16
saison 18 - episode 4 decembre 2o11 # 179 gratuit Zombie Zombie Cavalera Conspiracy Ben Mazué Oh! Tiger Mountain Concerts Chroniques Nouvelles ••• Zombie Zombie Cavalera Conspiracy Ben Mazué Oh! Tiger Mountain Concerts Chroniques Nouvelles ••• Camille Camille

NV #179 - décembre 2011

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Toute l'actu musicale du Sud-Est avec Camille en couverture, les zooms sur Zombie Zombie, Cavalera Conspiracy, Ben Mazué et Oh! Tiger Mountain, l'agenda concerts et les chroniques disques.

Citation preview

Page 1: NV #179 - décembre 2011

saison 18 - episode 4

decembre 2o11

# 179

gratuit Zombie Zombie � Cavalera Conspiracy

Ben Mazué � Oh! Tiger MountainConcerts � Chroniques � Nouvelles •••

Zombie Zombie � Cavalera ConspiracyBen Mazué � Oh! Tiger MountainConcerts � Chroniques � Nouvelles •••

CamilleCamille

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:44 Page 1

Page 2: NV #179 - décembre 2011

Vous êtes assimilé à la scène durenouveau Krautrock, vousavez eu envie d’en jouer ?CN : On ne se définit pas vraimentcomme ça. Je pense qu’effectivement ily a des influences, notamment de grou-pes allemands des années 70. Il mesemble, enfin j’espère, que notre musi-que s’étend à quelque chose d’un peuplus vaste !EJ : On a commencé à jouer avant de sedire « on va faire un groupe » d’ailleurs !CN : Ce qui nous intéresse dans leKraut c’est le côté hypnotique et le lentdéveloppement des morceaux. Maisc’est valable pour la musique minimaleet électronique.Votre dernier album est un flori-lège de musiques de John Car-penter. Vous vous êtes dit quec’était bien à refaire ?EJ : Pas vraiment en fait, on a choisi lesBO qu’on préférait.CN : Mais l’idée vient du Glasgow Film Festival oùnous avions déjà joué. Ils nous ont proposé de jouerça en live. Cette idée nous a plu, ce qui a donné lieuà un disque par la suite.Vous avez aussi fait une BO du CuirasséPotemkine ?EJ : Oui, c’est vrai.CN : C’était une proposition de la Cité de la musique.EJ : Qu’on a aussi jouée au Glasgow Film Festival.J’ai vu Turzi en concert et en 1ère partie, ily avait Goblin, groupe italien des années70 qui a composé des musiques de filmsd’horreur. Je parle de Turzi car il apparaîtsur votre chanson « Assault on Precinct 13 »; c’était par passion commune des films ?EJ : C’est lui qui nous a abordés. On commençait àfaire de la musique au même moment et il y a vu une

filiation. Il a alors pensé à une entraide, une scène.Il a senti qu’il y avait quelque chose à développerdans la possibilité d’improvisation laissée par cettemusique. Ça nous a plu même si nos musiques ne seressemblent pas autant que ça.CN : Et il y a aussi une raison géographique : nosstudios sont voisins au Point Ephémère !Ça vous a posé des problèmes de reprendreJohn Carpenter ?CN : On n’a pas eu de problèmes « juridiques » carc’est John Carpenter qui touche l’argent à chaquefois qu’on joue ses morceaux. Reprendre sa musiqueen soi, c’était parce qu’on trouvait que ses chansonssont des tubes qu’on peut jouer sans les images.Ce côté hypnotique vous permet d’étirer etd’adapter les chansons sur scène ?EJ : Tout à fait : je me souviens, qu’on avait répétédeux trois fois avant notre premier concert à Paris

puis on n’y a joué qu’un seul morceau qu’on a étiréet il s’est passé quelque chose. Je ne dis pas qu’onne fait qu’un seul morceau par concert ; on sait à peuprès qu’une heure, ça fait quatre ou cinq morceaux.Ça dépend aussi de l’ambiance avec le public même

si le fait qu’il y ait une fossece soir me gêne beaucoup.Moi je joue sur des synthésanalogiques construits dansles années 70-80 où tu créeschaque son. C’est une libertéd’improvisation très grandeet très stimulante car parfoistu as quelques surprises.CN : On a besoin d’arriver àune sorte d’état de transe.C’est ce que j’aime dans lamusique : trouver cet étatextatique.Cet exercice de musiquede films vous a-t-ilséduits ?CN : Oui, ça nous a plu,mais on ne va pas déciderde reprendre d’autres com-positeurs. Là, on a un nou-veau disque prêt de nos pro-pres morceaux.

EJ : Et qui est complètement différent. Ça va surprendreje pense car on n’a pas creusé cet univers musical ;même le krautrock, bien que ça nous plaise beaucoup.On est parti vers d’autres ambiances… en 2012.Vous avez quand même beaucoup tourné àl’étranger. La France se réveille tardivementà votre égard, pourquoi ?EJ : A l’Est on sent une ferveur, un enthousiasme, uneouverture d’esprit qui est vraiment très rareaujourd’hui. La France n’est pas une nation qui s’in-téresse grandement à la musique. En tout cas, notremusique électronique a réussi à s’expatrier.CN : On a besoin de la validation de l’Angleterre.La musique est plus populaire là-bas peut-être.EJ : Par exemple en Angleterre, le public est mélangé :des vieux fans de Can viennent nous voir par curiosité !

� Laurent Ciarabelli

Il y a dans la musique une nébuleuse : celle des groupes qui ont un«Zombie» dans leur patronyme. Le duo électro-rock scientifico décaléZombie Zombie confirme par deux fois cette règle. Rencontre avec Cosmic Neman et Etienne Jaumet.

Zombie ZombieZombie Zombie

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 2

Page 3: NV #179 - décembre 2011

Jeu thèmeLes cadeaux ne sont pas encore sous le sapin, mais j’ai déjà envie de dire : Merci!

Merci aux groupes et artistes d’ici et d’ailleurs d’y croire et de nous transmettre l’Envie d’être en

Vie, malgré les doutes et les intempéries.

Merci aux salles, théâtres et autres lieux vibrants de permettre au public de découvrir, de s’enflam-

mer de rentrer comblés, inspirés, et de recommencer.

Merci aux associations et maisons de production de soutenir et proposer des tremplins aux jeunes

talents de demain.

Merci à Camille d’avoir la foi « en général », « Ilo Veyou » !!!

La musique, heureusement, se nourrit de la crise, elle la sublime, la tient à sa merci…

� Aude de Courrèges

::Edito::

Abonnez-vous! ...et recevez*

MASSILIA SOUND SYSTEM Live e libertat (CD)C’est désormais officiel : le groupe qui s’est emparé il y a 25 ansde la culture occitane pour l’associer à des rythmes reggae,ragga et électros revient avec un live inédit de 1996, assorti duDVD du concert de Carpentras en 2008. Le Òai, en live ! Live eLibertat est une belle occasion de replonger dans 10 ans de folieMassilia Sound System sur scène, de se remémorer les ancienstitres du groupe comme les plus récents.

CAROLINE PEYSSON Femme de personne (CD)Vous aimez Faith Hill, vous êtes amateur de Linda Lemay etvous pleurez devant les aventures de Bridget Jones...alors vousdevriez craquer pour cette talentueuse auteur interprète de lascène marseillaise. De lagaieté, de l’humour, un zeste de roma-nesque et de nostalgie, sans oublié un rien de provocation. Caro-lyne Peysson d’une chanson à l’autre, c’est l’esprit du sud quirayonne sur la France.

PACA SELECTA Sélection 2011 - UDCM(CD 8 titres)La Paca Selecta regroupe les 8 artistes présélectionnés parl’UDCM dans cadre de son dispositif de repérage des Découvertesdu Printemps de Bourges en 2011.

� BP 62 - 06142 VENCE cedex� 04 93 58 51 51Fax 09 59 42 53 96Mail [email protected] www.nouvelle-vague.com

www.facebook.com/nouvellevague.magwww.twitter.com/nouvelle_vague1

Dir. de la publication & Rédacteur en chef Philippe PERRET ([email protected])

Resp. commercial & communication Caroline DUBREUIL ([email protected])

Secrétaire de rédaction Aude DE COURREGESConseilllers spéciaux David BARTOLI, Matthieu BESCOND, Rachid DERBEL,Nicolas TARRAGONI.Rédacteurs Abdelhakim ABARDI, Vincent AMMOUR, AnaïsARDUIN, Matthieu AUCOMTE, Cristel BEGUIN, Jean-Paul BOYER, LauraCAPRINI, Rémi CAVAILLES, Dominique CHARPENTIER, Daniel CHAUVET,Laurent CIARABELLI, Kadha CISSOKO, Grigori DE PRADA, Céline DEHE-DIN, Damien DENNEULIN, François DEVRED, Marc DI ROSA, CédricDUCASSE, Marie DUFOUR, Kaya FRANçOISE, Thomas GIGUET, JérômeGILLET, Julien GILLET, Johnny GONCALVES, Christophe GUILBERT, NicolasHILLALI, Guillaume LACOMBE, Kevin LAMASSE, Loïc LAMBERT, SolèneLANZA, Annie LÊ, Adrien LEBOEUF, Matthieu LEGER, Eliott LEHOUX, Jac-ques LEROGNON, Joachim LESNÉ, Jessica LOSCO, Guillaume MARTEL,Jean-Jacques MASSE, Margaux MAURISSET, Julie MEGE, BénédicteMICHARD, Jérôme MOLINIER, Elodie MORANA, Maxime MORIN, CéciliaN'ZAOU, Simon PEGURIER, Michel PELINI, Frédéric PERRET, MichelinePERRET, Patricia PERRET, Romain PERRET, Clément POLITO, Sophie QUE-VAL, Léa RASO DELLA VOLTA, Virginie RATTO, Mourad REBBANI, LaureRIVAUD - PEARCE, Thaïs SANTANA, Raymond SERINI, Jonathan SEU,Lyuba SOFRONIEVA, Tanja STOJANOV, Jérémy TOIX, Emmanuel TRU-CHET, Jeoffroy VINCENT, Julien XAUSA, Jean-Sébastien ZANCHI.Correspondants Thierry ARNAUD / Cosmic Trip (Draguignan), Sylvain BESSE/ Tandem (Toulon), ACDC (Fréjus), Rémi CAVAILLES (Hyères).Tirage 10 000 exemplaires. Dépôt légal 4ème trimestre 2011. N° ISSN 1266-8591.Maquette Patricia PERRET & Philippe PERRETPhoto couverture XImpression Trulli (Vence)Régie publicitaire La Plage (04 93 58 51 51)Nouvelle Vague est édité par La Plage.«La rédaction ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.»

:: Prochain numéro le 21 décembre 2011 ::

::: Distribution :::«Nouvelle Vague» est distribué gratuitementsur plus de 350 points de la région Sud-Est.

ALPES-MARITIMES 06:ANTIBES: DEAL MUSIC, MÉDIATHÈQUE, COMIC STRIPS CAFE, LA CASCADE / SCENE SUR MER, LE HAPPY FACE, BEACH RIDER, BLUNT, ACCUEILTOURISTIQUE DU VIEIL ANTIBES, CONSERVATOIRE DE MUSIQUE ET D'ART DRAMATIQUE, OFFICE DU TOURISME D'ANTIBES. CAGNES SURMER: GAME'S, OFFICE DU TOURISME, STUDIO MARYLIN, CENTRE CULTUREL, PLANÈTE JEUNES, CINÉMA ESPACE CENTRE. CANNES: OFFICEDE TOURISME, BIBLIOTHÈQUE DE LA VERRERIE, THÉÂTRE DE LA LICORNE, MAIRIE ANNEXE DE LA BOCCA, IUT NICE-CÔTE D'AZUR, MJCPICAUD, MÉDIATHÈQUE, SUG'ART, APERITIVO, WORK MUSIC CONCEPT, CANNES JEUNESSE INFORMATION, LOGIS DES JEUNES DE PROVENCE,MIXAGE, ESPACE MIRAMAR, DISCOTIS, DA DA DA, SUN7 CAFÉ, PREMIUM SHOP, BLACK PEARL, THÉÂTRE ALEXANDRE III, PIGIER, DIRECTIONDES AFFAIRES CULTURELLES, OFFICE DU TOURISME, SALLE LES ARLUCS, LASER QUEST, CONSERVATOIRE DE MUSIQUE ET D'ART DRAMATIQUE,MAISON DES ASSOCIATIONS. GRASSE: ESPACE CULTUREL ALTITUDE 500, AGORA FM. LA TRINITÉ: MÉDIATHÈQUE. MANDELIEU LANAPOULE: CULTURA, ESPACE LEONARD DE VINCI, PULLMAN ROYAL CASINO. NICE: EDHEC, FACULTÉ DES LETTRES, ESPACE D'ANIMATION ETDE LOISIRS, STUDIO ADEQUAT, L'ARENE, ESPACE MAGNAN, FACULTÉ DE DROIT, HI HOTEL, CROUS, CAVE ROMAGNAN, CLUB DE LA PRESSEMÉDITERRANÉE 06, FRANCE BLEU, VIRGIN MÉGASTORE, CRAZY RHYTHM, LES FICTIONAUTES, LE DISQUAIRE, LA BODÉGUITA DEL HAVANA, LESCOULISSES, LE BIG BEN, HARICOT MAGIQUE, EMILIE COOKIES, CENTRE INFO JEUNESSE, SMARTIES, TOUT POUR LA MUSIQUE, JOCK HOUSE, LEVOLUME, HELIOTROPE, IPAG, BAR'OC, NOUVELLES, I.A.E., FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE, DISCOTHÈQUE ST-ROCH, CEDAC CIMIEZ, FACULTÉ DESSCIENCES, ATELIER INSTRUMENTAL SABATIER, GATTI MUSIQUE, HIT IMPORT, SONIC IMPORT, SB MUSIQUE, JUNGLE ART, LES DEUX FRÈRES,TAPAS MOVIDA, BAR DES OISEAUX, LES DISTILLERIES IDÉALES, TOP US, GHOST HOUSE, LE DUPLEX, L'AFTER, DISCOTHÈQUE DE CAUCADE, IUT(INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE), STUDIO MEANCAT, HARMONIA MUNDI, TATÔTITON, MUSEAAV, ESRA, CEDAC TERRA AMATA,SONO LIGHT, SEZAMO, APP, LE HUBLOT, THÉÂTRE LINO VENTURA, ESPACE DJANGO REINHARDT, BULLDOG PUB, BLISS, LE BISTROT DU FRO-MAGER, LE TÉOCALI, STACCATO, MA NOLAN'S, CONSEIL REGIONAL P.A.C.A., OFFICE DU TOURISME ET DES CONGRÈS, CONSERVATOIRE ARAYONNEMENT REGIONAL. SAINT LAURENT DU VAR: CONSERVATOIRE MUNICIPAL, BIJ, MUSIC 3000. SAINT-PAUL: LA BROUETTE.VENCE: BAR LE CLUB, MAIRIE DE VENCE, SERVICE JEUNESSE, TRÉSOR PUBLIC, CENTRE TOREILLE, CONSERVATOIRE MUNICIPAL, MÉDIATHÈQUEMUNICIPALE, SNACK KENZA, LE PETIT CREUX, LA GRIGNOTTE, KRIS MUSIC, NUITS DU SUD, ESPACE CULTUREL LECLERC, NICE-MATIN, OFFICEDU TOURISME, CINÉMA CASINO, CENTRE CULTUREL. VILLENEUVE-LOUBET: CUBE-J, SUN MUSIC.BOUCHES-DU-RHÔNE 13:AIX-EN-PROVENCE: FACULTÉ DE DROIT, FACULTÉ DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION, CROUS, ASS SPORTIVE AIX-MARSEILLEUNIV AIX, GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE, PAVILLON NOIR, FRANCE BLEU PROVENCE, ECOLE DE COMMUNICATION VISUELLE, LE QUAI DESGUITARES, MJC PRÉVERT, THÉÂTRE ET CHANSONS, ECOLE SUPÉRIEURE D'ART, URBAN SPIRIT, TROC'N'ROLL, GUITARES & TUBES, SECONDENATURE, OFFICE DU TOURISME, DRAC P.A.C.A., ARCADE, THÉÂTRE ANTOINE VITEZ, IUT. AUBAGNE: L’ESCALE. CABRIES: MILONGAMUSIC. ISTRES: L’USINE. LUYNES: JAM CITY PRODUCTION, LE KORIGAN. MARSEILLE: O'CD, BAR DE LA PLAINE, MAISON DE LAREGION, SABRE-TOOTH RECORDS, LA MACHINE A COUDRE, DAKI LING, OFFICE DU TOURISME, FUN RADIO PROVENCE, LE PELLE MÊLE,HARMONIA MUNDI, L'EOLIENNE, ESPACE CULTURE, "CINEMA ""LES VARIÉTÉS"", POLE INFO MUSIQUE / AGESCA, BIBLIOTHEQUE DE MAR-SEILLE À VOCATION RÉGIONALE - ALCAZAR, CITÉ DE LA MUSIQUE, LA CAVE (CITÉ DE LA MUSIQUE DE MARSEILLE), LA MESON, DOCK DESSUDS, STUDIO M, VIRGIN STORE, FACULTE SAINT-CHARLES, LES GRANDES TABLES, RADIO GRENOUILLE, L'EMBOBINEUSE, LE NOMAD' CAFÉ/ ESPACE CULTUREL MÉDITERRANÉE, ESPACE HYPERION, LES STUDIOS DECANIS, MAISON DES MUSICIENS, TURN OVER, LEDA ATOMICAMUSIQUES, POSTE A GALENE, LOLLIPOP MUSIC STORE, MUSIC LEADER INTERNATIONAL, LA BAGUETTERIE, PLANET MUNDO KFÉ, ESPACEJULIEN, OOGIE, ATHANOR THEATRE, VIDEODROME, LA MAISON HANTEE, TRIPSICHORD, TANGERINE, LE LOUNGE, LE BABY, DAN RACING,L'INTERMEDIAIRE, EL ACHE DE CUBA, LE PARADOX, VIRGIN MEGASTORE, GEBELIN MUSIQUE, AUCHAN, CULTURA, L'AFFRANCHI / R'VAL-LÉE, ORIT PRODUCTION, LE MOULIN, STUDIO CACTUS, A.T.S. MUSIC / AFQH PRODUCTION, POLE MEDIA - LA BELLE DE MAI, LA FRICHE LABELLE DE MAI, CABARET ALÉATOIRE, SATURN. PLAN DE CAMPAGNE: AVANT CAP, VIRGIN MEGASTORE.VAR 83:DRAGUIGNAN: MAISON DE L'ÉTUDIANT, COSMIC TRIP, THÉÂTRES EN DRACÉNIE, RHAPSODY, SMAD, BIJ, MÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALEDU VAR, LIBRAIRIE PAPIERS COLLÉS, OFFICE DE TOURISME, LE MARQUE PAGE, MUSIC'HALL. FREJUS: FALLONE MUSIQUE, IUT ALPHONSECARR, CONNEMARA PUB, THEATRE LE FORUM, ACDC, RHAPSODY, MÉDIATHÈQUE, FORUM ACOUSTIK, MISSION LOCALE & POLE EMPLOI. HYÈ-RES: HARMONIA MUNDI, INSTITUT AMATEM LUDOLEM, SONORAMA, MEDIATHEQUE, ESPACE CULTUREL LECLERC, LE SOUS-SOL / SALLEOLBIA. LA GARDE: STEEL MUSIC, VIRGIN STORE, CHUBBIDOU LIVE. PUGET SUR ARGENS: CULTURE. SAINT-RAPHAËL: MUSIC LEADER,ARIA ET AGORA, BUREAU INFORMATION JEUNESSE, L'INTROUVABLE, MÉDIATHÈQUE DE SAINT-RAPHAËL. SALERNES: L’ENDROIT. SIX-FOURS-LES-PLAGES: ESPACE CULTUREL ANDRÉ MALRAUX: TOULON: ZENITH OMEGA, OMEGA LIVE, FNAC, LE BAR A THYM, MAISON DELA PHOTOGRAPHIE, BIJ, MAISON DE L'ÉTUDIANT, CINÉMA LE ROYAL, MAISON DES INDES, MISSION LOCALE, RADIO ACTIVE, CREP DES LICES,CONSEIL GÉNÉRAL DU VAR, SAMBA, CENTRE INFORMATION JEUNESSE, DARK DOG, STEEL MUSIC, TANDEM, LE CAFÉ CULTURE.

1 AN DE NOUVELLE VAGUE (11 N°)

+ 3 CD CADEAU*

Disponible également par abonnement (voir ci-contre)

Oui, je m’abonne !Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je désire recevoir les 3 CD cadeau ci-contre* !

Je découpe ou recopie ce bulletin et j’envoie le

tout, accompagné d’un chèque de 15 euros à

l’ordre de La Plage pour les frais d’expédition à :

Nouvelle Vague - BP 62 - 06142 Vence cedex.

��

LES DÉCOUVERTES DU PRINTEMPS DE BOURGES - Audition PACAVendredi 9/12 à l’Escale - Aubagne (13) avec Isaya / Emilie Chick / RPZ / MC2Samedi 10/12 au Café Provisoire - Manosque (04)avec Hyphen Hyphen / Mina May / Martin Mey / Hannahwww.udcm.net

PARTENAIREDES EVENEMENTS MUSICAUX

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 3

Page 4: NV #179 - décembre 2011

4nouvelle vague

decembre 2O11Region Sud-Est#179

O4-O5-O6-O7-13-2O-26-3O-34-83-84-98

YUNA PROJECT On the Edge (Yuna Crew)Premier album « On the Edge »pour ce groupe Antibois quidébarque sur la planète trip-hop.Yuna Project harmonise avec briodiverses influences telles que lereggae, la world music, une dubpsychédélique, le jazz rock, le

funk, la drum’n Bass, l’electro et le hip-hop. Formésde cinq membres, les rôles sont parfaitement distri-bués : Dün à la basse et au clavier ; eBeneZer lavoix et les scratchs hip-hop ; Ophélia l’envoûtantechanteuse percussionniste ; Kim Nguyen-Duc le gui-tariste électrisant et Aurélien Millo à la batterie. Desmélodies qui font mouchent, une atmosphère scot-chante et un univers musicalement actuel sans aucundoute. Pouvant être comparé au Peuple de l’Herbe,Asian Dub Fondation, High Tone ou encore MassiveAttack, Yuna Project se distingue par des arrange-ments originaux et une énergie débordante surscène. Notamment remarqué dès 2009 en faisant lapremière partie d’un certain DJ Vadim…Sur les scè-nes du Sud depuis quelques mois, vous avez peut-être bougé, aux rythmes de leur son si entraînant, enaoût dernier aux Nuits Musicales de Tourrette-Levens?. Si ce n’est pas le cas, alors vous croiserez sûre-ment leur route lors de prochains festivals, en atten-dant plongez dans l’univers Yuna Project avec « Onthe Edge ». � Laure Rivaud-Pearce ����

UNCHAINED Russia (Volvox Music)Né courant 2010, le groupeUnchained se compose d’OlivierGavelle, ex-batteur de Kragens,de Jonathan Rabache aux guitaresrythmiques et de Joël à la basse.Sans oublier Thibaud et Pierre,tout deux issus de Scornforger.

Immédiatement après avoir glissé le disque dans laplatine, l’auditeur découvre une mélodie rageuse, unrock puissant et incisif. Les titres de cet EP, prémices deleur futur premier album, laissent entrevoir une musi-que pouvant déchaîner les foules. En ouverture, «Death from above » annonce la couleur. Guitares élec-triques énervées, batterie soutenue et chant énergi-que, le groupe explose dans tous les sens ! « Russia »,le deuxième morceau, débute avec des chants de l’ar-mée Russe en fond sonore et exprime toute la ferveurdu pays. « Replicant » dans la même veine, est undéluge de riffs rageurs, plaqués impeccablement. Lestitres « Unchained » et « Necessary evil » clôturent cetEP, délicieusement entraînant. Seul bémol, trop courtcomme d’habitude pour les EP. On attend avec impa-tience la suite ! � Céline Dehédin ���

FROZEN YELLOW SPOT Off the Screen (Bleu Tomate)Tout a commencé en 2005lorsqu’un guitariste, Fred, alorsdans un groupe de reprise,décide de se lancer à la compo-sition et au chant. Sous l’in-fluence vocale de Pearl Jam,R.E.M. ou encore Soudgarden, il

se crée son propre grain de voix et très vite un pre-mier titre voit le jour en 2006. Parti d’un duo acous-tique qu’il forme avec Laurent, un batteur et amid’enfance, il tourne jusqu’en septembre 2008 dansla région marseillaise - date à laquelle le trio FrozenYellow Spot fût créé - rejoint par Pierre-Jean à labasse. Il aura fallu trois ans pour que ce premieralbum « Off the Screen » sorte. Après beaucoup descènes, d’entraînements et une cohésion artistiqueoptimale. F.Y.S. a en effet trouvé un bon équilibre,entre les compositions en anglais de Fred, les ryth-mes puissants de Laurent et la basse mélodique cinqcordes de Pierre-Jean. Le groupe Frozen Yellow Spotest un trio rock mené par un chanteur dont la ressem-blance vocale fait penser terriblement à MonsieurAnthony Kiedis (chanteur des Red Hot Chili Pep-pers), on leur souhaite donc de mener une carrièreaussi brillante. � Laure Rivaud-Pearce ��

SALUT LES ANGES Salut Les Anges (Be Fast!!!/Taf Production)

Un nom étrange et une pochetteaux allures bibliques… Salut LesAnges sort un premier album de12 titres, du même nom. Côté sonc’est assez chiadé et propre,accords de guitares impeccable-ment plaqués, section rythmique

en place, comme sur le titre « Guerre » mais niveauchant cela manque peut-être d’agressivité… Une voixplutôt douce qui contraste complètement avec un sonbien rageur, ce qui déstabilise à l’écoute. Les textessont plutôt sympas, mais la voix lead manque cruelle-ment d’énergie et c’est bien dommage… « Les ClownsAtomiques » fait quand même décoller l’album par lesch?urs omniprésents. Difficile également de chroniquerl’intégralité d’un album contenant 12 titres avec àpeine la moitié des titres en écoute… Bref, un disquequi semblait avoir un bon potentiel mais qui malheureu-sement, ne réussit pas à convaincre, même après plu-sieurs écoutes successives… � Céline Dehédin ��

NICOLAS MASSEYEFF The Motherland (Herz-blut Recordings)

Un disquaire qui devient DJ (enfinplatiniste selon la nouvelle réformefrançaise) quoi de plus normal, sur-tout dans l’univers de la tech-house…Mais Nicolas Masseyeffn’en est pas à son premier coupd’essai, puisqu’il a longtemps été

associé au label Bodzin. En faisant pas mal de maxisdepuis 2008 et plutôt axé Dancefloors il est apparu surdifférents labels tels que Tsuba, Systematic ou encoreBoxer. Avec ce premier album « The Motherland »,Nicolas Masseyeff s’affirme comme un DJ souhaitant serapprocher de Stephane Pompougnac (DJ résident del’hôtel Coste) et autres mixeurs du Bouddha Bar. « TheMotherland » est un ensemble de sons purs et bien équi-librés, accompagnés de claviers émergeants avec légè-reté. Les onze morceaux qui figurent sur ce mix sont trèsvariés, tout en restant dans le même univers sonore :celui de la house. Nicolas Masseyeff nous offre un pre-mier album assez personnel, mais nous transporte surles Dancefloors made in St Tropez ou Ibiza, on s’y croi-rait… � Laure Rivaud-Pearce ���

CHATOFORT Petit homme (autoproduit)Lorsqu’on sent qu’un mouvementmusical stagne, on peut penserqu’il fait en sorte de sortir des sen-tiers battus pour trouver un nou-veau souffle. En ce qui concernele Rap (et non le Hip Hop), il suf-fit pour pas mal de groupes de

revenir à l’essentiel et au début de ce qui constituaitce mouvement. On peut appeler ça un simple retour

aux sources. L’essentiel de ce qui faisait que le Rap atoujours existé, un mouvement de contestation. En cequi concerne le groupe Chatofort, on revient aunécessaire, au minimum en quelque sorte !! Nousvoilà avec quatre tempéraments, quatre flows et plu-sieurs messages. Lorsqu’on parle de retour, nousrevoilà début 1990. La volonté d’aller directement aucoeur des choses, de montrer de quoi sont capablesdes gars qui ne viennent pas obligatoirement de Mar-seille ou de paris. Le résultat, une bonne symbiosetexte, flow, instrus. Des sentiments plutôt bien véhicu-lés, ce n’est pas non plus les montagnes russes maisla douceur est aussi présente que les frustrations et lescolères. Il y a un “mais”, la hargne est bien présente,un soupçon de poésie fait même son apparition sur“marche ou rêve”, mais le nerf de la guerre, ici lestextes, manquent de punch. Ils ont un vrai point fai-ble, un minimalisme qui ne donne pas envie de pren-dre Chatofort au sérieux. On a envie de dire quec’est dommage mais on se reprend vite en constatantqu’il s’agit de leur premier album. La seule chosequ’on peut souhaiter à ce “Petit Homme” c’est qu’ilgrandisse (désolé pour le jeu de mot vraiment tropfacile) et ne lâche rien � Abdelhakim Abardi ��

MYSTERY MIND Chapitre one (Musea)Le groupe Mystery Mind est néen 2010 à l’initiative de NicolasMorel, un guitariste originairede St Laurent du Var et formé parMichel Triventi. Égalementauteur-compositeur et suivant lespas d’un certain Joe Satriani, il

projette un groupe avec l’aide de deux filles auchant, Karine (voix rock et grave) et Corhyn(mezzo-soprano lyrique), d’un batteur StefanoFesta, d’un bassiste Patrick Bonarrigo et d’une vio-loncelliste, Marjolaine Alziary. La formation ins-taure un univers rock progressif très mélodique, à lafois complexe et accessible, fusionnant des influen-ces très variées. «Red moon» premier titre del’opus, nous propulse un rock puissant, avec unrefrain mélodique à la Scorpions, s’accommodantde la touche classique d’un violoncelle vivaldien.Sans compter les performances solos de NicolasMorel qui passe aisément de la guitare électrique,à la flamenco façon Paco de Lucia. On passe d’uneambiance à une autre, sans pour autant changer deplanète ; les têtes s’agitent entre périoderock/métal : 70’s , 80’s et 90’s ; période baroqueou encore classique (Prokofiev). De l’audace, debonnes influences et un excellent casting permet-tent à ce jeune groupe Azuréen, de réaliser un pre-mier album «Chapitre one» plutôt bien pensé ! Enattendant leur deuxième album, retrouvez les surwww.mysterymind.net. � Laure Rivaud-Pearce ����

chroniques CD

::: PACA :::CLASS’EUROCK, c’est reparti! L’édition 2012de ce tremplin “mythque” est sur les rails. Lesrègles restent inchangées : groupes amateursde la région PACA composés de jeunes musi-ciens (pas plus de 23 ans) avec au moins unmembre lycéen, collégien, apprenti ou étudiant.Inscriptions avant le 4 janvier.www.aixqui.fr

::: 84 :::L’AKWABA fête ses dix ans tout le mois dedécembre, avec une programmation pourtous les goûts, surtout celui de se « retrouverpour faire les fous ». Depuis fin 2001, L’Ak-waba à Château-neuf-de Gadagne ouvre sesportes au théâtre, aux musiques actuelles,aux expositions et aux formes indisciplinai-res. Soirée d’ouverture des 10 ans de l’Ak-waba, le 30/11 au Pub Z – Avignon – 21h –Entrée libre.www.awkaba.coop

::: 13 :::Groupes, musiciens et interprètes, les TremplinsMusicaux organisés par l’association LA PLAGEPUBLIQUE sont de retour pour la sixième annéeconsécutive à Saint-Chamas. Leur objectif ? Rassem-bler un public autour de musiciens et groupeslocaux, et promouvoir les rencontres entre ces artis-tes. Ces derniers sont invités à venir présenter leurrépertoire même s’il n’est constitué que de quelquescompositions. Trois à quatre formations pourrontainsi se produire dans une ambiance chaleureuse etconviviale à la Salle Municipale de Saint-Chamas le18/11, ainsi que les 17/02 et 14/04.� 06.85.42.37.03. www.placepublik.fr

::: 06 :::Bienvenue au JAZZ COMEDIE CLUB ! Ce toutnouveau lieu dédié au théâtre et aux musiquesactuelles vient d’ouvrir ses portes. Cerise sur legâteau donc, et appel général aux candidaturespuisque cette nouvelle scène Niçoise, s’ouvretous les mercredis soirs au Jazz comme son noml’indique mais aussi à la Folk, la Chanson Fran-çaise, le Pop/Rock, bref à la musique de bonnequalité. Il était temps qu’on retrouve un vrai

café-théâtre digne de ce nom à Nice, alliant leplaisir des sens !� Jazz Comédie Club - 8 rue Scaliéro à Nice. � 04 93 14 34 28. E-mail : [email protected]

::: 13 :::Pour la deuxième année consécutive, à l’initia-tive de L’AFFRANCHI, le Tremplin BUZZBOOSTER a investi la région Alpes Côted’Azur. Le lauréat de la finale Buzz BoosterPACA, qui s’est déroulée à Marseille au CabaretAléatoire le 3 novembre, est l’artiste RPZ. Ilreprésentera la région PACA lors de la finalenationale à Nantes le 4 février 2012 à l’occa-sion du Festival Hip Hop Sessions.

::: 06 :::Les jeunes niçois de Little d Big B ont remportéla finale du Tremplin ZIC ZAC / La Ruche2011 le 5 novembre à Nice au Nikaïa Live. LesLDBB seront donc programmés au festival Cros-sover 2012 avec l’Agence de CommunicationCulturelle Fonétiq. La demi-finale des présélec-tions Tremplin ZIC ZAC 2012 aura lieu au Théâ-tre Lino Ventura le 8 décembre prochain.

::: NOUVELLES :::

+ de chroniques sur

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 4

Page 5: NV #179 - décembre 2011

ISAYATrès tôt, lamusique a étéla priorité desIsaya, ces deuxCalamity Janesdes tempsmodernes. JimiHendrix,Johnny Cash etJune Carter, lesDoors, OtisRedding, RayCharles, JanisJoplin, TheCommitmentset toute la fil-

mographie de Quentin Tarantino ont bercé l’en-fance des soeurs jumelles. Dès l’âge de 12 ans,elles enchaînent les concerts en PACA avec quel-ques reprises sous leur bras et signent 4 ans plustard chez EMI Music. Avec un EP 4 titres enpoche et album en préparation, les Isaya sont deplus en plus sollicitées, sur Internet et dans lessalles et sont déjà considérées par la presse etles professionnels comme étant un groupe à sui-vre de très près.

RPZ

Formé à l’école du freestyle, traumatisé par lesBusta Rhymes, Redman et autres BReal, RPZarrive avec des flows étonnants et un grain devoix inimitable. Mélange d’ « instinct sauvage »et de « conscience exacerbée », passant du rapà des phases de chants aux influences hétérocli-tes, RPZ fait réellement figure d’OVNI dans le rapfrançais. Sa sincérité ôte toute barrière avec lepublic qui ne peut qu’adhérer à l’univers de cerappeur hors normes. Il n’hésite jamais à partirdans des performances improvisées rendant cha-cune de ses apparitions uniques et inoubliables.

EMILIE CHICK

Emilie Chick, c'est une Américaine... Mais elleest aussi Française. Elle chante en anglais deschansons aux rythmes jazzy et y ajoute de lapop, de la soul, de la musique. Et des concerts,le 1er à Sète, mais aussi Los Angeles et Londresoù se décide sa vocation de chanteuse, en back-stage, lors d'un concert de Jay Kay qui luiconseille de continuer à bosser lorsqu'elle poussela vocalise pour asseoir sa décision danslaquelle elle entraîne Tony, son ami d'enfance,

petit génie de la musique équipé d'un home stu-dio où pendant un an se déchaînent créativité,frustration, galères, éclats de rire, pour accou-cher enfin, de son album.

MC2

Electro, hip-hop, dubstep, MC2 explore l'ensem-ble d'un spectre musical bien vivant, y apposantsa patte singulière : un goût du glitch et des mélo-dies, un engagement live sans concessions et uneénergie qui tient autant du rock n roll que du hip-hop. Le duo naît à Marseille en 2008, rencontreentre Ckel & Miosine, respectivement DJ et musi-cien plutôt versé dans l'expérimental. Unmélange qui fait des étincelles, swag et innova-tion allant aisément de paire. Novembre 2011,MC2 sort « We are logged », un EP 5 titres, unnouveau mélange de saveurs habité par uneénergie jubilatoire, communicative et tout bonne-ment imparable.

HYPHEN HYPHEN

Hyphen Hyphen, c’est Santa (chant/guit/synth),Line (bass/chant), Puss (guit) et Zak (batt), quatreétudiants en art plastiques et au conservatoire,magiciens d’un son électro-rock indéfinissable etpuissant qui se situerait entre Metronomy, Foals,LCD Soundsystem, Phoenix, Klaxons ou Talkin-gheads. Le groupe développe sur scène une éner-gie rock brute alliée à un groove frais et dansantqui vous sonne et vous transporte. Pas étonnantqu’ils gagnent le prix du Jury du concours «LesInrocks lab» de mai 2011. Ils dynamisent l’inter-activité avec le public par des chorégraphies,l’utilisation de peintures fluo, costumes, etc.«Chewbacca I am your mother », leur premier EPsorti en mars 2011.

MINA MAY

De leurs différents périples vers l'ailleurs, lesmusiciens de Mina May ont conservé le goût duvoyage. Après un an passé au Canada (concertavec Suuns, notamment) puis un retour remar-

qué au Midi festival 2010, ces bourlingueurshors format revendiquent - et assument - desinfluences qui pourraient bien constituer la dis-cothèque idéale du mélomane exigeant, deNina Simone à Can en passant par Brenda Leeet Pink Floyd. Faisant suite à un premier albuméponyme et un EP ambitieux, ils sortent « Eve-rything was beautiful and nothing hurt ». Undon indéniable pour les mélodies vient soutenirl’ouvrage et rappelle que, si voyage il y a, c’estavant tout en première classe.

MARTIN MEY Martin Mey n'estpas un solitairemais l'un de cesartistes doués quiprennent le risquede nous embarquerdans un voyagedont ils sont lesseuls guides. Seulen scène avec sonpiano, sa guitare,sa voix et sesmachines à bou-cles, Martin esthabité par sa musi-que, envoûtante et

aérienne, lancinante ou rythmée, qui nous prendaux tripes. On est frappé par l’émotion de sonchant, par l’intensité de ses mélodies, inspiréesde trip hop, de folk et d'une pincée de soul…Après Get Out And Live, un premier EP en 2010,Out Of My Loops paraît en novembre 2011. 8titres résolument acoustiques, enlevés, vocaux,que Martin Mey chantera en tournée en 2012.

HANNAH

En bon rejeton des rockeurs américains débrail-lés des 90's, Pavement en tête, Emmanuel A courtaprès des chansons en apparence assez simples,mais à l'efficacité pop évidente, sachant mêlerémotion intime et énergie libératrice, décontrac-tion anglophone et exigence textuelle. La provi-dence lui fait alors croiser la route d'un autreobsessionnel, Laurent T (M83, DantonEeprom...). En 2010, le premier EP du groupe,«Ben’s Boy Hero & Prehistory » est très bienaccueilli par la presse et les blogs et pose lesbases de l'album à venir, « People in the Mirrorare Closer than they Appear ». Nerveuse et apai-sée, ouverte et retenue, à la fois lyrique et dechambre, la musique d'Hannah semble en équili-bre sur une ligne de partage, en miroir, tel cepalindrome qui lui sert de nom et qu'elle portefinalement à merveille.

� Aude de Courrèges

Isaya / RPZ / Emilie Chick / MC2 en concert le9/12 à l’Escale à Aubagne (13).Hyphen Hyphen / Mina May / Martin May /Hannah en concert le 10/12 au Café Provisoireà Manosque (04).www.udcm.net.

zoom DÉCOUVERTES PACA DU PRINTEMPS DE BOURGES 2012

L’UDCM, antenne régionale des Découvertes du printemps de Bourges 2012, après 3 jours d’écoute attentive, a choisi 8groupes et artistes parmi les 260 dossiers de candidatures venus des quatre coins de la région PACA. Les auditionsrégionales se dérouleront à L’Escale à Aubagne et au Café Provisoire à Manosque, étapes décisives avant la sélectionfinale en janvier à Paris. Cette année encore, ces 8 groupes et artistes sélectionnés, profiteront d’un accompagnementde l’UDCM, structure associative pour l’aide et le développement des musiques actuelles. Aide d’une durée d’un an quileur fera bénéficier d’outils spécifiques à leur développement et leur professionnalisation.

PARTENAIREDES EVENEMENTS MUSICAUX�

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 5

Page 6: NV #179 - décembre 2011

6nouvelle vague

decembre 2O11 CONCERTS#179

O2 HOBOKEN DIVISION / DIRTY DASH BROTHERS K’fe Quoi - Villeneuve20h3003 BROKEN ROTULS / LUCKY RUNNERS K’fe Quoi - Villeneuve 20h3009 PATATES RATS K’fe Quoi - Villeneuve 20h3010 THE SLIT PLASTERS / CHARLY FIASCO K’fe Quoi - Villeneuve 20h3010 HYPHEN HYPHEN / MINA RAY / MARTIN REY / HANNAH Café Pro-visoire - Manosque 15 NOLWENN LEROY Silo - Marseille 16 SYLS / YATAALI K’fé Quoi - Villeneuve 21h0017 MINA MAY / MISS FICEL K’fé Quoi - Villeneuve 21h00 17 MINA MAY Café Provisoire - Manosque 23 MON VIER / GUEST K’fé Quoi - Villeneuve

09 TIGRAN HAMASYAN La Passerelle - Gap 20h30 (04 92 52 52 52)13 FATIGUE, FATIGUE La Passerelle - Gap 19h (04 92 52 52 52)16 KAAR KAAS SONN & LA BANDE D’AOZOU Théatre du Briançonnais -Briançon 20h30 (04 92 25 52 42)

01 ART THEMEN TRIO L’Endroit - Antibes 01 FEMI KUTI & THE POSITIVE FORCE Théâtre Lino Ventura - Nice 20h30(04 97 25 81 36)02 TAIRO / DRAGON DAVY / KENYON / LONG JOHN & CYPARISNikaïa Live - Nice 02 MAJORIE MARTINEZ Cédac de Cimiez - Nice 02 MOUSSU T E LEI JOVENTS Espace Culturel Altitude 500 - Grasse 20H30 (0493 36 35 64)03 SUN STABBED / NAPPE / TALWEG Le Volume - Nice 20h30 03 UNDER KONTROL / DJ DIAMS / BATTLE BEST OF THE BEAST NikaïaLive - Nice 20h30 03 VERONIQUE SANSON Acropolis - Nice 20h30 03 JULIEN DORE Théâtre Croisette - Cannes 03 DAGOBA /UNTIL THE UPRISING / HEART ATTACK MJC Picaud - Can-nes 20h30 06 TRIO JAZZ Médiathèque Albert Camus - Antibes (04.92.19.75.80.)06 DANOUCH BLUE / HUMAN ROMANCE / LESS X MORE Kings Pub - Nice 07 BLOODY MARYLIN / FRENCH KID De Klomp - Nice 08 Demi-Finale Tremplin Zic Zac : CONTRE-JOUR / DARCAN / LESP’TITS GARS LAIDS / MONOPHONIC INTERZONE / BIKINI BOTTOMThéatre Lino Ventura - Nice 19h3008 CRAIG ADAMS & THE VOICES OF NEW ORLEANS / JEAN CARPEN-TER & THE GOSPEL SPIRITS SINGERS / WESLEY SEME JONES + MASSCHOIR Palais Nikaïa - Nice 20h (04 92 29 31 29)08 PAMELA DALY TRIO L’Endroit - Antibes 08 THE GLADIATORS Nikaïa Live - Nice 09 LES DIAMANTAIRES & HERETIKS DJS Nikaïa Live - Nice 09 GRANT STEWARD / THE FOUR ALLIGATORS MJC Picaud - Cannes 21h(04 93 06 29 90)10 ROLANDO FARIA Cédac de Cimiez - Nice 21h10 JIM MURPLE MEMORIAL / RASJ BAND MJC Picaud - Cannes 20h30 (0493 06 29 90)13 POCS / HUMAN ROMANCE / FRENCH KID Kings Pub - Nice16 DEAD QUEEN AND THE RIVER / BOB EROI CA Le Volume - Nice 20h30 16 DAVID REINHARDT TRIO L’Endroit - Antibes 16 FATHIA MEZIANE MJC Picaud - Cannes 21h30 16 PAAMATH Espace Magnan - Nice 20h 16 KEREN ANN Théâtre Lino Ventura - Nice 20h30 (04 97 00 10 70)17 ERE / AFRICADI Le Volume - Nice 20h3021 HUMAN ROMANCE De Klomp - Nice

02 FRANÇOIS & THE ATLAS MOUNTAINS / LE PRINCE MIIAOU LaPresqu’île - Annonay 21h 03 LE PRINCE MIIAOU / NEKOCHAN L’Escargot - Vogüe 21h 09 TRIO BAROLO Ferme des Sept Lunes - Bogy 19h30 10 TRIO BAROLO Ferme Thé - Colombier-le-Vieux 20h30

01 ARTHUR H Cabaret Aléatoire - Marseille 02 DISSONANT NATION / APPLE TOP / THE MAGNETS L’Escale - Aubagne 02 ELEGIA Dan Racing - Marseille 02 CYRIL MOKAIESH Le Poste à Galène - Marseille 21H00 (04 91 08 44 09)02 VERONIQUE SANSON Silo - Marseille 02 LES JOLIS / DOLIPRANES La Machine à Coudre - Marseille 21h (04 91 5562 65)02 STROMAE L’Usine - Istres 21h00 (04 42 56 02 21)02 FEMI KUTI AND THE POSITIVE FORCE Espace Julien - Marseille 20H30(04 91 60 61 62)02 APPLETOP / DISSONANT NATION L’Escale - Aubagne 21h 02 NASSER / THE FCK CLUB Cargo de Nuit - Arles 21h30 03 AHMAD COMPAORÉ Cabaret Aléatoire - Marseille 21h00 03 FRANÇOIS & THE ATLAS MOUNTAINS Cargo de Nuit - Arles 21h30 03 HAWA - Marseille 03 AWEK Portail Coucou - Salon-de-Provence 21h 03 BERNHOFT Le Dôme - Marseille 03 BROKEN EARS Dan Racing - Marseille 03 PIERRE GUEYRARD Théâtre et Chansons - Aix-en-Provence (04 42 27 37 39)03 WEEPERS CIRCUS Théâtre de l’Olivier - Istres 15h (04 42 56 48 48)03 ANNE CARBONNELL DUO JAZZ L’Instant Lounge - Aix-en-Provence 18h30 03 BEN L’ONCLE SOUL Dôme - Marseille 20h 04 WEEPERS CIRCUS Forum Fnac - Marseille 05 GAME Espace Julien - Marseille 20h 06 HYPHEN HYPHEN Cabaret Aléatoire - Marseille 06 LISA EKDAHL Espace Julien - Marseille 20h30 (04 91 24 34 10)07 LINDA LEMAY Pasino - Aix-en-Provence 20h30 08 Festival Meltin Art : BOUKAN BUKAL / MESSENGERS / NOTHINGTO SCRATCH Poste à Galène - Marseille 21h08 BERNARD LAVILLIERS Silo - Marseille 08 LOFOFORA / JACK FACE L’Usine - Istres 21h (04 42 56 02 21)08 DIDIER WAMPAS Cabaret Aléatoire - Marseille 20h (04 95 04 95 09)08 LIZA MANILI Le Duke - Marseille 08 SERGE LAMA Pasino - Aix-en-Provence 09 JOEYSTARR / GUEST Cabaret Aléatoire - Marseille 09 AHMAD COMPAORÉ QUINTET / BOYA Forum des Jeunes et de la Culture- Berre l’Etang 19h00 09 MORIARTY L’Usine - Istres 21h (04 42 56 02 21)09 JOEY STARR La Friche de la Belle de Mai - Marseille 09 FIRST DAY / LIMITED EDITION Dan Racing - Marseille 09 DAVID LE DEUNFF La Meson - Marseille 20h 09 YSAYA / RPZ / EMILIE CHICK L’Escale - Aubagne 21h00 10 NO ONE IS INNOCENT L’Usine - Istres 21h (04 42 56 02 21)10 SPACE RADIATION Dan Racing - Marseille 10 YSAE La Meson - Marseille 20h 10 BOULEVARD DES AIRS Poste à Galène - Marseille 10 KAMI / 4 GUYS FROM THE FUTURE Portail Coucou - Salon-de-Provence 21h 10 AHMAD COMPAORÉ & SÉKOU KOUYATÉ Le Paradox - Marseille 21h00 10 OLDELAF Cargo de Nuit - Arles 21h30 (04 90 49 55 99)10 Nuit des Scènes de Jazz : FARM JOB / LEOGE / PADOVANI Moulin àJazz - Vitrolles 21h 11 CHANTAL GOYA Dôme - Marseille 14h30 13 ZUCCHERO Silo - Marseille 20h 13 THOMAS DUTRONC Théâtre des Salins - Martigues 20h30 15 M. POKORA Pasino - Aix-en-Provence 20h (04 42 59 69 00)15 WEEPERS CIRCUS Salle Municipale - Berre L’Etang 15 MELISSA N’KONDA / GARY FICO Espace Julien - Marseille 20h30 15 A STATE OF MIND Le Poste à Galène - Marseille 16 SETH GUEKO Le Poste à Galène - Marseille 21h 16 L’ALGERINO /SNIPER L’Usine - Istres 21h (04 42 56 02 21)16 NAIAS / ONEIRA L’Escale - Aubagne 16 EMILIE MARSH Théâtre et Chansons - Aix-en-Provence 20h30(04.42.27.37.39.)16 RAOUL PETITE Cargo de Nuit - Arles 21h30 16 LES POULETTES Mundo Kfé - Marseille 21h00 16 WEEPERS CIRCUS Salle Municipale - Berre L’Etang 17 KEREN ANN Espace Julien - Marseille 19h30 (04 91 24 34 10)17 BLUES MAN DU SUD Dan Racing - Marseille 17 YSÉ Poste à Galène - Marseille 17 L. / AIMBASS L’Escale - Aubagne

17 AHMAD COMPAORÉ / NAFAS Le Floor - Marseille 20h30 18 SOUDBINOUSHKA La Meson - Marseille 20h 20 BABYCART L’Enthropy - Marseille 30 BABYCART Le Magic Mirror - Aubagne

01 SINSEMILIA Théâtre du Rhône - Bourg-les-Valence 20h 17 MC2 La Cigale - Nyons

02 COLLECTIF D999 Le Périscope - Nîmes 20h (04 66 84 83 61)02 ELLIOTT MURPHY QUARTET / PASCAL GASQUET DUO - Vergèze20h30 09 TRIO D’EN BAS - Nîmes 20h30 17 BROUSSAI / ONE NOISE Salle multiculturelle - Bagnols sur Cèze 20h30

01 DESALMADO / BLASPHEMATOR / YSUN Secret Place - St Jean de Védas20h (04 67 68 80 58)01 ALEX BEAUPAIN / MOKAIESH Victoire 2 - Montpellier 20h (04 67 47 91 00)01 THE PACK AD Le Rockstore - Montpellier 02 MADEMOISELLE K Victoire 2 - Montpellier (04 67 47 91 00)03 CORIANDRE - Olargues

03 BLOOD STAIN CHILD Secret Place - St Jean de Védas 20h (04 67 68 80 58)06 THE GLADIATORS Le Rockstore - Montpellier 20h30 08 Festival Chants d’hiver : PHILIPPE FORCIOLI La Cigalière - Sérignan 21h 08 LES OGRES DE BARBACK / LES CROQUANTS Zénith Sud - Montpellier 20h30 08 VOODOO GLOW SKULLS / TARABAS / PRETTY JOHNNY Secret Place- St Jean de Védas 20h (04 67 68 80 58)09 IBRAHIM MAALOUF Victoire 2 - Montpellier (04 67 47 91 00)09 Festival Chants d’hiver : IMIDIWEN / LO’JO La Cigalière - Sérignan 21h 09 THOMAS BELHOM / PUTAN CLUB / NIKA Secret Place - St Jean deVédas 20h (04 67 68 80 58)09 THE EXCITEMENTS Jam - Montpellier 10 BATMOBILE / LORD FESTER COLOMBO / LES STÈLES Secret Place - StJean de Védas 20h (04 67 68 80 58)10 ZUCCHERO Zinga Zanga - Béziers 20h (04 67 36 82 82)10 Festival Chants d’hiver : A FILETTA La Cigalière - Sérignan 21h 11 GORGOROTH / VADER / VALKYRJA Secret Place - St Jean de Védas 20h(04 67 68 80 58)13 POWERSOLO The Secret Place - Montpellier 14 REVEREND HORTON HEAT / THE PHANTOM ROCKERS / THE BRAINS/ THE SILVER SHINE Secret Place - St Jean de Védas 20h (04 67 68 80 58)15 YCARE Victoire 2 - Montpellier 20h (04 67 47 91 00)16 GUIGOO NARKOTEK / OSMIK / BILLX / AZAZEL Secret Place - StJean de Védas 20h (04 67 68 80 58)16 A STATE OF MIND Victoire 2 - Montpellier 20h (04 67 47 91 00)17 WILKO JOHNSON / KICK / BARRY MASTERS GANG Secret Place - StJean de Védas 20h (04 67 68 80 58)17 ZEBDA Victoire 2 - Montpellier 20h (04 67 47 91 00)17 I Love Tchno : DAVE CLARKE / AGORIA / CASSIUS / SEBASTIAN /ELLEN ALLIEN / BUSY P / POPOF Parc Expo - Montpellier 20h(http://www.ilovetechnofrance.fr/)17 Nuit du N’importe Quoi : LA FANFARE DES GOULAMAS - Montpellier 18 LOUDBLAST / L’ESPRIT DU CLAN Secret Place - St Jean de Védas 20h (0467 68 80 58)20 SCORPIONS Arena - Montpellier 20h

03 Z2 Festival de Zik Jeune Public : WAB Espace des Arts - Le Pradet 15h 03 ENSEMBLE DES EQUILIBRES Théatres en Dracénie - Draguignan 20h30 (0494 50 59 59)04 Z2 Festival de Zik Jeune Public : ABEL Pôle Jeune Public - TPM - LesRevest-les-Eaux 17h 04 VÉRONIQUE SANSON Théatre Galli - Sanary-sur-Mer 17h (04 94 88 53 90)06 Z2 Festival de Zik Jeune Public : MR LUNE Théâtre Le Rocher - La Garde 19h 07 Z2 Festival de Zik Jeune Public : ROBINSON Espace André Malraux - Six-Fours-les-plages 15h 09 ERIC LEGNINI / DEAD JAZZ Espace André Malraux - Six-Fours-les-plages21h (04 94 74 77 79)09 Z2 Festival de Zik Jeune Public : HYPHEN HYPHEN Oméga Live - Toulon 20h 09 HUGUES AUFRAY Théatre Galli - Sanary-sur-Mer 20h45 (04 94 88 53 90)10 ISABELLE BOULAY Théatre Galli - Sanary-sur-Mer 20h45 (04 94 88 53 90)

83 VAR

34 HERAULT

3O GARD

26 DROME

2O corse

13 BOUCHES DU RHONE

O7 ARDECHE

O6 alpes-maritimes

O5 hautes-alpes

O4 alpes de haute provence

decembre

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 6

Page 7: NV #179 - décembre 2011

10 BADASS KLUB Oméga Live - Toulon 21h 13 DANKO JONES Oméga Live - Toulon 20h 14 THOMAS DUTRONC Théâtre Liberté - Toulon 20h30 16 PETITE MUSIQUE L’Endroit - Salernes 21h 16 TETES RAIDES / CYRIL MOKAIESH Espace Culturel André Malraux - Six-Fours-les-plages 21h (04 94 07 02 21)16 KEITH B. BROWN Théâtre en Dracenie - Draguignan 21h (04 94 50 59 59)16 NOKTO Le Carré - Sainte-Maxime 14h30 (04 94 56 77 77)16 Festival de Jazz : THE LEADERS Théatres en Dracénie - Draguignan 21H00(04 94 50 59 59)17 Festival de Jazz : MCMANUS BOOGIE BLUES BAND / KEITH B.BROWN Théatres en Dracénie - Draguignan 21h (04 94 50 59 59)17 PETITE MUSIQUE Le Finnians - Toulon 21h 21 WEEPERS CIRCUS Salle Municipale - La Seyne sur Mer 22 WEEPERS CIRCUS Salle Municipale - La Seyne sur Mer 22 PETITE MUSIQUE La Part des Anges - Toulon 21h

01 MADJAHPOL Les Passagers du Zinc - Avignon 19h30 01 DIZZYLEZ & STEPH Akwaba - Chateauneuf de Gadagne 20h 02 MR ZAN / THE TOXIC AVENGER Les Passagers du Zinc - Avignon 03 SKIP THE USE / PHYLTRE Akwaba - Châteauneuf de Gadagne 21h (04 9022 55 54)09 INGA LILJESTROM La Gare de Coustellet - Maubec 21h (04 90 76 84 38)09 JIM MURPLE MEMORIAL Les Passagers du Zinc - Avignon 09 LOUIS SCLAVIS ATLAS TRIO / VINCENT MONDY QUARTET AJMI - LaManutention - Avignon 20h30 (04 90 86 08 61)10 LIZ CHERHAL Les Passagers du Zinc - Avignon 14 MAMI CHAN La Gare de Coustellet - Maubec 17h (04 90 76 84 38)16 MAIA VIDAL / ROKEN IS DODELIJK La Gare de Coustellet - Maubec 21h(04 90 76 84 38)16 THOMAS DUTRONC Auditorium du Vaucluse - Le Thor 20h30 17 BROUSSAI Les Passagers du Zinc - Avignon 17 A STATE OF MIND / DELUXE Akwaba - Châteauneuf de Gadagne 21h (0490 22 55 54)

02 POP SINGS U2 Ni Club - Monaco 21h03 FIVE 2 ZONE Ni Club - Monaco 21h10 MADE AGAIN Ni Club - Monaco 16 WATER PIPE CULT / GUEST Ni Club - Monaco 21h 17 DEPORTIVO Ni Club - Monaco 23 THE BEATLOVS Ni Club - Monaco 21h

04 RIMBAUD / FRÈRES PARISH K’fé Quoi - Villeneuve

19 THE KING’S SINGERS La Passerelle - Gap 20h30 (04 92 52 52 52)

05 ZINGARIA Théâtre de Grasse - Grasse 19h30

28 NEON ELEKTRONICS / VNV NATION MJC Picaud - Cannes 19h

28 JULIEN CLERC Palais Nikaïa - Nice

13 MADJO Espace Montgolfier - Davézieux 21h

21 AFRAH La Presqu’île - Annonay 21h

25 EZRA La Presqu’île - Annonay 18h30

28 HEARTBEAT PARADE / MENSCH Salle de la Blache - Payzac 21h

14 DAVID FLICK Théâtre et Chansons - Aix-en-Provence (04.42.27.37.39.)

15 DAVID FLICK Théâtre et Chansons - Aix-en-Provence (04.42.27.37.39.)

21 TRANSGUNNER Portail Coucou - Salon-de-Provence

21 IMANY L’Usine - Istres 21h (04 42 56 02 21)

22 LMFAO Dock des Suds - Marseille

24 JULIEN CLERC Dôme de Marseille - Marseille 20h

28 OURS L’Aghja - Ajaccio

13 LA FOUINE Théatre Le Rhône - Bourg-les-Valence 20h30

25 JULIEN CLERC Zénith - Montpellier 27 BIG B’AND VOICE La Cigalière - Sérignan 21h

10 GILLES DISS Théatre Galli - Sanary-sur-Mer 20h (04 94 88 53 90)14 DJAZIA SATOUR Théâtre Marelios - La Valette du Var 21 OL’DIRTY Le Carré - Sainte-Maxime 20H30 (04 94 56 77 77)25 YAEL NAIM / MARIAMA Espace Culturel André Malraux - Six-Fours-les-pla-ges 21h (04 94 07 02 21)27 JULIEN CLERC Zénith Oméga - Toulon

26 BIG DADDY WILSON Le Sonograf’ - Le Thor (04 90 02 13 30)

98 MONACO

84 VAUCLUSE

83 VAR

34 HERAULT

3O GARD

26 DROME

2O corse

13 BOUCHES DU RHONE

O7 ARDECHE

O6 alpes-maritimes

O5 hautes-alpes

O4 alpes de haute provence

janvier

98 MONACO

84 VAUCLUSE

+ de concerts sur

Pour figurer dans le prochain numéro,envoyez vos infos et annonces de concerts

AVANT LE 15 DECEMBRE 2011

� e-mail [email protected]

courrier Nouvelle Vague - BP 62 - 06142 Vence cedex

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 7

Page 8: NV #179 - décembre 2011

8nouvelle vague

decembre 2O11 CONCERTS a venir#179

FEMI KUTI & THE POSITIVE FORCESuite à la sortie de sondernier album « Africafor Africa », paru le 12avril 2011 et enregistrédans le mythique studioDecca de Lagos, FemiKuti se lance dans unetournée marathon euro-péenne foulant ainsi plu-sieurs pays mais plus

particulièrement la France où il se produira dansde nombreuses villes dont Nice et le théâtre LinoVentura. Ce sera donc l'occasion pour tous devivre en live le dernier opus de l'excellent musi-cien nigérian. Album dont l'engagement est plusque jamais marqué le Nigérian y crie sa colèrecontre les politiciens africains ou bien encorecontre l'occident et nous pousse à garder, mêmeen dansant, le poing levé face à un système pourlequel il éprouve une haine sans fin. Il impose ungros son qu'il n'a volontairement pas décidé defignoler pour laisser les instruments délivrer l'in-candescence même de son combat. Femi Kuti, oul'éternel insoumis, nous promet un concert desplus rugissants! � Solène LanzaLe 1/12 au Théâtre Lino Ventura – Nice (06) etle 2/12 à l’Espace Julien - Marseille (13).

DAGOBAUn quatuor du sud metaleuexplosif ! Depuis le débutdes années 2000, Dagobane cesse de se produire enFrance comme en Europe.Présent cet été au célèbreHellfest Festival, les jeunesmarseillais ont accumuléde l’expérience au fil des

années et font désormais partie des meilleurs crusde metal hexagonal. Tant en live que sur album,le groupe à une force de frappe impressionnante.Leur dernier opus Poséidon, sorti en 2010 a étéplébiscité par la critique… Selon La GrosseRadio, « C’est un groupe sûr de lui et conquérantà qui l’on a à faire, capable de naviguer entreplusieurs eaux, cyber-metal et metal extrêmenotamment, sans que l’on puisse ressentir un quel-conque essoufflement ». Une musique violente etintense aux combos percutants, Dagoba et sesjeunes loups savent faire bouger les foules… Ilsseront très prochainement de passage dans larégion pour le démontrer ! � Maxime MorinLe 03/12 à la MJC Picaud – Cannes (06)

TAÏROTaïro est unchanteur Francomarocain habi-tant Paris qui estune des chevil-les ouvrières duReggae enFrance depuisde nombreusesannées. Trèsprésent surscène, il sort en2009 «

Choeurs et âmes », un album surprenant de sen-sibilité qui révèle l’acuité de sa plume et l’origina-lité de ses textes mis en avant par une réelle pers-picacité d’écriture. Excellent chanteur, sa voix estemplie de sensibilité au service de textes expri-mant les difficultés existentielles comme les bon-heurs de la vie sur un mode très universaliste etpositif qui permet à chacun de retrouver dans leshistoires et les réflexions qu’il met en musique,une partie de sa propre histoire. Son évident etcommunicatif talent sur scène, ses capacités créa-tives, son sens de l’improvisation en font unartiste rare qui se prête avec un plaisir gourmandà toutes les formes musicales dont le Sound Sys-tem ou son sens de la formule et son sens du par-tage font vibrer le public. Sage poète du quoti-dien, sensible amoureux transi et pétillant enamateur des plaisirs de la vie, il nous ouvre soncoeur sur scène et c’est avant tout là qu’il faut ledécouvrir. � Emmanuel Truchet Le 2/12 au Nikaïa Live – Nice (06) et le13/01/12 au Vox – La Valette du Var (83).

THE GLADIATORSKington 11 estle quartier des3 jeunes amis,Albert Griffiths,Errol Grandi-son et DavidWebber quiforment un triovocal qu’ils

appelleront les Gladiators en 1967. Ils vont pro-duire plus de 30 albums avec quelques échecsartistiques dans les années 80 où le groupe seperd un peu dans des collaborations confuses.Bon an mal an, leur musique, basée à l’époquesur les harmonies vocales, va suivre l’évolution duRoots Reggae avec un groove bien rythmé et uneénergie qui rend aujourd’hui leur musique entraî-nante. En 2004, Anthony le fils d’Albert Griffithintègre le groupe à la batterie et Al prend laplace de son père au chant pour un premieralbum dénommé “Father & Sons”. Aujourd’hui legroupe est reconstitué d’anciens plutôt à l’aisesur scène et même si Al, le chanteur, manqued’humilité et de conviction (il semble très préten-tieux sans être un chanteur exceptionnel), leurmusique rythmiquement revitalisée est arrivée àun bon équilibre qui permet toujours de passerune très bonne soirée.� Emmanuel Truchet Le 6/12 au Rockstore – Montpellier (34) et le8/12 au Nikaïa live – Nice (06).

BOYA / AHMAD COMPAORÉLe Forum aimel'échange etrien de mieuxque la rencon-tre de deuxformations letemps d'unesoirée. Cedouble pla-teau : Boya et

Ahmad Compaoré offre des univers différentspour un public cherchant un moment de convia-lité. C'est par une approche résolument nova-trice que le groupe Boya explore avec fraîcheur

et virtuosité, le patrimoine musical balkanique.Les musiciens s'accordent et s'encordent pourun grand saut au coeur d'une danse teintée tan-tôt de joie, de mélancolie parfois, ouvrant sapropre voie au coeur des nouvelles musiquestraditionnelles. Le piano disperse ses notes clai-res sur le souffle aérien de la gadulka tradition-nelle bulgare, les percussions ancrant profondé-ment dans la terre, leurs rythmes ronds etchauds. Batteur, percussionniste et compositeur,Ahmad Compaoré est un musicien en liberté.Burkinabé par son père, égyptien par sa mère,il s'est construit un parcours à l'image de sa pro-pre histoire, bâtie sur la rencontre entre les cul-tures, avec des musiciens qui l'ont aidé à se for-ger un destin hors du commun. Depuis 20 ans,d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre,il explore, découvre et s'enrichit. Grooves afros,jazz débridé, soul, funk, influences indiennes etorientales - et une part d'improvisation… Unesoirée entre Jazz fusion et World music à décou-vrir avec la possibilité d'une restauration surplace. � Aude de Courrèges Le 9/12 au Hall du Forum à 19h – Berre l’Etang(13). www.forumdeberre.com

LOFOFORA20 après ses débuts, Lofo-fora réussit à s’imposercomme LA référence dumétal hexagonal ! Gar-dant toute son énergie etavec l’arrivée d’un nou-veau batteur, le groupe seveut encore une foisremonté à bloc, contre les

travers de notre société. Un septième albumdans les bacs : « Monstre ordinaire », et toujourscette même ferveur contre un monde ma foi, peuenclin au respect des individus… Qu’importe,Lofofora, repart ainsi sur les routes de Francepour clamer ses mots et ses convictions ! Cela vasans dire que le groupe encore une fois se rap-prochera toujours un peu plus de son public, cepublic qui malgré les années filant, continue deremplir les salles aux quatre coins de l’hexa-gone. Crise ou pas crise, Lofofora aura toujoursquelque chose à dénoncer ! Alors si vous aussi,vous avez envie de crier haut et fort que vousn’en avez plus qu’assez de tout ce bazar, danslequel nous sommes, n’hésitez plus et allez vousdéfouler à l’un de leur concert ! A consommersans modération ! � Céline Dehédin Le 8/12 à L’Usine – Istres (13).

DEMI-FINALE TREMPLIN ZIC ZAC 2012L’association Panda06 Production adonné le coup d’en-voi pour la 3e annéeconsécutive à l’Edi-tion 2012 du Trem-plin ZIC ZAC Nicedédié aux jeunestalents. Le Demi-finale se dérouleraau Théâtre Lino Ven-tura début décem-bre. Cette année,

seuls cinq groupes des plus prometteurs de lascène locale issus d’univers très différents ont étéretenus par un jury professionnel. Sélectionnéspour leur talent, leur originalité et leur motivation,ils auront 30 minutes pour convaincre. Au pro-gramme : Contre-Jour (New Wave), Darkan(Chanson Rock), Les P’tits Gars Laids (Chan-son acoustique), Monophonic Interzone (ElectroStoner), Bikini Bottom (Rock approximatif). Lestrois groupes finalistes auront la chance de béné-ficier de l’accompagnement artistique « La Ruche» mise en place par l’association Imago Produc-tion et se retrouveront lors de la finale enautomne 2012. � Aude de CourrègesLe 8/12 au Théâtre Lino Ventura – Nice (06)-

La couv’... il y a 10 ans

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:29 Page 8

Page 9: NV #179 - décembre 2011

STOMPING AT SECRET PLACEOn connait plusieursfestivals nommés «Stomping » : ceux lorsdesquels on écrase leraisin avec les pieds etceux lors desquels ondance avec des paslourds. Celui de At

Secret Place est un festival Psychobilly qui faithommage à la compil « Stomping », organiséepar le club belge « Klub Foot ». Sous le nomemprunté, on découvre une programmation plusqu’intrigante. La première soirée commence parle show sauvage du groupe Batmobile quivient de Rotterdam afin de jouer sa B-music lorsde sa date unique en Europe en 2011. Puis, ongarde ses forces pour le rockabilly-country duparisien Lord Fester Combo, la musique surf dutrio montpelliérain Les Steles et le mixage de DJOlivia Banana qui se produira entre les grou-pes. Quant à la deuxième soirée, on découvreles texans Reverend Horton Heat qui disent jouerde la « country-fed punkabilly », les fameux bri-tanniques The Phantom Rockers, le groupe cana-dien très démoniaque The Brains, la bande pun-kabilly hongroise The Silver Shine et DJ Tchô quimixera entre les groupes. Avec ces têtes d’affi-che il ne nous reste rien d’autre qu’àstomper…� Lyuba SofronievaLe 10/12 et le 14/12 au Secret Place - St Jeande Védas (34).

FATHIA MEZIANELa chanteuse de jazzCannoise FathiaMeziane est une per-sonnalité atypiquedans le Jazz d’au-jourd’hui. Peut-êtreque dans les bougesdu Chicago ou du

New York des années 50 on aurait trouvé sagouaille, son franc parler et sa présence physi-que tendance, sur la Côte d’Azur aujourd’hui,son attitude intrigue. Sa voix rocailleuse maisnuancée et toujours authentique laisse transpa-raître tout ce qu’a d’attachant et d’excessif sapersonnalité et son approche d’une musiquequ’elle veut toujours fidèle à ses origines histori-ques, la chaleur Algérienne en bonus. Merveil-leusement accompagnée de Jean Marc Jafet à labasse, Fréderic D'Oelsnitz au piano et BernardWeidmann à la batterie, elle explore aujourd’huiles répertoires de Billie Holliday, Ella Fitzgerald,John Coltrane et plus récemment Nina Simone.Avec elle, dès que la musique envahit l’espace lamagie opère aussitôt et son implication de chan-teuse qui prend la musique au corps, la placed’emblée en communion avec son audience. Ce16 décembre à la MJC Picaud à cannes, elle

sera presque chez elle, là même où elle a donnéle goût de chanter et de découvrir à des dizainesd’amateurs aujourd’hui fervents d’un Jazz revê-che, pétillant et sincère. � Emmanuel truchetLe 16/12 à la MJC Picaud – Cannes (06).

KEREN ANN Elle dit que « son nomest difficulté et que sonprénom est désordre »,mais la carrière deKeren Ann est plussynonyme de succès.De sa collaborationavec Benjamin Biolaypour l’album « Cham-bre avec Vue » d’Henri

Salvador, à ses nominations aux Victoires de lamusique, la chanteuse a toujours été considéréecomme une artiste pop à part entière. Son dernieralbum, « 101 », vient donner un coup d’éclatdans sa discographie folk. Elle brouille les pistesavec sa participation à l’album hommage à Bas-hung, « Tels Alain Bashung ». Et l’interprète conti-nue son chemin musical avec un look et un visuelarty bien calculé inspiré des films noirs bien cal-culés. Comment cela se traduira-t-il sur scène ?Nous pourrons le découvrir dans le Sud-Est cemois-ci. � Solène LanzaLe 16/12 au Théâtre Lino Ventura - Nice (06) etle 17/12 à l’Espace Julien - Marseille (13).www.kerenann.com

I LOVE TECHNOLa Belgique clame « I LoveTechno » depuis 1997, Mont-pellier pourra la relayer le 17décembre. Depuis seize édi-tions, le festival belge de Gandfait le bonheur de plus de 35000 amateurs d’électro. Etpour la première fois cetteannée, l’événement se déloca-lise dans le sud de la France

avec une programmation tout aussi francophonequ’européenne, et de toutes les générations. Leprodige expérimental, déjà anobli par Tiga ouMoby, sera accompli par Popof, qui participeraà l’aventure française tout comme dj Agoria, co-fondateur des Nuits Sonores lyonnaises. Au pro-gramme également : la dance punk de SebastiAnet Busy P, alias le boss Pedro Winter. Le duo «Cassius », composé de Philippe Cerboneschi etHubert Blanc-Francard, se produira également surl’une des nombreuses scènes. Touche internatio-nale de cette programmation : le dj britanniqueDave Clarke et la productrice/musicienne alle-mande Ellen Allien. Un live qui durera 10 heuresavec de nombreuses surprises et des momentsforts de live électro. � Solène LanzaLe 17/12 au Parc Expo de Montpellier (34).

+ de concerts sur

FINALE ZIK ZAK TREMPLINDID KOALA, CRÉATEUR DE SONS ORGANI-SÉS, LITTLE D BIG B) + KILL THE YOUNG05/11/2011, Nikaïa Live, NiceCe super concert regroupait trois groupesprometteurs, demi-finalistes du tremplinZik-Zak 2011 et Kill the Young, groupe derock anglais assez énervé. Tempête musi-cale dans la salle donc, ce qui collait par-faitement avec la météo de ce week-end.Dès la première partie, consacrée à lafinale du tremplin rock, on a pu entendrede la musique de qualité. Did Koala, avecsa formation originale violon/guitare/bat-terie/basse, mélange à bon escient desmélodies folk, rehaussées par de nom-breux chromatismes aux violons etappuyées par un gros son de basse. Cepen-dant, à part quelques rares exceptions,

leurs chansons ne décollent jamais. Créa-teur de Sons Organisés, le second groupeen finale, est bien plus intéressant, tant auniveau de la construction des morceaux,qui évite les schémas « classiques », que duson proprement dit. Les sons préparés etjoués par ordinateur plantent un décor pla-nant et psychédélique ce qui permetensuite à Antoine (chanteur/guitariste) delancer des semblants de mélodies, le toutaccompagné par un batteur génial. Seulechose peut-être à retravailler : le débit dela voix qui manque de stabilité et de puis-sance. Little d Big B, vainqueur de ce trem-plin, est tout simplement génial. Leur rockpuissant et bien construit est très efficace.Tout est calculé au détail près et on senttout le travail effectué pour arriver à un telrésultat. La voix du chanteur rappelle net-tement celle d’Alex Turner, le leader desArctic Monkeys, mais Quentin (lead singer)arrive à se démarquer de ses influences, et

nous offre ainsi un rock millimétré, avecune bonne utilisation des voix, commedans la chanson « Elephant Walk ». Diffi-cile de passer après un groupe de si hautniveau, même quand on s’appelle Kill theYoung. Ceux-ci ont pourtant réussi à main-tenir l’enthousiasme des spectateurs grâceà leur charme « so british ». Le groupe,tout droit venu de la banlieue de Manches-ter et constitué des trois frères Gorman,invite d’habitude aux pogos bien cradesarrosés de mauvaise bière. Cependant, leson de leur nouvel album sorti cetteannée, « Thicker Than Water », est pluspolicé mais pas désagréable. On sent unenouvelle tournure presque électro avecl’introduction de sons aux claviers, mais lavoix oppressante de Tom Gorman et lerythme de pur rock maintiennent l’équili-bre. Le titre « Darwin Smiles » représentebien le son de leur nouvel album.

� Dominique Charpentier

VU ET ENTENDU

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:31 Page 9

Page 10: NV #179 - décembre 2011

Au fur et à mesure de vosalbums, vous ne cessez dechercher et de tester de nou-velles techniques vocales, denouvelles sources d’inspira-tions et d’influences. Vous êtesun peu une chercheuse de son,une créatrice vocale, non ?Pour moi, c’est la base de mon tra-vail aussi bien que l’origine de lachanson. C’est d’abord des cris, dessons…ça a précédé le langage. Jedis ça intuitivement… On n’a pas depreuves, mais je pense vraiment quele son, le chant précèdent le lan-gage et après la forme de la chan-son, du refrain, de la répétition oude la littérature… Pour moi le métierde la chanson, ça part de là, d’unerecherche sonore pour aboutir à deschansons, avec des mots, avec deshistoires et des influences musica-les… C’est tout ça ! Toutes ces cho-ses qui nourrissent la chanson.Ce quatrième album « Ilo Veyou» est sensiblement plus roman-tique que le précédent, « MusicHole », qui était en anglais.Celui-ci représente l’inspirationdu moment ou un retour amou-reux à votre premier album « Lesac des filles » ?C’est un peu les deux… L’inspirationdu moment est d’humeur romanti-que, tendre. C’était vraiment l’étatd’esprit dans lequel j’étais quandj’ai fait ce disque. L’envie de revenirà une forme assez classique, commela capella et simplement plus acous-tique, comme la guitare et avec unquatuor à cordes, dans une églisepar exemple. Mais en les expéri-mentant, un peu à ma manière, pasdans un sens symphonique, maisdans un sens plus rythmique et plusimagé.Justement les lieux sont particulièrementoriginaux et acoustiquement audacieux,hormis la rue, vous avez enregistré dansdes églises ou des abbayes. Est-ce quevous avez trouvé la foi ou juste cherché lecôté plus intimiste pour cet album acous-tique ?Comment dire, je cherche la foi en général… J’aila foi en mon métier et je cherche certainement unemanière de me relier aux autres et une transcen-dance aussi à travers la musique. Mais pas forcé-ment dans les chapelles (rires). Ce qui m’intéressedans les chapelles, c’est leur acoustique ; des foisil ne se passe rien, mais des fois il se passe quel-que chose de magique! Au même titre que dans larue, ou dans les concerts, ou dans un théâtre oudans le salon ou sous la douche (rires) je ne saispas moi, n’importe où ! Magique sur le plan musi-cal, comme sur les autres plans d’ailleurs. Dans leschapelles, il y a quelque chose au niveau du sonqui est assez enivrant et elles ont été architecturéespour que les voix s’élèvent, du coup c’est grisant.On a un sentiment de verticalité qui nous trans-porte… En gros la verticalité et l’horizontalité sontdes choses qui nous structurent et qui nous relientles uns aux autres… Nous relient au plus haut et auplus bas. C’est ce qui est magique dans les chapel-les d’un point de vue sonore.

Vous continuez à chanter, en partie, enanglais sur « Ilo Veyou », est-ce le faitque vous vous produisez plus aussi àl’étranger ?Non. C’est bizarre… Parce que je parle anglais,mais j’ai appris l’anglais comme tout le monde, àl’école, même si j’ai des antécédents familiaux quifont qu’on parle bien anglais dans ma famille. J’aides liens en Angleterre, mais je suis quelqu’un quivit en France et qui n’a jamais habité dans unpays anglophone. Mais j’écris en anglais parceque j’aime cette langue et que cette culture menourrit, même si je n’y vis pas. Effectivement, j’aiun lien avec le public anglais, en même temps j’aitourné avec Nouvelle vague dans plusieurs villes,mais je ne suis allée qu’à Londres avec ma musi-que. Il y a un public français et anglais à Londreset évidement ces chansons s’adressent aussi àeux… Mais surtout parce que j’aime cette langueet parce qu’elle me touche personnellement. Beaucoup de morceaux (d’ailleurs mercid’être si prolifique) sont liés au thème del’amour. Seriez-vous amoureuse ou avez-vous un message à faire passer ? (rires) Oui, c’est un message d’amoureuse. En fait,j’allais devenir maman quand j’ai fait ce disque,j’avais des prémisses d’un amour… Un amournaissant pour une nouvelle personne qui naît. Etpuis, tout simplement la vie et la sève qui montent

en vous dans ces moments-là et… Je dirais quec’est de l’amour et c’est un fluide magique.C’est donc un album destiné à votre petithomme, plutôt qu’à votre grand homme ?Pour mon grand homme, pour mon petit homme,et pour les hommes en général… Les humains enfait et la vie, surtout la vie, je crois que c’est ça.C’est l’amour pour la vie, « Ilo Veyou », c’est ça.On ne respectera jamais assez la vie ! Avec cequ’on entend en ce moment, (je ne suis pas dansle catastrophisme, par ce que je n’aime pas ça)mais je trouve qu’on ne fait pas assez attention au

vivant, au temps et au soin qu’ilnécessite. La musique en faitpartie, la musique prend dutemps, mais on ne peut pas allerplus vite que la musique, on nepeut pas aller plus vite que lavie. Ce sont des choses qui pren-nent du temps et qui nécessitentde l’attention…De l’attention, vous enavez eu en dédiant deschansons à des personneset en particulier deux : Lachanson « Le Berger » à unberger de Coursegoules,village de l’arrière-paysniçois et une autre à l’ar-tiste et écrivain SophieCalle avec « Le Banquet ».Pouvez-vous nous expli-quer pourquoi ?C’est un berger avec qui j’aipassé une journée, que j’ai ren-contré par l’intermédiaire d’unami de longue date, qui vit là bas(à qui je dédicace aussi cettechanson). Ce jeune berger nor-mand, de 25 ans, était là pourun ou deux ans et il m’avait beau-coup touché. Le fait que des jeu-nes soient attirés par cette pas-sion, par cette sorte de transhu-mance, ce moment de recueille-ment et par la vie agricole…Cette solitude l’intéressait et çam’a beaucoup touché. Concer-nant « Le Banquet », c’est pourSophie Calle qui est une artistecontemporaine et très bon écri-vain. C’est une artiste concep-tuelle, très vivante, un peu dansle Happening. C’est aussi uneamie avec qui j’ai travaillé,notamment pour « Prenez soinde vous ». On était 107 femmesà relire ses lettres de rupture et

c’était suivi d’un dîner… L’homme en question étaitprésent, il était assis à côté de moi. Je lui ai doncdédié cette chanson, comme un effet de miroir decette soirée, pas à cet homme évidemment…Vous avez un fils, est-ce qu’il vous écoute etpensez-vous qu’il appréciera votre travail ?Oui, il m’écoute déjà. J’accorde beaucoup plusd’importance au chant… Au chant vivant, celui demaintenant (elle chante) « si je vous chante unechanson maintenant… c’est pour vous, c’est pourvous maintenant ». Voilà…(rires)… Ça c’est plusimportant pour moi qu’un disque… Pour les gensautour de moi et pour le public quand on se ren-contre, ils ont ce chant vivant et c’est plus impor-tant que tout !Le mois dernier, vous étiez chez nous àNice, au Théâtre Lino Ventura. Commentvous a accueilli le public azuréen ?Très sympa. Cette salle, ça fait deux fois que j’yvais et je passe toujours de bons moments, c’estsympa comme tout. Malgré une journée éreintantela dernière fois, après des avions ratés, de lon-gues attentes d’aéroport, je suis arrivée lessivéde Londres… J’étais à bout de force, fatiguée… Etle public m’a redonné de la force, del’énergie…Super sympa ! Un très bon moment,merci à eux !

� Laure Rivaud-Pearce

Camille est une chanteuse française atypique. Fille d'une mère enseignante etd'un père musicien, elle a fait hypokhâgne à Paris, et rentra ensuite à SciencePo où elle consacra son stage à la production de son premier opus, “Le Sacdes filles”, en 2002 qui connut un accueil mitigé. En 2005, “Le Fil”, un albumau concept étonnant, lui apportera un succès mérité. Son troisième album stu-dio, en anglais, intitulé “Music Hole”, lui vaudra en 2009 la récompense de lameilleure "Artiste Interprète Féminine" de l'année, aux 24e Victoires de laMusique. En 2010, elle donna naissance à son premier enfant, un garçonappelé Marius. Rencontre avec une artiste hors norme, qui nous présente sondernier album « Ilo Veyou ».

Camille

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:31 Page 10

Page 11: NV #179 - décembre 2011

Pour votre publicité,contactez-nous !

� 04 93 58 51 51e-mail [email protected]

Quelle est votreexpérience musi-cale ?Mathieu : Moi, j’avaisun groupe de rock surMarseille : NationalDust. J’ai commencéOh! Tiger Mountain ily a trois ans et j’aitourné pendant un antout seul. Ensuite j’aidébauché Francescoli- je le connaissais per-sonnellement et j’ai-mais bien son groupe.C’est un type qui a laparticularité de pou-voir jouer de beau-coup de choses. Tu te voyais malseul sur scène ? Mathieu : Le plusimportant c’était de nepas être un projetsolo. Les gens venaientme voir et me disaient« tu chantes bien »,t’es content, mais çafait un peu sportif. Àdeux sur scène, çadevient un groupe etles gens viennent medire «le concert étaitbien».Avec un vrai fonc-tionnement de duoau niveau de lacomposition,d’écriture ?Francescoli : C’est seu-lement au niveau del’adaptation des mor-ceaux à la scène. Mathieu : Oui, je com-pose tout seul, mais aumoment où je fais lemorceau, je me demande comment on va le joueravec Math. Si on ne peut pas le jouer avec Math,j’oublie le morceau. C’est une interférence dansla composition, mais qui est interscène. Vous avez obtenu le FAIR cette année.C’est un gros coup de boost pour legroupe. Est-ce que ça a permis de déblo-quer l’album aussi ?Mathieu : Non, l’album est en partenariat entre lastructure qu’on a monté, Math et moi, à Marseille,Microphone Recordings. C’est un label où il y aKid Francescoli, Johnny Hawaii, Oh! Tiger Moun-tain et d’autres groupes. Le Fair a surtout amenéune forme de légitimité au projet Oh !Tiger Moun-tain. C’est un gage de qualité, c’est une garantieque les mecs derrière ils bossent. Le FAIR, c’estdes nanas super compétentes : en plus du sup-port, en plus de l’aide à la promotion, elles fontune aide au management, à la prise de décisionset à l’orientation que tu peux prendre sur un pro-jet. Au niveau musical, vous citeriez quoipour décrire votre musique en termesd’influences ?Mathieu : Je suis autant passionné par des artis-tes appartenants à chaque décennie depuis lesannées 50 que dans Oh! Tiger Mountain il y a derockabily, du rock psychédélique, de punk-rock,du garage, il y a la New Wave. Et puis, tout lerock des année 80. T’as aussi Tom Waits, VanMorrison, Mavis Costello. Je suis aussi passionnépar la musique qui se fait tout de suite, avec des

groupes comme Dirty Projecteurs, Kurt Vile, Ani-mal Collective. L’idée d’ Oh! Tiger Mountain c’estune forme de minimalisme : simplifier au maxi-mum la chanson pop dans sa durée et dans sonorchestration. C’est quoi votre formule pour « gérer lesorchestrations » ?Mathieu : Le moment où je me suis retrouvé avecOh! Tiger Mountain était un moment où je venaisde vivre un échec de groupe. J’ai eu envied’écrire et de dire des choses. Ces chosesdevaient pouvoir se suffire à elles-mêmes, de nepas avoir besoin de quatre mecs qui s’arrachentles cheveux dans une salle pour réussir à faire unmorceau. Donc le fait d’avoir «loupé le groupe» çat’a permis de développer ta musique ?Mathieu : Exactement. Il n’y a rien qui m’énerveplus que le fait de se laisser arrêter par un poten-tiel manque de moyens. Si tu veux vraiment faireun truc, tu prends ce que t’as et tu fais avec. Francescoli : Je pense que les gens ne compren-nent pas. Ils pensent qu’on aimerait bien êtreaccompagné d’un bassiste, d’un mec au clavier,d’un orchestre symphonique. Mais on est là pourle faire tous les deux.Mathieu: Et surtout t’as un rapport avec les gens.La performance ne se situe pas dans la distanceavec les gens. L’idée, c’est de simplifier le rapportau public, simplifier le rapport au matériel.

� Lyuba Sofronieva

Oh! Tiger MountainSous le nom grandiose «Oh! Tiger Mountain» on découvre deux musicienssimples, talentueux et très agréables. Rencontre avec Mathieu (chant et gui-tare) et Mathieu alias Kid Francescoli (percussions) après leur performance dufestival des Musicales de Bastia.

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:31 Page 11

Page 12: NV #179 - décembre 2011

Vous dites dans une interviewque « Blunt Force Trauma » vafaire sonner « Inflikted » (premieralbum de Cavalera Conspiracy)comme un album de « Pop Music». Sur quels points avez-vous étéplus violent ?(Rire) Non j'ai surtout voulu jouer sur lesmots, mais il est vrai que « BFT » est plusagressif qu' « Inflikted ». Les chansonssont plus courtes, avec des tempos plusélevés, on a surtout condensé l'agressi-vité !J'ai lu que sur le premier albumvous étiez presque un « dictateur» comme lorsque vous enregis-triez les premiers Sepultura.Avez-vous gardé cette attitudepour l'enregistrement de « BFT » ?Dictateur est un mot un peu fort ! Mais comme il yavait une grosse attente autour du premier albumIgor et moi avions pas mal la pression. Pour ledeuxième nous nous devions de faire aussi bien, etcomme en plus je suis co-producteur j'ai du deman-der le meilleur d'eux-même à mes musiciens.En parlant de vos musiciens, on sait quedans Cavalera Conspiracy il y'a aussi JohnyChow à la basse et Marc Rizzo à la guitare.Ont-ils beaucoup participé à la compositiondes morceaux ?Oui, par exemple Johny est arrivé avec le morceau «Target » tout prêt, j'ai beaucoup apprécié cet inves-

tissement. Pour Marc je lui ai laissé carte blanchepour tous les solos de l'album, et je lui ai aussidemandé d'apporter une touche mélodique à toutesles compositions. Par exemple c'est lui qui a entière-ment composé la fin du morceau « Blunt ForceTrauma ».N'est-il pas trop difficile, en ayant le mêmeproducteur et le même guitariste que pourSoulfly, d'avoir un second projet qui sonnedifféremment ?Oui mais c'est un challenge justement, de plus quandje joue avec Igor, je revient à mes racines musicales,ça me rappelle nos jeunes années quand on com-

mençait la musique, et les années Sepultura, ce quifait que mon approche n'est pas la même que quandje compose pour Soulfly.On a noté l'absence de Joe Duplantier, leleader du groupe Gojira, qui avait enregis-tré la basse sur le premier album, regrettez-vous qu'il n'ai pu prendre part une secondefois au projet ?C'est vraiment dommage qu'il ne soit plus là. Il avaitfait un super boulot sur « Inflikted » mais il n'avait pasle temps de remettre ça à cause de Gojira. De pluson souhaitait vraiment avoir un quatrième membre àplein temps, et comme Johny Chow a assuré lesdates de Cavalera Conspiracy, on a trouvé normalqu'il devienne notre bassiste attitré.On sait que vous vous entendez bien avecles autres membres de Gojira, pourquoi nepas faire une tournée ensemble ?Ouais ca serait vraiment génial, ces mecs sont cool,et leur musique déchire, c'est vraiment un des meil-leurs groupes des ces dernières années !Quel est votre point de vue sur le métald'aujourd'hui ?Je pense qu'il se porte vraiment bien, il y'a de nom-breux groupes talentueux qui émergent j'aime beau-coup The Dillinger Escape Plan ou White Chapel, ilsont un style vraiment chaotique. Pour moi c'est vrai-ment l'avenir du métal.À part le métal quels sont les styles quevous écoutez le plus ?J'écoute beaucoup de dub, j'admire le travail sur leson que ces mecs sont capable de réaliser.Si vous n'étiez pas le leader d'un groupe demétal, dans quel style vous seriez-vous vuévoluer ?Comme je l'ai dit j'adore le dub, donc pourquoi pasdans un groupe comme ça, ou surement dans ungroupe de musique tribale brésilienne !

� Jérôme Molinier

Cavalera ConspiracyMax Cavalera, fe fondateur de Sepultura et actuel leader de Soulfly, deuxdes plus grands groupes de la scène métal internationale fait encore par-ler de lui avec son Side Project « Cavalera Conspiracy », projet fondé en2008 avec Igor, son frère. C’est à l’occasion de la sortie de son secondalbum “Blunt Force Trauma“ qu’il se livre.

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:32 Page 12

Page 13: NV #179 - décembre 2011

Ton premier album reçoit un échotrès favorable au niveau desmédias. Tu ressens cet engouement ?Eh oui, je sens un cap important pour pleinde raisons. On a beaucoup investi de notrecoeur et notre amour sur tous les morceaux.Ça fait deux ans qu’on tourne à deux et onvoulait que ça soit un bon disque. Avant, onsortait des petits EP de 6-7 titres. Par rapportaux médias, ce n’est pas le plus important.Le plus important c’est au niveau de l’accom-plissement de notre travail sur ce disque.Vous avez collaboré avec d’autresmusiciens ?Les arrangements du disque ont été faits parRégis Ceccarelli. On a travaillé avec pleinde musiciens et on a beaucoup appréciéleurs contributions. On a bossé avec Clé-ment Simounet (c’est le guitariste) avec quion joue depuis toujours. On a demandé àun pianiste de venir. Il y a aussi des cordes,des cuivres, plein de choses. C’était géniald’avoir tous ces gens jouer sur nos mor-ceaux. Ça les rend beaucoup plus beaux. L’enregistrement a pris combien detemps ?Ah c’était assez long parce qu’en parallèleon continuait à tourner. On a commencédébut novembre 2010 et on a fini en février2011. Est-ce que tu as repris des morceauxqui étaient présents sur les EP ?J’ai tout refait et j’ai mis en avant ceux quiétaient les plus réussis. Il y a la chanson surle rap, il y a « L’homme modeste » et « Pré-face ». Quelques titres... Et vous avez changé la configurationsur scène ? On est quatre sur scène. Il y a le guitaristeClément Simounet. En plus on a ajouté deuxmusiciens : un percussionniste-batteur et unclavier. Au niveau des thèmes que tu abor-des dans les textes ? Qu’est-ce quifait le déclic ? La technique c’est l’émotion, c’est le faitd’être ému par quelque chose, quelqu’un,un événement, un moment, n’importe quoi. Tu composes seul ?J’aime beaucoup partager avec mes amis.Quand on reçoit des musiques qui me plai-sent, soit par Clément, soit par quelqu’und’autre, je suis très content parce que çacrée une sorte d’association, une complicité.Ça me plait beaucoup d’écrire sur les musi-ques des autres.Est-ce que les textes provoquent lamusique ou c’est le contraire ?Chaque chanson est construite différem-ment. Des fois il y a un texte qui vient, jel’écris et après on fait la musique dessus.D’autres fois c’est la musique qui vientd’abord ou c’est les deux en même temps. Comment ressens-tu l’accueil de tonalbum, au niveau du public ?Il est plutôt favorable. Tant mieux car ça per-met de diffuser ma musique et d’avoir les

salles remplies. Plus onpeut partager, plus c’estagréable. Moi je rêved’utiliser le public commeun instrument. Pour cela, ilfaut que le public soit là.C’est extraordinaire dejouer devant des gens quiconnaissent bien ta musi-que, mais c’est rare. Donc ilfaut se préparer pour jouerdevant des gens qui ne nousconnaissent pas.Est-ce que tu essaies decommuniquer beaucoupavec le public, entre leschansons ?Oui, et plus le temps passe, plustu maîtrises le rythme de ton spec-tacle. Le spectacle a un début, unmilieu et une fin et des momentsoù tu peux parler. Tu parles et tutrouves qu’est ce qui est intéressant.Ainsi, à la fin de la tournée, le specta-cle est très beau et ce que t’as à dire estvraiment intéressant.

� Philippe Perret

www.myspace.com/benmazue

Ses mots touchent. Il est né à Nice, mais quitte la villeen 1990, à l’âge de 10 ans. Depuis, Ben Mazué vit àParis, y étudie et puis... Il commence à confier ses pen-sées, doutes, émotions et contradictions grâce à saplume et sa musique, mélangeant hip-hop à la soul.Sélectionné par le FAIR en 2010, cet «homme modeste»ne cesse d’évoluer.

Ben MazuéBen Mazué

NV #179-débord.qxd 19/11/11 11:28 Page 13

Page 14: NV #179 - décembre 2011

BAZAAR BOUTIK Dakar (Mosaïc Music)Des berges de la Garonne aux ter-res de Dakar, Julien.B à la guitare,Thomas au violon, Julien.L au vio-loncelle et Yannick aux percus-sions, offrent un opus aux accentsmultiples. Dakar est un voyagemusical qui pousse à l'évasion et

où une alchimie de sonorités converge vers une doucerêverie. Un souk imaginaire aux milles senteurs danslequel nos sens s'évadent et partent à la rencontre duflamenco, du tango et de la musique de l'Est. Ce pre-mier album dont la sortie est prévue le 25 novembrevient confirmer le franc succès obtenu d'un EP sorti en2010. Le groupe s’inscrit aussi dans une dynamiqued’échanges et d’interactions avec le département Midi-Pyrénées et notamment avec la ville de Toulouse... Ori-gines obligent. En attendant de les voir sur scène dansde nombreux coins de France, écumez les bars de laville rose ou encore les bords de la Daurade, vousaurez peut-être l'occasion de les rencontrer... En toutesimplicité ! � Maxime Morin ����

www.myspace.com/bazaarboutik

DANIEL MELINGO Corazón y Hueso (WorlVillage music/Harmonia Mundi)

Détaché des influences rock etpunk de ses débuts, DanielMelingo revient dans son dernieralbum à un Tango des origines.Une première pour lui. AvecCorazón y Hueso, l’Argentinnous invite dans l’authenticité des

bas-fonds de Buenos Aires. Lui qui s’est toujoursconsidéré comme un marginal, il y raconte les pri-sons, la drogue, la prostitution. Brutes et mélancoli-ques, ses mélodies viennent épouser sa voix rauquequ’on lui connaît si bien. Si cet album saura séduireles aficionados, quelques-uns lui reprocheront certai-nement sa linéarité et son manque de nuances. Onest loin du tango-électro du trio de Gotán Project quia su réinventer le tango traditionnel ! Alors qu’il sor-tait ses trois précédents albums sous le labelMañana, maison de disque créée par un des musi-ciens de Gotán Project, Corazón y Hueso, sorti le 8novembre, risque d’être moins évident à se procurerque ses prédécesseurs. � Matthieu Boutitie ��

www.danielmelingo.com

TOM WAITS Bas As Me (Anti Records)Voilà plus de sept années queles fans de Tom Waits devaientse contenter de fonds de tiroir,de réassemblages de titres, cer-tes souvent superbes, mais quimanquaient un peu de fraîcheur.Attente récompensée par ce nou-

veau et magnifique « Bad As Me » qui enchantedès la première écoute. Peut-être était-ce cette lon-gue période d'abstinence musicale mais Tom Waitssemble avec cet album revisiter son répertoire,nous montrer l'étendue de son talent en une compi-lation de 13 titres récents et inédits (et même 16dans la version limited). Il abandonne souvent lepiano pour revenir à la guitare et au son de sespremiers albums (« Kiss Me »), des blues qui sontcomme expulsés d'une voix rocailleuse. Mais ilnous offre quelques-unes de ses chansons romanti-ques (« Bad As Me ») dont il a le secret, venues debouteilles et de verres qui tintent. S'il sait chanterde façon presque douce, tendre, il est tout aussicapable d'éructer (« Satisfied ») sans pourtant per-dre de l'âme. Nous avons même droit à une de sesmélodies au rythme bizarre, où guitares et cuivress'entremêlent, dansant sur des percussions explosi-ves (« Hell Broke Luce »). Et, s'il est toujours accom-pagné du fidèle Marc Ribot (l'un des meilleurs gui-taristes de la scène new-yorkaise – voire mondiale),Tom Waits s'offre un sideman de luxe sur cinqtitres, Keith Richards et sa guitare avec même unquasi duo sur « Last Leaf ». « Bad As Me» feradate, on peut d'ores et déjà le ranger à côté desmasterpieces que sont « Blue Valentine » et « RainDogs». � Jacques Lerognon ����

DIDIER WAMPAS Taisez Moi (Atmosphériques)Pour la première fois dans sa car-rière, Didier Wampas se lance ensolo. Un album sous forme deconfession et un titre toujours unpeu provoc « Taisez Moi », d’unair de dire que vous le vouliez ounon, vous ne pourrez pas me

faire taire et na ! Un pied de nez, encore une fois àtous ses détracteurs. Oui, mais nous on l’aime Didieret c’est avec bonheur qu’on le retrouve après quel-ques années d’absence… Avec une bonne dosed’autodérision, Didier se livre sans détour commesur le titre « Punk Ouvrier », gardant ainsi sa libertéde parole. Ce disque d’une grande fraîcheur etd’une totale liberté d’expression, est très agréabled’écoute. Plein de nostalgie comme sur le titre « LeMans » ou « La folle de Marvejols » ; Didier Wam-pas est un artiste authentique qui a survécu à tout età tous ! À l’inverse, on y retrouve des titres Rockcomme « Par-dessus la 3e corde » ou plus blues sur« Eternellement ». Un disque très bien produit (entreLos Angeles et Bruxelles) aux textes décalés, enga-gés et poétiques… Un joli disque très convaincant !� Céline Dehédin ����

LINDI ORTEGA Little Red Boots (Last Gang)Lindi Ortega est canadienne,après un premier EP en 2009elle se lance dans le grand bainde la musique country avec ceCD « Little Red Boots ». Un bondépart en douze titres d'inspira-tion nashvillienne, qu'elle a elle-

même composé. Les bottes rouges qui donnent leurnom à l'album et qui semble-t-il ne la quittentjamais, si on en croit les photos de l'album et deson site, font même l'objet d'une chanson en formed'autobiographie. Plutôt que de tenter d'imiter sesaînées, Dolly Parton, Linda Ronstatd ou bien Emmy-lou Harris, elle se crée un style propre porté par savoix très mélodieuse. Derrière un groupe derequins de studios dont on voit les noms de-ci de làassure parfaitement, mais dont leur métier, leurexpérience permet de transformer cet essai musicalavec brio. Ne doutons pas qu'avec un brin dematurité, Lindi Ortega trouvera sa place parmi lesgrandes. � Jacques Lerognon ���

BJÖRK Biophilia (One Little Indian/Universal)Après avoir quitté les Sucres, lapetite Björk nous offrit une trilogieextravertie, dans laquelle elledécouvrait le monde à samanière pop, électro, techno, etsa voix tsunami emporta toutavec elle. Puis une seconde trilo-

gie "domestique" la vit se recentrer sur des mor-ceaux plus acoustiques, plus claustrophobes aussi,tout en multipliant des expériences pas toujours réus-sies (a capella, duos…). Voici le début de la 3eBjörk avec un album qui pourrait être un Vespertineréussi : au lieu des insipides choeurs lapons à l'unis-son, des voix d'outre tombe ou d'outre ciel enfin tra-vaillées, entre Fauré et Ligeti, hantent ici les titres.Tant elle a relevé le niveau, l'album pourrait s'appe-ler Cosmophilia : on part de l'intérieur des cristauxet des virus pour s'envoler vers le cosmos. Et soudainon prend peur : il ne reste que le vide sidéral inhos-pitalier où elle tente malgré tout de nous conter desrécits de création du monde. Harpe, percussions,synthés au son pourri vintage 73, tout y passe et par-fois ça casse : la fin de "Crystalline" est mixée deuxfois trop fort, sa voix est frêle et souvent hésitante, uncomble. Mais l'aventure en vaut la chandelle et onen ressort d'abord hésitant, puis au fil du temps,conquis… Alors, testera qui voudra les applicationsipad ™ annexes, la musique est bien suffisante.Björk vient de donner son Tree of life, entre intime etcosmique, ambitieux ou raté, en tout cas impression-nant. � Jean-Jacques Massé ���

AUBE L I Am (autoproduction)Aube L est une artiste atypique.C’est après avoir composé pour lecinéma et le théâtre que cette jeunefemme décide d'amener son uni-vers sur scène. Elle tentera plusieurstypes de formations pour au finaljouer toute seule. Dans son album I

Am c’est sa voix émouvante et intense qui nousemmène vers un monde de foi et de désespoir. Lephrasé lent et profond d’Aube L nous rappelle celui deRadiohead et d’Archive. La musique et les ch?urs reten-tissent à nos oreilles comme un cri de béatitudeextrême, c’est le cas pour l’ouverture de son dernierOpus avec « Something Simple ». « Love » est unhymne à l’amour. « You Have to Grow Fast », plus élec-tro reste néanmoins fidèle à l’atmosphère de cet album.L’ambiance de ce disque est volontairement sombre.C’est à travers ce genre de musique que les sentimentspersonnels d’Aube L nous parviennent et nous touchent.Cet album est à écouter reposé. Ce disque est trop som-bre à mon goût et parfois un peu répétitif, mais c’estsans doute souhaité comme tel. Un univers intime etparticulier à découvrir. � Jeremy Toix ���

www.aubel.biz

LA CASA BANCALE Maison Close (Casa Ban-cale Prod/Socadisc)

La Casa Bancale fête ses 10 ans.Fidèles à sa maxime «chercheursnon pas d’or mais de sons», les 7membres du groupe décident aulieu de recevoir des cadeaux, denous offrir un nouvel album, leurtroisième. Et la mission de «cher-

cheur de sons» est exécutée à la perfection. On décou-vre un mix surprenant de ska, ragga, rock, hip-hop,jazz, funk, voire des sonorités cubaines, que les Banca-les appellent «gymnastique entre différents styles de«Zik» ou «Ska Polymorphe». Bien entendu, cette musi-que fait danser avec, en plus, le sourire. Les textes humo-ristiques sont chantés, rapés et slammés en français, enmauvais anglais et en espagnol. Chaque morceau nousplonge dans des ambiances diverses et on se sent «biendans sa tête et ses sandales». Bref, Maison Close est unexcellent opus. En attendant que la Casa ouvre à nou-veau on peut entrer chez « Madame Rose », faire atten-tion aux « Croqueuses d’hommes », dire et redire«Santé», fredonner « Yallah » ou danser comme un «Mambo Maniac »... � Lyuba Sofronieva ����

www.lacasabancale.free.fr

CULTS(Sony Music)Un vent de fraîcheursouffle sur la scèneFrançaise, son nom :Cults ! Une pop acidu-lée emmenée par lavoix candide de Made-line Follin et la musiquede Brian Oblivion. Couple à la vie comme àla scène, ce duo atypique et symbiotiquemélange les styles, les genres entre électropop et dancefloor… Outre leur parcours res-pectif, le duo délivre à travers « Cults », unemusique aux premiers abords pleine de dou-ceur comme sur le titre « Rave On », qui saitaussi se faire pétillante et énergique sur «Abducted ». C’est à New York que le coupleenregistre donc ses premières compositionsavant d’être repéré par le blog musical GorillaVs Bear. Brian et Madeline collaborent alorsavec Shane Stonback (Sleigh Bells, VampireWeekend), et l’on comprend pourquoi cechoix, vu leurs influences communes (du hiphop au punk hardcore en passant par le trashmetal). Il en ressort une musique aérienne auxtextes profonds comme sur « Bad Things »,réflexion sur les doutes adolescents ou encorela consommation de stupéfiants. Bref un jeunegroupe décalé et mature, à consommer sansmodération. � Céline Dehédin ���

Le disque du mois

14nouvelle vague

decembre 2O11 chroniques#179

!Bô !Bömuf !!Muuumm !!!Aaaahhh !!!!!

�����������

Lége

nde

(exc

lam

ativ

e)

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:32 Page 14

Page 15: NV #179 - décembre 2011

PAUL MCCARTNEY Ocean's Kingdom (Univer-sal Music Classics & Jazz)

Petite surprise de cette rentréemusicale, Sir Paul McCartneynous reviens enfin après une lon-gue attente depuis 2009 et l’ex-cellent album live Good EveningNew York City enregistré durantsa tournée « summer live 09 » et le

compte y est. Cette fois, l’Ex Beatles charismatiqueexplore le registre classique dans lequel l’ensemble deson talent est parfaitement mis à profit et semble trans-pirer littéralement. Présenté par l’auteur lui-mêmecomme un défi personnel, cette cinquième réalisationintitulée « Ocean’s Kingdom », dont l'interprétation estassurée par le London Classical Orchestra dirigé parJohn Wilson, sert de bande son au Ballet du mêmenom. « Ocean’s Kingdom », c’est l'histoire d'unmonde sous-marin menacé par les "Terriens" et d’unehistoire d'amour entre une princesse de la mer Hono-rata qui vit avec son père le Roi des Océans et unprince du royaume terrestre. La première de ce balleta eu lieu fin septembre dernier au Lincoln Theater Cen-ter à New York et bien que les avis des spécialistesaient été partagés, on retiendra néanmoins à l’écoutede ce disque, une construction musicale pleine d’émo-tion d’environ 50 minutes et découpée en quatre mou-vements au message positif. Cette nouvelle oeuvreclassique signée McCartney, qui atteint d’ores et déjàles têtes des classements des ventes de musique clas-sique selon le magazine Billboard, même si elle sem-ble partager les critiques des spécialistes aura aumoins l’intérêt de réunir tout le monde sur le fait deproposer au grand public une approche peu com-mune du Ballet. � Mourad Rebbani ����

THE KOOKS Junk of the Heart (EMI Records)The Kooks, une petite bande dejeunes anglais qui, en deuxalbums, nous a envoyé desrefrains, qui sont aujourd’hui danstoutes les têtes. Ooh La, Do YouWanna... Avec ce troisièmealbum, le très attendu, "Junk Of

The Heart", les Kooks imposent leur changement destyle. Ils reviennent avec un album plus sage que lesprécédents. Les quatre adolescents anglais ont mûri. Eneffet, les chansons deviennent plus douces, plus folk etmélancoliques (Taking Pictures Of Me, Time Above TheEarth ou Junk Of The Heart). Mais on retrouve aussides futurs tubes Kooksiens, qui ont su faire leur renom-mée, dans le milieu de la pop/rock british. Des chan-sons entrainantes, fruitées, que l’on a plaisir à chanterà pleine voix (Eskimo Kiss et How'd You Like That). «Runaway » est certainement le titre le plus surprenantde l'album: frôlant l'électro des années 80 ; La chan-son reste pourtant très prenante. En plus de cet album,on a pu remarquer le retour de Paul Garred (batterie),qui a repris sa place aux côtés de Luke Pritchard(chant) et de ses confrères. C'est donc un groupe augrand complet qui revient pour nous proposer ses com-positions. � Julien Xausa ����

THE MOORINGSPints & Glory (autoproduit/Phenix Records)

Les six musiciens de The Moorings(Les Amarres) ont probablementécouté les Dubliners et les Chief-tains pour acquérir les bases decette Irish folk qu'ils jouent sur ce"Pints And Glory". Mais leurinfluence majeure pour ces douze

titres est sans aucun doute la bande à Shane McGo-wan, The Pogues et leur version énervée d'un rockirlandais. Mêlant airs traditionnels et compos persosenchaînés à un rythme d'enfer même dans les temposplus lents. De la musique qui fleure bon la stout pres-sion, la mer balayée de vents furieux et les copainsavec qui on partage une soirée…Et last but not least lespetits gars (dont deux filles) ne viennent pas de Gal-way, Cork, Dublin ou d'une quelconque bourgade dela verte Erin mais bel et bien de Sélestat, en Alsace, laville des cigognes qui devient par là même la capitalede la Celtic punk scène. Nul doute que les Mooringsont déjà connu les pintes, donnons-leur la Glory ! Visi-tez leur site, achetez leur disque et surveillez la pro-grammation de vos salles préférées, en espérant lesvoir, les entendre. � Jacques Lerognon ����

www.moorings-band.com

STACEY KENT Dreamer In Concert (BlueNote/EMI)

La chanteuse n'est plus à présen-ter, sa voix douce, limpide etenvoûtante, occupe régulière-ment les ondes radio avec sonjazz abordable et efficace. Der-nièrement c'est sa sublimereprise de « Ces Petits Riens » de

Gainsbourg qui a conquis un large auditoire... Il estcertain que Stacey n'invente rien mais elle exploiteune veine lucrative, celle de ces petites voix fémini-nes propres et impeccables aux nuances intimistes.Les puristes n'y voient qu'un vide et une absenced'intérêt mais le jazz est une grande maison et tou-tes les voix y ont leur place! Surtout si le public estau rendez-vous. » Dreamer In Concert » est unecompilation de morceaux interprétés en live à laCigale (Paris) les 30 et 31 Mai derniers. Le disquerassemble les thèmes emblématiques que l'améri-caine nous livre pour la première fois en public, ony redécouvre ses penchants pour la Bossa de Jobim,accompagnée par le sax complice de son mari JimTomlinson, lui-même très influencé par la périodebrésilienne de Stan Getz. Populaire dans l'hexa-gone, l'artiste évoque aussi son amour pour la chan-son française avec les classiques « Samba Saravah» ou « Jardin D'Hiver » (inscrit dans nos mémoiresgrâce à Henri Salvador)... Puis fait forcément réfé-rence aux standards du jazz américain avec entreautres « The Best Is Yet To Come » (immortalisé parSinatra). C'est beau, irréprochable et agréable, unjazz qui s'écoute en fond ou d'une oreille... Parfaitpour de longues soirées d'hiver au coin du feu avec... qui vous voulez ;-) � Nicolas Hillali ����

THE SUPERMEN LOVERS Between the ages(Wagram)

À l’heure où le monde estplongé dans une morositéambiante due à une crise éco-nomique sans pareil, voici enfinun album qui va redonner lemoral à tous ceux qui se laisse-ront tenter par une petite intra-

veineuse musicale … Le frenchie GuillaumeATLAN nous propose d’embarquer au sein de lacompagnie aérienne « The Superman Lovers »pour un vol à travers le temps et les styles musi-caux dont il sait se montrer expert tout au long dece dernier album intitulé « Between the ages ».Entre disco, funk, groove, soul, électronique… L’al-chimie s’opère sans mal et au bout d’une transmu-tation maîtrisée de 16 titres, l’on aboutit à un résul-tat explosif, percutant et finement ciselé à l’effica-cité redoutable dès la première écoute ! Bienqu’ayant choisi un style déjà bien balisé dans les70’s, l’ossature de l’album faite de synthé, cuivreet voix astucieusement bien dosés semble donnerà cette construction musicale une fraîcheur et unemodernité très engageante. Au final, après avoirfrappé un grand coup avec près de 2 millions decopies écoulées du titre « StarLight » et avoirsquatté la première place dans 11 pays européensdurant des semaines, c’est un retour qui semblebien fonctionner et sans doute que le succès seraau rendez-vous en cette fin d’année. Qui a ditqu’on ne savait plus faire du vrai Disco ou Funk denos jours ??? � Mourad Rebbani ����

MOONJELLIES Inner anger, feather (Mvs/anti-craft)

Ce groupe de Tours est né en2007 et voici leur tout premieropus. Les quatre jeunes musi-ciens qui le composent propo-sent une pop raffinée et déli-cate qui nous rappelle les meil-leurs moments de grands grou-

pes psychés des sixties (Love, Kinks, Left Banke etZombies), ainsi que de songwriters de talentcomme Elliott Smith. Cet album possède une fraî-cheur et une légèreté rares et ses12 titres s'écou-tent en boucle avec le plus grand bonheur. Cetteperle est une des très belles surprises de cetautomne. � Raymond Sérini ���

LOFOFORA Monstre Ordinaire(At(h)ome/Wagram)

Il est vrai que ces dernierstemps, il y a moult raisons d’êtreénervé… La politique qui dérive,les crises financières qui se suc-cèdent, les peuples qui souf-frent… Le groupe Lofoforarevient quant à lui dans les bacs,

avec « Monstre Ordinaire ». Guitares saturées,voix rauque, Lofofora a réussi à s’imposer depuisune vingtaine d’année comme LA référence dumétal Français. Quatre années se sont écouléesdepuis leur dernier opus, mais le regard n’a paschangé… Critique acerbe de la société et constatforcément amer vu la conjoncture… Autant… Voiremême encore plus de ferveur qu’à leur début, Lofo-fora balance des textes cinglants qui font réso-nance à leur punk hardcore, comme sur les titres «la merde en tube » et « utopiste » (aux accords quirappellent parfois le regretté Noir Désir). Ildénonce encore une fois les travers d’une sociétéqui se perd dans ses propres méandres, sorte despectacle permanent d’une réalité bien trop cruelle.Ouvrez vos yeux, ne soyez pas des moutons, sem-ble être le message que veut faire passer legroupe… Et franchement qui leur donnerait tort ?Un album contestataire qui tente de soulever lesconsciences ! � Céline Dehédin ���

RANDOM RECIPE Shipwreck EP (ChapterTwo/Wagram Music)

Ce groupe de musique alterna-tive originaire de Montréal est àlui-même un medley culturel, lefruit d’une rencontre surpre-nante entre Frannie la chan-teuse-guitariste et Fab la rap-peuse, beatboxeuse. Ce duo

féminin est fusionnel, deux voix, l’une rock au tim-bre chaud, l’autre douce et séductrice. On entendà travers cet Ep de 4 titres des sons trip-hop, folkset jazzy. L’accompagnement est très justementdosé et complète le groupe. On retrouve VincentLegault au clavier, à la guitare, basse et Lui-KongHa aux percussions. Joué sur les contres temps,l’ouverture du CD avec le titre « Shipwreck »donne le ton. « Something on my Mind » est moncoup de coeur, les 2 voix se mêlent et n’en formentplus qu’une, le tout servit sur des accords de bos-sanova. « Sta Zitto » est la chanson trip-hop de cedisque, le rap césuré de Fab souligne la com-plexité rythmique du morceau. Pour finir « CandyLips » est un au revoir, la douce voix de Frannieest accompagnée par celle de Fab en beatbox, unéchange dynamique qui pose le point final de ceCD surprenant tant par la richesse et la complexitémusicale que par la légèreté et la justesse vocale.Je m’adresse à tous les passionnés de trip-hop etde sons folks énergiques, cet Ep ainsi que l’albumsont faits pour vous. � Jeremy Toix ����

www.randomrecipe.ca/fr

CHARLES PASI Uncaged (EMI)Un voyage à travers le jazz, leblues, le rock, le funk et bien d’au-tres genres musicaux, voilà ce quenous offre Charles Pasi à travers «Uncage ». Ce jeune artiste Pari-sien d’origine Italienne sait manierles styles avec la manière grâce à

son grain, une technique vocale si particulière et unaccompagnement musical sans faille. Harmoniciste deformation, Charles Pasi fait preuve d’un véritabletalent musical, les mélodies sont simplement belles, lesorchestrations sont travaillées et, ce qui ne gâche rien,l’enregistrement est de qualité. « Farewelle my love »est l’un des titres les plus marquant de cet album, ins-tallez-vous au fond de votre canapé, fermez les yeuxet écoutez ce morceau et vous serez conquisjusqu’aux dernières notes de ce morceau et du saxo-phone du grand Archi Shepp invité sur ce titre, ainsique sur « Better with butter »… On regrettera seule-ment un accent Anglais perfectible qui nous empêched’apprécier pleinement les qualités indéniables de cetalbum. � Matthieu Leger ���

+ de chroniques sur

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:32 Page 15

Page 16: NV #179 - décembre 2011

NV #179-débord.qxd 19/11/11 10:32 Page 16