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1 POLYFINANCES FONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL NOTES SECTORIELLES 3 nov. - 9 nov. 2014

Notes sectorielles_03_11_2014

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POLYFINANCESFONDS D’INVESTISSEMENT ÉTUDIANT DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

NOTES SECTORIELLES3 nov. - 9 nov. 2014

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SOMMAIRE

De l’argent à l’air......................................................................................................6

Capital de risque et énergie.....................................................................................8

Wal-Mart se prépare pour le temps des fêtes malgré plusieurs difficultés en Asie .10

Les bananes Chiquita succombent aux Brésiliens Cutrale et Safra ........................ 12

Le problème de l’industrie forestière de l’Ouest canadien maintenant bien présent au Québec ....................................................................................................................14

Detroit : L’acquisition aux enchères de 6000 logement pour 3M $US. ...................16

2015 annoncée d’emblée comme année noire pour la construction neuve. ...........18

PureTech Ventures : technologie digitale au service de la santé ............................20

Les annonces de ProMetic Life Sciences réjouissent ses actionnaires .................. 22

Johnson&Johnson crée un nouvel incubateur de startup .......................................24

L’impact de l’introduction des médicaments génériques: le cas de Teva ................ 26

Les bénéfices de Samsung chutent au troisième quart .......................................... 28

Perte d’audience pour Twitter: Le géant des réseaux sociaux perd entre 10% et 12% à Wall Street ......................................................................................................................30

Des québécois derrière le « Internet of Things » et des startups à faire rêver ........32

Voitures Électriques : Tweets, Investissements et Projets de loi .............................34

Etihad sauve Alitalia ................................................................................................ 34

Le règne de Toyota menacé par son dauphin Volkswagen .....................................36

Etihad sauve Alitalia ................................................................................................ 36

Entrée en bourse de Ferrari ........................................................................... 38

Etihad sauve Alitalia ................................................................................................

Le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal a été fondé en 2011 conjointement par le professeur Thierry Warin et par un groupe d’étudiants au baccalauréat provenant de l’orientation projets internationaux.

Source des images :Construction désigné par Laurent Patain,Bridge est du domaine public,Money désigné par Venkatesh Aiyulu,Graph désigné par Michael ZenatyAirplane est du domaine public etAward désigné par Scott Baker depuis le site : « www.thenounproject.com».

PolyFinances a été mis sur pied pour permettre de faire le pont entre les compétences de l’élève-ingénieur et les secteurs industriels dans lesquels ses compétences s’exprimeront.

PolyFinances contribue à former une nouvelle génération d’ingénieurs : au sommet de leur art en ingénierie, ils seront aussi capables d’analyser les forces et faiblesses d’une entreprise dans son environnement économique et commercial.

En se basant sur des concepts d’économie industrielle, ils étudient des méthodes d’évaluation des entreprises menant à la gestion d’un portefeuille d’actions boursières d’entreprises technologiques.

Les ingénieurs ou futurs ingénieurs souhaitent aussi mettre la technologie au service de la finance. Une équipe d’étudiants de PolyFinances a d’ailleurs remporté un prix lors du Forum Fintech 2013 organisé par Finance Montréal.

Après deux campus à New York, PolyFinances souhaite désormais changer de destinations régulièrement. En 2014, la ville de Washington D.C. a été choisie par le conseil d’administration et la nouvelle équipe.

PolyFinances c’est,

Pour sa quatrième édition,PolyFinances 2015 étudiera le thème : «capital de risque». En évolution permanente l’industrie du capital risque a pris son essor avec le développement du secteur des technologies de l’information et de la communication puis a rapidement intégré le secteur des sciences.

L’expertise technique de l’ingénieur devient donc une compétence essentielle afin de participer au rigoureux processus de sélection de jeunes entreprises innovantes financées par le capital-risque.

L’équipe PolyFinances 2015 aura donc l’opportunité d’acquérir de réels compétences en capital-risque en mettant en oeuvre la théorie enseignée au cours de l’année scolaire, en rencontrant des experts du milieu et en participant à un campus à l’étranger.

Au moment de mettre en page ce rapport, la destination finale n’a pas été encore choisie. Boston ou San Francisco. À suivre...

Lucas IulianiÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Énergie

(03/11/2014) En temps récents, les baisses de prix importantes qui ont eu lieu sur le marché du pétrole brut ont causés énormément d’impacts sur plusieurs marchés globaux. Pour le secteur de l’aviation, l’impact sur les bénéfices économiques liés commence à se faire sentir. Toutefois, nous verrons que ce n’est pas l’ensemble du secteur qui profite également de ces économies.

De manière générale, lorsque le marché du pétrole brut se trouve à la baisse, les compagnies aériennes bénéficient directement de ces réductions de coûts. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils se réjouissent de faire engraisser leurs marges bénéficiaires et ce, de manière directement proportionnelle pour chaque joueur de l’industrie. Globalement, chaque compagnie aérienne paie à peu près les mêmes prix pour leur approvisionnement en carburant de jet, qui siègent actuellement au plus bas montants pluriannuels. Le SEB Brent Crude Oil

Index (NASDAQ : SEBCOIL), l’indice le plus étroitement lié aux prix du kérosène, est inférieure à 86 $US et Barclays PLC (NYSE :BCS) a réduit ses prévisions pour 2015 à 93 $US, sa deuxième révision à la baisse en moins d’un mois.

Comme principaux effets majeurs, certaines destinations et itinéraires plus marginaux deviennent rentables avec des bas prix de carburant. Ainsi, les compagnies aériennes sont incitées à créer de nouveaux vols afin d’accroître leurs revenus à peu de frais additionnels. À ce sujet, un déséquilibre est créé au niveau des avantages stratégiques. Au sommet de la crise pétrolière récente, les grandes compagnies aériennes américaines ont radicalement restructuré leurs opérations en espérant faire face à la problématique de prix élevées de manière dynamique. Résultat, elles ont du mal à se réadapter rapidement

De l’argent à l’air

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en nouvelles conditions alors que les moins grandes compagnies font preuve d’une plus grande souplesse lorsqu’elles sont présentées à ce nouvel avantage en raison de leurs faibles coûts de gestion. De plus, le carburant économique permet également une expérimentation du transport aérien plus radicale en terme des horaires des vols, permettant ainsi les plus petites lignes aériennes une tentative de vol d’une part de marché de ses rivaux, les géants.

Nul part ce changement financier a été plus prononcé que pour Spirit Airlines (NYSE : SAVE), qui vient d’annoncer une marge bénéficiaire avant impôts record de 21.3% au troisième trimestre. Les haut-dirigeants de Spirit sont d’accord avec les analystes, qui suggèrent que Spirit est en mesure de frapper une marge de bénéfices d’exploitation d’environ 20% en 2015. Pour cette même année, elle prévoit une poussée de croissance importante et l’embauche de 250 nouveaux pilotes. Derrière ce boom de la rentabilité, les coûts de gestion de Spirit sont devenus les plus rentables de l’industrie. À l’annonce de cette nouvelle, les titres de Spirit on gagné 7% mardi dernier pour un gain total annuel de 56%.

Bibliographie :

Justin Bachman. (29/10/2014). Cheap Oil Lifts All Airlines, but Spirit Gets to Fly Highest. Businessweek.com. Tiré de: http://www.bu-sinessweek.com/articles/2014-10-29/cheap-oil-lifts-all-airlines-but-spirit-gets-to-fly-highest

Justin Bachman. (20/10/2014). How Cheap Oil Could Become a Real Problem for Air-lines. Businessweek.com. Tiré de: http://www.businessweek.com/articles/2014-10-20/how-cheap-oil-could-become-a-real-problem-for-air-lines

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Lucas IulianiÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Énergie

(03/11/2014) Carlyle Group LP (CG: US), le deuxième plus grand gestionnaire mondial d’actifs alternatifs, spécialisé dans le capital-investissement, espère bâtir d’ici la fin de l’année un fond de 2,5G $US pour investir dans les entreprises aux projets liés à l’énergie.

Selon deux sources qui ont demandé de demeurer anonyme, ce deuxième fonds d’énergie chez Carlyle visera spécifiquement des initiatives énergétiques en matière de production, d’énergies renouvelables, de production de pétrole et de gaz, de services pétroliers et d’infrastructure. Ce deuxième flux de capital suit un effort qui a soulevé 1,4 G$ entre 2010 et 2012, dépassant excessivement l’objectif initial de 750 M$.

Les entreprises d’investissement tel que Carlyle veulent combler le vide laissé par les grandes banques qui ont freiné les prêts en énergie en raison de nouvelles normes de fonds propres trop strictes. Les projets sont risqués, puisqu’une demande importante de pétrole des pays émergents et des capitaux nécessaires pour financer le boom de schiste américain, et dissuadent également l’intérêt chez les banques. Pourtant, Bill Conway,

directeur général d’investissements de Carlyle, a déclaré en juillet que l’entreprise envisageait mettre de coté «d’énormes quantités d’argent» pour investir dans de tels projets l’énergie.

Les pairs de l’entreprise, y compris Blackstone Group LP (NYSE :BX), KKR & Company (NYSE :KKR) et Warburg Pincus LLC, ont également soulevé des milliards de dollars pour l’énergie. Warburg Pincus a déclaré cette semaine avoir soulevé 4G $US jusqu’à présent, 33% de plus qu’il désirait pour son premier fonds d’énergie. EnCap Investments LP, un investisseur de l’énergie basée à Houston, est à la recherche 5 milliards de dollars son 10e Fonds, selon deux personnes ayant connaissance des plans a déclaré ce mois-ci.

Sans doute, les résultats de la première initiative de Carlyle poussent ses pairs à vouloir se consacrer à de projets similaires. En date du 30 juin, le premier fonds mezzanine d’énergie de Carlyle produisait un taux de rendement de 17% selon la déclaration des bénéfices du deuxième trimestre de l’entreprise. Les investissements comptaient principalement des prêts privilégiés aux

Capital de risque et énergie

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États-Unis, selon Conway.

Pour la communauté scientifique, ces énormes sommes d’argent dédiés à la recherche fondamentale diversifiée à travers l’industrie s’avère une nouvelle très encourageante.

Bibliographie :

David Banerjee. (29 octobre, 2014). Carlyle Said to Plan Raising $2.5 Billion for Energy Fund. Businessweek.com. Tiré de: http://www.businessweek.com/articles/2014-10-20/how-cheap-oil-could-become-a-real-problem-for-airlines

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Manufacturier et services

(31/11/2014) Wal-Mart Stores Inc (NYSE :WMT) compte réduire le prix de 20 000 produits de son inventaire afin d’augmenter ses résultats lors de la période des fêtes qui approche. De plus, l’entreprise compte enclencher un plan à travers lequel elle réduirait sa présence au Japon à cause du mauvais résultat de plusieurs points de ventes.

Souffrant depuis six trimestres d’une stagnation de ces résultats, Wal-Mart compte couper le prix de 20 000 produits directement après la fête d’Halloween. Afin d’offrir un service à la clientèle plus adéquat, l’entreprise compte ouvrir un plus grand nombre de caisses. De plus, elle aimerait offrir des prix tout aussi intéressant que ses compétiteurs en ligne. Wal-Mart fera une réduction de prix pour les achats en ligne d’une période de 24 heures du même type que durant les promotions du fameux «Black Friday», et ce, le 3 novembre prochain.

Actuellement, la compagnie est en train de tester un plan qui permettrait d’égaler le prix des compétiteurs en ligne dans différents emplacements soient, Atlanta, Charlotte en Caroline du Nord, Dallas, Phoenix et le nord-ouest d’Arkansas. Les gestionnaires de ces magasins ont le pouvoir total de réduire leur prix.

Dans un autre ordre d’idées, le géant américain de la distribution ne connaît pas des difficultés seulement en Amérique, mais au Japon aussi. Disposant de 434 magasins à travers le Japon parmi ses 11 000 magasins dans le monde, plusieurs dizaines d’entre eux souffrent de mauvais résultats, sont non performants et ne s’alignent pas avec la stratégie du groupe. Les supermarchés en question font de la distribution sous l’enseigne de Seiyu.

L’entrée dans le marché s’est fait à travers Seiyu en 2002 avec une possession de 6,2% du capital de cette organisation. En 2008, Wal-Mart a pris le contrôle de l’ensemble de la compagnie. Ainsi, la fermeture de ces points de vente se traduise par une charge variant entre 4 et 5 cents par actions répartie sur plusieurs trimestres.

Le numéro 1 mondial de la distribution connaît aussi plusieurs difficultés ailleurs en Asie notamment en Inde où ses ambitions doivent être révisées à cause de plusieurs obstacles réglementaires. De plus, des soupçons de corruption et des scandales sanitaires lui sont reprochés en Chine.

Mohamed-Amine El-MohriÉtudiant en génie industriel

Wal-Mart se prépare pour le temps des fêtes malgré plusieurs difficultés en Asie

Manufacturier et servicesBibliographie :

Agence France-Presse (30/10/2014). «Wal-Mart réduit sa présence au Japon». Les Affaires. Tiré de: http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-de-detail/wal-mart-reduit-sa-presence-au-japon/573474

Matt Townsend (31/10/2014). « Wal-Mart to Cut Prices on 20,000 Items to Spur Holiday Sales». Bloomberg. Tiré de:

http://www.bloomberg.com/news/2014-10-31/wal-mart-to-cut-prices-on-20-000-items-to-spur-holiday-sales.html

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Manufacturier et servicesLes bananes Chiquita succombent aux Brésiliens Cutrale et Safra

(29/10/2014) Après près de trois mois de résistance, Chiquita Brands International (CQB), l’un des plus grands producteurs de bananes au monde, a finalement accepté de se faire acheter par les deux milliardaires brésiliens Cutrale et Safra. La transaction a été annoncée la semaine dernière totalisant une somme de 681M $US, soit une valorisation totale de l’entreprise de 1.3G $US.

Cutrale Group, géant mondial en production de jus de fruit, et Safra Group, un fond d’investissement, offrent 14.50 $US par titre de la firme américaine. Alors qu’elle a fait un chiffre d’affaire de 3G $US l’année dernière, son titre a augmenté de plus de 40% depuis la première offre de Cutrale et Safra rendue publique le 11 août dernier.

La compagnie américaine avait refusé trois fois auparavant les offres du duo brésilien mais est finalement revenue sur sa position suite au refus de ses actionnaires de mettre à terme la fusion au groupe irlandais, producteur de bananes, Fyffes (FFY). En fusionnant avec l’entreprise Fyffes, Chiquita serait devenue la plus grande entreprise productrice de bananes au monde. Cela aurait également permis à la compagnie

de réduire son taux d’imposition en relocalisant son siège social en Irlande, où le taux est seulement de 12.5% en comparaison à un taux de 35% aux États-Unis. Le gouvernement américain a toutefois annoncé récemment une série de mesures limitant les possibilités des multinationales américaines de s’exiler fiscalement à l’aide de fusions et d’acquisitions.

Les trois partenaires ont annoncé lundi dernier que le siège social de la nouvelle filiale brésilienne se situera dans le New Jersey. Chiquita compte présentement environ 20 000 employés et opère dans près de 70 pays dans le monde. La société américaine est désormais également présente sur le marché des ananas, des fruits secs et des salades, sous la bannière Fresh Express. Selon ses investisseurs brésiliens, «il existe une fidélité impressionnante à la marque et la reconnaissance des marques Chiquita et Fresh Express donne à la société un fort avantage concurrentiel avec une demande mondiale croissante pour les fruits et salades fraîches de bonne qualité». Confronté à une baisse de la consommation de jus d’orange mondialement, Cutrale vise de plus en plus, depuis quelques années, à diversifier ses produits.

Josiane RivestFinissante en génie mécanique

Manufacturier et servicesBibliographie :

Agence France-Presse. (27/10/2014). «Chiquita succombe aux Brésiliens Crutale et Safra». La Presse. Tiré de: http://affaires.lapresse.ca/economie/agroalimentaire/201410/27/01-4813102-chiquita-succombe-aux-bresiliens-cutrale-et-safra.php

Casey S. (27/10/2014). «Chiquita Agrees to Cutrale-Safra Buyout for $681 Million». Bloomberg. Tiré de: http://www.bloomberg.com/news/2014-10-27/cutrale-safra-agrees-to-buy-chiquita-for-681-million.html

Parra-Bernal G. (27/10/2014). «Cutrale-Safra wins battle for Chiquita in $1.3-billion deal». The Globe and Mail. Tiré de: http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/cutrale-safra-to-acquire-chiquita-in-deal-valued-at-13-billion/article21311850/

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Mines et ConstructionMines et Construction

(03/11/2014) Les régions du Saguenay Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord sont de plus en plus touchées par la tordeuse de bourgeon de l’épinette, un insecte qui s’attaque aux conifères en se nourrissant de la partie interne de l’écorce de ces arbres.

Depuis plusieurs années, la Colombie-Britannique et l’Alberta se retrouvent avec de grands espaces forestiers complètement morts et sec causés par la «pine beetle» ou la tordeuse de bourgeon de l’épinette.

Malgré le fait que l’épidémie soit beaucoup plus petite au Québec, la présence de cette maladie a augmenté significativement au cours des derniers temps. Les principales régions touchées par cet insecte sont la Côte-Nord avec plus de 2,9 M d’hectares et le Saguenay Lac-Saint-Jean avec environ 600 000 hectares. Ces territoires représentent une augmentation d’environ 35% par rapport aux dernières mesures.

La Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) tente de limiter l’invasion de cette maladie avec des insecticides, mais les régions traitées totalisent moins de 30 000 hectares. Ils expliquent alors que traiter de plus grands territoires ne limitera pas suffisamment la progression, ainsi l’organisme choisit plutôt des secteurs avec une bonne

valeur économique pour le futur. Ils protègent ainsi des espaces forestiers à bon potentiel d’environ 30 ans. Bien que la pulvérisation d’insecticide soit efficace, ses coûts sont assez élevés comparativement aux grands froids canadiens qui s’avèrent la meilleure façon de supprimer cet insecte.

Finalement, la gestion des espaces touchés suscite également l’attention des compagnies forestières qui ne veulent pas perdre cet approvisionnement. La Colombie-Britannique avait permis la récolte de la majorité des secteurs touchés afin de ne pas perdre le potentiel forestier que représentent ces secteurs. De plus, les arbres atteints et non ramassés n’aident en rien la progression de la maladie. Il reste à voir si le gouvernement du Québec ira vers le même sens.

Forêt atteinte de la «pine beetle», Image tirée de : http://uknowispeaksense.files.wordpress.com/2012/05/pinebeetledamage_

Pascal Laprise-DemersFinissant en génie industriel

Le problème de l’industrie forestière de l’Ouest canadien maintenant bien présent au Québec

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Mines et Construction

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Mines et Construction

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Bibliographie

Alberta Government (2009). « Beetle Facts ». Mountain Pine Beetle. Tiré de : http://mpb.alberta.ca/BeetleFacts/Default.aspx

British Columbia Government (2014). « Mountain Pine Beetle in B.C.». British Columbia. Tiré de : http://www.for.gov.bc.ca/hfp/mountain_pine_beetle/bbbrochure.htm

Potvin, Louis (29/10/2014). « La tordeuse continue de progresser ». Le Quotidient. Tiré de : http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actual i tes/201410/28/01-4813603- la-tordeuse-continue-de-progresser.php

Uknowispeaksense (28/05/2012). « Mountain Pine Beetle – climate is the key». Uknowispeaksense. Tiré de : h t tp : / /uknowispeaksense.wordpress .com/2012/05/28/mountain-pine-beetle-climate-is-the-key/

Mines et Construction

(27/10/2014) La conjoncture économique actuelle et la montée des prix de l’immobilier font qu’aujourd’hui, trois millions de dollars est un montant à peine suffisant pour acquérir une propriété dans certains quartiers de New York. Pourtant, cette même somme a permis l’achat en lot de 6000 maisons lors d’une vente aux enchères lancées par la ville de Detroit.

Le 18 Juillet 2013, première ville de l’histoire des États-Unis à avoir demandé une mise en faillite après avoir accumulé une dette de 18.5G $US. Plusieurs facteurs ont précipité la ville dans cette crise. La chute des géants de l’automobile américains (General Motors GM-NYSE, Ford F-NYQ, Chrysler) puis la délocalisation des usines locales et la grande vague de chômage qui s’en ait suivie en sont l’une des principales causes. Mais depuis, de nombreux plans ont été lancé afin de relancer l’économie de la région. Parmi ces plans, une vente aux enchères des propriétés saisies a été organisée par la ville dans le but de maximiser le potentiel économique et encourager la hausse de la valeur de l’immobilier. Les propriétés vendues, 42000 au total, ont été toutes saisies par le comte de Wayne pendant ou après la crise économique pour des défauts de paiement d’impôts et sont pour la plupart libres depuis plusieurs années.

L’abondance de ces propriétés, l’urgence de relancer l’économie et le manque d’entretien qui a mené à un état très délabré ont poussé la ville à fixer le prix minimum des enchères à 500 $US chacune. Une enchère anonyme de 3.2 M$US a ainsi été déposé afin d’acquérir pas moins de 6000 propriétés.

Le but d’un tel investissement reste inexplicable puisque le propriétaire devra s’acquitter des frais de réhabilitation des propriétés. La perspective de réaliser des profits est dès lors très limité. D’autant plus qu’une unité créée spécialement par la ville afin d’étudier l’état du patrimoine immobilier de la ville a jugé que 10% des habitations devaient être détruites complètement dus à leurs états irréparables.

Bibliographie :

Weise, karen (27/05/2014). «A Call to Tear Down 10 Percent of Detroit’s Buildings, Right Now». Bloomberg Bussinessweek Tiré de : http://www.businessweek.com/articles/2014-05-27/a-call-to-tear-down-10-percent-of-detroit-buildings-right-now

Weise, karen (24/10/2014). «A Mystery Bidder

Amine SadkiFinissant en génie civil

Detroit : L’acquisition aux enchères de 6000 loge-ment pour 3M $US.

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Mines et ConstructionOffers $3 Million for 6,000 of Detroit’s Worst Homes». Bloomberg Tiré de : http://www.msn.com/en-us/money/realestate1/a-mystery-bid-der-offers-dollar3-million-for-6000-of-detroits-worst-homes/ar-BBaXAj8

Bloomberg News System, Tire de : (commande Bloomberg) {NSN NDYI2L3HHEDC <go>}

Liste des propriétés mise en vente disponible sur le site du comte de Wayne https://www.waynecountytreasurermi.com/Home.aspx

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Mines et Construction

(27/20/2014) L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a présenté un rapport confirmant que 2015 ne sera pas une année glorieuse pour l’immobilier au Québec. Selon les analystes l’année prochaine serait même la pire année de la dernière décennie.

Cette analyse est basée sur plusieurs indicateurs et sur une conjoncture économique générale. D’abord le nombre de mises en chantier ne devrait progresser que de 3% en 2015. L’année 2013 a déjà marqué une décevante chute de 20% des mises en chantier bien que le marché résidentiel se soit stabilisé depuis. Mais avec seulement 37 000 mises en chantier prévu en 2015, l’année prochaine réussira indéniablement à se démarquer. Le climat économique générale encore très incertain ne vient certainement pas rassurer les investisseurs et les acteurs du marché et donner un espoir de reprise réelle de l’immobilier au Québec.

L’économie et certaines particularités inhérentes à la région sont d’ailleurs remises en cause. La première raison avancée est la croissance économique plus faible au Québec que dans les autres province du pays. La croissance du PIB de la région, considérée généralement comme un indice très fort de la performance, n’a été que

de 1,2% au Québec, contre 1,4% en Ontario ou encore de 1,7% dans l’ensemble du Canada.

La deuxième raison présentée par les économistes de l’APCHQ, est une augmentation plus timide du nombre de ménage au Québec ainsi que des difficultés croissantes à accéder au logement particulièrement chez les jeunes ménages. Ce recul est en raison due à l’explosion du prix de l’immobilier entre 2011 et 2013 provoquant une chute de 11% du nombre de premier acheteur de propriétés neuves au Québec.

D’autres facteurs sont venus bouleverser le marché des nouvelles constructions. La tendance est au partage de propriétés, les maisons individuelles sont par ailleurs beaucoup moins populaires qu’auparavant. Cela est dû au prix du marché, mais aussi à la volonté du gouvernement d’augmenter la densité du territoire encourageant les copropriétés. Le nombre de maisons individuelles a donc connu une chute de 13% entre 2005 et 2013, calcule l’APCHQ.

Une condition encore plus délicate aurait pu être d’actualité si ce n’est des taux d’intérêt relativement bas qui contrebalance tant bien que mal les facteurs négatifs touchant le secteur. C’est dans ce contexte que certaines initiatives du gouvernement du Québec comme EcoRenov

Amine SadkiFinissant en génie civil

2015 annoncée d’emblée comme année noire pour la construction neuve.

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Mines et Constructionou encore LogiRenov viennent encourager la population à investir et ainsi soutenir le marché de la construction.

Bibliographie :

Clerouin, Yannick (19/09/2014). «Immobilier: «2015, la pire année de la décennie» pour la construction neuve». Les affaires Tiré de : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/immobilier-2015-la-pire-annee-de-la-decennie-pour-la-construction-neuve/572246/2

Fortin, Pierre (10/01/2014). «Immobilier: «La croissance économique est-elle plus faible au Québec qu’ailleurs au Canada ? ». L’actualite Tiré de : http://www.lactualite.com/blogues/le-blogue-economie/en-2013-la-croissance-economique-a-t-elle-ete-plus-faible-au-quebec-quailleurs-au-canada/

Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, recensements de 2011 et 2006

h t t p : / / w w w 1 2 . s t a t c a n . g c . c a / c e n s u s -recensement/2011/dp-pd/hlt-fst/pd-pl/Table-Tableau.cfm?LANG=Fra&T=101&S=50&O=A

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Pharmaceutique et Biotechnologie

(27/10/2014) PureTech Ventures a annoncé la semaine dernière qu’ils avaient réussi à lever 55M$ de fond d’investissement provenant entre autre d’Invesco Perpetual. Ce montant servira à les aider à poursuivre leurs objectifs en attirant des personnes innovatrices au sein de leur équipe. La compagnie a annoncé trois nouvelles nominations a u sein de leurs partenaires seniors. Parmi les nouveaux partenaires, on compte un lauréat du prix Nobel issu du MIT, Robert Horovitz, le directeur du MIT Media Lab, Joi Ito et un des co-fondateurs de Millenium Pharmaceuticals, Raju Kucherlapati. PureTech Ventures allie la technologie digitale aux sciences de la vie afin de mieux répondre aux nouveaux besoins du monde de la santé.

La philosophie de l’entreprise est de prendre un problème dans le domaine de la santé et de le décortiquer jusqu’à trouver la cause fondamentale et chercher à trouver une solution pour enrayer la cause fondamentale. Prenons comme exemple les troubles cognitifs, comme le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou l’Alzheimer, l’approche traditionnelle est de traiter ces maladies à l’aide de médicaments qui ont plus ou moins d’effets sur les fonctions exécutives des patients. PureTech Ventures s’est alors tourné vers une approche

non-invasive : les jeux vidéo. L’idée est simple ; entraîner les gens atteints de ces troubles afin de stimuler les zones cérébrales causant ceux-ci. L’industrie des technologies digitales pour la santé cérébrale est en pleine expansion; ce marché est passé de 600 M$ en 2009 à 1G$ en 2012 en revenue annuel. L’avantage de PureTech sur ce marché est qu’il est le seul à faire des études cliniques afin d’être approuvé comme instrument médical par la Food and Drug Administration (FDA). Pfizer (PFE) et Shire (SHP) se sont d’ailleurs intéressés à ce projet et y ont contribué monétairement. PureTech ne conçoit pas seulement des jeux vidéo ; un de ces produits visant à traiter l’obésité, Gelesis, est maintenant rendu en phase d’essai-clinique sur des humains. Le concept est bien simple; le comprimé permet de simuler le sentiment de satiété en prenant de l’expansion dans le système digestif du patient.

Avec toutes ces idées innovatrices, il n’a pas dû être ardu de recruter des chercheurs du MIT comme Dr. Robert Horovitz et Joi Ito ou encore un des co-fondateurs de Millenium Pharmaceutical, Raju Kucherlapati. L’investissement de 55M$ permettra sans doute de continuer à développer les produits innovateurs de PureTech Ventures ou même de permettre à d’autres idées de produits de voir le jour.

Catherine Bourdeau-LaferrièreFinissante en génie chimique

PureTech Ventures : technologie digitale au ser-vice de la santé

Pharmaceutique et BiotechnologieBibliographie : Garde, D. (2014). PureTech reels in $55M to fund new biotech bets. FierceBiotech. Tiré de http://www.fiercebiotech.com/story/puretech-reels-55m-fund-new-biotech-bets/2014-10-20

Hughes, V. (2014) This video game might be the future of ADHD and Alzheimer’s treatment. The Verge. Tiré de http://www.theverge.com/2014/10/24/7033981/what-if-video-games-could-actually-make-you-healthier

PureTech Ventures (2014). PureTech Ventures. Tiré de http://puretechventures.com/pipeline.php

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Pharmaceutique et Biotechnologie

(29/10/2014) ProMetic Life Sciences (PLI) a beaucoup fait parler d’eux dans les médias dernièrement. Premièrement, la compagnie a annoncé qu’elle se prépare à demander l’accréditation de «Orphan Drug Designation (ODD)» à la Food and Drug Administration (FDA) pour son traitement, PBI-4050, contre la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI). Aussi, son action a bondi de 6% lorsque la compagnie a annoncé que la FDA a approuvé les essais cliniques de phase II et III pour permettre un processus d’approbation accéléré de leur traitement contre la déficience en plasminogène.

ProMetic Life Sciences est une compagnie québécoise qui a son bureau chef à Laval. Cette entreprise possède des unités de R&D au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada. Elle effectue sa production majoritairement au Royaume-Uni. C’est une compagnie qui se spécialise dans la bioséparation, la conception et fabrication de traitement à partir de plasma et du développement de médicament composé d’agent actif à petites molécules. La majorité de son

développement de nouveau médicament vise le marché de la fibrose, l’anémie, les cancers et d’autres maladies auto-immunes.

La première annonce suit de près celle de l’accréditation de deux traitements contre la FPI de deux grandes compagnies pharmaceutiques, Roche (ROG) et Boehringer Ingelhem. Les deux traitements de ces compagnie ont reçu l’accréditation d’ODD par la FDA ce qui leur assure un processus d’approbation accéléré. Rappelons qu’il n’existe aucun traitement pour enrayer cette maladie et peu de traitement pour retarder sa progression. Le traitement de la compagnie québécoise a déjà complété avec succès la première phase des études cliniques qui a démontré qu’il ne causait pas d’effet secondaire nocif et qu’il était bien toléré par les humains. ProMetic prévoit que ce traitement recevra l’accréditation ODD d’ici la fin de 2014.

Catherine Bourdeau-LaferrièreFinissante en génie chimique

Les annonces de ProMetic Life Sciences ré-jouissent ses actionnaires

Pharmaceutique et BiotechnologieLa deuxième annonce a ravi les actionnaires de la compagnie puisque la FDA a accepté l’application comme «Investigational New Drug (IND) » de son traitement contre la déficience en plasminogène. Cela signifie que son approbation sera accélérée puisque les essais-cliniques de phase II et III débuteront au début de l’année 2015 et que la compagnie québécoise pourrait faire une demande pour sa commercialisation d’ici la fin de l’année 2015. La déficience en plasminogène est une maladie qui provoque l’apparition de tissus sur des tissus muqueux lorsque ceux-ci sont infectés ou endommagés. Les tissus muqueux se retrouvent dans plusieurs systèmes du corps humain comme les yeux, les oreilles, les sinus, les gencives et même le système respiratoire.

Bibliographie :

Stockhouse Editorial. (2014). ProMetic (T.PLI) receives FDA clearance on plasma-derived therapeutic IND, up 6%. StockHouse. Tiré de http://www.stockhouse.com/news/newswire/2014/10/28/prometic-t-pli-receives-fda-clearance-on-plasma-derived-therapeutic-ind-up-6#c8MgQZmo1iJuXy1A.99

ProMetic Life Science. (2014). ProMetic’s PBI-4050 to Target Idiopathic Pulmonary Fibrosis («IPF») as One of Its Orphan Indications. StockHouse.

Tiré de http://www.stockhouse.com/news/press-releases/2014/10/15/prometic-s-pbi-4050-to-target-idiopathic-pulmonary-fibrosis-ipf-as-one-of-its#KsQYThSsEZejdvmf.99

ProMetic Life Science. (2014). Mise à jour sur le plasminogène et corporative. ProMetic Life Science. Tiré de http://www.prometic.com/fr/documents/ProMeticPlasminogenguidancewebcast-10-29-2014VFFINALE.pdf

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Pharmaceutique et BiotechnologieJohnson&Johnson crée un nouvel incubateur de startup

(29/20/2014) Déjà propriétaire d’un réseau d’incubateurs de startups à travers les États-Unis, Johnson&Johnson (NYSE : JNJ) planifie l’ouverture d’un nouveau centre au Texas, au Houston’s Texas Medical Center (TMC). Bien que le Texas ne figure pas souvent parmi les meneurs au niveau de l’innovation en biotechnologie, J & J croit que les centres de recherche déjà présents au TMC ont la capacité de rivaliser avec les meilleurs, si l’infrastructure nécessaire leur ait amenée.

L’incubateur intègre donc le réseau de centres d’innovation de J&J Innovation nommé J-Labs. Jusqu’à maintenant, J-Labs offrait des espaces de bureau et de laboratoire aux startups à Boston, San Francisco et San Diego. Le centre du Texas représentera 30 000 pi2 contenant tout le nécessaire à une petite entreprise de biotechnologie et pourra accueillir environ 50 compagnies.

L’initiative J-Labs, qui a débuté en 2012 avec l’ouverture de l’incubateur à San Diego, est décrite comme étant « no-strings-attached ». Autrement dit, les entreprises participantes ne sont pas forcées dans des ententes de licence ou d’équité et sont libres de négocier n’importe quoi. Toutefois, pour les compagnies membres

de l’incubateur, il y a évidemment un incitatif à continuer à travailler avec J&J étant donné le support déjà apporté et la familiarité avec le personnel et le produit.

L’objectif de ce type d’incubateur est de diminuer les coûts associés à la recherche et au développement et le délai de commercialisation des nouveaux produits biotechnologiques. De plus, le fait de réunir des petites entreprises favorise les échanges de connaissances et donc l’innovation.

Il s’agit d’un bel exemple du changement de rôle des compagnies pharmaceutiques dans l’industrie. En effet, alors qu’elles agissaient traditionnellement comme fournisseur principal de l’innovation dans l’industrie, un déclin de leur productivité au niveau de la recherche et du développement fait maintenant de sorte qu’elles jouent davantage le rôle d’un intégrateur de systèmes et de connaissances.

Bibliographie :Damian Garde, (23 octobre 2014), J&J heads to Texas with its R&D farm system, scouting for biotech startups. FierceBiotech. Tiré de : http://www.fiercebiotech.com/story/jj-heads-texas-its-rd-farm-system-scouting-biotech-startups/2014-10-23

François MarcouxÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Pharmaceutique et Biotechnologie Damian Garde, (14 mai 2014), J&J scouts for 50 Bay biotechs with new Janssen incubator. Tiré de : http://www.fiercebiotech.com/story/j j -scouts-50-bay-biotechs-new-janssen-incubator/2014-05-14

Ryan McBride, (27 juin 2013), J&J’s pharma chairman lands ‘more deals’ in Boston innovation push. Tiré de : http://www.fiercebiotech.com/story/jjs-pharma-chairman-lands-more-deals-boston-innovation-push/2013-06-26

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Pharmaceutique et Biotechnologie

(30/10/2014) Teva Pharmaceutical Industries Ltd. (NYSE : TEVA) a publié des résultats surpassant les attentes pour son dernier trimestre, notamment grâce à la rentabilité de ses médicaments génériques et au bon déroulement du procès lié la protection du brevet de son médicament le plus vendu, le Copaxone

L’entreprise pharmaceutique israélienne détient les brevets de Copaxone, un médicament pour le traitement des patients atteints de la sclérose en plaques. La vente de ce médicament a généré à elle seule 4,3 G $US, soit environ 50% du chiffre d’affaire de Teva. L’expiration d’un brevet clé pour le développement du produit est en date du 1ier septembre 2015 et une ambigüité sur les poids moléculaires utilisés pour développer le produit empêcherais une autre entreprise de développer le médicament générique.

La firme pharmaceutique suisse Sandoz, division du groupe Novartis (NYSE :NVS) et Teva sont présentement en litige à la court suprême fédérale américaine afin d’obtenir ce détail permettant la production du médicament. Un suivit médiatique important entoure ce procès, notamment suivi de près par Google (NASDAQ : GOOGL) et Intel Corp. (NASDAQ :

INCT), car suite à ses conclusions, de nouveaux standards juridiques en interprétation des brevets seront mis en place, ce qui peut avoir un impact financier important sur les entreprises en haute technologie, vu la complexité de ses produits.

L’action de Teva a augmenté à 55,77 $US le 30 octobre dernier à la bourse de New-York établissant un nouveau sommet cette année. En 2014, ses bénéfices nets ont augmenté de 6% à 3,23 G $US. Durant les derniers mois, les tendances de recommandation sont au maintient et à l’achat, cependant l’introduction d’une compétition par les médicaments génériques à Copaxone pourrait réduire les revenus de Teva de 40 à 50 M$ US par mois.

Bibliographie :

Reuters, (30 octobre 2014), Teva pharmaceutical industry results, Reuters, tiré de

http://www.reuters.com/article/2014/10/30/teva-pharm-ind-results-idUSL5N0SP3IM20141030

Seeking Alpha, (30 octobre 2014), Teva CEO on Q3 2014 results, Seeking Alpha, tiré de

http://seekingalpha.com/article/2620295-teva-

Émile SylvestreÉtudiant à la maitrise en génie civil

L’impact de l’introduction des médicaments gé-nériques: le cas de Teva

Pharmaceutique et Biotechnologiepharmaceutical-industries-teva-ceo-erez-vigodman-on-q3-2014-results-earnings-call-transcript

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Technologie de l’informationLes bénéfices de Samsung chutent au troisième quart

(30/10/2014) Le colosse sud coréen Samsung Electronics Co Ltd (KRX: 005930) a affiché ses pires bénéfices depuis 2011, en ce troisième quart de 2014. Par rapport à l’an passé, c’est une glissade de 60%. L’entreprise explique ce chiffre, entre autres, par la compétitivité croissante des compagnies chinoises sur le marché des téléphones intelligents.

Samsung, qui ait entré sur ce marché assez tardivement, avait réussi à se hisser au sommet du palmarès, en terme de ventes. Le géant tente aujourd’hui d’éviter de répéter les erreurs de Nokia et de Motorola, qui étaient aussi dominants sur le marché des cellulaires, il n’y a pas si longtemps. Ses profits dans la division mobile ont diminués de 73,9%. Pourtant, cette même division affichait une croissance soutenue depuis plus de trois quarts consécutifs. L’an dernier, à pareille date, Samsung cumulait 32% du marché des téléphones intelligents alors qu’elle en détient maintenant uniquement 25%. La compétition chinoise prend du galon avec ses joueurs très actifs sur le marché asiatique, tels que Huawei,

Lenovo et Xiaomi. Ce sont dans les segments bas de gamme et milieu de gamme que les acteurs chinois sont bien positionnés, notamment Xiaomi, avec son appareil Redmi 1S. D’autre part, dans le segment premium ou haut de gamme, c’est avec l’américain Apple que Samsung doit jouer du coude. Cependant, à l’échelle mondiale, surtout en Asie, c’est le segment bas de gamme qui affiche la plus forte croissance, l’entreprise sud-coréenne a donc déclarée vouloir développer de nouveaux produits avec des prix compétitifs et des composants de meilleure qualité que ses compétiteurs. Cette stratégie pourrait s’avérer une option viable dans le cas de Samsung puisqu’elle produit déjà des puces électroniques ainsi que plusieurs autres composants. D’ailleurs, le secteur d’activité des puces de mémoire pour les ordinateurs et le secteur des télévisions ont rapporté plus de profits que l’an dernier. En effet, sa division de puces électronique a rapporté 2,145 G $US de profit pour

Mélik BouhadraÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Technologie de l’informationle quart Juillet-Septembre, un sommet depuis le troisième quart de 2010. Les analystes estiment que cette tendance devrait se poursuivre au quatrième quart puisque la demande pour les ordinateurs et les téléviseurs est à la hausse. En fait, plusieurs entreprises ayant eu des difficultés au troisième quart, et même avant cela, attendent avec impatience le temps des fêtes où les consommateurs dépensent davantage, surtout au niveau des appareils électroniques. En un an, le cours de l’action de Samsung sur le marché boursier de la Corée du Sud a diminué de 14%, le géant se doit de rassurer les investisseurs.

Pour conclure, dans les prochaines années, afin de protéger leurs parts de marché et avec le progrès technologique qui fait diminuer le coût des composants, les entreprises vont devoir sacrifier une part de leur marge et baisser le prix des appareils, à la satisfaction des consommateurs.

Bibliographie:

Se Young Lee. (30 Octobre 2014) Samsung seeks smartphone revamp to arrest profit slide. www.reuters.com. Tiré de http://www.reuters.com/article/2014/10/30/us-samsung-elec-results-idUSKBN0II2N120141030

Yahoo Finance. (30 Octobre 2014) Samsung Stock Evolution . Finance.Yahoo.com. Tiré de http://finance.yahoo.com/echarts?s=005930.

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Technologie de l’information

(30/10/2014) L’annonce des résultats trimestriels de Twitter (NYSE : TWTR) lundi dernier a enclenché un nouveau décrochage du titre du réseau social de plus de 10%. La marque a en effet annoncé des pertes d’environ 175,5 M $US sur un an, entrainant une baisse de confiance des investisseurs et donc une chute du prix de leur action en bourse. Mais le plus inquiétant, c’est le ralentissement de croissance de l’audience du réseau. Comparativement au trimestre précédant (+6,3%), le nombre d’utilisateurs n’a augmenté que de 4,8%, marquant une baisse inquiétante d’intérêt du public.

Un problème d’engagement. La société de San Francisco, qui a pourtant doublé son chiffre d’affaires au troisième trimestre (361M $US soit +114%), n’a pas pu empêcher une baisse relativement élevée du nombre d’utilisateurs et du nombre de consultation de leur « timeline ».

Cette baisse a très vite provoquée l’effondrement de l’action TWTR à un peu plus de 43 $US à la fermeture des marchés (41,8 $US le 30 octobre). En effet, les investisseurs n’ont pas apprécié que les perspectives de croissances soient moins fortes que jusqu’alors.

Au total Twitter se targue de capter 284 millions

d’utilisateurs au moins une fois par mois et n’anticipe au mieux d’en séduire que 288 millions d’ici la fin de l’année. C’est bien là le grand paradoxe entre la réputation mondiale du réseau, devenu référence courante dans les médias, et la réalité de sa popularité.

En comparaison, Facebook fin juin comptait 1,32 milliards d’utilisateurs actifs mensuels.

«Notre aspiration est de réaliser la plus grande audience quotidienne du monde» a répété Dick Costolo Président-Directeur général de Twitter, lundi soir. Pour cela, l’homme d’affaire Américain cible quatre objectifs clés : « Simplifier l’usage de Twitter, développer un meilleur service de messagerie, diffuser des contenus exclusifs fournis par les studios de Hollywood et séduire davantage de développeurs d’applications mobiles. », révélant au passage l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir.

Guillaume DigoinÉtudiant à la maitrise en génie industriel

Perte d’audience pour Twitter: Le géant des réseaux sociaux perd entre 10% et 12% à Wall Street

Technologie de l’information

Image 1 : Action Twitter du 23 octobre au 30 octobre.

Bibliographie : Bloomberg. (27/10/2014) Twitter’s Third-Quar-ter User Growth Slows, Shares Decline. Blom-berg.com. Tiré de :http://www.bloomberg.com/news/2014-10-27/twitter-s-third-quarter-earnings-disappoint-as-user-growth-slows.html

La Presse. (27/10/2014) Twitter: les doutes per-sistent, l’action chute. Lapresse.ca. Tiré de :http://affaires.lapresse.ca/resultats-finan-ciers/201410/27/01-4813180-twitter- les-doutes-persistent-laction-chute.php

Le Figaro. (27/10/2014) Twitter triple ses pertes, l’action chute à Wall Street. Lefigaro.fr. Tiré de :http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/10/27/01007-20141027ART-F I G 0 0 3 9 7 - t w i t t e r - t r i p l e - s a - p e r t e - l e s -investisseurs-sont-decus.php

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Technologie de l’information

(30/10/2014) Il y a quelques semaines nous abordions l’arrivée prochaine des voitures intel-ligentes sur le marché et par conséquent, l’arri-vée massive des « objets connectés » dans notre environnement quotidien. Fournir des données en quantité c’est bien, mais le plus important c’est de savoir les traiter et c’est exactement la spécialité d’une jeune entreprise québécoise. Mnubo se démarque dans le traitement des mé-gadonnées au Québec et emploie aujourd’hui 45 personnes et ce, en ayant recourt à aucun in-vestissement externe comme des « venture ca-pital ». Ce type de services sont tellement en demande, qu’ en 2012, Mnubo a décroché son premier contrat avec un géant américain qui lui a permis d’obtenir suffisamment de capitaux pour se développer de façon autonome. Résultat, elle a développé onze produits technologiques pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients. Ceux-ci, qui permettent par exemple de prévoir le taux d’occupation de bornes à vélo, de calcu-ler le pointage d’un conducteur pour un assu-reur, peuvent semler à la base hétérogène mais ont tous en commun des algorithmes mathéma-tiques qui peuvent être employés selon le be-soin. L’entreprise offre trois niveaux de services : (1) collecter des données, (2) les analyser et (3) améliorer son comportement en fonction de celles-ci. Mnubo personnalise ses services

en offrant des outils spécifiques de traitement à ses clients mais elle cherche à se connecter à d’autres entreprises qui vendent de vrais ob-jets intelligents comme des vêtements, des pro-duits pour la maison, pour les automobiles, les industries et le domaine de la santé et fournit le système pour rendre ceux-ci vraiment intelli-gents. C’est la recherche de partenariat et de la création d’objets intelligents en plus du service de traitement de données qui la différencie des autres joueurs comme Oracle ou SAP qui ont eux-aussi pris la vague du « Internet of Things ». Finalement, avec ce nouveau mouvement, de nombreuses startups se positionnent sur le marché pour répondre à de tous nouveaux be-soins. En lice, on retrouve Neura qui apprend votre routine quotidienne comme vos habitudes d’entrainement allant de votre musique à prépa-rer la température de votre douche et Chui qui reconnaît votre visage pour ouvrir les portes. Puis, en plus des applications clients, plusieurs réfléchissent au stockage des données comme TempoIQ ou encore à la connexion entre les différents objets comme Octoblu. Enfin, l’en-treprise Scanalytics, sponsorisé par Microsoft, serait capable d’enregistrer les déplacements au sol comme un tableau tactile, on parle dé-sormais de sol tactile pour en apprendre da-vantage sur les habitudes de consommation.

Des québécois derrière le « Internet of Things » et des startups à faire rêver

Julie Charron-LatourÉtudiante au doctorat en génie industriel

Technologie de l’informationCodère Jean-François. (30/10/2014) Rendre les objets connectés vraiment in-telligents. LaPresse.ca. Tiré de : http://affa i res. lapresse.ca/pme/ innover-pour-croitre/201410/30/01-4814226-rendre-les-objets-connectes-vraiment-intelligents.php

Forrest, Conner. (22/10/2014) 5 Internet of Things startups to watch. TechRepublic /U.S. Tiré de : http://www.techrepublic.com/ar-ticle/5-internet-of-things-startups-to-watch/

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Transport

(29/10/2014) Cette semaine, les voitures électriques ont eu une semaine chargée! En effet, les analystes étaient encore une fois tournés vers Elon Musk. Néanmoins, General Motors Co. (GM:NYSE), Volkswagen AG (VOW:GR) et le gouvernement chinois ont aussi fait coulé beaucoup d’encre.

Tesla Motors Inc. (TSLA:NASDAQ) et Elon Musk continuent à faire la une des médias. Cette fois-ci c’est par rapport aux ventes de son véhicule phare, la berline S. En effet, après avoir subi une chute de 5.77% suite à l’annonce d’une baisse de 26% de ventes au mois de septembre de la part de WardsAuto.com, le cours de l’action à rebondi de 9.5% lorsque Musk a tweeté que le modèle S avait vu une augmentation des ventes de 65% et avait atteint des nouveaux sommets en ce qui concerne les ventes mondiales. Ainsi, Tesla prévoit vendre pas moins de 13 000 véhicules lors du dernier trimestre 2014. Ceci renforce les objectifs de la compagnie qui a atteint une production de 35 000 voitures et vise 100 000 automobiles d’ici fin 2015.

Mais la vedette des véhicules électriques n’est pas la seule à passer à la vitesse supérieure. En effet, les géants de l’industrie font aussi leur part pour développer ce type de voitures. Par exemple, GM a annoncé investir 300M$US pour relocaliser la production du moteur électrique de

la Chevrolet Volt (voiture hybride) au Michigan. Ceci vient s’ajouter aux 1.52G$US déjà investis dans l’état américain par la compagnie pour des projets visant à développer les véhicules électriques. GM compte lancer sa nouvelle génération de Volt dès 2015. Elle sera équipée d’un moteur électrique plus efficace et plus léger, ainsi que de batteries ayant une capacité de charge plus grande. Ceci permettra aux usagers d’avoir une plus grande autonomie en utilisant que le moteur électrique. GM espère ainsi regagner des clients dans ce secteur. En effet, cette année, la Volt a vu ses ventes chuter de 13% à 14 540 commandes alors que ses concurrentes telles que la Leaf de Nissan Motor Co. Ltd (7201:JP) ou la Prius de Toyota Motor Corp. (7203:JP) ont vu une croissance de 36% à 21 822 et 49% à 11 842 respectivement.

Finalement, la Chine emboite le pas et annonce vouloir réformer les lois concernant les voitures électriques pour contrer la pollution. Celles-ci permettront de faire rentrer de nouveaux constructeurs automobiles chinois sur le marché de l’électrique en Chine et ainsi, créer de la concurrence. Dans la même lancée, la ville de Shanghai a offert gratuitement des plaques d’immatriculation (valeur de 12 000$US chacune) aux propriétaires de Tesla S pour promouvoir les voitures électriques. De

Paul DaigleÉtudiant de troisième année en génie physique

Voitures Électriques : Tweets, Investissements et Projets de loi

Transportplus, Volkswagen annonce que pas moins de 20 modèles électriques seront disponibles en Chine d’ici 2018, de quoi avoir l’embarras du choix!

Bibliographie : Green, J. (28 Octobre 2014). General Motors to build Volt electric drive in Michigan. Bloomberg. Tiré de

http://www.bloomberg.com/news/2014-10-28/general-motors-to-build-volt-electric-drive-in-michigan.html

O’Leary, M. (28 Octobre 2014). Tesla rises after Musk tweets about record global sales. Bloomberg. Tiré de

http://www.bloomberg.com/news/2014-10-28/tesla-rises-after-musk-tweets-about-record-global-sales.html

Shen, S. Et Shirouzu, N. (29 Octobre 2014). Volkswagen to launch over 20 green vehicle models in China by 2018. Reuters. Tiré de

http://www.reuters.com/article/2014/10/29/us-volkswagen-ecars-idUSKBN0II08420141029

Bloomberg News. (29 Octobre 2014). China drafts policy to allow new electric vehicle makers. Bloomberg. Tiré de

http://www.bloomberg.com/news/2014-10-29/china-drafts-policy-to-allow-new-electric-vehicle-makers.html

Bloomberg News. (29 Octobre 2014). Tesla car owneres get $12,000 Shanghai plates for free. Bloomberg. Tiré de

http://www.bloomberg.com/news/2014-10-29/tesla-car-owners-get-12-000-shanghai-plates-for-free.html

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Transport

(29/10/2014) Les résultats du troisième trimestre sont enfin arrivés et dans la course du nombre de véhicules vendus, l’écart entre le premier, Toyota Motor Corp. (7203:JP) et le second, Volkswagen AG (VOW:GR), se ressert.

Toyota a annoncé des ventes record de 7.62M de véhicules pour les trois premiers trimestres de 2014, ce qui est une hausse de 3% par rapport à l’an dernier. Ces chiffres lui permettent ainsi de garder sa position de leader sur le marché automobile mondial. Cependant, le groupe Volkswagen la talonne de très près avec 7.54M de véhicules livrés. En troisième place, arrive le géant américain General Motors Co. (GM:NYSE), qui a été délogé de sa seconde place en 2012, reportant 7.372M unités vendues. Cette année encore, Toyota réaffirme son jeune règne. En effet, pendant pas moins de sept décennies, GM a tenu la position, jusqu’en 2008 où le constructeur japonais l’a détrôné. C’est une bataille rude que se livrent les trois géants, non seulement dans les pays développés mais aussi dans les pays émergents, notamment les BRICs (Brésil, Russie, Inde et Chine) qui ont une très forte demande. En fin de compte, Volkswagen a réduit son retard sur le leader, passant d’un déficit de 227K véhicules à 72K entre l’an dernier et cette année.

Ces chiffres confirment une croissance du marché automobile malgré une revue à la baisse du taux de croissance. Plus tôt dans le mois, les constructeurs avaient revu leurs estimations de croissance à la baisse passant de 4-5% à 3-4%. Ces diminutions ont été attribuées par une demande moins forte que prévue dans les pays des BRICs, notamment en Russie, où les sanctions économiques des pays occidentaux ont ralenti les importations affectant les ventes de voitures neuves de 26% par rapport à l’an dernier. De plus, le marché européen n’a toujours pas retrouvé sa forme pré-crise et stagne à 20% en dessous de son niveau d’il y a 6 ans. Ainsi, les constructeurs sont assez pessimistes quant à ce que le marché retrouve ce niveau pré-crise.

Finalement, avec les nombreux rappels récents tel que celui concernant les Airbags de Takata Corp. (7312:JP), affectant principalement Toyota et GM, il va falloir surveiller les trimestres à venir. Il est à noter que Volkswagen est aussi touché par d’autres rappels de véhicules. De plus, on remarque chez les constructeurs que le nombre de voitures rappelé augmente à chaque nouveau rappel. Ceci est dû aux stratégies modulaires qu’emploient les compagnies, utilisant ainsi les mêmes pièces pour plusieurs modèles afin de réduire leurs coûts.

Paul DaigleÉtudiant de troisième année en génie physique

Le règne de Toyota menacé par son dauphin Volkswagen

TransportBibliographie :

Rauwald, C. Et Trudell, C. (28/10/2014). VW Narrows Toyota Sales Gap as Race for Top Spot Tightens. Bloomberg. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2014-10-28/vw-narrows-toyota-sales-gap-as-race-for-top-spot-tightens.html

Gent, E. (2/10/2014). Daimler cuts growth forecast for global car market. Engineering and Technology Maga-zine. Tiré de : http://eandt.theiet.org/news/2014/oct/daimler-growth.cfm

CNBC. (27/10/2014). Toyota holds the top in global vehicle sales. CNBC. Tiré de :http://www.cnbc.com/id/102123629#

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TransportEntrée en bourse de Ferrari

(30/10/2014) Le constructeur de voiture Fiat Chrysler Automobiles (FCAU : NYSE) a annoncé mercredi dernier sa séparation avec sa marque de voiture de luxe Ferrari. Les investisseurs qui ne pouvaient pas s’offrir une Ferrari pourront dès 2015 rajouter cette marque dans leur portefeuille. La marque de luxe prévoit être cotée à la bourse de New York, et peut-être également sur le marché européen.

Au cours de cette séparation, 10 % des actions de Ferrari seront vendues en bourse, alors que 80 % des actions seront distribuées aux actionnaires de la compagnie Fiat Chrysler Automobiles. Le reste des actions restera entre les mains de Piero Ferrari, le fils du fondateur de la marque Ferrari. À la suite de cette nouvelle, le titre du constructeur de voiture Fiat Chrysler Automobiles a bondit de 12% pour atteindre une valeur de 10,84 $US lors de la fermeture jeudi.

Cette décision de séparation permettra à Fiat Chrysler Automobiles de financer une

partie de son plan stratégique qui porte notamment sur la relance de sa marque Alpha Romero et l’établissement de Jeep comme une marque mondiale. Ce plan stratégique va entrainer des couts de 48G € (61,2G $US) sur une période de 5 ans. Pour couvrir ces coûts, le constructeur automobile a également planifié émettre des obligations convertibles en actions pour une valeurs de 2.5G $US.

Les résultats du constructeur automobile n’ont pas été à la hauteur des prévisions des analystes de Bloomberg qui avaient estimé les bénéfices avant impôts et taxes pour la 3e période à 937M € (1,18G $US) tandis que la compagnie a récolté 926M € (1,166G $US). Chrysler Fiat Automobiles devra également trouver le moyen de compenser les contributions qu’apportaient sa marque de luxe aux résultats de la compagnie, qui correspond à 12%.

Samir KhalfounFinissant en génie mécanique

TransportEntrée en bourse de Ferrari

Bibliographie:

Egloff, E. (29/10/2014). «Ferrari va faire rêver les investisseurs avec la Bourse». Le Figaro. Tiré de : http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/ferrari-va-faire-rever-les-investisseurs-avec-la-bourse-2749955

Ebhardt, T. (29/10/2014). «Fiat Chrysler Spins Off Ferrari to Get Cash as Debt Soars». Bloomberg. Tiré de : http://www.bloomberg.com/news/2014-10-29/fiat-chrysler-spins-off-ferrari-to-get-cash-as-debt-soars.html

Herenstein, E. (29/10/2014). «Ferrari sera cotée en Bourse». La Presse. Tiré de : http://affaires.lapresse.ca/bourse/201410/29/01-4813788-ferrari-sera-cotee-en-bourse.php

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