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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris du 17eme arrondissement du mois de septembre.
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édito ‘Bon’jour !
Petit Bonbon est différent.
La rentrée c’est maussade. On regarde lentement
son bronzage s’effilocher, on pèle du nez, on jette
ses tongs ruinées et on passe à la Javel son drap
de bain Marc Jacobs.
Mais toi Petit Bonbon, je suis prête à parier que la vie te sourit. Que de
toutes façons, tu en avais marre de faire des sudokus à Noirmoutier.
Que le parfum de la Lancaster indice 6 te sort par les yeux même si dans
quinze jours il ressemblera à des relents de Paradis. Que toi tu n’auras
pas 7800 mails qui traînent sur ton Outlook parce qu’entre deux parties
de BrickBreaker, tu répondais même à Régis de la compta.
Tu as déjà fait ton plein de Juvamine, tu as acheté des lots de chaus-
settes noires et blanches chez H&M et tu as pris un abonnement chez
Point Soleil en te jurant que tu arriverais à garder la marque jusqu’à juin
prochain. Même une minuscule.
Toi Petit Bonbon, tu fais partie d’une espèce rare en voie d’expansion.
Tu fréquentes assidument les néos-bars comme le Chou qui sert des
supers salades. Tu n’as pas peur d’arborer un bibi 50’s et même que tu
sais ce que c’est, vu que tu t’habilles chez Gyppo et Glitterati et que
tu écoutes les conseils de la maîtresse des lieux Valérie. Grâce à une
autre Valérie -Nahmias- tu participes à la vie culturelle de ton quartier
puisque tu es le digne possesseur d’un Pass 17 pour aller flâner dans les
musées et cinés du coin. Petit Bonbon, t’es tellement fort que tu connais
peut être même la choré de Magnolia Forever, mais si tu la connais pas
tu pourras demander à Carole puisqu’elle était Clodette avant. Une
vraie, avec les paillettes et tout. La rentrée t’appartient Petit Bonbon.
Je t’embrasse fort.
PS : je voudrais remercier Julie J. pour son aide. Si j’étais Batman, tu
serais Robin. Si j’étais Aglaë, tu serais Sidonie.
Camille Clance
Rédactrice en chef
Régie Publicitaire
06 33 54 65 95
Président
Jacques de la Chaise
Design original
Rédactrice en chef
Camille Clance
Rédactrice en chef adjointe
Julie Joaquim
Graphiste
Alexandra Praud
Secrétaire de Rédaction
Adeline Caffin
Rédaction
Coralie Dienis, Fanny Némé, Aude Sapère
Photographes
Khatim Kefti, Simon Sarrasin
Illustrateurs
Agathe Faucheur De Battisti, Paulina
Leonor, Guillaume Ponsin
Stagiaires
Julien, Charles, Antoine, Delphine,
Aurélien, Victoria
Grands comptes & site Internet
Matthieu Lesne / 06 50 71 92 71
Chef de pub
Lionel Ponsin / 06 33 54 65 95
Responsable culture et partenariat
Macha Binot / 06 22 36 20 88
Illustratrice
Agathe The Melon
Petites annonces
Rejoignez le Bonbon
Contactez-nous
[email protected] / 01 48 78 15 64
S.A.S Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
3 — 17
3 — 17
sommaire
6. Gyppo & Glitterati
34. Valerie Nahmias
10. Imany
38. Resto Times
14. Khatim Ketfi
44. Carole Plumelle
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
18. Le Bon Astro
20. La Bonne Destination
22. Le Bon Look
24. Le Bon Moment
29. Le Casse Bonbon
30. Les Bons P'tits Diables
32. Le Bon Jeu
33. Le Bon Mot
34. La Bonne Dame
36. Les Bons Shops
38. Le Bon Service
40. La Bonne Parisienne
42. Les Bons Snapshots
44. Le Conte est Bon
46. Le Bon Agenda
Septembre 2011
5 — 17
Pour une entrée prioritaire et gratuite, envoyez un mail à : [email protected]
Tous les vendredis au Bus Palladium
5 — 17
le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
Céleste Bollack. Céleste Bollack est une artiste, une
femme, une amie qui, dans son atelier de rêves en
gestation, est toujours pleine d'une attachante arro-
gance, pleine de ce doute qui la rend exigeante, pos-
sédée par son travail. Obsédante, déroutante, quel-
quefois tyrannique, elle n'en demeure pas moins un
irremplaçable regard à l'affût qui nourrit son travail
de peintre. Du 15 au 30 septembre. Galerie L’œil du
Prince, 30, rue Cardinet. Tél. 01 42 26 50 49
Déshabillez Mots…
… Strip-Texte. À la radio, dans un studio d'enregis-
trement, deux journalistes, Flor et Léonore ont choisi
de convoquer les Mots afin de les faire parler et
entendre leur vérité. Elles vont mener des interviews
étonnantes, absurdes et renouveler ainsi notre vision
des Mots, questionner notre rapport au langage.
À partir du 11 septembre, à L'Européen. 5, rue Biot.
Tél. 01 43 87 97 13 - www.deshabillez-mots.com
Vanina Langer
Les Surréalistes fermaient les yeux pour chercher
« la » femme cachée dans la forêt. Nicky de St
Phalle inventait des Nanas, paradoxales et ludiques.
C’est entre ces deux quêtes, surréaliste et pop
européenne, que se positionne Vanina Langer, elle
cherche et fouille la surface du papier pour y déceler
une silhouette féminine. À partir du 09 septembre.
Galerie Collectie, 53, rue Lemercier. www.collectie.fr
Isabelle Alonzo
Entre conférence et one woman show, Isabelle
Alonso livre pour la première fois sur scène, avec
humour et tendresse, ses réflexions pertinentes et
décapantes sur les femmes, les hommes, les tâches
domestiques, l’épilation du maillot…
Jusqu'au 16 octobre, au Théâtre du Petit Hébertot
78 bis, boulevard des Batignolles.
Tél. 01 42 93 13 04 - www.petithebertot.fr
théâtre
exposition
peinture
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
spectacle
6 — 17 7 — 17
6 — 17 7 — 17
la bonne boutique
Le mois de septembre est synonyme de tendance, de
mode et de création (c'est aussi celui de la reprise,
mais par pitié, n'en parlons plus). Avec la Fashion
Week à la fin du mois, j'en connais plus d'un qui a des
sueurs froides rien que d'y penser.
Heureusement, pour patienter il y a Gyppo & Glit-
terati. Dans son écrin confidentiel de la rue Nollet,
cette boutique recueille tous ceux qui cherchent à
s'habiller ou à se faire plaisir. On y retrouve fashio-
nistas, hipsters, dandys et autres espèces originales
en déperdition. Ce n'est plus la peine de courir Paris
pour dégotter un bibi années 60 introuvable, un blou-
son en cuir pour la moto, une robe de créateur impro-
bable ou un smoking griffé à louer pour une soirée
de gala. Et tout cela sans avoir à vendre sa propre
peau ! Le Bonbon vous présente le gratin sur un pla-
teau d'argent…
Sa devanture verte, déjà bien connue des fans de
vintage, attire les connaisseurs du monde entier, cer-
tains viennent de Mexico exprès ! La couleur est don-
née : bienvenue au Vintage shop le plus original du
17e arrondissement de Paris. Un goût certain pour
les pièces rares et autres trouvailles de style, des
prix abordables et un accueil personnalisé font déjà
la renommée de la boutique tenue par Valérie. Cette
comédienne aux multiples casquettes (successive-
ment costumière et coach en entreprise) propose
en plus des séances de relooking, de coaching et de
prise de parole en public. C'est en aidant ses clients,
parfois un peu mal à l'aise avec leur style vestimen-
taire ou leur corps, qu'elle s'est rendu compte qu'un
petit coup de pouce général pouvait être sacrément
bénéfique pour la confiance en soi. Après avoir fait
du coaching en entreprise basé sur des techniques
théâtrales, c'est tout naturellement qu'elle a com-
biné ses divers savoir-faire pour le service de ses
clients. Pour les plus pointilleux qui veulent du
beau, du bon, du vieux vintage, on peut compter sur
l'amour de la propriétaire pour la qualité : « Du vin-
tage oui, mais pas de la fripe au kilo tâchée ou déchi-
rée », elle passe des heures à chiner et à sélection-
ner ses pièces. « Mes chaussures et maroquineries
sont presque toutes italiennes, étant donné que je
les choisis pour les modèles et la qualité du cuir… Ce
n'est finalement peut-être pas un hasard. »
Pas étonnant venant d'une italienne d'origine. On
pourrait croire qu'il en va de même pour le nom chan-
tant de la boutique… Eh bien non ! Elle s'explique :
« C'est une expression américaine, du slang (anglais
familier) qui signifie gitans et gratin. Ce nom colle
parfaitement à l'image du shop : entre la fripe où tout
est en vrac et accessible, et la boutique chic à pièces
uniques hors de prix. Gyppo & Glitterati comble les
chercheurs de merveilles comme ceux qui veulent se
costumer. »
Gyppo& Glitterati
GITAns & GrATIn, Du VInTAGe Pour Tous !
Texte Julie Joaquim
Photo Khatim Ketfi
8 — 17
la bonne boutique
Valérie propose même des ateliers de couture pour
devenir pro de la retouche et propose de personna-
liser vos achats. De par sa formation, elle a l'oeil de
la costumière et si on lui demande, elle répond au
mieux pour chacun selon son style et sa morpho-
logie. « L'idée ce n'est pas de se déguiser en super
bombasse. C'est plutôt de mettre en avant ses atouts
selon ses goûts, pour faire ressortir sa personnalité et
reprendre confiance en soi. Le meilleur remède pour
cela reste encore de s'aimer soi-même pour plaire
aux autres ». Pour que la clientèle se sente à l'aise,
elle ne ménage pas les petites attentions : un canapé
dans la loge voûtée en bas pour faire ses essayages
avec les copines, un vin chaud et du pain d'épices
en hiver lorsqu'il fait froid le dimanche, un punch le
premier week-end du printemps… Gyppo & Glitterati
c'est un peu la maison du quartier, on y bavarde, on
y trouve, on s'y retrouve, on y passe, on s'y confie,
on y fait des folies. En bref, un lieu à l'image de sa
gérante : un vrai bonheur !
Gyppo et Glitterati
34, rue Nollet
Du mardi au samedi de 11h à 19h30
Dimanche de 14h à 19h30
8 — 17
10 — 17 11 — 17
la bonne étoile
une voix inattendue au timbre chaud et suave, une
silhouette gracile et un sourire solaire : voici Imany.
Ce nom qui signifie « espoir » en swahili, elle l'a
choisi après s'être éclipsée du monde de la mode.
non contente de posséder une voix soul-folk aux
basses à faire frémir le Zénith de Paris (vu en live),
elle est aussi belle que l'étoile du matin. son album
The Shape of a Broken Heart, sorti en 2010, a enfin
réconcilié l'image (et le son !) du mannequin devenu
chanteuse. Après avoir fait se lever la foule comme
se lève le soleil en première partie d'Angie stone et
de Ben l'oncle soul, nous la rencontrons entre deux
tournées.
C'est la première question que tout le monde te pose,
et je ne peux pas m'en empêcher : quel a été ton par-
cours pour passer de la mode à la musique ?
La mode, j'ai commencé jeune, je suis tombée dedans
un peu par hasard. Je me suis alors rendue compte
que finalement ça ne m'intéressait pas tant que ça.
La musique, je l'ai toujours eue en tête. Je suis partie
de rien avec beaucoup d'envie, ça a été un ensemble
de beaucoup de travail, de galères et de rencontres.
Il a fallu que j'apprenne à composer, écrire, jouer de
la guitare. Pour tout ça, j'ai pris des cours. De piano
justement dans le 17e, avec le professeur Pierre Pou-
devigne. Mais ce qui me faisait le plus peur, c'était la
scène, et les cours de théâtre m'ont aidée à gérer ça.
Qu'est-ce qui te faisait si peur ?
Sur scène, j'étais terrifiée, je tremblais de peur à
l’idée d'oublier les paroles, ou que ma chanson ne
soit pas comprise. J'ai appris que pour écrire, il fal-
lait s'entourer de personnes de confiance (raison
pour laquelle elle travaille avec sa sœur Fatou -entre
autres- qui est sa manageuse ndlr), qui ne vont pas
juste critiquer ton travail mais te conseiller. Avant un
concert, j'ai un rituel, je me parle la première phrase
pour me détendre et placer ma voix le plus naturel-
lement possible. Et bien sûr, pour éviter d'oublier les
paroles, comme je suis un peu tête-en-l'air, je peux
arriver sur scène en me demandant « Tiens, qu'est-
ce qu'on chante ? » (rires).
Depuis la sortie de l'album, tu es sans cesse en tour-
née, tu dois bien avoir une petite anecdote de tour ?
Je me fais engueuler par des fans lorsque je ne fais
pas de rappel : c'est parce que je suis en première
partie et il y a d'autres groupes derrière ! J'ai gardé
un super souvenir du Festival de Juan-lesPins. On a
ouvert pour Raphael Saadiq et Ben l'Oncle Soul, les
chansons de rappel on n'y avait même pas pensé. Le
programmateur nous autorise à en faire juste une, je
regarde le guitariste quand un fan crie « Fais Slow
down ! », mais on n'avait pas la bonne guitare pour.
Comme j'interagis facilement avec le public, je lui
explique. Mais empêchant les autres de donner leur
ImanyÀ LA BeLLe éToILe
Texte Julie Joaquim
Photo Khatim Ketfi
10 — 17 11 — 17
avis le mec insiste avec un « C'est pas grave fais le a
cappella ! ». Je n'ai pas pu m'empêcher de répondre
« Ben oui, et dans ton salon aussi ! » et la foule a
éclaté de rire…
Pour la voir et l'entendre :
Imany est en tournée dans toute la France
www.imanymusic.com
www.myspace.com/imanyeasy
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les bons plans
Restaurant IstambulLe meilleur kebab de Paris rue des Batignolles ?
oui, amis gloutons vos binocles ne vous font pas
défaut ! Le meilleur kebab de la capitale aurait jeté
les amarres dans le 17e ! Alors heureux ?
Donc, parlons bien parlons viande rôtie et frites mais
tout d’abord bref « lexi-kebab » de base pour les néo-
phytes. Kebab : sandwich phare du barbu, équivalent
du Big Mac d’un certain monsieur Mac outre Atlan-
tique, aussi bien dénommé grec que kebab suivant les
mœurs des uns ou des autres mais l’heure n’est pas
à la polémique ! Ca parle d’avantage à vos papilles ?
Alors reprenons. Le caviar du grec parisien, la crème
de la sauce blanche aillée à souhait, le summum de
la viande épicée entourée d’oignons juste ce qu’il
faut, est paraît-il, à deux pas et, aussi férus de la
junk food que l’est l’américain moyen de type cliché,
ni une ni deux pour que mon fin palais et moi nous
précipitions dans l’antre de l’anti régime. Verdict.
Presto ! En ce samedi, pas cadencé vers « L’Istam-
bul », restaurant spécialisé dans les doner kebab,
enfin quand je dis restaurant je m’entends, chaque
« kebabista » sait pertinemment que les manufac-
tures affiliées à ces délicieux repas ultra complets et
aussi savoureux que bourratifs n’attirent pas le cha-
land par leur cadre idyllique ! Vous êtes prévenus !
Donc, midi tapante, arrivée face à la petite gargote
où force est de constater qu’une foule de ventres
aussi vides que le mien se pressent sur le trottoir. En
arrière plan mon œil affamé aperçoit d’ores et déjà la
broche enveloppée de viande dorée qui ose venir me
titiller les naseaux. Dix minutes d’attente pour moi,
un siècle pour mon estomac et nous voici en tête-à-
tête avec « The »kebab. Le combat s’ouvre face à l’ar-
mée de frites en faction sur ma proie. Main leste et
plongeante dans les morceaux de patates huileuses
mais pas trop, je saisis fermement l’ennemi de ma
ligne et lui appose un coup de croc démoniaque.
Sésame pour le septième ciel ! Echec et mat ! Sa
majesté du kebab a parlé ! Vous appellerez ça
comme bon vous semblera mais moi j’en rugis
encore et décrète dès maintenant une standing ova-
tion toute spéciale pour la viande 100% veau mariné
dans une recette d’épices gardée secrète depuis des
décennies par Ibrahim et Hassan, les deux faiseurs
de miracles du 43 rue des Batignolles. A tester impé-
rativement!
43, rue des Batignolles
Ouvert de 11h30 à 20h30
Fermé le Dimanche
Texte Coralie Dienis
Photo Leila Behairi
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les bons plans
Vide Grenier des BatignollesSamedi 25 et dimanche 26 septembre 2011
L’association MACAQ, créée en 2001 par une bande
d’amis des quartiers Batignolles et epinettes dans
notre cher 17e arrondissement, est née avec l’idée
de faire bouger le quartier, en manque d’activité et
d’infrastructures associatives.
En développant et pérennisant des évènements de
quartier tels que les vide-greniers festifs, les ventes
solidaires, mais aussi des évènements d’une plus
grande ampleur comme le Carnaval de Paris avec
plus de 60 000 spectateurs, MACAQ créé des outils
de mutualisation et d’échange pour répondre aux
demandes croissantes, à l’instar de multiples ini-
tiatives d’éducation populaire ou encore d’actions
de solidarité internationale. MACAQ s’impose petit
à petit comme un acteur reconnu de l’animation
culturelle et artistique, de l’insertion et de la soli-
darité, de l’éducation populaire et citoyenne. Depuis
sa création, l’association s’est attachée à fédérer
les énergies locales pour créer du lien social et des
solidarités de proximité, particulièrement en direc-
tion de la jeunesse. Elle rassemble aujourd’hui une
grande diversité de publics, de partenaires et de
sympathisants. Au lendemain de ses dix ans, MACAQ
achève sa période de mue professionnelle avec suc-
cès, sans rien perdre de son esprit d’initiative ni de
son rôle d’agitateur d’idées, conservées par un pré-
cieux fonctionnement dont les initiatives débridées
constituent la rampe de lancement.
Alors, avis aux malins ! Au lieu de jeter ce qui ne sert
plus, au lieu d’acheter du neuf sans arrêt au rythme
de la publicité et de la mode, il s’agit de vendre à petit
prix ce qui encombre les caves et les greniers… Les
25 et 26 septembre prochains, on sort ses escarpins
plus que douteux, son abat-jour hérité d’une obs-
cure grand-tante, le cendrier habilement subtilisé
sur la table d’un café mythique de St Germain, sa
collection de serviettes de tables gagnées dans une
station essence et ses albums des années 90. Pour
ceux qui souhaitent réserver un stand le samedi, ins-
criptions le samedi 11 septembre de 14h à 18h, pour
ceux qui veulent un stand le dimanche – inscription
le dimanche 12 septembre de 12h à 16h à la Station
MACAQ – 155 rue de Saussure. Afin qu’un maximum
d’habitants du 17e puissent bénéficier d’un stand, il
ne sera attribué qu’un seul stand par personne et par
jour ce qui implique le samedi ou le dimanche, à vous
de choisir ! Lors des inscriptions, l’association orga-
nise des animations regroupant plusieurs artistes
lors de performances live. Sculpteur sur fer avec son
chalumeau, ébéniste spécialisé en marqueterie… De
quoi décourvir et faire découvrir aux petits.
Place Charles Fillion, rue Brochant,
place de l’église des Batignolles.
Informations : http://macaq.org
Samedi 25 et dimanche 26 septembre 2011
Texte Camille Clance
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le bon art
un nom familier ? Pour ceux qui ne l'ont pas
reconnu (!) Khatim Ketfi est photographe et aussi
un œil précieux pour le Bonbon. Arnaud Boufassa
- à la tête du Cinéma des Cinéastes - séduit par son
univers, lui laisse carte blanche pour présenter une
exposition de photographie en ses murs.
À partir du 8 septembre, Khatim Ketfi investit l'es-
pace pour révéler « Portraits d'étoiles, les enfants
sans cinéma » une exposition composée d'une tren-
taine de clichés inédits.
Un mois plus tôt, c'est dans le mythique Cinéma des
Cinéastes qu'on le retrouve avec Arnaud. Déjà com-
plices, les deux hommes se renvoient des sugges-
tions à propos de l'installation, les idées fusent. Ils
parlent cinéma, photographie, cadre, œil, etc. C'est la
même langue : celle de l'émotion par l'image. Khatim
avec ses portraits promène le spectateur d'Afrique
en Asie. Sans mièvrerie, il porte un regard précis
sur des instants d'une vie d'enfant. Que ce soit une
petite laotienne soucieuse ou un éclat de rire burki-
nabé, chacun a son histoire. L'objectif est de mettre
en lumière ces enfants « sans cinéma » au sens
propre, comme au figuré.
Coup de projecteur sur ce touche-à-tout de l'image.
Avec un parcours atypique (médecine au départ),
cet autodidacte passionné de photographie se lance
en 2006 dans un voyage visuel (strict nécessaire +
appareil photo) pour un projet personnel. Bilan : 6
mois seul du Népal au Vietnam, 15 000 photos, une
première expo. Très vite, il comprend qu'il doit faire
plus. En tant qu'artiste-photographe, il s'essaie à
tout : photo-reportage, presse, post-production,
web, réalisation. Aujourd'hui, il a en plus la Fashion
Week, des covers d'album, un clip de musique (on en
reparle bientôt dans le Bonbon). Il revient surtout du
Burkina Faso avec ses photos et un court-métrage
documentaire sur une initiative artistique. Gardez un
œil sur lui… Et le bon(bon) !
exposition
« Portraits d'étoiles, les enfants sans cinéma »
par Khatim Ketfi
—
Accessible seulement pour les visiteurs munis
de billets de cinéma.
À partir du 8 septembre au Cinéma des Cinéastes
7, avenue de Clichy
www.khatimketfi.com
www.cinema-des-cineastes.com
KhatimKetfi
JeTeZ-y un œIL !
Texte Julie Joaquim
Photo Khatim Ketfi
16 — 17 17 — 17
le bon en arrière
Au parc Monceau, loin de la frénésie des joggeurs au
pas cadencé, loin du sifflet d’un gardien énervé, loin
des enfants babillant et des vieilles dames endiman-
chées, se cache une histoire.
Bien évidemment, comme dans tout lieu, me direz
vous. Oui, à ceci près que celle dont nous parlons
n’est pas de celles dont on aime à s’éterniser dans
nos bons vieux manuels scolaires. C’est celle liée
aux rites francs maçonniques. Notre his-
toire débute sous Philippe d’Orléans ou
Duc de Chartres. Celui-ci acquiert
une parcelle dans le village dit de
"Mousseau" au Nord-Ouest de
Paris où il fait, séance tenante,
construire un pavillon octogonal
par l'architecte Colignon.
À partir de 1773, Carmontelle se
charge d'y aménager un jardin
d'un genre nouveau, "réunissant en
un seul Jardin tous les temps et tous
les lieux" selon ses propres mots. L’ar-
chitecte joua donc sur l'amoncellement.
Les différents édifices s’y trouvèrent multipliés
et juxtaposés, avec un minimum de bosquets, et de
petits chemins sinueux qui permettaient de décou-
vrir toutes les faces du décor. Le paysage fut com-
posé comme une suite de tableaux successifs. L'ar-
chitecte Poyet s’activa à la réalisation des fabriques.
On pouvait y voir, entre autres, une tour et son pont
levis, un moulin à eau, un minaret, un temple de
Mars, un temple de marbre blanc, une obélisque et
un « bois des tombeaux », dont le plus important est
sans nul doute le mausolée égyptien de forme pyra-
midale.
D’ailleurs parlons en.
Le siècle des lumières voit surgir vers 1770 de
nombreuses pyramides sur le sol français et celle
du Parc Monceau est l´une des premières
construites.Elle se trouve être directe-
ment inspirée de celle de Caïus Ces-
tius à Rome et héberge la déesse
égyptienne lsis. Il s’avère que
Philippe d'Orléans en tant que
grand maître du Grand Orient
de France, une des nombreuses
loges maçonniques, fit édifier
plusieurs des fabriques de son
domaine avec de fortes inspira-
tions francs maçonnes, en particu-
lier le tombeau en pyramide et l'obé-
lisque. Il se dit même que le pavillon
d’habitation aujourd’hui disparu servait
secrètement de lieu de réunion et d'initiation.
En cette époque lointaine on peut dire que la franc
maçonnerie servait à véhiculer les pensées et qu’elle
devint sans le vouloir une « contre société ». Malgré
certaines rumeurs en vogue on ne peut toujours pas
parler de véritable complot révolutionnaire même
si Philippe d’Orléans dit Philippe Egalité ne manqua
pas la guillotine.
La baladesymbolique
Les Trésors CAChés Du PArC MonCeAu
Texte Coralie Dienis
Photo DR
16 — 17 17 — 17
le bon mot Texte Coralie Dienis
Photo DR
Ca y est ! Parole de tweet il est dans les bacs ! Il est
tout beau, il sent l’aminoplaste, l’arénavirus, la caté-
chine, le cétohexose et l’overdose orthographique
mais pourtant qui n’en a pas affronté au moins un ?
Qui ? robert, PeTIT robert Monsieur!
Véritable ôde à notre contemporaine et
belle société il faut savoir qu’un mot
candidat ne se voit ouvrir la porte
de P’tit Robert qu’aux vues de la
fréquence et de l’évolution de
son emploi. Alors, sans vouloir
jouer ma cagole mais sachant
qu’on aime tous faire un peu
les cacous, j’ai pensé que
quelques petits travaux pra-
tiques étaient de mise dans nos
quartiers. Action !
B comme babiche ! Evident non ? Ca doit faire
environ une heure que je sillonne le quartier et, des
Batignolles à Monceau, rien ! Pas la moindre Bab…
machin ! Enfin comprenez lanière en peau pour
raquette à neige, bref c’est fou ça ! Nom d’une pipe
c’est dans le dictionnaire 2012 pourtant ! Pas question
de se mutiner, une petite caipirhina à « L’Endroit »
histoire d’y voir plus clair et c’est reparti. En chemin,
naviguant à la bouline, oui bon au plus près du vent
quoi ! Sans bouscueil à l’horizon (vous me direz les
amoncellements de glace à Paris… Enfin au moins
c’est imagé, ça sert aussi à ça le dictionnaire
non ?) je croise quelques PMU bondés
d’où émanent des grognements
inhumains à vous en faire aimer
le vuvuzela et les traditions rug-
bystiques, des bazars où se
côtoient smartphones et mini-
télistes, oui oui vous avez bien
compris l’ESPÉCE DES UTILIS-
TEURS DU MINITEL N’EST PAS
ÉTEINTE !!
Il est 19h, et dans mon agitato lin-
guistique effréné, hé bien, je crois que
c’est maintenant l’heure de l’apéro, tradition
à laquelle aucun dictionnaire, bible, Vogue ne sau-
raient me faire déroger ! Penaude, je me traîne sur
une terrasse et vous dis, caipirinha en main et cabé-
cou dans l’assiette, LES MOTS NE SONT QUE DES
MOTS !
P’tit Robert
se reFAIT une BeAuTé
18 — 17 19 — 17
la bonne dame
Amoureuse de Paris, la Bonne Dame du mois habite
le quartier depuis plus de 12 ans. Cette jeune mère
de famille, enjouée et affairée, nous reçoit dans son
bureau à la mairie vêtue d'une adorable veste rose
… Bonbon ! L'échange s'annonce bien…
Avec une personnalité haute en couleur, une nature
à s'investir pleinement dans ce qu'elle fait et une
curiosité pour la Culture et ses acteurs non feinte,
Valérie Nahmias a des atouts qui s'accordent par-
faitement à son statut d'adjointe au maire en charge
de la Culture et de l'Innovation. Sa mission, comme
elle l'a acceptée, est de booster l'accès à la culture
dans le 17e arrondissement. En synergie avec tous
les élus autour de la Maire Brigitte Kuster, elle relève
ces défis avec une équipe dynamique. Ensemble, ils
ont déjà pu mener à bien plusieurs projets au ser-
vice des habitants. À l'image du 17e, avec les nom-
breuses associations, les artistes, les commerçants,
les curieux et les passionnés qui le composent, ils
œuvrent pour rendre accessible une offre culturelle
dense et diversifiée.
Un point sur les missions accomplies. Primo, mise
en place de l'opération « Tribunes Libres » : un vrai
coup de pouce pour des solutions à l'échelle des
associations, des commerçants et des particuliers.
Le moyen de rassembler les différents acteurs d'un
même secteur culturel, lors d'une table ronde avec
le maire, pour réaliser des projets communs au sein
de la ville.
Objectif numéro deux : que chacun puisse savoir ce
qui se passe en bas de chez lui ou quelle expo aller
voir la semaine prochaine dans le 17. Mode opéra-
toire : Valérie Nahmias a encadré la création et la dif-
fusion d'un agenda culturel mensuel inédit à Paris.
Dernière innovation en date : un véritable sésame
pour atteindre les (c)offres culturelles de proximité.
Rapport : « le Pass 17 est une création unique à
Paris ! Cette carte gratuite pour les résidents et les
gens qui travaillent dans l'arrondissement permet
d'accéder à des établissements partenaires cultu-
rels de qualité avec des tarifs préférentiels. »
Plus qu'une « culture pour tous » elle préfère par-
ler de « culture pour chacun ». Et c'est grâce à ses
offres très variées que la mairie a pu proposer au fil
de l'année un ensemble de manifestations au public,
avec un événement par semaine. L'agent V.N. relève
toujours le défi !
ValérieNahmias
AGenT PAss 17
Texte Julie Joaquim
Photo Khatim Ketfi
18 — 17 19 — 17
Valérie nahmias
vous reçoit avec le sourire sur rdv
à la mairie tous les mardis
16/20, rue des Batignolles.
www.mairie17.paris.fr
—
Se procurer la carte Pass17
À l'accueil de la mairie
Présentez-vous avec justificatif (domicile, travail ou
attestation de scolarité), photo et pièce d'identité.
Remplir une fiche de renseignements disponible à
l'accueil ou téléchargeable sur le site.
—
Par courrier
Imprimez et remplissez le formulaire. Joindre à ce
formulaire signé les documents cités ci-dessus +
une enveloppe libellée et timbrée.
Envoyez le tout à : Mairie du 17e
Délégation Culture et Innovation Pass17
16/20, rue des Batignolles.
20 — 17 21 — 17
les bons shops
Lady 1000 BullesLa sève est du champagne et vous monte à la tête.
Les caves à vins sont légion à Paris, et c’est loin de
nous déplaire, à nous, amateurs de bonne chère et
d’ivresse. Mais n’est-ce pas plus raffiné et doux au
palais quand quelques bulles viennent s’y mêler ?
Chez Lady 1000 Bulles, Bénédicte fait découvrir aux
esprits curieux et aux gorges sèches les meilleurs
produits de Champagne.
Entendons-nous bien, il n’est pas question ici d’un
étalage industriel de bouteilles, aux prix faramineux
et aux noms ternis par la célébrité. Ce lieu indéfinis-
sable, entre boutique et espace de rencontre, fait la
part belle aux produits du terroir. La spécialité en est
évidemment le Champagne, et Bénédicte vous déni-
chera des crus fameux, produits dans des exploita-
tions à taille humaine par des amis, qui n’ont rien à
envier aux Taittinger ou aux Heidsieck, sauf les gros
chiffres sur l’étiquette. L’important surtout, c’est
qu’ici la lumière est idéale pour apaiser les bulles
capricieuses. Petite parenthèse œnologique pour
les nuls. Saviez-vous que les bouteilles stockées
en supermarché sont altérées par la lumière des
néons, qui agresse les fragiles petites bulles et les
empêchent par la suite d’enchanter vos papilles ? On
l’appelle le « goût de lumière », et clairement, si le
nom est joli, je vous assure que le goût l’est moins.
Parenthèse fermée.
Outre les stars de la région Champenoise, Lady 1000
Bulles expose aussi des vins pétillants aux noms
extravagants, des limonades embouteillées à l’an-
cienne, des sirops aux couleurs exquises, des ter-
rines raffinées, confitures fleuries, et macarons suc-
culents, fondants, frais, aériens, délicats, nuageux
(j’en rajoute ? presque pas !). Et le plus formidable,
c’est que tous ces produits viennent des alentours de
Bar-sur-Seine, petit bled bucolique où Bénédicte a
longtemps vécu. Son désir le plus cher, c’est de nous
faire rentrer en Champagne par la petite porte, celle
des producteurs et artisans, qui trempent tous les
jours leurs mains d’or dans la terre, et créent des
merveilles culinaires.
Passez à la boutique, voir la vitrine décorée avec soin,
goûter un macaron (on y revient toujours) et vous
pendre aux lèvres de Bénédicte qui vous appren-
dra 1000 trucs insolites sur ses produits enivrants.
Venez aussi à l’une des dégustations jazzy qu’elle
organise chaque mois : deux guitares, un piano, des
viticulteurs, et une dose d’ivresse pétillante, salu-
taire pour affronter l’automne !
8, rue des Moines
Tél. 01 53 11 05 63
www.lady1000bulles.com
Texte Charles Guillet
© D
R
20 — 17 21 — 17
les bons shops
Le Chou Le bar à salade trop chou !
La place face à la mairie du 17e arrondissement pré-
sente son dernier né : le Chou.
C’est une petite oasis de fraîcheur, tout de vert anis
et de rouge tomate vêtu, il propose un peu de cro-
quant à déjeuner. Pour se convaincre que ce n’est
pas parce que c’est la rentrée qu’on doit délaisser
les salades gourmandes qui nous ont accompagnés
durant l’été, il faut se poser sur sa terrasse et se lais-
ser tenter par la sélection de produits frais.
C’est vrai, sortir du boulot avec une pile de dossiers
- type tour de pise - avec une tête de chou (facile),
donne un teint de salade et un moral de betterave.
Le Chou devient alors un moyen de reprendre enfin
des couleurs ! Ceux qui travaillent dans le coin,
les copines, les nounous et les autres, tous n’ont
plus qu’à choisir parmi les différentes formules de
salades à composer. En entrant, on découvre un
comptoir réfrigéré avec les bases de salade (mâche,
pâtes, mélange de jeunes pousses, etc), les boissons
et les desserts maison. S'ensuit un choix parmi 30
ingrédients différents (des tomates séchées aux
anchois en passant par l'incontournable jambon
blanc, la mozzarella et autres réjouissantes saveurs
colorées) à assaisonner avec une sauce, elle aussi
au choix ! Chou ce n’est pas seulement le repaire de
ces dames qui font attention à leur ligne ou à leur
équilibre alimentaire, les gourmands s'y retrouvent
aussi. Pour prolonger le plaisir jusqu'à l'apéritif, les
jeudi et vendredi jusqu'à 1h30, ils peuvent aussi ten-
ter la formule tapas comprenant une bouteille de vin
et 3 tapas à partager. Sélectionnés avec soin par le
gérant du Chou et le caviste des Caves du Roi, dans le
18e arrondissement, sont proposés un vin rouge, un
rosé ou un blanc pour accompagner la formule. Avec
les soirées encore douces du mois de septembre,
la petite terrasse est une véritable invitation à la
détente. De petits fauteuils garnis de gros coussins
très confortables sont installés sur un tapis de ver-
dure, ce qui donne l'impression d'être dans un petit
jardin. Les ingrédients frais proviennent de Rungis
et changent évidemment selon la saison. Ainsi en
hiver, les propositions s'élargissent à des soupes
réconfortantes, des tourtes garnies, des crumbles et
autres tartes.
Dernière recommandation : ne surtout pas louper les
desserts maison, la compote bio ou le tiramisu géné-
reux à souhait !
Place Richard Baret
Face mairie du 17e
Métro : Rome - Place de Clichy
Texte Aude Sapere
© K
hati
m K
etfi
22 — 17 23 — 17
le bon service
Paris, ville capitale, ville cosmopolite et ville du
monde ! et assurément la capitale du bon goût culi-
naire. resto Times surfe sur la vague de la tendance
gastro en proposant un service unique…
Mais qui n’a jamais rêvé se faire un restaurant à la
maison ?
Resto Times, jeune entreprise de restauration rapide
à domicile ou au bureau, particulière et originale, s’al-
lie aux restaurants de notre quartier et nous donne
accès à leurs menus depuis notre canapé ! Imaginé
après un voyage à Shangai, et créé il y a près d’un
an par Michael Orange, restoTimes c’est l'amour des
plaisirs de la table, sans frontières, à tout moment.
C’est donc l’histoire d’un voyage en Chine et de la
découverte d’un concept de restauration rapide
populaire, le Sherpa’s, permettant de commander à
domicile ou ailleurs via un catalogue proposant une
variété de plats à partir d’une grande sélection de
restaurants partenaires. À première vue ce concept
semble tout à fait commun aujourd’hui, commander
de quoi manger de chez soi ou d’ailleurs se fait en 2
clics ou en 2 min !
Mais l’offre est souvent unique ou n’appartient qu’à
un thème culinaire, et n’est pas la cuisine d’un res-
taurant de quartier… La forme et l’offre originale en
somme sont les angles d’attaque de Resto Times.
Michael va donc mettre en place, un service de res-
tauration rapide sans aucun surcout pour les clients,
simple avec possibilité de commander par téléphone
et une garantie de qualité avec une sélection rigou-
reuse des restaurants partenaires. Resto Times
devient le premier catalogue local de restauration
rapide livrée à domicile ou au bureau. Ce n’est pas
un annuaire de restaurants ! L’équipe les sélectionne
pour vous avec soin et exigence, selon 3 critères :
qualité des plats, originalité de la cuisine, et timing.
Une vingtaine de restaurants du 17e et du 18e sont
disposés à proposer leur menu et à tous les prix !
Car le Parisien est occupé, n’a pas le temps, mais
reste attentif à ce qu’il consomme et apprécie les
bonnes choses et le choix.
La générosité n’a pas de limite et Resto Times
marque au fer rouge son ambition pour une attitude
responsable et expansive. La preuve, en soutenant
RestoTimes
une hIsToIre De Bon GoûT
Texte Fanny Nemé
Photo Simon Sarazin
22 — 17 23 — 17
les actions d’aide alimentaire de la Croix Rouge Fran-
çaise, Resto Times se démarque forcément.
Au fait pourquoi le 17e et le 18e ? Sommes-nous de
véritables épicuriens, stressés et insatisfaits ? Tout
simplement comme le dit Michael, parce qu’on a
affaire à des quartiers très vivants, avec une palette
de restaurants intéressants et innovants dans le
domaine de la livraison à domicile. Les cuisines du
monde sont clairement valorisées dans le catalogue
de Resto Times, mais la cuisine française reste le
pilier avant tout.
Diversité et échanges, Resto Times c’est un peu notre
Hermès de la mythologie grecque, une sorte de mes-
sager, cette fois… des plaisirs gustatifs. Un parfait
intermédiaire pour faciliter la vie de tout le monde.
Surtout une valeur ajoutée en or : à la fois pour les
restaurants, qui étendent leur réseau de clients, et
pour la clientèle, qui peut découvrir des cuisines ou
des restaurants de son quartier, et déguster en toute
tranquillité, sans même se déplacer.
N’attendez plus, Resto Times est la solution à portée
de main !
resto Times
Tél. : 01 82 83 83 00
www.restotimes.fr
24 — 17 25 — 17
la bonne parisienne Texte Sandra Serpero
Illustration Agathe The Melon
Rentrez !1 — LA RENTRÉE, C’EST CHOUETTE !
Ce petit sac à dos rigolo donne le ton d’une rentrée haute en couleur et
pleine de rires pour les jeunes écoliers. Il peut contenir le goûter et le
doudou préféré de votre p’tit bout et, pour ne pas l’égarer, il y a même
une étiquette à l’intérieur pour inscrire le nom de votre enfant.
Sac à dos Sacowl, Du Pareil au même, 14,90 € - www.dpam.com
2 — « BIO-TIFUL » RENTRÉE
Dans un cadre coloré aux allures de cocon douillet, Houria et Zoher, le
duo fondateur des Bio Gosses, vous propose une foule de produits sains
(vêtements, jouets, cosmétiques…) pour les bambins, dans leur concept
store 100% bio et carrément beau !
Les bio Gosses, 4 rue Notre Dame de Lorette, 9e – Tél. : 01 48 78 09 91
3 — RENTRÉE DÉCALÉE
On se la joue un brin mégalo mais tout à l’humour avec ce sac cabas
« Reine de Paname » ! Pour glisser tous nos must et cavaler dans la ville,
il assure une rentrée en beauté et une allure So Parisienne.
Grand sac « Reine de Paname », de Bonjour mon coussin, 44 €
www.bonjourmoncoussin.com
4 — RENTRÉE STUDIEUSE
On craque pour ce bureau-console doté de nombreux rangements et de
prises de courant, que l’on peut caser facilement chez soi vu ses petites
dimensions : L 80 x P 57 x H 83 cm. De quoi boucler tous ses dossiers
easy !
Bureau Müllerchez Persona Grata – 1900 € - www.persona-grata.com
5 — PAR ICI LA SORTIE !
Au « 400 coups », on aime tout : la déco aux accents scandinaves, l’es-
pace qui multiplie les mètres carrés (200m2), et SURTOUT la grande salle
de jeux intérieure attenante à l’espace restauration qui offre une faran-
dole de mini-animations pour les enfants de 0 à 8 ans et des ateliers le
samedi. Les 400 coups, 12 bis rue de La Villette, 19e –Tél. : 01 40 40 77 78
24 — 17 25 — 17
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© Khatim Ketfi
28 — 17 29 — 17
le conte est bon
elle a réalisé un des fantasmes de ma vie : porter
le mythique bikini à paillettes argent de Magnolia
Forever. elle était blonde, belle, et s’agitait derrière
le plus grand mythe de la chanson française. J’ai
retrouvé Carole Plumelle, Clodette de son état, dans
le 17e. un morceau de légende !
Comment l'aventure Cloclo a-t-elle commencé ?
J’ai rencontré Claude au cours d'une émission de
télé présentée par une ex-amie chanteuse dont je ne
veux pas dire le nom parce que je suis super fachée
avec elle ! C’était à l’époque des présidentielles de
Chirac, en 74. Avant, j'étais mannequin à temps par-
tiel à cause de mes études.
On dit beaucoup de choses sur Claude…
Ce qu'on raconte sur lui, ce sont des conneries . Moi,
j'ai connu un véritable artiste , avec, c’est certain,
de vraies angoisses et un talent immense pour la
musique .
Néanmoins, il cassait régulièrement les loges, fou de
colère car il y avait toujours un musicien, une cho-
riste ou une danseuse qui avait raté un truc. Je me
souviens d’un jour où quelqu'un avait été mauvais la
veille. ‘’Un peu’’ énervé , il avait carrément pris l'au-
toroute à sens inverse , j'étais là !! De toutes façons,
les journées et les nuits étaient rythmées d'anec-
dotes, ça faisait parti du quotidien…
La vie de Clodette, c'était comment ?
C’était des télés trois fois par semaine, des répéti-
tions tous les jours, et la route, toujours la route,
dans le car, avec toute l'équipe , les hôtels , les nuits
trop courtes, les diners animés et fastueux après les
spectacles, jusqu’à très tôt le matin. Je me souviens
d’une fois où la nuit s’est terminée par une gigan-
tesque bataille de frites ! C’était souvent un immense
bordel dans les chambres…
Comment explique tu que le mythe perdure autant,
entre sorties de films, et records de ventes d’al-
bums ?
Ce n'est pas un chanteur parmi tant d’autres ! Ques-
tion de charisme. Et surtout, il donnait beaucoup à
travers la scène. Ça peut paraître cliché, mais ses
chansons apportaient beaucoup de joie et de bon-
heur dans les cœurs. Je crois qu’il n'y a pas d'explica-
tions à donner sur des choses qui nous dépassent…
Clodette un jour, Clodette toujours : comment vis tu
ton statut aujourd'hui ?
Rien n’est terminé ! Je fais toujours des interview tous
les ans, et même quelques spectacles dans lesquels
j'ai pu m'exprimer avec mes textes. Et par-dessus
tout, une étiquette indécollable : je serais toujours
Carole la Clodette. Mais je le vis tranquille, les fans
sont très fidèles à leur idole et aux Clodettes, un peu
CarolePlumelle
CLoDeTTe un Jour, CLoDeTTe TouJours
Texte Camille Clance
Photo Simon Sarazin
28 — 17 29 — 17
comme Elvis aux USA ! C’est quand même fou d’avoir
participé à cette aventure. On ne se rendait pas for-
cément compte sur le moment.
Comment, quand et pourquoi s'est terminée l'aven-
ture ?
J’ai mis fin à l’aventure à cause d'un homme dont
j'étais amoureuse et qui en avait assez de me voir sur
scène en string devant des millions de personnes !
Et puis s'il n'était pas parti si vite, je serai revenue,
comme je l'ai fait plusieurs fois, et il m'a toujours
reprise !
Ton 17e ?
La Place Clichy. On a vécu tellement de choses à
l’époque dans ce coin là, et il n’a rien perdu de son
authenticité. Aussi irritant que dynamisant ! J’adore
cette énergie un peu brouillon et populaire. C’est
vraiment mon Paris.
si tu étais un livre :
Les Nourritures Affectives de Boris Cyrulnik
un film : Thelma et Louise
une chanson : Freedom de Richie Havens
30 — 17 31 — 17
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
DÉCOUVERTE
Brigitte Rochas ouvre son atelier.
C’est en 2008 que Brigitte Rochas et son associée
ouvrent “En Aparthé”, boutique de thé qui accueille
aussi le travail de Brigitte et des artistes qu’elle aime.
Une démarche très personnelle axée autour des
formes et de l’imaginaire… Venez franchir les portes
de son atelier et découvrir son travail.
Galerie En apARThé. 90, rue Legendre.
Tél. 01 42 63 77 13
www.brigitterochas.fr
EXPOSITIONS
Jusqu’au 14 septembre — L’exposition d’été jour les
prolongations.
La Galerie ‘’L’œil du Prince’’ propose jusqu’au 14
septembre un florilège d’artistes pour faire durer la
belle saison.
Galerie L’œil du Prince. 30, rue Cardinet. Tél. 01 42 26
50 49 - www.loeilduprince.com
À partir du 8 septembre — Khatim Ketfi, Portraits
d'Étoiles, les enfants sans cinéma. Au cinéma des
cinéastes, 7, avenue de Clichy.
JAZZ
Les 16 et 17 septembre — Let’s Groove
On a beau jouer pour les plus grandes stars
françaises ou internationales, ça n'empêche
pas d'avoir envie de choisir son répertoire et ses
compagnons de scène. C'est ce que se sont dit les
quatre membres fondateurs de Let's Groove, les
quatre souffleurs du collectif, vite rejoints par quatre
vocalistes et quatre rythmiciens hors pair.
Au Jazz-Club Etoile.
81, boulevard Gouvion St-Cyr.
Réservations au 01 40 68 30 42
Tous les dimanches, de 12h30 à 15h00 — Jazzy
Brunch au restaurant l'Orénoc.
Buffet avec un trio de Jazz.
Venez déguster les produits de la mer, antipasti de
poissons et fruits de mer, saumon fumé, délicieux
sushis et sashimis, variété de tapenades, légumes du
sud grillés ainsi que de nombreuses salades.
Un buffet chaud avec des plats à découvrir pour
leur originalité et leur assaisonnement aux épices
du monde. Grande ardoise de fromages et buffet de
desserts - 49,50 € par personne (hors boissons).
Au Jazz-Club Etoile.
81, boulevard Gouvion St-Cyr.
Réservations au 01 40 68 30 42
30 — 17 31 — 17
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
THÉÂTRE
À partir du 14 septembre — Youri
Nous savons qui sont Patrick et Agathe : ils
composent un couple harmonieux dont le désir
d’enfant n’est plus un secret. Mais qui est Youri ?
Théâtre Hébertot. 78, boulevard des Batignolles
Tél. 01 43 87 23 23
www.theatrehebertot.com
DÎNER-SPECTACLE
Tous les soirs de l’année — Le Grenier
Ce lieu unique vous présente tous les jours
des humoristes différents : stand-up, sketchs,
chansonniers, improvisations.
Le Grenier. 3, rue Rennequin
Tél. 01 43 80 68 01
ARTS
La galerie Carole Kvasnevski a le grand plaisir
d'exposer les oeuvres originales du tome 2 de la série
Phoenix écrite par J.C Gaudin et mise en image par
Frédéric Peynet, publiée aux éditions Soleil.
Prolongez l'expérience pendant 1 mois et venez
découvrir les planches originales !
Frédéric Peynet offre dans chacune de ses pages une
maîtrise quasi cinématographique de son découpage
et un souci permanent du détail tout en conservant
la dynamique de la bande dessinée. Ces éléments
apportent au récit une tension constante pour cette
série qui joue des codes du thriller et du fantastique.
Exceptionnellement, dans le cadre du Rififi aux
Batignolles, la galerie sera ouverte aussi le dimanche
11 septembre.
Du 09 au 29 septembre.
Atelier-Galerie Carole Kvasnevski.
39, rue Dautancourt
Tél. : 06.50.58.94.96
32 — 17
les bonnes adresses Régie Publicitaire
06 33 54 65 95
1 — SYNOPSIS PARIS
17, rue des Moines
Tél. 01 83 62 25 45
2 — LES PUCES DE BATIGNOLLES
83, rue Legendre
Tél. 01 42 26 09 09
3 — CAROLINE COIFFURE
35, rue des Batignolles
Tél. 01 42 93 26 66
4 — LE POP'S
94, rue de Saussure
Tél. 01 42 27 04 66
5 — FAMILY OPTIC
3, rue Jouffroy d'Abbans
Tél. 01 40 54 96 81
6 — CENTRE ESTHÉTIQUE DU PARC MONCEAU
1, rue Logelbach
Tél. 01 77 37 16 19
7 — SALON 17
46, rue des Batignolles
Tél. 01 46 27 37 74
8 — PARIS NEUILLY
167, boulevard Pereire - Tél. 01 40 55 07 77
25, rue Jouffroy d’Abbans - Tél. 01 56 79 50 00
61, rue des Dames - Tél. 01 53 42 30 00
9 — MA BEAUTÉ INSTITUT
14, rue Rennequin
Tél. 01 46 22 88 26
10 — STEPHAN SOUIED OPTICIEN KRYS
94, rue Legendre
Tél. 01 46 27 71 26
11 — L'ONGLERIE STUDIO
23, rue Boursault
Tél. 01 43 87 69 35
12 — LADY 1000 BULLES
8, rue des Moines
Tél. 01 53 11 05 63
13 — HELENE DE CHARMANT
Tél. 01 47 64 50 99
www.helenedecharmant.fr
14 — ALTERNATIVE BIO
14, rue Nollet
Tél. 01 42 93 10 50
15 — LA BOUCHERIE 44
44, rue des Moines
Tél. 01 42 63 96 55
16 — PALAIS EL MIRIA
Réservation sur www.lebonbon.fr
32 — 17
1
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