LOT 04 PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE

Maître d'ouvrage : Commune de Sarriac Bigorre Chantier : Rénovation de l'ensemble des bâtiments de l'école de Sarriac Bigorre

CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE

LOT 04PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE

1 CHAPITRE 1 – GENERALITES

1.1 OBLIGATIONS DE L'ENTREPRENEUR

L'entrepreneur devra respecter toutes les dispositions prévues dans les prescriptions communes à tous les lots et le C.C.T.P., eten particulier se charger du nettoyage de ses propres gravois et de leur évacuation.

L'entreprise devra fournir, avant tout commencement d'exécution, des dessins cotés à l'échelle de 0.05 par mètre(élévation – plan - coupe) des solutions qu'elle propose ainsi que des dessins de détails à l'échelle de 0.10 par mètre.

L'entreprise doit la protection de ses ouvrages jusqu'à la réception des travaux.L'entreprise aura à sa charge tous les équipements nécessaires à l'exécution de ses ouvrages et mettra en œuvre toutes lesprotections des ouvrages existants.

Elle aura en outre à sa charge un nettoyage soigné des lieux après achèvement de ses ouvrages.

Reconnaissance des lieux : Une visite sur place avant commande est conseillée de manière à prendre connaissance :

- de toutes les conditions physiques et de toutes les sujétions relatives aux lieux - des travaux, aux accès et aux abords des bâtiments. - à l’exécution des travaux à pied d’œuvre, ainsi qu’à l’organisation et au fonctionnement du chantier (moyens de

communication et de transport, etc...). – à apprécier exactement toutes les conditions d’exécution des ouvrages et s’être totalement rendu compte de leur

importance et de leur particularité.– L'état des existants et leurs principes constructifs, la nature des matériaux constituant les existants, la nature et la

constitution des structures porteuses, la nature et la constitution des planchers.

1.2 Réglementations & normes

L'ensemble des ouvrages sera concu et réalisé suivant la Réglementation en vigueur à la date du marché. Les matériauxemployés seront conformes aux Normes francaises. La mise en oeuvre des matériaux et l'exécution des ouvrages ou élémentsd'ouvrages seront conformes aux DTU en vigueur à la date de signature des marchés. Les ouvrages seront établis conformément aux Règles de calcul applicables aux Travaux de Bâtiment : - Les dispositions des documents techniques unifiés, DTU- Les normes francaises AFNOR,- Cahier des prescriptions techniques générales établi par le C.S.T.B. pour les ouvrages n'ayant pas fait l'objet de D.T.U.- Prescriptions des organismes techniques spécialisés ou prescriptions des fabricants,- Tous les règlements de sécurité et de protection incendie en vigueur- Les règlements, décrets et arrêtés ministériels ou départementaux s'appliquant à ces ouvrages,- Le règlement sanitaire départemental,- Les règles de l'art,- Etc.

Ordre de préséanceAu sujet des DTU - normes - certifications - labels et autres textes visés ci-avant, il est ici bien précisé qu'en cas de discordanceentre les spécifications, prescriptions ci-après du présent CCTP, et celles des documents ci-avant, l'ordre de préséance seracelui énoncé aux clauses communes à tous les lots.

NORMESSont applicables en général, toutes les normes francaises concernant les tuyauteries et le matériel installé, ainsi que la normeC 15.100 concernant les installations électriques. • NF P 41-102 - mai 1942 - évacuation des eaux usées • NF.P-41.101distribution d'eau chaude ou d'eau froide. • NF P 43-001 - février 1985 - robinetterie de bâtiment - robinets d'arrêt à soupape •NF P 43-015 - février 1985 - robinetterie de bâtiment - robinets de puisage à soupape • NF P 43-018 - juin 1990 - robinetterie debâtiment - appareillage de contrôle sur site des ensembles protection sanitaire des réseaux d'eau potable • NF EN 1775 - août1998 - alimentation en gaz - tuyauterie de gaz pour les bâtiments • Ainsi que toutes les autres normes relatives aux matériaux etmatériels employés dans les installations.

MAÎTRISE D'OEUVRECarole MAILHOS Architecte - a [email protected] – 06.64.09.06.12

22, rte du Cdt Dargaignon – 32730 VILLECOMTAL SUR ARROS

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mailto:[email protected]


CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGEDTUSont applicables en général tous les D.T.U. et notamment : • D.T.U. 60.1 Plomberie Sanitaire, y compris les additifs. • D.T.U. 60.2 Canalisations en fonte, évacuations d'eaux usées, d'eaux pluviales et d'eaux vannes. • D.T.U. 60.31 Travaux de canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié, eau froide avec pression. • D.T.U. 60.32 Travaux de canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié, évacuation des eaux pluviales. • D.T.U. 60.33 Travaux de canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié, évacuation d'eaux usées et d'eaux vannes. • D.T.U. 60.5 Canalisations en cuivre, distribution d'eau froide et chaude sanitaire, évacuation d'eaux usées, d'eaux pluviales,installations de génie climatique. • D.T.U. 61.1 Installations de gaz• D.T.U. 65.3 Installations de sous stations d'échange à eau chaude sous pression. • D.T.U. 65.4 Chaufferies au gaz et aux hydrocarbures liquéfiés. • D.T.U. 65.9 Installation de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froidet bâtiments. • D.T.U. 65.10 Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations d'évacuation des eaux usées et des eauxpluviales à l'intérieur des bâtiments • D.T.U. 65.11 Dispositifs de sécurité des installations de chauffage central concernant le bâtiment • D.T.U. 65.20 Isolation des circuits, appareils et accessoires, température de service supérieure à la température ambiante

REGLES DE CALCULSLes règles de calculs suivantes sont applicables : • DTU P 51-701 - règles et processus de calcul des cheminées fonctionnant en tirage naturel • D.T.U. 60.11 Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales.

DOCUMENT GENERAL D'AVIS TECHNIQUESCahiers des prescriptions techniques communes de mise en œuvre • Rubans chauffants • Systèmes de canalisations à base de tubes en matériaux de synthèse : tubes semi-rigides en couronnes. • Tuyauteries flexibles de raccordement de longueur supérieure à 0,80 mètre

DOCUMENTS PARTICULIERSLes entreprises sont également tenues de respecter les documents particuliers de mise en œuvre des fabricants ou avistechniques.

1.3 LECTURE ET INTERPRETATION DES DOCUMENTS ECRITS ET GRAPHIQUES

Les plans et devis descriptifs - CCTP - se complètent réciproquement, sans que l'entrepreneur puisse faire état, après remise etréception de son offre d'une éventuelle discordance qu'il n'aurait pas signalée en temps utile. L'entrepreneur est tenu de vérifier, avant toute exécution, les cotes figurant sur les dessins et signaler au Maitre d'oeuvre leserreurs qui pourraient être constatées. Les devis descriptifs détaillés par corps d'état forment un ensemble qui rend solidaires tous les entrepreneurs appelés àcoopérer à la construction du bâtiment projeté. De ce fait, aucun ne pourra se prévaloir d'avoir été dans l'ignorance desprésents devis dans toutes leurs parties et notices complétives, s'il y a lieu. Toutes les dispositions précisées dans les devis ou sur les plans devront être respectées, tant en ce qui concerne le choix desmatériaux que le mode de construction et les dispositions d'ensemble. L'entrepreneur contracte l'obligation d'exécuterl'intégralité des travaux de sa profession nécessaires au complet et parfait achèvement de la construction projetée,conformément aux Règles de l'art et aux Règlements en vigueur, quand bien même il n'en serait pas fait mention à la partietraitée, dès que ces fournitures et facons sont nécessaires au parfait achèvement des ouvrages.

VERIFICATION DES COTESLes renseignements dimensionnels ou techniques portés sur les plans ne sont donnés qu'à titre indicatif. Par ailleurs, en casd'imprécision ou de contradiction sur les cotes portées sur les plans, les Entreprises doivent en faire-part au Maitre d’œuvre ouau B.E.T. Lors de l'exécution, l'Entrepreneur retenu, devra vérifier les côtes sur place. Aucun supplément ne sera accordé dansle cas de contradiction entre les plans et l’ouvrage exécuté.

1.4 DOCUMENTS D'ETUDE A PRODUIRE POUR L'EXECUTION DES OUVRAGES

Les entreprises doivent les plans d'exécution des ouvrages, et les notes de calcul. Tous les dessins d'exécution devront être remis au Maitre d'oeuvre en temps opportun pour permettre leur examen approfondiet, éventuellement les modifier, sans pour cela gêner la marche du chantier, faute de quoi, l'entrepreneur subira toutes lesconséquences du retard qu'il aura pu provoquer pour lui-même et par voie de conséquence pour les autres corps d'état. Avant mise en oeuvre, les plans seront soumis :



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE- à la Maitrise d'oeuvre pour contrôle du respect architectural ; la conformité des études et calculs techniques étant dans tousles cas de la responsabilité des entrepreneurs. - au Bureau de contrôle avec les notes de calculs, spécifications techniques détaillées, fiches techniques.

1.5 SECURITE SUR LE CHANTIER - ZONAGE

L'entrepreneur devra exécuter les travaux de construction en conformité avec les règlements de police et de voirie. Il devraprendre toutes les précautions requises pour la sauvegarde des tiers et pour assurer la sécurité du chantier. Bien que la responsabilité du Maitre d'oeuvre ne puisse en aucun cas être mise en cause à ce titre, l'entrepreneur ne pourra serefuser de compléter ou d'améliorer les mesures de protection déjà prises si elles sont jugées insuffisantes et, dans ce cas, il nepourra prétendre à aucune indemnité supplémentaire pour une protection parfaite et efficace. Ces dispositions seront conformes aux prescriptions du Coordonnateur Sécurité.

1.6 NETTOYAGE

Le chantier sera maintenu dans un état de propreté satisfaisant. Ce nettoyage sera réceptionné par le Maitre d'oeuvre. Lesgravats produits par l'activité du présent lot seront évacués rapidement en décharge agréée.

1.7 QUALITES ET TRAITEMENTS DES MATERIAUX

Le présent descriptif préconise des matériaux de marques définies.L'entreprise a la latitude de proposer des matériaux similaires, mais ceux-ci devront présenter des caractéristiques conformes àcelles requises dans ce descriptif, faire l'objet d'un avis technique favorable du C.S.T.B. et être posés conformément auxprescriptions de cet avis et aux recommandations du fabricant.Les matériaux doivent être adaptés aux conditions d'exploitation, aux efforts et pressions à supporter dans tous les cas.Les caractéristiques des matériaux ne doivent jamais être choisies par défaut.En tout état de cause, l'appréciation de la similitude du matériau proposé avec celui préconisé appartient en dernier ressort à laMAITRISE D'OEUVRE.À la demande de l'ingénierie et du bureau de contrôle, l'entrepreneur du présent lot devra justifier la qualité des matériauxchoisis en précisant :

- Soit la conformité aux normes francaises,- Soit l'avis technique du C.S.T.B.- Soit le label de qualité délivré par la chambre syndicale intéressée,- Soit faire l'objet d'un agrément écrit par un bureau de contrôle.

1.8 SPECIFICATIONS TECHNIQUES

1.8.1 Mise En Oeuvre

Réception des supports : Il appartient à l'entrepreneur de réceptionner les différents supports, avant exécution de ses ouvrages. Si ceux-ci ne sont pas conformes aux DTU, il lui appartient d'en informer le Maitre d'Œuvre par écrit avant le début de sestravaux. Le fait d'entreprendre des travaux sans réserve implique l'acceptation des supports

1.8.2 Matériels Et Matériaux

Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, les dimensions, les procédés de fabrication, les modalitésd’essais, de marquage, de contrôle et de réception des matériaux seront conformes aux normes francaises homologuées ouréglementaires en vigueur à la date de la remise de l’offre.

L’entreprise devra dans les 8 jours avant la date de début des travaux tel qu’il sera précisé dans l’ordre de service decommencement des travaux, être en mesure de soumettre à l’agrément du Maitre d’œuvre les provenances des matériaux qu’ilse propose d’utiliser sauf exceptions prévues au présent C.C.T.P.

1.8.3 Coordination Et Limites De Prestations

Il devra contacter tous les corps d'état concernés par l'exécution de ses ouvrages pour accord et coordination pour notamment : - emplacements et dimensions des trémies à réserver dans le gros-œuvre. - emplacements et diamètres des chutes et alimentations - passage des collecteurs.



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGEIl devra fournir en temps voulu ses plans de trous, scellements, etc..... Tous les percements ou saignées qui ne seraient pasfigurés à ces plans seront exécutés à ses frais, par les corps d'état concernés. Tous les appareils prévus au présent CCTP sont considérés installés et mis en service avec sujétions de pose sur consoles ouautres scellements, alimentations, vidanges et raccordements sur réseau en terre-plain prévu au lot gros-œuvre. Les appareils seront livrés en parfait état de propreté et l'entrepreneur prendra toutes dispositions pour en assurer la protectionjusqu'à l'achèvement complet des travaux. De ce fait, tout appareil abimé par un ouvrier quelconque et quel que soit son employeur, sera refusé au compte unique dutitulaire du présent lot. Les coûts de main d'œuvre seront inclus dans les prix unitaires de l'installation et pose des appareils et différents réseaux. Les fourreaux auront un diamètre supérieur de Ø 5 mm minimum à celui des canalisations qu'ils protégeront. L'étanchéité entre fourreau et canalisation sera obtenue par un joint plastique. Les fourreaux seront utilisés pour tous passages de canalisations à travers les planchers, plafonds et parois verticales de 10 cmou plus d'épaisseur. Ils devront dépasser de 1 cm le nu des plafonds et murs de 5 cm le nu des planchers qu'ils traverseront. Des rosaces de propreté seront installées à chaque pénétration de plafonds. L'entrepreneur du présent lot coordonnera sesouvrages avec le titulaire du lot électricité de manière à respecter les règlements en vigueur pour le croisement et le voisinagedes tuyauteries d'eau et d'électricité : 3 cm en parcours parallèle et 1 cm en croisement.

1.8.4 Essais Des Installations

Il sera effectué des essais relatifs au bruit, tant pendant le puisage ou l'évacuation de l'eau. Aucun bruit ne devra être perceptible : vibrations, sifflements, coup de bélier, faute de quoi, l'entrepreneur devra leremplacement des appareils, robinetteries ou canalisations défectueux. Des essais seront réalisés par l'entreprise, sous le contrôle du maitre d'œuvre et comprendront notamment : - les essais d'évacuation des eaux usées et eaux vannes - les essais de marche simultanée de plusieurs puisages et le contrôle de la température d'eau chaude sanitaire - la vérification des débits et pression d'eau A cet effet, l'entrepreneur devra fournir tout le matériel de contrôle et de mesure nécessaire à réaliser son installation de faconà ce que les mesures puissent être faites sans modifications de celles-ci.Certains des essais ne seront réalisés que sil'installation se révèle déficiente et prête à contestation. La réception interviendra après : - les contrôles qualitatifs et quantitatifs du matériel - le parfait achèvement des travaux et le contrôle positif de l'installation (en conformité avec le descriptif) - la fourniture de la notice de fonctionnement et d'entretien - les essais et réglages accompagnés de leurs fiches techniques (conformément aux dispositions figurant dans les documentstechniques COPREC n° 1 et n° 2 publiés dans les suppléments spéciaux n° 82-51 bis du Moniteur de décembre 1982).

1.8.5 Mise En Route Des Installations

Avant la mise en route des installations, l'entrepreneur doit avoir réalisé les opérations suivantes : - Nettoyage et rincage de l'installation de chauffage en eau non traitée,- Mise en eau et purge d'air,- Traitement initial de l'eau de remplissage si un traitement d'eau doit être prévu,- Equilibrage hydraulique avec remise d'un document donnant les valeurs de réglage, les positions des différents organesd'équilibre et les débits correspondants,- Analyse de combustion de la chaudière indiquant le rendement. les températures de fumées, %CO2.

1.8.6 Réception Par Le Maître D'oeuvre / Garantie De L'installation

A l'achèvement complet de la totalité des ouvrages prévus, il sera procédé au récolement contradictoire du matériel installé,pour vérifier que la fourniture est conforme aux spécifications du présent descriptif, aux propositions remises par l'entrepreneur,aux règlements et aux règles de l'art. L'entrepreneur assurera le Maitre d'œuvre, le Bureau de contrôle et le B.E.T. de la qualitéet référence aux normes des matériels mis en place. L'entrepreneur devra vérifier si les techniques mises en œuvre sontcouvertes par un avis technique du CSTB, ou par une assurance complémentaire spécifique à la technique utilisée. Laréception des installations est subordonnée aux essais et à la remise du dossier technique de récolement, prévus dans leprésent document. Elle sera notifiée par procès verbal fixant la date de mise en service et de départ de la garantie. L’entrepreneur doit garantir toutes les parties de l’installation pendant un délai d’un an à compter de la date de réceptiondéfinitive. Durant cette période, l’entrepreneur devra la réparation et le remplacement gratuits (fournitures et main d’œuvrecompris) de toute partie de matériel défectueux.

1.8.7 Données De Base

Les calculs des débits d'alimentation et d'évacuations devront être calculés suivant la NF P 41 201. Le branchement et le réseau de canalisations intérieures ont une section suffisante pour que la hauteur piézométrique de l'eauau point le plus éloigné de l'immeuble soit encore d'eau moins 3 m, à l'heure de pointe de consommation, même au moment oùla pression de service dans la conduite publique atteint sa valeur minimale. Le diamètre intérieur des branchements de vidange doit être au moins égal à celui des siphons qu'il recoit.



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE Les déblais et diamètres à prendre en compte pour les différents appareils sont les suivants :

appareils Débits ECEF alimentations évacuations Ø évacuations (mm)

évier 0,20 l/s 12/14 0,75l/s Ø 50

lavabo 0,10 l/s 10/12 0,75l/s Ø 40

WC chasse directe 0,10 l/s 10/12 1,50l/s Ø 100

douche 0,20l/s 12/14 0,75l/s Ø 50

Acoustique

Les équipements et installations sanitaires devront satisfaire aux exigences acoustiques. Les précautions suivantes sontprévues: - dissociation des canalisations et chutes par matériaux résiliants type GAINOJAC - tracé avec le minimum de coudes - dissociation des appareillages de l'ossature du bâtiment - receveur de douche, étanchéité par joint souple à polymérisation à l'air - lavabos dissociés des consoles par plots résiliants

– WC reposant sur revêtement de sol et fixé sur des chevilles plomb avec interposition de rondelles résiliantes entre têteet vis de cuvette et de type silencieux avec robinet d'arrêt silencieux.

En vue de l’obtention de ces exigences, les entreprises s’engagent à exécuter les réglages nécessaires au fonctionnementsilencieux de l’équipement ».

Vitesse :

Les débits de base sont fixés par le DTU 60.11, actuellement en vigueur. La vitesse de l‘eau dans les canalisations ne devrapas dépasser les valeurs suivantes :

Canalisations extérieures ≤ 2,00 m/sCanalisations sous dallage ≤ 2,00 m/sColonne montante ≤ 1,50 m/sAlimentations intérieures des logements ≤ 1,00 m/s

Pression :

Le présent lot devra vérifier auprès des services Techniques la pression de distribution sur le secteur. Celle-ci ne devra pasdépasser 3 bars à l’entrée de chaque commerce. La pression résiduelle au robinet le plus élevé, à l’heure de pointe deconsommation, sera de 1 bar minimum.

Pentes des réseaux d'évacuations :

Les pentes minimales à donner aux réseaux d’évacuation des eaux vannes et usées seront :

Raccordements d’appareils : 0.010 m/m ;Collecteurs aériens : 0.015 m/m ;

Températures : Température extérieure de base : -5°C zone H2

1.9 PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

1.9.1 Robinetterie Métallique

Chaque organe de barrage, d'isolement, de vidange, de bipasse ou d'autre nature, comporte une étiquette gravée dedimensions minimales 60 x 20 mm. Elles sont posées sur porte étiquette invisible rigide, fixé sur la canalisation attenante parsoudure ou montage sur collier. Les affichettes comportent la désignation de l'organe ainsi que sa position normale ouverte oufermée.

1.9.1.1 Vannes d'isolement

Diamètre nominal inférieur ou égal à 50 Elles sont de type à sphère à commande 1/4 de tour, à passage intégral. Corps et sphère en laiton chromé, axe de manœuvremonté de l'intérieur du corps, siège PTFE, levier de manœuvre traité antioxydation avec protection plastique isolante. Diamètre nominal supérieur à 50



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGERobinet à papillon 1/4 de tour, à corps en fonte GS revêtue E.P.D.M. alimentaire formant manchette intégrale, à arbre et axelong isolé du fluide véhiculé, à levier blocable et papillon en fonte GS revêtue nickel. L'axe de manœuvre est monté sur uneplatine thermiquement isolante. Ces vannes sont "à oreilles", permettant le démontage de l'appareil en laissant les vannes en extrémité des canalisations enpression. Elles sont montées entre brides à collerette, l'ensemble en PN 10.

1.9.1.2 Vannes d'équilibrage

Description générale Les vannes d'équilibrage sont de marque TA CONTROL ou équivalent, en alliage Amétal afin qu'elles conservent leurscaractéristiques dans le temps. Elles assurent les 4 fonctions suivantes. Réglage du débit. Vanne dite à double réglage permettant de protéger le réglage effectue. Isolement La vanne doit être un organe d'isolement à étanchéité parfaite. Purge La purge sur les vannes n'est obligatoire que si le circuit isolé (colonne, appareil ou autre) peut être vidangé en ce point.Mesure de débit Toutes les vannes sont pourvues de 2 prises de mesure de pression, STA-D et STA-F, en vue de réaliser l'équilibrage et depermettre au bureau d'étude de contrôler ce dernier.

Calorifuge Chaque fois que la robinetterie des réseaux est calorifugée, l'entreprise se doit d'utiliser les calorifuges préformés de la mêmemarque pour réaliser les boites démontables. Véracité des mesures et règles de positionnement La véracité des mesures nécessite que les vannes soient montées sur une canalisation rectiligne afin que les turbulences neperturbent pas la mesure. L’entreprise veillera à ce que les vannes soient montées : • En respectant le sens de circulation du fluide, noté sur le corps de la vanne; • En respectant une longueur droite minimale de cinq fois le diamètre (5D) en entrée de vanne; • En respectant une longueur droite minimale de deux fois le diamètre (2D) en sortie de vanne

1.9.1.3 Régulateur de pression différentielle à action proportionnelle

Les régulateurs de pression différentielle sont de type STAP de la marque TA CONTROL ou équivalent et ont lescaractéristiques et les fonctions suivantes : • Réglage de la pression différentielle, action proportionnelle • Isolement avec réglage du ∆p protégé • Vidange • Prises de température et de pression • Plage de réglage 10 à 80 kPa • Pression différentielle maximale de 250 kPa • Corps et tête en AMETAL PN20 avec ressort inox • Membrane en EPDM • Étanchéité cône avec bague EPDM • Livré avec un capillaire et deux raccords Ils sont installés sur les retours de chaque antenne afin de garantir les fonctions suivantes : • Maintien de l'équilibrage du système hydraulique indépendamment de la variation des débits sur les unités terminales ainsique de la variation de la pression primaire ; • Maintien de la stabilité de la pression différentielle pour garantir une autorité constante et minimale de 0,5 pour les vannes à 2voies des émetteurs.

1.9.1.4 Vannes de décharge à action proportionnelle

Les vannes de pression différentielle sont de marque TA CONTROL ou équivalent de type BPV . Elles assurent lesfonctionnalités suivantes : • Réglage du ∆p protégé • Action proportionnelle • Isolement • Corps et mécanisme en AMETAL avec ressort inox • Plage de réglage de 10 à 60 kPa Elles sont installées aux extrémités des boucles, en parallèle à la charge de manière à garantir les fonctions suivantes : • Maintien de la température d'alimentation des unités terminales • Garantir le débit minimum de la pompe de circulation

1.9.2 Divers



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE1.9.2.1 Purgeurs d'air automatiques

Sur les émetteurs (ventilo-convecteurs, centrales de traitement d'air, etc.) Purgeur d’air dit "standard" en DN 12 ou DN 15 comprenant un corps en laiton, un flotteur en plastique, un clapet de retenue eninox. La pression de service sera de 6 bars au minimum. Purgeur impérativement équipé d’un boisseau d’isolement. Sur les réseaux hydrauliques Purgeurs à grand débit d'air en DN 20 comprenant un corps en fonte. Le flotteur, le clapet de retenue et le filtre sont en inox. Lapression de service sera de 6 bars au minimum. Purgeur impérativement équipé d’un boisseau d’isolement.

1.9.2.2 Bouteille de purgeurs

Les bouteilles de purge sont constituées d'un corps en tube de diamètre égal à celui de la canalisation à purger, avec unminimum de 50/60. Elles sont terminées par 2 fonds à souder. La hauteur hors fond à souder est égale à 3 x D avec unminimum de 0,15 m et un maximum de 0,30 m. En partie inférieure le tube de raccordement à la canalisation a un diamètre moitié moindre à celui de la bouteille avec unminimum de 20/27 et un maximum de 50/60. En partie supérieure sur le dôme du fond à souder, est prévu le piquage pour lepurgeur automatique, le piquage pour la purge manuelle en 12/17 étant effectué sur le tube support du purgeur automatique. Lapurge manuelle constituée d'une vanne à boisseau sphérique 3/8", est ramenée à 1,50 m du sol et raccordée au réseaud'évacuation.

1.9.3 Appareils De Mesure

1.9.3.1 Thermomètres

Tous les thermomètres sont de classe 1 IMPÉRATIVEMENT, type bimétalliques. Ils sont à boitier en acier galvanisé diamètre100 mm minimum, à lunette en aluminium, tube en acier inoxydable de longueur fonction de la canalisation et de sa position. Ilssont montés sur tube de protection en laiton 1/2". Les doigts de gant doivent avoir une longueur supérieure à 0,6 x D surpiquage perpendiculaire à la canalisation, et 1,5 x D si montage sur coude. Les montages perpendiculaires à la canalisation nesont utilisés que dans les cas particuliers. Les thermomètres peuvent être de type vertical ou horizontal, et doivent resteraisément lisibles. L'échelle de graduation, fonction de la grandeur à mesurer, sera la plus étroite possible, afin de minimiserl'erreur absolue.

1.9.3.2 Manomètres

Les manomètres seront de classe 1 IMPÉRATIVEMENT. Boitier acier de diamètre 100 mm minimum et raccord laiton 1/2". Ilsseront munis d'un clapet de fermeture automatique ou d'un robinet à boisseau de même diamètre en laiton. Dans le cas descirculateurs et pompes, ils seront montés en bipasse, afin que la lecture soit celle d'une pression différentielle non entachéed'erreur.

1.9.4 Canalisations Sous Pressions

1.9.4.1 Tubes et raccords fer noir

Matériau Les tubes fer noir sont des tarifs 1 & 2, normes NF-A-49.140, pour les diamètres inférieurs ou égaux au 50/60, et de tarif 10,normes NF-A-49.111, pour les diamètres supérieurs. Il est rappelé que les tarifs 1 & 2 sont de classe PN 10 lorsqu'ils sontfiletés. Les cintrages à froid sont tolérés jusqu'au diamètre 26/34 inclus, au-delà l'utilisation des coudes spéciaux à souder,modèle dit 3d, norme NF A 49.182 sont obligatoires. La réduction de section dans le sens longitudinal est réalisée parl'intermédiaire d'une réduction concentrique à souder, norme NFA-49.184.

Mise en œuvre Toutes les canalisations sont protégées par deux couches de peinture antirouille de couleur différente, dont la première estappliquée impérativement sur le stock avant toute mise en œuvre, après dégraissage et brossage des tubes. Elles sont poséesavec une légère pente, établie de manière à permettre automatiquement l'évacuation de l'air vers les systèmes de purge. Lesassemblages de tuyauteries entre elles ou avec coudes ou réductions, bout à bout se font par soudage oxyacétylénique, dansle cas ou l'épaisseur est supérieure à 3,6mm il peut être utilisé le soudage électrique. Les assemblages par vissage sontinterdits sauf en ce qui concerne la robinetterie et certains accessoires démontables, et ce pour les diamètres inférieurs à50/60. Les raccords à jonctions démontables se font par bride au-delà du diamètre 50/60. La première couche de peintureantirouille est reconstituée au droit de chaque faconnage, raccord ou soudure. A la traversée des murs, plancher et autresparois, les canalisations sont munies de fourreaux, et l'espace libre restant est calfeutré par un matériau résiliant inerte. La poseen encastré (longueur supérieure à 1,00m) est interdite, ainsi que les engravures dans les murs porteurs ou supérieurs à0,80m. L'écartement maximum des supports est conforme à la norme NF-P-41.201.

Diamètre intérieur Écartement support

< 20 mm 1,50m



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20 < d < 40 mm 2,25 m

> 40 mm 3,00 m

1.9.4.2 Tubes et raccords cuivre

Matériau Les tubes en cuivre sont conformes à la norme NF-A-51.120, sauf en ce qui concerne le carbone résiduel. La surface intérieuredes tubes, ne doit pas présenter de dépôt de carbone résiduel supérieur à 0,06 mg/dm², quel que soit l'état de livraison, recuitou écroui, et ce, en tout point après la pose et les diverses opérations de brasage, recuit partiel ou autre. De plus, le tube doitêtre revêtu intérieurement d'une couche d'oxyde cuivreux, et offrir une garantie de 30 ans, type tube SANCO. Les raccords sontconformes à la norme NF-E-29.591. Afin de conserver au cuivre toutes ses qualités, les brasages tendres sont préférés auxbrasures fortes. Dans tous les cas, le flux décapant est celui recommandé par le fabricant de métal d'apport. Mise en œuvre L'entreprise se reportera en plus des prescriptions du présent chapitre au DTU 60.5 canalisations en cuivre de janvier 2008. Lesectionnement des tubes se fait impérativement au coupe tube, la scie à métaux étant interdite. L'ébavurage, ainsi que laremise au rond si nécessaire de l'extrémité est obligatoire afin de ne pas créer des pertes de charge singulièressupplémentaires incontrôlables. Le nettoyage des surfaces à braser est réalisé à l'aide de laine d'acier, la toile émeri ou toutautre abrasif étant proscrit. Le moyen de chauffage à utiliser est la torche monogaz. En règle générale la brasure tendre estpréférée au brasage fort. Brasures fortes Sur réseau gaz, l'alliage d'apport contient au moins 40% d'argent. Dans les autres cas l'alliage d'apport est de cuivre-phosphorene nécessitant pas de flux décapant. Brasures tendres Les flux à base de colophane, non corrosif ne nécessitant pas d'élimination après brasage sont préférés à tous autres. Dans lecas de réseaux eau froide, la brasure tendre < à 300° est obligatoire, en vue d'éviter les problèmes de corrosion dus aux"brûlures du métal".Pose en apparent Les canalisations apparentes sont réalisées en tube cuivre écroui. Les raccords tel que tés, coudes ou autres peuvent êtreréalisés sur chantier par piquage, cintrage ou par l'utilisation de raccords normalisés. Les colliers utilisés sont du type à baguerésiliente, sauf dans le cas de canalisations calorifugées par manchons souples où le collier est posé sur le calorifuge.

Diamètre intérieur Écartement support

< 20 mm 1,25m

20 < d < 40 mm 1,80 m

> 40 mm 2,50 m

Pose en encastré La pose en encastrée est réalisée au moyen de tube recuit, le tube écroui pouvant être utilisé, mais sur des parcours inférieurs à la longueur d'une barre, les coudes étant réalisés par cintrage. Tout raccord, et même l'aboutement des tubes est interdit en pose encastrée. Les tubes sont placés sous gaine ou sous fourreau isolant ayant une épaisseur minimale de 3 mm. L'entrepriseveille, a ce que les tubes ne soient pas écrasés, pincés ou déformés pendant les opérations d'encastrement, qu'elles soient effectuées par elle ou par l'entreprise de gros œuvre. Dans le cas d'une détérioration l'entreprise doit le remplacement de la partie concernée, et le réseau doit alors être mis en charge pour vérification de l'étanchéité. Canalisation en cuivre isolée (pose encastrée) Marque TRÉFIMÉTAUX type SMISOL ou équivalent, diamètres extérieurs de 10 à 22 mm. Tube en cuivre recuit, à surface revêtue d'un traitement de passivation, enveloppé d'une gaine de mousse de polyéthylène expansé à structure cellulaire recouverte d'un film pare-vapeur thermorétracté en polyéthylène. Le tube répond à la norme NF EN 1057. L'ensemble tube plusgaine bénéficie d'un avis technique CSTB 14+15 / 95 432 et répond aux DTU 65.10, 60.11, 60.5 et 60.11.

1.9.4.3 Tubes et raccords PVC sous pression

Matériau Les tubes et raccords en polychlorure de vinyle non plastifié, sont conformes à la norme NF-T-54.016, ainsi qu'aux normes NF-T-54.002, 003, 028, 029, 038,039 et NF-X-08.002. La pression nominale (PN) minimale des canalisations est de 10 bars, si aucune indication particulière ne mentionne de classede pression. En tout état de cause, l'entreprise fait la sélection de la pression nominale des tubes et raccords, en fonction de lapression maximale de service (PMS) donnée par le tableau N°2 de la norme NF-T-54.016. En ce qui concerne la distribution intérieure d'eau froide sanitaire, de température inférieure à 25 °C du réseau public, les tubeset raccords sont de série PN16 minimum. Dans tous les cas particuliers de pulsations, actions sur environnement, d'attaque chimique ou de température maximale deservice, les règles de détimbrage données au tableau N°3 de la même norme sont appliquées. Il est rappelé que les raccordssont détimbrés dans les mêmes conditions que le tube.



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGELes tubes et raccords comportent les marquages réglementaires. Les adhésifs bénéficient d'un avis technique. Les raccordsautres que ceux en PPV ou fonte sont interdits.

Mise en œuvre Les travaux sont conformes au D.T.U. 60.31. Tout faconnage ou formage faisant intervenir un procédé de chauffage quel qu'ilsoit sont interdits. Sont interdits également les soudages au chalumeau à air chaud et ou par résistance électrique, ainsi que lesusinages autres que les chanfreins sur l'extrémité mâle des tubes après coupe. Les assemblages par collage sont réalisés comme décrit sur le DTU 60.31, en tenant compte de l'avis technique de l'adhésif.Les raccords filetés sont de type femelle, les bouts mâles étant interdits. Le seul complément d'étanchéité utilisable est le rubanpolytétrafluoréthylène (téflon). Lors des assemblages par bague d'étanchéité il est utilisé exclusivement le lubrifiant préconisépar le fabricant. La pose en encastré supérieure à 1,00 m ou enterrée implique obligatoirement l'utilisation de raccords collés. Le tube doit êtreen contact direct et fretté par le matériau d'enrobage dont l'épaisseur minimale est de 2 cm. Les fourreaux sont réalisés en PVC et de diamètre intérieur au moins égal au diamètre extérieur de la canalisation augmenté de1 cm. Le vide est comblé par un matériau compressible imputrescible. Supports Les colliers doivent supporter les canalisations en permettant la dilatation. Ils sont posés au minimum à 0,20m des coudes ettés, et tiennent compte des effets de fond dus à la pression. La pose prend en compte la dilatation et le retrait du matériau. Desflexibles de dilatation, associés à des points fixes, sont implantés sur les parties droites importantes. L'implantation des supports est conforme au tableau ci-après selon le type de parcours

/ / Diamètre extérieur en mm

/ / 15 à 20 mm 25 à 32 mm 40 à 50 mm 63 à 160 mm

horizontal 0,75 m 1,00 m 1,50 m 2,00 m

vertical 1,00 m 1,50 m 2,00 m 2,00 m

1.9.4.4 Repérages

Toutes les tuyauteries sont repérées aux couleurs conventionnelles suivant la norme francaise NF X 08.100. Il est placé au minimum un anneau de repérage par pièce ou par 5 mètres de tuyauteries. Si la tuyauterie est calorifugée, le repérage est appliqué sur le calorifuge.

1.9.5 Canalisations Et Raccords PVC Évacuation

Matériau Les tubes en polychlorure de vinyle non plastifié, doivent être conformes à la norme NF-T-54.O17, ainsi qu'aux normes T-54.002, 003, 028, 030 à 032, 037 et 040 & 041. Il est à noter, que les épaisseurs nominales inférieures à 3mm sont proscrites. Les tubes doivent comporter les marquages normalisés. Les tubes et raccords posés en enterré et de diamètre supérieur à 110mm, doivent satisfaire à la norme NF-P-16.352. Les canalisations posées en apparent de diamètre supérieur à 250mm s'y référent aussi. Les adhésifs bénéficient d'un avis technique. Mise en œuvre La mise en œuvre des canalisations et raccords en PVC sans pression pour évacuations d'eaux usées et d'eaux vannes sont conforme au D.T.U. 60.33. Les faconnages et formages d'éléments quels qu'ils soient, sont interdits, indépendamment des procédés envisageables. Les opérations d'usinage autre que les chanfreins sur extrémités mâles des tubes après coupe, et les soudures au chalumeau à air chaud avec baguette d'apport où par résistance électrique sont aussi interdites. Les assemblages se font à l'abri de la pluie, et dans la plage des températures indiquée par l'avis technique de l'adhésif en ce qui concerne les assemblages collés. Avant tout collage, le tube est dégraissé au décapant associé à l'adhésif ou au trichloréthylène. Pour les assemblages par bague d'étanchéité, les extrémités mâles sont lubrifiées après chanfreinage, et ce par un produit préconisé par le fabricant exclusivement. Les colliers de fixation sont montés sans serrage à force, pour permettre un léger glissement, sauf en ce qui concerne les points fixes.

allurediamètre extérieur en mm

32 à 63 mm 75 à 140 mm 160 à 250 mm

horizontale 0,50 m 0,80 m 1,00 m

verticale < 2,70 m < 2,70 m < 2,70 m

Assemblages coulissants



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGEL'entreprise doit se remémorer par la lecture du 3.32 du D.T.U. 60.33, les conditions de mise en œuvre des joints de dilatation. Ilest vérifié tout particulièrement au respect du texte lors de la réception, et tout défaut ou manquement aux règles sera repris parl'entreprise. A toutes fins utiles, il est rappelé les principales règles. Les manchons de dilatation verticaux et d'allure horizontale étant différents, l'entreprise veille à ce qu'il ne se produise pas d'inversion sur le chantier. Un point fixe est constitué par un encastrement, un scellement ou un collier serré sur tube. De plus, tout branchement situé à plus de 2,00 m d'un point fixe, doit être réalisé de facon à en constituer un lui-même. Distance maximale entre 2 points fixes : • 3,00 m vidanges individuelles ou collecteurs d'appareils • 4,00 m collecteur d'allure horizontale Toute canalisation supérieure à 1,00 m entre 2 points fixes doit comporter un assemblage coulissant. Les colliers sont placés à 0,20 m de tout raccord. En pose en gaine inaccessible, seuls les assemblages par collage et les manchons de dilatations sont autorisés. En pose encastrée ou enrobée, seuls les assemblages par collage sont autorisés. De plus à 0,10 m des sorties et tous les 2,00 m au maximum, des raccords en surépaisseur doivent réaliser des points d'ancrage par appui sur le béton. Dans le cas de longueurs droites supérieures à 2,00m, il y a lieu soit de les recouper par un manchon F.F., soit de coller une coquille d'ancrage, afin de créer une butée solidaire de la canalisation. Au droit de la traversée des murs et planchers, les canalisations sont enrobées afin de constituer un point fixe. Dans le cas ou un fourreau s'avère nécessaire, il est réalisé en tubePVC du diamètre supérieur, et l'espace libre est comblé par un matériau résiliant et inerte.

1.9.6 Calorifuges

1.9.6.1 Calorifuge souple, en plaque ou préformé

Matériau L'isolant est réalisé à partir de mousse de caoutchouc synthétique à structure fermée, imperméable à la vapeur d'eau. Le matériau utilisé doit posséder un avis technique précisant le coefficient de conductivité thermique (0,04 W/m.°C au maximum), ai nsi que son classement au feu, et ce suivant le mode de pose, collé en totalité et non collé. Mise en œuvre Travaux préalables Les tuyauteries à isoler sont préalablement nettoyées et si nécessaire dégraissées, obligatoirement en cas de pose collée. Les tubes d'acier noir sont peints avec deux couches de peinture antirouille, après brossage. Épaisseur du calorifuge L'épaisseur du calorifuge est déterminée selon l'utilisation et le fluide véhiculé, et est précisée dans les chapitres suivants. Mode de pose Toutes les parties droites de canalisation sont isolées avant mise en place sur les supports, de facon à utiliser le moins possiblede tubes refendus, en laissant de part et d'autre des raccords et soudures une longueur de 0,20 m à isoler. Le diamètre intérieurdu calorifuge est égal ou immédiatement supérieur au diamètre extérieur du tube. Les colliers et supports seront posés après calorifuge. Après les essais d'étanchéité de l'installation, il est procédé à l'isolation au droit des soudures, raccords et accessoires de robinetterie, par des manchons refendus ou des portions de calorifuge convenablement découpées, de facon à épouser exactement la forme des parties à isoler. La colle utilisée est celle préconisée par le fabricant du calorifuge, et est appliquée transversalement et longitudinalement de facon à conserver la continuité du calorifuge. Un complément de collage par ruban adhésif est appliqué sur les jonctions collées. Protection Le calorifuge recevra dans tous les cas une protection par entoilage plus revêtement bitumineux genre flinkot. Signalisation Les étiquettes adhésives aux couleurs conventionnelles sont posées sur le calorifuge.

1.9.6.2 Calorifuge par coquille ou douelles

Matériau Chaud Les coquilles en laine minérale à structure concentrique doivent résister à une température continue de 250 °C. Le coefficient de conductivité thermique du matériau est inférieur à 0,040 W/m.°C, pour une température de surface du tube de 100 °C et une température ambiante de 20 °C. Le matériau est classé MO, type Rockwool 860 ou similaire. Les coudes sont réalisés par découpage de secteurs. Tableau des épaisseurs minimales en chaud

Diamètre extérieur Épaisseur coquille

< 60,3 mm 30 mm

< 114,3 mm 40 mm

> 114,3 mm 50 mm

Mise en œuvre Les coquilles sont posées à sec sur les canalisations après peinture de protection et sont maintenues avec du fil de fer galvanisé ou feuillard. Les coudes sont réalisés par segments de coquille et les joints sont colmatés. Dans le cas des réseaux froids, les joints transversaux et longitudinaux sont bourrés avec un mastic d'étanchéité. Les arrêts d'isolation sont protégés par des manchettes de même nature que la protection.



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGELes vannes et accessoires nécessitant un accès pour vérification, entretien sont munis de capots isolants démontables rapidement par grenouillères. Les volants et poignées de manœuvre doivent rester accessibles. En vide sanitaire, comble ou milieu pouvant être visité par des rongeurs, l'isolant sera protégé avant revêtement par un grillage métallique en acier galvanisé à mailles fines. 1.9.6.3 Calorifuge robinetterie et accessoires

Chaud La robinetterie, les accessoires, les pompes et autres, ne sont pas calorifugés, sauf contre indication particulière dans la description des installations ou en extérieur et locaux humides. Par contre, les coudes, piquages et autres singularités des réseaux sont impérativement calorifugés à l'identique des canalisations.

1.9.6.4 Revêtement des calorifuges

Chaufferie, locaux techniques et réseaux intérieurs La protection des calorifuges est assurée par un revêtement PVC, norme NF-T-54.160, de 50/100 d'épaisseur minimale. Pour les coudes et accessoires, l'emploi des pièces préformées est obligatoire. A tous les arrêts de calorifuge il est placé des collerettes. Les plâtres et mûrites sont interdits. Extérieur et ambiances humides Les calorifuges des canalisations et accessoires situés à l'extérieur sont protégés par un revêtement en stratifié polyester de 16/10, par enduit mastic armé de tissus de verre avec protection aluminium ou tout autre procédé étanche aux eaux de ruissellement et à la diffusion de vapeur d'eau. Ces revêtements doivent être stabilisés aux rayons ultraviolets, non lessivables ou dégradables par les agents atmosphériques. Vide sanitaire La protection des calorifuges en vide sanitaire sera assurée par un enduit pare-vapeur, exécuté en 2 couches avec interpositiond’une toile de verre ou polyester. Les arrêts d’isolation seront protégés.

Calorifuges interdits Tout revêtement par chape de plâtre ou de mûrites est formellement INTERDIT. Tout autre calorifuge ou revêtement non décritdans les chapitres précédant, mais équivalent ou plus approprié à certaines utilisations doit, avant toute utilisation, être proposéau bureau d'étude et recevoir un avis favorable écrit.

1.9.7 Equilibrage Des Installations

Afin de vérifier les hypothèses de calcul, l'équilibrage des installations est impératif. L'équilibrage est dû par l'entreprise.

1.9.7.1 Vannes de réglage

L'équilibrage des vannes avec prises de pression de marque TA CONTROL ou équivalent, est réalisé avec un appareil àmicroprocesseur équipé d'un logiciel permettant l'analyse du réseau, c'est-à-dire : • ∆p des canalisations de liaison ; • ∆p des unités à contrôler par les vannes d'équilibrage ; • ∆p des vannes d'équilibrage ; • Calcul des hauteurs manométriques disponibles à chaque vanne d'équilibrage ; • Température du réseau. • Densité et viscosité du liquide du réseau. L'installation doit être correctement purgée avant équilibrage. La vanne générale sera mise en ouverture maxi pour l'analyse du réseau. Pour les vannes d'équilibrage, l'entreprise, après un passage de mesure sur chacune des vannes d'équilibrage avec l'appareil àmicroprocesseur CBI II équipé du programme REGIS, régle les vannes d'équilibrage dans les positions indiquées par leprogramme REGIS en fonction de l'analyse globale du réseau. Le résultat des réglages est contrôlé avec la fonction VERIF afin de détecter toute anomalie et de stocker les informationsd'équilibrage. Réseau à débit constant Pour permettre l’équilibrage, les producteurs, chaudières et ou refroidisseur de liquide, sont mis à l’arrêt et les régulateurpositionnés en demande maximale. Réseau à débit variable Pour les réseaux à débit variable, il est procédé de la même facon que pour les réseaux à débit fixe. Afin de garantir uneautorité constante et minimale de 0,5 aux vannes 2 voies des émetteurs, l'entreprise règle les régulateurs de pressiondifférentielle en contrôlant le débit de la vanne STAD-V. Réglage du débit minimum Les réglages des vannes de décharge à action proportionnelle devr6nt être effectués grâce à la STAD-V de contrôle desdernières unités terminales. Rapport d’équilibrage Suite à l'équilibrage, les données stockées dans le CBI II sont transférées sur PC pour : - L'édition du rapport comportant les données suivantes : • Date de l'équilibrage • Référence de la vanne • Type de la vanne



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE• Position de réglage • ∆p obtenu • Débit désiré • Débit mesuré - la création d'une disquette de sauvegarde contenant toutes les données REGIS, ceci afin de pouvoir réutiliser et modifier undébit sans avoir à réintervenir avec l'appareil de réglage sur l'ensemble des vannes- les mesures obtenues devront être retranscrites sur l'étiquette fournie avec chaque vanneL'entreprise qui aura en charge la réalisation de l'équilibrage hydraulique devra remettre un exemplaire du rapport d'équilibrageet la disquette des données mémorisées au Bureau d'Etudes et au Maitre d'Ouvrage. Ces éléments conditionneront la réception de l'installation.

1.10 PROTECTION DES OUVRAGES

L'entrepreneur prendra toute disposition de protection de ses ouvrages jusqu'à réception des travaux.

1.11 CONSTAT D'ETAT DES LIEUX

Ce poste prévoit la réalisation, avant et en fin de travaux, d'un constat d'état des lieux des bâtiments existants. Ces constatsseront établis contradictoirement en présence du Maitre d'ouvrage, du Maitre d’œuvre, des propriétaires mitoyens concernés etd’un représentant de l’entreprise.

1.12 CERTIFICAT D'ECONOMIE D'ENERGIE / PERFORMANCES

Il est demandé à l’entreprise de spécifier sur son devis et ses factures les performances des équipements installés. Les équipements devront être conformes aux prescriptions décrites dans les fiches standardisées CEE disponibles surhttp://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-secteur-du-batiment-tertiaire,42913.html

Il sera demandé à l’entreprise de compléter et signer les attestations de fin de travaux fournies par le maitre d’ouvrage.



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2 CHAPITRE 2 – DESCRIPTION DES OUVRAGES

L’entreprise est réputée avoir visité les lieux en amont de la remise de son devis, afin d'apprécier toutesles difficultés qu'il pourrait rencontrer sur les travaux a réaliser. Le chantier sera accepté et pris parl'entreprise adjudicataire dans l'état ou il se trouve a la date de la soumission.

2.1 INSTALLATION DE CHANTIER – MESURES ET ORGANISATION GENERALE

Voir document du coordonnateur SPS. Voir lot 00 Note à toutes les entreprises.

2.2 PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS

L'entreprise du présent lot aura à sa charge l'ensemble des protections des ouvrages existants conservés. Ces protectionsdevront être efficaces et réparées si, durant le chantier, elles devaient être endommagées. L'entreprise devra la réparation des dommages sur les ouvrages existants si ces dommages sont dus à une absence ouinsuffisance de protection.

2.3 CHAUFFAGE

2.3.1 RESEAU GAZ

Localisation : depuis le coffret dans la clôture en limite Est, jusqu'au local technique.

Travaux : L'entreprise aura à sa charge l'amenée du réseau de gaz depuis le coffret équipé existant dans le muret de clôture en limite Estde la parcelle, jusqu'au local technique. Liaison au pied des gaines techniques en tube PEHD bande jaune sous fourreau et tube acier acier noir enterré (à 1m de lafacade) sous bande denso compris grillage avertisseurA la charge du présent lot, la ventilation basse par grille pare pluie d’une section utile de 100 cm² et le raccordement de laventilation haute sur tuile à douille en tube acier galva DN160.Colonne montante dans les gaines techniques palières en tube acier conforme compris peinture conventionnelle. Fixation auxparois par colliers isolés, peinture conventionnelle.

Alimentation de la chaudière en cuivre Ø 20 par cheminement intérieur. Les tubes cuivres utilisés devront être adapté auxcirculations gaz.

Les conduites d'alimentation de la chaufferie gaz doivent être réalisées par des ouvriers munis d'une attestation d'aptitudeprofessionnelle spécifique du mode d’assemblage du matériau concerné. La canalisation gaz devra être raccordée à la terre. L’alimentation gaz devra être munie d’une vanne de coupure d’urgence positionnée sous verre dormant à proximité immédiatede la chaufferie. Cette coupure d’urgence sera : • Signalée, • Accessible en permanence, • Facilement manœuvrable, • Munie d’un moyen d’identification indélébile. La canalisation gaz sera équipée : •D’un robinet détendeur de sécurité propane (DSP) 37 mbar, •D’un filtre gaz, •D’un sous compteur.

Protection mécanique :Une protection mécanique sera à mettre en place pour protéger les tuyauteries gaz en élévation. Cette protection seranécessaire si le réseau passe à moins de 2ml du sol.

Conformité gaz :La réception de l'ouvrage ne pourra pas être prononcée en cas d'absence du certificat de conformité gaz (modèles I et II à lacharge du présent lot). Ces documents devront être remis au maitre de l'Ouvrage.

Tube PEHD bande jaune sous fourreauTube acier noir conforme enterré compris bande denso



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGEColonne montante en tube acier noir conforme compris peinture conventionnelleTube cuivre recuit sous fourreau Tube cuivre écrouis

2.3.2 CHAUFFERIE : CHAUDIERE & REGULATION

Localisation : local technique coupe feu 1h existant

PHASE 1 – PHASES 2a / 2b

Travaux : L'entreprise aura à sa charge la fourniture et la pose d'une chaudière gaz à condensation de puissance adaptée aux locaux(prenant en compte l'isolation objet des travaux), et totalement étanche. Puissance indicative : 8 kw environ. La chaudière aura un corps de chauffe et des échangeurs primaires en inox. Elle permettra la production d'eau chaude sanitaire et du chauffage. La chaudière sera équipée d’un brûleur gaz naturel à pré-mélangeLa modulation de puissance sera assurée par le régulateur de la chaudière. Le contrôle et les sécurités de fonctionnement dubrûleur sont aussi assurés par le gestionnaire de chaudière. L’allumage direct du brûleur principal sera fait par un arc électriqueet la surveillance de flamme par détection du courant d’ionisation. La chaudière sera contrôlée depuis la régulation créée. Les sécurités hydrauliques de la chaufferie ainsi que l’évacuation des condensats de la chaudière devront être raccordées auréseau des eaux usées. (le réseau est existant et passe dans le local technique).

COMBUSTIBLE :Gaz naturelPression d’alimentation : 20 mbar (à contrôler auprès du concessionnaire)

VISUALISATION DES PARAMETRES DE MARCHELes informations nécessaires à l'exploitation de la chaudière seront visualisées et modifiées sur un afficheur digital interactif placé en facade de l'armoire ou de la chaudière. Les menus et le texte seront en francais. L’afficheur comprendra au minimum :

• Température de départ et retour chaudière, température de consigne,

• Température de foyer et température de fumées,

• Programmation hebdomadaire des réduits.

Système de régulation

La régulation sera assurée par un système équipé d'une sonde pour le chauffage des locaux.

Le système permettra de lire les consommations de gaz et d'électricité par usage.

La sonde de régulation du chauffage des locaux sera unique et sera placée dans la salle de classe 2 située au sud.

Le système de régulation devra permettre de programmer des plages de chauffes en fonction de l'occupation des lieux (afin notamment de ne pas surchauffer les locaux pendant les périodes de vacances scolaires).

Equipements hydrauliques de la chaudière

La chaudière devra être équipée à minima des éléments suivants :

• Soupape de sécurité, diamètre adapté à la puissance, échappement ramené au niveau du sol,

• Robinet de vidange avec raccordement au réseau d'évacuation,

• Bouteille de purge d'air avec purgeur automatique et manuel en sortie chaudière,

• Vannes de sectionnement,

• Thermomètres type industrie à colonne de liquide longueur 150 mm plongeur 63 mm, avec doigt de gant sur départs etretour des réseaux.



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE 2.3.3 CONDUIT D'EVACUATION DES FUMEES & SORTIE EN TOITURE

Localisation : couverture du bâtiment salles de classe

Travaux : L'entreprise aura à sa charge la fourniture et la pose d'un conduit de type concentrique à « ventouse » verticale, parfaitementadapté à la chaudière gaz mise en place. Le diamètre du conduit de fumée est à déterminer selon la chaudière installée.Un té de purge sera positionné à la base du conduit de cheminée et raccordé à l’égout.

La prestation comprendra toutes sujétions de pose, compris tuile adaptée à la couverture en place et bavette en plomb.

2.3.4 RESEAU DE DISTRIBUTION CHAUFFAGE

Localisation : 2 salles de classe et entrée

PHASE 1 – PHASES 2a et 2b

Travaux : L'entreprise aura à sa charge la fourniture et la pose du réseau de distribution de chauffage, qui trouvera son origine au niveaude la chaudière gaz dans le local technique. GENERALITES La distribution du chauffage sera réalisée au moyen de tubes normalisés et mise en œuvre selon DTU 60.5. Le cheminement etles supports seront déterminés pour éviter les effets de la dilatation. Les points hauts de l’installation de chauffage devront être équipés de purgeurs automatiques, accessibles. Les différents départs de chauffage devront être repérés en chaufferie. Ils seront équipés de vannes d’isolements et dethermomètres.Les canalisations métalliques devront être raccordées à la terre. TuyauteriesLes canalisations de chauffage seront en tube acier noir calorifugé cheminant en combles depuis la chaufferie jusqu'au pointsterminaux d'alimentation. Les tuyauteries en tube acier seront de qualité chauffage tarif 1 jusqu'au diamètre 50/60 et en acierétiré sans soudure tarif 10 au delà. Elles seront recouvertes d’une couche de peinture antirouille.

C a l o r i f u g e :Les tuyauter iesdépourvuesd’ isolant serontcalorifugées par unisolant de classes u p é r i e u r e o uégale à 2 selon lesrègles Th-C de laréglementationthermique 2012.

L'isolation pourraêtre réalisée aumoyen de coquillesde mousse rigidede p o l ys t y r ènee x t r u d é , d ediamètre intérieurcorrespondant audiamètre extérieurde la tuyauterie. •Masse volumiquem i n i m a l e : 2 8k g / m 3 •Comportement aufeu : M1 (fournirPV du C.S.T.B.)



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGEDistribution terminale des radiateurs en tube PER à BAO sous fourreau, passage dans les doublages créés. Une attentionparticulière sera apportée pour les sorties des alimentations.Diamètre 16 et 10 selon votre étude d'implantation des radiateurs.

ATTENTION : Dans le cas de traversée de parois coupe feu, ce dernier sera rétabli.

2.3.5 RADIATEURS

Localisation : Dégagement de l'entrée : 1 radiateurSalle de classe 1 (nord) : 4 radiateursSalle de classe 2 (sud) : 4 radiateurs

PHASES 1 / 2a / 2b

Travaux : Fourniture et pose de radiateurs basse température de puissance adaptée au besoin selon les locaux.L'entreprise devra, avant toute commande, s'assurer de la compatibilité entre les dimensions des appareils et lesemplacements choisis ; toute modification sera signalée au maitre d’oeuvre. Les radiateurs seront posés sur consolesappropriées à la nature des parois de support, compris toutes sujétions de renforts ; il sera prévu autant de fixations qued'étriers soudés aux appareils. Ces radiateurs, livrés avec une peinture de finition, blanc , seront protégés jusqu'en fin dechantier par l'emballage d'origine en plastique thermo-rétractable. Les radiateurs seront équipés de robinets thermostatiques, d'un coude de réglage et d'un purgeur à clef et d'un robinet devidange.Les robinets thermostatiques seront prioritairement installés dans les locaux pouvant bénéficier d'apports calorifiquesimportants. Ils seront conforme à la norme en vigueur et seront équipés d'un dispositif de butées réglables mini-maxi.

2.3.6 CONTRAT D'ENTRETIEN

Le présent lot fournira en pièce jointe à son offre, à titre indicatif et en vue de renseigner le maitre d'ouvrage / le gestionnairedes locaux, une proposition de contrat d'entretien annuel du système de chauffage (chaudière + radiateurs + réseau complet). Le contrat pourra être conclu par le maitre d'ouvrage pour une durée d'un an, renouvelable deux fois par décision dereconduction du conseil municipal.

2.4 APPAREILS SANITAIRES & ROBINETTERIE - RACCORDEMENTS AUX ALIMENTATIONS ET EVACUATIONS

Localisation : WC PMR

Travaux :Fourniture et pose d’appareils sanitaires NF de teinte blanche, de marque SELLES / ALLIA ou similaire, sauf si prescriptions particulières décrites ci-après, comprenant : la robinetterie, la vidange, le siphon, le raccordement sur les alimentations en eau chaude et froide, le raccordement sur le réseau eaux usées et eaux vannes, tout type de fixations murales ou en sol, joint périphérique silicone ou autre, accessoires et raccords divers, etc., pour :

- WC PMR : Bastia surélevé, cuvette surélevée à sortie horizontale hauteur d’assise sans abattant : 46 cm. Conforme aux arrêtés relatifs à l’accessibilité, du 1er août 2006 et du 30 novembre 2007 Fonctionnement à 3 L/6 L

Implanter la cuvette de manière à ce que l’axe de la cuvette soit situé à une distance de 35 cm de la paroi latérale (tolérance : +5 cm)

- lave-mains PMR : Jacob Delafon ODEON UP E4701R-00 avec trop plein pour utilisation en fauteuil roulant 50x22 cm• Pose robinetterie : 1 trou percé ( à droite – compatibilité à vérifier sur site). • Fixation : en auto-portant par boulons uniquement. Conforme aux arrêtés relatifs à l’accessibilité, du 1er août 2006 et du 30



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novembre 2007. Conforme à la norme NF D 11-201/A1. Prévoir vidage à surverse avec siphon décalé pour rendre la partie située sous la vasque libre de tout obstacle. La hauteur libre sous la vasque sera de 70 cm minimum.

- ROBINETTERIE : de marque HANSGROHE ou équivalent. Pour les lavabos enfants/maternelle prévoir des robinets Presto sur eau mitigée à commande rallongée.

Faire le choix d’une robinetterie ne nécessitant pas de mouvement de rotation du poignet, à ce titre il est recommandé d’implanter un dispositif comportant : • Une détection automatique • Une robinetterie à levier

Prévoir une différenciation eau chaude/ froide aisée (couleur bleu et rouge)

- BARRE D'APPUI LATERALE : barre d’appui coudée comportant : une partie horizontale d’au moins 50 cm , une partie en biais (angle de 45° vers le haut) d’au moins 30 cm.

La partie horizontale de la barre d’appui devra : être située à une hauteur de 75 cm au-dessus du sol, comporter un débord d’aumoins 20 cm par rapport au nez de la cuvette

OPTION 1 : BARRE D'APPUI AMOVIBLE

une barre d’appui amovible sera implantée afin de proposer un second point d’appui aux usagers et de favoriser leur transfert frontal. Il sera essentiel de veiller : à la simplicité d’usage du dispositif, à ce que le dispositif ne constitue pas un obstacle sur l’espace d’usage, à ce qu’elle supporte le poids d’une personne.

RAPPEL :

Arrêté du 1er août 2006-art 12 • La surface d’assise de la cuvette doit être située à une hauteur comprise entre 45 cm et 50 cm du sol, abattant inclus, à l’exception des sanitaires destinés spécifiquement à l’usage d’enfants. • Une barre d’appui latérale doitêtre prévue à côté de la cuvette, permettant le transfert d’une personne en fauteuil roulant et apportant une aide au relevage. Labarre doit être située à une hauteur comprise entre 70 cm et 80 cm. Sa fixation ainsi que le support doivent permettre à un adulte de prendre appui de tout son poids. Le WC PMR comporte un lave-mains dont le plan supérieur est situé à une hauteur maximale de 85 cm

2.5 ESSAIS ET MISE EN SERVICE

Avant mise en service, l’entrepreneur devra :- L’étanchéité des canalisations et accessoires- Le débit d’écoulement - La pression de distribution- Le fonctionnement des robinets et commandes de vidage des appareils.



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CCTP – LOT 04– PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE- S’assurer du bon fonctionnement des installations et le parfait achèvements des travaux dans le respect des Normes et desrègles de l’Art.

Conformément à la législation en vigueur, le présent lot devra, avant la livraison effectuer le rincage de l’ensemble descanalisations de distribution.

2.6 DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES

L'entreprise est tenue de fournir à l’issue du chantier 1 exemplaire papier et un exemplaire informatique ( en PDF) du dossierdes ouvrages exécutés, contenant :- documents de calcul, plans généraux, plans de détails, plans de calepinage (conformes à l'exécution)- notices techniques et descriptives, spécifications techniques d'achat des matériaux, récapitulatif des matériaux utilisés, avistechniques des matériaux utilisés- pour chaque nature de travaux, la description du mode opératoire, ou protocoles (montages, fixations, …) , la liste desagréments et certificats d'agréments de toutes natures.

Et tous documents nécessaires à la gestion du bâtiment. Pour tous les équipements et ouvrages où il y a maintenance et/ou entretien : fourniture par l’entrepreneur des fichesd’entretiens et de maintenances, ainsi que la fréquence d’interventions. Le DOE doit être remis dans les 21 jours suivant la réception des travaux.



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Documents

LOT 04 PLOMBERIE SANITAIRE CHAUFFAGE