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marketing
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MARKETING STRATEGIQUE
I/ STRATEGIE ET MARKETING
SCHEMA GENERAL DE LA DEMARCHE
Segmentation
stratégique DAS1 DAS2 DAS3 ……..DASn
Segmentation
marketing Segment 1 Segment j Segment m
Stratégie marketing
*Objectifs M arketing
*Budget marketing
*Stratégie de marché
ex: stratégie
concentrée
Segment-
Cible
Réalités-
Produit
Attentes
consommat
eur
Posit ions des
concurrents
Posit ionnement
Objectifs commerciaux M arket ing mix
Budgets
M ark mix
DAS4
M arché principal n° 4
M ISSION x BUTS x M ETIER (marché générique )
LES FINALITES DE L’ENTREPRISE
•Buts
•Missions
•Le Métier
1: les buts
Ce sont des aspirations générales (qualitatif) par exemple: devenir le n° 1 dans son secteur
Ils sont souvent (non exprimés)
Ils sont souvent multiples: il est préférable de les classer par écrit.
Comment les étudier?
A travers les motivations et les attitudes des
dirigeants de l’entreprise (par exemple, vis-à-vis de l’argent, de l’autorité, de la famille….)
Les comportements du dirigeant (à l’égard des salariés, des banquiers, des clients….)
A travers l’environnement éco. et soc. de l’entreprise.
Tableau résumé
Élémént à étudier
Techniques d’études
Personnalité et aspirations profondes du dirigeant
Études biographiques
Entretiens avec les dirigeants
Entretiens avec son entourage
Environnement de l’entreprise Toutes les techniques étudiées auparavant
LA MISSION (de l’entreprise)
N’est pas
le marché principal
Ni le métier
Ni l’activité
La mission répond aux questions:
A quoi sert l’entreprise
Quelle est sa fonction économique?
Quels types de besoins satisfait-elle?
Quels types de services rend-elle aux utilisateurs?
LE METIER
Ce sont les compétences (savoir-faire) de l’Entreprise
Technologiques
Financiers etc.
….
Quel rôle pour le marketing?
Pouvoir définir le métier avec précision
Comment?
en étudiant l’organigramme qui est
le reflet de la stratégie et du métier
Chaque fonction révèle une compétence particulière
en étudiant la concurrence pour mesurer ses propres compétences à celles des meilleurs (benchmarking)
BUTSxMISSIONSxMETIER, (rôle du marketing)
La détermination des buts, mission et métier nécessite des études préalables (internes (diagnostic) et externes (la concurrence etc.)
Collecter les informations utiles
TABLEAU RESUME buts
mission métier
diagnostic
Environnement Potentiel
Menaces
Contraintes
Opportunités
Facteurs clés de succès
Forces
Compétences
Potentiel inexploité
Faiblesses irrémédiables
Faiblesses remédiable
choix
1/ Buts: un compromis entre ce que l’on peut et ce que l’on veut
2 : Métier: Définition du savoir faire(maintien, élargissement, diversification)
3/ Mission: définition du service rendu
Le mot d’ordre est la cohérence
LE (DAS)(un outil d’analyse )
Pourquoi le DAS? Parce que la mission renvoie seulement au
besoin générique (marché générique: trop flou)
Parce que la gamme de produits est un concept trop étroit pour traiter de stratégie
Seul le DAS fait l’unanimité des spécialistes: il est l’unité d’analyse de la stratégie.
Qu’est-ce que le DAS?
C’est un outil d’analyse dont la définition varie selon les auteurs
c‘est au minimum une démarche qui consiste à découper l’entreprise en DOMAINES d’activités (segmentation
stratégique) selon certains critères:
LA SEGMENTATION STRATEGIQUE?
C’est le découpage de l’activité de l’entreprise en plusieurs groupes d’activités appelés aussi domaines d’activités, homogènes pour lesquels il sera possible de définir une stratégie dotée de ressources financières, humaines techniques etc.
CRITERES DE SEGMENTATION STRATEGIQUE
Critères d’homogénéité liés au métier et à la mission
Type de clientèle concernée:
Particuliers, collectivités, entreprises, administrations)
Type de technologie utilisée
Procédés de fabrication,
Brevets
Besoins satisfaits
Services rendus
Compétences requises
Autres Critères d’homogénéité liés
à l’espace géographique Régional
National,
Européen
Mondial
Autres: Savoir-faire commercial, circuits de distribution, degré de
substituabilité des produits, concurrents, fournisseurs communs, logistique, la marque, le comportement d’achat des clients, le lieu de production etc.)
La règle est: synergie à l’intérieur du segment, et absence de synergie entre les segments
UNE PROCEDURE DE SEGMENTATION STRATEGIQUE
Les auteurs sont d’accord qu’il n’y a pas de recette miracle, il n’y a pas qu’une seule façon de segmenter
Méthode de Calori et Petit
Étape 1: énumérer les activités en partant de différents critères:
type de clientèle,
fonctions du produit,
besoins satisfaits,
circuits de distribution,
technologies,
et autres critères
Étape 2: identifier les facteurs-clés de succès pour chacun des critères choisis (voir tableau suivant)
Étape 3: regrouper les activités élémentaires en un certain nombre de domaines (homogènes à l’intérieur et hétérogènes à l’extérieur) homogènes en termes de facteurs clés de succès
« la segmentation
stratégique », in
Encyclopédie des
sciences de gestion:
Tableau illustratif Critère Exemples de facteurs-clés de succès
technologie Possession d’un brevet
Accès direct aux matières premières
Maîtrise des coûts
Effets d’échelle
types de clients
Bonnes relations avec les intermédiaires
Contrôle d’un circuit de distribution
types de besoins
Réponse à un besoin correspondant à des valeurs montantes…
espace géographique
Outil logistique (dépôt, etc.)
Connaissance de la réglementation, etc.
Exemple de segmentation stratégique d’un groupe spécialisé dans la fabrication , la vente et la location d’échafaudages et de
produits d’outillage
SEGMENTS FACTEURS CLES DE SUCCES
COLLECTIVITES LOCALES
CATALOGUES DE PRODUITS POUR LES SERVICES DE L’EQUIPEMENT DES « COMMUNES ».
Variété des produits,
Rapport qualité/prix
Vente par catalogue
PETITS ARTISANS ET GRANDS BRICOLEURS
Location par un réseau de franchisés de loueurs-revendeurs
Implantation géographique
Conseils et services
ENTREPRISES DE BTP
Vente directe par un réseau de vente
Innovation
Qualité
Formation technico-commerciale des vendeurs
Notoriété et ’image
PROCEDURE DE VALIDATION DES SEGMENTS
IL FAUT SE POSER LES QUESTIONS/
Les clientèles sont-elles homogènes?
Les besoins satisfaits sont-ils identiques?
Les concurrents sont-ils bien identifiés?
Les facteurs-clés de succès peuvent-ils être hiérarchisés sur chaque segment?
Les technologies (ou savoirs-faire) utilisés sont-ils bien définies?
Les réponses doivent être positives.
Segmentation stratégique/segmentation marketing
Segmentation stratégique Segmentation marketing
Concerne les activités de l’entreprise Concerne un marché
Vise à diviser les activités en groupes
homogènes qui relèvent: de la même technologie, des mêmes marchés, des mêmes concurrents
vise à diviser les acheteurs en groupes
homogènes selon leurs besoins, leurs préférences, leurs réactions face à des actions marketing
Permet de révéler: les opportunités de création ou d’acquisition de nouvelles activités, des nécessités de développement ou d’abandon d’activités actuelles
Permet de sélectionner les segments-cibles et d’adapter le M-Mix à chaque cible
Provoque des changements à moyen et long terme
Provoque des changements à court terme
Les compétences
des hommes de
marketing sont
indispensables à
cette étape de la
stratégie
ANALYSE SEGMENTAIRE STRATEGIQUE
IL s’agit d’évaluer les segments ainsi définis
LES PARAMETRES (M. Porter) SEGMENTS
Critères N°1
N°2
N°3
N°4
• Environnement:
• Clients
• Fournisseurs
•Concurrence
•Entrants potentiels
•Substituts
•Circuits de distribution
•Environnement social, politique, juridique
•Macro- économique
Potentiel de la firme
Produits
Distribution
Production
Recherche
Coûts
Force financière
Organisation
Direction générale
Une fois établie la liste des critères à prendre en compte,
il est possible de noter les segments stratégiques
LA MATRICE BCG (fin des années 60)
Elle repose sur 3 indicateurs supposés refléter la réalité industrielle
Le cycle de vie du produit
La courbe d’expérience
La relation part de marché-rentabilité
Le cycle de vie du produit
Pose le problème des liquidités en cas de lancement d’un nouveau produit
Et de l’utilisation des surplus dégagés par des produits à succès dont le déclin approche
La courbe d’expérience
L’augmentation de la production d’un bien implique la baisse de son coût unitaire de production (effet d’expérience) causé par
L’effet d’échelle, l’apprentissage, la spécialisation du travail, les améliorations des produits et des processus, la meilleure organisation du travail, qui augmentent la productivité.
Relation part de marché-rentabilité
La rentabilité tend à croître à mesure que la part de marché détenue augmente. (constat statistique fait par la Général Électric)
Le BCG a synthétisé cela en 2 indicateurs:
Le taux de croissance du marché
Et la part de marché relative
Le taux de croissance du marché
Informe sur le dynamisme de l’activité
La part de marché relative
S’obtient en divisant les ventes de l’entreprise par les ventes du concurrent le plus fort, ou
La moyenne de l’entreprise divisée par la moyenne de l’ensemble des concurrents
Elle donne une idée de la position concurrentielle de l’entreprise
Quelles sont les normes habituelles?
Le marché est dynamique si le taux de croissance est > ou= 10%
La position concurrentielle de la firme est bonne ou forte si sa PDM est > ou = à 1
Exemple:
Une entreprise réalise un CHf. D’aff de 3 000 sur le domaine étudié et le
leader 10 000, sa part de marché relative est de 0,3.
Sur un autre domaine, l’entreprise est leader avec 10 000 face à son concurrent le plus fort, quoique second, réalisant 8 000, le leader a une PDM relative de 1,25;
Dans une autre activité, l’entreprise partage la première place avec une autre firme, leur PDM relative sera de 1.
La matrice proprement dite
TAUX DE CROISSANCE DU DAS
FORT DILEMME VEDETTES
FAIBLE POIDS MORTS
VACHES A LAIT
FAIBLE FORTE
PART DE MARCHE
GENERATION DE LIQUIDITES
COMMENTAIRES
LA MATRICE COMPORTE 4 DAS
LES ACTIVITES « vedettes» Génèrent
La croissance de l’entreprise
Elles s’autofinancent
Créent beaucoup de liquidités
Mais exigent des investissements pour répondre à la demande
LES ACTIVITES «vaches à lait» génèrent:
Des bénéf
Des liquidités pouvant financer d’autres DAS
LES ACTIVITES « poids morts » ne génèrent
Ni croissance
Ni bénéf
Seront probablement abandonnées
LES ACTIVITES « dilemmes » génèrent
de la croissance
Mais pas de bénéf
Sont prometteuses même si l’entreprise n’est pas en bonne situation.
L’alternative est:
Soit on abandonne le DAS
Soit on se bat pour conquérir des part de marché et augmenter ainsi
sa rentabilité. (Ce qui nécessite beaucoup de liquidités)
commentaires
Un portefeuille doit comporter des vaches à lait pour financer des dilemmes que
l’on veut transformer en vedettes
Les vaches à lait actuelles doivent être remplacées par des vedettes quand leur taux de croissance respectif stagnera ou baissera
Un nombre limité de poids morts résultat des erreurs antérieurs: leur liquidation n’affectera ni le chiffre d ‘affaires global ni la couverture de charges fixes.
D’autre part il sera utile de gérer le
portefeuille dans le temps:
Cycle de succès
Éviter les cycles de l’échec
Éviter
Dilemmes vedettes vaches à lait
Dilemmes poids morts ou Vaches à lait poids morts
Vedettes dilemmes
Limites de la matrice bcg
La difficulté de délimiter les contours du marché pris en référence, qui détermine la valeur de la pdm relative et celle du taux de croissance du DAS
Elle se concentre principalement sur le concurrent principal: alors que des problèmes pourraient provenir d’autres concurrents
Les hypothèses de ce modèle sont aussi critiquables (cycle de vie, courbe d’expérience, relation PDM-rentabilité)
elle est trop simpliste
Trop mécaniste
Pas assez qualitative
Elle fut relativement abandonnée par le BCG dès la fin des années 70
Comment limiter les risques du BCG (J.P. Sallenave recommande:
De vérifier si la définition de chaque domaine est opérationnelle et uniforme pour tous les concurrents
Ne jamais utiliser cette matrice comme le seul outil
Faire une analyse concurrentielle avant de décider si la stratégie souhaitable a priori est réalisable
LA MATRICE MC KINSEY
Matrice plus qualitative que le BCG dans l’analyse de la position concurrentielle et de l’attrait des activités
Il faut d’abord
identifier les facteurs qui déterminent l’attrait du secteur étudié (facteurs externes) = (étude de marché)
Et ceux qui influencent la force concurrentielle de l’entreprise
La Construction de la matrice passe par le questionnement suivant:
SEGMENTS
Critères N°1
N°2
N°3
N°4
•Environnement:
•Clients
•Fournisseurs
•Concurrence
•Entrants potentiels
•Substituts
•Circuits de distribution
•Environnement social, politique, juridique
•Macro- économique
Potentiel de la firme
Produits
Distribution
Production
Recherche
Coûts
Force financière
Organisation
Direction générale
Liste standard des facteurs d’influence (externes)
Facteurs de marché: taille, taux de croissance, saisonnalité, sensibilité aux prix, taille des principaux segments..
Facteurs concurrentiels: types de concurrents, degré de concentration, degré d’intégration..
Facteurs financiers et économiques: marges, rentabilité, économies d’échelle, barrières à l’entrée..
Facteurs technologiques: complexité, brevets, processus de fabrication, maturité ou instabilité de la technologie…
Facteurs socio-politiques: tendances sociales, environnement légal et réglementaire, influence des groupes de pression..
Une fois les facteurs influents isolés ils serviront de critères pour déterminer l’attrait de l’activité étudiée
Attrait de l’activité étudiée
Évaluée grâce à une grille de notation
note Appréciation
1 Fortement non-attractif
2 Moyennement non attractif
3 Neutre
4 Moyennement attractif
5 Fortement attractif
Pondération des facteurs externes (n’ont pas la même influence)
Facteurs externes poids Note sur 5 Note pondérée
Taille du marché 0,05 3 0,15
Taux de croissance 0,2 4 0,8
Niveau de prix 0,1 1 0,1
Concurrence 0,3 2 0,6
Rentabilité 0,1 3 0,3
Technologie 0,05 5 0,25
Brevets 0,05 2 0,1
Tendances sociales 0,05 3 0,15
Contraintes juridiques 0,1 2 0,2
total 1,0 2,65
Calcul de la note pour chaque activité étudiée:
Pour Réduire la subjectivité de la notation
Elle nécessite le recours à des « experts »
position concurrentielle de l’entreprise (Évaluation)
Il s’agit d’isoler les facteurs-clé de succès (internes)
Et de les estimer (comme pour les facteurs externes)
On analyse les forces et faiblesses de chaque Fonction comparativement avec les principaux concurrents du secteur
par notation pondérée
Ce qui permet de savoir quels facteurs internes déterminent le succès ou l’échec de ces entreprises
La force compétitive de notre entreprise fera l’objet d’une notation selon l’échelle suivante
Note Appréciation
1 Désavantage concurrentiel fort
2 Désavantage concurrentiel moyen
3 Situation équivalente
4 Avantage concurrentiel moyen
5 Avantage concurrentiel fort
Autre méthode d’ Évaluation de la position concurrentielle : la méthode des «examens »
Facteurs internes poids Note/5
Note pondérée
Part de marché 0,1 3 0,3
Éventail de la ligne de produit 0,05 2 0,1
Efficacité de la force de vente 0,05 3 0,15
« « « « de la pub 0,1 4 0,4
Compétitivité des prix 0,1 3 0,3
Distribution 0,05 4 0,2
Capacité de production 0,05 3 0,15
Coûts des matières 0,05 2 0,1
Qualité des produits 0,2 3 0,6
Personnel 0,1 3 0,3
R&D 0,1 3 0,3
Situation financière 0,05 4 0,2
total 1,0 3,1
A ce stade de l’analyse nous disposons d’une analyse
De l’attrait du secteur
Et de la force compétitive de l’entreprise
on peut alors représenter chaque DAS
ATTRAIT DU SECTEUR élevé moyen Faible
Force compétitive
Élevée
Moyenne
faible
Ce qui permet de conclure à des choix en matière d’investissement et de manœuvres stratégiques
ATTRAIT DU SECTEUR élevé moyen Faible Force compétitive
Élevée N°1
Croître, investir, rechercher la domination
N°2
Identifier les segments, y investir
N°3
Maintenir sa position, investir, rechercher l’autofinancement
Moyenne N°2 Evaluer le potentiel de leadership par segment, identifier les faiblesses, exploiter les forces
N°3 identifier les segments en croissance, se spécialiser et investir de façon sélective
N°4
Minimiser l’investissement, préparer le désengagement
faible N°3
Se spécialiser, rechercher des niches, considérer les acquisitions
N°4 Se spécialiser, rechercher des niches, considérer la sortie
N° 4
Programmer la sortie
Critiques de la matrice
Elle est plus riche et plus réaliste que le BCG
Mais plus complexe d’utilisation
Son déterminisme est trompeur car sa valeur dépend surtout de l’avis des experts consultés pour la notation
Matrice A D Little
Les 2 Critères de composition de la matrice
La position concurrentielle mesurée par 5 positions
Dominante, forte, favorable, défavorable, marginale
L’attrait du domaine (maturité du métier)
Position
concurrentie
lle
Maturité du métier
démarrage
croissance
maturité
déclin
rentabilité
Dominante
forte Développement naturel
favorable
Développement sélectif
Défavorable
réorientation
marginale
abandon
+
significations
Développement naturel: l’entreprise poursuit son développement dans une position satisfaisante
Développement sélectif: l’entreprise privilégie l’activité qui présente une position favorable
Réorientation: l’entreprise change d’activité tout en maintenant son métier de base
L’abandon: l’entreprise n’a pas de perspective d’avenir dans cette activité et doit en changer
Avantages de la matrice
Tient compte des capacités de l’entreprise et non plus de l’environnement économique
La compétitivité s’exprime à travers plusieurs facteurs et non pas seulement le facteur prix (aujourd’hui la concurrence ne se fait pas que par le prix)
Inconvénients
Son utilisation est complexe
Car le positionnement des activités est apprécié de façon subjective
La référence à l’évolution du cycle de vie du métier pose le problème des évolutions technologiques imprévisibles
Etude de cas STRAREGIX
produits Fabrication Le blanc et draps
Fabrication électro ménager
Fabrication de condiments
Conception de logiciels multimédia
Marché En déclin cause importations): croissance zéro
10% de croissance par an
Croît de 10% / an
croît de 30% / an
Age du marché
60 ans 20 ans 20 ans 5 ans
Nombre de concurrents
100 3 3 15
Part de marché
10% ( A baissé depuis 3 ans )
30% (en stagnation)
20% (en croissance)
5% (stable)
cibles Particuliers / collectivités
Particuliers / collectivités
Particuliers / collectivités
entreprises
L’analyse industrielle (M. Porter)
Entrants potentiels
Menaces des nouveaux entrants
Concurrents du secteurs; luttes entre
firmes existantes
fournisseurs
Pouvoir de négociation
Pouvoir de négociation
clients
Menaces des produits substituables
substituts
Concurrence intra sectorielle (plusieurs facteurs)
: exemples
la structure concurrentielle
niveau du taux de croissance de l’industrie (plus il est faible plus la concurrence est forte)
Les barrières à la sortie activent la concurrence
Menaces des nouveaux entrants:
pour lutter contre eux le secteur met des barrières à l’entrée:
Économies d’échelle (différenciation des produits)
Les firmes établies renforcent les barrières à l’entrée (ex: politique de prix bas, accélération de l’effort d’innovation-produit pour maintenir les parts de marché)
Les produits de substitution
Ils menacent les politiques de prix de l’industrie
Le pouvoir de négociation des acheteurs:
il est plus fort si le nombre d’acheteurs est faible et
Le poids des achats respectifs élevé
Le pouvoir de négociation des
fournisseurs:
La politique des fournisseurs en matière de, prix, de délais, de qualité, influence la rentabilité de l’industrie
Leur pouvoir est aussi lié à leur degré de concentration
Au degré de différenciation de leurs produits…
ANALYSE TECHNOLOGIQUE (classification de A D Little)
L’analyse stratégique doit répondre aux questions:
Quelle technologie prendre?
À quel moment la choisir?
Les technologies-clés déterminent
la position concurrentielle de l’entreprise
La productivité des facteurs
Les technologies de base
Sont diffusées largement
Sont communes à tous les produits d’une activité
Technologies émergentes
Un pari pour l’avenir
Comportent des risques
Mais comportent un potentiel de développement important
D’où la notion de cycle de vie de la technologie.
Stratégie technologique: doit-on rechercher l’avance technologique?
Trois facteurs de décision
La durabilité de l’avance technologique
Les avantages obtenus par l’innovateur
Les inconvénients supportés par le précurseur.
DIAGNOSTIC DU PORTEFEUILLE D’ACTIVITES
Une fois les DAS identifiés et analysés, il faut répondre aux questions
Faut-il garder les DAS actuels? sinon
Lesquels abandonner?
Faut-il développer les DAS gardés? Faut-il changer de stratégie? Quelles mesures prendre?
Comment traiter les Les nouveaux DAS?
METHODES QUALITATIVES D’ANALYSE STRATEGIQUE
« Il est admis depuis longtemps que la gestion stratégique est autant affaire d’intuition et de vision que d’emploi de méthodes quantitatives plus ou moins sophistiquées »; Alain DESREUMAUX
METHODES DES EXPERTS
OBJECTIFS/
RECUEILLIR LES ESTIMATIONS QUANTIFIEES EN INTERROGEANT LES EXPERTS
Probabilités de réalisation d’un événement:
quelle est la probabilité de succès du nouveau produit?
Dates de réalisation d’un événement:
Exemple
en quelle année le TGV reliera-il CASA à Tunis?
Des valeurs d’un paramètre:
quel sera le taux de croissance du DAS en 2003? A quel niveau de la demande peut-on s’attendre pour le lancement du nouveau produit au cours de la première année?
Ces méthodes sont subjectives:
METHODE DELPHI
Échantillon
entre 10 et 40 personnes
(plusieurs étapes)
1 ère étape:
sélection et recrutement des experts
2 ème étape
Élaboration du questionnaire initial qui présente le sujet
3 ème étape
Envoi du questionnaire et dépouillement
4 ème étape
Envoi du deuxième questionnaire
5 ème étape
Envoi du troisième questionnaire
6 ème étape
Envoi du quatrième questionnaire accompagné des traitements statistiques de l’étape précédente
Critique de la méthode:
Lourdeur
Difficultés de recruter les experts
AUTRES METHODES
Le mini-delphi
Une vingtaine de personnes
Réunion dans un même lieu
Anonymat des réponses
Chaque expert remplit son questionnaire
Le Delphi télématique
Réponses à distance
Autorise des traitements statistiques rapides
Le Delphi par téléphone ou fax
Réduit les délais de réponse
II/ STRATEGIES DE MARCHE ET DE SEGMENTATION DE MARCHE
LA DEMARCHE DE SEGMENTATION (RAPPELS)
LE CHOIX DES MARCHES-CIBLES
III/ STRATEGIE DE POSITIONNEMENT
POSITIONNEMENT MARKETING/ RAPPEL
METHODOLOGIE DU POSITIONNEMENT
A / DEFINITION DU CHAMP DE LA CONCURRENCE
L’ENSEMBLE EVOQUE
B / CROYANCES DETERMINANTES
METHODES D’ETUDE
METHODES DE GENERATION D’ATTRIBUTS
METHODES DE SELECTIONS D’ATTRIBUTS
C / ANALYSE DES PERCEPTIONS DES CONSOMMATEURS
D / ANALYSE DES PREFERENCES DES CONSOMMATEURS
E / LE CHOIX DU POSITIONNEMENT
F / la mise en position
G / CONTRÔLE DU POSITIONNEMENT
V / LA PLANIFICATION MARKETING
Marketing orienté produit
Motifs de l’orientation marketing produit
Apparition de produits de substitution
Liés aux consommateurs
Liés aux activités concurrentes
Liés aux nouveaux créneaux du marché
Liés aux circuits de distribution
Liés à des hypothèses d’évolution du marché…
Optique Marché
Comment investir un marché (segmentation des activités en tenant compte de la dimension du produit et du marché), selon Kotler et Dubois[1] : [1] Kotler et Dubois, Marketing Management, Publi Union, 9e édition, 1997.
Optique Marché
Position leader : une ligne de produits complète proposée à l’ensemble des acheteurs.
Optique Marché
Position de spécialiste : cibler un produit sur une catégorie d’acheteurs spécifiques.
Optique Marché
Produit spécifique : un seul produit proposé à toutes les catégories d’acheteurs.
Optique Marché
Marché spécialisé : une ligne de produits complète proposée à une catégorie d’acheteurs ciblée.
Optique Marché
Pour la délimitation d’un marché, il est essentiel de tenir compte des nombreuses catégories de consommateurs avec des attentes très variées. En général, l’entreprise est incapable de les satisfaire toutes. Pour cela, en fonction des caractéristiques spécifiques, l’ensemble du marché est segmenté en groupes homogènes. Les caractéristiques spécifiques sont par exemple tous les détails d’un produit qui incitent les acheteurs à l’acquérir.
1/ LES OBJECTIFS MARKETING( produit)
Objectifs marketing
Objectifs à moyen terme (3 ans) et à long terme (5 à 10 ans)
En termes de parts
de marché
totales
par article
par circuit de distribution
par catégorie de
consommateurs
Évolution du chiffre
d’affaires
totale
par article
par circuits de distribution
par catégorie de
consommateurs
Évolution de la
marge
totale
par article
le cas échéant, par circuit de
distribution
Objectifs à très court terme (1 an)
Parts de marché
totales
par article
par région
par circuit de distribution
par catégorie de consommateurs
diagnostic
Atouts et
faiblesses
2/ LE MARKETING MIX DANS LA PLANIFICATION
LIAISON ENTRE
CIBLE,
POSITIONNEMENT SOUHAITE,
budget marketing affecté à la cible
Objectifs
Et Moyens à mettre en œuvre pour les atteindre
3 / L’ELABORATION DU MARKETING MIX
1 / LE DOSAGE DES VARIABLES
2 / LA FORMULATION DU MARKETING-MIX SELON LA NATURE DES PRODUITS
3 / Relation entre cycle de vie du produit et marketing-mix
A / Cycle du produit vraiment nouveau
B / Évolution du Mix en fonction du degré de nouveauté du produit
4 / L’ALLOCATION OPTIMALE DES
RESSOURCES
4 / FORMULATION DU MARKETING MIX
STRATEGIE= Cible+Positionnement+
Marketing-Mix
5 / ESTIMATION DES EFFETS DU M-MIX
6 / DEFINITION DE LA STRATEGIE MARKETING ET ETABLISSEMENT DU PLAN MARKETING
LE PLAN MARKETING
Il n’y a pas de plan type,
Ce qu’il faut retenir c’est qu’il existe des plans de 3 ans (en général: cas du
médicament) Le plan décrit les objectifs dans le cadre des grandes orientations de l’entreprise, en fonction de l’environnement etc. Et définit les budgets nécessaires
Des plans d’un an, qui s’inscrivent dans le cadre des plans de 3 ans, Définissent les actions (4P) à entreprendre pendant l’année
Des PAC (plans d’actions commerciales) <1 an plus détaillés
TEST DU PLAN MARKETING
A/ Marché témoin
B/ ville-test
C/ mini marché-témoins ou tests en magasin
D/ achats sur catalogue
E/ Magasins laboratoires ou marché-tests simulés