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Page 2
Thème 1 : Des inégalités devant la santé
• Problématique générale:« La
bonne santé est-elle un
privilège des pays riches ? »
Page 3
Etude de cas 1 : Le SIDA, une pandémie
• « En quoi cette pandémie
révèle-t-elle les inégalités
de développement ? »
Page 4
1 Hôpital à Surat, dans l’État du Gujarat
(Inde)
2 Soins dentaires sur un marché près de
Dali (Chine)
Cabinet dentaire (Royaume-Uni)
Page 5
I) Le SIDA dans le monde
• 1)Doc1 p202:Quelles sont
les régions du monde les
plus touchées par le sida ?
• Les régions les plus
touchées: Afrique Asie
2) Comparez la carte du sida dans le
monde avec la carte de l’IDH (sur le
rabat). Que pouvez-vous conclure de
cette comparaison ?
Le sida touche surtout les pays
pauvres
Maladie qui se
propage sur la totalité
des continents et qui
touche presque la
totalité de la
population
Page 6
• 3) Doc. 2 : À l’échelle de
l’Afrique, quelle est la
région la plus touchée par
la pandémie ? Comment la
pandémie s’est-elle
diffusée ?
• L’Afrique du sud est le plus
gravement atteint car
l’accès aux soins médicaux
est très faible
Page 8
En Afrique du Sud, le sida fait reculer
l’espérance de vie de 12 ans
En un peu moins de vingt ans, les Sud-
Africains ont perdu douze ans d’espérance
de vie. Celle-ci est passée de 62 ans en
1990 à 50 ans en 2007.
La raison de cette dégringolade
démographique, c’est le sida. Le pays
détient le record mondial des personnes
infectées avec près de 6 millions d’habitants
malades.
C’est dans les provinces les plus touchées
par le VIH
que l’on vit le moins longtemps et dans les
régions les plus
rurales, l’accès aux traitements rétroviraux
reste assez limité.
L’épidémie est aussi en train de créer une
génération entière d’orphelins. En 2015,
près d’un tiers des enfants sud-africains
auront perdu un ou deux de leurs parents.
D’après Rfi.fr, 24 novembre 2009
Sida et inégalités de développement
Le sida n’est pas seulement un problème de santé.
C’est aussi un handicap pour le développement du
pays.
Le nombre de jeunes travailleurs touchés par le
virus augmente rapidement. Selon la Banque
mondiale1, quand le virus touche plus de 8% de la
population d’un pays, la croissance économique de
celui-ci ralentit (moins de main d’oeuvre disponible,
plus de dépenses dans les services publics,
économiques et sanitaires).
Les pays pauvres sont particulièrement touchés par
le virus du sida notamment parce que :
- Ils disposent de moins de ressources pour soigner
les malades du sida.
– Leurs systèmes de santé sont peu développés et
souvent débordés.
– Les antirétroviraux (médicaments contre le sida)
coûtent très chers et, de ce fait, sont hors de portée
des pays pauvres.
D’après Le Sida : en quoi suis-je concerné ?,
La Banque Mondiale, 2009
1.institution internationale.
4) Doc. 3 et 4 : Quelles sont les conséquences de la pandémie en Afrique du
Sud ? Pourquoi les pays les plus pauvres sont-ils les plus vulnérables face
à la pandémie ?
Page 9
5) Doc. 5 : Décrivez la photographie. À qui s’adresse le
panneau ? Quel est le message ? La photo montre une
campagne de lutte contre le Sida. Elle s’adresse à la
population en lui demandant de se protéger
Campagne de prévention du sida à Douala
(Cameroun
III-LA PREVENTION
Page 10
Réalisez une recherche concernant l’Unicef sur les
orphelins du sida.
• Résumé: à partir des éléments ci-dessous
écrivez un texte sur l’inégalité de :
• -la diffusion du sida
• -le traitement
• -la prévention
dans les pays riches et les pays pauvres
Page 11
bilan
• Le SIDA, maladie transmise par voie sanguine ou
sexuelle, est l’un des plus graves problèmes sanitaires
de la planète. Aujourd’hui, 33 millions de personnes sont
infectées par le virus du SIDA. Les deux tiers d’entre
elles vivent en Afrique subsaharienne. Les moyens de
lutte contre sa diffusion restent très inégaux entre les
pays riches et les pays pauvres qui n’ont pas accès aux
trithérapies. Pourtant même dans les pays riches, le
SIDA frappe encore même si la prise en charge des
malades est meilleure.
Page 12
Vocabulaire
pandémie : maladie qui se propage
sur la totalité ou presque des
continents et qui touche une grande
partie de la population.
pays en développement : pays où
les conditions de vie moyennes de la
population sont moins bonnes que
dans les pays développés. Ces pays
sont parfois désignés sous l’appellation
de « pays du Sud »
sida : maladie
infectieuse, due à un
virus (VIH), qui
provoque un
affaiblissement du
système d’auto-défense
du corps, pouvant
entraîner la mort.
Page 13
ETUDE DE CAS 2-L’ACCÈS AUX MÉDICAMENTS :
UN ENJEU DE DÉVELOPPEMENT
Prob: Pourquoi l’accès aux
médicaments dans le
monde est-il un défi pour le
développement ?
Ne pas faire
Page 14
1) Doc. 1 : Quelles sont les régions du monde qui ont le meilleur accès
aux médicaments et aux vaccins, et celles qui souffrent d’un mauvais
accès ? Comparez cette carte avec la carte de l’IDH sur le
rabat. Que pouvez-vous conclure de cette comparaison ?
Page 20
Leçon- la santé dans le monde
• Prob: « Quel lien peut-on établir entre l’état de santé
d’une population et son niveau de développement ? »
Page 22
• Depuis le début du XXe siècle, de
nombreuses découvertes
scientifiques ont amélioré les
conditions sanitaires de la population
mondiale. L’espérance de vie a
beaucoup augmenté et la mortalité
infantile diminue depuis les années
1970.
• Mais les individus ne sont pas égaux
devant la santé : un européen vit en
moyenne 75 ans et un Africain 53
ans. Le taux de mortalité varie de 2
%0 en Islande à 166 %0 en
Afghanistan.
MORTALITE
INFANTILE
Décès des enfants de
moins de 1 an (o/oo)
2) Les taux sont
élevés dans les pays
pauvres
3) l’Afrique
4) Dans les pays
riches
Page 24
• - Dans les pays émergents, l’accès aux soins et
aux médicaments coûte très cher. Les
contrastes sont forts entre les hôpitaux
modernes des métropoles et les dispensaires
des milieux ruraux ou des bidonvilles.
• - Dans les PMA (pays les moins avancés),
l’accès aux soins est très difficile. Ces pays
possèdent peu d’infrastructures sanitaires.
Certains pays ont vu leur espérance de vie
reculer notamment à cause de la pandémie du
VIH/sida.
Page 25
• Docs 3, 4 p 209
• - Dans les pays
développés, les
infrastructures
sont nombreuses
et modernes.
Toutefois une part
importante de la
population peut
être exclue du
système de santé
(Ex : U.S.A)
Page 26
III) Pauvreté et santé
• Docs 2 p.209
• La pauvreté affaiblit le corps
(malnutrition, mauvaises
conditions de logement et
d’hygiène) et le rend plus
vulnérable à la maladie. Un
mauvais état de santé renforce à
son tour la pauvreté.
• Réduire les inégalités de santé
nécessite donc de réduire la
pauvreté et l’exclusion. C’est le
rôle des institutions internationales
comme l’O.M.S., les ONG et les
Etats. Pour atteindre les Objectifs
du Millénaire pour le
Développement (OMD) une autre
solidarité entre pays riches et
pauvres est à inventer
Page 27
• Conclusion : • Aujourd’hui, on vit plus longtemps et en
meilleure santé mais pas partout. Les
inégalités s’accroissent entre pays riches qui
investissent dans l’amélioration des
infrastructures et les pays pauvres qui ont
peu de moyens.
La croissance de la population mondiale et
les inégalités de développement accentuent
les problèmes sanitaires. Pour faire face à ces
défis, l’OMS, les Etats et les ONG tentent
d’amener les populations au niveau de santé le
plus élevé possible.
Page 29
..\LINEGALITE DEVANT L
ALPHABETIS\Les relations
entre développement durable
et santé schem.dotx
Page 30
• Pour le jeudi 24 /05 /12
évaluation sur la santé-
toute la séquence
• Education civique: préparer
une affiche sur une action
de solidarité dans le
monde soit que vous
inventez soit prendre celles
qui existent déjà,
• Doit apparaître: nom ,date,
objectif, moyen, lieu,
adresse, illustration ( 2
maximum
Page 31
Sequence 2- les inégalités devant
les risques
Saint Denis meurtrie
par cyclone Dina
Un village dévasté par le cyclone Sidr
au Bangladesh
Page 32
Prob: pourquoi les pays pauvres sont-ils plus
vulnérables face aux risques naturels que les pays
développés?
Page 33
ETUDE DE CAS1-Le cyclone Sidr au
Bangladesh
• Prob:Comment un pays pauvre réagit-il face à
une catastrophe naturelle ?
Page 35
• Je décris la catastrophe et ses conséquences.
• 1-Doc. 1 et 2. Décrire le trajet pris par le cyclone
Sidr.
• Le cyclone Sidr est parti du Golfe du Bengale et
est allé à l’intérieur des terres du Bangladesh
• Avec quelle intensité a-t-il touché le
Bangladesh? Relever des éléments pour le
justifier
• Le cyclone était de forte intensité avec des
vents violents (240km/h), des pluies, des
vagues
Page 36
• Document 3: Des conséquences
matérielles lourdes pour un pays pauvre
• «Vivres: les sinistrés ont emporté des
réserves avec eux pour les premiers jours,
mais ces réserves sont en voie d'épuisement.
• Abris: dans certaines zones, plus de 25% de
toutes les habitations sont détruites si bien
que les sinistrés n'ont pas la possibilité de
quitter les abris anti-cycloniques.
• Eau potable: les latrines ont été
endommagées ou détruites et les sources
d'eau, telles que les étangs, ont aussi été
rendus inutilisables.
• Emploi: presque tous les sinistrés ont perdu
leur moyen d'existence. Une grande partie de
la zone était consacrée à l'élevage des
crevettes, mais 90% des élevages ont été
détruits laissant les exploitants en crise. La
volaille, le bétail, les réserves de céréales et
de semences ont été entièrement perdus.
• Éducation: dans les zones visitées, 14 écoles
pour enfants défavorisés ont été détruites et
43 ont été endommagées.»
• Source: http://www.caritas-
Document 4: Un village dévasté par le
cyclone Sidr
Doc. 5: La destruction de la mangrove des
Sundarbans
Page 37
J’explique le lien entre développement et vulnérabilité
3-Doc. 6: Pourquoi le Bangladesh est-il un territoire à risques?
Le Bangladesh présente de nombreux handicaps qui ne lui permettent
pas d’assurer et de maîtriser une catastrophe naturelle: faible altitude
par rapport au niveau de la mer, manque d’infrastructure de
prévention, une économie trop pauvre pour envisager des
aménagements.
• «Indépendant depuis 1971, le Bangladesh compte 150millions d’habitants sur un
territoire de 144000km². État symbole de pauvreté*, il cumule les handicaps physiques,
économiques et spatiaux. La moitié de son territoire est située à une altitude moyenne
inférieure à 10 mètres, son économie est encore au stade de développement et sa
densité de 1044 habitants au km² fait de lui l’État le plus densément peuplé au monde.
Dans la nuit du 15 au 16 novembre 2007, le typhon Sidr (ouragan de catégorie 4) a
ravagé le Sud du Bangladesh avec des vents soufflant à plus de 240 km/heure. Ces
événements climatiques sont fréquents au Bangladesh, en 125 ans, plus de quatre-vingt
cyclones ont dévasté le Bangladesh. La vitesse des vents, la force des pluies, cumulées
aux vagues qui ont balayé les zones méridionales témoignent d’une violence particulière.
[…] Ce typhon est le plus intense depuis l’ouragan Chola de 1970, qui avait causé
500000 décès, et le typhon Gorky de 1991 qui avait tué plus de 138.000 personnes.
Trente districts sur les soixante-quatre recensés au Bangladesh ont été affectés.»
• MarianneViotet MouhssineEnnaïmi, «Géographie et politiques de l’aide d’urgence au
Bangladesh; les désastres engendrés par le typhon Sidr, le 16 novembre 2007»,
EchoGéo, 2008 Doc. 6- La violence de Sidr
Page 38
Avant l’arrivée du
cyclone,1,5 à 2 millions de
personnes se sont
réfugiées dans des abris
anticycloniques mis à leur
disposition. Cependant,
beaucoup sont retournés
chez eux, lassés d’attendre
le cyclone.
Page 39
4-Doc. 3, 4 et 5. Relever une conséquence humaine, une
conséquence matérielle et une conséquence écologique du
passage du cyclone Sidr au Bangladesh
Conséquences
humaines
Conséquences
économiques et
matérielles
Conséquences
écologiques
Des morts
Des sans abris
Destruction des
habitations
Anéantissement
des récoltes,
des réserves et
du matériel
Pas d’eau
potable
Destruction de
la mangrove
Pollution des
eaux
Page 40
• 5-Doc. 3 et 4: Pourquoi la
pauvreté du Bangladesh a-t-elle
aggravé les conséquences du
cyclone?
• La pauvreté a aggravé les
conséquences du cyclone car
l’Etat ne dispose d’aucun
moyen pour mener à bien les
équipements nécessaires. Par
ailleurs les habitations sont
faits de matériaux qui ne
résistent pas au catastrophes.
Page 41
6-Doc. 7: Qui a apporté de l’aide au
Bangladesh après la catastrophe?
Comment ?
L’aide humanitaire provient des Etats
unis par l’hélicoptère
Pourquoi cette aide révèle-t-elle le
faible niveau de développemeays?
Le pays ne peut pas nourrir sa
population et doit faire appel à l’aide
étrangère
• Doc7: L’aide humanitaire américaine
Page 42
Etude de cas 2-L’île de la Réunion et le
cyclone Dina
• Prob: L’île de la Réunion confrontée au
danger.
• 1-La Réunion menacée
Source : http://fr.allmetsat.com/cyclone-
dina.php
Image météosat
Page 44
• Les 277 km/h mesurés au Piton
Maïdo à 2200 mètres d’altitude
avant la panne de la station ne
sont certes pas représentatifs
étant donné la configuration du
site, mais ils témoignent tout de
même de la violence qu’ont pu
atteindre les vents très localement
par effet de relief.
• Les précipitations ont été très
abondantes sur l’ensemble de
l’île. Excepté sur la côte est de
Saint-Joseph à Saint Benoît,
relativement épargnée, il est
tombé de 300 à 600 mm sur le
littoral. Dans les Hauts, on atteint
les 900 mm à plus de 1500 mm.
• Source : Site futura-
sciences.com
1- Le 20 janvier 2002, en quoi se
transforme la tempête tropicale ?
(document0)
La tempête s’est transformée en
cyclone tropicale le 20 janvier 2002
2- À quelle date et à quelle heure la
photographie satellitaire a-t-elle été
prise ? Justifie ta réponse. (documents
0 et 1)
La photographie satellitaire a été
prise entre le 17 et 26 janvier
3- Quels facteurs ont rendu le
phénomène particulièrement
dévastateur ?
(documents 2et 3)
Ce sont les vents de 200 km/ h qui
ont particulièrement dévasté
certaines régions
Document 3 : Phénomènes
météorologiques
Page 45
2-La prévention des cyclones à la Réunion
En présence d’une menace cyclonique et dans le cadre d’un plan opérationnel dit «plan de
secours spécialisé CYCLONE», le préfet, sur avis du directeur interrégional de Météo-France
pour La Réunion, peut être amené à déclencher différentes phases d’alerte afin d’avertir en
temps utile la population du danger. La population est largement informée par les médias et
par les répondeurs téléphoniques de Météo-France. En plus des prévisions quotidiennes
classiques, lorsqu’une perturbation tropicale évolue dans la zone de responsabilité du Centre
des Cyclones Tropicaux de La Réunion, un numéro audiotel permet au public d’accéder à une
information réactualisée toutes les six heures.
Vigilance cyclonique : il s’agit d’une mise en garde contre le risque cyclonique. Une
perturbation cyclonique évolue dans la zone : elle présente un danger pour La Réunion sans
pour cela qu’un délai puisse être indiqué de façon précise.
Alerte orange : la menace se précise ; il y a danger pour l’île dans les 24 heures; les
établissements scolaires et les crèches ferment mais la vie économique continue.
Alerte rouge : elle indique que le danger cyclonique est imminent. Le cyclone affectera l’île
ou sa périphérie immédiate dans les heures qui viennent.. Pendant cette alerte, toute
circulation est interdite, la population se met à l’abri et chacun prend toutes les mesures
propres à assurer sa sécurité et celle de ses proches.
Source : Site académique de la Réunion
Document 4 : Le plan d’alertes
Page 46
• 1- Qui déclenche l’alerte en cas de menace grave ?
• C’est le préfet qui déclenche l’alerte en cas de
menace grave avec l’avis du chef de météo
France
• 2- Comment la population est-elle avertie du niveau
d’alerte ?
• La population est avertie par les médias, les
numéros verts, audiotel
• 3- Quelles consignes de sécurité la population a-t-elle dû
respecter le 21 janvier 2002 ? Puis le 22 janvier 2002 ?
• Le 21 janvier on a déclenché l’alerte orange: ecole fermée
• Le 22 janvier l’alerte rouge est déclenchée: interdiction de
circuler
Page 47
3-Les conséquences du cyclone Dina sur l’île de la Réunion
« Pas de victimes, mais d’énormes dégâts matériels.
Le cyclone Dina s’éloigne de la Réunion, et laisse derrière lui un paysage d’apocalypse : des
routes coupées par des chutes d’arbres, des feuilles de tôles ou encore des fils électriques.
L’alerte rouge a été levée mercredi 23 janvier à 12h00 locale. » Le préfet Gonthier Friedérici
appelle toutefois les habitants de l’Ile à la prudence. En raison des inondations et des éboulis, il
leur recommande d’éviter de prendre la voiture, les routes n’étant pas tout-à-fait dégagées.
« Aucune victime n’a été signalée, à l’exception, de deux personnes blessées à Saint-Denis mardi
22 janvier. » Mais le préfet de l’Ile précise qu’il faudra attendre quelques jours avant d’établir un
bilan définitif, car de nombreux endroits restent encore isolés.
Cependant, le premier bilan est lourd. Quelque 2 000 personnes se retrouvent dans des centres
d’hébergement, la moitié des foyers de l’Ile est privée d’électricité, et le quart des foyers reste sans
eau.
Concernant les cultures maraîchères et vivrières, le bilan est désastreux. « Elles sont détruites
à 100 % », confirme le président de la Confédération générale des planteurs et éleveurs de la
Réunion.
L’Ile s’éveille lentement, prête à affronter les conséquences catastrophiques du cyclone.
Source : Site académique de Toulouse
Document 5: La radio RFO (Radio France
outre-mer) recommence à émettre
partiellement, le 24 janvier.
Page 48
• 1- Quelle est la première personne à
intervenir à la radio après la catastrophe ?
Pourquoi ?
• Après le passage du cyclone, c’est le
préfet qui intervient à la radio pour
énoncer un bilan provisoire et donner
quelques conseils de sécurité mais
aussi rassurer la population
• 2- Quelle expression utilise-t-elle pour
qualifier l’ampleur des dégâts sur l’île ?
• Il utilise l’expression « paysage
d’apocalypse »
Page 49
Conséquences du cyclone Dina sur l’île de la Réunion
Des conséquences immédiates
Des conséquences à plus long terme
Pour les hommes
-coupures d’électricité, d’eau, glissement
de terrain, destruction des habitations
-destruction des plantations
Sur la vie quotidienne :
-lente réparation des systèmes électriques
et eau
-habitation dans les centres d’hébergement
Sur l’environnement :
Routes coupées-forêt ou autres plantes
détruites
pollution
Dans la vie économique
-augmentation des prix
-ralentissement des activités économiques
Page 50
3- À quoi attribuer le faible nombre des victimes ?
• A la Réunion, les moyens mis en place
dans la prévention et la sécurité des
populations. Elles dispose de moyens
financiers car elle fait partie des régions
développées
Page 51
4autre risques sur l’île de la Réunion
• Doc 6-cartographie des risques en Réunion
Communes
risque inondation
risque mouvement de terrain
risque éruption volcanique
Page 52
1- D’après cette carte, quels sont les autres risques que les habitants
de l’île de la Réunion sont susceptibles de connaître un jour ?
Les autres risques qui peuvent menacés l’ile sont:
-les glissements de terrain
-les éruptions volcanique
-les inondations
2- Quelle est l’utilité de cette carte ?
Cette carte permet de s’informer sur les risques et prendre les
précautions nécessaires
3- À la connaissance de ces risques, que doivent mettre en place les
pouvoirs publics, les habitants ? Dans quel but ? Les pouvoirs doivent mettre en place des plans de prévention
Page 53
je retiens
• L’île de la Réunion située dans l‘océan Indien, est régulièrement
touchée par des cyclones tropicaux.
• Tous les phénomènes cyclonique présentent des caractéristiques
extrêmes: les vents et les pluies diluviennes ont engendré des crues
et des glissements de terrain.
• Le cyclone est un risque majeur car ses effets ont mis en jeu un
grand nombre de personnes, occasionnant des dommages
importants.
• Cependant, les progrès accomplis ces dernières années en matière
de prévention ont permis d’en réduire les conséquences, en
particulier sur le plan humain.
Page 55
Bilan des deux études de cas :
• Je compare deux catastrophes naturelles
• «A partir des deux études de cas ci-dessus, montrez qu’une
catastrophe naturelle de même intensité a des conséquences
différentes dans un pays développé (ile de la Réunion ) et dans un
pays pauvre (Bangladesh)».
• ou
• «A partir de la comparaison des conséquences de ces deux
catastrophes, expliquez en quelques lignes pourquoi le niveau de
développement d’un pays aggrave ou réduit les risques naturels».
Page 56
Cyclone Dina Cyclone Sidr
Force du cyclone Catégorie 4 Catégorie 4
Bilan Humain Aucun mort 4000 morts
Conséquences
matérielles
Quelques dégâts sans
gravités
Manque d’eau potable
Perte totale des
ressources
Prévention et aide aux
populations
Alertes cyclonique
Les plans d’évacuation
Le plan orsec
Abris anticycloniques
Aide humanitaire
extérieure
Page 57
• Pour une catastrophe de même
intensité, le pays pauvre (Bangladesh)
est plus vulnérable que le pays
développé (Ile de la Réunion) : cela se
vérifie-t-il à l’échelle mondiale?
Page 59
• 1-Quelles sont les principales régions du monde
soumises aux cyclones?
• 2-Quels sont les autres risques naturels
majeurs dans le monde? Quels sont les deux
continents les plus soumis aux risques naturels?
Page 62
Lecon-les sociétés face aux risques
prob: Toutes les sociétés sont-elle égales face aux
risques?
Page 64
QUELS SONT LES DIFFERENTS RISQUES NATURELS
• Les différents risques:
• Séisme
• Tsunami
• Eruption volcanique
• Cyclone
• Tempête
• Inondations
• tornade
Page 65
• -Ils concernent un nombre croissant de
personnes et font de plus en plus de
destructions. Cela s’explique par la concentration
croissante des hommes dans les zones à risques
(littoraux,vallées inondables…).
• Globalement situés dans la zone intertropicale,
les pays en développement sont très exposés
aux risques (mousson, inondations). Les pays
développés des régions tempérées doivent faire
face à des catastrophes plus localisées (tempête
Xynthia 2010 en France).
Page 67
II-Les pays pauvres sont plus vulnérables aux
risques que les pays développés
• DOC 1-3 P232-233
• -Pays développés réalisent des aménagements
qui permettent de lutter contre les risques
• Pays développés mettent en place des moyens
de prévention pour limiter l’ampleur de la
catastrophe (surveillance satellite des cyclones,
normes parasismiques, plans d’évacuation des
populations…).
Page 68
• -Pays pauvres doivent compter sur l’aide internationale
(ONU, ONG, États riches…).
• --La forte croissance urbaine que connaissent les pays
en voie de développement intensifient les risques pour
les populations et les activités (construction sur des
zones à risques).
• -Pays développés: couverts par les assurances, ce qui
est rarement le cas dans les pays pauvres
Page 71
• III- LES DIFFERENTS RISQUES
LES RISQUES NATURELS LES RISQUES TECHNOLOGIQUES
-INCENDIES P 80/81
-LES EXPLOSIONS NUCLEAIRES
P 80/81
-LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
Page 73
prefet
Police nationale
et gendarmer
ie Service de transmissio
n
Pompiers et associations
Ddass+samu
Role:
organiser les
secours
Les après
catastrophe
DDE
CONSEIL
GENERAL
Page 74
• Le moyen le plus efficace de lutter contre les
catastrophes majeures est la prévention
• Ils existe des plans:
• -plan sésam
• -les ppr
• -le dicrim
• -Le plan orsec
• Pour que chacun puisse être
en sécurité nous devons
respecter les règles de sécurité
Page 75
SEQUENCE 3- LA
PAUVRETE DANS LE
MONDE
« Qu’est- ce que la pauvreté ? Quelles sont les
conséquences de la pauvreté sur le développement et
l’environnement ? Comment la pauvreté se manifeste-
t-elle ? »
Page 78
LECON –PAUVRETE ET
DEVELOPPEMENT
• Prob: comment la pauvreté se manifeste-t-
elle à l’échelle mondiale? Quels sont ses
méfaits?
Page 79
I) Les indicateurs statistiques de la pauvreté
• Cartes p 241:Quels sont les indicateurs qui permettent de
mesurer le niveau de vie d’un pays.
Le P.I.B/ hab. : Produit Intérieur Brut : richesse produite à l’intérieur d’un pays,
divisée par le nombre d’habitants.
L’I.D.H. prend en compte l’espérance de vie à la naissance, l’alphabétisation et
la richesse. 1 est la valeur la plus forte et 0 la plus faible.
L’I.P.H : Indice de pauvreté humaine : il se concentre sur la longévité et
l’instruction ainsi que sur les conditions de vie des populations. (Il mesure les
insuffisances / manques d’un pays, d’une population).
Enfin, un seuil de pauvreté est défini : c’est la limite au-dessous de laquelle on
est considéré comme pauvre. La limite est de 2 dollars par jour. On est très
pauvre lorsque l’on est en dessous de 1.25 dollars / jour.
Page 80
II) La pauvreté au quotidien : des exemples à travers le
monde.
Un appartement dans le
quartier de la Goutte d’Or, dans
le XVIIIe arrondissement de
Paris
Quelque part en Amérique du sud
dlabr dharavi dtritus
Page 81
Indicateurs
Conditions de logement :
- maisons
- rues
Infrastructures
- Accès à l’eau
- Installations sanitaires
- Electricité
Inégalités socio-spatiales
(Villes-Campagnes
Santé et Education
- I.P.H
- espérance de vie
-analphabétisme
- malnutrition
-I.D.H
Page 82
Un monde inégal face à la pauvreté
L’Afrique et l’Asie du Sud sont les régions les plus
touchées : 1 habitant sur 2 vit sous le seuil de
pauvreté (900 millions de personnes en Asie).
Enfin, au sein d’un même pays, les richesses sont
inégalement réparties. Les conditions de vie sont
différentes selon les catégories sociales, la région,
le quartier…
Page 84
Pauvreté forte augmentation de
la population cultures vivrières de
plus en plus
importantes
Déforestation et érosion des sols
Inondations et glissement de terrain
Destruction des habitations
pas d’aide de
l’Etat
Conclusion :La pauvreté ne se définit pas uniquement sous l’angle monétaire
mais par rapport au développement humain. Cette pauvreté est inégalement
répartie dans le monde et elle se décline à toutes les échelles. La pauvreté
accroit et accélère les crises environnementale mais les populations pauvres
en sont aussi les premières victimes.