(DOCOBencoursd’élaborationpar leConservatoiredulittoral);-ZSC:FR2500086Tatihou–Saint-Vaast-la-Hougue(DOCOBde2008élaboréparleConservatoiredulittoral);-ZPS:FR2510047BaiedeSeineOccidentale(DOCOBencoursd’élaborationparleConservatoiredulittoral);- ZPS : FR2512002 Landes et dunes de la Hague (pas deDOCOB);-ZSC:FR2500088MaraisduCotentin–BaiedesVeys(DOCOBapprouvéen2011-opérateurParcnaturelrégionaldesmaraisduCotentinetduBessin);-ZPS:FR2510046BassesvalléesduCotentin–BaiedesVeys(DOCOBapprouvéen2011-opérateurParcnaturelrégionaldesmaraisduCotentinetduBessin);-ZSC:FR2502019AnsedeVauville(pasdeDOCOB);-ZSC:FR2502018BancetrécifsdeSurtainville(pasdeDOCOB);-ZSC:FR2502020BaiedeSeineOccidentale(DOCOBencoursd’élaboration).Les principaux éléments des DOCOB approuvés sont repris en annexe de ceprésentdocument.Globalement, lesobjectifsconcernentsurtout l’améliorationde l’état de conservation des milieux et des espèces (il s’agit des objectifsprincipaux).Ilsconcernentparfoisl’améliorationdupaysageetdupatrimoineouencorel’améliorationdel’accueildupublic.Desobjectifstransversauxsontenfincités (ils jouent notamment sur la politique foncière, la communication,l’amélioration des connaissances ou encore l’évaluation desmesuresmises enplace).

Le SCoT se doit de prendre les mesures adéquates pour préserver les sitesNATURA 2000 et, dans ce cadre, doit être compatible avec les objectifs degestionfixésparlesDOCOB

NATURA 2000 (Source:DREALNormandie2017)

BaiedeSeineOccidentale

LittoralOuestduCotentindeSaint-Germain-sur-AyauRozel

MassifdunairedeHéauvilleàVauville

RécifsetlandesdelaHague

Récifsetmaraisarrière-littorauxduCapLéviàlaPointedeSaire

Tatihou–Saint-Vaast-la-Hougue

LandesetdunesdelaHague

Bassesvallées-MaraisduCotentin–BaiedesVeys

AnsedeVauville

BancetrécifsdeSurtainville


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LE LesréservesnaturellesetlesarrêtésdeprotectiondebiotopeLeterritoireduSCoTabrite,commeen2011:

- 2réservesnaturellesnationales, laMaredeVauvilleet leDomainedeBeauguillot

- ainsi que deux zones à Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope(APB):lesfalaisesdeJobourgetlescordonsdunairesàChoumarin).

Onnoteparcontrequ’uneréservenaturellerégionale(RNR)aétécrééeenplus(depuisle24juin2011),celledesmaraisdelaTaute.Cette réserve a été créée sur les communes de Graignes-Mesnil-Angot,Montmartin-en-Graignes,Saint-Hilaire-PetitvilleetSaint-André-de-Bohon.

Le site présente sur 147 hectares une diversité importante d’oiseaux et deplantes,luiconférantunintérêtscientifiquedeniveaunational.La gestion appliquée à ces parcelles offre des conditions optimales à plusieursdizaines d’espèces d’oiseaux dépendantes des zones humides et permet laprésencede73espècesdeplantespatrimonialesdontlaGessedesmaraisetleFlûteaunageant.L’intérêtavifaunistiqueyest important :onnotediverspassereauxpaludicoles,maisaussileVanneauhuppé,leCourliscendréouencoreleButorétoilé.

Ces sites (voir détail en fiche annexe) sont à préserver impérativement et,commeen2011,àprendreencompteauniveauduSCoTcommeréservoirsdebiodiversitémajeurs.

Les espaces naturels sensibles du département, les sites du Conservatoire duLittoraletduConservatoiredesespacesnaturels.Les périmètres d’interventiondes sites duConservatoire du Littoral et les sitessensiblesduDépartementn’ontglobalementpaschangésdepuis2011,onnoteraquecertainssitesont fait l’objetd’acquisitions. Acesites’ajoutentceuxgéréspar les Conservatoires d’EspacesNaturels (Cavité de Castel Vendon, Tunnel deLaye, Ancienne poudrière de la Valette, Blanche Lande, Cavité de la Pointe duBrick, Marais de la Saignée, Marais du Pré du Commun, Marais de Carentan,MaraisduMesnil).

Ces sites (voirdétail en ficheannexe). sontàprendreen compteauniveauduSCoTcommeréservoirsdebiodiversitémajeurs.


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Lessitesclassésetinscrits,lesopérationsGrandsSitesComme en 2011, le SCoT compte 10 sites classés ouinscrits (voir détail en fiche annexe). La différence setrouvedanslefaitqu’unsite,celuiinscritd’Utah-Beach–laGrandeDune-aétéremplacéparunautresite,plusétendu,lesiteclasséd’Utah-Beach(1079ha).Onnoteraégalement un site en cours d’inscription aux abords,celui des Abords d’Utah Beach – 159 ha – voir carte cidessous):

L’ensembledecessitesprotégésreprésenteuntotalde16 018, 77 ha (16 177,77 avec le site inscrit en coursd’inscription).A ces sites, s’ajoutent ceux liés aux opérations GrandsSites (OGS),déjà citées lorsde l’étatdes lieuxde2011,cellede«laHague»etcellede“Normandie44”.

Les sites classés et inscrits sont à prendre comme réservoirs de biodiversitémajeurs, les secteurs d’Opérations Grands Sites comme réservoir d’intérêtannexe.

LES SITES INSCRITS ET CLASSES, LES OPERATIONS GRAND SITE (Source:DREALNormandie–2017)


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LE L’inventairedeszoneshumidesEn raison de leur richesse biologique et des fonctions naturellesqu’elles remplissent, les zones humides ont un rôle fondamental. Ledéveloppementet la reproductiond’ungrandnombred’espècesanimalesetvégétales y sont inféodés.Ellescontribuentà laqualitéde la ressourceeneauetàlapréventiondesrisquesnaturels.Ellessontégalementlesupportdenombreusesactivitéséconomiquesetdeloisirs:élevage,tourisme,pêche,chasse...Laprisedeconsciencegénéraledel’enjeuqueconstituelapréservationdeszoneshumidesestrécente.L’inventairedeszoneshumidesréaliséparlaDREAL,encollaborationavecplusieursservicesetorganismespublics(SAGEsOrne,SAGESartheamont,DDAF-MISEManche,PNRdesmaraisduCotentinetduBessin,ONEMA ...) constituedans ce cadre, unebasenécessaire aux collectivités pourprendre les mesures adéquates en matière de préservation, et, au besoin,d’inventairescomplémentaires.La carte ci-contre fait l’étatdes lieux actualiséde cet inventaire (sourceDREALNormandie-2017).Commeonpeutleconstater,leSCoTestfortementconcerné,notamment du fait de l’importance du réseau hydrographique local et del’étendue de ses surfaces de marais, notamment dans le secteur Sud-Est duterritoire.Ilconvientderappelerici,commeen2011,quecetinventairen’estpasexhaustifet qu’il ne correspond pas strictement aux critères définis par les textesréglementaires (Art. R211-108 du CE). Il ne peut donc pas être opposablejuridiquement. Par contre, le résultat est suffisamment fiable et précis pourconstituerunoutild’aideàlaconnaissanceetundocumentd’alerted’oreset déjà utilisables par les communes. Comme La reconnaissance des zoneshumides repose prioritairement sur le repérage à l'écran du jonc, espècevégétaleinféodéeauxzoneshumidesetfacilementrepérablessurl'image.Maisd'autresélémentsontégalementétéprisencompte:présenced'autresespècesvégétales,espacesagricolesdrainésousolslabouréshumides...Siladélimitations'estfaiteautourdu1/1000,larestitutionestréaliséeau1/25000.Cependant,laprécisiondesdonnéesutiliséesrendpossiblelalecturejusqu'au1/5000.

Le SCoT se doit de prendre en compte cet inventaire etmettre en oeuvre unepolitique de développement permettant leur préservation. A leur échelle, lescommunes doivent, au minimum, prendre en compte cet inventaire et, aubesoin,lecompléter,afind’assurerlapérennitédecesespaces.

L’INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES (Source:DREALNormandie–2017)


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Cet inventairevientencomplémentdecelui réalisépar l’Agencede l’EauSeineNormandieen2006:

LES ZONES A DOMINANTE HUMIDE (Source:AESN-2006)


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LE Le parc naturel régional (PNR) dumarais du Cotentin etduBessinetsacharteLe Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et duBessin concerne le tiers Sud-Est du territoire. Par rapportauSCoTde2011,onnoteraquesonpérimètren’apasétémodifié. Par contre, les communes sur lesquelles le SCoTs’estétendufontaussipartieduPNR.Lacharte2010-2022intègre les 4 volets, économique, social, environnementalet culturel, et respecte les cinq finalités suivantes : luttecontre le changement climatique et protection del’atmosphère, préservation de la biodiversité, protectiondesmilieuxetdesressources,épanouissementdetouslesêtres humains, cohésion sociale et solidarité entreterritoire et entre générations, dynamique dedéveloppement suivant des modes de production et deconsommationresponsables.Enmatièredebiodiversitéetdegestionenvironnementale,il détermine plusieurs mesures complémentaires entreelles(voirfichesannexespourplusdedétail):-Lamiseenœuvredesdirectivesoiseauxethabitats;- Agir pour assurer la pérennité des Zones d'IntérêtEcologiqueMajeur(ZIEM);- Pérenniser les pratiques agricoles et non agricoles pourmaintenirouvertslesmaraisetleslandes:-Gérerlesmaraiscommunaux;-Préserverlesespacesdulittoral;- Préserver les continuités écologiques et les espaces àintérêtsécologiques;-Sensibiliserauxpratiquessylvicolesdurables;-Soutenirlesespècesemblématiques;-Développerdesactionsen faveurde lanatureordinairepar lasensibilisationdesacteursethabitantsdans leursgestesauquotidien,notammentauniveaudespratiquesculturellesetdejardinage.

Commeen2011,lePNRetsachartedoiventêtreprixencompteparleSCoT.

LE PNR ET SON PLAN (Source:PNRdesMaraisduCotentinetduBessin–extraitdelacharte2010-2022)


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! Des politiques nationales et régionales renforçant la préservation des espaces naturels et visant une meilleure biodiversité

LesSCAPLa Stratégie nationale de Création d’Aires Protégées terrestresmétropolitaines(SCAP) constitue un des chantiers prioritaires du Grenelle de l’environnement,avecunobjectif,celuideplacer,d’ici10ans,2%aumoinsduterritoireterrestremétropolitain sous protection forte. La première phase a été conduite, sousl’égidedececomiténational,autourde l’évaluationdu réseauactueldesairesprotégées et a permis de faire émerger des priorités nationales de création. Ilappartientdésormaisauxacteurs locauxdes’emparerdecettedémarcheetdepoursuivre,àl’échellerégionale,ladynamiqueengagée.Chaque régionaainsidéfiniune listedeProjetspotentiellementéligibles (PPE)sur lesquelsdesdémarchesde créationd’airesprotégées vontêtreentreprisesparlaDREALetlesDDTMd’ici2019.CettelisteaétévalidéeparuncourrierduMinistred’octobre2013.SurleterritoireduSCoT,onrecense12sitesSCAP:-PPE250111 MassifdunairedeBeaubigny/Hatainville-PPE250110 LaVireetsesaffluents-PPE250051 LaDouveetsesaffluents-PPE250057 DunesduValdeSaire-PPE250058 LandesdeVauville(LaGrandeVallée)-PPE250064 MassifdunairedeBiville,VastevilleetHéauville-PPE250025 TourbièredeBaupteetsesabords(Mesnil,Bauptois)-PPE250024 ExtensiondelaRNNdeBeauguillot-PPE250026 ExtensiondelaRNNdeVauville-PPE250046 AbordsdesmaraisdelaSangsurièreetdel'Adriennerie-PPE250063 Marais du Val de Saire (Gattemare, Néville, Vrasville,Réthonville,Cosqueville)-PPE250047 CavitésduCastelVendon

LastratégieSCAPestunenouveautéparrapportauSCoTde2011.LenouveauSCoT se doit donc de prendre en compte cette statégie et participer dans lamesuredupossibleàsamiseenplace

LES SCAP (Source:DREALNormandie–2017)

ExtensiondelaRNNdeBeauguillot

ExtensiondelaRNNdeVauvilleLandesdeVauville(LaGrandeVallée)MassifdunairedeBiville,VastevilleetHéauville

DunesduValdeSaireMaraisduValdeSaire

MassifdunairedeBeaubigny/Hatainville

AbordsdesmaraisdelaSangsurièreetdel'Adriennerie

LaDouveetsesaffluents

TourbièredeBaupteetsesabords

LaVireetsesaffluents

CavitédeCastelVendon


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LE LeSchémaRégionaldeCohérenceécologiqueLe SRCE (schéma régional de cohérence écologique) de Basse-Normandieaétéadoptéle29juillet2014.Celui-ciprésentelesgrandesorientations stratégiques du territoire régional en matière decontinuités écologiques, également appelées trame verte et bleue. LeSRCEidentifieauseinduterritoirerégional lesréservoirs(oupôles)debiodiversitéquisontdesespacesdanslesquelslabiodiversitéestlaplusriche ou la mieux représentée ainsi que les corridors écologiques(connexions entre des réservoirs de biodiversité, permettant ledéplacementdesespèces).Outre cette identification, le SRCE identifielesenjeuxduterritoireetproposeunpland’actionstratégique.Lacarteci-contreprésente lacartedesynthèseduSRCEà l’échelleduSCOT.Onyconstatequ’unegrandepartiedesZNIEFFduterritoiresontconsidéréescommeréservoirsbiologiques.Ceux-cisontdivisésselon4catégories,lesréservoirshumides,boisés,ouvertsetlittoraux.LaplaineduValdeSaireestquantàelleconsidéréecommeunsecteurparticulieràbiodiversitéintéressante.Lescorridorssontdedeuxtypes:

- les corridors de la matrice bleue, clairement identifiés etlocaliséssurleterrainparleréseauhydrographique;

- les corridors de la matrice verte, dont la lecture est ici plusdifficilement visible et correspondant globalement au réseaubocagerparfoisencoredenseduterritoire.

LesenjeuxrégionauxidentifiésparleSRCEsont:

- laconnaissancedelalocalisationdeshabitatsnaturels;- la prise en compte de la présence d’espèces et d’habitats

naturelspatrimoniauxparlesprojetsd’aménagements;- lemaintiendelafonctionnalitédelamatriceverte;- larestaurationdelafonctionnalitédescontinuitésécologiques

delamatriceverte,deszoneshumidesetdescoursd’eau;- lasensibilisationetlamobilisationdesacteursduterritoire.

Lesactionsprioritairessurleterritoireconcernentsurtoutletraitementdes obstacles sur les cours d’eau. Un passage sur infrastructureexistante(RD318auNorddeVauville)estégalementàtraiter;

Le SRCE est une nouveauté par rapport au SCoT de 2011 et doit être pris encompte par la politique du SCoT et par les documents d’urbanisme locaux enmatière de trames verte et bleue. A noter toutefois que ce schéma réalisé àl’échellerégionalelaisseauxterritoiresleurlibre-arbitreenmatièrededécisionslocales.

LE SRCE (Source:DREALNormandie–2017)


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! Conclusion sur la biodiversité et la fonctionnalité environnementale - les enjeux du SCoT par rapport à ceux de 2011

Danslecadred’unemiseàjouretauvudesprincipauxélémentscitésci-avant,ilapparait que le SCoT devra prêter une attention particulière aux nouveauxzonagesrépertoriésafindelesintégreràsabasededonnées.Outreceteffortderemise à jour cartographique, les enjeux du nouveau SCoT, en matière debiodiversitéetfonctionnalitéenvironnementalesontlessuivants:- Prendre en compte les espaces répertoriés et les gérer de manière à ypréserverleursintérêts.

Commeen2011,leSCOTsedoitdeprendreencomptelesespacesprotégésetrépertoriésdesonterritoireetdenepaslesdestineràdesusagesincompatiblesavecleursintérêtsécologiques,historiquesoupatrimoniaux.- Envisager de renforcer la protection de certains secteurs naturels,conformémentauxobjectifsfixésparlastratégieSCAP:Ils’agitd’envisager,enconcertation avec les services de l’Etat et les usagers, la mise en place sinécessaire de protections supplémentaires au niveaudes SCAP (massif dunairedeBeaubigny/Hatainville,laVireetlaDouveetleursaffluents,lesdunesduValdeSaire,leslandesdeVauville,lemassifdunairedeBiville,VastevilleetHéauville,la tourbière de Baupte et ses abords, l’extension de la RNN de Beauguillot,l’extensiondelaRNNdeVauville, lesabordsdesmaraisdelaSangsurièreetdel'Adriennerie, le marais du Val de Saire et les cavités du Castel Vendon),conformémentauxobjectifsfixésparlesservicesdel’Etat.

PRINCIPAUX ESPACES NATURELS PROTEGES ET REPERTORIES (Source:DREALNormandie–2017)


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LE -Préserverlesespacesdesensibilitéetdeprotectionforte,voiredesensibilité et de protection modérée, maîtriser la consommationd'espaceet envisagerundéveloppementmaîtriséde l’urbanisationenprenanten compte les secteursàenjeumaisaussi lesélémentsdenatureordinaireLetissuurbainestappeléàsedévelopperdanslesannéesàvenir.Or,la consommation non maîtrisée d’espaces peut affecter lefonctionnementdesespacesagricoles,boisés,humides...,autantparune fragmentation et une disparition des habitats naturels quifragilisent labiodiversité,queparunedéstabilisationde l’agricultureou une dégradation des paysages. Les futures extensions urbainesappellentdoncàêtre réaliséesdemanière réfléchie,maîtriséeetdenature à nuire le moins possible au fonctionnement des espacesnaturels(conditionessentielledudéveloppementdurable).

Dans ce cadre, comme en 2011, une hiérarchisation des espacesnaturels, prenant en compte les nouvelles zones protégées etinventoriésaétéréalisée.Ondistingue(voircarteci-contre):

-Desespacesàfortesensibilitéécologique,représentéespar leszonesNatura2000, lesZNIEFFdetype I, lesarrêtésdeBiotope,lesréservesnaturellesdontlaplupartsontinclusesdanslesdeuxgrands ensembles déjà identifiés en 2011(hormis les espacesmaritimes), c’est à dire le Cap de la Hague et les marais duCotentin.Cesespacessontàpréserverenpriorité.

-Deszonesàsensibilitéécologiquemoinsprononcée,identifiéesen ZNIEFF de type II et Ramsar ou incuses dans le PNR. Cesespacessontàprendreenconsidérationdans l’aménagementetêtreconservésdanslamesuredupossible.

-Des zonesne faisant l'objetd'aucunemesuredeprotectionoude recensement du fait de leur valeur patrimoniale peu élevée,mais détenant néanmoins un rôle pour les grandsfonctionnements écologiquesdes espaces : boisements, bocage,zonesàdominantehumide…

HIERARCHISATION PATRIMONIALE ET DES SENSIBILITES DES ESPACES NATURELS (Source:EQS–2017)

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Sensibilité / protection très forte

Sensibilité / protection modérée


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La configuration du territoire engendre de fortes tensions,localement,surlessecteurslittorauxetrétro-littorauxainsiquedansles espaces des marais. Elle nécessite de mettre en œuvre lesconditions permettant de gérer les rapports entre les milieuxanthropiquesetnaturelsenmaîtrisantlestensionspotentielles.

Cecimontre que la gestion durable du fonctionnement desmilieuxnaturelsetdeleursrapportsaveclesespacesanthropiquesimpliqueplus un travail sur la qualité du développement que sur la simplequestiondessurfacesutiliséesparlesdifférentesoccupationsdusol(ville,terresagricoles,espacesnaturels).

Dans lemême cadre, on rajoutera qu’outre la prise en compte de ces espacesd’intérêt notable à l’échelle du SCoT, il conviendra aussi, par le biais des

documents d’urbanisme locaux, de prendre en compte les éléments de nature«ordinaire» tels que les boisements, haies ou encore petits ruisseaux. Cesespaces, non cartographiables à l’échelle du SCoT, devront être répertoriés ethiérarchisésàl’échellecommunale.

1.LaconservationetlamiseenvaleurdesespacesnaturelsàfortintérêtécologiqueidentifiésenNATURA2000,réservenaturelle,arrêtédebiotope,ouencoreZNIEFFdetypeI.Lesdeuxplusimportanteszones,aumoinsensuperficie,sontleCapde laHague (surtout la zone littorale) et le secteur dumaraisduCotentin.

En cequi concerne cedernier, il s’agit, en outre, d’assurerl’équilibre de la zone humide en considérant qu’elleconstitue« le réceptacle»du réseauhydrographiquede laDouve, qu’elle effectue la transition avec les espacesmaritimes et qu’elle demande à cet égard que safonctionnalitésoitpriseencomptedès lessecteursamonts(gestiondesfluxpolluantsengendréspar lesrejetsdanslescoursd’eaunotamment).

2.Lagestiondesabordsetdesespacesdirectementliésauxmilieuxnaturelsàfortintérêtécologiqueafindeconcouriràune gestion cohérente des rapports fonctionnels entre lessitesenvironnementauxetd’assureruneévolutionpérennedes sites les plus remarquables. Ces espaces connexespeuventconcernernotammentlestalwegs,lesrus,leszonesàdominantehumideet les lisièresbocagères ainsi quedessecteurs.Ilspeuvent,enoutre,êtreinventoriésenZNIEFFdetype2,sitesclassésouinscrits…

3. La gestion du littoral où il y a nécessité de concilier lesbesoinsdepréservationdesespacesnaturels,lagestiondesrisques naturels et les besoins d’urbanisation et d’accueiltouristique.

SENSIBILITES ET ENJEUX DE PRESERVATION DES ESPACES NATURELS AU REGARD DES ENJEUX DE DEVELOPPEMENT (Source:EQS–2017)

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LE -Préserver,voireaméliorerlaqualitédeszoneshumidesenagissantsurl'ensembledubassinversant

Commeen2011,leszoneshumidessontdesmilieuxparticulièrementfragilesetvulnérables,notammentàlapollutiondiffuseissuedesbassinsversantssituésenamont.Cettecaractéristiquenécessitedeveillerauxactionsqui serontmenéessurlesbassinsversants,dansleurglobalité.

-PrendreencompteleSRCEetamplifierlapolitiquedetramesverteetbleueduterritoireRappelons que le maintien de la biodiversité dépend non seulement de lapréservationdeshabitatsmaisaussidesespaces interstitielsquipermettent leséchangesbiologiquesentreceshabitats:lescontinuitésécologiques(lesespècessemaintiennentplusdurablementdansdesmilieuxinterconnectés).

La trame verte et bleue du SCoT relève d’un positionnement stratégiqueenvironnemental. Elle constitue un outil de structuration territoriale dont lesfondementsreposentsurunedémarched’intégrationenvironnementaleglobaledu développement qui, grâce auGrenelle de l’environnement, fait l’objet d’unrenforcement. Elle a pour vocation de déterminer les grands axes de liaisonnaturellequicontribuentaubonfonctionnementenvironnementaldesdifférentsespaces,dediminuerlafragmentationdesmilieuxnaturelsetdemieuxintégrerles rapports entre les zones naturelles et bâties. Cette trame doit êtreopérationnelle au regard des grands enjeux de préservation, valorisation etrenforcementdel’armatureenvironnementaleduterritoire.Acettefin,elledoitêtre pleinement intégrée à la stratégie d’ensemble de développement duterritoire afin de bénéficier des outils de gestion du SCoT et de fonctionner encohérenceavecleschoixquiserontfaitentermesd’urbanisation,d’attractivité,de développement économique (la trame « humaine »). Dans ce contexte,l’objet du SCoT est de constituer les grands arbitrages de cepartage entre lestramesnaturelleet«humaine»,nonpasdansl’objectifqueledéveloppementde l’une se fasse au détriment de l’autre, mais dans l’esprit d’une cohérenceentrelesdeuxquisetraduitparunefonctionnalitéenvironnementaledurableetla mise en valeur des atouts du territoire sur le long terme (paysage,personnalité, attractivité …). La trame verte et bleue dans le SCOT doit ainsirépondreàplusieursobjectifs:-Déterminerlescontinuitésécologiquesetlespôlesdebiodiversitéàmaintenir(fonctionnels, à évaluer ou potentiels) stratégiques et nécessaires aufonctionnement des milieux naturels et à la structure environnementaled’ensembleduterritoire(préservationetrenforcement);- S’intégrer dans une stratégie globale qui valorise les atouts du territoire etrenforce les points sur lesquels les faiblesses identifiées nécessitent une actiondans le cadre du développement que le SCoT doit établir (gestion durable desressourceseneau,enespace,enpaysage,coupurenaturelle….);- Constituerunoutil d’organisationdes rapports entre la tramenaturelle et latrame«humaine»dans les secteurs stratégiquesduprojetdedéveloppementdu SCoT. Ceci aura pour objet de limiter les phénomènes de « barrièresécologiques» en travaillant notamment sur la gestiondes lisières urbaines, lapréservationdeslisièresnaturelles(boisements,…),ouencorelalamiseenplacedecoupuresd’urbanisation

Représentation schématique des éléments de structure écologique d’un territoire

(Source : EAU)


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Latrameverte,tellequel’onpeutlaconcevoiràl’échelleduSCOT,etauregardduSRCE,prendainsilaformedelacarteci-contre:Lesréservoirsdebiodiversité,doivent,àminima,êtreceuxdécritparleSRCE.Lescorridors,àl’échelleduterritoire,sontceuxdéjàdécritslorsduprécédentSCoT.Ils devront être complétés, à l’échelle communale, par les éléments boisés etbocagers qui constituent la trame nécessaire au fonctionnement écologique.Quantauxenjeux identifiésà l’échelleduSCoT,ilssontliésnotammentà:- la conservation (éviter lescoupures) voire le rétablissementdes liaisons interforestièresidentifiées ci-contre, avec unregardattentifauxproblématiquesde franchissementsd’infrastructures;

- lemaintiende la trame verte ausein de la matrice agricole, enparticuliergrâceaumaillageboiséet bocager du territoire. Unrenforcement sera, au besoinenvisagé,àl’exempledubocageduPlainoriental;- le maintien des connexions desespaces côtiers entre eux et aveclesespacesarrière-littoraux.

LA TRAME VERTE ET SA GESTION (Source:EQS–2017)

Les réservoirs de biodiversité (selon SRCE)

Secteur à biodiversité de plaine

Boisements principaux

Les corridors à bon potentiel du SCoT

Les corridors du SCoT dont le potentiel est plus faible ou plus indécis

Les franchissements d’infrastructures potentiels à étudier

Le bocage du Plain oriental

La perméabilité des ambiances littorales


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LE La trame bleue, à l’échelle du SCoT, peut, quant à elle, être cartographiéeglobalement comme celle de 2011, à laquelle on rajoute les quelques pointsd’actionsprioritairessurcoursd’eau(problèmedefranchissement)identifiésparleSRCE.

Enfin, la trameverteetbleueauraaussipourmissiondeprotéger lesélémentsde nature ordinaire qui assurent parfois des fonctions environnementaleslocalementdansouabordsdes villes et des villages.Dans ce cadre, une trameverte urbaine complémentaire pourrait donc être élaborée à l’échellecommunale,constituéenotammentà la faveurdupassaged’uncoursd’eauoudelaprésenced’espacesvertsponctuels.

LA TRAME BLEUE ET SA GESTION (Source:EQS–2017)

Les bassins versants côtiers (un objectif de maîtrise des influences directes sur les cours d’eau)

Le bassin versant de la Douve : un objectif de gestion continue des liens entre zones humides, cours d’eau et les milieux naturels environnants

Les cours d’eau permanents et temporaires, ainsi que leurs abords (fonds de talweg) : un objectif de préservation de leur intégrité spatiale et écologique et un enjeu de continuité

Les axes majeurs à migrateurs : un objectif de continuité stratégique pour les poissons amphihalins (grands migrateurs : saumon, truite…).

Principaux réservoirs biologiques : un objectif de bon état écologique des cours d’eau et secteurs dans lesquels les espèces animales et végétales ont les conditions nécessaires à leur cycle de vie et peuvent se diffuser.

Les zones humides : un objectif de préservation des milieux et de corridors humides en faveur de la biodiversité et de gestion au regard des activités humaines pour les marais du Cotentin et du Bessin

Action prioritaire ponctuelle sur cours d’eau (obstacles cités dans le plan Anguille – SRCE - SAGE)


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T CAPACITE DE DEVELOPPEMENT ET ENJEU DE PRESERVATION DURABLE DES RESSOURCES – QUALITE DES EAUX, EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT

! Rappel : un réseau hydrographique dense divisant le territoire en multiples bassins versants

Comme lemontre la carte suivante, présente un réseau hydrographiquedense.Lecoursd'eauleplusimportantestlarivièrelaDouvequiprendsasourceauSuddeCherbourgets'écouleensuiteversleSud-Estendirectionde l'Isthme du Cotentin. Avec ses nombreux affluents dont la Scye, laSaudreetlaMerderetetlarivièredeGloire,ellecorrespondauplusgrandbassinversantduterritoire.Celui-cicorrespondàlamajoritéduterritoiredu SAGEDouve-Taute. En aval deCarentan, laDouveet la rivière Taute,qui s'écoule du Nord au Sud, se rejoignent pour former, en aval de laconfluence,leCanaldeCarentanàlamerquiestsoumisàl'influencedesmarées.Lesautrescoursd'eau(laDiélette, laDivette, laSaire, laSinope,l'Escalgrain, …) sont de taille plus modeste et s'écoulent rapidement endirectionde lamer. Ils formentdespetitsbassinsversantscôtiersque leSDAGE regroupe en deux entités, les bassins versants côtiers du NordCotentin d’une part (BV de la Saire, de la Divette et de la Diélettenotamment)etlesbassinsversantsdel’OuestCotentin,regroupésaveclesbassinsversantsdelaSienneetdelaSoullesd’autrepart.

AnoterenfinlaprésencedelaVireenlimiteSud-EstduterritoireduSCoT,auniveaudelacommunedesVeys.

Ces cours d'eau présentent tous un fort potentiel écologique. Ce sonttoutes des rivières de qualité salmonicole et, étant donné qu’elles sontcôtières, susceptibles d’être fréquentées par des poissons migrateurs(saumon,anguille, truitedemer,…). Elles sontnéanmoinsgénéralementdégradéessurleplanchimiqueetbiologiquesetdeseffortsrestentencoreà faire, notamment en matière de restauration piscicole (arasement debarrages, aménagement de passes à poissons, aide à la dévalaison,entretiendesberges)etderéductiondespolluants.

COURS D’EAU ET BASSINS VERSANTS ASSOCIES (Source:Agencedel’eauSeineNormandie-2017)


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! Une qualité des eaux de rivières dégradée

Les cartes suivantes dressent un état réactualisé de la qualité des rivières duterritoire,surleplanchimiqueetsurleplanécologique(étatdeslieuxde2013-sourceAgencedel’EauSeineNormandie).Pourplusdeprécisions,voiraussilesfichesannexes.

Sur le plan chimique, on note une situation globalement assez dégradée. Laqualitéde laSaireetde sesprincipauxaffluents (bassinversantcôtierduNordCotentin)estqualifiéedemauvaisealorsqu’en2011,elleétaitplutôtmoyenne.Ilenestdemêmepourlesprincipauxcoursd’eaudesbassinsversantsdelaDouveet de la Taute. Rare sont les cours d’eau, comme le Trottebec, présentant unebonnequalité.

Sur le plan écologique, la situation est plus contrastée, avec parfois des coursd’eaudebonnequalité(LaSinope,lePommeret,leMouloir,laTerrette,leGrandDouet,leTrottebec,...)maisaussidescoursd’eaudequalitémoyenne(laSaire,laDivette,laDiélette,laScye,...),voiremédiocre(leMerderet,laDouve,laTaute,lerudeHacouville,,leBut,laVirepartieaval,...).Aucuncoursd’eauneprésentetoutefoisunétatmauvais,nitrèsbon.

Rappel:étatdeslieuxde2011

LeSCoTde2011dressaitunétatdeslieuxdesrivièresen2005.Globalement,lasituationétaitglobalement satisfaisante. Quelques secteurs observaient néanmoins une dégradation deplusieurs, voire de l'ensemble des paramètres, qualité biologique, nitrates, matièresorganiquesoxydablesetmatièresphosphorées,notammentsurleMerderet,enparticulierauSuddeValognes.Seulstroiscoursd'eaumontraientdesqualitésmédiocres:laVire(enlimitedu territoire au niveau de la commune des Veys, sa qualité n'est pas liée au territoire), laDiéletteetunpetitcoursd'eauauniveaudeSaint-Pierre-Eglise,leruisseaudeHacouville).

QUALITE CHIMIQUE DES COURS D’EAU (Source:Agencedel’eauSeineNormandie–donnéesde2013)

QUALITE ECOLOGIQUE DES COURS D’EAU (Source:Agencedel’eauSeineNormandie–donnéesde2013)


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! Etat des lieux globalisé des masses d’eau par bassins versants – actualisation des principaux enjeux

UnitéhydrographiqueDOUVEETTAUTE:c’est lebassinversant leplusétenduduterritoire.Ilestcaractériséparlatraverséed’unevastedépressionoccupéeensurface par des marais et constituée en sous-sol par des formationssédimentairespropicesauxeauxsouterraines.Danscesmarais,cohabitentdoncdes zones humides à fort intérêt écologique et des ressources en eauxsouterrainesstratégiquespourl’alimentationeneaupotable.Les principaux enjeux pour les eaux souterraines concernent les nappes 3402,Trias du Cotentin Est Bessin, et 3101, Isthme du Cotentin, en mauvais étatqualitatif (pesticides)etenbonétatquantitatif.Vu l’importancestratégiquedecesnappes, lareconquêtede leurqualitéestessentielle,notammentauniveaudesbassinsd’alimentationdecaptage.Parailleurslespotentialitéspiscicolesrestententravéespardenombreuxseuilsnotamment sur la Douve, la Taute, le Merderet et la Sinope. Une attentionparticulière doit être portée sur les ouvrages à lamer, premiers obstacles à laremontée des espèces migratrices (les exutoires de tous ces cours d’eau sontéquipésdeportesàlots,quines’ouvrentqu’àmaréebassepourlaissers’écoulerleseauxunefoislamerretirée).Silespetitscoursd’eaudetêtedebassinsontleplus souvent en bon état écologique, la qualité physico-chimique se dégradepourdenombreusesmassesd’eaudanslescoursmoyenetavaldelaDouveetde la Taute. C’est la conséquence de rejets urbains et industriels parfois malmaîtrisés, qui s’ajoutent aux apports diffus agricoles dans une zone aufonctionnement hydroécologique bien spécifique. Il est ainsi à noter que laTerretteet laSinopesont lesseulesmassesd’eau«grandscoursd’eau»deceterritoireàatteindre lebonétat. LeMerderet, laDouvedès laconluencede laScyeet laTauteaprèslaconluenceavecleLozonsontmêmeenétatmédiocre.Visàvisdesobjectifsdequalité fixéspar leSDAGE,onnoteraquenombredescours d’eau du bassin versant sont proches d’atteindre leur objectif d’étatécologique. Certaines sont toutefois qualifiées de « fortementmodifiées », oumême d’artificielles (cas du canal de Carentan). Pour lamajorité d’entre elles,l’objectif de bon potentiel est porté à 2027. Il y sera nécessaire d’améliorer laqualitéphysicochimiquesurl’ensembledel’amontpourespérervoirs’améliorerlaqualitédecesmassesd’eau.Enfin, la réduction de pollution microbiologique de la baie des Veys et plusgénéralement de toute la côte Est, constitue un enjeu important au regard del’étenduedesparcsconchylicolesetdesgisementsnaturelsdecettebaie.

Unité hydrographique NORD COTENTIN: ce secteur présente une richesseparticulière liée à la présence de nombreux havres et marais arrière-littorauxdésignéssitesd’intérêtcommunautairequ’ilconvientdeprotéger.Lesprincipauxenjeux pour les eaux souterraines concernent la nappe 3507, Socle du bassinversantdescoursd’eaucôtiers,enmauvaisétatqualitatif(nitrates,pesticides)etenbonétatquantitatif.En cequi concerne leseauxde surface, l’intérêtécologiquede la Saireen tantquecoursd’eauàgrandsmigrateursestàsouligner.OutrelaSaireonnoteaussilaprésencedelaDivette,quitraversel’agglomérationdeCherbourgetquiassureson approvisionnement en eau. Ces rivières, leurs afluents et les autres petitscôtiers doivent faire face aux pressions diffuses liées à l’activité agricole et àl’habitat, mais aussi à une industrie très présente, en particulier dans lesdomainesdunucléaireetdelaconstructionnavale.Néanmoins,lesrivièresdeceterritoire sont globalement bien préservées. Seul le ruisseau de Hacouville estestimé en état écologique médiocre, pénalisé par son hydromorphologie(cloisonnement, recalibrage, piétinement). Les deux principaux cours d’eau del’unitéhydrographique(SaireetDivette)sontenétatmoyendufaitd’unequalitébiologique insuffisante. La seule dégradation physico-chimique sur ce territoireconcernelaDiélette,déclasséeparunexcèsdephosphore.LeNord-Cotentinremplitd’oresetdéjàsonobjectifde65%demassesd’eauenbon état en 2015. Le ruisseau de laGrandeVallée peut prétendre au très bonétat, du fait de la quasi-absence de pressions sur son bassin versant. Seuls lesruisseauxdelaCouplièreetdeHacouvillevoientleurobjectifdebonétatreportéà 2027, en raison de leur hydromorphologie très dégradée. Les eauxsuperficielles du bassin de la Divette constituent une ressource indispensablepour l’AEP (en raison du faible potentiel des ressources en eaux souterraines).Les prises d’eau de surface présentent néanmoins une forte vulnérabilité, liéeessentiellementauruissellement.Sur le littoral, lavocationconchylicoledeBarfleur/St-Vaast-la-Houguefait de la réduction de la contamination microbiologique un enjeuéconomiqueetdesantéimportant.


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UnitéhydrographiqueVIRE:Lesubstratumprimairedecebassinluiconfèreunrégimehydrologique contrasté entre périodes hivernale et estivale. En périoded’étiage, le bassin est sujet à des blooms phytoplanctoniques dus àl’eutrophisationdontlaréductionnécessiteàlafoislarésorption(encours)desprincipaux foyersdepollutionsurbaineet industrielle, la réductiondesapportsd’origine agricole et la gestion adaptée des biefs de l’ancienne voie navigable(vidange anticipée en période de crise). En période hivernale, les conditionslocales propices au ruissellement (substratum primaire, recul du maillagebocager,pentes,solsnusenhiver)fontdelamaîtrisedestransfertsunenjeufort.Encequiconcernelescoursd’eau,seulelaVireestprésentesurleterritoireduSCoT.L’étatdelaVireestglobalementcorrectedanscesecteur,maiscelle-cisedégradesensiblementdel’amontversl’aval.Lesprincipauxenjeuxpourleseauxsouterrainesconcernentlanappe3402,Triasdu Cotentin Est Bessin, en mauvais état qualitatif (pesticides) et en bon étatquantitatif. Par ailleurs, les potentialités piscicoles restent entravées par denombreuxseuilsnotammentsurlaVire.Enfin, labaiedesVeysconstitueunenjeupatrimonialetconchylicoleimportantqu’ilfautappréhenderàl’échelledel’ensembledesfleuvesquiyconvergent.Unité hydrographique SIENNE, SOULLES ET OUEST COTENTIN: ce secteurprésente une richesse particulière liée à la présence de nombreux havres etmaraisarrière-littorauxdésignéssitesd’intérêtcommunautairequ’ilconvientdeprotéger,notammentdanslesecteurduSCoT.Surleplandelaqualitédescoursd’eau,l’étatdespetitscôtiersestcontrasté:sicertainsbénéficientd’unebonnequalité, d’autres sont nettement plus dégradés L’état des masses d’eaus’améliore toutefois progressivement. Les principaux enjeux pour les eauxsouterrainesconcernentmajoritairementlanappe3507,Socledubassinversantdescoursd’eaucôtiers,enmauvaisétatqualitatif(nitrates,pesticides)etenbonétatquantitatif.LeseauxsuperficiellesdubassinversantdelaSienneconstituentuneressourceindispensable pour l’AEP (en raison du faible potentiel des ressources en eauxsouterraines). Les prises d’eau de surface présentent néanmoins une fortevulnérabilité, liée essentiellement au ruissellement. Sur le littoral, la vocationconchylicole et touristique de la Côte des Havres fait de la réduction de lacontaminationmicrobiologiqueunenjeuéconomiqueetdesanté important.Laqualitédeseauxdecesecteur,médiocrevoiremauvaise,estdoncàreconquérir.

Globalement,l’étatdeslieuxdeseauxsouterrainesduterritoiremontre,commeen 2011, un mauvais état qualitatif et un bon état quantitatif. Les eaux desurfaceduterritoirerestentquantàellesassezdégradéesetleurétatnemontregénéralementpasd’amélioration sensibledepuis leSCoTde2011.Pourtant, laplupart des cours d'eau du secteur présentent un fort potentiel écologique etméritentuneffortparticulierdereconquête.Deseffortssontégalementencoreàfaire pour les eaux littorales (réduction de pollution microbiologiquenotamment), d’importance locale pour la santé humaine (plages) et pour lesgisementsnaturelsprésents(zonesconchylicolesenparticulier–voirparagraphesuivant).


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! Une qualité des eaux littorales à préserver ou améliorer

Qualitédeseauxdebaignade:Commelemontrelacartedessous,lesplagesduterritoiremontraient en 2006, une qualité globalement bonne (seules 9 plagesétaientretrogradéesenqualitémoyenne).

Lacarteci-dessousmontrelesqualitéstellesqu’ellesontétéobservéesaucoursde l’année2016.Onynoteraque laplupartdesplagesontdeseauxdebonnequalité,voireexcellente.Aucuneplagen’étaitdequalitéinsuffisanteetseuleuneplagemontraitunequalitéjustesuffisante(AnsedelaMondréeàMontfarville).Ilest toutefois difficile de comparer ces deux cartes, sachant que les critères dequalité ont changé entre les deux (voir encadré en page suivante). En ficheannexe, nous avons toutefois le suivi entre 2013 et 2016 et nous nousapercevons que globalement, la qualité des eaux de baignade montre unetendance à l’amélioration. Des efforts restent toutefois à faire pour obtenirl’excellencepartout.

A : Eau conforme de bonne qualité B : Eau conforme de qualité moyenne C : eau non conforme pouvant être momentanément polluée D : Eau non conforme de mauvaise qualité

Source : DDASS / surveillance sanitaire des eaux de baignade en mer

QUALITE DES PLAGES – ANNEE 2006

Source : ARS / surveillance sanitaire des

eaux de baignade en mer

QUALITE DES PLAGES – ANNEE 2016


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LESUIVIDELAQUALITEDESEAUXLITTORALES:Lesqualitésphytosanitairesetbactériologiquesdeseauxlittoralessontstrictementréglementéesetsurveilléescomptetenudesenjeuxsurlasantépubliqued'unecontaminationéventuelle.Baignade,pêcheenmerouàpied,productionaquacoleetsalinenesonteneffetpossiblesetpermisesquedansdesconditionsd'hygièneetdesécuritéalimentairerenforcées.Encequiconcerneleseauxdebaignade,unsuivirégulierestfaitetpermetd'établirunclassement.Ladirectiveeuropéennesurlaqualitédeseauxdebaignaderédigéele15février2006classeleseauxenqualitéexcellente,bonneousuffisanteseloncertainscritèresetselonsatendanceévolutiivesur4ans.Sicescritèressontinsuffisants,laplagepeutêtredéclassée(qualitéinsuffisante)etlabaignadeinterdite.Pourcela,lesuivisefaitavec:- uncontrôlesanitaire : suivide2paramètresmicrobiologiques(entérocoquesintestinauxetE.coli), suividesparamètresphysico-chimiquesetdela toxicitéalgale (Dinophysis,Alexandrium…);

- unprincipedegestiondeseauxdebaignadequiintroduitlanotionde«profil»deseaux.Ceprofilcorrespondàunedescriptiondescaractéristiquesphysiques,géographiquesethydrologiquesdeseauxdebaignadeavecunrecensementdessourcesdepollutionsetunedescriptiondesmesuresdegestionàprendre;

- desmesuresdegestiondeseauxdebaignade.Chaquesitedebaignadefaitl’objetd’uneévaluationdessourcespotentiellesdecontaminationetdel’établissementd’unplandegestionpour réduire le pluspossible les risques auxquels les baigneurs sont exposés. En casde non respect desnormes, desmesuresdoivent êtreprisespour remédier à lasituation.

Laqualitésanitairedeszonesdeproductionconchylicoleetdessitesdepêcheàpiedestquantàelleréglementéeparl'arrêtédu21mai1999relatifauclassementdesalubritéetàlasurveillancedeszonesdeproductionetdeszonesdereparcagedescoquillagesvivants.Cetarrêtédéfinitles4classesdequalitésuivantes:

§ ZoneA:zonedanslaquellelescoquillagespeuventêtrerécoltéspourlaconsommationhumainedirecte,

§ ZoneB : zone dans laquelle les coquillagespeuvent être récoltésmais ne peuvent êtremis sur lemarchépour la consommation humaine directequ’après avoir subipendantuntempssuffisantsoituntraitementdansuncentredepurification,associéounonàunreparcage,soitunreparcage.Lapêchede loisirestpossible,mais lesusagerssontinvitésàprendrequelquesprécautions(cuissondescoquillagessouhaitable).

§ ZoneC:zonedanslaquellelescoquillagesnepeuventêtremissurlemarchépourlaconsommationhumainedirectequ’aprèsunreparcagedelonguedurée.Lapêchedeloisirestinterdite.

§ ZoneD:zoneoùtouteactivitédepêcheoud’élevageestinterdite.

Ceclassement,quiestdonctrèsimportantpourledevenirdesproductions,reposesurdeuxtypesdecritères,descritèresmicrobiologiques(nombred’E.coliprésentesdans100g.de chair de coquillage) et des critères chimiques (analyse de la teneur en mercure, plomb et cadmium dans la chair du coquillage). Depuis le 1er janvier 2006, les seuilsréglementairesconcernantE.Coliontétéremontés(zoneA<230E.coli,zoneB<4600E.coli,zoneC<46000E.colietzoneD>46000E.coli)cequirenddeplusenplusdifficilelemaintiendelaqualitédeszones.Cerelèvementréglementairedemandedoncaujourd'huilamiseenœuvred'actionsvisantàmieuxsurveillerlesrejetseffectuésenmer.LeSCoTdevradoncveilleràcepointlorsdel'élaborationdesonprojet.


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T Classement des zones conchylicoles : Les cartes ci-dessous montrent leclassementdeszonesconchylicolesduterritoireen2016.

CLASSEMENT DES ZONES CONCHYLICOLES BIVALVES FOUISSEURS (classe II) (Source:DDTMManche–donnéesde2016

CLASSEMENT DES ZONES CONCHYLICOLES BIVALVES NON FOUISSEURS (classe III) (Source:DDTMManche–donnéesde2016)


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Leszonesconchylicolessontdebonsindicateursdelaqualitédel’eau.Eneffet,les bivalves filtreurs ont pour caractéristique de concentrer les éventuelspolluants et constituent de véritables révélateurs. Que ce soit pour la pêcherécréative ou l’activité professionnelle (conchyliculture), la qualité descoquillagesbivalvesfouisseursestbonnesurleterritoire(classementenA),saufdanslaBaiedesVeys(classementenBetmêmeenC),oùl’onobserveunenettedégradation(commeen2011).

Le classement des coquillages non fouisseurs montrent quant à lui unedégradationenzonelittoraleauSudOuestduterritoireainsiqu’encôteEst,dansleprolongementdelabaiedeVeys(classementenB).Cesdéclassements,commeen2011,peuventêtremiseenrelationaveclesrejetsliésàl’activitéhumainequipeuvent être directs (rejet enmer)mais aussi (surtout) transiter par les coursd’eau(Douve,Vire,…).

Suivi de la radioactivité : Le territoire du SCoT est concernés par lefonctionnement de plusieurs installations nucléaires : centrales nucléaires deproduction d’électricité (Flamanville), centre de retraitement du combustiblenucléaire (Cogéma-LaHague), installationsnucléairesàapplicationmilitaire.S’yajoutentlesrejetsdesétablissementsmédicauxetstructuresderechercheainsique les apports de radionucléides d’origine naturelle liés à l’industrie nonnucléaire, notamment l’industrie des phosphates. Dans ce contexte, sontélaboréesdepuis1997descampagnesdesuivide laqualitéradioécologiquedulittoral normand. Comme en 2011, la plupart des relevés radioécologiquesmontrentaujourd’huidesniveauxdecontaminationnondétectablesouà l’étatdetraces.Maisonnoteparfoisuneaugmentationdesniveaux,ponctuellement,comme sur le site de la Baie d’Elcagrain où un niveau record de tritium a étérelevéle17octobre2012(110Bq/Lsoituneconcentrationcinqfoissupérieureàcequiestrelevéhabituellementàcetendroit).

Les mesures réalisées sur les coquillages des zones de production localesmontrenttoutefoisdesniveauxacceptables,sansdangerpourlaconsommation.

Silesplagesduterritoiremontrentunetendanceàl’améliorationdeleurqualité,il n’en pas forcément de même pour la qualité des zones conchylicoles,notamment sur les façades Est et Sud-Ouest du SCoT. Des efforts sont doncencore à réaliser enmatière d’assainissement pour lutter contre les pollutionsmicrobiologiques issues des bassins versants terrestres. Une attentionparticulière est également encore demise pour le suivi de la radioactivité deseaux,notammentauxabordsdessitesdeproductionnucléaire.

! L’assainissement des eaux usées, une problématique toujours essentielle dans le cadre du SCOT

La qualité de l’assainissement constitue un enjeu important pour maîtriserl’impactdesrejetssurlesmilieuxaquatiquesetmarins.Deplus,dansunobjectifde développement des populations, les communes doivent anticiper leurcapacité d’accueil en prévoyant des dispositifs d’assainissement suffisammentdimensionnés.L’assainissementcollectifdesagglomérationsLe tableau en fiche annexe liste l’ensemble des équipements du territoire(stations d’épuration) et fait état de leur capacité épuratoire, au regard despopulationsdesservies(bilanréaliséenfin2015).Commeonpeutleremarquer,les stations les plus importantes sont celles desservant les grandesagglomérations,etnotammentcelledeTourlavilledesservantl’agglomérationdeCherbourg:Tourlaville(150000équivalenthabitant),Equeurdreville(45000EH),Carentan(25000eqhab),Chef-du-Pont(24000EH),Barneville-Carteret(13000EH), Saint-Vaast-la-Hougue (12 000 EH). Par rapport au SCoT de 2011, onremarque:

- une extension du réseau d’assainissement collectif (populationdesserviede227270contre222115en2010);

- uneaugmentationdelacapacitémaximaledetraitementdesstations:346645équivalenthabitantcontre323555en2010;

- une capacité résiduelle importante(103275EH), supérieureà cellede2010(99755).

Ces chiffres sont donc globalement bons et montrent que le territoire a sus’adapterpourrépondreauxbesoinsdelapopulation.Iln’endemeurepasmoinsque certaines stations sont aujourd’hui en limite de fonctionnement(Equeurdreville, Gréville - Hague – Piquot, Omonville-la-Rogue Mont Jubert,Sottevast,Surtainville)voiremêmeencapacitéinsuffisante(Carentan–St-Côme,Acqueville-LesHéleines,Réville–LeLinteau).Surl’aspectqualitatif,lescartesci-dessous montrent que le fonctionnement des stations s’est considérablementaméliorédepuis2011.Au31/12/2015,seulestroisstationsduterritoire,situéessurlapointedelaHague,montraientunproblèmedeconformité:


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T - la STEP de Biville (650 EH), non conforme en équipement et en

performance- la STEP de Gréville-Hague – les Piquots (350 EH), non conforme en

performance,- laSTEPdeJobourg-Ribon(360EH),nonconformeenperformance.

Si des progrès ont été réalisés au niveau des équipements épuratoires descommunes, il n’en demeure pasmoins que des efforts restent encore à fairelocalementetquelaproblématiqueresteimportantedanslesannéesàvenir,auregarddescapacitésépuratoiresvis-à-visdudéveloppementenvisagédelapopulation.

Fonctionnement médiocre

Fonctionnement moyen

Fonctionnement bon

Inconnu

Projet

LES STEP – ETAT DES LIEUX AU 31/12/2015 (Source:Ministèredelatransitionécologiqueetsolidaire–portaild’informationsurl’assainissement-2017)

LES STEP – ETAT DES LIEUX EN 2011 (Source:SATESE50)


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L’assainissementnoncollectifGrâce aux Services Publics d’Assainissement Non Collectif (SPANC), lesconnaissancessur l’étatet lesuividu fonctionnementduparcd’assainissementnon collectif s’améliore progressivement. Sur le territoire, comme en 2011, ilpeut être estiméqu’une cinquantainede communesdu territoire nedisposentd’aucun assainissement collectif, les autres communes détenant unassainissement collectif ou mixte (collectif et autonome). Ces communes sontsituées principalement dans le Plain occidental, le Val de Saire et dans lessecteurs des marais du Cotentin et du Bessin. Cette répartition est cohérenteavec les caractéristiques de l’armature urbaine qui, dans ces secteurs, estcomposéedenombreuxvillagesde faible taille. Le tableausuivant faitétatdesrésultats obtenus en 2015 en matière d’assainissement non collectif (ANC). Ilmontrequ’ilexisteactuellement25431dispositifs.Commeonpeutleconstater,leur conformité varie considérablement selon les communautés de communes(de100%surlaC.C.desPieuxà16%surlaC.C.delaCôtedesIsles:

L’assainissementpluvialLespollutionsconsécutivesàdespluiesintensesontunegrandeincidencesurlaqualitédeseaux,enparticulier sur le littoraloù les impacts sur lesusagessontparfoisconséquents.Ainsi,mêmeenassurantunassainissementdeseauxuséesdebonnequalité, lesmilieuxaquatiquesaurontdumal à retrouverunebonnequalité sans gestion rigoureuse du pluvial. Depuis 2011, il apparait que cetteproblématiqueprenddeplusenplusd’importance.AveclaloiNOTRedu7août2015, il revient désormais aux communautés de communes de choisir lacompétence optionnelle de l’assainissement, et non uniquement del’assainissementdes eauxusées. La gestiondupluvial serait donc intégrée à lacompétence. Toujours est-il que dans le cadre des documents d’urbanisme, ilconvientaujourd’huideprendreencomptelaproblématiquedesruissellementsetdelagestiondeseauxpluvialesauseindescommunes.Lasystématisationdesétudespluvialesetlamiseenoeuvred’équipementsadaptés,danslesannéesàvenir, sera de nature à lutter contre les pollutions ponctuelles, notammentbactériologiques,qu’onobserveencoretroprégulièrementsurleseauxlittoralesduterritoire.Prescriptionsliéesauxzonessensiblesàl'eutrophisationComme en 2011, l'ensemble des masses d'eau de surface continentales etlittorales du bassin sont classées en zone sensible à l'eutrophisation due auxeffluentsurbains,autitredelaDirectiveeuropéenne"eauxrésiduairesurbaines".Lespollutionsviséessontessentiellement lesrejetsd'azoteetdephosphoreenraisondeleurimplicationdanslephénomèned’eutrophisation.Danscecadre,ladirective impose le renforcement du traitement des eaux rejetées par lesagglomérations, en astreignant les collectivités à des obligations de traitementrenforcé des eaux usées en phosphore et en azote (meilleure efficacitéépuratoire).

Anoterque leSDAGE identifiequantà lui lebassinversantde laSaire commesecteuràenjeuprioritairevis-à-visdesproblèmesd’eutrophisation.


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T Prescriptions liées aux zones vulnérables auxnitrates / capacitésde stockagedeseffluentsd’élevagePar rapport à 2011, seul le bassin versant de la Divette est classé en zonevulnérableautitredelaDirectiveeuropéenne"Nitrates"(voircarteci-contre).Ceclassement imposedesapports limitésen fertilisants azotés. Enoutre,onnotequelesecteurNord-Estduterritoire,lesecteurcôtierdeCarteretàDenneville,etla partie Sud des Marais du Cotentin et du Bessin sont des secteurs où lesouvragesdestockagesdeseffluentsd'élevagedoiventêtreétanches,demanièreàéviterlesrejetsdirectsdanslemilieunaturel.

Hormis l’assainissement des eaux usées, la gestion du pluvial et celle desruissellements sont des problématiques importantes à maîtriser dans lesannéesàvenir.

ZONES VULNERABLES AUX NITRATES (Source:DREALNormandie-2017)


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! L’alimentation en eau potable, une autre problématique essentielle

LaprotectiondelaressourceRappelons que l'essentiel des eaux utilisées en alimentation en eaupotable (AEP) est capté dans les eaux souterraines. Néanmoins, ilexistequelquescaptagesdanslescoursd'eau(c'estnotammentlecasducaptagedel'agglomérationdeCherbourgsurlaDivette).Rappelonsaussiquepourêtrepotable,l’eaudoitsubirtouteunesériede traitements plus ou moins complexes, selon la nature de laressource.Uneeaude rivièredevra faire l’objetd’un traitementpluspoussé qu’une eau souterraine et par exemple, suivre la chaîne :floculation-décantation-filtration-ozonation-charbon actif-stérilisation.Les usines modernes se dotent maintenant d’une filtration surmembranes(enremplacementd’unepartiedelachaîneclassique).Lecoût de traitement est parfois exorbitant et une eau trop polluée nepeut parfois plus être utilisée. C’est pourquoi, la protection de laressourceestunepriorité.Celle-ci est d'abord assurée par des périmètres de protectionréglementairedanslesquels lesusagessusceptiblesdeporteratteinteà laqualitédel'eausont interditsouréglementés.Commeonpeut leconstater sur la carte ci-contre, seule une partie des captages duterritoire bénéficie d’une protection réglementaire (avec DUP).Nombredecaptages,notammentsurlapartieNord-OuestduSCoT,nesontpasencoredotésdepérimètresréglementairesavecDUP:lamiseenplacedecespérimètresdoitdoncsefaireprogressivementdanslesannéesàveniret il conviendradonc,pour les communesconcernéesdeprendreencomptelesarrêtéscorrespondants.La mise en place de plans d’actions sur les aires d’alimentation descaptages (AAC)vientencomplémentdes servitudes imposéespar lespérimètres de protection pour lutter contre les pollutions diffuses.Dans la Manche, ce sont 14 nouveaux captages, s’ajoutant aux 7anciens « Grenelle », qui ont été intégrés au SDAGE 2016-2021. Lacartecicontre localiseainsi lesAACprioritairesdéfinisdanscecadre.Là, l’objectif sera lamiseenplaced'unpland'actionsacceptépar lesdifférentspartenairesetpermettantderépondreauxproblématiquespropresàchacundecesbassinsversants.

La carte ci-dessous localise enfin les masses d’eau souterraine prioritaires àprotéger qui ont été définies par le SDAGE Seine Normandie 2016-2021. Ici, ils’agitdesnappesFRHG402(TriasduCotentinetduBessin)àlaquelleaétéajoutélaFRHG101(IsthmeduCotentin).Ces nouvelles délimitations, par rapport à 2011, sont donc à prendre enconsidération par le SCoT pour que celui-ci contribue à la protection de laressource.

EAU POTABLE : LA PROTECTION DE LA RESSOURCE (Sources:Agencedel’EauSeineNormandie/DDTMManche-2017)


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T Organisationdelaproductionetdeladistributiondel’eauRappelonsqu’encequiconcernelaproductionetladistributiondel'eaupotable,lagestionestpriseenchargesoitdefaçonindépendanteparlescommunessoitau travers de groupements de communes (syndicats d’eau, communautés decommunesoud’agglomérations).Lessyndicatsd’eausontdetailletrèsvariableet peuvent comprendre 2 ou 3 communes ou bien consister à d’importantesstructures regroupant une trentaine de collectivités. A noter aussi que depuis2011, une structure fédératrice au niveau départemental s’est créée afin depérenniser,amélioreretsécuriserencoremieux ladistributionde l’eaupotableauprèsdesusagers:leSyndicatDépartementaldel’eaudelaManche(SDeau50).Unepartiedescollectivitésduterritoireyadhèreactuellement.

Nousn’allonspasrentrericidansledétaildufonctionnementdessyndicatsmaissimplementmontrer l’évolutiondesproductionsetdes consommations,depuis2011,àl’aidedeschiffresfournisparceux-ci.Evolutiondelaproductiond’eaupotabledepuis2011:

En2011,laproductiond’eaupotablesurleterritoireatteignait8768807m3.La production a sensiblement augmenté depuis pour atteindre en 2015 unvolumede9146094m3.Commeen2011,lacapacitéjournalièredeproductionlocaleavoisineles96655m3/j.Evolutiondelaconsommationd’eaupotabledepuis2011:

En2011, la consommationd’eaupotable sur le territoireatteignait10587104807m3. La consommation a sensiblement augmenté depuis pour atteindre en2015unvolumede11431088m3.


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A noter que cette augmentation de la consommation est exclusivement liée àl’augmentation de la population puisque pendant le même temps laconsommationmoyenneparabonnéalégèrementdiminuée(102m3contre117en2011).Ceschiffresdeproductionetdeconsommationmontrentaussiqueleterritoire,danssonensemble,consommeplusquecequ’ilneproduit(déficitde2284994m3en2015) etqu’il est doncobligéd’importerunepartiedeseauxdepuisl’extérieur.C’étaitdéjàlecasen2011.Ces chiffres globaux ne reflètent pas non plus les disparités locales au sein duterritoire. Le tableau suivant montre ainsi que la plupart des secteurs sontexcédentaires:

Ainsi,onpeutconstaterqueseule laC.C.de laCôtedes Isles,commeen2011,estdéficitaire.Comme en 2011, certains syndicatsmontrent aussi que leur besoinmoyen enannéesèchedépasselesvolumesmoyensd’eauproduitssurplace.Lessyndicatssontainsiencoreobligésdeprocéderàdesimportationsetdesexportations.Notons enfin que, comme en 2011, le SYMPEC, le plus syndicat du territoire,vendaussiunegrossepartiedesaproductionendehorsduterritoire.Evolution des besoins futurs: L'évolution des besoins est différente entre lesecteur littoral et l’arrière-pays. En effet, sur le littoral, les besoins serontaugmentésparl’activitétouristiqueenpériodeestivalealorsque,dansl’arrière-pays, l’activité agricole, et des élevages en particulier, sera le principal facteurd’augmentation des consommations d’eau (également en été). L'évolution des

besoins pour l'horizon 2020/2025, estimée dans le cadre du schémad'alimentationeneaududépartement,esttoujoursd’actualité.Celle-cifaitétatd’uneaugmentationdesbesoinsdeproductionparrapportàl’existantdeplusde10000m3/jourenmoyenne,cequin’estpastrès importantcomptetenude latailleduterritoire.Cecicorrespondthéoriquementàlaconsommationdeplusde9 000 habitants supplémentaires, hors activités économiques et besoinsspécifiques. Bien sûr, ce nombre d’habitants n’a pas de valeur de seuil oud’objectif de population au regard de la ressource,mais il permet d’illustrer laproportion de cette augmentation d’eau évaluée par le schémadépartementald’alimentationeneaupotable(réaliséen2008).Sécurisationdelaressource:Mêmesilaressourceestglobalementsuffisanteenquantitésurleterritoire,nousavonsvuqu'elleétaitinégalementrépartie.Ilestdonc nécessaire de porter une attention particulière à la préservation de laressource, à sa diversification et au maillage des réseaux pour faire face auxcarences potentielles de certaines zones, mais aussi en cas de problèmes depollutionsaccidentellessurl'undescaptages.

Bienqu’inégalementrépartie,laressourceeneauduterritoireestsuffisantesurleplanquantatif. L’enjeu leplus importantestdonc celuide l’aspectqualitatifdeseaux,avecdeseffortsàréaliserpourmettreenplaceetprendreencomptelespérimètresdeprotectionautourdescaptages,maisaussipour luttercontrelespollutionsdiffusesauseindesairesd’alimentation,notammentceuxdéfiniscomme prioritaires par le Grenelle de l’Environnement et le SDAGE. Le SCoTdevraaussiportéuneattentionparticulièreàsesaménagementsauregarddesnappesàenjeuprioritaireduterritoire,celleduTriasduCotentinetduBessinetcelledel’IsthmeduCotentin.

! Conclusion sur la ressource en eau - de nouveaux enjeux à prendre en compte, de nouveaux objectifs fixés par un contexte normatif qui a évolué (SDAGE, SAGE, DCSMM, ...)

LaDCSMMetLePland’ActionspourleMilieuMarin(PAMM)Ladirectivecadrestratégiepourlemilieumarin(DCSMM)2008/56/CEdu17juin2008apourbutdeparveniraubonétatécologiquedumilieumarineuropéend’ici 2020endéveloppantune approcheécosystémiqueen lien avec les autresdirectives. La mise en œuvre de la DCSMM passe par l’élaboration de plansd’action pour lemilieumarin (PAMM), un par sous régionmarine. Ces PAMMcomprennent:


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T -Uneévaluationinitialedel’étatdelasous-régionmarine;-Unedéfinitiondubonétatécologiquedelasous-région,àatteindrepour2020;-Lafixationd’objectifsenvironnementaux;-Unprogrammedesurveillance;-Unprogrammedemesuresqui comporte l’ensembledesactionsconcrètesetopérationnelles répondant à un ou plusieurs objectifs environnementauxopérationnels, en vue d’atteindre ou de maintenir le bon état écologique deseauxmarinesàl’horizon2020,auregarddel’évaluationinitialedeseauxmarinesde2012(voirdétailduprogrammeenficheannexe).Danslecadredel’élaborationduprogrammedemesuresdupland’actionpourlemilieumarin(PAMM)Manche-merduNord,certainesmesuresdeprotectionspatiales contribuent à créer un réseau d'airesmarines protégées cohérent etreprésentatifdeladiversitédesécosystèmesdelasous-régionmarine.Cesairesmarines sont composées des sites NATURA 2000marins ou des aires marinesprotégéesausensdel’articleL.334-1ducodedel’environnement.Danscecadre,lafaçademaritimesituéeauNord-Ouestduterritoireestconcernée(secteurenZPS).Leprogrammedemesures,telqu’ilaétédéfinienavril2016,présentedeuxaxesprioritaires:- un premier, construit autour de mesures importantes pour la biodiversitémarine (comprenant notamment les protections spatiales restant à développersur les écosystèmes patrimoniaux, la restauration des fonctionnalitéshalieutiques, l’actualisation des protections des espèces marines, l’adaptationdespratiquesdepêche,etc.);- le second, sur la gestion de l’interface terre/mer avec des mesures sur lespollutions telluriques (aires de carénage, techniques de dragage, etc. )complémentairesauxschémasd’aménagementetdegestiondeseaux (SDAGE)2016-2021, et résultant des travaux articulés avec la planification dans ledomainede l’eau.Cetaxecomprendenparticulierunvolet«déchetsmarins»trèssignificatif,encohérenceaveclesconnaissancesacquises.

LeSCoTsedoitdeprendreencomptelaDCSMMetlePAMM,notammentvis-à-visdelacréationd’airesmarinesprotégéesetvis-à-visdesactionsàmettreenplacecontrelespollutionstelluriquesissuesdesterres.

LeSDAGESeine-Normandie2016-2021LorsduprécédentSCoT,c’étaitleSDAGE2010-2015quis’appliquait.Aujourd’hui,ceSDAGEest remplacéparceluide lapériode2016-2021qui fixedenouveauxobjectifs,enprolongeantet renforçeantcertainesactionsduprécédentSDAGE,

maisaussienajoutantcertainsdomainesnotammentceluidelapriseencompteduchangementclimatique.CeSDAGE,décritplusprécisémentenficheannexe,sedéclineparlebiaisde44orientationset191dispositions.Lesorientationsetlesdispositionsduschémaserépartissenttoujoursauseinde8grandsdéfis,quireprennent,pour laplupart,desthèmesdéjàabordésci-avant:- Défi 1 : Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluantsclassiques:

-O1 -Poursuivre la réductiondesapportsponctuelsde temps secdesmatières polluantes classiques dans lesmilieux tout en veillant à pérenniser ladépollutionexistante

-O2-Maîtriserlesrejetspartempsdepluieenmilieuurbain-Défi2:Diminuerlespollutionsdiffusesdesmilieuxaquatiques: - O3 - Diminuer la pression polluante par les fertilisants (nitrates etphosphore)enélevantleniveaud'applicationdesbonnespratiquesagricoles -O4-Adopterunegestiondessolsetdel'espaceagricolepermettantderéduirelesrisquesderuissellement,d'érosionetdetransfertdespolluantsverslesmilieuxaquatiques - O5 - Limiter les risques microbiologiques, chimiques et biologiquesd'origine agricole en amont proche des "zones protégées" à contraintessanitaires-Défi3:Réduirelespollutionsdesmilieuxaquatiquesparlesmicropolluants:

- O6 - Identifier les sources et parts respectives des émetteurs etaméliorerlaconnaissancedesmicropolluants -O7 -Adapter lesmesuresadministrativespourmettreenoeuvredesmoyenspermettantd'atteindrelesobjectifsdesuppressionouderéductiondesrejetsmicropolluantspouratteindrelebonétatdesmassesd'eau -O8 - Promouvoir les actions à la source de réduction ou suppressiondesrejetsdemicropolluants -O9-Soutenirlesactionspalliativescontribuantàlaréductiondesfluxdemicropolluantsverslesmilieuxaquatiques-Défi4:Protégeretrestaurerlameretlelittoral: -O10-Réduirelesapportsenexcèsdenutriments(azoteetphosphore)pourlimiterlesphénomènesd'eutrophisationlittoraleetmarine -O11-Limiterousupprimerlesrejetsdirectsdemicropolluantsauseindesinstallationsportuaires -O12-Limiterouréduirelesrejetsdirectsenmerdemicropolluantsetceuxenprovenancedesopérationsdedragageetdeclapage


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-O13 -Réduire les risques sanitaires liésauxpollutionsdans les zonesprotégées(baignades,conchylicolesetdepêcheàpied) -O14 - Préserver et restaurer la fonctionnalité desmilieux aquatiqueslittorauxetmarinsainsiquelabiodiversité -O15-Promouvoirunestratégieintégréedutraitdecôte- Défi 5 : Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potableactuelleetfuture:

O16 - Protéger les aires d'alimentation de captage d'eau destinée à laconsommationhumainecontrelespollutionsdiffuses O17 - Protéger les captages d'eau de surface destinés à laconsommationhumainecontrelespollutions-Défi6:Protégeretrestaurerlesmilieuxaquatiquesethumides: - O18 - Préserver et restaurer la fonctionnalité desmilieux aquatiquescontinentauxetlittorauxainsiquelabiodiversité - O19 - Assurer la continuité écologique pour atteindre les objectifsenvironnementauxdesmassesd'eau -O20-Concilier la luttecontre lesémissionsdegazàeffetdeserreetl'atteintedubonétat - O21 - Gérer les ressources vivantes en assurant la sauvegarde desespèces -O22-Mettrefinàladisparitionetàladégradationdeszoneshumidesetpréserver,mainteniretprotégerleurfonctionnalité -O23-Luttercontrelafauneetlafloreexotiquesenvahissantes - O24 - Eviter, réduire, compenser l'incidence de l'extraction dematériauxsurl'eauetlesmilieuxaquatiques -O25-Limiterlacréationdenouveauxplansetencadrerlagestiondesplansd'eauexistants-Défi7:Gestiondelararetédelaressourceeneau:

- O26 - Résorber et prévenir les déséquilibres globaux ou locaux desressourceseneausouterraine - O27 - Assurer une gestion spécifique par masse d'eau ou partie demassesd'eausouterraine -O28 -Protéger lesnappesstratégiquesà réserverpour l'alimentationeneaupotablefuture -O29 - Résorber et prévenir les situationsdepénuries chroniquesdesmassesd'eaudesurface -O30-Améliorerlagestiondecriselorsdesétiagessévères -O31-Prévoirunegestiondurabledelaressourceeneau

-Défi8:Limiteretprévenirlerisqued’inondation: - O32 - Préserver et reconquérir les zones naturelles d'expansion descrues -O33-Limiter les impactsdes inondationsenprivilégiant l'hydrauliquedouceetleralentissementdynamiquedescrues - O34 - Ralentir le ruissellement des eaux pluviales sur les zonesaménagées -O35-Prévenirl'aléad'inondationparruissellementDéfis/Leviers Orientations:Levier1:Acquériretpartagerlesconnaissancespourreleverlesdéfis -O36-Acquériretaméliorerlesconnaissances -O37-Améliorerlabancarisationetlediffusiondesdonnées - O38 - Evaluer l'impact des politiques de l'eau et développer laprospectiveLevier 2: Développer la gouvernance et l'analyse économique pour relever lesdéfis

-O39-Favoriserunemeilleureorganisationdesacteursdudomainedel'eau - O40 - Renforcer et faciliter la mise en oeuvre des SAGE et de lacontractualisation -O41 - Sensibiliser, formeret informer tous lespublicsà lagestiondel'eau -O42-Amélioreretpromouvoirlatransparence - O43 - Renforcer le principe pollueur-payeur et la solidarité sur leterritoire -O44-Rationaliserlechoixdesactionsetassurerunegestiondurable

LeSDAGEfixeégalementcertainsobjectifsenmatièredereconquêtedeseauxetdes milieux aquatiques (objectifs quantitatifs et qualitatifs fixés par massesd’eau) ainsi qu’un programme demesures, par bassins versants (voir fiche enannexe).Illocaliseenfincertaineszonesàenjeuxprioritaires(nappesetcaptagesà enjeux prioritaires, cours d’eau à migrateurs, ...) et définit aussi certainesstratégiespouragirenfaveurdelaressourceeneauetdesmilieuxaquatiques.Ces différents éléments ont été exposés précédemment aux paragraphesconcernés.

Le SCoT devra prendre en compte l’ensemble des orientations du SDAGE etassurerlacompatibilitédesapolitiqueavecl’ensembledesdispositions.


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T LesSAGEetenparticulierleSAGEDouve-TauteLesschémasd’aménagementetdegestiondeseaux(SAGE)sontdesdocumentsqui fixent à l’échelle d’un sous bassin ou d’un système aquifère, les règles degestion et d’utilisation des ressources en eaux superficielles, littorales etsouterraines, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, dans le respect desobjectifsdelaloisurl’eauetduSDAGE.Ils'agitd'unoutildeplanificationetdegestiondel'eauetdesmilieuxaquatiquesopposable aux décisions publiques. De plus, par la loi du 22 avril 2004transposant la Directive Cadre Eau de 2000, il est précisé que les documentsd'urbanisme doivent être compatibles, dès 2006, avec les SDAGE et SAGEapprouvés. Dans ce cadre, sur le territoire du SCoT plusieurs SAGE existent ousontencoursd’élaboration:

- leSAGEDouve-TauteestleseulSAGEqui,àcejour,estleseulquiaétéapprouvé(approbationenavril2016).LorsduprécédentSCoT,ceSAGEétaitencoursd’élaboration;

- leSAGESiennes,Soulles,côtiersOuestduCotentinetleSAGEVire,sontencoursd’élaboration.


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Le SAGE Douve -Taute couvre une grande partie du territoire et englobenotammentl’ensembledesmaraisduCotentinetduBessin.

LeSAGEestconstituédedeuxdocumentsderéférence:

-LePland’AménagementetdeGestionDurable(PAGD)de laressourceeneauetdesmilieuxaquatiques,quiexprimeleprojetdelaCommissionLocaledel’Eau(CLE).

- Le Règlement du SAGE qui renforce et complète certaines mesuresprioritairesduPAGDpardesrèglesopposablesauxtiersetàl’administration.

EnjeuxetobjectifsduSAGE:

LeSAGEaidentifié6enjeuxet73dispositionsprioritairesàpartirdesquelssontdéclinés des objectifs généraux et le cadre d’intervention visant à assurer unegestionéquilibréedelaressourceeneauetdesmilieuxaquatiques,intégrantlesusageset ledéveloppement socio-économiquedu territoire. L’ensembledecesdispositionsestexposéenficheannexe.Envoicilesprincipauxpoints:

-Enjeu1:gouvernanceetorganisationdelamaîtrised’ouvrage:leSAGEviseàstructurerlamaîtrised’ouvrage,organisersamiseenoeuvreetsonsuivi.

- Enjeu 2 : qualité de l'eau (phosphore, ammonium, nitrates et produitsphytosanitaires): le SAGE vise l’amélioration de la qualité physico-chimique etchimique des eaux en vue d’atteindre le bon état sur ses masses d’eau. Lesdispositionsconcernentnotammentlemondeagricole,l’assainissementcollectifetindustriel,laressourceeaupotablesouterrainesurlesairesd’alimentationdecaptages ou encore l’utilisation des produits phytosanitaires au sein descollectivités.

-Enjeu3:qualitédeseauxlittorales:leSAGEvisel’améliorationdelaqualitédeseaux littoraleset l’absencede risques sanitaires,enjeux fortsdu territoireavecdes retombées économiques importantes. Cela passe notamment par laréduction des apports issus de l’assainissement collectif (réduire les intrants,améliorer les réseaux, réaliser ou réactualiser les schémas directeursd’assainissement),laréductiondesapportsissusdel’assainissementnoncollectif,desapportsagricolesdirectsaucoursd’eau.Ils’agitaussideréduirelesapportsliésàlapêche, laplaisanceetautourisme,demieuxéquiperlesports(airesdecarénage professionnelles), de sensibiliser les plaisanciers, d’équiper lescommunes littorales d’aires de récupération des eaux de vidange de camping-cars.

- Enjeu 4 : Qualité des milieux aquatiques (continuité écologique, biologie –hydromorphologiedes coursd'eau,gestiondesmaraiset zoneshumides) -baiedesVeys:leSAGEvisel’atteintedubonétatécologiquepoursesmassesd’eau.

ETAT DES LIEUX DES SAGES (Source:Agencedel’eauSeineNormandie-2017)


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T Pour les cours d’eau, il s’agit notamment de réaliser un meilleur suivi, dedétermineretplanifier lesactionsderestaurationetd’entretien,d’améliorer laconnaissance sur les espèces invasives et lutter contre leur expansion. Il s’agitaussid’améliorerlaconnaissancesurlacontinuitéécologiquedescoursd’eauduterritoirenonclassésenliste2,dedéfinirunpland’actionspourlarestaurationde la continuitéécologique,dedistinguercoursd’eauet réseaude fossésdanslesmarais (réaliserunecartographieréglementairepourclarifier lespossibilitésd’intervention sur le réseau hydraulique, de mettre en place des plans derestaurationetd’entretienduréseauhydrauliquedesmarais.

Pourleszoneshumides,ilconvientderéaliserdesinventairescomplémentaires,de les prendre en compte dans les documents d’urbanisme, de favoriserl’acquisitionfoncièredeszoneshumidesàenjeu,derestaurerleszoneshumidesdégradées. Il convient aussid’améliorer les connaissances sur labaiedesVeys,d’évaluer l’influencede l’évolutiondutraitdecôtesur lesusageset lesmilieuxlittorauxetarrière-littoraux,devaloriserlespratiquesconchylicolesetaméliorerlespratiquesdepêchedescoquillagesauregarddesenjeuxenvironnementaux.

-Enjeu5:gestionquantitative:leSAGEviselemaintiendubonétatquantitatifdes eaux souterraines et de la qualité des milieux, notamment en périoded’étiage. Il s’agit notamment de mener une étude prospective « l’évolutionquantitativedesressourcespourl’alimentationeneaupotablefacechangementclimatique»,d’évaluerlesressourcesglobalesàl’échelleduSAGE,d’optimiserlefonctionnement des réseaux d’eau potable (réalisation de schéma directeurd’alimentationeneaupotable),dedévelopperleséconomiesd’eauetréduirelespertes en eau potable dans les bâtiments publics, d’encadrer la réalisation denouveauxprélèvements(miseenplacededispositifsdesuivi).

-Enjeu6:inondation–submersionetévolutiondutraitdecôte:leSAGEviseladéfinition d’une stratégie de gestion du littoral face au risque de submersionmarineetlalimitationdesphénomènesd’inondationpardébordementdescoursd’eau et de ruissellement des eaux pluviales. Pour cela, le SAGE demande demettre enplace les outils permettant unemeilleure gestiondes eaux pluviales(schémadirecteurd’assainissementpluvialdanslesdocumentsd’urbanisme),dedévelopper les solutions de techniques alternatives des eauxpluviales dans lesnouveaux projets d’aménagement, de réaliser des diagnostics partagés dufonctionnementhydraulique(inventairedesprincipauxéléments:fossés,bandesenherbées, zones humides, bocage stratégique), de mettre en place desprogrammes d’actions pour limiter le risque de transfert vers les milieux,d’intégrer les éléments du bocage dans les documents d’urbanisme (mise encompatibilité dans un délai de 3 ans), de mettre en place des commissionscommunales ou intercommunales « bocage », de poursuivre une approche dedéfinition d’une stratégie de gestion durable du trait de côte d’interdire lesprélèvements dematériaux en pied de digues, d‘améliorer l’information de la

population et d’encourager la réalisation d’un plan de prévention du risquelittoralsurlacôteEstduSAGE


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LerèglementduSAGE(voirficheannexepourplusdeprécisions)secomposedetroisarticles:

-ARTICLE1:préserverle litmineuret lesberges(horsmarais):toutesopérations réalisées dans le lit mineur d’un cours d’eau, horsmarais, sur les bassins présentés sur la carteci-contre ne sontpermises que si elles concernent, un projet déclaré d’utilité publique(DUP)ouprésentantuncaractèred’intérêtgénéral,ous’ilviseàassurerla sécuritéou la salubritépublique, s’il restaure l’hydromorphologiedecours d’eau, ou améliore l’accès à la rivière des pratiques de loisirsnautiques;

- ARTICLE 2 : encadrer et limiter l’atteinte portée aux zones humidescartographiéesci-contre:lesopérationsd’assèchement,demiseeneau,d’imperméabilisation, de remblais soumises à autorisation ou àdéclaration au titre de la police de l’Eau ne sont permises que si ellesconcernent un projet où il est démontré l’existence d’enjeux liés à lasécurité des personnes et des biens, s’il est déclaré d’utilité publique(DUP)oud’intérêtougénéral,s’ilrestaurel’hydromorphologiedecoursd’eau ou s’il est réalisé dans le cadre de l’extension sur lemême site,d’activités économiques (agricole, industrielle, artisanale oucommerciale)existantes.

- ARTICLE 3 : encadrer les prélèvements dans les zones sensiblescartographiées ci-contre: saufs prélèvements réalisés dans le cadred’unedémarchedereconnaissanceetd’explorationpour l’alimentationen eaupotable, tout nouveauprélèvement, permanent ou temporaire,issud’unforage,puitsououvragesouterrainsoumisàautorisationouàdéclaration (> à 10 000 m3/an) au titre de la police de l'Eau, n’estautorisé que s’il est réalisé dans le cadre d'un projet déclaré d'utilitépublique(DUP).

Dans les zones concernées, le SCoT devra prendre en compte l’ensemble desdispositionsduSAGEetassurersacompatibilité

ZONES REGLEMENTEES DU SAGE (Source:SAGEDouve–Taute-2017)


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Synthèsesurlaressourceeneau

AuregardduprécédentSCoT,onretiendraessentiellementlesnouveauxenjeuxliésaucontextenormatifquiaévolué:

- LaDCSMMetLePland’ActionspourleMilieuMarin(PAMM),avecdesorientations à prendre en compte en matière de protection d’airesmarines remarquables (cela concerne notamment les zones NATURA2000 s’étendant en mer) et les nécessités de prendre des mesurescontrelespollutionstelluriquesdesbordsdemer(actionssurlesports,lesairesdecarénage,...)

- Le SDAGE 2016 - 2021 : de nouveaux défis etobjectifs à relever avec des orientationsrenforçant celles du précédent SDAGE maisaussi certaines autres, notamment en matièredepriseencompteduchangementclimatique.Denouvelles cartesàenjeusontaussi fourniesetdoiventêtreprisesencompte;

- LeSAGEDouve-Taute (approuvéen2016)avec6 enjeux et 73 dispositions prioritaires àprendre en compte sur le territoire concerné.Celaconcernenotammentl’alimentationeneaupotable, la salubrité de la Baie des Veys ouencore la préservation du patrimoineécologique. Là encore, certains zonages, dontcertains réglementaires, ont été définis. LeSAGEdemandeaussilaréalisationd’inventairescomplémentaires de zones humides etl’élaboration de schéma d’assainissementpluvial.

La carte ci-contre fait la synthèse de l’ensemble de cesaspectsenlocalisantlesprincipaleszonesàenjeux.

Comme en 2011, les enjeux les plus forts sont ceuxconcernant le littoral et les marais di Cotentin et duBessin.Maiscelaneveutpasdirequelesautressecteurssontsansenjeu.

RESSOURCE EN EAU – CARTE DE SYNTHESE (Source:EQS-2017)


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Globalement, sur le plan de la ressource en eau, le SCOT se devra d'agir plusparticulièrementsurlesaspectssuivants:

- Sur la préservation et la reconquête de la qualité des eaux : les enjeux sontparticulièrementimportantspourlescoursd'eau(objectifsDCE,SDAGEetSAGE),les zoneshumides, lesespaces littoraux (plages, zonesdeproduction, zonesdepêche) ainsi que pour les sites de production d'eau potable. Pourmaintenir laqualitédecessites,voirelesaméliorer,ilconviendrad'agirsurl'aspectqualitatifdirectdeceszonesmaisaussienamontsurlesfacteursdepollutions(actionssurle pluvial et l'assainissement notamment). Il conviendra aussi d’assurer undéveloppementéquilibréetdurabledesactivitéshumainessurcesespaces.Cesdifférentsenjeuxsontd'ailleursprécisésetexigésparleSDAGEetleSAGE;

- Sur l'eau potable : les enjeux principaux concernent la protection de laressource(périmètresdeprotectionàprendreencomptemaisaussiactionssurlesbassinsversants).Deplus,ilconviendradeveilleràl'aspectquantitatif(veillerà la mise enœuvre des solutions envisagées, adapter la capacité d'accueil duterritoire,favoriserlespolitiquesd'économied'eau);

- Sur l'assainissement : le SCOT doit s’assurer de la bonne réalisation desprogrammesd'assainissementauregarddespopulationsattendues (adapter lacapacitéd'accueilauxobjectifs)etdesobjectifsàrespecterenmatièrederejets.


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CAPACITE DE DEVELOPPEMENT ET ENJEU DE PRESERVATION DURABLE DES RESSOURCES – ENERGIES

! Une région productrice mais avec une trop faible part encore réservée aux énergies renouvelables

Comme lemontre lacarteci-contre, laproductiond’énergiede la région normande repose encore aujourd’huiessentiellement sur le nucléaire, et notamment avec lacentrale de Flamanville. En fait, les sources principales deproductionrecenséesenNormandiesont:

- Laproductiond’originenucléaire(10640MW)aveclacentraledeFlamanvillesurle(productionannuelled’environ18000GWhetfuturedel’ordrede28000GWh). A cette production s’ajoutent celles dePallueletdePenly(76);

- La production d’origine thermique et fossile (1 426MW). avec la centrale thermique du Havre(charbon: production annuelle de l’ordre de 3 200GWh).Lemaintienenactivitédecetypedecentralepermet d’ajuster rapidement la productiond’électricitéauxheuresdepointeoulorsdepériodesdegrandfroid.

L’ENERGIE EN BASSE NORMANDIE (Source:DREALBasseNormandie-2012)


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Importancedel’activiténucléairesurleterritoireduSCoT:-LacentraledeFlamanvilleLa centraleaétémiseen serviceen1985.D’unepuissancededeux fois1300mégawatts, elleaproduit18milliardsdekWhen2013, soit4,5%de l'électricitéd'origine nucléaire produite en France et 3,3 % de la production totale française. C'est l'équivalent de 68 % de la consommation annuelle d'électricité de laNormandie(10,1milliardsdekWhenBasse-Normandieet16,2milliardsdekWhenHaute-Normandie).Lacentraleemployait768personnesfin2013,auxquels ilfautajouter352salariéspermanentsemployéspardessous-traitantsetde600à2000salariésd'entreprisesprestatairesselonletyped'arrêtpourmaintenance.LacentraledeFlamanvillereprésenteunpoidséconomiquecertain.En2013,ellecontribuaitàlafiscalitélocaleàhauteurde56millionsd’euros.Lesmarchéspassésaveclesentrepriseslocalesontreprésenté72,1millionsd’euros,dontplusde45%sontallésàdesentreprisesbas-normandes.LacentralenucléairedeFlamanvilleaétéconçuepouruneduréed’exploitationde40ans,validéeparl’Autoritédesûreténucléaire(ASN).Pouratteindrecetobjectifdeduréedefonctionnement,uneréévaluationetunréexamendesûretéont lieutous les10anslorsdesvisitesdécennales,pourprendreencompte lesprogrèstechnologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des installations nucléaires dans lemonde, puis effectuer lesmodifications nécessaires en augmentanttoujoursleniveaudesûretédel’installation.Lesprochainesvisitesdécennales,déterminantespourlapoursuitedel’exploitationdesdeuxréacteursdeFlamanville,sontencoursetsepoursuivrontjusqu’en2018...-L'EPRdeFlamanvilleEDFanticipeunéventuelrenouvellementdescentralesàl’horizon2020,enremplacementdestranchesREP(réacteuràeaupressurisée)quiarriverontenfindevie.Afindebénéficierd’unretourd’expérienced’exploitationpour laconstructionderéacteursàpartirde2020,EDFaentaméen2007 laconstructiond'unetêtedesérie EPR (initialement European Pressurized Reactor, puis Evolutionary Power Reactor, un réacteur de la troisième génération) sur le site de la centrale deFlamanville.CeprojetFlamanville3auraunepuissanced’environ1600mégawatts.Samiseenserviceestenvisagéeen2018.LeprojetFlamanville4(constructiond’unsecondréacteurEPRsurlesite)aquantàluiétéabandonné.L'usinederetraitementdelaHaguec'estuncentrede retraitementducombustibleusédans lequelontraiteunepartiedu combustiblenucléaireprovenantde certainsdesréacteursnucléairesdeFrance,d'Allemagne,deBelgique,deSuisse,desPays-BasetduJapon,pourenséparercertainsélémentsradioactifs.Entre2008et2013,lesmatièrestraitéessontpasséesde937à1172tonnes.Entréeenserviceen1966,l'usineestsituéeprèsducapdelaHague,surlescommunesdeJobourg,Omonville-la-Petite,DigullevilleetBeaumont-Hague,danslenord-ouestdelapéninsuleduCotentinetà25kmàl'ouestdeCherbourg.ElleestgéréeparlafilialeArevaNCdugroupeAreva.Environ6000personnestravaillentsur le site,dont3100directementpourArevaNC.L'usineest lepremieracteuréconomiquede lacommunautédecommunesde laHague.En2012, elle a réalisé483millions d'eurosd'achats,dont 80%auprès d'entreprises bas-normandes, et payé86millions d'eurosen impôts et taxes.Enborduredel'usinesetrouvelecentredestockagededéchetsnucléairesdelaManche,enservicedepuis1969.


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- L’éolien terrestre avec des productions sans cesse enaugmentation. Le parc éolien a en effet progressé de 9% en2015,commeen2014.Endébut2016,laNormandiecomptait271parcsenactivitésur60sitesdont17danslaManche(67éoliennes).7sontsituéssurleSCoT:parcsdeAuvers/Méautis(4éoliennes),Brix(1éolienne),Clitourps(5éoliennes),Saint-Jacques-de-Néhou (5 «éoliennes), Sainte-Marie du Mont (1éolienne)etSortosville-en-Beaumont(5éoliennes).D’ici2020,la production devrait quadrupler avec le raccordement deséoliennes «offshore» au large de Courseulles-sur-Mer, deFécampetduTréport(pasdeprojetretenuàl’heureactuelleau large des côtes du Cotentin). Les production terrestresdevraientégalementaugmenter,maisdefaçonplusmodeste,dans les zones où le Schéma régional éolien (SRE) estfavorable.Danscecadre,lacarteindiqueleszonesd’exclusiondu territoire etmontre les zones favorables au grand éolien(parcs éoliens avec de grandes machines) et cellespréférentiellement au petit éolien (petite installationindividuelle ou collective au sein des habitations). Desdéveloppements sont donc encore possibles mais ceux-cidevront se faire en prenant en compte les contraintesenvironnementales locale (voir notamment celles préciséesparleSREenpagesuivante);

- la méthanisation offre un potentiel intéressant, du fait ducaractère agricole de la région. Cette production restetoutefoisencoreàdéveloppersurleterritoire;

- D’autres sources de production d’énergie renouvelableprésentent des perspectives de développement nonnégligeables (biomasse, photovoltaïque, hydrolien), maissoulèvent parfois des questions environnementales et desrisques de conflits d’intérêt. Notons aussi dans ce cadre lesprojetsd’hydroliennes,dontunaujourd’huiaétévalidéetsurle point d’être construit à 3 km de Goury (projet de 7machinesimmergéesà30mètresde2MWchacune–entréeenserviceprévueaupremiersemestre2018).

EOLIEN : PARCS EXISTANTS ET ZONES FAVORABLES AU DEVELOPPEMENT (Source:SREBasseNormandie–DREALNormandie-2017)

Clitourps

Sortosville-en-Beaumont

Saint-Jacques-de-Néhou

Auvers / Méautis

Ste-Marie

Brix

Globalement,leterritoireduCotentinestsectoriséen3niveauxdecontrainte.

-Secteurspeuopportunsouprésentantdescontraintesabsoluespourlesparcséoliens:c’estnotammentlecasdetoutelafrangelittoraleetdelazonehumidedesmaraisduCotentinetduBessin.Précisons, ici,quelanouvelleCharteduPNRdesMaraisduCotentinetduBessin,pose le principe que l’implantation d’éoliennes n’est pas compatible avec la zone humideinscriteenzoneNATURA2000.

- Secteurs favorables à l’implantation d’un parc éolien prenant bien en compte les fortessensibilités identifiées à l’échelle du département de la Manche (implantation soumise àétudescomplémentairesadaptées):ils’agitessentiellementduSudduterritoire,

-Secteursfavorablesàl’implantationd’unparcéolienprenantbienencomptelessensibilitéslocales(implantationpossiblesousréserved’étudeslocales):toutl’espacebocagercentralduterritoire.


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Recommandations«cadres»pourledéveloppementdel’éolienenBasse-Normandie,selonleSchémaRégionalEolien:

- Afindeprendreencomptelesimpactssurlaquiétude, lasantéet lasécuritédespopulations,lesopérateursdevrontprocéderàuneétudedétailléedesnuisances,enconcertationavec lespopulationsconcernéesetlesassociationslocalesreprésentatives,etprévoirl'ensembledesmesurescompensatoiresjugéesnécessairespourlesatténuer;

- Lamultiplicationdel’objet«éolienne»nedoitpasaboutiràunebanalisation/uniformisationdespaysages.

- Lesespacesd’accueildugrandéoliendisponiblesdoiventêtreoptimisésafindecréer,danslamesuredupossible,desparcsdetailleplus importantesetéviterainsiunmitageduterritoire.

- Laséparationdesparcsdoitêtretellequ’ellepermetdesrespirationspaysagèresimportantes,évitantuneomniprésencedeséoliennessurleterritoireet

par là leurbanalisation. Il fautéviterque le cumuld’éoliennesenarriveàsaturerunpaysage,aupointque lesmachinessoientprésentesdans tous leschampsvisuels.

- L’implantation d’éoliennes dans les sitesboisés et leurs abords immédiats est déconseillée. Si un telprojet est proposé, il devra contenir des éléments

probantsquandàl’innocuitéduprojetsurlesmilieux.

- Lescontinuitésécologiquesainsiquelescouloirsdecirculationetdemigrationdesoiseauxdoiventfairel’objetd’uneattentionparticulière.Desorientationseront précisées lors de la définition de la trame verte et bleu et l’élaboration du schéma régional des continuités écologiques. Les exigences étantdifférentesenfonctiondelanaturedesespèces,ilseradoncnécessaired’identifieraupréalablelesespècesoucommunautésprésentes.

- L'impactvisueld'unprojetdegrandéolienporteaudelàdes500mmesurésdepuislemonumenthistorique.Lapréservationducaractèreetdelaqualité

desabordsd'unmonumenthistoriquedoits'appréciersurunpérimètreélargienfonctiondescaractéristiquespropresde l'immeubleetdecellesdesonenvironnement.Cetteanalysepaysagèredoitêtreréaliséedanslesmêmesconditionsqu'àl'intérieurdupérimètrede500m,c'estàdireenétudiantlesvuesdepuisetverslemonument.

- AfinderespecterlesengagementsdelaFrancevisàvisdel’UNESCO,l’implantationdetouttyped’éolienestproscritedanslazoned’influencevisuelledu

MtStMichelainsiqu’àproximitédusitedeSaint-VaastLaHougue-Tatihou.


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! Une consommation qu’il convient de maîtriser dans les années à venir

Lesconsommationsd'énergiebas-normandessontenconstanteprogressioncesdernières décennies. Ainsi la consommation finale d’énergie de la Basse-Normandie a atteint, en 2009, de l’ordre de 3 500 Ktep pour une productionglobale d’environ 4 500 Ktep. Si la production globale est supérieure à laconsommation, la régionétantproductriceetexportatriced’énergieélectrique,laBasse-Normandie restecependant très dépendantedesénergies fossiles.Eneffet, les produits pétroliers constituent la première forme d’énergieconsomméedanslarégion(51%),devantl’électricité(23%)etlegaz(16%).Or,leGrenelledel’environnementafaitdelaréductiondesbesoinsenénergiedelaFrancesonorientationpremière,aveccommeobjectifuneaméliorationde20%de l’efficacité énergétique à l’horizon 2020. Pour y contribuer, la Basse-Normandie dispose de deux secteurs où les marges de progression sontparticulièrement importantes : lebâti (résidentielet tertiaire)et les transports,qui représentent à eux seuls plus de 80 % de l’énergie consommée dans larégion.

! Un bâti globalement énergivore

L’habitatest le1ersecteurconsommateurd’énergiede larégion:avecprèsde13TWhconsommésen2009, il représenteà lui seul 33%des consommationsénergétiques régionales. En cumulant l’habitat et le tertiaire, le secteur dubâtimentreprésente52%desconsommations,essentiellementliéesauxbesoinsthermiques.Le parc de logements bas-normands est globalement énergivore, du fait d’uncertainnombredecaractéristiques:

- prépondérancedeslogementsindividuels(70%contre56%àl’échellenationale);ancienneté(57%deslogementsconstruitsavant1975);

- faibleperformanceénergétiquedeslogementsconstruitsaprès-guerre;- partélevéedesrésidencessecondairesouencoremodedechauffageà

l’électricitéetaufioulprépondérant.Laréhabilitationthermiquedubâticonstituedoncunenjeufortpourlarégion,leparcétantglobalementénergivoreetsonrenouvellementrelativementfaible.Silestendancessepoursuivent,en2020, les logementsconstruitsdepuis2012nedevraient représenterque8%duparc. L’enjeumajeurdusecteurdubâtimentenmatièred’efficacitéénergétiqueestdonclaréhabilitationthermiqueduparcancien.

! Une marge de progrès importante dans les transports

Lestransportsconstituentle2emesecteurleplusconsommateurd’énergiedansla région,avecplusde12TWhconsommésen2009 (30%desconsommationsrégionales). L’étalement urbain et la prépondérance de l’automobile dans lesdéplacements domicile-travail induisent des consommations élevées decarburants, avec un risque de vulnérabilité énergétique desménages, dans lesespaces périurbains et ruraux en particulier. Le fret de marchandises, trèslargement dominé par le mode routier, contribue lu aussi à cette forteconsommation.


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! Des consommations plus limitées dans l’industrie et l’agriculture

L’industrie représente 13% et l’agriculture seulement 5% des consommationsd’énergie de la région en 2009, loin derrière le résidentiel-tertiaire et lestransports.

! Une production et une consommation énergétique en grande partie responsables des émissions de gaz à effets de serre

Les activités humaines, et notamment par le biais des productions et desconsommationsénergétiquescontribuentàdesémissionsdeGazàEffetdeSerre(GES). Or, ces émissions participent au processus de changement climatiqueactuel (voir ci-contre), dont les conséquences risquent d’être néfastes sur leterritoire.Ilestdoncurgentd’agir.

C’estdanscecadrequedesobjectifsontétéfixés,surleplaneuropéenetsur leplannational (voirencadré).Chaquecollectivitéadoncpourresponsabilitédecontribueràatteindrecesobjectifs.

Localement les émissions de GES pourrait se traduire dans les années à venirpar(sourceExplicit-2012):- uneaugmentationde+1°Cdestempératuresmoyennesàl’horizon2030;

- une augmentationduniveaude lamerde l’ordre de40 à 50 cmpour le prochainsiècle;

- une augmentation de pics d’ozone, ayant un impact sur la santé des populations,maisaussilesculturesetlabiodiversité;

- unedisponibilitédel’eaupluscontraignante;- ladiminutionde la qualitédes eauxdebaignadeet de l’eaupotabledueenpartiel’augmentationdelatempératuredel’eau.

Source:ADEME2013

OBJECTIFSNATIONAUXETEUROPEENSDEREDUCTIONDESGES

-Objectif«3X20%»pour2020del’UnionEuropéenne:• Réduirede20%lesémissionsdeGES(parrapportà1990)• Améliorer de 20 % l’efficacité énergétique (par rapport aux

projectionsréaliséespourl'année2020)• Porter à 20% la part des énergies renouvelables dans la

consommationfinaled’énergie

EnFrance,lesobjectifs«3x20%»sontdéclinéscommesuit:• Réductionde17%desémissionsdeGES• Réalisationde20%d’économied’énergieen2020• L’intégrationde23%d’EnergieRenouvelabledans laconsommation

d’énergiefinaleen2020

-Objectif«Facteur4»pour2050Le«Facteur4»fixepourobjectifdediviserparquatrenosémissionsdeGESd’ici à 2050, afin de contenir le changement climatique à un niveaud’élévationmaximumde2°C.


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! Les perspectives régionales issues du SRCAE

Leschémarégionalclimatairénergie(SRCAE)estunenouveautéparrapportauprécédentSCoT(ilaétéarrêtéle30décembre2013).LeSRCAEestundocumentstratégique et prospectif, dont la finalité est de définir les objectifs etorientationsauxhorizons2020et2050enmatièrederéductiondesémissionsdegazàeffetdeserre,deluttecontrelapollutionatmosphérique,demaîtrisedelademande énergétique, de développement des énergies renouvelables etd’adaptation aux changements climatiques. Le SRCAE de Basse Normandieprésenteunscénariotendancielàl’horizon2030etunscénariocibleimpliquantunerupturedansnosmodesdeviepourinverserlatendance:

- dans le scénario tendanciel, les consommations d’énergie continuentd’augmenter (+ 6 % d’ici 2020 et + 12 % d’ici 2030 par rapport auxconsommations de 2009) sur chacun des deux secteurs les plusconsommateursd’énergie:l’habitatetlestransports.

- danslescénario-cible,lesconsommationsd’énergiediminuentde7%en2020et13%en2030parrapportàl’année2009,grâceàl’améliorationdelaperformanceénergétiquedesbâtimentsetauxmesuresmisesenœuvredans le secteurdes transports.Deplus, laproductiond’énergierenouvelable connaît une forte croissance, avec 3 filièresmajeures deproduction d’électricité : l’hydrolien (9 000 GWh estimés à l’horizon2030),l’éolienoffshore(3600GWh)etl’éolienterrestre(2500GWh).

Danslecadredesonscénariocible,laBasse-Normandies’inscritdoncdansunestratégieénergie-climatambitieuse,sobreetdurable.En2020,lesobjectifsdupaqueteuropéen«énergie-climat»des3x20sontatteintsoudépassés, Lesrésultats obtenus en 2030 viennent confirmer ce constat et indiquent que larégions’orientesurlavoieduFacteur4pour2050.


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! Des orientations fixées par le SRCAE que le SCoT devra prendre en compte, par le biais du PCET et à travers sa politique urbanistique

Au travers de 40 orientations thématiques, le SRCAE engage durablement leterritoirebas-normanddanslatransitionénergétiqueCesorientationsconcernelesthématiquessuivantes:Bâtiment:-B1:Mettreenplaceuncadredegouvernance régional réunissant lesacteursbas normands du bâtiment afin de définir et suivre des programmes derénovation cohérents et efficaces qui tiennent compte de l’architecture desbâtiments,etdeleurscaractéristiquesthermiquesréellesetdeleurusage.-B2:Formeretqualifierlesacteursdubâtiment(maîtresd’ouvrage,entreprises,utilisateurs, etc.) aux nouvelles pratiques et techniques de rénovation et deconstructiondurableetd’intégrationdesEnRdanslebâti.-B3:Structureretsoutenirdesfilièreslocalesd’écomatériauxdeconstruction.- B4: Mobiliser et déployer les outils et financements nécessaires (acteursfinanciersetbancaires).Transport:- T1: Développer une offre alternative à l’autosolisme afin de limiter les coûtssociaux,économiquesetenvironnementauxpourlesparticuliers.-T2:Développeruneoffrealternativeautransportroutierdemarchandisesafinde limiter les coûts sociaux, économiques et environnementaux pour lesentreprises.- T3: Coordonner les engagements et les actionsdes acteursdu territoirebas-normandpourmettreenplaceunsystèmecohérentdetransportsdurables.- T4: Mobiliser et réorienter les financements afin d’être en capacité dedévelopperdesmodesdetransportalternatifsauxvéhiculesparticuliers.- T5: Développer la connaissance (flux de déplacement, facteurs explicatifs,bonnes pratiques) et la diffuser auprès des décideurs bas normands commesoutien à la prise de décision et vers la population comme sensibilisation etéducationàlamobilitédurable

Urbanisme:U1: Développer une stratégie de planification favorisant une utilisationrationnelledel’espace.U2: Définir et mettre en place des pratiques en matières d’urbanisme etd’aménagement, afin de limiter l’étalement urbain (préservation des fonctionsdes zones rurales : vivrières, puits de carbone,…) et les déplacements tout enaméliorantlecadredevie.U3:Diffuser auprèsdesacteursbasnormandsdes informations sur les fluxdetransportsetdelaconnaissancesurlesrelationsurbanismeetdéplacements en vue de la mise en oeuvre de bonnes pratiques en matièred'urbanisme.U4: Pour tout projet d’aménagement, veiller à respecter l’identité du tissuexistant, toutenproposantunediversificationdeformesurbainesdenses(horszones d’intérêts écologiques, environnementaux ou exposées à des risquesnaturels).U5:Pensertoutprojetd’aménagementd’infrastructuresoud’équipementsousl’angle « développement durable » (maîtrise des consommations, d’énergie,limitationdesémissions,…)Précaritéénergétique:-P1:Luttercontrelaprécaritéénergétiqueendéployantunprogrammemassifderéhabilitationdubâtiment,enréduisantlescoûtsliésauxdéplacementsetendéveloppantlerecoursauxénergiesrenouvelablesAgriculture:-A1:Améliorer lebilandesémissionsdegazàeffetdeserreentravaillantsurl’ensembleducycledel’élevagedel’amontjusqu’àl’avalaveclesagriculteurs- A2: Sensibiliser les acteurs de la filière agricole pour mettre en oeuvre despratiquesadaptéesenmatièredequalitéde l’air,d’émissionsdegazàeffetdeserre de séquestration de carbone et d’adaptation aux effets du changementclimatique.- A3: Rapprocher les filières de production alimentaire bas-normande desconsommateursenstructurantdesfilièrescourtesetlocalesefficaces.-A4:Garantirlaséquestrationducarboneparlemaintienoul’augmentationdespuitsdecarboneagricolesetforestiers- A5:Maîtriser la consommation d’énergie dans l’agriculture, la sylviculture, laconchylicultureetlapêche-A6:Rationaliserl’utilisationdesintrants(notammentlesfertilisantsminéraux)afinde réduire les émissionsdepolluants atmosphériques et de gaz à effet deserre.


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Industrie:-I1:Optimiserlesfluxdeproduits,d’énergieetdedéchetspourlesentreprisesagro-alimentairessurleterritoirebas-normand.- I2: Maîtriser les consommations d’énergie et réduire la pollutionatmosphériqueparledéveloppementdelaconnaissancedesacteursindustrielsetlamiseenoeuvredesbonnespratiquesetmeilleurestechnologiesexistantes.- I3: Renforcer la sensibilisation des industriels, notamment les TPME etl’artisanatsurlepoidsdesdépensesénergétiquesdansleurbilan(actueletfuturenfonctiondel’évolutiondescoûtsdel’énergieetdesmatièrespremières).- I4: Mobiliser et développer une ingénierie financière permettantl’investissementdesacteursdanslesmeilleurespratiquesdisponiblesenmatièredeperformanceénergétique.-I5:DévelopperuneproductionfaiblementémettricedecarboneàlafoisdanssesprocédésetdansletransportdemarchandisesAir:-AIR1:Amélioreretdiffuser laconnaissancede lathématiquequalitéde l’airàl’ensembleduterritoire,enparticuliersurlescommunesenzonesensible.- AIR2: Améliorer et diffuser la connaissance sur l’impact de l’utilisation dephytosanitairessurlaqualitédel’air.-AIR3:RéduirelespratiquesdebrûlageenBasseNormandie.-AIR4:Mieuxinformersurlaradioactivitédansl’airAdaptationauchangementclimatique:-ACC1:Mettreenplaceunestructurerégionaleenchargedelacapitalisationetdeladiffusiondesconnaissancesetétudessurlechangementclimatique-ACC2:Réduirelavulnérabilitédulittoralbas-normandenréduisantnotammentl’expositiondeszoneshabitées- ACC3: Préparer les activités économiques bas-normandes aux conditionsclimatiquesàvenir,visàvisnotammentdeladisponibilitédelaressourceeneauetdesesconflitsd'usageéventuels-ACC4:Sensibiliser lapopulation, lesorganismeset les institutionsauximpactspotentielsdeschangementsclimatiquesetàlanécessitédes'yadapter.Energiesrenouvelables:-ENR1:Consolideretdévelopperlafilièrebois-énergieexistanteetprivilégierledéveloppementd’installationsindustriellesetcollectivesdeproductiondechaleurenpréservantlaqualitédel’air- ENR2: Soutenir la création de filières régionales de production dont unenouvellefilièredevalorisationdelamatièreorganiqueeteffluentsde

l’agricultureetdel’industrieagroalimentaireENR3:Soutenir ledéveloppementde l’éolienterrestreetencourager l’essordupetitéolienENR4:Accompagnerledéveloppementdesénergiesmarinesrenouvelablespourpermettrel’émergencedefilièresindustrielleslocalesENR5: Soutenir l’investissement dans les énergies renouvelables enmobilisantlesoutilsfinanciersetfonciersexistantsetenproposantdessolutionsinnovantesenpartenariataveclesacteursbancairesetinstitutionnelsbasnormandsENR6:Développeretdiffuserlaconnaissancedespotentielsrégionauxetlocauxdedéveloppementdesénergiesrenouvelables,desgisementsdeproductionparfilièreetparterritoireetducadreréglementairedechacunedesfilièresauprèsdesdécideurslocauxetdesacteurséconomiques.


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LePlanClimatEnergieTerritorial(PCET)duPaysduCotentinaétélancéen2010.Son objectif rejoint ceux du SRCAE puisqu’il vise localement à diviser par 4 lesémissionsdeGESà l’horizon2050enagissantnotamment(voirfichesactionenannexe):- sur la réduction des consommations et des émissions liées au chauffage deslogements;-surladiminutiondanslesecteurdesservicesdurecoursauxénergiesfossiles;- sur la réductiondesvéhiculesparticulierset ledéveloppementdes transportsencommun;- sur une amélioration de près de 25% des consommations dans le secteurindustriel;- sur une amélioration de près de 33% des consommations dans le secteuragricole.

Anoterqu’unautrePCETestégalementencoursauniveaude laCommunautéUrbainedeCherbourgainsiqu’auniveauduParcnaturelrégionaldesMaraisduCotentinetduBessin(voirfichesenannexe).D’autresdémarchessontengagéesau niveau régional et départemental mais aussi localement sur la communed’Equeurdreville-Hainneville (démarche Citergie) Ces différents plans devraientdonc permettre de concourir à une meilleure prise en compte de laproblématiqueénergétiquesurleterritoireetcontribueràuneréductiondesgazàeffetdeserredanslesannéesàvenir.

! Conclusion sur l’énergie - les objectifs de développement durable du territoire

Au prisme du SCoT, la question de la réduction des dépenses énergétiques setraduira essentiellement par deux axes de travail, celui de la qualité de sonhabitatetceluidestransports:

- La qualité de l'habitat : en orientant l'aménagement urbain (incitation auxconstructionsdefaibleconsommationénergétique,réflexionsurl'aménagementdes quartiers et sur la qualité du bâti (démarche « haute qualitéenvironnementale » par exemple , réflexion sur les aménagements deséquipements publics, non-discrimination dans les règlements au regard desnouveaux modes constructifs écologique et en promouvoir leur usage) et enfavorisant l'améliorationdes zonesbâtiesexistantes (réhabilitationénergétiquedeshabitations), le SCoTpeutagir sur les consommationsénergétiques futuresdesonterritoire;

-Lamiseenplaced'unepolitiquedetransportpluséconome: ici, leSCoTpeutagirenproposantundéveloppementlimitantl'étalementurbainetladispersionexcessive de l'habitat (favorisant "l'explosion" des flux automobiles), enproposantunréseaudetransportsencommunadaptésetpermettantderelierfacilementleslieuxd'habitationauxlieuxdetravailetauxzonescommerciales.

A noter aussi que cette politique de réduction de consommation énergétiquecontribueraaussiàaméliorerlaqualitédel'airetàlimiterlesémissionsdegazàeffetdeserre

Le SCoT pourra enfin aussi agir sur la problématique en favorisant ledéveloppement des énergies renouvelables (éolien éventuellement, mais aussibiomasse,bois-énergie,photovoltaïque,...

Siglobalementlescaractéristiquesduterritoireenmatièreénergétiquesontlesmêmesaujourd’huiquecellesde2011,ils’avèrequelesenjeuxsesontrenforcés,notammentparlebiaisdelapriseencompteduSRCAEetdesobjectifsrenforcésenmatièredeluttecontrelesgazàeffetdeserreetleurseffetsclimatiques.


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! Synthèse sur les énergies

Le territoire a une compétence reconnue en matière de production d’énergienucléaire. Mais le territoire bénéficie aussi de ressources lui permettant dedévelopper les énergies renouvelables, notamment la filière bois-énergie ouencorel’éolien,l’hydolien,labiomasse....

La problématique énergétique concerne aussi la consommation, notammentd’énergies fossiles,qu’il convientdediminuer,pour limiter lesgaspillages,maisaussi lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffementclimatique.

Depuis2011, lesenjeuxénergétiquessesontrenforcés,notammentpar lebiaisdelapriseencompteduSRCAE.

AuprismeduSCoTetaussiàtraverslesPCETlocaux,laquestiondelaréductiondesdépensesénergétiquessetraduiraessentiellementpardeuxaxesdetravail,celuidelaqualitédesonhabitatetceluidestransports:

- La qualité de l'habitat : en orientant l'aménagement urbain (incitation auxconstructions de faible consommation énergétique, réflexion sur lesaménagements des équipements publics, non-discrimination dans lesrèglements au regard des nouveaux modes constructifs écologique ...) et enfavorisant l'améliorationdes zonesbâtiesexistantes (réhabilitationénergétiquedeshabitations), le SCoTpeutagir sur les consommationsénergétiques futuresdesonterritoire;énergétiquesfuturesdesonterritoire;

-Lamiseenplaced'unepolitiquedetransportpluséconome:ici,leSCoTpeutagirenproposantundéveloppementlimitantl'étalementurbainetladispersionexcessivedel'habitat(favorisant"l'explosion"desfluxautomobiles),enproposantunréseaudetransportsencommunadaptésetpermettantderelierfacilementleslieuxd'habitationauxlieuxdetravailetauxzonescommerciales.

ENERGIES – CARTE DE SYNTHESE (Source:EQS-2017)


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ES CAPACITE DE DEVELOPPEMENT ET ENJEU DE PRESERVATION DURABLE DES RESSOURCES – POLLUTIONS ET NUISANCES (HORS EAU)

! Une qualité de l’air à surveiller, notamment sur Cherbourg et sa périphérie

Selon l’analyse du SRCAE, la qualité de l’air enBasse-Normandie, est plutôt debonne qualité générale mais présente des situations contrastées selon lesdifférents secteurs du territoire (zones urbaines, rurales, côtières) et lesconditions climatiques. La concentration des polluants évolue en fonction desémissions locales, des apports transrégionaux (en provenance notamment dubassinparisienetdel’estuairedelaSeine),desphénomènesdedispersionetdetransformation. Ainsi, en certaines circonstances, la Basse-Normandie estconfrontée à des pollutions par les particules fines notamment en hiver et auprintemps (trafic routier, chauffage résidentiel et activités agricoles), par lesoxydesd’azoteenproximitédetraficautomobileoupar l’ozonesur l’ensembledelarégionenété.Lesconcentrationsdesprincipauxpolluantsatmosphériquesréglementésounon(dioxyde d’azote, particules, ozone, benzène, métaux toxiques, monoxyde decarbone,pollens,...)fontl’objetd’unsuiviparl’associationagrééedesurveillancedelaqualitédel’airAirCOMquiexploiteunréseaudesurveillance.LesNoxetparticules,principalementliéesauxactivitésdetransportconstituentles principaux enjeux sur la qualité de l’air. Cependant, la prédominance dusecteur agricole régional mérite qu’une vigilance particulière soit portée à laproblématique des pesticides. Bien qu’interdits d’utilisation depuis denombreusesannéespourcertains (lindane,atrazine),desétudesrégionalesontmontré qu’ils peuvent encore être présents dans l’air à cause notamment durelargagelorsdestravauxdusol.En Basse-Normandie, les communes sensibles (au nombre de 77) représentent3.6% de la surface de la région et la population concernée est 31.7% de lapopulation régionale. Il s’agit de zones d’habitat denses ou sous l’influence devoiriesàforttrafic.Cettepopulationadoncunrisquepotentield’êtreexposéàundépassementde lavaleur limitedeprotectionde la santéhumaine.C’est lecasicipourlazonedeCherbourg–Octeville(voircarte).

AIR : ZONES SENSIBLES (Source:AirCom-2005)

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Il est important ici de rappeler que la pollution de l’air a des effets directs surdifférents facteurs : santéhumaine, environnement,patrimoinebâti, bien-être,effetdeserre...L’évaluationsocio-économiquedeceseffetsestunecomposanteimportantedanslajustificationdepolitiquespubliques.De nombreux travaux sont menés et il existe de nombreuses publicationsscientifiques sur ces sujets, néanmoins les méthodologies utilisées sont trèsdifférentesd’uneétudeàl’autreetdifficilementcomparablescarellesrépondentàdifférentsobjectifs.Pourautant,laqualitédel’airreprésenteunenjeusanitairemajeur. Selon une étude de l’OMS publiée le 26 septembre 2011, près de 2millionsdepersonnesmeurentchaqueannéedufaitdelapollutiondel’air,dont1,1 million de décès qui auraient pu être évités si les normes avaient étérespectées.En France, les épidémiologistes estiment que plus de 5 % des décès chaqueannée sont dus à la pollution de l’air, notamment par les particules fines quis’accumulent dans l’organisme à partir des voies respiratoires, engendrant desmaladies respiratoires, cardio-vasculaires et des cancers. Ces particulescauseraientlamortprématuréede42000personneschaqueannéeenFrance.La qualité de l’air est aussi un enjeu économique important compte tenu desconséquences sanitaires et sociales (plusieurs dizaines de milliards d’eurosdépenséschaqueannéeenFranceàcausedelapollutiondel’air),ouencoredespertesderendementsagricolesdel’ordredumilliardd’eurosparanenFrance.LaloideprogrammerelativeàlamiseenoeuvreduGrenelledel’environnementdu3août2009 fixecommeobjectifuneréductionde30%desparticules finesdans l’air d’ici 2015. Les composés organiques volatils (COV) et les oxydesd’azotes(NOx)sonttraitésdanslePlandeRéductiondesÉmissionsdePolluantsAtmosphériques (PREPA)prisenapplicationde ladirective2001/81/CE relativeaux plafonds d’émissions nationaux. Pour les NOx, l’objectif de réduction pour2015estde40%.

Rappelons que les orientations fixées par le SRCAE pour atteindre les objectifsfixéssont:-AIR1:Amélioreretdiffuser laconnaissancede lathématiquequalitéde l’airàl’ensembleduterritoire,enparticuliersurlescommunesenzonesensible.- AIR2: Améliorer et diffuser la connaissance sur l’impact de l’utilisation dephytosanitairessurlaqualitédel’air.-AIR3:RéduirelespratiquesdebrûlageenBasseNormandie.-AIR4:Mieuxinformersurlaradioactivitédansl’air.

LesPCETlocauxprennentégalementsouventlaproblématique«air»encompteetagissentégalementsurlesfacteurssusceptiblesd’améliorersaqualité.

Il convient donc que le SCoT prenne en considération la problématique «air»notamment par le biais des orientations du SRCAE et par les actions des PCETpour permettre au territoire d’avoir une meilleure qualité de l’air dans lesannéesàvenir.


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ES ! Des nuisances sonores liées essentiellement aux trafics routiers

et ponctuellement liés à l’aéroport de Cherbourg-Maupertus

Leclassementsonoredesinfrastructuresterrestres:Commeen2011,lesinfrastructuresdetransportàforttraficconstituentlesprincipalessourcesde nuisances sonores du territoire. Cependant, un nouveau classementsonore des transports terrestres a été établi en 2012 (classement àl’horizon 2028). Il convient donc de prendre en compte les nouveauxsecteurs, dits "affectéespar le bruit", déterminésdepart et d’autredesinfrastructures classées (largeur varie de 10 à 300m selon la catégoriesonore). Les futursbâtiments sensiblesaubruitdevrontyprésenteruneisolation acoustique renforcéedemanière à ceque les niveauxdebruitrésiduelsintérieursnedépassentpasLAeq(6h–22h)=35dBdejouretLAeq (22 h – 6 h) = 30 dB de nuit (LAeq : niveau sonore énergétiqueéquivalent qui exprime l’énergie reçue pendant un certain temps). Lessecteurs classés doivent être intégrés dans les documents d’urbanisme(voirfichesannexespourplusdeprécisions).

Le Plan d’exposition au bruit de l’aéroport de Cherbourg-Maupertus:L’aéroportdeCherbourg-Maupertusest égalementune source localedenuisances sonores. Comme en 2011, la prise en compte des nuisancess’effectueparlebiaisdesonpland’expositionaubruit(PEB)approuvéen2007.

CLASSEMENT SONORE DES VOIES (Source:DDTMdelaManche-2012)

PEB dE L’AEROPORT DE CHERBOURG-MAUPERTUS (Source:Géoportail.gov.fr-2017)


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Les PPBE première et deuxième génération de la Manche : La directiveeuropéenne 2002/49/CE relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dansl'environnement définit une approche commune à tous les États membres del'Union Européenne visant à éviter, prévenir ou réduire en priorité les effetsnuisiblesdel'expositionaubruitdansl'environnement.Cetteapprocheestbaséesur une cartographie de l'exposition au bruit, sur une information despopulations et sur la mise en oeuvre de Plans de Prévention du Bruit dansl'Environnement(PPBE)auniveau local.Dans ledépartementde laManche,unPPBE première génération a été approuvé le 5 juillet 2013. Les PPBE faisantl'objetd'unerévisiontousles5ans,unsecondPPBEaensuiteétéréalisé.etétéapprouvéle09juillet2015.SurleterritoireduSCoT,lePPBEconcernelaRN13entreTourlavilleetLesVeys.Surcetaxeontétélocalisé37pointsnoirsaubruit(PNB:bâtiment sensible localisédansunezonedebruit critique (ZBC)dont lesniveauxsonoresenfaçadedépassentourisquentdedépasseràterme70dB(A)enpériodediurne(LAeq6h-22h)ou65dB(A)enpériodenocturne(LAeq22h-6h)).

Pourcespoints,desobjectifsderéductiondebruitontétéfixéslorsdupremierPPBE (encequiconcernelaRN13,l'Avant-ProjetSommaired'Itinéraireprévoyaitdenombreusesisolationsdefaçades).D’autresmesuressontenvisagéespourlapériode2013–2019tellesquelamiseenplaced’écransanti-bruitvoiremêmel’acquisitiondeshabitationsparl’Etat.

LePPBEdelaCommunautéUrbainedeCherbourg:Ledécretn°2006-361du24mars2006relatifàl’établissementdescartesdebruitetdesplansdepréventiondubruit dans l’environnement fixe la listedes agglomérations (au sens INSEE)devantréaliserunPlandePréventionduBruitdansl'Environnement(PPBE).Surle territoire du SCoT, c’est le cas pour l’agglomération de la CommunautéUrbainedeCherbourg.

LadirectiondelavoirieetdesdéplacementsurbainsdelaCommunautéUrbainede Cherbourg a ainsi préi-dentifié 9 Zones de Bruit Critique (ZBC) le long dessectionsdevoieLucet,CessartetAlexandreIIIoùlesriverainssontsoumisàdesdépassements de seuil des valeurs limites. A l’intérieur de ces zones, 107bâtiments potentiellement Points Noirs du Bruit ont été pré-identifiés quireprésentent321logementspourunepopulationestiméede963habitants.Cesbâtiments sont situés dans un environnement fortement urbanisé et untraitementdesfaçadesparinsonorisationthermiqueetphoniqueaétéprivilégiépourpermettrelaréductiondubruit.

POINTS NOIRS BRUIT DE

CHERBOURG (Source:PPBEdelaCUC-

2014)


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ES Uneétudeacoustique complémentaireaensuiteété réaliséeafinde confirmerleszonesdéfiniesZBClorsdelapré-identificationetàdéterminerlenombredelogementsPNBau seinde cesZBC. Les résultatsontmontréque lesbâtimentssituéssurleQuaiAlexandreIII,auniveaudesRougesTerres(ZBC5,ZBC6etZBC7), initialementZBCsuiteauxcartographiesdepremièreéchéance,nesontpasdesZonesdeBruitCritique.Ainsiseuls58bâtiments(dont2bâtimentstertiaires)représentant183logementspourunepopulationde549habitantssontimpactéspar des niveaux sonores supérieurs aux seuils réglementaires. Unemission dediagnosticdesbâtimentsPNBestencours,cettemissionapourobjectifd’établirun programme de travaux d’amélioration acoustique et thermique deslogements.

Laproblématique«bruit»mérited’êtreprisenconsidérationdanslecadredelapolitiquededéveloppementurbainduSCoT.

! 4 nouveaux sites pollués répertoriés à surveiller

LeSCoTde2011répertoriait3sitespolluéssurleterritoiredont2àCherbourget1àCarentan.Ils’agissaitdesitesEDF/GDFquiaujourd’huiontétédépollués.Parcontre,Parcontre,4nouveauxsitessontrecensés(voircarteci-contre). Ils’agitde:

- l’ancienne station-service TOTAL Relais du Cotentin: l'ensemble desinstallationspétrolièresaétédémanteléen2011etlesiteaététraité.Ilrestetoutefoissoussurveillance

- EtablissementsSIMON: lesiteest localiséencentre-villedeCherbourgOctevilledansunezoneurbaineàusagerésidentiel.D'unesuperficiede2hectares, l'emprisedesbâtimentsestde8000m2.Dans lecadred'unprojet de ré-urbanisation lancé par la ville de Cherbourg-Octeville, lesEtablissements SIMONont fait réaliser dans le cadrede leur cessationd'activité plusieurs études environnementales sur son site. Les étudesréalisées ont mis en évidence la présence en BTEX, Hydrocarbures,COHV,métaux,HAP,PCBdanslesol.

- KEOLIS-Dépôtdebus:lesited'exploitationdesautobusurbainssequisitue sur la commune de Tourlaville a été l’objet d’une pollutionaccidentelle(fuitedegasoil).Unepartiedelapollutionaététraitée.Unarrêté préfectoral datant du 19/09/2012 prescrit la mise en place demesuresdetraitementdurestantdelapollution.

- Truffert Lepesant: il s’agit d’une ancienne fonderie et chaudronnerie,créée en 1929 et se situant en zone urbaine. La municipalitéd’Equeurdrevilleaacquislesiteen1997pouryexercerdesactivitésdestockagedematériels.DesremblaiscontenantdesmétauxetdesHAPyont été identifiés, ce qui a nécessité certaines mesures de gestion(excavation de 100 m3 de terres polluées aux HAP). Depuis, unimmeubledelogementsaétéconstruitsur lesite(permisdélivré le07janvier2008).

Commeen2011,laproblématique"solpollué"estuniquementponctuellesurleterritoire.Elleméritetoutefoisd'êtrepriseencomptedansl'aménagementfuturduterritoirenotammentpourseprémunird'éventuellesmauvaisessurprisesetpermettreundéveloppementdurablesansrisquepourlasantéhumaine.

SITES POLLUES (Source:BASOL-2017)


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! Une problématique « déchets » toujours d’actualité

Evolutionducontexteréglementaire-objectifsdépartementauxetnationauxLagestiondesdéchetsnécessitel’élaborationdeplan(L.541-14etR.541-13ducodedel’environnement):- pour les déchets non dangereux et les déchets de chantiers du BTP, c’est unplandépartementalquidoitêtreélaboré;-pourlesdéchetsdangereux,c’estlarégion;- pour les déchets ménagers et assimilés, c’est au niveau départemental etcommeen2011,c’est lePlandépartementaldeGestiondesDéchetsMénagerset Assimilés (PGDMA), approuvé le 23 mars 2009, qui est encore applicable.RappelonsdoncquecePlana fixédesobjectifsetdesorientationsquidoiventêtre mis en oeuvre par les collectivités locales et leurs groupementsintercommunaux associés. Le but est de réduire la production de déchets,d’accroîtreles«tauxdevalorisationmatière»desdéchetsetderéduirelapartdesdéchetsultimesàéliminer,ennotammentoptimisantlesorganisationsetlesinstallationsexistantesdelaManche.LePGDMAfixelesobjectifssuivants:-Objectifsderéductionàlasourcedelaproductiondedéchets:Stabilisationdugisementen2009à352230tonnes,-4%en2013puis-7%en2018;- Accroissement des taux de recyclage «matière » des déchets d’emballages :Pour les déchetsménagers et assimilés, les objectifs de taux de valorisation àl’horizon2018sontde42%(«OMrésiduelles+CS»verslafilièredevalorisationmatière).Aceplan,serajoutentlesobjectifsfixésparlePlanNationaldesDéchets(PND)2014-2020dontlesobjectifsdepremièreprioritésont:-Baissede7%desdéchetsménagersetassimilés(DMA)entre2010et2020,-Stabilisationdesdéchetsdesactivitéséconomiques,-StabilisationdesdéchetsduBTP-Actiondepréventionforteavecluttecontrelegaspillagealimentaire-Optimisationdescollectesséparativesdesdéchetsdangereuxdontpiles,DEEE...-Développementdelafilière«déchetsdemeubles»,-Optimisationdescollectesdepapier,-Optimisationgestiondesdéchetsd’emballagesindustriels.

Lagestion localedesdéchetsménagers:cesonttoujours lescommuneset lescommunautésdecommunesqui sontnormalement responsablesde la collecteetde l’éliminationdesdéchetsménagersproduits par leshabitants. Laplupartonttoutefoischoisideseregrouperetdesestructurerauseind'EPCIousyndicatmixte ayant compétence pour la gestion des déchets. Avant la fusion desintercommunalitésen2017,5groupementssurleterritoiregéraientlesdéchetsménagerssurleterritoire(voircartographieci-contre).

GESTION DES DECHETS MENAGERS (Source:DépartementdelaManche-2016)


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ES Lesprincipauxorganismesdegestionduterritoireétaientdoncconstituéde:

- La Communauté Urbaine de Cherbourgqui regroupe près de 80 000habitants;

- Cotentin Traitement qui regroupait jusqu’en 2015, 8 communautés decommune et une population d’environ 76 000 habitants. La CC deMontebourg s’y est ajouté depuis. A noter que depuis le 1er janvier2017,lesyndicatmixteCotentinTraitementaétédissous.Sesmissionssont désormais assurées par la communauté d’agglomération duCotentinetlacommunautédecommunesdelaBaieduCotentin.

- CoeurCotentinquiregroupaitenviron25000habitants;- La Communauté de Communes de la Saire (communes de Bretteville,

DigosvilleetLeMesnil-au-Val)quiregroupait3300habitants;- Point Fort, Syndicat Mixte, qui regroupe 95 communes dont 15

appartiennent au Sud du territoire du SCOT. Pour optmiser sesinstallationsdetraitement,PointFortEnvironnementtraitedesorduresménagères(OM)decollectivitésnonadhérentesdontcellesdeCotentintraitement (15699tonnesen2015)etduCoeurCotentin (1029tonnesen2015)

LeConseilDépartementaleffectuequantà luiuntravaildeconcertationauprèsdesdifférentsorganismesdegestionpourfavoriserunemeilleureorganisation.Leséquipementsprésents sur le territoireetpermettantd’optimiser lacollecteetletrisontdespointsdecollecte,desdéchetteries,desstationsdetransit,uneunité deméthanisation à Cavigny et un centre de stockagededéchets ultimes(centredeEroudevilleleHam-Ecausseville).

Chiffreslocauxdelacollecteetdutraitementdesorduresménagères:CoeurduCotentin:Au cours de l’année 2015, 16 692 tonnes (en 2014 : 16 645 tonnes), ce quireprésente pour la CCCC une augmentation de 47 tonnes, soit + 0,28 %) dedéchetsontétécollectés sur le territoirecommunautaire, répartiesde la façonsuivante:

-6499tonnesdedéchetsenporteàporte,soit-1%parrapportà2014;

-1955tonnesenapportvolontairedanslecadredelacollectesélective(soit-0,5% par rapport à 2014) et 8 238 tonnes de déchets déposées aux deuxdéchetteries(soit+1,1%parrapportà2014).

CotentinTraitement:

Au total, 54 812 tonnes de déchetsménagers et assimilés ont été collectés en2015, soit 718 kg/hab/an. Les quantités collectées sont en très légèreaugmentation.Lesdéchetsdedéchetteriessontàpeuprèsstabilisésdepuis2011(+ 3,9%). Les tonnagesd’orduresménagères sont quasi similaires à 2014 aprèsune forte période de baisse (- 10 % depuis 2009). 18 844 tonnes d’orduresménagères résiduelles ont été collectées en 2015, soit un tonnage en légèreaugmentation(+0,18%parrapportà2014).Surces18844tonnes,3149tonnessontenfouieset15695tonnessontméthanisés. LesOMrtraitéesen2015ontpermis la production d’électricité, de compost et la valorisation de ferraille(environ120tonnes).Commelesannéesprécédentes,lesproductiond’OMsontplusfortesdansleszonestouristiques.

PointFort:La collecte des ordures ménagères et assimilés est de la compétence descollectivités adhérentes. En 2015, elles ont collecté 22 201 tonnes d’orduresménagères, contre 22 668 tonnes en 2014 (- 467 t), soit une baisse de 2%. Letonnage par habitant est passé de 217 kg/hab en 2011 à 201 kg/hab en 2015.Lancéeen1996,lacollectesélectivesurleterritoireduPointFortEnvironnements’effectueentroisflux:papier,verreetemballagesrecyclables.Globalement,en2015 les tonnages collectés sont identiques à ceux de 2014 et en légèrediminutionparrapportà2011(9890tcontre10119t).En2015,prèsde35000tonnes de déchets ont été collectés dans les déchetteries (contre 31 000 en2011).


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L’évolutiondestonnagescollectésettraitésdansledépartement:

Leschiffresci-contresontissusd’unesynthèsedépartementaleréaliséesen2013(source:ConseilDépartemental):

-349100tonnesdedéchetsménagersetassimilésproduits;

-54,76%:c’estletauxdépartementalmoyendevalorisationmatière,ycomprisvalorisation parméthanisation (production de biogaz à partir desO.M.R. et decompost) et énergétique par incinération (production de chaleur valorisée àpartir desO.M.R. et réductiondu volumededéchets,mais avecproductiondemâchefers et de résidus de fumées) des ordures ménagères résiduelles. Il estincluslapartvaloriséeissuedesD.E.E.E.

--3,38%correspondàlabaissedugisementglobaldueàlamoindreproductionde déchets verts déposés en déchetteries, la baisse des collectes sélectives etdiminution constante des ordures ménagères résiduelles. Ainsi, la baisse dugisement«desdéchetteries»estde7205tonnes,soit-3,93%,majoritairementdedéchets verts et branchages, des gravats et enfin«du tout venant». CettedernièrecatégoriedevraitdiminuéeaveclamiseenplaceprogressivedelafilièreREP«déchetsdeséquipementsd’ameublement(éco-organismes«écomobilier»et « valdélia »). Avec un envoi d’une partie de ces déchets vers la filière «réemploi-recyclage ». Enfin, il faut souligner la poursuite de la baisse desgisementsdesOMRavec-4,45%parrapportà2012(soitunebaissesur5ansde-20%depuis2007).

LaMancherestedoncbienplacéepour lagestiondesdéchetsmais il restedesprogrès à faire notamment sur les secteurs urbains (particulièrement dansl’habitat collectif) et dans certaines zones touristiques. Ainsi la part del’enfouissement des déchets poursuit sa diminution à 43,7% du gisement gérépar lescollectivitésterritorialespour152654tonnes(rappel :contre45,3%en2012).

PRINCIPAUXINDICATEURSISSUSDUBILANde2013:

-TAUXDECOLLECTEDESDÉCHETSVERSDESFILIÈRESDEVALORISATION:66,3%

-TAUXDEVALORISATIONMATIÈRE(aprèsdéductiondestauxderefus):48,95%

-TAUXDEVALORISATIONPARTIEL(aprèsdéductiondestauxderefus):27,03%

-TAUXDEVALORISATIONMATIÈREDESOMR:4,45%

-TAUXDEVALORISATIONÉNERGÉTIQUE:1,35%

-TAUXDEVALORISATIONDEEE:75%

-PARTRÉSIDUELLEdesdéchetsménagersetassimilés:43,7%

-PRINCIPEDEPROXIMITÉVALIDE:75%delagestiondesdéchetssedéroulesurleterritoiredelaManchedont50%àmoinsde30km

-TAUXD’ENFOUISSEMENTdesdéchetsproduits:ilestpasséde54,5%en2008à43,7%en2013,soitunediminutionde10%en5ans.

Commeonpeut le constater, lesobjectifs fixéspar leplandépartemental sontglobalementatteints:

- Objectifs de réduction à la source : correct, mais peut encores’améliorernotammentenvuederéaliserl’objectifnational(-7%entre2010et2020);

- Objectif de recyclage «matière » à l’horizon 2018 dépassé: 48,95 %(objectiffixéà42%àl’horizon2018;

Lesinstallationsdetraitementetdevalorisationduterritoire(etdesesabords)permettent une bonne gestion des déchetsménagers et assimilés, notammententermederecyclage.Leseffortdetrietderéductionàlasourcecommencentégalementàêtrerécompensésmaisméritentencoredêtrepoursuivi.Atraverssa politique d’aménagement, le SCoT doit garantir la bonne répartition deséquipements présents dans la collecte des déchets et concourrir à favoriserencorelavalorisation.Lesaménagementsréalisésenzonestouristiquesdoiventégalementprendreencomptecescontraintes.


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! Synthèse sur les nuisances et les pollutions

Enmatièredenuisancesetdepollution,leterritoirenedétientpasdeproblématiquerédhibitoireàsondéveloppement.

La qualité de l’air y est globalement bonne (l’agglomération deCherbourg reste toutefoisune zone considérée commesensibleet àsurveiller)etlesnuisancesacoustiquessontrestreintesauxabordsdesroutesetdel’aéroportdeCherbourg-Maupertus.Leterritoireétantpeuindustriel, ilyapeud’antécédentdepollutiondesoletceuxquiexistent(4sitessur l’agglomérationdeCherbourg)nesontpasdenatureàengendrerdefortescontraintes.En ce qui concerne la gestion des déchets, les efforts de tri et devalorisation portent leurs fruits. Il reste toutefois encore à en faire,notammentaussidanslaréductiondesdéchetsàlasource.

NUISANCES ET POLLUTIONS – CARTE DE SYNTHESE (Source:EQS-2017)


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RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

! Un nouveau Dossier Départemental des Risques Majeurs adopté en 2014

Rappelonsqu’unrisquemajeurconjugueàlafoisunaléaetunezoneàenjeu.Ilse caractérise par de potentielles nombreuses victimes, un coût important dedégâtsetdesimpactssurl'environnement.

Il convient donc de prendre en compte ces risques avant d’engager toutaménagementduterritoire.C’estdanscecadrequel’Etat,etdanslecasprésent,la préfecture de la Manche, met en place une information préventive,notamment par le biais d’un dossier départemental sur les risques majeurs(DDRM).LamiseàjourduDDRMdelaMancheaétéréaliséen2014.Celui-ciestdoncunenouveautéparrapportauprécédentSCoT.Le DDRM de 2014 identifie 5 risques naturels: les inondations, la submersionmarine, les mouvements de terrain, les risques sismiques et les risquesclimatiques (vent, orage, grand froid, neige, verglas et canicule). Les risquestechnologiquessontaunombredesix:lerisquenucléaire,lerisqueindustriel,lerisquedetransportdematièresdangereuses,lerisquederupturededigue(liéàlasubmersionmarine),lerisqueminieretlerisqueenginsdeguerre.Lacarteci-dessousmontrequelaplupartdescommunesduterritoiresontconcernéesparun ou plusieurs risques majeurs (cette carte illustre l’ensemble des risquesmajeursàl’exceptiondesrisquesderemontéedenappe,durisquesismique,desrisques liés aux argiles ou encore des risques climatiques qui eux, concernenttouteslescommunes).Lescartesthématiquessontenfichesannexes.

Lanotionderisque(Source:http://www.prim.net)

COMMUNES EXPOSEES AUX RISQUES – (Source:DDRM-2014)


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LesélémentsquisuiventreprennentlesinformationsprincipalesissuesduDDRMde2014, en insistant notamment sur les nouveautéspar rapport auprécédentSCoT. Cela concernera notamment un aspect important du territoire, celui durisque de submersion marine, dont on verra que les conséquences surl’aménagementfuturduterritoirepeuventêtreimportantes.

! Les risques d’inondation et de submersion marine La connaissance des aléas: le territoire est concerné par différents typesd’inondations:- la montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un coursd’eau:Sur le territoireduPaysduCotentin, lescoursd’eauquipeuventêtreàl’originededébordements importantssont laDivette, la, leTrottebecet laVire(voircarteci-contre).- la remontée de la nappe phréatique: ce phénomène concerne toutes lescommunesmaisparticulièrementlesterrainsbasoumaldrainés;-laformationrapidedecruestorrentiellesconsécutivesàdesaversesviolentes;- le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et lespratiquesculturaleslimitantl’infiltrationdesprécipitations.Ajoutonsàcelal’existencedurisquedesubmersionmarinequiconcernesurtoutlescommuneslittorales.Cesontdesinondationstemporairesdelazonecôtièresousl'effetdesconditionsmétéorologiques(fortedépressionetventdemer)etmarégraphiquessévères(fortcoefficient).Ellesenvahissentdesterrainssituésendessousduniveaudesplushautesmers.Ellespeuventêtreamplifiéesencasderupturededigues(voircarteci-contre).Lechangementclimatiqueencoursestsusceptibled’amplifiercesphénomènesdanslesannéesàvenir.

RISQUES D’INONDATION PAR DEBORDEMENT DE COURS D’EAU – (Source:DDRM-2014)

SUBMERSION MARINE - (Source:DDRM-2014)


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La connaissance des aléas «inondations» est complexe du fait,dansleterritoire,deladensitéimportantedecoursd’eauetdelatailleconséquentedeleurlitmajeurenzoneaval.Toutefois,elleafait l’objet, ces dernières années de documents ressourcesintéressantqueleSCoTsedoitdeprendreencompte:- l’atlas des zones inondables (AZI) de Basse Normandie et celuides Plus Hautes Eaux Connues (PHEC) renseignent sur lesinondationspardébordementdecoursd’eau(voircarteci-contre).Ces informations étaient déjà connues lors du précédent SCoT.Bien que non réglementaires, ces zones inondables doivent êtreprises en compte dans l’aménagement du territoire. Les zonesinondables de l’atlas recoupent ici une grande partie de sitesnaturels emblématiques du territoire. Toutefois, ces zonesinondables intéressent aussi quelques espaces urbanisés(Cherbourg en Cotentin, St-Sauveur-le-Vicomte, Chef-de-Pont,Sottevast, Nègreville, Carentan, Picauville, agglomérations de lacôteEst,...)danslesquelleslaquestiondel’urbanisationsepose.-l’atlasdeszonessousleniveaumarin(ZNM)deBasse-Normandieréalisé par la DREAL en 2013 : c’est un élément nouveau parrapport au SCoT de 2011. La cartographie (voir carte en pagesuivante) répertorie les territoires situés sousunniveaumarinderéférence.Ellemetaussienavantl’ensembledesterritoiressituésderrière les éléments jouant un rôle de protection contre lessubmersionsmarinesoul’érosionmarine.

PLUS HAUTES EAUX CONNUES ET ZONES INONDABLES DE L’ATLAS (Source:DREALNormandie-2017)


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Commeonpeutleconstater,l’atlasdesZNMidentifie:-lesterritoiressituésentre-1met+1mparrapportauniveaumarin de référence : niveau d’occurrence 100 ans + 20 cmpourtenircompteduchangementclimatique;-desbandesdeprécautionderrière lesouvragesdedéfensecontrelamer.Laréférencepriseencompteestunévénementdepériodederetour 100 ans, Pour l’actualisation 2013 de l’atlas, afin detenircompteduchangementclimatique,unevaleurde20cma été ajoutée au niveau marin centennal. On aboutit à unzonagedifférencié:- bleufoncé(-1msousleniveaumarin)- bleu(0à-1m)- bleuclair(0à+1m)Ce zonage n’a pas de valeur réglementaire, mais la DDTMs’est donnée une doctrine en matière d’urbanisme pourprendreencompteleszonesrépertoriées:-dans les zones situéesàmoinsd'unmètreau-dessusde lacoteduniveaumarinderéférence(zonesidentifiéesenvert):toutes lesconstructionsetaménagementssontautorisés.Enplanification (SCoT, PLUI,...) aucune zone d’urbanisationfuturenedevrayêtreenvisagée;-dans leszonessituéesentre0et1mètresous lacotedelamarée de référence (zones identifiées en bleu) : dans lesespacessignificativementurbanisés(villages,agglomérations)les constructions nouvelles pourront être autorisées. Enespacenonurbaniséseuleslesextensionssontadmises.- dans les zones situéesàplusd'unmètre sous la cotede lamarée de référence (zones identifiées en bleu marine) : lesconstructions nouvelles sont interdites. Les extensionspourront être autorisées dans les espaces urbanisésuniquement.- dans la bande de précaution derrière un ouvrage ou uncordon dunaire (zones hachurées en rouge ; 100mde largeenviron):toutenouvelleconstructionestinterdite.

ZONES SOUS LE NIVEAU MARIN (ZNM) (Source:DREALNormandie-2017)

Siunegrandepartiedu zonageconcernéen’affectequedeszonesnaturelles,unepartiesetrouvedéjà en zones urbanisées (Cherbourg, Carentan, Barfleur, Barneville-Carteret, ...), ce qui n’est passansposerdeproblèmepourl’aménagementurbainfuturdecesvilles...


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-Recommandationsconcernantleszones«bleumarineurbanisées»et«bleunonurbanisées» : dans toutes les zones à risque, des recommandations sur lestechniques constructives sont jointes aux autorisations. Celles-cirelèventnotamment de l’aménagement interne du bâti, des clôtures et desréseaux pour réduire les vulnérabilités et faciliter la mise en sécurité despersonnesetlessecours:-prévoirunezonerefugeàl’étage;-prévoirdesmoyensd’occultationdesvoiesd’eau (passagesdecanalisationetcâbles,fissures...)etdesentréesd’air;-installerdesclapetsanti-retoursurlesréseauxd’eauusées;-suréleverleséquipements(chaudières,compteursEDF...);-utiliserdesrevêtements(sols,murs)hydrofugesoupeusensibles(carrelages...);-réaliserdesréseauxélectriquesdescendants;- mettre en place des enduits extérieurs fortement capillaires, des cloisonsmaçonnéesenduitesetprévoirdesdoublagessurossature;„-mettreaumoinsunvoletnonélectrique;-interdictiondesclôturespleines;-matérialisation indispensablepourassurer lasécurité́dessecoursetéviter leschutesdanscestrousd’eau(balisesvisibles).Desdemandessontaussiformuléespourlamisehorsd’eaudesrezdechausséeparexemplepourdenouvellesconstructionsetextensionsadmises:- En zone située entre 0 et +1m / niv. marin de référence, recommandation :niveaudeplancherRDCà+20cmau-dessusduniveauderéférence.-Enzonesituéeentre0et-1m/niv.Marinderéférence,«prescription»:niveaudeplancherRDCà+1m/ terrainnaturelouà+20cmau-dessusduniveauderéférence.• Rappelons aussi que pour compléter les connaissances sur les phénomènespouvantpotentiellementgénérerdesrisquesd’inondation,ilaétéidentifiésurleterritoiredesespacesprédisposésauxremontéesdenappe(voircarteci-contre).A noter aussi que la gestion de ce phénomène n’implique pas uneinconstructibilité de fait (même s'il conviendrait d'éviter d'urbaniser dans lamesuredupossibledansceszones),maisappelleàunepriseencomptedanslecadred’unegestioncohérentedesespacesetauregarddeleurcontextepropre.

PREDISPOSITION AUX INONDATIONS PAR REMONTEE DE NAPPE (Source:DREALNormandie-2008)


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Lagestiondurisqued’inondationetdesubmersionmarineEn 2011, sur le plan normatif et réglementaire, seuls deux Plans dePrévention des Risques d’Inondation (PPRI) étaient établis sur leterritoire,celuidelaVireetceluidelaDivette-Trottebec(voirfichesenannexepourlezonageetlerèglement).Il s’avère aujourd’hui que ce contexte réglementaire a changé,notammentaveclaprisedeconsciencerécentedesmenacesliéesauxchangementsclimatiquesetdemontéesdeseaux.Ainsi,onnotesurleplan normatif une stratégie nationale de gestion du risqued’inondation (SNGRI) ainsi que l’élaborationd’unplande gestiondesRisquesd’inondationPGRI)àl’échelledubassinSeineNormandie.Lacarteci-contremontrequedenouveauxplansetstratégies localesde lutte contre les inondations ont aussi été approuvés ou sont encoursd’élaborationsurleterritoireduSCoT:

- 3 Plans de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) ont étéadoptés:PPRLdeSaint-VaastLaHougue,PPRLdeCarentanetPPRLdeBarneville-Carteret;

- 1 Territoire à Risque Important (TRI) sur la région de

Cherbourg-Octeville en cours d’élaboration: il concerneUrville-Naqueville, Querqueville, Equeurdreville-Hainneville,Cherbourg-Octeville, Martinvast, Tollevast, La Glacière etTourlaville)etengendrel’élaborationd’unestratégielocaledegestion des risques d’inondation (SLGRI réalisée sur unpérimètreplusvaste);

- 1 Plan de Prévention Multi Risques (PPRM de la Région deCherbourg-Octeville).

Lespagessuivantesvisentàdécrirel’ensembledecesélémentsqueleSCoTdoitprendreencompte.

LA GESTION DU RISQUE D’INONDATION Et DE SUBMERSION MARINE (Source:DREALNormandie-2017)


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La stratégienationaledegestiondes risquesd’inondation (SNGRI):elleviseàassurer la cohérence des actionsmenées sur le territoire. Elle fixe trois grandsobjectifs:-1.augmenterlasécuritédespopulations-2.réduirelecoûtdesdommages-3.raccourcirfortementledélaideretouràlanormaledesterritoiressinistrés.LePGRIetsesorientationsenmatièredeluttecontrelesinondations:lamiseenœuvrede la directive européenne relative à l’évaluation et à la gestiondesrisquesd’inondationconduitàarrêter sur chaquegrandbassinhydrographiqueunplandegestiondesrisquesd’inondation(PGRI).Cedocumentdoitcomporterdes dispositions générales de gestion du risque, communes à l’ensemble dubassin,etunesynthèsedesstratégies localesdegestiondurisqued’inondation(SLGRI) définies pour chaque territoire à risque d’inondation important (TRI)préalablement identifié.C’estdanscecadreque lePGRIdeSeineNormandieaété élaboré. Le PGRI de Seine-Normandie 2016 – 2021 a été arrêté le 07décembre 2015 et fixe pour 6 ans, 4 objectifs déclinés en 63 dispositions (voirficheannexepourplusdeprécisions):-Premierobjectif:Réduirelavulnérabilitédesterritoires;-Deuxièmeobjectif:Agirsurl’aléapourréduirelecoûtdesdommages;- Troisième objectif : Raccourcir fortement le délai de retour à la normale desterritoiressinistrés;- Quatrième objectif : Mobiliser tous les acteurs pour consolider lesgouvernancesadaptéesetlaculturedurisque;LePGRIfixeégalementdesobjectifsspécifiquesauxterritoiresreconnuscommeà risques d’inondation jugés les plus importants (TRI) sur le bassin. Sur leterritoireduSCoT,celaconcerneCherbourg-Octeville.Le TRI et le SLGRIde Cherbourg-Octeville : leTRIdeCherbourg-Octevilleaétéarrêté le 27 novembre 2012 et regroupe 8 communes: Cherbourg-Octeville,Equeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Martinvast, Querqueville, Tourlaville,TollevastetUrville-Nacqueville. Ilestconcernépar lesaléassubmersionmarineetdébordementdecoursd’eau(DivetteetTrottebec).Sonprincipeestd’établirun cadre pour l’évaluation et la gestion des risques d’inondation, qui vise àréduirelesconséquencesnégativespourlasantéhumaine,l’environnement,lepatrimoinecultureletl’activitééconomiqueassociéesauxinondations.LeTRIestrévisabletousles6ans.

Il a fait l’objet d’une cartographie pour chaque aléa. Les cartes produitesservirontdebasederéflexionpourl’élaborationdesstratégieslocalesDescartesdesynthèse,représentantaussilesenjeuxàprotégerontaussiétéélaborés(voircartes en fiches annexes). Ces cartographies ont servi également de base àl’élaboration des plans réglementaires liés notamment au PPR multirisque dusecteur. Elle serviront aussi à la Stratégie Locale de Gestion des Risquesd’Inondation (SLGRI en cours– à noter que son périmètre a été étendu parrapport à celui du TRI – voir carte en page précédente). Celle-ci fixera desobjectifs etdesmesuresde réductionetde gestiondu risque inondation. Ellesviendront en complément de celles du PAPI Divette-Trottebec porté par leConseilDépartemental.

LeTRIn’aboutitpasàdesservitudesréglementairespourledroitdessolsmaisàprotéger les enjeux et réduire les vulnérabilités (résilience) dans le cadred’objectifsdegestion(PGLRI)etdeprogrammesdetravaux(PAPI)quidécoulentd’une connaissance et d’une stratégie partagée (population, collectivités, Etat,bassin-versant…).

PERIMETRE DU TRI DE CHERBOURG-OCTEVILLE (Source:DREALNormandie-2012)


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ExempledecartographiesissuesduTRIdeCherbourg-Octeville:

Pourchacundesaléas,descartographiesont été faites pour les événementssuivants:-Événementfréquent(périodederetour10-30ans)- Événement moyen (période de retour100-300ans)-Événementextrême(périodederetour>1000ans)

Des cartes de synthèse des enjeuxontensuiteétéréalisées.


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LesPPRIdelaDivette-TrottebecetdelaVire:dansleszonessoumisesaurisqued’inondation, la meilleure prévention consiste à préserver les champsd’expansion des crues. Conformément aux articles L561 à L565 du Code del’Environnement (ex loidu2 février1995),desPlansdePréventiondesRisquesd’inondation(PPRI)peuventêtremisenplace.SurleterritoireduSCOT,ilexistaiten2011,deuxPPRIapprouvésquiprenaitencomptel’aléainondation:

- LePPRIde laDivette-Trottebec,approuvé le29 juin2007,couvrant26communesduSCoT,

- Le PPRI de la Vire, approuvé le 29 juillet 2004, qui ne concerne sur leSCoTquelescommunesdesVeysetdeMontmartin-en-Graignes(limiteSud-Estduterritoire).

Ces PPRI définissent trois types de zones à contraintes d’urbanisme que l’onpourraitrésumersommairementainsiencequiconcernel’habitat: •rouge→constructionsnouvellesinterdites,extensiondel’existantparfoispossible,souscondition •orange→modificationslimitéesdel’existantautorisées, •bleu→constructionsnouvellesautoriséessousconditions. Lescartesci-contrelocalisentceszonagesréglementaires(pourplusdeprécisions,sereporterauxfichesannexes).

ZONAGE DU PPRI DIVETTE-TROTTEBEC (Source:DREALNormandie-2017)

ZONAGE DU PPRI VIRE (Source:DREALNormandie-2017)


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LesPPRLde Saint-Vaast LaHougue,deCarentanetdeBarneville-Carteret: latempêteXynthiade2010arappelél'importancedepoursuivreetdedévelopperla mise en oeuvre d’une politique de prévention des risques propres auxlittoraux. Suite à cet événement, deux circulaires ont précisé la portée et lesdispositionsrelativesàl’élaborationdesPPRL:- la circulaire du 27 juillet 2011 relative à la prise en compte du risque desubmersionmarinedanslesplansdepréventiondesrisquesnaturelslittorauxapermis d’actualiser la méthodologie de détermination des aléas littoraux. Lesprincipalesconclusionsdecettecirculairesontlanécessitédepriseencompteduchangementclimatiquedans ladéfinitiondesniveauxmarinsextrêmes, lapriseencomptedesimpactsduréchauffementclimatiqueàl’horizon2100etlapriseencomptedel’ensembledesphénomènesdynamiquespourl’établissementduscénarioderéférence.-lacirculairedu2août2011relativeàlamiseenoeuvredesplansdepréventiondesrisquesnaturelslittorauxaidentifiéunelistede303communesprioritaires,devantaboutird’ici2015.Les3PPRLdusecteurenfontpartie.Ils’agit:- du Plan de prévention des risques littoraux des communes de Barneville-Carteret,Saint-GeorgesdelaRivière,Saint-JeandelaRivière,auxquellessesontajoutéesensuitePortbailetStLôd'Ourville(horsSCoT).CePPRLaétéapprouvépararrêtépréfectoralle22décembre2015;-duPlandepréventiondesrisqueslittorauxdescommunesdeCarentan,Saint-Hilaire-Petitville(PPRLapprouvépararrêtépréfectoraldu22décembre2015);- du Plan de prévention des risques littoraux des communes de Saint-Vaast-la-Hougue, Quettehou, Réville (PPRL approuvé par arrêté préfectoral du 2 mai2016).

LesPlansdepréventiondes risques Littoraux (PPRL) s’appliquent enparticulierauxphénomèneslittorauxsuivants:·lereculdutraitdecôte;·lamigrationdunaire;·lasubmersionmarine.Enréglementantl’utilisationdessolsexposésauxrisqueslittoraux,lePPRLviseàassurerlasécuritédesbiensetdespersonnesàtravers3grandsprincipes:-interdirelesconstructionsnouvellesdanslessecteursàrisques:

- interdire les constructions nouvelles dans les secteurs les plusdangereux;

- nepasaccroître laprésenced'enjeuxen zone inondablepasoupeuurbanisée;-améliorerlapérennitédesconstructionssoumisesaurisque:

- réduire la vulnérabilité des constructions existantes (ex : batardeaux,clapetsanti-retours);

- n’autoriser les aménagementsnouveauxen zone inondableque sousconditions;-nepasaggraverl’aléaenpréservantleszonesnaturellesetagricoles.Le PPRL a donc vocation à gérer l’urbanisme dans les zones soumises à lasubmersionmarineetàl’érosioncôtière,pournepasaggravercerisque.Pourcefaire,ilinterditlesimplantationsnouvellesdansleszoneslesplusdangereusesetprescritdesconditionsdanslesquellesdesconstructionspeuventêtreautorisées.Comme lesPPRI, lesPPRLsontdotésd’unzonageréglementaire (voircartesenannexes)etd’unrèglement.Ilsmontrenttroistypesdezones:

- une zone rouge correspondant aux secteurs fortement exposés auxsubmersionsmarines,quelsquesoientlesenjeuxprésents;

- unezonebleuecorrespondantauxsecteursàenjeuxexposésàunaléamoyen de submersions marines et plus généralement aux secteurs(quels que soient les enjeux présents) exposés à un aléa faible desubmersionsmarines;

- une zone blanche non exposée aux phénomènes de submersions

marines.


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Leterritoireestégalementcouvertpardeuxtypesdezonesréglementaires:- les zones d'interdiction R (avec R1 et R2 couvrant le risqued’inondation/submersionetR3couvrantdesbandeslittoralesdanslesquelleslesconséquences d'une invasion marine sont aggravées soit par sa positionimmédiate derrière unouvragedans la zonedeprécaution (R3Bp), soit par leseffets induitspar leschocsmécaniquesdusà lahoule (R3Cm)soitpar l'érosiongénérantunreculdutraitdecôte (R3Er).Ladéterminationdeszonesprendencompte les critères de niveaux d'aléas actuels et à l'horizon 2100 ainsi que leniveau d'occupation du sol (urbanisé ou non). La distribution respecte lescroisementsaffichésdansletableausuivant:-leszonesB:ellescomprennenttouslessecteursurbanisésetcentresurbanisésanciens exposés à un aléa actuel faible ou modéré ainsi que les secteurs nonexposés à un aléa actuel et exposé à un aléa futur faible ou modéré. Lesprescriptionsprévuess'imposentauxprojetsadmissousconditions.Lesprincipesà appliquer dans le règlement de ces zones sont de ne pas aggraver voire deréduire la vulnérabilité de la population, d'admettre l'apport de populationnouvellesousréservedelapriseencomptedurisquedanslesprojets.Ilconvientàceteffetdenepasentraverlerenouvellementurbaindeszonesurbaniséesetd'admettreladensificationdessecteursdéjàurbanisés.Le tableau suivant montre l’application de ces zonages sur le règlementurbanistiqueàappliquer.


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Lescartessuivantesreprennentleszonagesdes3PPRLduterritoire.

ZONAGE DU PPRL DE BARNEVILLE-CARTERET (Source:DREALNormandie-2017)

ZONAGE DU PPRL DE ST-VAAST-LA-HOUGUE

(Source:DREALNormandie-2017)

ZONAGE DU PPRL DE CARENTAN (Source:DREALNormandie-2017)


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Les PPRmultirisques de la régionCherbourgeoise: cePPRaétéprescrit le21décembre 2012 en vue de la révision du PPRI de la Divette et du Trottebec. Ilconcerne 27 communes du secteur (les 26 du PPRL + Urville-Nacqueville) etprendencompte3aléas: lasubmersionmarine, l’inondationpardébordementdecoursd’eauetleschutesdeblocs.Acejour,cePPRmultiriquesn’apasencoreété approuvé et n’est donc pas opposable aux tiers. Etant donné son degréd’avancement, il apparait toutefois important de présenter ici ses principalesconclusions.

Les cartes d’aléas «débordement cours d’eau» et «submersionmarine» ontprisencomptelacruede2010maisaussi lechangementclimatiqueà l’horizon2100. Le cas échéant, les effets cumulatifs sont aussi pris en compte, commec’est le cas à Cherbourg où la submersion marine peut se conjuguer àl’inondation par débordement. Il en ressort toutefois un zonage règlementairepressentiassezalarmant,mettantenrougeunepartieducentreville.L’adoption de ce PPRmultiriques dans l’état actuel des cartographies est doncsusceptible d’engendrer des contraintes urbanistiques assez fortes dans cesecteur.

ZONAGE PRESSENTI DU PPR MULTIRISQUES DE LA REGION CHERBOURGEOISE Avec zoom sur le centre de Cherbourg (Source:DREALNormandie-2017)


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Notonsenfin,ausujetdessubmersionsmarines,quesuiteàXynthia,aété mis en oeuvre par l’Etat, un Plan de Submersions Rapides (PSRadoptéle17février2011).Ceplancouvraitquatrethématiques:-Axe1:Lamaîtrisedel’urbanisationetl’adaptationdubâti;-Axe2:L’améliorationdessystèmesdesurveillance,deprévision,devigilanceetl’alerte;-Axe3:lafiabilitédesouvragesetdessystèmesdeprotection;-Axe4:l’améliorationdelarésiliencedespopulationsauxsubmersionsrapides(laculturedurisqueetlesmesuresdesauvegarde.Ilanotammentpermisdemettreenoeuvrelesmoyensnécessairesaumaintien voire au renforcement des digues. C’est dans ce cadre quedes études ont dernièrement été engagées pour étudier l’état et lastabilitédesdiguesduterritoire.Destravauxontétéréalisés,d’autressontencoursouenétude.Enfin,lesuivirégulierdutraitdecôte(voircarteci-contre)permetd’identifier les secteurssensibles.Ellemontrenotamment que la façade Est est globalement protégée alors que lafaçade Ouest connaît des reculs parfois important. La carte montreaussi les territoires protégés par les ouvrages de défense (et autresconstructions).

Le SCOT se doit demaîtriser l'aménagement du territoire en évitantd'augmenter les risques dans les zones sensibles et en diminuant lavulnérabilitédeszonesdéjàurbanisées.Celapasseparnotamment:-lapriseencomptedesPPRIetdeleurszonesréglementées;- lapriseen comptedes zones inondablesetde submersionconnues,répertoriées, de manière à ne pas y augmenter les risques et, aucontraire, en y diminuant si possible leur vulnérabilité (zonesurbaniséesnotamment);- la prise en compte des ouvrages de défense contre lamer (digues,barrages, ...)et lesbesoinséventuelsderenforcementpourfairefaceauxmodifications climatiques. Une urbanisation plus réfléchie devraégalement se faire aux regard des risques futurs de submersionmarinesetdesenjeuxliésàl’érosiondescôtes.-unepolitiqueglobaledegestiondeseauxpluvialesdesfutureszonesurbaniséesvisantànepasaggraverlesrisquessurleterritoire.

SUIVI DU TRAIT DE COTE (Source:geolittoral.developpement-durable.gouv.fr,Cerema-2015))


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! Divers mouvements de terrain à prendre en compte, mais sans influence notable sur l’aménagement global du territoire

Lesmouvementsdeterrainsontdesphénomènesnaturelsdusàl’instabilitédesversants et falaises (éboulements, chutes de blocs, glissements) ou auxconséquences de l’exploitation ou de la dissolution du sol et du sous-sol(affaissements et effondrements). Ces mouvements de terrain constituentgénéralementdesphénomènesponctuels,defaibleampleuretd’effetlimité.Parleur diversité, leur fréquence et leur large répartition géographique, ils sontnéanmoins responsablesdedommagesetdepréjudices importantsetcoûteux.La carte ci-dessous, issue du DDRM,montre que le territoire est prédisposé àdifférents types de mouvements de terrain et que ceux-ci affectent plusparticulièrement les communes côtières que les communes de l’intérieur desterres.Lesdifférentstypesdemouvementsdeterrainrencontréssont:

- lerisqued’érosion;- lerisquedeglissementdeterrain;- lerisquedecouléedeboue;- lerisquedechutedeblocs;- lerisqued’effondrementdecavités.

Lerisqued’érosionaffecteessentiellementlescommuneslittorales.Ilestprisencompte dans les plans de prévention des risques littoraux des communes deBarneville-Carteret, Saint-Georges de la Rivière, Saint-Jean de la Rivière, etPortbail,deCarentan,Saint-Hilaire-Petitville,Saint-Vaast-la-Hougue,Quettehou,Réville. Il sera également pris en compte par le PPRmultirisques de la régioncherbougeoise.Parcontre,àcejour,aucunedispositionréglementaireneprendencomptecerisquesurlesautrescommunesduterritoire.Pour cesdernières, la gestionduphénomène repose surtout sur la gestiondutraitdecôte(voirchapitreprécédent).Les autres types de mouvements de terrains du territoire peuvent êtredifférenciésselonleurcinétique:- Les mouvements rapides et discontinus : il s’agit ici des effondrements decavités souterraines (l’évolution des cavités souterraines naturelles ouartificielles peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer ensurfaceunedépressiongénéralementde formecirculaire),desécroulementsetchutes de blocs (lies à l’érosion de falaises et versants rocheux) ainsi que descoulées boueuses et torrentielles (les coulées boueuses se produisent sur despentes, par dégénérescence de certains glissements avec afflux d’eau. Lescouléestorrentiellesseproduisentdanslelitdetorrentsaumomentdescrues).Ces mouvements de terrain, par leur caractère soudain, sont susceptibles decréerdesdommagesauxpersonnes. Ilspeuventavoirdesconséquencessur lesinfrastructures(bâtiments,voiesdecommunication,...),allantdeladégradationàlaruinetotale.-Lesmouvementslentsetcontinus:parmicesmouvements,noustrouvonslestassements,glissementsetaffaissementsdesols(ilsseproduisentgénéralementensituationdefortesaturationdessolseneauetpeuventmobiliserdesvolumesimportants de terrain, les glissements se produisant le long d’une pente, lestassements et les affaissements sur des terrains plats). Sont intégrés à cesmouvements, les phénomènes liés au retrait et gonflement des argiles (lesvariations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux produisent desgonflementsetdestassementsengendrantdesmouvementsnotablesdusol).Enrèglegénérale,lesmouvementslentsetcontinusnegénèrentquetrèsrarementdes dommages aux personnes, du faitmêmede leur lenteur. En revanche, cesphénomènes sont souvent destructeurs pour les biens, car les aménagementshumains y sont très sensibles et les dommages matériels peuvent êtreconsidérables et souvent irréversibles. En effet, les bâtiments, s’ils peuventrésister à de petits déplacements, subissent une fissuration intense en cas dedéplacement de quelques centimètres seulement. Les désordres peuvent

MOUVEMENTS DE TERRAIN – (Source:DDRM-2014)


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rapidementêtretelsquelasécuritédesoccupantsnepeutplusêtregarantieetqueladémolitionrestelaseulesolution.L'étatdeconnaissancedesaléasenManchereposesurdifférentsinventairesetétudes:

- un atlas de prédisposition aux chutes de blocs, élaborés par la DREALNormandie;

- LerecensementdescavitéssouterrainesparleBRGM;- Lacarted’aléasauxargilesréaliséeparleBRGM.

La carte ci-contre localise les terrains prédisposés aux chutes de blocs duterritoire ainsi que les cavités répertoriées par le BRGM. Comme on peut leconstater, les cavités ainsi que les terrains prédisposés aux chutes de blocs nereprésentent que des secteurs ponctuels du territoire, avec une densité plusimportante sur les communescôtièresduNordetde lapointede laHague. Lacarte en page suivante localise l’aléa argileux, qui, comme on peut le voir estfaibleànulsurl’essentielduterritoire,saufponctuellement,notammentauSud-Est.Lapriseencomptedesaléas:SurleterritoireduSCoT,aucunPlandePréventiondes Risques (PPR) n'a été, à ce jour, mis en œuvre. En l'absence de PPR, lescommunessedoiventtoutefoisdeprendreencomptelesélémentsdeporteràconnaissance:- Les secteurs prédisposés aux chutes de rochers et glissements de terraindoivent bénéficier d'une prise en compte. Ainsi, les abords des fortes pentesdoivent être maintenus hors urbanisation (au besoin, des études sur sitepermettront,enprésenced’enjeu,depréciserlalargeurdesbandesnécessairesà une maîtrise optimisée du risque). Il convient aussi de maîtriser lesruissellements tant dans le versant qu’en amont de celui-ci afin d’en limiterl’instabilité et l’érosion. En cas de risque avéré sur des biens existants, desouvragesdeprotectionàmaîtrised’ouvragecollective(filets,merlons…)oudesprotectionsindividuellespeuventêtreenvisagés.-Lesrecensementsdecavitéspermettentde localiser lesrisquespotentiels liéscelles-ci. Dans ce cas, soit la commune interdit l'urbanisation sur le siteconsidéré, soit elle l'autorise moyennant certaines protections. Pour cela, desétudes plus poussées doivent généralement être engagées pour définir plusprécisément les conditionsd'urbanisation (consolidation, comblement, contrôledesinfiltrations,mesuresconstructives,…);Des dispositions constructives particulières pourront aussi êtreéventuellementprisesdansleszonesd'aléasliésauxargiles.

! Un risque sismique modéré Un séisme ou tremblement de terre provient de la fracturation des roches enprofondeuretsetraduitensurfacepardesvibrationsdusol.Cettefracturationestdueàl'accumulationd'unegrandequantitéd'énergiequiselibère,créantdesfailles,aumomentoù leseuilderupturemécaniquedesrochesestatteint.Lesdégâtsobservésensurfacesontfonctiondel'amplitude,delafréquenceetdeladuréedesvibrations.

TERRAINS PREDISPOSES AUX CHUTES DE BLOC – CAVITES RECENSEES (Source:DREALNormandie/BRGM-2017)


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L’état de connaissance de l’aléa : Le plan séisme réalisé en 2010 classe leterritoireduSCoTenzone3c’est-à-direenzonedesismicitémodérée,laFranceétantdécoupéeencinq typesdezones : très faible (1), faible (2),modérée (3),moyenne(4)etforte(5).Lesdispositionsprisesenmatièredepréventionetdelutte:laFranceestdotéed'un dispositif de surveillance sismique (le RENASS), qui permet de localiserimmédiatement larégionaffectéepar leséismeetd'évaluersamagnitude.Dèsqueleséismeatteintunemagnitudede3,7surl'échelledeRICHTER,leRENASSalerte la directionopérationnelle de la sécurité civile dudépartementpour, aubesoin,réaliserlesévacuationsnécessaires.La prise en compte dans l'urbanisme : le zonage sismique en zone 3 imposel’application de règles parasismiques pour les constructions neuves et pour lesbâtiments existantsdans certains cas. Ces règles sontdéfiniesdans lesnormesEurocode 8 (normes sur la forme générale du bâtiment, sa hauteur, sesfondations,samaçonnerie, l'épaisseurdesesmurs,sacharpente),quiontpourbut d’assurer la protection des personnes contre les effets des secoussessismiques.

ALEA ARGILEUX Source:BRGM-2017

L'Aléa argileux : La cartographie départementale des aléas a été conduite par le Bureau deRecherchesGéologiquesetMinières(BRGM).Cettecarteapourbutdedélimitertoutesleszonesquisont,apriori,sujettesauphénomèneetdehiérarchiserceszonesselonundegréd’aléacroissant.Leszonesoùl’aléaestqualifiédefortsontcellesoùlaprobabilitédesurvenanced’unsinistreseralaplusélevéeetoùl’intensitédesphénomènesattendusestlaplusforte.Dansleszonesoùl’aléaestqualifiéde faible, la survenancedesinistresestpossibleencasdesécheresseimportantemaiscesdésordresnetoucherontqu’unefaibleproportiondesbâtiments(enprioritéceuxquiprésententdesdéfautsdeconstructionouuncontextelocaldéfavorable,avecparexempledesarbresprochesouunehétérogénéitédusous-sol).Les zonesd’aléamoyencorrespondentàdeszones intermédiairesentrecesdeuxsituationsextrêmes.Quantauxzonesoùl’aléaestestimé,apriori,nul, ils’agitdessecteurs où les cartes géologiques actuelles n’indiquent pas la présence de terrain argileux ensurface.


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! Des risques météorologiques divers

Lesrisquesmétéorologiquescomprennentlesrisquesliés:- Aux tempêtes: la tempête est associée à une dépression occasionnant desrafalesdeventsupérieuresà100km/h.Cephénomèneventeuxestsusceptibledegénérerdesdégâtsnonnégligeablessurlesbiensmatériels.- A la sécheresse : il existe de nombreuses qualifications distinctes de lasécheresse.D’unpointde vue strictementmétéorologique, il s’agit d’undéficitimportantenprécipitation(plusde50%)surunelonguepériodeetparrapportaux valeursde référencesmoyennes. Si la faiblessedespluies est relativementnormaleenété(horspluiesorageusestrèsponctuelles), lesfacteursaggravantspeuvent être la non-recharge en eau à l’automne ou en hiver. Mais ce sontsurtout ses conséquences visibles qui permettent de caractériser l’état desécheresse(appauvrissementdurabledesnappesphréatiques,baissesensibleduniveaudescoursd’eau,desbarragesetretenuesd’eau,souffrancedesvégétaux,souffrance de la faune et de la flore notamment en zone de marais et auvoisinageimmédiatdescoursd’eau).-Alaneigeetauxverglas:neigeetverglasrendentleschausséesextrêmementglissantes et peuvent causer des perturbations importantes. Lors de fortesaccumulations, la neige est également susceptible de provoquer certainseffondrementsdebâtiments.- Autres : parmi les événements climatiques susceptibles de causer du dangerpour l’environnement, lesbiensmatérielset la santéhumaine,citonsencore lacanicule,legrandfroid,lesoragesetlesévénementspluvieuxexceptionnels.Les dispositions prises en matière de prévention et de lutte : Météo-Francediffusedesniveauxdevigilancedépartementaux.Cettevigilancemétéorologiqueest conçue pour informer la population et les pouvoirs publics en cas dephénomènes météorologiques dangereux. Elle se présente sous forme d’unecarte de France métropolitaine, avec une échelle de quatre couleurs et estactualisée aumoins deux fois par jour à 06 et 16 heures, ou davantage si unchangementnotableintervient.Lapriseencomptedansl'urbanisme:aucunemesureurbanistiquen’estàcejourexigée.Néanmoins, une réflexion préalable sur l’aménagement du territoire etcertaines précautions lors des constructions peuvent limiter les effets liés auxrisquesclimatiques.

! Des risques technologiques essentiellement liés au risque nucléaire

Comme en 2011, le principal risque technologique du territoire est le risquenucléaire. Celui-ci provient de la survenue d’accidents, conduisant à un rejetd’élémentsradioactifsà l’extérieurdesconteneursetenceintesprévuspour lescontenir.Lesaccidentspeuventsurvenir:- lors d’accidents de transport, car des sources radioactives intense sontquotidiennement transportées par route, rail, bateau, voire avion (aiguilles àusagemédicalcontenantdel’iridium192parexemple);-lorsd’utilisationsmédicalesouindustriellesderadioéléments,telslesappareilsdecontrôledessoudures(gammagraphes);-encasdedysfonctionnementgravesuruneinstallationnucléaireindustrielleetparticulièrementsurunecentraleélectronucléaire.D’unefaçongénérale,ondistinguedeuxtypesd’effetssurl’homme:l’irradiationetlacontaminationinterneouexterne.D’aprèslaréglementationfrançaise,lesinstallationsnucléairesimportantessontclassées“installationsnucléairesdebase”(INB).LalégislationspécifiquedesINBdéfinit le processus réglementaire de classement, création, construction,démarrage, fonctionnement, surveillance en cours de fonctionnement et dedémantèlementdecesinstallations.


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Lalégislationfixeégalementles règles de protection destravailleurs et du publiccontre les dangers desrayonnements ionisants. Enoutre, la sécurité d’uneinstallation est assurée parsa conception, la qualité dela réalisation, la surveillanceconstante de l’installationen cours defonctionnement, la qualitéet la formation dupersonnel.Sur le territoire du SCOTsont implantées troisinstallations nucléaires debaseindustrielle(INB):- le centre de productiond’électricité (CNPE) deFlamanville,- le centre de retraitementdedéchetsAREVANC de laHague,- l’arsenal de Cherbourg(portmilitaire).Elles font l’objet d’un PlanParticulier d’Intervention(PPI - voir carte ci-contre)déterminant, par secteur,les mesures sécuritaires etde gestion de crise àprendre lors d’incidents(organisation des annonces,modalitésd’évacuationdelapopulation…).

PLANS PARTICULIERS D’INTERVENTION DES INSTALLATIONS NUCLEAIRES DU TERRITOIRE Source:SISC/SRCmai2008


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D’autres installations détiennent des produits radioactifs, mais leursétudesdedangersnemontrentpasdesituationsaccidentellespouvantprésenterunrisqueàl’extérieurdel’établissement:- le centrede stockagededéchets radioactifs exploitépar l’ANDRAàDigulleville,-leterminalferroviairedeValognes.Les communes concernées par le risquenucléaire sur le territoire duSCOT sont : Auderville, Beaumont-Hague, Benoîstville, Biville,Cherbourg-Octeville, Digulleville,Eculleville, Equerdreville-Hainneville,Flamanville,Gréville-Hague,Grosville,Héauville,Helleville,Herqueville,Jobourg, Le Rozel, Les Pieux, Ommonville-la-petite, Ommonvile-la-rogue, Pierreville, St-Christophe-du-Foc, St-Germain-des-Vaux, St-Germain-le-Gaillard, Siouville-Hague, Sotteville, Surtainville,Teurthéville-Hague,Tourlaville,Tréauville,VastevilleetVauville.

Danslesprojetsdedéveloppementdel’urbanisation,ilconviendraquela prise en compte du risque s’effectue au regard des PPI et, s’il enexiste,auregarddetoutautredocumentréglementaireouinformatifpermettantunegestiondurisqueauprismedel’urbanisme(àcejouraucunPPRTn’aétémisenplacepourcessitesnucléaires).

En dehors de ces installations nucléaires, le territoire accueilleégalement quelques installations classées pour la protection del’Environnement (ICPE–voir carteci-contre).Aucuned’entreellesnerelève de la Directive SEVESO et aucune ne dispose d’un Plan dePréventiondesRisquesTechnologiques(PPRT)susceptibled’engendrerdescontraintesurbanistiques.

INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (Source:DREALNormandie-2017))


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! Des transports de matières dangereuses liés également essentiellement aux sites nucléaires

Le risquede transportdemarchandisesdangereuses (TMD)estconsécutifàunaccidentseproduisant lorsdutransportdecesmarchandisesparvoieroutière,ferroviaire, voie d’eau ou canalisations. Trois types d’effets peuvent êtresassociés au transport dematièredangereuse: uneexplosion, un incendieou ledégagementd’unnuagetoxique.Hormisdanslescastrèsraresoùlesquantitésenjeupeuventêtreimportantes,telsqueceluidescanalisationsdefortdiamètreet à haute pression, les conséquences d’un accident impliquant desmarchandisesdangereusessontgénéralementlimitéesdansl’espace,dufaitdesfaibles quantités transportées. Compte tenu de la diversité des produitstransportésetdesdestinations,unaccidentdeTMDpeutsurvenirpratiquementsur l’ensemble des secteurs du SCOT avec, toutefois, quelques axes et sitespréférentielsparticuliers(voircarteci-dessous):

Onnoterasurtout:

- Pour les transports de matières dangereuses par voie ferroviaire c’est l’axeentreCherbourgetCarentanquiestconcerné.

-Pourlestransportsparvoieroutièrel’axeprincipalementconcernéestceluideCherbourgàCarentan.

-LeportdeCherbourgestaussiconcernéparlerisqueTMDparvoiemaritime.

Le risque de transport de matières dangereuses peut être pris en compte àtraversleSCoTenagissantnotammentsurlalimitationdel’expositionaurisquevia une politique de transport spécifique (prévoir les éventuelles déviationsnécessaires) mais aussi un développement urbanistique adapté (éviter ledéveloppementurbanistiqueautourdecesaxes).

! Le risque minier En 2011, il était fait état de l’existence d’anciennes mines susceptiblesd’engendrerdesrisquesd’affaissementoud’effondrementgénéralisé.L’étatdesconnaissancesduterritoireétaittoutefoislimité.Depuis,l’Etats’estappuyésurlescompétencesduBRGMetdel’INERIS,puisdeGEODERIS, groupement d’intérêt public regroupant les deux établissementspublicssurledomainedel’expertiseminière.De ces expertises, il en est ressorti la carte en page suivante localisant lesemprisesdesanciennesminesrecenséesdusecteur.Onynoteenparticulierdesminesdefer(minedeFlamanville)ouencoredepolymétalliques(minedeplombargentifèreàSurtainvillenotamment).Le risque d’affaissement ou d’effondrement n’y est toutefois pas encorevéritablementdéfini.Différentes techniques de surveillance de signes précurseurs de désordres ensurface peuvent êtremises en oeuvre afin de se prémunir de ce risque : suivitopographique,par satellite,utilisationde capteurs (extensomètre, tassomètre,inclinomètre). Lorsque les cavités souterraines sont accessibles, des contrôlesvisuelspériodiquespeuventpermettred’apprécierl’évolutiondutoit,desparoisetdespiliersdestravauxsouterrains.

TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES – (Source:DDRM-2014)


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Parmi les mesures prises ou à prendre pour réduire l’aléa minier ou lavulnérabilitédesenjeuxonpeutciter:- le renforcementdes cavités visitables : renforcementdespiliers existantsparbéton projeté, boulonnage, frettage ; construction de nouveaux piliers enmaçonnerie;-leboulonnagedutoit;remblayageaveccomblementdediversmatériaux;-leremblayagedespuitsminiers;-lerenforcementdescavitésnonvisitables:miseenplacedeplotsoupiliersencoulis ; remblayage par forage depuis la surface ; terrassement de la cavité ;injectionparforage.En outre, l’article L174-5 du Code Minier introduit la notion de Plan dePréventiondesRisquesMiniers(PPRM)quel’Etatdoitélaborerdanslessecteursoùdesrisquesontétémisenévidence.Iln’yapasdePPRminierprescritouapprouvésurleterritoireduSCoTàcejour.Aussi, lapriseencomptenepeutsefairequ’àpartirdesinventairesetporteràconnaissance. Dans ce cas, soit la commune interdit l'urbanisation sur le siteconsidéré, soit elle l'autorise moyennant certaines protections. Pour cela, desétudes plus poussées doivent généralement être engagées pour définir plusprécisément les conditionsd'urbanisation (consolidation, comblement, contrôledesinfiltrations,mesuresconstructives…).

! Le risque « engins de guerre » toujours présent Depuis la seconde guerre mondiale, de très nombreux engins de guerre sontprésentsdansledépartement:bombesenterréesquin’ontpasexplosé,obusetgrenadesoubliésdanslesgreniersoulescaves,etc...Cesenginsdeguerresontd’autant plus dangereux qu’ils sont anciens, altérés et donc instables : ilsreprésentent un risque mortel pour toute personne située dans un périmètreproche,maisnepeuventêtreleplussouventdécouvertquedemanièrefortuite.Ce risque est à prendre en compte à l’échelle localemais ne peut pas l’être àl’échelleduSCoT.

RISQUE MINIER (Source:DDRM2014/Geodéris)


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! Synthèse des risques majeurs du territoire

Les principaux nouveaux éléments concernant lesrisques naturels et technologiques depuis le Scot de2011 concernent le risque d’inondation et desubmersion marine avec notamment les pointssuivants:

- UnTerritoireàRisqueImportant(TRI)définisurlarégiondeCherbourg-Octevilleavecuntravailen cours d’élaboration sur les risques et sagestion (Stratégie Locale de Gestion desRisquesd’Inondation);

- Trois nouveaux PPR Littoraux adoptés: Saint-Vaast La Hougue, Carentan et Barneville-Carteret;

- Un PPR Multi Risques en cours d’élaboration(Région de Cherbourg-Octeville) intégrant lesphénomènes d’inondations de cours d’eau, desubmersion marine mais aussi de chutes deblocs;

- Unatlasdeszonessous leniveaumarin(ZNM)de Basse-Normandie qui cartographie deszones d’aléas sur lesquelles la DDTM prescritcertaines mesures liées à l’urbanisation(doctrineassezlimitativesurledéveloppementurbain).

La carte ci-contre synthétise l’ensemble des zonescontraintesduterritoire.

CARTE DE SYNTHESE DU RISQUE D’INONDATION ET DE SUBMERSION MARINE - (Source:EQS-2017)


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Pourlerestedesrisquesduterritoire(voircarteci-contre), on notera surtout la présence desinstallationsnucléairesdebaseetlesrisquesliésàcesinstallationsainsiqu’auxtransportdematièresdangereuses.

Le risque d’érosion littorale et la gestion desouvragesdedéfensecontrelamersontégalementdes éléments importants à prendre en compte,notamment au regard du changement climatiqueencours.

Lesrisquesdemouvementsdeterrainet lerisqueminiersontégalementàprendreenconsidération,mais ces points sont plutôt à étudier à l’échellelocale.

Ilestnécessairedemaîtriserl'aménagementduterritoire, en évitant d'augmenter les risquesdans les zones sensibles et en diminuant lavulnérabilitédeszonesdéjàurbanisées.Sapriseen compte dans le cadre d’un SCOT consistedonc à prendre des orientations dedéveloppement dans lesquelles les risques ontétéintégrés.Ellesnedoiventnilesaggraver,nis'opposer aux mesures de prévention et deréductiondecesrisquesprisesparailleurs.

CARTE DE SYNTHESE DES RISQUES (HORS INONDATION ET SUMERSION MARINE) (Source:EQS-2017)


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[ S Y N T H E S E E T C O N C L U S I O N ]


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! Biodiversité et fonctionnalité environnementale

Danslecadred’unemiseàjouretauvudesprincipauxélémentscitésci-avant,ilapparait que le SCoT devra prêter une attention particulière aux nouveauxzonagesrépertoriésafindelesintégreràsabasededonnées.Outreceteffortderemise à jour cartographique, les enjeux du nouveau SCoT, en matière debiodiversitéetfonctionnalitéenvironnementalesontlessuivants:-Prendreencomptelesespacesrépertoriésetlesgérerdemanièreàypréserverleursintérêts.

Commeen2011,leSCOTsedoitdeprendreencomptelesespacesprotégésetrépertoriésdesonterritoireetdenepaslesdestineràdesusagesincompatiblesavecleursintérêtsécologiques,historiquesoupatrimoniaux.- Envisager de renforcer la protection de certains secteurs naturels,conformémentauxobjectifs fixéspar lastratégieSCAP: Il s’agitd’envisager,enconcertation avec les services de l’Etat et les usagers, la mise en place sinécessaire de protections supplémentaires au niveaudes SCAP (massif dunairedeBeaubigny/Hatainville,laVireetlaDouveetleursaffluents,lesdunesduValdeSaire,leslandesdeVauville,lemassifdunairedeBiville,VastevilleetHéauville,la tourbière de Baupte et ses abords, l’extension de la RNN de Beauguillot,l’extensiondelaRNNdeVauville, lesabordsdesmaraisdelaSangsurièreetdel'Adriennerie, le marais du Val de Saire et les cavités du Castel Vendon),conformémentauxobjectifsfixésparlesservicesdel’Etat.-Préserverlesespacesdesensibilitéetdeprotectionforte,voiredesensibilitéetde protection modérée, maîtriser la consommation d'espace et envisager undéveloppementmaîtriséde l’urbanisationenprenanten compte les secteurs àenjeumaisaussilesélémentsdenatureordinaireLe tissu urbain est appelé à se développer dans les années à venir. Or, laconsommation non maîtrisée d’espaces peut affecter le fonctionnement desespaces agricoles, boisés, humides ..., autant par une fragmentation et unedisparition des habitats naturels qui fragilisent la biodiversité, que par unedéstabilisation de l’agriculture ou une dégradation des paysages. Les futuresextensions urbaines appellent donc à être réalisées de manière réfléchie,maîtriséeetdenatureànuirelemoinspossibleaufonctionnementdesespacesnaturels(conditionessentielledudéveloppementdurable).

Dans ce cadre, comme en 2011, une hiérarchisation des espaces naturels,prenanten compte lesnouvelles zonesprotégéeset inventoriés a été réalisée.Ondistingue:

- Des espaces à forte sensibilité écologique, représentées par les zonesNatura 2000, les ZNIEFF de type I, les arrêtés de Biotope, les réservesnaturellesdontlaplupartsontinclusesdanslesdeuxgrandsensemblesdéjà identifiés en 2011(hormis les espaces maritimes), c’est à dire leCapdelaHagueetlesmaraisduCotentin.Cesespacessontàpréserverenpriorité.

- Des zones à sensibilité écologique moins prononcée, identifiées enZNIEFFdetypeIIetRamsarouincusesdanslePNR.Cesespacessontàprendreenconsidérationdansl’aménagementetêtreconservésdanslamesuredupossible.

- Des zones ne faisant l'objet d'aucune mesure de protection ou derecensement du fait de leur valeur patrimoniale peu élevée, maisdétenant néanmoins un rôle pour les grands fonctionnementsécologiques des espaces : boisements, bocage, zones à dominantehumide…

La configuration du territoire engendre de fortes tensions, localement, sur lessecteurs littoraux et rétro-littoraux ainsi que dans les espaces desmarais. Ellenécessite demettre enœuvre les conditions permettant de gérer les rapportsentrelesmilieuxanthropiquesetnaturelsenmaîtrisantlestensionspotentielles.

Cecimontrequelagestiondurabledufonctionnementdesmilieuxnaturelsetdeleurs rapports avec les espaces anthropiques implique plus un travail sur laqualitédudéveloppementquesur la simplequestiondes surfacesutiliséesparlesdifférentesoccupationsdusol(ville,terresagricoles,espacesnaturels).


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Danslemêmecadre,onrajouteraqu’outrelapriseencomptedecesespacesd’intérêtnotableàl’échelleduSCoT,ilconviendraaussi,parlebiaisdesdocumentsd’urbanismelocaux,deprendreencompteleséléments de nature «ordinaire» tels que les boisements, haies ouencorepetitsruisseaux.Cesespaces,noncartographiablesàl’échelledu SCoT, devront être répertoriés et hiérarchisés à l’échellecommunale.

1.Laconservationet lamiseenvaleurdesespacesnaturelsàfort intérêt écologique identifiés en NATURA 2000, réservenaturelle, arrêté de biotope, ou encore ZNIEFF de type I. Lesdeux plus importantes zones, aumoins en superficie, sont leCap de la Hague (surtout la zone littorale) et le secteur dumaraisduCotentin.

En ce qui concerne ce dernier, il s’agit, en outre, d’assurerl’équilibredelazonehumideenconsidérantqu’elleconstitue«leréceptacle»duréseauhydrographiquedelaDouve,qu’elleeffectue la transition avec les espaces maritimes et qu’elledemande à cet égard que sa fonctionnalité soit prise encompte dès les secteurs amonts (gestion des flux polluantsengendrésparlesrejetsdanslescoursd’eaunotamment).

2. La gestion des abords et des espaces directement liés auxmilieux naturels à fort intérêt écologique afin de concourir àunegestioncohérentedesrapportsfonctionnelsentrelessitesenvironnementaux et d’assurer une évolution pérenne dessites les plus remarquables. Ces espaces connexes peuventconcerner notamment les talwegs, les rus, les zones àdominante humide et les lisières bocagères ainsi que dessecteurs. Ils peuvent, enoutre, être inventoriés en ZNIEFFdetype2,sitesclassésouinscrits…

3. La gestion du littoral où il y a nécessité de concilier lesbesoins de préservation des espaces naturels, la gestion desrisques naturels et les besoins d’urbanisation et d’accueiltouristique.

4.Lagestiondesespacesenfaveurd’unfonctionnementglobaldesmilieuxfacilité,propiceaumaintienouaudéveloppementdelabiodiversité.

SENSIBILITES ET ENJEUX DE PRESERVATION DES ESPACES NATURELS AU REGARD DES ENJEUX DE DEVELOPPEMENT (Source:EQS–2017)

PNR




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-Préserver,voireaméliorerlaqualitédeszoneshumidesenagissantsurl'ensembledubassinversant

Commeen2011,leszoneshumidessontdesmilieuxparticulièrementfragiles et vulnérables, notamment à la pollution diffuse issue desbassins versants situés en amont. Cette caractéristique nécessite deveillerauxactionsquiserontmenéessurlesbassinsversants,dansleurglobalité.

- Prendre en compte le SRCE etamplifier la politique de tramesverteetbleueduterritoireRappelons que le maintien de labiodiversité dépend non seulementde la préservation des habitatsmaisaussi des espaces interstitiels quipermettent les échangesbiologiquesentre ces habitats : les continuitésécologiques (les espèces semaintiennentplusdurablementdansdesmilieuxinterconnectés).Latrameverte,tellequel’onpeut laconcevoir à l’échelle du SCOT, et auregardduSRCE,prendainsi la formedelacarteci-contre:

LA TRAME VERTE ET SA GESTION (Source:EQS–2017)

Les réservoirs de biodiversité (selon SRCE)

Secteur à biodiversité de plaine

Boisements principaux

Les corridors à bon potentiel du SCoT

Les corridors du SCoT dont le potentiel est plus faible ou plus indécis

Les franchissements d’infrastructures potentiels à étudier

Le bocage du Plain oriental

La perméabilité des ambiances littorales


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Lesréservoirsdebiodiversité,doivent,àminima,êtreceuxdécritparleSRCE.Lescorridors,àl’échelleduterritoire,sontceuxdéjàdécritslorsduprécédentSCoT.Ils devront être complétés, à l’échelle communale, par les éléments boisés etbocagers qui constituent la trame nécessaire au fonctionnement écologique.Quantauxenjeuxidentifiésàl’échelleduSCoT,ilssontliésnotammentà:- la conservation (éviter les coupures) voire le rétablissement des liaisonsinterforestières,avecunregardattentifauxproblématiquesdefranchissementsd’infrastructures;

-lemaintiendelatrameverteauseindelamatriceagricole,enparticuliergrâceau maillage boisé et bocager du territoire. Un renforcement sera, au besoinenvisagé,àl’exempledubocageduPlainoriental;- lemaintiendes connexionsdesespaces côtiers entreeuxet avec les espacesarrière-littoraux.La trame bleue, à l’échelle du SCoT, peut, quant à elle, être cartographiéeglobalement comme celle de 2011, à laquelle on rajoute les quelques pointsd’actionsprioritairessurcoursd’eau(problèmedefranchissement)identifiésparleSRCE.

Enfin, la trameverteetbleueauraaussipourmissiondeprotéger lesélémentsde nature ordinaire qui assurent parfois des fonctions environnementaleslocalementdansouabordsdes villes et des villages.Dans ce cadre, une trameverte urbaine complémentaire pourrait donc être élaborée à l’échellecommunale,constituéenotammentà la faveurdupassaged’uncoursd’eauoudelaprésenced’espacesvertsponctuels.


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LA TRAME BLEUE ET SA GESTION (Source:EQS–2017)

Les bassins versants côtiers (un objectif de maîtrise des influences directes sur les cours d’eau)

Le bassin versant de la Douve : un objectif de gestion continue des liens entre zones humides, cours d’eau et les milieux naturels environnants

Les cours d’eau permanents et temporaires, ainsi que leurs abords (fonds de talweg) : un objectif de préservation de leur intégrité spatiale et écologique et un enjeu de continuité

Les axes majeurs à migrateurs : un objectif de continuité stratégique pour les poissons amphihalins (grands migrateurs : saumon, truite…).

Principaux réservoirs biologiques : un objectif de bon état écologique des cours d’eau et secteurs dans lesquels les espèces animales et végétales ont les conditions nécessaires à leur cycle de vie et peuvent se diffuser.

Les zones humides : un objectif de préservation des milieux et de corridors humides en faveur de la biodiversité et de gestion au regard des activités humaines pour les marais du Cotentin et du Bessin

Action prioritaire ponctuelle sur cours d’eau (obstacles cités dans le plan Anguille – SRCE - SAGE)


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! Capacité de développement et de préservation durable des ressources – ressource en eau

Commeen2011,l’analyseducontexterelatifàlaressourceeneaumetenévidence:

- une ressource en eau souterraine inégalement répartie avecau Nord du territoire un aquifère ne permettant que desalimentations de faible quantité et au Sud-Est, un aquifèrebeaucoupplusproductif,

- uneressourceeneauglobalementsuffisanteactuellementetpourlefuturmaisavecdesnécessitésd’échangesàtraversleterritoire,

- une qualité de l’eau souterraine globalement correcte saufcelle du Trias du Cotentin Est Bessin et celle de l’Isthme duCotentin, en mauvais état qualitatif (pesticides), des coursd’eau aux fortes potentialités mais montrant quelquesdégradationsmorphologiquesetphysico-chimiques,

- unréseaudezoneshumidestrès importantsur leterritoireàmettre en relation avec le réseau hydrographique dense etune zone particulièrement importante constituée par lesmaraisduCotentin,

- des eaux littorales globalement de bonne qualité,mais avecnéanmoinsdesproblèmesbactériologiquesaffectantleszonesconchylicolesdusecteur.

Comme en 2011, les enjeux les plus forts sont ceux concernant lelittoral et lesmarais du Cotentin et duBessin.Mais cela ne veut pasdirequelesautressecteurssontsansenjeu.

Au regard du précédent SCoT, on retiendra aussi que de nouveauxenjeuxapparaissent,liésaucontextenormatifquiaévolué:

- LaDCSMMetLePland’ActionspourleMilieuMarin(PAMM),avec des orientations à prendre en compte en matière deprotectiond’airesmarines remarquableset lesnécessitésdeprendredesmesurescontrelespollutionstelluriques;

- Le SDAGE 2016 - 2021 : de nouveaux défis et objectifs àrelever avec des orientations renforçant celles du précédentSDAGEmaisaussicertainesautres,notammentenmatièredepriseencompteduchangementclimatique;

- Le SAGE Douve-Taute (approuvé en 2016) avec 6 enjeux et 73dispositions prioritaires à prendre en compte sur le territoireconcerné. Cela concerne notamment l’alimentation en eau

potable, la salubrité de la Baie des Veys ou encore la préservation dupatrimoineécologique.Certainszonages,dontcertains réglementaires,ont été définis. Le SAGE demande aussi la réalisation d’inventairescomplémentaires de zones humides et l’élaboration de schémad’assainissementpluvial.

Globalement, sur le plan de la ressource en eau, le SCOT se devra d'agir plusparticulièrementsurlesaspectssuivants:

- Sur la préservation et la reconquête de la qualité des eaux : les enjeux sontparticulièrementimportantspourlescoursd'eau(objectifsDCE,SDAGEetSAGE),les zoneshumides, lesespaces littoraux (plages, zonesdeproduction, zonesdepêche) ainsi que pour les sites de production d'eau potable. Pourmaintenir laqualitédecessites,voirelesaméliorer,ilconviendrad'agirsurl'aspectqualitatifdirectdeceszonesmaisaussienamontsurlesfacteursdepollutions(actionssurle pluvial et l'assainissement notamment). Il conviendra aussi d’assurer undéveloppementéquilibréetdurabledesactivitéshumainessurcesespaces.Cesdifférentsenjeuxsontd'ailleursprécisésetexigésparleSDAGEetleSAGE;

RESSOURCE EN EAU – CARTE DE SYNTHESE (Source:EQS-2017)


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- Sur l'eau potable : les enjeux principaux concernent la protection de laressource(périmètresdeprotectionàprendreencomptemaisaussiactionssurlesbassinsversants).Deplus,ilconviendradeveilleràl'aspectquantitatif(veillerà la mise enœuvre des solutions envisagées, adapter la capacité d'accueil duterritoire,favoriserlespolitiquesd'économied'eau);

- Sur l'assainissement : le SCOT doit s’assurer de la bonne réalisation desprogrammesd'assainissementauregarddespopulationsattendues (adapter lacapacitéd'accueilauxobjectifs)etdesobjectifsàrespecterenmatièrederejets.

! Capacité de développement et de préservation durable des ressources – énergies

Le territoire a une compétence reconnue en matière de production d’énergienucléaire. Mais le territoire bénéficie aussi de ressources lui permettant dedévelopper les énergies renouvelables, notamment la filière bois-énergie ouencorel’éolien.Laproblématiqueénergétiqueconcerneaussi laconsommation,notamment d’énergies fossiles, qu’il convient de diminuer, pour limiter lesgaspillages,mais aussi lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et leréchauffementclimatique.

Depuis2011, lesenjeuxénergétiquessesontrenforcés,notammentpar lebiaisdelapriseencompteduSRCAE.

ENERGIES – CARTE DE SYNTHESE (Source:EQS-2017)


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AuprismeduSCoTetaussiàtraverslesPCETlocaux,laquestiondelaréductiondesdépensesénergétiquessetraduiraessentiellementpardeuxaxesdetravail,celuidelaqualitédesonhabitatetceluidestransports:

- La qualité de l'habitat : en orientant l'aménagement urbain (incitation auxconstructions de faible consommation énergétique, réflexion sur lesaménagements des équipements publics, non-discrimination dans lesrèglements au regard des nouveaux modes constructifs écologique ...) et enfavorisant l'améliorationdes zonesbâtiesexistantes (réhabilitationénergétiquedeshabitations), leSCoTpeutagir sur les consommationsénergétiques futuresdesonterritoire;énergétiquesfuturesdesonterritoire;

-Lamiseenplaced'unepolitiquedetransportpluséconome: ici, leSCoTpeutagirenproposantundéveloppementlimitantl'étalementurbainetladispersionexcessive de l'habitat (favorisant "l'explosion" des flux automobiles), enproposantunréseaudetransportsencommunadaptésetpermettantderelierfacilementleslieuxd'habitationauxlieuxdetravailetauxzonescommerciales.

! Capacité de développement et de préservation durable des ressources – nuisances et pollutions

En matière de nuisances et de pollution, le territoire ne détient pas deproblématiquerédhibitoireàsondéveloppement.

Laqualitéde l’airyestglobalementbonne(l’agglomérationdeCherbourgrestetoutefois une zone considérée comme sensible et à surveiller) et les nuisancesacoustiques sont restreintes aux abords des routes et de l’aéroport deCherbourg-Maupertus.Le territoireétantpeu industriel, il y apeud’antécédentdepollutionde soletceux qui existent (4 sites sur l’agglomération de Cherbourg) ne sont pas denatureàengendrerdefortescontraintes.En ce qui concerne la gestion des déchets, les efforts de tri et de valorisationportentleursfruits.Ilrestetoutefoisencoreàenfaire,notammentaussidanslaréductiondesdéchetsàlasource.

NUISANCES ET POLLUTIONS – CARTE DE SYNTHESE (Source:EQS-2017)


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! Risques naturels et technologiques

Lesprincipauxnouveauxélémentsconcernant lesrisques naturels et technologiques depuis le Scotde 2011 concernent le risque d’inondation et desubmersion marine avec notamment les pointssuivants:

- Un Territoire à Risque Important (TRI)défini sur la région de Cherbourg-Octeville avec un travail en coursd’élaborationsurlesrisquesetsagestion(Stratégie Locale deGestion des Risquesd’Inondation);

- Trois nouveaux PPR Littoraux adoptés:Saint-Vaast La Hougue, Carentan etBarneville-Carteret;

- Un PPR Multi Risques en coursd’élaboration (Région de Cherbourg-Octeville) intégrant les phénomènesd’inondations de cours d’eau, desubmersionmarinemais ausside chutesdeblocs;

- Un atlas des zones sous le niveaumarin(ZNM) de Basse-Normandie quicartographie des zones d’aléas surlesquelles la DDTM prescrit certainesmesures liées à l’urbanisation (doctrineassez limitative sur le développementurbain).

La carte ci-contre synthétise l’ensemble deszones contraintesdu territoirequi, sans êtrenégligeables, notamment sur les communeslittorales,nesontpasdenatureàs’opposeràundéveloppementglobalduterritoire

CARTE DE SYNTHESE DU RISQUE D’INONDATION ET DE SUBMERSION MARINE - (Source:EQS-2017)


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Pour le reste des risques du territoire, on noterasurtout la présencedes installations nucléaires debase et les risques liés à ces installations ainsiqu’auxtransportdematièresdangereuses.

Le risque d’érosion littorale et la gestion desouvragesdedéfensecontrelamersontégalementdes éléments importants à prendre en compte,notamment au regard du changement climatiqueencours.

Lesrisquesdemouvementsdeterrainet lerisqueminiersontégalementàprendreenconsidération,mais ces points sont plutôt à étudier à l’échellelocale.

CARTE DE SYNTHESE DES RISQUES (HORS INONDATION ET SUMERSION MARINE) (Source:EQS-2017)


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CONCLUSION

Depuis le précédent SCoT, l’évolution du contexteenvironnementalduterritoireetl’évolutionducontextenormatifamènentàintégrerdenouveauxélémentsetenjeux:

- Biodiversité : données liés au PNR, nouveauxzonages,donnéesdesDOCOB,duSRCE,…

- Ressource en eau : données du SDAGE et duSAGEDouveTaute,...

- Energie : données du SRCAE, des PCET,intégration de la problématique liée auchangementclimatique,...

- Risques:donnéesliéesauxrisquesd’inondation

et de submersionmarine surtout : SRGRI, TRI,PPR,ZNM,…

CARTE DE SYNTHESE ENVIRONNEMENTALE GENERALE (Source:EQS-2017)

Documents

Livret - SCOT du Pays du Cotentin - SCOT du Pays du Cotentin · FICHE 13 90-102 Synthèse et conclusion générale 103-236Fiches annexes FICHE 1 : Les ZNIEFF FICHE 2 : Les sites RAMSAR