Martinique 2014 2040

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2013

Priode2014-2020 Invest issement pour la cro issance et l emploi

Programme Oprationnel

Martinique

F o n d s E u r o p e n de dveloppement rgional

Fonds Social Europen

Version 2 31 octobre 2013

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TABLE DES MATIERES SECTION 1 : STRATGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPRATIONNEL LA STRATGIE DE LUNION EUROPENNE EN FAVEUR DUNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHSION CONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE 4 1.1- STRATEGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPERATIONNEL A LA STRATEGIE DE LUNION EUROPEENNE EN FAVEUR DUNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHESION ECONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE 5

1.1.1- La mutation du modle conomique de la Martinique 8 1.1.2- La mutation sociale et socitale de la Martinique 16 1.1.3- La Martinique dcline les axes dintervention de ses programmes FEDER et FSE en cohrence avec la rglementation europenne 20

1.2- JUSTIFICATION DE LA DOTATION FINANCIERE 27 SECTION 2 : DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES 33 SECTION 2.A. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES HORS ASSISTANCE TECHNIQUE 33

AXE PRIORITAIRE N1- Performance des acteurs pour la croissance 34 AXE PRIORITAIRE N2- Elvation des comptences pour lemploi 52 AXE PRIORITAIRE N3- Mobilit et accessibilit, leviers de comptitivit et dinclusion 59 AXE PRIORITAIRE N4-Stratgie urbaine intgre 71 AXE PRIORITAIRE N5-Dynamique territoriale intgre 74 AXE PRIORITAIRE N6- Prservation et valorisation de lenvironnement 79 AXE PRIORITAIRE N7- Matrise optimise des risques majeurs 94 AXE PRIORITAIRE N8- Performance administrative 97 2.A.6. Le cas chant, un rsum de lutilisation planifie de lassistance technique, incluant, si ncessaire, des actions visant renforcer la capacit administrative des autorits impliques dans la gestion et le contrle des programmes et de leurs bnficiaires (par axe prioritaire) (article 87, paragraphe 2, point b, vii). 104

SECTION 2.B.DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES EN MATIERE DASSISTANCE TECHNIQUE (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C DU RPDC) 105

AXE PRIORITAIRE 9 : Assistance technique destine soutenir les cots induits par la gestion et la mise en uvre des fonds structurels spcifiquement FEDER 105 AXE PRIORITAIRE 10 : Assistance technique destine soutenir les cots induits par la gestion et la mise en uvre des fonds structurels spcifiquement FSE 109 Tableaux 14 16 : Catgories dintervention 111

SECTION 3.PLAN DE FINANCEMENT DU PROGRAMME OPRATIONNEL 112 3.1.TABLEAU INDIQUANT, POUR CHAQUE ANNEE, CONFORMEMENT AUX ARTICLES 53, 110 ET 111 DU RPDC, LE MONTANT DE LENVELOPPE FINANCIERE TOTALE ENVISAGEE POUR LE SOUTIEN DE CHACUN DES FONDS (EN EUROS) (TABLEAU 17) 112

3.2.A Plan financier du programme oprationnel prcisant, pour le programme oprationnel et pour chaque axe prioritaire, au cours de la priode de programmation totale, le montant de lenveloppe financire globale du soutien de chacun des fonds et du cofinancement national (en euros) (tableau 18) 112 3 .2.B Montant indicatif du soutien utiliser dans le cadre des objectifs portant sur le changement climatique (Tableau 19) 112

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SECTION 4. APPROCHE INTGRE DU DVELOPPEMENT TERRITORIAL 113 4.1 LE CAS ECHEANT, APPROCHE DE LUTILISATION DES INSTRUMENTS DE DEVELOPPEMENT LOCAL MENE PAR LES ACTEURS LOCAUX ET LES PRINCIPES DIDENTIFICATION DES DOMAINES DE MISE EN UVRE 113 4.3. LE CAS ECHEANT, APPROCHE DE LUTILISATION DES INVESTISSEMENTS TERRITORIAUX INTEGRES (TELS QUE DEFINIS A LARTICLE 99 DU RPDC) AUTRE QUE LE DEVELOPPEMENT URBAIN ENTREPRIS A LARTICLE 7, PARAGRAPHE 2 DU REGLEMENT FEDER ET LEUR DOTATION FINANCIERE INDICATIVE POUR CHAQUE AXE PRIORITAIRE. 118 4.4 LE CAS ECHEANT, MECANISMES VISANT A ASSURER LA COORDINATION AVEC LES ACTIVITES DE COOPERATION ET STRATEGIES MACROREGIONALES ET LES STRATEGIES DE BASSINS MARITIMES 118 SECTION 5. BESOINS SPCIFIQUES DES ZONES GOGRAPHIQUES LES PLUS TOUCHES PAR LA PAUVRET OU DES GROUPES CIBLES LES PLUS MENACS DE DISCRIMINATION OU DEXCLUSION SOCIALE, AVEC UNE ATTENTION PARTICULIRE PORTE AUX COMMUNAUTS MARGINALISES ET AUX PERSONNES HANDICAPES 119 5.1 ZONES GEOGRAPHIQUES LES PLUS TOUCHEES PAR LA PAUVRETE / GROUPES CIBLES LES PLUS MENACES PAR LA DISCRIMINATION 119 5.2 STRATEGIE DU PROGRAMME OPERATIONNEL ELABOREE POUR REPONDRE AUX BESOINS SPECIFIQUES DES ZONES GEOGRAPHIQUES/GROUPES CIBLES LES PLUS TOUCHES PAR LA PAUVRETE 121 SECTION 6. BESOINS SPCIFIQUES DES ZONES GOGRAPHIQUES TOUCHES PAR DES HANDICAPS NATURELS OU DMOGRAPHIQUES, GRAVES OU PERMANENTS 124 SECTION 7. AUTORITS ET ORGANISMES RESPONSABLES DE LA GESTION, DU CONTRLE ET DE LAUDIT ET RLE DES PARTENAIRES CONCERNS 125 SECTION 8. COORDINATION ENTRE LES FONDS, LE FEADER ET AUTRES INSTRUMENTS NATIONAUX ET DE LUNION EUROPENNE, AINSI QUAVEC LA BEI 126 8.1- ARTICULATION ENTRE LES FONDS 126 8.2- ARTICULATION AVEC LES AUTRES INSTRUMENTS NATIONAUX ET DE LUNION EUROPEENNE, AINSI QUAVEC LA BEI 126 SECTION 9. CONDITIONNALITES EX ANTE 131 9.1. IDENTIFICATION DES CONDITIONNALITES EX ANTE APPLICABLES ET ANALYSE DE LEUR EXECUTION (TABLEAU 24) 132 9.2. DESCRIPTION DES ACTIONS VISANT A REMPLIR LES CONDITIONNALITES EX ANTE, ORGANISMES RESPONSABLES ET CALENDRIER (TABLEAUX 25 ET 26) 139 SECTION 10. RDUCTION DE LA CHARGE ADMINISTRATIVE PESANT SUR LES BNFICIAIRES 140 SECTION 11. PRINCIPES HORIZONTAUX 141 11.1 DEVELOPPEMENT DURABLE 143 11.2 GALITE DES CHANCES ET NON-DISCRIMINATION 143 11.3 GALITE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES 143

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SECTION 1 : STRATGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPRATIONNEL LA STRATGIE DE LUNION EUROPENNE EN FAVEUR DUNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHSION CONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE

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1.1- STRATEGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPERATIONNEL A LA STRATEGIE DE LUNION EUROPEENNE EN FAVEUR DUNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHESION ECONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE

Si les nombreuses politiques engages, notamment par lUnion au moyen des fonds structurels ont trs largement contribu ces dernires dcennies :

doter la Martinique dinfrastructures de qualit, soutenir linvestissement des entreprises, engager des politiques de formation, prserver lenvironnement.

Elles nont pas impuls une vritable dynamique conomique en Martinique ; la situation conomique de la Martinique demeurant structurellement en de du niveau national et europen, ne samliorant qu la marge et se dtriorant mme depuis la crise conomique accentue par le conflit social de 2009. Bien que soutenue entre 2001 et 2007, la croissance du PIB de la Martinique est devenue ngative en 2008 et 2009 (respectivement -0,3 % et -6,5 %). Si les annes 2010 et 2011 ont permis un rattrapage partiel, la croissance (respectivement +4,6 % et +1,0 %) ne suffit pas compenser la baisse de 2009. La balance commerciale demeure structurellement dficitaire (-2401 M en 2011), de mme que le taux de couverture des importations va en diminuant (11,4% en 2011 contre 16,5% en 2001).La France mtropolitaine fournit 52,4% des importations et absorbe 49,1% des exportations alors que les changes commerciaux avec l'espace Carabe sont marginaux, (0,5% des importations et 0,6% des importations en moyenne sur la priode 2010-2012). Autre indicateur de la fragilit de lconomie martiniquaise : la prdominance du secteur non marchand qui reprsente un poids majeur dans lconomie avec 37,6 % de la valeur ajoute totale et 49,4 % des effectifs salaris. Le tissu productif local doit en grande partie le maintien de sa viabilit et de sa comptitivit lintervention publique, mais il demeure fragile et peine produire de lemploi : plus de 77% des tablissements navaient aucun salari en 2010. Le taux de cration dentreprises (11,3% en 2011) comme le taux de survie 3 ans des entreprises (53,3 %) restent moins levs que celui de la France, respectivement 15,6% et 62,3 % pour la France). Sajoute cela la situation particulirement critique de lemploi, avec un taux de chmage de 21 % en 2012 alors quil tait en dessous de 10% dans lhexagone. Prs de la moiti des chmeurs (46 %) le sont depuis plus de trois ans. Certaines catgories de la population, en particulier les jeunes et les femmes, sont plus durement touches par le chmage. En 2011, 58,09% de la population des jeunes (moins de 30 ans) de sexe masculin la recherche demplois sont au chmage. Chez les femmes de cette mme tranche dge, cette proportion est de 63,22%. Malgr un niveau de formation en nette amlioration au cours des 10 dernires annes et un rythme soutenu de rattrapage, les taux de russite baccalaurat demeurent insuffisants et trs en dessous de la moyenne nationale (77,8% en 2010, soit 10 points de plus quen 2001, mais encore 8 points dcart avec lhexagone).Les possibilits dascension sociale par les comptences ou par le travail restent limites.

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Laccs lemploi des jeunes ne cesse de se dtriorer. Linactivit des jeunes (moins de 30 ans) se renforce passant de 13,13% en 2005 23,23% en 2010. Si le diplme constitue un rempart, le taux de chmage des jeunes sortants de formation se situe toujours au-dessus de la barre de 50%. Dans le mme temps, loffre demploi peine rencontrer la demande tant en nombre quen termes de mtier. Les offres satisfaites sont en baisse sensible rvlant une inadquation entre les profils des candidats et les offres. On recense 7 019 offres demplois non satisfaites en 2013 alors que le nombre de chmeurs inscrits ple emploi stablit 44 371 soit une hausse de 4,7% de plus par rapport 2012. Force est de constater que les politiques publiques menes jusqu prsent nont pas inflchi de manire suffisante les tendances ngatives dvolution. Cest pourquoi la Martinique sengage dans une nouvelle voie, opte pour un scnario de rupture, se donne pour ambition de raliser une vritable mutation du modle de dveloppement de la Martinique. Pour engager cette mutation, le premier dfi vise la mutation du modle conomique. Pour cela la Martinique se fixe pour priorits la croissance et lemploi en: Renforant les facteurs de comptitivit de son conomie, Soutenant laccs lemploi, Accompagnant ladaptation des salaris et des entreprises aux changements dmographiques,

technologiques et organisationnels Elevant le niveau gnral des comptences. Cette mutation ne saurait senvisager uniquement sous langle de la comptitivit des entreprises ou de la cration dactivits. Ce sont les femmes et les hommes de Martinique qui porteront les changements, de mme que cest eux que doivent bnficier les fruits de ces changements. Le deuxime dfi consiste donc conduire tous les martiniquais vers lpanouissement, en leur procurant le cadre de vie et les services auxquels ils aspirent lgitimement. Pour relever ce second dfi de mutation sociale et socitale, la Martinique se fixe pour priorits la solidarit et le mieux vivre ) en: Assurant lquit entre les citoyens et entre les territoires de Martinique, en termes :

daccs aux droits, la sant et aux services, dinfrastructures et damnagement.

Prservant et renforant lenvironnement et par l lattrait du territoire. Ces priorits ont t identifies de manire partenariale par les acteurs de la Martinique. Elles sont soutenues de manire complmentaire par le PO Rgion et le PO Etat qui dclinent ainsi une stratgie commune, chacun concourant lambition de mutation et la mise en uvre dactions pertinentes et complmentaires pour y parvenir. Le schma ci-aprs prsente la stratgie de la Martinique qui sera porte par les deux PO.

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Mutation du modle de dveloppement de la Martinique

CROISSANCE ET EMPLOI

Renforcer les facteurs de comptitivit

Filires structures

Innovation, outils de production et d'ingnierie

optimiss

March largi

Equipements conomiques structurants renforcs

Soutenir et accompagner l'accs l'emploi

Employabilit renforce

Entreprenariat et cration d'activit soutenus

Anticiper et accompagner les mutations conomiques

Dialogue sociale amlior

Parcours professionnles scuriss

Elever le niveau des comptences

Abandon scolaire rduit

Formations adaptes

SOLIDARITS ET MIEUX VIVRE

Assurer l'quit entre les citoyens et entre les

territoires

Infrastructures sanitaires et sociales accessibles tous

Accs aux droits, la sant et aux services pour tous

Amnagement urbain et mixit fonctionnelle dans les quartiers dfavoriss

Dveloppement territorial harmonis

Renforcer et prserver l'attrait du cadre de vie

Equipements et rseaux (dchets et eaux) durables

Energies renouvelables et efficacit nergtique

optimises

Risques matriss

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1.1.1- La mutation du modle conomique de la Martinique Le diagnostic territorial a mis en exergue le dficit de comptitivit de lconomie martiniquaise confronte la fois au phnomne de la mondialisation et aux spcificits de lultrapriphricit par rapport lUnion. Il a permis de cibler les objectifs de croissance et demploi qui conditionnent tout progrs pour le territoire en termes de dveloppement. Latteinte de ces objectifs ncessite de : A. Renforcer les facteurs de comptitivit de lconomie et des entreprises martiniquaises. Cela

implique : A1- Une approche filires : en concentrant laction publique sur :

les filires davenir identifies par la Smart Spcialisation Stratgie (S3) Tout en renforant les filires cls traditionnelles

A2- Une identification claire des catalyseurs de comptitivit de lconomie: Linnovation, Les outils de production et dingnierie technique et financire des entreprises.

A3- Une dfinition du champ gographique dexpression de cette comptitivit : Renforcer linsertion de la Martinique sur le march unique europen Elargir le march par une meilleure insertion rgionale caribenne

A4- Renforcer et complter les supports de la comptitivit du territoire par des quipements structurants denvergure.

B- Accrotre lemploi. Cela implique : B1- Une augmentation de lemployabilit des martiniquais en levant le niveau gnral des comptences pour optimiser laccs lemploi. B2- Une mise en synergie renforce entre loffre de comptences et la demande des employeurs des filires stratgiques pour doper la mise en emploi effective.

A-Renforcer les facteurs de comptitivit de lconomie et des entreprises martiniquaises

A1- Concentrer laction publique les secteurs cls davenir, tout en renforant les filires traditionnelles porteuses Lidentification des filires porteuses en Martinique est fonde sur les critres de lautonomie ou tout au moins dune moindre dpendance aux importations, de la qualit, de la valeur ajoute et de la cration demploi. Le diagnostic et la Stratgie Rgionale dInnovation labors en 2012 relvent de nombreux atouts sur les filires suivantes1 :

Agro-transformation Tourisme Innovation sociale (sant, service la personne, renforcement du lien intergnrationnel)

Pour ces filires, il sagit de renforcer lexistant, de performer les outils et de mieux accompagner la comptitivit du tissu conomique.

Valorisation des ressources : Biodiversit -pharmacope/ Energies renouvelables / dchets Numrique

Pour ces filires, la Martinique sinscrit dans une dmarche plus volontaire visant mieux sappuyer sur le dveloppement des avantages comptitifs de la Martinique, notamment au moyen de la RDI.

1 Filires ou domaines confirmer par la S3 en cours dlaboration

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Lagro-transformation

Elments de diagnostic

Lagriculture martiniquaise est confronte : aux impacts environnementaux et sanitaires de la pollution par le chlordcone, la contraction de la surface agricole utile et la difficult daccs au foncier, une professionnalisation insuffisante des filires, des flux dimportation qui instaurent une concurrence difficile sur certains produits, la faible capacit de financement des exploitants. Mais elle peut sappuyer sur : un march domestique porteur soutenu par une forte demande locale, des structures de recherche performantes (PRAM, CIRAD, Irstea) [email protected] : Grappe dentreprises [email protected] porte par le Ple Agro-alimentaire Rgional

de Martinique et vise renforcer la comptitivit des TPE/PME du secteur agro transformation du territoire. Constitue autour de seize entreprises leader sa cration, elle se caractrise par des secteurs dactivits diversifis de lagro transformation.

La pche et laquaculture sont particulirement fragilises par : une pollution des eaux par le chlordcone, une profession trs faiblement structure, un vieillissement de la profession, de fortes contraintes rglementaires peu adaptes au contexte rgional (aucun appui

l'acquisition, limitation importante de l'accs la ressource), des accords de libre-change entre l'UE et les pays ACP en dfaveur du positionnement

concurrentiel de la pche martiniquaise Mais, linstar de lagriculture, ces secteurs bnficient dun march soutenu par une forte demande locale qui justifie pleinement le soutien leur essor. Ce dautant que la pche artisanale traditionnelle assure une double fonction de proximit avec les consommateurs (circuit-court) et damortisseur social, le secteur faisant vivre plus de 3 000 personnes.

Objectifs Lobjectif vis est lautonomie et la qualit alimentaires de la Martinique. Il sagit dengager un changement profond de pratiques en ciblant toutes les opportunits de diversification, damlioration des productions quantitativement et qualitativement et de valorisation par la transformation labore en Martinique lintrieur et lextrieur du territoire.

Le tourisme

Elments

de

diagnostic

Malgr les richesses et diversits naturelles, culturelles et patrimoniales de la Martinique, subit une perte dattractivit et de comptitivit se traduisant depuis 10 ans par une diminution importante des parts de march au profit des autres destinations mergentes de la Carabe. Repenser le tourisme implique : de ladapter aux ralits conomiques, sociales et culturelles de la Martinique : valorisation de

la dimension culturelle de la destination. Changer la relation au touriste en dveloppant une dynamique daccueil fonde sur la convivialit et le partage

de ladapter aux besoins de la clientle : formation des personnels, amlioration de la qualit des hbergements visant lintgration aux labels et rfrentiels internationaux

de se dmarquer des autres destinations de proximit : dmarches de labellisation notamment gastronomique, tourisme vert dans une logique de prservation des patrimoines naturels et culturels riches.

de crer les conditions dune plus grande synergie avec les autres activits de production dans une logique de filire (agriculture, pche, agro-industrie, services...)

Objectifs Lobjectif porte sur la valorisation du patrimoine de la Martinique en sinscrivant dans une approche entirement renouvele, fonde sur une stratgie de niche, filire dexcellence, en favorisant notamment ouverture sur la Carabe.

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La sant et le vieillissement


La Martinique doit faire face un dfi important en lien avec le vieillissement de sa population. Daprs les estimations de lINSEE, 40% de la population martiniquaise sera g de 60 ans ou plus en 2040, alors quen France mtropolitaine cette proportion ne sera que de 31%. Par ailleurs, les comportements socitaux changeants, les moyens des mnages et la taille des habitats tant de plus en plus limits, il importe de relever que les structures daccueil pour personnes ges existantes seront manifestement insuffisantes en nombre pour faire face lvolution dmographique singulire de la Martinique. Hormis les besoins en termes de services la personne et de sant qui devraient permettre de valoriser le potentiels de certains dbouchs, le vieillissement de la population va galement avoir des impacts sur le parc de logement : impacts quantitatifs: davantage de logements seront ncessaires (dcohabitation, hausse du nombre de mnages dune seule personne) et impacts qualitatifs (adaptation des logements compte tenu de la perte dautonomie). Enfin, le vieillissement incite sinterroger sur les choix en matire durbanisme (cadre de vie et transports notamment).

Objectifs Il sagit pour la Martinique de transformer un handicap apparent en un atout par la constitution

dune filire spcialise de type silver economy qui procurera lavantage de rpondre aux

besoins sociaux de la Martinique mais galement de crer des activits (directes et indirectes),

de la valeur et des emplois, ou encore de renforcer le lien intergnrationnel.

La valorisation des ressources


Classe parmi lun des 35 hotspots mondiaux, le patrimoine exceptionnel de la Martinique en

biodiversit terrestre et marine la dote datouts indniables, dont elle tire aujourdhui bien peu

avantage du fait de pollutions anthropiques croissantes, aggraves par une urbanisation mal

matrise. Pour autant de vraies opportunits existent en matire de R&D et dapplication dans le

domaine de la pharmacope. Cela engage : explorer les pistes dune recherche adapte qui profite rellement au territoire en termes de

valeur ajoute et demploi. Aujourdhui, les programmes de recherche conduits en Martinique sont trop souvent dicts par les centres de dcision extrieurs,

se dmarquer des initiatives engages sur les autres territoires qui disposent de ressources similaires, dont notamment la Guadeloupe ou la Guyane et /ou engager des stratgies de complmentarit,

analyser les potentiels de valorisation conomique, soit par la vente de brevets, soit par la cration dactivits en Martinique.

Dautres ressources peuvent tre mobilises pour assurer la cration de richesse et de valeur au

profit du territoire : lnergie en tirant parti des atouts naturels et du potentiel de ressources importants : solaire,

gothermie, nergie thermique des mers. Lenjeu porte autant sur la cration dactivits et demplois que sur la rduction de la forte dpendance lnergie fossile (97%), dpendance accrue par ltalement urbain et une tension de lquilibre offre-demande lectrique moyen terme,

le traitement et la valorisation des dchets visant renforcer la filire locale, mais galement sinscrire dans une stratgie de filires intgres lchelle de la Carabe. Cette action est susceptible de donner lieu un Grands projet europen.

Objectifs Pour ces secteurs, lobjectif vis est la valorisation des ressources de la Martinique. Cette

valorisation pouvant sappuyer sur les capacits en R&D dj avances dans ce secteur, mais

quil sagit de renforcer sensiblement.

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Le numrique

Elments de contexte

De formidables opportunits soffrent concernant le positionnement de la Martinique sur le

numrique : Le projet de couverture en Trs Haut Dbit du territoire qui pourrait tre, pour partie, port par

le FEDER 2014-2020 au titre de Grand projet de lUnion, dune gnration dite Y frue de technologie de linformation et de la communication dont le

potentiel constitue un vivier de comptences porteur dinnovation au bnfice de la comptitivit du tissu conomique et de la vitalit du lien social.

du taux dquipement lev des entreprises et des mnages qui laissent entrevoir le potentiel de dveloppement des usages : e-sant, e-ducation, e-administration

Objectifs Equipement du territoire : sanctuariser lentre de la Martinique dans lre du numrique THD Cre une filire de service public numrique Crer une e-conomie fonde 1/ lemployabilit et les comptences de la gnration Y

2/ sur la cration de services numriques marchands performants

A2- Une identification claire des catalyseurs de comptitivit de lconomie

La Recherche/Dveloppement/Innovation (RDI) au service du dveloppement des filires stratgiques


Pour lensemble de ces filires stratgiques, la Martinique souhaite renforcer sensiblement ses

infrastructures, comme ses dispositifs de transfert en visant la valorisation conomique de la

recherche au bnficie du dveloppement du territoire. En matire de recherche et dinnovation, si la Martinique est partie de bien plus loin que dautres rgions de lUnion Europenne, elle a su se doter de structures-relais, encore incompltes, mais qui samliorent : Pour ce qui est de la recherche :

Prsence dquipes de recherche pluridisciplinaires,

Existence de ples dexcellence en agroenvironnement, agro transfert, sant, risques naturels

et nergies durables,

Equipements de laboratoire de niveau europen dans un environnement Carabe,

Existence de nombreuses collaborations des quipes martiniquaises avec des quipes

nationales et internationales,

Soutien de la communaut scientifique par les collectivits territoriales,

Existence dun groupement dintrt scientifique runissant plusieurs organismes (PRAM). A laval, le transfert de technologie est partiellement organis :

Prsence de ppinires dentreprises,

Prsence dune Technopole lablise CEEI,

Existence dun centre de transfert technologique destination des entreprises du domaine de

lagro-transformation performant,

Existence de 2 instituts techniques de filire (Cannire et bananire/ de diversification),

Mise en place du RITA (Rseau dInnovation et de Transfert Agricole) en 2011,

Existence dun institut technique cariben ddi aux productions animales (IKARE),

Entre 1500 et 2000 entreprises seraient engages dans une dmarche innovante, dont 150

dentre elles poursuivent une dmarche qualit. Pourtant, la conduite de projets innovants reste

majoritairement empirique. La plupart des entreprises ne possde pas dencadrement ddi la

recherche-dveloppement-innovation et un tiers dentre elles dclare ne pas avoir de contacts

avec les acteurs institutionnels en charge de linnovation. Dans la plupart des cas, les innovations

ne sont pas connues des autres acteurs locaux. Il apparat que les diffrentes dmarches

individuelles ou isoles, ne se traduisent pas en performance collective.

Objectifs Pour pallier cette situation deux objectifs sont fixs consistant : Se concentrer sur les secteurs cls identifier ci-avant pour lesquels la Martinique peut

amliorer objectivement sa comptitivit, soit en optimisant lexistant, soit en engagent une dmarche plus volontaire,

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Intensifier les interactions entre les entreprises au sein dune mme filire, les centres de recherche et luniversit et les centres de formation en gnral en visant une augmentation de la productivit des entreprises et donc de leur comptitivit.

Le renforcement des moyens et outils dingnierie techniques et financires des entreprises au service du dveloppement des filires stratgiques


Si la Martinique est dote dun dispositif doutils financiers assez complet, celui-ci soutient trs

insuffisamment la dynamique de projet et moins encore les entreprises existantes, pour certaines

exsangues trois annes aprs le dclenchement de la crise conomique et financire : les banques sont rticentes apporter leur soutien, les aides publiques et en particulier celles soutenues par les fonds europens, sont trop souvent

inaccessibles aux petits porteurs (complexit des procdures, lourdeur du prfinancement), Si les fonds de garantie apportent un souffle , ils sont conditionns un soutien bancaire

pralable et pratiquent souvent des taux rdhibitoires, le capital risque est quasi-inexistant : la SAGIPAR (Socit Antilles Guyane dInvestissement et

de Participation) est largement sous-capitalise et insuffisamment dote en moyen humain, le partenariat public-priv est peu mis en uvre, lconomie sociale et solidaire, comme le micro-crdit sont largement sous-dots en moyens

financiers et humains. On note galement une faible mobilisation des investisseurs privs dans le financement de

lconomie rgionale en lien avec un indice de confiance mitig des acteurs. Lingnierie de projet est juge trs insuffisante, tant au niveau des porteurs de projets privs

quinstitutionnels (collectivits notamment). Laccs aux financements sen trouve largement sous optimis.

Enfin, dimportantes insuffisances sont releves dans la gestion des SEM (Socit dEconomie Mixte), trop nombreuses, structurellement dficitaires et mal outilles en matire dexpertise.

Objectifs Outils de production et de financement, capacits managriale et dingnierie des entreprises

sont autant de moyens quil sagit de mettre niveau et doptimiser pour accompagner la

mutation conomique de la Martinique.

A3- Une dfinition du champ gographique dexpression de cette comptitivit : Des filires stratgiques qui visent llargissement du march

Par une meilleure insertion dans le march unique europen


La Martinique, quoique membre part entire de lUnion europenne, reprsente surtout un

territoire dexportation pour les membres de cette Union.

Comme le dmontre le diagnostic les flux dchanges psent trs nettement en sa dfaveur :

balance commerciale structurellement dficitaire, march o se dversent volontiers les surplus

de production de lUnion selon des procds qui se situent parfois la limite des rgles de la

concurrence. Appartenir un march unique compos de 504 millions de personnes devrait a

minima procurer un avantage la Martinique, or elle ne fait que le subir aujourdhui.

Objectifs Les objectifs fixs par la Martinique visent : Optimiser limplantation des productions martiniquaises sur lensemble du march europen

et non plus seulement franais, notamment par un positionnement qualit/terroir Mieux identifier, pour y rpondre, les diffrents besoins en produits quils soient traditionnels

ou innovants, que la Martinique peut produire sur la base de ses avantages comptitifs.

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Par une meilleure intgration rgionale caribenne

Elments de Diagnostic

Afin de faire face aux dfis poss par la mondialisation des flux (informations, personnes,

marchandises), les choix stratgiques europens et internationaux se sont ports vers la

constitution de grandes entits rgionales, la fois dynamiques en interne et comptitives vis--

vis des autres rgions du monde. Ce choix a eu plusieurs implications pour la Martinique: ltablissement de liens avec son environnement est devenu un impratif, l o lhistoire avait

surtout construit des liens entre lhexagone et les DOM, la circulation des hommes et des biens dans cette rgion a gnr une prise de conscience

gnralise de la communaut dhistoires et dintrts de dveloppement des peuples de la Carabe,

un dbat, toujours actif aujourdhui, sest cristallis autour de plusieurs questions :

coopration ou intgration rgionale ? La Coopration est le prlude, le moyen, linstrument

de linsertion rgionale qui est un objectif, je ne comprends pas bien se questionnement-l...

A mon sens, lenjeu vritable qui se pose est celui de la mutation du schma relationnel

entre la Martinique et ses voisin en passant du modle passiste de laide humanitaire au

modle moderniste des changes gagnant-gagnant .

comment construire des relations de coopration entre pays et rgions qui nont pas le mme

niveau conomique, pas la mme gouvernance politique et administrative, pas les mmes

types de relations avec leur environnement et surtout qui ne sont pas rgis par la mme

rglementation?

pour la Martinique, comment faire coexister le statut de collectivit franaise, ne pouvant

jusqu il y a trs peu de temps parler ses voisins en son nom propre selon les rglements

franais, et son lan pour construire au nom de son identit caribenne intrinsque les liens

actifs avec son environnement ?

Lintgration rgionale constitue lun des outils performer pour relever le dfi du

positionnement et du rayonnement de la Martinique dans son environnement cariben

Objectifs Les actions dj engages et poursuivre viseront : refonder la gouvernance de la coopration rgionale concrtiser la reprsentation de la Martinique au sein du rseau diplomatique franais et au

sein du rseau rgional, rduire le dficit daccessibilit et de liaisons (maritime, aroportuaire, TIC) Approfondir la piste d un tronc commun de normes harmonises entre les RUP franaises

de la Carabe et leurs voisins dans le respect des grands principes de la rglementation europenne et dans le souci dune insertion rgionale effective, notamment en matire commerciale.

A4- Renforcer et complter les quipements structurants, supports de la comptitivit du territoire Le renforcement de lamnagement structurant sentent sous trois aspects :

Celui ddi la constitution des filires stratgiques, Celui, plus largement utile lensemble des activits conomiques et humaines du territoire, Celui indispensable initier louverture de la Martinique sur le monde.

Les objectifs se concentrent autours de cinq types dinfrastructures qui ncessitent de sensibles amliorations :

Amnagement portuaire, Amnagement numrique, Zones d'activits, Infrastructures de transport, Infrastructures de formation.

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Le dveloppement conomique endogne vis ne pourra tre oprant que dans la mesure o le niveau dquipement de la Martinique sera rehauss :

Un port redimensionn aux capacits accrues qui ouvre les perspectives dune connexion renforce au monde (lAsie en particulier). Avec les opportunits offertes par louverture du troisime jeu dcluse du canal de Panama en 2015, ce sont de nouvelles activits lies la logistique qui pourront merger, ce sont aussi de nouvelles sources dapprovisionnement et dexportation qui soffrent la Martinique.

Laccs au trs haut dbit, pour les entreprises comme pour les mnages, assurera une plus grande mobilit temporelle et gographique et contribuera la rupture avec la situation denclavement. Cette action pourrait donner donne lieu un Grand Projet Europen.

La dynamique de clusters ou grappe dentreprises met en place un cadre dchanges favorable lmergence de solidarits entre des structures dexpertise, de taille et dobjectifs diffrents fdres autour de projets communs. Le maillage du territoire par 17 zones dactivits identifies et thmatises participera la mise en synergie toujours plus performante par laccueil physique de ces clusters et par la fourniture de supports de comptitivit optimaux (THD, ingnierie de projet)

Dgorger le rseau routier de la Martinique, louvrir sur elle-mme, fluidifier les dplacements, implique de repenser le rseau comme un grand ensemble cohrent au sein duquel sarticulent les diffrents modes de transport, sadaptent les modalits, les amplitudes et les services en fonction des ralits infrargionales, des flux de personnes et de marchandises. Des opportunits srieuses sont saisir notamment au niveau du report modal route-mer, mme si elles prsupposent de lever certaines contraintes sociales,

Enfin, la situation actuelle des infrastructures de formation ne sont pas la hauteur des besoins et dfis relever. La formation se situant au cur de la russite du scnario de rupture choisi, il sagit doffrir aux jeunes martiniquais de meilleures conditions daccs aux savoirs, facteur dterminant pour les inciter rester, uvrer et spanouir dans leur pays et juguler la fuite des cerveaux vers linternational.

Cette stratgie de filires intgres sinscrit en rponse aux faiblesses identifies dans laccord de partenariat pour la France qui cible dans son diagnostic pour les RUP : Une structuration du tissu productif particulirement marque par la forte prsence de PME et de

TPE et la difficult tablir des dmarches collectives lchelle des filires et/ou secteurs ; Ltroitesse du march domestique et la dpendance vis--vis des ressources nergtiques fossiles

et des rseaux de tlcommunication psent galement sur les cots de production ; La dpendance vis--vis des importations alimentaires et des transferts de revenu freine la

diversification des conomies qui reposent sur lexploitation dun nombre limit dactivits. Le manque dintgration dans les marchs rgionaux dappartenance gographique qui freine les

RUP dans leur possibilit dexploiter pleinement leurs avantages comparatifs ; La disponibilit de foncier vocation conomique en quantit et qualit suffisante qui constitue

un facteur de fragilit pour les entreprises, dans toutes les phases de leur existence, et quelle que soit leur taille ;

Enfin, laccessibilit et les infrastructures de transport demeurent des conditions-cls pour dvelopper les entreprises et faciliter leur insertion conomique ;

Elle sarticule avec la stratgie de spcialisation intelligente rappele dans laccord de partenariat qui prcise pour les RUP : Les stratgies de spcialisation intelligente devront servir de rfrence pour la conduite du

dveloppement conomique territorial, en prenant en compte lensemble des filires de production pertinentes, y compris dans les secteurs de lagriculture, la sylviculture, la pche et laquaculture, en visant les entreprises de toutes tailles (notamment TPE, PME artisanales, industrielles et de services, ETI, ) du secteur priv et de lconomie sociale et solidaire ;

15

Les dynamiques de dveloppement des filires de productions alimentaires durables seront soutenues afin de consolider les pratiques innovantes, d'accroitre la comptitivit des filires, de prserver les emplois et de dvelopper de nouvelles comptences, de renforcer la cohsion territoriale et d'accrotre l'autonomie alimentaire dans le domaine de la pche et de laquaculture tout en permettant datteindre ou de maintenir le bon tat cologique des milieux.

De manire plus gnrale, par les actions quelle entend soutenir la Martinique contribuera latteinte des objectifs de lunion pour 2020 pour une croissance intelligente R&D en % du PIB = 3%

B- Accrotre lemploi Elments de diagnostic

Taux dchec scolaire en constante progression et taux de russite au baccalaurat trs en dessous de la moyenne nationale, (77,8% en 2010, soit 10 points de plus quen 2001, mais encore 8 points dcart avec lhexagone).

41% des actifs non diplms et taux dillettrisme lev (18% contre 9% dans lhexagone), Taux de chmage de 21% dont 62 % chez les jeunes de moins de 25 ans, Aggravation du dcalage entre loffre de formation et loffre demploi, Offre de formation restreinte peu diversifie et mal adapte aux ralits conomiques du

territoire, Fuite des cerveaux : Selon l'Institut national d'tudes dmographiques, en 2009 un tiers des

martiniquais aurait quitt leur dpartement de naissance pour tenter d'obtenir un emploi stable ou un diplme.

Ces quelques lments de diagnostic tmoignent de lampleur du chemin parcourir. La mutation conomique ne peut se faire que pour et avec les forces vives de la Martinique. Pour cela, il y a lieu : dassurer un suivi optimis de larticulation entre les besoins de comptences et les formations

offertes. Un tel suivi implique de renforcer les outils de prospective et dvaluation des programmes de formation,

de concevoir des politiques de formation adaptes aux besoins de rattrapage mais aussi aux opportunits de croissance et de cration dactivits.

Objectifs Le PO FEDER/FSE rgional soutiendra les actions visant : renforcer les savoirs de base et la formation des personnes les plus fragiles ou les plus

loignes de lemploi, concevoir et promouvoir les formations appropries aux besoins actuels et futurs de

lconomie rgionale, en lien avec les filires traditionnelles renforcer et celles en devenir, offrir des perspectives demploi en nombre et en qualit une jeunesse de mieux en mieux

formes pour linciter demeurer sur le territoire de la Martinique.

En complment de ces actions, le PO FSE- Etat portera les actions visant lemploi dans le cadre

de son axe 1 intitul Soutenir et accompagner laccs lemploi et son axe 2 Anticiper et

accompagner les mutations conomiques , soutenus par lobjectif thmatique 8 Promouvoir

l'emploi et soutenir la mobilit professionnelle .

Ainsi les deux PO concourent aux mmes objectifs B1- Une augmentation de lemployabilit des martiniquais. Il sagit de: fournir les

conditions globale dune mise en emploi potentielle: logement, soins de sant, lutte contre lchec scolaire, ) faire des inactifs des actifs potentiels ;

B2- Une mise en synergie renforce entre loffre de comptences et la demande des

employeurs. Agir sur la formation pour une mise en emploi effective les actifs chmeurs.

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Ces objectifs et actions sinscrivent en rponse aux faiblesses identifies par laccord de partenariat pour la France dans son diagnostic pour les RUP : En matire dducation et de formation, dimportants carts avec lHexagone: la part des 30-34

ans diplms du suprieur est plus faible, la proportion de jeunes en difficult de lecture est quatre fois suprieure au niveau hexagonal, et le taux de dcrochage scolaire (hors Mayotte) slve en moyenne au double. Ces constats appellent un dveloppement de loffre de formation ainsi quune hausse du niveau de qualification des populations rsidant sur ces territoires.

La situation du point de vue de la formation se caractrise par un effort important pour assurer la couverture des besoins ducatifs de base face la dmographie, mais des taux importants dillettrisme, de dcrochage scolaire voire de non scolarisation sont toujours observs. La lutte contre lillettrisme apparat comme un enjeu majeur. Le dveloppement de dispositifs tels que les coles de la deuxime chance et le SMA demeurent trs prsents. Lapprentissage reste le moyen le plus performant pour les jeunes daccder un emploi stable. Les taux de russite aux examens (mis part La Runion) sont en amlioration mais demeurent plus faibles que dans lhexagone. De mme, la part des 30-34 ans diplms du suprieur est de 24% en moyenne dans les RUP contre 43,5% dans lhexagone. Ce constat sexplique en partie par la forte migration tudiante des RUP vers la France hexagonale, sans quun retour ne soit gnralement observ.

En assurant llvation du niveau gnral des comptences, la Martinique contribuera latteinte des objectifs de lunion pour 2020 pour une croissance inclusive: Dcrochage scolaire = 9,5% Enseignement suprieur = 50% Taux demploi = 75%

1.1.2- La mutation sociale et socitale de la Martinique Le second dfi relever par la Martinique vise la mutation sociale et socitale. Le diagnostic territorial a permis didentifier les objectifs de solidarits et dattrait du cadre de vie qui rpondent aux besoins dune population qui aspire des conditions de vie amliores, des infrastructures sanitaires, culturelles et sportives de qualit et quitablement rpartis sur le territoire, proposant une offre de logements et de services accessibles et de qualit, tout en assurant un environnement prserv. Accompagner une telle mutation suppose de :

Promouvoir linclusion sociale et combattre la pauvret Le PO Etat mettra en uvre les actions visant : Amliorer les conditions de mise en emploi, Assurer lquit daccs aux droits, la sant et aux services pour tous les Martiniquais.

Assurer l'quit entre les citoyens et entre les territoires en matire dinfrastructures et

damnagement Le PO Rgion rpondra pour partie ces objectifs en mobilisant lOT 9 port par le FEDER dans le cadre de stratgies urbaines et territoriales intgres (axes 4 et 5). Il contribuera galement une rpartition territoriale plus quilibre des infrastructures sanitaires, culturelles et sportives. Le PO Etat sinscrit en complment de ces actions en visant laccs de tous aux infrastructures sanitaires et sociales par la promotion dune offre territoriale dinclusion.

Renforcer lattrait du cadre de vie. Cet objectif est port par le PO Rgion au moyen de laxe 6 : Prservation et valorisation de lenvironnement et de laxe 7 : Matrise optimise des risques majeurs

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A- Assurer l'quit entre les citoyens et entre les territoires en matire dinfrastructures et damnagement


Dans bien des domaines, la socit martiniquaise se trouve de plus en plus prcarise : Faiblesse des revenus des mnages : 15% des martiniquais bnficie des minima sociaux. Un martiniquais sur cinq vit en dessous du seuil de pauvret et un quart des enfants vit au sein

de mnages sous le seuil de pauvret. Part importante des familles monoparentales (40% des mnages et 10,8% de la population). Vieillissement accentu de la population qui pose la question de ladaptation des logements,

des soins et des structures daccueil. Fortes tensions sur les marchs du logement et difficults daccs Dsquilibre territorial en matire dquipement sanitaires et sociales, culturelles et sportives

La Martinique connait une volution dmographique singulire. On assiste un dpart important

de jeunes, gnralement bien forms contraints de sexiler pour travailler, et au retour de plus

en plus marqu de personnes ges, qui rentrent profiter de leur retraite dans leur pays. Deux

enjeux se posent : Celui de la prise en compte du vieillissement qui induit la fois des charges sur le plan sanitaire

et social, mais galement des opportunits en termes de cration dactivits et demplois. Le dficit dquipements et de services spcifiques aux personnes ges est particulirement important eu gard au contexte dmographique particulier de la Martinique et du mouvement de vieillissement,

Celui dune jeunesse qui ne demande qu spanouir chez elle et quil sagit de valoriser au service du dveloppement du territoire.

Objectifs Les objectifs viss relvent : Dune rpartition territoriale quilibre des infrastructures sanitaires, culturelles et sportives De la rsorption des poches de pauvret, en particulier en milieu urbain, par une politique

damnagement, dhabitat et de logement adapte : 40% des logements ne disposent pas deau chaude et seulement 12% des logements sont quips dun chauffe-eau solaire. La quasi majorit de ce parc ne rpond pas aux normes sismiques et se trouve parfois en zone risques.

En complment de ces actions, le PO FSE- Etat portera les actions visant linclusion sociale dans

le cadre de son axe 3 ddi intitul Promouvoir linclusion sociale et combattre la pauvret et de

son axe 4 Promouvoir loffre territoriale dinclusion qui portent les actions soutenues par objectif

thmatique 9 Promouvoir l'inclusion sociale et combattre la pauvret .

Ces objectifs et actions sinscrivent en rponse lenjeu de cohsion sociale caractris de majeur par laccord de partenariat pour la France dans son diagnostic pour les RUP : Une situation de lhabitat, notamment social, et des quipements collectifs proccupante, avec

une proportion importante de foyers non raccords aux rseaux de distribution deau et de fourniture dnergie ; des besoins en assainissement restent considrables. Il subsiste des poches dhabitat insalubre, notamment dans des quartiers urbains o se cumulent les difficults daccs au revenu, au savoir, aux services collectifs et au march de lemploi. Loffre dquipements et de services collectifs de proximit (services de sant, services sociaux, sport, culture), de faon ingale selon les RUP et au sein de chaque RUP, est gnralement en dessous des standards hexagonaux ; les moyens de maintenance et souvent les moyens danimation manquent ;

Laccs aux soins de sant et aux services sociaux et de proximit dont loffre est mal rpartie et peu dense. Le vieillissement de la population lhorizon 2030 dans toutes les RUP, et plus rapidement pour les Antilles, fait natre des besoins croissants de prise en charge lis lge et la dpendance, alors que loffre spcialise (structures, services) reste largement dvelopper et rendre solvable. Il en est de mme pour la prise en compte du handicap.

Par la stratgie quelle se fixe la Martinique contribuera latteinte des objectifs fixs pour la France par lUnion dans lobjectif dune croissance inclusive: Rduction de la pauvret = -1,6 millions de personnes

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B- Renforcer lattrait du cadre de vie

B1- Par la transition vers une conomie faibles missions de carbone Elments de diagnostic

La Martinique se caractrise par : Une consommation lectrique en constante augmentation : augmentation de 46% entre 2000

et 2009, du fait notamment de laccroissement de lquipement des foyers (climatiseurs). Un rseau lectrique incompltement maill et vulnrable face aux risques sismiques et

cycloniques. Un secteur transport qui contribue prs de 71% de la consommation nergtique alors quil

consomme exclusivement de lnergie fossile et contribue ainsi fortement aux missions de gaz effet de serre,

Une forte dpendance lnergie fossile (97%) avec un niveau des missions de gaz effet de serre par habitant (5,3 tCO2/hab/an).

Une production en nergies renouvelables encore marginales mais avec de fortes potentialits. On identifie 6 types de sources dnergie renouvelable : olienne, hydraulique, marine gothermique, biomasse/dchet et solaire. Les 3 dernires prsentant les potentialits les plus importantes en matire nergtique et conomique.

Objectifs La Martinique soutiendra les projets visant: augmenter lautonomie nergtique en dveloppant les EnR, diminuer les cots et le bilan carbone de lapprovisionnement en nergie fossile, amliorer lefficacit nergtique dans les logements et les btiments.

B2- Par la prservation de lenvironnement Elments de diagnostic

Le diagnostic territorial a rvl les enjeux prgnants qui se posent la Martinique en matire

environnementale : Des ressources en eaux souterraines peu utilises et dont les potentialits sont encore assez

mal connues. Un rseau dapprovisionnement en eau vieillissant, insuffisamment maill entrainant des taux

de perte importants en particulier sur les zones fortement urbanises. Des pollutions anthropiques croissantes, essentiellement lies aux rejets diffus de

lassainissement individuel, au dysfonctionnement des ouvrages de traitement collectif, ou lutilisation intensive de produits phytosanitaires par les activits agricoles, qui contribuent une moindre efficacit et qualit de la distribution de leau.

Une Biodiversit dune richesse exceptionnelle qui situe la Martinique au cur de lun des 35 "hotspots" mondiaux rpertoris reprsentant un potentiel de valorisation explorer (pharmacope), mais sur laquelle psent des menaces qui rsultent :

de lanthropisation des espaces : pression dmographique, urbanisation non matrise,

pollutions de toutes natures, amnagements balnaires et touristiques, extension agricole,

qui conduisent laltration des habitats naturels,

des dgradations lies aux phnomnes naturels : rosion, glissements de terrains, ondes

tropicales et cyclones, changements climatiques ,

et plus marginalement, du prlvement despces espces rares collectionnes par les

botanistes amateurs de Martinique et le passage dtudiants ou collectionneurs divers. Une collecte et un traitement des dchets qui relvent des filires satures, soumises des

impratifs rglementaires : en 2008, 91 installations taient classes comme comportant un risque industriel ou technologique pour l'environnement. Parmi elles, sept relevaient de la directive SEVESO2 de fvrier 1999 et sont classes comme tablissement hauts risques.

Objectifs La Martinique soutiendra les projets visant : Amliorer et scuriser lapprovisionnement et le rendement des rseaux deau, Amliorer lassainissement et la mise aux normes des ouvrages de traitement des eaux uses, Lutter contre les pollutions anthropiques croissantes,

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Moderniser, densifier et optimiser les outils de traitement et de collecte des dchets. Cette action donnera lieu un GPE

Mettre en uvre les conditions dapplication, de suivi et de gestion des outils de protection de la biodiversit

Encourager les partenariats de la recherche pour mieux sinscrire dans le rseau mondial de la connaissance

Promouvoir un usage durable des ressources Faire voluer les pratiques et les dmarches co-responsables Faire de la prservation et de la valorisation de lenvironnement une filire vocation

dexport notamment vers la Carabe

B3- Par le renforcement de la prvention contre les risques Elments de diagnostic

La Martinique se caractrise par une forte exposition aux sismes -voire aux tsunamis-, aux

mouvements de terrain, aux risques volcaniques, aux cyclones et aux inondations.

Lensemble des communes est expos aux matires dangereuses, aux phnomnes

atmosphriques, au volcan, au sisme, aux mouvements de terrain et inondations. Quatre sont

exposes au risque barrage et cinq au risque industriel.

Si le territoire est entirement couvert par des plans de prvention des risques naturels multi-

alas, ils ne permettent pas de couvrir tous les axes de la prvention des risques, et dautres outils

doivent tre mis en place. Les constats suivants montrent cette ncessit :

Le risque de tsunami nest pas trait dans les PPRN en vigueur ce jour. Il le sera dans les PPRN

rviss, mais pas sous langle alerte et organisation de lvacuation puisque ce nest pas le rle

dun PPR. Cet angle nest pas trait en Martinique,

Nombre de btiments publics ne respectent pas les normes parasismiques en vigueur. Le parc de

logement ancien, particulirement expos aux risques de liqufaction et de glissements de terrain

en zone dense de lagglomration de Fort-de-France. Ce parc ne rpond pas aux normes sismiques

et nest pas adapt au risque de liqufaction lorsquil y est soumis.

Objectifs Pour rpondre ces enjeux, la Martinique soutiendra les projets visant : responsabiliser les populations, les acteurs institutionnels par la prvention, la formation,

loprationnalit de crise, les retours dexprience, accompagner la prvention et la couverture des risques, acclrer la mise aux normes de lhabitat et des btiments, augmenter le niveau dexpertise et de comptence sur les risques en milieu tropical favoriser au niveau cariben les changes dexpertises, la mutualisation de ressources

(techniques, humaines notamment avec les rgions voisines soumises aux mmes problmatiques,

duquer la population la gestion oprationnelle des catastrophes.

Ces objectifs et actions sinscrivent en cohrence avec la stratgie environnementale de laccord de partenariat pour la France qui cible: La transition vers une conomie faible teneur en carbone dans tous les secteurs ; La conception de nouveaux modles de production et de former la jeunesse et les acteurs du

monde rural aux mutations qui les attendent ; L'utilisation efficiente des ressources naturelles et des matires premires notamment dans le

cadre de l'conomie circulaire et de la valorisation des dchets ; La protection de lenvironnement, la prservation, la restauration et la gestion des ressources

naturelles, notamment en limitant les incidences ngatives des activits sur les milieux naturels, en freinant lartificialisation des espaces, en maintenant la qualit des paysages, en optimisant la gestion qualitative et quantitative de l'eau, en prservant la biodiversit terrestre et marine, la qualit de lair et des sols, en facilitant les actions danimation et de communication, doivent tre accentues pour renforcer la mise en uvre de la rglementation europenne.

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Elles seront promues comme des composantes fortes des projets de territoires en faveur de la qualit de la vie des populations. Le renforcement de la connaissance de ltat et de lvolution des milieux et des paysages, ainsi que le partage des connaissances scientifiques et empiriques entre les acteurs seront galement recherchs. La limitation de la vulnrabilit des populations les plus exposes au changement climatique, et le

renforcement des politiques de prvention des risques pour mieux prendre en compte lampleur des catastrophes naturelles (inondations) et technologiques.

Par la stratgie quelle se fixe la Martinique contribuera latteinte des objectifs de lunion pour 2020 pour une croissance durable: rduction mission C02 = -14% EnR=23% rduction de la consommation nergtique de 34v Mtep

1.1.3- La Martinique dcline les axes dintervention de ses programmes FEDER et FSE en cohrence avec la rglementation europenne Conformment aux projets de rglement qui lencouragent et en cho au scnario de rupture quelle a choisi, la Martinique, fait le pari dune dmarche transversale, intgre et multi fonds dans la conception de sa stratgie daction mais aussi dans la communication qui sera faite aux bnficiaires de fonds europens de faon rendre lintervention coordonne des fonds europens la plus pertinente possible lchelle du territoire. Toutefois, pour des raisons techniques relevant des rgles de concentration et de gestion des fonds, la Martinique dcline :

son PO Etat FSE en 5 axes prioritaires (hors assistance technique) : en bleu dans le schma ci-dessous ;

son PO Rgional FEDER FSE en 8 axes prioritaires (hors assistance technique) : en orange dans le schma ci-dessous.

Le schma, ci-dessous, donne voir la contribution de chaque PO et de chaque fonds la stratgie rgionale.

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PO REGION PO ETAT Lgende

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Tableau 1 : Prsentation synthtique pour justifier le choix des objectifs thmatiques et des priorits dinvestissement Objectifs

thmatiques choisis Priorits dinvestissements choisies Fonds Justification du choix

OT1 : Renforcer la recherche, le dveloppement technologique et l'innovation

1a) dveloppement d'infrastructures de recherche et d'innovation (R&I) et de capacits pour favoriser l'excellence en R&I, et promotion de centres de comptence, en particulier dans les domaines d'intrt de l'UE

FEDER

Lquipement en infrastructure de recherche reste perfectible, notamment dans le domaine de la sant. L'appropriation des avances de la recherche par le tissu conomique, facteur important de comptitivit, demeure

limite, en raison de la faible offre de structures de transfert, notamment concernant les risques naturels, le BTP ou linnovation sociale et socitale.

Ce manque dinfrastructures et dquipements en RDI limite limpact des rsultats de projets innovants sur lemploi et le dveloppement local.

Rpondre ces besoins matriels permettra daugmenter le nombre de chercheurs et de dynamiser la RDI en Martinique.

1b) promotion des investissements R&I par les entreprises, dveloppement de liens et de synergies entre les entreprises, lesstructures de R&D et l'enseignement suprieur, en particulier en matire de produits et de services, des transferts de technologie, de l'innovation sociale, d'co innovation, d'applications de services publics, de stimulation de la demande, des rseaux, des regroupements et de l'innovation ouverte par la spcialisation intelligente et soutien des activits de recherche technologique et applique, lignes pilotes, actions de validation prcoce des produits, des capacits de fabrication avance et de la premire production dans le domaine des technologies gnriques essentielles, et de la diffusion de technologies des fins gnrales

FEDER

Le financement des projets se heurte une double contrainte : la faible capacit des porteurs mobiliser des financements pour entrer dans un processus d'innovation, La faible capacit de l'entreprise amortir les cots d'investissement lis au projet.

Pour renforcer le dveloppement socio-conomique de la Martinique Il sagit d'accompagner les entreprises et/ou les acteurs de la recherche dans la dynamique de mise en uvre de projets R&D, notamment au travers de partenariat public-priv afin d'accroitre la viabilit des projets dinnovation.

OT2 : Amliorer l'accs, l'utilisation et la qualit des TIC

2a) Extension du dploiement de la bande large et diffusion de rseaux grande vitesse, soutenant l'adoption de technologies mergentes et de rseaux pour l'conomie numrique

FEDER

Un enjeu europen majeur, intgr la stratgie Europe 2020 Un objectif national consistant assurer la couverture en trs haut dbit de l'ensemble du territoire franais

l'horizon 2022, dont 50% l'horizon 2017. Une ambition rgionale porte par le Conseil rgional de Martinique :

Desserte interne du territoire : tendre la fibre optique jusqu tous les foyers et entreprises du territoire l'horizon 2022.

Continuit territoriale numrique : diminuer les cots daccs au cble sous-marins reliant la Martinique Internet.

2b) Dveloppement de produits et de services TIC, du commerce en ligne et de la demande TIC

FEDER Pour tous les martiniquais, il sagit de rpondre aux enjeux de mobilit, dinclusion sociale, dapprentissage et

douverture au monde, Pour les entreprises il sagit de rpondre aux enjeux de comptitivit, en veillant lappropriation des applications

(progiciels de gestion Intgres ERP, des outils intranet, ou de commerce lectronique) Faire du numrique une filire dactivit publique et prive

2c) Renforcement des applications TIC dans les domaines e-ducation, e-inclusion, e-culture, e-sant

FEDER

OT3: Renforcer la comptitivit des

3a) Promotion de l'esprit d'entreprise, en particulier en facilitant l'exploitation conomique des nouvelles ides et en stimulant la cration de nouvelles entreprises

FEDER Le diagnostic territorial a montr que le faible niveau de comptitivit des entreprises martiniquaises est du :

l'isolement, l'exigut, la faible intgration au march national, europen et mondial,

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Objectifs thmatiques choisis

Priorits dinvestissements choisies Fonds Justification du choix

PME 3b) Dveloppement de nouveaux modles dactivit lintention des PME, en particulier en vue de favoriser leur internationalisation

FEDER aux surcots lis lultrapriphricit, la faible structuration des acteurs conomiques

Les objectifs viss sont : de favoriser l'mergence d'un environnement permettant une diversification des activits de production et une

structuration de filires. damliorer et de renforcer les moyens dingnierie financire et technique des entreprises de compenser les surcots notamment ceux lis au transport dassurer une meilleure intgration des entreprises dans lconomie rgionale et mondiale

3d) Soutien de la capacit des PME dengager leur croissance sur les marchs rgionaux, nationaux et internationaux et dans les processus d'innovation

FEDER

OT4 : Soutenir la mutation vers une conomie faibles missions de CO2 dans l'ensemble des secteurs

4a)Promotion de la production et de la distribution des sources d'nergies renouvelables

FEDER

La Martinique dispose d'atouts indniables en termes de gisement en nergies renouvelables L'objectif est de tendre vers une autonomie nergtique en augmentant la part des nergies renouvelables

notamment les nergies solaires et thermiques, dans le respect de la qualit de l'air et de la prservation des sols agricoles. Il s'agit de mettre en place un mix-nergtique durable qui garantisse la scurit dapprovisionnement en lectricit.

4c) Soutien de l'efficacit nergtique et de l'utilisation des nergies renouvelables dans les infrastructures publiques et dans le secteur du logement

FEDER

L'augmentation de la demande en nergie lie la pression dmographique croissante exige un effort important en matire d'efficacit nergtique.

Les objectifs viss sont : de rduire la consommation nergtique des btiments en rnovant les logements et les btiments publics de rduire la prcarit nergtique, en accompagnant notamment la rnovation rsidentielle avec une

exigence de rfrentiel de performance (HQE). Le bti neuf sera galement soutenu pour des projets exemplaires

OT 5 : Promouvoir l'adaptation au changement climatique et de la prvention des risques

5b) Promotion des investissements destins prendre en compte des risques spcifiques, garantie d'une rsilience aux catastrophes et dveloppement de systmes de gestion des situations de catastrophe

FEDER

La Martinique est confronte de manire permanente de nombreux risques naturels : sismique, cyclonique, volcanique, mouvements de terrains, submersion marine (houle, tsunamis), inondation.

Les objectifs viss sont : de poursuivre et complter la politique de prvention dj initie de rduire au maximum la carence des moyens, de diminuer la vulnrabilit du territoire dassurer au mieux la scurit de la population et de limiter les consquences d'une crise.

En particulier, des actions seront conduites pour la mise aux normes des tablissement dducation et de formation

OT6 : Protger l'environnement et encourager l'utilisation durable des ressources

6a) Rponse aux besoins importants en matire d'investissement dans le secteur des dchets, de manire satisfaire aux exigences de l'acquis environnemental

FEDER

La production de dchets mnagers en Martinique est suprieure la moyenne nationale (421kg contre 353 kg/hab/an).

Les capacits de traitement des dchets stagnent par saturation des sites Les objectifs viss sont :

De rduire la production des dchets la source et de prvenir leur nocivit, De parvenir une gestion intgre exemplaire associant collecte, traitement et valorisation en crant une

vritable filire, source de cration de valeurs ajoutes et d'emplois

6b) Rponse aux besoins en matires d'investissement dans le secteur de l'eau, de manire satisfaire aux exigences de l'acquis environnemental

FEDER La Martinique bnficie d'une ressource en eau sous forte pression, mais :

htrogne dans le temps et dans l'espace. menace par des pollutions anthropiques croissantes

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subissant des taux importants de pertes Les objectifs viss sont :

de garantir terme l'approvisionnement quitable des populations et des exploitations agricoles d'amliorer la qualit gnrale des milieux aquatiques de mettre en place un plan de modernisation des quipements

6d) protection et restauration la biodiversit, protection des sols et restauration et promotion des services lis aux cosystmes y compris NATURA 2000 et les infrastructures vertes

FEDER

La Martinique bnficie d'une extraordinaire diversit Quoique qu'en partie bien protge, cette richesse subit des menaces importantes qui proviennent de

l'anthropisation des espaces. Elle est galement menace par des phnomnes naturels tels que l'rosion, les glissements de terrains, les cyclones et plus gnralement par les pressions dues au changement climatique

Lobjectif vis est de de prserver, de restaurer et valoriser la biodiversit de la Martinique

OT7 : Promouvoir le transport durable et supprimer les goulets d'tranglement dans le rseau principal d'infrastructures

7b) Stimulation de la mobilit rgionale par la connexion de nuds secondaires et tertiaires aux infrastructures RTE-T; en incluant les nuds multimodaux

FEDER

La question du cot des liaisons ariennes reste un enjeu important et constitue un frein la circulation des personnes et des biens.

De mme que les investissements portuaires rpondent lenjeu dinsertion de la Martinique dans son bassin rgional et de renforcement de l'ouverture l'international.

Les objectifs viss sont de : poursuivre leffort de la modernisation des quipements rduire le dficit d'accessibilit limit par le cot des liaisons et amliorer les conditions de concurrence du coup si nous allons sur la 7b il faudrait rajouter une ligne sur le besoin de dcentraliser et de mailler le

territoire de ports secondaires.

7c) Elaboration de systme de transport respectueux (en incluant la diminution du bruit) faibles mission CO2 (en incluant les canaux et les rivires, le transport maritime, les ports...), des liens multimodaux et l'infrastructure d'aroport, pour promouvoir la mobilit rgionale et locale durable

FEDER

Les transports collectifs sont encore peu dvelopps et peu attractifs car mal organiss et atomiss entre diffrents acteurs publics et privs. Il s'ensuit un dfaut d'organisation et d'articulation des diffrents modes de transport l'chelle du territoire.

Par ailleurs, les offres de transport alternatif la route, qu'elles soient individuelles (vlo, marche) ou collectives (co-voiturage, autopartage) sont encore limites.

L'laboration d'un PDU unifi et d'un schma d'un rseau multimodal devrait permettre de faire aboutir la rflexion engage sur l'intermodalit et sur la mise en uvre de mesures destines l'amlioration de l'offre de services de transports collectifs (frquence, rgularit, amplitude horaire, information des usagers...).

Il y a un vritable enjeu, en s'appuyant sur l'Autorit Organisatrice Unique de grer et de coordonner l'inter-modalit et la multi-modalit la bonne chelle du territoire et sur l'ensemble des modes, de crer des connexions multimodales.

Il s'agit d'apporter terme une rponse globale qui concilie la ncessaire mobilit des personnes et des marchandises avec les exigences de protection environnementale et de qualit de vie.

OT8 : promouvoir l'emploi et soutenir la mobilit professionnelle

8ii) lintgration durable sur le march du travail des jeunes en particulier ceux qui ne travaillent pas, ne font pas dtudes ou ne suivent pas de formation

FSE

Le march de l'emploi est caractris par un faible taux d'emploi (53% contre 64% en moyenne nationale), un taux de chmage lev (21% en 2012), soit moins 11 points par rapport la moyenne nationale, avec une forte proportion de chmeurs de longue dure et un chmage des jeunes proccupant. Le taux de chmage des jeunes de moins de 30 ans atteint 48,5 %) ;

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8iii) lactivit indpendante, lentrepreneuriat et la cration dentreprises

FSE

La Martinique se caractrise par la prdominance du secteur non marchand qui reprsente un poids majeur dans lconomie avec 37,6 % de la valeur ajoute totale et 49,4 % des effectifs salaris.

Malgr un dynamisme affirm de cration dentreprise, le taux de survie 3 ans des entreprises est infrieur la moyenne nationale (53,3 % pour les entreprises cres en Martinique en 2006 contre 62,3 % pour la France).

La cration dactivits marchandes et prennes constitue un enjeu important. Il sagit en particulier de mieux accompagner les entreprises dans leur parcours.

OT9 : Promouvoir l'inclusion sociale et combattre la pauvret

9a) Investissement dans les infrastructures sociales et sanitaires, contribuant au dveloppement national, rgional et local, rduisant les ingalits en termes de statut sanitaire, et passage des services institutionnels des services prests par les collectivits locales

FEDER

Le niveau d'quipement en structures socio-culturelles et sanitaires et sociales reste en de de la moyenne nationale et se caractrise par une grande disparit territoriale

Les objectifs viss sont : d'assurer une plus grande cohsion sociale en confortant et diversifiant l'offre l'chelle du territoire de proposer une meilleure offre de soins et de diagnostics de proximit et assurer une meilleure prise en

charge des publics les plus exposs

9b) Aide la revitalisation physique et conomique des communauts urbaines et rurales dfavorises

FEDER

La Martinique est trs htrogne dans son amnagement conomique et social. Les objectifs viss sont :

lutte contre la spcialisation sociale des quartiers et la prcarisation des habitants dengager une politique conjointe dhabitat, damnagement du territoire et doffres de services, afin dintgrer

les problmatiques dinclusion, de permettre le dveloppement de linclusion des publics les plus dfavoriss sur les territoires fragiliss.

9d) Investissement entrepris dans le cadre des stratgies de dveloppement local menes par les acteurs locaux

FEDER

La Martinique connait depuis trente ans des rorganisations successives de son territoire qui mettent en jeu une multitude d'acteurs. Ces acteurs, de mieux en mieux organiss, sont porteurs de projets intgrs lchelle de leur territoire quil sagit daccompagner en favorisant une approche ascendante.

Les appels projets viseront la fois linscription des projets de territoires dans les objectifs de la stratgie Europe 2020 la cohrence, voire la synergie, des actions mises en uvre aux diffrents chelons du territoire

OT 10 : Investir les comptences, l'ducation et la formation tout au long de la vie par le dveloppement des infrastructures d'ducation et de formation

10iii) Un meilleur accs la formation tout au long de la vie, la mise niveau des aptitudes et des comptences de la main duvre et lamlioration de lutilit des systmes dducation et de formation pour le march du travail incluant lamlioration de la qualit de lenseignement professionnel et de lapprentissage

FSE

Le taux de chmage demeure troitement li au niveau de formation. En Martinique, il est trois plus lev pour les actifs sans diplme (32,1 %) que pour les BAC+2 (10 %). Pour les moins de 30 ans sans diplme, ce chiffre slve 70,3 %.

Il sagit la fois : dlever le niveau gnral des comptences dadapter les systmes d'ducation et de formation aux besoins du march du travail actuel et venir

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OT11 : Renforcer les capacits institutionnelles et l'efficacit des administrations publiques

11) Renforcer les capacits institutionnelles et lefficacit des administrations publiques grce au renforcement de la capacit institutionnelle et de l'efficacit des administrations et des services publics concerns par la mise en uvre du FEDER

FEDER

Suite au rfrendum de janvier 2010, la Martinique sengage dans un processus de changement institutionnel majeur avec : la mise en place en 2015 de la Collectivit territoriale de Martinique, fusion des actuelles collectivits rgionale et

dpartementale ; Par ailleurs, en Janvier 2014, conformment la Circulaire du Premier Ministre date du 19 avril 2013, la

Collectivit rgionale assurera les fonctions dautorit de gestion en matire de gestion des fonds europens Il sagit la fois :

Daccompagner la mise en place de la future CTM dont les contours et les prrogatives redfinis ncessiteront des investissements nouveaux

Fournir les conditions matrielles optimales en vue dun transfert de gestion des fonds EU scuris et russi et dune monte en puissance du volume dactivit supplmentaire gnr.

11i) Des investissements dans les capacits institutionnelles et dans lefficacit des administrations et des services publics dans la perspective de rformes, dune meilleure rglementation et dune bonne gouvernance

FSE

Suite au rfrendum de janvier 2010, la Martinique sengage dans un processus de changement institutionnel majeur avec : la mise en place en 2015 de la Collectivit territoriale de Martinique, fusion des actuelles collectivits rgionale et

dpartementale ; Par ailleurs, en Janvier 2014, conformment la Circulaire du Premier Minister date du 19 avril 2013, la

Collectivit rgionale assurera les fonctions dautorit de gestion en matire de gestion des fonds europens Il sagira la fois : de rehausser le le niveau de comptence des collectivits pour rpondre au dfi de la mise en uvre des politiques

sectorielles engager daccompagner le renforcement des comptences administratives au bnfice dune gestion performante des fonds

EU

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1.2- JUSTIFICATION DE LA DOTATION FINANCIERE

Sous rserve du montant des enveloppes alloues la Martinique, sont prsents ci-dessous, les niveaux de concentration indicative par OT pour le FEDER et par PI pour le FSE.

Concentration indicative FEDER

Objectifs thmatiques FEDER SIMULATION FINANCIERE 2014-2020

% CONCENTRATION indicative


22 000 000 5,1%

45,8%

54,6%

OT3: Renforcer la comptitivit des PME 150 700 000 34,7%


26 050 000 6,00%


38 000 000 8,8%

54,2%

OT 5 : Promouvoir l'adaptation au changement climatique et de la prvention des risques

25 000 000 5,8%

45,4%

OT6 : Protger l'environnement et encourager l'utilisation durable des ressources

53 400 000 12,3%


60 000 000 13,8%


53 990 000 12,4%

OT11 : Renforcer les capacits institutionnelles et l'efficacit des administrations publiques

4 860 000 1,1%

TOTAL OT (hors AT) 434 000 000 96,8% 96,8%

ASSISTANCE TECHNIQUE 14 300 000 3,2%

TOTAL FEDER 448 300 000 100,0%

Concentration indicative FSE

Priorits d'investissement FSE SIMULATION FINANCIERE 2014-2020

% CONCENTRATION Indicative

8ii : lintgration durable sur le march du travail des jeunes en particulier ceux qui ne travaillent pas, ne font pas dtudes ou ne suivent pas de formation

16 900 000 25,3%

88,0%

8iii : lactivit indpendante, lentrepreneuriat et la cration dentreprises

14 000 000 20,0%

10 iii : Un meilleur accs la formation tout au long de la vie, la mise niveau des aptitudes et des comptences de la main duvre et lamlioration de lutilit des systmes dducation et de formation pour le march du travail incluant lamlioration de la qualit de lenseignement professionnel et de lapprentissage

28 000 000 40,1%

11i : des investissements dans les capacits institutionnelles et dans lefficacit des administrations et des services publics dans la perspective de rformes, dune meilleure rglementation et dune bonne gouvernance

8 000 000 11,4% 12,0%

TOTAL OT (hors AT) 66 900 000 95,7% 95,7%

ASSISTANCE TECHNIQUE 3 000 000 4,3%

TOT FSE 69 900 000 100,0%

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Tableau 2 : Aperu de la stratgie dinvestissement du programme

Axe prioritaire OT Priorits dinvestissement Objectifs spcifiques correspondant aux priorits dinvestissement

Indicateurs de rsultats correspondant lobjectif spcifique

Fonds

Soutien de lUnion europenne, en euro

Part du soutien total de lUnion europenne dans le programme oprationnel (par Fonds)

1 Performance des acteurs pour la croissance


a) dveloppement d'infrastructures de recherche et d'innovation (R&I) et de capacits pour favoriser l'excellence en R&I, et promotion de centres de comptence, en particulier dans les domaines d'intrt de l'UE

Accroitre et renforcer les infrastructures et les quipements de RDI notamment dans les domaines prioritaires de la S3

Nombre de chercheurs supplmentaires

FEDER

b) promotion des investissements R&I par les entreprises, dveloppement de liens et de synergies entre les entreprises, les structures de R&D et l'enseignement suprieur, en particulier en matire de produits et de services, des transferts de technologie, de l'innovation sociale, d'co innovation, d'applications de services publics, de stimulation de la demande, des rseaux, des regroupements et de l'innovation ouverte par la spcialisation intelligente et soutien des activits de recherche technologique et applique, lignes pilotes, actions de validation prcoce des produits, des capacits de fabrication avance et de la premire production dans le domaine des technologies gnriques essentielles, et de la diffusion de technologies des fins gnrales

Renforcer linnovation dans les filires dexcellence, notamment celles relevant des domaines prioritaires de la S3

Nombre de projets innovants tels que dfinis dans SRI-S3

FEDER

OT3: Renforcer la comptitivit des PME

a) Promotion de l'esprit d'entreprise, en particulier en facilitant l'exploitation conomique des nouvelles ides et en stimulant la cration de nouvelles entreprises

1) Construire un environnement structurant pour les entreprises des filires stratgiques, notamment le tourisme

Nombre dentreprises en activit 3 ans aprs leur cration Nombre de touristes

FEDER

2) Amliorer et renforcer lingnierie technique et financire des entreprises

Taux de cration des entreprises Nombre dentreprises en activit 3 ans aprs leur cration

FEDER

b) Dveloppement de nouveaux modles dactivit lintention des PME, en particulier en vue de favoriser leur internationalisation (Aide au fret)

Amliorer la comptitivit des entreprises en compensant les surcots lis lultrapriphricit.

Nombre d'emplois crs et maintenus dans les entreprises bnficiant d'un soutien

FEDER

d) Soutien de la capacit des PME dengager leur croissance sur les marchs rgionaux, nationaux et internationaux et dans les processus d'innovation

Accrotre la comptitivit des entreprises en assurant notamment une meilleure intgration conomique rgionale et internationale

Nombre dentreprises soutenues qui exportent Nombre d'emplois crs et maintenus dans les entreprises bnficiant d'un soutien

FEDER

29



Fonds



OT 11renforcer les capacits institutionnelles et lefficacit des administrations publiques grce au renforcement de la capacit institutionnelle et de l'efficacit des administrations et des services publics concerns

a) Investissements dans les capacits institutionnelles et dans lefficacit des administrations et des services publics dans la perspective de reformes, dune meilleure rglementation et dune bonne gouvernance

Accrotre la performance des administrations publiques et des services publics

Actions supplmentaires cres destination de ladministr

FEDER

2Elvation des comptences pour lemploi

OT8 : promouvoir l'emploi et soutenir la mobilit professionnelle

8ii) lintgration durable sur le march du travail des jeunes en particulier ceux qui ne travaillent pas, ne font pas dtudes ou ne suivent pas de formation

Promouvoir laccs lemploi des jeunes les plus loigns du march du travail

Personnes exerant un emploi au terme de leur participation (IC)

FSE

8iii) lactivit indpendante, lentrepreneuriat et la cration dentreprises

Faire merger des activits cratrices demploi Nombre dentreprises en activit 3 ans aprs leur cration (IS)

FSE

OT 10 : Investir les comptences, l'ducation et la formation tout au long de la vie par le dveloppement des infrastructures d'ducation et de formation

10iii) Un meilleur accs la formation tout au long de la vie, la mise niveau des aptitudes et des comptences de la main duvre et lamlioration de lutilit des systmes dducation et de formation pour le march du travail incluant lamlioration de la qualit de lenseignement professionnel et de lapprentissage

Elever le niveau gnral de comptence pour un meilleur accs lemploi

Personnes obtenant une qualification au terme de leur participation (IC)

FSE

3Mobilit et accessibilit, leviers de comptitivit et dinclusion


a) Extension du dploiement de la bande large et diffusion de rseaux grande vitesse, soutenant l'adoption de technologies mergentes et de rseaux pour l'conomie numrique

Assurer la continuit territoriale et lquit numrique du territoire

Cot d'interconnexion aux cbles sous-marins Largeur de bande Internet internationale par habitant

FEDER

b) dveloppement de produits et de services TIC, du commerce en ligne et de la demande TIC

Structurer la filire numrique et amliorer la comptitivit des entreprises par le numrique

Produits et services crs par les entreprises ayant bnfici dun financement

FEDER

30



Fonds



c) renforcement des applications TIC dans les domaines e-ducation, e-inclusion, e-culture, e-sant

Assurer une offre de services numriques au citoyen

Nombre dapplications et e-services dvelopps

FEDER


b) Stimulation de la mobilit rgionale par la connexion de nuds secondaires et tertiaires aux infrastructures RTE-T; en incluant les nuds multimodaux

Renforcer le positionnement de la Martinique dans les flux mondiaux en la dotant dinfrastructures performantes

Tonnes de marchandises entres (port) Nombre de passagers accueillis (aroport)

FEDER

c) Elaboration de systme de transport respectueux (en incluant la diminution du bruit) faibles mission CO2 (en incluant les canaux et les rivires, le transport maritime, les ports...), des liens multimodaux et l'infrastructure d'aroport, pour promouvoir la mobilit rgionale et locale durable

Dvelopper un transport durable des personnes et des marchandises l'chelle du territoire

Nombre de voyages pour 100 habitants Volume de marchandises transportes par voie maritime

FEDER

4Stratgie urbaine intgre


b) Aide la revitalisation physique, conomique et sociale des communauts urbaines et rurales dfavorises

Dvelopper une attractivit durable et intgre des territoires urbains

Nombre de projets damnagements urbains supplmentaires subventionns

FEDER

5- Dynamique territoriale intgre


a) Investissement dans les infrastructures sociales et sanitaires, contribuant au dveloppement national, rgional et local, rduisant les ingalits en termes de statut sanitaire, et passage des services institutionnels des services prests par les collectivits locales

quiper le territoire en infrastructures pour rpondre aux enjeux de lquit sociale

Population accueillie dans les structures sanitaires et sociales soutenues Population accueillie dans les structures culturelles et sportives soutenues

FEDER

9d) Investissement entrepris dans le cadre des stratgies de dveloppement local menes par les acteurs locaux

Susciter et accompagner les dmarches territoriales intgres

Nombre dacteurs impliqus dans les rponses aux appels projets

FEDER

6 Prservation et valorisation de lenvironnement


a) Promotion de la production et de la distribution des sources d'nergies renouvelables

Favoriser lautonomie nergtique par le dveloppement des Energies Renouvelables

Part des nergies renouvelables (petites installations) dans le mix

FEDER

c) Soutien de l'efficacit nergtique et de l'utilisation des nergies renouvelables dans les infrastructures publiques et dans le secteur du logement

Diminuer l'empreinte carbone des btiments publics et du logement

Consommation de lhabitat soutenu

FEDER

Documents

Martinique 2014 2040