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N°11 novembre 2012 DOSSIER SPÉCIAL INONDATIONS Un nouveau projet pour aller plus loin P 5 MIGRATIONS PISCICOLES Retour aux sources P 7 INCIVILITÉS EN BORD DE RIVIÈRE Tous concernés ! P 9 Un feuillet détachable dans ce numéro : le règlement du PPRNI dans ce numéro :

MiGrations inciVilités en BorD piscicoles De riViÈre°11-web.pdf · Charte Régionale d’entretien des espaces publics «Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages »

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N°11 • novembre 2012

Dossier spécialinonDationsUn nouveau projet pour aller plus loinP 5

MiGrations piscicoles Retour aux sources P 7

inciVilités en BorDDe riViÈreTous concernés !P 9

Un feuillet dét

achable

dans ce numéro :

le règlement du

PPRNIdans ce numéro :

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JANVIER MARS MAI JUILLET SEPTEMBRE NOVEMBREFÉVRIER AVRIL JUIN AOÛT OCTOBRE DÉCEMBRE

RÉTROSPECTIVE 2012

AvrilJournée d’échanges sur le désherbage des céréales (Brullioles)

Le Syndicat de Rivières Brévenne-Turdine a franchi une nouvelle étape en 2012 : le 12 juillet dernier, le ministère de l’écologie a labellisé le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) présenté par le Syndicat de Rivières pour le bassin versant Brévenne-Turdine. Premier PAPI labellisé dans le Rhône et second en Rhône-Alpes, le PAPI Brévenne-Turdine va permettre au SYRIBT de renforcer son action sur la thématique inondation, et en particulier sur la réduction de la vulnérabilité (voir page 5 du magazine), avec une aide financière importante de l’État. La démarche « PAPI » vient compléter le contrat de rivières Brévenne-Turdine : certaines actions inscrites dans le PAPI l’étaient d’ores et déjà dans le volet inondations du contrat de rivières, mais le PAPI permet l’ajout de nouveaux axes de travail, totalement cohérents avec la stratégie de restauration

hydraulique et écologique affichée dans le contrat de rivières. Il existe donc une réelle synergie entre ces deux programmes. Avec le lancement du PAPI, l’action du SYRIBT se trouve encore renforcée, et témoigne de la confiance qui nous est accordée par les collectivités du bassin (communautés de communes et communes) pour conduire ce nouveau projet. Je vous invite à découvrir dans ce nouveau numéro de Ricochets un dossier thématique sur les inondations, ainsi qu’une fiche détachable reprenant les grandes lignes du Plan de Prévention des Risques d’Inondation établi par l’État et qui s’applique désormais à l’ensemble des habitants du bassin versant. Bonne lecture !

Paul PERRASPrésident du Syndicat de Rivières Brévenne-Turdine

ÉDITO

JuinJournée d’échangessur le désherbage du maïs (Ancy)

MaiTravaux d’arasement de merlonsà la Randonnière (Brussieu)

JuinExposition sur l’utilisation des pesticides par les jardiniers amateurs lors du marché de l’environnement à l’Arbresle

La Turdine - Saint-Romain-de-Popey

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JANVIER MARS MAI JUILLET SEPTEMBRE NOVEMBREFÉVRIER AVRIL JUIN AOÛT OCTOBRE DÉCEMBRE

ACTUALITÉSArrivée à mi-chemin pour le contrat de rivièresLe contrat de rivières Brévenne-Turdine se déroule sur 6 ans et a débuté en janvier 2009. La première partie du programme a fait l’objet d’un bilan, présenté le 15 octobre 2012 devant l’instance qui régit la politique de l’eau à l’échelle du grand bassin Rhône-Méditerranée. En quelques chiffres, sur 87 actions pour les trois premières années, 38 ont été achevées et 32 étaient en cours de réalisation au moment du bilan. C’est donc 75 % des actions et 57 % des sommes prévues qui ont été engagées.

Vos rivières en un clic…Vous pourrez prochainement vous documenter sur les cours d’eau de votre territoire, suivre les actualités des travaux en rivière et accéder à des ressources en ligne (photos, études techniques, ressources pédagogiques…) sur le site internet du syndicat de rivières : www.syribt.frActuellement en cours de construction, le site sera opérationnel d’ici la fin de l’année 2012.

12 juilletLabellisation par le ministère de l’Écologie du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) Brévenne-Turdine.

Juillet – AoûtPremière campagne de diagnostics de vulnérabilité des entreprises aux inondations

quoi de neuf ?

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SeptembrePose des échelles limnimétriques du réseau « sentinelles »

Charte Régionale d’entretien des espaces publics « Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages ».

Depuis 2 ans, le SYRIBT mène des actions en faveur de la réduction des produits phytosanitaires utilisés lors du désherbage des espaces communaux : réalisation de plan de désherbage, achat de matériel de désherbage alternatif, formation des agents communaux, démonstrations de matériel…Compte tenu du nombre important de communes engagées dans ces actions sur le bassin versant (36 sur 46), le SYRIBT a souhaité se joindre aux structures régionales qui proposent la mise en place d’une charte régionale d’entretien des espaces publics en Rhône-Alpes. Cette charte a pour but de soutenir et valoriser les collectivités engagées dans une démarche de réduction des produits phytosanitaires, et d’inciter les autres à les suivre

En signant la charte, les collectivités s’engagent dans une démarche de progression en 3 étapes :Niveau 1 – Un plan de désherbage, de la formation, de la communication.Niveau 2 – Une diminution significative des pesticides, la sensibilisation des jardiniers amateurs.Niveau 3 – La suppression totale des pesticides.

Nous espérons que de nombreuses communes atteindront le niveau 3 rapidement…

Salon des inondationsLes syndicats de rivières Azergues et Brévenne-Turdine organisent la 2e édition du salon des inondations le 2 février 2013 à la salle des sports de Lozanne (9h-17h). Exposants de matériel de protection individuelle, informations sur les aides aux particuliers, experts d’assurance seront, entre autres, présents.

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Les chantiers d'arasement de merlon sont réalisés au gré des opportunités de terrain et consistent à restaurer les caractéristiques géométriques du lit favorables à la vie aquatique et à l’expansion des crues.

Ainsi, au mois de mai 2012, le site de « la Randonnière » en bordure de Brévenne (Brussieu) a fait l’objet de travaux de terrassement. L’ancien remblai de 5 mètres de haut bordant la Brévenne a été déplacé, une partie des matériaux graveleux issus de ce terrassement ont été réintroduits dans le lit afin de restreindre la section d’écoulement, et les souches déracinées ont été disposées en bord de

berge afin de recréer des abris pour les poissons.Ce site n’a pas fait l’objet de replantation. Le Syndicat de Rivières souhaite profiter de l’absence de Renouée du Japon sur ce tronçon pour permettre à la dynamique naturelle de colonisation par les végétaux de s’installer. Un suivi sera assuré afin de limiter une éventuelle reprise des plantes invasives.

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araseMent De Merlon De la ranDonniÈre

LE CONTRAT DE RIvIÈRES EN ACTIONS

La Randonnière après travauxLa Randonnière avant travaux

Les travaux de mise en valeur de la Turdine à l'Arbresle, réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la commune de l’Arbresle, étaient inscrits au contrat de rivière et prévoyaient l’aménagement d’un cheminement piétonnier le long du cours d’eau. Lors de la définition du projet, les élus communaux ont consenti à une évolution profonde de l’action vers une revalorisation écologique ambitieuse du site, visant également un objectif d’atténuation des phénomènes de crue en amont du centre-ville.

L’emprise du projet s’est donc étendue pour permettre des terrassements de grande ampleur destinés à évacuer les anciennes protections de berges, et procéder à un recul de la berge par rapport au cours d’eau pouvant aller jusqu’à 25 mètres !La première tranche, entre le pont Pierron et la salle Claude Terrasse, vient de s’achever. La seconde tranche, jusqu'au parking Sainclair, est envisagée pour l’année 2013.Les travaux ont été guidés par la volonté forte de redonner de l’espace au cours d’eau pour en améliorer les conditions d’écoulement en crue et le mettre en valeur au profit des usagers. À terme, un cheminement de 1 km en bord de Turdine permettra de relier à pied le centre-ville de l’Arbresle au complexe sportif.Cette naissance d’un poumon vert à proximité du centre-ville de l’Arbresle témoigne de la volonté collective des

élus du bassin versant Brévenne-Turdine d’associer aménagement du territoire et préservation du cadre de vie, à travers la restauration des milieux naturels et l’amélioration de la gestion des crues.

Valorisation écoloGique et paysaGÈre De la turDine sur le coMplexe sportif De l’arBresle

L'Arbresle, chemin piétonnier

après travauxavant travaux

QUELQUES CHIFFRES

Surface inondable restituée : 5 000 m². Linéaire de cours d’eau restauré : 170 mCoût total des travaux : 21 628 € TTCFinancements : 30 % Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse, 50 % Région Rhône-Alpes

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En partenariat avec la Chambre d’Agriculture du Rhône, le SYRIBT a proposé 3 journées d’information à destination des agriculteurs mais aussi des élus, agents communaux et partenaires, sur différents thèmes. Ces journées s’inscrivent dans la logique d’amélioration environnementale et de diminution des pollutions dans les cours d’eau initiée par le contrat de rivières Brévenne-Turdine.

comment gérer les effluents d’élevage ?

Une première rencontre s’est déroulée à Meys en décembre 2011 sur la thématique de la mise aux normes des bâtiments d’élevage. Cette journée a réuni temps d’échanges et de débats, mais aussi visites d’exploitation. Ce fut l’occasion d’aborder, dans un même temps, les questions pratiques de la gestion des effluents (réglementation, outils, stockage…), les financements possibles et les difficultés rencontrées, mais également de présenter des actions concrètes mises en œuvre par les agriculteurs.

quelles alternatives au chimique pour le désherbage des céréales ?

Pour aborder ce thème, agriculteurs, élus et acteurs du territoire ont été invités à une seconde journée d’information à Brullioles en avril 2012. Au programme : démonstration d’itinéraires techniques (du 100 % chimique au 100 % mécanique) et apports techniques sur le matériel spécifique (herse, bineuse). Les actions menées par les communes en matière de désherbage des espaces publics étaient aussi au programme de cette journée.

Moins d’herbicides dans nos maïs

Enfin, en juin dernier, à Ancy, une trentaine de personnes ont participé à une matinée autour du désherbage. Différents thèmes furent abordés : les techniques pour produire du maïs en limitant le recours aux herbicides ; la présentation de sorgho sucrier comme alternative au maïs ; des solutions pour atteindre le « zéro phyto » dans les collectivités.

rencontre aVec le MonDe aGricole

Après des actions de sensibilisation à destination des agriculteurs et des communes, le SYRIBT s’adresse aux particuliers.

JarDiner sans pesticiDes…

À la maison et au jardin aussi, il est possible de ne plus utiliser de pesticide. Ainsi, un livret recelant de nombreuses informations et astuces a été créé pour le grand public : il est disponible sur demande au SYRIBT et prochainement sur notre site internet. De plus, une exposition de 7 panneaux a été réalisée sur le thème des cours d’eau, des pesticides au jardin et des économies d’eau. Communes et associations peuvent l’emprunter sur simple demande.

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Pesticides au jardin…

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PESTICIDESPESTICIDES

CHOISIR DES PLANTES ADAPTÉES au terrain et au climat. Varier les plantations d’une année à l’autre.

RÉALISER UN FAUX SEMIS : préparer la terre comme un vrai semis quelques semaines

avant la culture, attendre que les graines indésirables germent, sarcler en surface (pour éliminer sans remonter de nouvelles graines) puis implanter les plantes souhaitées.

Occuper le terrain pour éviter les mauvaises herbes : paillage, plantes couvre-sol…

DÉSHERBER à la main ou avec des outils adaptés avant que les plantes ne montent en graine : sarcloir (coupe à la base des plantules), binette ou piochon (coupe les mauvaises herbes et aère la terre). Tailler le gazon plus haut (6-8 cm) pour le rendre plus résistant et étouffer la mousse.

Utiliser de l’eau bouillante sur les dallages, les allées, les pavés pour désherber.

LIMITER L’ARROSAGE pour économiser l’eau et éviter la formation de champignons. Arroser le matin ou le soir au pied des plantes plutôt que sur les branches.

Ramasser les feuilles malades. Les jeter à la poubelle ou en déchetterie.

ASSOCIER DES PLANTES : par exemple, les capucines protègent les

courges et courgettes des pucerons et des vers. Les œillets d’inde

protègent les tomates contre les nématodes parasites. Les plantes aromatiques (menthe, thym, lavande, sauge…) assurent pour les plantes voisines une certaine protection contre les insectes ravageurs.

AMÉNAGER DES ESPACES sauvages

(herbes hautes, haies fl euries, mares…) pour accueillir des

auxiliaires (coccinelles pour les pucerons, hérissons et oiseaux

pour les limaces) et créer des abris spécifi ques comme des nichoirs et

des mangeoires pour les oiseaux, des bassins d’eau

pour les amphibiens.

Utiliser des barrières physiques : voile anti-insecte, colliers anti-fourmi, pièges à limace…

des mangeoires pour les oiseaux, des bassins d’eau

CHOISIR DES PLANTES ADAPTÉESau terrain et au climat. Varier les plantations d’une

binette ou piochon (coupe les mauvaises herbes et

Tailler le gazon plus haut (6-8 cm) pour le rendre plus résistant et

Utiliser de l’eau bouillante sur les dallages, les allées, les pavés pour

ASSOCIER DES PLANTES : exemple, les capucines protègent les

courges et courgettes des pucerons et des vers. Les œillets d’inde

protègent les tomates contre les nématodes parasites. Les plantes aromatiques (menthe, thym, lavande, sauge…) assurent pour les plantes voisines une certaine protection contre les insectes ravageurs.

AMÉNAGER DES ESPACES

(herbes hautes, haies fl euries, mares…) pour accueillir des

auxiliaires (coccinelles pour les pucerons, hérissons et oiseaux

pour les limaces) et créer des abris spécifi ques comme des nichoirs et

des mangeoires pour les oiseaux, des bassins d’eau

pour les amphibiens.

des mangeoires pour les oiseaux, des bassins d’eau

Utiliser des barrières

oiseaux, des bassins d’eau pour les amphibiens.

Utiliser de l’eau bouillante sur les dallages, les allées, les pavés pour

LIMITER L’ARROSAGE

Jardiner SANS PESTICIDES

Quelques conseils pratiques

pour les jardiniers…

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Journée sur le désherbage du maïsJournée sur la mise aux normes des bâtiments d'élevage

Journée sur le

désherbage des céréales

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DOSSIER SPÉCIAL INONDATIONS

noM De coDe… papi !

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Le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) est un outil de contractualisation entre l’État et les collectivités, mis en place par le Ministère de l’Écologie en février 2011. Toute collectivité peut y candidater, dès lors que le risque inondation est fortement présent sur son territoire.Le montage de ce type de programme ouvre droit à des subventions de la part de l’État, issues du Fonds de Prévention contre les Risques Naturels Majeurs (appelé aussi Fonds Barnier).

le papi Brévenne-turdine

Le programme d’actions Brévenne-Turdine s’articule autour de 6 axes d’actions :• Axe 1 : amélioration de la connaissance et de la

conscience du risque• Axe 2 : surveillance, prévision des crues et des inondations• Axe 3 : alerte et gestion de crise• Axe 4 : prise en compte du risque d’inondation dans

l’urbanisme• Axe 5 : actions de réduction de la vulnérabilité des biens

et des personnes• Axe 6 : ralentissement des écoulementsCette répartition d’actions permet de cerner la problématique des inondations de la façon la plus complète possible et de couvrir l’ensemble des difficultés qui y sont associées.Le projet a été présenté devant le Comité de Bassin Rhône-Méditerranée le 5 avril 2012, puis devant la Commission Mixte Inondations à Paris le 12 juillet 2012. Il a reçu à chaque fois un avis favorable, ce qui a permis sa labellisation officielle.Le montant global du projet est de 10,7 millions d’euros, que l’État subventionne à hauteur de 50 % environ. D’autres partenaires comme la Région Rhône-Alpes ou le conseil général du Rhône viennent également compléter le financement des actions.La maîtrise d’ouvrage des actions est partagée entre le SYRIBT, pour la plupart d’entre elles, mais aussi certaines communes du bassin versant (L’Arbresle en particulier), d’autres collectivités ou encore la DDT du Rhône.Certaines actions ont d’ores et déjà débuté. Il s’agit par exemple des diagnostics de vulnérabilité aux inondations pour les entreprises du bassin, de l’étude pour la mise en place d’un réseau de mesures et d’alerte automatisé, de la pose d’échelles et repères pour le réseau sentinelles, et des études préalables pour la mise en place des travaux de ralentissement dynamique.

la réduction de la vulnérabilité : une priorité dans le nouveau programme d’actions

La réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes constitue une priorité pour le Syndicat de Rivières Brévenne-Turdine. En effet, il est nécessaire de faire en sorte que les bâtiments et activités situés en zone inondable soient le plus adapté possible au risque inondation, de façon à réduire au maximum les dégâts en cas de crise. Pour répondre à cette démarche, le diagnostic de vulnérabilité est l’outil privilégié. Il permet de déterminer les conséquences prévisibles d’une inondation sur un bâtiment et d’identifier un certain nombre de mesures à la fois techniques et organisationnelles à mettre en œuvre dans le but de réduire les dommages.

Sur les entreprises

Ce type d’actions a été mis en place cet été sur les entreprises du bassin situées en zones rouge et bleue du Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (voir cahier détachable). Sur ces zones, la mise en place d’un diagnostic constitue une obligation pour les entreprises. Cette action a été portée par la CCI de Lyon, en partenariat avec le Syndicat de Rivières Brévenne-Turdine.Ce diagnostic a été proposé à titre gracieux. Il a permis aux entrepreneurs de prendre conscience du risque qu’ils encourent et d’appréhender les travaux à réaliser pour améliorer la protection des employés et des biens, mais aussi pour favoriser un retour rapide au fonctionnement normal de l’activité. Suite à une visite effectuée avec le chef d’entreprise, un rapport de diagnostic a été remis, reprenant les points sensibles de l’entreprise accompagnés d’une liste des mesures, chiffrées et hiérarchisées, à réaliser. Chaque entrepreneur est par la suite libre de mettre en place ou non ces travaux.Au total 15 entreprises ont d’ores et déjà bénéficié de ce diagnostic.

LE SAVIEZ-VOUS ?Si vous êtes une entreprise située en zone bleue ou rouge et que vous souhaitez réaliser gratuitement ce diagnostic, vous pouvez contacter :Julie Couve (Chargée de mission inondations SYRIBT)04 37 49 70 88 ou @: [email protected] inondée, décembre 2003

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Sur les habitations et bâtiments publics

Le même type de diagnostics va être proposé pour les habitations privées situées en zone inondable dès le début de l’année 2013, ainsi que pour les bâtiments publics. Celui-ci sera gratuit pour les particuliers et sera conduit par un prestataire extérieur.

Deux réseaux pour surveiller les crues sur le bassin versant

Le SYRIBT est en train de mettre en œuvre deux types de réseau, dont le couplage devrait assurer une vision plus précise du phénomène hydraulique sur le bassin versant.

Le réseau humain d’alerte, réseau « sentinelles »

Mis en place en 2011 grâce à la grande motivation et à la forte volonté des riverains des cours d’eau, ce réseau est basé sur la solidarité entre l’amont et l’aval du bassin versant. Chaque « sentinelle » volontaire surveille la montée de « son » cours d’eau et, lorsqu’un niveau prédéfini de vigilance ou d’alerte est atteint, il contacte un élu de sa commune qui transmet le message dans les communes aval. Ce système a pour ambition d’anticiper l’arrivée des crues sur les centres-bourgs les plus en aval et de permettre aux maires de déclencher leur plan de gestion de crise suffisamment tôt.

Certaines des échelles limnimétriques permettant la surveillance de la montée des eaux ont été installées cet automne, les autres le seront au printemps 2013, de même que les plaques permettant de matérialiser les niveaux d’alerte et de vigilance nécessaires aux sentinelles pour déclencher la chaîne d’alerte.

L’organisation d’un exercice d’alerte au mois de mai dernier a permis de tester cette chaîne de transmission de l’alerte entre les différentes communes, d’en cibler les dysfonctionnements et de réfléchir à leur résolution.

Le réseau automatisé de mesures et d’alerte

Un réseau de mesures automatisé est actuellement à l’étude sur le bassin versant, avec l’ambition de pouvoir anticiper le débordement des cours d’eau. Cette étude a pour objectif de déterminer, d’une part, le type de matériel correspondant le plus aux attentes des élus et aux caractéristiques du bassin et, d’autre part, le choix des sites où du matériel pourra être implanté. À terme, l’idée serait de pouvoir connaître à distance l’évolution de la montée des eaux en plusieurs points stratégiques du bassin.

LE SAVIEZ-VOUS ?Si cette démarche vous intéresse pour votre habitation,

vous pouvez d’ores et déjà contacter :

Julie Couve (Chargée de mission inondations SYRIBT)

PORTRAITJulie COUvE, chargée de mission « inondations », est venue renforcer l’équipe du SYRIBT en décembre 2011. Sa principale mission est l’animation de la démarche PAPI.

Échelle et niveaux d'alerte

Sain-Bel, novembre 2008 © G. Mermin

L'Arbresle, novembre 2008 ©J.P. Barruyer

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LA vIE DES MILIEUx AqUATIqUES

les MiGrations piscicoles

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Nous avons tous en tête, à la faveur d’un dimanche pluvieux, les images majestueuses d’un reportage témoignant de ces migrations massives que peuvent effectuer les ongulés africains ou les saumons atlantiques vers leur zone de reproduction. Ces mouvements massifs sont les témoins de la nécessité des espèces animales de se déplacer au sein de leur territoire de vie et au-delà, pour coloniser de nouveaux espaces, accéder aux ressources alimentaires ou accomplir leur cycle biologique.

Il en est de même pour des espèces communes de nos territoires, qui effectuent annuellement des déplacements au sein des cours d’eau. C’est le cas de la truite fario, espèce emblématique de nos rivières, qui parcourt jusqu’à 28 km par an ! Sa migration hivernale, dès le mois d’octobre, lui permet de trouver des zones de frayère adaptées à la dépose et la survie des œufs, de préférence sur les petits affluents. Une migration printanière, dès juin, lui permet de remonter vers les zones fraîches et ombragées des têtes de bassin et affluents lorsque le cours d’eau principal se réchauffe.

La possibilité de migration des espèces dans un cours d’eau est le gage d’une population dynamique et équilibrée. En effet, la recolonisation d’un tronçon de cours d’eau après une perturbation importante telle qu’une pollution ne peut se faire que si des individus peuvent rejoindre ce site depuis l’amont ou l’aval. De même, l’interconnexion des populations de différents cours d’eau d’un même bassin versant représente une source de diversité génétique propice à l’adaptation des espèces aux modifications climatiques.

Enfin, la multiplication des linéaires de cours d’eau accessibles pour les poissons engendre une plus grande probabilité pour ces derniers de trouver des zones propices à leur reproduction, ou des zones d’abri lors d’épisodes critiques de sécheresse.

C'est pourquoi le Syndicat de Rivières Brévenne-Turdine conduit une politique dynamique d’aménagement des ouvrages infranchissables (seuils, ponts, ouvrages busés) et nuisibles à la migration des espèces aquatiques sur le bassin versant.

À LA LOUPERétablissement de la continuité piscicole sur le Trésoncle par la commune d’AncyCertains esprits médisants verront dans cette action le gaspillage de l’argent public pour des poissons… Toutefois, en y regardant de plus près, ce chantier peut être vu différemment.La commune d’Ancy disposait d’un ouvrage de franchissement du Trésoncle, au hameau « les Gouttes », en très mauvais état. Les crues de novembre 2008 avaient fortement endommagé le radier et des phénomènes d’affaissement naissaient sur la chaussée. Cet ouvrage présentait une chute infranchissable pour les poissons.La commune a sollicité l’appui technique du Syndicat de Rivières pour remplacer ce pont. Tout en observant les règles traditionnelles de dimensionnement de ce genre d’ouvrage (capacité d’écoulement des crues, portance...), les exigences du cours d’eau ont elles aussi été considérées. Ainsi, le radier de fond du pont a été positionné dans la même pente que le profil de la rivière, évitant la création d’une chute.L’utilisation de blocs a été préférée au béton, trop lisse pour le franchissement des poissons et plus cher, permettant la reconstitution d’un lit aux caractéristiques proches de celles d’un cours d’eau naturel. De plus, l’absence de chute dispense de créer une structure « anti-affouillement » au pied de l’ouvrage et évite donc un surcoût.Des financements de l’Agence de l’Eau ont pu être sollicités, et la part d’autofinancement de la commune diminuée.Cette opération conduite en septembre 2011 démontre que la prise en compte des enjeux environnementaux dans des projets de ce type relève d’une simple volonté de changer de méthode de travail, mais ne constitue en aucun cas, une hérésie financière.

Truite Fario

Le Trésoncle avant travaux

Le Trésoncle après travaux

Chevesne

Goujon

Vairon

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Ripisylve : végétation qui borde naturellement les cours d’eau.

DÉFINITION

3 QUESTIONS À...pierre Gacon, chargé d’étude à la fédération de pêche et de protection des Milieux aquatiques du rhônequel est le rôle de la fédération de pêche dans le département du rhône ?La Fédération de Pêche s’occupe de la protection des milieux aquatiques et de la gestion halieutique au sens large. Plus précisément, elle coordonne les associations de pêche du département, contrôle l’exercice de la pêche, réalise des actions de sensibilisation, etc. Elle participe à l’amélioration des connaissances en réalisant des suivis des populations piscicoles. Enfin, la fédération met en œuvre ou participe à des travaux de restauration des milieux aquatiques.

comment accompagnez-vous le syriBt dans ses actions ?Nous participons aux comités de pilotage et de rivière du syndicat. Nous assurons un suivi technique ponctuel sur les travaux réalisés, et la maîtrise d’ouvrage de l’observatoire piscicole. Enfin, nous apportons un appui financier sur certaines actions à objectifs partagés entre nos deux structures.

quelle remontée avez-vous des pêcheurs et associations locales de pêche sur les actions menées sur le bassin versant ?Je remarque au fil du temps une évolution de la perception des pêcheurs sur les travaux que nous réalisons. Ils ont été très marqués par les actions de recalibrage des cours d’eau menées dans les années 80 et dont les résultats ont été plutôt catastrophiques. Ils s’aperçoivent des bénéfices des travaux actuels. Leurs retours sont donc plutôt bons, même s’il faut faire preuve de pédagogie pour expliquer nos actions.

LE SAVIEZ-VOUS ?Un travail au quotidienLes travaux d’entretien menés sur les berges de nos rivières, par leur régularité, tendent à faire oublier leur importance.

C’est pourtant bien au quotidien que les brigades vertes du Département mettent en action le programme de restauration et d’entretien de la ripisylve du bassin versant.

Au fil des années, la technicité des encadrants dévolus au contrat de rivière a évolué. Ainsi, régulièrement, les équipes interviennent sur des chantiers demandant un savoir-faire très spécifique comme des restaurations de berge par technique végétale ou la construction de passe à poissons.

Toutefois, l’essentiel de l’activité est constitué par l’abattage des arbres dépérissants, la plantation d’espèces végétales adaptées au maintien des berges, l’entretien de ces dernières pour concurrencer la Renouée du Japon, le ramassage des déchets, et ce sur les 320 km de berges du bassin versant !

qu’on ne s’y trompe pas, il s’agit bien sûr d’une grande satisfaction pour le Syndicat de Rivières de faire travailler des personnes en difficulté sociale, mais nous sommes très loin du simple affichage politique : le travail quotidien de ces équipes contribue par exemple directement à l’absence d’embâcle dans les ponts du bassin versant situés à proximité des agglomérations, réduisant ainsi considérablement le risque pour les populations.

La brigade de rivières

Site de la Rochette

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L’EAU ET vOUS

inciVilités en BorD De cours D’eau…

Il arrive encore trop souvent qu’au détour d’une promenade dominicale, l’on tombe nez à nez avec un dépôt sauvage de déchets en bord de cours d’eau… Cette pratique, qui semble incongrue à nombre d’entre nous, reste malheureusement monnaie courante sur nos berges. Petit tour d’horizon des conséquences de ces actes…

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les dépôts de déchets et matériaux diversSacs plastiques, restes de pique-nique, bouteilles, bidons, électroménager, ferrailles, sont très fréquemment abandonnés sur les bords de rivière. Outre le risque de pollution qu’ils représentent pour l’environnement, ils peuvent très facilement être transportés par la rivière lors d’une montée des eaux, et se retrouver perchés dans un arbre ou en travers d’un pont, empêchant l’écoulement normal des eaux.

les remblais

Pratique très courante, les matériaux de construction ou démolition, les surplus de terre, de gravats, etc. sont très souvent stockés sur des parcelles adjacentes à la rivière. Les impacts de ces agissements sont multiples : • ils peuvent présenter un risque de pollution de l’eau

et/ou du sol, selon le type de matériaux dont il s’agit (amiante, mâchefer…).

• la mise en place de remblais le long d’un cours d’eau l’empêche de s’étaler en période de crue, ce qui a pour effet d’aggraver les débordements à l’aval.

• la mobilisation de ces matériaux par une crue peut aboutir à la création d’embâcle (amoncellement venant boucher l’écoulement du cours d’eau) : ce phénomène accentue très sérieusement les conséquences d’une crue (rehausse de la ligne d’eau voire détournement du cours). Précisons que les remblais ou dépôts en zone inondable sont totalement interdits par le PPRNI (voir cahier détachable)…

les dépôts de déchets vertsLes déchets verts sont bien souvent considérés, à tort, comme inoffensifs pour l’environnement. Leurs impacts, sur l’environnement mais aussi le cadre de vie, sont nombreux :

• fragilisation des berges par asphyxie de la végétation recouverte, dont le système racinaire ne peut plus alors jouer correctement son rôle de fixation des sols,

• entrave au bon écoulement de l’eau par formation d’embâcles,

• apport excessif de matière organique qui, en se décomposant, favorise la prolifération d’algues et bactéries au détriment des organismes aquatiques,

• développement d’espèces indésirables comme l’ortie, le liseron… et prolifération des espèces végétales envahissantes au détriment de la flore spécifique des bords de cours d’eau,

• pollution visuelle (impression de saleté générale et de manque d’entretien),

• nuisances olfactives par émanation de gaz nauséabonds dus à la fermentation (méthane),

• prolifération d’espèces animales indésirables (guêpes, ragondins, rats…).

Les solutions sont pourtant multiples : compostage, broyage ou dépôt en déchetterie.

les prélèvements et rejets directs en cours d’eauLe rejet direct des eaux usées dans un cours d’eau est totalement interdit par la loi : ceci peut effectivement présenter un risque sanitaire pour la population, pour le bétail qui s’abreuve, pour la faune présente autour et dans ce cours d’eau. Tout rejet doit être préalablement traité avant son retour au milieu naturel. En ce qui concerne les prélèvements d’eau en rivière, il faut retenir que l’eau qui passe sur une parcelle n’appartient pas au propriétaire foncier : « l’eau fait partie du patrimoine commun de la Nation » (Loi sur l’eau de 1992). Des règles bien précises sur la possibilité de pomper en rivière, sur le volume, la période de l’année, sont édictées dans la loi sur l’eau : le principe de base est le maintien d’un débit minimum dans la rivière, afin de contenter les différents usagers (amont comme aval) et de ne pas compromettre la vie aquatique.

Déchets au bord d'un cours d'eau

Remblais en bords de rivière

Page 11: MiGrations inciVilités en BorD piscicoles De riViÈre°11-web.pdf · Charte Régionale d’entretien des espaces publics «Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages »

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CÔTÉ JUNIORTémoignage« Nous avons appris le cycle de l’eau. L’eau pompée dans la rivière passe par l’usine de traitement, le château d’eau, arrive dans nos robinets. Puis après utilisation, elle part dans la station d’épuration et retourne à la rivière. Le cycle se renouvelle encore et encore.Nous avons vu comment avec la pression, on peut avoir l’eau dans nos maisons, par le fait de la différence de hauteur. L’eau qui se trouve en haut d’un point est poussée vers le bas, vers les maisons. Quand on ouvre le robinet, l’eau arrive.Nous avons aussi vu le pompage de l’eau, les nappes souterraines et les grandes réserves de certaines grandes villes. »

Clément,élève de CE2 à l’école de Saint-Germain-sur-l'Arbresle

Un seul réflexe à avoir : vous rendre à la déchetterie la plus proche de chez vous !Celle-ci accueillera gratuitement vos différents déchets, et vous contribuerez en outre à leur valorisation.

Pour toute question sur vos droits en matière de rejet ou prélèvement, adressez-vous à la Direction Départementale des Territoires du Rhône, service Police de l’Eau (04 78 63 11 50), ou au SYRIBT.

BONS CONSEILS

DU CÔTÉ DE CHEZ VOUSLe 3 avril dernier, les associations de chasseurs du val de Turdine, accompagnées du SYRIBT, ont organisé une matinée de ramassage des déchets sur les rives de la Turdine entre Tarare et l’Arbresle. Équipés de sacs-poubelles, de nombreux bénévoles ont participé à cette matinée et ont débarrassé les berges de plusieurs kilos de déchets en tout genre (bouteilles en plastique, papiers, cartons…). La matinée s’est terminée dans une ambiance chaleureuse autour d’un casse-croûte… dont les déchets ont bien entendu été emportés par les participants !

Après l’effort, le réconfort

l’emploi de pesticides en bord de rivièreLa réglementation interdit les traitements phytosanitaires à moins de 5 mètres d’un point d’eau (rivières, ruisseau, mare…). De ce fait, les personnes ayant un jardin riverain à un cours d’eau ne peuvent pas utiliser de désherbants, insecticides, fongicides ou anti-limaces pour son entretien. Il faudra modifier ses techniques de jardinage pour éviter l’utilisation de ces produits : pailler

pour empêcher la pousse des « mauvaises herbes », désherber à la main ou à l’aide d’outils de type binette, sarcloir etc., et ce afin de protéger la ressource en eau.

Ramassage des déchets aux abords

d'un cours d'eau

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ricochets n°11Journal édité par le SYRIBT

Directeur de la Publication : Paul PerrasComité de Rédaction : Commission Communication du

Syndicat de Rivières Brévenne-TurdineCréation-conception : TV and CO communication

Mise en page : TV and CO communicationImpression : Imprimerie des Monts du Lyonnais

Tirage : 34 500 exemplairesISSN N°2104-1 067

Journal imprimé sur papier 100 % recyclé

117, rue passemard - Bp 4169 592 l’arbresle ceDextél. : 04 37 49 70 85 - fax : 04 37 49 70 94

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