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Dimanche, 07 novembre 2021 – Paroisse du Sacré-Cœur Célébration eucharistique et Fraternisation Mzee Christophe Munzihirwa mwene Ngabo (29 Octobre 1996 – 29 Octobre 2021 JOURNEE JUBILAIRE DU SOUVENIR (25 ans déjà) . le 07 novembre 2021 à 14h00 au Sacré-Cœur . de 14h00 à 16h00 : Messe d’action des grâces . de 16h00 à 18h00 : Fraternisation Rejoignons, nombreux, la FRATERNITE CHRISTOPHE MUNZIHIRWA et participons, avec enthousiasme, aux activité qu’organise de la FCM. POUR VOTRE CONTRIBUTION A LA JOURNEE DU SOUVENIR :Contactez les Trésorières : - Chantal Mwa BASHIZI, Trésorière – 081 030 4065 - Agnès Nyenye Mwa CHIRISHUNGU, Trésorière-adjointe – 081 90 00 066 & 099 81 36 345 - Séraphine Séra Mwa RUHIMBASA, Trésorière-adjointe – 082 21 86 539 & 099 82 28 667 Pour besoins de renseignements : - Modeste MBONIGABA, Président – 099 992 5353 - Jean-Baptiste SONDJI, Vice-Président – 085 941 1867 - Dieudonné-S. CHIRISHUNGU, Conseiller Général – 081 993 5457 La Fraternité Christophe Munzihirwa est une initiative d’hommes et de femmes qui, à Kinshasa (République Démocratique du Congo), avaient ressenti en eux l’appel de suivre l’exemple de vie d’un ainé, perçu comme un authentique patriarche dans la foi chrétienne, Mzee Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo. Pour ce groupe d’hommes et de femmes, sans frontières de race, de pays, de tribu et même de religion, mais dont la plupart est de foi catholique, un groupe toujours ouvert à de nouveaux membres et sympathisants, l’image dominante de la vie de Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo est sans doute la profondeur de sa foi en Jésus-Christ se traduisant par son souci permanent de venir au secours des plus faibles, les pauvres, les malades, les sans défense, … au point de renoncer, pour lui-même, à l’accumulations des biens superflus, renoncement allant pratiquement jusqu’au dépouillement de soi. Ce dépouillement qui apparaît dans la manière de vivre de Christophe Munzihirwa est matériel et spirituel mais n’est nullement pas un objectif en soi. Chez Munzihirwa, l’on discerne, cette expression authentique du dépouillement « évangélique », c’est-à-dire cet enseignement de Jésus-Christ qui nous rappele que le « prochain », visage-même du Christ, est la valeur absolue. Par son dépouillement, Munzihirwa nous rappelle et nous apprend que tout superflu matériel et toute suffisance spirituelle qui renvoie notre regard vers nous-mêmes plutôt que vers le visage de l’autre, du prochain, voile notre regard du visage du Christ lui-même. L’orgueil et la poursuite de l’avoir sont sources d’injustices et de violences dans le monde. C. Munzihirwa a ainsi choisi une vie de service à l’imitation de Jésus-Christ. Pour les membres-initiateurs de la « Fraternité Christophe Munzihirwa », la vie de Christophe Munzihirwa, caractérisée par le renoncement à l’avoir à tous les prix (culte de l’avoir), aux biens inutiles, et ponctuée par la dénonciation des injustices et l’assistance aux pauvres ; les exhortations répétées du Patriarche invitant les Congolais à défendre, sans recours à la violence, leurs pays contre les velléités dominatrices des pays étrangers, est le plus grand témoignage de vie donné au monde par le jeune catéchumène et chrétien que fut Munzihirwa mwene Ngabo, le jeune élève et enseignant ensuite, le séminariste qu’était l’Abbé Christophe Munzihirwa et, plus tard, le Père Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, par la suite Supérieur des Jésuites d’Afrique centrale qu’était devenu Mzee Munzihirwa et, enfin, monseigneur Christophe Munzihirwa mwene Ngabo, successivement Evêque de Kasongo et Archevêque de Bukavu, Bukavu où le Serviteur de Dieu, Munzihirwa, subira le martyre. Processus de béatification Après la citation de notre vénéré Patriarche, Mzee Christophe Munzihirwa, à la dignité céleste de « Vénérable » et, ensuite, à celle davantage plus élevée de « Serviteur de Dieu », la Congrégation pour les Causes des Saints avait autorisé l’Archidiocèse de Bukavu, en date du 28 mai 2016, à ouvrir la cause de béatification du Serviteur de Dieu Christophe Munzihirwa. Le 16 janvier 2017, l’Archevêque de Bukavu, Mgr François Xavier Maroy, a installé un tribunal ecclésiastique pour s’occuper de cette cause. Il faut dire qu’après la phase diocésaine, à l’issue de laquelle Christophe Munzihirwa fut cité « Serviteur de Dieu ». Il se poursuit actuellement la phase romaine (vaticane) en vue de sa béatification.

Mzee Christophe Munzihirwa mwene Ngabo JOURNEE JUBILAIRE

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Page 1: Mzee Christophe Munzihirwa mwene Ngabo JOURNEE JUBILAIRE

Dimanche, 07 novembre 2021 – Paroisse du Sacré-Cœur

Célébration eucharistique et Fraternisation

Mzee Christophe Munzihirwa mwene Ngabo (29 Octobre 1996 – 29 Octobre 2021

JOURNEE JUBILAIRE DU SOUVENIR (25 ans déjà) . le 07 novembre 2021 à 14h00 au Sacré-Cœur . de 14h00 à 16h00 : Messe d’action des grâces

. de 16h00 à 18h00 : Fraternisation

Rejoignons, nombreux, la FRATERNITE CHRISTOPHE MUNZIHIRWA

et participons, avec enthousiasme, aux activité qu’organise de la FCM.

POUR VOTRE CONTRIBUTION A LA JOURNEE DU SOUVENIR :Contactez les Trésorières :

- Chantal Mwa BASHIZI, Trésorière – 081 030 4065 - Agnès Nyenye Mwa CHIRISHUNGU, Trésorière-adjointe – 081 90 00 066 & 099 81 36 345 - Séraphine Séra Mwa RUHIMBASA, Trésorière-adjointe – 082 21 86 539 & 099 82 28 667

Pour besoins de renseignements :

- Modeste MBONIGABA, Président – 099 992 5353 - Jean-Baptiste SONDJI, Vice-Président – 085 941 1867 - Dieudonné-S. CHIRISHUNGU, Conseiller Général – 081 993 5457

La Fraternité Christophe Munzihirwa est une initiative d’hommes et de femmes qui, à Kinshasa (République Démocratique du Congo), avaient ressenti en eux l’appel de suivre l’exemple de vie d’un ainé, perçu comme un authentique patriarche dans la foi chrétienne, Mzee Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo.

Pour ce groupe d’hommes et de femmes, sans frontières de race, de pays, de tribu et même de religion, mais dont la plupart est de foi catholique, un groupe toujours ouvert à de nouveaux membres et sympathisants, l’image dominante de la vie de Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo est sans doute la profondeur de sa foi en Jésus-Christ se traduisant par son souci permanent de venir au secours des plus faibles, les pauvres, les malades, les sans défense, … au point de renoncer, pour lui-même, à l’accumulations des biens superflus, renoncement allant pratiquement jusqu’au dépouillement de soi.

Ce dépouillement qui apparaît dans la manière de vivre de Christophe Munzihirwa est matériel et spirituel mais n’est nullement pas un objectif en soi. Chez Munzihirwa, l’on discerne, cette expression authentique du dépouillement « évangélique », c’est-à-dire cet enseignement de Jésus-Christ qui nous rappele que le « prochain », visage-même du Christ, est la valeur absolue. Par son dépouillement, Munzihirwa nous rappelle et nous apprend que tout superflu matériel et toute suffisance spirituelle qui renvoie notre regard vers nous-mêmes plutôt que vers le visage de l’autre, du prochain, voile notre regard du visage du Christ lui-même. L’orgueil et la poursuite de l’avoir sont sources d’injustices et de violences dans le monde. C. Munzihirwa a ainsi choisi une vie de service à l’imitation de Jésus-Christ.

Pour les membres-initiateurs de la « Fraternité Christophe Munzihirwa », la vie de Christophe Munzihirwa, caractérisée par le renoncement à l’avoir à tous les prix (culte de l’avoir), aux biens inutiles, et ponctuée par la dénonciation des injustices et l’assistance aux pauvres ; les exhortations répétées du Patriarche invitant les Congolais à défendre, sans recours à la violence, leurs pays contre les velléités dominatrices des pays étrangers, est le plus grand témoignage de vie donné au monde par le jeune catéchumène et chrétien que fut Munzihirwa mwene Ngabo, le jeune élève et enseignant ensuite, le séminariste qu’était l’Abbé Christophe Munzihirwa et, plus tard, le Père Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, par la suite Supérieur des Jésuites d’Afrique centrale qu’était devenu Mzee Munzihirwa et, enfin, monseigneur Christophe Munzihirwa mwene Ngabo, successivement Evêque de Kasongo et Archevêque de Bukavu, Bukavu où le Serviteur de Dieu, Munzihirwa, subira le martyre.

Processus de béatification

Après la citation de notre vénéré Patriarche, Mzee Christophe Munzihirwa, à la dignité céleste de « Vénérable » et, ensuite, à celle davantage plus élevée de « Serviteur de Dieu », la Congrégation pour les Causes des Saints avait autorisé l’Archidiocèse de Bukavu, en date du 28 mai 2016, à ouvrir la cause de béatification du Serviteur de Dieu Christophe Munzihirwa. Le 16 janvier 2017, l’Archevêque de Bukavu, Mgr François Xavier Maroy, a installé un tribunal ecclésiastique pour s’occuper de cette cause. Il faut dire qu’après la phase diocésaine, à l’issue de laquelle Christophe Munzihirwa fut cité « Serviteur de Dieu ». Il se poursuit actuellement la phase romaine (vaticane) en vue de sa béatification.

Page 2: Mzee Christophe Munzihirwa mwene Ngabo JOURNEE JUBILAIRE

Déjà, en 1971, lors de la contestation réprimée des Etudiants de Lovanium, Munzihirwa n’hésita pas un seul instant à se faire volontairement enrôler pour accompagner des milliers de ses ouailles que le Gouvernement enrôla de force (miliciens) dans l’armée nationale. Par solidarité avec les jeunes il se fit donc lui-même enrôlé. Très proche du laïcat, il devint membre, de 1973 à 1975, du Centre d’Action Sociale (CEPAS) de Kinshasa puis animateur de l’association dénommée « CADRES ET DIRIGEANTS CHRETIENS DES ENTREPRISES AU CONGO » - CADICEC – syndicat de Cadres intellectuels catholiques.

Père Provincial des Jésuites et puis Évêque et Archevêque

En 1980, il est appelé aux charges de Supérieur provincial des jésuites d’Afrique centrale. Son mandat de 6 ans à peine terminé, Munzihirwa est choisi comme Evêque-coadjuteur du Diocèse de Kasongo (1986). Quatre ans plus tard, en avril 1990, il y succède à Mgr Pirigisha.

Les temps sont troubles et la situation difficile dans la région des grands lacs. Tout en gardant sa charge d’Evêque de Kasongo, Mgr Christophe Munzihirwa est également nommé, en 1992, Administrateur apostolique puis, en 1994, Archevêque métropolitain de Bukavu. Comme archevêque de Bukavu il participe au Synode spécial sur l’Église en Afrique réuni par Jean-Paul II à Rome en avril-mai 1994.

À son retour du Synode, Munzihirwa doit faire face à la tragédie de près d’un million de réfugiés hutus qui arrivent au Sud-Kivu, chassés du Rwanda par le génocide et, deux ans plus tard, pourchassés par le FPR (Front Patriotique Rwandais). Toute la région du Nord-Kivu et du Sud-Kivu est déstabilisée et échappe au contrôle des autorités civiles.

Pendant deux ans, Mzee Munzihirwa, le vieux, le sage (un titre qui lui fut jadis donné par ses jeunes confrères novices Jésuites), visitait, en infatigables sentinelle, ces camps de réfugiés installés dans son Archidiocèse. Il invitait ses fidèles à recevoir charitablement les infortunés et ne cessait d’attirer l’attention des autorités congolaise et du monde international sur la tragédie humaine que constituait cet exode massive de Hutus, insistant courageusement sur la nécessité de trouver une solution juste au conflit qui bouleversait toute la région.

Un pasteur assassiné

La démission complète des responsables civils et militaires de Bukavu et de la région fit que Munzihirwa resta la seule autorité à s’occuper du sort d’une population abandonnée à elle-même. Plus particulièrement lors de l'attaque des villes d’Uvira et de Bukavu et que s’annonçait des massacres au Sud et au Nord-Kivu, en RDC.

La première cible de l’attaque de la Ville de Bukavu par le FPR fut Mgr Christophe Munzihirwa. Son crime, il n’avait cessé de dénoncer le projet d’invasion de la République du Zaïre par les régimes coalisés du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda opposés à tout dialogue pacifique entre les ethnies de leurs pays et au retour à la paix civile. Par ailleurs, Christophe Munzihirwa n'épargnait aucun effort pour appeler à une solution internationale de la condition inhumaine des réfugiés, plaidant pour leur retour pacifique dans leur pays, le Rwanda.

L’on se souviendra toujours de l’après-midi du jour-même de son assassinat lorsqu’il entreprit, au péril de sa propre vie, de sauver les sœurs trappistines d'origine Tutsi du Monastère de la Clarté-Dieu de Murhesa. Munzihirwa les y exfiltra pour les cacher dans un lieu où leur sécurité &tait garantie et leur vie fut sauve, l’infirmerie du Collège Alfajiri. Il ne fait aucun doute que la cause pour les réfugiés rwandais autant que pour la paix dans la région des Grands-Lacs que défendait Mzee Christophe Munzihirwa attirait une vive inimitié du gouvernement rwandais du FPR contre plusieurs religieux et membres du Clergé catholique de la RDC, du Rwanda et du Burundi, qui périrent de la fureur du FPR. Ceci explique pourquoi Mgr Munzihirwa et les missionnaires espagnols furent les premières cibles du commando armé qui attaqua la ville de Bukavu ainsi que les camps de réfugiés Hutu, le 29 octobre 1996.

Le mardi, 29 octobre 1996, vers 18h00, alors qu'il venait d’une réunion avec la Société civile de Bukavu sur la Défense de la Ville de Bukavu et de ses environs, Munzihirwa se dirigeait vers le Collège Alfajiri où il avait coutume de résider nuit réservant à la résidence archiépiscopale les seules activités pastorales. Accompagné de son chauffeur et de son garde du corps, un soldat de l’armée congolaise, son véhicule fut immobilisé à la place de Nyawera à la suite d’une salve tirée par un commando du Front Patriotique Rwandais (FPR). Il descendit du véhicule et s’avança vers les assaillants qui le soumirent d’abord à un interrogatoire et l’assassinèrent ensuite après avoir reçu, au talkie-walkie, les instructions de leur

hiérarchie à partir du Rwanda.

NOTRE MEDITATION DE CE JOUR

Que retenir de la vie du Patriarche Mzee C. Munzihirwa ?

Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, est né le 1er janvier 1926 à Burhale, dans l’ancien Territoire de Kabare, au Kivu (R.D. Congo). Ordonné Prêtre diocésain dans l’Archidiocèse de Bukavu en 1958, après un parcours éducationnel tout à fait particulier (école normale, enseignant, directeur d’école primaire), il entre dans la Compagnie de Jésus (Jésuites) en 1963. Noviciat dans la compagnie de Jésus, de 1963 à 1965, il entreprit de brillantes études universitaires et, diplômé des sciences sociales, politiques et administratives, il se révèlera être un analyste sociopolitique hors pair. Il a été très actif dans le milieu des laïcs pour avoir dirigé le CADICEC de 1972 à 1973. Recteur du scolasticat Jésuite Saint Pierre Canisius de Kimwenza (Kinshasa), il se consacre à la formation d’un grand nombre de Jésuites avant d’être appelé, de 1980 à 1986, aux lourdes charges de Supérieur Provincial des Jésuites de la Province d’Afrique Centrale (Zaire-Rwanda-Burundi). L’Eglise universelle lui confia, en 1986, la charge d’Evêque de Kasongo. Il assuma les charges d’Administrateur apostolique de l’Archidiocèse de Bukavu en 1993, puis celles d’Archevêque de Bukavu en 1994. Il fut assassiné le 29 octobre 1996. Sa vie apparait être un modèle de foi en l’Evangile et de confiance en la Providence apparaissent être, chez lui un levier essentiel dans son service débordant au service de l’Eglise et du prochain. La cause pour sa béatification est en cours.

Jeunesse et formation humaine et sacerdotale

Munzihirwa étudia d’abord à l’école primaire paroissiale et, ensuite à l’école normale de Mugeri. Il devint enseignant et directeur d’école primaire avant d’être admis au Petit Séminaire de Mugeri répondant à sa vocation profondément nourrie de prêtre. Il fit ses études de philosophie au grand séminaire St Charles Borromée de Nyakibanda au Rwanda et ses études de théologie au grand séminaire St Thomas d’Aquin à Baudouinville (Moba) avant d’être ordonné prêtre le 17 août 1958.

Devenu jésuite

Devenu prêtre, il devint vicaire d’une paroisse rurale et, ensuite, curé de la Cathédrale de Bukavu. Cependant, attiré par la vie religieuse et la spiritualité ignacienne, il entra dans la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1963. Étant déjà prêtre, le nouveau jésuite, Christophe Munzihirwa, eut une formation raccourcie. Il passera ses deux ans de noviciat à Djuma, dans la Province du Bandundu, où il découvre le Congo profond et ses immenses richesses socioculturelles. Avide d’études et de connaissances, il sera admis à l’Université Catholique de Louvain (UCL), en Belgique, en 1966 mais dut interrompre ses études, en 1967, pour assurer, à Bukavu, l’administration du Collège Notre Dame de la Victoire (actuellement Alfajiri) à l’abandon à la suite de l’agression des mercenaires de Jean-Schramme et y relancer les activités scolaires du collège. Il présentera, à Louvain, un mémoire en Sciences sociales

(1966-1969), intitulé Paysans du Kivu et le changement social depuis l’indépendance. Il poursuivra, en

1970, de nouvelles études de Sciences politiques et administratives à l’Université Lovanium (Kinshasa) qu’il achèvera à l’Université de Lubumbashi (ancien Université Officielle du Congo) en 1973 et produisit un mémoire de licence intitulé : « Conception du pouvoir politique dans la société traditionnelle des Bashi – royaume de Kabale (Kivu) ». En 1975, Munzihirwa rentre en Belgique pour préparer une thèse de doctorat en sciences politiques. Il sera empêché, en 1977, de défendre publiquement (soutenance) la thèse qu’il venait d’achever et intitulée « La houe, la vache, le mwami. Mode de production agropastorale et changement des structures sociopolitiques. Le royaume de Kabale depuis les origines jusqu’en 1970 » sous la direction du Professeur François Doutreloux

Engagement socio-pastoral

Rentré en République Démocratique du Congo (rebaptisée Zaïre), Munzihirwa est chargé, en 1978, de la formation spirituelle et intellectuelle des jeunes jésuites au Scolasticat Pierre Canisius de Kimwenza et se consacrera, comme vicaire dominical à la Paroisse notre Dame de la Sagesse de l’Université de Kinshasa, à l’accompagnement spirituel des étudiants de l’UNIKIN dans deux mouvements de vie chrétienne : ECEADI (Etudiants chrétiens engagés dans l’Action pour le Développement Intégral) et GEN (Génération Nouvelle). Dans le milieu estudiantin au Congo et en Europe, Munzihirwa est habité du souci de la jeunesse. Aussi, il fut, partout, un accompagnateur spirituel infatigable des Etudiants.