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1 Master 1 Lettres « Recherche, Ecriture, Discours » Axe « Recherche & Création » Responsable Master : Christine Marcandier [email protected] Responsable Master RED : Lise Wajeman [email protected] Responsable M1, M2 : Daniel Martin [email protected] Nota : Le Master RED existe en formation à distance. Merci de consulter le pdf correspondant. Responsable du Master RED à distance : Jean-Christophe Cavallin [email protected] Cet axe vous propose une formation aux différentes pratiques et aux différents métiers de l’écriture (animation d’ateliers d’écriture, professions à forte composante rédactionnelle, rédacteur web, script doctor, etc.). L’originalité du master RED réside dans le lien qu’il institue entre théorie et pratique de l’écriture, création littéraire et recherche en littérature. L’offre de formation conjugue un ensemble de cours et de séminaires assurés par des universitaires, une série de masterclasses animées par des auteurs et un atelier (FactoRED) consacré aux écritures créatives et aux écritures de la réception, en lien avec le centre des écritures contemporaines Montévidéo, le festival Actoral, le cipM et le Théâtre du Bois de l’Aune. • Tableau des crédits • Tableau général des enseignements de l’axe « recherche & Création » • Architecture des cours et séminaires de l’année de M1 • Programme des cours et séminaires de M1, année 2018-2019 • S1 cours et séminaires • S2 cours et séminaires • Mémoire • Liste des directeurs de mémoires, spécialités et mails de contact

Master 1 Lettres « Recherche, Ecriture, Discours » Axe ... · • Méthodologie et argumentation ... l’œuvre de La Fontaine engage une anthropologie du rapport à l’animal

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Master 1 Lettres « Recherche, Ecriture, Discours » Axe « Recherche & Création »

Responsable Master : Christine Marcandier [email protected] Responsable Master RED : Lise Wajeman [email protected] Responsable M1, M2 : Daniel Martin [email protected] Nota : Le Master RED existe en formation à distance. Merci de consulter le pdf correspondant. Responsable du Master RED à distance : Jean-Christophe Cavallin [email protected] Cet axe vous propose une formation aux différentes pratiques et aux différents métiers de l’écriture (animation d’ateliers d’écriture, professions à forte composante rédactionnelle, rédacteur web, script doctor, etc.). L’originalité du master RED réside dans le lien qu’il institue entre théorie et pratique de l’écriture, création littéraire et recherche en littérature. L’offre de formation conjugue un ensemble de cours et de séminaires assurés par des universitaires, une série de masterclasses animées par des auteurs et un atelier (FactoRED) consacré aux écritures créatives et aux écritures de la réception, en lien avec le centre des écritures contemporaines Montévidéo, le festival Actoral, le cipM et le Théâtre du Bois de l’Aune. • Tableau des crédits • Tableau général des enseignements de l’axe « recherche & Création »

• Architecture des cours et séminaires de l’année de M1 • Programme des cours et séminaires de M1, année 2018-2019

• S1 cours et séminaires • S2 cours et séminaires • Mémoire

• Liste des directeurs de mémoires, spécialités et mails de contact

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TABLEAU DES CREDITS

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Tableau général des enseignements de l’axe Recherche & Création

Vous trouverez ci-dessous le tableau général des enseignements de votre axe par année et par semestre. Dans le bandeau gris clair sont indiqués le nombre et la nature des enseignements obligatoires pour chaque semestre du master.

• Les masterclasses d’écriture, animées par des écrivains et des scénaristes français, sont des sessions mensuelles de deux journées consécutives. Elles sont organisées en partenariat avec la MéL (Maison des Écrivains et de la Littérature) dans le cadre du programme national « Le Temps des écrivains à l’université ».

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Master 1

L’offre générale 2018-2019 est présentée ci-après selon une articulation semestrielle. Durant votre année de master 1, vous devez en outre rédiger un mémoire de création.

Semestre 1

COURS (12 crédits)

Vous devez suivre les trois cours suivants :

• Méthodologie et argumentation (3 crédits) • Protocoles critiques (6 crédits) • Langue vivante (3 crédits)

SEMINAIRES (18 crédits)

Vous devez suivre l’Atelier Factored, les masterclasses d’écrivains et un séminaire parmi la liste de ceux proposés.

• Atelier factoRED • Masterclasses avec auteurs • « Historicité des textes littéraires » (littérature française classique) • « Fiction et diction : du médiéval au contemporain » (littérature française

moderne) • « Intermédialité » (littérature comparée) • « Interculturalité » (littérature comparée) • « Enjeux de la littérature mondiale » (littérature comparée) • « Diversité des usages du français » (Linguistique) • « Rencontres culturelles et linguistiques » (séminaire mutualisé) • « Lire, interpréter, éditer : manipuler les textes anciens » (séminaire mutualisé)

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Programmes 2018-2019

Cours

Vous devez suivre au premier semestre de M1 ces trois cours de tronc commun : 1) Méthodologie, 2) Protocoles critiques et 3) Langue vivante.

MÉTHODOLOGIE

Responsable : Jean-Christophe Cavallin - Intervenants : Jean-Christophe Cavallin, Jean-Marc Quaranta, Lise Wajeman - Vendredi 10h-13h, salle A106

Ce cours propose des outils méthodologiques susceptibles de réduire le clivage entre textes littéraires et textes critiques. Un roman, une nouvelle, un poème, mais aussi bien un mémoire de recherche, un essai ou un article de presse ne fonctionnent qu’à la condition de créer une discordance dont la tension engage la participation cognitive et affective de leur lecteur : sans conflit productif, pas de récit ; sans prémisses antithétiques, pas de discours démonstratif. L’antagonisme aux fondements de toute narration et l’antithèse aux fondements de toute argumentation permettent de penser un parallélisme général entre la grammaire disjonctive du récit et la grammaire dialectique des textes argumentatifs. Conçu à la fois pour les étudiants-auteurs et pour les étudiants-chercheurs, ce cours prépare méthodologiquement aussi bien à la production qu’à l’analyse et à la critique des textes.

Lecture narratologique associée : « Tension et résolution narrative dans le Cycle des Robots d’Isaac Asimov ».

Bibliographie : • Aristote, Poétique (LP, 1990) et Topiques (GF, 2015) • Isaac Asimov, Le Cycle des Robots (J’ai Lu) • Raphaël Baroni, La Tension narrative (Seuil, 2007) • Umberto Eco, Lector in fabula (LP, 1989) • Boris Tomachevski, « Thématique » in Théorie de la littérature (Seuil, 1966).

PROTOCOLES CRITIQUES

Responsable : Stéphane Baquey - Intervenants : Stéphane Baquey, Alexis Nuselovici, Bérengère Parmentier – Jeudi 14h-17h, salle A106

Le discours tenu sur les œuvres littéraires, qu’il relève de la recherche, de l’appropriation créative ou de la valorisation critique, est protocolaire en ceci, tout à la fois, qu’il ne peut s’appuyer sur l’assurance fondamentale d’une validité explicative ou interprétative et que l’on peut attendre de lui qu’il se dote d’un ensemble de définitions et de règles explicites pour actualiser ou communiquer une expérience de lecture. Le cours se propose d’amener les étudiants à élaborer durant le semestre un ou plusieurs protocoles critiques sur un texte de leur choix. Il s’organise pour cela en trois séquences qui chacune envisagera une œuvre et des discours critiques ayant été tenus ou pouvant être tenus à son sujet. Les lectures de La Fontaine, Ponge et Kafka seront autant de modèles pour l’invention critique.

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Bibliographie commune : Yves CITTON, Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires?, Éditions Amsterdam, 2007 ; Antoine COMPAGNON, Le Démon de la théorie. Littérature et sens commun [1998], Seuil, « Points » ; Florent COSTE, Explore. Investigations littéraires, Questions théoriques, 2017.

Bérengère Parmentier : Jean de La Fontaine, Fables (GF). Si familières en apparence et si retorses dans leur fonctionnement sémantique, les Fables de La Fontaine constituent un exceptionnel terrain d’expérimentation et d’invention de protocoles critiques. Par exemple : l’œuvre de La Fontaine engage une anthropologie du rapport à l’animal (P.-O. Dittmar, « Ce que la fable fait à l’animal »). Elle appelle une réflexion sur la fiction comme pratique politique (Louis Marin, Le Récit est un piège). Elle conduit à une réinvention de l’histoire littéraire, entre histoire mondiale de l’apologue animalier, canonisation dans le système scolaire français et phénomène éditorial (Franco Moretti, Cartes, graphes, plans). D’un autre point de vue, elle invite à refonder l’interprétation sur la production poétique et fictionnelle (Marc Escola, Lupus in fabula). Ce sont là quelques-unes des pistes qui seront suivies dans ce cours.

Stéphane Baquey : Francis Ponge, Pièces (Gallimard, « Poésie »). L’écriture de Francis Ponge, avec son « parti pris des choses égale compte tenu des mots », voudrait n’avoir d’autre forme que celle résultant de la rencontre d’une subjectivité, de ses moyens d’expression et d’un être du monde naturel (de la crevette au soleil). Cette mise en mouvement du langage a vivement suscité le discours critique, qu’il s’agisse d’interprétation, de théorie ou d’histoire littéraire. Nous lirons des pages de philosophes (J.-P. Sartre, H. Maldiney, J. Derrida), de théoriciens (M. Riffaterre, G. Genette, M. Macé), de critiques (J.-M. Gleize, M. Collot) et d’écrivains (J. Tortel, C. Prigent) – les philosophes, théoriciens et critiques étant aussi parfois écrivains. Sans s’assujettir à ces lectures, il s’agira de s’en approprier les termes afin que l’œuvre de Ponge ne soit pas un monument mais, pour utiliser l’une de ses forgeries, un « moviment ».

Alexis Nuselovici : Franz Kafka, La Métamorphose et autres récits (Folio, « Classique »). Prophétique. Nihiliste. Absurde. Existentialiste. Théologique (négativement). Carnavalesque. Etc. La liste est longue des qualificatifs que, dès les premières publications, la critique a apposés à l’œuvre de Kafka. Jusqu’à proposer celui qui à la fois les résume et les efface tous : kafkaïen. Une des œuvres de la littérature européenne qui a suscité un des plus grands déferlements herméneutiques et qui lui résiste encore. Nous examinerons les courants critiques principaux qui se sont attachés à sa lecture tout en tâchant de comprendre ce qui dans l’œuvre appelle un tel dispositif (ou délire) interprétatif.

Premières références : • Marthe Robert, Seul comme Franz Kafka • Maurice Blanchot, De Kafka à Kafka • G. Deleuze et F. Guattari, Kafka ou Pour une littérature mineure.

LANGUE VIVANTE - Lundi 16h-19h, salle à venir

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Séminaires

Vous devez suivre L’Atelier Factored, les masterclasses d’écrivains et un séminaire au choix.

ATELIER factoRED. « ÉCRITURES CONTEMPORAINES : TEXTES DU PRÉSENT / AUTEURS EN PRÉSENCE » Jean-Christophe Cavallin, Christine Marcandier Mercredi 17h-20h, salle A106

Ce séminaire propose un premier contact avec le paysage de la création au présent. Il se partage spectacles et lectures de textes contemporains — présentés lors du festival ActOral 2018 (24 septembre-13 octobre 2018) comme lors des mercredis de Montévidéo — et travail d’écriture/réécriture de textes de fiction ou textes de réception (articles et comptes rendus de performances, spectacles et lectures, entretiens avec des auteurs et artistes en résidence, textes critiques), avec publication possible dans le magazine culturel en ligne Diacritik ou MaLiCE, le magazine des littératures et des cultures à l’ère du numérique du Cielam… Le programme des spectacles auxquels nous assisterons sera précisé ultérieurement.

MASTERCLASSES AVEC AUTEURS, 1 par mois Vendredi, horaire à venir, salle B122 et samedi, horaire et lieu à préciser

+ 1 séminaire au choix parmi ces possibilités :

HISTORICITÉ DES TEXTES LITTÉRAIRES

Littérature française classique – Michel Bertrand, Daniel Martin, Bérangère Parmentier – Lundi 10h-13 h, salle B122

Qu’elle soit conduite par de jeunes chercheurs de master ou par des spécialistes expérimentés, la recherche en littérature peut difficilement éluder la question de la situation des textes et des œuvres parmi d’autres événements (une guerre, l’avènement d’un régime politique, l’émergence de courants artistiques, le développement de l’imprimerie ou du numérique, le changement linguistique, etc.) ou parmi d’autres structures (rapports sociaux et économiques, données anthropologiques, champ éditorial, etc.). Cependant la singularité du fonctionnement sémantique des objets littéraires exclut a priori qu’ils soient réduits à des faits comme les autres. Comment alors articuler leur interprétation à la connaissance des autres « faits », des événements et des structures ? La réponse ne va jamais de soi, et malgré l’importante bibliographie qui lui est consacrée, la question ne peut aujourd’hui être considérée comme résolue. Elle reste ouverte à des conceptualisations et à des expériences multiples. Les noms de quelques disciplines fournissent des repères généraux (histoire sociale, culturelle, politique, éditoriale, anthropologie historique, histoire des mentalités, histoire de la réception, des pratiques de lecture, etc.). Mais ces partitions disciplinaires sont mises à l’épreuve par chaque effort d’interprétation particulier. Elles peuvent aussi être ébranlées par les tendances nouvelles qui marquent le travail des historiens. Le but du séminaire est d’accompagner et d’enrichir les travaux de recherche des étudiants. Ainsi,

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la question de l’historicité des textes et des œuvres sera traitée dans ce séminaire de manière plus pragmatique que théorique : chaque séance sera consacrée à l’étude des questions qui se posent au chercheur face à une œuvre spécifique.

Modalités d’examen : Un essai de 6 à 10 pages, posant la question des usages de l’histoire face à une œuvre littéraire ou d’un corpus déterminé (a priori l’œuvre que l’étudiant(e) aura choisi d’étudier pour son mémoire principal). Il ne devra pas recouper le mémoire principal mais contribuer à en affiner la problématisation et à remettre en cause d’éventuelles idées préconçues. Selon le nombre d’étudiants présents, ces essais pourraient faire l’objet d’une présentation lors d’une journée d’échanges et de discussions.

Bibliographie :� • Luc Boltanski, Enigmes et complots. Une enquête à propos d’enquêtes, Gallimard, 2012. • Emmanuel Bouju, La Transcription de l’Histoire, PUR, 2006. • Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire (1992), Seuil, « Points ». • Roger Chartier, Au bord de la falaise. L’histoire entre certitudes et inquiétudes, Albin Michel, 1998. • Roger Chartier dir., Pratiques de la lecture, Payot, 1993. • Michel de Certeau, L’écriture de l’histoire (1975), Gallimard, « Folio ». • � Addi Lahouari, Lionel Obadia (dir.), Clifford Geertz, Interprétation et culture, tr. fr., Archives contemporaines, 2010. • Carlo Ginzburg, A distance. Neuf essais sur le point de vue en histoire, tr. fr., Gallimard, 2001. • Ivan Jablonka, L’histoire est une littérature contemporaine. Manifeste pour les sciences sociales, Seuil, « Points », 2017. • Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception, tr.fr., Gallimard, 1990. • �Erich Köhler, L’aventure chevaleresque. Idéal et réalité dans le roman courtois, tr. fr., Gallimard, 1974.� • Bernard Lahire, La Condition littéraire, La Découverte, 2006. • Gustave Lanson, « L’histoire littéraire et la sociologie » (1904), dans Essais de méthode, de critique et d’histoire littéraire, Hachette, 1965. • Franco Moretti, Graphes, Cartes et Arbres. Modèles abstraits pour une autre histoire de la littérature, tr. fr., Les Prairies ordinaires, 2008. • Joël Pommerat, La Grande et fabuleuse histoire du commerce, Actes Sud Papiers, 2012 ; La Réunification des deux Corées, 2013 ; Ça ira (1) Fin de Louis, 2016. • Paul Ricoeur, Temps et récit III, Le Temps raconté, Seuil, 1985. • Paul Zumthor, Performance, réception, lecture, Le Préambule, 1990.

FICTION ET DICTION : DU MÉDIÉVAL AU CONTEMPORAIN Littérature française moderne - Michèle Gally et Michel Bertrand – Jeudi 10h-13h, salle A106

Le séminaire est fondé sur la célèbre distinction opérée par Gérard Genette entre littératures de fiction et de diction : « Est littérature de fiction celle qui s’impose essentiellement par le caractère imaginaire de ses objets, littérature de diction celle qui s’impose essentiellement par ses caractéristiques formelles […] ». Il ancre son propos sur la représentation romanesque de figures historiques attestées : les fils de Charlemagne, ceux de Philippe le Bel, Louis VI le Gros, Saint-Louis, Aliénor d’Aquitaine… Il examine selon quelle orientation « l’imaginaire des objets » procède d’un désir d’authenticité historique, quand les « caractéristiques formelles » constituent l’enjeu de ce désir. L’enquête sera menée au travers de l’adaptation spécifique faite en contexte du sous-genre de la bio-fiction associant Histoire et littérature romanesque

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autour de figures médiévales en constante « re-présentation » et « re-fictionnalisation » dans l’écriture contemporaine.

Corpus : • Maurice Druon, Le Roi de fer, Le Livre de poche, 1955 • Raymond Queneau, Les Fleurs bleues, Folio, 1965 • Mireille Calmel, Le Lit d’Aliénor, Pocket, 2002 • Clara Dupont-Monod, Le roi disait que j’étais diable, Livre de poche, 2014 • Pascal Quignard, Les Larmes, Grasset, 2016.

INTERMÉDIALITÉ Littérature comparée - T. Millet, E. Lecler, A. Locatelli – mardi 9h-12 h, salle A106

L’intermédialité n’est pas seulement une forme de l’intertextualité, où la transposition d’un art à l’autre serait traitée comme une simple transposition de genre (d’une pièce de théâtre transformée en livret d’opéra, d’un roman en film, d’un récit en un tableau). Il s’agit ici de proposer une approche qui prenne en compte la nature propre du medium, afin d’ouvrir les études littéraires à d’autres champs artistiques. Ce séminaire a donc une vocation d’initiation à une autre méthodologie, comparatiste, qui croise Histoire de l’art, Esthétique et études littéraires – domaine de spécialisation mieux maîtrisé par les étudiants. Quels rapports multiples l’image, l’image-mouvement, la musique entretiennent-elles avec le texte ? Ce séminaire comprend trois parties : Littérature et cinéma, avec T. Millet ; Littérature et peinture avec E. Leclerc et Littérature et musique avec A. Locatelli.

Littérature et cinéma. La multiplicité et la diversité des confrontations entre cinéma et littérature offrent un champ de recherche et de réflexions infini. Depuis l’adaptation des textes littéraires (ou inversement la transposition littéraire de films) jusqu’à l’écriture de scénarios, les deux arts entretiennent des relations fortes et complexes où l’économie joue un rôle important. La multiplicité et la diversité des confrontations entre cinéma et littérature offrent un champ de recherche et de réflexions infini. Depuis l’adaptation des textes littéraires (ou inversement la transposition littéraire de films) jusqu’à l’écriture de scénarios, les deux arts entretiennent des relations fortes et complexes où l’économie joue un rôle important. L’analyse des films et l’exercice d’adaptation nous permettrons de mieux comprendre comment les réalisateurs se saisissent d’un texte préexistant. Les auteurs envisagés : David W. Griffith, Robert Bresson, Orson Welles, Marguerite Duras, Jean-Luc Godard, Sofia Coppola... La variété des formes cinématographiques et littéraires proposées, ainsi que la singularité des auteurs analysés dans ce cours, permettra également d’appréhender les questions liées à l’adaptation cinématographique sur le plan historique et théorique.

Bibliographie : • Walter Benjamin, « La tâche du traducteur », Œuvres 1, Folio, Gallimard, Paris, 2000. • Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, Gallimard, Paris, 1975. • Jeanne-Marie Clerc et Monique Carcaud Macaire, L’adaptation cinématographique et littéraire, 50 questions, Klincksieck, Paris, 2004. • Marguerite Duras, Le camion, Minuit, Paris, 1977. • Dominique Païni, Le cinéma, un art moderne, Cahiers du Cinéma, 1997. • �Frederic Sabouraud, L’adaptation au cinéma, Cahiers du cinéma/SCEREN-CNDP, 2006. • Michel Serceau, L’adaptation cinématographique des textes littéraires, Liège, CEFAL, 1999. • Francis Vanoye, L’adaptation littéraire au cinéma, Armand Colin, Paris, 2011.� • Francis Vanoye, Anne Goliot-Lete, Précis

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d’analyse filmique, Nathan coll. 128, Paris, 1992.

Littérature et peinture. Lire un tableau, voir un texte : les deux modes interprétatifs se répondent car les sujets du tableau sont des textes plus souvent que des choses (nous verrons comment le réalisme se fonde dans la science), et inversement, de l’ekphrasis à la description, le texte obéit souvent aux règles du pictural. L’étude des rapports de la littérature et de la peinture sera articulée par le concept de mimésis, depuis la Poétique d’Aristote jusqu’à la formulation à l’âge classique d’un idéal de peinture savante (ut pictura poesis). A l’inverse, la modernité revendique souvent l’autonomie de chaque art, et, un dépassement sensible des limites du discours.

Cette approche permettra, grâce à l’analyse de tableaux, d’aborder des questions qui traversent l’esthétique : que peut-on représenter du réel dans les arts et la littérature ; que doit-on représenter (question de la convenance) ; le pictural est-il un mode de présentation sans discours, sans texte ?

Bibliographie : • D. Bergez, Littérature et peinture, Paris, Armand Colin, 2004. • F. Dagognet, Écriture et iconographie, Paris, Vrin, 1973. • L. Marin, Études sémiologiques. Écritures, Peintures, Paris Klincksieck, 1971, rééd. 2005. • J. Rancière, Le destin des images, Paris, La Fabrique éditions, 2003. • B. Vouilloux, La Peinture dans le texte. XVIIIe-XXe siècles, Paris, CNRS éditions, 1995. • F. Wahl, Introduction au discours du tableau, Paris, Seuil, 1998. • Europe, n°933-934, « Littérature et peinture », janv-fév. 2007.

Littérature et musique Partie portant sur le domaine « musico-littéraire » (4 séances de 3 heures) : une approche, théorique et méthodologique, des rapports de la littérature et de la musique sera proposée. La réflexion portera sur les relations et sur les spécificités de ces deux arts, qui correspondent à des systèmes sémiotiques différents. On s’intéressera aux phénomènes de passage d’un art à un autre, aux tentatives de transposition intersémiotique et aux formes mixtes qui, comme l’opéra, combinent ces deux modes d’expression artistique.

Bibliographie : • �Jean-Louis Backès, Musique et littérature. Essai de poétique comparée, Paris, PUF, 1994. • Jean-Louis Cupers, Euterpe et Harpocrate ou le défi littéraire de la musique. Aspects méthodologiques de l'approche musico-littéraire, Bruxelles, P. U. Saint-Louis, 1988. • Isabelle Piette, Littérature et musique. Contribution à une orientation théorique (1970- 1985), Namur, P.U. Namur, 1987.

INTERCULTURALITÉ : CONFRONTATIONS, TRANSFERTS Littérature comparée - A. Nuselovici

Ce séminaire est destiné à présenter les différents champs de travail de la littérature générale et comparée en rapport avec la question de l´interculturalité. Lorsque la littérature sert d’alibi ou d’instrumentation à la constitution du récit national, elle charrie en priorité des valeurs monoculturelles. Or, le comparatisme littéraire sait qu’il s’agit d’une construction qu’il importe de critiquer afin de mettre au jour les

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mouvements interculturels qui contribuent au devenir des littératures. Seront ainsi abordés le transfert et la réception littéraires, la constitution des espaces littéraires, les dynamiques de mobilité culturelle, les politiques de l’identité et les différents modèles de littérature mondiale. Toutefois, le pluralisme culturel, au risque de sa propre négation, ne saurait se réduire à un seul modèle. Il s’agira donc de distinguer conceptuellement et empiriquement ses diverses manifestations (multiculturalité, interculturalité, transculturalité, hybridité, métissage) et d’étudier leurs traductions littéraires. Le séminaire développera les approches théoriques pertinentes tout en travaillant sur un corpus emprunté à la littérature francophone moderne et contemporaine, notamment les domaines français, québécois et antillais, ainsi que sur divers ouvrages relevant de la littérature de l’exil.

Téléchargez ici le programme et la bibliographie : Interculturalité

ENJEUX DE LA LITTÉRATURE MONDIALE Littérature comparée - Alexis Nuselovici – Mercredi 14h-17 h, salle A108

« Tout se passe comme si la stabilité du monde se faisait transparence dans la permanence de l’art, de sorte qu’un pressentiment d’immortalité, […] devient tangible et présent pour resplendir et qu’on le voit, pour chanter et qu’on l’entende, pour parler à qui voudra lire », écrit Hannah Arendt. La littérature joue un rôle essentiel dans cette transmission et cette compréhension du monde mais existe-t-il pour autant une littérature mondiale ? De la Weltliteratur de Goethe à la « littérature-monde » de Le Clezio et alia, des classiques de la culture bourgeoise aux bibliothèques postmodernes, le concept peine à saisir les relations entre littérature et monde d’autant que les découpages nationaux prévalent sans faillir.

Ce séminaire tentera de fixer les paramètres critiques susceptibles d’éclairer la question en s’appuyant notamment sur l’exemple de la littérature européenne et en empruntant trois axes :

* Du monde et des langues * Du monde et des cultures * Du monde et des littératures

Bibliographie : • E. APTER, Against World Literature, Verso • E. AUERBACH, Mimesis, Gallimard/TEL • J. DAVID, Spectres de Goethe, Les prairies ordinaires • P. CASANOVA, La République mondiale des lettres, Point/Essais • J. RANCIERE, Le partage du sensible, La Fabrique. Des documents seront aussi distribués au long des séances du séminaire.

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DIVERSITÉ DES USAGES DU FRANÇAIS Linguistique française Mercredi 9h-12h, salle A108

Le séminaire de linguistique française proposera d’explorer la diversité des usages du français : la linguistique a accordé à partir du siècle dernier une place prépondérante à l’observation des usages langagiers, à travers une pluralité de perspectives méthodologiques et théoriques, et en s’attachant à la description de données fort variées : données orales, écrites, états de langues anciens ou extra-hexagonaux. Le séminaire permettra d’éclairer la question des usages – leur recensement, les difficultés posées par leur analyse – dans le domaine du français et des créoles à base française. Les séances seront alternativement animées par plusieurs membres de la section de langue et linguistique française qui appartiennent au laboratoire de recherche Parole et Langage. Pour toute question sur l’organisation du séminaire, vous pouvez vous adresser à Frédéric Sabio (coordonnées sur la page Équipe).

RENCONTRES CULTURELLES ET LINGUISTIQUES : ALTÉRITES, RUPTURES ET NÉGOCIATIONS Séminaire mutualisé - Catherine Mazauric, Sibylle Kriegel, Sylvie Requemora Mardi 13h-16h, salle B004

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, les rencontres de cultures sont généralement envisagées, en Occident, sous l’aspect de l’interculturel. L’adjectif « interculturel », composé du latin « inter », insiste sur l’idée de réciprocité, associée à la « cultura », culture, mais aussi à l’idée d’habitat (« colere ») : il implique des échanges réciproques, des interactions générées par des rencontres ou des confrontations, qui interrogent l’identité de tous et amènent à une réflexion sur soi-même et sur le monde. Selon G. Marandon : « La notion d’interculturalité, pour avoir sa pleine valeur, doit, en effet, être étendue à toute situation de rupture culturelle — résultant, essentiellement, de différences de codes et de significations —, les différences en jeu pouvant être liées à divers types d’appartenance (ethnie, nation, région, religion, genre, génération, groupe social, organisationnel, occupationnel, en particulier). Il y a donc situation interculturelle dès que les personnes ou les groupes en présence ne partagent pas les mêmes univers de significations et les mêmes formes d’expression de ces significations, ces écarts pouvant faire obstacle à la « communication » (CIDOB, mai-juin 2003). Cette perspective humaniste présente toutefois le défaut de laisser ininterrogée la perception des cultures comme autant d’ensembles discrets aux contours bien définis et sans porosité, hors des dynamiques politiques et sociales et de toute historicité. Au cours du séminaire il s’agira moins d’entrer dans le débat théorique suscité par l’interculturalité vs. transculturation (F. Ortiz) que d’envisager, à partir des textes et sur au moins deux plans, culturel et linguistique, la tension paradoxale à l’œuvre dans la notion même d’interculturalité : de réciprocité et d’échange d’une part, et de différence et de rupture de l’autre. Nombre de textes fonctionnant selon le principe du regard étranger, de la vision de l’Autre, de « l’estrangement » (C. Ginzburg) et du décentrement, sont des modes de sortie du formatage culturel. Il s’agira ainsi d’étudier les éléments qui peuvent être reconnus comme base d’une pensée moderne de l’autre impliquant la réciprocité et d’illustrer ainsi l’interaction profonde qui se joue en permanence entre la réalité de la vie des sociétés et les représentations de cette réalité

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que livrent les œuvres littéraires. Cette interaction se fait souvent dans les textes par un personnage ou un narrateur, mais aussi en deçà et au-delà des textes par des auteurs, figurant le « truchement », le traducteur, l’interprète, le « go-between » dans une perspective où le sas et le passage que devient l’écriture et/ou le discours permettent de penser l’hybridité linguistique, culturelle et littéraire. C’est au point de rencontre le plus sensible entre ces deux dimensions, dans ces textes qui relatent la découverte et la rencontre réelles d’un monde autre et la transposition de cette expérience dans le langage et les formes convenues de la « littérature », dans des textes variés qui sont à la fois description du monde, témoignage, mise à l’épreuve de l’ethos interculturel et lieu d’élaboration d’un discours d’opinion qui dévoile les jugements portés sur l’autre autant que les déterminations de toutes sortes qui président à la formulation des énoncés. Ces textes seront lus en tant qu’ils consignent, relativement à une culture de l’altérité, les formes discursives, linguistiques et textuelles qui lui donnent consistance et la perpétuent, ainsi que le bagage d’idées, de réflexes de jugement, de préjugés, de postures qui nourrissent cette culture. Évaluation des étudiants lors d’une Journée d’étude à la fin du semestre.

LIRE, INTERPRÉTER, ÉDITER : MANIPULER LES TEXTES ANCIENS (MOYEN ÂGE, ÂGE CLASSIQUE)

Séminaire mutualisé - Daniel Martin, Valérie Naudet, Mathilde Thorel – Mercredi 14h-17 h, salle A106

Montaigne avait prévu de faire du chapitre XXIX, au centre du premier livre de ses Essais, le lieu où serait publié ce qui était à ses yeux le chef d’œuvre d’Étienne de La Boétie : le Discours de la servitude volontaire. Ce texte, dans l’essai, I, XXVIII (“De l’Amitié”), est comparé à “un tableau riche, poli et formé selon l’art”, alors que les chapitres des Essais qui l’entourent le sont à des “crotesques et corps monstrueux” faisant office de cadre. Or le lecteur parvenu au chapitre XXIX ne trouve pas, au centre de l’écrin, le chef d’œuvre annoncé, mais vingt-neuf sonnets amoureux de La Boétie. Montaigne éditeur de La Boétie a été devancé : le discours de son ami a été “ mis en lumière, et à mauvaise fin ” dans un pamphlet réformé (Le Réveille-matin des François) : il est devenu texte séditieux (ce qu’il est effectivement) au service de la rébellion huguenote (ce qu’il n’est pas nécessairement) et Montaigne renonce à le publier. L’anecdote en dit long : Montaigne, lecteur fervent de La Boétie, renonce à son projet éditorial parce qu’une autre édition a infléchi le sens du texte, en a programmé une interprétation. D’une certaine façon, tout acte éditorial refaçonne l’objet littéraire qui va être livré au lecteur et, au fond, ces trois verbes, “lire”, “interpréter”, “éditer”, pourraient, in fine, trouver un synonyme commun dans le verbe “manipuler”. Or, cette pratique de “manipulation” existe dès le Moyen Âge : à leur manière, avec leurs outils, les médiévaux ont lu, interprété et manipulé les Anciens, les Autorités, leurs prédécesseurs. L’essence même de l’écriture n’est-elle d’augmenter, selon l’étymologie du mot auteur qui viendrait de la famille de augere ? Ils se sont emparés de textes pour les continuer, les achever, les traduire et/ou les moraliser, en infléchissant ainsi le sens et l’esthétique comme Jean de Meun s’inscrivant à la suite de Guillaume de Lorris pour élaborer le monument qu’est le Roman de la Rose, comme le poète de l’Ovide moralisé qui au XIVe siècle entreprend de donner des Métamorphoses une interprétation chrétienne. Ainsi, peu ou prou, tout acte d’écriture s’inscrit entre

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deux actes de lecture, deux démarches interprétatives. Celui qui écrit investit toujours quelque chose de ses lectures passées ou présentes dans le texte qu’il produit et destine à des lecteurs qui seront, eux aussi, des interprètes. Et le texte, bien souvent, n’acquiert son statut de produit fini qu’après être passé par les mains de ces lecteurs interprètes que sont les copistes ou les libraires imprimeurs et le personnel qu’ils emploient dans leurs officines pour mettre au point le livre dans sa forme ultime, sa “ belle forme de livre ” (Marot), le livre imprimé. C’est l’articulation de ces pratiques, depuis les lectures que les auteurs réinvestissent dans leurs textes jusqu’aux lectures des textes dans leur avatar ultime, censé leur donner une forme définitive, qui sera interrogée dans ce séminaire : il inclura donc des approches littéraires et philologiques plurielles, s’ouvrant sur des disciplines connexes : histoire du livre, histoire de la langue, bibliographie matérielle, sociologie de la lecture et de l’écriture, etc. L’ensemble du descriptif (accompagné d’une bibliographie et des modalités d’évaluation) peut être téléchargé ici en pdf : Lire, interpréter, éditer : manipuler les textes anciens

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Semestre 2

COURS

Vous devez suivre les deux cours suivants :

• Littérature et sciences humaines • Rhétorique et analyse du discours

SEMINAIRES

Vous devez en outre suivre 2 séminaires choisis dans la liste suivante, en fonction de votre projet de recherche.

• « Deus et Machina. Quel humanisme pour les temps post humains ? » (littérature française générale)

• « Traductions, transferts artistiques : pour une géopolitique » (littérature comparée)

• « Récits d’enquêtes écopoétiques » (séminaire mutualisé)

MEMOIRE

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Programmes

COURS

Vous devez suivre les deux cours suivants :

LITTÉRATURE ET SCIENCES HUMAINES

Responsable : Francesca Manzari - Intervenants : Alexis Nuselovici, Catherine Mazauric, Francesca Manzari – Mercredi 17h-19h, salle à venir

Le et qui unit la littérature aux sciences humaines dans le titre accouple moins qu’il ne fait signe vers un dédoublement, en questionnant d’un côté le rôle des sciences humaines dans la pensée et dans la définition du littéraire et inversement la façon dont les sciences humaines font recours aux textes littéraires et les accueillent. Les sciences humaines choisies pour l’année académique 2017/2018 sont la philosophie, l’anthropologie et la psychanalyse. Le cours, composé en trois séquences, interrogera la notion de frontière et des mots, notions, concepts, qui peuvent lui être associés : confins, ligne de partage, lisière, entre-deux, limite, démarcation mais également région, territoire, appartenance, exil…

Il s’agira de tracer des cartes de la pensée qui proposent à chaque fois des agencements entre textes littéraires et philosophiques, anthropologiques et psychanalytiques. Cet enseignement souhaite faire vaciller l’assurance des savoirs disciplinaires sans pour autant prôner l’effacement des différences entre ceux-ci. En effet, agencement n’est pas à entendre ici comme brouillage des lignes de partage, mais un exemple de la façon dont une frontière peut devenir un lieu à travers lequel admirer l’autre, le rencontrer, l’aimer.

RHÉTORIQUE ET ANALYSE DU DISCOURS Responsable : Cyril Aslanov Jeudi 16h-18h, salle à venir

Ce cours s’articule en deux parties : la première retrace les principales catégories de la rhétorique antique et de sa continuation à l’âge classique : les types de discours ; les cinq canons de la rhétorique ; ses trois fonctions ; les principaux tropes ; la seconde concerne l’analyse du discours en tant que procédé de décodage des énoncés encodés par les rhétoriques de notre temps.

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SEMINAIRES

Vous devez suivre 2 séminaires choisis dans la liste suivante, en fonction de votre projet de recherche.

« DEUS ET MACHINA. QUEL HUMANISME POUR LES TEMPS POST-HUMAINS ? » Littérature française générale Jean-Christophe Cavallin, Jan Miernowski, Sylvie Requemora Jeudi 10h-13h, salle à venir

L’homme est-il encore ou fut-il jamais cet animal mentis altae d’Ovide ? De la combinatoire leibnizienne de l’intelligence divine aux algorithmes contemporains de l’intelligence artificielle, peut-on penser la pensée comme une exception humaine ? Si l’homme n’est qu’un « visage de sable à la limite de la mer », si ce qui le définit n’a plus vraiment figure humaine, reste un ensemble de figures ou pensées de la pensée que son histoire a construites (âme, libre arbitre, subjectivité et subjectivation, cerveau, etc.). Pour tenter une cartographie de ces figures de l’homme comme animal noétique, le séminaire articulera les trois concepts opératoires de la pensée, de la machine et du divin.

L’homme et Dieu. Providence et condition humaine (Erasme, Luther [ou Garnier, Corneille, Racine] et Sartre, Camus). Liberté et mort des dieux (Rabelais, Quart Livre et Latour, Jubiler). Sacrifice et communauté (Rabelais, Quart Livre, Bergson Les deux sources de la morale et de la religion, Bataille Théorie de la religion, éventuellement : Altizer, Caputo, Vattimo, Derrida, Žižek). Liberté et le dieu posthumain (Montaigne, Apologie de Raymond Sebond et Meillassoux, « Deuil à venir, dieu à venir »).

Figures de la pensée. « Res cogitans » ou « roseau pensant » ? (Descartes, Pascal) « Tout est âme » et « Je est un autre ». Animisme et Naturphilosophie (Herder, Hugo, Baudelaire, Rimbaud) Penser dans des corps : chamanisme et perspectivisme amérindien (Descola, Deleuze, Viveiros de Castro) L’humanisme libertin : la pensée humaine vs les 4 âmes, la querelle de l’âme des bêtes, la querelle de l’âme des Amérindiens (récits de voyages incrédules vs récits missionnaires) ; poésies libertines du libre flux de la pensée : Tristan l’Hermite, Théophile de Viau. L’homme et les machines. À quoi pensent les robots ? Asimov et la robopsychologie. (Gregory Bateson, Terence Deacon). Sensus communis et « couplage homme-machine » dans le film Cloverfield de Matt Reeves. (Leroi-Gourhan, Simondon, Debord, Stiegler) De l’animal machine à la machine du monde : Descartes vs Gassendi, Cyrano et Campanella (Empires et Etats du soleil et Cité du soleil), Machines et mythes : les Prométhées modernes, d’Hercule au cinéma à machines (Frankenstein, Metropolis, Les Temps modernes)

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TRADUCTIONS, TRANSFERTS ARTISTIQUES : POUR UNE GÉOPOLITIQUE Littérature comparée- E. Lecler, A. Locatelli, F. Manzari, A. Nuselovici, C. Pinçonnat, L. Wajeman – Mercredi 14h-17h, salle à venir

La décision de faire passer un texte ou une œuvre artistique qui appartient à une culture, à un pays et à une langue dans une autre culture, un autre pays, une autre langue est un acte éminemment politique. Traductions et transferts artistiques vont de pair avec une volonté de faire connaître, à un moment historiquement donné, tel texte ou telle œuvre dans tel contexte. Si la traduction met certes en cause l’hospitalité des langues, au-delà elle invite à s’interroger sur les raisons qui poussent un traducteur et un éditeur à transporter un texte d’une réalité intellectuelle à une autre. Par delà le simple transfert, la traduction engage également à penser les circulations de textes et, par là, de formes littéraires. Ce sont ces flux et ces usages de la traduction et des œuvres que le séminaire « Traductions, transferts artistiques : pour une géopolitique » se propose d’analyser.

Outre ces éléments de réflexion, le séminaire « Traductions, transferts artistiques : pour une géopolitique » est conçu comme un séminaire de recherche qui a pour vocation d’accompagner les étudiants inscrits tant dans le master RED spécialité « Littérature comparée » que dans le master « Traductologie » (spécialité « Traductologie et interculturalité » en particulier) dans l’élaboration de leur mémoire. Grâce à l’étude critique des transferts et circulations des formes littéraires en traduction, il s’agit, d’une part, d’inciter les étudiants du Master Lettres à penser leur corpus de recherche à partir de cette longue tradition comparatiste et, d’autre part, de mieux former ceux du Master Traduction Littéraire à la discipline comparatiste, qu’ils méconnaissent généralement. Pour assurer le travail d’accompagnement, le séminaire est conçu sur la base d’une alternance entre des séances de tables rondes et des séances où sont présentés des éléments critiques spécifiques. Les premières séances sont prises en charge pour des enseignants-chercheurs qui bâtissent le socle critique appelé à nourrir la réflexion commune (ils donnent des repères pour s’approprier les ouvrages de la bibliographie que les étudiants devront lire). Ces premières séances sont suivies d’une première « Table ronde » consacrée à la présentation par les étudiants de leur travail de mémoire dans la perspective du séminaire. Alternent ensuite, dans le déroulé des semaines, les séances, prise en charge par les enseignants-chercheurs, d’une part, et par les étudiants, d’autre part. Les enseignants-chercheurs analysent la façon dont la question de la géopolitique de la traduction croise leurs travaux, les irrigue. Les étudiants, quant à eux, présentent l’avancée de leur mémoire et, éventuellement, un ouvrage ou un article touchant à la question qui a fait avancer leur réflexion.

Bibliographie : • Apter Emily, Zones de traduction, Fayard, 2015 • Homi Bhabha, The Location of Culture, Routledge, 2004 (Les Lieux de la culture. Une Théorie postcoloniale, trad. de F. Bouillot, Payot, 2007)• Casanova Pascale, La République mondiale des lettres, Seuil, 1999 • Eagleton Terry, Jameson Fredric, Said Edward W., Nationalisme, colonialisme et littérature, introduction de Seamus Deane, Presses Universitaires de Lille, 1994 (version téléchargeable en ligne) • Even-Zohar Itamar, Polysystem Studies [= Poetics Today 11:1], Durham, Duke University Press, 1990. Numéro spécial de Poetics Today mis en ligne sur le site d’Itamar Even-Zohar •Moretti Franco, Atlas du roman européen (1800-1900), Seuil, 2000, (Atlas of the European

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novel, 1800-1900, London, New York, Verso, 1998) • Moretti Franco, Graphes, cartes et arbres. Modèles abstraits pour une autre histoire de la littérature, trad. de l’anglais par Étienne Dobenesque, préface de Laurent Jeanpierre, Éditions Les Prairies ordinaires, 2008 (Graphs, Maps, Trees: Abstract Models for a Literary History, London, New York, Verso, 2005) • Sapiro Gisèle, Translatio, CNRS Eds, 2008.

RÉCITS D’ENQUÊTES ÉCOPOÉTIQUES

Séminaire mutualisé - Christine Marcandier, Catherine Mazauric, Crystel Pinçonnat Mardi 14h-17h, salle à venir

Dans un monde d’échanges globalisés, les matières premières sont devenues des enjeux prioritaires. Si elles marquent la place et l’action de l’homme dans et sur les écosystèmes, elles dessinent aussi, du point de vue littéraire, des terrains et territoires d’enquête et de fiction, ainsi que des modes d’écriture et de lecture. Il s’agira dans ce séminaire d’étudier comment ces questions écologiques, politiques et économiques travaillent le rapport réel/fiction et modifient la pratique du récit d’enquête, selon trois approches articulées. Le séminaire s’organise en 3 séances sur chaque programme, les trois dernières séances sont consacrées au travail de réécriture à partir des textes de création ou de réception (fiction, enquête ou article critique) remis par les étudiants.

Christine Marcandier : Matières du récit

• La notion d’enquête, entre fiction et non fiction : Cours théorique à partir sur la notion d’enquête, centrale dans la production romanesque contemporaine, appuyé sur l’étude de deux essais : Le Champignon de la fin du monde. Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme d’Anna Lowenhaupt Tsing (La Découverte, 2017) et Homo detritus. Critique de la société du déchet de Baptiste Monsaingeon (Seuil, 2017).

• Les métaux : Étude de deux livres, un essai, La Guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique de Guillaume Pitron (éd. Les liens qui libèrent, 2018) et un roman, Fils conducteurs de Guillaume Poix (Verticales, 2017).

• Le pétrole : Étude de Brut de Dalibor Frioux, avec prolongements et contrepoints du côté d’Upton Sinclair, Pétrole ! (Oil !) et Julian de Robert Charles Wilson. Lors de cette séance, présentation de l’essai de Jean-Baptiste Malet, L’Empire de l’or rouge (Fayard, 2017), sur les enjeux économiques, humains et politiques de la tomate d’industrie, et proposition de plusieurs pistes d’écritures.

Catherine Mazauric : Matières animées – Le terrain du littéraire

• Les terrains de l’enquête : Cours théorique sur les notions de terrain et d’enquêtes de terrain dans le cadre des sciences humaines, à partir du livre de Jean Bazin, Des clous dans la Joconde. L’anthropologie autrement (Toulouse, Anacharsis, 2008).

•Matières premières, matières animées, génies aquatiques : étude de deux romans, l’un qualifié de « thriller ethnologique » (Petroleum de Bessora, Belfond, 2004), l’autre de

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polar écologique (La Malédiction du lamantin. Enquête sur les rives du fleuve Niger de Moussa Konaté, Points Policier, 2009).

• Former des littéraires de terrain : s’intéresser à la littérature dans ses usages et sa transitivité, aux rapports entre textes littéraires et formes de vie ; produire des textes qui rendent compte du déplacement de son univers mental dans l’acte de lecture ; écritures de création et de réception, à partir de la présentation de l’essai Explore. Investigations littéraires de Florent Coste (Questions théoriques, « Forbidden Beach », 2017) et de ses « exercices ».

Crystel Pinçonnat : Réinvestir (la matière occidentale), la recycler

Récit policier, récit d’enquête : Cours d’introduction théorique sur les caractéristiques et le développement du récit d’enquête à partir du roman policier et des formes populaires. L’enjeu territorial des littératures chicana et amérindienne. Les territoires concernés connaissent des situations de « colonialisme interne » propices à l’émergence de récits écologiques contestataires. Lecture d’extraits de textes fondateurs qui illustrent ces questions comme Ceremony/Cérémonie (1977) de Leslie Marmon Silko et de certaines œuvres plus récentes comme Le Sang noir de la terre (Mean Spirit, 1990) de Linda Hogan, Sous le Soleil de Zia de Rudolfo Anaya (Zia Summer, 2008). Questions écologiques abordées : essais nucléaires, mainmise sur les minerais, déversement des déchets. En réponse à ces problèmes, les écrivains amérindiens et chicanos réinvestissent la matière occidentale, recyclent ses matériaux, se les approprient (mythes, réalisme magique) pour reconquérir symboliquement la terre des ancêtres. Dans cette perspective, étude d’un texte de Thomas King, écrivain amérindien canadien : La Femme tombée du ciel (The Back of the Turtle, 2014, prix du Gouverneur Général 2014), à partir duquel sera conçu un atelier d’écriture.

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MEMOIRES

Vous devez composer en Master 1 un premier travail de création accompagné d’une réflexion critique. C’est à vous de choisir, en concertation avec votre directrice ou votre directeur de recherche, la forme que vous donnez aussi bien à ce travail de création qu’au couplage théorie/pratique auquel il donne lieu.

*** Ce premier travail de création peut tout à fait ne présenter qu’une première étape ou une première partie du projet final que vous présenterez en M2.

Liste des enseignants-chercheurs titulaires d’Aix-Marseille Université susceptibles d’encadrer un mémoire de recherche ou un suivi d’écriture :

Cyril ASLANOV, Professeur, LPL Linguistique française et romane. Poétique. Linguistique des langues en contact, langue et littérature médiévales. Mail.

Stéphane BAQUEY, Maître de conférences, 19-21 Littérature XXe-XXIe siècles. Poésies françaises et de langue française, histoire littéraire et cultures dans l’espace méditerranéen XXe-XXIe siècles, récit, poésie, essais. Mail

Michel BERTRAND, Professeur, 19-21 Littérature XXe siècle. Nouveau Roman. Autobiographie et autofiction. Roman du XXIe siècle. Intertextualité et intergénéricité. Mail

Mathieu BRUNET, Maître de conférences, 16-18 Littérature du XVIIIe siècle (roman, théâtre, philosophie, esthétique. Histoire des idées, histoire des sciences). Mail

Élodie BURLE-ERRECADE, Maître de conférences, CUER MA Littérature médiévale. Littérature arthurienne, lyrique d’oc et d’oïl, littérature de voyage et de pèlerinage. Littératures des XXe-XXIe siècles à la redécouverte du Moyen Age : Réécritures et adaptations de l’imaginaire médiéval. Le lyrisme et ses évolutions : Moyen Age et XXe siècle. Mail

Sandrine CADDEO, Maître de conférences, LPL Langue française. Syntaxe du français contemporain et du français parlé. Linguistique de corpus. Plurilinguisme. Mail

Jean-Christophe CAVALLIN, Professeur, 19-21 Littérature du XIXe siècle (poésie, récits de soi). Narratologie. Écritures scénaristiques. Suivi d’écriture de création. Mail

Denis COLLOMP, Maître de conférences, CUER MA Mémoires de recherche : Littérature épique médiévale ; Adaptation romans de

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chevalerie Renaissance et siècles classiques ; Langue médiévale et moyen français. Mail

Emmanuel DESILES, Maître de conférences, 19-21 Langue et littérature provençales. Mail

Barbara DIMOPOULOU, Maître de conférences, 19-21 Littérature du XIXe siècle et métiers de l’édition. Genres narratifs de la première moitié du XIXe siècle (romantisme français) : histoire des idées, représentation du peuple : Métiers de l’édition, édition et traduction. Mail

Sébastien DOUCHET, Maître de conférences, CUER MA Langue et littérature du Moyen Age. Récit médiéval, littérature arthurienne. Genre de la continuation. Représentation de l’espace, des lieux et paysages dans la littérature médiévale. Iconographie médiévale, enluminures, mosaïques. Thème de la création du monde, iconographie et littérature hexamérales. Édition et traduction de manuscrits médiévaux. Mail

Corinne FLICKER, Maître de conférences HDR, 19-21 Littérature XIXe-XXe siècles. Théâtre. Intertextualité, adaptation, réécriture. Théâtre et colonialisme. Littérature française et Extrême Orient. Critique théâtrale, journaux, revues. Mail

Michèle GALLY, Professeur, CUER MA Littérature médiévale. Poésie, Formes du jeu dramatique des XIIe au XVe siècles. Thème et problématique du « jeu ». Discours amoureux, art d’aimer, art poétique. Réception du Moyen Age aux XX-XXIe siècles : notion de « médiévalisme » dans les arts, le cinéma et la littérature contemporaine, autour des notions de réécriture, de trace, de rémanence, de fragments. Mail

Valérie GONTERO-LAUZE, Maître de conférences, CUER MA Langue et littérature du Moyen Age. Romans antiques. Lapidaires et bestiaires. Réécritures des œuvres médiévales. Littérature de jeunesse. Éditions de texte. Mail

Geneviève GOUBLIER-QUEFFELEC, Maître de conférences, 16-18 Littérature du XVIIIe siècle. Roman. Matérialisme. Sensibilité. Histoire littéraire. Révolution. Mail

Olivia GUERIN, Maître de conférences, LPL Langue française (Sémantique lexicale et discursive ; Linguistique textuelle ; Analyse du discours). Mail

Annick JAUER, Maître de conférences HDR, 19-21 Littérature du XXe siècle (Roman français du XXe siècle ; Représentation de l’ailleurs et de l’étranger dans la littérature, XIXe-XXe siècles ; Rapports France/Allemagne dans la littérature française ; Littérature et édition XXe siècle).

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Philippe JOUSSET, Professeur, 19-21, Axe transversal « Stylistique » Langue française XVIIIe-XXIe siècles (Stylistique et rhétorique, analyse du discours ; Versification ; Théorie de la littérature ; Sémiologie ; Anthropologie des arts). Mail

Joël JULY, Maître de conférences, 19-21 Langue et stylistique françaises XIXe-XXIe siècles (versification, discours rapportés, métadiscursivité, narratologie). Histoire, théorie et analyse de la chanson (notamment la chanson française depuis 1950). Mail

Sibylle KRIEGEL, Professeur, LPL Linguistique française et créole (Études créoles. Contacts de langues. Syntaxe, grammaticalisation). Mail

Éric LECLER, Maître de conférences HDR, Transpositions Littérature comparée (XIX-XXe siècles. Littérature et musique : opéra XIX-XXe s. Théories dramatiques XIXe-XXe siècles. Littérature et philosophie (en particulier idéalisme allemand, symbolisme, expressionnisme). Domaines linguistiques : allemand, anglais, italien. Mail

Odile LECLERCQ, Maître de conférences. Langue française (Histoire et épistémologie de la linguistique. Lexicologie. Sémantique. Analyse de discours).Mail

Aude LOCATELLI, Professeur, Transpositions Littérature comparée XIXe-XXe siècles. Roman de formation, roman de l’artiste. Textes littéraires inspirés par la musique. Interaction texte/musique dans les œuvres mixtes (poésie chantée, opéra). Littérature et jazz. Domaines linguistiques : allemand, anglais, italien. Mail

Stéphane LOJKINE, Professeur, 16-18 Littérature du XVIIIe siècle. Littérature et illustration, dispositifs visuels, Utpictura18. Littérature et philosophie, french theory. Littérature et psychanalyse. Mail

Francesca MANZARI, Maître de conférences, Transpositions Littérature comparée (XIIIe siècle toscan et poésie américaine du XXe, poésie et essai du XXe siècle pour les domaines anglophone, italien et français, théorie de la littérature, théories de la traduction). Mail Domaines linguistiques : anglais, italien.

Christine MARCANDIER, Professeur, 19-21 Littérature française XIXe et XXIe siècles ; Narratologie, théorie de la fiction ; Imaginaire du crime et du fait divers, esthétique de la violence ; Presse ; Édition ; Suivi d’écriture de création. Mail

Daniel MARTIN, Maître de conférences, 16-18 Littérature du XVIe siècle (Poésie ; Narration). Mail

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Catherine MAZAURIC, Professeur, 19-21 Littérature XXe-XXIe s. : littératures francophones des Suds, écritures migrantes, extrême contemporain, poétique des genres ; littératures africaines, questions postcoloniales, littérature et migrations ; lecture littéraire : théorie et enseignement. Mail

Valérie NAUDET, Professeur, CUER MA Langue et littérature du Moyen Age (Édition de textes ; chanson de geste et textes narratifs ; stylistique). Mail

Aïno NIKLAS-SALMINEN, Maître de conférences HDR, LPL Langue française (lexicologie, sémantique lexicale et discursive). Mail

Alexis NUSELOVICI, Professeur, Transpositions Littérature comparée (Traductologie et traduction littéraire, XXe-XXIe siècles ; Littérature européenne ; Littérature du témoignage ; Littératures et poétiques de l’exil ; Littérature et théories post-coloniales). Domaines linguistiques : anglais, allemand, langue romane.Mail. Bérengère PARMENTIER, Maître de conférences, 16-18 Littérature du XVIIe siècle. Mail.

Crystel PINCONNAT, Professeur, Transpositions Littérature comparée : XXe-XXIe siècles ; Littératures nord- et latino-américaines ; Études postcoloniales ; Écritures minoritaires (afro-américaine, amérindienne, chicana…) ; Littératures d’immigration (Europe, États-Unis) ; Roman urbain. Domaines linguistiques : anglais, espagnol).Mail.

Jean-Marc QUARANTA, Maître de conférences, 19-21 Littérature XXe-XXIe siècles, création littéraire et ateliers d’écriture (Étude génétique des brouillons d’écrivains, correspondances et biographies d’écrivains ; Écriture, narration et numérique (jeux vidéo, formes numériques de l’écriture contemporaine) ; Théorie et pratique des ateliers d’écriture et de la création littéraire ; Étude et valorisation de fonds d’archives littéraires modernes publiques et privées). Suivi d’écriture de création.Mail

Sylvie REQUEMORA-GROS, Professeur, 16-18 Littérature du XVIIe siècle (Littératures des voyages (récits, romans, théâtre, poésie) – Théâtre comique de la fin du XVIIe siècle ; Croisements génériques ; Récritures).Mail

Frédéric SABIO, Professeur, LPL Langue française (Grammaire du français contemporain ; Syntaxe du français parlé). Mail

Mathilde THOREL, Maître de conférences, LPL Stylistique et langue française XVI-XXe siècle (Stylistique, rhétorique, histoire de la langue ; Langue et style du XVIe s. ; Prose narrative, récriture, traduction ; Lexicologie, lexicographie et dictionnaires anciens). Mail Lise WAJEMAN, Maître de conférences HDR, Transpositions

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Littérature comparée (périodes anciennes (XVI-XVIIIe siècles) ; Rapport Texte/ image, histoire des représentations ; Réécritures bibliques ; Représentation du corps dans la littérature et les arts ; Théories de l’interprétation). Domaines linguistiques : France, Allemagne, Angleterre, Italie. Mail