N°31 - Sivan/Tamouz 5773

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5 minutes ternellesProgramme dtude journalier15 Iyar - 14 Tamouz 5773

Au sommaire :- Halakha : rvrer la synagogue-Synagogue et Beit Midrash 15 au 26 Sivan-Manger et dormir 25 Sivan au 3 Tamouz-Raccourcir son chemin 4 au 7 Tamouz

-Autres interdits 8 au 10 Tamouz-Le Heikhal 11 au 14 Tamouz

- Moussar : Bita'hon-Les Mitsvot piliers 15 au 29 Sivan-Emouna et Bita'hon 1 au 5 Tamouz-Pourquoi la Hishtadlout? 7 au 12 Tamouz-Parashat Hashavoua toutes les semaines

2013 - H.M & S. DahanLa reproduction partielle ou intgrale du livret est interdite

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Traduction de la lettre de recommandation du Rosh

Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita

Mon cher lve, le Rav Harry Mir Dahan, ma prsent

lasrie debrochures ddieaux francophones quil a lintention

dditer et dappeler 5 minutes ternelles . Cette brochuremensuelle contient un programme dtude quotidien de

Halakha (lois appliques), Moussar (pense juive) et Parachat

Hachavoua (section hebdomadaire).

Heureux celui qui se proccupe dterniser ne ft-ce que

5 minutes par jour, mettant de ct pour le monde venir

des mrites incommensurables pour chaque mot de Torahtudi !

Aprsstre dlectde la douceurde la Torah, il dmultipliera

certainement son tude et son accomplissement des Mitsvot.

Il serait fantastique que chaque bon juif nayant pas encore

russi se fixer de temps dtude de Torah, tudie dans cesbrochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes

touchant des thmes du quotidien, et des paroles de Moussar

veillant le cur la Torah et la crainte divine.

Je lui souhaite toute la russite possible dans cette entreprise

sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous

ceux qui contribueront ce projet seront bnis du Ciel,spirituellement et matriellement, eux et leur descendance.

Au nom du respect et de la prennit de la Torah et du

judasme.

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Jrusalem, le 23 Octobre 2011

A lintention du Rav Ari Dahan,

Tout le monde connat limportance de la mitsva de qui consiste tudier la Torah jour et nuit. Elle nestcependant pas facile accomplir pour tout le monde.

Le concept dvelopp par le Rav Dahan travers la brochure

5 minutes ternelles , permet chacun de vivre lexprience du

limoud au quotidien.

Je tiens souligner la qualit du travail accompli et la richesse

des sujets voqus. Je voudrais apporter ma bndiction cette

initiative et encourager ses auteurs poursuivre leurs efforts.

Laralisationduntelprojetprsentevidemmentdesdifficults.

Cest pourquoi soutenir 5 minutes ternelles apportera un

grand mrite ceux qui le pourront.

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Halakha : Beit haKnessetVen. 15 Sivan 5773

Ala demande de lecteurs, nous tudierons pour ce mois les rglesde conduite la synagogue. Mais auparavant, 2 messages importants.

Dansle numro prcdent, nous avons revu notre approche de la

Halakha.Plutt que dintroduire lesujet par une longue tude thorique,et d'aborder les applications uniquement ensuite, nous nous sommes

jets leau avec des questions concrtes, auxquelles nous avons

rpondu en donnant des explications defond. Cette formule a beaucoup

plu, car elle a permis daborder plusieurs aspects relativement prcis

du sujet en faisant directement tat de lapplication sans se perdre

dans une tude exhaustive abstraite. Vous avez t nombreux nous

solliciter persvrer dans ce style. Certes, ct rdaction, cela demandebien plus de travail et de crativit, mais nos Matres enseignent: - Un homme ne peut intgrer laTorah quen tudiant ce que son cur dsire apprendre.Cest donc la voix

des lecteurs qui lemporte !

Le second message est moins rjouissant Le thme de Moussar

prvu initialement pour les mois venir est laTefila

la prire. Unconcours de circonstances personnelles ma cependant limit, et je

nai pu achever la rdaction en temps voulu. [Je ne vous cache pas que

le nouveau style de rdaction de la Halakha na pas favoris le gain de temps!]

Nos archives tant relativement fournies 31 numros dj! je me

suis permis de reprendre une tude sur le Bitahonde 5771. Le thme

de la Tefila ne sera que partie remise pour les prochains numros,

Beezrat Hashem. Avec toutes mes excuses Bonne lecture!Introduction

Dans Kedoshim, la Torah enjoint la Mitsva de -craindre le Beit haMikhdash(sanctuaire), c.--d. ressentir une grandecrainte dHashem dans le lieu dsign pour Le servir, afin de sy

rendre pour limplorer et apporter les sacrifices avec solennit et

humilit [Hinoukhch.254]. La dernire Mishnade Berakhotnumre

toutes sortes dactions ou conduites prohibes au Beit haMikhdash.

Notamment, ne pas sy rendre avec une tenue vestimentaire nglige,

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Halakha : Beit haKnesset 24/05/13

ne pas sy conduire avec lgret desprit, ou encore, ne pas pntrer

dans son primtre pour raccourcir son chemin.

Lorsqueles Bnei Isral partirent en exil, beaucoup pensaient quils

ne reviendraient plus jamais sur leur terre, tant le courroux dHashemles avait loigns de Lui. Hashem les rconforta par lintermdiaire

du prophte Yehezkel[11:16]: Oui, Je vous ai loigns parmi les nations,

Je vous ai disperss dans les pays trangers, Mais Ma Providence rside

encore parmi vous, dans vos petits Mikdash, dans vos terres dexil.Nos Matres commentent [Meguila29A]: les petitsBeit haMikdash,ce sont nos Beit Knesset et Beit Midrash synagogues et centresdtudes. Et de dduire le devoir de se comporter avec crainte etsolennit dans ces lieux.

CetteMitsva est toutefois moins svre que la crainte impose auBeit haMikdash. Notamment au sujet de la tenue vestimentaire, ou

linterdit dy manger et boire dans certains cas, comme nous

lapprendrons. En revanche, il est formellement interdit de sy conduire

avec lgret desprit, ou de faire de la synagogue un usage dgradant.Certains Rishonim pensent que cette Mitsva est Dorata [Yrm

324]. Tandis que la majeure partie des dcisionnaires la considrent

Drabanan dordre rabbinique. Cette prcision permettra de tolrer

plus facilement certaines utilisations quelques peu controverses.

Prcisons que le devoir de se conduire avec rvrence la synagogue

est constant pendant les prires comme toute heure, et mmelorsque la synagogue nest plus usite ou a t dtruite Has Veshalom.Elle est aussi en vigueur dans la Ezrat Nashim la section de la

synagogue rserve aux femmes.

Le Zohar accable gravement celui qui profane la Kedousha de lasynagogue. Il affirme aussi que lexil des Bnei Isral perdure cause

cette faute. A contrario, le mrite de celui qui sy conduit avec crainte

est immense. Le Mishna Beroura rapporte dailleurs que le Ari zal

sabstenait mme de parler de Moussar la synagogue, tant son souci

de driver vers un sujet profane le proccupait!

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Halakha : Beit haKnessetSam. 16 Sivan 5773

Que dsigne-t-on comme Beit KnessetouBeit Midrash?

1.De manire gnrale, se conduire avec crainte dans un Beit Knessetconsiste ne pas se comporter avec Kalout Rosh lgret desprit

qui implique, outre la frivolit, de ne faire aucune action tmoignantdun manque de considration de la Kedousha [saintet] du lieu.

Avant daborder les rgles concrtes de conduite la synagogue,nous devons commencer par dfinir ce que la Halakha considre

comme un Beit Knesset. En effet, nous apprendrons que tous les

endroits consacrs la prire en public ne prennent pas forcment

un statut de synagogue. Ou encore, ne le prennent que partiellement.

Facilitons-nous la tche en annonant demble que les diffrentes

conduites interdites seront classifies en 4 niveaux : les actions de

petite, moyenne etgrande lgret desprit, etlesactions trsmprisantes.

2.Question:Dans mon quartier, la synagogue est en fait un rfectoiredcole, que lon amnage et dcore le Shabbat. Dun point de vue

halakhique, ce lieu a-t-il un quelconque statut de Beit Knesset ?

Rponse: Cette salle na pas de statut deBeit Knesset. La plupart desrgles de conduite ne sont pas en vigueur dans ce lieu,

une exception: les actions trs mprisantes ou indcentes par ex. se

dnuder partiellement, changer la couche dun bb, y faire du sport

tant que la salle est amnage en synagogue. Mais une fois la salle

redevenue rfectoire, elle ne garde plus aucun caractre de Kedousha.

Attention:si le Aronlarche dans lequel on range le Sefer Torahreste dans un coin de la salle durant la semaine, linterdit dy fairedes actions mprisantes restera en vigueur mme en semaine. Il est

possible de permettre ce type dactions si on entoure le Aron dune

Mhitsa barrire de sparation.

Prcisons que cette instruction neconcerne quun rfectoire amnagen synagogue pour Shabbat. Mais dans le cas contraire, c.--d. que

lon amnage la synagogue en rfectoire selon les conditions que

nous expliciterons la salle garde toujours son statut de synagogue de

niveau moyen, comme nous lexpliquerons.

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Parashat Bhaalotekha 25/05/13

Mosh,le plus grand des prophtes, vivait spar de sa femme, dufait quHashem risquait de se dvoiler lui chaque instant. Miryam, sa

sur ane, ne comprit pas la raison de son loignement, et sadressa

Aharon, en sa prsence: Hashem se rvle nous aussi, sans que la ralitde vie de famille ne soit entrave!. Mosh, le plus humble des hommes,

couta leurs paroles, sans ragir.

Lanuit suivante, alors que Miryam et Aharon dormaient intimementdans leur tente, Hashem se dvoila eux soudainement, malgr leur

impuret. Il les rprimanda davoir os parler du prophte suprme,

davoir compar leurs rvlations aux siennes. Miryam fut frappe de

lpre, le chtiment du Lashon Hara la mdisance.

Lescommentateurs soulvent plusieurs interrogations sur la fautede Lashon Hara de Miryam. Son intention ntait que pour le bien-tre

de son petit frre trs aim. Elle parla dailleurs devant lui, en comit

restreint, pour trouver une solution ce quelle pensait tre une erreur

(Cf. Ramban Devarim 24:9). Quel point prcis Hashem lui reprocha-t-Il?

La rponse se trouve dans la faon dont Hashem la rprimanda.Durant un instant, Il lui fit vivre ce quest la relle vie de Mosh. Hashem

peut se dvoiler chaque instant, mme pendant un moment intime.

Dun coup, Miryam saisit son erreur:avoir jug lautre selon son proprepoint de vue. Sans essayer dapprhender celui que lon accable.

Au niveau de la prophtesse Miryam, un tel propos est peru comme

du Lashon Haran car cest prcisment le point de dpart de la plupartdes paroles de mdisance. On accable notre prochain de critiques sans

tenir compte de tout le contexte, alors quen considrant tous les lments

de sa vie et de ses expriences, on raliserait combien son choix tait

parfaitement lgitime, peut-tre mme le plus juste.

Pour un Zra shel Kayama

Dborah bat Martine Miryam

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Halakha : Beit haKnessetDim. 17 Sivan 5773

Explications (de la rponse dhier).a. Nous rapportions quaprs la destruction du Beit haMikdash, Hashem

promit de faire rsider Sa Shekhina[Providence] dans lesBeit Knesset

et Beit Midrash les synagogues et centres dtude. Or, un lieu nereoit ce prestige que si on le rend Kadoshlitt.saint c.--d. quonle sanctifie en le dsignant explicitement comme tel. Autrement, la

salle ne prend pas le statut de Beit Knesset.

b. Toutefois, les dcisionnaires rapportent quun endroit profane danslequel on prie occasionnellement a une petite Kedousha, qui y

interdit toute utilisation mprisante ou dgradante [Cf. Biour Halakha

ch.154 1]. Il ny a par contre aucun interdit lutiliser pour toute

action profane ou comme un simple lieu de passage pour raccourcir

son chemin [Peri Megadim Ibid.1].

c. Concernant le Aron [larche] du Sefer Torah qui reste dans la salledurant la semaine, le Choulhan Aroukh [Y-D ch.282] enseigne

quil est interdit de se comporter avec lgret desprit en prsence

dun Sefer Torah [Cf. 5 minutes ternelles de Tisrei 5773]. Maislorsque leSeferest rang, la plupart des conduites frivoles deviennent

permises. [Certains requirent que la hauteur de larmoire soit telle

que le Seferrepose plus de 96cm au dessus des ttes.]

Toutefois, tant que leArondemeure dans la salle durant la semaine,il rappelle la solennit du lieu de prire provisoire, et les conduites

mprisantes demeurent interdites.On rsoudra le problme en entourant le Aron dune Mhitsa[sparation], afin de le consigner dans un domaine distinct. Soit, en

lentourant dun paravent haut de 96cm. Ou a postriori, en le

recouvrant dun grand tissu. [Prcisons que la Parokhet le rideau du

Aron ne suffit pas pour raliser cette sparation, du fait quelle est

consacre au Aron.]

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Moussar : Mitsvot piliers 26/05/13

Rabbi Shamla enseigne: Mosh transmit 613 Mitsvot. 248MitsvotAssei positives, en corrlation avec les 248 membres de lhomme, et

365Mitsvot Lo Taasseingatives, comme les 365 jours de lanne

Vint David, et les restreignit 11 Mitsvot [Tehilim15]: Hashem,qui sjournera sous ta tente?1. Celui qui estintgre,2. pratique lajustice,3.et ditla vritde tout son cur.4.qui napas de calomniesur la langue,5. Ne fait aucun mal son prochain, 6. Ne profre pas doutrage sonprochain.7. Il mprise le mprisable, 8. et honore ceux qui craignentHashem.9. Ilne se rtracte paslorsquil jure10.Ne prte pas son argentavec intrt,11.Et nacceptepas de pots-de-vinaux dpens de linnocent.

Arrivale prophte Yeshayahou et les restreignit 6, comme il estdit (33:16):1. Celui qui marche dans la justice,2. parle avec droiture, 3.Refuse le profit de la violence,4.Sloigne des pots-de-vin,5.Boucheses oreillesaux propos sanguinaires, 6. Et ferme les yeux pour ne pas secomplaire au mal.

Puis, ce fut au tour de Mikha de rduire les Mitsvot 3 (6:8):

1.Pratiquer la justice,2. Aimer labont 3.Faire du bien avecdiscrtion.RevintYeshayahou et les rduisit 2 Mitsvot (56:1) : 1.Observer

lajusticeet 2.faire lebien. Enfin, le prophte Habakouk les rduisit une unique Mitsva,

comme le dit le verset: (2:4) le justevivra par sa Emouna[croyance]

Le 9e des 13 fondements de Emouna est de croire que la Torah

dans son intgralitest ternelle. Si un homme prodigieux parvenait faire tourner la terre lenvers, et proposait de modifier ne serait-ce quundtail dune Mitsva de la Torah, il serait vou la lapidation. Comment

dans ce cas comprendre les rductions voques? Nous vous proposons

dtudier pour les prochains jours la signification de ce passage [Makot

24A], avant dapprofondir en seconde partie sa conclusion: laEmouna.

Refouah Shelema Rivka bat Avraham

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Halakha : Beit haKnessetLun. 18 Sivan 5773

Question: Est-il possible ddifier un Beit Knesset dans laquelle onnest pas astreint se conduire avec rvrence?

Autrement dit: nous voquions hier le cas dune salle prvue une

utilisation profane qui fait aussi office de synagogue, dans laquelle onnest pas impos des strictes lois de conduite au Beit Knesset. Est-il

possible deconstruire une synagogue permanente en posant lacondition

de ne la soustraire aux lois rigoureuses de la synagogue?

Rponse: Il est possible dallgercertaines lois en explicitant lors desa construction quon ne lui attribue quune Kedousha

partielle. [Nous aborderons ensuite la question de savoir sil est juste

de sanctifier une synagogue ainsi. Pour le moment, explicitons les

instructions concrtes des lois de Kedoushadune telle synagogue.]

Succinctement, nous voquions avant-hier que les actionsconsidres comme de la lgret desprit sont classes en 4 niveaux.

Pour les sfarades, le fait de dsigner un Beit Knesset en explicitant

cette condition ne permet de lever que les actions considres comme

de petite lgret desprit. Soit, il deviendra permis de parler de sujetsprofanes ncessaires, tel que donner des instructions de travail oudachat, ou mme entretenir des discussions amicales minimales,

condition de parler dcemment eten dehors des heures de prire.[On ne parle pour linstant que dun repas qui nest pas une clbration

de Mitsva.] Tandis que demeurera linterdit de niveau moyen, soit

manger, boire, dormir. Ou a fortiori, discuter desujets profanes inutiles.Pour les ashknazes, le fait de poser une condition permet toutesles actions de niveau strict et moyen, lorsquil y a une ncessit. Tandis

que les actions considres comme de grande lgret desprit tel

que les discussions profanes inutiles, ou les actions trsmprisantesresteront formellement interdites.

Lorsque lon veut expliciter la condition de ne pas sanctifier lendroit,il nest possible de le faire uniquement pendant sa construction ouau moment de lachat. Si on a omis de la prononcer jusquau premieroffice organis, il ne sera plus possible de poser cette condition.

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, Accomplis mticuleusement chaque Mitsva, quelle te semble petite ou

grande, car tu ne connais le mrite daucune delles (Avot 2:1)

Chacune des 613 Mitsvot de la Torah a pour but de parfairelhomme en un point prcis. Au niveau de laction, comme de la rflexion,chaque Mitsva apporte un lment de perfection singulier, quaucune

autre ne peut remplacer, comme nous lexpliquions il y a 2 mois. Il est

donc primordial que chacun accomplisse et tudie, une fois dans sa vie

au moins, chacune des 613 Mitsvot.

LesRishonimcommentent la Mishna cite partir de cette notion.Si la Torah avait divulgu le mrite des Mitsvot, nous nous serions rus

versles plusbnfiques.Or,chacuneaunesingularitpropre, irremplaable.

De fait, Hashem na dvoil le mrite de presquaucune Mitsva, afin que

nous nous souciions de nous parfaire sur tous les plans.

Revenons prsent sur la Guemara cite hier. Le Drashot Haran(ch. 6) explique quau fil des gnrations, lentrain dans laccomplissement

des Mitsvot diminuait, car les domaines dans lesquels il fallait sinvestirtaient trop vastes.

Comparons cela lducation dun enfant. Dun point de vuethorique, il se peut que chaque faux-pas rclame rprimande, pour

conduire ce petit la sagesse, les bonnes vertus, etc. Mais concrtement,

le rprimander constamment le dtruira. Dabord, parce quil ne connaitra

pas dpanouissement, ne dveloppera pas de crativit. Mais pire encore,il arrivera un moment o laccumulation de reproches le dcouragera. Il

conclura quil est bien trop loin de larrive, et baissera les bras. Il est

donc primordial de dfinir les bornes essentielles, et celles qui seront,

certes, ncessaires, mais dans un second temps.

Idem pour la Torah. LeRanexplique quau fil du temps, il devenaitncessaire de pointer les Mitsvot primordiales. Jusqu Habakouk, qui

mit en videnceLApierre angulaire de la perfection, la Emouna.

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Halakha : Beit haKnessetMar. 19 Sivan 5773

Explications (de la rponse dhier).a. La Guemara dansMeguila [28B] voque diffrents exemples dactions

interdites dans une synagogue. Notamment, ne pas manger, boire,

dormir, ou ne pas y entrer pour sabriter de la pluie. Ou encore,linterdit dy organiser des runions pour dbattre de sujets matriels,

car, en plus des paroles profanes, les participants sont enclins se

conduire vulgairement. Et de prciser que ces interdits sont en vigueur

mme si la synagogue se fait dtruire; il est interdit de mpriser ou

de se comporter avec lgret desprit sur les ruines dune synagogue.

LaGuemara ajoute ensuite un enseignement un peu nigmatique:En Babylonie, puisque les synagogues sont difies sous condition

de ne pas les sanctifier compltement cesinterdits ne sont pas envigueur, lexception des grandes runions. De quel interdit la

Guemara parle-t-elle? Les Rishonimproposent 3 explications:

1. Selon Rashi, cette condition permet de lever tous les interditsexplicits manger, boire, dormir ou sabriter. A lexception des

grandes runions, car les participants sy comportent tropvulgairement.

2. Pour leRosh, partir du moment o lon dsigne un lieu de prire,toutes les strictes rgles de conduite de la synagogue se fontimposer malgr nous. La possibilit de mettre une condition nesert qu allger les interdits lorsque la synagogue se fait dtruire.

[Il ressort donc que mme aprs destruction, on ne pourra tenirde runion profane sur les ruines dune synagogue, bien que lon

ait dsign la synagogue avec condition.]

3. LeRambanquant lui explique que la condition sert permettreles utilisations de niveau moyen lorsquil ny a pas dautre choix.Par ex. proposer logis et couvert aux pauvres. [Malgr tout il nest

pas possible dy dresser les runions profanes, commeprcdemment.] A suivre

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Le Maharal donne une dimension plus profonde la Guemaradavant-hier. Commenons par rappeler la spcificit de la rvlation du

Sina, lorsque Hashem donna la Torah auxBnei Isral [Cf. 5 minutes

ternellesn 29]. Le Ramhal explique quHashem divulgua lors de cetvnement lessence de la Torah. Pour lunique fois de lhumanit, Il leva

totalement le voile qui masque Sa Providence. Les Bnei Isral saisirent

lampleur de Son unicit et la faon dont Il dirige le monde, quils

ancrrent dans leur cur. Tel un aveugle qui dcouvre la lumire, ils

reurent la Torah en percevant quel point elle est irrmissible, combien

chaque dtail des 613 Mitsvot a une importance capitale pour la perfection

du monde et de lhomme.

Levoile a, certes, t rabaiss, mais notre conviction persiste. Chaquejuif, tel quil est, a une perfection atteindre, propre lui. Selon sa

famille, son vcu, ses capacits, sa classe sociale, chaque Neshama me

juive doit accomplir Ses613 Mitsvot, sa faon, selon sa perception.Comme chaque visage est unique, ainsi la Torah et les Mitsvot de chacun

lui sont singulires.Dans la Guemara de Baba Metsia (62A), Rabbi Akiva enseigne: 2

personnes qui marchent dans le dsert. Seule lune delles a une unique

dose deau pour survivre. Elle devra la boire, aux dpens de lautre, car

Ta vie passe avant celle des autres! Le mme Rabbi Akiva, qui enseigne

que lamour du prochain est la grande rgle de la Torah, fait primer le

sauvetage de notre propre vie. Non par gosme, mais par certitude delimportance de chaqueNeshama. Mme le plus simple des hommes doit

se considrer, de son point de vue, plus important que quiconque, mme

quun Tsadik. Car Hashem attend son propre travail, ses Mitsvot, son

tude, son niveau. Qui sait! Mme celui qui ctoie la dlinquance et

lindcence depuis son jeune ge, et dcide une fois de vaincre son instinct,

en matrisant par ex. son regard, pour la gloire dHashem, peut tre

apprci dans le ciel autant que la Torah tudie par le Tsadik.

A suivre

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Halakha : Beit haKnessetMer. 20 Sivan 5773

(Explications. suite) b. Nous rapportions hier 3 explications sur lapossibilit de dsigner un lieu de prire en posant la condition de ne

pas tre engag par les rgles de conduite dans un Beit Knesset. Le

Choulhan Aroukh tranche selon le commentaire du Rosh. Soit, ilnest pas possible dallger laKedousha (saintet) dune synagoguetant quelle est en fonction. [Poser la condition ne sert qu permettrelutilisation des ruines de la synagogue.] Il ressort donc que toutes les

strictes rgles de conduite nous incombent, dans toute synagogue.

Mais les dcisionnaires prouvent quil est quand mme possibledallger un peu ces lois pour permettre de manger, boire ou dormir

uniquement, mme daprs le Choul'han Aroukh. Expliquons.

c.A priori, il faut sabstenir de toucher nu le parchemin dun SeferTorah. Ainsi, lusage est de rserver un foulard quon laisse toujours

prs duSefer, avec lequel on roule le parchemin. Ce foulard reoit lui

aussi une Kedousha, et il devient interdit de sen servir pour une

utilisation profane, telle que se couvrir la tte. Le Choulhan Aroukh

enseigne toutefois quil est possible de ne pas consacrer ce foulard enprcisant lors de son achat quon lui laisse son caractre profane et

que son utilisation pour le Seferest provisoire.

Do la question: quelle diffrence y-a-t-il entre le foulard et lasynagogue? Pourquoi le Choul-Ar tolre-t-il de consacrer le foulard

avec condition, et interdit-il ddifier une synagogue avec condition?

Le Maguen Avraham dduit que pour la synagogue aussi, le ChoulhanAroukh ninterdit de mettre une condition que pour une conduite

compltement profane par ex. manger, boire, dormir. Tandis que

la condition fonctionne pour permettre des discussions profanes

ncessaires. Ainsi, mme pour un sfarade, on pourra permettre ce

type dediscussion sion a explicit cette condition lors dela construction.

d.Pour les ashknazes, le Mishna Beroura tranche la Halakha commelavis du Ramban, et permet de faire dans une synagogue difieavec condition toute utilisation profane en cas de ncessit.

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Chacune des 613 Mitsvot de la Torah contribue parfaire lhommeen un lment singulier. Cela signifie quen tudiant la Torah et en

laccomplissant parfaitement, lhomme atteint lextrme perfection.

Comme le dit la Mishna de Pirkei Avot [ch.6 1], il sera naturellementaim de tous, sa sagesse sera dune droiture transcendante, ses vertus et

rapports avec autrui parfaitement quilibrs, et ses conseils savreront

presque prophtiques.

Commenous le rapportions hier, chaque juif a lobligation, sonniveau, de se parfaire, daccomplir de son mieux toutes les Mitsvot, de

connatre au mieux la Torah, de parfaire ses Midot traits de caractre.

Quil soit ouvrier ou cadre, religieux de naissance ou n au fin fond de

lInde, il est venu sur Terre pour se parfaire. Sa conception de la Torah

sera singulire, dpendante de sa nature, unique au monde, et il doit la

faire sortir du potentiel au rel.

Mais concrtement, comment chacun peut-il atteindre cetteperfection? Sil na pas eu les parents de Baba Sal, na mme pas connu

lcole juive, quelle solution a-t-il?Par o commencer?Certes, la Mishna[Ibid. 2:16] dit Ne te dcourage pas du travail impos, si tu ne parviens pas

le fournir. Mais tu nes pas dispens de ty efforcer!, mais cette formule sera

perue par un perfectionniste comme un fatal vu de condolance!

Selon le Maharal, la Guemarade Makot rpond cette question.Souvenons-nous dabord de lexplication duRan, que les prophtes ont

hirarchis les Mitsvot, dvoilant lesquelles sont primordiales. Le Maharalajoute: ces prophtes ont divulgu les fils directeurs de la Torah. Lespoints voqus ne sont pas caractriss par leur importance uniquement,

mais parce quils sont lessence des Mitsvot de la Torah. De fait, en

persistant parfaire ces points, lhomme alimente dans une certaine

mesure tous les lments sur lesquels il doit se parfaire.

Pour un zivoug hagoun

Yal Hassiba Sultana bat Martine Miryam

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Halakha : Beit haKnessetJeu. 21 Sivan 5773

Un petit point simpose

1. La Kedousha [saintet] dun Beit Knesset implique de sy conduireavec une grande crainte. Il est notamment interdit dy manger,

boire, dormir ne ft-ce de manire provisoire, ou dy discuter de sujetprofane mme ncessaire. [Il est a fortiori interdit de rire aux clats,

ou pire encore, dentretenir des discussions interdites, tel que leLashon

Hara la mdisance, ou faire honte son prochain. LeMishna Beroura

s'tend sur la gravit de cette faute lorsquon ose la faire dans une

synagogue.]

2. Toutefois, ces strictes lois ne sappliquent que sur un vrai BeitKnesset, et non sur un lieu profane qui fait aussi office de synagogue certains moments. Notamment, une salle de classe ou un rfectoire.

Il est tout de mme interdit dy faire un usage trs mprisant lorsquil

est amnag en lieu de prire par ex. changer la couche dun bb,

se dnuder. [De mme, on ne fera pas ces actions durant la semaine

si larche du Sefer Torahreste dans cette pice.]

3. Quant la possibilit ddifier une vraie synagogue en posant lacondition de ne pas lui appliquer les strictes rgles de conduite,

il est possible dallger partiellement ces lois. Pour les sfarades, la

seule permission sera dy discuter de sujets profanes ncessaires. Et

pour les ashknazes, il sera permis dy faire toutes les utilisations

profanes en cas de besoin. En revanche, les utilisations considres

comme de grande lgret desprit ou trs mprisantes demeurerontinterdites.

4. Lorsque lon veut poser la condition de permettre ces actions, ilfaut ncessairement lexpliciter avant la fin de la construction ou

de lachat. Si on a omis de la poser et que lon a dj pri mme

occasionnellement dans cet endroit, il prend forcment toutes les

rgles strictes du Beit Knesset.

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Expliquons quelques unes des gnralits de la Torah, numrespar les prophtes cits en dbut de semaine.

LesMitsvot de la Torah sont classifies de plusieurs manires. Tout

dabord en MitsvotAsset Lo Taasseh les Mitsvot positives et ngatives.Compos de Yetser Hatov et de Yetser Hara de bon et de mauvais

penchants, lhomme doit se parfaire sur 2 plans: ne pas se laisser aller au

mal, et faire le bien. Non seulement dominer son instinct, mais aussi

faire des bonnes actions, comme le dit le verset dansTehilim(34:15): -Eloigne toi du mal, et fait le bien. Il ne suffit pas de ne pastre pervers pour tre un juste, il faut aussi faire de bonnes actions.

Uneautre classification des Mitsvot les spare en 2 groupes, selonles diffrents rapports de lhomme: Bein Adam Lamakom, Bein Adam

LaHaveiro, les Mitsvot qui incombent lhomme envers Hashem, et

envers son prochain. En fait, il existe aussi une 3e catgorie, moins connue

bien que plus vidente: Bein Adam LeAtsmo les Mitsvot qui incombent

lhomme envers lui-mme. Lorsquun homme est pervers, ou mme

dmesur dans ses impulsions, il dtriore son propre tre, mme sil nenuit pas autrui, et ne profane pas le nom de Hashem.

Cesdiffrentes classifications gnrent la plupart des axiomes de laTorah mis en vidence par les prophtes. Il ne sera pas possible de tous

les dtailler, mais expliquons quand mme le principe. Lexemple le plus

vident est la synthse de Mikha (6:8): 1. Pratiquer la justice,2.Aimer la

bont3.Faire du bien avecdiscrtion.LeAroukh Lanerexplique que ces3 axiomes sont une expression de cette dernire classification. La justiceenquestionsymboliselquilibredeltre:shabituerentoutescirconstances

penser justement, objectivement. Aimer la bont incarne les Mitsvot

Bein Adam Lahavero. Quant au bien avec discrtion, cela signifie donner

nos bonnes actions une dimension spirituelle, parce quUn tre suprme

nous surveille, et souhaite notre perfection.

Refouah Shelema Rivka bat Avraham

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Question: Nous avons jusque-l distingu le cas dune vraie synagogueconstruite condition dallger la rigueur des lois, du cas

dune salle profane que lon utilise aussi mme frquemment pour

prier. Est-il possible de ruser pour viter compltement les rgles deconduite la synagogue, en explicitant lors de ldification que le

btiment en construction sera une simple salle, qui servira entre autres

la prire publique, mais aussi toute autre utilisation profane?

Rponse:a.Il estthoriquement possible de ruser de la sorte pourlaisser cet endroit profane. [Il sera tout de mme interdit

dy faire des actions mprisantes uniquement.] Il faudra alors veiller

ne pas dsigner ces endroits parBeit Knessetou Beit Midrash ni en

franais, par le terme synagogue.

Cestdailleurs ce principe qui a donn naissance au Shtieblekh synagogue hassidique dans laquelle les gens se permettent de manger,

boire [et pas toujours que de leau] ou dormir. Les Admourmentor

dune Hassidout dEurope de lEst difiaient ces lieux en explicitant

quils y feraient desTish grands repas de fte. Afin de bien distinguerla saintet du vrai Beit Knesset de cet endroit, ils instaurrent de les

appelerKloz, Shtoub, ouShtieblekh[chambre en Yiddish]. Pour mieux

les dmarquer, certains sabstenaient mme de construire de manire

fixe un Heikhal larche du Sefer Torah, mais se contentaient dune

armoire dplaable.

b. Toutefois, les dcisionnaires enjoignent de ne pas difier la synagogueprincipale du quartier de la sorte. En effet, la Shekhinarside parmi

nous dans notre exil dans nos petits Beit haMikdash leBeit Knesset.

Or, un lieu de regroupement de juifs, mme pour prier qui na pas

t sanctifi, ne reoit pas le prestige de petit Beit Mikdash, ainsi que

toutes les vertus et bonts stipules celui qui prie la synagogue!

[Cf. Biour Halakha ch.151 11 et Igrot MoshO-H II ch.44]Ces lois nous seront dune importance capitale pour dfinir le statutdes salles annexes et Ezrat Nashim de la synagogue.

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Parashat Shelakh Lekha 31/05/13

Aprs avoir reu la Torah et construit le Mishkan, les Bnei Isralsapprtent entrer en Isral, et envoient des explorateurs. Mosh dsigne

12 missaires, parmi les plus intgres de leur tribu. Aprs 40 jours

dexploration, le 9 Av, ils reviennent, rapportant 3 fruits gants: unenorme grappe de raisin, transporte par 8 personnes, ainsi quune grenade

et une figue, chacune porte par un missaire. Ds leur arrive, ils se

rendent chez Mosh et Aharon pour raconter leurs aventures, en prsence

de tout le peuple. Mais en quelques instants, leur discours tourne au

vinaigre, et ils commencent dnigrer la Terre dIsral, critiquant

notamment ses habitants gants et robustes. Ils dcouragent ainsi le peuple

desprer la conqurir. Peuple qui se mit lui-aussi se lamenter sur son

sort. Certains prvoient dj de rebrousser chemin jusquen Egypte, jusqu

ce que la nue descende sur leOhel Moed la tente dassignation, signe

quHashem veut sadresser Mosh.

Hashem fait par de sa colre Mosh, et lui annonce quIl sapprte anantir le peuple. Mais Mosh prie, jusqu annulation de la sentence.

Cependant, Hashem dcrte que cette gnration entire prira dans le

dsert. Pour 40 jours dexploration, les Bnei Isral seront dplacs pendant

40 ans dans le dsert, et ce seront leurs enfants qui auront le mrite de

conqurir le pays.

Commentces hommes, des plus intgres de leurs tribus, qui virentles miracles dEgypte, louverture de la mer, le don de la Torah, devinrent-ils

en 40 jours de vritables impies? Le Messilat Yesharim rapporte au nomdu Zohar leur motivation profonde. Depuis Yitro, Mosh avait nomm

des magistrats. Ces hommes taient cinquanteniers (responsables de 50

personnes) et craignaient tout simplement de perdre leur fonction en

entrant en Isral.

Il est affolant de constater combien lgo dun homme peut le

pousser des entreprises ahurissantes! Dmotiver tout un peuple parsouci de perdre son poste, qui de surcrot, ntait pas des plus importants!

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Question: Une salle annexe de la synagogue dans laquelle sontorganiss des offices occasionnellement a-t-elle un

quelconque caractre de Kedousha saintet ?

Rponse: a.Selon la loi stricte, seule la salle de prire principale aun statut deBeit haKnesset. Il ny a aucune contre-indication faire dans une salle annexe toutes sortes dutilisation, mme celles

qui sont dfinies comme mprisantes [changer la couche dun bb

par ex.].

b. Si cette salle est frquemment utilise pour y organiser des officesde retardataires, elle prend alors un statut de Beit Knesset, mme

sil ny a pas de Sefer Torah dans cette pice. Les responsables de lasynagogue pourront toutefois poser la condition de ne pas sanctifier

cette pice. [On sabstiendra nanmoins des actions mprisantes,

comme prcdemment.]

c.Si cette salle a une fentre ouverte sur le Heikhallarche du SeferTorah il faudra sy comporter avec les mmes rgles que dans la

synagogue. On rsoudra le problme en y mettant des rideaux pais.Explications:a.A limage duBeit haMikdash,seule la salle principaledu Beit Knesset prend le statut rigoureux de Mikdash

Mat le petit temple. [Nous voquerons le statut de la Ezrat Nashim

demain.]

b. A partir du moment o cette salle sert frquemment aux priresparticulirement lorsque ces offices deviennent officiels, elle

devient elle-mme un Beit Knesset selon beaucoup de dcisionnaires,bien quil ny ait pas de Sefer Torahou deBima [chaire dofficiant].

Demme, si cette salle est utilise par des hommes pour y tudierde manire fixe, cet endroit prend un statut de Beit Midrash semblable

celui dun Beit Knesset, quelques dtails prs.

c. Concernant la possibilit dexpliciter la condition, nous rapportionshier quil faut sabstenir de construire la synagogue de quartier de

la sorte. En loccurrence, il ny aucune contre-indication lexpliciter

pour les salles annexes de la synagogue! A suivre

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Parashat Shelah Lekha 01/06/13

Lepremier Rashi de la Parasha rapporte un Midrash: Pourquoi laTorah raconte-t-elle lhistoire des explorateurs tout de suite aprs celle de Miryam

(Cf. la fin de la Parasha de la semaine dernire)? Pour mettre en exergue

limpit de ces impies, qui virent Miryam frappe de lpre pour avoir calomniMosh,et ne tirrent pas la leon!

Assister une scne inhabituelle et ne pas tirer de leon est considrpar ce Midrash comme une faute! Tout ce qui se passe autour de nous,

que lon soit lacteur principal, ou simplement spectateur, doit nous

interpeler, tre trait et class quelque part dans notre cur, car le fait

mme dy assister est srement un avertissement de la Providence.

Tout au long du Tanakh, nous remarquons plusieurs grands hommesvivaient avec cette conviction. Lorsque le roi David ntait quun simple

berger, il sauva le troupeau de son pre dun lion et dun ours. Lorsque

Goliath blasphmait jour aprs jour, en narguant les Bnei Isral, David

pria Shaoul de le laisser laffronter, car Hashem lui avait augur parcette anecdote sa capacit de le vaincre.

RabbiHam Shmoulevitz zatsal appuyait cette conduite partir delhistoire de Yossef. Il accusa ses frres devant son pre de transgresser 3

fautes: de frquenter des femmes interdites, de traiter les fils de Bilhaaet Zilpadesclave, et de consommer la chaire dunebte qui navait past abattue. Selon son point de vue, ses colportages taient justifis.Hashem linterpella de 3 faons. Il fut, dune part vendu lui-mme en

esclave, et se fit accusdadultrepar la femme de Potiphar. Quant au3e colportage, lorsque ses frres le jetrent au puits, ils sinstallrent

djeuner, en gorgeant un mouton. Si les 2 anecdotes prcdentes peuventtre interprtes comme une punition plutt quune interpellation, cette

dernire na aucun caractre de chtiment. Son seul but tait deveiller

Yossef la Techouva le repentir.

Refouah Shelema Yossef ben Sim'ha Nathan

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Halakha : Beit haKnessetDim. 24 Sivan 5773

d. Nous voquions que le Beit Knesset a un statut de petit BeithaMikdash petit Temple. A son image, nous considrons que la

Bimal'estrade o on lit la Torah reprsente le Mizbah, lautel.

Et leAronlarche duSefer Torah reprsente leHeikhal, la salle danslaquelle rsidait le Aron Habrit, larche des Tables de la loi. Or, au

Beit haMikdashdepuis les pices qui taient en face du Heikhal, il tait

interdit de se conduire avec lgret desprit.

Ainsi,si le Heikhalest lEst par ex., il est interdit de se conduireavec lgret desprit dans toutes les pices ou hall dentre de la

synagogue qui se trouvent lOuest en face du Heikhal, lorsque les

portes ou fentres sont ouvertes. [Leket Yosherp.31, Maharit II ch.4]

Question: Quel est le statut de la Ezrat Nashim la section de lasynagogue rserve aux femmes?

Rponse: La plupart desdcisionnaires luiattribuent la mme Kedoushasaintet que lenceinte de la synagogue, quelques petites

nuances prs [Aroukh haChoulhan ch.154 7]. Il sera permis de prciser

lors de sa construction quon laisse cette pice profane, et lon pourraalors y faire toute action profane, lexception dun usage trs mprisant.

Attention:lorsquon voit leHeikhaldepuis laEzrat Nashim, il faut syconduire avec crainte, autant que dans la synagogue. Ainsi, mme si

lon a pos la condition lors de la construction, on ne pourra y faire

des utilisations profanes quen y accrochant des rideaux.

Explications:Dun point de vue halakhique, le domaine de la EzratNashimest considr comme distinct de la synagogue,car spar par uneMhista une barrire. Par ex. Il nest pas possible

dassocier 10 personnes pour dire Kadish lorsque 9 se trouvent dans

lenceinte de la synagogue et le 10e dans la Ezrat Nashim.

Mais pour ce qui concerne les lois de Kedousha de la synagogue,cette section prend elle-aussi un statut deBeit Knessetde par elle-mme,

du fait quelle est un lieu consacr la prire des femmes. [Rappelons

quun endroit consacr la prire devient Kadoshmme sil ny a pas

deHeikhal.]

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Dans le passage de Makot cit la semaine dernire, la Guemararapporte que David synthtisa les Mitsvot de la Torah en 11 axiomes, et

les illustre par des personnages de la Torah et des Tanam, qui atteignirent

la perfection de ces vertus. [Notre propos initial est certes de dvelopper laconclusion de la Guemara la Emouna, mais il serait dommage de ne pas relater

ces anecdotes pleines de morale, bien quun peu hors-sujet!]

1. Celui qui est intgre, cest Avraham Avraham tait le premier vraicroyant. Seul contre tous, il rfuta toutes les hrsies de lpoque, au

point de se faire mettre au bcher. Mais sa Emouna tait rsolue. Rien

ne parvint le rebuter.

2. Pratique la justice, cest Aba Hilkyahou.La Guemara de Taanit (23A)raconte que ce grand Talmid Hakham tait employ chez un patron,

pour subvenir aux besoins de sa famille. Pendant ses heures de travail, il

tait tellement mticuleux de ne pas voler quil ne saluait mme pas les

sages qui passaient devant lui.

3. et ditla vritde tout son cur, cest Rav Safra. LaSheltarapporte querav Safra avait une marchandise vendre. Un jour, alors quil lisait le

Shema, un homme vint lui proposer de lacheter un certain prix. Mais

comme la Halakha le prescrit, il est interdit de sinterrompre pendant le

Shema, ni mme de faire un signe de la main ou de la tte. Rav Safra ne

ragit donc pas. Lintress dduit que le prix tait peut-tre bas, et le

surenchrit. Rav Safra ne ragit toujours pas. Lorsquil acheva le Shema,

il lui dit: Donne-moi le premier montant que tu avais fix, car javais djaccept de te la cder ce prix. En quoi cette conduite mane-t-elle de la

vertu de la vrit? Car la vrit pousse lextrme ne se limite pas qu

lexpression propre, ou ne pas tromper notre prochain, mais ne pastre versatile, ne jamais revenir mme sur une pense que lon a concluede raliser. A suivre

Refouah Shelema Laure La bat Bella

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Halakha : Beit haKnessetLun. 25 Sivan 5773

Question: Une synagogue installe dans un local lou prend-elle unstatut de Beit Knesset ?

Rponse: Il faut considrer 2 paramtres: les conditions du bail, et

la fonction du local. Soit:- Dans un local o lon prie uniquement, si le bail a t sign avecoption et quil est probable que la communaut y demeure longtemps,

les dcisionnaires lui attribuent toutes les lois dun Beit Knessetdurant

la priode de location. [Sauf si les responsables ont explicit la condition

de ne pas consacrer cet endroit lors de la location.]

-Si la location est purement provisoire, il naura aucun caractre deBeit Knesset. On devra sabstenir uniquement dy faire des actions

mprisantes [se dnuder ou changer une couche de bb].

-Mais si en plus des prires, on y tudie rgulirement, ce local prendle statut dun Beit Midrash semblable celui d'un Beit Knesset,

quelques dtails prs, bien que la location soit dune courte dure.

[Sauf si on a explicit la condition, comme prcdemment.]

Explications:a.Il est possible de sanctifier un Beit Knessetpour unedure limite en explicitant lors de la construction

ou de lachat quil ne fera office de Beit Knesset que pour 2 ans par

ex. [ch.151 Biour Halakha11]. Or, une location a dun point de vue

juridique un statut de vente pour une dure dfinie. Ce local doit

donc prendre, de ce point de vue, un statut de Beit Knessetdurant la

location, quelle que soit la condition du contrat.b. Le Chou-Ar [ch.154 2] rapporte toutefois le Mahari ben Haviv[Turquie, 5300] qui prescrit quune maison loue pour en faire

une synagogue neprend pas lestatut dun BeitKnesset. Les dcisionnaires

prcisent que cette instruction ne concerne quune location

compltement provisoire comme dans le cas du Mahario les juifs

se cachaient pour prier.

c. Lorsque le local fait aussi office de Beit Midrash, le fait quil soitaffect tant dutilisations spirituelles lemporte sur le fait que le

bail ne soit que provisoire Cf. Mishna Beroura ch.154 5.

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4. Qui na pas de calomniesur la langue, cest Yaacov. Lhistoire est bienconnuedetous.SonfrreEssavluibradaledroitdanesse.LorsquItshak

leur pre vieillit, il voulu bnir son an, qui perptuera son enseignement.

Il appela Essav. Rivka, la mre, vit par prophtie quil tait impratif queYaacov dtourne cetteBerakha. Elle lappela et lui ordonna de se dguiser

en Essav. A ses dires, Yaacov sexclama: Si par hasard mon pre me tte, je

serai ses yeux comme un trompeur . Le Maharsha explique quil craignait

entre autres davoir justifier son acte, en dvoilant Itzhak combien

son fils an quil tenait pour juste tait en ralit une vritable crapule.

Il ne voulait pas tre amen salir sa bouche par du Lashon Hara la

mdisance.

5. Qui ne faitaucun mal son prochain, cest celui qui ne fait pas de concurrenceavec le commerce de son prochain.Aucune anecdote nest rapporte se

sujet. Il faut nanmoins savoir que la Guemara dans Baba Batra (21B)

dtaille toutes ces lois, qui sont rapportes dans le Choulhan Aroukh

Hoshen Mishpat ch.155. Malheureusement, plusieurs bons juifs parfois

mme bien pratiquants ne savent mme pas quil existe un tel interdit.Comme chaque domaine de Halakha, ces lois sont gnres par plusieurs

rgles. Certaines concurrences sont formellement interdites, dautres sont

tolres, et il y en a mme qui sont conseilles. Celui qui souhaite une

vraie russite dans ses affaires doit absolument veiller ce quelles soient

conformes avec la Torah, en se concertant avec un rav comptent.

6. Ne profrepas doutrage son prochain, cest celui qui se rapproche de sesproches. L non plus, la Guemara ne rapporte pas danecdote. Leprincipe de cette directive est de veiller ne pas rompre les liens avec

nos proches. Chacun connat des priodes plus ou moins difficiles, o il

a besoin dtre paul. La ralit montre quen gnral, seule la famille

perdure dans ce soutien, car le rel souci de bien-tre du prochain est

plus inn chez eux. A suivre

Leiloui nishmat Orly bat Miryam Benchetrit

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Halakha : Beit haKnessetMar. 26 Sivan 5773

Certes,nous devons prsent passer au sujet essentiel, les actionsinterdites la synagogue.Il semble nanmoins quune courte rvisiondes grands titres des types de synagogues voqus sera apprcie.

a. Cas de synagogue qui nont intrinsquement pas de statut de BeitKnesset: -1- une salle destine une utilisation profane dans laquelleon prie mme frquemment. -2-un local de synagogue lou pour unecourte dure, dans lequel on ntudie pas de manire fixe.-3-les sallesannexes dune synagogue, si on ny organise pas doffice de retardataires

de manire fixe.

b. Les cas de synagogue qui ont un statut de Beit Knesset, mais quelon peut contourner en explicitant lors de lachat que la salle garde

un caractre profane: -1- les salles annexes dune synagogue danslesquelles sont frquemment organiss des offices. -2-la Ezrat Nashim.[Il sera de toutes manires interdit dy faire une utilisation mprisante.

Ainsi, si lon est invit une fte dans une telle salle, souvenez-vous

quil est interdit dy changer une couche de bb!] Si on a omis

dexpliciter la condition, ces salles prennent un statut de Beit Knesset,bien quil ny ait pas darche de Sefer Torah.

c. Il faut sabstenir ddifier une synagogue principale en explicitantquon la prdestine aussi des utilisations profanes. Cette loi

sapplique aussi pour un local de Beit Knesset lou. Il est nanmoins

possible dallger un peu la rigueur de ces lois, en explicitant la condition

lors de lachat ou de la construction. Cette clause permettra unsfarade de parler de sujet profane ncessaire uniquement. Et un

ashknaze pourra mme utiliser lenceinte de la synagogue pour y

dresser des repas qui ne sont pas vraiment considrs comme de Mitsva.

d. Larche de la Torah dans un lieu de prire qui prend le statut deBeit Knesset a un caractre solennel. A limage du Heikhal du Beit

haMikdash, il est interdit de se conduire en face de lui avec lgret.

Cette loi sapplique mme si on se tient en dehors de lenceinte du

Beit Knesset dans le hall dentre ou mme dans la cour de la

synagogue.

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Nous voquions hier la Mitsva de se rapprocher de ses proches,notamment en les soutenant lorsquils traversent des moments difficiles.

Les commentateurs rapportent un 2e effet cette Mitsva: lorsque dune

part, nous veillons tre intgres, et dautre part, nous entretenons debonnes relations avec nos proches, nous dteignons naturellement sureux. Le rav Ouri Zohar* raconte quil a remarqu une diffrencefondamentale entre les jeunes Baalei Techouva dobdience sfarade ou

ashknaze [en Isral, o les murs et mentalits sont souvent diffrentes

entre ces communauts]. Lorsquun jeune sfarade revient la religion,

en quelques annes, la plupart de sa famille se rapproche dans une certaine

mesure. Tandis que chez les ashknazes, le contexte familial reste plus oumoins stagnant. Et dexpliquer que dans les milieux sfarades, la famille

reste plus naturellement lie pour le meilleur et pour le pire. Forcment,

la sincrit de ladolescent ne tarde pas dteindre sur son entourage.

Tandis que dans les milieux ashknazes, les divergences dopinions

provoquent souvent la perte de contact, parfois pendant plusieurs annes.

Chacun continue donc son petit train de vie individuel, sans grandeinfluence sur lautre.

7. Ilmprise le mprisable, cest le roi Hizkiyahou.Son pre tait Ahaz,un des rois de la dynastie de Yhouda. Dans les prophtes, il est

racont combien Ahaz tait un impie, qui entrana une grande partie du

peuple lidoltrie. Son fils Hizkiyahou quant lui tait un grandTsadik.

Lors des funrailles de son pre, il ne lenterra pas avec les honneurs dus

un roi. Il prfra transporter ses os dans un simple brancard, afin demontrer au peuple combien celui qui profane le Nom de Hashem est

mprisable

____________________________________________________*anciennement acteur de cinma isralien, il est aujourdhui revenu laTorah, et fait un travail remarquable de rapprochement des juifs la Torah

Refouah Shelma Roger Refael ben Marie Miryam

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Halakha : Beit haKnessetMer. 27 Sivan 5773

Manger, boire et dormir au Beit haKnessetQuestion: A la synagogue qui remplit les conditions pour imposer

les strictes lois de conduite, on organise quotidiennement

des cours de Torah. Est-il permis de servir une collation aux adhrents?Rponse: Cest permis.Explications: a. Nous rapportions quil est interdit de manger ou

boire dans une synagogue. La Guemara dans Meguila

prcise quunTalmid Hakhamrudit qui tudie dans unBeit Midrash

a le droit de sy restaurer, car cet endroit est considr comme sa

maison.

b. Le Choulhan Aroukh [ch.151 1] prcise que cette permissionnest donne que lorsquil na pas la possibilit de manger ailleurs.

Les dcisionnaires dajouter: si aller manger ailleurs va lui faire perdre

de son prcieux temps dtude, son cas est considr comme de force

majeure, et il na donc pas besoin daller dans une salle annexe.

c. Pour un non Talmid Hakham qui tudie occasionnellement lasynagogue, le Mishna Beroura lui octroie la mme drogation. Il

est donc permis de servir cette collation ceux qui participent au

cours, car elle favorise ltude de qualit et ne peut pas se faire servir

ailleurs sans dranger le bon droulement de ltude collective.

d. Note importante: Nous voquions diffrents niveaux dactiondfinis comme de la lgret desprit discuter de sujet profane

inutile ou rire aux clats est de niveau grave, tandis que manger, boireou dormir est une action de niveau moyen [et parler de sujet profane

ncessaire est de niveau faible]. La drogation du Talmid Hakham ne

sapplique pas aux actions de niveau grave. Soit, le fait que le Beit

Midrashsoit considr comme sa maison ne lui permet pas de parler

de tout sujet profane. Ou encore, il na pas le droit dutiliser la

synagogue comme lieu de passage pour raccourcir son chemin. [Nousexpliquerons le paramtre qui permet de classifier ces actions plus

tard.]

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8. ethonore ceux qui craignentHashem, cest le roi Yhoshafat.Lorsquilrencontrait unTalmid Hakhamun rudit, il courrait sa rencontre,

lenlaait et lembrassait, et il lappelait Avi, Avi ! Rabbi, Rabbi ! Mori,

Mori! litt. mon pre, mon rav, mon matre (dans le sens matre/esclave).LeAroukh Lanercommente ces 3 expressions: par la premire, mon pre,

il exprimait sa conviction de ne vivre sur Terre que par le mrite deltude de la Torah duTalmid Hakham. Mon rav, qui mamne auOlam

Haba le monde futur. Mon matre, car il faut craindre son rav comme

le ciel.

9. Il ne se rtracte paslorsquil jure, cest Rabbi Yohanan.Dans les loisdes Neder vux et Shevoua serments, il est possible de les

annuler si on ralise que lon a mal valu leurs consquences, en se

concertant avec unTalmid Hakham. Cependant, une telle rtractation

peut dsensibiliser lhomme de la gravit des jurements, ralisant quil

trouvera toujours une porte de sortie en cas de complication. Ainsi,

Rabbi Yohanan veillait ne jamais revenir sur ses serments.

10. Il ne prte pas son argent avec intrt, mme un goy. Selon laloi stricte, seul lintrt pris un juif est interdit, pas celui dun

goy. Mais en shabituant prter un goy avec intrt, on risque de

prendre got ce mode de gain. Ainsi, la Guemara suggre-t-elle de

scarter totalement de cet interdit.

11. Et naccepte pas de pot-de-vinaux dpens de linnocent, cest Rabbi

Yshmal ben Rabbi Yossi.Le grant de ses champs avait lhabitudede lui apporter sa part de gains tous les vendredis. Un jeudi, il les lui

apporta en avance. Lorsque le Rav lui en demanda la raison, il lui

rpondit quil venait en ville pour se faire juger. Rabbi Yishmal refusa

de le juger lui-mme, de peur que cette avance ne fausst son objectivit.

Bien que cet employ navait pris en compte que sa propre facilit

de ne pas avoir revenir la ville une seconde fois le lendemain,Rabbi Yishmal sentit quil ne rflchirait pas honntement.

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Halakha : Beit haKnessetJeu. 28 Sivan 5773

Question: La synagogue Beit Hashem Nlekh de Ashdod organise leShabbat aprs-midi une grandeSouda Shlishitle 3e repas

du Shabbat communautaire dans lenceinte du Beit haKnesset. Ce

moment est trs apprci car, en plus de lambiance joviale et desmetsdlicats servis, leRav yprononce des DivreiTorah trsencourageants.

Plusieurs fidles sy sont dailleurs attachs, et participent prsent

quotidiennement aux cours de Guemara. Y-a-t-il une contre-indication

faire ce repas dans la synagogue?

Rponse:Selonlaloistricte,dressercesgrandrepasdanslenceintedelasynagogueesttrsproblmatique,surtoutenIsral.

Nanmoins, lusage est de tolrer ces repas de Mitsva. Si on a lapossibilit de faire ce repas dans la Ezrat Nashim lorsque lesfemmes ne sy trouvent pas, on prfrera agir ainsi.

Dans le cas voqu, il y a aussi lieu de tolrer pour ceux qui tudientquotidiennement dans cette synagogue, mme sils ntudient pas pour

le moment, car cette synagogue a un statut de Beit Midrash qui est

lgrement moins strict que leBeit Knesset

.Ces restrictions ne concernent quun vrai Beit Knesset, et non unesalle profane qui fait fonction de synagogue pendant le Shabbat.

Explications: a. Il est interdit de manger dans un Beit Knesset, lexception de celui qui y tudie la Torah, comme

nous lapprenions hier. Dans le cas prsent, il nest pas possible depermettre de ce point de vue, du fait que le but essentiel de cette

Souda Shlishit est le repas, et non le beau discours du Rav.b.La Guemara dansPessahimraconte que lusage tait de faire parfois

un repas de Mitsva dans la synagogue, lorsque lon sanctifiait Rosh

Hodeshlanomnie. LeChou-Ar. [ch.151 4]rapporte cettepermission.

Nanmoins, plusieurs dcisionnaires expliquent que cettedrogation nest donne que pour un petit repas compos de pain

et lgumes, et non pour un grand repas, qui entre dans le cadre des

actions de grande lgret desprit. Dautres affirment quant eux

que ce repas de Rosh Hodesh tait copieux, compos de viande et de

vin. A suivre

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Vint le prophte Habakouk, et les rduisit une unique Mitsva, comme il

est dit le juste vivra parsa Emouna

LaEmounacroire en Hashem, est laxiome principal de la Torah.

Le Gaon de Vilna crit que la Torah a t donne aux Bnei Isral pourquils placent leurBitahon leur confiance en Hashem.

Demanire gnrale, la Emouna consiste intgrer quHashem acr le monde, et ordonne lhomme daccomplir Sa Volont. Il la plac

dans un monde o se trouve tout le ncessaire pour quil remplisse son

devoir. Toute force, naturelle comme mtaphysique, na de capacit

daction que parce quIl la cre. Plus que cela, cest Lui qui, chaque

instant, maintient son aptitude, comme nous le disons dans la prire: qui renouvelle chaque jour,constamment, la cration du Monde. PuisquIl alimente toutes ces forces,

vivre avecEmounaimplique dintgrer quil nest pas possible de tirer de

profit en enfreignant Sa volont. Tt ou tard, il nous sera extirp. Tandis

quen Le servant, malgr les diffrentes difficults rencontres, nous ne

perdrons pas au bout du compte, et serons mme rcompenss, parfoismme dans ce monde-ci.

LaEmounastend dans maints domaines de la vie. Tout dabord,danslaccomplissementdesMitsvot.Deprime abord, sabstenir detravailler

le Shabbat devrait causer un manque gagner dun septime. Pourtant,

la Torah enseigne le contraire. Le Shabbat est la source de la bndiction.

Celui qui cdera la tentation de ce petit septime perdra bien plus. LaMitsva de la Shemitalanne de jachre aussi. La Torah assure quen

ne travaillant pas sa terre une anne sur 7, lagriculteur aura une grande

abondance. Tandis quen transgressant, il perdra tous ses biens, jusqu

se faire exiler. Idem pour la Tsdaka.

Mais la Emouna pntre aussi dans tous les dtails de la vie. Lhommeest constamment confront au monde de laction, et doit pourtant raliser

que ses russites et ses checs sont dans les mains de Hashem

A suivre

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c. La permission de faire une Souda Shlishit copieuse la synagoguedpend de la discussion d'hier, savoir sil est permis dy faire un

grand repas pour une Mitsva. Bien que cette discussion ne soit pas

tranche et quil soit donc prfrable de sen abstenir, lusage detolrer ces repas sest rpandu, et les dcisionnaires le cautionnent a

postriori. [Mishna Beroura Ibid.etOr LetsionII ch.10 4].

d.Attention: cette drogation nest donne que si lon veille ne passe comporter avec une grande frivolit. Ainsi, on ny boira pas de

boisson alcoolise. On ne fera pas non plus de repas de Sheva Berakhot

en lhonneur des maris, puisque lusage est de sy conduire avec

une grande lgret desprit pour faire la Mitsva de rjouir les maris.

e.Evoquons dautres raisons de permettre ces repas, selon le cas. Toutdabord, ces restrictions ne concernent quun Beit Knessetqui a t

sanctifi comme tel, et non une salle profane qui fait aussi office de

synagogue. Ainsi, si lors de ldification de la synagogue, on a explicit

que les salles annexes ou la Ezrat Nashim serviront aux utilisations

profanes, elles ne seront plus concernes par les strictes lois de conduite.f. Lorsque lon na pas prcis cette condition et que lon a le choix

de faire la Souda Shelishit dans lenceinte de la synagogue ou dans

la Ezrat Nashim, on prfrera la faire dans la Ezrat Nashim, dont la

Kedoushaest moindre la stricte condition que les femmes ne sytrouvent pas ce moment-l !

g.Si on a difi lenceinte de la synagogue en explicitant la conditionde ne pas se faire imposer des lois de conduite, un ashknaze a le

droit dy manger, et pas un sfarade. Toutefois, cette condition ne

peut tre pose que dans une synagogue de Houts LaArets, et non

dans une synagogue dIsral.

h.Si on tudie de manire fixe dans la synagogue, elle prend un statut

de Beit Midrash, dans laquelle le Rama permet de manger plusfacilement pour celui qui y tudie frquemment, comme nous

lapprendrons.

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Moussar : Mitsvot pilliers 07/06/13

Un jour, le Alshikh Hakadosh pronona un discours sur laEmouna.Il expliqua que celui qui vit pleinement la conviction que Hashem donne

chacun saParnassa sa subsistance na thoriquement besoin daucun

effort pour lobtenir. Un cochet qui lcoutait se fit happer par latranscendance de ses paroles, et conclut de les accomplir la lettre. Sa

seule richesse tait son cheval, quil mit en vente. Sa famille tenta de le

dissuader, en vain. Le Rav a dit que la Parnassa vient delle-mme si on a

une Emouna intgre. Oseriez-vous douter de ses paroles ?!, leur rpondit-il. Il

vendit son cheval un goy, et commena passer son temps au Beit

haMidrash, lisant lesTehilimet tudiant le peu de Torah que ses capacits

le lui permettaient.

Et voila que peu de temps aprs, le cheval revint chez ce cochet,trainant dans sa charrette des pices dor. Sa femme accourut la synagogue

pour le prvenir. Accompagn de ses proches, il enquta sur ce mystre

durant quelques jours. De fil en aiguille, ils dduisirent que le goy avait

dcouvert un trsor dans un puits, quil chargea sur le cheval. Mais pour

son malheur, il tomba dedans une fois le trsor charg et mourut. Nevoyant pas son nouveau propritaire revenir, lanimal rebroussa chemin,

et revint chez son premier matre.

Unegrande effervescence gagna les disciples du Alshikh. Plusieursnouveaux grands-croyants voulurent suivre son exemple. Mais le Rav les

dissuada: Seul celui qui vit profondment ce niveau de Emouna peut jouir

dune telle protection. Les autres sont obligs dobtenir leur Parnassa en luidonnant une allure naturelle, et de placer leur confiance en Celui qui dverse Ses

bienfaits sur terre!

Lhomme est dchir entre 2 forces. Dune part, il est jet dansun monde daction o il doit ncessairement exploiter, produire, rflchir,

convaincre, gagner, pour obtenir sa subsistance. Mais il doit en mme

temps tre convaincu que Hashem dirige le monde, quaucun effort

supplmentaire ne lui sera profitable. Comment trouver dans ce cas

lquilibre entre ces 2 notions? Apportons quelques lments de rponse

voqus par le Hovot haLevavot.

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La diffrence entre un Beit Knessetet un Beit Midrash.LaHalakha distingue un Beit Knesset dun Beit Midrash une salle

prpose la prire uniquement, dune salle d'tude de la Torah, que

lon y prie aussi ou pas. Un Beit Knesset est moins Kadosh saintquun Beit Midrash. Cela sexprime par le fait quil est permis de

transformer unBeit Knesseten Beit Midrashen le vouant l'tude de

manire fixe, ou mme de vendre les locaux dune synagogue pour

acheter une salle dtude. Alors quil est interdit de vendre un Beit

Midrashpour acqurir une synagogue.

Pourtant, les rgles de conduite sont plus strictes dans un Beit

Knesset que dans unBeit Midrash. Notamment, il est dfendu de dormirde manire provisoire dans une synagogue [sauf pour le TalmidHakham],

alors quil est permis de faire une petite sieste dans une salle dtude.

De mme, nous apprenions quunTalmid Hakhama le droit de manger

boire ou dormir dans un Beit Midrash. Selon le Chou-Ar, ces drogations

ne sont attribues quen cas de grande ncessit. Tandis que le Rama

distingue leBeit Midrash

du Beit Knesset

: auBeit Midrash,

le Talmid

Hakhampeut a priori faire ces actions, bien quil puisse facilement se

rendre dans une pice annexe.

Expliquons ce paradoxe par une parabole. Un roi clbre unevictoire en invitant ses sujets un banquet. Il les accueille par une

premire rception, dans laquelle il leur offre boire. Puis il invite

ses trs proches ministres et conseillers un dner intime, dans une

salle bien plus somptueuse. De manire gnrale, oser manger ouboire devant le roi est un crime de lse-majest; ces interdits ont

cependant t levs pour loccasion, puisque le roi les cautionne. Or,

dans la 1re salle, seul linterdit de boire a t lev; celui qui oserait

y manger serait donc puni. Tandis que les invits au festin ont le droit

de manger. Peut-on dduire de cette diffrence de restrictions que la

petite rception est plus solennelle que la majestueuse rception intime?

Evidemment, non! La diffrence entre leBeit Midrashet leBeit Knesset

est la mme A suivre...

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Parashat Korah 08/06/13

La sagesse des femmes difie la maison; tandis que leur folie la renverse de

ses propres mains.

LaGuemara dans Sanhdrin (110A) attribue la premire partie dece verset de Mishlei(14:1) la femme de Onn Ben Pelet, et la seconde la femme de Korah. Le dtonateur de la rvolte de Korah qui lamena

se rvolter contre Mosh et Aharon tait sa femme, qui voulait voir son

mari honor. Tandis que la femme de Onn Ben Pelet le dissuada de

participer cette rvolte: Quoi quil en soit, un seul sera choisi, soit

Aharon, soit un des contestataires. Tous les autres, vous serez anantis.

Testimes-tu favori sur Mosh ou Korah? Tu perdras de toute faon! A

quoi bon de battre pour perdre?!. Onn reconnut la justesse de ses propos,

mais ne sut comment se rsilier.

Safemme se chargea de le tirer daffaire. Puisque ces contestatairesse donnaient une allure de pieux, prnant la justice et lintgrit, elle

labora une fine stratgie. Elle enivra son mari qui sendormit

profondment. Puis, elle sinstalla lentre de sa tente, dcouvrit sescheveux et les coiffa. Les grand Tsadikim qui vinrent chercher leur

compre ne parvinrent pas approcher sa tente. Il ntait pas digne dun

ventuel futur Cohen Gadol (Grand-Prtre) de parler une femme qui

na pas la tte couverte!

Rabbi Haim Shmoulevitz zatsal explique que la sagesse de cette

femme ntait pas uniquement davoir eu une brillante stratgie, maisdavoir su garder son calme, et davoir vu clair dans cette histoire.

Lorsquune dispute clate, 2 terribles courants entranent les spectateurs

dun ct ou de lautre. Lhomme sage est celui qui parvint garder la

tte froide, non seulement parce que la querelle est un feu dvastateur,

mais aussi et surtout parce que ceux qui se laissent emporter perdent

toute objectivit. De toutes les personnes impliques, seule la femme de

Onn a vu lvidence quun seul Cohen sera dsign, et les autres mourront!

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Halakha : Beit haKnessetDim. 1 Tamouz 5773

La Mitsva dtudier la Torah est la plus grande des Mitsvot. Leverset (Mishlei 3:15) dit: -Elle est plus chre que toutesles pierres prcieuses. Nos Matres commentent: Un homme plong dans

ltude de la Torah est plus grand que le Cohen Gadol qui entre dans le Saintdes Saints le jour de Kippour. Il est dailleurs permis de vendre une

synagogue et mme unSefer Torah pour financer ltude de la Torah

[Chou-Ar ch.153 6].

Ainsi, leBeit Midrasha uneKedoushaplus grande que leBeit Knesset.Nanmoins, les rgles de conduite y sont moins strictes car ce lieu est

destin tre occup longtemps , et que la Torah na pas t donne

aux anges ! [Berakhot25B]. En revanche, le Beit Knessetest prvu pourune rencontre ponctuelle avec Le Roi des rois 3 fois par jour; lepannel dactions permises y est de ce fait rduit.

Cette explication permet aussi dtablir le critre selon lequelcertaines conduites sont parfois permises pour un Talmid Hakham

ou un repas de Mitsva alors que dautres sont toujours dfendues.

Nous distinguions en effet diffrents niveaux dactions frivoles, etrapportions que la grande lgret desprit est toujours interdite. Or,

il semble que le paramtre dterminant cette classe ne soit pas le

caractre insolite de lacte. Par ex. l'interdit de sinstaller manger ou

dormir dans une synagogue est parfois lev, alors quentrer dans un

Beit Midrashpour raccourcir son chemin qui semble pourtant bnin

est toujours interdit.

Il faut forcment distinguer 2 sortes de conduites mprisantes: cellesqui sont intrinsquement considres comme uneatteinte la saintetde lendroit parce que lon utilise la synagogue des fins purement

profanes. Et celles qui sont interdites parce que lhomme esttenu desy comporter avec plus de solennit quailleurs, en sabstenant defaire ses usages familiers dans la maison du Roi. Toutes les permissions

ne sont donnes que pour ce 2e type dactions car lhomme qui y

demeure na pas dautre choix que de se conduire comme un humain.

Par contre, il sera toujours interdit dutiliser la synagogue pour un

but profane mme lorsque laction semble pourtant moins dplace.

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Moussar : Bitahon 09/06/13

Commenons par dfinir quelques notions cls. La EmounaBashemcroireen Hashem, cest intgrer la suprmatie dHashem quia cr et maintient constamment toutes les forces du monde. Son pouvoir

est illimit, Il nest contraint par aucune rgle. La Mitsva de EmounaBashemstend dans tous les domaines de la vie. Nous devons croire quIl

est celui qui concrtise tous nos efforts produits pour amliorer notre

situation, car cest Lui qui leur donne la capacit dagir. Mme le pain

que nous mangeons ne rassasie que parce quHashem lui donne cette

aptitude.

Remarquons que laEmouna nimplique pas de mettre saconfianceen Hashem c.--d.esprer Son aide pour que nos projets aboutissent.La confiance en Hashem, cest ce que nous appelons leBitahon Bashem.LhommedoitcomptersurHashempourquIlluidversequotidiennement

sa subsistance. Toutefois, lhomme ne peut pas obtenir sa Paranassasa

subsistance sans fournir deHishtadlout defforts. [Nous reviendrons

sur cette notion demain.]

Ledevoir de Bitahon Bashemimpose de ne mettre en aucun cas saconfiance en un quelconque autre moyen. En effet, Hashem dirige le

Monde selon un rapport de causalit, linstar dun engrenage mcanique.

Il concrtise Ses actions sur Terre selon une hirarchie. Il exprime Sa

volont, et les anges actionnent les Zodiacs, qui enclenchent leur tour

la Nature et ses multiples forces, jusqu ce que lordre du Grand Souverain

soit ralis. Nous devons absolument intgrer quaucun effort produitsur Terre ne se concrtise sans le feu vert de LA CAUSE SUPRME,qui actionne les forces infrieures. Lhomme dsireux damliorer sasituation doit ncessairement esprer en la Bont et la misricorde

dHashem. Celui qui refuse de placer son Bitahon en Hashem est tout

simplement livrleffet,sansquilsefasseactiverparsacausesuprieure .

Il essuiera la dception de celui qui possde lengin le plus sophistiqu,mais ne parvient pas produire de lnergie pour lalimenter!

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Halakha : Beit haKnessetLun. 2 Tamouz 5773

Question: Pour un Yortset date de commmoration dun dfuntest-il permis dapporter une petite collation la synagogue,

afin de prononcer des Berakhotpour llvation de lme?

Rponse: Selon la loi stricte, on ne peut servir cette collation qudes personnes qui y tudient la Torah. Ou bien, la servir un Talmid Hakham dans un Beit Midrash, mme sil ne sest pas

install tudier. Ou bien, si des pauvres vont profiter de cette collation.

Nanmoins,lusage de dresser ce petit buffet dans tous les cas sestrpandu. Sil nest pas possible de le servir dans une salle annexe, il

y a lieu de tolrer a postriori.

Explications:a.Les dcisionnaires discutent pour savoir si dans unBeit haMidrash [et non Beit haKnesset], linterdit de

manger pour un nonTalmid Hakhamsapplique aussi un petit encas,

ou uniquement un vrai repas. Le Mishna Beroura reste en suspens,

tandis que Rav Ham Nah [Ketsot haShoulhanch.29] prouve linterdit.

Ainsi, on sabstiendra de consommer cette petite collation dans un

Beit Midrash.b. Prcisons que cette collation na pas de statut de repas de Mitsva.

La seule possibilit de la servir est donc de lutiliser pour favoriser

ltude de la Torah. Notamment, la servir des personnes qui tudient.

Ou encore, demander au rav de donner un cours de Torah et la

consommer pendant le cours. Par contre, il ne sera pas possible

dattendre que le rav finisse son cours pour la servir. [Si manger pendantle discours prsente un certain manque de correction, il faut bien intgrer que

la consommer aprs le petit cours est un crime de lse majest!]

c.Lorsque des pauvres se restaurent un peu, certains considrent quece buffet prend un statut de repas de Mitsva. [Dautant plus quen

Houts Laarets, il est permis de nourrir les pauvres dans la synagogue.]

d. Comme prcdemment, cette loi ne concerne quune synagoguequi a un statut de Beit Knesset ou Beit Midrash.

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Lesnotions deEmounaetBitahonet deHishtadloutsemblent sicontradictoires! Lhomme doit tre convaincu que tout vient dHashem,

et Lui faire confiance quIl lui donnera sa Parnassa.Pousse lextrme,

cette conviction semble aboutir banaliser lintrt de tout effort puisqueHashem na aucune limite pour raliser Sa volont.

Pourtant, lanalyse de plusieurs passages de la Torah semblentcrier que la Hishtadlout est ncessaire, invitable, mme chez les plus

croyants. Lorsque nos anctres rencontraient des preuves, ils se souciaient

toujours de mettre en place la stratgie ayant la plus grande probabilit

de russir. Prenons lexemple de Yaacov. Avant daffronter son frre

Essav qui voulait le tuer, il pria Hashem de tout son cur. Pourtant, il

labora immdiatement aprs plusieurs stratgies, selon lallure que

prendrait cette rencontre. Il tenta de soudoyer Essav, mais spara aussi

sa famille en 2 camps, pour quau pire, lun deux survive. Bien quHashem

lui ait promis de grandir sa descendance, il ne se contenta pas de quelques

Hishtadlout symboliques. Ou encore: lorsque Hashem destitua le roi

Shaoul, il somma le prophte Shmouel daller chez Yisha pour oindre

son fils David. Shmouel rtorqua alors: Commentirais-je? Si Shaoul lapprend,

il me fera mourir ! Hashem prit en compte sa rplique, et lui dicta une

stratgie pour esquiver Shaoul.

Comment trouver lquilibre entre ces notions? Comment croire enHashem, avoir pleinement confiance en Lui, et pourtant, fournir tous

les efforts ncessaires pour obtenir sa Paranassapar des voies naturelles?Cela nous amne en fait poser une question plus lmentaire:PourquoiHashem a-t-Il impos lhomme le devoir deHishtadlout?Ce thme tait amplement dvelopp lanne dernire. Pour notre propos,parcourons les textes du Hovot haLevavot une des plus clbres uvres de

Moussar du millnaire dernier qui consacre plusieurs chapitres ce

thme, et apportera plusieurs lments de rponse.

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Halakha : Beit haKnessetMar. 3 Tamouz 5773

Question:Pendant la 2e guerre du Liban, plusieurs familles du NorddIsral fuyaient leur ville pour se refugier dans la rgion

centre. Ceux qui navaient pas de famille eurent le choix entre se faire

disperser chez des familles daccueil, ou installer tables et matelas dansles synagogues. Etait-il a priori permis dopter pour cette 2e solution ?

Rponse: Tant que lon peut viter de les loger dans la synagogue,on ne les installera pas dans lenceinte du Beit Knesset. [En

cas de trs grande ncessit, on tolrera de les installer dans la Ezrat

Nashim, en sparant les couchages des hommes et des femmes.]

Siun cas similaire stait produit en Houts Laarets, il y aurait eu lieude permettre de les loger dans lenceinte de la synagogue.

Explications: a. Celui qui nest pas Talmid Hakham na aucunepermission de manger ou dormir profondment dans

unBeit Knessetcomme dans un Beit Midrash[lorsqu'ils ont ce statut].

b. Selon la plupart des dcisionnaires, une Ezrat Nashim difie sanscondition a un statut deBeit Knesset. Mais en cas de force majeure,

on pourra sappuyer sur le Hay Adam qui la considre comme unesimple salle annexe.

c. Concernant la possibilit dallger les rgles de conduite dans lasynagogue en posant une condition, le Chou-Ar prcise quelle ne

peut tre pose quenHouts Laarets,et non en Isral. Cette distinction

provient du fait que prochainement, Mashiah se dvoilera et rapatriera

tous les juifs en Isral, et les synagogues de Houts Laarets perdrontleur Kedousha. [Le Maguen Avraham qui explique que les pierres des

synagogues viendront en Isral, mais pas le sol.] Cette diffrence fait

que leur Kedoushaest moins grande, et peut tre allge ds prsent

en posant une condition. De plus, certains pensent quune synagogue

de Houts Laarets est toujours construite avec condition, mme si on

a omis de la prciser. En cas de force majeure, on pourra sappuyer

sur ces avis pour faciliter le couchage de pauvres ou oppresss.

Refouah Shelema Steve Rahamim ben Eugnie Seroussi

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' Mieux vaut sabriter en Hashem,

que de mettre sa confiance en un riche philanthrope

Dans ce verset du Hallel [Tehilim118], deux niveaux desprancesont voques: leBita'honet laHessia avoirconfianceetsabriter. LeBitahon en quelquun, cest lassurance complte. Soit, que celui-ci ait

assur de son soutien, quil ait incontestablement la capacit dagir, etquil soit unhomme de parole. En dautres termes, mettre sa confianceen un philanthrope cest tre le fils choy du Baron de Rothschild un

homme digne et intgre qui Papa promet dacheter le petit appartement

den face. En revanche, la Hessia sabriter en Hashem signifie oser

croire quHashem le soutiendra alors quIl ne la pas explicitement assur,

limage de celui qui sabrite de la pluie ou du soleil en se plaquant au

mur. Et le verset daffirmer:sabriter en Hashem est concrtement plusrentable que dtre Rothschild Jr!Le Hovot Halevavotnumre plusieursdiffrences:

a.Lassurance dun homme nest jamais certaine. Nous disons tous lesjours: . Ne placez pas votre confiance dans les

philanthropes, en un fils dAdam, impuissant secourir. Son souffle se retirera

de lui, il retournera la poussire, et le jour mme ses projets seront anantis.

Ralit incontournable! Par extension, pour mille et une raisons, un

homme de parole nest jamais certain daccomplir sa promesse, nonobstantsa bonne volont! Tandis que les moyens dHashem pour gracier ceux

quIl aime ne connat aucun obstacle: ' Autant que la neige et la pluie, une fois descendues du ciel, n'yretournent pas avant d'avoir arros la terre telle est Ma parole:une fois prononce,

elle ne Me reviendra quaprs avoir accompli Ma volont et men bonne fin

Ma mission.(Yeshayahou 55)

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Mieux vaut sabriter en Hashem, que de mettre sa confiance en un

riche philanthrope. Pourquoi? (Suite du Hovot Halevavot)

b.Hashem veut la vraie russite de Ses cratures. Laxiome essentiel de

la cration de lhomme est le Hessed la bont. Hashem a cr lhommepour lui pancher ses bienfaits. De ce fait, chacun doit intgrer quHashem

laime et attend loccasion de lui faire du bien. Maints versets de la Torah

expriment cette misricorde, comme nous le disons tous les jours: ' . ' Clmentet misricordieux est Hashem, tardif la colre et abondant en grce. Hashem

est bon pour tous, sa piti stend toutes ses cratures.

Lhistoire du prophte Yona aussi que nous lisons Kippournous apprend quel point Hashem dsire la survie de tous les tres

vivants, mme des Goyim. En effet, Hashem somme Yona davertir les

habitants de Ninv que leur ville serait dtruite dans 40 jours. Mais Yona

se drobe dans un premier temps. Hashem lprouve, jusqu ce quil

accomplisse sa mission. A la fin du livre, Yona sinstalle dans le dsert.

Hashem fait pousser une plante, sous laquelle Yona sabrite du soleil.

Mais le lendemain, la plante fane, et Yona sen dsole profondment.

Hashem le rprimande: Tu te chagrines de ce ricin qui ne t'a cot aucune

peine, que tu n'as point fait pousser, qu'une nuit a vu natre, qu'une nuit a vu

prir? Et Moi, je n'pargnerais pas la grande ville de Ninv et tous ses habitants?!

Acontrario, lamour et lestime que nous porte un homme peuvent

tre versatiles. Plus que cela, la Torah dvoile quHashem intervientparfois, selon notre mrite, pour influencer le cur de notre entourage

afin quil nous apprcie ou non. Comme le dit le verset: -Hashem mettra de la misricorde dans ton cur, et Il aura pitide toi. [Devarim13:18, Cf. Or haHam] En dautres termes, sabriter en

Hashem vaut mieux que mettre sa confiance en un philanthrope, parce

que lhomme qui nous veut du bien nest autre que lenvoy dHashemqui souhaite notre bien-tre!

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Halakha : Beit haKnessetJeu. 5 Tamouz 5773

1.Celui qui entre auBeit haKnessetpour organiser les chaises et tablesna pas besoin de dire un verset, puisqu'il entre pour lhonneur

de la synagogue.

2. Il est interdit dentrer dans une synagogue pour sabriter de lapluie ou du soleil,mme sil sinstalle dire un verset. Evidemment,

si son intention est de sauver limpossibilit de continuit son chemin

pour tudier vraiment la Torah, il sera permis et conseill! dy entrer.

3. Question: Est-il permis de raccourcir son chemin en passant parune synagogue pour aller faire une Mitsva, ou se rendre dans une

autre salle de prire?Rponse: a. Tant quon peut contourner le BeitKnesset, on sabstiendra

dy pntrer. [Biour Halakha 151 5] Mais sil ny a pas dautre

choix, on peut le traverser. Il est souhaitable de sasseoir dire un verset.

b.Si les 2 salles de prire sont lune lintrieur de lautre, et que lasalle interne na pas dautre accs que par la salle externe, les 2

salles sont considres comme un seul grand Beit Knesset

, et il nestpas ncessaire de sasseoir dire un verset chaque fois que lon traverse

lexterne. [Bien quil ne soit pas possible dassocier 10 personnes pour

dire Kadishlorsquelles ne se trouvent pas dans la mme section, car

ces 2 domaines de Halakhane sont pas dpendants lun de lautre.]

c. Pour rappel, ces lois ne concernent quune synagogue qui a laKedoushadun Beit Knesset ouBeit Midrash.

4. Question: Un menuisier doit rparer les tables et chaises de lasynagogue. Peut-il sinstaller les rparer dans lenceinte du Beit

Knesset, ou bien, doit-il mieux les sortir dans une salle annexe?

Rponse:Dans la mesure du possible, on prfrera les sortir dehors.Explication:Il est interdit dutiliser la synagogue pour y faire un travail.

LePeri Megadiminterdit aussi dy gorger les poulets avant

Kippour pour ceux qui ont lusage de faire les Kapparot. Rav HamNah [Ketsot haShoulhanch.29 8] dduit quil en va de mme pour

toutes les rparations de la synagogue quil est possible de faire ailleurs.

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Mieux vaut sabriter en Hashem, que de mettre sa confiance en un

riche philanthrope. Pourquoi? (Suite du Hovot Halevavot)c.Seul Hashem sait ce q

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