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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 9eme arrondissement du mois de février 2012.
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édito 'Bon'jour !Président
Jacques de la Chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
Rédacteur en chef
Marie Raymond
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Marie Dupuis
Rédaction
Sally Jorno, Antonin Delimal,
Chloé Delcroix, Tiphaine Illouz,
Ségolène Baert, Matthieu Perrichet
Macha Binot
Photographe
Virginie Legall – www.terrificpics.fr
Partenariats et culture
Macha Binot / 06 22 36 20 88
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01 48 78 15 64
Sas Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
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06 37 02 22 61Régie grands compte
[email protected] / 06 48 26 88 53
Mes Bonbons,
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, éternelle romantique, mais avant, dès qu’approchait ce jour, aimé des uns, maudit des autres, qu’est celui de la Saint-Valentin, je ne pouvais m’empêcher de vérifier ma boîte aux lettres 15 fois par jour pour voir si un secret admirateur ne m’avait pas fait envoyer des fleurs ou des mots doux.Je ne vais pas vous mentir, ça n’est jamais arrivé. Et je m’en moque complètement ! Qui a besoin de fleurs quand on a, à portée de main, caramels, bonbons et chocolats ? Qui a besoin de mots tendres quand le boulanger ou le bar du coin met gratuitement à notre disposition le magazine le plus doux qui soit ?Alors, chers amis, pour cette Saint-Valentin, et pour votre plus grand plaisir, je vous offre un cadeau qui va vous apporter du bonheur tout le mois de février : le Bonbon. Car, comme le dit si bien Jacques Brel dans sa chanson « Les bonbons » :
« Je vous ai apporté des bonbons Parce que les fleurs, c’est périssable Puis les bonbons, c’est tellement bon Bien que les fleurs soient plus présentables. »
Joyeux mois de février !
Marie Raymond
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Clichy Montmartre
tables de poker
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84, rue de Clichy Paris 9
ouvert tous les jours
de 13h à l'aube
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sommaire
6. Sébastien Gaudard
18. Travellution
10. Jean-Luc Bertrand
22. Joachim Christely
14. Ruben Alterio
28. Que la mémoire vive !
5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière17. Le Bon Spectacle18. Le Bon Homme20. Les Bons Shops22. Le Bon Artisan
24. La Bonne Parisienne26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Février 2012
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
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Jazz meLucy Harisson, c’est l’élégance, la sensualité et la voix de velours. Alors, pour réviser ses classiques de jazz en ce début d’année, sous un Paris pluvieux et romantique, ça tombe à pic! Accompagnée au piano par Franck Delassus, il fait bon boire un verre, lais-ser Lucy chanter et se taire. À partir du 1er janvier au théâtre les Feux de la Rampe, 2, rue Saulnier 01 42 46 26 19 - www.theatre-lesfeuxdelarampe.com
SunderlandEt ça donne ça : la crise, encore et toujours. Mais cette fois-ci, vue chez nos amis de la perfide Albion. Du talent , du rire, de l’attachement, de l’étonnement méticuleusement ciselés dans un humour british tout juste comme on l’aime. Ecrit par Clément Koch et mis en scène par Stéphane Hillel. Jusqu’au 12 février au Petit Théâtre de Paris - 15, rue Blanche Tél. : 01 48 74 25 37 - www.theatredeparis.com
Alex LutzRabelais a dit : « Rire est le propre de l’homme », et ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Aller voir Alex Lutz sur scène, c’est passer une soirée à rire. Rire de ses parodies, de nous-même, de lui. C’est vrai, énergique, élégant… c’est du talent !Les 11 et 14 février aux Folies Bergère - 32, rue RicherTél. : 01 44 79 98 60 - www.foliesbergere.com
La poudre de Perlimpimpin « On nomme poudre de perlimpimpin un remède pré-tendument miraculeux mais qui ne présente aucune efficacité ». Si la forme en est ainsi, qu’en est-il du fond ? Et si vous veniez redécouvrir la magie à travers les regards ébahis et fascinés de vos bambins ? Lais-sez-vous surprendre, le tour sera joué !En février à l’Antre magique - 50, rue Saint-GeorgesTél. : 01 42 82 06 03 - www.antremagique.fr
Théâtre
Théâtre
Spectacle
Pour les enfants
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le bon commerçant
Derrière de larges verrières, s’exposent des pâtisse-ries oubliées et des grands classiques gourmands. En novembre dernier, Sébastien Gaudard a repris la boutique du 22 rue des Martyrs pour en faire un écrin du patrimoine pâtissier. Il nous ouvre les portes de ce pâtissier, chocolatier, glacier, le temps de se plon-ger dans un puits d’amour au bras d’une religieuse…
Quel est votre parcours ?Sébastien Gaudard : Je suis né d’une famille de pâtissiers dans l’Est de la France, et j’ai perpétué cette tradition en devenant pâtissier moi-même. J’ai fait mon service militaire comme pâtissier pour le Premier Ministre à Matignon, puis j’ai travaillé chez Fauchon à l’époque où Pierre Hermé était le chef. Au bout d’un mois, je suis devenu son 2e assistant, puis, deux mois plus tard, son 1er assistant. Ensuite, je lui ai succédé chez Fauchon pendant 5 ans avant de créer mon propre projet, Délicabar pour le Bon Marché. En parallèle, j’ai toujours exercé le métier de conseil auprès des restaurateurs, des hôteliers, des marques de la grande distribution… Quelle était votre ambition en ouvrant cette boutique qui semble avoir traversé le temps ?Je veux créer une boutique que les gens pourraient imaginer avoir toujours existé. Je souhaite faire renaître la pâtisserie de tradition dans son état le plus pur, sans interprétation contemporaine, si ça n’est qu’elle soit moins sucrée et moins riche.
Je propose, par exemple, des puits d’amour (pâte feuilletée, crème pâtissière caramélisée), que plus personne ne réalise alors qu’ils font partie de la mémoire collective. Nous avons aussi de vraies reli-gieuses avec un chou blanc à la vanille et un chou chocolat, comme elles l’étaient originellement, pour rappeler la coiffe blanche et la robe noire des nonnes. Nous faisons également des éclairs à la vanille, et des Othellos (meringue vanille, ganache et éclats de chocolat intense) qui reprennent la composition des « Têtes de nègres » d’antan. En fait, la sémantique de la pâtisserie est si jolie, son vocabulaire si chantant, qu’il ne me semble pas utile d’en ajouter plus encore. Je vais donc à la quintes-sence de chacune des recettes.
Pourquoi avoir choisi le 9e ?C’est un arrondissement que j’apprécie tout par-ticulièrement et dans lequel je vis depuis 15 ans. J’ai d’abord habité rue Drouot, et je vis maintenant près de l’avenue de Trudaine. Je ne m’y suis pas ins-tallé par hasard, je suis tout de suite tombé sous le charme de ce quartier et de sa population à la fois populaire et chic. Ça n’est ni le 5e ou le 7e, mais ça n’est pas non plus le 10e ou le 11e, et je trouve que c’est là un juste équilibre, un mélange harmonieux.Pour ce qui est de l’installation de la boutique dans la rue des Martyrs, elle est idéale car c’est une rue gourmande, passante, et qui bénéficie de beaucoup d’atouts. Elle évolue dans le bon sens en laissant la
Sébastien Gaudard
MÊME CEUX QUI N’AIMENT PAS LES PÂTISSERIES EN TOMBERONT AMOUREUX
Texte Jacques de la ChaisePhoto Michaël Adelo
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le bon commerçant
part belle, grâce au soutien de M. le Maire, à l’artisa-nat. Beaucoup de nouveaux commerces s’y installent et contribuent à la vie animée du quartier comme les huiles d’olive Première Pression Provence , l’épicerie corse Terra Corsa, un grand nombre de restaurants de qualité, de jeunes créateurs…
Quels sont vos projets à venir ?Bien sûr je souhaite développer la gamme de la Pâtisserie des Martyrs, en y apportant davantage de produits. Je vais aussi créer un salon de thé dans l’Hôtel Daniel, 8 rue Frédéric Bastiat dans le 8e. C’est un endroit charmant, hors du temps, avec un univers colonial d’inspiration chinoise à la française. On y servira évidemment mes pâtisseries et une carte salée pour permettre une pause gourmande à toute heure de la journée, mais surtout on y pratiquera le thé au sablier et le service à l’ambigu.
Quelles sont vos bonnes adresses du quartier ?La confiserie L’Etoile d’Or de la rue Fontaine. Denise Acabo est un de ces personnages du quartier que j’apprécie tout particulièrement. Les Papilles gour-mandes, au 26 de la rue des Martyrs, une épicerie fine très qualitative qui propose de très bons fromages, de la charcuterie, et dans un autre genre Causses qui me rappelle les épiceries New-Yorkaises…
Pâtisserie des Martyrs22, rue des Martyrs - Tél. : 01 71 18 24 70
[email protected] www.sebastiengaudard.com
Du mardi au vendredi de 10h à 20h Samedi de 9h à 20h
Dimanche de 9h à 14h
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la bonne étoile
Oui, oui voler. Pas sauter, ni se suspendre, ni se tenir en équilibre : VOLER. Certes, Jean-Luc Bertrand est magicien, donc voler, pour lui, c’est un peu comme aller au bureau pour nous, c’est un job comme un autre. Il n’en reste pas moins que cet homme vole, et moi, ça me fait rêver. Alors Abracadabra : rencontre.
On s’était dit rendez vous dans 10 min, dans un bar du 9e. Jean-Luc est arrivé, les mains dans les poches, jean, baskets et veste à capuche. A priori, rien dans les manches, tout dans la tête. Depuis qu’il a 5 ans, Jean-Luc fait de la magie, du close up plus précisément, soit de la magie « proche des gens, interactive ». Pas possible de déjeuner sérieusement avec lui, il joue sans cesse, transforme votre téléphone en paquet de cartes, fait fondre votre petite cuillère et fait disparaître tous les grains de votre sachet de sucre… De la magie, mais pas que, Jean-Luc joue aussi beaucoup de son charme et de son humour. A 38 ans, cela fait bientôt 35 ans qu’il s’entraîne, et ça se voit. « Tout au long de ma vie, j’ai toujours animé des spectacles de magie, mais je ne pensais pas en faire mon métier. » Il a commencé à gagner sa vie en tant que magicien dans les restos
de New York, payé au pourboire. Il y a 10 ans, Arthur Jugnot tombe sous son charme et lui propose de faire un one man show. Jean-Luc n’est pas tenté, mais comme il est en train d’écrire un spectacle de magie, il lui propose une comédie avec 3 magiciens sur scène : ils la joueront pendant 8 ans. « C’est un vrai spectacle drôle, avec des textes et des tours de magie », raconte-t-il. Aujourd’hui, il écrit un nouvel opus dont il ne préfère pas trop parler pour l’ins-tant, mais qui promet d’être très cool. On vous en dira plus en temps voulu. En parallèle, le magicien produit des DVD de magie pour l’enseigner aux gens. « Je crée des vidéos avec des artistes qui expliquent leurs tours pour les apprentis magiciens » Il fait aussi de la magie pour les particuliers, mariage, anniver-saires…, et de la magie pour les sociétés : « Je rends leurs produits magiques. Par exemple, j’ai développé des tours avec les fruits Oasis. Ça dope les ventes », explique-t-il. Jean-Luc est un passionné, et parle de la magie comme personne. Pour lui, les tours de passe-passe sont une seconde nature et il en fait une façon universelle de communiquer. « Un jour, au Japon, je dînais à côté de gens dont je ne parlais pas la langue et qui ne parlaient pas la mienne. Avec un
Jean-Luc Bertrand
Y EN A MÊME QUI DISENT QU’ILS L’ONT VU VOLER
Texte Marie RaymondPhoto DR
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ami, on a commencé à leur faire des tours de magie et ça a été une soirée inoubliable pour nous tous. Quand on est magicien, on vit des moments géniaux. »Cette passion, il va la transmettre aux ados du 9e, inscrits aux cours de théâtre de Martine Acabo chez RRose Sélavy. « Je vais leur apprendre à faire de la magie comme on enseigne le théâtre, le chant ou le patin à glace. Par exemple, je vais leur montrer com-ment découper leur sœur ! (rires) Non, je vais leur enseigner des tours simples et efficaces. »A la sortie du café, Jean-Luc souhaite me montrer un
dernier tour. Il n’y a rien autour de lui, juste le trottoir sous ses pieds et le froid parisien comme allié. Pour-tant, là, sous mes yeux ébahis, Jean-Luc va voler, s’élever au-dessus du sol, léviter si vous préférez ce terme. Un au revoir pas banal qui me scotche encore à ma chaise à l’heure où j’écris ces mots.
Inscription aux cours de Magie avec Jean-Luc Bertrand
Appeler Martine Acabo au : 06 10 61 08 75
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les bons plans
Coach Simon Pas de pitié pour les fessiers
Il a 25 ans, c’est un beau garçon, avenant et souriant. Un esprit sain dans un corps sain, comme on dit. Une épaule - large - sur laquelle s’appuyer. Simon est coach sportif.
Le sport, pour Simon, c’est du plaisir. Suer, c’est se faire du bien. Cette notion de plaisir, il sait la transmettre. Avec lui, une séance d’abdos fessiers n’est ni remise au lendemain, ni une souffrance sans fin. Mais une source de satisfaction. Diplômé d’un Master 2 spécia-lisé en Sport, Santé et Nutrition, Simon a enseigné des années le judo à des tous petits. Il a travaillé en salle aussi, et est coach sportif pour tous et toutes depuis 3 ans maintenant. C’est un expert de tous les sports. Et particulièrement de celui que vous avez choisi. Que ce soit pour raffermir une taille, affiner une silhouette ou bien muscler une fesse, il connaît le bon exercice et l’adapte à vos besoins. Simon se déplace. Chez vous, au parc pour courir avec vous, chez vos copines si vous voulez un cours groupé. Pour couronner le tout, ses tarifs sont sympas eux aussi :60 ! l’heure de cours avec le matériel de torture et le programme léché, soit seulement 25 ! avec le crédit d’impôts… Profitons-en avant que ça saute !
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Texte & CommuniquéMarie Raymond & Chloé Delcroix
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MuttiDe la lingerie so girly
Mesdemoiselles, voilà le petit secret des filles les plus girly de Paris : elles portent de la lingerie Mutti. Messieurs, voilà le petit cadeau dont rêvent vos copines pour la Saint-Valentin : de la lingerie Mutti.
Cosmo, Marie-Claire et Daphné Bürki aiment déjà Mutti, alors Le Bonbon ne pouvait décemment pas passer à côté à l’approche du jour le plus glamour de l’année, la Saint-Valentin.Mutti, c’est la marque ultraféminine et craquante de la créatrice Alice Puymirat. Au début de l’aventure, la jeune femme a commencé par broder elle-même une collection de culottes qu’elle a mises en ligne sur son blog. Très vite, son concept cartonne et elle est obli-gée de faire appel à un fabricant français pour l’aider à réaliser ses créations. Aujourd’hui, la lingerie Mutti se vend à Paris, à Bordeaux, mais aussi en Italie et bientôt en Asie. Les ensembles Mutti ont tous des noms de filles (Zaza, Laly, Jade..), ils sont tout en coton et soie, brodés main, et plus adorables les uns que les autres. Des mélanges de couleurs, des fleurs, du Liberty, des oiseaux : Alice utilise tous les codes les plus frais et les plus féminins pour créer de la lin-gerie à la fois mignonne et sexy.
RDV sur www.mutti.fret www.soparisienne.com
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les bons plans Texte Tiphaine Illouz
Bio comme NeigeDes vêtements chics et éthiques
Neige, c’est l’histoire d’une chic fille et de sa jolie boutique de mode éthique, où créateurs inspirés et classiques intemporels se côtoient avec un point commun : respect de l’environnement et belle qua-lité de fabrication. Puisque janvier a été chaud, février sera ingrat : à vos mailles !
Il y a beaucoup d’histoires à lire et à entendre dans ce chaleureux espace au cœur de la rue des Martyrs que Clémence a imaginé et conçu. Avant de s’intéresser de près à la mode bio, elle a suivi un parcours universi-taire en droit et sciences politiques, avant de partir à Londres faire une école de théâtre.« Ma mère avait une marque de vêtements spécialisée, donc la mode est liée à mon enfance, et j’avais envie d’un endroit à moi ». Ajoutez à cela une sensibilité à l’alimentaire biologique, et vous obtiendrez le concept de Neige.Depuis son ouverture en juin 2010, Clémence prend un soin particulier à sélectionner des marques éthiques ou biologiques qui racontent une histoire singulière avec des prix justes et une vraie attention aux pro-duits livrés : « C’est un réel plaisir de travailler avec des gens responsables du produit fini ».On vogue du petit bijou peu cher, aux étoles d’alpaga ou de yak qui caresseront votre cou, en passant par des pièces mode, et même des chaussures. « Je choi-sis des marques qui ont une vraie histoire à raconter. »
En témoignent les étiquettes uniques et toutes diffé-rentes apposées sur les pulls et robes Les Racines du Ciel. Ou celle de la créatrice de bijoux Ombre Claire qui fait travailler des femmes artisans du Niger.Eclectisme des prix et des styles aussi : car ici, on trouve à la fois de belles pièces intemporelles indis-pensables en toutes saisons, comme celles dévelop-pées par Les Racines du Ciel, grâce au cachemire de Mongolie, ainsi que des articles tous aussi agréables, doux et durables que les pièces de Valentine Gauthier, et Stella Pardo qui fait produire toutes ses collections au Pérou avec du baby alpaga. Clémence a également sélectionné une marque de cosmétiques biologiques : Aïny, qui se base sur l’utilisation de plantes sacrées grâce à l’aide des chamanes du Pérou et d’Equateur. « Ce qui est très agréable, c’est que j’entretiens une réelle relation de confiance avec les créateurs, ce qui se ressent avec mes clients. »Et si cet article vous donne, en plus, l’envie de mettre le nez dans un somptueux roman de Romain Gary, mode et durable seront définitivement réconciliés !
Neige54, rue des Martyrs
Du mardi au samedi de 11h à 19h30Dimanche de 11h à 14h
Tél. : 01 55 32 22 94
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le bon art
Il exposera en juin à la Galerie Argentine à Paris. L’occasion d’admirer une nouvelle fois l’œuvre sin-gulière de ce peintre argentin installé dans la capi-tale depuis 1973. Pour le Bonbon, Ruben Alterio a accepté d’évoquer son travail, son univers, et… le 9e
arrondissement où il a pris ses quartiers il y a trois décennies.
Son atelier est une œuvre en soi. Alors que Ruben Alterio y élabore les décors du nouveau centre cultu-rel de Neuilly qui ouvrira ses portes en octobre 2012, le peintre, de retour d’une exposition au Qatar, nous reçoit dans son lieu de travail au dernier étage du 57 bis, boulevard Rochechouart. D’emblée, on est saisi : la pièce immense est remplie de bonnes ondes. Nor-mal : c’est là que sont nées les éditions Roger Lacou-rière, premier graveur à Paris. Quand on pense que Picasso, Matisse, Chagall ou Braque en ont foulé le parquet, on en oublierait presque que l’immeuble abrite aussi au rez-de-chaussée le premier atelier de Pierre-Auguste Renoir. À travers les verrières du pla-fond, la lumière filtrée est parfaite. En même temps qu’il dévoile ses diptyques Punta Norte et La Boca –
du nom des quartiers de Buenos Aires –, Ruben Alte-rio précise que chaque fragment de ses toiles est le « zoom » d’un univers à explorer. Toute son œuvre en atteste, et il le revendique : l’art consiste à associer ce qui n’aurait jamais du l’être. N’y aurait-il pas qu’en physique quantique que les contraires s’attirent ?Entré aux Beaux-Arts de la capitale argentine à treize ans, Ruben Alterio est passé par le Brésil et l’Inde avant de s’installer dans le secteur mythique du pied de la butte Montmartre qu’il révère entre tous. « Illustrateur de mode » à la fin des années 1980, l’ar-tiste argentin a promené ses pinceaux jusque sur les pages du Vogue (New York) et du New Yorker. Il y a quelques années, c’est pour le ballet Don Quichotte de la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pie-tragalla que Ruben Alterio a tout spécialement créé costumes et ornements scéniques. Peintre régu-lièrement exposé des deux côtés de l’Atlantique, dessinateur, sculpteur, illustrateur et décorateur de théâtre, l’artiste joue aussi du piano, de la clarinette, du saxophone. Pourquoi s’éparpiller ? Toute expé-rience des sens est une affaire de touches…
Ruben Alterio
LA LUMIÈRE SE PREND DANS SES TOILES
Texte Antonin DelimalPhoto DR
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le bon en arrière Texte Mathieu PerrichetPhoto DR
Outre le médecin Jean Charcot, la comédienne Mademoiselle Mars ou encore le peintre Horace Ver-net, la rue de la Tour des Dames a eu pour habitant le comédien tragique français le plus célèbre du XVIIIe
siècle : François Joseph Talma.
Né en 1763, François Joseph Talma découvre le théâtre outre-Manche, où vit son père. De retour en France, il intègre la Comédie Française, où il met en scène Charles IX de Marie-Joseph de Chénier. Malgré son immense suc-cès, l’Eglise fait interdire la pièce. Mais Talma brave la censure le 21 juillet 1790. A l’époque, la troupe de la Comédie Française se divise entre les révolutionnaires et les autres sociétaires. Fatigué des luttes intestines, Talma fonde le théâtre de la Nation au Palais Royal. Parallèlement, il s’engage de plus en plus politiquement et se lie d’amitié avec Bonaparte qui n’est alors qu’un jeune militaire. Plus tard, il devient officiellement « l’acteur préféré de Napoléon », notamment grâce à son jeu dans Cinna de Corneille. A partir de 1812, Talma entretient même une relation avec la princesse Pauline Bonaparte, la soeur préfé-rée de l’empereur. Jusqu’à sa dernière heure, Talma
remporte de véritables triomphes, y compris dans des tragédies médiocres. Et les critiques sont una-nimes sur son immense talent. Un talent sombre et pathétique, bien qu’il ait joué parfois avec succès la comédie. Précurseur d’une révolution esthétique, le comédien propose de jouer les personnages vêtus selon leur temps et non en costumes de ville comme le voulait la coutume à l’époque. Quitte à bousculer
l’opinion. De même, il supprime l’emphase tragique pour la remplacer par un ton
plus juste. Sous son impulsion, la tragédie s’oriente vers le drame his-
torique et politique. Un an avant sa mort, Talma rédige sa vision révolutionnaire du théâtre dans son Mémoire sur Lekain et sur l’art dramatique. Ses réformes théâtrales et la puissance de son
jeu suscitèrent l’enthousiasme de tous. Ainsi, lors de ses funérailles,
en 1826, tout Paris vint lui rendre un dernier hommage. Après sa dis-
parition, Gérard de Nerval composa une élégie intitulée La mort de Talma et Alexandre
Dumas réunit les papiers du tragédien et fit publier les Mémoires de J.F. Talma. Quant à la romancière Madame de Staël, elle le considéra comme l’un des plus prestigieux artistes de son temps.
François Joseph Talma
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Librairie6, rue de Rochechouart - M° CadetTél. : 01 48 78 53 86 [email protected] du lundi au samedi, de 10h à 20h
Le Tumulte des Mots
Venez plonger dans le
Tumulte des Mots, nouvelle librairie
du 9e !
Restaurant et Table d’hôtesNotre carte change tous les jours en fonction des saisons et des produits frais du marché. 66, rue des Martyrs - Tél. : 01 55 32 24 89 Du lundi au dimanche midi - latabledesanges.fr
Restaurant de spécialités italiennes8, rue Lamartine - Tél. : 01 42 80 24 08 Ouvert tous les jours pour déjeuner, de 12h à 14h (sauf samedi et dimanche) et pour dîner, de 19h à 22h30 (sauf dimanche)
Produits frais, cuisine créative préparée à la commande par un chef sushiman7, rue de Rochechouart - Tél. : 01 53 32 00 70Lun-dim 11h30 à14h30/18h à 22h, fermé le samediwww.sushistore.fr *uniquement le soir
Via Mela
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St Valentin le 14 février !
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Constance
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le bon spectacle Texte Macha BinotPhoto DR
Dans son One Woman show, la seule marque de tris-tesse sera dans son entrée en scène, expression vite effacée par un humour décapant qui conquit le public dès les premières minutes.Son spectacle, des portraits de femmes, comme une analyse sociologique de notre Société mais avec sa propre grille de lecture. Elles sont mal dans leurs peaux, coincées dans leurs rôles de femmes d’intérieur, de mère. Elles sont loin des vies qu’elles ont rêvées et de l’affection dont elles ont pourtant besoin.Constance sait traiter des vrais problèmes de fond avec cet humour opiniâtre, cette drôlerie caustique qui vous amène à réfléchir, mais le sourire aux lèvres… et vous en conviendrez cela amène des conversations beaucoup plus constructives ! Elle met le doigt sur des idées reçues, sur un machisme sociétal qui dessert le quotidien de chacun de ses personnages. Elles ont toutes des attendes, des névroses et des envies qui ne sont pas si folles, qui ont du mordant ou de la détresse dans leurs contenu mais dont Constance a su extrait toute l’ironie pour que nous, spectateurs, nous puissions passer un moment d’ivresse humoristique.Constance, ce n’est pas la première fois qu’elle nous
régale dans ses spectacles, vous l’avez certainement vu sur les planches pour « Je suis une vraie prin-cesse Bordel ! ».Issue d’une formation classique, puisque Constance a débuté par le conservatoire de Lille, elle est vite entrée par la suite à l’école du one man show, au
théâtre Le Bout à Paris , préférant se fendre de rire sur scène.
Elle enchaîne de belles expériences dont une de ces dernières, le
tremplin télé de Ruquier « on ne demande qu’à en rire » vivier de belles créations et de talen-tueux créatifs ! Son metteur en scène n’est pas en reste. Nicolas Lartigue, lui
manie théâtre, cinéma, écriture, télévision, photographie ! Autant
vous dire que la mise en espace est quali !
A l’affiche depuis le 19 janvier à la Comédie de Paris, ce spectacle est misogyne et féministe. Et nous, on vous le recommande vivement !
Constance « Les mères se cachent pour mourir »
à la Comédie de Paris42, rue Pierre Fontaine - Metro Blanche
Résa : 01 42 81 00 11 ou www .comediedeparis.com
DANS « LES MÈRES SE CACHENT POUR MOURIR »
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le bon homme
Depuis novembre dernier, les voyages de quelques milliers de personnes sont révolutionnés. Com-ment ? Grâce au nouveau réseau social incontour-nable « Travellution » créé par Giacomo Bastianelli et animé par Travellin.Rencontre avec un duo… pas comme les autres.
Comment est né Travellution ?Giacomo Bastianelli : L’idée de Travellution est née en 2004. A l’époque, j’étais en Californie et je me suis dit que ce serait sympa de rencontrer des voyageurs qui seraient au même endroit au même moment, et qui partageraient mes intérêts. J’ai donc tout de suite pensé à créer un réseau social qui m’aiderait à ren-contrer ces gens. Quelques années plus tard, je suis arrivé en France et, avec d’autres voyageurs, on a rencontré Travellin, au Bambolina caffé, dans le 9e. Il nous a aidés à concrétiser ce projet.
Qui est Travellin ?G.B. : C’est un voyageur venu de la planète Yorus (le beau barbu sur la photo ci-contre). Je cherchais quelqu’un qui animerait la communauté
Travellution et, avec mes cofondateurs, on a lancé un recrutement. En rencontrant Travellin, j’étais un peu sceptique à cause de son déguisement bizarre (rires), mais son CV était bien !
Travellin, quel est votre rôle chez Travellution ?Travellin : J’aide les gens à réaliser leurs voyages de rêve. Beaucoup de personnes ont envie de voyager, et Travellution peut vraiment leur apporter quelque chose grâce à sa façon de connecter les voyageurs. Si on est 10 à rêver de la même chose, on trouve plus facilement les solutions pour y arriver. Je ne quitterai pas la terre avant que chaque voyageur terrien ne soit comblé !
Concrètement, Travellution, comment ça marche ?G. B. : C’est simple, on crée un profil grâce auquel on peut concevoir des voyages : soit un voyage réelle-ment planifié, soit un voyage rêvé. Vous partez pro-chainement à New York ? Créez votre voyage, cliquez sur vos centres d’intérêt et découvrez : - des événements prévus lors de votre séjour ;- des endroits sympa à visiter chaque destination ;
Giacomo Bastianelli et Travellin
RÉVOLUTIONNEZ VOS VOYAGES AVEC TRAVELLUTION
Texte Marie RaymondPhoto DR
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- des vidéos en lien avec votre voyage. Découvrez aussi quels sont les voyageurs présents à New York en même temps que vous, et devenez « tripmates » (copains de voyage). Vous pourrez suivre leurs conseils et leurs découvertes, ou même les ren-contrer sur place si le cœur vous en dit. Si vous repérez un évènement intéressant, un musée à visiter, un resto à ne pas louper, marquez-le dans votre calendrier et l’info sera transmise à tous vos tripmates. Avec le « trip status » vous pourriez aussi partager questions, informations et idées avec les tripmates. C’est comme si chaque voyage devenait un réseau social avec tous vos tripmates !Pour le voyage rêvé, c’est la même chose. Travellu-tion vous permet de fantasmer un voyage et de vous connecter avec d’autres gens qui partagent le même rêve. Grâce à leurs tuyaux, leurs bons plans et leurs conseils, le rêve peut très vite devenir réalité.
Quel est le plus de l’entreprise Travellution ?Nous avons un modèle économique « social ». Si les
gens voyagent, c’est pour s’amuser, se relaxer, mais aussi pour découvrir d’autres horizons et d’autres cultures. Notre envie est de préserver cette diversité qui est à l’essence même du voyage, et nous allons donc donner une partie importante de nos profits à des ONG qui préservent la culture et la nature. A terme, nous souhaitons créer des « volunteering trips » (voyages destinés à faire du volontariat). Comme vous le voyez, l’aventure Travellution ne fait que commencer. On a envie de changer la façon de voyager et de la transformer en quelque chose qui soit dynamique, social et plus fun !
Inscrivez-vous sur www.travellution.com
Les bons plans de TravellutionLe Bambolina caffé - 13, rue Rougemont
Librairie Tout Paris (consacrée au voyage à Paris) 13, rue Hippolyte Lebas
Le Rocketship - 13 bis, rue Henry Monnier
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les bons shops Texte Marie Raymond
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Le vin de JulienVins, spiritueux et dégustations
Vins natures, vins bios, grands crus, spiritueux, ne cherchez plus la cave idéale pour dîners et apéros, Le Bonbon a déniché pour vous ce caviste indépen-dant. Petit tour du propriétaire.
Julien est un homme passionné qui a déjà 8 ans d’ex-périence. Très vite, il a eu la chance de travailler dans un vignoble et de mettre les pieds et les mains dans le raisin. Il collabore ensuite dans de belles maisons parisiennes, avant de se lancer à son compte, il y a 15 mois.
Sans cesse en train de découvrir et surtout, de vous faire découvrir de nouveaux vins, Julien les choisit de tous horizons.
Vous trouverez chez ce caviste des vins de petits producteurs (début de gamme 5!), ainsi que de grands crus plus classiques (Domaine Jean Grivot en Vosne-Romanée, Domaine Henri Gouges en Nuits-Saint-Georges, Vincent Dauvissat en Chablis…), et quelques beaux noms en vins naturels et vins issus de l’agriculture biologique (Château Le Queyroux 1ère Côtes de Blaye, Château Fongraves en Saint-Émilion Grand Cru, Clos de l’Anhel en Corbières…). Les Champagnes, bien sûr, ont également la part belle dans cette cave.
Pour ce qui est des spiritueux, Julien a sélectionné des Armagnacs, des Cognacs, des Rhums, et divers Whiskies intéressants comme un Whisky japonais assez en vogue en ce moment.
Chaque mois, Le Vin de Julien propose des soirées dégustations à thèmes (régions, cépages, vinifica-tion) et vous fait découvrir 5 vins en 3 phases : l’as-pect visuel, l’aspect olfactif, l’aspect gustatif. Comp-tez 30 à 65 ! par personnes selon les dégustations.Tous les mois également, les amateurs pourront venir déguster des huîtres autour d’un bon verre de vin blanc. Enfin, il est possible de se faire plaisir entre amis ou collègues et de privatiser la cave pour une dégustation privée, un comité d’entreprise ou un anniversaire.
42, rue Condorcet Tél. : 01 83 96 12 84
Lundi 16h-20hMardi au vendredi 10h-13h – 15h-20h
Samedi 10h-13h – 15h-20h30www.levindejulien.com
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Les Petits Pois Sont RougesUn déj’ comme à la maison
Les Petits Pois Sont Rouges, c’est un nom marrant, mais pas que. C’est aussi une cantine sympa ouverte en novembre 2011 et où l’on se sent comme chez soi.
Fanny et Raphaëlle avaient envie d’un projet alliant cuisine saine, fraîche, rapide et action sociale. C’est chose faite avec Les Petits Pois Sont Rouges. Pour le côté cuisine fraîche, elles nous proposent un déjeu-ner équilibré et varié selon l’humeur et les saisons. Au menu : plat, soupe, cake salé, salades à composer et desserts gourmands pour les petites ou les grandes faims… Pour le côté action sociale, les 2 associées emploient du personnel en situation de handicap. Cet espace, où tout est en libre-service, permet aux plus pressés d’emporter leur déjeuner et à ceux qui le veu-lent de rester sur place. A l’étage, vous trouverez une vingtaine de places assises dans une pièce qui pour-rait bien être votre salle à manger tellement on y est bien. Dans le buffet à l’ancienne, prenez vous-mêmes vos couverts, servez-vous des vinaigrettes variées, et faites votre Nespresso dans une des jolies tasses mises à votre disposition, et qui vous évoqueront sans doute l’heure du thé chez vos grands-mères.
63, rue de Provence - Tél : 01 45 26 09 89Du lundi au vendredi de 11h45 à 15h
les bons shops Textes Marie Raymond
À !eur et à mesureDes bouquets à l’image de votre couple
On a beau dire, les fleurs restent un hit de la Saint-Valentin. Alors Le Bonbon a déniché pour vous le fleuriste le plus romantique du 9e.
Au début de cette histoire de fleurs, il y a Xavier. Amoureux des plantes, il a en poche un diplôme de botaniste et un autre de décorateur floral. Dans son atelier du 20e, il décide de mettre ses talents au ser-vice des futurs mariés et de leur proposer des déco-rations florales inimitables. Il est rejoint par Noé-mie il y a 6 ans. Des structures imaginées de toutes pièces accueillent mille et une fleurs. Des roses blanches, des jacinthes parfumées, des pivoines fushias ou des lierres dégoulinants, font une choré-graphie de fleurs le jour où je rencontre cet étonnant duo de fleuristes. Pour la Saint-Valentin, c’est donc le lieu idéal, car Noémie et Xavier vous promettent des bouquets à l’image de votre amour. « On aime s’amu-ser avec les fleurs et les accessoires : rubans, poivre argenté, perles, fruits, macarons. Si vous adorez le violet, nous ferons un bouquet dans un camaïeu de violets. Vous êtes gourmands ? Nous pouvons jouer à décorer le bouquet de chamallows. »
61, rue du Fg Montmartre Du mar au sam de 10h à 20h30, dim de 10h30 à14h
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le bon artisan
Grâce à Joachim Christely, la Saint-Valentin a trouvé son maître. Les mains de cet homme fabriquent des bijoux uniques, et pas que pour les femmes. Alors Mesdames, Messieurs, rendez-vous au 24, rue Mil-ton et devenez le héros de la Saint-Valentin !
C’est une histoire d’amour qui a conduit Joachim en France, il y a 17 ans. Tombé amoureux d’une Fran-çaise, il l’a suivie à Paris et a continué son métier de joaillier dans notre bel arrondissement. Joachim tra-vaille directement dans le métal et crée des bijoux sobres mais sortant de l’ordinaire, avec des courbes pures et de beaux matériaux. Des bijoux de femmes, et pas des bijoux fantaisie de petites filles. On vient ici pour un amour éternel, pas pour un flirt sans len-demain. Le matériau préféré du joaillier ? l’or 22 carats, et il lui fait honneur. Des bagues à la surface mate, déli-catement travaillée, ornées ou non d’un diamant, des bracelets assortis, des pendentifs, des boucles d’oreilles. « J’aime l’or mat car il a une jolie couleur, chaude, et douce », explique Joachim Christely. L’artisan travaille aussi avec des pierres fines comme les améthystes, les tourmalines de toutes
les couleurs, les béryls… Et lorsqu’un ami lui offre des perles fines de Chine, il s’en inspire pour créer un collier, un bracelet, et des boucles d’oreilles en argent ornées de ladite perle.
Sachez également que si vos Valentines sont dif-ficiles à combler, Joachim est capable de créer du bijou sur mesure. « Je réponds aux demandes des clients. Ceux-ci peuvent modifier un élément sur l’une de mes créations existantes, ou même venir avec une idée ou un dessin et je réaliserai un bijou sur mesure », explique-t-il.
Les prix de l’artisan sont très variables. Une bague en or coûte 600 !, une chaîne en or 500 !, un pendentif en or 700 !. Il explique : « Les prix sont élevés car l’or est cher et je fais tout moi-même. Ici, rien n’est made in China. Et puis je fais des bijoux assez lourds, qui sont là pour durer, donc ils coûtent plus cher. Mais, au moins, quand une personne achète un bijou chez moi, elle peut être sûre de le garder pour toujours. »Joachim travaille aussi beaucoup l’argent, dont les prix sont moins élevés. Comptez environ 60 ! pour une bague, et la même somme pour des boucles ornées de perles de Chine. Les clients, comme moi,
Texte Marie Raymondphoto Virginie Legall - www.terrificpics.fr
Joachim Christely
UN ARTISAN 22 CARATS
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sont sous le charme du travail de Joachim et lui sont fidèles, certains reviennent même régulièrement. « Ils aiment savoir qu’ils ont un modèle unique, créé pour eux. Même si j’ai des petites séries, je propose surtout des pièces uniques », confie le joaillier.
Et pour les dames et demoiselles qui ont des Valen-tins coquets, sachez que le joaillier chouchou du 9e a aussi une ligne pour hommes. Alors, pourquoi ne pas
inverser les rôles et offrir à Monsieur une bague ou un collier ?
Atelier Christely24, rue Milton
Appelez avant de passerCommandez avant 11h et soyez livrés pour midi
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la bonne parisienne Texte Sandra SerperoIllustration Agathe The Melon
Love is in the air1 — ENVOUTEMENT FLORAL
Boudez les traditionnelles roses et démarquez-vous en offrant à votre bien-aimée un lys. Vous marcherez ainsi sur les pas des Grecs et des Romains de l’Antiquité qui paraient les jeunes filles de sublimes cou-ronnes de lys pour appeler l’amour, deux jolis ingrédients pour une Saint Valentin réussie ! Lys en pot, 25 ! - www.maplanteetmoi.fr
2 — REBOOSTEZ VOTRE SEX APPEAL !
La plus grande communauté de la séduction en France prodigue des conseils au quotidien pour avoir confiance en soi, pour oser aborder la fille de vos rêves et la conquérir ! Distributeurs du plus célèbre des coachs en séduction, Mystery, les coachs présents sur www.artdeseduire.com attendent ceux qui ont besoin d’un coup de pouce en la matière.
3 — CLICHÉS TRÈS INTIMES…
Immortalisez votre soirée de Saint Valentin et figez l’inattendu sous l’objectif de la photographe Daisy Reillet. Elle installe son studio dans votre chambre, vous n’avez plus qu’à dormir, les clichés se font tous seuls. Les croissants vous sont apportés le matin au moment du dé-montage avant la livraison des 12 meilleures photos collées sur dibond et chassis. Dément. Infos sur www.justfortwo.fr
4 — AUDACE CHOCOLATÉE
La St Valentin 2012 sera coquine ou ne sera pas ! Donnez le ton avec cet écrin 69 signé Fauchon et dégustez ces délicieux chocolats, mélange éton-nant de saveurs. Une belle entrée en matière pour poursuivre la soirée sur plus de gourmandise… Collection 69, Fauchon – 15 ! - www.fauchon.com
5 — UN AMOUR DE DÎNER-CROISIÈRE
Paris la ville la plus romantique du monde ! Retrouvez le plaisir de la dé-couvrir au fil de l’eau le temps d’une soirée sur un élégant bateau. Dans l’as-siette, un menu raffiné imaginé par le chef Tateru Yoshino, étoilé au guide Michelin. Et dans les yeux de votre fiancée, le plein d’étoiles… Dîner croi-sière, Paris en scène, 1h30, 99 ! - Réservation : www.paris-en-scene.com
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Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© Marie Raymond
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le conte est bon
« 9e histoire » en a de belles à raconter, elle qui vient tout juste de souffler les bougies de son dixième anniversaire. Dix ans déjà que cette association tournée vers les trésors de notre héritage, les secrets de notre histoire commune, s’est engagée à préserver, mettre en valeur et promouvoir l’un des plus beaux et riches arrondissements de Paris, notre splendide 9e.
Sous l’impulsion de Jacques Bravo, de la mairie du 9e et de passionnés, telle que Françoise Robert qui nous raconte le projet, l’idée et la très forte envie de faire connaître l’histoire de l’arrondissement, son architecture, ses monuments, mais aussi la vie des artistes qui y ont vécu, s’est vite imposée. Car saviez-vous que Franz Listz, qui parlait parfaite-ment le français, fréquenta longtemps les salons du 9e, celui de Pauline Viardot rue de Douai, d’Ary Shaef-fer rue Chaptal ? Que Chopin et George Sand s’instal-lèrent fin 1842 square d’Orléans ? Que Paul Gauguin, le plus îlien des peintres, vit le jour rue Notre-Dame-
de-Lorette, la rue même où Delacroix élut résidence ? Une manne incroyable de savoirs que les membres de l’association s’appliquent à transmettre lors de conférences (sur les « tombes remarquables » du cimetière Montmartre, où de nombreux artistes du 9e sont enterrés), de visites (comme celle de l’expo-sition « Gaz à tous les étages » qui eut lieu à l’Hôtel Forney et qui retraça, entre autres, l’histoire des nombreuses usines à gaz que le haut 9e compta et qui alimentèrent les théâtres puis les immeubles de Paris) ou de balades (pendant la belle saison, l’occasion unique de se faufiler derrière les porches et de découvrir les magnifiques cours arborées, la richesse des hôtels particuliers, les magnificences du quartier de la Nouvelle Athènes…). Mais l’histoire n’est pas que dans les murs ou les livres anciens… des adhérents, dans ce cas précis des adhérentes, donnent aussi de leurs souvenirs, certaines résidant toujours dans les appartements qui les ont vues naître au milieu des années vingt, d’autres encore organisant des concerts privés,
Texte Sally JornoPhoto Virginie Legall - www.terrificpics.fr
Que la mémoire vive !
AVEC L’ASSOCIATION 9e HISTOIRE
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renouant ainsi avec la mode des salons du XIXe siècle. La mémoire est vivante.Ayant à cœur de transmettre leurs connaissances, les bénévoles publient chaque année le fruit de leur travail, une occasion pour eux aussi d’y glisser des clins d’oeil, des anecdotes insolites et amusantes. Ils organisent également un accueil, tous les pre-miers jeudi du mois, à la mairie de 9e, pour répondre aux questions des habitants, historiens en herbe, curieux, étudiants…
Vous qui, tous les jours, arpentez les rues de notre beau quartier, pensez désormais que, derrière chaque porte et fenêtre, à chaque détour de rue, se
cachent les lignes d’une grande histoire… à nous d’en inventer la suite !
Bonnes adresses Restaurant Petrelle
34, rue PetrelleLes bistrots de l’avenue Trudaine
À voir : La place Saint-GeorgesPermanence tous les 1er jeudi du mois de 14h à 16h
à la mairie du 9e - 6, rue Drouot [email protected]
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Spectacles vivants
THÉÂTREDu 5/01 au 25/03 J’aime beaucoup ce que vous faites de Carole Greep, mise en scène Xavier Letourneur, à la Comédie Caumartin.Jusqu’au 31 mars Les 39 marches de John Buchan et Alfred Hitchcock, mise en scène au théâtre de La Bruyère Jusqu’au 22/02 l’école du one man show fait son show au théâtre Le BoutA partir du 07/02 Où sont passés les flamants roses d’Hervé Isorez au théâtre Le Bout Du 15/02 au 04/03 Héritages de Bertrand Leclair, mise en scène Emmanuelle Laborit et Estelle Savasta, à L’International Visual TheatreJusqu’au 12/02 Calamity Jane de Jean-Noël Fenwick, mise en scène Alain Sachs Jusqu’au 25 février Panik de Mika Myllyaho, mise en scène Jean-Claude IdeeJusqu’au 04/03 Le clan des divorcées d’Alil Vardar, mise en scène Enver RecepovicJusqu’au 05/03 Petits mensonges entre amis de Fabrice Tosoni, mise en scène Florent Aumaitre et Fabrice TosoniJusqu’au 25/03 Arrête de pleurer Pénélope 1 de Corinne Puget, Christine Anglio et Juliette Arnaud , mise en scène Nathalie Hardouin
ONE MAN SHOWSJusqu’au 11/03 Attention c’est chaud Roland Magdane au Palace Jusqu’au 28/04 Constance à la Comédie de ParisJusqu’au 29/02 Bernard Mabille Sur Mesure au théâtre Saint-Georges
DANSEDu 01/02 au 05/02 Le lac des Cygnes avec les étoiles du Bolchoï Marina Vezhnovec et Anton Kravchenko au Casino de Paris
Du 04/02 au 16/02 Orphée et Eurydice de Pina Bausch à l’Opéra national de Paris.
Opéras
Jusqu’au 23/02 Rigoletto de Giuseppe Verdi direction musicale Danielle Callegari, mise en scène Jérôme Savary, à l’Opéra national de ParisJusqu’au 13/02 La Cerisaie de Philippe Fénélon d’après Anton Tchekov, direction musicale Tito Ceccherini, mise en scène Georges Lavaudant, à l’Opéra national de Paris Du 28/02 au 16/03 Pelleas et Mélisande organisé par le Centre de documentation Claude Debussy en partenariat avec l’IRPMF-CNRS-BnF, l’EHESS, la Société française de musicologie, Eastman School of Music et l’Université de Sienne, à l’Opéra national de ParisDu 29/02 au 02/04 La veuve joyeuse de Franz Lehar, mise en scène Jorge Lavelli
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Concerts
Le 05/02 Fiesta Gispy à l’Olympia01/02 Letz Zep à l’Olympia
Du 06/02 au 13/02 Les Cowboys fringants à l’Olympia10/02 Perfect Idiots + Norma Peals au Bus Palladium 18/02 Arun Tazieff au Bus Palladium24/02 Home & Dry + Meeting Quotation + Televox au Bus Palladium25/02 Bigmoney Makers + The Shaking Heads+ You Call It Name au Bus Palladium
Jeunesse
Du 14/01 au 30/06 P’tit Ours de Christian Gambin, mise en scène Christian Gambin à l’Antre MagiqueDu 25/01 au 07/03 Molière dans tous ses éclats (photo de droite) de Stéphanie Marino et Nicolas Devort, mise en scène Stéphanie Marino et Nicolas Devort, au théâtre Trévise
Musées, Expositions
Du 26/01 au 17/03 Into the Woods de Daria de Beauvais à la Galerie des GaleriesDu 16/01 au 15/03 Modification de l’état des lieux de Sarah Garbarg à la Galerie Sycomore Art
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les bonnes adresses Régie [email protected]
06 37 02 22 61
CŒUR DE SAUMON13, rue des MartyrsTél. : 01 44 63 75 97
L’ ASPARTINETTE 72, rue Condorcet
Tél. : 06 88 24 70 24
SUSHI STORE7, rue de Rochechouart
Tél. : 01 53 32 00 70
AUTO-MOTO ÉCOLE DOUAI40 bis, rue de Douai Tél. : 01 42 82 00 00
DAVIES & DUQUENOY42, rue de MaubeugeTél. : 01 42 80 06 87
VIA MELA8, rue Lamartine
Tél. : 01 42 80 24 08
GÉNÉRIK23, rue Taitbout
Tél. : 01 47 70 19 24
RESTAURANT RAP24, rue Rodier
Tél. : 01 45 26 86 26
LA TABLE DES ANGES66, rue des Martyrs Tél. : 01 55 32 24 89
WHITE CORNER1, rue de la Victoire Tél. : 01 48 74 61 03
LES DOMAINES DE SOPHIE25, rue de la Victoire Tél. : 01 48 74 61 03
LE TUMULTE DES MOTS6, rue de Rochechouart
Tél. : 01 48 78 53 86
CLICHY OPTIQUE46, rue de Clichy
Tél. : 01 48 74 99 27
À FLEUR ET À MESURE61, rue du Faubourg Montmartre
Tél: 01 48 74 17 80
SOUS LES BAOBABS9, rue de La Tour d’Auvergne
Tél. : 01 48 74 34 54
VERA E ANDREA50, rue de ProvenceTél: 01 48 74 32 45
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