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Nouveau score IRM pour
l’évaluation de l’activité
maladies inflammatoires
intestinales de l’enfant
I. Biette, J. Vial, C. Baunin, D. Labarre, A. Breton, N. Sans
Imagerie Centrale
Toulouse - Purpan
Liste des abréviations utilisées
• IBD : Inflammatory Bowel Disease
• MC : Maladie de Crohn
• RCH : Rectocolite hémorragique
• CI : Colite indéterminée
• PCDAI : Pediatric Crohn Disease Activity Index
• HB : Harvey Bradshaw
• PUCAI: Pediatric Ulcerative Colitis Activity Index
Plan
• Rappels – Les IBD de l’enfant
– Evaluer l’activité: un enjeu majeur • Index clinico-biologiques
• Endoscopie
• Imagerie
• Zoom sur l’entéro-IRM et les scores existants
• Objectif de notre étude
• Matériel et méthodes
• Résultats
• Apports de cette étude et questions en suspens
• Messages clés
• QCM
Les IBD de l’enfant
• Incidence en nette augmentation
• ¼ des IBD sont diagnostiquées chez l’enfant
• Symptômes digestifs et extra digestifs très variés => retard au diagnostic
• Symptômes propres à l’enfant: retard de croissance, retard pubertaire, troubles de la minéralisation osseuse
• Poussées entrecoupées de périodes de rémission
Le
s I
BD
de
l’e
nfa
nt
MC RCH
Localisation De la bouche à l’anus, avec intervalles sains
Atteinte continue à partir du rectum, plus souvent pancolite que chez l’adulte
Endoscopie Ulcérations aphtoïdes ou creusantes, pseudopolypes, sténose avec intervalles de muqueuse saine
Aspect friable et hémorragique, atteinte continue
Histologie Atteinte transmurale Granulomes
Atteinte muqueuse
Atteinte extramurale
Fistules, abcès Non
Atteintes associées
Uvéite, arthrite, erythème noeux
Non
Évaluation de l’activité: un enjeu majeur
• Pourquoi? Pour adapter la prise en charge thérapeutique, évaluer résistance aux traitements classiques avant prescription d’immunosuppresseurs ou avant traitement chirurgical, pour conduire des essais en recherche clinique
• Comment? PAS DE « GOLD STANDARD » car chaque méthode a des limites
- Index Cliniques : PCDAI, Score de HB pour la MC et PUCAI pour la RCH
- Biologie : CRP, Calprotectine fécale
- Endoscopie
- Imagerie
Evalu
ation
de
l’a
ctivité
: un
en
jeu
maje
ur Index clinico-biologiques
– Avantages: outil simple, fiable, reproductible, réactif
– Inconvénients: poids des symptômes subjectifs
(douleurs, état général) dans le résultat de ces
scores, données difficiles à quantifier pour les enfants
Evalu
ation
de
l’a
ctivité
: un
en
jeu
maje
ur
Biologie:
• CRP: • Marqueur précoce et réactif de l’inflammation, corrélé
au stade d’activité
• Non spécifique
• Calprotectine fécale: • Protéine de dégradation des polynucléaires
neutrophiles (PNN), corrélée au nombre de PNN qui
migrent vers le tube digestif inflammatoire
• Non spécifique
• Augmentée quand > 50 g/kg
Evalu
ation d
e l’a
ctivité: un e
nje
u m
aje
ur
Endoscopie
• Avantages: Evaluation directe de la muqueuse, biopsies
• Inconvénients: Sous AG, risque de perforation surtout en période inflammatoire, exploration limitée au colon et à la partie terminale du grêle, atteinte extramurale ignorée
• Scores tel que CDEIS (Crohn Disease Endoscopy Index of Severity)
• Encore considérée comme « Gold Standard »
MC
RCH
Images: Dr Haennig
Buts de l’imagerie
• Diagnostic positif
• Aide au diagnostic différentiel entre MC et
RCH
• Topographie, étendue des lésions
• Diagnostic des complications (Abcès,
Fistules)
• Evaluation de l’activité, suivi thérapeutique
= Tout l’enjeu actuel
Challenges à relever
• Les enfants vont subir ces examens de surveillance de manière répétée, tout au long de leur vie, car la maladie évolue par poussées
• Nécessité d’un examen fiable, reproductible, comparable d’une fois sur l’autre, peu coûteux, accessible, NON IRRADIANT
• Supplémentaires à l’enfant : Coopération possible de l’enfant, examen acceptable
Evalu
er
l’activité p
ar
l’im
agerie Echographie
• Avantages: Accessible,
faible coût, non invasif,
très performant avec
sondes hautes fréquences
• Inconvénients: Opérateur
dépendant, certaines
régions difficiles à
explorer (jéjunum, angle
gauche, rectum),
comparaison difficile d’un
examen à l’autre
Evalu
er
l’activité p
ar
l’im
agerie
Signes en rapport avec
l’activité
• Importance de
l’épaississement pariétal
• Doppler couleur
Plus discutés:
• Augmentation volume sanguin circulant dans l’AMS (mais varie en fonction dernier repas, âge, et apnée difficile pour enfants)
• Echographie avec produit de contraste (pas l’AMM chez l’enfant, encore au stade d’étude chez l’adulte)
Echographie
Evalu
er
l’activité p
ar
l’im
agerie Entéro-Scanner
• Avantages: Accessible,
reproductible, fiable,
excellente corrélation
interobservateur
• MAIS IRRADIANT++
• Non acceptable chez
l’enfant.
Evalu
er
l’activité p
ar
l’im
agerie
Signes en rapport avec l’activité
• Importance de
l’épaississement
• PDC pathologique:
• Mesure quantitative du
rehaussement relatif par
rapport à une anse
normale
• Appréciation qualitative
Entéro-Scanner
Evalu
er
l’activité p
ar
l’im
agerie
Zoom sur l’entéro-IRM
• Avantages:
• Explore tout le tube digestif et les structures environnantes
• Non irradiant
• Comparaison facile, reproductible
• Multiplanaire
• Fiable: sensibilité et spécificité de 90% pour la détection des atteintes
• MAIS réservé à l’enfant>5ans, tolérance de la voie veineuse et de la préparation orale par les enfants
Un examen prêt à remplir
tous les challenges
Signes reconnus en rapport avec l’activité
• Importance de l’épaississement
• Importance de la PDC – Mesure quantitative par des ROI et calcul de ratios
– Appréciation qualitative
• Oedème pariétal
• Aspect peigné de la graisse
• Ulcérations
• Signe du halo
Constants
dans toutes
les études
Plus inconstants
Horsthuis, Eur Radiol. 2009 juin
Importance de l’épaississement pariétal
Epaississement
pathologique
Epaisseur
pariétale
normale
Pathologique quand
>3mm
Pas de valeur seuil
bien établie pour
distinguer différents
stades
Importance de la prise de contraste
Rehaussement
normal
PDC intense
pathologique
Evaluée par rapport au rehaussement du tube digestif normal
Importance de la PDC
• Certains auteurs ont
proposé des mesures
quantitatives de ce
rehaussement en
plaçant des ROI
• Mais ROI difficile à
placer dans paroi
saine, fine et donc
ratios obtenus peu
fiables
Koh (AJR 2001); Rimola ( Gut, 2009); Sharman (Eur Radiol 2009)
Type de rehaussement
• Rehaussement en couche, « signe du halo », a été décrit comme spécifique d’une atteinte active
• Traduit un rehaussement intense de la muqueuse et de la séreuse avec un rehaussement moindre des couches intermédiaires
• Surtout visible quand atteinte ancienne, rarement retrouvé chez l’enfant
Œdème pariétal
• Hypersignal T2 de la
paroi digestive (comparaison au muscle
psoas ou au signal des
autres anses selon les
auteurs)
• Traduit un oedème de
la sous-muqueuse
Aspect peigné de la graisse
• « Comb sign »
• En rapport avec
hypertrophie des
vaisseaux
mésentériques
• Sur séquences T2
Ulcérations pariétales
• Séquences T2
• Signe difficile:
résolution spatiale de
l’IRM, nécessite une
distension++
Combiner ces paramètres…les SCORES
• Certains auteurs en ont dégagé des scores IRM
- 50 patients adultes
- Données IRM: épaississement pariétal, œdème, ulcères et mesure quantitative du rehaussement relatif corrélées aux
résultats endoscopiques, au score de HB, à la CRP et ils sont prédictifs de lésions ulcérées à l’endoscopie
- Dégage un score par segment : 1,5 x Epaisseur (mm) + 0,02 x Rehaussement relatif + 5 x œdème + 10 x ulcères
Inflamm Bowel Dis, 2010
- 50 patients adultes
- Valide le score précédent et que le score global correspond à la somme des scores par segments
Les s
core
s IR
M
• MAIS..
1,5 x Epaisseur (mm)
+ 0,02 x Rehaussement relatif
+ 5 x œdème
+ 10 x ulcères
– Formule complexe ++
– Mesure du rehaussement relatif nécessite de mettre ROI dans
paroi pathologique et saine, de calculer le ratio, et de répéter ce
processus trois fois pour en faire une moyenne: prend du
temps++, peu applicable en pratique courante
– Analyse du colon et de la dernière anse
Les s
core
s IR
M
-75 enfants
- Analyse de la dernière anse : épaississement (<3mm: 0 pt; 3,1-6 mm : 1 pt; >6 mm : 2 pt) et réhaussement
pariétal semi-quantitatif (0: absent; 1: modéré; 2: intense). Score de 0 à 4.
- Gold standard: endoscopie
-Excellente corrélation avec score endoscopique, histologique et PCDAI
MAIS…
- Analyse uniquement de la dernière anse alors que MC peut
toucher n’importe quel segment digestif
A partir des données encourageantes de ces études et de leurs
limites, nous avons voulu construire un score…
• Simple
• Avec des paramètres reconnus
• S’intéressant à l’ensemble du tube digestif
• Reproductible
• Qui permette d’aider les cliniciens à savoir si l’enfant est en poussée active et de les guider dans leurs choix thérapeutiques
• Objectif principal de l’étude: savoir si ce score IRM permet de différencier les différents stades d’activité des IBD
Matériel et méthodes
• Etude rétrospective : ensemble des entéro-IRM réalisées
dans notre centre entre 2002 et 2011 chez des enfants avec
une IBD prouvée
• 60 examens
• IRM 1,5T, préparation orale, aucune entéroclyse, séquences
T2 BTFE dans un plan coronal et axial et T1FS injectées au
temps portal en coronal et en axial, pas d’antispasmodique
• 2 radiologues en aveugle l’un de l’autre et de l’ensemble des
données cliniques, biologiques ou endoscopiques
• Lecture IRM standardisée
• Références utilisées : scores clinico-biologiques reconnus
PCDAI et score de HB pour la MC et PUCAI pour la RCH
Maté
riel et m
éth
ode
s
• Tube digestif divisé en 8 segments S1: Jéjunum; S2: Iléon; S3: Dernière anse; S4: Caecum; S5: Colon droit; S6: Colon
transverse; S7: Colon gauche; S8: Rectosigmoïde
• Pour chaque segment:
– mesure de l’épaississement max
– analyse du signal en T2
– analyse de l’importance de la PDC
– analyse de la graisse adjacente
• Score global= somme des scores par segment
• Pour faciliter la lecture, tableau de recueil
standardisé
Score par segment
Nom S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 Global
Ep
(mm)
Ep global
Score
Ep
<3 mm: 0 pt
3,1-5,9 mm: 1 pt
6-7,9 mm: 2 pt
>= 8 mm: 3 pt
T2 Hypo/iso: 0 pt T2 global
Hyper: 1 pt
Très hyper: 2 pt
PDC Absente: 0 pt PDC
globale Modérée: 1 pt
Intense: 2 pt
APG Absent: 0 pt
Présent: 1 pt
Score Par segment=
Somme des pts
Somme=
IRM
Score
Résultats
Filles, n (%) 23 (38,3)
Garçons, n (%) 37 (61,7)
Age, moy (extrêmes) 12 (4 – 18)
MC, n (%) 39 (65)
CI, n (%) 14 ( 23)
RCH, n (%) 7 (11,7)
Index de HB, med (extrêmes) 4 (0 – 15)
Index de HB>4, n (%) 27 (45)
Index PCDAI, med (extrêmes) 20 (0 – 57,5)
Index de PCDAI>=30, n (%) 13 (22)
Index de PUCAI, med
(extrêmes)
37 (0 – 75)
CRP, moy (extrêmes) 21,6 (0,2 – 157)
CRP<5 mg/l, n(%) 19 (31,7)
CRP>20 mg/l, n(%) 18 (30)
Caractéristiques
cliniques et
biologiques des
patients inclus
Résultats
• La corrélation inter-observateur était bonne pour
l’ensemble des paramètres et pour le calcul du score
global (coefficient=0,7)
Résultats
• Les paramètres étudiés étaient corrélés au
PCDAI et au HB
• Epaississement : r= 0,52 (HB) et r= 0,6 (PCDAI)
• Signal T2 : r= 0,49 (HB) et r= 0,52 (PCDAI)
• PDC : r= 0,42 (HB)
Résultats
Le score global IRM était également corrélé aux scores
clinicobiologiques HB et PCDAI
r=0,68 ; p<0,0001
r= 0,54; p<0,0001
Résultats
Le score global IRM était statistiquement différent en
fonction des stades de la maladie (Analyse en ANOVA)
p=0,001
p<0,001
Résu
ltats
Courbes ROC
HB:
Aire sous la courbe: 0,79 (0,65-0,89)
PCDAI:
Aire sous la courbe: 0,85 (0,67- 0,95)
Résultats
• A partir de ces courbes ROC, il a été établi une VALEUR
SEUIL
• Un score IRM supérieur à 10 points permet de distinguer
les enfants avec une atteinte active de ceux avec une
atteinte inactive avec une sensibilité de 67% (HB) – 92%
(PCDAI) et une spécificité de 88% (HB) – 79% (PCDAI)
Résultats
• Et pour la RCH?
• Notre échantillon, trop petit pour être interprétable (7
enfants), n’a pas permis de confirmer que ce score était
applicable et pertinent dans cette pathologie
• Les résultats ne sont pas statistiquement significatifs
Apports de cette étude
• Confirme que les paramètres (épaississement pariétal,
œdème pariétal, importance de la prise de contraste,
modifications de la graisse adjacente et nombre de
segments atteints) sont pertinents
• Dégage un score global, s’intéressant à tout le tube
digestif, fiable pour distinguer différents stades d’activité
des IBD de l’enfant
• Score IRM>= 10 points permet de séparer enfants avec
atteinte active de ceux avec une atteinte inactive
Questions qui restent en suspens
• Et les enfants avec une RCH?
• Ce score est-il réactif? Se modifie-t-il
suffisamment sous traitement pour qu’il puisse
servir de critère de surveillance? Quelle
diminution de score attend-on lors d’une
réponse thérapeutique?
• Peut-on imaginer un score global avec les
données cliniques, biologiques et d’imagerie?
Messages Clés
• Les IBD de l’enfant sont en nette augmentation.
En l’absence de traitement, les complications
peuvent être sévères.
• Evaluer l’activité de la maladie est difficile, car
pas de méthode « gold-standard » unique.
• Or, cette évaluation doit être régulière et a des
répercussions thérapeutiques majeures (risque
des ttt corticoïdes et immunosuppresseurs)
Messages Clés
• L’IRM est un examen non irradiant, bien toléré,
pertinent pour distinguer les stades d’activité de
ces IBD.
• Signes sémiologiques en rapport avec activité
dans cette étude: épaississement, signal T2,
PDC, aspect de la graisse et nombre de
segments atteints.
• Un score IRM global >= à 10 points permet de
séparer de façon fiable les enfants avec une
atteinte active de ceux avec une atteinte inactive
QCM 1
Quelles sont les réponses VRAIES?
• L’entéro-IRM:
– A: est moins fiable que l’entéro-scanner pour
la détection des lésions liées aux IBD
– B: nécessite une entéroclyse, mal tolérée par
les enfants
– C: doit comporter au moins des séquences T2
et T1FSGado
– D: peut remplacer l’endoscopie au moment du
diagnostic positif
QC
M 1
• L’entéro-IRM:
– A: est moins fiable que l’entéro-scanner pour
la détection des lésions liées aux IBD
– B: nécessite une entéroclyse, mal tolérée par
les enfants
– C: doit comporter au moins des séquences T2
et T1FSGado
– D: peut remplacer l’endoscopie au moment du
diagnostic positif
QC
M 1
• L’entéro-IRM:
– A: est moins fiable que l’entéro-scanner pour
la détection des lésions liées aux IBD
Les performances de l’entéro-scanner et de l’entéro-
IRM sont au moins équivalentes pour la détection
des lésions et des complications, avec une
sensibilité et spécificité proches de 90%. Seule la
concordance interobservateur est supérieure au
TDM (0,81 versus 0,72).
Lee, Radiology 2009; Horthuis, Radiology 2008
QC
M 1
• L’entéro-IRM:
– B: nécessite une entéroclyse, mal tolérée par
les enfants
Aucun étude n’a permis de le démontrer: même si la
distension est meilleure, la détection des lésions
n’est pas supérieure et la tolérance nettement
diminuée. On recommande donc la prise orale de
produit de distension isoosmotique.
QC
M 1
• L’entéro-IRM:
– D: peut remplacer l’endoscopie au moment du
diagnostic positif
Pour le diagnostic positif, l’endoscopie avec
réalisations de biopsies étagées est indispensable.
Ces données apportent des renseignements
incontournables. L’IRM pourrait se substituer à
l’endoscopie dans le cadre de la surveillance.
QCM 2
• L’analyse de l’entéro-IRM:
– A: l’épaisseur pariétale est pathologique
quand elle est supérieure à 3 mm.
– B: les seuils d’épaississement pour distinguer
un segment faiblement atteint d’un segment
avec une atteinte active sont bien définis
– C: permet de savoir si au niveau d’un
segment donné, l’atteinte est plutôt
inflammatoire ou fibrosante.
– D: apporte des arguments pour évaluer
l’activité globale de la maladie.
QC
M 2
• L’analyse de l’entéro-IRM:
– A: l’épaisseur pariétale est pathologique
quand elle est supérieure à 3 mm.
– B: les seuils d’épaississement pour distinguer
un segment faiblement atteint d’un segment
avec une atteinte active sont bien définis.
– C: permet de savoir si au niveau d’un
segment donné, l’atteinte est plutôt
inflammatoire ou fibrosante.
– D: apporte des arguments pour évaluer
l’activité globale de la maladie.
QC
M 2
• L’analyse de l’entéro-IRM:
– A: l’épaisseur pariétale est pathologique
quand elle est supérieure à 3 mm.
• C’est la valeur seuil reconnue quel que soit
l’examen d’imagerie, en augmentant cette valeur
seuil on augmente la spécificité de notre examen
mais on en diminue sa sensibilité.
QC
M 2
• L’analyse de l’entéro-IRM:
– B: les seuils d’épaissisement pour distinguer
un segment faiblement atteint d’un segment
avec une atteinte active sont bien définis.
• NON, mais dans toutes les études l’importance de
l’épaississement pariétal est corrélée au degré de
gravité des lésions endoscopiques et histologiques
ou à la gravité générale de la maladie.
QC
M 2
• L’analyse de l’entéro-IRM:
– C: permet de savoir si au niveau d’un
segment donné, l’atteinte est plutôt
inflammatoire ou fibrosante.
QC
M 2
• L’analyse de l’entéro-IRM:
– D: apporte des arguments pour évaluer
l’activité globale de la maladie.
• Les paramètres décrits dans notre étude et le
score IRM Global sont statistiquement différents
en fonction du stade d’activité de la maladie. Une
valeur seuil de 10 points au score IRM global
permet de distinguer enfants avec une atteinte
active de ceux avec une atteinte inactive de façon
fiable.
QCM 3
• L’évaluation de l’activité des IBD:
– A: permet d’adapter la prise en charge
thérapeutique
– B: repose essentiellement sur l’endoscopie
– C: doit être répétée
– D: l’entéro-Scanner est l’examen le plus
accessible et le plus adapté dans cette
indication
QC
M 3
• L’évaluation de l’activité des IBD:
– A: permet d’adapter la prise en charge
thérapeutique
– B: repose essentiellement sur l’endoscopie
– C: doit être répétée
– D: l’entéro-Scanner est l’examen le plus
accessible et le plus adapté dans cette
indication.
QC
M 3
• L’évaluation de l’activité des IBD:
– A: permet d’adapter la prise en charge
thérapeutique
• INDISPENSABLE afin de ne pas méconnaître et
sous-traiter une atteinte active et de ne pas traiter
par des médicaments potentiellement dangereux
(tels que les immunosuppresseurs) une atteinte
inactive.
QC
M 3
• L’évaluation de l’activité des IBD:
– B: repose essentiellement sur l’endoscopie
• L’endoscopie est essentielle au moment du
diagnostic positif. Mais, elle est dangereuse en
période inflammatoire et est trop invasive pour être
un examen de surveillance de l’activité adapté.
QC
M 3
• L’évaluation de l’activité des IBD:
– D: l’entéro-Scanner est l’examen le plus
accessible et le plus adapté dans cette
indication.
• L’entéro-scanner est très performant mais est très
IRRADIANT. On considère que si on continue à surveiller les
enfants atteints d’IBD par scanner, 60% d’entre eux auront
reçu plus de 50 mSv avant 35 ans. Les dégâts liés à
l’irradiation par scanner sont réels. On estime que le nombre
de cancers liés à l’irradiation par scanner pourrait atteindre
2% de la totalité des cancers. N’est pas adapté en examen
de surveillance de l’activité, surtout chez l’enfant.
Brenner, NEJM 2007; Brenner, Gut 2008