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20 AUTOMNE 2013 www.ameli-sophia.fr ameli-sophia.fr 0811 709 709 Pour en savoir plus : Prix d’un appel local. Le service d’accompagnement pour mieux vivre avec une maladie chronique. Rencontre 60 ans de vie avec le diabète : « j’ai vécu à 2 000 à l’heure ! » Eliane, 67 ans, Saint-Gaudens, Haute-Garonne (31) V ous accompagner dans votre vie de tous les jours. Voilà ce que vous propose le service sophia. Depuis qu’il est accessible partout en France, plus de 280 000 personnes ont choisi de bénéficier de ce service. Ensemble, nous faisons le pari de trouver des solutions qui vous permettront d’améliorer votre qualité de vie. Et progressivement, de mieux vivre avec le diabète. Le service sophia ? Ce sont plus de 200 infirmiers- conseillers en santé formés à l’accompagnement des patients. Ils sont à votre écoute au téléphone, six jours sur sept. C'est l'occasion de faire le point sur votre situation et sur les clés d’un diabète à l’équilibre : examen de suivi, alimentation, activité physique… Maintenant, les médecins traitants peuvent aussi inscrire leurs patients volontaires. Notre cheminement à vos côtés continue de s’enrichir. 420 000 patients adhérents à sophia Docteur Bruno Delforge Rédacteur en chef, directeur des assurés de l’Assurance Maladie © Julie Bourges ON PEUT VOUS AIDER PAGE 3 Le médecin diabétologue Un soutien dans le suivi du diabète et l’évolution de son traitement PARLONS-EN ENTRE NOUS PAGE 4 MON BIEN-êTRE AU QUOTIDIEN PAGE 4 L’équilibre, l’ami du petit-déjeuner Des idées pour l’agrémenter sur un plateau L’examen du fond d’œil pour dépister les complications de l’œil Le diabète peut fragiliser l’œil et en particulier la rétine. Cette complication de l'œil est longtemps silencieuse. Il est important de réaliser régulièrement un examen de l'œil selon les recommandations de votre médecin car la progression de cette complication peut être ralentie si elle est détectée précocement et traitée rapidement. Je croque la vie à pleines dents… parce que j’en prends soin. Tartre, carie, inflammation des gencives : cela peut arriver à tout le monde. Les risques d’infections dentaires sont plus élevés chez les personnes ayant un diabète. Il est donc essentiel de consulter un dentiste une fois par an. Quelques bons conseils à l’appui. © Julie Bourges © Corbis MA SANTé, C’EST CAPITAL PAGE 3 Le relevé de remboursement Pour bien suivre vos dépenses de santé à MON SERVICE Vaccination contre la grippe saisonnière Le réflexe à avoir dès l’automne PAGE 2 MON BLOC-NOTES PAGE 2

parlons en © Julie Bourges patients 420 000 V adhérents à ... · Vous êtes suivi dans la durée par un médecin qui vous connaît bien. Selon votre situation, il peut vous

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Page 1: parlons en © Julie Bourges patients 420 000 V adhérents à ... · Vous êtes suivi dans la durée par un médecin qui vous connaît bien. Selon votre situation, il peut vous

20 automne 2013www.ameli-sophia.fr

ameli-sophia.fr

0811 709 709Pour en savoir plus :

Prix d’un appel local.

Le service d’accompagnement pour mieux vivre avec une maladie chronique.

Rencontre60 ans de vie avec le diabète : « j’ai vécu à 2 000 à l’heure ! »Eliane, 67 ans, Saint-Gaudens, Haute-Garonne (31)

V ous accompagner dans votre vie de tous les jours. Voilà ce que vous propose le service sophia. Depuis qu’il est accessible partout en France, plus de

280 000 personnes ont choisi de bénéficier de ce service. Ensemble, nous faisons le pari de trouver des solutions qui vous permettront d’améliorer votre qualité de vie. Et progressivement, de mieux vivre avec le diabète. Le service sophia ? Ce sont plus de 200 infirmiers-

conseillers en santé formés à l’accompagnement des patients. Ils sont à votre écoute au téléphone, six jours sur sept. C'est l'occasion de faire le point sur votre situation et sur les clés d’un diabète à l’équilibre : examen de suivi, alimentation, activité physique… Maintenant, les médecins traitants peuvent aussi inscrire leurs patients volontaires. Notre cheminement à vos côtés continue de s’enrichir.

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L’équilibre, l’ami du petit-déjeunerDes idées pour l’agrémenter sur un plateau

L’examen du fond d’œilpour dépister les complications de l’œil

Le diabète peut fragiliser l’œil et en particulier la rétine. Cette complication

de l'œil est longtemps silencieuse.Il est important de réaliser régulièrement

un examen de l'œil selon les recommandations de votre médecin

car la progression de cette complication peut être ralentie si elle est détectée précocement et traitée rapidement.

Je croque la vie à pleines dents… parce que j’en prends soin.Tartre, carie, inflammation des gencives : cela peut arriver à tout le monde. Les risques d’infections dentaires sont plus élevés chez les personnes ayant un diabète. Il est donc essentiel de consulter un dentiste une fois par an. Quelques bons conseils à l’appui.

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Le relevé de remboursementPour bien suivre vos dépenses de santé

à mon seRvice

vaccination contre la grippe saisonnièreLe réflexe à avoir dès l’automne

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à mon service page 2 mon bloc-notes

événement pour les antilles

et la Guyane

Depuis le 17 juin, une équipe d'infirmiers-conseillers en santé est à votre écoute au

0810 020 004du lundi au vendredi de 7h à 13h*. * Horaires Antilles. Prix d'un appel local depuis un poste fixe.

chiffRe-cLé

1 fois par an

au moinsc’est la fréquence

à laquelle il est recommandé de réaliser un bilan dentaire auprès

d’un chirurgien-dentiste.

(Lire aussi « Ma santé, c’est capital », p.3)

fiche pRatique

vaccination contre la grippe saisonnière : le réflexe de l’automneLa grippe ? Non merci. Chaque hiver, la grippe saisonnière touche plusieurs millions de personnes avec des consé-quences parfois graves. Le meilleur moyen de vous en prémunir et de vous protéger des complications de la grippe est de vous vacciner.

Cette année, la campagne de vaccination organisée par l’Assurance Maladie a lieu dès septembre 2013. La vaccination est prise en charge à 100 % pour les per-sonnes de 65 ans et plus et pour celles en affection de longue durée (ALD), qu'il s'agisse du diabète ou d'une autre mala-die chronique.

L’Assurance Maladie va vous adresser un courrier avec un bon de prise en charge. Si vous avez été vacciné l’an dernier, vous pourrez obtenir directement le vac-cin en pharmacie muni du bon de prise en charge et vous rendre auprès de votre médecin traitant ou d'un infirmier libéral.

La grippe peut entraîner des complications sévères et déséquilibrer le diabète. Il est nécessaire de vous vacciner chaque automne car les virus grippaux changent tous les ans. Des questions ? Parlez-en simplement avec votre médecin traitant.

> En savoir plus : ameli-sante.fr

Le relevé de remboursementpour bien suivre vos dépenses de santéDisponible en ligne avec « Mon compte » sur ameli.fr ou adressé par courrier, le relevé de vos remboursements est un guide utile pour comprendre vos dépenses de santé ou suivre l’indemnisation de vos arrêts de travail. Des éclairages pour en faciliter la lecture.

Le taux de prise en charge

C’est la part des dépenses de santé prises en charge par l’Assurance Maladie. Ce taux est de 100 % pour toutes les consultations médicales et les prescriptions en lien avec le diabète ou avec une autre affection de longue durée (ALD). Pour les consultations sans rapport avec le diabète ou une autre ALD, le taux de prise en charge est de 70 % dans le cadre du parcours de soins coordonnés (30 % hors du parcours). Pour les médicaments, il est de 65 % (vignettes blanches) ou de 30 % (vignettes bleues).

La participation forfaitaire Pour une consultation ou un acte réalisé par un médecin, pour un examen radiologique ou une analyse de biologie médicale, 1 € est déduit du montant de vos remboursements. Le plafond est de 50 € par an et par personne.

La base du remboursement C’est le tarif à partir duquel les rembour-sements sont calculés. Par exemple, cette base de remboursement est de 23 € pour une consultation chez votre médecin traitant si ce dernier est un généraliste.

«Mon compte» sur ameli.fr : tous vos remboursements en ligneEn ouvrant un compte sur ameli.fr, vous pouvez consulter vos remboursements à toute heure, 7 jours sur 7. Vous bénéficiez aussi de nombreux services : imprimer une attestation de droits, commander une Carte européenne d’assurance maladie (CEAM), échanger par courriel avec votre caisse, accéder aux offres de prévention… Si vous souhaitez ouvrir un compte, rendez-vous sur ameli.fr et cliquez simplement sur « J’ouvre mon compte ».

Le parcours de soins coordonnés

Choisir un médecin traitant et le consulter en priorité permet de bénéficier du meilleur soin. Vous êtes suivi dans la durée par un médecin qui vous connaît bien. Selon votre situation, il peut vous

orienter vers certains spécialistes (un cardiologue par exemple). Il coordonne aussi les soins dont vous avez besoin : auprès d’un infirmier, d’un masseur-kinésithérapeute, d’un podologue. En respectant le parcours de soins coordonnés, vous bénéficiez d’un meilleur remboursement.

La franchise médicale La franchise médicale est une somme déduite du montant de vos remboursements sur les boîtes de médicaments (0,50 € par boîte), les actes paramédicaux (0,50 € dans la limite de 2 € par jour) et les transports sanitaires (2 € dans la limite de 4 € par jour). Le plafond est de 50 € par an et par personne. Elle ne concerne ni les médicaments ni les actes paramédicaux délivrés ou réalisés au cours d'une hospitalisation, ni les transports d'urgence.

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Le chirurgien-dentiste, mon partenaire d’équilibreJe consulte mon chirurgien-dentiste au moins une fois par an. Même en l’absence de douleur ou de symptôme. Ce bilan dentaire m’est remboursé intégralement par l'Assurance Maladie. Si je change de chirurgien-dentiste, je pense à le prévenir que j’ai un diabète, en lui apportant, par exemple, le résultat de mon dernier dosage de l’HbA1c. Au cas où mon chirurgien-dentiste détecte une atteinte des dents et des gencives, j’en informe mon médecin traitant. Car elle peut avoir une incidence sur l’équilibre du diabète.

ma santé, c’est capital page 3

Je croque la vie à pleines dents… parce que j’en prends soin.Tartre, carie, inflammation des gen-cives : cela peut arriver à tout le monde. Mais les risques d’infections dentaires sont plus élevés chez les personnes ayant un diabète. Il est donc essentiel de savoir comment s’en prémunir. Car ces infections peuvent provoquer le déséquilibre du diabète et l'aggraver.

Dans la bouche, les bactéries sont nombreuses. En particulier lorsqu’elles s’amassent sur les dents ainsi qu’entre celles-ci et les gencives. Ce dépôt forme la plaque dentaire. Ce véritable « nid à bac-téries » peut être à l’origine d'inflammation de la gencive (gingivite) ou d'inflammation des tissus qui soutiennent la dent plus en profondeur (parodontite).

J’adopte des gestes simplesPour limiter le dépôt de plaque et ses conséquences, se brosser les dents régu-lièrement est le bon réflexe. Deux fois par jour au moins, de préférence après chaque repas. Le brossage se fait de la gencive vers la dent et de chaque côté de celle-ci. Pour être efficace, la durée est de trois minutes, soit environ la longueur d’une chanson.

Les brossettes ou le fil dentaire per-mettent aussi de nettoyer entre les dents. À noter : le tabac est nocif pour la bouche.

Je suis attentif aux petits symptômesComme la plupart des complications du diabète, les complications au niveau des dents et des gencives peuvent se développer silencieusement. Être attentif à certaines manifestations a priori anodines est important. À surveiller : des gencives rouges ou gonflées, des saignements survenant lors du brossage, la persistance d’un goût inhabituel ou un manque de salive dans la bouche. Les porteurs de prothèses dentaires veilleront à ne pas se blesser au quotidien.

Je consulte mon dentiste en toute confianceJ’informe le chirurgien-dentiste de mon diabète. En raison des risques d’infections liés au diabète, il peut être nécessaire de suivre un traitement antibiotique avant de recevoir des soins dentaires. Le chirurgien-dentiste est aussi attentif à la prise en charge de la douleur. Ses soins sont réalisés le plus souvent

sous anesthésie et offrent un niveau de confort élevé. En ef fet, les produits anesthésiques sont deve-nus plus performants et ce, à plus faible dose. Les techniques opératoires ont aussi gagné en efficacité. Au point qu’aujourd’hui, la « peur du dentiste » n’est plus qu’un lointain souvenir pour beaucoup de patients.

Aléas de la maladie, complications… le diabétologue assure la prise en charge du diabète aux moments clés, en relais du médecin traitant. Le témoi-gnage du docteur Catherine Kabani, diabétologue en Seine-Saint-Denis.

« Quand j’ai débuté, je pensais que le médecin prescrivait et que le patient prenait le traitement, tout simplement. Je me suis vite aperçu que ça ne se passait pas comme ça » reconnaît le docteur Catherine Kabani. Depuis, cette diabétologue, installée en libéral depuis 22 ans, a su faire évoluer sa pratique au gré de la situation médicale de chaque patient.

Oublis, lassitude ou effets secondaires : tout cela risque de diminuer l’efficacité du

traitement. « Lorsqu’ils me consultent, le plus souvent sur les recommandations de leur médecin traitant, mes patients doivent m’en dire le plus possible sur leur diabète et leur santé pour que je puisse les aider au mieux. »

Le médecin expert du diabèteUn exemple ? « Si un patient réduit de lui-même son traitement parce qu’il pense que celui-ci est la seule cause de ses hypoglycémies, mon rôle est d’expliquer qu’elles peuvent être liées à d’autres facteurs. Comme le rythme des repas, l’alcool ou l’activité physique… Puis on essaie ensemble d’améliorer sa situation en adaptant le traitement et/ou certaines habitudes de vie. »

Le médecin traitant peut recourir au diabétologue dans les moments importants. Ainsi lorsque le traite-ment par insuline devient nécessaire. « Quand un patient m’est adressé parce que son diabète se déséquilibre, il ne passe pas à l’insuline dès la première consultation » précise Catherine Kabani. « Un temps est nécessaire pour appré-cier le traitement et pour expliquer au patient ce que cela implique. »

Ce dialogue est aussi primordial quand il s’agit de lui expliquer le rôle de l’autosurveillance glycémique (ASG), inhérente au traitement par insuline. « L’ASG permet en effet au patient de suivre sa glycémie et d’apprendre progressivement à ajuster son traitement. »

Le patient acteur de sa santéDosage de l’HbA1c, fond d’œil, examens des pieds… Pour rappeler la nécessité des examens de suivi, Catherine Kabani met en avant le caractère longtemps silencieux des complications. « Il s’agit de faire comprendre au patient pourquoi il doit régulièrement consulter certains spécialistes alors même qu’il ne ressent rien. »

Côté habitudes de vie, « on parle souvent de l’alimentation. C’est en revanche plus difficile pour l’activité physique » reconnaît-elle. « J’aimerais surtout que les patients qui ne sortent pas de chez eux bougent plus. Marcher 30 minutes par jour est toujours une réussite et bénéfique pour l’équilibre du diabète » conclut-elle, en guise de recommandation.

on peut vous aider

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Le diabétologue, un soutien dans le suivi du diabète et l’évolution du traitement

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Petits -déjeuners

parlons-en entre nous

60 ans de vie avec le diabète : « j’ai vécu à 2 000 à l’heure ! »« M on diabète et moi, nous avons

vécu une longue existence en parallèle, côte à côte, sans

trop nous entrechoquer finalement. »

En repassant le film de sa vie à l’aune du diabète (de type 1) avec lequel elle vit depuis l’âge de 7 ans, Éliane, 67 ans, impressionne. Un mélange de sagesse et de distance rieuse dans la voix.

« Au-delà de la prise d’insuline et des contrôles glycémiques qui font partie de ma vie comme tout un chacun s’abreuve en eau tous les jours, j’ai suivi la route que je désirais prendre. Et rétrospective-ment : sans vivre le diabète comme une souffrance » raconte cette retraitée dont le diabète n’a jamais été plus équilibré qu’aujourd’hui. « Me croirez-vous ? Mon HbA1c est de 7,6 %. Alors qu’il fut entre 8 et 10 % pendant plus de 30 ans » énonce-t-elle, espiègle.

une autre époque, un autre mondePour Éliane, son métier fut à la fois une ascension sociale et une passion. « Je suis heureuse du travail que j’ai accompli comme infirmière puis comme

responsable de service dans les hôpitaux où j’ai travaillé » affirme-t-elle paisible-ment. Pourtant, au début de son diabète, l’absence d’insuline adaptée l’a privée d’école durant deux ans. Et la donna « même pour condamnée » à l’âge de dix ans à la suite d’un coma hyperglycémique. Une autre époque…

« En 1955, les seringues étaient en verre et les aiguilles d’injection devaient être affûtées avec une pierre à aiguiser » se remémore-t-elle. « Sa deuxième naissance », Éliane dit la devoir à un diabétologue, le docteur Pierre Massabie, qu’elle consulta en 1956. Sa famille s'était cotisée pour financer son voyage et son séjour en clinique de diabétologie à Pau.

ne plus jamais rien lâcher à la vie« Le diabète ne fait pas mourir mais vous mourrez avec le diabète. » C’est armée de cette certitude prononcée par son diabétologue et surtout d’un traitement

par insuline enfin efficace qu’Éliane a « repris la main ». Pour ne jamais plus rien lâcher à la vie. « Mon alimentation, par exemple, ne souffre d’aucune priva-tion. Mais elle est toujours équilibrée » ajoute-t-elle.

Pratiquant l’athlétisme à 14 ans, infir-mière diplômée à 20 ans, responsable de service à 32 ans, mère de deux enfants, randonneuse et bricoleuse émérite… la vie d’Éliane s’est alors épanouie à « 2 000 à l’heure et en parallèle du diabète ». Une maladie sur laquelle elle jeta pourtant longtemps un voile pudique.

« Dans les années 60, les représenta-tions collectives sur le diabète étaient très différentes d’aujourd’hui, y compris dans le milieu hospitalier où j’évoluais. Heureusement, les esprits progressent. Exactement comme la médecine ! N’est-ce pas d’ailleurs aussi le rôle d’un service comme sophia que de faire avancer les mentalités ? » Parole de sage.

mon bien-être au quotidien

Premier des trois repas de la journée, le petit-déjeuner est indispensable. Voici quelques conseils pour faire du petit-déjeuner un vrai et bon repas équilibré.

Tout comme le déjeuner et le dîner, il est déconseillé de sauter le petit-déjeuner. Qui plus est quand on a un diabète. Après une nuit de sommeil, le petit-déjeuner est l’occasion de réhydrater l’organisme, d’éviter la fringale, les envies de grignoter de fin de matinée et de mettre ainsi à l’écart le risque d’hypoglycémie.

Équilibre et variétéVous manquez d’appétit le matin ? Variez le menu du petit-déjeuner au fil des jours, selon vos goûts et vos habitudes. Réser-vez cependant aux occasions ponctuelles les croissants et autres viennoiseries car ils sont plus gras et plus sucrés.

Un petit-déjeuner équilibré se compose d’une boisson (café, thé, eau…), d’un produit céréalier (pain, biscotte, céréales peu sucrées…) pour l’énergie fournie par les glucides et les fibres, d’un fruit (ou un jus de fruits 100 % pur jus, une compote sans sucres ajoutés) et d’un laitage, demi-écrémé de préférence (lait, yaourt, fromage blanc). De quoi tenir sans peine toute la matinée.

Un repas à part entièreLes raisons qui nous font « sauter » le petit-déjeuner peuvent être évitées. Si vous avez l’impression de manquer de temps le matin, vous pouvez essayer d’en gagner en préparant la veille au soir la table du petit-déjeuner (bols, verres, couverts…), ou en programmant votre réveil quelques minutes plus tôt. Si vous n’avez pas vraiment d’appétit au réveil, vous pouvez commencer par vous préparer avant de passer au petit-déjeuner.

L’équilibre, l’ami du petit-déjeuner

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Julie

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urge

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Petits-déjeuners 3 menus équilibrés

pour varier les plaisirs Café non sucré + 60 g de pain complet beurré + 1 yaourt nature + 1 fruit (orange, pomme, banane,

pêche, abricot…)

Thé non sucré + 30 g de céréales complètes non

sucrées avec du fromage blanc allégé + 2 biscottes beurrées + 1 verre de jus de fruits

Café non sucré + 3 tranches de pain de mie complet + 1 morceau de fromage + 1 compote sans sucres ajoutés

Pour contacter un infirmier-conseiller en santé du service sophia, composez le 0 811 709 709 depuis la métropole et l'île de La Réunion et le 0 810 020 004 depuis la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane (prix d'un appel local depuis un poste fixe).

sophia et vous, journal d’information du service sophia de l’Assurance Maladie, publié par la CNAMTS - 50 avenue du professeur-André-Lemierre 75986 Paris Cedex 20 - Directeur de la publication : Frédéric van Roekeghem - Directeur de la publi-cation délégué : Professeur Hubert Allemand - Rédacteur en chef : Docteur Bruno Delforge - Comité éditorial : Laura Phirmis (AFD), Docteure Isabelle Vincent (INPES), Docteure Violaine Lina, Yves-Marie Lagron, Claude Sokolowsky (LDF), Maxime Tarot - Réalisation : François Philippe, Philippe Mingasson (CNAMTS) - Rédaction : Yves-Marie Lagron, Maxime Tarot - Secrétariat de rédaction : Marie-Christine Delière, Maxime Tarot - ISSN : 1967 - 7693 - Septembre 2013 - Illustrations : C. Capodanno, J. Vauclin - Impression : Imprimerie Nationale INCS, 58 boulevard Gouvion Saint Cyr 75017 Paris - La (ou les) marque(s) citée(s) dans ce journal est (sont) et demeure(nt) la propriété de leurs titulaires respectifs.