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\ \, Art Orienté Objet : vers une nouvelle alchimie de I'art et du vivan: J .J-..---',-.'- " :+i:i l l::. Ari Orient Ob1et, 1o \.4sion, 2003. Pholoorophie cou err Entretien avec Marion Laval-Jeantet n 1991,le duo d'artistes français Benoît Mangin er Marion Laval-Jeantet ibrme à paris le groupe Art Orienté Objet. Depuis, leur projct s'inspire et réponcl aux profondes mutations technologiques, politiques ou psychologiques de nos civiiisations. Souvent identifié au courant bio-tech, leur art couvre pourtant L1n spectre beaucoup plus large. En abordant 1es rapports entre art et science, biologie et espace mental, ethnopsychologie et irnaginaire, cet entretien avec Marion Laval-feantet prÀpor. une redéfinition hybride de l'art et du vivant. À la fois ciair_ \.ovante et visionnaire, l'artiste pose les jalons d,une étonnante alchimie entre pensée rationnelle et érnotionnelle, l,ceuvre d'art vue comme < objet actif r pourrait jouer un rô1e peutique ,> rnajeur dans le présent corune dans le futur. Pascal Pique : S'il est une figure qui catactérise uotue ri.,. puis ses débuts, c'est bien celle de I'hybride, c'est-à-tlirt c-roisement entre les genre-ç, le s espèces, Les modes de 1:. les cultures. Comment ce mode de I'hybridation s'cst-: à uous et comment d-t-il éuolué depuis près de quinze ans ? Marion Laval-Jeantet: En fait, pour qu'il y ait une noric:. bridation, il far,rt d'abord considérer celle de I'altérité. C : ne sonrmes pas loin, comme yves Bonnefoy, de pen,. l'altérité est un concept conçu pour expliquer une limir:: la conscience. Et du coup, le rapport au prétendu Ar-rt:.

Objet une nouvelle alchimie de I'art et du vivan: Marion

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Art Orienté Objet : vers une nouvelle alchimie de I'art et du vivan:

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Ari Orient Ob1et, 1o \.4sion, 2003. Pholoorophie cou err

Entretien avec Marion Laval-Jeantetn 1991,le duo d'artistes français Benoît Manginer Marion Laval-Jeantet ibrme à paris le groupeArt Orienté Objet. Depuis, leur projct s'inspire etréponcl aux profondes mutations technologiques,politiques ou psychologiques de nos civiiisations.

Souvent identifié au courant bio-tech, leur art couvre pourtantL1n spectre beaucoup plus large. En abordant 1es rapports entreart et science, biologie et espace mental, ethnopsychologie etirnaginaire, cet entretien avec Marion Laval-feantet prÀpor.une redéfinition hybride de l'art et du vivant. À la fois ciair_\.ovante et visionnaire, l'artiste pose les jalons d,une étonnantealchimie entre pensée rationnelle et érnotionnelle, où l,ceuvre

d'art vue comme < objet actif r pourrait jouer un rô1epeutique ,> rnajeur dans le présent corune dans le futur.Pascal Pique : S'il est une figure qui catactérise uotue ri.,.

puis ses débuts, c'est bien celle de I'hybride, c'est-à-tlirtc-roisement entre les genre-ç, le s espèces, Les modes de 1:.les cultures. Comment ce mode de I'hybridation s'cst-:sé à uous et comment d-t-il éuolué depuis près de quinze ans ?

Marion Laval-Jeantet: En fait, pour qu'il y ait une noric:.bridation, il far,rt d'abord considérer celle de I'altérité. C :

ne sonrmes pas loin, comme yves Bonnefoy, de pen,.l'altérité est un concept conçu pour expliquer une limir::la conscience. Et du coup, le rapport au prétendu Ar-rt:.

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*",0 "lJ,î"i'l ??::; jil::ln î,5il":î ::'Jï:j""5] ïËlïJS, l'iî;311,1,*.o,quelques irtdividus qui, allez savoir pourquoi, sont capables de i'elïarement devant 1'observation du monde, er qui rie't ..tnener de fr-ont les développements d'une logiqr.re rationnelle et de la construction de la conscience individuelle. En rorr,,r-.d'une pensée émotionnelle non verbale. Reste à les cornpren- vertige est âvant tout une donnée existentielle. Ce qui vc,rdre. Ils ressetnblent aux < grands orâteurs > dela Fondatlon d'Isaac que pour pouvoir produire notre travail artistique, nous clc'Asinrov : urie fois dép1acée hors du charnp verbal, leur pensée av.rnt tollt ,ro.r, .onfronter à la vie, e1 quelque sorte deveni:tt'cst plus perçue que pâr leurs pareils, nécessairetnent assez rares. propres cobayes, et nécessairement une gra;de partie du ser-P. P- : l/otre participation à l'exposition. NéoFutut', uers de nott- nostrâv:ruxtientd'unedjrnelsiolinragiùire, unedimensror--reaux imaginaircs, aux Abdt.toirs à Touloust, en 2008, disdit énrotionnelie et contextuelle. Mais je préGre encore utili.-:totrte I'itnportance qu'il y a à réin.uestir les splrères du mentdl et de ternre de visionnaire, car 1'altérité siy projette aussi : Be'o-l'ima.qinaire . Cttnlmcnt trauaillez-uous r.es dimensions alot,s ryLc science, la culture, 1'époque et por-rrquoi pas un Autre inr-i: .

tous uous intéressez autant à la biologie qu'à l'ethnopsycl'tologie ? P. P. : Votre art sentbli di ptus ip ptri.loi,i appel à des ilime r:.M.L.J. : Cette question rle rappelle le mornent or) nous constrlli- ntaqiques, ésotériques ou parinormalrs. q;rtt-ri qu,d pu uous a1ti.sions nos Musées Mani;festo ou Musées d'horreurs naturelles, lunnines pm exemple d'un poin.tàr ru, prnror,rel, intime, ntais aussi arri:.e,t man.tdles. Des amis galeristes et critiques se disaient perdus et pnblir, uotre in.itidtion à t'ibiga ddns ies tites ilu Bwiti dtr Gatdevant notre polymorphisnre. Du coup, nous avions décidé de M. L.J. : (sourire) Je pense que la din-Lension ésotérique a :ranger nos ceuvres dans trois musées miniatures consacrés à nos jours été latente. Le simple frit q.r. nous cherchions tot1or.,obsessions, I'un à l'écologie, le second à la biologie, Ie troisièrne appréhender les linrites dè notre conscience toLlr en étant p1o: _

à l'étude du comportement (éthologie et psychologie). Très vite, dans la définition du Vivant, âvec ce que cela comporte dil rr'a semblé que ces catégories n'étaient pas étanches, et que proche de la mort, nous forçait à ilterroger la qr-restion c'bien sûr toute tlanipttlatiol à l'échelle écologique or.r biologique au-delà. Dans les faits, j'avais eu deux .*pài"n.., de morr -.entre nécessairement darrs la case des manipulations mentales... et nrinente très jer.rne qui tnt laissé des t..."i d"n.; mon imag'r.-:vice versa. Le champ dans lequel nous avons totÙours évolué est et peut-être dans nres capacités nentales. Avec nos p.éo...,-celui dr-r Vivant, qr-ri conrprend toutes ces approches catégoriei- tions :rrtrstrqu.r .omrr,.ri.r, il failait que Benoît cornprennc1es clue sont la sciencc, 1a politique, 1'écoiogie, 1'anthropologie, changenrenis qui s'opèrent à 1'approcùe de la mort. El je sar.etc. Eu fait, quand on rne den'rande cornrnent étiqueter notre pàr rnes recheiches .ltr .tht-ro1ogie, que l'initiation au Bu'iti -travail, je ne trouve pas d'autre réponse que cel1e de l'horreur et peuplcs forestiels d'Afrique ..itr"l.'r'"pparentait co'sidéraLde l'entpathie. Benoît dirait /e uertige. Or le vertige n'est pas une rnent à cete expérience.Je l'ai dor-rc s.,blË pogr pouvoir anal-réaction spécifiqr'renrent scientifique, politique, ou anthropolo- ce que je n'ar-,ris pas compris dans nres.*péri.r-r.., antérien:,gique, notl, c'est une réaction purement mentale, qr-ri tient de et porlr pour-oir c-onduire Benoit à la mèrne cornpréhensi

ùtrOBIxOZtllorlrêpçêlnssnoLlf,xnoaf,uouro|êdapaLldDl6otorld LOAaadatq)uDuliallr]qoluarOtrv

'llzv,p spl np anbuolsrr-lard a]lor6 el ra^p anblldrp ua '(600Z) alojsillsuul la uot-odwaluû IJD 'sailuî 'a^AU np sdwaf-autluoal1 1a (g002) sarou6Dwr xnoa^nou apsia^'Jn]ryaaN suarlsodxa sap leuessruulol al Jèstlpgl,(,p luarn;1 asnolnol p sJrollpqvsêp àasnt\ ne urerodualuot ye,1 rnod:na1ta:!p la lre?p uêuolsrq trsê anbg4 lerse4

EnÔrd rv'JSVd xv.r aggtrtc En^alrrNg

i âlsruBllrEqf, anbrtrrd eI su€p tuêurêf,roJ tê "'ânbrtruloJur uâ'ar8o1oq:dscl uâ 'erSolouqlo uo 's:^rlruSor s:cuerrs uâ a^noJl-eJ uo<l anb uorlou êun'lJE uo (Jrlflr lolqo,l ) sJâ^gJl p seouu€srnêrsnld srndap rrûUêp ep atuol af enb e1e: " orrotsnl ârtn€lnol 3u11 êJoJUa lsâ.J sreIAJ 'senbrtnsdEJerll sstrtrdrf, sJnel âpoJofuo llrêLuêsnêrtrord snld êrlg-lned lê 'sêJ^næ sêureueJ opsJrEulrorsr^ glrf,rdrr rl 3p enf,ur€^uot srns el'luêure[êurrosJod'9tr^rtrt.p snld ep saonop sa-r^næ sep er]]êrusutrt êp êpururoprnI uo,nb âIqEqord tsâ Ir 'otourld rl tuêuruosuol rnb sfluruoq,p

9lrluEnb el fJ^t ,resserduror os tuElqruos sdruâl êl 'sdrual uos epurorugl un tnol lur^E lê pJoqr,p 919 srnolnot e lr.s aruorrr JeO'J.rreuuorsr^ uorsuJrilrp oun Jorunssr ! gtrtrrdel rs op rJpuâdâprr^rns rs enb luorue,trtf+Jê êrtê-]llecI 1g'eruns €s ç!.gp tsê,râ^-âIar E tre Iênsr^ urll anb gap rêrurêrd al enb âsued oI: 'f 'f 'W

a sLtotst/t sailaniloLt ap nddolanqp ,tnod uutttotls no ,tantos nadLu1 rtuanapil sod lt-ttoinap au ap)ls

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atualoatnp atiuE i ,tn1n{ a1 suap trldruat asstnd y,nb snon-zds-uad uorlsuo{ a11enb 1E t awt4 luol sutow no snld ( /nnepi D

Dina ur)(l anb sOp spuatï sal iuos spnb 'snon ro/as : 'd 'd'alduraxe rcd'atatlt Fr.rr:rg surp 1,re13 Lprry êp-roqr,nb '(< ïuruaawa1tfo Jueruryoqwa >) < eesued 11 ap uorlrrodrof,ur.l ) âp êrpro,l êp

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