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NOSMUSÉESONT DUGÔUT!!!
Les écomusées et musées de société deFlandre française vous invitent à passer à
table pour découvrir les goûts et lepatrimoine des Pays de Flandre.
MUSEE DE LA VIE RURALESteenwerck
Le goût du terroir
Au Musée de la Vie Rurale de Steenwerck vous trouverez un menu riche pour des visites sur
le thème des arts du goût.
Ah ces bonnes vieilles recettes de grand-mères ! De l’étable en passant par le potager, la
cuisine ou bien le fournil, les élèves découvrent avec quoi et comment on mitonnait de bons
petits plats.
Dans le monde rural, au début du XXème siècle, l’alimentation quotidienne est basée sur les
produits de saisons. Dans les fermes, de la basse-cour au jardin potager, tout est fourni et
consommé sur place. Comment sont produits, transportés et conservés ces aliments ? Autant
de questionnements qui permettent de s’interroger et de faire prendre conscience de la
gestion des ressources alimentaires du XIX siècle aux enjeux planétaires contemporains.
Ces visites leur permettent également d’éveiller les cinq sens (sentir l’odeur du café
fraîchement moulu, de goûter aux produits du verger, de sentir les odeurs des plantes
aromatiques,…)
49, rue du musée
59181 STEENWERCK
03.28.44.20.04
MAISON DE LA BATAILLE DE LA PEENENoordpeene
Un centre d’interprétation
La bataille qui se déroule 10 et 11 avril 1677 à Noordpeene cause l’annexion à la France du Nord de l'Artois(baillages d'Aire et de Saint-Omer) et de la Flandre Intérieure (châtellenies de Cassel et de Bailleul).Ouvert depuis 2007, le musée présente cet événement, important tant pour la France que pour la Flandre. Lamuséographie propose d’abord une évocation très réaliste de la bataille, qui montre les forces en présence etles conséquences. Elle inscrit ce conflit dans le contexte du XVII ème siècle: celui de la guerre de Hollande(1672-1678), puis celui plus large des conquêtes de Louis XIII et de Louis XIV. La pièce maitresse de cetteexposition est la maquette de 12m², sorte de plan relief, du champ de bataille de la Peene où se sontaffrontées les armées de Guillaume d’Orange et de Louis XIV en 1677. Un film en FR et en NL complète cettevisite. Une randonnée commentée sur le champ de bataille est possible sur demande.
Un lieu de mémoire de la vie quotidienne en Flandre au XVIIème sièclePrenant le cadre chronologique des XVII et XVIIIème siècles, le centre d'interprétation évoque d’autresthématiques: la vie quotidienne en Flandre rurale : les métiers, les ordres de la société, les contes du terroir, lessuperstitions…Devant le musée, un jardin pédagogique permet de découvrir les simples plantes aromatique ou médicinalesutilisées auparavant dans les campagnes.
Un patrimoine linguistique.Le film, les audio-guides permettent de pratiquer in situ le néerlandais ou de s’initier au flamand de France.
Un d’accueil pour les scolairesDes animations sont proposées pour les scolaires au moyen d'ateliers, questionnaires et malles pédagogiques.
200, rue de la Mairie
59670 NOORDPEENE
03.28.40.67.36
MUSEE GUILLAUME DE RUBROUCKRubrouck
De la steppe à la Flandre
L’association Guillaume de Rubrouck à pour objet de faire connaître l’histoire de Frère
Guillaume, moine franciscain, envoyé en mission en 1253 par le roi Saint-Louis à la cour
des héritiers de Gengis Khan. Il rédigea la première description de la civilisation mongole et
de l’Asie centrale à l’heure de son apogée. Ce texte est la plus ancienne source écrite sur
la culture mongole. Son histoire permet aussi de faire découvrir la culture de ce pays.
Après la découverte du montage de l’habitat nomade traditionnel, la yourte, il sera possible
d’entrer dans l’univers de la civilisation mongole : ses modes vestimentaires (et la
fabrication du feutre), la place des animaux et de la nature dans la vie quotidienne (et les
chants diphoniques), ainsi que d’autres caractéristiques culturelles, parfois animistes, assez
éloignées des pratiques occidentales.
Avec des ingrédients cuisinés de manière inédite pour des occidentaux (cornichons,
carottes, concombres, choux, pâtes, etc.), le mouton, la chèvre et la marmotte constituent
l’alimentation carnée principale avec des produits laitiers (lait de jument fermenté,
fromages). Les mongols cuisinent aussi des sortes de raviolis, appelés buzz (farine, eau,
sel et viande hachée au couteau) et leur boisson principale est du thé au lait. (Animation
possible : repas mongol élaboré en commun ; dégustation de thé mongol)
78, route de Broxeele
59285 RUBROUCK
06.84.68.09.81
MUSEE JEANNE DEVOSWormhout
Un lieu dédié à une femme
Au milieu de la rue de l'église, au fond d'une impasse tranquille, vous découvrez dans un écrin verdure, unetrès belle maison flamande du XVIIIème siècle que la Commune a acquise en 1978 en rente viagère. C'est leMusée Jeanne DEVOS qui abrite du mobilier et de nombreuses belles collections que Jeanne DEVOS a remisen viager à la ville de Wormhout.
Jeanne Devos, Bailleuloise, née le 9 février 1902 dans une famille ouvrière modeste, contracte très tôt latuberculose et s’installe à Wormhout, chez l’abbé Lamps, pour y passer sa convalescence. Elle devient aideaux prêtres puis hérite de leur maison qu’elle léguera à son décès, en 1989, à la ville pour en faire un musée.Elle commence la photo à l’âge de 43 ans : « Il fallait travailler pour gagner un peu d’argent. Parfois, les clientsne me payaient pas, mais donnaient des objets anciens que j’ai conservés dans le grenier. » Durant denombreuses années, elle sillonne la Flandre avec sa 2 CV pour fixer les paysages, les mariages, les habitantsau travail dans le milieu rural.
Un musée de la civilisation flamandeLe musée abrite toujours des trésors qui rappellent la vie flamande d'autrefois : photographies, meubles,vaisselles, dentelles, livres... On y découvre également la reconstitution d'une petite école, où les enfantsd'aujourd'hui peuvent découvrir les cahiers, livres, encriers, plumiers... d'autrefois. Dans cette maison règneune atmosphère particulière, qui nous ramène d'un coup dans le passé.
Un lieu dédié à la photographieTout au long de sa vie, celle qui fut la première femme photographe, photographia mariages, communions,scènes champêtres avec un regard frais et naïf et un fond de réalisme social. L’ensemble des quelques 100000 clichés pris entre 1952 et 1979, est préservé et visible au centre iconographique de la Flandre à Wormhout. De nombreux portraits, diverses cérémonies, d’innombrables vues de villages et de scènes de vietémoignent de l’attachement de Jeanne Devos à la Flandre et ses habitants.
17, rue de l’église
59470 WORMHOUT
03.28.62.81.23
pagesperso-orange.fr/wormhout
STEENMEULEN Terdeghem
De la molinologie…
Ce site unique en Flandre présente un moulin à vent en briques (Steenmeulen), seul de ce
type de la région. Construit en 1864, il est équipé de toutes les dernière techniques
molinologiques en parfait état de marche pour la fabrication de farine et d'huile.
Le Steenmeulen fabrique de manière traditionnelle de la farine à partir de certaines variétés
de blé (blé certifié « panifiable » dit boulanger, ou blé issu de l’Agriculture biologique). La
démonstration est réalisée grâce aux meules originelles du moulin en calcaire dur (Quartz
d’eau douce). Ensuite tamisée grâce à une blutterie, cette farine est prête à l’emploi pour le
pain et les crêpes. Il est aujourd’hui un Musée rural flamand et la Maison du meunier qui
retracent la vie d'antan.
Grâce à des maquettes et des démonstrations, il est possible d’envisager toute l’histoire de la
molinologie de l’âge de pierre jusqu’à nos jours (par percussion, par pivotement et par
rotation). Y sont exposés des meules antiques, un moulin « Persan « (ancêtre de nos moulins
à vent), une minoterie et des machines anciennes dont une machine à vapeur qui offrent la
possibilité d’exploiter différentes pistes pédagogiques . Diverses maquettes facilitent la
compréhension.
De nombreuses entrées pédagogiques sont donc possibles autour de l’histoire de la
molinologie et des moulins en Flandre française, de la fabrication artisanale de la farine et du
métier de meunier.
Côté pratique : une salle d'accueil pour pique nique est à disposition des visiteurs.
550, route d’Eecke
59114 TERDEGHEM
03.28.48.16.10
MUSEE BENOIT DE¬ PUYDTBailleul
La demeure d’un passionné de culture flamande
Niché dans une maison bourgeoise, d’architecture néo-flamande, le musée de Bailleul a vu le jour en 1859, suite au
legs de Benoît De Puydt à sa ville natale.
Ce greffier de justice avisé et passionné a rassemblé un important ensemble d’objets d’art, témoins de la culture
flamande du XVe au XIXème siècle, comme, par exemple, de précieux cabinets anversois. Homme de son temps, il
s’est aussi intéressé à l’art européen et à la porcelaine de Chine et du Japon.
Par la suite, des donations d’artistes et d’amateurs, des peintures de Pharaon De Winter et des gravures de Julien
Deturck, représentant « l’École de Bailleul », ont enrichi cette maison de collectionneur.
Les collections d’un amateur d’art
Elles sont le reflet des gouts de B Depuydt et le miroir de la société flamande du XIX e siècle. Elles comportent des
peintures des écoles flamande, française, hollandaise et bailleuloise (Vierge allaitant attribuée à Gérard David,
L'Adoration des Mages de Brueghel d'Enfer, L'Extraction de la pierre de folie d'Henri de Blès, La place de Bailleul un
jour de ducasse de Jacob Savery) ainsi qu’un bel ensemble d'œuvres du peintre Pharaon de Winter.
Le musée présente également des collections de sculptures (statuaire flamande du XVI ème siècle), du mobilier et de
l’orfèvrerie. Une importante collection de céramiques atteste des relations culturelles entretenues par la Flandre et
l'Orient : majoliques italiennes, porcelaines de Chine et du Japon, faïences de Delft, de Lille et de Bailleul.
Le musée conserve de belles pièces de dentelle. Toujours enseignée, la pratique de la dentelle est attestée à Bailleul
depuis 1664. La collection se compose principalement de dentelles aux fuseaux : Valenciennes, Bailleul, Binche et
Malines. Ces dentelles sont exposées périodiquement.
Des animations et des pratiques artistiques
Le musée propose aux enfants un ensemble de visites et d’ateliers plastiques qui permettent une approche
interdisciplinaire et pratique de ce riche patrimoine flamand.
24, rue du Musée De Puydt
59270 BAILLEUL
03.28.49.12.70
MUSEE MARGUERITE YOURCENARSAINT-JANS-CAPPEL
De la littérature et du Goût
Certaines personnes ont le don de marquer une terre. Marguerite Yourcenar, écrivain et première femmeélue à l’Académie française en 1980, a vécu les dix premières années de sa vie au sommet du Mont-Noir àSaint Jans Cappel. Principalement connu pour sa littérature, on la connait moins pour sa vie simple au milieude la nature et de son potager qu’elle affectionnait beaucoup. Le musée au travers d’archives et de livres decuisines dévoile cet aspect méconnu de l’écrivain.
Végétarienne et écologiste avant l’heure, Marguerite Yourcenar a laissé beaucoup de témoignages sur lavision des relations de l’homme avec la nature, contribuant au renouvellement du rapport nature/culture.Ayant passé toute son enfance sur le Mont Noir, Marguerite Yourcenar a gardé une passion de la nature etdes fleurs (jacinthe, ail des ours, etc.) jusqu’à vivre en accord complet avec la nature, comme le montre sesplans dessinés de son jardin à Petite-Plaisance et la fabrication artisanale de confitures de fleurs.
Grâce à la documentation historique exceptionnelle de ces ouvrages, il est possible pour le lecteur d’entrerdans des ères culturelles méconnues, comme l’époque romaine, le Moyen-âge et la Renaissance, ainsi queles modes de vie flamands avant la Grande guerre.
Enfin, grâce aux témoignages et aux fonds photographiques, il est possible d’imaginer le quotidien deMarguerite Yourcenar à Petite-Plaisance. L’ambiance studieuse de son bureau est restituée au muséetandis que des documents permettent de se transposer de l’autre côté de l’Atlantique.
55 rue Marguerite Yourcenar
59270 SAINT-JANS-CAPPEL
03.28.42.20.20
www.museeyourcenar.fr
