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CARRIERES BLANC
420 route du Champ Biolay ZA de la Plaine – BP 21 01 580 IZERNORE
MEMOIRE EN REPONSE SUITE A L’AVIS DE LA MISSION
REGIONALE D’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE
AUVERGNE-RHONE-ALPES
Carr ières de calcaire du s ite de « La Cornella »
Commune de Hauteville-Lompnès(01)
Mai 2019
Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE Site de « La Cornella »
CARRIERES BLANC Commune de Hauteville-Lompnes (01)
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Dans le cadre de l’instruction de la demande d’autorisation d’exploiter la carrière d’Hauteville-Lompnès, la
MRAE a émis un avis présentant des recommandations.
Conformément à l’article L.122-1 du Code de l’Environnement, le pétitionnaire doit présenter une réponse
écrite à cet avis.
SOMMAIRE
1. CONCERNANT LES NUISANCES SONORES ........................................................................................................... 3
A. REPRESENTATIVITE DES MESURES ................................................................................................................................... 3
A. INTERPRETATION DES MESURES ..................................................................................................................................... 3
A. PRISE EN COMPTE DES SURPRESSIONS AERIENNES LIEES AUX TIRS DE MINES ............................................................................ 5
B. MODELISATION DE L’IMPACT A VENIR ............................................................................................................................. 5
2. CONCERNANT L’EVALUATION DE L’IMPACT SANITAIRE ...................................................................................... 6
3. ARTICULATION DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS DE PLANIFICATION .............................................................. 7
C. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE PLU ......................................................................................................................... 7
D. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE PGRI ........................................................................................................................ 9
Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE Site de « La Cornella »
CARRIERES BLANC Commune de Hauteville-Lompnes (01)
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1. CONCERNANT LES NUISANCES SONORES
a. Représentativité des mesures
Lors de la campagne de mesure du 18 juillet 2018, les conditions météorologiques étaient compatibles avec
le mesurage des émissions sonores. De même, l’activité du site était représentativité du fonctionnement
nominale de cette carrière (fonctionnement des installations de traitement, circulation des engins et des
camions, …).
Les durées de mesurage ont été choisies de 15 à 30 minutes car les bruits générés par les activités de
carrière et notamment ce site sont des bruits intermittents stables, comme on peut l’observer sur les
spectres temporels. Ainsi, un allongement systématique des mesures à 30 minutes n’aurait pas modifié
significativement la valeur des Leq mesurés.
Par ailleurs, la présence de l’opérateur tout au long de la mesures permet d’identifier les sources sonores
enregistrées et facilite une analyse fine des mesures, comme présenté dans les fiches de bruit détaillées et
commentées présentées en annexe de l’Etude d’Impact.
De plus, ces durées de mesures permettent de réaliser les mesurages sur une même journée afin de
favoriser des conditions météorologiques stables
Les périodes de mesures sont représentatives des périodes d’activité de l’activité et du contexte
environnemental du site (garrigue, zone artisanale, maisons isolées, faune estivale). Par contre, les mesures
de bruit hors activité des stations ZER1 et ZER3 sont légèrement majorantes du fait de l’arrêt des autres
activités économiques (zone artisanale et de la diminution du trafic routier sur la RD8).
En effet, le choix a été fait de ne pas réaliser les mesures de bruit hors activité durant la pause méridienne
du fait de l’augmentation du trafic routier durant cette période sur la RD8.
Par ailleurs, les contraintes de production du site n’ont pas permis de réaliser des arrêts de production
durant les horaires d’ouverture du site.
Par conséquent, seul le créneau de fin de journée permettait de réaliser les mesures hors activité.
a. Interprétation des mesures
Pour la ZER 1, le niveau mesuré n’étant pas strictement supérieur à 35 dB(A), l’émergence ne peut être
calculée conformément à la réglementation.
Pour la ZER 2, il n’était prévisible que l’activité des cigales augmente en fin de journée. Le site n’étant pas
audible lors de la mesure en activité, cette mesure n’a pas été renouvelée.
Pour la ZER 3, la différence entre la valeur du Leq et du L50 n’étant pas supérieure à 5dB(A) sur les mesures
en et hors activité, le L50 n’a pas été retenu comme indicateur représentatif du niveau de bruit car la
circulation routière ne présente pas un effet de masque de l’activité de la carrière en cette station et
correspond à une partie des émissions sonores du site (trafic poids lourds). De plus, l’activité de la carrière
est légèrement audible en cette station ce qui ne correspond pas à une émergence importante.
Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE Site de « La Cornella »
CARRIERES BLANC Commune de Hauteville-Lompnes (01)
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Pour la ZER 4, là encore, l’absence d’activité de la zone artisanale durant la mesure hors activité majore
l’émergence calculée.
Il apparaît donc que lors de cette campagne de mesures, la source de bruit « trafic routier sur la RD8 » est
la principale source de bruit pour les stations ZER2 et ZER3. L’activité de la carrière est la principale source
de bruit pour les ZER 1, ZER 4 et 5 en dehors de l’activité de la faune (cigales).
De plus les niveaux de bruit mesurés hors activités sont faibles pour une station (37,6 dB(A) sur ZER4) et
modérés (de 43,4 à 55,0 dB(A) pour les autres stations).
Par conséquent, la source de bruit « trafic routier sur la RD8 » est bien la principale source de bruit au droit
des ZER considérées.
De même, la source de bruit activité de la carrière est la principale source de bruit au droit des stations en
limite de site LS1, LS2 et LS3. La source de bruit « trafic routier sur la RD8 » est la principale source de bruit
pour la station LS4.
Ainsi, la circulation routière et l’activité de la carrière peuvent être considérées comme les deux principales
sources sonores du secteur. La circulation routière étant la principale source de bruit en l’absence d’activité
de la carrière.
Nous en avons déduit une sensibilité modérée (et non faible comme indiqué par la MRAE) car les niveaux
de bruit sont faibles pour certaines ZER et par conséquent plus sensible à l’ajout de sources de bruit
(activité de la carrière).
De même, l’impact actuel de la carrière est considéré faible à moyen en fonction des ZER considérées en
l’absence d’émergences non conformes avérées, mais avec des émergences forte par endroit.
Ainsi, la différence d’interprétation des résultats par la MRAE ne modifie pas l’évaluation de la sensibilité
de l’état actuel de l’environnement sonore (sensibilité modérée), ni de l’impact actuel de la carrière sur
l’ambiance sonore (impact faible à modéré).
Le croisement de cette sensibilité et de cet impact défini un enjeu bruit modéré pour ce site.
Par conséquent, la mise en œuvre de mesures de réduction d’impact est fortement conseillée comme
présenté dans le tableau de synthèse « Détermination et hiérarchisation des enjeux environnementaux » en
page 202 du Tome 3 « Etude d’Impact ».
Ces mesures consistent en la mise en œuvre d’un réaménagement coordonné à l’extraction, d’une
installation fixe en fond de fouille, le capotage du tapis de plaine sur Cornella Ouest, la poursuite de la
mise en place de merlons périphériques en lien avec le suivi bruit annuel et la concertation avec les
riverains dans le cadre de la démarche environnementale de Carrières Blanc et en particulier lors des
Commissions Locales de Concertation et de Suivi.
Cependant, afin de suivre la recommandation de la MRAE visant à compléter l’évaluation de l’état actuel de
l’ambiance sonore autour de cette carrière (impact actuel et niveau de bruit résiduel), une nouvelle
campagne de mesure a été effectuée le mercredi 15 mai 2019.
Les résultats obtenus sont les suivants :
Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE Site de « La Cornella »
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Campagne 2019
Stations Activité Hors Activité Emergence
ZER1 43.7 40.3 3.4
ZER2 38.5 36.0 2.5
ZER3 44.2 41.9 2.3
ZER4 52.3 50.4 1.9
ZER5 39.7 35.7 4.0
Il en ressort que l’impact actuel est modéré, avec des émergences conformes, mais élevées en ZER1 et
ZER5.
a. Prise en compte des surpressions aériennes liées aux tirs de mines
Concernant les surpressions acoustiques liées aux tirs de mine, la circulaire n°96-52 du 2 juillet 1996,
relative à l’application de l’arrêté du 22 septembre 1994, (article 22.1) précise :
« Afin d’éviter la gêne due aux tirs de mines, il peut être nécessaire, dans certains cas, d’imposer une valeur
limite. En l’état actuel des connaissances, il apparaît que le niveau de pression acoustique de crête peut être
limité à 125 décibels linéaires. »
Lors de la mise en œuvre des tirs de mines, la détonation de l’explosif génère des vibrations dans le sol ainsi
qu’une surpression aérienne parfois confondues avec les vibrations transmises par le sol.
Cette surpression aérienne est mesurée en parallèle des vibrations lors de la surveillance des tirs de mines.
Il s’agit d’un bruit fort, très court et ponctuel (à chaque tir de mines).
Ainsi, par exemple, la surveillance lors des 5 derniers tirs donne les résultats suivants :
Date du tir Type de tir Mesure (dBL)
01/04/2019 Cornella Nord – tir d’enrochements 110,2
02/04/2019 Cornella Nord – tir d’enrochements 112,6
17/04/2019 Cornella Ouest – tir d’enrochements 103,5
03/05/2019 Cornella Ouest – tir d’enrochements 110,9
06/05/2019 Cornella Nord – tir d’enrochements 107,0
Tous les tirs font l’objet d’enregistrement qui sont à la disposition des services de l’Etat.
Cette source, du fait de sa très courte durée (1 à 2 secondes) et malgré sa puissance sonore élevée (jusqu’à
120 dB), n’influence pas les niveaux sonores obtenus par la modélisation.
b. Modélisation de l’impact à venir
Les modélisations ont été calées avec les mesures in situ afin d’affiner les puissances acoustiques attribuées
à chaque source. Ces sources sont localisées sur les différents ateliers identifiés sur chaque plan de phasage
considéré, comme présenté en Figure 13 (Phase 2) et Figure 16 (Phase 5) du Tome 2 « Mémoire
Technique ».
En effet, la modélisation bruit utilise la topographie issue de la modélisation 3D du phasage d’exploitation,
bien visible sur les illustrations de la modélisation.
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Il y a donc une cohérence entre ces illustrations et modélisations et un calage de la modélisation.
Cependant, il faut également considérer l’évolution de la topographie et des sources de bruit liée à la
rationalisation de l’exploitation de ce site menée par Carrières Blanc qui contribueront à diminuer les
émissions sonores de son activité et ceux malgré une augmentation de la production.
Concernant la Phase 6, cette dernière n’a pas été retenue pour quantifier l’impact à venir, car sur Cornella
Nord, les travaux s’éloignent des ZER 1 et ZER 3 du fait du réaménagement, sans pour autant se rapprocher
significativement de la ZER 2.
De même, sur Cornella Ouest, les travaux d’extraction de la pierre marbrière s’éloignent de la ZER 3 et
même s’ils se rapprochent des ZER 4 et 5, les fronts sont ouverts vers le Nord et l’Ouest ce qui limite la
transmission du bruit en direction des ces stations.
Par conséquent la Phase 6 est moins « impactante » que la phase 2 ou la phase 5 où les travaux sont près
des ZER les plus sensibles aux émissions de la carrière (ZER1, ZER 2 et ZER3).
Enfin, comme évoqué précédemment, l’ajout d’une source spécifique pour la surpression aérienne ne
modifie pas les niveaux de bruit équivalent pondéré obtenus par la modélisation du fait de la très faible
durée de cette source (2 secondes) sur une journée de travail (10 heures).
2. CONCERNANT L’EVALUATION DE L’IMPACT SANITAIRE
Pour rappel, l’Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) fait l’objet de prescriptions contenues dans :
· Le guide « Evaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires, démarche intégrée pour la
gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées » publié par l’Institut
National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) en août 2013 ;
· La circulaire du 9 août 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques
sanitaires des installations classées soumises à autorisation ;
· Le guide « Evaluation des risques sanitaires dans les études d’impact des Installations Classées pour
la Protection de l’Environnement » publié par l’INERIS en 2003 ;
· Le guide « Analyse du volet sanitaire des études d’impacts » publié par l’Institut national de Veille
Sanitaire (InVS) en 2000.
D’après la circulaire du 9 août 2013, pour les carrières, l’analyse des effets sur la santé requise dans l’étude
d’impact, sera réalisée sous une forme qualitative. C’est pourquoi dans l’étude d’impact, l’évaluation de
l’impact sanitaire est qualitative dans le respect du principe de proportionnalité des études d’impacts.
De plus, l’activité des carrières a démontré son non impact sur les poussières définies par les valeurs guide
de l’OMS. La synthèse de l’ADEME publiée en avril 2018 nommée “Emissions des poussières des carrières
dans l’air” démontre que l’activité des carrières n’entraine pas une production de PM2.5 et PM10
significative et supérieure aux exigences réglementaires. Ainsi, le pétitionnaire déclare que le site
d’Hauteville-Lompnes est non soumis à cette exigence dans la déclaration annuelle GEREP.
Vis-à-vis de la silice cristalline, des mesures d’exposition sont réalisées sur les salariés afin d’établir le risque
lié aux poussières durant l’activité de manière qualitative et quantitative. Il a été démontré que les valeurs
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d’exposition sur les Groupes d’Exposition Homogènes sont classées en risque faible. Tous ces éléments
sont transmis à la DREAL lors de la déclaration annuelle GEREP.
Des mesures d’exposition des salariés aux poussières réalisé en 2017 par le pétitionnaire montre que
l’exposition est en dessous du seuil réglementaire de 10 mg/L. L’analyse des seuils de poussières siliceuses
montre une exposition inferieure des salariés au seuils réglementaires.
3. ARTICULATION DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS DE PLANIFICATION
c. Compatibilité du projet avec le PLU
Afin d’assurer la compatibilité du projet de remise en état avec le PLU en cours de modification, les plans
de remise en état ont été modifiés (voir figures ci-dessous). Le secteur proche de la zone artisanale (point 9
sur la figure du plan de principe), qui avait été présenté avec une remise en état de “simple terrassement”
dans le dossier, pouvant laisser penser à une vocation d’extension de la zone artisanale, a été remplacée
par une remise en état naturelle de zone de pelouse, pour une vocation écologique. La compatibilité avec la
zone N du PLU est et sera ainsi respectée.
Cette modification a été présentée et approuvée par le propriétaire des terrains concernées, soit la mairie
d’Hauteville-Lompnes. L’avis de la mairie d’Hauteville-Lompnes sur la modification de la remise en état se
trouve annexée à la présente.
Figures modifiées de la remise en état
Référence dans le dossier : Résumé non technique, figures 4, 5 et 6, pages 33, 34 et35 ; Document
administratif, figures 8 et 9 pages 34 et 35 ; Mémoire technique, figures 20, 21 et 22, pages 56, 57 et 58 ;
Etude d’impact, figure 56, 58 et 59, pages 296, 298 et 299.
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d. Compatibilité du projet avec le PGRI
En complément d’information, nous présentons ci-après l’analyse de compatibilité du projet au Plan de
Gestion des Risques d’Inondation (PGRI).
Le PGRI est l'outil de mise en œuvre de la Directive Inondation et vise à :
1. Encadrer l’utilisation des outils de la prévention des inondations à l’échelle du bassin Rhône-
Méditerranée ;
2. Définir des objectifs priorisés pour réduire les conséquences négatives des inondations des 31 Territoires
à Risques Important d’inondation (TRI) du bassin Rhône-Méditerranée.
Le PGRI traite d’une manière générale de la protection des biens et des personnes. Que ce soit à l’échelle
du bassin Rhône-Méditerranée ou des TRI (Territoire à Risque Important d’inondation), les contours du
PGRI se structurent autour des 5 grands objectifs complémentaires listés ci-dessous :
Thème 1
La prise en compte des risques dans l’aménagement et la maîtrise du coût des dommages liés à
l’inondation par la connaissance et la réduction de la vulnérabilité des biens, mais surtout par le respect
des principes d’un aménagement du territoire qui intègre les risques d’inondation.
Thème 2
La gestion de l’aléa en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux
aquatiques au travers d’une approche intégrée sur la gestion de l’aléa et des phénomènes d’inondation (les
débordement des cours d’eau, le ruissellement, les submersions marines ...), la recherche de synergies
entre gestion de l’aléa et restauration des milieux, la recherche d’une meilleure performance des ouvrages
de protection, mais aussi la prise en compte de spécificités des territoires tels que le risque torrentiel ou
encore l’érosion côtière.
Thème 3
L’amélioration de la résilience des territoires exposés à une inondation au travers d’une bonne
organisation de la prévision des phénomènes, de l’alerte, de la gestion de crise mais également de la
sensibilisation de la population.
Thème 4
L’organisation des acteurs et des compétences pour mieux prévenir les risques d’inondation par la
structuration d’une gouvernance, par la définition d’une stratégie de prévention et par l’accompagnement
de la GEMAPI (*).
Thème 5
Le développement et le partage
Le PGRI est opposable à l’administration et à ses décisions. Il est également opposable aux porteurs de
projets nécessitant une déclaration, enregistrement, autorisation au titre du Code de l’Environnement.
Ainsi, Le PGRI (les grands objectifs, les objectifs et les dispositions) est opposable à toutes les décisions
administratives prises dans le domaine de l’eau et aux PPRI, ainsi qu’aux documents d’urbanisme (SCoT et,
en l’absence de SCoT, PLU et PLUi), dans un rapport de compatibilité de ces décisions avec le PGRI.
La demande d’autorisation environnementale de renouvellement et d’extension de carrière doit donc être
compatible avec le PGRI.
La commune de Hauteville-Lompnes ne fait pas partie des 31 TRI identifiés du Bassin Rhône-Méditerranée.
Mémoire en réponse à l’avis de la MRAE Site de « La Cornella »
CARRIERES BLANC Commune de Hauteville-Lompnes (01)
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De plus, la carrière n’est pas inscrite en zone inondable au PLU de la commune (soumise à un risque
d’inondation rapide) et ne modifie pas les écoulements d’eau dans l’aire d’étude.
Par conséquent, son exploitation est compatible avec le Plan de Gestion des Risques Inondation 2016-
2021 et ses 5 Grands Objectifs.