OMVS – un Excellent Cadre de Gestion Intégrée de ...mucp-mfit.org/wp-content/uploads/OMVSenegal... · PRESENTATION 2 Atelier Inter-régional sur la coopération sud-sud pour l'amélioration

OMVS – un Excellent Cadre de Gestion Intégrée de Ressources en Eau Transfrontalières, de manière

Coopérative et Pacifique (Guinée – Mali – Mauritanie –Sénégal).

Alpha Oumar BALDE

Immeuble OMVSRocade Fann Bel Air-Cerf VolantB.P :3152 Dakar (Sénégal)Tél. : (+221) 33-859-81-81Fax : (+221) 33-864-01-63Courriel : [email protected] : www.portail-omvs.org

1Atelier Inter-régional sur la coopération sud-sud pour l'amélioration de la gestion intégrée des ressources en eau

(gire) et l'éco-hydrologie comme outils pour réaliser la sécurité de l'eau en Afrique, les 24 – 26 janvier 2017, Abuja – Nigéria

PRESENTATION



L’ rganisation pour la ise en aleur du fleuve énégal a été créée le 11 mars 1972 dans le seul but devaloriser les Ressources (eau et sol) et l’Environnement du bassin du fleuve Sénégal, au bénéfice despopulations des Etats riverains. Elle regroupe 4 Etats membres (Guinée - 2006, Mali, Mauritanie etSénégal - 1972).

Son objectif principal consiste à promouvoir la coopération entre ses Etats membres pour la maîtrise etl’exploitation rationnelle des ressources du bassin du fleuve Sénégal afin de :

Réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin et de la sous-région,

Sécuriser et améliorer les revenus des populations,

Préserver l’équilibre des écosystèmes dans le bassin,

Réduire la vulnérabilité des économies des Etats-Membres de l’Organisation face aux aléasclimatiques et aux facteurs externes,

Accélérer le développement économique des ses États-membres.

Trois fleuves principaux arrosent le bassin du fleuve Sénégal : le Bafing, le Bakoye et la Falémé, tousprenant naissance dans le Massif du Fouta Djallon en Guinée. Il couvrent une superficie d’environ300.000 km2 et abrite 10 à 11 millions de personnes.



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En matière de GIRE, à l’ la question cruciale est celle en rapport avec la maitrise de la ressourcepour répondre aux besoins des populations (AEP, Agriculture, Elevage, Electricité, Navigation, Industrieset Mines), des systèmes écologiques et écosystémiques et de l’Environnement.

Quelques chiffres de cette problématique:

Chaque année et après la saison des pluies, un volume total de 11,3 milliards de m3 d’eau sontstockés au niveau du réservoir du Barrage de Manantali. Cette eau permet une production de800 GWh/an d’électricité, garantie 9 mois sur 10;

Chaque année, un volume d’eau estimé à 22,5 milliards de m3 d’eau transite par le Barrage deDiama pour se déverser dans l’océan Atlantique;

Sur un objectif d’irrigation de 375.000 ha, environ 120.000 ha sont effectivement exploitées parles populations du bassin;

Les 50 millions de m3 d’eau stockées au niveau du Barrage de Diama, en plus de l’irrigation des120.000 ha, permettent l’approvisionnement en eau de Nouakchott (à 100%) et à environ 60% deDakar;

Toutes fois, avec la construction des Barrages de Gouina, Koukoutamba, Boureya, Balassa,…., nousparviendrons à la maitrise des eaux du bassin pour ainsi accroitre les services aux populations et àl’Environnement.

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– Nigéria

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À travers les investissements mobilisés pour la mise en œuvre des programmes et projets, lesressources en eau du bassin du fleuve Sénégal sont utilisées dans des secteurs clés du développementque sont :

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– Nigéria

30%

29%

29%

12%Agriculture

Energy

Navigation

Other (AEP, fisheries,livestock, environment)



Du point de vue Institutionnel, l’Organigramme et les Instances de prise de décision auniveau de l’ sont :

Définit la politique decoopération et dedéveloppement del’OMVS

Elabore la politiquegénéraled'aménagement dubassin du fleuveSénégal pour la miseen valeur de sesressources

Applique les décisions du Conseil desMinistres, rend compte régulièrement de leurexécution ainsi que de toute initiative prisedans le cadre des directives reçues et dans lalimite des pouvoirs qui lui sont délégués

Applique les décisions duConseil des Ministres, rendcompte régulièrement de leurexécution ainsi que de touteinitiative prise dans le cadredes directives reçues et dansla limite des pouvoirs qui luisont délégués



La synergie entre les 4 Gouvernements des 4 Etats membres de l’’ et les autres parties prenantesdans la mise en œuvre de la GIRE et de l'éco-hydrologie est soumise à l’application intégrale desjuridiques et législatifs constituants les bases du fonctionnement de l’Organisation, ce sont :

Les Etats membres de l’OMVS ont signé quatre conventions qui constituent les textes de base régissantles activités relatives à l'aménagement du fleuve Sénégal et à la mise en valeur des ressources (eau etsols) que recèle son bassin.

(signée le 11 mars 1972) : Organisation commune decoopération pour le développement des ressources du bassin du fleuve Sénégal.

(signée le 11 mars 1972): le fleuve Sénégal, ycompris ses affluents, est déclaré «cours d’eau international » sur les territoires des Etats membres del’OMVS (la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal).

(signée le 21 décembre 1978): lesouvrages d'intérêt commun sur le fleuve Sénégal, appartiendraient en commun aux 4 Etats membres del’Organisation.

(Signée le 12 mai 1982) :prévoit les modalités de financement du programme de l'OMVS (contributions, emprunts, subventions),les mécanismes de garanties aux prêteurs (cautions solidaires) et une clé d’imputation des coûts etcharges qui peut être réajustée chaque fois que de besoin.



(de mai 2002) :

Elle vient compléter les quatre conventions précédentes et :

fixe les principes de gestion et les modalités d'allocation des ressources en eau auxdifférents secteurs d'utilisation, en fonction des besoins et des usages ;

Défini les procédures d'examen et d'approbation des nouveaux projets ou projetsd'utilisation de l'eau susceptibles d'affecter la qualité de l'eau ;

Détermine les règles de protection et de préservation de l'environnement ;

Défini le cadre et les procédures pour la participation des utilisateurs de l'eau auxprocessus décisionnels relatifs à la gestion des ressources du fleuve Sénégal.



Pour une adéquation des mécanismes de la mise en œuvre de la GIRE et l’éco-hydrologie (maitriser ladisponibilité de l’eau et trouver les moyens d’une exploitation rationnelle et coordonnée des ressourcesdu bassin), l’ a développé et mis en œuvre un certain nombre d’outils, dont entre autres :

: organe Consultatif du Conseil des Ministres, la CPE estchargée de définir les principes et modalités de gestion et de la répartition des eaux du fleuveSénégal entre les secteurs d’utilisation (Agriculture, industrie, l’AEP, les transports, etc.). Elle seréunit en tant que de besoin sur convocation du Haut Commissaire.

: il assure le suivi technique de laressource. C’est une base de données qui permet de faire le bilan des ressources en eau entre lesapports (pluie, écoulement) et les prélèvements (agriculture, mines, évapotranspiration, parcs etréserves, etc.).

: à l’horizon 2025, il instaure une vision globale du développement local qui, pour la première foiset de manière très marquée, intègre les différents objectifs sectoriels - parfois antagonistes - quesont l’hydroélectricité, la navigation, le développement de l’eau potable et de l’assainissement, letransport, le développement rural, l’exploitation minière et l’industrie, en s’appuyant sur uneanalyse fine des ressources en eau du bassin et des écosystèmes qui en dépendent.



Comme résultats de la mise en œuvre de la GIRE dans le bassin du fleuve Sénégal et à l’actif de l’on peut noter :

1) - la mise en œuvre du Barrage anti sel de Diama qui a permis :

la disponibilité de l’eau douce en quantité suffisante (50 millions de m3) et garantie toutel’année pour l’agriculture, avec une Capacité d’irrigation de 120 000 ha en double culture ;

l’alimentation en eau potable des centres urbains (Dakar, Nouakchott..) et ruraux ;

l’alimentation en eau du bétail et la restauration du couvert végétal.

2) - la construction du barrage hydroélectrique de Manantali qui a permis :

la réduction du déficit énergétique des pays membres de l’OMVS (Mali, Mauritanie, Sénégal). le de stockage de 11,3 milliards de m3 ; la Régulation du débit du fleuve Sénégal : 300 m3/s à Bakel ; l'Inondations artificielles (agriculture de récession - environnement, ...) ; la Navigabilité annuelle du fleuve de Saint-Louis (Sénégal) à Ambidédi (Mali) ; le Contrôle des éventuelles inondations.



3) - la mise en œuvre du PGIRE I & II qui a permettra à termes :

d'améliorer la gestion concertée des ressources en eau pour un développement durable sur leplan social économique et environnemental dans le bassin du fleuve Sénégal;

de renforcer la gestion transfrontalière des ressources en eau dans le bassin du fleuve Sénégaly compris l'adaptation au changement climatique et la mise en œuvre des actions prioritairesdu SDAGE et du Plan d'Action Stratégique;

de promouvoir les activités génératrices de revenus et d'améliorer les moyens de subsistancepour les populations du bassin à travers :

l'aménagement hydro agricole et la protection des ressources en eau ;

la gestion durable de la pêche et de l'aquaculture ;

l’accroissement de la couverture des interventions pour traiter les maladies hydriques,

la mise en place d’approches pilotes pour améliorer la résilience climatique.



À ce titre et actuellement parmi les collaborateurs (partenaires et soutiens) de l’ on peut citer :

La Commission Européenne qui a soutenu un projet (le SITWA) visant à améliorer la coopérationrégionale pour la gestion durable des ressources en eaux transfrontières en Afrique, en misant sur lerenforcement programmatique et institutionnel du RAOB.

Créé à l’occasion de l’Assemblée Générale constitutive tenue à Dakar, les 10 et 11 juillet 2002, àl’initiative du groupe des organismes de bassin de l’Afrique de l’Ouest et du Lac Tchad, avec le soutiendu Partenariat pour l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/WAWP) et du RIOB.

Le RIOB a pour objet de promouvoir, comme outil essentiel d’un développement durable, la gestionintégrée des ressources en eau par bassin hydrographique.



À ce titre et actuellement parmi les collaborateurs (partenaires et soutiens) de l’ on peut citer :

Le Global Water Partnership est un partenariat de travail entre tous les acteurs impliqués dans la gestion del'eau : les organismes gouvernementaux, les institutions publiques, les entreprises privées, les organisationsprofessionnelles, les agences de développement multilatérales, et autres acteurs attachés aux principes deDublin - Rio.

CACG : La compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) est une société anonymed’économie mixte, située à Tarbes (Sud-Ouest de la France). Elle conçoit, construit, et met en œuvre desprojets dans le but de concourir à l’aménagement du territoire.

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Afrique, les 24 – 26 janvier 2017, Abuja – Nigéria



Dans le future notre Organisation est ouverte à toutes formes de collaborations visant à réduire lapauvreté, à lutter contre les pénuries d’eau et le développement socio-économique des peuples et desEtats aux quels nous appartenons toutes et tous.



« Un verre d’eau dans le désert n’a pas de prix ». C’est la réponse donnée par le président SENGHOR àceux qui, lors de la formulation du projet du barrage de Diama, soutenaient que « les populations dubassin vont se noyer sous leurs eaux ».

Aujourd’hui, vous conviendrez avec moi que les "les printemps arabes" et autres conflits armées dans lemonde ont ou auront pour origine la question de la disponibilités de l’eau. Cette même question estcelle qui hante les esprits des scientifiques quand à la possibilité de vivre sur mars.

En Afrique en particulier, environ 9,4 millions de km² constituent un désert avec une pluviométrieinférieure à l’évaporation(environ 25mm/an) et des températures avoisinant les 55°C.

Les activités anthropiques combinées aux facteurs naturels réduisent la quantité d’eau douce accessible(environ 2% du volume global des ressources en eau)

Dans ces conditions il n’est pas vain de dire que nous devons redoubler nos efforts pour sauvegarder lepeu d’eau dont nous disposons pour vivre sur terre. C’est quand on vie et en bonne santé physique etmentale que tout le reste, comme l’aller-retour sur la lune, nous est possible.



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