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Magazine Moto mensuel gratuit Retrouvez toute l'actu MotoGP, WSBK, FSBK, etc ... ainsi que l'endurance avec les 24 Heures du Mans Moto
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INTERVIEW
RALLYE ACTUALITES PORTRAIT
SPORT
RALLYE INTERVIEWS
FREESTYLE
Kenny FORAY
Nicolas SALCHAUD
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LA ROUTE A LACETS
Tous les motards que nous sommes aiment les routes à lacets,
rien de plus normal : un petit droit suivi d’une belle montée, un pif-paf en haut et c’est reparti sur une grande courbe à gauche. Voilà de quoi prendre son pied et les lacets qui vont avec la chaussure !
Et oui, car un jour ou l’autre votre beau lacet finira par se délasser pour aller s’enlacer autour de votre sélecteur et votre anatomie risque fort de se faire lacérer par un rapprochement aussi rapide qu’inattendu avec le bitume.
Cessons de nous faire vendre des « baskets de moto » au titre de la mode, la pratique de notre passion se conjugue avec des chaussures montantes ou des bottes, nous savons bien que les lacets de toutes les chaussures du monde ou presque finissent par se défaire, alors pourquoi prendre ce risque ?
Il en est de même pour l’équipement, les tongs, le tee-shirt, etc… sont parfaits pour la plage, un peu moins pour rouler en moto. A une époque où des gens bien intentionnés rêvent de nous voir avancer en marche arrière, prenons les devants en s’occupant nous-même de notre sécurité. Mettons du gaz là où c’est possible, avec un équipement approprié et les statistiques de blessés, brûlés et autres réjouissances plus mortelles iront à la baisse.
Nous montrerons alors à ceux qui « nous veulent du bien » que nous sommes assez grands pour prendre notre destin en mains. La moto est un très beau jouet, mais c’est un jouet d’adulte.
JEF
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N°19 septembre 2013
DOSSIER P 27
SI LA MOTO GP M’ETAIT CONTEE
- Yamaha M1 - Honda RCV - Ducati DESMOSEDICI
SPORT P 34
Quand MARQUEZ rencontre LORENZO ou
Quand les toreros entrent dans l’arène
REDDING triomphe à domicile
6ème
victoire pour SALOM à Silverstone
WSBK – Sachsenring
SYKES s’impose sur drapeau rouge
WSBK – 2ème
manche – Sachsenring
DAVIES s’impose, SYKES nouveau leader
WSSP – Sachsenring
Sam LOWES s’envole vers le titre
RED BULL X-FIGHTERS
Ton PAGES champion 2013 !
EUROPEAN JUNIOR CUP
Robin ANNE lutte pour le titre
FSBK DIJON
Des champions titrés à 1 épreuve de la fin
Gautier PAULIN participera au prochain
Supercross de Paris Bercy
AGENDA P 46
EDITO P 2
ACTUALITES P 5
RALLYE P 18
2 mois avant le
départ du Mythic Rally
PORTRAIT P 20
LORIS BAZ
Itinéraire d’un pilote doué
Les bons choix au bon moment
INTERIEWS P 23
KENNY FORAY
et le GMT 94 en route pour
les 24 Heures du Mans 2013
NICOLAS SALCHAUD
Kawasaki SRC
Un pilote authentique et nature
Comité de rédaction
Directeur de la publication : Jean-François FOREST
Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST
Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL
Remerciements pour avoir participé à ce numéro : Patrice AUBERT
E-mail : [email protected] Site : www.motowebzine.fr
Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.
Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati
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5
Lourdement tombé dimanche matin à Silverstone, lors du warm-up du Grand Prix Hertz de Grande-Bretagne, le pilote espagnol n’aura pas besoin de se faire opérer pour récupérer de sa blessure à l’épaule gauche.
Marc Márquez était tombé en arrivant dans le
virage Vale, quelques secondes après Cal Crutchlow, et
s’était luxé l’épaule gauche, que les médecins présents au
circuit avaient pu remettre en place avant la course.
A son retour à Barcelone, Márquez est allé
consulter le Dr Xavier Mir de l’Institut Universitari
Quirón Dexeus. Le Dr Mir a pu identifier les dommages
aux ligaments de l’épaule du jeune Espagnol mais a aussi
pu le rassurer en confirmant qu’il n’aurait pas besoin
d’être opéré.
Après avoir revu l’incident, la Direction de
Course a donné à Márquez deux points de pénalité pour
non-respect du drapeau jaune. Pour rappel, le nouveau
système de points de pénalité introduit en MotoGP cette
année prévoit qu’un pilote qui atteint quatre points partira
du fond de la grille pour l’épreuve suivante, de la pit-lane
s’il arrive à sept points et sera disqualifié pour la course
suivante s’il cumule dix points. Une fois la sanction
correspondant aux dix points appliquée, le compteur
repart de zéro.
Par chance, les commissaires de piste qui
s’occupaient de la moto de Crutchlow ont rapidement
réagi (comme le montrent les images et la vidéo de
l’incident), l’airbag du pilote a rempli sa mission et le
jeune prodige espagnol a pu terminer sa journée en
offrant un nouveau récital.
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moment est mon épaule, qui me fait vraiment mal. Ça
fait un mois que je suis mon traitement et je ne
comprends pas pourquoi ça ne marche pas. »
« Je ne suis pas content de la façon dont les
choses se sont passées mais j’ai fait de mon mieux.
Maintenant je vais profiter de la courte pause pour me
reposer avant Misano. Je vais beaucoup travailler avec
mon physiothérapeute, afin de redonner de la mobilité
et de la force à mon épaule. J’espère être au moins à 80
ou 90% pour Misano parce que j’ai envie d’être en
forme devant mon public. »
Troisième du classement Moto2 en 2010 et
2012, Iannone était monté sur le podium lors de ses
deux dernières courses à Misano, en finissant en
troisième position.
Andrea Iannone a beaucoup souffert pour prendre la onzième place dimanche dernier à Silverstone, où son épaule droite était encore douloureuse.
Le pilote du team Energy T.I. Pramac Racing
s’était blessé à l’épaule droite en chutant lors de la
première séance d’essais du Grand Prix d’Allemagne, à
la mi-juillet, et avait dû déclarer forfait pour l’épreuve
de Laguna Seca. A Silverstone, l’Italien continuait à se
faire soigner par l’équipe de la Clinica Mobile mais a au
final beaucoup souffert sur les vingt tours de la course.
« Le week-end a vraiment été dur » a commenté
Iannone. « J’ai fait de mon mieux mais ce n’était pas
facile. J’étais toujours assez loin des leaders mais aussi
des autres pilotes Ducati. Mon principal problème en ce
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7
Le team Power Electronics Aspar continuera de travailler avec Aprilia l'an prochain suite à ce que le constructeur italien ait décidé de développer une nouvelle machine pour la saison MotoGP 2014.
Basé à Valence, le team de Jorge Martínez 'Aspar'
a passé les dernières semaines à étudier ses deux options
pour la saison 2014 : passer sur Honda 'production racer'
ou bien continuer à travailler avec Aprilia. Interrogé par
motogp.com vendredi après-midi à Silverstone, le team
manager Gino Borsoi a expliqué la décision d'Aspar de
poursuivre son partenariat avec la firme de Noale.
« Nous avons eu de bonnes nouvelles d'Aprilia,
qui a décidé de plus ou moins reconcevoir la moto » a
affirmé Borsoi. « Pour la saison prochaine, nous aurons
un tout nouveau package : nouveau cadre, nouvelle
aérodynamique, nouveau moteur. Nous sommes contents
et je pense que nous aurons une très bonne moto pour la
saison prochaine. Ils étudient la possibilité d'utiliser le
L'Italien a aussi confirmé que le nouveau moteur
comprendrait un système de rappel de soupapes
logiciel ECU officiel de Dorna, je pense que la décision
finale sera connue d'ici quelques semaines. »
L'Italien a aussi confirmé que le nouveau moteur
comprendrait un système de rappel de soupapes
pneumatique et pourrait être combiné à une transmission
seamless, sans pour autant préciser si ce dernier élèment
serait prêt pour le début de la saison :
« Nous ne le savons pas encore, ils commencent
à y penser. Ils ont un projet seamless et nous l'aurons
donc peut-être à un moment donné. »
L'Italien n'a par contre rien dévoilé que choisira
le team, qui engagent actuellement Aleix Espargaró et
Randy de Puniet.
« Pour l'instant nous sommes en discussion avec
quelques pilotes. Nous avons quelques idées sur la table
et j'espère que ce week-end, ou à Misano au plus tard,
nous connaîtrons les noms des pilotes qui courront avec
nous. »
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8
Les milliers de fans venus participer au Day of Champions à Silverstone le jeudi précédant le Grand Prix Hertz de Grande-Bretagne ont permis de réunir 253 562€, une somme destinée à financer le programme humanitaire de Riders for Health en Afrique.
Tout le paddock MotoGP s’était réuni jeudi 29
août à Silverstone pour soutenir l’organisation
humanitaire officielle du Championnat du Monde. « Ce
qui est fascinant avec le MotoGP est qu’il s’agisse du
seul sport au monde qui ait développé un mouvement
humanitaire, pour fournir une aide médicale en
Afrique » a commenté Andrea Coleman, le co-fondateur
et CEO de Riders for Health. « Les fans viennent ici
parce qu’ils adorent voir les pilotes MotoGP, leurs
héros, mais aussi pour soutenir Riders for Health parce
que nous montrons que ces motos peuvent sauver des
vies. »
L’épreuve britannique étant organisée plus tard
cette année, les participants au Day of Champions ont
profité d’une superbe météo pour leur journée de
découverte dans le paddock et ont pu se balader entre les
hospitalities des teams, les garages et la pit-lane tout en
croisant sur leur chemin plusieurs de leurs pilotes
favoris.
L’évènement de la journée a comme d’habitude
été la vente aux enchères du Day of Champions, animée
par les pilotes. Au total, ce sont 90 388€ qui ont été
collectés grâce aux 108 lots soumis aux enchères. Après
L’évènement de la journée a comme d’habitude
été la vente aux enchères du Day of Champions, animée
par les pilotes. Au total, ce sont 90 388€ qui ont été
collectés grâce aux 108 lots soumis aux enchères. Après
que Valentino Rossi ait réussi à lever 15 529€ en une
vingtaine de minutes, les présentateurs Toby Moody et
Gavin Emmett ont eu le plaisir d’annoncer que les stars
du MotoGP et leurs fans avaient permis, via les ventes
aux enchères, la collecte d’un quart de million de livres
sterling pour Riders for Health sur les dix dernières
années.
Plusieurs teams MotoGP avaient de superbes lots
à proposer. Parmi les lots les plus convoités figurait un
pneu de course Bridgestone signé par tous les pilotes
MotoGP et finalement vendu pour 5 391€.
Le Day of Champions a aussi été l’occasion de
lancer un tout nouveau concours par tirage au sort dont le
vainqueur remportera un week-end VIP pour deux pour le
Grand Prix de Valence, qui clôturera la saison MotoGP™
2013. Le lot comprend voyage et séjour en hôtel 4 étoiles,
passes paddock pour tout le week-end, accès à la grille de
départ avant la course ainsi qu’aux hospitalities des teams
MotoGP, une rencontre avec Valentino Rossi et une
invitation à la Fête de fin d’année du MotoGP.
Le concours prendra fin le 14 octobre. Participez
dès maintenant en faisant un don pour Riders for Health à
partir de 3€ sur www.prizeo.com/motogp.
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Le leader du Championnat du Monde Moto2 fera ses débuts en MotoGP l’an prochain sur la nouvelle Honda ‘production racer’ et avec l’équipe de Fausto Gresini, auprès de qui il s’est engagé pour 2014 et 2015.
Arrivé en Grand Prix en 2008 et passé en Moto2
en 2010, Scott Redding se bat actuellement pour le titre
mondial de la catégorie intermédiaire et passera dans la
catégorie MotoGP l’an prochain avec le team GO&FUN
Honda Gresini, qu’il devrait rejoindre au mois de
novembre pour les premiers essais de la pré-saison 2014.
Le pilote britannique disposera de la toute nouvelle
Honda ‘production racer’, un modèle compétition-client
aussi appelé Honda RCV1000R, et va maintenant
pouvoir se concentrer sur son duel avec Pol Espargaró
pour le titre Moto2 ainsi que sur sa course nationale ce
week-end à Silverstone.
Fausto Gresini :
« Je suis ravi de travailler avec un jeune talent tel que
Fausto Gresini :
« Je suis ravi de travailler avec un jeune talent
tel que Scott Redding. Nous avons signé un contrat de
deux ans avec un objectif clair, celui de construire un
ambitieux projet qui lui permettra de grandir et
d’atteindre les sommets du MotoGP. Scott a déjà montré
beaucoup de qualité et nous sommes fiers de l’accueillir
dans notre team. »
Scott Redding :
« Je suis content de relever ce nouveau challenge
en MotoGP la saison prochaine. Je vais courir face aux
meilleurs pilotes de la planète, sur la toute nouvelle
Honda RCV1000R, et je sais que l’apprentissage sera
difficile. C’est pourquoi j’ai choisi de vivre cette étape
de ma carrière avec un team expérimenté, et il y en a
peu dans le paddock MotoGP qui le soit autant que le
team GO&FUN Honda Gresini. Mon objectif actuel est
cependant de remporter le Championnat du Monde
Moto2 avec Marc van der Straten. Sans le soutien de
mon team ces quatre dernières années, je n’aurais
jamais eu cette opportunité de passer à la catégorie
reine. »
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10
Le directeur de Yamaha Factory Racing a donné davantage de détails sur l'accord selon lequel le constructeur aux trois diapasons louera une M1 quasi-complète au team NGM Mobile Forward Racing l'an prochain.
« Nous sommes déjà parvenus à un accord verbal
avec NGM pour leur louer des moteurs M1 la saison
prochaine. Nous ferons bientôt une annonce officielle
mais l'accord portera sur un an » a expliqué Lin Jarvis.
« Nous avons décidé de les aider pour leur première
année et nous louerons donc en plus le cadre et le bras-
oscillant. Ils auront donc le moteur, le cadre et le bras-
oscillant mais toutes les autres pièces – les prises d'air,
l'échappement, le radiateur, les roues, les suspensions et
les freins – devront être fournies par le team. »
« Je crois qu'ils ont une relation avec FTR et soit
nous aiderons nous-mêmes le team, soit nous aiderons
FTR à développer la moto, et s'ils continuent en 2015, ils
devraient pouvoir gérer tout ça tous seuls. » Selon cet
accord, le team NGM utilisera le logiciel officiel fourni
par Dorna pour contrôler l'ECU unique Magneti Marelli
qui, selon Jarvis, a été testé par Yamaha ce mois-ci et
pourrait fournir certains avantages. « Nous faisons
quelques tests au mois d'août et il y a vraiment une
par Dorna pour contrôler l'ECU unique Magneti Marelli
qui, selon Jarvis, a été testé par Yamaha ce mois-ci et
pourrait fournir certains avantages. « Nous faisons
quelques tests au mois d'août et il y a vraiment une
grosse différence » a ajouté Jarvis. « Ils peuvent
embarquer plus de carburant, quatre litres de plus, et il y
a des circonstances où ils pourraient être plus rapides
que nous. Le Championnat devrait donc être intéressant.
Ils auront peut-être un avantage à l'accélération et en
vitesse de pointe sur certains circuits mais notre logiciel
chez Yamaha Factory devrait faire la différence sur les
circuits où le contrôle est plus important que la puissance
pure. »
Quant aux pilotes que choisira NGM pour l'an
prochain, Jarvis a commenté : « Evidemment, plus nous
aurons de pilotes sur Yamaha et plus nous pourrons
comparer les performances et le talent de chacun. Nous
sommes toujours intéressés à l'idée de voir de jeunes
pilotes mais pour l'an prochain, le choix reviendra
intégralement au team parce que c'est leur projet, celui
de leurs sponsors et de leurs dirigeants. Nous n'avons
donc aucune influence à ce niveau-là. »
Actuellement engagé sur CRT par Power Electronics
Aspar, Aleix Espargaró serait l'un des candidats pour piloter
une M1 modifiée chez NGM Forward l'an prochain.
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11
Alors que NGM Mobile Forward Racing
s’apprête à officiellement annoncer que le team italien
disputera la saison 2014 avec une Yamaha M1
comprenant moteur et châssis fournis par le
constructeur japonais, Aleix Espargaró a insisté sur le
fait qu’il attendrait de voir la direction prise par
Power Electronics Aspar avant de prendre une
quelconque décision.
Aleix Espargaró a de loin été le pilote CRT le plus
prometteur depuis le début de la saison 2013 et est
actuellement l’un des pilotes les plus convoités du plateau
MotoGP. « Nous avons l’option Yamaha chez Forward » a
expliqué Espargaró. « Ce n’est vraiment pas une mauvaise
option mais nous devons d’abord attendre de voir la décision
de mon team, qui est en discussion avec Aprilia pour voir s’ils
veulent faire un prototype pour l’an prochain ou garder la
moto que nous avons actuellement. Pour l’instant nous
attendons d’en savoir plus. Ce n’est pas facile. La Yamaha est
une très bonne moto mais la nôtre, bien que ce soit une CRT, a
été très proche des prototypes cette année et si Aprilia veut
faire un prototype, le projet serait très, très intéressant. »
Quant à la possibilité de rejoindre l’équipe italienne de
Forward Racing, Espargaró a ajouté :
« Je sais qu’ils préparent une très, très bonne équipe pour l’an
prochain et que leur moto sera vraiment compétitive. C’est
normal que beaucoup de pilotes veuillent les rejoindre. Moi
Quant à la possibilité de rejoindre l’équipe italienne
de Forward Racing, Espargaró a ajouté :
« Je sais qu’ils préparent une très, très bonne équipe
pour l’an prochain et que leur moto sera vraiment
compétitive. C’est normal que beaucoup de pilotes veuillent
les rejoindre. Moi aussi, je préfèrerais une Yamaha plutôt
que ma CRT cette année, mais la question est de savoir que
fera Aspar l’an prochain. Attendons d’en savoir plus…
j’espère que ce sera pour ce week-end ! »
Pol Espargaró, le frère cadet d’Aleix, a déjà été
confirmé sur l’une des deux Yamaha M1 du team Monster
Yamaha Tech3 l’an prochain pour ses débuts en MotoGP™.
Lin Jarvis, le directeur de Yamaha Factory Racing, a pour
sa part dévoilé que l'accord avec NGM Mobile Forward
Racing portait sur un an et comprenait la location du moteur
ainsi que du cadre et du bras-oscillant de la M1.
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12
Le pilote du team JiR Moto2 souffre d’une fracture au niveau du bassin (sacrum) suite à sa chute survenue en course au Grand Prix bwin de République Tchèque.
Après avoir été projeté en avant par un highside
dans le virage n°3, Mike Di Meglio a été percuté par
Alberto Moncayo, qui n’a pu l’éviter, dans un incident qui
a aussi mené à la chute de Marcel.
L’ancien Champion du Monde 125cc a pu se
relever quelques minutes après l’accident mais a ensuite
dû être conduit à l’hôpital, où les radios ont mis en
évidence une fracture du sacrum.
Le team JiR Moto2 a annoncé que le Français
resterait à l’hôpital de Brno en observation ce soir et
devrait observer une période de récupération de 30 jours
avant de remonter sur sa moto.
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13
KTM est la première marque à remporter un titre dans le Championnat du Monde 2013, avec une avance colossale en tête du classement des constructeurs de la catégorie Moto3.
Suite à l’épreuve de Silverstone et à six courses
de la fin de la saison, KTM mène le classement avec 275
points. A chaque manche, un constructeur marque des
points en prenant en compte uniquement sa moto la
mieux placée, ce qui signifie que le maximum de points à
prendre sur la fin de la saison est de 150 points, alors que
KTM dispose déjà de 155 points d’avance. Le
constructeur autrichien remporte le titre pour la seconde
année consécutive.
KTM remporte le titre Constructeurs dans la plus
KTM remporte le titre Constructeurs dans la plus
petite catégorie (Moto3/125) pour la troisième fois et
pour la deuxième année consécutive. KTM a aussi
petite catégorie (Moto3/125) pour la troisième fois et
pour la deuxième année consécutive. KTM a aussi
remporté les onze premières manches de la saison 2013
et est sur une série de quinze victoires consécutives en
comptant celles de la fin de la saison 2012. C’est la
troisième plus longue série de victoires d’un
constructeur dans la plus petite catégorie des Grands
Prix après celles de Honda : 19 victoires d’affilée entre
1990 et 1991 puis 17 entre 1992 et 1993.
KTM a aussi monopolisé les deux plus hautes
marches du podium à chaque course cette saison.
Derrière le constructeur autrichien, Kalex-KTM,
Mahindra et FTR-Honda se disputent la seconde place
du classement et ne sont actuellement séparés que de 30
points.
m
14
Le team Moto3 Ambrogio Racing a choisi de passer sur Mahindra pour la fin de la saison 2013, avec Brad Binder qui a déjà prolongé pour 2014 et Luca Amato qui remplace Danny Webb.
Le team abandonnera donc ses actuelles Suter-
Honda pour passer sur Mahindra dès la prochaine
manche, qui a lieu mi-septembre à Misano.
Voici les propos fournis par Mahindra Racing :
« Après un excellent début de saison dans l’ultra-
compétitive catégorie Moto3, Mahindra Racing a le
plaisir de confirmer la fourniture de deux Mahindra
MGP3O à Ambrogio Racing, le premier client du team
en Moto3. Ambrogio Racing introduira ses nouvelles
Mahindra sur la grille à Misano pour le Grand Prix de
Saint-Marin et de la Riviera di Rimini. Le pilote
allemand du team, Luca Amoto, et le Sud-Africain Brad
Binder passeront donc sur MGP3O pour les six dernières
courses Moto3 de 2013. »
Ce seront donc cinq Mahindra qui seront
présentes sur la grille de Misano puisqu’à celles d’Efrén
Vázquez et de Miguel Oliveira, du team Mahindra
Racing, s’ajouteront les deux nouvelles d’Ambrogio
Racing mais aussi celle du Wild Card Andrea Locatelli,
qui mène actuellement le Championnat de Vitesse
d’Italie (CIV).
Racing, s’ajouteront les deux nouvelles d’Ambrogio
Racing mais aussi celle du Wild Card Andrea Locatelli,
qui mène actuellement le Championnat de Vitesse
d’Italie (CIV).
« Cette année nous avons vraiment démontré la
fiabilité et les performances de la MGP3O, » déclare
Mufaddal Choonia, le CEO de Mahindra Racing.
« Nous sommes certains que nous allons continuer à
progresser et le développement se poursuit en ce
moment même en Suisse et en Italie. Beaucoup de teams
se sont intéressés à nos machines et nous sommes ravis
de nous préparer à voir cinq Mahindra MGP3O à
Misano. Nous sommes très enthousiastes pour notre
partenariat avec Ambrogio Racing. C’est presque
quelque chose d’historique pour l’industrie moto
indienne. »
La Mahindra a déjà fait ses preuves cette année
et notamment entre les mains de Miguel Oliveira, qui
avait décroché la pole position à Assen et s’est qualifié
en première ligne à trois autres reprises.
m
15
Blessé au dos dans une chute survenue lors du
warm-up de dimanche matin et qui l'avait contraint au
forfait, Loris Baz est maintenant rentré en France et a
commencé sa récupération. Le Français va déjà
beaucoup mieux, si bien que le Kawasaki Racing Team
espère le revoir en piste le 15 septembre en Turquie.
« Je vais mieux, à peine quelques jours après
l'accident, mais c'est encore douloureux » a déclaré Baz.
« Nous devrions en savoir plus sur ma guérison en début
de semaine prochaine. Pour l'instant nous pensons
mettre en place un programme de physiothérapie. Si tout
fonctionne prévu, j'irai en Turquie et j'essayerai de
courir parce que mon dos va déjà beaucoup mieux que
dimanche dernier. » Initialement annoncé avec 2
vertèbres cervicales cassées, des examens
complémentaires ont annonçaient une bonne nouvelle
démentant le diagnistic médical initial.
Jonathan Rea (Pata Honda World Superbike) est
quant à lui rentré à l'Île de Man après avoir été opéré de
Jonathan Rea est quant à lui rentré sur l'Île de Man
après avoir été opéré de sa fracture du fémur gauche
dimanche soir en Allemagne. La fracture était
relativement nette et le Britannique peut déjà se déplacer
à l'aide de béquilles.
« Je suis OK mais j'ai encore mal à plusieurs
parties de ma jambe » a commenté Rea. « Je suis rentré
ce matin (mercredi 4 septembre) sur un vol privé
qu'avaient organisé mon team manager Ronald ten Kate
et Honda, et je leur en suis très reconnaissant. J'ai déjà
fait quelques pas sur ma jambe et nous prévoyons de
commencer la rééducation dès que possible. Maintenant
je suis certain que je ne manquerai pas la naissance de
notre première enfant et Tatia et moi sommes vraiment
impatients. »
m
16
La première journée d’essais libres a donné le ton,
car après seulement une trentaine de tours Lucas et moi
étions déjà très prêt du record de la piste.
Lors de la qualification de samedi, je signe le 2e
temps derrière Lucas très en forme sur ce circuit hyper
rapide, je sais que la course ne va pas être simple car avec
la longue ligne droite il sera très dur de s’échapper.
Dès le départ de la 1er
manche Lucas prend la tête,
je le suis de très près et rapidement un groupe de 4 pilotes
ce forme. Au cap de la mi-course je passe en tête, Lucas
me suit comme mon ombre mais grâce à de très bons
chronos en fin de manche nous creusons l’écart sur le 3e.
Je décide d’aborder le dernier tour en tête, c’est très
risqué car je sais qu’à l’aspiration Lucas risque de me
passer sur la ligne, mais je sais que je suis à l’aise sur la
dernière accélération. Je passe la ligne d’arrivée
vainqueur pour un petit dixième et signe le meilleur
temps en course lors de ce dernier tour.
Dimanche matin même scénario que la veille,
Lucas signe la pole et je m’élance en seconde position
pour seulement 9 petits millièmes. Mais en analysant les
partiels du circuit je m’aperçois que Lucas est ultra rapide
dans le dernier partiel, je sais donc qu’il faut que je
travaille à cette endroit pour la course de l’après-midi.
Je prends un très bon départ, mais Lucas résiste et plonge
en tête au 1er
virage, après deux tours de folie, le safty car
est sortie pour 2 tours, à ce moment de la course je suis
Je prends un très bon départ, mais Lucas résiste
et plonge en tête au 1er virage, après deux tours de
folie, le safety car est sortie pour 2 tours, à ce moment
de la course je suis 4e. Je profite de ce safety car pour
analyser le dernier virage qui mène vers cette ligne
d’arrivée tout au bout de la très longue ligne droite du
circuit. La course repart, Lucas Force pour essayer de
s’échapper moi je bataille avec Nicolas Salchaud à
chaque tour, mais nous restons très proches de la tête
de course. Dans le dernier tour je décide de mettre à
profit ma tactique, je me laisse un peu d’écart sur mes
poursuivants dans le but de ressortir du dernier virage
comme un boulet de canon. Et cette tactique va payer,
car je passe la ligne d’arrivée en tête pour 1 dixième
avec le meilleur temps en course alors qu’avant le
dernier virage je n’étais encore que 3e. Je suis vraiment
très heureux de réaliser le doubler ce weekend même si
Lucas aurait bien mérité une victoire de manche car lui
aussi a été très rapide à chaque séance.
Dans la soirée j’apprends que je suis déclaré
Champion de France Supersport 2013, suite au
déclassement de Nicolas Salchaud. C’est une saison
presque parfaite car malgré mes deux résultats blancs
je ne suis jamais descendu du podium avec 7 victoires
à ce jour, une seconde place et une troisième place.
m
17
Vendredi 23 août, l’équipe de tournage d’Enquête Exclusive s’est rendue sur le Circuit Carole afin de réaliser
un reportage ayant pour thématique la moto.
Bernard de la Villardière, habitué à se mettre en situation lors de ses émissions, a donc enfourché sa moto et
parcouru les 2055 mètres de Circuit sous les yeux du Président Jacques Bolle. Ce fut l’occasion pour le Président de la
FFM d’évoquer l’importance et la nécessité d’un circuit comme Carole.
L’épisode devrait être diffusé début le 8 septembre sur M6.
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18
15
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19
m
20
Champion de la Coupe d'Europe Superstock 600cc à
seulement 15 ans, Loris Baz a fait ses armes en passant par le
CEV Supersport (Espagne), IDM Supersport et Superbike en
Allemagne, BSB (Angleterre) , CIV Superstock 1000 (Italie) ,
Coupe FIM Superstock 1000 (partout) pour aujourd’hui
bénéficier du statut de pilote officiel pour l'équipe Kawasaki
Racing en Championnat du Monde Superbike où il a
récemment remporté une course lors de la manche anglaise de
Silverstone. En dehors de sa carrière de pilote de vitesse,
Loris s’est aussi essayé avec succès aux joies de l’endurance
où il gagna le Bol d'Or sur une Kawasaki Ninja ZX-10R en
début d’année.
Avec ce palmarès déjà bien étoffé, nous avons
compris depuis un certain temps que Loris est rapide et
représente aujourd’hui l’un des meilleurs espoirs de la vitesse
française au niveau international pour les années à venir.
Loris , né le 1er
février 1993 a rejoint KRT (Kawasaki
Racing Team) dans des circonstances difficiles après le grave
accident de Joan Lascorz, pilote titulaire KRT en 2012.
Malgré son jeune âge, le français a rapidement su
gérer la pression soudaine que lui imposait son nouveau statut
de pilote officiel en Championnat du Monde Superbike ; à tel
point que pour sa 1ère
année dans la catégorie, il profita de
l’épreuve de Silverstone 2012 pour signer sa première victoire
au terme d’une course sur piste mouillée.
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21
Nous savons tous que la magie n’est qu’illusion et ne
saurait exister en dehors des spectacles de prestidigitation.
Tentons de décrypter comment ce jeune talent a gravi les
marches de la réussite pour atteindre les sommets. Tout d’abord,
Loris Baz n'a jamais peur d'essayer quelque chose de nouveau,
comme il l'explique très bien lui-même. "Je pense que c'est parce
que j'ai toujours écouté les gens autour de moi", a déclaré Loris .
"Les gens aiment Adrien Morillas, ancien pilote, qui m'aide
toujours. Adrien m'a toujours donné beaucoup de commentaires
et j'ai fait ce qu'il m'a demandé de faire. Je lui ai fait confiance à
100% et c'est la même chose avec Pere Riba mon chef d'équipe
KRT. Quand Pere me demande d'essayer quelque chose, je n'ai
pas peur car je veux juste apprendre. Si vous essayez seulement
d'adapter la moto qui convient à votre style, le progrès peut être
très lent. Vous pouvez vous adapter beaucoup plus facilement à
la moto que vous pouvez adapter la moto à vous. Si vous allez
dans cette direction, cela fonctionne vraiment rapidement."
Pour Loris, Pere Riba fait partie des personnes
importantes qui l’ont aidé à se développer au rythme qu’on
connaît aujourd’hui. " J'ai apprécié dès le premier jour de
travailler avec lui, parce que Pere est un ancien pilote. Parfois je
trouve avec lui les mêmes choses que j'ai trouvé pour travailler
avec Adrien. Ils ont tous deux couru en GP 500cc, en Superbike.
Pere connaît vraiment bien la moto et j'ai confiance en lui ; je ne
dis pas " mais je veux essayer ceci à la place ... " J'essaie juste de
lui donner la meilleure information sur la moto et il trouve les
meilleurs réglages. Pere est très concentré, parfois vous allez
dans le box et il vous voit à peine, parce qu'il est toujours à
regarder les écrans, les données, et ainsi de suite ".
Loris a poursuivi en sachant que le destin et la fortune
jouent un rôle dans la course. " La part de chance est toujours
importante dans votre carrière. Vous devez avoir quelques bonnes
opportunités. Mais je pense que cela est dû en partie au bon
travail que nous avons fait dans le passé. Comme quand Adrien
m'a dit à 14 ans de passer à une 600cc quatre temps alors que je
voulais courir en 125cc deux-temps à la place. Il a ajouté : "Ne
cours pas, il suffit de te former et de pratiquer. " Je ne voulais pas
le faire du tout au début, mais après deux essais J'étais vraiment
content et il me dit alors : «Quand tu auras 20 ans, tu me
remercieras, car d'ici-là, tu seras haut. "
«Quand je regarde la situation aujourd’hui, je pense que
tout le monde veut cette moto maintenant, même certains pilotes de
GP la veulent, je pense! J’ai seulement 20 ans et tous les coureurs
sont beaucoup plus âgés. Donc je pense que cette course est pour
moi à la hauteur de ce que nous avons fait dans les années
précédentes. J’ai toujours changé de catégorie vers des plus
grosses cylindrées aussi jeune que possible. J'étais sur une 1000cc
à la fin de ma 15ème
année. Ainsi, à 20 ans j'ai déjà environ 5 ans
d’expérience sur ce genre de moto.".
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Et l'année prochaine, Loris ?
" Si je reste ici l'année prochaine, je pense que
ce serait la meilleure chose, parce que nous travaillons
vraiment bien et si ça peut rester comme ça pour le
reste de l'année, je pense que nous pouvons vraiment
avoir un bon rythme la saison prochaine. Je suis sûr
que nous pouvons nous battre pour le podium l'année
prochaine si nous continuons à progresser. Ensuite,
nous aurons une base et l'expérience de chaque piste et
cela aide toujours beaucoup. Mais nous ne pouvons
jamais savoir ce qui va se passer. Maintenant, je suis
seulement concentré sur cette saison."
Actuellement, quels sont tes objectifs les prochaines
étapes dans l’immédiat ?
" Aller de l'avant, étape par étape. Je fais
confiance aux gens avec qui je travaille. J'ai aussi
changé la façon dont je m'entraîne à la maison. Cette
année, j'ai un but dans le championnat et je dois donc
essayer de faire de bons résultats à chaque course si je
veux être dans le top cinq à la fin de la saison. A Assen
cette année, je savais que je pouvais être sur le podium
dès le premier jour, j’ai donc fait tout mon possible
pour être dans les trois premiers. A Imola, avec deux
gros accidents avant les courses, je me suis dit : "OK ,
juste terminer la première course du mieux que je
puisse et prendre les points." Mais dans la deuxième
dès le premier jour, j’ai donc fait tout mon possible
pour être dans les trois premiers. A Imola, avec deux
gros accidents avant les courses, je me suis dit : "OK ,
juste terminer la première course du mieux que je
puisse et prendre les points." Mais dans la deuxième
course, j'ai tout donné. J'ai été très fatigué après cette
course, pendant une semaine. Je ne marchais pas très
bien, j'ai eu une entorse au pied et au doigt, alors j'ai
dit: "OK repos, je me prépare à passer à la prochaine
course."
Peu de temps après, Silverstone allait devenir la
scène de sa seconde victoire de course avec KRT en
WSBK. Loris est actuellement 6ème
au championnat,
soit seulement une place derrière son objectif de l’année
de finir dans le Top 5. Il semble toutefois s'améliorer
lors de chacune de ses sorties, à chaque fois qu'il monte
sur la moto.
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- Quel était le plan de travail du GMT 94 et le
véritable but de ces 2 jours de tests avant la
course ?
Le but c’est de se préparer au mieux pour la
course, on essaye de trouver le meilleur setting, on fait
beaucoup d’essais de pneumatiques, de châssis ... Le
problème est qu’il y a toujours 3 ou 4 semaines entre ces
essais et la course ce qui fait que parfois on a un très
bon set-up pour les Pré-Mans et on arrive sur la course
avec plus froid ou plus chaud et ça ne fonctionne plus
comme on le souhaite. On optimise donc au maximum
nos réglages pour essayer de chercher la performance.
Mais ce n’est pas encore les 24 Heures, faut essayer de
faire peu d’erreurs et de travailler le mieux possible.
Nous avons travaillé principalement sur le châssis
pendant la première journée, aujourd’hui beaucoup sur
les pneumatiques ce qui fait que maintenant on se
cherche vraiment pour savoir quel sera le bon pneu et le
bon réglage pour la course.
- Michelin vous a-t-il apporté des évolutions
significatives par rapport à l’an passé et ce que
vous avez déjà utilisé jusqu’à présent ?
Michelin évolue tout le temps, ce qui fait que
nous avons toujours de bons pneus, il n’y a aucun
problème par rapport à ça. Comme les conditions
changent assez rapidement, c’est là qu’il faut avoir le
pneu le plus polyvalent possible mais Michelin sait faire
de bons pneus donc je ne me fais pas de souci de ce
point de vue là.
le pneu le plus polyvalent possible mais Michelin sait
faire de bons pneus donc je ne me fais pas de souci de ce
point de vue-là.
- Que préféreriez-vous en termes de condition météo
pour l’équipage ?
Une endurance sur le sec c’est toujours plus
agréable bien qu’une endurance sur le mouillé c’est
beaucoup moins physique mais aussi plus aléatoire et plus
difficile psychologiquement parlant. Si c’est comme au
Bol d’Or des petites averses éparses qui ne permettent pas
d’utiliser des pneus pluie, ça devient vraiment galère mais
ensuite, dès l’instant que c’est pareil pour tout le monde,
peu importe.
- Bien que la saison ne soit pas encore terminé, à une
course de la fin de celui-ci quel regard portes-tu sur
l’année et les ambitions de début d’année ?
Niveau ambitions, c’est compliqué car sur 4
courses, ça va très vite. Au Bol on était super bien, on
devait au minimum 2ème
et au mieux la victoire avant
qu’un problème nous relègue à la 4ème
place. A Suzuka,
ça s’est bien passé, pas de problème et encore de la
malchance pour Oschersleben avec une chute devant nous
qui nous a obligé de repartir très loin pour revenir 5ème
.
Pour les 24 Heures, j’avoue que le championnat n’est plus
forcément en tête, mais j’ai vraiment envie de faire un très
bon résultat au Mans sachant qu’un bon résultat ici
nous placera bien au championnat. Pour cette épreuve à
venir, le but sera de rouler le plus vite possible.
Entretien réalisé pendant
les essais Pré-Mans
auxquels Kenny participait
avec le GMT 94.
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bon résultat au Mans sachant qu’un bon résultat ici nous
placera bien au championnat. Pour cette épreuve à venir,
le but sera de rouler le plus vite possible.
- As-tu des ambitions ou une envie particulière pour
un retour en Vitesse ?
Ce ne sont ni ambitions, ni objectif, j’espère juste
être de la partie lorsque Yamaha aura décidé de s’investir,
c’est juste ce que j’attends. Même si je n’ai pas à me
plaindre car je suis très heureux avec la place que j’ai.
- Quels sont les bons et les moins bons points de la
Yamaha YZF-R1 par rapport à la concurrence sans
penser à une machine en particulier ?
Je pense que le point négatif de la moto est qu’elle
soit plus lourde que les autres. C’est quelque chose de
plus difficile à emmener et ça peut être pesant sur une
course de 24 heures. C’est vrai qu’on n’a pas la meilleure
allonge mais on a une moto avec énormément de couple,
un châssis qui est très bien, de très bons pneumatiques, et
on voit que ça se jour à pas grand-chose. En course on
s’aperçoit qu’après le premiers relais, tout le monde est
dans le même groupe à 5 ou six secondes près ce qui veut
dire que la différence n’est pas très importante. Si je
voulais changer quelque chose sur la Yamaha, ce serait un
peu moins de poids et peut-être un moteur un peu moins
large pour éviter de parfois se faire surprendre avec les
carters etc … Sinon, c’est une moto que j’apprécie
énormément, le GMT l’a vraiment beaucoup fait évoluer,
on a une moto vraiment agréable aujourd’hui. Un peu
moins lourd avec un peu plus de chevaux en haut ce serait
parfait pour la finition.
- Quels avantages vous apporte le moteur
crossplane ?
L’avantage se situe surtout à la remise des gaz, ce qui se
ressent sur les sorties de petits virages etc … En reprise,
on est vraiment bien. Dès qu’il y a des relances on sait
qu’on est bien. Comme ici au Mans c’est beaucoup un
circuit de relances, on ne devrait pas être si mal,
normalement ça devrait le faire.
dans le même groupe à 5 ou six secondes près ce qui
veut dire que la différence n’est pas très importante. Si
je voulais changer quelque chose sur la Yamaha, ce
serait un peu moins de poids et peut-être un moteur un
peu moins large pour éviter de parfois se faire
surprendre avec les carters etc … Sinon, c’est une moto
que j’apprécie énormément, le GMT l’a vraiment
beaucoup fait évoluer, on a une moto vraiment agréable
aujourd’hui. Un peu moins lourd avec un peu plus de
chevaux en haut ce serait parfait pour la finition.
- Quels avantages vous apporte le moteur
crossplane ?
L’avantage se situe surtout à la remise des gaz,
ce qui se ressent sur les sorties de petits virages etc …
En reprise, on est vraiment bien. Dès qu’il y a des
relances on sait qu’on est bien. Comme ici au Mans
c’est beaucoup un circuit de relances, on ne devrait pas
être si mal, normalement ça devrait le faire.
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- Comment se passent les essais pour le team et quel est le
plan de travail et le but avéré de ces 2 jours d’essais ?
Le but consiste à se mettre dans le rythme pour les
pilotes et les essais de pneus restent comme toujours
primordiaux. Le plan de travail est principalement
déterminé par les pneus. Comme nous avons la chance
d’avoir les 2 motos, nous avons 2 machines par pilote et ça
permet de faire plus d’essais.
- En parlant de pneus, Pirelli vous a-t-il apporté des
évolutions par rapport au Bol d’Or par exemple ?
Pirelli fait son travail, le team fait le sien, il n’y a pas
de problème de ce point de vue.
- Si on retrace ton parcours, tu es passé avec succès en
Promosport en 600cc comme en 1000cc, tu te retrouves
aujourd’hui dans l’un des tops teams du Championnat du
Monde d’Endurance, pourrais-tu nous dire la marche à
suivre pour un jeune pilote qui souhaiterait aujourd’hui
s’inspirer de ton parcours ?
Il y a plusieurs parcours possibles, le mien est un
itinéraire d’une personne qui a commencé tard, ce n’est
pas celui d’un jeune qui serait allé en Mondial et
redescendu. Je n’ai fait qu’un tout petit peu de 50cc quand
j’avais 12 ans et après j’ai fait du football. J’ai repris à 20
ans avec la 500 CB, 600cc, j’ai gagné le 600 Promosport
et la raison pour laquelle je suis là aujourd’hui, c’est aussi
une question d’opportunités et de chances. J’ai réussi à
sortir la grosse saison que j’avais en moi depuis longtemps
mais c’est vrai que lorsque c’est ta deuxième, troisième ou
quatrième année, tu apprends des choses au-delà de la
vitesse pure avec l’expérience. J’ai eu la chance de faire
cette grosse saison au moment où il y avait des possibilités
au niveau de Kawasaki. Kawasaki m’aide cette année pour
quatrième année, tu apprends des choses au-delà de la
vitesse pure avec l’expérience. J’ai eu la chance de
faire cette grosse saison au moment où il y avait des
possibilités au niveau de Kawasaki. Kawasaki m’aide
cette année pour rouler en Championnat de France.
Bien qu’évoluant au sein de ma propre structure, il y a
quand même un soutien de Kawasaki qui permet de
faire les choses correctement. J’amène encore de
l’argent, c’est ma mère qui me panneaute, un de mes
potes qui fait la mécanique, la base de la moto est
bonne puisque c’est le mulet de Grégory Leblanc de
l’an passé mais je ne suis pas pilote officiel, je ne suis
pas du tout payé, ça me coûte de l’argent mais on a des
conditions qui sont quand même bonnes même si ce
n’est pas la même moto que Leblanc l’an dernier mais
elle est quand même pas mal.
Suite à ma victoire au Mans en ouverture du
Championnat de France Supersport, je suis là et ce
sont les bonnes choses au bon moment, je suis pilote
remplaçant et l’avenir n’est pas tout tracé, il y a tout à
Entretien réalisé
pendant les essais Pré-Mans
auxquels Nicolas participait
avec le team Kawasaki SRC,
équipe victorieuse l’an passé
lors des 24 Heures du Mans.
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Suite à ma victoire au Mans en ouverture du
Championnat de France Supersport, je suis là et ce sont
les bonnes choses au bon moment, je suis pilote
remplaçant et l’avenir n’est pas tout tracé, il y a tout à
faire. En étant ici, tu as plus de chances d’y arriver en
montrant que tu peux évoluer et ce que tu sais faire qu’en
restant chez toi.
- Quel est ton regard sur la vitesse française ? D’après
toi que faudrait-il aujourd’hui au championnat de
France pour poursuivre son développement et
pourquoi y a-t-il aussi peu de pilotes français qui
arrivent à éclore au niveau international de la
vitesse ?
Pour la première partie de la question, il manque
un promoteur privé qui cherche à faire du profit avec la
moto. Si un promoteur privé cherche à faire de l’argent
avec l’organisation d’un championnat en faisant venir
des sponsors titre pour le championnat, des médias, du
public etc … En choyant les acteurs car si tu ne prends
pas soin des teams, ils s’en vont et tout le monde s’en
fout ! Donc, il manque un promoteur qui n’existe pas
donc la FFM est bien obligé de jouer ce rôle.
Pour la deuxième partie de la question c’est
simple puisqu’il y avait un constructeur comme BMS qui
a proposé une formule où il y avait du Moto4, du pré-
Moto3, du Moto3, un truc tout intégré pour que les
pilotes évoluent et on a pas réussi à les faire venir et au
final un constructeur français s’en est allé en Espagne. A
partir de ce moment-là, ça veut dire que des gens
cherchent à les faire fuir. Qui sont ces personnes ? Des
gens qui sont assis sur des monopoles, des petites rampes
de situation et qui bloquent un système. Tant que le
système ne permettra pas d’évacuer ces personnes-là,
toutes les initiatives privées comme celles de BMS
partiront. Je ne suis pas en train de critiquer la fédération
qui fait le job d’un promoteur privé. Néanmoins, ce n’est
pas leur métier. Par contre ce n’est pas normal, que ce
soit la fédération ou autre, de faire fuir les initiatives
privées. Ce qui manquerait pour des jeunes, ce sont des
formules. C’est incroyable qu’on ait abandonné le 50cc,
qu’on n’ait pas soutenu quelque chose comme la coupe
Malossi qui aurait pu prendre plus d’envergure que ce
que c’était. Il faut aussi des petites catégories comme le
125, le Moto4 pré-Moto3 car le Moto3 c’est ce que je
n’avais pas vu au début d’ailleurs, ça coute 30.000 euros
par machine et la moindre pièce vaut 1.500 euros. Donc
ce n’est pas bon, ils sont 9 et c’est ridicule. Ça ne va pas
durer comme ça, ils vont agir mais ça fait beaucoup de
boulot car ça fait du 50cc, une catégorie en dessous du
Moto3 … car sinon, les mecs s’en vont en Espagne …
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Depuis la création de la catégorie MotoGP, la Yamaha M1 est la moto la plus titrée. Elle le fut avec 4 fois
avec Valentino Rossi en 2004, 2005, 2008 et 2009 avant que Jorge Lorenzo ne reprenne le flambeau sur les saisons
2010 et 2012. Les constructeurs dévoilant rarement leurs secrets avant la fin d’année, c’est la raison pour laquelle les
photos d’illustrations de la Yamaha sont issues de l’an passé. Voici maintenant les MotoGP comme vous ne les avez
(presque) jamais vues…
On note que la
prise d’air frontale
est largement
ouverte et bien plus
large que sur les
hypersports de série
actuelles.
Si on s’attarde sur
le dispositif de
freinage avant, on
note, comme sur
tous les prototypes,
de splendides et
efficaces étriers de
frein Brembo
venant pincer un
disque de frein
carbone, tandis que
cette image, nous
laisse admirer
l’impressionant
diamètre de la
fourhce Öhlins
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Très belle prise de vue du levier d’embrayage sur la première photo tandis que l’autre sur sa droite nous
permet d’admirer la fluidité et la finesse de la partie arrière de la Yamaha M1. Côté esthétique et performance, tout
est soigné jusque dans le moindre détail comme en témoigne la pureté des deux photos ci-dessous.
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Depuis la création de la catégorie MotoGP, la Honda RCV a été titré 2 fois avec Valentino Rossi en 2002 et
2003 avant que Nicky Hayden et Casey Stoner ne fassent briller de nouveau les couleurs du constructeur nippon
respectivement sur les saisons 2006 et 2011. Plongez cette fois dans l’intimité du Team HRC Repsol et contemplez
les Honda RCV officielles comme Marc Marquez ou Dani Pedrosa.
On note que la
prise d’air frontale
arbore une découpe
différente de celle
de la M1. L’entrée
d’air de la RCV se
découpe en deux
parties plus fines
mais plus étendues.
En revanche,
dispositif de
freinage avant et de
suspension sont
issus du même
fournisseur, à
savoir Öhlins pour
la fourche inversée
et Brembo pour les
étriers de frein.
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Un gros plan attractif des sorties d’échappement de la Honda tout comme une image de la partie arrière de la
RCV montrant assez nettement l’important cale de mousse dont sont équipées les machines officielles du HRC. Cette
cale permet aux pilotes de taille modeste de venir se positionner idéalement en ligne droite.
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Depuis la création de la catégorie MotoGP, la Ducati Desmosedici est la moto la moins titrée avec 1 seul
sacre mondial à son actif grâce à Casey Stoner en 2007. Avant lui, Loris Capirossi pilotait le monstre de
puissance italien avec une certaine réussite, sans toutefois parvenir à faire preuve de suffisamment de régularité
pour prendre part à la course au titre mondial. Voici la Desmosedici comme si vous étiez dans le stand du team
officiel Ducati.
Photos regroupant différents aspects de la
Ducati : Tête de fourche, protection de levier de
frein obligatoire visant à limiter les accrochages au
départ, réservoir, selle et partie arrière, platine de
repose-pied, bulle haute, sortie d’échappement
basse sur le côté droit …
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Jorge Lorenzo a mis un terme à
l’incroyable série de victoires de Marc
Márquez dimanche au Grand Prix
Hertz de Grande-Bretagne, où le
rookie espagnol a rivalisé avec le
Champion du Monde en titre jusque
dans le dernier tour alors qu’il s’était
luxé l’épaule gauche dans le warm-
up. Dani Pedrosa a pris la troisième
place, juste derrière ses deux
compatriotes.
Jorge Lorenzo a renoué avec la victoire en
réalisant une course exceptionnelle dimanche à
Silverstone, où il s’imposait pour la seconde année
consécutive et renouait avec la victoire en mettant fin à
une superbe série de quatre victoires pour Marc
Márquez.
Comme à Indianapolis et à Brno, Lorenzo a une
fois de plus pris l’initiative pour s’échapper en tête de la
course avec Márquez dans sa roue tandis que Pedrosa
n’a rejoint ses deux compatriotes qu’à la mi-course,
après avoir manqué son départ. Contrairement aux deux
courses précédentes, à la fin desquelles il avait été battu
par les pilotes du team Repsol Honda, Lorenzo a cette
fois-ci trouvé la réplique à chacune des attaques de
Márquez, qui était certainement diminué après s’être
luxé l’épaule gauche lors du warm-up mais a cependant
fait preuve d’une belle audace et assuré une tension
maximale au dernier tour de la course.
Avec cette victoire, sa quatrième cette année, Lorenzo
revient à trente-neuf points de Márquez et à neuf de
Pedrosa, qui n’a rien pu faire malgré sa belle remontée
mais était aux premières loges pour assister au
Avec cette victoire, sa quatrième cette année,
Lorenzo revient à trente-neuf points de Márquez et à
neuf de Pedrosa, qui n’a rien pu faire malgré sa belle
remontée mais était aux premières loges pour assister au
fantastique duel opposant ses deux compatriotes dans
les derniers virages.
Après avoir assisté à la victoire de Scott
Redding en Moto2, le public britannique a donc été gâté
avec un superbe dernier tour en MotoGP, animé par
Lorenzo et Márquez mais aussi par Valentino Rossi, qui
a remporté un nouveau duel face à Álvaro Bautista pour
la quatrième place.
Stefan Bradl et Cal Crutchlow, qualifié en
première ligne et tombé trois fois ce week-end, ont de
leur côté fini bien seuls aux sixième et septième
positions tandis que Nicky Hayden a hérité de la
huitième place devant Bradley Smith suite à la chute de
son coéquipier Andrea Dovizioso dans le dernier tour
de l’épreuve. Dixième, Aleix Espargaró n’a pas eu de
mal à finir premier des CRT malgré sa grosse chute de
samedi midi et disposait d’une confortable avance sur
les Ducati d’Andrea Iannone et de Michele Pirro,
remplaçant de Ben Spies chez Ignite Pramac Racing.
Randy de Puniet a quant à lui manqué le point
de la quinzième place en finissant à deux dixièmes de
seconde de Danilo Petrucci, lui-même derrière Héctor
Barberá et Colin Edwards.
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Scott Redding s’est offert une
superbe victoire à domicile dimanche
à Silverstone à l’occasion du Grand
Prix Hertz de Grande-Bretagne et a
porté son avance en tête du
classement Moto2 à 38 points suite à
la huitième place de Pol Espargaró.
Le Japonais Takaaki Nakagami et le
Suisse Tom Lüthi étaient à ses côtés
sur le podium après un duel survolté.
Scott Redding a remporté sa troisième victoire de
la saison en maîtrisant parfaitement sa course dimanche
à Silverstone et s’imposait de nouveau en Grande-
Bretagne, cinq ans après avoir décroché sa première
victoire à Donington Park, en 2008 et en 125cc, qui avait
fait de lui le plus jeune vainqueur de l’histoire des
Grands Prix.
Deuxième sur la grille de départ, le Britannique a
pris le contrôle de la course dès le premier tour pour
imprimer un rythme très élevé que seuls Takaaki
Nakagami (Italtrans Racing), le poleman, Tom Lüthi
(Interwetten Paddock) et Dominique Aegerter
(Technomag carXpert) ont pu suivre, alors que Johann
Zarco (Came IodaRacing Project), troisième au départ,
Nakagami, le poleman, Tom Lüthi et Dominique
Aegerter ont pu suivre, alors que Johann Zarco,
troisième au départ, perdait de nombreuses places sur
son premier tour.
Redding a laissé passer Nakagami en tête dans le
onzième des dix-huit tours pour repasser devant trois
tours plus tard et ensuite rester en première position
jusqu’à la ligne d’arrivée, en creusant l’écart sur les
derniers tours grâce à la bataille qui opposait le Japonais
à Lüthi pour la seconde place. Ces deux derniers sont
restés au coude à coude sur les deux derniers tours tandis
qu’Esteve Rabat était revenu juste derrière eux et c’est
finalement Nakagami qui a pris la seconde place, avec
un petit dixième de seconde d’avance sur le Suisse.
Suite à la chute de Xavier Siméon dans le dernier
tour, Dominique Aegerter et Mika Kallio ont terminé
aux cinquième et sixième positions, devant Zarco et Pol
Espargaró, qui repartiront de Silverstone avec de
décevants résultats. Qualifié en première ligne et pilote
le plus rapide lors des essais libres, Zarco visait un
second podium dans la catégorie mais a payé très cher sa
mauvaise entame de course tandis qu’Espargaró n’a
jamais été capable de se rapprocher du groupe de tête et
se retrouve à 38 points de Redding, tout en n’ayant plus
que 19 longueurs d’avance sur Rabat.
Très bien parti de la vingt-et-unième position, Louis
Rossi (Tech3 Racing) est monté jusqu’à la treizième
place mais a plus tard perdu du terrain et fini vingt-
quatrième tandis que Danny Kent (Tech3 Racing),
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Luis Salom, le leader du
Championnat du Monde Moto3, s’est
une fois de plus imposé en fin de
course dimanche à Silverstone lors
du Grand Prix Hertz de Grande-
Bretagne, juste devant Álex Rins et
Álex Márquez, qui privait Maverick
Viñales d’un onzième podium en
onze courses cette année.
Vainqueur à Brno dimanche dernier, Luis Salom
s’est offert une nouvelle victoire, sa sixième de l’année,
dimanche à Silverstone en réalisant une fin de course
parfaite. Comme à son habitude, le Majorquin s’est
d’abord contenté de s’assurer une place dans le groupe
de tête, que menait Maverick Viñales en compagnie
d’Álex Rins et d’Álex Márquez, et a patiemment attendu
les derniers tours pour passer à l’attaque et s’imposer
juste devant Rins dans le dernier tour.
En prenant la troisième place, Márquez montait
sur le podium pour deuxième fois mais confirmait
surtout qu’il était désormais au même niveau que
ses trois compatriotes espagnols, qui dominaient la
catégorie sans partage depuis le début de la saison.
surtout qu’il était désormais au même niveau que ses
trois compatriotes espagnols, qui dominaient la
catégorie sans partage depuis le début de la saison.
Parti de la pole sur un circuit où il s’était imposé l’an
dernier, Viñales a été le grand perdant de la journée.
Battu d’un rien par Márquez pour la troisième place, le
Catalan manque le podium pour la première fois de
l’année après une superbe série de dix Top 3
consécutifs mais a perdu beaucoup de terrain sur Salom
et est désormais à vingt-six points du leader, tandis que
Rins n’est plus qu’à sept points de la seconde place.
Derrière les quatre Espagnols, Miguel Oliveira a
remporté une belle bagarre pour la cinquième place face
à Jonas Folger, Jack Miller et Alexis Masbou, qui signe
une nouvelle performance positive mais regrettera
sûrement de ne pas avoir pris la cinquième place, dont il
n’était qu’à trois dixièmes de seconde.
Alan Techer et Juanfran Guevera du CIP Moto3
n’ont malheureusement pas fini le premier tour tandis
que Livio Loi a pris la dix-neuvième place.
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Tom Sykes a remporté la première des deux courses
du Championnat du Monde eni FIM Superbike qui ont lieu
aujourd'hui au Nürburgring. L'épreuve a été interrompue
par drapeau rouge sur le dix-huitième tour suite aux chutes
de Jonathan Rea et de Leon Camier, qui ont glissé sur une
trace d'huile laissée dans le virage n°9 par la casse moteur
de la ZX-10R de Federico Sandi.
Marco Melandri était alors en tête après avoir passé
Sykes dans le virage n°1 mais c'est ce dernier qui a été
déclaré vainqueur puisque les résultats se basent sur le tour
précédant l'intervention du drapeau rouge. Chaz Davies, le
coéquipier de Melandri, complétait le podium. Les trois
pilotes sont restés ensemble, avec Rea, pendant presque
toute la course, que Sykes a cependant dominée après avoir
doublé Melandri dès le premier tour.
Sylvain Guintoli conserve la tête du classement
général avec un seul point d'avance sur Sykes en ayant pris
la quatrième place, devant Davide Giugliano, Michel
Fabrizio, Leon Haslam et Jules Cluzel.
Eugene Laverty a terminé en quinzième position
après avoir chuté dans le virage n°4 en début d'épreuve
puis avoir dû passer par les stands. L'Allemand Max
Neukirchner a quant à lui été contraint à l'abandon suite
à un problème technique survenu sur le quatrième tour.
Jonathan Rea et Leon Camier ont tous les deux
été transférés à l'hôpital en hélicoptère. Rea s'est
malheureusement fracturé le fémur gauche dans sa
chute tandis que Camier a été envoyé à l'hôpital par
précaution pour une éventuelle blessure au cou.
Tombé dans le warm-up, Loris Baz avait été
contrait à déclarer forfait en raison de douleurs au dos.
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Chaz Davies a renoué avec la victoire en
remportant la deuxième des deux courses qui avaient
lieu dimanche en Allemagne à l'occasion de la dixième
manche du Championnat du Monde eni FIM Superbike.
Comme la première épreuve, cette seconde course a été
arrêtée par drapeau rouge, dans le dix-neuvième tour,
après que le Wild Card Matej Smrz ait subi un high-
side et soit retombé sur la piste aux côtés de son YZF-
R1. Le Gallois a de son côté réussi à défendre sa
position en tête de la course sur les derniers tours, face
à Laverty et son coéquipier Marco Melandri.
Davies remportait donc la seconde course de la
journée au Nürburgring pour la deuxième année
consécutive et retrouvait la plus haute marche du
podium pour la première fois depuis son doublé obtenu
en début d'année à Aragón.
Malgré l'absence de trois pilotes attendus aux
avant-
avant-postes mais qui s'étaient blessés plus tôt dans la
journée - Loris Baz dans le warm-up ainsi que Leon
Camier et Jonathan Rea en Course 1 - la deuxième
épreuve a été animée par une belle bataille aux avant-
postes. Tom Sykes et Sylvain Guintoli se sont d'ailleurs
retrouvés en confrontation direct pour la tête du
classement général, que le Français a concédée au
Britannique en finissant juste derrière lui, en cinquième
position, devant Davide Giugliano.
Ayrton Badovini, Michel Fabrizio et Max
Neukirchner complétaient le Top 10 à l'arrivée tandis que
Carlos Checa a pris la onzième place. Gêné par un
problème technique, Jules Cluzel n'a pour sa part pas pu
faire mieux que quinzième.
Tom Sykes retrouve donc la tête du classement
général avec un petit point d'avance sur Guintoli avant
les quatre dernières manches de la saison.
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Sam Lowes a décroché une victoire cruciale
pour sa saison 2013 dimanche au Nürburgring. Le
Britannique s'est imposé en solitaire et a pris vingt-
cinq points d'avance en plus sur son principal
adversaire pour le titre, le triple Champion Kenan
Sofuoglu, qui a abandonné après avoir chuté dans le
dixième tour.
Qualifié en tête de la grille, Lowes n'a pas pris
un très bon départ mais a réussi à repasser en tête en
moins de deux tours, sans pour autant réussir à
creuser l'écart sur Sofuoglu. La chute de ce dernier
lui a cependant permis de rapidement distancer
Fabien Foret, deuxième à l'arrivée. Lowes compte
désormais 54 points d'avance sur Sofuoglu et
pourrait être sacré Champion du Monde Supersport
le 15 septembre prochain en Turquie, sur les terres
de son rival.
Auteur d'une belle fin de course, Kev Coghlan
a pris la troisième place et faisait sa première
apparition sur le podium Supersport, ayant battu
Lorenzo Zanetti sur les derniers tours. Vladimir
Auteur d'une belle fin de course, Kev
Coghlan a pris la troisième place et faisait sa
première apparition sur le podium Supersport,
ayant battu Lorenzo Zanetti sur les derniers tours.
Vladimir Leonov a pour sa part été victime d'un
problème technique dans le quinzième tour, alors
qu'il occupait la troisième place.
Michael van der Mark complétait le Top 5 à
l'arrivée devant Riccardo Russo, Roberto
Tamburini, Jack Kennedy, David Salom et Florian
Marino.
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40
44
Les 24 000 spectateurs des arènes de Las Ventas
n’ont pas épargné leurs encouragements et
applaudissement devant la qualité de la compétition qui
leur a été offerte par les douze meilleurs riders de
Motocross Freestyle au monde. Mais ils se sont
littéralement déchaînés lors d’une finale 100% Yamaha
YZ250 qui a opposé le Japonais Taka Higashino à Tom
Pagès. Ces deux grands athlètes ont offerts leurs
meilleurs "tricks" mais c’est le Français qui s’est adjugé
le plus de points de la part des cinq juges : la variété,
l’exécution, le style, l’occupation de la piste et l’énergie.
Cela fait des années que Tom Pagès travaille
d’arrache-pied, s’entraîne six heures par jour sans trêve
ni vacances afin de se hisser au sommet de la hiérarchie
mondiale et de conquérir le titre officiel de "meilleur
rider de Freestyle Motocross au monde". Et au soir de
l’étape de Madrid, son rêve s’est concrétisé.
Cette épreuve de Madrid est devenue la finale
du Red Bull X-Fighters World Tour après l’annonce
de l’annulation de l’étape de Pretoria initialement
prévue en clôture du championnat début septembre.
« Ce titre est pour moi l’aboutissement de
beaucoup de travail, de réflexion et d’entrainement » ,
a commenté Tom Pagès sur la plus haute marche du
podium. « Il n’y a pas de recette miracle. Pour gagner
il faut être bon et pour être bon il faut travailler sans
relâche. Je donne tout à mon sport et j’essaie sans
cesse de créer de nouvelles figures afin de me
démarquer de mes concurrents. J’insiste beaucoup sur
la technique mais je tiens à conserver l’esprit freestyle
de notre discipline. Aujourd’hui, j’ai atteint mon
objectif principal, j’ai réalisé mon rêve et je suis fou de
joie ! »
Tom Pagès a
remporté avec éclat l’étape
espagnole des Red Bull X-
Fighters de Madrid et a été
sacré vainqueur de ce
championnat qui est la
référence de la discipline
Freestyle Motocross. Un
champion haut en couleur
qui a réalisé une saison
magnifique faisant preuve
d’une inventivité incessante
et proposant des figures
d’une qualité, d’une
perfection et d’une
originalité qui lui ont
permis de décrocher cette
couronne prestigieuse...
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Lewis, l’auteur de la pole position, a mené les
débats alors que derrière lui les positions évoluaient à
presque tous les tours. Guillaume Raymond (France) s’est
illustré au début du quatrième tour, mais Lewis a répondu
instantanément. Augusto Fernandez (Espagne) a alors
attaqué à son tour mais encore une fois Lewis a réagi en
reprenant sa place. A un tour de l’arrivée, le groupe de tête
composé de 9 coureurs se tenait en moins d'une demi
seconde entre eux. Fernandez et le Hongrois Richard Bodis
chutaient au premier virage en laissant a bataille pour le
podium se finir à 7. Comme le groupe est arrivé dans la
dernière ligne droite très regroupé les uns derrière les
autres, personne ne voulant apparemment passer en tête
pour éviter d’être victime du phénomène d’aspiration de
ses concurrents, Bo Bendsneijder (Pays-Bas) a alors pris la
tête, réussissant à conserver un léger avantage, suffisant
pour s’offrir sa 2e victoire de l'année. Kevin Manfredi
termine à la seconde place tandis que Robin Anne (France)
a pris sa chance à la course dans la ligne d'arrivée pour
venir compléter le podium . Le britannique Josh Harland a
réalisé son meilleur résultat de l'année, légèrement devant
son compatriote James Flitcroft, 5ème. Leader du
Championnat Lewis a dû se contenter de la 6ème place.
Guillaume Raymond a pris une pénalité de 20 secondes et a
finalement été classé 13ème. Magny-Cours en France sera
le théâtre de la dernière manche de la Coupe d'Europe
Junior PATA propulsé par Honda dans 5 semaines.
Réactions après la course
Robin ANNE, :
« La course du dimanche se déroule sur le sec mais par
un temps plutôt frais puisqu’il ne fait que 16 degrés.
Robin réalise un bon départ et conserve sa place. Très
vite un groupe de 5 à 6 pilotes se détache avant d’être
rattrapé par 4 pilotes du groupe suivant, et la bataille
fait rage. Dans un groupe aussi serré, le jeu du yoyo
touche tout le monde et les places ne cessent de
changer, Robin passe ainsi de la 4ème à la 7ème place,
puis de la 7ème à la 2ème, etc. pendant les 8 tours que
compte la course. A un peu plus d’un tour du drapeau à
damiers, Robin est 2ème mais ne conserve pas longtemps
sa place ; à l’entrée du dernier virage, il est dernier de
son groupe, mais il ne compte pas en rester là ! Alors
que tous les adversaires le précédant plongent à la
corde pour jouer leur dernière carte, Robin reste sur sa
ligne et passe au nez et à la barbe de 6 de ses
adversaires, pour franchir la ligne en 3ème position ! Un
second podium de la saison donc, accompagné de gros
points au général. »
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Superbike
Avec un doublé à Dijon, Grégory Leblanc n’a jamais été aussi proche du titre de Champion de France. Il ne lui manque qu’un petit point et c’est bon. Son adversaire direct, Julien Da Costa finit 4ème aujourd’hui
derrière les deux révélations de la saison : Axel Maurin et Etienne Masson.
Les essais chronométrés :
Grégory Leblanc porte un coup au moral à ses adversaires en
franchissant la barre des 1’20 en 1’19.785. Axel Maurin échoue à 297
millièmes de l’exploit d’une seconde pole consécutive. Etienne
Masson complète la première, à moins d’une seconde de la pole. Julien
Da Costa et David Muscat restent sous la barre des 1’21 et partiront de
la 2ème
ligne accompagné une nouvelle fois par Jonathan Hardt.
La course :
Etienne Masson réalise un superbe départ mais s’incline dans le
premier tour face à Grégory Leblanc qui s’installe en tête de façon
durable. En effet, le pilote Kawasaki n’a pas lâché cette position des 14
tours de course. Malgré la pression constante d’Axel Maurin qui est
resté au contact jusque dans le dernier tour, la victoire ne lui a pas
échappé. Derrière, la lutte fratricide des pilotes du LMS, Etienne
Masson et Julien Da Costa, est formidable, un coup l’un, un coup
l’autre, la dernière place du podium est chèrement vendue et revient à
Etienne Masson pour 31 millièmes. Au niveau des places d’honneur,
après une lutte à quatre, Guillaume Dietrich tire son épingle du jeu
devant Jonathan Hardt, David Muscat et Julien Enjolras.
Au classement provisoire, Grégory Leblanc doit attendre Albi
pour obtenir le titre puisqu’il possède 49 points d’avance sur Julien Da
Costa et qu’il ne lui manque donc plus qu’un petit point. Julien Da
Costa est malgré tout assuré d’être au minimum vice-champion de
France Superbike. Etienne Masson est 3ème
avec 9 points d’avance sur
Axel Maurin.
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FSBK Dijon
-------- Des champions déjà titrés
à 1 épreuve de la fin !
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Supersport
Mathieu Ginès prend le titre de Champion de France
Supersport après une nouvelle victoire sur le fil. A l’issue d’une course ultra disputée le pilote de la Dark Dog Academy s’impose face à son coéquipier et Nicolas Salchaud. Déclassé pour comportement anti sportif et dangereux, Salchaud perd la possibilité de pouvoir prétendre au titre jusqu’à la finale.
La course : Après un superbe départ, Lucas Mahias se retrouve en
bagarre avec Mathieu Gines, Nicolas Salchaud et Valentin Debise
et font deux tours exceptionnels où quelques millièmes séparent
les quatre garçons. La chute de deux pilotes entraine la sortie du
« Safety Car » et neutralise la course durant deux tours. La course
reprend ses droits et permet à Nicolas Salchaud de prendre les
commandes. Le scénario se poursuit avec ce coup-ci huit pilotes à
la lutte pour la victoire. Les places s’échangent, les écarts sont
minimes, quatre pilotes de front à l’entrée des virages, le spectacle
est total. Jusqu’au dernier tour ils sont encore 6 à pouvoir monter
sur le podium. Mathieu Ginès profite du phénomène d’aspiration
pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur juste devant Nicolas
Salchaud et Lucas Mahias qui ne sont séparés que de 5 millièmes.
Valentin Debise et Kevin Longearet complète le top 5.
A l’arrivée, après délibération du jury, le comportement
anti sportif et dangereux de Nicolas Salchaud lors du dernier
passage sur la ligne de chronométrage a été sanctionné par un
déclassement de la manche.
Mathieu Ginès, grâce à son doublé du week-end devient
champion de France Supersport. La place de vice-champion va se
disputer entre Nicolas Salchaud, Valentin Debise, Lucas Mahias
et Thibaut Bertin séparés de seulement 28 points.
Moto3
Superbe victoire de Rénald Castillon Gioanni qui empoche sa première victoire avec une Moto3. Il devance le nouveau Champion de France Christophe Arciero qui a su rester devant un Karl Croix très combatif. En effet, Karl Croix et Enzo Boulom, les pilotes du Challenge de l’avenir FFM, ont fait une forte impression aujourd’hui en roulant avec leurs motos stock au rythme des motos préparées.
La course : Karl Croix fait un départ incroyable et profite pleinement de sa position en
première ligne pour effectuer le premier tour en tête devant Enzo Boulom, Rénald Castillon Gioanni et Christophe Arciero. Au tour suivant, Arciero passe en tête et au 3ème tour, Castillon Gioanni lui prend les commandes. Il va au fil des tours s’échapper pour filer vers la première victoire de sa saison. Derrière, la lutte à trois est magnifique : les deux pilotes du Challenge de l’avenir FFM tiennent la comparaison avec le tout nouveau champion de France Moto3. Au 7ème tour, Boulom
est un peu décrochéà 2.5 secondes et laisse Arciero et Croix à la lutte pour l’ordre du podium. Jusqu’au dernier virage, l’ordre est incertain et finit par donner Arciero puis Croix. Boulom termine 4ème devant Corentin Brenon et permet au Challenge de l’Avenir FFM d’avoir trois pilotes dans le top 5. Au classement provisoire, Arciero comptabilise 230 points devant Enzo Boulom qui compte 134 points, Corentin Brenon (125 points), Karl Croix (119 points) et
Rénald Castillon Gioanni (117 points) qui, malgré son absence en début de saison reste en mesure de pourvoir prétendre à la place de vice-champion de France.
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Pirelli
Là aussi, les écarts au classement provisoire se sont
bien resserrés. En remportant une nouvelle victoire, Morgan Berchet se relance dans la course au titre face à Hugo Clere. Thibaud Gourin s’intercale une nouvelle fois entre les deux pilotes à l’issue d’une course extrêmement disputée. Avec 8 points de retard, Berchet est maitre de son destin qui se jouera à Albi.
Les essais chronométrés :
Morgan Berchet améliore son temps d’hier de
248 millièmes en signe la pole position d’une séance
écourtée de 3 minutes par la chute d’un concurrent dont
la moto a laissé beaucoup d’huile. Derrière, Corentin
Juillet fait une grosse amélioration, (-1.2s) et devance
Hugo Clere. En seconde ligne, on retrouve Thibaut
Gourin, Pierre Texier et Kevin Meco. Avec cette grille
de départ complètement différente de celle d’hier, la
course s’annonce passionnante.
La course :
Hugo Clere réalise le meilleur départ
contrairement à Corentin Juillet qui se rate. Deux virage
plus loin, Juillet et trois autres pilotes (Maxime
Cudeville, Anthony Aliern et Gaetan Gouget) chutent et
entrainent une interruption de la course. Si l’état de santé
des quatre pilotes n’est pas considéré comme grave,
Corentin Juillet est évacué vers l’hôpital pour contrôler
différentes choses. Un nouveau départ est donné avec
une nouvelle fois Hugo Clere en pointe devant Morgan
Berchet et Thibaut Gourin. Comme hier les trois pilotes
de tête s’échappent pour se livrer à un mano à mano
incroyable : quelques centièmes à chaque passage sur la
ligne de chronométrage, des positions qui évoluent et au
final Morgan Berchet qui signe le doublé devant Thibaut
Gourin qui devance Hugo Clere de 71 millièmes sur la
ligne d’arrivée. Derrière, Kevin Jacob n’a pas pu suivre
les hommes de tête et se retrouve esseulé en 4ème
position dès le 3ème
tour et ce jusqu’à l’arrivée.
Au classement provisoire, Hugo Clere conserve
la tête du classement provisoire mais il ne compte plus
que 8 points d’avance sur Morgan Berchet et 31 points
sur Thibaut Gourin qui reste encore un prétendant au
titre.
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Ma saison a connu un coup d’arrêt avec cette chute
en Allemagne, cela fait partie du sport et il faut l’accepter.
Je m’en suis sorti avec une déchirure musculaire au
quadriceps et des contusions cérébrales, et je suis content
de m’en être sorti comme cela vu le choc encaissé. Je suis
resté quelques minutes inconscient, ce qui ne m’était
encore jamais arrivé dans ma vie depuis que j’ai débuté le
BMX. Cela a été compliqué à gérer car c’est rarissime que
je ne me relève pas après une chute, les contusions
cérébrales ne sont pas une blessure ‘normale’ et le corps
médical ne sait pas te livrer un verdict clair comme après
une blessure physique. Il a fallu prendre le temps de se
reconstruire, avec le concours de ma fiancée bien sûr qui
est à mes côtés en permanence, et de mon team qui a été
hyper solidaire derrière moi, que ce soit Thierry le boss,
François le manager, Jorg mon mécanicien mais aussi
David, Sébastian ou Mousse. Ils sont à fond avec moi
quand je gagne, mais aussi quand c’est plus compliqué et
je suis vraiment heureux d’être dans une telle équipe.
Revenir sur la moto en Belgique a été un moment
fort, l’adrénaline de la course me manquait et cela m’a fait
du bien de reprendre la compétition trois semaines après
cet accident. Après deux semaines de rééducation j’y suis
allé progressivement, l’objectif étant de revenir à mon
meilleur niveau pour le Motocross des Nations puis le
Supercross de Paris Bercy, qui sont mes deux prochains
objectifs. La saison de cross est maintenant quasi
terminée. Avec Antonio on s’est livré quelques belles
bagarres, on s’est accroché au départ en Lettonie mais
c’est un fait de course, rien d’autre ;
On a fait quelques courses exceptionnelles, la
sensation est top quand tu gagnes au terme d’un duel
intense. C’est ma seconde année en MX1 et avec le
team KRT, on travaille en osmose totale avec le staff ;
J’ai passé un cap et je sens que je suis prêt pour me
battre régulièrement pour la victoire l’an prochain ;
pour jouer le titre mondial, il faudra maintenant faire
mieux que quatre ou cinq quand je suis dans un
mauvais jour! Apprendre pour progresser, c’est le
crédo de tous les sportifs de haut niveau.
Ma saison se poursuivra une fois le Mondial
cross et le Motocross des Nations terminés. Le
Supercross est une discipline que j’adore autant que le
Motocross, et cette année j’ai décidé de participer au
SX de Paris Bercy. On a la chance d’avoir en France
l’une des plus belles épreuves qui soit avec Bercy, je
suis heureux de pouvoir y rouler cette année devant le
public Français. Il est évident que j’ai prévu un
programme de préparation spécifique, car Bercy ce
sont trois soirées de compétition, devant un public
enflammé, et il faut s’y préparer. Je fais Bercy en
plein accord avec mon team, qui avec l’appui du
Japon et de l’usine Kayaba va me préparer une
machine de SX ; désormais KRT collabore
régulièrement avec Kawasaki US. J’aurais plaisir à
vous retrouver là bas, mais d’ici là il y aura le
Motocross des Nations, ou j’aurais encore une fois
l’honneur de porter les couleurs de l’Equipe de
France. A bientôt au bord d’un circuit, et merci pour
votre soutien.
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