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Il n’y a décidément pas que les mar- chés boursiers qui surchauffent en ce mois d’août, à moins de deux mois des élections fédérales. Les fortes tê- tes des partis de droite et leurs tra- ditionnels relais au sein des milieux massives baisses d’impôts destinées évidemment avant tout à leur prin- cipale clientèle : les contribuables les plus riches. Voyez l’UDC qui – sans doute pour ne pas heurter fronta- lement son électorat populaire – se garde bien de rentrer dans les détails et promet des réductions pour tout le monde à grand renfort d’un « con- trat avec le peuple » dont ledit peuple aurait tout intérêt à examiner les pe- tits caractères à la loupe. Voilà les ra- dicaux et leur grand argentier fédéral qui promotionnent une taxation aus- si plate que leur encéphalogramme en évitant tout aussi soigneusement d’en évaluer les conséquences. Der- nière « contribution essentielle à une discussion plus factuelle sur les processus de redistribution », une étude d’économiesuisse qui conclut socialistes . ch ps suisse JOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 28. 08. 07 CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE péremptoirement que le système fiscal est « suffisamment solidaire ». Voire un petit peu trop. Car sinon, comment expliquer l’entêtement de la droite à vouloir exonérer de moitié les revenus des dividendes ou intro- duire un privilège analogue pour les grands patrons qui touchent leur sa- laire en actions ou en options ? Pour- quoi abaisser ou supprimer l’impôt fédéral direct pour les entreprises et autoriser les tarifs dégressifs ? En quoi serait-il complètement faux de fixer des limites aux salaires des ma- nagers. La réalité, n’en déplaise aux caciques du néo-libéralisme, c’est que le fossé entre les plus riches et les plus pauvres continue à se creu- ser. En 2003, les 163 000 millionnai- res que compte la Suisse (2,32 % de la population) détenaient plus de la Du fair-play, s’il vous plaît ! moitié de la fortune totale. A l’autre bout de l’échelle, près de 70 % des contribuables se partageaient 5,6 % de la fortune. En 2006, les 300 per- sonnes ou familles les plus riches de Suisse ont gagné – en une année – 55 milliards de francs (+14 %). Se- lon une étude de Travail.Suisse, le patron de Novartis Daniel Vasella ga- gne désormais 806 fois (!) plus que la personne touchant le salaire le plus bas dans l’entreprise. Voilà pour le système « suffisamment solidaire ». Cette évolution est un poison pour la cohésion sociale de notre pays et le PS s’y opposera de toutes ses for- ces. Grâce notamment à son initia- tive pour des impôts équitables dont la récolte de signatures a entamé sa dernière ligne droite. Pour le PS, les villes doivent jouir d’une influence accrue au sein du système politique. Lors du Sommet des villes, le 18 août à Bâle, il a reven- diqué une véritable offensive en leur faveur dans les domaines des trans- ports, du logement et des structures d’accueil extra-familiales. Explica- tions avec le conseiller national et membre de l’exécutif de La Chaux- de-Fonds, Didier Berberat. PAGE 4 C’est la rentrée et, lors de son sommet social à Olten, le PS Suisse a adopté dix thèses sur pour une réforme de l’école obligatoire. Anne-Catherine Lyon, en charge du département de la formation de la jeunesse et de la culture du canton de Vaud en déve- loppe certains aspects. PAGE 8 ÉCOLE SOMMET DES VILLES La désignation des candidat-e-s so- cialistes pour le scrutin du 21 octobre est terminée dans les partis canto- naux et la plupart des listes ont déjà été déposées. Les dernières étapes de notre présentation des candidat- e-s de Suisse romande passent par le Jura et le Valais romand. PAGE 6 ET 7 ÉLECTIONS FÉDÉRALES 3 suisses dans le top-4 des managers les mieux payés en Europe : Daniel Vasella (35,2 millions de francs par année), Oswald Grübel (32,3 millons / an), Marcel Ospel (26,6 millions /an). Pas de privilèges pour les multimillionnaires Signez l’initiative pour plus de justice fiscale www.justice-fiscale.ch

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Il n’y a décidément pas que les mar-chés boursiers qui surchauffent en ce mois d’août, à moins de deux mois des élections fédérales. Les fortes tê-tes des partis de droite et leurs tra-ditionnels relais au sein des milieux massives baisses d’impôts destinées évidemment avant tout à leur prin-cipale clientèle : les contribuables les plus riches. Voyez l’UDC qui – sans doute pour ne pas heurter fronta-lement son électorat populaire – se garde bien de rentrer dans les détails et promet des réductions pour tout le monde à grand renfort d’un « con-trat avec le peuple » dont ledit peuple aurait tout intérêt à examiner les pe-tits caractères à la loupe. Voilà les ra-dicaux et leur grand argentier fédéral qui promotionnent une taxation aus-si plate que leur encéphalogramme en évitant tout aussi soigneusement d’en évaluer les conséquences. Der-nière « contribution essentielle à une discussion plus factuelle sur les processus de redistribution », une étude d’économiesuisse qui conclut

Wir sind Europameister!Im Abzocken.

Neue Fairnessbraucht die Schweiz

socialistes.ch pssuisseJOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 28.08.07CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE

péremptoirement que le système fiscal est « suffisamment solidaire ». Voire un petit peu trop. Car sinon, comment expliquer l’entêtement de la droite à vouloir exonérer de moitié les revenus des dividendes ou intro-duire un privilège analogue pour les grands patrons qui touchent leur sa-laire en actions ou en options ? Pour-quoi abaisser ou supprimer l’impôt fédéral direct pour les entreprises et autoriser les tarifs dégressifs ? En quoi serait-il complètement faux de fixer des limites aux salaires des ma-nagers. La réalité, n’en déplaise aux caciques du néo-libéralisme, c’est que le fossé entre les plus riches et les plus pauvres continue à se creu-ser. En 2003, les 163 000 millionnai-res que compte la Suisse (2,32 % de la population) détenaient plus de la

Du fair-play, s’il vous plaît !moitié de la fortune totale. A l’autre bout de l’échelle, près de 70 % des contribuables se partageaient 5,6 % de la fortune. En 2006, les 300 per-sonnes ou familles les plus riches de Suisse ont gagné – en une année – 55 milliards de francs (+14 %). Se-lon une étude de Travail.Suisse, le patron de Novartis Daniel Vasella ga-gne désormais 806 fois (!) plus que la personne touchant le salaire le plus bas dans l’entreprise. Voilà pour le système « suffisamment solidaire ». Cette évolution est un poison pour la cohésion sociale de notre pays et le PS s’y opposera de toutes ses for-ces. Grâce notamment à son initia-tive pour des impôts équitables dont la récolte de signatures a entamé sa dernière ligne droite.

Pour le PS, les villes doivent jouir d’une influence accrue au sein du système politique. Lors du Sommet des villes, le 18 août à Bâle, il a reven-diqué une véritable offensive en leur faveur dans les domaines des trans-ports, du logement et des structures d’accueil extra-familiales. Explica-tions avec le conseiller national et membre de l’exécutif de La Chaux-de-Fonds, Didier Berberat.

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C’est la rentrée et, lors de son sommet social à Olten, le PS Suisse a adopté dix thèses sur pour une réforme de l’école obligatoire. Anne-Catherine Lyon, en charge du département de la formation de la jeunesse et de la culture du canton de Vaud en déve-loppe certains aspects.

■ PAGE 8

ÉC O L E

S O M M E T D E S V I L L E S

La désignation des candidat-e-s so-cialistes pour le scrutin du 21 octobre est terminée dans les partis canto-naux et la plupart des listes ont déjà été déposées. Les dernières étapes de notre présentation des candidat-e-s de Suisse romande passent par le Jura et le Valais romand.

■ PAGE 6 ET 7

ÉLECTIONS FÉDÉRALES

3 suisses dans le top-4 des managers les mieux payés en Europe : Daniel Vasella (35,2 millions de francs par année), Oswald Grübel (32,3 millons / an), Marcel Ospel (26,6 millions /an).

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Thomas Christen et Leni Siegfried (responsable desfinances, du personnel et de l’administration) se tiennent volontiers à votre disposition pour toute indication complémentaire aux Nos de téléphone 031 329 69 80 et 031 329 69 72.

Le 10 décembre 2003, AUCUN membre du Groupe socialiste de l’Assemblée fédérale n’a accordé sa

voix à Christoph Blocher lors de l’élection du Conseil fédéral. Dans moins de deux mois, il est d’ores et

déjà acquis qu’il en ira de même le 12 décembre prochain. Une évidence au vu du bilan politique d’une

législature qui aura vu les autres partis de droite globalement contaminés par le virus blochérien. Téta-

nisés par le chantage exercé voici quatre ans par l’UDC, ils s’apprêtent à y succomber à

nouveau, victimes de l'influence pernicieuse de ce parti qui corrode les valeurs comme

sur les méthodes. On s’en est bien rendu compte lorsque PDC et PRD ont permis aux

lois scélérates sur l’asile et les étrangers de passer la rampe. On le constate à nouveau

aujourd’hui, abasourdi par leur silence complice face à l’initiative pour le renvoi des

étrangers criminels. Sans même s’arrêter sur son caractère arbitraire et xénophobe

ainsi que de son incompatibilité avec le droit international, force est de constater que

la nouvelle loi sur les étrangers permet déjà de révoquer l’autorisation de séjour d’un étranger qui « at-

tente de manière grave et répétée à la sécurité et à l’ordre publics ». En fait, le principe ici à l’œuvre, c’est

celui de l’empilement législatif. Une gesticulation populiste dont l’objectif est de faire un maximum de

bruit (et de mener campagne) en inquiétant sa clientèle avant de la rassurer en brandissant des propo-

sitions à l’emporte-pièce. Peu importe qu’elles soient superflues ou inapplicables. L’essentiel réside

dans leur apparente simplicité à l’image du récent « pacte » de l’UDC avec le peuple suisse. A droite, la

méthode fait d’ailleurs florès puisqu’elle a été reprise par les radicaux, tout fiérots de leur flat-tax.

L’effet d’annonce, c’est aussi la spécialité d’un Christoph Blocher, bien plus chef de campagne de son

parti que conseiller fédéral. Une stratégie qui ne s’embarrasse pas de l’indépendance de la justice, de

la collégialité, de la concordance. Une vision de la politique qui privilégie la stigmatisation de boucs

émissaires bien commodes : les juges étrangers, les étrangers tout court et la gauche, prétendument

responsable de tous les maux passés et à venir. Un mépris évident des institutions et du « peuple » pour-

tant constamment mis sur un piédestal. Autant de défauts rédhibitoires qui justifient amplement son

éjection du gouvernement par la petite porte !

Jean-Yves Gentil, rédacteur responsable

SOMMET DU TRAVAIL 5Le travail est omniprésent dans no-tre vie. Et quand il vient à manquer, il compte encore plus. Il est donc tout naturel que ce thème prenne une place prépondérante dans la cam-pagne électorale du PS en vue des élections fédérales de cet automne et donne lieu à un Sommet qui lui sera plus spécifiquement consacré le samedi 1er septembre à Yverdon. Un rendez-vous qui correspondra aussi au lancement de la campagne en Suisse romande.

5ÈME SUISSE 9La contribution au rayonnement de la Suisse des 645 000 Helvètes de l’étranger doit se concrétiser par le biais de l’amélioration de la repré-sentation de la Cinquième Suisse au sein des instances politiques de notre pays. C’est la conviction du conseiller national genevois Carlo Sommaruga qui a participé au ré-cent Congrès de l’Organisation des Suisses de l’étranger.

AGENDA 11Consultez-le pour tout savoir des divers rendez-vous importants fixés aux socialistes ces prochaines se-maines que ce soit au niveau natio-nal ou dans les cantons romands.

SOMMAIRE

EDITEUR PS Suisse et Verein SP-Info Spitalgasse 34, 3001 BerneTél. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 [email protected]

RÉDACTION Jean-Yves Gentil

PRODUCTION Atelier Kurt Bläuer, Berne IMPRIMERIERotaz AG, CP 36, 8201 Schaffhouse

TIRAGE20 000 exemplaires

PUBLICITÉ Kretz AG, General Wille-Strasse 1478706 Feldmeilen, Tél. 044 925 50 60,Fax 044 925 50 77

PARUTION6 numéros par année

3 08.07 éditorial

I M P R E S S U M

Dehors !

Un formulaire de récolte de signatures en faveur de l'initia-tive « pour des véhicules plus respectueux des personnes » est intercalé dans cette édition.

Les villes doivent avoir leur mot à dire !Impôts équitablesNous disposons aujourd’hui plus de 80 000 signatures et nous ap-prochons petit à petit de notre ob-jectif d’un dépôt de l’initiative avant les élections fédérales. Par ailleurs, la « Tournée pour une Suisse plus juste » du secrétariat central a offi-ciellement débuté lundi 13 août et se poursuivra durant cinq semaines. Objectif de cette tournée : recueillir des signatures pour notre initiative, mais également offrir aux candi-dat-e-s socialistes au Parlement la possibilité d’aller à la rencontre de la population. Vous trouverez, à l’adresse : www.pssuisse.ch/index.php?id=444&L=1, les dates aux-quelles la caravane du PS Suisse s’arrêtera dans votre canton. Ce serait vraiment super sympa de ve-nir nous donner un coup de main lors de l’une de ces étapes et nous vous prions de vous inscrire au plus vite auprès de Stefan Krat-tiger ([email protected], 031 329 69 88). Des formulaires de récolte de signatures figurent sur Internet à l’adresse : www.justice-fiscale.ch ou peuvent être commandés auprès de Monika Bolliger ([email protected]; 031 329 69 91). Merci de tout cœur pour votre soutien.

Pour le PS, les villes doivent jouir d’une influence accrue au sein du système politique. Lors du Sommet des villes, le 18 août

à Bâle, il a reven-diqué une vérita-ble offensive en leur faveur dans les domaines des transports, du logement et des structures d’ac-

cueil extra-familiales. C’est que les villes sont confrontées à un certain nombre de problèmes qui ne peuvent plus être résolus à leur seul niveau confirme le conseiller national et membre de l’exécutif de La Chaux-de-Fonds Didier Berberat. Pour y parvenir, il faut réformer le fédéralisme suisse, hérité du 19 e siècle.

Interv iew : Jean-Yves Gent i l

Si, historiquement et lors de la créa-tion de la Confédération en 1848, il était normal de tenir compte des cantons et de leur accorder des con-cessions au niveau de leur représen-tation politique, aujourd’hui – no-tamment en fonction de l’exode rural vers les villes – celle-ci est n’est plus compatible avec les réalités actuelles. Ce que l’on constate, c’est que les vil-les sont confrontées en première li-gne à diverses problématiques, qu’il s’agisse de l’intégration des person-nes étrangères, du manque de struc-tures d’accueil pour la petite enfance ou de logements abordables ainsi que de la congestion du trafic. Des domaines où la politique fédérale est lacunaire, précisément parce que les villes ne sont pas assez intégrées au processus décisionnel. Il s’agit donc de mieux reconnaître le rôle que jouent les centres urbains en accor-dant deux sièges au Conseil des Etats aux villes de 100 000 habitants et un à celles qui en comptent 50 000. Rien n’empêche par ailleurs des villes de moindre taille de s’associer à l’image du projet de réseau urbain neuchâ-telois. L’objectif n’est cependant pas de diminuer la représentation des cantons. On ajoute, on ne retranche rien. En outre, nous proposons que les villes plus peuplées que le plus petit des cantons aient le droit de référendum. Ces propositions seront lancées au Parlement lors de la pro-chaine session sous forme d’initiative parlementaire.

Qu’est-ce qui manque aux villes pour faire entendre leur voix. Ne disposent-elles pas d’organismes à même d’influencer la politique fédé-

rale en leur faveur, comme l’Union des villes suisses ? L’UVS n’est certainement pas inexis-tante, mais elle souffre incontesta-blement d’un déficit de visibilité, elle a du mal à se vendre. Par ailleurs, il s’agit d’un organe consultatif et non décisionnaire. Elle est loin d’avoir le poids de la Conférence des gouver-nements cantonaux, par exemple, qui a su devenir un acteur incon-tournable du système politique hel-vétique.

Que veulent les villes ? Plus de moyens, plus de soutien ?Les deux. En matière d’intégration des personnes étrangères, notam-ment, il faut absolument que le Confédération se décide à dégager des moyens supplémentaires. Nous exigeons également le dégel, l’an-née prochaine, des crédits fédéraux d’aide à la création de logement pour relancer une politique foncière ac-tive des pouvoirs publics. Pour ren-dre les villes plus attractives pour les familles, il faut aussi mettre à dis-position suffisamment de places de garde pour les enfants. Il en manque des dizaines de milliers à l’heure ac-tuelle et il faut au minimum doubler les fonds d’encouragement annuels en la matière. Ce que le PS appelle de ses vœux, c’est un véritable partena-riat à trois entre villes, Confédération et cantons car ces derniers ne sont pas toujours enclins à rétrocéder aux centres urbains les montants qu’ils touchent dans le cadre de la péré-quation financière.

Il y a un élément où on observe une différence de sensibilité entre romands et alémaniques, c’est celui

de l’introduction de péages routiers dans les villes.La solution que nous avons dégagée lors du Sommet de Bâle me convient. Elle revient à considérer le péage rou-tier comme la mesure ultime pour résoudre les problèmes de trafic et à permettre aux villes qui le désirent de mener des essais dans ce domaine. Avant d’en arriver là, d’autres dispo-sitifs comme le développement des transports publics et de parkings de dissuasion en lisière des villes me paraissent prioritaires. Ce qui est également indispensable, c’est que – si péage routier il y a – ses bénéfi-ces soient intégralement alloués à l’amélioration de l’offre en matière de transports publics. Soit en abais-sant les tarifs, soit en augmentant la desserte.

Un mot enfin sur le très commenté duel médiatique entre PS et UDC le 18 août à Bâle. Tout ce que j’ai envie de dire, c’est de rappeler que nous sommes, nous socialistes, un parti qui réfléchit, qui se pose des questions sur le fond et cherche des solutions durables. Sur scène, nous avons réuni des politi-ciennes et politiciens responsables des plus grandes villes de Suisse, pas un bouc – et je ne parle pas, bien en-tendu, de Christoph Blocher, mais bien de Zottel, la mascotte de l’UDC. Même si nous avons pu paraître en-nuyeux à certains journalistes, il n’en demeure pas moins que notre programme politique, lui, ne tient pas sur un timbre-poste et que, dans 20 ans, on parlera toujours des pro-blèmes auxquels les villes sont con-frontées, mais plus du tout du show folklorico-médiatique de l’UDC.

sommet 408.07

A l’instar des neuchâtelois Didier Berberat et Valérie Garbani et du genevois Manuel Tornare, plusieurs membres socialistes d’exécutifs de grandes villes romandes ont fait le voyage de Bâle. PHOTO: EDOUARD RIEBEN

SIGNATURES

5 08.07

Travail – bien en vivre, mieux le vivre !Le travail est omniprésent dans notre vie. Et quand il vient à manquer, il compte encore plus. Il est donc tout naturel que ce thème prenne une place prépon-dérante dans la campagne élec-torale du PS en vue des élections fédérales de cet automne et don-ne lieu à un Sommet qui lui sera plus spécifiquement consacré le samedi 1er septembre à Yverdon. Un rendez-vous qui correspon-dra aussi au lancement de la campagne en Suisse romande.

Line Rennwald , campa07

Le travail occupe la majeure partie de notre vie. Source de satisfaction pour certains, source de soucis pour d’autres, il ne laisse personne indif-férent. Mais surtout, il est bien trop souvent source d’inégalités. Inéga-lités des conditions de production

et de niveau de vie entre le Nord et le Sud, inégalités aussi à l’intérieur même des pays du Nord, que ce soit en ma-tière de salaires, de santé, en ce qui con-

cerne la fin du parcours professionnel ou encore de couverture sociale, pour ne prendre que quelques exemples.

En Suisse, alors que la producti-vité augmente fortement, les salaires réels progressent à peine. Quelques 80 000 personnes employées à plein temps gagnent moins de 3000 francs par mois et 300 000 moins de 3500 francs. En même temps, depuis 2003, le salaire moyen des membres de di-rection a fait un bon de 14.5 %. L’écart moyen entre les salaires supérieurs et inférieurs d’une entreprise se monte aujourd’hui à une valeur de 1: 65, alors qu’il n’était que de 1: 58 en 2005 (étude d’Unia).

Les salaires sont à la traîne et les formes de travail atypiques ne ces-sent de croître. Ces quinze dernières années, le temps de travail partiel a augmenté de plus de 31 % ; un temps partiel par ailleurs souvent contraint, selon l’Office fédéral de la statistique. En hausse encore, le travail de nuit : plus d’une personne

active occupée sur vingt travaille la nuit. Quant au travail sur appel, il a également considérablement aug-menté.

Ce sont principalement les fem-mes qui subissent les inconvénients liés aux formes de travail atypiques, car elles sont surreprésentées dans le domaine des services où les con-

ditions de travail sont parfois très précaires. Elles sont également les premières à ne pas disposer d’une couverture sociale suffisante. Enfin, ce sont aussi souvent les femmes qui se retrouvent en première ligne lors-qu’il s’agit de jongler acrobatique-ment entre vie familiale et vie profes-sionnelle.

Les formes de travail atypiques sont liées aussi à un autre phéno-mène : la flexibilité croissante du travail. Celle-ci a des conséquences importantes sur la santé au travail. Le stress, le mal de dos et les maladies cardio-vasculaires sont les grands maux de notre siècle et sont essen-tiellement dus à une pression crois-sante sur la place de travail. Enfin, plus grave encore, la dernière vague de suicides dans les usines Renault en France est là pour le rappeler : le travail peut même tuer.

En Suisse, mais aussi dans le mon-de, nous avons besoin d’une nouvelle offensive en matière de travail, pour que chacune et chacun puisse à l’ave-nir bien vivre de son travail. C’est de cette nouvelle offensive que nous dis-cuterons à Yverdon lors du Sommet du travail, pour marquer ensemble le lancement de la campagne élec-torale du PS en Suisse romande. Car, pour que chacune et chacun puisse bien vivre de son travail, nous avons surtout besoin, au soir du 21 octobre 2007, d’un nouveau Parlement fédé-ral où les représentant-e-s socialistes soient beaucoup plus nombreuses et nombreux.

LANCEMENT DE LA CAMPAGNE ROMANDESamedi 1er septembre 2007, de 14 h à 17 hSalle de la Marive, Quai de Nogent 1, Yverdon-les-Bains

14 h Mots de bienvenue de Josiane Aubert, présidente du PS Vaud14 h 15 Discours d’ouverture par le président du PS Hans-Jürg Fehr14 h 30 Discours du vice-président du PS Pierre-Yves Maillard14 h 45 Pour un travail décent, en Suisse comme ailleurs avec Vasco

Pedrina15 h 20 Les défis du marché du travail suisse avec les candidat-e-s du

PS : Liliane Maury Pasquier, Gisèle Ory, Stéphane Rossini, Christian Levrat, Géraldine Savary, Pierre Bonhôte, Jean-Claude Rennwald

16 h 20 Résolutions travail et emploi16 h 45 Apéro et musique

Dans le hall d’entrée, présence des organisations et associations actives dans le monde du travail.

sommet

S O M M E T D U T R A V A I L

PHOTO : EX-PRESS

fédérales 6 08.07

Pour un Valais fort à Berne,votez PSVR !Pour une Valaisanne à Berne, votez PSVR !

parentement des libéraux avec les ra-dicaux. En 2003, le maintien de ce 2ème siège était lié au non-apparentement des Jaunes (Chrétiens-sociaux du Haut-Valais) avec les PDC et à la per-te de leur siège en faveur de l’UDC. Si l’apparentement de toute la « famille » DC avait eu lieu, le PSV aurait perdu son 2ème siège. Cette année la donne est claire puisque, ayant tirés les le-çons de ses divisions, la « famille » DC est à nouveau réunie et les radicaux et libéraux sont apparentés. Il est raisonnable de penser que, à droite, l’UDC peut progresser, le PRD-PL va stagner (17 %), le PDC peut se main-tenir ou baisser légèrement aux en-virons de 45 %. Pour maintenir les deux sièges du PSV à Berne, toute la gauche doit donc impérativement être unie dans un apparentement généralisé et progresser d’au moins 2 points à 23,5 %. Ceci est possible avec une forte mobilisation du PSVR et du SPO, avec une progression at-tendue des Verts, avec le retour d’une liste du PCS (Parti Chrétien Social) du Valais romand et l’émergence de la Gauche valaisanne alternative.

Vu les enjeux majeurs de ces élec-tions, le PSVR a pris ses responsabili-tés. Il montre l’exemple de l’unité au sein même du PSV en soutenant la candidature unitaire au Conseil des Etats de l’ancien conseiller national haut-valaisan Peter Jossen, qui a une chance historique de casser le mono-pole permanent du PDC. Au Conseil National, tout en respectant une sai-ne émulation mobilisatrice, le PSVR s’est engagé fortement en faveur d’un

apparentement généralisé de toutes les forces de gauche et centre-gauche du canton.

Le PSVR s’appuie sur les compé-tences connues et reconnues et sur un excellent bilan de son élu sortant Stéphane Rossini. Cohérent et fidèle à son engagement pour l’accès des femmes à des postes importants, Le PSVR est fier de présenter cinq fem-mes, candidates de grande qualité, sur une liste à six. Ainsi, le PSVR se mobilise pour maintenir ses deux sièges et élire une femme directe-ment à Berne. Le PSVR va mener une campagne active sur deux axes principaux : l’importance du PS et du rapport gauche-droite à Berne pour le Valais et la place des femmes dans la société. Bien sûr, les thèmes forts du PS que sont le social, l’égalité des chances, la justice fiscale, la forma-tion et l’intégration, le développe-ment écologique seront repris … Et la campagne est bien lancée avec la venue de notre conseillère fédérale et Présidente de la Confédération, Mi-cheline Calmy-Rey, à l’occasion des 50 ans de la section PS de Massongex le 26 août.

Pour l’avenir du Valais, des Valai-sannes et des Valaisans, pour l’avenir de la Suisse, des Suisses et des Suis-sesses, le PS peut gagner, le PS doit gagner !

Jean-Henri Dumont, président du PSVR et du PSV

L’enjeu des élections fédérales 2007 pour le PS Suisse n’est plus a démontrer et le Valais figure parmi les cantons sensibles qui peuvent perdre un siège au Conseil National ou en gagner un au Conseil des Etats. Le PSV (Parti socialiste valaisan), le PS-VR (Parti socialiste du Valais ro-mand) et le SPO (Parti socialiste du Haut-Valais) sont conscients de l’importance de l’enjeu.

Jean-Henr i Dumont

De 1967 à 1997, le PSV avait un seul siège au conseil National. De 1997 à 1999, le PSV avait un conseiller natio-

nal et un conseiller d’Etat. De 1999 à 2003, le PSV avait deux conseillers nationaux (1 PSVR) et un conseiller d’Etat. De 2003 à 2007, le PSV a deux

conseillers nationaux romands et un conseiller d’Etat. Le 21 octobre 2007, la progression gagnante constante du PSV peut se poursuivre, comme elle peut brutalement s’interrompre. Le PSV peut avoir deux conseillers nationaux et un conseiller aux Etats, comme il peut se retrouver avec un seul conseiller national. Les consé-quences seront extrêmement impor-tantes pour le PS Suisse mais aussi pour le PSV dans la perspective des élections communales 2008 et des élections cantonales 2009.

En 1999, le gain du 2ème siège au Conseil National était lié au non-ap-

De gauche à droite : Katia Chevrier, Francine Cutruzzolà, Elisabeth Di Blasi-Coucet, Stéphane Rossini, Marcelle Monnet-Terret-taz, Véronique Maret-Bornet.

Le goût du risqueCela se lit entre les lignes de l’ar-ticle, ci-contre, de Jean-Henri Dumont, la situation est délicate

pour le PS valai-san depuis que Jean-Noël Rey est officiellement candidat pour le Parti socialiste du Haut-Valais (SPO). Une stra-

tégie controversée – tant par les Femmes socialistes valaisanne que le PS du Valais romand et qui fait suite à des divergences de vues entre francophones et alémani-ques. Le principe initial d’une liste unique à six avec les deux candi-dats sortants et quatre femmes, n‘a pas convenu aux Haut-Valaisans parce qu‘ils voulaient absolument un candidat du district de Brigue, une liste à sept finalement refusée lors du Congrès extraordinaire du parti cantonal qui s’est donc re-trouvé avec deux listes séparées, une pour le Haut une pour le Bas. Reste à savoir si ces calculs – que d’aucuns lient aux prochaines échéances cantonales, voire à l’in-fluence d’un ancien président du PS Suisse – s‘avéreront payants. Plusieurs observateurs font ainsi état d’un pari risqué, tout dépendra de la mobilisation de l’électorat so-cialiste valaisan.

La JS en campagneLa JS a adopté une déclaration dans laquelle elle constate que la Suisse a un problème et que ce problème a un nom : Christoph Blo-cher ! Pour les jeunes socialistes, sa présence au Conseil fédéral met en danger l’Etat social, l’Etat de droit et la démocratie. Les institu-tions sont gangrenées et le progrès social freiné. La JS en appelle dès lors à la mobilisation générale et à la conscience citoyenne et donc à signer cette déclaration en ligne. Elle figure sur le site des jeunes socialistes spécialement consacré aux élections fédérales à l’adresse : www.elections2007.jss.ch.

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Micheline superstarIl a longtemps semblé que l’aile droi-te et conservatrice du Conseil fédé-ral préférait, pour la fête nationale,

laisser s’exprimer les extrémistes de droite plutôt qu’une présidente de la Confédération socialiste. Heureuse-ment, Micheline Calmy-Rey a résisté aux milieux qui évoquent volontiers la liberté d’opinion, mais capitulent devant un quarteron de néo-nazis. Grâce à sa persévérance, Micheline Calmy-Rey a donné un signe fort en faveur d’une Suisse plus tolérante ainsi que pour la liberté d’expres-sion dans notre pays. Le PS Suisse a constamment soutenu Micheline Calmy-Rey. Pour les socialistes, la liberté d’expression doit être garan-tie en Suisse, en premier lieu pour la présidente de la Confédération. La droite conservatrice et l’UDC qui avaient du mal à avaler les exigen-ces d’une conseillère fédérale cou-rageuse ont dû se rendre à la rai-son: leurs manœuvres destinées à empêcher qu’elle puisse s’exprimer au Grütli ont fait long feu.

Protection du climatAlors que le Conseil fédéral vient de présenter les mesures qu’il entend prendre en matière de politique cli-

matique, le PS salue la proposition de Moritz Leuenberger pour une taxe d’incitation en faveur de climat dès 2012, mais réclame des mesu-res immédiates. Ainsi, il demande au Parlement d’introduire tout de suite la taxe CO2 sur les carburants prévue par la loi, une partie de ses recettes étant utilisée pour dévelop-per les transports publics. En outre, le PS exige une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de ser-re en Suisse d’ici 2020. C’est ce que prévoit l’initiative populaire sur le climat soutenue par le PS dont la récolte de signatures va bon train. Le PS a ainsi pratiquement réuni les 25 000 paraphes qu’il s’est engagé à recueillir.

7 08.07

Pour un Valais fort à Berne,votez PSVR !Pour une Valaisanne à Berne, votez PSVR !

PSJ : la volonté de gagnerLes socialistes jurassiens ont la ferme intention de maintenir leur délégation à Berne, compre-nant un représentant aux Etats et un représentant au National. Le canton du Jura disposant de deux sièges dans chacune des chambres, le PSJ veut continuer d’en occuper le 50 %.

Michel Thentz , prés ident du PSJ

Depuis 12 ans les socialistes juras-siens sont représentés à Berne par un tandem qui compte sous la coupole : Jean-Claude Rennwald au National et

Pierre-Alain Gentil aux Etats. Les deux parlementaires so-cialistes ont incon-testablement joué un rôle précieux en tant que défenseurs des valeurs socialis-

tes et des causes syndicales.Pierre-Alain Gentil étant arrivé

– conformément à la Constitution jurassienne – au terme de son man-dat, il laisse le champ libre à un successeur. Jean-Claude Rennwald, quant à lui, a souhaité représenter les socialistes jurassiens à Berne pour une ultime législature. Pour ce faire, il a obtenu de la part du Congrès du PSJ, l’application d’un article des statuts lui offrant la possibilité de dé-roger à la règle limitant les mandats électifs à 12 ans.

Cette configuration, avec le départ d’un seul des deux sortants, est idéale pour assurer une continuité dans la représentation jurassienne à Berne, ce d’autant plus que les socialistes jurassiens se doivent de rebondir après l’échec subi lors des élections cantonales fin 2006.

Un Comité directeur largement renouvelé durant le printemps a pré-senté quatre candidats au Congrès du 7 juin dernier, lequel Congrès a accepté de lancer ces quatre candi-dats dans la course aux élections fé-dérales, à savoir : �■ Claude Hêche et Christophe Ber-

dat aux États,■ Jean-Claude Rennwald et Pierre-

Alain Fridez au National.

Le manque de candidatures fémini-nes est regrettable, mais comme s’est exclamée la présidente des Femmes socialistes jurassiennes lors du con-grès de mois de juin : « C’est comme ça ! C’est une année sans ! Ce n’est le moment pour aucune d’entre nous ». Le Comité directeur s’est de son côté engagé à rétablir la parité des candi-

datures dès les prochaines élections, à savoir les communales de 2008.

Les candidatures socialistes sont solides et permettront aux électrices et électeurs jurassiens d’assurer une représentation de qualité à Berne. Du côté des Etats, Claude Hêche, ministre jurassien de la santé durant 12 ans, a une grande connaissance du Jura et saura ainsi faire entendre la voix du canton à Berne, en particulier dans les domaines qui lui sont chers, soit la santé et le domaine social. Son colistier, Christophe Berdat, député au Parlement depuis ce printemps et membre de l’exécutif de son vil-lage (Miécourt), bénéficie de solides compétences dans le domaine de la formation. De plus son passé de hoc-keyeur de haut niveau lui assure une grande popularité dans le Jura.

Pour ce qui est du Conseil natio-nal, Jean-Claude Rennwald sera donc l’un des deux candidats à briguer un siège à Berne. Sa large expérience permettra au Jura de continuer à être défendu avec détermination dans

la capitale. A ces côtés, Pierre-Alain Fridez, ancien député et maire de son village (Fontenais, fief socialiste jurassien) est un fin connaisseur de la politique jurassienne. Ses compé-tences en matière de santé, il est mé-decin, et son grand intérêt pour les problèmes environnementaux, en font un candidat de grande valeur.

Sous le slogan « pour plus de justi-ce sociale », les socialistes jurassiens vont axer leur campagne, lancée of-ficiellement à Delémont le 8 septem-bre, sur les thèmes fondamentaux que sont la santé et le social, l’accès à la formation, l’environnement et l’énergie, ainsi que l’ouverture aux autres et à l’Europe.

Sur l’échiquier politique jurassien, tous les partis, extrême gauche et Verts exceptés, souhaitent conquérir des sièges à Berne, mais il se murmu-re que certains partis peinent à trou-ver des candidats ! Une configuration qui devrait permettre aux socialistes de remotiver leur électorat et ainsi d’atteindre leur objectif.

fédérales

Aux États: Claude Hêche et Christophe Berdat.

Au National: Jean-Claude Rennwald et Pierre-Alain Fridez.

formation 8 08.07

conduire à l’avènement d’une école plus juste et efficace, et passer ainsi du concept de l’égalité des chances à celui de l’égalité des acquis.

Ces deux objectifs ne sont pas antinomiques ainsi que l’a démon-tré l’enquête PISA. En effet, les pays qui ont les systèmes scolaires les plus performants sont aussi ceux qui as-surent le mieux l’égalité des chances; l’hypothèse selon laquelle la démo-cratisation des études et le souci de l’égalité engendreraient un « nivel-lement par le bas » est invalidée. Au contraire, en assurant de meilleures chances aux plus défavorisés on élè-ve en même temps le niveau moyen de l’ensemble des écoliers. PISA a également démontré que la majorité des pays ayant obtenu les meilleurs résultats scolaires ont un système éducatif intégrant tous les élèves et ne les sélectionnent pas ou peu avant la fin du secondaire II. Cette enquête a aussi mis en évidence la nécessité d’un fort ancrage de l’établissement scolaire au niveau local ainsi que d’un fort consensus autour de la question scolaire pour que l’école garde la confiance des différents acteurs.

Enfin, l’école publique ne peut pas résumer ses objectifs à une somme de besoins individuels – aussi légitimes qu’ils soient. En tant qu’institution républicaine, elle doit être au service de la société et c’est ainsi qu’elle per-met à chaque individu de développer au plus loin son potentiel. Si elle de-venait un libre-service de prestations de formation et d’éducation, l’école publique perdrait sa raison d’être et nous perdrions alors le plus puissant vecteur de justice sociale.

Anne-Catherine Lyon, Conseillère d’Etat (VD)

Ecole publique : de l’égalité d’accèsà l’égalité des acquisLors de son sommet social à Olten, le PS Suisse a adopté dix thèses sur pour une réforme de l’école obligatoire. Anne-Cathe-rine Lyon, en charge du départe-ment de la formation de la jeu-nesse et de la culture du canton de Vaud en développe certains aspects.

Anne- Cather ine Lyon

Dans le cadre des discussions qui s’ouvrent sur le thè-me de l’égalité des chances dans l’éco-le obligatoire, il est important d’avoir à l’esprit que les ques-tions qui se posent

sont depuis la naissance de l’école publique toujours les mêmes : ■ comment combler les inégalités

face au savoir ?■ comment réaliser l’égalité des

chances, ou l’égalité des acquis dans une école plus exigeante ?

■ comment rendre notre système éducatif plus performant et plus efficace ?

■ comment bannir l’exclusion ?

Ces questions, de même que celle de l’évaluation de la qualité des systè-mes de formation, sont au cœur des réflexions des politiques et des péda-gogues et il est fondamental que le PS y contribue de manière majeure par des propositions lui permettant de rester le parti moteur de l’égalité des chances.

Rappelons que l’école est long-

temps restée une institution réservée à une minorité de privilégiés. Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle qu’appa-raît l’idée d’une école pour le peuple. Au XIXe, ce concept se développe avec la lutte des démocrates pour le droit à l’instruction élémentaire pour tous : l’Etat doit offrir gratuitement un enseignement en lecture, écriture et calcul; en contrepartie, il peut con-traindre les familles à envoyer leurs enfant à l’école. Toutefois, il ne s’agit pas encore d’égalité des chances, mais seulement de l’accès de tous (ou presque, puisque seuls les gar-çons sont concernés …) à une ins-truction élémentaire. Le XXe marque un tournant dans l’histoire de l’école qui, d’une institution réservée à une élite sociale, devient ouverte à toutes et à tous.

En Suisse, le processus d’obli-gation scolaire se formalise avec la Constitution fédérale de 1874. Elle

exige que l’école primaire soit un service public sur l’ensemble du ter-ritoire suisse et garantit sa gratuité, son caractère obligatoire et sa laïcité, pour éviter que l’accès à l’instruction ne dépende du hasard de la nais-sance. Cependant, l’école primaire n’avait pas à ses débuts pour objectif de favoriser l’ascension sociale des enfants qu’elle instruisait : une place était assignée à chacun et il n’était pas question de la quitter. S’agissant du secondaire I, sa démocratisation fut elle aussi lente et difficile; elle se heurtait à de fortes résistances socia-les et à la peur d’une baisse du niveau de formation.

Une fois l’égalité d’accès pour tous réalisée, de multiples réformes ont cherché à garantir l’égalité des chances. En dépit des améliorations significatives obtenues, l’école peine encore à réduire les inégalités entre élèves provenant de milieux socio-culturels différents.

A cette problématique récurrente s’ajoutent les mutations profondes de la société – prépondérance du secteur tertiaire, changement des rôles et de la place des hommes et des femmes, phénomènes migratoires, etc. –, et les systèmes scolaires sont à nouveau au défi de se repenser en profondeur. Aujourd’hui, l’un des enjeux majeurs de la politique de redistribution de l’Etat réside dans sa capacité à rédui-re les méfaits de l’« effet Mathieu » : à savoir, selon le chercheur Marcel Crahay, que les personnes « qui sont avantagées sur un aspect, le sont souvent sur beaucoup d’autres ». Un examen attentif de la situation mon-tre que le simple postulat de l’égalité des chances ne suffit pas et que dès lors, seule une justice corrective peut

Au lendemain d’un tour de France de si-nistre mémoire, le PS a présenté, début août, un papier de position consacré au sport et à la politique en la matière. Pour les socialistes, la création d’une agence nationale de lutte contre le dopage cen-tralisée est indispensable et il s’agit, par ailleurs, d’élargir la marge de manoeuvre de la justice afin que la tricherie et la mise en danger de l’intégrité physique des sportifs puissent être endiguées. Dans ce document de fond, le PS fait également part de ses revendications liées au sport de mas-se. Elles vont de l’élar-gissement de l’offre de

« Jeunesse et Sport » en passant par l’égalité des sexes et le développement des infrastructures sportives dans les cantons. Pour ce qui est du soutien aux sportifs de pointe, le PS est en faveur d’un accompagnement qui leur permette de mener leur carrière dans les meilleures conditions. A noter que la publication des propositions socialistes en matière de do-page ont incontestablement porté leurs

fruits puisque l’Office fédéral du sport (OFS-PO) et Swiss Olympic ont réagi dans la fou-lée en revendiquant à leur tour des moyens supplémentaires pour combattre ce fléau.

C'est la rentrée pour tout le monde, excepté pour les tessinois qui ne reprennent l'école que le 3 septembre. PHOTO: EXPRESS

Va y avoir du sport

9 08.07 internationalUne voix pour le PS est une voixpour la Cinquième Suisse« Nous sommes fiers de notre dias-pora », a relevé Micheline Calmy-Rey en soulignant la contribution

au rayonnement de la Suisse des 645 000 Helvè-tes de l’étranger dont quelque 500 représentant-e-s se sont réuni-e-s du 17 au 19 août

à Genève à l’occasion de leur traditionnel Congrès. Une recon-naissance que tant la présidente de la Confédération que le PS souhaitent voir se concrétiser par le biais de l’amélioration de la représentation de la Cinquième Suisse au sein des instances poli-tiques de notre pays. Avant l’été, plusieurs interventions socia-listes ont ainsi été déposées aux Chambres fédérales dont une ini-tiative parlementaire qui ouvre une nouvelle piste de réflexion.

Car lo Sommaruga

Par cette initiative, je propose que l’on modifie la Constitution et tous les autres textes législatifs l’exigeant, de telle sorte que les Suissesses et les Suisses de l’étranger puissent être représentés en tant que tels aux Chambres fédérales. Plusieurs solu-tions sont possibles : par exemple, une représentation de type cantonal au Conseil national et au Conseil des Etats, voir dans un premier temps uniquement l’élection de deux mem-bres à la Chambres des cantons Etats avec un corps électoral qui pourrait être composé soit des citoyennes et des citoyens suisses à l’étranger, soit d’un collège électoral élus par ceux-ci. Certes, une modification constitu-

tionnelle prend du temps, mais le PS est convaincu qu’elle est préférable à la présentation de candidatures alibi et quasiment sans chances de succès lors des élections fédérales.

Les socialistes sont également in-tervenus au Parlement pour répondre à une des principales revendications des Suisses de l’étranger, à savoir l’accélération de la mise en place du vote électronique, quitte à prévoir un système spécifique à cette part particulière de l’électorat. Une solu-tion ad hoc pourrait ainsi voir le jour nettement plus rapidement qu’un dispositif applicable à l’ensemble du corps électoral helvétique.

Outre le vote électronique, les membres de l’Organisation des Suisses de l'étranger (OSE) se sont montrés préoccupés par l’affaiblis-sement du réseau consulaire suisse. Les fermetures qui font suite ou sont prévues en raison du programme d’économies 2004 (10 consulats en tout) inquiètent les Suissesses et les Suisses de l’étranger. A juste titre car les consulats jouent un rôle considé-rable en matière de service public et ne servent de loin pas seulement à délivrer des visas. On peut ainsi s’in-terroger sur la logique qui, par exem-ple, prévoit la fermeture du consulat de Bordeaux (12 000 résidents hel-vétiques concernés) et l’ouverture d’une antenne chinoise à Guangzhu (92 personnes seulement). Les con-tacts économiques futurs sont-ils désormais le seul critère pour l'im-plantation d'un consulat ? Enfin les représentant-e-s de la Cinquième Suisse souhaitent également que la Confédération s’engage encore plus dans la création et le développement d’écoles helvétiques à l’étranger. Pour

que leurs enfants conservent un lien avec leur patrie, mais aussi pour que les valeurs et les méthodes éprouvées dans notre pays se diffusent ailleurs.

Un mot encore sur l'OSE qui a élu sans surprise à sa présidence le libé-ral genevois Jacques-Simon Eggly. Le nouveau président déclare vouloir éviter « une politisation de l’organi-sation ». Fort bien, mais le problème, c'est que l'OSE est traditionnellement un fief radical, le PRD disposant de-puis toujours d’une majorité hégémo-nique dans ses organes. Difficile dans ces conditions d'affirmer que l'orga-nisation soit actuellement apolitique. Ce qu'il faut assurer à l'avenir, c'est une représentation équilibrée des partis au sein de l'OSE, tout en garan-tissant que l'organisation puisse con-tinuer de fournir ses services aux ex-patrié-e-s dans de bonnes conditions. A noter encore que l'UDC a tenté un coup de force pour entrer au Comité de l'OSE en présentant un candidat de dernière minute. Mais l'opération a échoué. L’élection d’un nouveau membre du comité pour remplacer le président démissionnaire, le radical Georg Stucky a été ainsi repoussée au printemps prochain pour permettre à l'OSE de définir d'ici là les critères – aussi politiques – de l'élection des membres de son comité.

Carlo Sommaruga, conseiller national, GE

Samedi 18 août, la foule sur le stand du PS Suisse au Congrès des Suisses de l’étranger.

Dans la perspective des élections fédérales, le PS Suisse a mis en ligne un site spécial pour les Suis-sesses et les Suisses de l’étranger. Rendez-vous à l’adresse :http://www.pssuisse.org

S U R I N T E R N E T

Les armes à l’arsenal !La récolte de signatures pour l’ini-tiative populaire visant notamment à créer un registre national des ar-mes à feu et à confiner les armes d’ordonnance dans les arsenaux va débuter au mois de septembre. La Chancellerie fédérale étant sur-chargée, nous avons pris un peu de retard sur notre planning, mais les formulaires de récolte devraient prochainement imprimés et diffu-sés. Nous vous suggérons ainsi de consulter régulièrement le site Internet : http://www.protection-armes.ch. Dès que l’initiative aura été publiée dans la Feuille fédé-rale, la récolte pourra démarrer. Dans cette perspective, nous vous invitons à d’ores et déjà songer à constituer ou à participer à la cons-titution de Comités régionaux en faveur de cette initiative. D’ailleurs, le PS recherche activement et dans toute la Suisse des responsables régionaux susceptibles de jouer le rôle de relais dans leur canton ou dans leur localité. Enfin, la pre-mière journée nationale de récolte de signatures a été agendée au 13 octobre. Nous espérons déjà réunir des milliers de paraphes à cette occasion Merci de contac-ter Beni Hirt ([email protected], 031 329 69 65) pour toute ques-tion et renseignement.

Les armes à l’arsenal,pas à la maison ! Signez l’initiative contre la violence due aux armes

www.initiative-armes.ch

Liliane Chappuis aux côtés de Marlyse Dormond Béguelin lors d'un séminaire du Groupe socialiste en janvier à Lucerne. PHOTO: EDOUARD RIEBEN

Au revoir LilianeIl est parfois des jours qu’on peut qualifier de « sale journée » et le 26 juin dernier n’aurait pas pu commencer plus mal. En me levant j’avais déjà un sms de Stéphane Rossini qui venait aux nouvelles, ayant entendu l’annonce du décès de Liliane à la radio. Abasourdie, je me suis dit qu’il avait peut-être mal compris, mais les informations de 8 heures ont confirmé la triste nouvelle et le journal La Liberté aussi. Liliane nous avait quitté le soir précédent, comme ça, sans avertissement et tellement brusquement.

Marlyse Dormond Béguel in , consei l lère nat ionale

Notre camarade Liliane était une personnalité travailleuse, sensible, intègre, généreuse et loyale. Elle a fait preuve d’un engagement sans faille pour la lutte contre les inégalités, pour la défense des plus démunis, la formation accessible à tous, l’égalité hommes-femmes, les droits des per-sonnes avec un handicap, l’ouverture au monde et l’accueil des étrangers. En un mot pour la défense de la di-gnité de chacun et le respect de tous

Son engagement politique a com-mencé très tôt puisque, adolescente, elle a eu des ennuis avec la direction de son collège car elle distribuait des tracts, de gauche bien sûr, à la sor-tie de l’école. Cet épisode ne l’a pas découragée, mais bien au contraire renforcé sa détermination.

Membre du conseil communal

carnet noir 10 08.07

des responsabilités au niveau du parti cantonal qu’elle a présidé du-rant 5 ans.

Chère Liliane, quel vide tu laisses, difficile de croire que nous ne verrons plus ton sourire, tes yeux malicieux et rieurs. Que nous n’entendrons plus ton « bonjour les affreux » quand tu arrivais au Conseil national. Je me souviens avec amusement du « voilà l’horrible Maillard » lorsque Pierre-Yves, que tu appréciais et qui te le rendais bien, arrivait en retard. Tout cela dit en observant, avec un regard amusé, l’effet produit. Je garderai l’image de ton visage souriant, lors-que nous nous somme quittées à la fin de la session de juin, ayant con-venu de se téléphoner le jour de tes 52 ans, pour fixer une date pour des grillades cet été.

Au revoir Liliane, nous t’aimons.

(exécutif ) de sa commune de Cor-pataux-Magnedens depuis 20 ans, elle en était la Syndique depuis 1996. Très engagée elle a été une cheville ouvrière de la fusion réussie des deux communes, restant attentive durant tout le processus, à ce qu’aucune des deux communes n’ait l’impression d’être absorbée par l’autre. Elle a œu-vré pour le développement harmo-nieux de Corpataux-Magnedens qui, de 650 habitants en 1996 en comptait 960 à fin 2006. Sa dernière réalisation a été la salle des spectacles « La Tuf-fière » à laquelle elle tenait beaucoup, ainsi que la création d’une commis-sion culturelle.

En 1990 elle est entrée au Grand Conseil fribourgeois. Sa première intervention de députée a été une motion demandant une étude sur la pauvreté dans le canton de Fribourg. En 1999, elle a quitté le législatif can-tonal, à l’occasion de son élection au Conseil national, rendant ainsi au PS fribourgeois le siège qu’il avait perdu en 1983. Membre de la commission de la science, éducation et culture, elle s’est engagée pour la nouvelle loi sur la formation professionnelle adoptée par le Parlement en 2002. Durant cette période, elle a été l’une des actrices du film « Le génie helvé-tique » de Jean-Stéphane Bron. Fidèle à ses convictions, dès son retour sous la coupole fédérale en mars de cette année, elle s’est investie sans relâche dans la campagne contre la 5è révi-sion de l’assurance invalidité.

Tous ces engagements ont été remplis en assumant parallèlement

Chambres fédéralesA l’heure où nous mettons sous presse le programme de la ses-sion d’automne du Parlement n’est encore que provisoire, mais

l’ultime session de la législature devrait tout de même comporter quelques dossiers chauds. Ainsi, le Conseil national se penchera, sous réserve, sur l’encouragement de la formation de la recherche et de l’innovation de 2008 à 2001 ainsi que sur la détention d’armes d’ordonnance et de leur munition à domicile. L’ouverture des magasins le dimanche refera son apparition par le biais d’une motion radicale et il devrait encore être question de deux initiatives populaires : celle visant à réintroduire les médecines complémentaires dans le catalo-gue de prestations de l’assurance de base ainsi que celle de l’UDC sur les primes maladies. Initiative agrarienne encore au Conseil des Etats qui devrait examiner les pro-positions de l’UDC en matière de naturalisation. La Chambre des cantons est encore censée se pen-cher sur le financement additionnel de l’AI et prévoit, le 1er octobre, une session extraordinaire consacrée à des questions fiscales.

Si Jean-François Steiert, premier viennent-en-suite, prêtera serment en ouverture de la session d’autom-ne du Conseil national, c’est Carl-Alex Ridoré, avocat et député au Grand Conseil, qui devrait rempla-cer Liliane Chappuis sur la liste des candidats socialistes fribourgeois à la Chambre du peuple. Il a reçu le soutien du comité directeur du parti mais devait encore être adoubé par la base lors d’un Congrès électoral du PSF le 23 août, trop tard – mal-heureusement – pour les délais d’impression de socialistes.ch.

S A S U C C E S S I O N

GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES ET COMMUNIQUERdu 8 au 9 octobre 2007 à Chexbres, Hôtel Préalpina

Après un bilan de leurs com-pétences culturelles, person-nelles et professionnelles, les participant-e-s sont confrontés à des situations de communi-cation interculturelle mettant en jeu un contexte conflictuel. Les situations présentées sont analysées à l‘aide d‘une « boîte à outils » permettant de déco-der la position culturelle d‘in-terlocuteurs d‘origines diver-ses et de maîtriser sa propre attitude.

Inscription en ligne et aperçu des autres cours à disposition à l’adresse : www.movendo.ch

C O U R S M O V E N D O

PS SUISSE www.pssuisse.ch■ Mardi 28 août : le Groupe socialiste des Chambres fédérales tire le bilan de la législature 2004–2007■ Samedi 1er septembre : Sommet du travail et lance-ment de la campagne des socialistes romands pour les élections fédérales à Yverdon■ Jeudi 6 septembre : conférence de presse du PS Suisse consacrée à la sécurité des installations nu-cléaires ■ Du lundi 17 septembre au vendredi 5 octobre : session d’automne des Chambres fédérales.■ Samedi 22 septembre : Sommet de l‘énergie du PS Suisse à Dübendorf ■ Dimanche 21 octobre : élections fédérales■ Vendredi 30 novembre : Conférence de coordina-tion à Berne■ Samedi 1er décembre : Assemblée des délégué-e-s à Berne

PS-FEMMES www.psfemmes.ch■ Mercredi 19 septembre : rencontre des femmes parlementaires socialistes, dès 19h00 à l’hôtel Bern, à Berne ■ Samedi 10 novembre : Comité des Femmes socia-listes, dès 10h30 à l’hôtel Bern, à Berne VALAIS ROMAND www.ps-vr.com■ Vendredi 7 septembre : présentation des candidat-e-s du PSVR, dès 19h30 à l’Echo du Mont, à Aproz■ Samedi 8 septembre : rencontre lacustre dès 14h au Bouveret avec la participation de Pierre-Yves Maillard■ Mardi 11 septembre : présentation des candidat-e-s du PSVR, du SPO et de la JS dès 20h15 à Veyras ■ Samedi 15 septembre : présentation des candidat-e-s du PSVR, dès 9h00 à Sierre et St-Maurice■ Samedi 22 septembre : présentation des candidat-e-s du PSVR, l’après-midi à Monthey■ Vendredi 12 octobre : fête de fin de campagne dès 19h à Bovernier

GENÈVE www.ps-ge.ch ■ Mercredi 12 septembre, 11h00, lancement de la campagne des fédérales du Parti socialiste genevois■ Tous les samedis, un stand est organisé à la place du Molard de 10h à 14h ■ Samedi 15 septembre : stands électoraux à Ver-nier-Village et à Balexert ■ Jeudi 20 septembre : apéritif-débat interactif, de 19h à 21h, à la salle communale de Chêne-Bougeries avec Liliane Maury Pasquier et Carlo Sommaruga■ Samedi 22 septembre : stands électoraux à Châ-telaine et au Lignon■ Samedi 29 septembre : stands électoraux aux Avanchets et au Lignon ■ Vendredi 5 octobre : verrée de l‘amitié dès 20h00 au Grand-Lancy avec Liliane Maury Pasquier, Maria Roth-Bernasconi, et Frédéric Renevey■ Lundi 8 octobre : distribution du journal de campa-gne gratuit Atout Cœur■ Samedi 20 octobre : stands électoraux à Balexert et aux Libellules

FRIBOURG www.ps-fr.ch ■ Lundi 27 août : action des candidat-e-s en gare de Fribourg, distribution de tracts et de croissants pour la réouverture de la ligne CFF Fribourg/Berne■ Vendredi 30 août : conférence de presse pour l’ap-parentement des partis de gauche et lancement de la campagne d’Alain Berset pour le Conseil des Etats■ Samedi 15 septembre : journée d’action des can-didat-e-s, dès 9h à Morat-Berntor ■ Samedi 22 septembre : journée d’action des can-didat-e-s, dès 9h à Schmitten, Planfayon et Flamatt

VAUD www.ps-vd.ch ■ Mercredi 29 août : conférence à 20h à l’Hôtel de ville d’Ollon avec la participation de Roger Nordmann, Géraldine Savary, Peter Jossen et d’autres candidat-e-s au Conseil national■ Samedi 8 septembre : forum du PSV sur les bio-carburants en un lieu encore à définir

■ Mercredi 12 septembre : débat à 20h à la buvette de la salle de spectacle de Renens avec la participa-tion de Roger Nordmann et Géraldine Savary■ Jeudi 13 septembre : débat à Lutry avec la partici-pation de Roger Nordmann■ Mercredi débat à Yverdon à 20h et à Chavannes à 20h30 avec la participation, respectivement, de Roger Nordmann et Géraldine Savary■ Vendredi 21 septembre : débat à 20h à la salle communal de Nyon avec la participation de Géraldine Savary

NEUCHÂTEL www.psn.ch■ Samedi 8 septembre stand des élections fédé-rales, dès 9h00 au Locle, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et aux Ponts-de-Martel■ Samedi 22 septembre : stand en musique avec tous les candidat-e-s aux élections fédérales, dès 9h00 au Locle, Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds ■ Samedi 29 septembre stand des élections fédéra-les, dès 9h00 au Locle, et à La Chaux-de-Fonds ■ Samedi 6 et mercredi 10 octobre : stand des élec-tions fédérales, dès 9h00 à Neuchâtel

JURA www.psju.ch ■ Samedi 8 septembre : lancement de la campagne jurassienne au marché de Delémont ■ Lundi 10 septembre : réunion des élus cantonaux et communaux pour la distribution du matériel de campagne au restaurant du Jura à Bassecourt■ Vendredi 28 septembre : Congrès électoral à Delé-mont, avec la participation de Pierre-Yves Maillard

JURA BERNOIS www.psjb.ch ■ Mardi 18 septembre : Congrès du PSJB à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes■ Lundi 1er octobre : Comité directeur à 19h30 à l’hô-tel Central, à Tavannes■ Jeudi 25 octobre : Congrès du PSJB à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes

AGENDA

11 08.07 agenda

Nous cherchons de suite ou à convenir

un-e secrétaire politique spécialisé-e (100 %)dans les domaines de la formation, de la recherche, de la culture, de la politique migratoire, des Institutions et des affaires juridiques.

Votre domaine de compétences couvre en particulier les dossiers traités par les Commissions parlemen-taires fédérales de la science, de l’éducation et de la culture (enseignement professionnel, universités, recherche, aide à la culture, sport, jeunesse et pro-tection des animaux), les Commissions parlemen-taires fédérales des Institutions politiques (CIP), à savoir le système politique suisse au sens large et, d’autre part, la législation applicable aux étrangers (y compris naturalisations et droit d’asile). Vous vous chargez également des thèmes relevant des Commis-sions des affaires juridiques, notamment l’ensemble des domaines réglés dans le Code civil, le Code des obligations et le Code pénal. Vous êtes responsable de la coordination du travail du Groupe parlementaire socialiste sur ces ques-tions. Vous soutenez les délégations socialistes dans les commissions parlementaires des deux Chambres, sur le plan administratif aussi bien qu’au niveau des

contenus. Vous suivez l’avancement des travaux pour chaque objet, également durant les sessions, vous alimentez le travail des commissions correspondan-tes du parti, vous entretenez des contacts avec des milieux proches concernés et avec des experts. Dans cette ligne, une expérience concluante au sein d’une ONG ou de notre parti constitue un atout pour votre candidature.Vous apportez également un soutien à notre équipe médias et communication pour ses campagnes et le travail de presse. Vous élaborez les réponses à des procédures de consultation, répondez à diverses de-mandes adressées au parti ou au Groupe parlemen-taire. Vous produisez aussi des documents de fond sur les thèmes de votre domaine de compétences. Votre expérience professionnelle et vos connaissan-ces scientifiques sont pour nous un bagage précieux, de même qu’un parcours académique complet en matière juridique. Vous exprimez de même un vrai

talent pour l’organisation et les tâches administra-tives ne vous rebutent point. Vous êtes d’accord de travailler selon un horaire irrégulier, comprenant parfois soirées et fins de semaine. Votre indépen-dance ne fait pas obstacle à une intégration dans une équipe. De langue maternelle française, vous parlez couramment allemand. De bonnes connaissances en italien seraient un atout supplémentaire. A qualifica-tions égales, priorité sera donnée à une candidature provenant de la Suisse romande.Merci de transmettre votre dossier de candidature d’ici au 17 septembre 2007, par la voie postale ou par courriel adressé à: PS Suisse, Thomas Christen, secrétaire général, Spitalgasse 34, case postale 7876, 3001 Berne ou [email protected].

Banque alternative BASReprésentation romandeRue du Petit-Chêne 38Case postale 1611001 LausanneTéléphone 021 319 91 00Fax 021 319 91 09

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La Banque alternative BAS est une banqued’épargne et de crédit. Elle s’est égalementdonné une mission d’ordre sociopolitique.Elle est la banque leader en matière decrédits écologiques et sociaux en Suisse. LaBAS est une banque, mais elle veut aussi être plus que cela.

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Souhaitez-vous participer à la politique commerciale de la BAS?Devenez actionnaire. En acquérant des actions de la BAS, vous pouvez contribuer à la gestion baséesur des principes éthiques. Et participer au succès de la Banque alternative BAS.

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Nos conseillères et conseillers se tiennent volontiers à votre disposition pour plus de renseignements:Banque alternative BAS, Représentation romande, Rue du Petit-Chêne 38, Case postale 161, 1001 Lausanne,téléphone 021 319 91 00, fax 021 319 91 09, [email protected], www.bas-info.ch

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