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aurrutmz .muss 49 Octobre 4897. Numtno 304
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LE SURNATUREL D|"°°Î°"" * PAPU5 L li HAS A RI)Rédacteur en chef: Luçzgn MAUCHEL
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Le Numélÿo : 10 Centimes== *î
^B°",Ê'E'""" Administration: 5, rue de Savoie ^B°'Î"E'"7"T3f¢'l¢¢
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La Phreunlugielu muyen-aunAu moyen-âge, tout médecin qui avait
une folíeà traiter connaissait son crâne hu-main par þÿ c S u r .Il savait où était la cel-lule de la mémoire, ou celle de Pimagina-tion, et 4: La Somme de maistre Gautier þÿ : :
lui avait appris en quel endroit il fallait,entre « les deux cellules, inciser la peauerucialement. þÿ : :Jean de Garlandes,au mot
frenesis de son Dictziorinaire , donne cette
théorie toute phrénologique de la folie :
« Si þÿ F i nû a i n m a t i o nest ïdans la partie anté-rieure de la téte, Pimagination est lésée;si dans la partie moyenne, la raison; sidans la partie postérieure, la mémoire. þÿ : :
Unisiècle auparavant,Avicenne s'était
occupé de la localisatiom des facultés, et
Albert-le-Grand avait des né une tète quiles montrait, en elïet, loc isées presquetoutes. Petrus de Montag a, dans son
livre publié en 1491, et le irurgien Le-
lièvre, -- du moins pense-t-on que c'estlui, - par un dessin, daté de 1500, repro-duisirent la même figure. Geolges Reisch,dans sa Margueríta p/u`Iosop/ziiu, etc., ladonne plus complète encore. C'est en
regard du chapitre qui traite Deixpolentiisþÿ a n i m Sþÿ s e n s í t f v S ,que se trouve. la téte
§
~
'A
phrénologiquement dessinée. Tous les
organes des sens etdes principales facultés
y sont marqués ; seulement ils n'y occupentpas la place que Gall leur a depuis attri-
buée, et ils sont en moins grand nombre ;le sens èommunest placé au milieudu front,l'z'magz`natz'on au-dessous du sens commun
et la fantaz`sz'e au-dessus; la mémoire prèsde l'oreille, etc. Nous pourrions encore
parler* de Ludovico Dolci qui, en 1562,.amcna cette science sur Pextrême limiteoù Gall n`eut plus qu`à la prendre pourla perfectionner ....
Dans l'lnde, la phrénologie n'était qu'unescience divinatoire, mais du moins n`avait-elle pas été oubliée. De tels peuples ont
plus de mémoire que les nations savantes,aussi sont-ils toujours bons å consulter.Ils ont souvent dans leurs traditions plus detrésors que nous dans nos livres...
Plusieurs entre les brahmes du royaumede Carnate croient que tous les hommesont leur destin écrit chacun surleurtête; et
quand on leur demande où cela est écrit,ils répondent que les sutures du crâne
sont les caractères de cette écriture mysté-rieusc.
Euousnn Fouamsn: (Le vieux þÿ n e uû )
, nu.-;n.a;v _" _..
2 L: von.: D`ISIS
L'Art d ll`
(Nous donnons ici la table des matières détailléedu nouveau livre des maitres Barlet et Lojay ; nos
lecteurs auront ainsi la moelle de cet ouvrage de
haute initiation.)
1'° PARTIE
Les Principesou Position de la question.
(Du (ira/td Art dans la Peinture Moderne)
Cmpirna I"
Les écoles en peinture.
l°Le Beau consiste dans la transparencede l'esprz't sous la forme matérielle.
h
2° En peinture il y a åfaçons de produirele Beau : par l'Idée (prédominant sur la
lorme),- ldéalisme; à l'inverse (beautépropre à la forme), - Réalisme ; par la pen-sée humaine subjective prédominant soit
pour tenter de fixer un idéal convenu, -
Classiques; soit pour s'exprimer franche-ment -- Romantfques.
3' Ils correspondent à 3 facultés néces-saires aux peintres: Sensibilitépsychique -(à la poésie).
Sensibilité formelle (à la beauté intrin-
sèque des formes).Faculté d'adapta tion par conception idéale
- par disposition réelle ;Et à 3 éléments du tableau:L'idéation.L'exécution.La composition.
Cmrrras II
Classement des ecoles de peinture.
1° Chacune des facultés précédentes se
subdivise de même. - Pour les exami-ner (Il n'y a à s'occuper que de la dispo-sition et de Fexécution à cause du carac-
tère plastique de la Peinture).2° La sensibilité formelle s'applique :
Soit àla ligne (dessin) - (les idéalistes).
lI
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Soit ù la lumière (perspective) -- (clai-siques).
Soit au clair obscur - (romantiques).Soit à la couleur -- (réalistes).La faculté de composition ee distingue
d`après la perspective :_
En hauteur (horizon has et lointain) -idéalistes.
En profondeur horizon au milieu ou aux2/3) - classiques et romantiques.
En largeur (pas de ciel, pas de l'ond.pasd'air- un seul plan réuni)*- les rée-listes. -
ll y a, en outre,les distinctions du goût,du style et dela manière.
A __
3° Mais å cauee de la loi dianalogietous ces caractères se correspondentet se superposent simplement pour accen-
tuer 4 écoles principales : .
N B Sn
LIdéalistes - Çlassiqucs - Romantiqnes - Réalistes
(descriptionde ces caractères).4° Il se fait ensuite del- combinaisons
entre ces 4 types (indication sommaire descombinaisons binaires).
5° La hiérarchie de ces écoles eet dansl'ordre
N-f-(nb-ns-nl) - B(bn-bs-bl)-S(sn-sl-el) - L(ln-bl-ls)
qui est celui dans lequel l'Esprit apparaîtde moins en moins sous la forme.
Cuuiras III
Evolution historique de la peinture.
De ses diverses classes d'école
depuis les débuts de PEN þÿ C / l l ' ( ; l l . ¬ l l I Z 6 .1° Premier aperçu :
Du I" au XII° siècle. -Peinture byzan-tine, symbolique.
Du XIII" au XV°. - Les primitifs. -Peinture r¿rpressíue et encore un peusymbolique.. _
Du XVl° au XVlII`°, de la Renaissance åDavid. 7 Peinture classique (mythologiqueet humaine). '
/.
LE vou.: n'1s1s 3""_"""""""`_`WÎ*' l`"'__"'_"_í?
Du XVIII' (lin) å nos jours.- Romantismeet réalisme. C'est selon la loi d'évolution,la série d'involution. Esprit pur, - piété,- volonté humaine, -naturalisme. (Aris-tote Pavaitdéjà décrite pour les Grecs en di-sant : les plus anciens peignaient les hommesmeilleurs, - les seconds tels qu'z'ls sont- les plus modernes pires.)
2° Subdivisions de ces 4 âges :
l" âge. - Byzantin.l'° période. - Symbolisme pur (l" à
IV' siècle).2' période. - Les scènes de la Paaion
(V' à VII' siècle).3' période. - Les Trois personnes de la
Trinité sous forme humaine þÿ ( Vû à VII'siècle).
4° période. -- Les scènes de l'enfer etle démon (I/'Ill' au XI' siècle.)
2° âge. - Les primitifs (Anthropomor-phisme).
1" période. - Christographie.2' période. - Angelographíe.3' période. - Hagiographie (les Saints).4° période. - L'Allégorie (les danses
macahres, etc.)3- âge. - L'art classique.lv* période. - Religieuse (peinture au
clergé (XVI" siècle).2" période. - Héroïque (peinture de la
noblesse) (XVlI" siècle).3° période. - Dramatique et genre)
patriotique, peinture de la bourgeoisie).4" période. - Romantique (peinture dé-
mocratigue) (XlX* siècle). _
43 âge. - Naturalisme.Ici l'ordre est changé parce qu'0n est
à une période de transfo) nation.1" et?° périodes. - ( maine,relative).Les réalistes: intellect els (plein air)
Courbet, Manet, etc.A
Les réalistes sentimentailzx : (Breton,Baudry, Mil_let,elc. '"
a- et 4* penedes. _ þÿ L * A b s . : u .(inférieurs), Coloristes, impression-
nistes, etc. i
(Supérieurs), Esthèles, mystiîues, etc. (dessinateurs). î I
Chaque âge suit dans l'ordre de ses pé-* riodes la loi d`involution.
i Chaque âge passe de N à L en finissantdans un naturalisme relatifet par la pré-
1 dominance de la couleur.Le mouvement se distribue aussi entre
les quatre nations après l'apogée de larenaissance italienne.
L'Italie reste N (mais en décadence).La Hollande, l'Espagne sont L.
L'Angleterre est plutôt S (BN) l'Allc-
magne est LN et du reste toutes deuxassez effacées.
La France est SB et synthétique.
1 (A suivre.) Bantm* ET Lamy.
| .
5 GLê_l__tIRESFrançois de Guise mourant.
« M. de Guise, raconte Brantômc, se
sentant fort blessé et atteint, pencha un
peu la téte et dit seulement : L'on me de-vait celle-lå:maisje croys que ce ne sera
rien. Et, avec un grand þÿ c S u r ,se retira en
son logis, où aussitôt il fut pansé et secourude chirurgiens des meilleurs quifusscntenFrance. M. de Saint-Juste d'Allègre, ostant
fort expert en telles cures de playes. pardes linges, et des eaux, et des parolcs pro-noncées et méditées, fut présenté à ce
brave seigneur, pour le panser et guérir,i car il en avoit fait Pexpérience grande å
d'nut1-es ;maisjamais il ne le voulut rece-
voir, ni admettre: d'autant (dit-il) quec'étoient tous cnchantemens defendus de
Dieu et qu'il ne vouloit autre cure ni
remède, sinon celui qui þÿ p r o v eû o i tde S8
divine bonté et de ceux des chirurgiens ct
médecins élus et ordonnås d'elle, et quec'en seroit ce qu'à elle luy plairoit,aimant mieux mourir que de þÿ S 'û d 0 m 1 ¬ ! `å
de tels enchantemens prohibés de Dieu. þÿ : :
Le Vra l.
Le Vrai peut être comparé à une mine
exploréc depuis si longtemps, qu'0u n'en sau-
E ., ua vou.: n'1sxs 1
rait plus rien extraire, qu'à_la condition d`ydescendre à d'immenses profondeurs, pro-fondeurs exigeant des visiteurs, soit une
grande habitude, soit une grande intrépidité.ll ne faut donc'po_int s'étonner que la visitedu Vrai soit devenue si rare.Les moins peu-reux sont ceux qui, descendus à moitiéde son puits et n'osant descendre plus bas,se hâtent d'en remonter glacés d'épouvante.
Emu.: DE Gumnmn.
NÉCROLOGIEM. Pabbé Schnebelin, le collaborateur
de Papus à la maison hantée de Valence-
en-Brie, vient d'avoir la douleur deson neveu, M. G.-E.-J. Schnebelin,
'
nant de génie ; nous prions l'abbé'
belinde recevoir nos sentiments de frnelle condoléance. .
-a.ii--QÎÎ-_ \I
Sommairede l'Eeho du Merveilleux
du lö septembre 1897.
Rose Savary, Gaston Mcrv. - Ré use deM. Emile Gauthier, G. hf. - La Êåinzainoà Tilly, Y. - Chez la Voyante, G. M. -A Lourdes, Paul Junka.-- Les Expériencesdu Docteur Luys, G. M. - La photogra-phie de Ylnvisihle, G. M. - La prophétiedu roi des lis, Timothée. - Çå et là, GastonCrosnicr, - L'HlB1'.0rietî£ de þÿ H å l b ô a i ,Ch.Chauliac. - Atravers 168þÿ R e v u eû ,H. V.
BIIAMIIEL, Èdit ur, 5, run d Savuiu, Parisl
L.. ]I)'IEF\.'\7'IEÎ.J'§{
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Renaissaneesde Iÿlîlrne
Un gros volume, in-18. . .r . . . . _
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FR. JOLLIVET-CASTELOT
Comgpent op devient lt*
AlcbiggigteUn gros vol. in-lo carre avec portraits inédits et nombreuses lígures ....
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