P.5 STRASBOURG · (GBCP), dont la mise en place a débuté en 2016. Rappelons à cet égard que la GBCP a été créée par le décret du 7 novembre 2012, qui porte sur ... initiative

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CityUL E M AG A Z I N E D U C R O U S STRASBOURG

F É V R I E R 2 0 1 7

N°24

Budget 2017P.5 DOSSIER

Objectif orientation

ZOOMP.4

À L A U N E P. 13

L'EMPLOIÉTUDIANT !

À FOND

PRÉSERVER LE POUVOIR D'ACHAT DES ÉTUDIANTS

Christian Chazal Directeur du Crous de Strasbourg

É D I TO

L E M AG A Z I N E D U C R O U S D E ST R AS B O U R G / N ° 2 4

www.crous-strasbourg.fr

Directeur de la publication : Christian Chazal • Rédacteur en chef : Sarah Boos, Yaël Roos • Rédaction, conception, photos, fabrication : service communication du Crous, agence Citeasen • Parution : Février 2017, journal trimestriel tiré à 1 800 exemplaires,ISSN CITYU 2108-1514 • Contact : Crous Strasbourg, 1 quai du maire Dietrich, 67 004 Strasbourg Cedex, Tél. : 03 88 21 28 00CityU

L E M AG A Z I N E D U C R O U S STRASBOURG

N ° 2 4

P.9

« La mono-activité, c’est fini ! »Après la fourniture de repas, l’hébergement ? Depuis trois ans, le Clous de Mulhouse et les Compagnons du Devoir consolident leur partenariat.

P.12EN PRATIQUETÊTE-À-TÊTE

P.11ÉVÉNEMENT P.14INTERNATIONAL

Cap sur Virginia Tech en passant par Florence Séjour culturel à Florence, séminaire trinational, jumelage avec Shanghai, symposium : l’international est vecteur d’enrichissement pour les étudiants et de notoriété pour le Crous de Strasbourg.

T E M P S F O RT S

Budget 2017 : investissements et réflexionsLe Crous de Strasbourg se dote d’un budget équilibré destiné à poursuivre la mise en œuvre des priorités de l’établissement : aides directes, hébergement, restauration.

P. 5-8DOSSIER

Ainsi, avec un montant de 6 407 548 €, la subvention pour charge de service public allouée au centre régional

progresse de 6,37 %. Le cadre général reste celui de la volonté du ministère de l’Éduca-tion Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de préserver le pouvoir d’achat des étudiants. Ainsi, le prix du menu étudiant en restaurant universitaire n’a subi aucune augmentation, et les droits d’inscription tout comme la cotisation à l’assurance maladie, ont également été gelés. Par ailleurs, le logement reste une priorité affirmée. L’exercice 2017 doit

consacrer définitivement la mise en œuvre du nouveau cadre de gestion budgétaire : la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP), dont la mise en place a débuté en 2016. Rappelons à cet égard que la GBCP a été créée par le décret du 7 novembre 2012, qui porte sur une révision en profondeur du cadre général qui structure la gestion budgétaire et comp-table de l'État et de ses opéra-teurs. Le Crous de Strasbourg a fait le choix, cette année, de capitaliser sur les dispositifs existants et de terminer les projets en cours en matière de logements. Dans ce cadre, la politique mise en œuvre s’attachera à optimiser le potentiel découlant de la dématérialisation du dossier social étudiant, mais surtout à consolider et développer la plateforme d’accueil téléphonique créée en juin dernier, qui rassemble les Crous de Strasbourg, de Lorraine, Besançon, Dijon et Reims. Ce dernier dispositif, qui a vocation à constituer un véritable « front office » dans le traitement des appels téléphoniques des

étudiants, accueille, depuis cette année, les Crous de Lille et Amiens. Cette plateforme représente désormais, avec près de 475 000 étudiants, et 250 000 dossiers de demande de bourses, 20 % de l’effectif étudiant du

territoire national.En matière d’investissements, la rénovation de la cité et du restaurant Gallia, financée par l’État au travers de son opérateur national, le Cnous, sera achevée au printemps prochain, et l’ensemble des logements a d’ores et déjà été

proposé aux étudiants pour la rentrée uni-versitaire de septembre. La restructuration de la cité universitaire de Mulhouse, finan-cée dans le cadre du Contrat de Projet État-Région, se poursuit et devrait être terminée fin 2017. Enfin, le projet de rénovation de la cité universitaire Paul Appell est entré dans une phase opérationnelle.Je vous souhaite une bonne lecture.

L’EXERCICE 2017 DOIT CONSACRER

LA MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU CADRE

DE GESTION BUDGÉTAIRE

« Maintenir le rang de Strasbourg » Entre héritage et construction. Michel Deneken, nouveau président de l’Université de Strasbourg.

« Strasbourg Mon Amour » passionnémentLe Crous entre dans la danse de « Stras-bourg Mon Amour » et annonce plusieurs animations sur le campus. Sur un ton à la fois poétique et décalé.

L’année qui commence s’inscrit dans un contexte

budgétaire favorable, permettant au Crous de

Strasbourg de poursuivre son action dans de bonnes

conditions.

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C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E

AGENDASoirée ciné CrousJusqu’au 3 février, les étudiants ont pu voter sur les réseaux sociaux pour le film de leur choix, afin qu’il soit diffusé à la pro-chaine soirée ciné Crous, en mars prochain. Décision difficile entre deux films très attendus : « La belle et la bête » (sortie le 23 mars) ou « Logan » (sortie le 2 mars). Dès le 1er jour des votes, l’écart a sem-blé se creuser en faveur du long métrage de Disney. Quel film aura alors été choisi par les étudiants ? Réponse à partir du 6 février, sur la page Facebook du Crous ! Soirée 100% étudiante, 100% gratuite, en partenariat avec le cinéma Vox et la radio NRJ. Pour récupérer ses places, rendez-vous sur le site ou la page Facebook du Crous.

AU F I L D E S J O U RS

Inauguration GalliaLe bâtiment Gallia a été inauguré le 3 février dernier. Les invités ont pu découvrir la résidence rénovée, visiter deux lieux gérés par l’Afges, le Minotaure et le caveau, rénovés par le Crous, avant de rejoindre le restaurant universitaire Gallia pour le début de la cérémonie. Au terme des discours, le Crous a surpris les invités par un geste inaugural original : des pièces à assembler représen-tant une fresque stylisée de la façade de la Gallia. L’inauguration s'est achevée sur des notes sucrées ou rafraichissantes avec un cocktail déjeunatoire conçu par les chefs des Restos’ U Gallia et Cronenbourg !

90 JOURS DE CROUS

CityU

Soirée des étudiants internationauxLa soirée des étudiants internationaux, organisée chaque année par le Crous de Strasbourg, s’est déroulée jeudi 10 novembre 2016, au Resto’ U de l’Esplanade. Au cours

de cette soirée, le Crous de Strasbourg, en partenariat avec Cam-pus France et l’Afges, a pu faire profiter à près de 400 étudiants internationaux un moment de partage et d’échange autour des cultures du monde. Cette année, le Crous a eu la chance d’ac-cueillir trois chefs de l’université Jiao Tong (Shanghai), qui ont cuisiné spécialement pour l’événement des recettes chinoises. Deux groupes étudiants, Monkey Inc. et Sanaga Danse, issus du concours « Recherche de talents », ont pu enflammer la soirée, suite au spectacle de folklore alsacien proposé par la compagnie Heloldo Wilaria.

Parcours opéraEn partenariat avec l‘Opéra National du Rhin, le Crous propose depuis cette année, dans la même lignée que le Parcours Théâtre, un parcours culturel dédié à l’Opéra. Cet événement est destiné aux étudiants encore peu familiers au monde de l’Opéra et détenteurs de la carte culture. Au programme, trois temps forts organisés de novembre 2016 à avril 2017 pour vingt étudiants inscrits sur l’ensemble du parcours : découverte de l’Opéra National du Rhin et ses coulisses (24/11/16) - représentation gratuite de « La petite renarde rusée » (07/12/16) - spectacle gratuit de « La calisto » (26/04/17).

Semaine pour gaspiller moinsDans le cadre de la semaine européenne de réduction des déchets, le Crous de Strasbourg a organisé une semaine d’actions pour sensibiliser les usagers des Restos’ U mulhousiens au gaspillage alimentaire. Trois thématiques ont été abordées pour cet action de prévention : « saisonnalité et circuits courts », « Achats et rangement dans le frigo », « Accommoder les restes ». Deux jeux-concours ont été lancés pour animer la semaine pour gaspiller moins, le premier avec une urne dans les Restos’ U mulhousiens, le second sur Facebook. Près de 13 institutions, associations et entreprises se sont associées pour mener cette action, dont notamment le Crous, la Mutualité française Grand Est et la MGEL. L’action s’est déroulée du 21 au 23 novembre 2016 et a remporté un franc succès auprès des étudiants.

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Depuis le 15 janvier et jusqu’au 31 mai, la campagne Dossier Social Étudiant (DSE) bat son plein. Le Crous de

Strasbourg en a fait un point d’ancrage de sa communication. « Nous organisons des séquences d'information dans les lycées, confirme Sylvain Bouffay, directeur du Clous. Au fil des années, le dispositif a pris de l’ampleur et nous touchons aujourd’hui 45 établissements d'Alsace. Cinq personnes du Clous sont mobilisées pour animer ces

réunions et diffuser l’information sur les demandes de bourses et de logement. Cette initiative s’inscrit dans une démarche pro-active et nourrit notre réflexion concernant l’impact des aspects matériels sur la réussite des études. » En 2016, 30 000 DSE ont été saisis en ligne - dématérialisation oblige - et plus de 28 000 demandes ont été traitées par les services de la Vie Étudiante du Crous de Strasbourg.

DSE : LA CAMPAGNE EST LANCÉE

Z O O M www.crous-strasbourg.fr

OBJECTIF ORIENTATION

L’heure du grand choix a sonné pour les lycéens. Que faire après le Bac ? Question complexe dont

la réponse ne s’improvise pas. Car l’offre de formation post-bac est d’une den-sité telle qu’elle peut parfois dérouter : études courtes, longues, alternance, filières techniques, générales, professionnelles, scientifiques, littéraires, industrielles, com-

EN PRATIQUE130 exposants, 700 formations et plus de 20 000 lycéens recensés au cours des deux jours : le phare des JU éclaire l’orientation des jeunes. À consulter également : les fiches « Fil d’Ariane » pour mieux cibler les exposants. www.ju-strasbourg.fr.


Deux rendez-vous incontournables pour trouver sa voie : les Journées des Universités (JU) et la Journée Portes Ouvertes (JPO). L’université et le Crous de Strasbourg sont en première ligne.

merciales… Les Journées des Universités et des formations post-bac (JU) - 2 et 3 février 2017 au Wacken - permettent d’y voir plus clair. « Portées par l’Université de Strasbourg et l’Espace Avenir, les JU vont au-delà du périmètre universitaire et accueillent la majorité des établisse-ments d’enseignement post-bac, insiste Dominique Philippe, directeur de l’Espace

Avenir. Les lycéens ont également la pos-sibilité d’échanger avec les exposants et de rencontrer des conseillers d’orientation sur des points conseil flash pour affiner leur projet. »

FUTURS ÉTUDIANTSLe Crous figure parmi ces exposants et son stand met l’accent sur la campagne Dossier Social Étudiant lancée depuis le 15 jan-vier, les bourses et l’accès au logement. De son côté, la Journée Portes Ouvertes, programmée le 11 mars 2017, est l’occa-sion de mettre en avant les équipements de l’université et du Crous de Strasbourg. « Trois stands - Patio, IUT d’Illkirch, fac de médecine - relaient notre information, pré-cise Nicolas Gsell, directeur de la Division Vie Étudiante du Crous de Strasbourg. Nous ouvrons aussi les portes de cinq rési-dences - Flamboyants, Paul Appell, Weiss, Robertsau, Illkirch – ainsi que le Resto’ U Paul Appell. Les lycéens et leurs familles peuvent déjeuner au prix de 3,25 €. Concret, précis, ouvert aux parents, le dispositif est très efficace et nous permet de sensibiliser un large public. »

Le Crous propose trois stands d'information durant les Journées Portes Ouvertes, le 11 mars prochain

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Le Crous de Strasbourg se dote d’un budget équilibré destiné à poursuivre la mise en œuvre des priorités de l’établissement : aides directes, hébergement, restauration. L’exercice 2017 consacre ainsi définitivement l’application d’un nouveau cadre de gestion budgétaire : la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP). Son but : améliorer, dans un contexte contraint, l’efficacité des politiques publiques dans les domaines stratégiques qui engagent l’opérateur de la vie étudiante.

INVESTISSEMENTS ET RÉFLEXIONS

L’année 2016/2017 reste marquée par la volonté forte du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Ensei-

gnement Supérieur et de la Recherche d’améliorer les conditions de vie étudiante. Le Crous de Strasbourg s’inscrit dans cette ambition nationale et son budget 2017 reflète ces priorités favorables aux étudiants. La

restauration, dont la situation demeure fragile, bénéficie de gros investissements confirmés sur le plan budgétaire : Esplanade, Paul Appell, Gallia. L’hébergement est également fortement soutenu, notamment Gallia et Mulhouse C. Mais l’exercice 2017 est aussi l’occasion pour le Crous de Strasbourg de prendre du recul et conduire une réflexion

approfondie sur ses orientations. Des chan-tiers comme la cité de la Somme, Robertsau, la résidence sur le campus de médecine et bien sûr la cité Paul Appell font l’objet d’ana-lyses stratégiques. Le campus mulhousien donne le ton et pilote un projet transversal qui met le restaurant universitaire au cœur d’une plateforme de services.

D O S S I E R


Budget 2017

CityU

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Entamée en 2016, la gestion budgétaire comptable et publique (GBCP) réforme en profondeur

l’approche des investissements. Elle est fondée sur un suivi des engagements des dépenses actés par l’établissement public et un enregistrement des crédits de paiements consommés. Autorisation d’engagement et crédits de paiement sont

étroitement associés. Le but est d’améliorer, dans un contexte de maîtrise de l’argent public, l’efficacité des politiques mises en œuvre dans les trois principaux domaines d’intervention du Crous : les aides directes, la restauration et l’hébergement. Au-delà de cette refonte du cadre budgétaire, l’exer-cice 2017 est marqué par la poursuite des changements et des investissements en

Le budget 2017 du Crous de Strasbourg marque une nouvelle étape à la fois dans la politique de modernisation de la vie étudiante et dans l’approche des chantiers. Au cœur de cet exercice : la refonte du cadre budgétaire.

D O S S I E R www.crous-strasbourg.fr

Les investissements de l’État impactent fortement l’enseigne-

ment supérieur en Alsace : 71 000 étu-diants, dont 57 000 à Strasbourg. Ils s’arti-culent autour de trois dispositifs majeurs :

• Le contrat de projet État-Région 2015/2020 représente un investissement global de plus de 835 millions d’euros. Plus de 55 millions sont dédiés à l’enseignement supérieur, dont près de 10 millions à l’amélioration de la vie étudiante. La restructuration du Resto’ U de l’Illberg à Mulhouse est soutenue dans ce cadre pour un montant de 6 millions d’euros.

• Le Plan Campus affecte à l’Université de Strasbourg un capital de 375 millions d’euros. Le Crous bénéficie de trois opérations : reconstruction du restaurant Paul Appell, rénovation de la cité Paul Appell (1 360 chambres) et construction d’un restaurant universitaire sur le « site de l’Hôpital ».

• Le contrat triennal 2015/2017 concerne indirectement le Crous dans la mesure où celui-ci prévoit le soutien au projet de pôle européen d’administration publique autour de l’École nationale d’administration, l’Université de Strasbourg, l’Institut d’études politiques, l’Institut national d’études territoriales et l’Euro-Institut. Objectif : inscrire Strasbourg dans un réseau d’excellence en matière de droit européen et d’administration publique.

Précisons enfin que le Crous de Strasbourg continue d’être un acteur central du projet de carte européenne étudiante qui trouve un terrain naturel à l’échelle du réseau transfrontalier Eucor.

L’ALSACE EST CONFORTÉE


Créer de la valeur ajoutée pour nos publics.

VERS UNE NOUVELLE APPROCHE BUDGÉTAIRE

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GBCP, QUEL IMPACT ?


cours. Il en va de même pour la réforme des bourses sur critères sociaux engagée en 2013 ou le coup de pouce aux jeunes diplô-més d’origine modeste qui entrent sur le marché de l’emploi avec le dispositif d’aide à la recherche du premier emploi (ARPE).

DEVOIR D’INVENTERL’accueil téléphonique des étudiants est optimisé grâce à la mise en place d’une plateforme dédiée à l’échelle des Crous de Strasbourg, Nancy-Metz, Besançon et Dijon et bientôt élargie aux Crous de Lille et d'Amiens. En matière d’investisse-ment, les programmes sont multiples et visent surtout la modernisation du parc de logements : Gallia, Mulhouse C, Paul Appell. Côté restauration, priorité encore à la diversification de l’offre avec le lance-ment d’une nouvelle gamme de snacking chaud. Le devoir d’inventer est inscrit en lettres d’or dans le budget 2017 du Crous de Strasbourg qui marque là un moment-charnière. « Après une période riche en

investissements, l’heure est venue de faire une pause et de réfléchir à nos missions, nos orientations, notre positionnement, conclut Sylvie Koenig, directrice adjointe du Crous de Strasbourg. Nous devons en parti-culier nous mettre en capacité technique et économique de renouveler et de diversifier nos offres, créer de la valeur ajoutée pour nos publics. »

• Inscrire l’action dans un cadre budgétaire renouvelé

• Optimiser l’accueil téléphonique des étudiants

• Poursuivre la modernisation du parc de logements

• Consolider le projet d’établissement 2011/2020

ORIENTATIONS 2017

CityU

Qu’est-ce qui va changer avec la GBCP ?La gestion budgétaire et comptable pu-blique est mise en œuvre au niveau infor-matique depuis le 1er janvier 2017 dans le réseau des Crous. Elle modifie fondamen-talement l’approche de la comptabilité publique. L’organisation des services doit s’adapter à ce nouveau fonctionnement. Les comptabilités budgétaire et comptable deviennent indépendantes et fonctionnent en relation constante avec la trésorerie.

Concrètement, cela signifie quoi ?Le budget est globalisé et de ce fait, l’analyse de gestion ne peut plus reposer sur la comptabilité budgétaire. Un module de comptabilité analytique sera mis en œuvre en 2018. L’analyse de gestion et le système d’information décisionnel devront prendre les informations détaillées dans les applications satellites d’Orion, le logi-ciel de gestion financière et comptable. La dématérialisation intervient également sur plusieurs logiciels, l’organisation des services et l’archivage.

Quelle incidence sur les personnels ?Tout cela génère une forte implication des personnels des Crous mais aussi des différentes équipes des applications natio-nales mobilisées depuis plusieurs mois. L’accompagnement est multiple. Le Centre national de formation (CNF) du Réseau a mis en œuvre différents niveaux de forma-tion. L’équipe Orion a été renforcée pour l’accompagnement des Crous. Une com-munication performante a été déployée à l’aide de webinaires notamment. Je tiens à remercier l’ensemble des personnels qui contribuent à cette grande aventure qui modernise le fonctionnement du réseau des œuvres.

Trois questionsà MARIE-ANNE BALIN Directrice des projets financiers et comptables du Cnous

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D O S S I E R www.crous-strasbourg.fr

Fonctionnement, investissements, recettes, subventions : focus sur les grandes lignes du budget 2017 du Crous de Strasbourg.


LES CHIFFRES CLÉS DU BUDGET 2017

La capacité d’autofinancement du Crous de Strasbourg se monte à

503 950 € 25 000étudiants qui ne bénéficiaient que

de l’échelon 0 - exonération des droits d’inscription • sont désormais intégrés à l’échelon 0 bis et percevront une bourse

annuelle de

1 008 €Le dispositif d’aide à la recherche

du premier emploi (ARPE) bénéficie à près de

13 000 étudiants

Le montant global de la subvention pour charge de service public allouée au réseau représente en 2017 une somme de

211,50 millions d’€, soit une progression de 3,8 % par rapport à 2016

Le chiffre d’affaires hébergement est estimé à

15 296 447 €contre

15 604 942 en 2016

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à

30 893 861€et les recettes de fonctionnement

sont chiffrées à

31 098 861€

Le résultat de l’activité restauration est évalué à

5 864 720€ CONTRE 6 774 701 en 2016

Avec un montant de

6 407 548 €la subvention pour charge de service public

attribuée au Crous de Strasbourg progresse de

6,37 %Cette subvention prend en compte pour le Crous de Strasbourg l’intégration du restaurant universitaire

Gallia qui était jusqu’à présent géré par l’Afges

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T Ê T E À T Ê T E

C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E CityU

Votre slogan de campagne « L’université, pour réussir » est-il devenu le moteur de votre action aujourd’hui ?Mon ambition est d’amplifier l’aventure conduite depuis 2009 avec Alain Beretz. Nos engagements, nos décisions ont porté d’indé-niables succès et permis que l’excellence soit un moteur de progrès pour tous. Notre université pluridisciplinaire est devenue un site d’excellence en France et en Europe, notamment grâce à l’IdEX et sa pérennisation, tant sur le plan de la recherche que de la formation. Reconnue au niveau international, elle constitue un pôle d’attractivité majeur pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs, les personnels. Nous sommes fiers de cette œuvre collective au profit d’une université qui compte aujourd’hui près de 50 000 étudiants et quatre prix Nobel en activité.

Quelles sont les priorités de votre mandat ?Des chantiers majeurs sont engagés et doivent consolider cette image d’excellence et de modernité de l’Université de Strasbourg. Je pense notamment à la finalisation du Studium, la rénovation de la faculté de droit, le redé-marrage du projet de Pôle d’administration publique et sociale, la modernisation du pla-nétarium. Ces engagements s’accompagnent d’une réaffirmation des valeurs de service public portées par l’Université. Maintenir l’excellence universitaire de Strasbourg sans

« MAINTENIR LE RANG DE STRASBOURG »Entre héritage et construction. Michel Deneken, nouveau président de l’Université de Strasbourg, veut s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur Alain Beretz et porte un projet ambitieux pour les quatre années à venir. Son message : mettre l’excellence de l’université au service de tous.

Questionsà MICHEL DENEKEN, Président de l’Université de Strasbourg

renoncer à l’accueil de tous les étudiants, dont les effectifs progressent chaque année, c’est un défi pour nos équipes.

Vous pouvez nous en dire plus ?L’excellence s’appuie sur une recherche de rang international. Nous souhaitons ainsi soutenir les chercheurs et les enseignants-chercheurs porteurs de projets innovants et favoriser l’émergence des talents. La créa-tion d’une école doctorale interdisciplinaire

va concrétiser ces ambitions. La qualité de la formation est aussi une priorité. Nous vou-lons en particulier encourager les expérimentations pédago-giques. Pour une université qui compte 20 % d’étudiants internationaux - l'une des plus fortes proportions en France - et où un doctorat sur deux est international, la dimension multiculturelle est essentielle. Cela passe notamment par le développement du campus eu-ropéen. Mais il s’agit aussi de mettre l'université au service de tous, solidaire et conviviale, qui favorise les prises de responsa-

bilités associatives et citoyennes. Nous avons lancé un schéma directeur de la vie étudiante qui renouvelle l’approche de la vie étudiante et l’appréhende dans sa globalité : des études, des loisirs, de la culture, l’accès à la santé, à un logement, à la restauration. Les équipes du Crous de Strasbourg nous accompagnent dans ce projet. Le centre régional est parti-culièrement impliqué dans le Plan Campus et

mène des opérations significatives - Resto’ U et Cité Paul Appell notamment - qui répondent à cet objectif partagé d’améliorer les condi-tions d’accueil des étudiants.

Quel président serez-vous ?Je ne suis pas présidentialiste. J’anime un projet collectif développé par une équipe avec des valeurs fortes : la proximité, la col-légialité, la solidarité. Le dialogue social avec les personnels est au cœur de mon action. Le temps est venu pour laisser plus de place à des décisions au plus près des composantes et unités de recherche. La relation sera fondée sur la confiance et la subsidiarité. Les contrats d’objectifs et de moyens seront étendus. Indé-niablement, l’Université de Strasbourg franchit une nouvelle étape de son développement. Elle continue de réussir en accompagnant chacun - étudiants, enseignants, chercheurs et personnels - à son meilleur niveau dans le respect des valeurs du service public.

LE TEMPS EST VENU POUR LAISSER PLUS

DE PLACE À DES DÉCISIONS AU PLUS PRÈS DES COMPOSANTES

ET UNITÉS DE RECHERCHE EN CINQ DATES

1957 - Naissance à Strasbourg

1979 - CAPES d’allemand et maîtrise de dialectologie

2003 - Professeur des universités

2009 - Premier vice-président de l’Université de Strasbourg

2016 - Président de l’Université de Strasbourg

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C A M P U S www.crous-strasbourg.fr

C’est l’un des temps forts de la ren-trée. Les élections étudiantes, qui se sont déroulées le 15 novembre

dernier, constituent un témoin de l’enga-gement des étudiants sur le campus. Un scrutin marqué à nouveau cette année par la victoire de l’Afges qui devance l’Unef dans son fief de Strasbourg obtenant près de 70 % des suffrages. Score inversé dans le Haut-Rhin puisque l’Unef vire en tête avec plus de 60 % des votes devant l'Uni.

Le résultat final consacre l’Afges qui décroche cinq des sept sièges au conseil d’administration du Crous. Fait nouveau pour cette édition 2017 : la mise en œuvre d’un système d’émargement via un famoco qui valide la carte étudiante. « Un moyen d’éviter les doubles votes et de garantir la régularité du scrutin, affirme Nicolas Gsell, direction de la Division Vie Étudiante du Crous de Strasbourg. Nos équipes, épau-lées par un prestataire extérieur, ont fait un

L’AFGES EN LOCOMOTIVELes élections étudiantes, organisées tous les deux ans, ont confirmé la prédominance de l’Afges. L’association strasbourgeoise obtient cinq des sept sièges au conseil d’administration du Crous.

« GOMMER LES INÉGALITÉS »Dans un contexte de difficultés crois-santes pour de nombreux étudiants,

Bastien Barberio, président de l’Afges, rap-pelle les objectifs de l’association fédérative. « Nous militons d’abord pour un nouveau sys-tème de bourses : l’aide globale d’indépen-dance. Le but est de supprimer les inégalités actuelles liées aux seuils des bourses. Nous nous félicitons en revanche de l’alignement des bourses des formations sanitaires et

sociales sur celles du Crous. Il s’agit main-tenant d’obtenir la gestion opérationnelle de ces bourses sanitaires et sociales par le Crous et non plus par la région. L’Afges est également vigilante sur la question de la restauration. Le gel du prix du menu étudiant en Resto’ U est une avancée mais nous demandons toujours une baisse en-dessous du seuil symbolique des 3 euros. Nous nous opposons également à l’ouverture d’une res-

tauration alternative aux portes du campus ou au pied des amphis, comme les foodtrucks ou les distributeurs. Le Resto’ U - un repas chaud, équilibré avec place assise à un tarif social - constitue la meilleure solution pour nous. Enfin, nous continuons à plaider pour le gel des loyers dans les cités universitaires. La discussion se poursuit avec le Crous avec écoute, respect et bienveillance. »

gros travail en amont pour valider le logiciel, l’expérimenter avant de le déployer sur l’en-semble des bureaux de vote. » Place main-tenant à la désignation par les sept élus étudiants d’un nouveau vice-président au conseil d’administration du Crous en rem-placement de Guillaume Poillerat-Garcia. Celui-ci cède son siège après deux ans de vice-présidence en saluant le pragmatisme qui prévaut dans cette assemblée.

SIGNAL POSITIF« L’Afges fait le pari de l’intelligence col-lective tout en restant vigilante sur les avancées de la vie étudiante. Les étudiants demeurent confrontés à de réelles dif-ficultés financières et matérielles. Mais nous assistons aussi au développement de nouvelles solidarités et de nouveaux modes de coopération favorisés par la révolution digitale. Le développement de l’emploi étu-diant est un signal extrêmement positif. »


L’Afges devance l’Unef dans son fief de StrasbourgParticipation en baisse71 000 étudiants inscrits dans les universités alsaciennes

10 % de participation

6 112 votants dans le Bas-Rhin, 867 dans le Haut-Rhin

Record de participation au lycée René Cassin : 272 votants

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À Strasbourg, la Saint-Valentin dure dix jours. Et après quatre édi-tions, l’opération « Strasbourg Mon

Amour » confirme son succès. Du 10 au 19 février 2017, l’événement devrait à nouveau déchaîner les passions, d’autant plus que le programme gagne au fil des ans en densité et en originalité. Soirées festives déca-lées, concerts, guinguettes amoureuses, bars éphémères, visites insolites dans les musées de la ville, expositions de photo-graphies, projections de films, dîners gas-

tronomiques et spectacles romantiques. Au total plus de 40 rendez-vous sont pro-grammés à travers la ville. L’opération sied particulièrement à Strasbourg la romantique : ses canaux, ses ponts, ses ruelles pavées, ses maisons à colombages. Et désormais son campus. Car le Crous de Strasbourg, premier opérateur de la vie étudiante, rejoint les parte-naires de l’événement.Le programme sur quatre jours prévu par le Crous - du 13 au 16 février - s’annonce prometteur : pistes de danse éphémères

« STRASBOURG MON AMOUR » PASSIONNÉMENT

É V É N E M E N T

QUI SERA LE MEILLEUR CUISINIER ?

dans les Restos’ U Esplanade, Paul-Appell, Illkirch et Cronenbourg, atelier de création do it yourself avec l’association Campus Vert - ou comment créer soi-même un cadeau pour la Saint-Valentin -, jeu-concours avec repas gastronomique romantique à la clé. La soirée de la Saint-Valentin constitue le temps fort de cette séquence.

DÎNER ROMANTIQUE À GALLIALe Crous de Strasbourg a prévu un dîner aux chandelles au restaurant Gallia qui mettra ce soir-là les petits plats dans les grands avec ambiance musicale à la clé. Un pari pour le Crous qui veut se positionner durablement autour de cet événement. « Le public étu-diant est réceptif, assure Juliette Lacladère, chargée de l'action culturelle au Crous de Strasbourg. L’opération, à la fois unique et populaire, est l’occasion de renouveler les ani-mations sur le campus. » Tout le programme sur www.crous-strasbourg.fr et sur la page Facebook du Crous de Strasbourg.

Organisée conjointement par le Crous de Strasbourg, la MGEL, le SUMPS et la

Mutualité Française, la 2e édition du concours de cuisine étudiant est lancée. Les étudiants doivent envoyer leur recette par mail avant le 5 février 2017. Objectif : confectionner un plat équilibré pour deux personnes pour un budget total de 10 euros. Un jury, composé notam-ment d’une nutritionniste et de Christophe Jossinet - chef cuisinier du Crous, opère une première sélection. La demi-finale opposera

quatre candidats le 16 février avant la grande finale programmée le 23 mars. Ce sont les étudiants eux-mêmes, lors d’un service au Resto’ U, qui voteront pour leur vainqueur. Alors qui pour succéder à Léa ? La gagnante de l’édition 2016 l’avait emporté largement avec un crumble aux légumes et un tiramisu aux pommes. Informations et règlement du concours : www.crous-strasbourg.fr/actua-lité/concours-de-cuisine-etudiant/

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Le Crous entre dans la danse de « Strasbourg Mon Amour » et annonce plusieurs animations sur le campus. Sur un ton à la fois poétique et décalé.

CULTURE POUR TOUSLes Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement Supérieur (JACES) auront lieu du 28 au 30 mars 2017. Au programme : animations dans les amphis, performances artistiques, découverte et dégustation de grands crus avec l’école des Vins de Bordeaux.Programme complet sur :www.crous-strasbourg.fr

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À L’ÉCOUTE (TÉLÉPHONIQUE) DES ÉTUDIANTS

E N P R AT I Q U E www.crous-strasbourg.fr

À l’heure de la dématérialisation du dossier social étudiant, pas

question pour autant d’être déconnecté des étudiants. La mise en œuvre d’une pla-teforme téléphonique à l’échelle des Crous de Strasbourg, Nancy-Metz, Besançon, Dijon et Reims répond à l’exigence de qualité de service. Autour de deux super-viseurs professionnels, la plateforme

déploie une équipe de 18 étudiants embau-chés pour traiter les appels téléphoniques. Un véritable front office qui, en 2017, sera également au service des Crous de Lille et d'Amiens. Le dispositif représente un potentiel de près de 475 000 étudiants, soit le quart de la population étudiante en France.

« LA MONO-ACTIVITÉ, C’EST FINI ! »Après la fourniture de repas, l’hébergement ? Depuis trois ans, le Clous de Mulhouse et les Compagnons du Devoir consolident leur partenariat. Un exemple de diversification des publics.

Comment doper la fréquentation des restaurants et des résidences universitaires ? En innovant, en

diversifiant l’offre mais aussi en ouvrant les établissements à de nouveaux publics. La nouvelle résidence d'Illkirch, le concept Bed & Crous décliné à Gallia et le positionnement sur les courts séjours illustrent cette volonté d’élargir la clientèle. Exemple concret à

Mulhouse, où le Clous accueille depuis trois ans les Compagnons du Devoir. « De sep-tembre à juillet, nous assurons la fourniture des repas à la Maison des Compagnons, précise Sylvain Bouffay, directeur du Clous. Cette prestation répond à notre stratégie de diversification de la clientèle vers des publics professionnels ou engagés sur un parcours d’emploi. Nous travaillons aussi avec le

TOUR DE FRANCEApprendre par le voyage : c’est la vocation des Compagnons du Devoir. Le Tour de France représente plus de 10 000 jeunes en formation et un réseau de 38 000 entreprises. Les Maisons des Compagnons sont ins-tallées dans 45 villes en France et sont présentes dans 40 pays.


La qualité du partenariat pousse le Clous de Mulhouse à contractualiser l’hébergement des Compagnons du Devoir dans les résidences universitaires

centre régional de réinsertion des personnes handicapées et le Centre de Formation des Apprentis dans l’Industrie (CFAI). »

L’OUVERTURE DE LA CITÉ« La mono-activité, c’est fini ! Cette diversité de publics est une source de croissance pour le Crous mais aussi une chance pour notre cœur de cible, les étudiants. La mixité est synonyme d’enrichissement pour les uns et pour les autres. » Propos appuyés par Hervé Pointillart, délégué régional Grand Est des Compagnons du Devoir. « L’ouverture de la cité est importante pour le compa-gnonnage. Avec le Crous, nous sommes immergés dans le monde de la jeunesse dans lequel se reconnaissent nos stagiaires. L’Alsace est un territoire clé du Tour de France des Compagnons. À Mulhouse, comme à Strasbourg et à Colmar, nous avons trouvé d’excellentes conditions d’accueil. Cela par-ticipe de la réussite de nos pensionnaires. » La qualité du partenariat pousse le Clous de Mulhouse à contractualiser l’hébergement des Compagnons du Devoir dans les rési-dences universitaires. Le dossier est sur les rails et devrait se concrétiser cette année.

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PAULINE GAUDIER, TALENT INTERNATIONALLe service des relations internationales du Crous de Strasbourg est aux avant-

postes dans le dispositif emploi étudiant. « Nous associons en permanence trois à quatre étudiants vacataires à l’activité du service, confirme Audrey Wirrmann, res-ponsable du SRI. Les tâches sont multiples : traitement des demandes de courts séjours et des dossiers d’hébergement, affectation des listes d’attente, bons de logement, mise à jour de la base de données Aglaé pour l’attribution de logements. Le travail ne manque pas : entre janvier et juin, nous traitons près de 1 000 demandes. » Pauline Gaudier, qui pré-pare une thèse en littérature comparée, a

répondu à une annonce du SRI via Jobaviz. « Ma candidature a été acceptée et j’occupe un poste d’assistante avec un contrat de 20 heures par semaine. Mes compétences linguistiques en anglais et en italien m’ont naturellement orientée vers l’accueil de délégations étrangères ou la préparation de colloques et d’événements. » Depuis sep-tembre, son agenda est chargé : accueil d'une délégation chinoise à Strasbourg, soirée des étudiants internationaux, organisation d'un voyage culturel à destination des étudiants à Florence. « C’est passionnant mais je ne perds pas de vue mes objectifs. Et le Crous a su s’adapter à mes priorités d’étudiante. »

I N I T I AT I V E S

Place à une jeunesse entreprenante. Dans ses services comme sur le campus, le Crous capitalise sur l’emploi étudiant. Ses fers de lance : un poste de référente dédiée à ces questions et le portail Jobaviz.


À FOND L’EMPLOI ÉTUDIANT !

Pas facile pour un étudiant de conjuguer études et emploi. Et pourtant, pour de nombreux

jeunes, cette source de revenus est indis-pensable. D’où l’idée du Crous de mettre en place un dispositif qui prend en compte cet impératif du quotidien et les contraintes

d’emploi du temps uni-versitaire. C’est la mis-sion qui a été confiée à Mathilde Karceles, référente emploi étu-diant. « L’objectif est de permettre aux étu-diants de trouver un emploi en adéquation avec la réussite de leurs études. » Cette jeune recrue, diplô-mée de Sciences Po et doctorante en socio-logie politique, pilote deux projets phares : la création d’une plate-forme de centralisation des offres d’emploi et le développement du portail Jobaviz en lien

avec les acteurs institutionnels comme les collectivités, Pôle Emploi, l’Université de Strasbourg, l’Université de Haute-Alsace et des partenaires privés. « Nous privilégions des emplois de courte durée - de quelques heures à quelques jours -, sur le campus ou à proximité des résidences universitaires. »

CityU

Mathilde Karceles au service des étudiants pour les questions d’emploi

De l’ingénierie de projets en phase avec les attentes et les besoins des étudiants.

PROJET MOBILISATEURMathilde Karceles se positionne ainsi comme une interlocutrice pour les étudiants concernant les questions d’emploi. « Mon rôle est de veiller à l’intégration des étu-diants dans les équipes professionnelles, de suivre la législation du travail et d’aider les jeunes à faire valoir leurs droits. Je les accompagne aussi dans la formalisation d’un CV et d’une lettre motivation ou encore dans la préparation d’un entretien d’em-bauche. Ma réflexion porte également sur la création d’un job guichet qui permettra de décentraliser mon intervention dans les Restos’ U et les résidences. Le but est de créer à différents endroits du campus des animations autour de l’emploi étudiant. » En poste pour dix mois, Mathilde Karceles a l’ambition de faire bouger les lignes et de créer une dynamique autour d’un projet mobilisateur, générateur de confiance pour les étudiants. C’est bien parti !

SOURCES D’EMPLOISPlus de 40 % des étudiants alsaciens sont abonnés à Jobaviz, le portail de services dédié aux emplois étu-diants et qui centralise les offres des employeurs régionaux. Le déploie-ment de la plateforme téléphonique à l’échelle de cinq Crous de l’Est de la France est également source d’em-plois : 18 équivalents temps pleins sont mobilisés.

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Séjour culturel à Florence, séminaire trinational, jumelage avec Shanghai, symposium : l’international est vecteur d’enrichissement pour les étudiants et de notoriété pour le Crous de Strasbourg.

CAP SUR VIRGINIA TECH EN PASSANT PAR FLORENCE

I N T E R N AT I O N A L www.crous-strasbourg.fr


Engagé en 2013, poursuivi en 2015 à Strasbourg, le sympo-sium fait cette année étape

aux États-Unis, sur le campus de Virginia Tech. Six pays se retrouvent sous cette bannière internationale pour échanger sur la vie étudiante : France (Strasbourg), Allemagne (Karlsruhe), États-Unis (Virginie et Caroline du Nord), Mexique (Monterrey), Canada (Toronto) et Russie. « Nous attendons beaucoup de ce voyage Outre-Atlantique qui va nous renseigner sur les pratiques des campus américains, commente Audrey Wirrmann, respon-sable du service Relations Internationales du Crous de Strasbourg. Le rôle des étudiants relais, les contrats d’emploi étudiant, l’engagement citoyen, les modes d’hébergement, la prise en charge du mal-être étudiant seront au cœur de nos dis-cussions pendant cinq jours. Un groupe d’étudiants et de responsables héberge-ments et vie étudiante nous accompagne et contribue activement à l’enrichisse-ment des débats. » Autre temps fort de ce premier trimestre 2017 : le séjour culturel à la Villa Finaly à Florence, du 4 au 10 mars.

Ce séminaire est l’occasion pour sept étudiants sélectionnés sur candidature, quelle que soit leur filière, de porter un projet autour de l’art et de la culture. Une découverte des trésors de Florence - comme la Bibliothèque de Lettres et l’Institut de Papyrologie qui ont émerveillé les étudiants l’an dernier - est également au programme.

Rappelez-nous l’histoire de cet établissement…Construite en 1427, la Villa Finaly a appartenu à de grandes familles italiennes avant de devenir la résidence du ministre plénipotentiaire de Grande-Bretagne auprès du Grand-Duché de Toscane. En 1866, la Villa est acquise par Horace de Landau qui s’y retire pour se consacrer à ses passions : la littérature et l’art. Il y constitue une bibliothèque privée de plus de 60 000 volumes, considérée comme l’une des plus belles biblio-thèques d’Europe. À sa mort, sa nièce, Jenny Finaly, hérite de la résidence et l’occupe avec son fils jusqu’en 1938. La Villa devient alors un des centres de la vie mondaine et intellectuelle de Florence. Marcel Proust, Anatole France et Gabriele d’Annunzio font partie des invités. En 1953, le principal héritier étant décédé, la famille décide de la léguer aux Universités de Paris qui lui redonnent son lustre d’origine et l’ouvrent à de nombreuses activités.

Quelle est la mission principale de la Villa Finaly ?Sa vocation première est d’accueillir des ren-contres scientifiques organisées par les uni-versités parisiennes, françaises, italiennes et internationales. Héritière d’une riche tradition florentine, la Villa développe les arts en invitant les artistes contemporains à présenter leurs œuvres. Peinture, sculpture et photographie ont pris place à la Villa. Enfin, masters, séminaires d’écoles doctorales, universités d’été y trouvent un cadre propice à leur travail. La Villa dispose, en effet, de 25 chambres pour un agréable séjour.

Quel est le programme cette année ?De janvier à avril, en collaboration avec le Crous, la Villa ouvre ses portes aux étudiants passionnés d’Europe, de voyages culturels et d’histoire en leur proposant des séjours à des tarifs exceptionnels. L’équipe de la Villa met tout en œuvre pour leur permettre de découvrir la Toscane, son patrimoine, ses traditions dans un cadre prestigieux.

« L’ART EN HÉRITAGE »

3 questionsà BRIGITTE CÉDOLIN Directrice de la Villa Finaly

HAUT LIEU DE CULTURESituée sur les hauteurs de Florence, à quelques kilomètres du centre historique, la Villa Finaly est la propriété de la Chancellerie des Universités de Paris. Celle-ci a décidé depuis plusieurs années d’ouvrir le site aux différents Crous de France pour toucher les étudiants : hébergement, petit-déjeuner et programme culturel inclus.

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Dans les restaurants ou les résidences universitaires, les volontaires en service civique incarnent l’engagement citoyen. Une mission d’intérêt général loin d’être anodine.

EN MISSION SUR LE CAMPUS

Créer du lien social, favoriser le vivre ensemble, faciliter l’intégra-tion des étudiants internationaux :

autant d’objectifs inscrits dans la mission des volontaires en service civique. « Ce sont bien souvent des jeunes en phase d’orientation ou de reconversion, explique Juliette Lacladère, chargée de l'action culturelle. Après une formation menée sous l’égide de l’AFEV (Association de la formation étudiante pour la ville), encadrés par un tuteur, ils sont en capa-

cité d’intervenir à deux niveaux : la gestion de projets et le montage d’animations. Cette expérience citoyenne est mise à profit pour construire un projet professionnel. Les résul-tats sont positifs : nous avons déjà recruté dix volontaires en service civique. » Parmi eux, Alexandra Chich, titulaire d’un master d’an-glais, et Nolwenn Hanser-Lescoltour. « Nous travaillons en binôme autour de l’animation des Restos’ U, confient les deux volontaires. Un de nos gros challenges est de toucher un


M É T I E RS

C O N ST R U I S O N S L A V I E É T U D I A NT E CityU

DISPOSITIF PUBLICLe Crous de Strasbourg accueille actuellement 10 volontaires en ser-vice civique : 6 en résidence univer-sitaire, 2 en Restos’ U, 2 au Clous de Mulhouse. Des missions soutenues par une indemnité mensuelle de l’État (470 euros) et de l’organisme d’accueil (106 euros).

public très divers et d’aller chercher ceux qui pensent que ce n’est pas fait pour eux. La fina-lité est d’encourager la réussite universitaire en favorisant l’épanouissement de chacun. Le défi, c’est aussi de proposer des animations variées pour capter tous les profils et tous les âges. »

DAVANTAGE DE RESPONSABILITÉS« Après la soirée jeux à l'Annexe Paul Appell en partenariat avec Philibert, nous souhaitons créer de nouveaux rendez-vous : Cluedo géant dans un Resto’ U, soirées de dégustation avec des plats originaux, apéritif international. Le dispositif volontaire en service civique libère l’esprit d’entreprendre et diffère clairement du job étudiant. On a davantage de respon-sabilités, on se sent utile et on apporte des réponses concrètes à des enjeux sociétaux. » Le Crous recherche, pour chaque année uni-versitaire, des volontaires pour une mission de sept mois, de septembre à mai, à raison de 24 h par semaine. Les missions sont réservées aux 18-25 ans. www.service-civique-gouv.fr

« DE NOUVELLES ÉNERGIES SE METTENT EN MARCHE »Le Crous, comme opérateur de la vie étudiante, et l’AFEV, comme opérateur

du service civique, ont décidé de mettre en commun leur expertise et leurs outils. « Nous sommes convaincus qu’une vie étudiante dynamique contribue à la réussite de chaque étudiant et à son implication dans la cité, affirme Fanny Sarron, déléguée territoriale de l’association. L’objectif de ce partenariat est d’accompagner les équipes du Crous dans la compréhension et l’appropriation du service civique, la rédaction des missions de volonta-

riat, la formation des tuteurs et le recrutement des volontaires. Après le recrutement, l’AFEV reste présente pour conseiller le Crous et les tuteurs dans l’encadrement des volontaires et le bon déroulement des missions. Les étudiants ont déjà suivi une formation sur le montage de projets et d’autres vont en suivre, notamment les techniques d'animation et la communication non violente. Il y a de nou-velles énergies qui se mettent en marche et traduisent une dimension enthousiasmante du sentiment de citoyenneté. »

Alexandra Chich et Nolwenn Hanser-Lescoltour travaillent autour de l’animation des Restos’ U.

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PÊLE-MÊLEPÊLE-MÊLE

Le Crous de Strasbourg s’est lancé pour une nouvelle année dans la mise en place de son parcours théâtre. Les étudiants ont pu dé-couvrir depuis la rentrée 2016 les coulisses du Théâtre national de Strasbourg (TNS) et voir l’excellent « Dom Juan » écrit par Molière et mis en scène par Jean-François Sivadier. Lundi 6 mars, les étudiants auront l’opportunité de visiter les ateliers de construction des décors du TNS et de voir une nouvelle représentation, le jeudi 16 mars, 100% gratuite, 100% étudiante : « Sombre rivière », de Lazare, pour une soirée tout à la fois festive, déjantée, poétique et musicale.

Concours culturelsLe Cnous et les Crous organisent chaque année des concours culturels nationaux dans différents domaines artistiques : bande dessinée, création numérique, film court, musique, écriture de nou-velle, photographie, danse et théâtre. Ces concours sont à destination des étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français. Pour l’année universitaire 2016/2017, le thème sélectionné est « rue » ! Les étudiants peuvent mon-trer leur talent jusqu’au 13 mars pour le concours de nouvelle et jusqu’au 17 mai 2017 pour ceux consa-crés à la bande dessinée, la création numérique, le film court et la photo.

Les étudiants se prêtent au jeuOn pensait que l’univers des jeux passait inévitablement par le numérique, les consoles, les tablettes et les portables. Il n’en est rien. Les jeux traditionnels ont toujours la cote. Nolwenn Hanser Le Sclotour et Alexandra Chich, volontaires en service civique, l’ont bien compris et semblent avoir trouvé la bonne formule. Les soirées jeux qu’elles organisent sur le campus attirent de plus en plus d’étudiants. Le succès était encore au rendez-vous de l’animation proposée le 8 février de 18 h 30 à 21 h à l’Annexe, au Resto’ U Paul Appell. Plus de 50 personnes ont répondu à l’invitation et participé aux jeux de plateau et aux jeux d’ambiance mis à disposition par l’INSA. Prochain rendez-vous le 15 mars (de 18 h 30 à 21 h) avec une soirée jeux de rôles à la résidence Paul Appell et jeux de plateaux - à l’Annexe - en partenariat avec la Sauce aux Jeux et l’INSA.

À C O N S U LT E R

LE CAMPUS DE MULHOUSE À L'ÉCRANIllustrer par l’exemple la vie sur le campus de Mulhouse, ses étudiants, ses équipements : c’est l’objectif du film promotionnel initié par le Clous de Mulhouse et réalisé par l’agence Citeasen en

collaboration avec 128 dB. Tonique et rythmée, la vidéo met en lumière l’énergie et la modernité du campus, la qualité de l’hébergement, de la restauration et des services. « Notre univers est riche et nous voulions montrer, dans un format court, toute l’étendue de nos activités » précise Sylvain Bouffay, directeur du Clous de Mulhouse. Le film est diffusé sur Internet et sur la page Facebook du Crous de Strasbourg.


Parcours théâtre

Documents

P.5 STRASBOURG · (GBCP), dont la mise en place a débuté en 2016. Rappelons à cet égard que la GBCP a été créée par le décret du 7 novembre 2012, qui porte sur ... initiative