MS 143 février 2010

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N° 143 Février 2010

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Prix : 1 � - 81, rue Alphonse Darmaillacq - 49300 CHOLET - CCP : UL CGT CHOLET MS N° 1459 20 T NANTES DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Luc GOURAUD - CPPAP N° 0510 S 07530 IMPRIME PAR NOS SOINS

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Le secrétariat administratif (accueil, paiement de cotisations, prise de rendez-vous, etc…) est ouvert du lundi au jeudi de 13 h 45 à 17 h 45 et le vendredi de 13 h 45 à 15 h 45.

� : 02.41.62.01.89 E-mail : [email protected]

Conseils juridiques

CHOLET : Permanences bi-mensuelles (1ers et 3ème mercredis du mois)

de 17 h 00 à 18 h 30 sur rendez-vous Chômage

Permanences «�� Cholet

� 02.41.62.01.89

1ers et 3èmes mercredis du mois de 9 h à 11 h sur rendez-vous

BEAUPREAU : sur rendez-vous

Retraités

Réunion des sections de retraités le mardi après-midi.

• Sur Angers : 02.41.25.36.15 Artistes, Spectacle lundi de 14 h à 17 h

Commerce et services lundi de 14 h 30 à 17 h

Construction mercredi de 17 h à 20 h

Construction retraités mercredi de 14 h 30 à 17 h

Education - Enseignants mardi de 15 h à 17 h

Livre mercredi sur rendez-vous

Métaux jeudi de 17 h à 19 h

Nettoyage mardi de 9 h à 11 h 30

Petites communes jeudi de 14 h à 17 h

Santé et action sociale jeudi de 16 h à 18 h

Transport 2ème samedi

et 1er et 3ème lundi de 9 h à 12 h

• Sur Cholet : 02.41.62.01.89 Transport le samedi de 10 h à 12 h

Syndicat CGT NICOLL 2ème et 4ème jeudis de chaque mois

(sur rendez-vous) de 16 h 30 à 17 h 30

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Permanences des secteurs professionnels

L’accueil

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1 �� LA UNE : pour une CGT plus forte pour les conquêtes sociales dans le Choletais 2 �� Les contacts CGT - Sommaire 3 �� Edito : « Monsieur le Président, ... » 4 ��Déroulement des travaux du 51ème Congrès 5 à 18 �� Projet de document d’orientation 19 �� Proposition d’amendement 20 �� Proposition de candidature

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Monsieur le Président, je vous fais une lettre...

L'année commence bien ! Le 6 janvier 2010, Nicolas Sarkozy a choisi le Choletais pour venir pré-senter ses vœux aux « forces économiques ». Devant un parterre de 1500 patrons, il prône le travail et la famille... voilà des thèmes qui ont dû faire plaisir aux réactionnaires et pétainistes de tout poil.

Et les salariés dans tout cela : rien pour eux. Pourtant ce sont eux qui sont les producteurs, ce sont eux qui sont les consommateurs. Sans eux, plus rien ne marche, plus rien ne se vend, plus rien ne s'achète. Si le Choletais occupe la 20ème place nationale pour son industrie, il occupe également la queue du peloton pour le niveau des salaires. Le Président est venu pour féliciter les exploiteurs locaux, baignant dans une communication bien huilée, sauf que...

… la CGT et la FSU avaient organisé une manifestation place Jean Moulin (parvis de la Mairie) à Cholet. Jean Moulin, symbole de résistance, par les temps qui courent, ce n'est peut-être pas vraiment le lieu qui plait au gouvernement pour les rassemblements de contestation.

Alors, le sous-préfet de Cholet fut chargé de faire pression sur les organisateurs pour que le rassemblement des manifestants se fasse dans la petite rue de la sous-préfecture, à l'abri des regards, loin du Président (cachez ces drapeaux qu'il ne saurait voir!). Pour la CGT et la FSU de la Région Choletaise, il n'est pas question d'accepter : la décision fut prise de maintenir le rassemblement place Jean Moulin.

Le 6 janvier, la place est obturée par un cordon de CRS qui en interdisent l'accès. Après négociation, les manifestants seront autorisés à s'exprimer aux abords de la mairie… mais sans porte-voix !

Quant à notre entrevue avec les conseillers de l'Elysée, le sous-préfet nous avait bien dit qu'elle était conditionnée par l'abandon de notre manifestation devant la mairie.

En voilà une drôle de République, où les responsables des libertés publiques sont chargés de les interdire, où son Président ne doit ni voir ni entendre l'expression du peuple !

Malgré tout, la CGT, la FSU et le Comité de soutien Oumar Diallo se sont exprimés. Une lettre ouverte et la plateforme revendicative choletaise ont été transmises au Président de la République. Les deux organisations syndicales ont assuré au chef de l'Etat « leur pugnacité à organiser l'action collective pour l'amélioration des conditions de vie et de travail, du niveau des salaires, des retraites et pensions des salariés actifs, retraités et privés d'emploi, et pour le développement des services publics ».

Après cette première lutte revendicative, les 2 et 3 février, nous allons construire ensemble l'Union Locale CGT des trois années à venir. Alors, prenez le temps de lire ce numéro de notre journal.

Bonne et heureuse année, bonne santé, pour des conquêtes sociales dans le Choletais.

Pour l’Union Locale, Le Secrétaire Général,

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Le territoire de l'Union Locale CGT de la Région Choletaise couvre l'ensemble de l'arrondissement de Cholet, soit 9 cantons et 78 communes. Cependant, l'Union Locale est amenée à développer son activité au-delà de ces limites administratives du fait de l'existence d'une zone d'emploi qui s'étend, en outre, sur le canton de Vihiers et sur le Nord-Vendée, mais qui n'intègre pas le Canton de Champtoceaux, rattaché à la zone d'emploi de Nantes.

L e s c o m m u n a u t é s d e communes constituent de n o u ve l l e s o rg a n i sa t i o n s territoriales qu'il convient de prendre en compte. Au nombre de 8, elles constituent le Pays des Mauges. À cette entité s'ajoute la C o m m u n a u t é d ' A g g l o m é r a t i o n d u Choletais.

Les communautés de communes

L’arrondissement et ses cantons

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La population de l'arrondissement a augmenté de près de 10 000 habitants entre les recensements de 1999 et 2006 mais reste dans la même proportion par rapport à celle de la région Pays de la Loire. En 2008, elle atteint 200.590 habitants.

Les communes ayant le plus bénéficié de cet accroissement se situent en bordure dans la zone d'emploi de Nantes (le canton de Champtoceaux : +2,05% de variation moyenne annuelle) ou en bordure des grands axes de communication Cholet-Nantes et Cholet-Angers. Il convient de noter une évolution importante de la population des Cerqueux avec +2,63% de variation moyenne annuelle sur la période.

Cholet (54632 habitants) est la commune la plus importante suivie de Chemillé, Beaupréau et St Macaire en Mauges.

Le Choletais compte 4123 familles monoparentales dont plus de la moitié est domiciliée sur Cholet Ville (1779) et Beaupréau (518). ��

Sur la période 1999-2006, l'arrondissement de Cholet a gagné 5637 emplois avec de fortes variations en fonction des cantons et des secteurs d'activité. Ainsi la Construction voit son nombre d'emploi augmenter de 1574, le secteur Tertiaire (commerce et services) de 6638, alors que 257 emplois disparaissent de l'Agriculture et que l'Industrie perd 2941 emplois

Nombre d'emplois Agriculture Industrie Construction TertiaireCanton ou ville 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation

9757 10346 -5,69% 1099 1171 -6,15% 2818 4350 -35,22% 857 621 38,00% 4954 4393 12,77%3479 3249 7,08% 552 596 -7,38% 494 591 -16,41% 412 292 41,10% 2075 1774 16,97%6515 5631 15,70% 753 787 -4,32% 1620 1629 -0,55% 660 471 40,13% 3524 2639 33,54%

Cholet 35089 32034 9,54% 225 241 -6,64% 8906 9764 -8,79% 1521 1156 31,57% 23982 20527 16,83%Cholet 1er Canton hors Cholet (Partiel) 2829 2207 28,18% 97 134 -27,61% 1192 1050 13,52% 215 132 62,88% 1259 843 49,35%Cholet 2e Canton hors Cholet (Partiel) 5210 4199 24,08% 495 507 -2,37% 2377 2051 15,89% 361 306 17,97% 1896 1380 37,39%Cholet 3e Canton hors Cholet (Partiel) 1149 1085 5,90% 105 113 -7,08% 159 359 -55,71% 253 208 21,63% 624 441 41,50%

7643 7764 -1,56% 1159 1130 2,57% 2166 2765 -21,66% 813 648 25,46% 3604 3304 9,08%5923 5827 1,65% 817 801 2,00% 1916 1657 15,63% 667 599 11,35% 2504 2857 -12,36%

Saint-Florent-le-Vieil 6647 6262 6,15% 1223 1298 -5,78% 1395 1768 -21,10% 861 613 40,46% 3036 2662 14,05%

Arrondissement de Cholet 84241 78604 7,17% 6525 6778 -3,73% 23043 25984 -11,32% 6620 5046 31,19% 47458 40820 16,26%Département 319913 290358 10,18% 23647 25737 -8,12% 62956 66334 -5,09% 22464 18173 23,61% 210506 180261 16,78%

BeaupréauChamptoceauxChemillé

Montfaucon-MontignéMontrevault

Population Densité de populationCanton ou ville 2006 1999 Variation 2006 1999

26658 25682 3,80% 96,34 92,8214190 12312 15,25% 90,76 78,7515749 14294 10,18% 71,79 65,16

Cholet 54632 54215 0,77% 624,58 619,81Cholet 1er Canton hors Cholet (Partiel) 6107 6111 -0,07% 149,87 149,96Cholet 2e Canton hors Cholet (Partiel) 13766 13348 3,13% 68,06 66Cholet 3e Canton hors Cholet (Partiel) 5681 5440 4,43% 132,24 126,63

24487 22198 10,31% 106,93 96,9314795 14051 5,29% 74,4 70,66

Saint-Florent-le-Vieil 17048 15882 7,34% 88,85 82,77

Arrondissement de Cholet 193113 183533 5,22% 150,38 144,95Département 766655 733213 4,56% 106,99 102,32

Source INSEE Recensement Population 2006



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L'arrondissement de Cholet épouse sensiblement les évolutions départementales au niveau des emplois par catégories socioprofessionnelles constituant la population choletaise. Notons la disparition de près de 500 emplois d'agriculteurs et une stagnation des emplois de commerçants et artisans. Le nombre de retraités augmente de plus de 7000 et représente 1/5ème de la population du territoire ; c'est la plus grosse catégorie. Le nombre de personnes sans activité (travaillant au moins une heure par semaine au sens de l'INSEE) diminue de 7000.

Globalement, le nombre de cadres domiciliés sur le Choletais augmentent fortement (+2085 soit +43%),notamment sur lescantons dont la population s'est accrue de manière importante (Champtoceaux, Chemillé et Montfaucon-Montigné). Ils sont 640 de plus sur Cholet et près de 200 de plus sur le canton de Beaupréau. Le nombre des professions intermédiaires (agents de maîtrise, techniciens, infirmières, etc...) augmente également (+3830), mais dans de moindres proportions (+25%).

Le Choletais compte 23.000 employés (+2375) et 35.000 ouvriers (-248) qui restent les plus nombreux des actifs. Mis à part Cholet Ville où le taux d'activité des femmes est de 65,7%, dans tous les cantons de l'arrondissement il se situe entre 70% et 75%, bien au-delà du taux d'activité féminine du Maine-&-Loire qui est de 68,7%.

Agriculteurs Retraités Sans activité

Canton ou ville 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation744 899 -17,24% 619 582 6,36% 5667 4852 16,80% 2698 3362 -19,75%353 396 -10,86% 344 388 -11,34% 2881 2392 20,44% 1176 1872 -37,18%526 588 -10,54% 432 388 11,34% 3080 2616 17,74% 1650 2204 -25,14%

Cholet 108 164 -34,15% 1362 1439 -5,35% 12376 10086 22,70% 7160 8879 -19,36%Cholet 1er Canton hors Cholet (Partiel) 80 100 -20,00% 185 189 -2,12% 1099 796 38,07% 634 826 -23,24%Cholet 2e Canton hors Cholet (Partiel) 382 402 -4,98% 426 375 13,60% 2597 2142 21,24% 1090 1836 -40,63%Cholet 3e Canton hors Cholet (Partiel) 111 100 11,00% 131 157 -16,56% 1213 740 63,92% 490 609 -19,54%

502 608 -17,43% 583 584 -0,17% 4806 4128 16,42% 2106 2848 -26,05%539 584 -7,71% 338 344 -1,74% 3327 2840 17,15% 1249 2121 -41,11%

Saint-Florent-le-Vieil 488 556 -12,23% 493 456 8,11% 4060 3332 21,85% 1726 2424 -28,80%

Arrondissement de Cholet 3833 4397 -12,83% 4913 4902 0,22% 41106 33924 21,17% 19979 26981 -25,95%Département 11777 14200 -17,06% 18670 18912 -1,28% 162277 136857 18,57% 97893 125414 -21,94%


CommerçantsArtisans



Cadres Prof. Intermédiaires Employés OuvriersCanton ou ville 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation 2006 1999 variation

696 499 39,48% 2540 1841 37,97% 3114 2788 11,69% 5166 5627 -8,19%521 272 91,54% 1530 780 96,15% 1726 1304 32,36% 2634 2404 9,57%498 264 88,64% 1513 1056 43,28% 1916 1600 19,75% 2832 2572 10,11%

Cholet 2844 2205 28,98% 5869 5790 1,36% 6549 6978 -6,15% 8339 8536 -2,31%Cholet 1er Canton hors Cholet (Partiel) 335 272 23,16% 767 681 12,63% 774 807 -4,09% 1002 1067 -6,09%Cholet 2e Canton hors Cholet (Partiel) 403 273 47,62% 1343 1135 18,33% 1919 1418 35,33% 2591 2734 -5,23%Cholet 3e Canton hors Cholet (Partiel) 231 159 45,28% 710 614 15,64% 724 717 0,98% 835 1061 -21,30%

708 444 59,46% 2489 1640 51,77% 2801 2176 28,72% 5036 4996 0,80%285 200 42,50% 1147 824 39,20% 1585 1248 27,00% 3414 3224 5,89%

Saint-Florent-le-Vieil 416 264 57,58% 1263 980 28,88% 1939 1636 18,52% 3324 3200 3,88%

Arrondissement de Cholet 6937 4852 42,97% 19171 15341 24,97% 23047 20672 11,49% 35173 35421 -0,70%Département 37249 27502 35,44% 79967 65117 22,81% 98348 88391 11,26% 110713 111642 -0,83%




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Sur la zone d'emploi du Choletais, au 31 septembre 2009, 6854 demandeurs d'emploi de catégorie A (tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ) étaient comptabilisés, dont 25% de jeunes de moins de 25 ans et 51,3% de femmes. En un an, le nombre de salariés privés d'emploi a augmenté de 41,5%.

Si l'on inclut les demandeurs d'emploi de catégories B et C (tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite au cours du mois), le nombre de chômeurs s'élève à 12840 dont 57,7% de femmes, 23,7% de jeunes de moins de 25 ans, 16,3% de 50 ans et plus, et 32,4% de chômeurs de longue durée.

En 2004, 6800 ménages du Choletais, soit près de 10% des ménages, étaient dans une situation de pauvreté ou de précarité. Parmi eux, 5500 perçoivent au moins un des cinq minima sociaux (RMI, API, AAH, ASS ou AS du FSV) dont 1500 allocataires du RMI.

#�$ ��L'arrondissement de Cholet comptabilise 82.110 résidences principales et 69% de propriétaires avec de grandes différences entre Cholet Ville (58% de propriétaires) et le reste du territoire (entre 70% et 80%). Il existe 9728 logements en location HLM dont la moitié (4852) se situe à Cholet et le reste sur l'ensemble des autres communes, dans des proportions allant de 1,5% à 18,5% du nombre de logements dans la commune.�

Commerce, réparations 10125 -1,3% 1Construction 6999 +3,5% 2Chimie, caoutchouc, plastiques 4793 +4,0%Santé, action sociale 4559 -7,5%Industries agroalimentaires 4477 +2,0% 4Habillement, cuir 4300 -9,3%Transports, entreposage 4200 +0,2% 5Métallurgie 3069 -0,7%Hébergement et restauration 1758 -0,4% 3

Source Pôle Emploi

Nombre d'emplois

Évolution 2007/2008

secteurs offrant le plus de

CDI

Evolution du taux de chômage depuis 2005 (source DRTEFP) – T= trimestre

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%�&��Avec 10,18 € en 2006, le salaire net horaire moyen sur la zone d'emploi du Choletais se situe à la 307ème position sur les 364 zones d'emploi du territoire national. Sur le département, il s'élève à 10,72 € pour atteindre 11,03 € au niveau de la région Pays de la Loire. Cela place la zone d'emploi à la 8ème place sur les 15 de la Région en matière de salaire. Pourtant, ce territoire occupe la 2ème place de la Région pour ses emplois industriels et la 20ème au niveau national.

'��Trois grands employeurs ont leur siège en région choletaise :

• Vétir (Groupe ERAM) – St Pierre Montlimart – Habillement – 3475 salariés

• Charal (Groupe Bigard) – Cholet – Production de viande de boucherie – 2987 sala-riés

• Brioche Pasquier (Groupe Pasquier) – Les Cerqueux – Fabrication industrielle de pain et patisserie fraîche – 2438 salariés

Parmi les grands employeurs, nous trouvons également :

• Michelin (caoutchouc) – Cholet – 1509 salariés

• Grelier La Bohardière (élevage de volailles) – St Laurent de la Plaine – 1500 salariés

• Nicoll (plastique) – Cholet – 998 salariés

• Thalès (électronique) – Cholet – 911 salariés

• Groupe Brangeon (transport) – la Pommeraye – 600 salariés

• Groupe Zannier (Habillement) – St Macaire en Mauges – 500 salariés

• Bodet (Horlogerie) – Trémentines et Cholet – 500 salariés

• Lacroix électronique (électronique) – St Pierre Montlimart – 400 salariés

• Grimaud frères (élevage de volailles) – Roussay – 376 salariés

• Jacques Jaunet (habillement) – Cholet – 314 salariés

• CAIB (métallurgie) – Cholet – 290 salariés

• Batistyl (plastique) – Maulévrier – 242 salariés

• Newman (habillement) – Cholet – 241 salariés

• Antoine distribution (transport) – Cholet – 230 salariés

• Chantiers Jeanneau (plaisance) – Cholet – 226 salariés

Entreprises par taille

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En 1987, la CGT occupait la 3ème place avec 16,1%, derrière la CFDT (48,2%) et FO (17,6%). En 21 ans, elle n'a cessé de progresser, notamment en 1997 avec l'apport de l'activité de la coordination Textile-Habillement-Cuir et la construction de nouveaux syndicats. A contrario, la CFDT a réduit son influence. En 2002, FO perd plus de 4% au profit de la CFTC. On peut considérer que la perte de bases organisées FO et la création, souvent sur demande du patronat, de sections CFTC pour signer des accords 35 heures, ont été les facteurs majeurs de cette évolution.

En 2008, malgré la perte de nombreux syndicats liée à la casse de l'industrie de la Chaussure, la CGT progresse légèrement, notamment grâce à la création du syndicat Nicoll, mais aussi à l'activité militante dans nos bases organisées.

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Avec une centaine de syndicats ou sections syndicales, la CGT rayonne sur l'ensemble du territoire Choletais. Récemment, des salariés ont créé de nouvelles bases CGT comme à ISOVER ou JEHIER à Chemillé. Le nombre réel de syndiqués est malheureusement difficile à obtenir et les tableaux ci-dessus constituent l'hypothèse basse de la syndicalisation.

Nombre de FNI réglés

UGICT Total ACTIFS RETRAITES REVERSIONS2007 447 35 17 499 169 10 179 6782008 376 39 13 428 177 8 185 6132009 291 16 11 318 120 3 123 441

Nombre de Timbres mensuels réglés

UGICT Total ACTIFS RETRAITES REVERSIONS2007 326 176 1082008 399 134 882009 83 57 33

OuvriersEmployés

Privés d'emploi

Total RETRAITES

Total ACTIFS + RETRAITES

2009 non clos - source CoGeTise

OuvriersEmployés

Privés d'emploi

Total RETRAITES

Total ACTIFS + RETRAITES

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2009 non clos - source CoGeTise

Elections au Conseil de Prud'hommes depuis 1987

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Certaines sections ne sont pas comptabilisées (Conseil Général, Nettoyage, Isover, Compass, Retraités Uranium, Afpa, Sico Barbe Bleue, etc...) pour de multiples raisons : mauvais remplissage des documents CoGeTise, versement uniquement sur le fonds mutualisé des UL de Maine-et-Loire, versement vers d'autres UL, rattachement des syndiqués à la Fédé, à un syndicat d'un autre département (Jeanneau, Sico, Isover, ...). Cepen-dant, le taux de syndicalisation (environ 1%) reste faible au regard du nombre de salariés surtout dans les sec-teurs du Commerce et des Services, de l'Agroalimentaire et du BTP.

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Faisant siennes les 7 résolutions du 49ème Congrès de la CGT tenu à Nantes en décembre 2009, l'Union Locale CGT de la Région Choletaise définit ses orientations pour les trois prochaines années autour de 3 axes principaux sur le territoire : le revendicatif, la syndicalisation et la vie syndicale. Aujourd'hui, le territoire doit devenir un lieu essentiel de la construction revendicative. Pour ce faire, l'Union Locale doit jouer pleinement ce rôle.

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�� Le territoire est en rapport avec des réalités politiques, économiques, administratives. Aussi, la ques-tion se pose de savoir quel est le territoire pertinent pour la constitution du syndicat ? L’entreprise ? Le bassin d’emploi, la filière professionnelle ? Car la raison d’être du syndicat est de permettre à tout syndiqué de participer, d’agir dans la Cgt, de faire progresser sa situation sur son lieu de travail et au-delà.

Nous devons nous interroger sur ce qu’il faut bouger pour être plus efficaces et rassembleurs, pour créer les conditions afin que chaque syndiqué ait véritablement une organisation de base à travers un syndicat permettant ainsi d’offrir la possibilité d’agir ; pour porter les « individuels » qui ne disposent pas d’un syndicat en tant que tel mais qui participent à la construction du rapport de force.

Si la tactique de la lutte est discutable entre nous, il ne faut pas perdre de vue le contenu de celles-ci : des propositions alternatives. Poser cet enjeu éclaire à la fois le niveau du rapport de forces à atteindre, la profondeur et l’importance des débats à mener avec les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, et les capacités de rassemblement à développer dans la durée.

Si l’entreprise ne peut plus constituer l’assise unique des syndicats, cela nous oblige à donner sa place à la dimension territoriale dans la reconquête du salariat et l’UL doit en être l’aiguillon. Cela implique des relations de travail correspondant à cette nouvelle réalité. Car les enjeux propres aux territoires du Choletais et des Mauges s’inscrivent dans une histoire d’exploitation importante des salariés, la place du Choletais dans le classement des revenus l’atteste. Il nous faut impulser fortement pour faire progresser les salaires, le pouvoir d’achat, revaloriser les retraites et les prestations sociales, élargir l’indemnisation du chômage.

Les évolutions constatées au niveau de la bataille idéologique obligent, sans cesse, à apporter de nouvelles explications pour nourrir les mobilisations dans un contexte en perpétuelle mutation. L’un des éléments clés du rapport des forces tient à la capacité de la CGT à favoriser l’implication la plus large des salariés dans les constructions revendicatives, dans l’unité d’action, les luttes ou les négociations.

Pour l’amplifier, il faut faire connaître les repères revendicatifs de la CGT car ce sont des outils utilisables par tous, permettant aux syndiqués de donner du corps et de la matière à leurs revendication ; ils leur permettent d’être des interlocuteurs crédibles auprès des salariés par leur compréhension et leur maîtrise des enjeux.

Si notre objectif est la conquête, il nous faudra construire les revendications au plus près des salariés et avec eux, en ayant le plus d’éléments possible.

Les revendications et l’action professionnelle sont un fondement essentiel de notre syndicalisme, car elles sont un des déterminants de la capacité et de l’efficacité revendicative d’un syndicat. L’évolution du salariat, des entreprises, des collectifs de travail n’a pas rendu accessoire la dimension interprofessionnelle de l’activité syndicale, bien au contraire. Les réponses professionnelles apportées, dès le lieu de travail, continuent à conditionner l’adhésion à la Cgt et la pérennité de celle-ci. Mais si l’on veut que les luttes s’épaulent et se nourrissent mutuellement, il faut encourager les salariés à réagir dans des secteurs n’ayant pas encore connu de mobilisation et offrir des perspectives à tous les autres.

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La Cgt enracine les revendications et les actions sur les lieux de travail à partir des sensibilités propres à telle ou telle profession et on doit construit les convergences unitaires à tous les niveaux. Nous devons poursuivre dans cette direction.

Il n’y a pas de fatalisme à la situation mais des choix faits par quelques uns, pour quelques uns. L’objectif étant que nos structures correspondent mieux à l’implantation et aux évolutions du salariat.

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Le maintien du contrat de travail est une base qu’il faut défendre. Les évolutions ou changements de carrière professionnelle ne doivent pas remettre en cause le contrat ; la CGT revendique le maintien du contrat de travail et du salaire pendant les périodes de transition entre deux emplois, constituant ainsi une composante du Nouveau Statut du Travail Salarié. Il existe déjà de nombreux dispositifs qui, par leurs insuffisances, ne contribuent pas à maintenir le lien avec l’entreprise.

Les évolutions du salariat et des conditions que les salariés doivent subir ne doivent pas seulement être vaincues dans l’entreprise. Il est aussi un champ d’intervention important qui doit être pleinement utilisé par les instances pour démontrer le caractère récurent du management et les solutions construites par les syndiqués CGT. Si le syndicat peut l’utiliser, la structure interprofessionnelle. Si sa participation à la construction de revendications touchant l’ensemble de son territoire va de soi, elle se doit d’intervenir à la fois auprès des représentants de l’État et des administrations mais également des élus locaux qui participent à l’aménagement du territoire dont l’entreprise est un élément clé.

De plus, par nos actions au sein des organismes sociaux (en disparition sur le Choletais) ou d’autres voies (conférences, rencontres…), on doit porter la vision CGT de notre société et nous confronter aux représentants patronaux dont la ligne de conduite est souvent simpliste et corporatiste. Et cela nous permet également de toucher les autres syndicats.

Car si l’on doit tendre vers une démarche de « syndicalisme rassemblé », qui « vise à favoriser les convergences d’action » à tous les échelons « avec tous les syndicats qui le souhaitent, sans ignorer les différences » ; on doit toutefois garder la « capacité d’initiatives et de propositions propres » à la CGT. Il nous faut développer et maintenir une dynamique des relations intersyndicales qui n’exclut ni ne favorise aucune organisation en particulier. Nous construisons les rassemblements sur des objectifs revendicatifs communs ou convergents, en nourrissant le débat sur ce qui continue à faire problème.

Cette démarche a déjà permis d’élaborer une plateforme revendicative CGT-FSU et peut servir de socle pour nos discussions et revendications territoriales à venir. Elle peut également s’enrichir des contributions de syndicats qui s’inscriraient dans cette démarche. On ne peut ignorer le contexte syndical particulier de la région choletaise et l’on doit pouvoir développer une démarche offensive de syndicalisme rassemblé, permettant une meilleure lisibilité pour les salariés.

Pour autant, il ne s’agit que d’une plateforme revendicative commune qui ne remet pas en cause la raison d’être des syndicats et syndiqués CGT de la Région Choletaise qui est de permettre à tous de participer, d’agir et de faire progresser sa situation sur son lieu de travail et au-delà.

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• Augmentation des salaires pour rattraper la moyenne nationale et dynamiser le commerce local. Les aides de l’Etat doivent être un des moyens pour cela.

• Faire disparaître le temps partiel imposé au profit d’un droit au temps partiel choisi par le salarié, notamment dans les commerces et services.

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• Mettre en place un véritable déroulement de carrière attaché au salarié et tenant compte des parcours antérieurs. Respecter les qualifications des salariés.

• Conditionner les exonérations de cotisations sociales des entreprises à la promotion des salaires et de l’emploi stable, dans le cadre d’un accord majoritaire.

• Engager une démarche de lutte contre les discriminations de toute sorte et pour une véritable égalité hommes/femmes.

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• Dans le privé comme dans le public, privilégier le recrutement en emplois stables au recours aux heures supplémentaires et aux emplois précaires.

• Lisser la production afin d’éviter le chômage partiel,

• Prise en charge du chômage partiel à 100% par l’employeur et assimilation des périodes de chômage partiel à du temps de travail effectif.

• Mettre un terme aux licenciements économiques non justifiés par des difficultés financières ou non directement touchés par la crise

• Permettre aux salariés touchés par la crise de se former plutôt que d’être licenciés,

• Sécurité Sociale Professionnelle : en cas de reconversion, maintenir le contrat de travail et son financement par l’employeur et le Fonds d’Investissement Social (FISO) jusqu’au reclassement du salarié.

• Ouvrir la Convention de Reclassement Personnalisée aux Intérimaires et Contrats à Durée Déterminée.

• Développer des organisations de travail permettant l’épanouissement du salarié en tenant compte de la vie sociale et familiale.

• Pôle Enfant : transformer le pôle de compétitivité en pôle de développement pour le PME. Création d’un fond régional pour l’emploi pour financer et promouvoir le lancement de capacités nouvelles et d’activités innovantes.

• Les grosses entreprises donneuses d’ordre doivent veiller au maintien de l’emploi chez les sous-traitants.

• Intervenir auprès des entreprises où le potentiel d’embauche existe et mettre ces potentialités au service de Pôle Emploi,

• Abandon de l’extension du travail du dimanche et refus d’autorisation dérogatoire,

• Jeunes : conditionner les aides aux entreprises à la transformation des contrats précaires en emplois pérennes.

��&��• Contrôle des aides publiques au regard de l’emploi stable et remboursement en cas de non respect des engagements.

• Education :

1 – Promouvoir l’école maternelle - Favoriser la scolarisation des élèves dès 2 ans pour les familles qui le désirent.

- Donner les moyens nécessaires pour une prise en charge adaptée.

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2 – Aide aux élèves en difficulté, enseignement spécialisé - Restituer les postes RASED supprimés à la rentrée 2009, - Consolider les structures existantes au collège pour lutter contre l’échec scolaire (SEGPA). - Répondre à la demande de scolarisation des enfants handicapés sur le bassin choletais en créant une UPI (unité pédagogique intégrée) dans un collège et une dans un lycée public. - Offrir des débouchés à tous les élèves et en particulier aux plus fragiles en multipliant l’offre de formation dans les établissements publics du choletais ( CAP, Bac pro, …)

3 – Laïcité - Donner les moyens financiers nécessaires aux écoles publiques pour répondre à la concurrence de l’enseignement confessionnel, - Permettre à toutes les familles qui le désirent de scolariser leurs enfants dans un établissement public de proximité. Une commune sur deux dans les Mauges n’a pas d’école publique. - Implanter une école publique maternelle et élémentaire dans le nouveau quartier du Val de Moine à Cholet. - Créer un collège et un lycée publics à Beaupréau.

4 – Fonction publique - Renoncer aux suppressions de postes ( - 13500 à la rentrée 2009, - 16000 à la rentrée 2010), - Créer des postes suffisants pour répondre aux besoins, Garantir le statut des fonctionnaires fragilisé par la loi sur la mobilité et les parcours professionnels.

• Poste : 1. arrêt du processus de privatisation

2. réouverture de bureau de poste en zone rurale

3. développement des services offerts par ces bureaux de poste

• Centre Hospitalier de Cholet : améliorer l’accès aux soins notamment par la création des emplois nécessaires,

• Organismes sociaux : Maintien des implantations locales choletaises des services publics et organismes (CPAM, CAF, URSSAF) et retour vers un développement de leur proximité et de leur activité,

• Pôle Emploi : création des emplois nécessaires à l’accueil et au suivi des privés d’emploi. Augmenter les moyens de la Mission Locale pour le soutien aux jeunes,

• Transport : Amélioration des liaisons ferroviaires entre Cholet et Nantes pour les voyageurs. Développe-ment du fret ferroviaire pour l’industrie choletaise,

• Télécommunications : pour permettre le développement économique de toutes les communes, assurer un véritable droit à la communication en faisant disparaître les zones blanches (Internet, ADSL, mobile).

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• Favoriser les moyens de la liberté d’expression des salariés et de leurs organisations,

• Permettre aux Institutions Représentatives du Personnel d’assumer pleinement leur rôle dans leurs prérogatives et plus particulièrement au regard de l’anticipation des difficultés économiques,

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• Mettre en place un droit suspensif des comités d’entreprise sur les plans de suppressions d’emploi, pour des propositions alternatives,

• Agir auprès des entreprises choletaises contre la sous-déclaration des accidents du travail et pour la reconnaissance des maladies professionnelles,

• Impulser une communication de proximité pour l’accès au droit au Revenu de Solidarité Active,

• Augmentation des retraites et développement des aides et structures d’accueil pour les retraités de la Région Choletaise.

Remplir les missions revendicatives, cela consiste à :

• inventorier les revendications, en cohérence avec les repères revendicatifs de la CGT, • les faire connaître aux salariés afin qu’ils puissent en débattre, les faire évoluer, • agir à destination des employeurs et représentants patronaux, des élus locaux, des représentants de l'Etat et des administrations pour gagner de nouveaux droits.

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Le travail est l'essence même de l'humain capable de créer, de produire en harmonie avec la nature, et de vivre la solidarité avec l'autre. La Cgt éclaire toute la vie sociale en portant ces valeurs dans la lucidité de la lutte des classes qui en est le moteur.

Avec la Cgt, on prend en compte l'homme-producteur dans toute sa plénitude, incluant aussi la dimension propre à son activité consumériste, la défense des droits attachés à l'utilisation de son pouvoir d'achat. Celui-ci n'a pas seulement pour fonction d'entretenir sa force de travail, mais de lui donner les libertés et les moyens nécessaires à son épanouissement.

L'action d'information et de défense des consommateurs-salariés, telle que nous le concevons dans la Cgt, est de plus en plus nécessaire pour faire respecter le pouvoir d'achat face à la grande distribution et face au démantèlement des services publics : de la poste, des télécommunications, de la santé, de l'habitat, du transport, de l'énergie, de la finance, du crédit, de l'éducation, de la culture...

INDECOSA a aussi à cœur d'être présent pour porter la réflexion et les propositions de la Cgt sur des grandes questions de société comme le développement durable, sur la place des producteurs que sont les salariés, sur la gestion des grands biens naturels, l'eau, l'air, la terre, les forêts...

Avec le stage d'accueil de janvier, nous avons démarrer la mise en place d'une équipe afin de structurer l'action collective d'INDECOSA à l'Union Locale. Dans les syndicats CGT et les Comités d'entreprise, là où c'est possible, nous aurons à être présents, au plus près ainsi des consommateurs-salariés. Cette année, nous engagerons une étape importante avec les élections HLM afin d'avoir des militants de la Cgt élus sur nos listes INDECOSA pour défendre les intérêts des locataires, lutter contre les effets destructeurs de la loi Boutin et pour de nouveaux moyens dans la politique du logement social.

Par ses tenues de permanences, INDECOSA aide aussi les consommateurs dans les litiges avec leurs fournisseurs, constructeurs et autres prestataires, ou dans les douloureuses situations de surendettement et autres atteintes portées à la dignité par le manque de pouvoir d'achat. INDECOSA-CGT conduit une action émancipatrice avec les consommateurs, acteurs et citoyens, plutôt qu'assistés par des officines juridiques aux finalités douteuses, dissimulées derrières des appellations associatives trompeuses.

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#��-�� .�/�#��-�� .�/�#��-�� .�/�#��-�� .�/� ��Première génération à vivre plus mal que celles qui l’ont précédée, la jeunesse est menacée dans son niveau et ses conditions de vie mais aussi quant à son avenir. Elle est la cible majeure des politiques de dérèglementation du droit du travail, de flexibilisation des emplois, d’extension de la pauvreté parmi les salariés. C’est aussi à partir de la fragilisation de la situation de la jeunesse que sont menés les coups les plus durs contre notre système de protection sociale solidaire et la retraite par répartition. Avec les jeunes, la Cgt est déterminée à relever le défi d’une activité syndicale qui favorise les solidarités inter-générationnelles pour permettre à la jeunesse de prendre toute sa place dans la société, dans le salariat et dans la Cgt. L'Union Locale CGT de la Ré-gion Choletaise et les syndicats qui la constituent doivent veiller à sensibiliser et à former les syndiqués aux problématiques de la jeunesse.

Dans le cadre des orientations du 51ème Congrès de la CGT, le Congrès décide de faire de la réponse aux besoins et aux attentes des jeunes une priorité de notre activité syndicale, impliquant solidairement toutes les organisations de l'UL CGT.

Cela engage à intégrer dans un plan de travail l’ensemble des organisations CGT du territoire pour :

• développer des coopérations avec les organisations de jeunesse afin de donner plus de force aux revendications des jeunes et à leurs luttes liées à l’autonomie financière, à leurs conditions de vie et d’émancipation, à l’amélioration de leur formation initiale et continue et de leurs protections sociales,

• assurer un réel accueil syndical des jeunes, salariés ou stagiaires, présents sur les lieux de travail. Sur le Choletais, la CGT doit s’organiser pour les former sur le monde du travail et sur leurs droits dans l’entreprise. Quelle que soit leur situation, les jeunes doivent pouvoir trouver dans la CGT écoute, information, propositions, solidarité et utilité de se syndiquer, notamment au siège de l'UL,

• permettre que les jeunes prennent toute leur place dans la définition des revendications, des formes d’action, dans la vie syndicale et dans les responsabilités syndicales. La démarche Cgt doit être sans ambiguïté, il s’agit de travailler à faire avec eux et non à leur place.

• développer une politique de formation et d’information syndicales à destination des jeunes syndiqués de la CGT. En veillant à ce qu’ils y aient réellement et rapidement accès et en leur offrant une information rapide, incluant l’usage d’Internet.

#��#��#��#�� Il arrive trop souvent que des camarades partant à la retraite ou licenciés abandonnent toute activité syndicale et cessent même d’être syndiqués. Pourtant la lutte doit continuer. Le gouvernement mène une lutte incessante contre les retraites et les droits des chômeurs. Il faut donc rejoindre les syndicats de retraités et l’organisation des privés d’emploi. Des réunions ont lieu à l’Union Locale pour préparer des actions ponctuelles et aussi pour participer, organiser et construire la mobilisation la plus large possible aux côtés des actifs. Nous avons tous les mêmes intérêts. Les activités ne manquent pas et c’est aussi un moyen pour ne pas resté isolé et coupé des anciens camarades. De même, les camarades qui changent de profession ou qui sont mutés géographiquement ne voient pas toujours l’utilité de rester à la CGT. C’est un recul. S’il y a une organisation sur le nouveau lieu de travail, il faut adhérer. Sinon, il faut en profiter pour faire connaître les positions de la CGT et essayer de construire l’organisation qui fait défaut. C’est une opportunité pour augmenter la représentativité de la CGT qui est bien loin d’être présente dans toutes les entreprises.

#�� #�� #�� #�� La CGT n'existe que par ses syndiqués. Les bases organisées déterminent l'influence de chaque organisation syndicale dans la Région Choletaise. Les syndicats et sections syndicales CGT d'actifs, de privés d'emploi et de retraités sont le moteur de l'activité revendicative et de défense de nos intérêts de salariés. Développer une qualité de la vie syndicale fondée sur la démocratie, le débat et l'activité revendicative garantit le développement durable de la CGT.

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La syndicalisation, c'est un enjeu pour le rapport des forces. Pour être en mesure de peser plus fortement sur les choix économiques et sociaux dans nos entreprises, dans notre zone d'emploi, il faut travailler à la construction d’un rapport de forces d’une toute autre dimension. Cela suppose d’être un syndicat fortement présent et organisé dans les entreprises, petites et grandes, les Services publics et la fonction publique, les localités et zones industrielles ou commerciales, les branches professionnelles. Cela suppose d’être un syndicalisme d’adhérents, reposant sur une vie syndicale active et démocratique permettant à chaque syndiqué d’être pleinement impliqué dans l’organisation. Cette dynamique doit permettre à la Cgt de rayonner sur l’ensemble du salariat pour devenir la grande force syndicale des travailleurs d’aujourd’hui, celle dans laquelle ils se reconnaissent, avec laquelle elles et ils ont envie de s’investir pour transformer leurs conditions de travail, sociales et de vie. L’enjeu de la syndicalisation est un axe majeur pour notre organisation et doit devenir une préoccupation permanente. Il faut y consacrer des efforts solidaires et coordonnés des organisations CGT du Choletais et des Mauges : c’est en effet avec la Cgt d’aujourd’hui que nous créerons la CGT de demain. Pour réaliser cela, le Congrès décide de développer des moyens militants spécifiques pour le suivi de la syndicalisation, pour l'organisation du déploiement de la CGT sur le territoire de l'UL et pour soutenir les syndicats et sections syndicales dans leurs démarches de renforcement et de contact avec les salariés.

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�� .��4��*��La majeure partie de ceux et celles qui viennent nous voir ne sont pas syndiqués et d’ail-leurs, la plupart du temps, il n’existe aucune structure syndicale sur leur lieu de travail. Nous les informons de leurs droits inscrits dans le code du travail et les conventions collectives. Nous les conseillons, nous les aidons à rédiger un courrier ou sur une autre démarche ; parfois nous engageons une procédure aux Prud’hommes quand nous ne pouvons pas faire autrement. Mais on s’aperçoit sou-vent qu’il est très difficile d’intervenir de l’extérieur sur des chosesélémentaires. S’il y avait une organisation CGT dans l’entreprise, des délégués, les problèmes pourraient être réglés rapidement de l’intérieur. Nous devons donc proposer l’adhésion à la CGT à tous ceux qui viennent à notre rencontre et voir s’il y a possibilité de construire de nouvelles bases.

��$�� La distribution de tracts dans une zone industrielle ou à la porte d’une entreprise où nous ne sommes pas implantés est une occasion pour faire connaître nos idées et notre point de vue à ceux qui n’ont qu’un seul son cloche : la propagande du patron et celle du gouvernement. Nous manquons de bras pour faire cette activité et pourtant, il faut la maintenir. Ce n’est pas forcément payant tout de suite. Mais il arrive que plus tard, des salariés qui ressentent le besoin de faire quelque chose nous contactent.

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Dans nos discussions, parmi nos relations, nos amis, autour de nous, il faut profiter de chaque occasion pour essayer de convaincre des salariés de rejoindre la CGT. On ne pourra pas s’en sortir individuellement. Qu’est ce qu’on pourrait faire ? Quelle est la situation dans ton entreprise ? etc…

#��!��!��#��!��!��#��!��!��#��!��!��Depuis le dernier congrès, nous avons réussi à construire quelques bases nouvelles et à renforcer d’autres syndicats. L’Union Locale est là pour aider matériellement les nouveaux syndicats, les conseiller, les aider dans leurs démarches. Les nouvelles bases ont absolument besoin de l’expérience des militants plus anciens pour dis-cuter de leurs capacités d’intervention dans toutes les instances, DP, CE, CHS CT, etc… Les patrons sont malins et essayent d’associer les organisations syndicales à leur politique en proposant des accords qui ne mènent à rien ou qui leur lient les mains. C’est pourquoi les nouvelles bases doivent être en contact avec l’UL. Il ne faut surtout pas qu’elles restent repliées sur elles-mêmes. Par ailleurs, nous avons besoin de l’avis de tous les syndicats pour prendre des décisions.

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5-(�� *��! �� 6�� $ ��Une union locale pour les salariés d’un territoire…

��#�� !�� .�� Si les ouvriers se sont d’abord regroupés sur la base de la profession, très tôt, les travailleurs éprouvèrent le désir de se grouper sur la base de la localité pour défendre leurs intérêts. Ce sont les militants ouvriers, préoccupés de donner une forme organisée à la solidarité, qui fit de ces institutions, non seule-ment des foyers d’éducation ouvrière, mais encore et surtout des points d’appui pour la lutte contre le patronat. Ainsi, l’Union locale est un lieu de rassemblement, de formation, de rencontre, de solidarité et est un élément fondamental de la vie syndicale. Les travailleurs ont besoin d’un syndicat pour se défendre contre l’avidité du patronat.

��"""��* ��L’Union locale est un lieu d’accueil pour les salariés des entreprises sans syndicat qui viennent y chercher des renseignements, ce qui leur permet éventuellement de créer une section syndicale dans leur entreprise. C’est aussi le lieu où l’on vient chercher des conseils juridiques, pour connaî-tre ses droits, qu’ils soient collectifs ou individuels, et essayer de les faire respecter. C’est un lieu d’accueil pour les retraités qui peuvent s’y retrouver, trouver des informations, discu-ter de leurs revendications. L’UL est un lieu de rendez-vous pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent s’organiser au sein du Comité CGT des Privés d’Emploi et Précaires. Mais l’Union locale, c’est aussi un lieu où les syndiqués peuvent se former, venus du privé ou du public, ils sont générale-ment satisfaits de découvrir les différents aspects de la vie syndicale, se sentent renforcés dans leur appartenance à la classe des travailleurs, quelles que soient leurs catégories ; une seule classe qui a les mêmes intérêts opposés à ceux de leur patron. Ainsi, les stagiaires, de retour dans leur entreprise, contribuent à dynamiser leur base syndicale. Les stages sont un moyen de transmettre des valeurs de solidarité qui nous sont nécessaires, l’esprit de coopération, de combativité. L’Union locale aide également les militants (DP, DS, RS) qui ont besoin d’être épaulés pour leurs activités. L’union locale est d’ailleurs un des rares lieux de rencontre entre militants où les expériences différentes peuvent être échan-gées.

& ��#�* ��& ��#�* ��& ��#�* ��& ��#�* ��Pour assurer un bon accueil permanent, pour multiplier les formations afin d’assurer les stages, l’Union locale a besoin de tous les syndicats de son territoire. Nous avons besoin de camarades prêts à s’investir dans l’organisme dirigeant (la CE), l’activité juridique… N’y a-t-il pas dans nos syndicats des adhérents que cela intéresserait ? Pour assurer les stages, nous avons besoin de formateurs, sollicite-t-on assez les anciens stagiaires pour qu’à leur tour, ils transmettent ce qu’ils ont appris ?Il ne peut y avoir une UL active sans la participation des militants qui souhaitent défendre les intérêts généraux des salariés. Les syndicats, implantés depuis longtemps, expérimentés, n’ont-ils pas les moyens d’aider les nouveaux élus ou syndicats ? Quand l’Union locale impulse une journée sur un secteur pour faire adhérer, n’est-ce pas le moment pour les syndicats d’utiliser toutes les possibilités militantes dont ils disposent ?

Les délégués syndicaux seront invités à participer aux réunions mensuelles de la CE avec voix consultative pour remonter les décisions de l’UL à tous les syndiqués.

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MS 143 février 2010