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Press book 2014

ÉDITION SPÉCIALE E AOÛT 2014 E NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE

Mondialde pétanqueDu mardi 12 au dimanche17 août 2014

Millau,cœurMillau,cœurdelaplanètedelaplanètepétanquepétanque

ð Dylan Rocher sera l’une de ses attractions de cette édition 2014, notamment dans son duel avec l’Italien Rizzi, lors du concours de tir. Photo EVA TISSOT

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LA SECONDE CHANCE

Les commerçantsremettent le couvertDeux semaines après leur première soiréeperturbée par la pluie, les commerçants del’association Vivre Millau retentent leur chance,

ce lundi soir, autour des halles. Dans le cadredes lundis nocturnes, les métiers de bouchesmillavois invitent les gourmands pour leurdésormais traditionnelle bodega de l’été, à partirde 18h30. En espérant que le soleil soit aurendez-vous. Le 28 juillet, la première édition étaittombée à l’eau au dernier moment, alors que toutétait prêt pour accueillir touristes et Millavois.Trénels, tapas aveyronnaises, saucisse-aligot,brochettes de canard, de caille et de pouletseront au menu des commerçants de la ville. Ontrouvera également sur place pâtes fraîches etpaella, glaces à l’italienne, fromages locaux... Letout avec animation musicale et bonne humeur.

LA CONFÉRENCE

Alain Vernhetau château de MélacAncien conservateur du musée de Millau,chercheur au CNRS et archéologue, le Millavois

Alain Vernhet donnera uneconférence, mercredi13 août, à 17h, à la salledes gardesdu château de Mélac,communede Saint-Rome-de-Cernon.Thème du jour:“Rayonnement et déclin dela Graufesenque”.M. Vernhet est un éminent

spécialiste du site archéologique millavois,célébre dans l’Antiquité pour ses poteriessigillées exportées dans tout l’empire romain. Larencontre se poursuivra par un apéritif. Inscriptionau 05 65 62 31 38. Participation aux frais: 5 €.

LE FESTIVAL

Les pierres vontchanter à Ste-Eulalie

Nicolas Planchon à la trompette,Christopher Hainsworth au clavier et la sopranoUlrike van Cotthem sont au programme du2e concert organisé dans le cadre du festival desPierres qui chantent, samedi 16 août, en l’églisede Sainte-Eulalie-de-Cernon. «Un trio de trèshaute qualité qui devrait ravir le public»,assurent les organisateurs, précisant que lasoprano Ulrike van Cotthem a notammenttriomphé dans les rôles de Panina dansLa Flûte enchantée de Mozart et de Violettadans La Traviata de Verdi.Prix des places: 12 € ; gratuit pour les moinsde 12 ans. Le concert peut être suivi d’un repaset d’une visite nocturne de la commanderie.Renseignements et réservation: syndicatd’initiative de Sainte-Eulalie-de-Cernon.Tél : 05 65 62 79 98.

L’indéboulonnable Mondial de pétan-que de Millau s’apprête à reprendreses quartiers d’été au parc de la Victoi-re. Dès mardi, les papys et mamies pé-

tanqueurs lanceront, avec les premiers bou-chons, cette 33e édition qui va se déroulerjusqu’au dimanche 17 août.Après un Mondial 2013 légèrement désaxéniveau calendrier estival, les organisateursretrouvent cette année une configuration“planétaire” quasi parfaite, avec un 15 aoûttombant le vendredi et pas de concurrencesusceptible de priver le public millavois decertains cadors de la discipline. «Nousavons un plateau vraiment exceptionnel.Aucun des meilleurs joueurs français ne de-vrait manquer à l’appel. Tous les grandsnoms, comme les champions de France entitre, seront présents», assure Claude Bon-neviale, l’un des quatre coprésidents deMillau pétanque promotion (MPP).Il sera d’ailleurs intéressant de suivre le par-cours de la triplette championne de France2014, plutôt inattendue... En finale, le29 juin, à Brive (19), les Columérins Jean-Mi-chel Ferrand, Philippe Rouquié et StéphaneBerlier ont mis la misère à la “dream team”Henri Lacroix, Bruno Le Boursicaud et Mi-chel Loy, de la ligue du Rhône, battue 9 à 13,après avoir notamment encaissé un cuisant6 à 0 dans la 2e mène. Les vainqueurs ne sontpas inconnus dans le milieu bouliste ; Rou-quié et Ferrand avaient déjà décroché un ti-tre national, en 1991. Le doyen du trio ainsicapé est Jean-Michel Ferrand, 62 ans... L’ex-périence a parlé ! «Ce sera sans doute mondernier titre. Je vais le savourer», a déclaré

le sexagénaire midi-pyrénéens à un médiabriviste au sortir du carré d’honneur. Rienn’est moins sûr.

La sensation italienne

Si les Quintais, Suchaux, Malbek, Le Boursi-caud, Foyot, Rocher et consorts seront cetteannée encore au rendez-vous, pour la plu-part en lice notamment au trophée des as dutir programmé jeudi, à 20 h15, la sensationdu Mondial 2014 pourrait bien venir d’Italie,avec le jeune et déjà multichampion transal-pin Diego Rizzi, champion du monde jeunesau tir de précision en 2010. Le “prodige”aura 20 ans en septembre et de nombreuxobservateurs rêvent déjà d’une oppositionRizzi-Rocher sous les platanes du parc de laVictoire, dont les étincelles ne manqueraientd’enflammer le public millavois...L’équipe féminine de Thaïlande, champion-ne du monde en titre, sera de la sessionmillavoise cette année, ainsi que l’équipe na-tionale de Russie, invitée d’honneur du Mon-dial après les États-Unis en 2013, histoire derespecter les équilibres géopolitiques...Bref, les éléments sont réunis pour que la33e édition soit un excellent millésime. Lesquelque 300 bénévoles de MPP fourbissentleurs armes, et l’équipe technique emmenéepar Paul Galtier a tracé la semaine dernièreles 755 terrains de jeu où les 19000 inscritsvont pouvoir s’en donner à cœur joie. Pourla météo, il est encore temps de porter desœufs aux clarisses. Ce lundi, en plus, c’est laSainte-Claire...

HUGUES CAYRADEhcayrade@midilibre.com

« RANDOLos Adralhanspropose unerandonnéesur le CausseMéjan, jeudi21 août, àla rencontredes villages duCausse Méjande Drigas,Hures,le Buffre,le Villaret...etdes chevauxsauvagesde Prjevalski.Rendez-vousau parking deSimply, àMillau, à 8 h 30(avec le pique-nique de midi)Contact :06 31 05 68 12,06 21 80 27 96.

« SORTIESLe centrenautique,rue de laPrise-d’eau,ouvre le bassinde 50 m la etpataugeoire, de10 h à 19 h 30 ;fosse ettoboggan de11 h à 19 h etbassin ludiquede 14 hà 18 h 30.

Dimanche matin, les éternelles pucesde Millau ont encore envahi les ruesdu centre-ville. Malgré le temps mitigé,beaucoup de personnes ont fait le

déplacement à la recherche de la bonneaffaire. On y trouve beaucoup d’objetsanciens, voir très anciens, comme sur lestand d’Anna Aigouy, qui vend des

minéraux et fossiles. Les dentsde requins ont beaucoup amusé lespassants qui n’hésitaient pas à s’arrêterpour vérifier leur authenticité. R. B.

« CET INDICEde la qualité del’air (de 1 bon à10 mauvais)est fourni parAir-LR. Plus surwww.air-lr.org.

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La planète pétanquedéboule dans son jardinL’événement � La 33e édition du Mondial débutemardi au parc de la Victoire. Jusqu’à dimanche.

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L’IMAGE Un voyage dans le temps grâce aux puces

CAUSSESTOUJOURS

Nature (Re)découvrezl’histoire des lacset barrages du LévezouCet été, l’office de tourismede Pareloup-Lévezou et lesyndicat mixte du Lévezoumettent à l’honneur l’histoirede ce territoire. Ils s’arrêtentsur la construction desbarrages qui ont vu naîtreles lacs du centre de l’Aveyrondans les années 50. Afinde satisfaire la curiosité desvisiteurs, un dépliant a étéédité. Pour aller plus loin, untemps de conférence est aussiproposé, afin de mieuxcomprendre le Lévezou.Un rendez-vous est fixé àPont-de-Salars mercredi20 août, suivi de la projectiond’un film produit en 1954 surles chantiers. Infos dans lespoints d’accueil touristique duLévezou et surlevezou-aveyron.com.

Marché Montredonva sauver les “bébésfolks”Pour sa 6e édition de l’été,mercredi 13 août, le marché

de Montredon accueilleranotamment Daniel Casteill,illustrateur d’albums pourenfants et de carnets devoyage, pour une séancede dédicace et de discussion,à partir de 18h.Entre 19h à 19h45,les participants pourrontassister à une démonstrationde qi gong, art dela relaxation asiatique.À partir de 21h, le bal folksera animé par le groupeSauvons les bébés folks.Une première pour ces quatremusiciensdu plateau du Larzac :Barbara, Michko, Annick etJoël qui feront guincherle public une bonne partiede la nuit sur des morceauxtraditionnels et de leurcomposition.

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§ 19000 inscriptions devraient être enregistrées cette année encore par Millau pétanque promotion.

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L’ANIMATION

Des dégustations surle goût des plantesQuel est le véritable goût des plantes?Pour le (re)découvrir, ce vendredi 15 août, unejournée est organisée au Jardin des enclos dePeyrelevade, au hameau Ladepeyre, dans lacommune du Viala-du-Tarn. Durant l’après-midi,des producteurs soumettront à la sagacitégustative des volontaires des confitures auxplantes rares, du miel, du vin bio, descosmétiques, sauces et condiments, ou d’autresdérivés des végétaux des champs.Vers 17h, un atelier de cuisine de plantessauvages est organisé. Puis, un repas seraégayé par les chanteuses de la Veilleuse phare.Il y a 30 places pour le repas, et il faut compter20 € par personne.Pour tout renseignement: Olivier et AsuntaDegreef Moréno, Tél. 05 65 46 03 34.

L’OBJET

Une semaine de fêtepour l’orgue de VabresÀ partir du vendredi 15 août, pas moinsde sept concerts vont avoir lieu en la cathédralede Vabres-l’abbaye à l’occasion de la Semainede l’orgue. Une fois de plus, le grand orguehistorique Micot, datant de 1761, va être mis àl’honneur.Présentation des trois premières dates: vendredi

15 août à 17h, concerttrompette et orguesavec le trompettisteThierry Jean. Musiquesde fête, Bach, HændelMozart, Pachelbel,Purcel sontprogrammés. Samedi16 août, le concert auralieu à 20h30 avecl’organiste FrançoisCouperin (messe descouvents). Dimanche

17 août à 17 heures, concert trompette et orgue:musique française de Charpentier, Couperin,Delalande, Mouret, Lully.D’autres concerts auront lieu les mercredi20 août à 17h, vendredi 22 à 17h, samedi 23 à20h30 et dimanche 24 à 17h. Participation libre.

LA MISE EN GARDE

L’opération Tranquillitévacances continue

Ces derniers jours, plusieurs cambriolagesont été commis dans des domiciles millavois.Les services de la Direction départementale de lasûreté publique (DDSP) rappellent donc que surles trois circonscriptions de police de l’Aveyron(Millau, Rodez et Decazeville) l’opérationtranquillité vacances est permanente. Enl’absence des locataires ou propriétaires, despatrouilles de police effectuent des passages àl’adresse de la résidence principale ousecondaire et s’assurent qu’il n’y a pasd’effraction. En cas d’intrusion, la famille qui yloge est immédiatement avisée et des mesuresconservatoires sont prises.«Malgré cette surveillance privilégiée, il estprimordial de réduire le risque d’effraction eninstallant des systèmes de fermeture fiable et deséquipements adaptés et agréés (volets, grilles...),en ne laissant pas traîner des objets quipourraient favoriser l’escalade, en mettant lesobjets de valeurs et sentimentaux dans un coffreà la banque, et en informant les voisins»,rappelle la DDSP.Pour bénéficier de ce service gratuit, téléphonerau commissariat de police de Millau au05 65 61 23 00. Photo archives E. T.

C arré d’honneur du parc de la Victoire,terrain n˚1, mardi. Dans le cercle tra-cé sur le petit gravier fraîchement sau-poudré à l’ombre des platanes cente-

naires, René ajuste la mire. Il tire pour deux,alors que son équipe mène 11-4. Bing, pleinfer. « Ah, il est ajusté mon René ! », s’excla-me Serge, son compère. Il faut dire que le ti-reur n’est autre que René Riefa, ancien foot-balleur professionnel. À 69 ans, il a conservétoute son âme de compétiteur. Sous son cas-que blanc, l’ex-milieu de terrain, qui a fait lesbeaux jours d’Avignon et Lille entre 1965et 1975, a quelques beaux restes.

« Avant, je n’avais pas l’âge,mais j’ai fait la bascule... »Serge, jeune papy pétanqueur

Avec leur ami Christian, les trois acolytessont venus d’Orange et Cavaillon pour parti-ciper au challenge Godard-Barral, dit despapys pétanqueurs. Comme René et sesamis, 199 triplettes ont pris part au tournoidans les allées du parc de la Victoire. PourSerge, c’était d’ailleurs une première. « Aupa-ravant, je n’avais pas l’âge pour participer.Mais j’ai fait la bascule... », lâche, rieur, cebon vivant à la moustache affûtée, sous lesyeux de mesdames. « On ne peut pas être etavoir été... », philosophe l’une d’entre elle,cachée derrière ses lunettes de soleil, au mi-lieu de gradins encore clairsemés.Dans un coin de leur tête, c’est pourtant ceque tentent de démontrer tous les ans, cha-cun à leur niveau, ces joyeux vétérans. Ve-nus pour la plupart du Millavois et des dépar-tements limitrophes, d’autres font le déplace-ment depuis la Bretagne, les Landes, ou enco-re l’Auvergne. « L’esprit initial est toujours

là, même s’il est peut-être plus festifaujourd’hui », observe avec plaisirJean-Pierre Mas, l’un des coprésidents duMondial. “Victime” de son succès, l’organisa-tion songe, par ailleurs, à revoir la formuledes “papys”, face au chiffre record enregistrécette année (les 600 repas à servir ont causéquelques soucis logistiques, ndlr).Pour l’arbitre officiel Guy Pujol, seul à offi-cier hier, le challenge des vétérans possèdeun charme dont il arrive difficilement à sepasser. Cela fait pourtant plus de 20 ans quecet habitant de Saint-Sernin-sur-Rance fait lecourt voyage à Millau. «Il y a bien quelquespoints à mesurer, parfois des anicroches,mais ça reste dans l’ensemble du très bon es-prit, reconnaît le Sud-Aveyronnais. Les re-traités sont plus diplomates, et puis ils ontle temps ! Ça fait surtout plaisir de les voirse retrouver. Certains ne font qu’unconcours de boule par an, et c’est à Millau. »Un concours qui, pour la huitième annéeconsécutive, s’est disputé jusque tard dans lanuit. Quand on a le virus...

VICTOR GUILLOTEAUvguilloteau@midilibre.com

� Les résultats dans notre édition de jeudi.

LE PROGRAMMECe mercredi10 h 30 : trophée des Aveyronnais.11 h 30 : réception officielle en mairie.14 h : grande mêlée Boulistenaute.com.16 h 30 : super gentlemen, trophée Ilona.21 h : finale gentlemen, trophée Ilona.Programme complet à retrouver dansnotre cahier spécial Mondial de Millau.

« APÉRITIFDe 18h à21h30,comme chaquemercredi del’été, apéromusical sur laplace Fochproposé par lescommerçants,animé ce soirpar le groupeLatitude.

« CONCERTJeudi 14 août,à partir de19 heures, à labase nautiquede la plaged’ArvieuPareloup,l’associationÉgalité surl’eau (ESL)propose sonincontournableconcert estival.Bière, saucisseet rock and rollpour unebonne cause,avec lesinoxydablesEnnuiscommencentpour électriserla soirée.

CAUSSESTOUJOURS

Insolite Accrochageavec une “VSC”à Saint-Rome-de-TarnCe mardi matin 12 août, àSaint-Rome-de-Tarn, unconducteur a eu une sacréesurprise. Il a vu arriver sur luiune voiture sans chauffeur(oui, oui, une “VSC”). Lacollision était inévitable. Elles’est produite heureusement àtrès faible allure, donc sansimpact important nidommages collatéraux. Mais,pour lui, quelle émotion. Etquel mystère. Mais denombreux témoins sirotantleur matinal café, n’ont rienperdu de la scène. Le véhiculeanonyme, garé sur unterre-plein, avait légèrementbougé, puis la pente aidant,avait continué sa route... Sapropriétaire avait oublié deserrer le frein à main.

Causses et CévennesUne expositionpour les collectivitésDans le cadre de l’inscriptiondes causses et Cévennes auPatrimoine mondial del’Unesco, une exposition a étéréalisée par l’Ententeinterdépartementale descausses et des Cévennes.Elle a pour objet de fairedécouvrir les caractéristiquesde ce territoire et del’agro-pastoralisme au public.Elle est mise gracieusement àdisposition des organismes etcollectivités en faisant lademande (sur le web,causses-et-cevennes.fr).

Musique L’heuredes inscriptionsLes inscriptions pour larentrée 2014-2015 auConservatoire à rayonnementdépartemental de l’Aveyron(CRDA) sont ouvertes. Desenfants de moyenne sectionaux adultes, le Conservatoirepropose une formationcomplète : apprentissage d’uninstrument, cours de formationmusicale et participation à unensemble. Pour plus derenseignements :www.crd-aveyron.fr, ou05 65 73 80 30.

C’est le point culminant duFestival de musiques sacréeset musiques du monde de l’ab-baye de Sylvanès qui s’annon-ce, avec ce concert du vendre-di 15 août. Le chef d’orches-tre Michel Piquemal est reve-nu à Saint-Affrique, animer lestage de chant de l’Académiede chœurs et d’orchestre, ac-compagné des pianistes JamalMoqadem, Nobuyoshi Shimaet de ses assistants Daniel Bar-gier et Boris Mychajliszyn.Près de 80 choristes amateursont travaillé d’arrache-pied laMessa di Gloria de GiacomoPuccini (lire aussi en page 5)et l’interpréteront dans l’abba-tiale de Sylvanès vendredi15 août à 17h, aux côtés des45 musiciens de l’ensemble or-chestral Contrepoint, du ténorPatrick Garayt et du bassisteÉric Martin-Bonnet.La Messa di gloria est unebrillante partition écrite parPuccini à 22 ans pour son exa-men de sortie de l’Instituto

Musicale Pacini à Luques. Cet-te Messa a quattro voci (à qua-tre voix) est une messe com-plète, alerte et juvénile,s’ouvrant avec élégance surun Kyrie empreint de religiosi-té et se concluant de manièresurprenante sur un Agnus Deipresque... dansant. Dans la sui-te du programme, le court Re-

quiem à la mémoire de Verdi,œuvre pour chœur mixte etorchestre composé par unPuccini plus mature, rendhommage à Giuseppe Verdi,décédé quatre ans plus tôt.La puissance du chœur et desinstruments, le charisme deMichel Piquemal, et la majestéde l’abbatiale de Sylvanès, fe-

ront de ce concert un des mo-ments forts de l’été.� Pratique : vendredi 15 août,en l’abbatiale de Sylvanès, à 17h.Tarifs de 25 € à 30 €. Gratuit pourles moins de 13 ans. Il reste encorequelques places, réservationspar téléphone conseilléesau 05 65 98 20 20. Programmeen ligne sur www.sylvanes.com.

« CET INDICEde la qualité del’air (de 1 bon à10 mauvais)est fourni parAir-LR. Plus surwww.air-lr.org.

)&#%) '(#"%!$ Le 15 août, concert monumentalFestival de Sylvanès � Ce sera l’un des moments forts de l’été musical.

Les papys ont ouvertle bal du MondialPétanque � 199 triplettes de vétérans ont lancémardi la 33e édition au parc de la Victoire.

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§ Christian, René et Serge, venus d’Orange et Cavaillon, ont eu les honneurs du terrain n˚1. Photo V. G.

§ Le charisme de Michel Piquemal et la majesté de l’abbatiale de Sylvanès réunis le temps d’une soirée.

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midilibre.frJEUDI 14 AOÛT 2014 � Q1---

2Mondial de pétanque

Ils y pensent depuis des mois. Et vonts’en souvenir longtemps. Ce mercre-di, sur le carré d’honneur, en ouvertu-re du Mondial de pétanque, 24 en-

fants ont pris part au concours des gent-lemen, rebaptisé trophée Esaf-Ilona.Une épreuve qui réunit, en triplettes, unpartenaire de l’événement, un championet un petit joueur de la catégorie benja-min.Neuf d’entre eux ont été sélectionnéssur le site internet boulistenaute.com, 13ont été retenus pour leurs résultats spor-tifs par le comité départemental del’Aveyron et, enfin, deux ont été envoyéspar le club millavois des Coopérateurs,choisis pour leur comportement tout aulong de la saison.« C’est mon coach Marcel Suarez quim’a écrit par la Poste, c’est comme çaque j’ai su que j’étais sélectionnée », ex-plique Camille Régidor, 9 ans. Si elle adébuté la pétanque voilà seulement unan, la petite Millavoise est à bonne éco-le : ses grandes sœurs Cécilia et Leïlaont été championnes de l’Aveyron dou-blettes en 2013. Intégrée au sein del’équipe Midi Libre, avec le tireur Lau-rent Morillon, elle a remporté deux par-ties avant de chuter aux portes de la fina-

le.Second représentant des Coopérateurs,Norman Van den Brande, lui, a joué avecl’ancien champion de France tête-à-têteKévin Philipson. En matière de concen-tration, le bambin, « 7 ans et demi », estimbattable. Hormis la pétanque, sa pas-sion, c’est les échecs. Licencié à Saint-Af-frique, il est, excusez du peu, championdépartemental et champion régional en

titre. « Je suis très content d’être là, sou-rit-il, ravi de voir de près Philippe Su-chaud et Dylan Rocher, ses deux cham-pions favoris. La pétanque, j’aime çacar c’est fait pour s’amuser... » Il ne fau-drait jamais l’oublier.

� Hier soir, la finale du trophée Esaf-Ilona oppo-sait l’équipe Radio Totem (Marc Nogaret,Audrey Bandiera, Florian Azéma) à Veolia(Bernard Pons, Didier Choupay, Samuel Bories).

La journée d’ouverture duMondial a démarré tôt, cemercredi, pour les bénévolesde Millau pétanque promo-tion (MPP). Affairés depuis lematin pour refaire une beautéà des terrains altérés par lespluies de la nuit, beaucoupd’entre eux sont arrivés justeà temps pour le lancement of-ficiel de l’événement, à midi,dans les jardins de la mairie.«Le Mondial a 33 ans, c’estl’âge du Christ, indiquait lecoprésident Claude Lacan enouverture de la cérémonie.Son histoire à lui dure de-puis 2000 ans, souhaitons

que notre épreuve connaisseune telle longévité... »Aux côtés des partenaires, lesfidèles comme les nouveaux,les organisateurs ont accueilliun à un, sur les marches del’hôtel de ville, les membresdes délégations étrangèresainsi que les grands cham-pions du Mondial.Claude Assier, représentantle maire, a répété le soutiende la Ville pour l’événementphare des étés millavois.«L’équipe municipale a chan-gé, l’accompagnement techni-que et financier restera le mê-me », s’est engagé le premieradjoint.

Les enfants du trophéeEsaf-Ilona en vedetteLe temps fort � Ce mercredi, 24 benjamins ont joué aux côtésdes champions et des partenaires sur le carré d’honneur.

Avec des vœux de longévitéCérémonie � Lancement de la 33e édition, ce mercredi midi en mairie.

§ Norman Van den Brande et Camille Régidor, retenus pour leur comportement exemplaire.

Aurélie, que représentepour vous cette premièresélection ?C’est très spécial de porterpour la première fois cemaillot bleu. Je me rendscompte de la chance que j’ai.C’est beaucoup de fierté. Jeme dis que j’ai une occasionà saisir, c’est une bonneétape dans ma progression.

Pour ceux qui ne vousconnaissent pas, vous êteschampionne Midi-Pyrénéesen tête-à-tête. Avez-vousdéjà un statut à assumer ?Oui, certainement. Je me saisattendue, surtout à la maison.Ici, à Millau, j’ai la pression.J’espère bien jouer, ne pasêtre déstabilisée, et je saisque je serai soutenue.

Vous faites partie d’unefamille de boulistes.Pouviez-vous passer à côtéd’une carrière dans lapétanque ?Je ne crois pas ! Mongrand-père, mes parents etmon grand frère détiennentplusieurs titres en Aveyron.Ils m’ont transmis les gènes !Mais on ne m’a jamais obligéà jouer non plus. Je m’y suismise par la force des chosesdepuis que j’ai 7 ans. J’aimetout dans ce sport, surtoutl’aspect compétition.

Pour une femme, ce n’estpas trop difficile de se faireune place ?Il faut savoir se fairerespecter ! Montrer que l’onne se laisse pas démonter. Àhaut niveau, ces dernièresannées, certaines femmes ontmontré qu’elles avaient unniveau similaire aux hommes.

Que faut-il craindre decette équipe thaïlandaise ?Tout ! Elles pointent bien etfont beaucoup de carreaux.Mais ce ne sont pas non plusdes robots, on devrait avoirnotre chance. Je ferai équipeavec Audrey Bandiera endoublettes, et on va tout fairepour ramener un point àl’équipe de France.� France-Thaïlande, ce jeudi dès17 h sur le carré d’honneur. Lire leprogramme complet en page sport.

Le traditionnel trophée desAveyronnais, ce mercredi, aréuni plus de 400 joueurs auparc de la Victoire. Parmi eux,trois Millavois, trois amis par-ticipent au concours depuisplusieurs années. StéphaneGuerrero, Mathieu Maury etMichaël Bucciero jouent à lapétanque depuis tout petit, ini-tiés par leur grand-père res-pectif. « C’est un sport qui

fait travailler la tête, le braset le moral », s’amuse Stépha-ne. Ils sont là pour jouer entreamis, et faire le plus beau par-cours possible. Malheureuse-ment, ils ont été éliminés dèsle premier tour ! « Ce n’est pasgrave, on joue à trois, on perdà trois », poursuit-il. Les fina-les du trophée des Aveyron-nais ont lieu ce jeudi matin à9 h 30.

Aurélie Bories : « À lamaison, j’ai la pression ! »La joueuse � À 17 ans, la Creisselloiseparticipe au match face à la Thaïlande.

Les Aveyronnais ontouvert les hostilitésTrophée � 138 équipes inscrites mercredi.

§ « Savoir se faire respecter »

À EN PERDRE LA BOULE

« Papys pétanqueurs : les Bonneviale, encoreEn trois ans, ils ont enchaîné 18 parties sans jamais enperdre une seule dans le concours des papys pétanqueurs.Car mardi, les frères Bonneviale ont récidivé : Claude,Christian et Jean-Marie ont une nouvelle fois atteint lestade des demi-finales, avant que la compétition ne s’arrêtedans la nuit. Où s’arrêteront-ils ?

« Au feu, Quintais souffle ! Aussi adroit soit-il boulesen mains, Philippe Quintais est plutôt maladroit dans la viede tous les jours. Ainsi, lors du repas officiel d’ouverture, lerecordman des victoires à Millau a mis le feu à sa serviettede table. Et au lieu d’éteindre l’incendie, “Quinquin” apréféré souffler sur la “braise”... Son ami et partenaireManu Lucien a joué les pompiers de service. Comme, detemps en temps, sur les jeux de boules...

§ Les trois Millavois participent au Mondial depuis presque 20 ans. E.T.

§ Photo de famille. La famille du Mondial Midi Libre de pétanque.

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LE BON MOMENT

Des boulistenautesentrent en “mêlée”Sur le net, les membres de la familleboulistenaute.com ont un pseudo. Grâce à la“grande mêlée” organisée lors du Mondial de

Millau, ils ont enfin un nom, et même un visage.Débuté mercredi, ce concours pas comme lesautres, initié par les webmasters du site, s’estachevé ce jeudi matin dans le prestigieux carréd’honneur.En finale, Nadine Coulouma de Roubian (11),José Tonga de Capdenac-le-Haut (46) et JeanBourdeau du pétanque-club Charzais (85) (notrephoto ci-dessus) l’ont emporté 13 à 9 surMonique Jesson de Gouesnou (29), RogerLavorel d’Issoire (63) et Gilles Guisy de Melun(77). Au total, 396 joueurs dont 69 féminines ontparticipé.Ah, au fait, afin de minimiser l’enjeu et defavoriser l’aspect convivial, les gros lots étaienttirés au sort, tout comme les demi-finalistes, quidevaient, outre leurs trois victoires, justifier de sixmois d’ancienneté sur boulistenaute.com.

L’an passé, les organisateurs ont intégrédeux féminines au trophée des as dutir, parmi les hommes. Une première.Mais - c’est une bonne nouvelle - les

filles gagnent encore du terrain ! Ce jeudisoir, quatre joueuses se sont vues offrir leurpropre concours. Et, l’honneur, galanterieoblige, de tirer les premières.

Angélique Papon gagne chez les filles

Dans les demi-finales, la Thaïlandaise Nan-tawan Fueangsanit efface Audrey Bandiera(37 à 31). Revanche tricolore quelques minu-tes plus tard : Angélique Papon terrassePhantipha Wongchuvej sur le dernier bou-chon (27 à 22). Au terme d’une finale auxairs de championnat du monde, c’est la Fran-çaise qui se montre la plus adroite avec unscore de 55 points, à seulement six pointsde son propre record du monde. Sacré spec-tacle.Et les hommes ? Espéré par les passionnés,pronostiqué par Midi Libre dans notre sup-plément spécial Mondial, le duel entre DiegoRizzi et Dylan Rocher, les deux prodiges dela pétanque international, a bien lieu.Pour son baptême millavois, le championd’Italie de tir de précision, 19 ans, se fraie unchemin jusqu’à la finale en signant des sco-res impressionnant. D’abord 54 points afinde sortir Bruno Leboursicault. Puis50 points pour éliminer le tenant du titre Phi-lippe Suchaud (en touchant les quatre bou-chons, s’il vous plaît), vainqueur en quart definale de l’Aveyronnais Samuel Santos.Dans l’autre partie du tableau, le champion

de France en titre du tête-à-tête, 22 ans,tient la comparaison. Il bat le Belge ClaudyWeibel avec 51 points. Puis se débarrassedu roi de Millau Philippe Quintais (vain-queur de Kévin Malbec en quart) en48 points. Ça ne plaisante pas.22 h 30. Devant 2 500 spectateurs recueillis,le duel tient toutes ses promesses. Au pre-mier atelier, le Manceau réalise quatre car-reaux. Rien que ça. Le Transalpin toucheaussi quatre fois mais ses boules restentmoins souvent : 20 à 12 à l’issue de la premiè-re manche. À mi-partie, le gaucher devancetoujours le droitier, 35 à 27. Avant les tirsaux bouchons, le score est de 43 à 37, tou-jours en faveur du Français. Bonsoir suspen-se ! Dylan Rocher prend finalement sa revan-che sur le dernier championnat d’Europe dela discipline en s’imposant 58 à 55 (!). Unecertitude : ces deux-là n’ont pas fini de croi-ser le fer.

LES RÈGLESCinq ateliersÀ chaque atelier, les joueurs s’affrontent augré de cinq ateliers : tirer une boule seule,une boule derrière le but, une boule entredeux boules, une boule derrière une autreboule et, enfin, le bouchon seul. Cela, dansdes ronds à 6, 7, 8 puis 9 mètres dedistance. Les arbitres attribuent de un à cinqpoints selon les tirs (cinq points en cas decarreau ou de réussite à l’atelier dubouchon).

« VIDÉOToutes lesfinales de ceMondial 2014sont à suivreen vidéo et endirect sur notresite midilibre.fr(sous l’ongletMillau).

« AU MENUCe vendredimidi, au menutraiteur dansla salle desfêtes : rougailsaucisseou colin saucenormande, rizbasmati ettomatesprovençales,fromage etdessert.Au dîner : tarteau fromageou pouletbasquaise,carottespersilléeset pommesvapeurs,fromageet dessert.10 € le repas.

Ce jeudi, les Mondialitos ont fait le plein.Au total, cinq concours ont pu êtreorganisés : 640 doublettes (128 équipespar graphique) se sont inscrites au carpodium situé au bas du parc de laVictoire.« Chaque jour, nous lançons des

concours à 16 h, 17 h, 18 h, 19 h et, sinous avons beaucoup de monde, à22 h », indique Jean-Luc Boyer, à latête d’une équipe de dix bénévoles quise consacrent exclusivement auxMondalitos.Ce vendredi, les parties se disputeront

en triplettes (600 € plus les mises sonten jeu), avant de se jouer à nouveau endoublettes (500 € plus les mises)samedi.Prix de l’inscription par équipe : 10 €

(gratuit pour les minimes et les cadets).

« CET INDICEde la qualité del’air (de 1 bon à10 mauvais)est fourni parAir-LR. Plus surwww.air-lr.org.

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Rocher-Rizzi : la guerredes jeunes a bien eu lieuTrophée des as du tir � Le Français a battul’Italien ce jeudi soir, au bout du suspense.

+8 HEURES

L’IMAGE Les Mondialitos ne connaissent pas la crise

CAUSSESTOUJOURS

Coulisses Vidal s’estrecyclé au salon VIPOn l’a connu patron del’International de Béziers,aujourd’hui disparu. On l’amême vu récemmentanimateur lors du deuxièmeInternational féminin dePalavas. Cette fois, c’est enmaître du salon VIP millavoisque le Biterrois Jean-MichelVidal œuvre durant ceMondial. Une promotion dueà l’amitié qui le lie auxorganisateurs.

Générosité Desmaillots pour IlonaC’est une belle tombola qui aeu lieu lors du repasd’ouverture, mercredi. Grâce àBernard Pardo et RollandCourbis, entre autres,Jean-Pierre Mas a pu mettreen jeu deux maillots defootball. L’un offert par leMarseillais Florian Thauvin,l’autre par le MontpelliérainBenjamin Stambouli. Au final,deux heureux gagnants etprès de 1000 euros dans lescaisses de l’association Ilona.

Insolite LaurentCausse au serviceLaurent Causse n’est passeulement l’un des deuxbrillants animateurs duMondial. Il est aussi, depuismercredi, un serveur reconnu.Il a œuvré pendant le repasd’ouverture avec une dextéritéet une politesse saisissantes.Quelle polyvalence !

Le message Lesmains seulement...C’est un avertissement qui afleuri sur le miroir des toilettesde la salle des fêtes. « Onlave les mains, pas lesboules », est-il affiché, àl’attention des pétanqueurs.Voilà. Il fallait le rappeler.

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§ Dylan Rocher a décroché une troisième étoile dans le concours de tir de précision. Chapeau.

LE DESSIN DU JOUR

3AUJOURD’HUI

C’est partipour les triplettes8h30: 1/8es et 1/4 de finale tête-à-tête.10h30: Mondial triplettes.15h: Mondial doublettes féminines.16h: début des Mondialitos en triplettes.19h30: arrêt des parties dans le carréd’honneur.19h45: 1/2 finales et finale tête-à-tête.20h: arrêt des parties triplettes et doublettesféminines.22h: podium du tête-à-tête.22h07: feu d’artifice.22h15: reprise des parties Mondial triplettes,1/16es inclus, et Mondial doublettes féminines,1/8es inclus.

DEMAIN

Doublettes en piste8h30: 1/8es et 1/4 finales Mondial triplettes et1/4 et 1/2 Mondial doublettes féminines.10h30: Mondial doublettes.13h30: 1/2 finales Mondial triplettes et finaleMondial doublettes féminines.15h: Mondial triplettes féminines.16h: début des Mondialitos en doublettes.20h20: arrêt du Mondial doublettes.20h30: finale triplettes.22h07: feu d’artifice.22h15: suite Mondial doublettes et Mondialtriplettes féminines.

midilibre.frSAMEDI 16 AOÛT 2014 � Q1---

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L’IMAGE

À OKfé, on adoptele look pétanque

On peut faire confiance à Yannick Chopin,patron du bar-resto OKfé, pour recevoir commeil se doit les pétanqueurs, en marge dela 33e édition du Mondial de Millau. Hier, jourde marché, toute l’équipe de l’établissement dela place du Beffroi avait adopté des tenues quen’auraient sans doute pas reniées Escartefigueou Maître Panisse, si Pagnol avait vécu dans lesannées 1970-80. Quand bien même les bobstendraient à disparaître des cadres de pétanquemillavois au mois d’août (à moins que ce soitle mois d’août qui ait disparu, voire l’été toutentier), lesdits couvre-chefs étaient de rigueurtant sur la terrasse qu’à l’intérieur. Et la bonnehumeur qui allait avec. Chapeau !

« VIDÉOToutes lesfinales de ceMondial 2014sont à suivreen vidéo et endirect sur notresite midilibre.fr(sous l’ongletMillau).

« AU MENUCe samedimidi, au menutraiteur dansla salle desfêtes : tortillade patatas oucurry de jouesde porc,pennes aubeurre etratatouille,fromage etdessert.Au dîner : chilicon carne oupoulet roti,pommes etcourgettessautées,fromage etdessert.10 € le repas.

Entre Maxime Vanel et Millau,c’est déjà une longue histoire.À tout juste 24 ans, le sympa-thique tireur, natif de Valréas(Vaucluse), cumule pas loin de20 Mondiaux. Ici, le garçon estcomme à la maison. Licencié àla Pétanque creisselloisetrois ans durant, entre 2009et 2012, il a « des attaches sen-timentales » avec l’Aveyron,d’où sa compagne est originai-re. « Je me sens adopté, confieencore celui pour quiJean-Pierre Mas représente undeuxième père. Il m’a prissous son aile à la suite du dé-cès de mon papa, lorsquej’avais 15 ans. Je lui doisbeaucoup. »

En 2015 à Creissels

C’était l’époque où Maxime ra-flait tout : vainqueur de La Mar-seillaise jeunes, champion deFrance juniors, victoires en Na-

tionaux... Les années ont pas-sé, mais celui qui a grandi àPont-Saint-Esprit (« Je mesens Gardois avant tout ») aconservé son coup de poignetd’enfer. En témoigne son hui-tième de finale, vendredi, dansle concours de tête-à-tête.« Pour moi, la saison est réus-sie ! », savoure Maxime, licen-cié depuis deux ans au club Ro-cher Le Mans, avec lequel il aremporté deux championnatsde la Sarthe (triplette 2013 ettête-à-tête 2014).L’année prochaine marqueraun nouveau cap dans sa vie.Technicien de maintenance, ils’installe à Rodez pour raisonsprofessionnelles. « Je me rap-proche aussi de ma famillequi réside dans le Gard». Touten gardant les boules dans uncoin de sa tête. Et devinez où ilsera licencié ? « À Creissels,évidemment ! » Le choix ducœur...

« CET INDICEde la qualité del’air (de 1 bon à10 mauvais)est fourni parAir-LR. Plus surwww.air-lr.org.

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Maxime Vanel, Aveyronnais de cœurLe joueur � Licencié à la Pétanque creisselloise entre 2009 et 2012,le tireur vauclusien a atteint les huitièmes de finale en tête-à-tête.

8 HEURES

CAUSSESTOUJOURS

Insolite Une Fannypour du beurre !Ce vendredi après-midi, c’estune drôle de mésaventure quiest arrivée à la tripletteaveyronnaise composée deRichard “Kéké” Fauvet,Nicolas Bories et FranckBonneviale. Les trois Millavoisse sont trompés de cadre etont joué une partie contreBruno Rocher, Kévin Philipsonet Stéphane Robineau.Alors ? Pas de surprise : leslocaux ont été balayés en troismènes, 13 à 0. C’est envenant porter le résultat augraphique que les deuxformations ont découvertqu’elles ne devaient pas jouerl’une contre l’autre... Unepartie pour rien, donc. Et uneFanny pour du beurre.

Amitié Jérôme, fidèleau Mondial malgréla maladieC’est une bien belle histoired’amitié que nous ont racontéPatrick, “Balou” et Vincent,trois pétanqueurs croisésvendredi après-midi près de lasalle des fêtes. Il y a unedizaine d’années, cesboulistes de Limoges (87),d’Agen (47) et de Caussade(82) ont fait la connaissance,lors d’un Mondialito à Millau,de Jérôme C., un très bonjoueur de Montauban (82),âgé de 45 ans et aujourd’huiatteint d’une maladieneuro-dégénérative.«Avec le temps, racontent-ilsavec émotion, nous sommesdevenus des amis et leMondial de Millau est notrepèlerinage, auquel nousaimons participer tous les ans.Bien évidemment, la maladiefait que Jérôme ne peut plusjeter les boules comme il lefaisait à l’époque. Ce n’estpas facile pour lui, notammentdu fait du regard des autres,mais il est là, parmi nous,fidèle au rendez-vous.Il a fait le concours en tête-à-tête et nous en sommes trèsfiers». Par ces quelqueslignes, nous tenions, nousaussi, à lui rendre hommage.

Comme un symbole. Dix ans après sonpère Fernand, Joseph “Tyson” Moli-nas a remporté vendredi, sur lescoups de 22 h, le Mondial tête-à-tête

de Millau. À 15 ans seulement, le jeune Gar-dois, écœurant d’adresse, a maté SamsonDebord en finale (13-9). Après quatre succèsà Millau chez les jeunes, il s’offre évidem-ment la plus belle victoire de sa jeune carriè-re chez les seniors.Sa journée aura ressemblé à un véritableconte de fée. En début de journée, il s’est of-fert le scalp du double tenant du titre. Après32 parties sans défaite dans le Mondial tê-te-à-tête, Romain Fournié rendait les armesface à l’insouciance du jeune Molinas.

L’insouciance de la jeunesse

Rebelote en quarts. “Tyson”, surnom qui luiest attribué depuis qu’il a débuté, envoyaitdans les cordes un autre ponte de la discipli-ne : Philippe Quintais (13-7). On attendaitalors beaucoup de sa confrontation face àChristophe Trembleau en demi-finale. Cedernier, finaliste malheureux face à FernandMolinas en 2007, espérait bien prendre sa re-vanche contre le fiston. Manqué. Molinas, in-solent de justesse, n’a pas vacillé, s’ouvrantles portes d’une finale de prestige face au li-cencié de la Pétanque Saint-Maixentaise(Deux-Sèvres).Mais Samson Debard, qui s’était défait en de-mie de Jean-Michel Puccinelli, n’a pas réussià tenir la distance. Face au poids moucheMolinas, il a trop rapidement baissé sa gar-de. Et Tyson s’en est donné à cœur joie. Car-

reau à la mène 5, carreau à la sixième. Auhuitième round, Molinas avait déjà fait unebonne partie du chemin (10-6), après unenouvelle démonstration. Sur le ring, Debarda encaissé péniblement les coups. Quandd’autres auraient pointé pour deux, Molinastirait pour trois. « L’insouciance desgrands », relevait un Jean-Pierre Mas com-plètement bluffé. Au culot, Joseph a conclula partie comme un grand. Avec un grandsourire aux lèvres, il signait un dernier car-reau magistral, devant une foule conquise.Laissant Debard KO debout.

LES RÉSULTATSIl les a tous mis k.-o.Huitièmes de finalePhilippe Quintais-Benji Renaud 13-11Samson Debard-Julien Renault 13-8Jean-Michel Puccinelli-Julien Gay 13-8Philippe Suchaud-Davy Durand 13-3Jean Feltain-Anthony Ramamonjisoa 13-9Tyson Molinas-Fournié Romain 13-9Christophe Demeter-Sylvain Guillard 13-11Christophe Trembleau-Maxime Vanel 13-12Quarts de finaleSamson Debard-Christophe Demeter 13-9Jean-Michel Puccinelli-Jean Feltain 13-7Tyson Molinas-Philippe Quintais 13-7Christophe Trembleau-Philippe Suchaud 13-11Demi-finalesSamson Debard-Jean-Michel Puccinelli 13-7Tyson Molinas-Christophe Trembleau 13-9FinaleTyson Molinas-Samson Debard 13-9

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Tyson Molinas dansla cour des grandsTête-à-tête � Le Gardois, 15 ans seulement, estdevenu le plus jeune vainqueur de la spécialité.

§ L’an prochain, Maxime s’installera à Rodez et retrouvera Creissels.

LE DESSIN DU JOUR

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§ Le phénomène Tyson Molinas a terrassé Samson Debard sur le score de 13 à 9. Photo EVA TISSOT

Pages spéciales Mondial réalisées parJérémy BEAUBET, Hugues CAYRADE,

Victor GUILLOTEAU,Mathieu LAGOUANÈRE,

Romane BOUDIER, Damien SOLASSOLPhotos

Eva TISSOT

AUJOURD’HUI

Place aux doublettes8 h 30 : 1/8e et 1/4 finales Mondial triplettes et1/4 et 1/2 Mondial doublettes féminines.10 h 30 : Mondial doublettes.13 h 30 : 1/2 finales Mondial triplettes et finaleMondial doublettes féminines.15 h : Mondial triplettes féminines.16 h : début des Mondialitos en doublettes.20 h 20 : arrêt du Mondial doublettes.20 h 30 : finale triplettes.22 h 07 : feu d’artifice.22 h 15 : suite Mondial doublettes et Mondialtriplettes féminines.

DEMAIN

Les derniers sacres9 h : 1/8e et 1/4 Mondial doublettes et Mondialtriplettes féminines.10 h : Mondial minimes, cadets et juniors.10 h : Mondial triplettes mixtes.14 h : complémentaire triplettes mixtes etfinale Mondial triplettes féminines.14 h 30 : 1/2 finales Mondial doublettes.17 h 30 : finale Mondial doublettes et finalesconcours jeunes.Soirée : 1/2 finales et finale Mondial triplettesmixtes.

midilibre.frDIMANCHE 17 AOÛT 2014 � Q1---

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LE MESSAGE

Le respectdes trottoirsGuy Marolleau, directeur du Foyer Soleil,foyer-logements pour personnes âgées, enappelle au civisme des pétanqueurs et autres

piétons quifréquententen nombre larueSainte-Claireet les environspendant leMondial.« Certainsarrachent par

pur plaisir la rubalise installée en bordure destrottoirs pour éviter que les véhicules s’y garent,explique-t-il. Cette démarche, que je fais chaqueannée au moment du Mondial, n’a pour but quede faciliter la circulation, sur les trottoirs prochesdu Foyer Soleil, des personnes âgées, despersonnes qui ont des poussettes avec desenfants et d’assurer ainsi leur sécurité. » Et ledirecteur de l’établissement d’insister : « Le jouroù une personne âgée se fera renverser sur lavoie publique parce que les trottoirs serontoccupés par des véhicules, on pourra selamenter, mais il sera trop tard pour réagir. »Voilà qui est dit !

LA SIGNATURE

Le partenariat avecL’Écureuil renouveléC’est un partenaire fidèle, présent depuisla première des 33 éditions du Mondial. «Nous

avons des liensforts avec lebureau deMillau pétanquepromotion, quivont au-delà dusimple aspectcontractuel»,souligne ÉricCorp.Ce samedi soir

à l’espace VIP, le directeur commercial de laCaisse d’épargne en Aveyron a renouvelé lepartenariat qui le lie à l’événement. Une signaturequi se tient de manière traditionnelle durantl’épreuve, autour d’une petite coupe. Les liens, ças’entretient...

« VIDÉOToutes lesfinales de ceMondial 2014sont à suivreen vidéo et endirect sur notresite midilibre.fr(sous l’ongletMillau) grâce ànotrepartenariatavec le siteboulistenau-te.com.

« AU MENUCe dimanchemidi, dernierservice duMondial, àl’intérieur de lasalle des fêtes.Au menu dutraiteurSarrabelle :fideua garnie,fromage etdessert. Tarif :10 € le repas.

On est passé près d’une finale100 % thaïlandaise hier dans leconcours féminin doublettesdu Mondial de Millau. Au sta-de des demies, le public a as-sisté à un “remake” de la ren-contre France-Thaïlande pro-posée le jeudi dans le carréd’honneur du parc de la Victoi-re (lire nos précédentes édi-tions). Associée à FlorenceSchopp, Angélique Papon a dûs’incliner à 9 face à la paireSuwannaphruk-Fueangsanit.Laquelle a marqué six pointsdans la dernière mène. « Onmenait 9 à 7 et elles ont faitcinq carreaux à 10 mètres.On n’a vraiment rien pu fai-re. Avec elles, vous n’avez pasle droit à l’erreur », a commen-té l’Auvergnate, déçue, à l’is-sue de la partie.Dans l’autre demie, AudreyBandiera, en cheville avec An-na Maillard, sélectionnée, elleaussi, pour l’Euro en Turquie,a réussi à passer l’écueil thaï

Wongchuvej-Thamakord, s’im-posant 13 à 9, en faisant mon-tre de cette rigueur, tant au tirqu’au point, qui lui a permis detenir la “maison France” du-rant la rencontre internationa-le hors concours. On noteraqu’en quart, la paire Bandie-ra-Maillard a mis fin au beauparcours réalisé par les Avey-ronnaises Nathalie Bujna, dela Joyeuse pétanque capdena-coise, et Magali Camboulas,

ex-pensionnaire de la Pétan-que joyeuse de Millau, licen-ciée aujourd’hui dans l’Hé-rault. Les deux jeunes femmesavaient remporté le Mondialdoublettes en 2008.Bandiera, pour sa part, s’étaitdéjà adjugé le concours dou-blettes en 2011 avec Agnès Le-saine et le triplette l’année pré-cédente avec sa sœur Célineet Valérie Schmitt.En habituée du haut niveau et

du carré d’honneur de Millau,la joueuse haut-garonnaise n’apas tremblé face à ses adver-saires thaïs, entraînant danssa danse métronomique la Lo-toise Anna Maillard, 23 ans, im-pressionnante d’assurance enfin de partie (elle a gagné entriplette au parc en 2012 avecSchopp et Tronche). Quinzemènes auront tout de mêmeété nécessaires aux deux Fran-çaises pour en finir avec la pai-re Suwannaphruk-Fueangsa-nit, victime d’un petit passageà vide à l’heure de jeu. À la12e mène, Fueangsanit auraitpourtant pu ramener quatrepoints au carreau, mais sa bou-le a rebondi...Bandiera-Maillard a remportéle concours doublettes sur lescore de 13 à 12, et la tireusehaut-garonnaise s’est imposéecomme la “bête noire” desThaïlandaises...

� Dans le concours B, la paireSaint-Denis-Guibaud l’emportesur Raab-Faci-Schupbach, 12-9.

« CET INDICEde la qualité del’air (de 1 bon à10 mauvais)est fourni parAir-LR. Plus surwww.air-lr.org.

(*!#"$%$&') La “bête noire” des ThaïlandaisesDoublettes filles � La paire Bandiera-Maillard, reines du concours.

8 HEURES

CAUSSESTOUJOURS

Délégationsétrangères Où sontpassées les Russes ?Invitée d’honneur du Mondialde pétanque de Millau cetteannée, l’équipe de Russie, quidevait engager trois femmeset trois hommes dansles divers concours proposésau parc de la Victoire, n’étaitplus représentée que par deuxpersonnes, vendredi soir, lorsdu défilé des nations dansle carré d’honneur : EvgenyOsokin, président dela fédération nationale russe,et Anastasya Iakovleva,championne de Russie entitre. D’aucuns ont été fortdéçus des absences, tant lescharmes des joueuses russesavaient été vantés du côté desorganisateurs. Nation boulisteencore discrète, la Russieaspire à sortir de l’anonymat,et la tournée française del’équipe emmenée par Osokindevait participer de cetobjectif. Il va donc peut-êtrefalloir refaire un passage...

L’anniversaire Deuxfois 36 chandellesAnnée après année, Mondialaprès Mondial, il n’y coupepas. Paul Galtier,“responsable en chef” del’équipe technique qui apprêteles cadres où s’ébrouent lespétanqueurs, se retrouve àfêter son anniversaire du côtédu parc de la Victoire quandarrive le 16 août. Hier,le speaker Laurent Caussea fait applaudir l’événementpar tout le public du carréd’honneur, suscitant unecertaine émotion chezl’intéressé. Il faut dire que,cette année, Paul Galtier fêteses 72 ans. C’est-à-dire deuxfois 36 chandelles. Et là, il fautau moins deux gâteaux...

Compétition phare du week-end milla-vois, le Mondial triplettes a tenu tou-tes ses promesses. Quel concours !Rien n’a manqué. Une formation na-

tionale malgache qui joue les trouble-fête,jusqu’en quart de finale. Les deux équipes deFrance qui s’affrontent en demies, ce same-di après-midi. Et enfin, une finale remarqua-ble. Ponctuée de mènes diablement accro-chées, elle se conclut au creux de la nuit de-vant plus de 2 500 spectateurs par le sacred’Henri Lacroix, Philippe Suchaud et DylanRocher, vainqueurs de Bruno Rocher, KévinPhilipson et Stéphane Robineau sur le scorede 13 à 9.

Une revanche familiale

La grande histoire s’écrit souvent grâce à lapetite. Une affaire de famille, en l’occurren-ce. En se présentant sur le carré d’honneur,Dylan Rocher a pensé au gamin qu’il était en-core, en 2007. Il avait 15 ans. Associé à Da-mien Hureau en doublette, il s’était faitconfisquer son premier titre millavois parson père Bruno et son petit frère Gaven. Ce-lui qui est devenu depuis le porte-étendardde la pétanque tricolore tient sa revanche.Pourtant, l’équipe de Philipson, seul des sixfinalistes à n’avoir jamais gagné dans le parcde la Victoire, débute parfaitement ce duelen inscrivant trois points. Durant la premiè-re moitié de la partie, ce sont les challengersqui font la course en tête. Et les championsdu monde qui doivent recoller au score àchaque fois : 6 à 6 après la sixième mène,9 à 9 à l’issue de la douzième. L’affronte-

ment est superbe. Mais après près de deuxheures de jeu - et tellement d’autres avant -Rocher père et les siens craquent. Rocherfils, Lacroix et Suchaud compte désormais,à eux trois, 21 victoires dans le parc épony-me.

� Évolution du score : 0-3, 3-3, 4-3, 4-5, 4-6, 6-6,6-7, 6-9, 7-9, 9-9, 13-9.

LES RÉSULTATSChoc tricoloreen demi-finaleQuarts de finales. Michel Loy, BrunoLe Boursicaud et Damien Hureau (France)battent Gaétan Dufeu-Prévost, Antonio deMacedo et Sébastien Fornet 13 à 0.Henri Lacroix, Philippe Suchaud et DylanRocher (France) battent Jérémy Leroch,Mohamed El Gamouss et Pascal Bacquet13 à 2.Bruno Rocher, Kévin Philipson et StéphaneRobineau battent Joseph Molinas, FernandMolinas et Antoine Dubois 13 à 4.Jean-Marc Foyot, Jean Feltain et MaisonDurk battent Rajoelison, Rakotoariniaina etRandriamanantany (Madagascar), 13 à 4.Demi-finales. Henri Lacroix, PhilippeSuchaud et Dylan Rocher (France) battentMichel Loy, Bruno Le Boursicaud et DamienHureau (France), 13 à 5.Bruno Rocher, Kévin Philipson et StéphaneRobineau battent Jean-Marc Foyot, JeanFeltain et Maison Durk, 13 à 10.

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Triplette : les championsdu monde s’imposentLe fait du jour � Henri Lacroix, Philippe Suchaudet Dylan Rocher comptent 15 victoires à eux trois.

§ Déjà victorieuse en 2012, la joueuse haut-garonnaise n’a rien lâché.

LE DESSIN DU JOUR

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§ Les champions l’emportent en 13 mènes et près de deux heures de jeu en finale. Photo EVA TISSOT

AUJOURD’HUI

Dernier jour,derniers titres9h: 1/8e et 1/4 Mondial doublettes et Mondialtriplettes féminines.10h: Mondial minimes, cadets et juniors.10h: Mondial triplettes mixtes.14h: complémentaire triplettes mixtes et finaleMondial triplettes féminines.14h30: 1/2 finales Mondial doublettes.17h30: finale Mondial doublettes et finalesconcours jeunes.Soirée: 1/2 finales et finale Mondial triplettesmixtes.

À LIRE DEMAIN

§ Une demandeen mariageen public, sur lecarré d’honneur !

midilibre.frLUNDI 18 AOÛT 2014 � Q1---

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LE COUP DE CHAPEAU

Drôles de zèbresLe sport de compétition ne serait pasle sport de compétition sans les arbitres.Dans le monde de la pétanque aussi, ces “jugesde paix” jouent un rôle essentiel, rappelant

les points de règlement aux joueurs qui parfoisvoudraient s’en affranchir, sortant à l’occasionle carton jaune pour remettre dans le ronddes pieds de champions qui ne veulent plusse tanquer et mordent aux extrémités (sansparler du rebouchage des trous...), déroulantentre bouchons et boules équidistantes oupresque le sacro-saint mètre-ruban que certainsportent à la ceinture comme les shérifs duFar-West le colt qui en impose... Comme dansd’autres disciplines sportives, l’arbitre depétanque fait parfois l’objet de railleries, voired’une certaine agressivité de la part des joueurset des spectateurs. C’est pour rappeler que leursfonctions méritent le plus grand respect et quesans eux le Mondial roulerait forcément moinsbien que les responsables de Millau pétanquepromotion tiennent chaque année à mettrela corporation à l’honneur, parallèlement au défilédes champions. Samedi soir, il en a été denouveau ainsi, la bonne vingtaine d’arbitresofficiels posant pour la photo de famille dans lecarré d’honneur du parc de la Victoire. Avec cettetenue à rayures évoquant un peu l’équipe de footde la Juventus de Turin, ou alors des zèbres, qui,dans la savane, sont symboles de courage etd’harmonie...

LA PHRASE

“ Ce ventde fraîcheur faitbeaucoup de bien.»De Jean-Pierre Mas. À l’heure de faire lebilan de cette édition 2014, le coprésident duMondial de Millau s’est félicité des bellesperformances des jeunes lors des différentsconcours. En particulier celle de Tyson Molinas,vainqueur en tête-à-tête du haut de ses 15 ans.

«Il s’est révélé au grandpublic, il a fait un trucincomparable en gagnantMillau, relève Jean-PierreMas. C’est bien de voir lajeunesse prendre lepouvoir chez nous.» À liredans notre édition de mardi

l’intégralité de l’interview bilan de l’un des chefsde file de Millau pétanque promotion.

LE CHIFFRE

13 104Comme le nombre de joueurset de joueuses inscrits dans les divers concoursproposés dans le cadre de ce 33e Mondialde Millau, sans compter les mondialitoset autres complémentaires.Dans le détail, les organisateurs ont enregistré2 974 inscriptions dans le concours tête-à-tête,1 233 équipes dans le triplette masculin (soit3 699 joueurs), 1 611 dans le doublette masculin(3 222 joueurs), 228 dans le triplette féminin(684 joueuses), 397 dans le doublette féminin(794 joueuses), 445 dans le triplette mixte(1 335 joueuses et joueurs) et 132 triplettes dansle Mondial jeunes (396 minimes, cadets etjuniors, lire page 3).

I l était écrit que ce concours en doublet-tes 2014 reviendrait à un duo d’outsiders.Outsiders, mais pas manchots non plus.Cette année, la palme est allée à deux

joueurs biens connus du circuit : SébastienDa Cunha et Stéphane Le Bourgeois. En s’im-posant au terme d’un parcours parfait, lesdeux hommes ont aussi montré que leconcours doublettes de cette 33e éditionn’était pas un tournoi au rabais. Les principa-les pointures ayant dû faire l’impasse le sa-medi, en raison d’un deep run en triplettes.On se souviendra notamment de leur quartde finale épique face à Simon Cortès et Ludo-vic Montoro. Un match de haute volée, di-gne d’une finale, qui leur a donné la confian-ce pour aller au bout. Dans un concours quirassemblait un nombre record de 1 611 dou-blettes sur la ligne de départ, Le Bourgeoiset Da Cunha ont mené leur barque à l’expé-rience.

Arnaud-Nouzeran, la belle histoire

Sur le papier, la finale ne pouvait leur échap-per. Ils partaient en effet avec les faveursdes bookmakers face au tandem Nouze-ran-Arnaud. Ces Gardois, c’était pourtant labelle histoire de ce Mondial doublettes 2014.Si Jérôme Nouzeran présentait sur son CVun titre de champion du Gard tête-à-tête2009, Michel Arnaud, 65 ans, n’avait encoreaucun trophée majeur à se mettre sous ladent. Ce dimanche, sur le carré d’honneurdu parc de la Victoire, les deux bonhommesdu Vigan vivaient leur jour de gloire.Mais face à la froideur de Le Bourgeois aupoint et l’adresse de Da Cunha au tir, il leurfut bien difficile de rivaliser. À l’issue de lamène 6, Arnaud et Nouzeran menaient pour-

tant 7-4 au tableau d’affichage. Mais ça,c’était avant. Avant que Le Bourgeois, déjàlauréat en triplettes en 2008 à Millau, et DaCunha, champion de France tête-à-tête2013, n’enclenchent la surmultipliée.Le gaucher lotois, avec cette façon qu’il a deramasser quelques graviers avant chaque tir,n’a pas fléchi sur la fin. Les deux hommesont fait basculer la partie mène 7, en inscri-vant la bagatelle de six points. Leurs adver-saires, le moral certainement atteint, ont ten-té le tout pour le tout avec trois tirs au bou-chon dans le round suivant. Sans succès. LeBourgeois, après un joli point de Da Cunha,pliait l’affaire sur un nouveau tir plein fer.Les deux acolytes écrivant l’une des plus bel-les lignes de leur palmarès.

LES RÉSULTATSRois de MillauQuarts de finale- Sébastien Da Cunha et StéphaneLe Bourgeois battent Simon Cortèset Ludovic Montoro (13-10)- Mamadou Bamba et Ousmane Maigabattent Jean-Baptiste Bernard et FlorentDantoni (13-4)- Michel Arnaud et Jérôme Nouzeran battentKévin Lellouche et Didier Chagneau (13-8)- Samson Debard et David Wintestein battentRatsimba et Randrianambinitsoa (13-7)Demi-finales- Sébastien Da Cunha et StéphaneLe Bourgeois battent Mamadou Bambaet Ousmane Maiga (13-6)- Michel Arnaud et Jérôme Nouzeran battentSamson Debard et David Wintestein (13-7)

« CALENDRIERÀ vos agendas :le prochainMondial auralieu dumardi 11 audimanche16 août 2015 ;l’édition 2016(35e), dumercredi 10 aulundi 15 août ;l’opus 2017, dujeudi 10 aumardi 15 août.On n’est jamaistrop prévoyants.

« ERRATUMMagaliCamboulas n’apas étélicenciée à laPétanqueJoyeuse deMillau, commenous l’avonsécrit hier parerreur, maisà l’Amicaleboulistesaint-jeantaise,à Saint-Jeandu Bruel.

« CET INDICEde la qualité del’air (de 1 bon à10 mauvais)est fourni parAir-LR. Plus surwww.air-lr.org.

Après avoir écarté dans la nuitleurs principales adversairessur le plus petit des écarts(13 à 12 face aux sœurs Ban-diera et Florence Schopp), unboulevard jusqu’au sacre s’of-frait ce dimanche aux cham-pionnes du monde en titre.À la hauteur de leur réputationde formation sans faille, lesThaïlandaises Phantipha Wong-chuvej, Nantawan Fueangsanitet Thongsri Thamakord n’onteu effectivement aucune diffi-culté à se hisser dans le der-nier carré d’un concours trèsprisé (228 équipes au départ !)au bout duquel les attendait,en demi, Sandrine Herlem, Ma-gali Saez et Karine Maurel. Of-frant une belle opposition, cet-te solide triplette héraultaised’Agde s’est toutefois inclinéeface à l’escouade thaïlandaise.Logiquement donc, mais avecles honneurs, sur le score de13 à 10.

À quelques pas de là, dansl’autre demi-finale, l’équipe deMarie Albertini faisait preuved’une malchance aiguë et lais-sait filer sa place en finale faceà la triplette franco-belge réu-nissant Camille Max, CarolineLion et Nancy Barzin (13 à 8).

Cette ultime rencontre, jouéeen simultanée avec les demi-fi-nales masculines, démarra enmilieu d’après-midi, sur les cha-peaux de roue: l’équipethaïlandaise, largement supé-rieure au tir, prenait le large ra-pidement, menant 9 à 0 au

bout de la 6e mène!On pensait la partie pliée, crai-gnant même que les champion-nes du monde en titre signentune fanny retentissante dansle carré d’honneur. Mais c’étaitsans compter sur le tempéra-ment des Franco-Belges qui,profitant d’un léger relâche-ment de leurs adversaires, ontpu revenir peu à peu dans lapartie avant d’échouer à 6 à l’is-sue d’une finale conclue en1 h 30. Une défaite tout saufamère pour l’ex-championnedu monde, Nancy Barzin :«C’était déjà que du bonheurd’être en finale. On était déten-dues toutes les trois, car on sa-vait qu’on n’avait rien à per-dre face à des filles aussi for-tes », analysait la Mosellanependant que les Asiatiques, cas-quette visée sur la tête, savou-raient avec humilité leur toutepremière grande victoire sur lagravette millavoise.

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Doublettes : Da Cunhaet Le Bourgeois palmésLe fait du jour � Dans un concours particulièrementouvert cette année, le duo s’impose 13-7 en finale.

8 HEURES

Les Asiatiques taillées pour régnerTriplette féminin � Championne du monde en titre, l’équipethaïlandaise a remporté dimanche son premier trophée à Millau.

CAUSSESTOUJOURS

Boulistenaute6 000 connexions surle Mondial triplettes !Le site référenceboulistenaute.com aenregistré samedi soir, àl’occasion de la finaletriplettes, son record deconnexions en ligne. Plus de6 000 spectateurs étaient“branchés” sur la webTV dusite communautaire poursuivre en direct la victoire del’équipe de France (13-9) surle trio Rocher-Robineau-Philipson. Du jamais vu.« Et la preuve queboulistenaute.com progresse,relevait au micro l’un desadministrateurs du site PierreFieux, dit “Boulegan”, auxcommentaires avec ClaudeLacan. Il y a encore quelquesannées, le site aurait exploséavec autant de connexions ! »

À l’honneur Desfleurs pour Valérie

La secrétaire de l’associationMillau pétanque promotion(MPP), Valérie Amari, a eudroit, elle aussi, à son ovation(méritée) samedi soir dansle carré d’honneur du parcde la Victoire. Alors que lesquatre coprésidents de MPPont, au moment du défilé deschampions, offert des fleursà chacune des joueuses età l’entraîneuse de l’équipe deThaïlande qui s’est illustréetout au long de ce Mondial2014 (lire ci-contre et nosprécédentes éditions),un bouquet est égalementrevenu à la salariéede l’association. « C’est elle,qui, tout au long de l’année,répond au téléphone et mettout en ordre avant qu’arrive leMondial. Elle fait un boulotformidable », a lancé au microle speaker Marc Alexandre.Et les coprésidents ont opinédu chef.

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§ Sébastien Da Cunha et Stéphane Le Bourgeois ont fait plier les Gardois Jérôme Nouzeran et Michel Arnaud.

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§ L’équipe de Nancy Barzin n’a rien pu faire face aux Asiatiques.

Pages spéciales Mondial réalisées parJérémy BEAUBET, Hugues CAYRADE, Victor

GUILLOTEAU, Damien SOLASSOLPhotos Eva TISSOT

Le public du Mondial s’est intéresséjeudi à la rencontre entre l’équipeféminine de Thaïlande, champion-ne du monde en titre, et son homo-

logue française, vice-championne. Cetété, les deux formations nationales sesont déjà retrouvées à deux reprises, lapremière fois il y a quinze jours à Pala-vas (34), où les Thaïlandaises l’ont em-porté 12-9, la deuxième le week-end der-nier à Espalion, où les Asiatiques ont réé-dité la performance et défait les tricolo-res sur le score de 14 à 10.Dans le carré d’honneur du parc de laVictoire, quatre tête-à-tête et deux dou-blettes étaient programmées, avant quene se déroule, en début de soirée, le tro-phée des as du tir auquel deux pétan-queuses de l’ancien royaume de Siamont pris part, tout comme les FrançaisesAudrey Bandiera et Angélique Papon.Une rencontre en triplette devait ensuitevenir clore cette confrontation interna-tionale, laquelle avait forcément valeurde test avant les championnats du mon-de prévus à Bangkok en 2015.On attendait une révolte des Françaises,un sursaut d’orgueil après ces deux dé-faites estivales et la finale perdue en oc-tobre. Mais, le moins que l’on puisse di-re, c’est que les choses se sont plutôtmal engagées. Au terme des quatre tê-te-à-tête, le camp tricolore quittait les ca-dres du carré d’honneur avec quatrepoints de retard au compteur (*). SeuleBandiera a tiré son épingle du jeu et rem-porté sa partie (13-4) sur Phantipha Won-gchuvej, qui compte déjà quatre titresmondiaux. «À Espalion aussi, Audrey

s’est montrée à la hauteur », reconnaîtFrancis Garrigues, délégué de la fédéra-tion française. Papon a dû s’incliner à 8face à la jeune Thongsri Thamakord mal-gré deux carreaux dans la dernière mè-ne. Ludivine D’Isidoro a reçu un sévère13-2 d’Aumpawan Suwannaphruk, sixfois titrée au niveau mondial, et Ma-rie-Christine Virebayre n’a pas pugrand-chose face à Nantawa Fueangsa-nit (13-6). « Celle-là, un phénomène !C’est elle qui, au championnat du mon-de, alors qu’on menait 7 à 2, rentre, tireà dix mètres et réussit un carreau enplace ; tout le monde pensait qu’elles al-laient pointer, se souvient le délégué dela FFPJP. À Palavas, elle n’a pas ratéune boule... »En doublettes, les Françaises ont pour-tant réussi à renverser la vapeur dans le

carré d’honneur. Associée à la jeunemillavoise Aurélie Bories, Bandiera a te-nu son rang et pris à défaut la rigueur mi-litaire de la paire Suwannaphruk-Tha-makord (13-4). « Audrey m’a tout de sui-te mise à l’aise et, du coup, j’ai plutôtbien joué, beaucoup appris aussi », a re-connu la régionale de l’étape, 17 ans,après la partie.Papon et d’Isidoro ont eu plus de mal àse défaire du duo Wongchuvej-Fueangsa-nit. Mais après avoir recollé au score à 7dans une rencontre partie pour s’éterni-ser, elles ont laissé les Thaïlandaises surplace avant les premières gouttes depluie et la pause dîner... Avant la triplet-te, lancée après 22 h, les tricolores me-naient 8 à 6. Encourageant !

� Une victoire en tête-à-tête vaut deux points,trois en doublette et cinq en triplette.

Associés au pointeur héraul-tais Éric Mascaro, les Ruthé-nois Patrick Campredon et Fa-brice Poplin se sont adjugéshier matin dans le carré d’hon-neur le trophée des Aveyron-nais, s’imposant face au trioformé par Patrick Gal, Alexan-dre Fanjoux et Damien Azémasur le score de 13 à 5.« On a rapidement pris lapartie à notre compte, tout desuite montré que l’on avait en-vie de le gagner, ce trophée, etça a roulé presque tout seul »,raconte Mascaro, dont la tri-plette menait 7 à 0 à la 3e mè-ne.Les trois hommes jouent de-puis peu de temps ensemble,mais leur association fait déjàdes étincelles, puisqu’ils ontdéjà accroché il y a quelquessemaines à leur palmarès, legrand prix régional de

Saint-Affrique. « Au Mondial,on enfonce le clou, c’est plutôtprometteur et ça donne de laconfiance, sachant qu’on joue-ra vraiment tous les trois en-semble à partir de la saisonprochaine », insiste l’Héraul-tais, qui doit prochainementrejoindre ses deux compèresau club du Monastère. À noterque le tireur de l’équipe, Fabri-ce Poplin, a déjà été deux foischampion de l’Aveyron et qu’ilne s’est incliné cette annéequ’en 8e de finale du cham-pionnat de France doublet-tes...Après sept victoires de rangdans ce trophée des Aveyron-nais 2014, Campredon et Po-plin enchaîneront avec leconcours doublette qui débu-te samedi, respectivementavec Geoffrey Biau et BenoîtFabre.

France-Thaïlande féminin :jamais deux sans trois ?Le temps fort � Les tricolores ont viré en tête hier soir à l’issuedes quatre tête-à-tête et des deux doublettes. Encourageant.

Le trio Mascaro-Campredon-Poplinprophètes en son pays (ou presque)Trophée des Aveyronnais � Il a remporté la finale hier matin, 13 à 5.

Pour la bonne tenue du Mon-dial, Millau pétanque promo-tion s’appuie sur 150 bénévo-les et une secrétaire salariéeà mi-temps, Valérie Amari.Au cœur de ce dispositif, Ray-mond Trémolet, c’est en quel-que sorte “l’autre mi-temps”du secrétariat : tout au longde l’année, invariablement, ilpasse trois matinées par se-maine au bureau de MPP.Millavois de naissance maisfonctionnaire mobile, il a po-sé ses vacances en août du-rant des années pour venir as-sister aux parties dans leparc de la Victoire. En simplespectateur. « J’appréciaisbeaucoup Damien Mas,confie Raymond. Je lui ai ditque le jour où je serais à la re-traite, je viendrai l’aider surle Mondial. » Il en est doncainsi depuis 1998, date de sonretour en cité gantière.D’abord chef d’équipe auxbanderoles, ce bricoleur tou-che-à-tout seconde ValérieAmari depuis 2006. Depuis lejour où Damien Mas, souhai-tant prendre un peu de recul,lui a solennellement confiéles clés de la boîte postale.Responsable entre autres dela commission achats, Ray-mond Trémolet, 72 ans dans

quelques jours, est réputépour sa sérénité. « Lui, c’estl’homme calme du bureau,glisse le coprésident ClaudeBonneviale. Il gère tout le Na-tional d’hiver sans un seulmot plus haut que l’autre. »Joueur depuis plus de deuxdécennies, Raymond a été sa-cré champion de l’Aveyron vé-térans en 2001. La pétanque,c’est sa « passion », cellepour laquelle son épouseYvette le laisse s’échapperavec bienveillance de la mai-son. Pour aller diffuser sa sé-rénité dans une autre famille,celle de la pétanque millavoi-se.

L’équipe russe, invitée d’hon-neur du Mondial, a fait sespremiers pas sur les cadresmillavois ce jeudi. Pourtant,leur coach, et président de ladélégation russe, OsokinEugeny, est déjà venu concou-rir dans la cité du gant plu-sieurs années auparavant. Lebouliste du pays de la Volgaest un tireur de haut niveaudans son pays avec le recordnational de tir et la troisièmeplace au championnat euro-péen de tir en 2011. C’est avecune grande fierté qu’il montreà qui veut bien le voir sa licen-ce de la fédération de pétan-que de Russie. Pour lui, leMondial de pétanque est ungrand moment: « C’est un fan-tastique tournoi, dans une at-mosphère très agréable ».Grand fan du viaduc milla-

vois, il trouve le format del’événement (le fait de joueren doublette, triplette, en mix-te, etc.) « très intéressant.C’est une bonne idée ». Pourcette édition, il vient en com-pagnie de deux équipes rédui-tes. En effet, plusieurs boulis-tes sont absents sur ce Mon-dial. C’est Erdal Balci, unFrançais, qui les accompagnedurant toute leur tournéepour remplacer l’un desjoueurs. Sur les six compéti-teurs, trois sont des cham-pions en Russie : AnastasiaIyakovleva, Elena Baykova etAndrey Utkin. Ensemble, ilsfont le tour du monde, de tour-noi en tournoi. Et ils comp-tent bien revenir à Millau lesprochaines années.

§ En doublettes, les Françaises, ici Papon et D’Isidoro, ont réussi à renverser la vapeur.

Raymond Tremolet,« l’homme calme »Le bénévole � Il seconde Valérie Amariau secrétariat de MPP. Avec sérénité.

Les Russes, invitésd’honneur du MondialL’équipe étrangère � Six joueurs russeset leur coach sont sur les cadres du parc.

§ La pétanque, c’est la passionde Raymond Trémolet.

§ Pour leur première participation au Mondial, les Russes sont ravis.

§ Après le grand prix de Saint-Affrique, la triplette enfoce le clou.

§ La Millavoise Aurélie Bories, aux côtés d’une Bandiera impériale. § Les Thaïlandaises ont remporté trois de leurs quatre tête-à-tête.

Pages spéciales réalisées parJérémy BEAUBET, Hugues CAYRADE, Jean-Michel IZOIRD,

Mathieu LAGOUANÈRE, Damien SOLASSOLPhotos

Eva TISSOT

midilibre.frVENDREDI 15 AOÛT 2014 � Q2---

3Mondial de pétanque

Bon, disons-le tout net, les cham-pions de France en titre ont ratéleur Mondial. Sortie au 2e tour duconcours triplettes vendredi en

début d’après-midi, l’équipe haut-garon-naise Ferrand-Rouquié-Berlier n’a pastenu son rang, loin du niveau de jeu quilui avait permis, le 29 juin, à Brive, dedisposer de la dream team Lacroix-LeBoursicaud-Loy (13 à 9) en finale duchampionnat, avec notamment un 6-0d’anthologie dans la 2e mène...« Aujourd’hui, on n’a vraiment faitque bricoler, reconnaît le pointeur etdoyen de cette formation columérinne,Jean-Michel Ferrand, 62 ans. Déjà, à lapremière, on s’en sort je ne sais pascomment alors qu’on était mené 7 à 11,mais à la 2e, ça n’a pas pu passer... »Pour la petite histoire, on retiendra queles champions de France sont tombéssur un trio ouest-aveyronnais des plusaguerris : Thierry Férès, Jean Delon etDaniel Couvignon n’ont eu aucun com-plexe pour se défaire de la triplette trico-lore qui jouait sans les maillots officiels,s’imposant 13 à 8. « Ça fait plaisir », acommenté, au regard de cette inscrip-tion dans son tableau de chasse, leCapdenacois Couvignon, arrivé en 8e definale du concours millavois il y a unepetite demi-douzaine d’années...En dépit de ce petit tour de piste auparc de la Victoire pour sa première par-ticipation, Jean-Michel Ferrand pouvaitafficher un large sourire, forcément surun petit nuage depuis son titre à Brive,obtenu 23 ans après un premier sacreau championnat de France (à Avignon,

en 1991), avec Philippe Rouquié etJean-Claude Lagarde.Avec ce même Lagarde, associé dans lagestion de la brasserie L’Écusson à Tou-louse dès 1979, Ferrand a mis sa carriè-re bouliste entre parenthèses peu detemps après le titre pour s’occuper de laBrasserie bavaroise, sur le boulevard deStrasbourg, toujours dans la Ville Rose.« Je n’ai recommencé à jouer que lors-que j’ai pris ma retraite, en 2009, expli-que le sémillant sexagénaire. Je faisquelques concours en vétéran et on s’estqualifié chaque année pour les cham-pionnats de France, avec Rouquié etBerlier, mais sans forcément aller trèsloin. À part cette année... »Devenu pointeur après avoir débuté au

tir quand il avait 14 ans, puis transitépar le milieu, le Columérin n’aurait ja-mais imaginé décrocher le titre nationaldans sa 2e carrière de pétanqueur. « Cesera sans doute le dernier, je vais le sa-vourer », confiait-il à un média brivisteaprès la finale. S’il estime que ces cama-rades et lui-même jouent trop en dilet-tante pour prétendre étoffer leur palma-rès, la triplette de Colomiers ne s’est in-clinée qu’en quart au dernier Nationalde Toulouse en juillet et sera en lice à lafin de l’été à Auch, puis dans l’Allierchez le speaker Marc Alexandre et, en-fin, à Nyons (26). En attendant, Ferrandet les siens étaient bien décidés à faireencore parler d’eux aux Mondialitos deMillau...

Les champions de Franceen petite forme, mais...Le grand retour � Couronné à Brive 23 ans après son premiersacre, Jean-Michel Ferrand, 62 ans, n’a passé qu’un tour hier.

§ Jean-Michel Ferrand a entamé une seconde carrière de pétanqueur en 2009...

Pour cette année, la déléga-tion italienne a complètementrenouvelé les joueurs en com-pétition dans le Mondial de pé-tanque. Aucun des trois boulis-tes présents sur les cadres duParc de la Victoire n’a déjàconcouru à Millau. Parmi lestrois joueurs, Diego Rizzi estmultiple champion junior entête-à-tête et au tir de préci-sion, à 19 ans. Alessandro Bas-so et Mariano Occelli sont euxaussi de très bons joueurs ita-liens. Leur coach, LucianoFiandino, les accompagne du-rant toute la période, pour lesencourager. Les Italiens sonttrès contents d’être là, et espè-rent remporter des concours .

« Je suis impressionné parl’hospitalité des Millavois, onest vraiment bien reçu ici »,se réjouit Mariano Occelli.Alors que l’équipe est venuepour le concours triplettes,les joueurs n’excluent pas defaire d’autres parties durantles prochains jours. « On estlà pour ça », poursuit le bou-liste. Pour ces Italiens, le Mon-dial de pétanque de Millau estl’un des plus important dumonde, ils ont plaisir à affron-ter autant de champions pré-sents pour l’événement : « Çafait plaisir de se confronteraux meilleurs », confie Maria-no Occelli. Tous espèrent reve-nir pour les prochaines édi-tions.

Près de 400 équipes féminines,dont beaucoup de jeunes, sesont engagées hier dans leconcours doublettes. « Le plusbeau du monde, assure ClaudeLacan, coprésident de Millaupétanque promotion. Il n’y apas d’équivalent ailleurs, pasmême à Marseille. » Voilà unedizaine d’années que les fémini-

nes ont droit de cité en tantque joueuses dans le parc de laVictoire. « Les pétanqueusesadoucissent le Mondial, insis-te Claude Lacan. Et, niveaujeu, si ce n’est peut-être l’endu-rance, beaucoup rivalisentavec les hommes. »

� Finale doublettes fémininesce samedi à 13 h 30.

Des Italiens déjà ravisL’équipe étrangère � Les Transalpins sontenchantés de l’hospitalité millavoise.

Le concours triplettes du Mondialde Millau a débuté hier avec pas moinsde 1 233 équipes inscrites, soit unede plus qu’en 2011, année du recordde participation. Même si troislicences temporaires ont été remplies,les organisateurs avaient de quoi êtresatisfaits de la fréquentationen ce 15 août plutôt maussade,météorologiquement parlant.Dès le premier tour, la triplettechampionne du monde,Lacroix-Rocher-Suchaud, a croisésur sa route le trio pas maladroit non

plus Messonnier-Morillon-Mallet.La foule des grands jours, empruntantchaises et tables des buvettes, s’estmassée autour du cadre où s’estdéroulée cette partie épique, dansle bas du parc de la Victoire.Finalement, la hiérarchie a étérespectée et les tricolores se sontimposés 13 à 4. Au stade des 32es definale, hier soir, ils étaient encore enlice, comme pas mal de prétendants autitre tenu par Malbec-Darodes-Sauvin.� Finale du Mondial triplettesce samedi à 20 h 30.

Près de 400 doublettesféminines en courseDouceur � Affluence record chez les filles.

§ Luciano Fiandino, Alessandro Basso, Diego Rizzi et Mariano Occelli.

§ De plus en plus de jeunes - ici deux jumelles - dans les concours.

Est-ce l’air de Millau ? Le pu-blic du carré d’honneur duparc de la Victoire ? Quoi qu’ilen soit, l’équipe de France fé-minine s’est finalement impo-sée jeudi dans la 3e rencontrequi l’opposait cet été à son ho-mologue thaïlandaise, cham-pionne du monde en titre.À l’issue des quatre tête-à-têteet des deux doublettes, les tri-colores menaient 8 à 6 en dé-but de soirée, alors que le tro-phée des as du tir investissaitle carré d’honneur. Et mêmesi aucun point n’était à pren-dre à ce jeu d’adresse, on re-

tiendra qu’Angélique Papon aremporté la finale face à Nan-tawan Fueangsanit (27 à 22).Un signe? ! Associée à Ludivi-ne D’Isidoro et Audrey Bandie-ra, Papon enchaînait en triplet-te face à Wongchuvej-Fueang-sanit-Suwannaphruk : victoire13-5, synonyme de cinq pointsde plus dans la musette fran-çaise.Après les deux revers de Pala-vas et d’Espalion cet été et ladéfaite en finale au champion-nat du monde en 2013, lesFrançaises ont, à Millau, dé-montré que les Thaïlandaisesn’étaient pas invincibles.

1 233 triplettes inscrites : record battu

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Les Françaises conjurent le sortface aux Thaïlandaises

§ Partie épique entre Lacroix-Rocher-Suchaud et Messonnier-Morillon-Mallet.

midilibre.frSAMEDI 16 AOÛT 2014 � Q2---

3Mondial de pétanque

Des regrets de ne pas pouvoirdéfendre votre titreavec Dylan Rocher ?Non, car en général, c’est

plutôt bon signe ! Cela veut dire qu’onest toujours dans le coup en triplettes(il faisait équipe avec Bruno Rocher etKévin Philipson). À l’évidence, on aimetoujours défendre son titre. Maisdepuis quelques années, cumuler n’estplus possible. Faut-il rajouter unejournée dans le programme ? À Millau,on aimerait tout faire, tous lesconcours sont beaux. Mais c’estpeut-être un mal pour un bien,finalement.

C’est d’ailleurs ici que vous vousétiez révélé, en 2006...J’en garde un souvenir ému. Gagner entête-à-tête et en doublette (avecThierry Figueres) la même année àMillau n’est pas offert à tout le monde.Je viens ici depuis mes 15 ans, c’estincontournable dans nos calendriers.Faire un bon Millau, ça compte.

Même après toutes ces années ?On ne va pas se mentir. Parfois, unecertaine forme de lassitude s’installe.Ce n’est pas le cas à Millau, car leMondial est incomparable. Mais enrègle générale, un concours se jouesouvent à l’envie. On a beau être descompétiteurs, la différence se faitparfois au degré de motivation oud’entente entre tel ou tel joueur.Comme je dis, mieux vaut faire partied’une équipe inférieure remontée àbloc, que d’une équipe de haut niveauqui ne s’entend pas.

Lors de cette 33e édition, on a vuDiego Rizzi (19 ans) en finale du tirface à Dylan Rocher (22 ans). TysonMolinas (15 ans) a lui remportéle tête-à-tête. Selon vous,la jeunesse a-t-elle pris le pouvoir ?Oui, et qu’elle le garde ! Franchement,je suis super-content pour eux. Dylan,on ne le présente plus. L’Italien est luiaussi impressionnant, de même queTyson. Plus globalement, ça montretout le travail réalisé dans les écolesde pétanque. C’est bien, il faut espérerque cela continue. Les voir sur lesterrains va certainement inciterd’autres jeunes à s’y mettre. Lapétanque a longtemps été en perditionau niveau des jeunes joueurs. Lanouvelle génération est bien là.

Ont-ils une image différentede la pétanque à véhiculer ?

C’est certain. C’est aussi le côtépositif. Ils apportent un comportementtrès sain dont d’autres joueurs feraientbien de s’inspirer. C’est en partie grâceà eux que la pétanque peut aller dansle droit chemin, et pourquoi pastoucher les sommets, comme uneparticipation à des Jeux olympiques.

Vous concernant, peut-on espérervous revoir un jour en équipede France ?J’y postule ! Il y a des discussions,mais je n’en fais pas unepréoccupation. Lorsque l’on porte cemaillot bleu une fois, on a envie d’yregoûter. C’est un aboutissement dereprésenter son pays, une vraie fierté.À 34 ans, j’ai encore de belles annéesdevant moi. Et en cas de victoire ici,j’enverrais un petit message...

Stéphane Robineau : « Çase joue souvent à l’envie »L’interview � Tenant en doublettes, le joueur de Draguignan n’apu défendre son titre. La “faute” à un beau concours en triplettes.

« Moi, je n’en peux plus ! »Philippe Suchaud ne cache passon agacement lorsqu’on l’en-treprend sur l’épineux dossierdes “trous”. Le sujet fait débatsur ce Mondial 2014. Les trous,ce sont ces marques laisséespar les boules lorsqu’elles tou-chent le sol. Les joueurs ontpour habitude de les effacer aupied, sans forcément prêter at-tention au règlement.Car il y a un règlement interna-tional à ce sujet. L’article 10, in-titulé “Déplacement desobstacles”, est très clair : « lejoueur (...) peut boucher letrou qui aurait été fait par laboule jouée précédemment ».Le détail a son importance.« Aujourd’hui, vous voyez desjoueurs tâtonner le terrain unpeu partout, grogne FrancisGarrigue, membre de laFFPJP. C’est une tolérance desarbitres qui ne devrait pasexister. »À partir de là, faut-il faire lamorale aux joueurs, ou remon-ter les bretelles aux arbitrespour faire appliquer le règle-ment à la lettre? « Mais si onapplique la règle, ils vont ra-ter cinq boules sur dix ! », pré-dit, en rigolant, un arbitre croi-sé au hasard. « Il y a la loi etl’esprit de la loi, tempère deson côté le DTN Jean-Yves Pe-ronnet. Les arbitres peuvent

rappeler la règle sans être troprigides. Il y a une tolérance,mais ce point de règlement esteffectivement à surveiller. »

Ne plus toucher à rien ?

En réalité, l’article 10, qui pré-voit des sanctions si la règlen’est pas observée (les deuxéquipes peuvent même êtredisqualifiées en cas de conni-vence, ndlr), va encore plusloin. « Après avoir lancé lebut, peut-on y lire, il est inter-dit aux joueurs de supprimer,déplacer ou écraser un obsta-cle quelconque (pierre, sable,feuille, etc.) se trouvant sur leterrain de jeu. » C’est écritnoir sur blanc. Et pour Philip-pe Suchaud, c’est encore làque le bât blesse. « Des mecsne respectent rien. Ils remet-tent le sable n’importe com-ment ! » Pour le licencié duclub de Dreux, le règlementdoit changer. Une fois le butlancé, « on ne doit plus tou-cher à rien ! »Par le biais de la FFPJP, cepoint de règlement pourraitêtre modifié par la fédérationinternationale dans les mois(les années ?) à venir. Les Mas-ters de pétanque devraient fai-re l’expérience du “on ne tou-che plus” dès 2015. Une règlequi, là encore, devra faire l’ob-jet de la plus grande atten-tion...

§ Pour le triple lauréat du Mondial, « les jeunes apportent un comportement sain ».

C’est décidément l’année des recordspour ce 33e Mondial Midi Libre. Aprèsavoir fait exploser la jauge sur lesdoublettes et triplettes féminines, maisaussi également celle des tripletteshommes, Millau a enregistré unnouveau record de participation samedilors du concours doublettes masculin :1 611 duos inscrits ! « On est repartissur de très grosses bases, observaitJean-Pierre Mas, le coprésident, postéau graphique de la salle des fêtes. On atoujours un fort taux de participationsur ce concours. Et cette année, le

15 août joue bien son rôle. »Ce grand nombre d’inscriptions obligeévidemment les bénévoles de MillauPétanque promotion à la plus grandevigilance à la table de marque. Et ce,même si la plupart des cadors n’avaientpu prendre part au concours. Samedi,en effet, ils étaient encore nombreux enlice dans la compétition triplettes.Offrant un concours en double plusouvert que jamais. Quand les chats nesont plus là...� Finale du Mondial doublettes ce dimancheà 17 h 30.

De création plus récente quele concours doublettes, le tri-plette féminin organisée dansle cadre du Mondial de Millaun’en rencontre pas moins desuccès... 228 équipes, venuesdes quatre coins de France,voire d’un peu partout sur laplanète pétanque, se sont en-gagées hier après-midi dans la

compétition, contre 197 en2013. « On bat le record, et deloin », indique l’un des prépo-sés au graphique dit de la fon-taine. L’an dernier, le trio tri-colore Papon-Virebayre-D’Isi-doro l’a emporté, en prépara-tion du championnat du mon-de.� Finale ce dimanche à 14 h.

Faut-il revoir la règledite “des trous” ?Polémique � L’article 10 du règlementinternational fait débat. Le point.

Triplettes féminines :228 équipes en liceRecord � Les femmes arrivent en force.

§ Les boulistes ont le droit d’aplanir les terrains. Mais jusqu’à quand ?

1 611 doublettes hommes : encore un record !

§ Simon Cortès était toujours en lice,samedi vers 16 h, à l’ombre des platanes.

§ Au féminin aussi, la pétanque s’internationalise. +..?2@!%!)@- A! "2?)A -@?)A$)"?=!> 4!22?--! !@ <?2($)"

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Pages spéciales Mondial réalisées parJérémy BEAUBET, Hugues CAYRADE, Victor GUILLOTEAU,

Mathieu LAGOUANÈRE, Damien SOLASSOLPhotos Eva TISSOT

midilibre.frDIMANCHE 17 AOÛT 2014 � Q2---

3Mondial de pétanque

Si le record de 2011, à 173 triplet-tes, n’a pas été battu lors de cetteédition 2014 où beaucoup sonttombés, le Mondial jeunes a ren-

contré cette année encore un bien jolisuccès, avec 132 équipes engagées dansles catégories minimes (43), cadets (60)et juniors (29). « On en a inscrit une di-zaine de plus que l’année dernière, etça vient vraiment de partout : de la Mo-selle, des Charentes, de la Dordogne, deNice, de Marseille... », note Thierry Ver-morel, à l’origine de l’avènement descompétitions jeunes au Mondial deMillau. Depuis dix ans, les jeunes pous-ses de la pétanque se retrouvent à jouer,comme les grands, leurs finales dans lecarré d’honneur du parc de la Victoire,et les vainqueurs reçoivent des trophéesde la même taille que ceux que soulè-vent les seniors.« Au départ, je m’occupais d’une écolede pétanque dans l’Hérault quand j’aiproposé à Damien Mas d’intégrer lesjeunes au Mondial, rappelle ThierryVermorel. Le boss n’était pas trèschaud, mais, avec son fils Jean-Pierre,on a insisté et il a fini par céder. Ducoup, c’est moi qui me suis retrouvé àgérer ces concours et, dix ans après, j’ysuis toujours... »Aujourd’hui, le Mondial jeunes représen-te quelque 10 000 € de dotations, avecles repas (près de 400 offerts), les bonsd’achat des partenaires et les cadeauxen nature des cadors de la discipline,dont Marco Foyot, fidèle parmi les fidè-les, ou Angélique Papon cette année.Des graines de champions poussent ain-

si au parc de la Victoire. Le responsabledu Mondial jeunes a vu éclore Dylan Ro-cher voilà déjà quelques années, et uncertain Tyson Molinas, vainqueur ven-dredi du concours tête-à-tête aux dé-pens de Samson Debard. À l’âge de...15 ans. « Il a déjà gagné le Mondial jeu-nes quatre fois. Avec ses copains, il de-vrait participer la semaine prochaineau championnat de France cadets àSoustons (40), indique Thierry Vermo-rel. Sa victoire à Millau va forcémentfaire grosse impression là-bas aussi...C’est des points gagnés avant même dejouer... »Il n’y a pas véritablement d’équivalentaux concours jeunes organisés dans lecadre du Mondial de Millau, en France,ni même ailleurs, et cette spécificité lo-

cale a, entre autres mérites, celui de fi-déliser les joueurs au parc de la Victoiredès leur plus jeune âge de compéti-teur (1).« Au niveau du graphique (c’est celuides mondialitos), ça se passe plutôtbien, même si les jeunes se caractéri-sent par une certaine impatience. Cesont souvent les parents les plus péni-bles, mais ce n’est jamais bien mé-chant. Il ne faut pas oublier qu’ils n’ontaucun frais d’inscription... », expliqueencore le responsable du “rayonjeunesse”. Bref, pour les jeunes, le Mon-dial, c’est tout bénef...

� (1) On est minime entre 10 et 12 ans, cadet en-tre 13 et 15 ans et junior entre 16 et 17 ans.Une catégorie benjamin (- de 10 ans) a étécréée voilà une demi-douzaine d’années.

Les graines de championspoussent dans le parcMondial jeunes � 132 triplettes en lice dimanche dans les concoursminimes, cadets et juniors. Parmi elles, les futurs cadors...

La pétanque peut se montrerromantique. Samedi soir, àquelques minutes de la finaledu concours triplettes oppo-sant notamment Rocher pèreà Rocher fils dans un remakeinversé de la partie familialede 2007 (Midi Libre de diman-che), le public du parc s’est re-trouvé le témoin d’une authen-tique demande en mariage…Séquence émotion, quand Fré-déric Dubouchaud est appeléau milieu du carré d’honneurpar le speaker Marc Alexan-dre... Tous les champions sontlà, les Français et Françaises,les Thaïlandaises mondiales,les espoirs et les confirmésdans leurs maillots tricoloresou arc-en-ciel, alignés commeà la parade... « On s’est ren-contrés il y a dix ans... », ra-conte le jeune homme au mi-cro, trémolos dans la voix. Sabelle fait son entrée... Il se lan-ce : « Émilie, veux-tu m’épou-ser? » Un ange passe sur lescadres parfaits ; pas de râteaualors, un grand oui à la place...Et une belle bague offertesous un tonnerre d’applaudis-sements.Il y a dix ans, Émilie Mazeaudevait, dans ce même carréd’honneur, s’incliner en finale

du concours doublettes face àPapon et Schopp. L’histoirene dit pas si Frédéric Dubou-chaud n’avait déjà d’yeux quepour elle, mais c’est bien cetteannée-là qu’ils ont fait connais-sance, logés tous les deux aucamping Larribal.Lui vit à Limoges, elle dans leLoiret, et leur relation va long-temps se limiter à des échan-ges de courriers électroniqueset à des retrouvailles annuel-les, en août, au Mondial deMillau... Jusqu’en 2012, où cesdeux amateurs de pétanquevont tomber pour de bonamoureux. L’année suivante,le projet de mariage est évo-qué, et l’idée d’une demandesur le carré d’honneur est lan-cée, sous forme de plaisante-rie... Mais Frédéric ne plaisan-te pas, et avec la complicitéde Marc Alexandre et des res-ponsables de MPP, le projetest mis à exécution le 16 août2014 au soir. Une demande enmariage en bonne et due for-me devant le gratin de la pé-tanque et des centaines de té-moins. Ça ne se refuse pas !Cette année, ni elle ni lui n’ontvéritablement brillé dans lesconcours millavois auxquelsils ont participé. Bizarre ! ?

C’est une tradition qui a du bon !Samedi soir, avant la finale triplettes,les organisateurs du Mondial de Millauont fait défiler dans le carré d’honneur

le gratin de la pétanque nationale, etdonc internationale, champions en titredans les diverses catégories d’âgede la discipline. L’occasion pour les

spectateurs d’applaudir les joueursfrançais qui iront défendre leur titremondial à Tahiti, et les joueuses, leurtitre européen en Turquie.

§ À Millau, depuis 2004, on peut jouer à la pétanque en compet’ dès l’âge de 10 ans.

Traditionnellement organiséen fin de semaine, le concoursde triplettes mixtes a rassem-blé 445 équipes (le record de492, établi en 2012, tient tou-jours), dimanche, dans les al-lées du parc de la Victoire.Et qu’elle ne fut pas la surpri-se, pour certaines formations,de voir débarquer dans leurrectangle découpé sous lesplatanes, un trio composé dePhilippe Quintais, Dylan Ro-cher, et de la compagne de ce-lui-ci, Lucie Rousseau.

Pour du beurre

Une triplette qui faisait figured’épouvantail, tant Rocher etQuintais cumulent à eux deuxun nombre incalculable de ti-

tres mondiaux. Sachant quemademoiselle n’est pas mala-droite au point non plus...Autant dire que pour leurs ad-versaires, ces confrontationsreprésentaient le match d’unevie. « Si on nous avait dit çaen venant ici, s’est enthousias-mée une équipe d’amateurs ve-nue du Tarn. Il va falloir semettre au niveau. »Rappelons que le concoursmixte n’entre pas en ligne decompte dans le palmarès duMondial. D’une édition surl’autre, il n’est d’ailleurs pas ra-re qu’il n’aille pas jusqu’à sonterme.� Concernant le concours B,l’organisation a inscrit dimanche152 formations.

Emilie Mazeau dit ouià Frédéric DubouchaudL’amour est dans le parc � Il lui a faitsa demande dans le carré d’honneur...

En triplettes mixtes, certainsont joué le match de leur vie

§ Et quand on accède en finale (ici les juniors), c’est le carré d’honneur.

§ Finaliste en 2004, Emilie a retrouvé le carré de “bonheur”...

§ 445 équipes engagées, dont Quintais-Rocher-Rousseau...

§ La relève est assurée chez les féminines aussi...

L’IMAGE Les champions défilent comme à la parade

midilibre.frLUNDI 18 AOÛT 2014 � Q2---

3Mondial de pétanque

Comment résumeriez-vousl’édition 2014 du Mondialde Millau, qui s’est achevéedimanche ?

En quelques mots, c’est d’abord ce ventde fraîcheur observé durant la semaine,en termes de climat et de résultats chezles jeunes joueurs. Plus globalement,c’est encore une fois le monde observéaussi bien sur les terrains qu’en dehors.D’ailleurs, ces affluences nous obligentà nous poser des questions en matièred’accueil.

C’est-à-dire ?Le premier constat, c’est que l’on nepeut pas faire plus. En 2014, on aurarempli la jauge au maximum. On nepeut pas plus concernant la gestion desinscrits, les terrains, les éclairages...Alors d’un côté, on ne veut pas limiterles inscriptions, mais de l’autre, il nefaut pas se laisser déborder. On est enpleine réflexion pour l’année prochaine.

« Faut-il changer l’ordredes épreuves ? »Quelles solutions sont envisagées ?Il se dit que l’on pourrait avoir d’autresterrains dans le parc de la Victoire.Peut-être sur la zone en herbe desmanèges, au centre du parc, dans sonsens vertical. On pourrait ainsi gagneren superficie sur les espaces verts, celanous soulagerait un peu.

Et que répondez-vous aux joueursauteurs d’un bon concours entriplettes, obligés de se priver duMondial doublettes le lendemain ?

Ça, c’est une question d’organisation.Les deux journées se chevauchent, onle sait. On réfléchit à changer laformule des plannings. Cette année, lestournois débutaient déjà 30 minutesplus tôt. Maintenant, faut-il changerl’ordre des épreuves ? Mettre lestriplettes dès le mercredi ? Je ne saispas, d’autant plus que les dates sontdéjà calées jusqu’en 2024. On éliminedonc l’idée de rajouter une journée auprogramme. D’un autre côté, on necherche pas à avoir 3 300 tête-à-tête,par exemple. C’est un casse-tête,notamment à la table de marque. Notrehantise, c’est de ne plus rien pouvoirmaîtriser techniquement.

Sportivement, vous parliez des bonsrésultats chez les jeunes. Millaujoue-t-il un rôle de révélateur ?Complètement. En gagnant letête-à-tête à 15 ans, Tyson Molinas afait un truc de fou. À Millau, il s’estrévélé aux yeux du monde, c’estincomparable et d’autant plusretentissant ici, dans ce concours. C’estbien de voir la jeunesse prendre lepouvoir. On voit d’ailleurs que les“anciens” ont plus de mal. Ce vent defraîcheur fait du bien à la pétanque. Sion veut être considéré comme un sportà part entière, c’est cette génération-làqui peut amener la pétanque très haut.

Recueilli par VICTOR GUILLOTEAUvguilloteau@midilibre.com

Jean-Pierre Mas : « Ne rienmaîtriser est une hantise »Pétanque � Pour le coprésident, le record de participation enregistrécette année sur le Mondial doit inviter l’organisation à la réflexion.

Quelle perf ! Les jeunes Millavois Gau-thier Lavabre, Nathan Molières et JulienCartayrade ont remporté dimanche leconcours B des triplettes minimes duMondial de pétanque. « Une performan-ce digne d’une équipe de France », n’enrevient pas leur coach au club des Coo-pérateurs, Marcel Suarez. Les trois gar-çons, 10 ans, ont en commun leur pas-sion pour la pétanque. Ils ont battu en fi-nale un trio gardois (13-7). Un succès in-contestable, tant Gauthier (au point), Na-than (au milieu) et Julien (au tir) ont do-miné la partie de la tête et des épaules.« Ils ont montré beaucoup d’applica-tion au tir et au point. Ces jeunes, c’estun plaisir de les voir grandir », applau-di l’entraîneur, conquis.

� Les vainqueurs chez les jeunes.Juniors : Lucas Desport, Alexis Sougnoux etHugo Valero (Dordogne-Aude). Cadets : AntoineDubois, Ludovic Santiago et Dayron Schutt(Gard-Hérault). Minimes : Florian Azéma, BryanLafleur et Adrien Delahaye (Haute-Garonne).

§ Jean-Pierre Mas voit d’un bon œil les performances des jeunes sur ce Mondial 2014. E. T.

Et si un jour, le Mondial de Millau étaitdiffusé à la télévision ? Ce n’est pas lapremière fois que le sujet revient sur letapis. “Titillé” sur la question,Jean-Pierre Mas balaye l’éventualitéd’un revers de la main. « Pour y goûter,il faudrait d’abord qu’on le veuille, etainsi changer notre façon de faire. » Etle coprésident de préciser son propos :« Concrètement, la télé veut de latriplette. Pourquoi ? Parce que c’est cequi marche. Soit. Chez nous,imaginons que nous leur proposons lafinale. Le problème à Millau, et

contrairement à La Marseillaise(diffusée sur Sport +, ndlr), parexemple, c’est que vous êtes au milieude plusieurs autres concours. Vousimaginez des caméras partout, desperches, des grues, le montage, ledémontage, en plein milieu du parcalors que tout le monde joue ? Moi,non. »

« La beauté du Mondial,c’est son authenticité »

Si le Mondial s’est mis d’accord avec lesite boulistenaute.com pour la diffusion

des parties en streaming, via unsystème de webTV, voir débarquer lescaméras de télévision sur le concoursmillavois n’est pas pour demain. « Etpuis, cela aurait tendance à dénaturerl’événement, pense encore le chef defile de Millau pétanque promotion. Onne veut pas faire partie de cesconcours qui perdent leur sens. Labeauté du Mondial, c’est sonauthenticité. Franchement, on ygagnerait quoi ? Je ne suis pas certainque cela nous apporte un plus... »

V.G.

Gauthier, Nathan et Julienplacent Millau en haut de l’afficheIls représentaient les Coopérateurs dans le “Triplettes minimes B”.

Randonnées« NantMercredi 20 août, à 9 h 30,randonnée pédestre à thème:“L’aventure des Canaules,entre abri, arche de pierre etgrotte”. Rendez-vous devantla chapelle des Pénitents.20 km de la Source du Durzonà l’arboretum de l’ONF, repastiré du sac. Participation : 2 €.Inscription à l’office detourisme, tél. 05 65 62 24 21.

« Saint-André-de-VezinesÀ 14 h, sortie découverte(patrimoine naturel bâti et nonbâti, flore ornementalemédicinale et toxique) ducausse Noir. Rendez-vousplace de l’Église. Participationlibre. Durée : 4h.Contact : 05 65 62 83 04.

Concert« CreisselsÀ 20 h 45, à la ferme deBrunas, soirée respiration :“Brassens en live”. Récital deJean-Bernard Tissot etPhilippe Valentin autour desplus thématiques deschansons de GeorgesBrassens, toute une soirée dechansons amoureuses,coquines, rêveuses etpoétiques. Participation libre.Contact : 06 26 70 39 65.

Animations« NantÀ partir de 21 h, place duClaux, soirée dansanteanimée par la disco mobileMix 1 Max. Gratuit.« BrusqueDans le cadre des Mardis deBrusque, soirée littéraire avecOlivier Germain-Thomas,

écrivain, voyageur, romancier,à 18 h à la mairie, il dédicaceses derniers ouvrages : MarcoPolo (2010), La tentation desIndes (2011) ; à 21 h 30 ildonne une conférence-débatdans la cour Saint-Thomas.Gratuit.« CamarèsÀ 10 h, visite du patrimoinearchéologique, située de partet d’autre de la crête de lamontagne d’Ouyre, entreCamarès et Brusque (près de2 h de promenade en forêtsous la conduite de BernardLéchelon, archéologue).Rendez-vous à l’office detourisme, puis covoituragejusqu’au site. Inscriptionobligatoire à l’office detourisme, tél. 05 65 49 53 76.« Sainte-Eulalie-de-CernonDe 10 h à 19 h visite de lacommanderie.Renseignements au syndicatd’initiative, tél. 05 65 62 79 98.« CoupiacÀ 15 h 30 au château,animation “jeux médiévaux”pour découvrir lesdivertissements duMoyen-Âge.Tél. 05 65 99 79 45.« MillauMercredi 20 août, de 9 h 30 à

midi, animations pêche pourles enfants de 8 à 16 ans, surla commune de Paulhe (justeaprès le lieu-dit Le Théron),Réservations obligatoires àl’office de tourisme de Millau :tél. 05 65 60 02 42.

Marché« CoupiacMercredi 20 août, de 9 h àmidi, sur la place du Centre.

« La télévision ? On aurait quoi à y gagner ? »

Dans les gorges de la Jonte,juste derrière la frontière avey-ronnaise, une halte à la Mai-son des vautours, lieu privilé-gié pour apprendre à connaî-tre et à observer ces grandsoiseaux, est quasi obligatoire.Un parcours muséographiquepermet de mieux comprendrela vie et les mœurs de cette es-pèce, de sa disparition à sonretour sur les causses. Une ter-rasse avec vue sur les gorgesde la Jonte est équipée de lon-gues vues et permet de voir le

vautour dans de très bonnesconditions.Une transmission vidéo com-plète l’observation grâce à descaméras pointées sur les sitesde nidification.

� Maison des vautours,Le Truel Saint-Pierre-des-Tripiers.Tél. 05 65 62 69 69.Site: www.vautours-lozere.com.Ouvert tous les jours, de 10 heuresà 18 heures.Gratuit pour les enfants de moinsde 5 ans ; 6,70 € pour les adulteset 3 € pour les 5-12 ans.

L’AGENDA DU JOUR

Les vautours ont leurMaison dans la Jonte

§ Une façon de voir évoluer le rapace au plus près. PHOTO T. L.

§ Gauthier, Nathan et Julien (de g. à d.), accompagnés de leur coach Marcel Suarez.

midilibre.frMARDI 19 AOÛT 2014 � Q2---

3L'été en Sud-Aveyron

midilibre.frVENDREDI 15 AOÛT 2014 � Q3---

4Mondial de pétanque

Idéalement placé à l’entrée du parcde la Victoire, juste à côté de la bar-rière du Crès, le bar du Parc a écritles plus belles pages de son histoire

grâce à l’excellence de ses trénels“maison” que les puristes considèrentcomme les meilleurs de la place. Pourdire, même le chroniqueur Jean-Luc Pe-titrenaud a mis un jour à l’honneur dansl’une de ses fameuses Escapades, cemets devenu indissociable des joyeuxgueuletons à la Millavoise.Depuis deux ans, Jeanine Camboulives,la célèbre patronne des lieux, a rangéson tablier et confié la destinée de cetroquet de quartier à l’Héraultais Chris-tian Fabre et à son jeune fils, Yohan. En-semble, le duo a souhaité perpétuer latradition en apprenant sur le bout desdoigts cette recette “cousue” à la main.«La réputation du lieu tient encore ettoujours aux trénels. Les gens viennentde loin pour les goûter. On ne pouvaitpas les retirer de la carte. De toute fa-çon, le maintien des trénels était obliga-toire lorsque Jeanine nous a confié lesclés», sourient ces deux hommes origi-naires de Graissessac, un bourg prochedu Bousquet-d’Orb.Pendant le Mondial, forcément, leur es-taminet vit à 2 000 à l’heure. Son comp-toir et ses petites tables en formica fontle bonheur des boulistes et de leurscompagnes, qui se sont passés le mot etqui s’y attablent dès les premières heu-res du jour. «Il arrive qu’on serve150 trénels dans une journée. C’est duboulot car tout est fait maison », assu-re Yohan, aux fourneaux.

Les sollicitations sont telles que cinqpersonnes ont dû être embauchées cet-te semaine pour faire en sorte que leservice ne traîne pas trop. «Pour nous,reconnaît Christian Fabre, le Mondialest l’un des temps forts de l’année en ter-mes d’activité. Il y a des coups dechaud car les boulistes doivent mangervite, mais ça ne nous empêche pas devivre de bonnes parties de rigolade.»Jeudi midi, on y était et on peut vousl’assurer : les rires fusaient déjà aux qua-

tre coins de ce bar au décor tout sauf ta-pe-à-l’œil. Allez-y à l’heure où l’on passeà table. Vous verrez , la bonne humeuret les petites attentions s’intègrent aumenu. Et à la caisse, c’est promis, ça nevous coûtera pas un rond de plus...

� Au bar du Parc. Ouvert de 6h à minuit. Pe-tit-dej’ aux trénels dès l’ouverture, puis menu à15 € (avec trénels, fromage, dessert et quartde vin compris). Les repas sont assurés entre11h30 et 15h et entre 19h et 22h30. Pas deréservation possible.

À EN PERDRE LA BOULE

« TROPHÉE ILONA : VICTOIRE EN FINALE DEVEOLIA Au cours de la journée de mercredi, 24

benjamins ont eu le privilège dejouer sur le carré d’honneur auxcôtés des champions et despartenaires de l’événement dansle cadre du trophée Esaf-Ilona.Le verdict de cette épreuvecaritative est tombé dans lasoirée avec la victoire en finalede la triplette “VeoliaEnvironnement” composée deBernard Pons, Florian Azéma etdu grand Didier Choupay.L’équipe que conduisaitl’ex-champion du monde en

triplettes, aujourd’hui coach de l’équipe allemande, alargement dominé le team Radio Totem formée de MarcNogaret, Samuel Bories et Audrey Bandiera. Et ce, sur lescore sans appel de 13 à 2.

« LES TAHITIENS ET LE COLLIER DECOQUILLAGES Cette année, le Mondial accueille unedélégation de six membresvenue de Tahiti : quatre joueurset deux accompagnateurs(notamment le DecazevilloisRené Sénézergues, ancienchampion du monde dans lesannées 70). « À maconnaissance, nous n’avonsjamais reçu une équipe venued’aussi loin », indique lecoprésident de MPP ClaudeLacan. Une équipe qui a offertun collier de coquillage àJean-Pierre Mas, le fils dufondateur. Qui ne le quitte plus ! « Les Tahitiens m’ontexpliqué que ça allait me porter bonheur pour ce Mondial,glisse-t-il. Je ne risque pas de l’enlever avant dimanchesoir... »

« UNE AMENDE PLUS DOUCE... Si les organisateursont initialement clos les inscriptions pour le tête-à-tête à2 971 joueurs jeudi en fin de matinée, trois pétanqueurs ontpu être “repêchés”, dont un, venue de Rhône-Alpes, qui aexpliqué être arrivé en retard à cause d’un contrôle degendarmerie sur le trajet, lequel lui a valu une amende. Sonhistoire a ému Jean-Pierre Mas et les siens, qui l’ontfinalement inscrit au concours. Histoire d’adoucir un peul’amende...

Au bar du Parc, les trénelsont leurs fervents adeptesL’adresse du jour � Ce troquet de quartier, situé à deux pasdu parc, associe la cuisine populaire aux petites attentions.

§ Christian Fabre et son équipe au complet, en place pendant tout le Mondial. J. BEAUBET

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ENTREPRISE SPÉCIALISÉEEN ACTIVITÉS FERROVIAIRES

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midilibre.frSAMEDI 16 AOÛT 2014 � Q3---

4Mondial de pétanque

Sur le Mondial, il y a celles et ceuxqui visent le tableau final. Cham-pions ou joueurs émérites, ilsprennent garde à s’économiser en-

tre les parties et le soir, et à s’hydratersagement.Il y a les autres, plus nombreux, quiviennent aussi pour se détendre, s’amu-ser. Voire même carrément bringuer. Etne sacrifient pas le rituel apéritif surl’autel du dieu pétanque. Pour ceux-là,quand ce n’est pas aux buvettes du parcde la Victoire, c’est juste à côté, au barrestaurant du Petit Montmartre, que çase passe.Une ironie administrative d’abord : titu-laire d’une licence IV, l’établissementne peut servir qu’à la condition quel’anis soit versé à 75 mètres de distanced’une enceinte sportive, en l’occurren-ce des cadres de jeu. La mairie fermedonc le portail qui donne sur le parc etles joueurs effectuent le tour par la ruedes Lilas pour rallier le comptoir. Qu’im-porte : la marche à pied, ça donne soifet les fidèles sont au rendez-vous. Am-biance garantie.

Un club fondé en 1933

Le Petit Montmartre, c’est d’abord unclub de boule lyonnaise fondé en 1933dans la rue éponyme, avant de déména-ger à l’endroit actuel. L’association, pré-sidée par l’inamovible Jacques Cammas(40 sociétaires actuellement) estd’ailleurs propriétaire des murs et desterrains (quatre couverts, sept à l’exté-rieur). Le café-restaurant est ouvert tou-

te l’année. Fréquentée par les joueursde “longue”, l’adresse est aussi le pointde ralliement des musicophiles milla-vois, avec ses chouettes concerts tousles mardis soir de l’été. « Sauf pendantle Mondial et le mardi suivant, pourlaisser souffler les voisins », précise Ni-colas Cammas, 35 ans, fils de Jacques,qui gère le lieu avec sa compagne Céci-le depuis 2008.« Mais pour nous, c’est vraiment leMondial le plus gros événement de l’an-née », poursuit-il. Ces jours-ci, ils sontainsi dix à servir repas et boissons. À

des pétanqueurs pas froissés de se re-trouver au royaume de la lyonnaise.« Ceux qui viennent pour la premièrefois nous posent la question, ils s’inter-rogent en voyant les terrains, sourit Ni-colas Cammas. Mais il n’y a rien decontradictoire, ça reste toujours dansl’esprit convivial et festif du sport bou-le. »

� Bar restaurant du Petit Montmartre,ouvert jusqu’à 2 h le week-end. Pour les repas,service de midi à 15 h et de 19 h à 22 h 30 ;formule à 11 € avec entrée, plat (spécialités degrillades), dessert et café ; sandwiches à lacarte. Tél. 05 65 60 00 59.

Avec 20 degrés au maximumen journée, Miss météo s’impo-se comme la mauvaise invitéede ce Mondial. Certes, la gri-saille et la fraîcheur n’impac-tent nullement la qualité dujeu. En revanche, elles pèsentfranchement sur l’activité desbuvettes, des stands de glaceet de restauration disséminésdans les allées du parc et austade scolaire.Cette année encore, ces lieuxde détente où l’on vient trin-quer et se sustenter dans uneambiance joyeuse (voire ru-gueuse, c’est selon) sont géréspar six clubs locaux (*), viaune convention signée avecl’association organisatrice del’événement. Bien qu’éprou-vant pour les organismes desbénévoles, le jeu en vaut géné-ralement la chandelle. Et pourcause : «Les bénéfices qu’ellesengrangent pendant la duréedu Mondial représentent unepart non négligeable dans

leur budget annuel», explique“Frédo” André, l’un des res-ponsables financiers de la ma-nifestation. Avec sa calculetteà la main, il comptabilise toutela journée les rentrées d’ar-gent dans une caravane instal-lée à la salle des fêtes. Et pourl’instant, «le compte n’y estpas». «Si la restauration ne

s’en sort pas trop mal, dit-il,les premiers chiffres concer-nant les ventes de boissons etde glaces ne sont pas bons.C’est dommage car on a fait leplein au niveau des inscrits.Mais avec ce temps, on nepeut pas y faire grand-cho-se...»À titre d’exemple, aux deux bu-

vettes du Som Rugby, « lesstocks de bouteilles d’eau par-tent au compte-gouttes et lesrecettes sont en baisse de15% », s’inquiète le responsa-ble Patrick Petit. De son pointde vue, «la météo joue au mê-me titre que le pouvoird’achat.» « Puis il y a aussiun peu moins d’accompa-gnants cette année », analysece grand gaillard, lequel recen-se toutefois des points positifsà ce déficit d’ensoleillement.«Ça fait sept ans que je parti-cipe au Mondial et avec lerecul, je vous assure que lachaleur et la consommationd’alcool suscitent pas mal detensions au comptoir. Cetteannée, on a beaucoup moinsde débordements». Pour lescentaines de bénévoles quisont sur le pont, c’est toujoursça de gagner !

� (*) Le Som foot, le Som rugby, laPétanque joyeuse, le Som judo etles clubs de foot d’Aguessac et deCreissels.

Le Petit Montmartre,voisin festif du MondialL’adresse du jour � Le café restaurant qui jouxte le parc, royaumede la lyonnaise le reste de l’année, cultive l’art de la convivialité.

C’est lui, la voix des Mondiali-tos. Une voix reconnaissableentre toutes, grâce à son ac-cent réunionnais. Depuis2007, Jean-Luc Boyer officieau micro, dans le bas du parc :il fait le trajet chaqueweek-end du 15 août, depuisFrontignan, pour œuvrer dansl’équipe de Thierry Vermorel.Ils sont une dizaine. « Nousavons l’habitude de travaillerensemble avec tous une mêmepassion, celle des boules », ex-plique-t-il.Eux, les champions, ils ne lesvoient jamais, sauf cas très ex-ceptionnel. Le Mondialito,c’est le rendez-vous desjoueurs éliminés rapidementdans le Mondial. Mais pas seu-lement. « C’est le “populaire”,le concours des joueursmoyens, des néophytes, deceux qui sont déjà contentsde jouer à Millau, indiqueJean-Luc Boyer. Mais vous sa-vez, il y a beaucoup de gensqui viennent ici, et parfois detrès loin, seulement pour lesMondialitos. » Des pétan-queurs qui, lorsqu’ils montentvers le haut du parc de la Vic-toire, endossent alors le statutde spectateurs.

Les Mondialitos finissent tard.Très tard. La plupart du tempsaprès 4 h du matin. Le record,pour Jean-Luc, c’est 5 h 15.« On alterne une nuit surdeux, en relais, entre bénévo-les, explique-t-il. Parfois onest très fatigués, mais on nele montre pas. »Jean-Luc Boyer s’est fait unespécialité de désamorcer tou-tes les situations épineuses.Sa recette ? « Il faut rester co-ol, parler avec le sourire.Mais aussi savoir hausser leton si besoin... »

Les buvettes souffrent de la météoEn coulisses � Des recettes en baisse. Les débordements aussi...

§ Autour de Nicolas Cammas (au centre), une équipe de serveurs pas tristes.

Jean-Luc Boyer, lavoix des MondialitosLe bénévole � Au micro, il oriente lesjoueurs, en bas du parc de la Victoire.

Vingt ans ! Depuis vingt ans,aucun des quatre n’a jamaisfait faux bond au Mondial. Lesdeux Karine, Bonneviale etDesfours, Frédéric Desfourset Stéphane, infirmiers profes-sionnels, sont fidèles au pos-te. « On le faisait pour Da-mien (Mas, le fondateur, ndlr)et même s’il n’est plus là, oncontinue, dans l’esprit du

Mondial », indique Fred Des-fours.Les filles sont présentes lajournée, les hommes la nuit,pour assurer une permanence- de soins - de 9 h à 3 h. Avec,depuis cette année, le renfortde trois pompiers volontairesdu service de sécurité, d’inter-vention et d’aide à la person-ne (Ssiap).

Les infirmiers interviennentessentiellement pour de la bo-bologie. Ce vendredi, ils n’ontpas eu le temps de s’ennuyer :un malaise pour cause de dés-hydratation, une fracture d’unpoignet après une chute, unenfant qui a pris une boule surla tête... Si besoin, les blesséssont orientés vers le centrehospitalier millavois.

§ « Il faut rester cool. »

Les fidèles de l’infirmerieCoulisses � Depuis 20 ans, quatre professionnels veillent.

§ Les buvettes restent un lieu de rassemblement, malgré tout...

À EN PERDRE LA BOULE

« ALAIN PLOMBAT FÊTÉ PAR LE MONDIALC’est une cérémonie parfaitement informelle et amicalequi s’est tenue jeudi soir, vers23 heures, dans l’espace VIP.Les organisateurs du Mondialont souhaité rendre hommageà Alain Plombat, l’ancienprésident du directoire dugroupe des Journaux du Midi.C’est lui, Millavois denaissance et de cœur, qui avaitinitié, avec feu Damien Mas, lepartenariat entre Midi Libre etle Mondial de pétanque.Salué par les organisateurs, enprésence de sa famille et de quelques-uns de ses amisréunis sous l’étendard de la joyeuse “Amicale bancale”,Alain Plombat a tenu à évoquer notamment tous lesanonymes, bénévoles et joueurs sans lesquels l’événementne serait pas ce qu’il est.

§ Frédéric Desfours et les autressoignent les bobos en tous genres.

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midilibre.frDIMANCHE 17 AOÛT 2014 � Q3---

4Mondial de pétanque

@ Au stade scolaire, des jeux de qualité

Des images plein la tête

Pour la deuxième annéeconsécutive, le Mondial de Millaudélocalise des parties du côté dustade scolaire. Avec 147 cadrestracés au total, c’est le site le plusimportant après le parc de la Victoireet ses 355 jeux (il y en a aussi 129

au Golf café et 104 auxCoopérateurs). Si l’an passé,certains joueurs y avaient étéaccablés par la chaleur, cette fois, lestade scolaire a été souventapprécié : réguliers et plats, lesterrains y sont de grandes qualités.

Le mobilier est rose. Les verresaussi. Cette année, l’espace VIPs’est offert un code couleur.C’est là, tout en haut du parc, queles champions viennent quérir unpeu de quiétude entre les parties.Que les personnalités, invités,

bénévoles et arbitres se retrouventpour veiller au bon déroulement del’événement. Derrière le comptoir, ilssont huit aux petits soins : Rémy,Marie-Jo, Marie-Pierre, Johanna,Marie, Françoise, Baptise etSébastien.

En images � C’est déjà certain :l’édition 2014 du Mondial, quis’achève ce soir, restera dansles annales pour ses recordsde participation. Mais passeulement. Petit diaporama.

@ À l’espace VIP, la vie en rose

% Un Mondialarc-en-cielDe toute l’histoire de lamanifestation, jamais autantde délégations n’avaientdéfilé sur la gravette du carréd’honneur millavois lors de laparade des nations.Vendredi soir avant la finaledu tête-à-tête, 22 pays etterres d’outre-mer sontvenus saluer les

2 500 spectateurs massésautour des terrains. « Etencore, dans le parc, il y ades équipes portugaises,canadiennes ou encoredanoises qui participent etqui n’ont pas défilé », indiquele speaker Marc Alexandre.Les Français de Tahiti, desAntilles ou de la Réunion ontété particulièrementapplaudis. Tout comme lesjoueuses thaïlandaises,vedettes de cet opus 2014.

" Marius, dansun fauteuilIl était le grand ami deDamien Mas. « On en apoussé du sable, ensemble,pour préparer les terrains »,se souvient Marius Mosca...Le fondateur du Mondialn’est plus là, hélas, maisMarius revient toujours : lesquatre coprésidents de MPP,pour lesquels la fidélité n’estpas un vain mot, prennentsoin de le convier encore.Mieux : cette année, sesamis du car podium ont prissoin de lui réserver unechaise. Aujourd’hui âgé de87 ans, Marius, ancienjoueur de haut niveau qui nerate pas une partie du carréd’honneur, peut doncregarder la relève dans unfauteuil. « Ils ont fait ça pourme “brancher”, mais ça mefait un grand plaisir, glisse leplus Aveyronnais desHéraultais, qui vit àCombaillaux. Vous savez, ici,quand je monte sur le carpodium, j’ai l’impressiond’être avec Damien. Tantque je pourrai venir, je leferai. »

" SpectateurstricoloresC’était jeudi soir, lors dutrophée des as du tir.Quelques gouttes se sontmises à tomber. Assis côte àcôte, des spectateurs ontdégainé des ponchos.D’abord du bleu, puis dublanc, et enfin du rouge.Dommage, pour vraimentsupporter les joueurstricolores, il aurait fallus’installer dans un ordredifférent sur les gradins...

" Quand lasieste l’emporteVendredi soir, par exemple,les dernières parties duconcours triplettes ont duréjusqu’à 3 h 30 du matin. Enbas du parc, auxMondialitos, ça jouait encore.Le Mondial de pétanquesoumet à rude épreuve larésistance des joueurs.Alors parfois, sous lesplatanes ou sur les tables, lesommeil l’emporte. Quelquesminutes de sieste, et çarepart. Alors chuuuuuttttt...

midilibre.frVENDREDI 15 AOÛT 2014 � Q4---

5Mondial de pétanque

Qu’avez-vous prévu du 10 au15 août 2023 ? Ne cherchezplus, réservez ces dates, ce se-ront celles du 42e Mondial deMillau !Jean-Pierre Mas voit loin. Lecoprésident de MPP, fils dufondateur de l’épreuve, a déjàétabli le calendrier de la mani-festation, au jour près, pour

les neuf années à venir. Et ill’a affiché au regard de tous,sur les parois du bureau del’association, dans le haut duparc de la Victoire (à côté duposte médical).Un clin d’œil mâtiné d’hu-mour. Mais malgré tout, en fili-grane, une manière de mon-trer la motivation et l’optimis-me des organisateurs.

S’il venait à remporter ce soir le tê-te-à-tête, Romain Fournié rejoin-drait dans l’histoire du Mondialun certain Philippe Quintais, uni-

que joueur à avoir inscrit son nom aupalmarès trois années consécutive-ment. Une opportunité qui effraieraitpresque le Gersois d’origine, tellementrespectueux de ses glorieux aînés.

À quoi attribuez-vous vos deuxsuccès dans le Mondial tête-à-tête?C’est difficile à expliquer, d’autant queje ne suis pas forcément un spécialistedu tête-à-tête. La première année, j’aieu un parcours favorable et j’ai bienjoué les ultimes parties. L’an passé, cefut plus délicat, certaines rencontres sesont jouées à peu, mais à chaque fois,j’avais une bonne étoile au-dessus de latête. Ce fut plus dur, donc plus beau.C’est génial ! Gagner deux fois une telleépreuve est une consécration person-nelle, bien plus impressionnante quelorsque j’avais remporté le tripletteavec Milési et Lebourgeois.

« Cinq ou six joueursintouchables »Où vous situez-vous dans lahiérarchie nationale?Je considère qu’il y a cinq ou sixjoueurs encore intouchables. Desmonstres sacrés comme Quintais,Suchaud ou autres Fazzino et Lacroix.Derrière, je pense faire partie d’uneliste de quinze à vingt joueurs issus dela nouvelle génération qui essaient deles déloger de leur piédestal.Mais c’est très difficile, car nous avonsparfois tendance à trop les respecter

sur les jeux. On se met la pression,parfois inutilement et on déjoue.Mentalement, nous devons encoreprogresser pour espérer les inquiéter.

Quel est votre modèle absolu?Comme je suis plutôt un pointeur,c’est incontestablement ChristianFazzino qui incarne le joueur idéal.Mais je suis un fan absolu de PhilippeSuchaud. Plus les parties sont serrées,plus il est fort, c’est exceptionnel.

Aimeriez-vous jouer avec eux?Qui n’aimerait pas ? J’espère d’ailleursque de temps à autre, ils nouspermettront de jouer avec eux. À leurcontact, on apprendrait forcémentplus vite. Mais bon, je comprendsaussi qu’ils préfèrent rester entre eux,

ils ont des affinités que nous n’avonspas encore.

L’équipe de France, c’est uneambition personnelle?Jouer pour mon pays et devenirchampion du Monde, c’est mêmel’ambition ultime. J’ai la chance defaire partie du groupe France et c’estdéjà un honneur. Mais j’ai envie deplus, c’est logique.

Est-il vrai que vous évoluerez lasaison prochaine avec Robineau etDylan Rocher?C’est quasiment acté, en effet. Joueravec Dylan, notamment, seral’occasion de franchir un paliersupplémentaire. Il est le chef de file denotre génération.

Le Mondial jusqu’en 2023 !Perspectives � Un calendrier ambitieux.

Fournié : « Une bonne étoile »L’interview � Double vainqueur du Mondial tête-à-tête, le sociétaired’Arlanc (63) aspire à franchir un palier. En bleu, évidemment.

Ils sont 2 974 pétanqueurs à s’êtreengagés dans le concours tête-à-têteproposé dans le cadre du Mondialde Millau. Si la barre des 3 000 n’estpas atteinte, ni a fortiori le record de3 030 inscrits établi l’année dernière,les organisateurs sont plutôt satisfaitsde cette fréquentation. « Ici, on necherche pas à battre des recordschaque année, je dirais même qu’aucontraire on s’emploie à améliorer leconfort des joueurs, en essayant parexemple de réduire le nombre departies nocturnes ; cette année, le

concours a débuté une demi-heureplus tôt », rappelle le speaker MarcAlexandre. Hier soir, à la pause avantle trophée des as du tir, une bonnepartie des 64es de finale était jouée et,à part Henri Lacroix, tombé au champd’honneur, la plupart des cadorsétaient encore en lice : le tenant dutitre Fournié, mais également Quintais,Rocher, Suchaud, Feltin, Puccinelliou encore l’étoile montante desBouches-du-Rhône, Benji Renaud...� Demi-finales et finale du tête-à-têtece vendredi à partir de 19 h 45.

§ Le Gersois Romain Fournié était en lice pour réaliser un exceptionnel triplé en tête-à-tête.

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§ En 2013, le concours avait débutéle 15 août, d’où, peut-être, le record...

midilibre.frDIMANCHE 17 AOÛT 2014 � Q4---

5Mondial de pétanque

Une fois de plus, l’équipe duGolf-Café s’est pliée en quatrepour offrir un havre de paixaux pétanqueurs du Mondial.Situé à deux pas du parkingqui accueillait les parties destrois plus gros concours (le tê-te-à-tête, la doublette et la tri-plette), le célèbre resto-barde Millau-Plage a combiné sasalsita attrayante à l’heure del’apéro, avec un service rapi-de et des menus taillés pourcombler rapidement lescoups de fringale. Résultat,l’adresse tenue par John etHugo Bonneviale a attiré descentaines de personnes tous

les jours. «On est satisfaitmême si ce n’est pas vrai-ment une année qu’on retien-dra pour les records d’affluen-ce», glisse John dont le père,Claude, est l’un des quatre co-présidents du Mondial.Un patron qui, sans refaire lematch, tient à contredire lesmauvaises langues pestant àtout va sur les boulistes :«Quoi qu’en disent certainsà Millau, les pétanqueurssont des gens respectueux,très agréables à servir. Pourdire, jamais dans l’annéemon équipe ne reçoit autantde pourboires que durant leMondial».

Les Allemands ont toujours eule goût pour les sports de pré-cision. Ils ne pouvaient doncpas rester insensibles à l’appeldes pieds tanqués, un jeu « dé-couvert après la guerre, aucontact des garnisons françai-ses postées dans le pays», ra-conte dans un français impec-cable le recruteur de l’équipenationale germanique,Klaus-Dieter Wiebusch.Gagnant peu à peu lescontrées de l’est, la pratiques’est depuis «organisée», jus-qu’à se fédérer en 1984.Aujourd’hui, on dénombrequelque 150000 licenciés en Al-lemagne, dont quelques finesgâchettes qui ont réussi à quali-fier le pays aux prochainschampionnats du monde orga-nisés en octobre à Tahiti.Afin d’être prête pour l’événe-ment, l’équipe nationale n’apas hésité à s’offrir l’an passé

les services du quintuple cham-pion du monde français, Di-dier Choupay. Un coach deluxe qui a embarqué avec lui,cette semaine à Millau, une es-couade composée des neufmeilleurs joueurs du pays.«La nation allemande est ac-tuellement en pleine progres-sion. La technique n’est pasun problème, en revanche, re-connaît le Francilien, l’équipea besoin d’acquérir de laconfiance et de l’expériencesur le plan tactique. Pour pro-gresser sur ces deux aspects,il faut se mesurer à de grandsadversaires, et c’est ce qu’onest venu chercher, ici, àMillau».Une «expérience enrichissan-te» que la “Mannschaft” en-tend bien faire fructifier dansdeux mois à Tahiti face auxmeilleures équipes nationalesdu globe.

Loin de la cohue mais surtout dubusiness des allées du Parc, leboulodrome des Coopérateurs estpeut-être le site du Mondial qui

rappelle le plus ce qu’était la pétanque àl’origine : un jeu théâtral qui se pratiqueentre amis, où l’on tire autant que l’onrit, les boules dans une main, l’encas àla rosette dans l’autre. Un spectacle esti-val au cours duquel les acteurs peuventse chambrer, se déconcentrer, avant dese retrouver tôt ou tard à la buvette, ter-minus où tout le monde descend, les ga-gnants comme les perdants. Histoire dedénouer les contentieux en entretenantle coude et l’accent...

Des bénévoles alimentantles anecdotes et la tireuse à bière

Bref, ce week-end, à l’exception duchant des cigales qui manquait à l’ap-pel, l’atmosphère sur les 104 terrainstracés au boulodrome des Coopéra-teurs (1), c’était ça : une sorte de parle-ment du peuple à ciel ouvert, observépar des enfants rêvant d’en faire autantet des anciens assis à l’ombre des plata-nes sur de petites chaises pliantes.Roger, un pétanqueur venu de l’Allier, aadoré : «Ce n’est pas la première foisque je me retrouve à jouer ici plutôtqu’au Parc. J’aime ce coin car person-ne ne se bouscule, on y trouve une am-biance paisible et de beaux terrains».

«Et n’oubliez pas, aussi, de petits prixà la buvette !», ajoute en lui servant uncafé, Claude Artières, le président del’association des Coopérateurs (2), la-quelle était chargée cette année de don-ner vie au comptoir en l’absence du gé-rant, Marc Noyrigat.La tâche n’étant pas de tout repos,Claude aura pu compter pendant leweek-end sur le soutien sans failled’une dizaine de bénévoles venus

l’aider à alimenter les anecdotes et la ti-reuse à bière. Le tout avec une gentilles-se saluée par tous les “rouspétaïres”.Chapeau à eux!

� (1) Un nombre qui comprend aussi ceux tra-cés sur le parking voisin du Four à chaux.

� (2) L’association, créée en 1928, regroupeen son sein deux clubs de pétanque et un delyonnaise, ainsi que le Som Basket et le clubCarrombolage.

Le Golf : fidèle et toujours en placeEt aussi... � Les boulistes en piste à Millau-Plage ne sont pas en reste.

Stage de luxe pourl’équipe allemandeL’équipe étrangère � Neuf joueurs au topOutre-Rhin préparent les Mondiaux ici.

À la santé des CoopérateursL’adresse du jour � La pétanque est un jeu simple et populaire.Le site de la rue Pierre-Bergié est là pour nous le rappeler.

Il n’a raté aucune édition. Pen-dant 15 ans, Jean-Pierre Gar-cia a d’abord participé en tantque joueur au Mondial deMillau. L’organisateur du Na-tional de Pézenas, par amitiépour le feu fondateur DamienMas, a ensuite basculé du côtédes bénévoles.Un temps en charge de toutela partie féminine, cet ancien

enseignant est aujourd’hui leM. informatique du Mondial.Depuis le car podium, il gèrela publication des résultats endirect sur le site internet deMillau pétanque promotion, ily publie articles et photos, ali-mente la page Facebook del’événement. C’est aussi lui, en-tre autres, qui prépare et impri-me tous les petits panneaux

nominatifs installés sous lesscores du carré d’honneur.Bref, il est en poste, de 7 h 30à 2 h, tous les jours du Mon-dial. « Si je prends une petitepose pour me dégourdir lesjambes, j’en profite pour allerprendre des photos dans les al-lées, glisse Jean-Pierre Garcia.Mais ça va, c’est la belle vie.Parce que j’aime ça. »

§ L’équipe nationale allemande avec son coach, Didier Choupay.

§ Les membres de l’association des Coopérateurs ont tenu la buvette. Comme des pros !

Jean-Pierre Garcia, M. ordinateurLe bénévole � Il gère, entre autres, le site internet du Mondial.

§ Instants de détente entre deux parties, à la salsita du Golf-Café.

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§ En matière d’informatique,un autodidacte travailleur.

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Jean-Pierre Mas et son équipevous saluent bien. Créé en1981, le Mondial Midi Libre deMillau n’a pas pris une ride. Ilreste l’événement le plus pri-sé de la planète pétanque.Loin devant les autres.

Comment jugez-vousl’évolution de l’épreuveimaginée par votre pèreDamien?Je pense que l’évolution a étéconstante, même si l’arrivéedu Midi Libre commepartenaire principal a étédéterminante pour notredéveloppement. Noussommes parvenus à maturité,je pense, dans de nombreuxdomaines et les gens quiviennent à Millau saventdésormais qu’ils évoluentdans un cadre bien défini,sans véritables fausses notes.Du moins je l’espère.

Quelles sont les difficultésles plus récurrentes?Les lois changent, évoluentet nous les subissons. Nousessayons de nous adaptermême si cela n’est pas

toujours simple. Nous avonsla chance de composer unefamille formidable, avec prèsde 500 bénévoles. Des gensexceptionnels que nousessayons de choyer auquotidien.

On a l’impression quel’esprit de votre pèresouffle en permanence surle Parc de la Victoire?Il ne se passe pas un joursans que l’on parle de lui.Chaque fois que nous avonsà prendre une décisiondifficile, nous essayons de laprendre en fonction de cequ’il aurait voulu. Mon pèrevoulait un Mondial placésous le signe de laconvivialité et de la fête. Sicet esprit disparaît un jour,nous arrêterons.

Le plateau 2014 estexceptionnel. Heureux?On est toujours ravi de voirautant de grands joueurs àMillau. Cela prouve quenotre manifestation reste unévénement incontournable,au même titre que laMarseillaise. Nous sommes

les deux piliers de la planètepétanque. Même si je préfèreMillau (sourire)...

Un mot sur le TrophéeIlona?La première journée restepour moi la plus belle duMondial. Associer deschampions avec des enfantsfut une idée de mon père. Etvoir leurs yeux remplisd’étoiles est un pur bonheur.

Recueilli par J.-M. I.

PÉTANQUE Le 33e Mondial Midi Libre de Millau a débuté ce mercredi

Si le Bélarusse Andrei Krau-chanka est devenu championd'Europe de décathlon avec8 616 points, le Français Ké-vin Mayer a terminé à une bel-le deuxième place avec8 521 pts, mercredi à Zurich.Krauchanka, largement en tê-te avant le 1 500 m final, acontrôlé sa dixième et derniè-re épreuve pour devenir lenouveau roi continental. LeRusse Ilya Shkurenyov com-plète le podium avec 8498 pts.Le blond Kevin Mayer, 22 ans,élève de Jean-Yves Cochandet de Bertrand Valcin au PôleFrance de Montpellier appor-te à l’équipe de France sa sep-tième médaille depuis le dé-but de la compétition.Mayer, en 6e position avant ladernière épreuve, a fait une su-perbe course dans le sillagedes deux autres Français GaëlQuérin et Florian Geffrouais,pour remonter son retard etprendre place sur le podiummalgré une douleur à l'aine de-puis la troisième épreuve.

L’or pour Eloyse Lesueur

Eloyse Lesueur a clôturé de laplus belle des manières ladeuxième journée en faisanttomber dans l'escarcelle fran-çaise, jusqu'alors remplie d'ar-gent, sa première médailled'or. L'or, c'est Lesueur. De-puis deux saisons désormais,

sa régularité au plus haut ni-veau en fait l'une des valeurssûres de l'athlétisme tricolore.Championne d'Europe en2012 à Helsinki, Lesueur aconservé son titre à Zurich,malgré quatre essais mordussur six sauts !Avec un 4e bond à 6,85 m, laFrançaise a eu raison de laconcurrence, dans des condi-tions (pluie, fort vent) délica-tes pour toutes.

L’argent pour Soumaré

Avant la sauteuse en lon-gueur, l'équipe de France a ac-cumulé les médailles d'argent,quatre en tout, pour porter letotal français à sept médaillesaprès deux journées d'épreu-ves. Mais l'argent ne fait pasforcément le bonheur, en té-moigne Christophe Lemaitre,battu par le Britannique Ja-mes Dasaolu sur 100 m (10”06contre 10”13). « Ça va êtredur à oublier. La médailled'argent, ce n'est pas une bel-le satisfaction, c'est une dé-ception », a-t-il expliqué avechonnêteté.Cindy Billaud, 2e du 100 mhaies en 12”79 derrière la Bri-tannique Tiffany Porter(12”76) a, elle, pleuré de dé-ception. Ce ne fut pas le casde Myriam Soumaré « heureu-se à 90 % » de sa médaille d'ar-gent sur 100 m (11”16) derriè-re Dafné Schippers (11”12).

«FRANCE ............................................ 16«CANADA ............................................ 18Paris. Stade Jean-Bouin.Mi-temps : 6-6.Pour la France : 2 essais Safi N'Diaye (66e),Laetitia Salle (77e) ; 2 pénalités SandrineAgricole (7e, 34e).Pour le Canada : 2 essais Elissa Alarie (43e),Magali Harvey (45e) ; 1 transformation MagaliHarvey (45e) 2 pénalités Magali Harvey (29e,40e).Carton jaune à la France : Caroline Ladagnous(28e).Carton jaune au Canada : Mary Jane Kirby(76e).Evolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 6-6, 6-11,6-18, 11-18, 16-18.FRANCE : Le Duff (Tremoulière 71) - Lièvre(Poublan 49), Izar, Mayans, Ladagnous - (o)Agricole, (m) Troncy - André (Grand 58),Ndiaye, Diallo - Koïta, De Nadaï (Rabier 63) -Portariès (Chobet 48), Mignot (cap.) (Salles71), Ezanno (Arricastre 56).CANADA : Alarie - Harvey, Marchak, Burk,Waters - (o) Belchos, (m) Bernier (Zussman39) - Paquin, K. Russell (cap.), Murphy(Bukeboom 80)- Samson (Mack 62),Blackwood - Leith (DeMerchant 54), Donaldson(Kirby 62), Pinault-Reid (Russell 54).

Le XV de France, fébrile et dominéen conquête, a subi une terrible dé-sillusion en étant éliminé de la Cou-pe du monde dames en demi-finale

par le Canada (18-16), mercredi à Parisau stade Jean-Bouin.Tous les ingrédients semblaient pour-tant réunis : un stade aux trois-quartsplein, garni de quelque 15 000 specta-teurs, un parcours quasi sans-faute enphase de poules (trois larges victoiressans encaisser le moindre essai) et un ad-versaire, le Canada, qualifié en tant quemeilleur deuxième. Ce premier Mondialdames organisé en France devait être ce-lui des Bleues, auteurs du Grand Chelemdans le Tournoi des six nations 2014.Mais elles se sont arrêtées aux portes dela finale pour la sixième fois en sept édi-tions (hormis en 1998 avec une élimina-tion en phase de poules) alors que, pour-tant menées 18 à 6 à 15 minutes de la fin,

elles auraient pu arracher une prolonga-tion si Sandrine Agricole avait passé satransformation à la 78e.C'est donc bien le Canada qui, aprèstrois éliminations en demi-finales en1998, 2002 et 2006, disputera sa premiè-re finale dimanche, contre l'Angleterre.Les Françaises se contenteront une nou-velle fois de la petite finale, face à l'Irlan-de (16 h 30).

ELLES ONT DITGaëlle Mignot, capitaine du XV deFrance : « C'est une grosse déception.Participer à une Coupe du monde

représente beaucoup de travail pournous. On avait fondé beaucoup d'espoir.Il va falloir un peu de temps pour digérermais on est une équipe compétitrice etdès demain on va se remettre dans latête d'aller chercher un petit quelquechose. »

Nathalie Amiel, co-entraîneur duXV de France : « On a peut-êtremanqué de précision sur les mêlées maisles Canadiennes ont bien étudié cesecteur. On a eu du mal à mettre la mainsur le ballon, on n'a eu que des ballonsqui traînaient...C'était compliqué de seréorganiser sur les phases deconquête. »

RÉSULTATS DES FINALES

ATHLÉTISME Zurich � Euro-2014RUGBY A XV Coupe du monde féminines � Demi-finale à Paris

« Garder l’esprit de mon père »Jean-Pierre Mas, fils du créateur de l’épreuve, veut en préserver la convivialité.

§ « Une famille formidable. » E. TISSOT MESSIEURSDisque : 1. Robert Harting (GER) 66,07 m, 2. Gerd Kanter (EST) 64,75, 3.Robert Urbanek (POL) 63,81.Décathlon : 1. Andrei Krauchanka (BLR) 8 616 pts, 2. Kevin Mayer (FRA) 8521, 3. Ilya Shkurenyov (RUS) 8 498... 9. Gaël Querin (FRA) 8 194, 13. Flo-rian Geffrouais (FRA) 7 900.100 m : 1. James Dasaolu (GBR) 10”06, 2. Christophe Lemaitre (FRA)10”13, 3. Harry Aikines-Aryeetey (GBR) 10”22.

DAMES100 m : 1. Dafne Schippers (NED) 11”12, 2. Myriam Soumaré (FRA) 11”16,3. Ashleigh Nelson (GBR) 11”22.Longueur : 1. Eloyse Lesueur (FRA) 6,85 m, 2. Ivana Spanovic (SRB) 6,81,3. Darya Klishina (RUS) 6,65.100 m haies : 1. Tiffany Porter (GBR) 12”76, 2. Cindy Billaud (FRA) 12”793. Cindy Roleder (GER) 12”82.

§ Kévin Mayer sur la deuxième marche du podium au “Déca”. Photo AFP

Des regrets pour les BleuesLes joueuses du XV de France sont passées très près de la finale...

Le sprinteur français JimmyVicaut a annoncé mercrediqu'il renonçait auxdemi-finales du 100 m deZurich, et mettait fin à sasaison, conséquence duréveil d'une blessure à lacuisse droite en série mardi.« Je ne prendrai pas partaux demi-finales et je metsun terme à ma saison », adéclaré Vicaut, 22 ans. Ladécision ne faisait presque

plus de doute, aprèsl'annonce mardi soir du réveild'une blessure à la cuissedroite qui avait empoisonnéles sept dernières semainesdu sprinteur. Vicaut, meilleurperformeur européen (9”95),revenait à Zurich après 52jours de coupure forcée enraison d'une élongation à lacuisse droite contractée lorsdes Championnats d'Europepar équipes de Brunswick.

Kévin Mayer décrochel’argent au décathlonL’athlète s’entraîne à Montpellier au Pôle France.Sur 100 m, Christophe Lemaitre, détrôné, finit 2e.

§ Malgré des plaquages à tour de bras, les Canadiennes ont marqué deux essais. Photo AFP

PROGRAMMELe 33e Mondial de Millau adébuté hier par une journéeconsacrée aux partenaires et àune vingtaine d’enfants (dont13 Aveyronnais) invités à jouerauprès des plus grandschampions de la planète. Il sepoursuivra ce jeudi avec letraditionnel Mondial tête à tête,les finales du Trophée desAveyronnais ainsi que leconcours de tir de précisionprogrammé en début desoirée.Vendredi, hormis les finalesdu tête à tête, débutera leMondial triplettes ainsi que lesépreuves féminines endoublettes.Samedi, le public du Parc dela Victoire pourra apprécier lesfinales du triplettes masculinset du doublettes féminins,tandis que débutera le Mondialdoublettes messieurs.Dimanche, enfin, ce sont ànouveau les enfants (minimes,cadets, juniors) qui seront àl’honneur, au même titre queles finalistes du doublettesmessieurs et du triplettesféminines.

Saison terminée pour Vicaut

MidiLibre midilibre.frJEUDI 14 AOÛT 2014

S2---A § Sports

Sacrée soirée de jeudi à Zurich !Mahiedine Mekhissi disqualifiéaprès avoir survolé le 3 000 msteeple (lire ci-contre), Yoann

Kowal qui profite de l’affaire, DimitriBascou qui, laisse sa médaille debronze du 110 m haies à Pascal Marti-not-Lagarde pour avoir mordu dansun autre couloir. Oui, drôle de soiréequi s’est finie dans la confusion.À l’arrivée, il y a tout de même deuxmédailles d’or de plus dans l’escar-celle tricolore. La première pourYoann Kowal, transfuge du 1500 m,qui a donc récupéré l’or du malheu-reux Mekhissi. La seconde pour Ben-jamin Compaoré, sacré au triple sautavec un bond de 17,46 m, meilleureperformance européenne de la sai-son, réalisé dès son premier essai.Compaoré a devancé deux Russes,Lyukman Adams (17,09 m) et Alek-sey Fyodorov (17,04 m), qui ont pri-vé l’autre Français Yoann Rapinierdu podium (4e avec 17,01 m).

La déception Martinot-Lagarde

Kowal et Compaoré apportent doncà la France deux médailles d’or sup-plémentaires, le 3e titre tricolore de-puis le début de l’Euro après la victoi-re d’Eloyse Lesueur mercredi soir.En l’absence de Teddy Tamgho, Com-paoré a parfaitement répondu aux at-tentes pour s’offrir, à 27 ans, le plusbeau titre de sa carrière. Le cham-pion du monde junior en 2006 à Pé-kin était arrivé sur la pointe despieds en Suisse, refusant d’afficherles plus hautes ambitions. Mais l’Al-sacien a su se déjouer des derniersmois compliqués, ponctués d’une

opération pour enlever un os brisé àl’arrière de la cheville gauche, pours’offrir le plus beau des étés.Déception en revanche sur 110 mhaies où Martinot-Lagarde, empruntétechniquement et tapant plusieurshaies, n’a jamais pu faire parler sa vi-tesse et a fini 4e. Bascou, 3e avantd’être disqualifié, Martinot-Lagarde,du coup en bronze, apporte toute demême sa 4e médaille du jour à la Fran-ce, la 11e depuis le début de l’Euro.

§ Benjamin Compaoré a survolé la finale du triple saut dès son 1er essai à 17,46 m. AFP

ATHLÉTISME Euro 2014 à Zurich � De l’or au triple saut et 3 000 m steeple

Une journée en or et noirLes sacres de Kowal et Compaoré ternis par les disqualifications de Mekhissi et Bascou.

Connaît-on vraiment PhilippeSuchaud? Que sait-on exacte-ment de cet extraordinairechampion, dont le palmarèsest aussi long que feu le murde Berlin?Toujours dans l’ombre, leplus souvent de façon volon-taire, le Montluçonnais n’estpourtant pas qu’une machineà carreaux, programméepour écrire l’histoire de la pé-tanque mondiale.Découvrir l’homme est unemission périlleuse. Mais telle-ment agréable. «Je ne deman-de pas à être dans la lumiè-re, je laisse ça aux autres. Jesuis un homme de la campa-gne, simple et sans histoi-re.»

«La pétanquea loupé un virageimportant... »Le décor est planté. Celui queses amis surnomment affec-tueusement “Cruchot” necherche pas les étoiles. Qu’iltutoie pourtant au quotidien.«C’est sûrement le joueur leplus facile à gérer du groupeFrance, assure Jean-Yves Pé-ronnet, le directeur techniquenational, il est tranquille etne fait jamais d’histoire.»Et pourtant, Suchaud a telle-ment de choses à dire. Sur sacondition de joueur star, toutd’abord, qu’il vit comme uneaventure, s’amusant toujoursautant d’être pris «en photo

dans les aéroports ou dans larue.»Sur l’évolution d’une discipli-ne qu’il aurait tant aimé his-ser aux Jeux Olympiques, en-suite. «Pour nous, c’est râ-pé», assure-t-il, «mais j’espè-re que la génération suivan-te aura la chance d’intégrer

l’olympisme. Pour cela, ilfaut une volonté commune.Mais aussi que la voix desjoueurs soit entendue. Car lapétanque a raté un virage im-portant, c’est dommage.»Réputé d’une correctionexemplaire, ce bricoleur invé-téré, toujours en quête de

nouvelles créations, rêved’une pétanque plus profes-sionnelle, avec, pourquoi pas,la «création d’une ligue pro-fessionnelle, comme au ten-nis.»

Quintais, le frère d’armes

Une nouvelle aventure qu’iln’imagine en revanche passans son partenaire privilégiédepuis vingt ans, un certainPhilippe Quintais. «C’estmon partenaire et mon ami.En vingt ans, nous ne noussommes presque jamais en-gueulés. Il me semble impos-sible de retrouver un parte-naire avec lequel j’ai autantd’affinités. Si on m’enlèvePhilippe, je suis capable detout arrêter» Et Suchaud deconclure, hilare. «Il va proba-blement sourire mais sanslui, je suis un peu perdu.C’est mon phare. »

JEAN-MICHEL IZOIRDjmizoird@midilibre.com

PALMARÈSPuissance 10Philippe Suchaud, c’est 10titres de champion du monde,10 de champion de France,6 Trophées des villes et 5Masters. C’est aussi Millau, laMarseillaise, Nice, Montpellieret des centaines d’autresépreuves internationales.

PÉTANQUE 33e Mondial Midi Libre de Millau � Jusqu’à dimanche

Un temps incertain, une criseéconomique bien réelle etpourtant, le succès du Mon-dial Midi Libre de Millau ne sedément pas. Jeudi, pourl’épreuve en tête à tête, ilsétaient exactement 2972joueurs à s’être engagés poursuccéder au double tenant dutitre, Romain Fournié.Avec seulement une soixantai-ne de joueurs de moins qu’en2013, cette 33e édition a doncdébuté sur les chapeaux deroue, laissant augurer d’un ex-ceptionnel Mondial triplettes,ce vendredi. Parmi les favorisdu “bec à bec”, si RomainFournié poursuivait sa route,jeudi soir, d’autres candidatstels que Suhaud, Quintais ouDylan Rocher semblaient éga-lement partis sur de bonsrails.Pour Henri Lacroix, en revan-che, mais aussi pour DamienHureau, Jérémy Darrodes,Jean-François Hémon ou Ké-vin Philippson, la route s’étaitdéjà refermée aux nez et à labarbe de leurs belles espéran-ces.Ce matin, place au Mondial tri-plettes, avec en tête de gondo-le, la formation championnedu Monde composée d’HenriLacroix, Philippe Suchaud etDylan Rocher. Pour les roisdu Monde, à deux mois desMondiaux à Tahiti, tout autrerésultat qu’une victoire pour-ra être considéré comme unecontre-performance. A bonsentendeurs...

J.-M. I.

2 972 joueurset des surprises Philippe Suchaud, star malgré lui

Le Montluçonnais affiche un palmarès exceptionnel. En toute discrétion.

LES FINALESMESSIEURS

Triple saut : 1. Benjamin Compaoré (FRA)17,46 m ; 2. Lyukman Adams (RUS)17,09 m ; 3. Aleksey Fyodorov (RUS)17,04 m ; 4. Yoann Rapinier (FRA) 17,01 m.3000 m steeple : 1. Yoann Kowal (FRA)8’26”66 ; 2. Krystian Zalewski (POL)8’27”11 ; 3. Angel Mullera (ESP) 8’29”16.110 m haies : 1. Sergey Shubenkov (RUS)13”19 ; 2. William Sharman (GBR) 13”27 ;3. Pascal Martinot-Lagarde (FRA) 13”29.

TÉLÉGRAMMES

« EAU LIBRE LeNéerlandais Ferry Weertmana décroché la médaille d’orsur 10 km messieurs, seuledistance olympique de l’eaulibre, devant le maître de ladiscipline, l’AllemandThomas Lurz, auxChampionnats d'Europe denatation jeudi à Berlin. Lejeune Français AxelReymond, médaillé debronze sur 25 km àl'Euro-2012, a terminé 9e.

« EAU LIBRE (2)L’Allemande Isabelle Harle aremporté le 5 km dames,jeudi à Berlin. La FrançaiseJulie Berthier a terminé 15e.

« NATATIONSYNCHRONISÉE LesRusses Korobova/Kolesnichenko ont pris latête sans surprise desqualifications de l’épreuvelibre du duo de natationsynchronisée, lors desChampionnats d’Europe,jeudi à Berlin. LesFrançaises MargauxChrétien et Laura Augéréalisent une bellecompétition, à la 5e place(85,9333). Finale samedi.

« TENNIS JulienBenneteau s’est qualifié pourles quarts de finale duMasters 1000 de Cincinnati.Le Français a battu lePolonais Janowicz 7-5, 6-1.

« CYCLISME Le FrançaisNacer Bouhanni (FDJ.fr) aremporté la 4e étape du Tourdu Benelux en devançant ausprint le Slovène Mezgec etl’Italien Nizzolo, jeudi àArdooie en Belgique. LarsBoom (Belkin) reste leader.

« CYCLISME (2)Le Belge Gianni Meersman(Omega Pharma), leader dela course, a remporté ausprint la 2e étape du Tour del'Ain, devançant le FrançaisRomain Feillu, jeudi àSaint-Vulbas.

« HANDBALL Après unedéfaite 28-25 à Agde lasemaine passée face àToulouse, le MAHB s’estimposé 33 à 32 ce jeudi soir,à Villeneuve-lès-Maguelone,face à Saint-Raphaël.

§ Philippe Suchaud aurait aimé participer aux J.O. Photo EVA TISSOT

L’AFFAIREDisqualifié, Mekhissipeut s’en vouloirIl avait survolé le 3000 m steeple. En8’25”30, Mahiedine Mekhissi tenaitson 3e titre continental consécutif,devançant largement Yoann Kowal.Mais la joie du Rémois a été decourte durée. Assuré de la victoireaprès le franchissement de la rivière,Mekhissi avait enlevé son maillot pourcélébrer son succès. Mauvais réflexe.Dans un premier temps, il a étésanctionné d’un simple carton jaune.Mais l’Espagne, dont le représentantAngel Mullera avait pris la 4e place, aposé réclamation et la disqualificationde Mekhissi, pour ne pas avoir franchila ligne avec son maillot, a étéconfirmé par le jury d’appel.Le contre-appel de l’équipe de Francea été vain. « Je trouve que laréclamation posée par les Espagnolsest anti fair-play, a déclaré GhaniYalouz, le Directeur techniquenational. Quand on voit l’histoire deMahiédine, et avec quelle facilité il agagné, la démarche des Espagnolsest antisportive, c’est lamentable.Sincèrement, il n’y avait pas photo.Ils ont joué sur le fait que c’estl’arbitre qui a mis le carton jaune, onattaque l’arbitre, c’est de la stratégie,on s’est fait avoir par la stratégie,mais on ne l’oubliera pas. »En attendant, Mekhissi va devoirdigérer sa disqualification : les sériesdu 1500 m l’attendent dès cevendredi.

"!#"!#FootballMondial :

les filles enquartsL’équipe de Franceféminine des moins de 20ans s’est qualifiée pour lesquarts de finale de la Coupedu Monde au Canada, dansla nuit de mercredi à jeudi.Les joueuses de GillesEyquem seront opposéesen quart de finale à laCorée du Sud, deuxième dugroupe C, à Montréal, dansla nuit du dimanche 17 aulundi 18 août.

!!$$##"" FootballSuarez

reste suspenduLe tribunal arbitral du sporta maintenu jeudi lasuspension de 4 moisimposée au footballeururuguayen Luis Suarez,mais l’a adoucie enautorisant le joueur às’entraîner avec sonnouveau club du FCBarcelone.

MidiLibre midilibre.frVENDREDI 15 AOÛT 2014

S4---B § Sports

Il fut un temps, pas si lointain, oùune année civile ne comptait pasassez de semaines pour remplirson agenda. Réclamé par ci, invité

par là, Michel Schatz, dit Passo, sur-fait sur la vague d’un succès excep-tionnel et son nom tutoyait celui desQuintais, Fazzino et Suchaud tout enhaut de l’affiche.Considéré, à juste titre, comme lemeilleur tireur de sa génération, le Nî-mois se faisait un devoir d’honorertoutes les sollicitations. Quitte à met-tre entre parenthèses sa paisible viede famille.Oui, mais voilà, pour le double cham-pion du monde 1991 et 1993, letemps a fait son œuvre. Quelques sou-cis de santé plus tard, le bonhommen’a plus la même densité physiqueque par le passé et la fatigue survientplus tôt, sans prévenir. «Le problèmese situe surtout dans les jambes», ex-plique-t-il. «Je n’ai plus la capacitéde finir à trois heures du matinpour reprendre à huit heures. Et jele paye en terme de résultats.»

«Dans ce milieu,l’amitié se cultive aunombre de carreaux.»Michel Schatz, dit Passo

Dans un milieu où dit-il, « l’amitié secultive souvent au nombre de car-reaux,» la sentence est alors tom-bée. Comme un couperet sur une tê-te grisonnante. «Le téléphone ne son-ne plus», regrette Passo, « lesjoueurs ne m’appellent pas pour fai-

re équipe. Comme si je n’existaisplus. C’est un peu décevant, surtoutde la part de certains, avec lesquelsj’ai vécu des moments uniques.»Idem pour les organisateurs, pas plusenclins à inscrire le nom de Passosur leurs cartons d’invitation. «Lesseuls endroits où je suis encore invi-té, c’est à Espalion et ici à Millau.J’avais une relation particulièreavec Damien Mas et je serai là jus-qu’au bout, tant que j’aurai la forcede jouer.» Contraint de subir uneopération à la glande thyroïdienne, leNîmois a même volontairement re-

poussé la date pour ne pas rater leMondial 2014...

Rejouer avec Quintais, une fois

Jadis adulé, loué pour son talentautant que pour sa tenue exemplairesur les jeux, Michel Schatz garde fortheureusement ses fidèles supporters.À Millau, hier, il a certes perdu rapi-dement, mais a pu vérifier sa côted’amour auprès du public. «Cela faittoujours plaisir lorsque les genssont sympathiques et souriants. J’aivraiment eu une carrière formida-ble, j’ai joué avec des supers

joueurs, mais la relation avec le pu-blic restera sacrée à mes yeux.»Indécis quant à la suite de sa carriè-re, «tout dépendra de mon état desanté», Passo aimerait pourtant réali-ser un ultime rêve avant de ranger dé-finitivement le matériel. «Refaireéquipe une fois avec Philippe Quin-tais et Georges Simoes, avec qui j’aiété champion du monde constitue-rait une sorte de consécration per-sonnelle. Je suis conscient qu’ilnous serait difficile de gagner à nou-veau, mais j’aimerais voir si onpeut inquiéter la nouvelle généra-tion. Plus particulièrement ce petitDylan Rocher. Celui-là, il est vrai-ment au top! Il ne manque jamais...Mais il fait moins de carreaux quemoi. Pour l’instant... »

JEAN-MICHEL IZOIRDjmizoird@midilibre.com

§ Michel Schatz, dit Passo, continuera à jouer tant qu’il en aura la force. EVA TISSOT

PÉTANQUE 33e Mondial Midi Libre de Millau � Champion du monde en 1991 et 1993

Le blues d’un roi du carreauÀ 57 ans, Passo n’a plus le physique de sa splendeur. Du coup, le téléphone sonne moins.

DROIT AU BUT

Dames La sélectionpour l’EuroJean-Yves Péronnet, ledirecteur technique national etles autres membres du comitéde sélection ont divulguévendredi la composition deséquipes pour le championnatd’Europe féminin, finseptembre en Turquie(Mersin). Elle sera composéed’Angélique Papon, AudreyBandiera, Anais Lapoutge etAnna Maillard.Concernant la Coupe desconfédérations, prévue un peuplus tôt en Malaisie, à KualaLumpur, la France serareprésentée par AudreyBandiera, Anais Lapoutge,Sandrine Herlem (Hérault) etLudivine D’Isidoro.

TÊTE À TÊTE Le Mondialtête à tête a été remportévendredi soir par le tout jeuneTyson Molinas (19 ans) qui abattu Sansom Debard 13-9.

TIR Finale de l’avenir jeudisoir sur le Parc de la Victoirelors du traditionnel concoursde tir de précision. La finale aen effet opposé Dylan Rocherau champion italien DiegoRizzi. Avec à la clef un succèspour le prodige français.Chez les filles, la victoire estrevenue à Angélique Papon.

PROGRAMME Aujourd’hui,se disputera la finale duMondial triplettes (1233équipes, record battu) maisaussi les phases finales duMondial féminin en doublettes(400 équipes).

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EN BREFUn talent purOriginaire de Nîmes, fils du célèbre“Chef”, Michel Schatz affiche unpalmarès exceptionnel. Doublechampion du monde 91 et 93, il futaussi sacré deux fois en triplettesavec ses compères Marco Foyot etJoseph Farré (1997 et 2000). Unetriplette qui a fait les beaux jours duTeam Nicollin, pour lequel les troishommes sont également devenuschampions d’Europe des clubs.Aujourd’hui, son fils Jean-François estdéjà champion du Gard et de Ligue.

MidiLibre midilibre.frSAMEDI 16 AOÛT 2014

S4PO- § Sports

ENTREPRISE SPÉCIALISÉEEN ACTIVITÉS FERROVIAIRES

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Millau - Sud-Aveyron � Lundi 18 août 2014 � no25120 � 1,00 €

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Millau : ventde jeunesse

sur le Mondial

La 33e édition s’est achevée hier sur la victoire de la paireDa Cunha-Le Bourgeois dans le doublette et la remisedes trophées jeunes. La jeunesse au pouvoir, voilà l’imagede l’opus 2014, marqué notamment par la victoire de TysonMolinas, 15 ans, dans le tête-à-tête. § Mondial de pétanque � P. 2 & 3

Sud-Aveyron Nouvelle opérationséduction pour une AOC pérail§ Millau � P. 5

§ La “star” Marco Foyot et les graines de champions hier au parc de la Victoire pour le lancement du Mondial jeunes. EVA TISSOT

AthlétismeRecord de médaillespour la France

Aujourd'huivos pages

23 podiums aux championnatsd’Europe à Zürich ! Du jamais vu.§ Sports

Été§ En fin de

journal

§ Mekhissi-Benabbad a décroché l’or hier sur le 1500 m. Photo AFP

DisparitionPierre Vassiliu,ce mec-lànous a quittésAtteint de la maladie de Parkinson,le célèbre chanteur s’est éteint hierà Sète à l’âge de 76 ans. § Région

Virus EbolaUn centre desoins attaquéau Liberia§ Monde

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