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Partie I : Présentation générale et conception L’ossature Les murs sont fabriqués sur le chantier ou en atelier, mais le principe est le même, il s'agit d'assembler par clouage une ossature en bois composée de montants verticaux et de deux traverses. (lisses haute et basse) Les emplacements des ouvertures sont prévus pour y loger les futures menuiseries (portes, fenêtres ..). De chaque côté des ouvertures, les montants sont doublés et au-dessus, comme dans toutes les constructions, on fait un linteau. La largeur des bois utilisés pour l'ossature est, le plus souvent, de 97, 120 ou 160 mm. L'épaisseur est de 36 ou 45 mm, mais aux jonctions de panneaux, l'épaisseur minimale devant obligatoirement être de 45 mm, c'est cette épaisseur qui est la plus couramment utilisée pour l'ensemble des montants. Le plus souvent, on utilise des bois résineux pour l'ossature comme pour la charpente. La norme NF P 21-400 définie la qualité des bois à utiliser et la marque CTB Sawn Timber certifie le classement, la précision du sciage et les caractéristiques mécaniques des bois selon les critères de la norme. Les bois utilisés pour la charpente et les structures sont classés en trois classes de résistance : C 18, C24 et C 30. Le plus souvent on utilise la classe C 24 pour les ossatures. Pour éviter les désordres ultérieurs et garantir une bonne durabilité des assemblages, on veillera à utiliser des bois avec un taux d'humidité contrôlé. Les règles CB 71 (Règles de calculs et de conception des charpentes en bois) indique que les valeurs de contraintes admissibles s'appliquent à des bois à 15% d'humidité. Le DTU 31-2 et la norme NF P 21-102 précisent que les bois d'ossature au moment de la mise en œuvre, ne doivent pas dépasser 18% d'humidité. En pratique, pour la technique de mur ouvert, on utilisera des bois ne dépassant pas 18% et pour la technique de mur fermé, on utilisera des bois ne dépassant pas 14% d'humidité. Tableau des taux d’humidité en fonction des usages (bardage, parquet,…)

Partie I : Présentation générale et conception

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Page 1: Partie I : Présentation générale et conception

Partie I : Présentation générale et conception  L’ossatureLes murs sont fabriqués sur le chantier ou en atelier, mais le principe est le même, il s'agit d'assembler par clouage une ossature en bois composée de montants verticaux et de deux traverses. (lisses haute et basse)Les emplacements des ouvertures sont prévus pour y loger les futures menuiseries (portes, fenêtres ..). De chaque côté des ouvertures, les montants sont doublés et au-dessus, comme dans toutes les constructions, on fait un linteau.La largeur des bois utilisés pour l'ossature est, le plus souvent, de 97, 120 ou 160 mm.L'épaisseur est de 36 ou 45 mm, mais aux jonctions de panneaux, l'épaisseur minimale devant obligatoirement être de 45 mm, c'est cette épaisseur qui est la plus couramment utilisée pour l'ensemble des montants.

Le plus souvent, on utilise des bois résineux pour l'ossature comme pour la charpente.La norme NF P 21-400 définie la qualité des bois à utiliser et la marque CTB Sawn Timber certifie le classement, la précision du sciage et les caractéristiques mécaniques des bois selon les critères de la norme.Les bois utilisés pour la charpente et les structures sont classés en trois classes de résistance : C 18, C24 et C 30.Le plus souvent on utilise la classe C 24 pour les ossatures.Pour éviter les désordres ultérieurs et garantir une bonne durabilité des assemblages, on veillera à utiliser des bois avec un taux d'humidité contrôlé.Les règles CB 71 (Règles de calculs et de conception des charpentes en bois) indique que les valeurs de contraintes admissibles s'appliquent à des bois à 15% d'humidité.Le DTU 31-2 et la norme NF P 21-102 précisent que les bois d'ossature au moment de la mise en œuvre, ne doivent pas dépasser 18% d'humidité.En pratique, pour la technique de mur ouvert, on utilisera des bois ne dépassant pas 18% et pour la technique de mur fermé, on utilisera des bois ne dépassant pas 14% d'humidité.

Tableau des taux d’humidité en fonction des usages (bardage, parquet,…)

Traitement des bois de structure.Les bois utilisés en structure qui ne présentent pas de durabilité naturelle suffisante, doivent recevoir un traitement préventif en fonction de la classe de risque a laquelle ils sont exposés.La norme NF EN 335 définit 5 classes d'emploi correspondant aux classes d'attaque biologiques des bois.

Mettre un tableau des 5 classes d’emploi

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Les certificats de qualité CTB P+ pour les produits de préservation et CTB B+ pour les bois traités auxquels le DTU 31-2 fait référence, garantissent que les produits ou les bois traités ont fait l'objet d'un contrôle rigoureux. Le contreventement (ou voile travaillant)Les effets du vent sur la façade d'une maison se répercutent sur les murs pignons qui devront résister à la déformation, de même, lorsque le vent souffle sur les pignons, ce sont les murs de façades qui doivent s'y opposer. Pour cela, sont cloués sur l'ossature bois, des panneaux dérivés du bois ou encore à liant minéral :

- panneaux OSB de type 3 ou 4 (ép. mini 8 mm)- contreplaqué type S2, S3 ou CTBX (ép. mini 7 mm)- particules type P5 ou CTBH (ép. mini 10 mm)- fibre de bois (ép. mini 16 mm)- particules-ciment (ép. mini 12 mm)- fibre-gypse (ép. mini 12.5 mm)

Les panneaux utilisés pour le contreventement doivent répondrent à la classe de service 2, milieu humide.• classe de service 2 (milieu humide) : classe de service caractérisée par une teneur en humidité dans les matériaux qui correspond à une température de 20 °C et une humidité relative de l’air ambiant ne dépassant 85 % que quelques semaines par an: classe de service caractérisée par une teneur en humidité dans les matériaux qui correspond à une température de 20 °C et une humidité relative de l’air ambiant ne dépassant 85 % que quelques semaines par an

Mettre des photos de panneaux

Comme pour toutes constructions, les panneaux qui sont mis en oeuvre doivent être conformes aux normes, et présenter toutes les garanties d'aptitude aux utilisations structurelles. (Norme européenne harmonisée : NFEN 13986 :«Panneaux à base de bois destinés à la construction — Caractéristiques, évaluation de conformité et marquage») Cette garantie est donnée par l'apposition du marquage CE. De plus, pour l'utilisation en contreventement, les panneaux doivent résister en milieu humide. (classe de service II)Les panneaux sont cloués sur leur pourtour et sur les montants et traverses de l'ossature. L'espacement entre fixations ne peut excéder 150 mm sur le pourtour et 300 mm sur les montants intermédiaires. Cet espacement peut être réduit pour augmenter la résistance si besoin, sans toutefois être inférieur à 50 mm. De même, dans certains cas il peut être nécessaire de placer un panneau de chaque côté de l'ossature pour renforcer (x 1,8) la capacité de résistance à la déformation dans le plan. 

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Les pointes utilisées sont lisses ou torsadées et d'une longueur suffisante pour une pénétration minimum dans le bois de 35 mm. Rendre pratiquement indéformable dans son plan, un mur en ossature bois composé de montants et de traverses, se nomme le contreventement. En parlant des panneaux on emploie aussi le terme de voile travaillant.

L'illustration suivante montre des exemples de contreventement s'opposant à la déformation de la structure. Un plancher, placé sur les lisses supérieures, s'il a été conçu pour répondre à cette fonction, peut également contreventer l'ensemble en tenant le rôle de poutre au vent.

 Légèreté et préfabrication.Les techniques de constructions bois permettent de fabriquer en usine les éléments de structure des ouvrages, limitant ainsi le temps d’intervention sur chantier dont l’efficacité et la qualité dépendent le plus souvent des aléas des conditions climatiques.

Les matériaux utilisés pour la structure des murs. Règles de conception des murs porteurs.Les garanties de résistance aux sollicitations et de durabilité d'un mur porteur extérieur, exigent :- de satisfaire à des exigences mécaniques, descentes de charges et indéformabilité. (contreventement) Le choix et le dimensionnement des différents éléments doivent être déterminés selon la norme NF EN 12871 et calculés au moyen des règles CB 71 , ou selon l’Eurocode 5 et en respectant les prescriptions du DTU 31.2 - Construction de maisons et bâtiments à ossature bois.- de satisfaire à des exigences d'étanchéité à l'eau : le DTU 31.2 décrit les revêtements extérieurs susceptibles d'assurer une protection continue et durable.

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- de prendre en compte les contraintes hygrométriques et thermiques et plus particulièrement les risques de condensation dans les parois.Il s'agit, soit de paroi à lame d'air ventilée comportant une ventilation intérieure du mur par une lame d'air d'épaisseur supérieure ou égale à 10 mm contre la paroi extérieure et une possibilité d'évacuation de l'eau de condensation; soit d'une paroi sans lame d’air, sans ventilation ni évacuation d'eau. Dans ce cas, l'emploi de panneaux de particules P5 ou d'OSB dans un système traditionnel non ventilé est déconseillé en l’absence d’un pare-pluie. Dans le cas d’emploi d’un panneau de contreplaqué, il ne doit pas être revêtu d'une peau extérieure imperméable à la vapeur d'eau. La perméance des différents matériaux qui constituent la paroi, doit être dégressive, de l'intérieur où elle doit être faible, vers l'extérieur où elle doit être très forte. Le plus souvent, un pare-vapeur est nécessaire, placé du côté chaud du mur, en particulier lorsqu'il est fortement isolé, pour se prémunir contre d'éventuels aléas de mise en œuvre.  Montage des murs.On sait que le plancher en bois est bien plan et bien isolé, par contre, la dalle en béton brut présente des irrégularités de surface, de plus, elle est la principale source des remontées d'humidité. Aux emplacements des murs périphériques et des murs de refend, il convient de poser une coupure de capillarité, constituée d'un feutre bitumé ou similaire. Sur cette étanchéité, est alignée, calée de niveau et solidement fixée au sol, une pièce de bois (semelle d'assise) de la même largeur que les bois qui sont utilisés pour faire l'ossature des murs et suffisamment épaisse pour permettre la fixation la lisse basse.. L'étanchéité est arasée ou relevée le long de la semelle et pour combler les éventuels espaces entre la semelle et le béton, on fait un joint à la pompe pour parfaire l'étanchéité.Sur le plancher bois, la semelle d'assise n'est pas nécessaire.Les murs sont fixés sur la semelle d'assise et provisoirement maintenus d'aplomb par des étais.Les différents éléments de murs sont assemblés entre eux par boulonnage.

 Quelques exemples de montage de parois de mur les plus courantes.

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Les schémas ci-dessous, présentent quatre principes constructifs de parois de mur parmi les plus courantes : Deux exemples avec contreventement intérieur et deux avec contreventement extérieur.Le principe de l'ossature et de l'isolant est comparable, quel que soit le type de paroi. Les parois avec contreventement intérieur.Le contreventement est placé du côté intérieur du mur. Dans ce cas, le panneau de structure doit être protégé de l'action éventuelle du feu par une plaque de plâtre.

 Paroi non ventilée. (à gauche)La vêture* extérieure est fixée sur l'ossature et placée contre le matériau isolant, sans ventilation.Elle peut être composée d'un panneau de contreplaqué ou de bois-ciment revêtu d'un revêtement plastique épais. (RPE) Paroi ventilée. (a droite)Une lame d'air est ménagée entre l'isolant et la vêture extérieure.Un pare-pluie est fixé sur l'ossature et le bardage extérieur est posé sur des contre-lattes fixées au droit des montants verticaux.* La vêture extérieure, appelée aussi peau extérieure, est le nom donné à l'habillage extérieur du mur. Son rôle est à la fois d'assurer l'aspect décoratif de la construction et d'assurer la protection des matériaux qui constitue la structure de l'ouvrage.  Les parois avec contreventement extérieur.Le contreventement est placé du côté extérieur du mur. Dans ce cas, le panneau de structure doit être protégé de l'action des éléments extérieurs, intempéries et chocs. Cette peau extérieure peut être de natures diverses, bois, panneaux revêtus, laine de bois (Fibragglo), fibre-ciment, pierres, briques, ardoises, bardeaux, crépis hydrauliques sur treillis ou panneaux de laine de bois ou revêtement plastique épais (RPE) sur panneaux.

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Paroi non ventilée. (à gauche)L'application d'un revêtement adhérant sur un panneau extérieur assurant la fonction de contreventement n'est pas autorisée. La mise en œuvre d'un contreventement extérieur sur paroi non ventilée n'est possible que dans le cadre de l'application d'un enduit hydraulique étanche sur armature métallique  ou sur panneaux de laine de bois (cf. DTU 31.2) ou d'un système bénéficiant d'un avis technique (AT) ou d'un agrément technique européen (ATE) favorable à cette technique.Paroi ventilée. (à droite)Une lame d'air est ménagée entre le voile travaillant et la vêture extérieure.Un pare-pluie est posé en lés horizontaux sur le panneau de contreventement .Des contre-lattes sont fixées sur l'ossature principale, pour recevoir l'habillage extérieur. Leur épaisseur constitue la lame d'air.La vêture extérieure peut être constituée de bardage bois, panneaux revêtus, laine de bois (fibragglo), fibres-ciment, pierre, briques, ardoises, bardeaux, crépis hydrauliques sur treillis ou panneaux de laine de bois ou revêtement plastique épais (RPE) sur panneaux.

L'ancrage au sol.Très souvent, le poids de la construction, couverture, charpente, plancher, murs, (appelé descente de charges) équilibre les risques de soulèvement. Mais, la météo est parfois capricieuse et il faut prévoir des vents forts voire la tempête.Les murs ou sections de murs sont fixés solidement au sol par des ancrages mécaniques. Dans la dalle béton on utilise le plus souvent des goujons d'ancrage métalliques à expansion ou des scellements chimiques.

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Sur un plancher bois, l'ancrage se réalise par boulonnage sur les poutres sous-jacentes.Les ancrages sont positionnés au droit de montants verticaux d'ossature, sur lesquels ils sont fixés. Les principales fixations doivent se situer aux angles et de chaque côté des ouvertures. Par mesure de sécurité et pour maintenir la lisse basse bien droite, outre les ancrages principaux, il convient de la fixer au moins tous les deux montants. Les ancrages par goujons métalliques. Lors de son expansion ou de sa mise en charge, la cheville mécanique exerce une compression sur une zone de béton qui est appelée : Cône de compression. Une cheville placée au milieu d'une dalle, utilise toute la surface de béton autour d'elle et reprend une charge de service optimum appelée : Pleine dalle.Par contre, si la fixation est implantée à proximité d'un bord, une zone de béton n'est plus disponible pour supporter une charge maximum. De même, si deux fixations sont situées à proximité l'une de l'autre, l'interférence des cônes de compression sollicite plusieurs fois une même surface de béton. Dans ce cas, il conviendra également d'appliquer un

coefficient de réduction de charge. Goujon Hilti HSA m 10-140

 Assemblage des éléments de mur.Lorsqu'un mur est composé de plusieurs segments, ils sont assemblés entre eux par boulonnage. (Au moins trois boulons diamètre 10 mm sur la hauteur d'un montant) Une fixation à dix centimètres minimum de chaque extrémité de montant et une ou deux autres réparties sur la hauteur.Pour assembler les angles, la même technique est employée, mais comme on le voit sur le croquis ci-contre, un montant supplémentaire est nécessaire pour raccorder les deux murs en angle et pour apporter de la rigidité à cet endroit de la construction des plus sollicités par la déformation, sous les effets du vent.Les murs sont fixés au sol et ils sont également fixés entre eux. Pour rigidifier l'ensemble, une lisse de chaînage est fixée sur la lisse haute (qui peut être une sablière dans le cas où elle reçoit des élément de toiture). On prend soin de croiser les assemblages dans les angles.Cette lisse rigidifie l'ensemble, maintient la partie haute des murs dans un bon alignement et permet de préparer la pose du plancher d'étage ou de comble.

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 Mur posé sur dalle béton.On peut y associer le plancher à entrevous, pour lequel la technique est identique, que la dalle béton soit sur terre plein, sur vide sanitaire ou sur sous-sol.Les habillages extérieurs peuvent être de tous types, bardage bois, crépis hydraulique sur armature métallique, revêtement plastique épais sur complément d'isolation extérieur, petits éléments de bardage ou éléments maçonnés (briques ou pierre).

Les points singuliers : Il convient ici de mettre en évidence les détails de mise en œuvre qu'il est important de respecter.Un soin tout particulier doit être apporté pour protéger les éléments en bois des remontés d'humidité venet du sol.·           Un film polyéthylène faisant barrière de capillarité doit être correctement posé au sol, recouvrir le muret de soubassement, remonter et couvrir la planelle de coffrage de la dalle. Il ne doit pas y avoir de

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rupture de ce film. Les lés doivent être largement recouverts entre eux pour assurer une parfaite étanchéité.·           La semelle d'assise est également posée sur une barrière de capillarité et sur des joints préformés, qui garantissent une parfaite protection contre les remontées d'humidité. Autres points singuliers :·         Le film pare-vapeur est fixé sur l'ossature alors que la plaque de plâtre est fixée sur un profil métallique, ce qui crée un espace pour incérer la câblerie et les boîtiers d'appareillages électriques, évitant ainsi de pratiquer des ouvertures dans le pare-vapeur.·         Un pare-pluie, est posé sur le voile de contreventement et le bardage extérieur est posé sur des contrelattes fixées sur les montants d'ossature. Elles assurent un espace suffisant pour créer une ventilation. En bas de paroi, une grille anti-rongeur protège des intrusions de petits animaux indésirables, tout en permettant le passage de l'air.·         Les éléments de bardage en bois doivent recouvrir le joint entre la semelle d'assise et la dalle béton de 30 mm au moins et un espace de 200 mm au moins doit être ménagé entre le bas du bardage et le sol.    Mur posé sur plancher bois.On peut y associer tous les types de poutraisons, qu'elles soient en bois massif, lamellé-collé, poutres en "I" de tous types, PSL, LVL ou LSL et que le platelage soit réalisé sur plots béton, sur vide sanitaire ou sur sous-sol.Les habillages extérieurs peuvent être de tous types, bardage bois, crépis hydraulique sur armature métallique, revêtement plastique épais sur complément d'isolation extérieur, petits éléments de bardage ou éléments maçonnés (briques ou pierre).

 Les points singuliers :

·         La semelle d'assise est posée sur une barrière de capillarité. Si les irrégularités de surface du muret de soubassement le nécessite, il peut être nécessaire de compléter l'étanchéité par joints préformés.

·         Sur plots béton ou sur vide sanitaire, la hauteur de réservation sous les éléments en bois ou dérivés du bois, ne doit pas être inférieure à 300 mm.

Page 10: Partie I : Présentation générale et conception

·         Les vides sanitaires doivent être correctement ventilés par des grilles disposées judicieusement sur le pourtour de la construction. La surface des ces ouvertures doit être au moins égale à 1/150ème de la surface totale à ventiler.

·         Un film pare-vapeur est disposé sur les solives, avant la pose des dalles de plancher.

·         Dans le cas ou la pose de carrelage sur panneaux dérivés du bois est prévue, il convient de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une meilleure rigidité du plancher, en particulier en calculant la section des solives avec une flèche inférieure au 1/400ème habituel pour ce type d'ouvrage, mais se rapprochant de 1/600ème. L'entraxe de pose des solives devra être resserré pour que la flexion du panneau soit elle aussi proche de 1/600ème. Les dalles utilisées doivent être obligatoirement de classe de service 2, milieu humide, assemblages collés. Le carrelage doit être posé sur un dispositif (disposant d'un AT valide ou d'un ATE) de désolidarisation du support. 

·         L'isolation du plancher est posée sur un panneau, (CTBX ou OSB4) fixé sur la membrure inférieure des poutres en "I" ou sur des tasseaux cloués sur les flancs des solives. Liaison d'un plancher intermédiaire sur paroi extérieure.Sur le croquis ci-contre, on note le cas particulier d'un changement de revêtement extérieur.On peut y associer tous les types de solives, qu'elles soient en bois massif, poutres en "I" de tous types, PSL, LVL ou LSL

 Les points singuliers :

·         La lisse haute de la paroi inférieure est surmontée d'une lisse de chaînage sur laquelle reposent les solives du plancher.

·         La paroi supérieure est montée et fixée sur la plate-forme compose des solives et des dalles de plancher.

Page 11: Partie I : Présentation générale et conception

·         Une solive d'about ferme les extrémités de travées. Compte tenu de la hauteur, il est préférable d'utiliser un lamellé-collé, un LVL ou un LSL pour leur stabilité.

·         Une bande composée d'un panneau de même type que le contreventement, fait la liaison entre les parois haute et basse.

·         Le plafond en plaques de plâtre est posé sur rails et suspentes.·         On remarque la continuité du pare-vapeur vertical d'un étage à l'autre et

le raccordement avec le pare-vapeur horizontal posé sur la plaque de plafond, sous l'isolant.

·         Un profil rejet d'eau en alu assure la jonction entre les deux types de revêtements extérieurs. (s'il y a lieu)

·         Dans le cas particulier de l'exemple ci-contre et en fonction des possibilités de préfabrication, le complément d'isolation extérieure support d'enduit étant collé en atelier, la partie couvrant la solive d'about peut-être remplacée par des lames de bardage, en continuité avec l'étage supérieur.  Liaison d'une paroi extérieure et de la toiture.Le croquis ci-contre n'est bien sur qu'un exemple, car la configuration change selon le type de charpente (traditionnelle ou fermettes) et la destination des combles (perdus ou habitable).Il faut observer l'importance de la ventilation, ici symbolisée par les flèches bleues.Le choix est fait ici d'un écran rigide, il est une protection durable de l'isolant et le protège efficacement du vent, de la poussière, de la neige poudreuse et des ruissellements éventuels.De plus, c'est un excellent complément d'isolation phonique.

 Les points singuliers : ·         Le contre-liteau assure le relèvement des liteaux de telle sorte qu'il soit

ménagé une ventilation suffisante sous les éléments de couverture (40mm au moins et 60mm pour les rampants supérieurs à 12 mètres). De plus il permet aux éventuelles eaux de ruissellement de s'écouler librement vers l'égout. Il est fixé sur les chevrons à travers l'écran sous-toiture.

·         Un jeu de 10 mm minimum est ménagé entre les lames de bardage et l'habillage horizontal pour assurer la ventilation.

Page 12: Partie I : Présentation générale et conception

·         On remarque la continuité du pare-pluie qui chapote la lisse de chaînage et fait la liaison avec le pare-vapeur intérieur.

·         Le pare-vapeur situé entre la plaque de plâtre du plafond rampant et l'isolant fait la liaison avec le pare-vapeur de la paroi verticale.

·         La lisse de chaînage a été usinée à la pente du toit pour recevoir l'appui des chevrons. Il est également possible d'utiliser une chanlatte. 

·         Dans le cas ou le choix est fait de ne pas poser d'habillage horizontal de bas de pente, lierne et tasseaux horizontaux sont supprimés, les lames de bardage viennent au droit sous les chevrons. L'habillage peut se faire sur ou sous les chevrons par du lambris ou du panneau dérivé du bois.

Liaison d'une paroi extérieure et de la toiture, dans le cas d'une charpente industrielle de type fermette.

Le croquis ci-contre n'est bien sur qu'un exemple, la configuration peut changer selon la pente du toit et qu'il s'agisse de combles (Le plus souvent fermettes de type "W") perdus comme ici ou de combles habitables. (Le plus souvent fermettes de type "A")

Il faut observer l'importance de la ventilation, ici symbolisée par les flèches bleues.

Le choix est fait ici d'un écran rigide, il est une protection durable de l'isolant et le protège efficacement du vent, de la poussière, de la neige poudreuse et des ruissellements éventuels.

De plus, c'est un excellent complément d'isolation phonique.Afin de présenter un autre type de vêture extérieure, le choix à été fait ici

d'un parement en briques pleines.Le parement intérieur en plaque de plâtre est posé sur tasseau bois (section

40 x 40 mm) ce qui permet à la fois de placer un complément d'isolation intérieur et de ménager un passage suffisant pour le passage des tuyauteries, des gaines et des boîtiers d'appareillages électriques, sans être contraint de couper ou percer le pare-vapeur.

L'isolation est ici en 220 mm d'épaisseur en deux couches qui peuvent être croisées.

  Les points singuliers :

·   Le contre-liteau assure le relèvement des liteaux de telle sorte qu'il soit ménagé une ventilation suffisante sous les éléments de couverture (40mm

Page 13: Partie I : Présentation générale et conception

au moins et 60mm pour les rampants supérieurs à 12 mètres). De plus il permet aux éventuelles eaux de ruissellement de s'écouler librement vers l'égout. Il est fixé sur les chevrons à travers l'écran sous-toiture.

·   Un jeu d'une vingtaine de millimètres est ménagé entre les briques de parement et l'habillage horizontal pour assurer la ventilation.

·   Il peut être conseillé de poser un fin grillage dans l'angle rentrant entre le contreventement revêtu du pare-pluie et l'habillage horizontal de l'avancée de toiture, afin d'éviter le passage d'insectes indésirables qui pourraient élire domicile dans les combles en y construisant des nids.

·   Les entraits de fermettes sont fixés sur les lisses de chaînage par l'intermédiaire d'équerres de charpente.

·   On remarque l'assemblages des éléments de fermettes avec des connecteurs métalliques à griffes posés à la presse.

·   Un renfort est nécessaire entre l'entrait et l'arbalétrier de la fermette, à l'aplomb du support. Ce renfort peut être soit un coin, soit une jambette. Dans le cas d'absence ou de petit débord de toiture, si la coupe de l'arbalétrier vient couvrir l'aplomb du support, ce renfort n'est pas nécessaire.

·   Des pattes à scellement fixées sur l'ossature à travers le pare-pluie et le contreventement, sont placées tous les cinq rangs de briques. (2 au m² minimum)

·   Les pattes à scellement sont pliées de telle sorte que d'éventuel ruissellement de condensation, s'écoule côté maçonnerie.

·   Le doublage en maçonnerie est auto-porteur et prend appui sur la dalle béton, de la même manière que la paroi. Il doit donc être posé sur un relevé d'étanchéité, fixé sur les lisses basse et d'assise de la paroi. Le pare-pluie vient recouvrir le relevé d'étanchéité. Il convient donc de prévoir des chantepleures à intervalles réguliers, pour permettre l'écoulement des eaux de ruissellement.

·   On remarque la continuité du pare-pluie qui chapote la lisse de chaînage et fait la liaison avec les pares-vapeur intérieurs.

·   Les pares-vapeur verticaux du mur et horizontaux du plafond se recouvrent dans l'angle et font la liaison avec le pare-pluie.

·   Le pare-vapeur horizontal du plafond est placé immédiatement sur la plaque de plâtre.

·   Le pare-vapeur vertical est fixé sur l'ossature principale et non derrière le parement intérieur, de telle sorte que l'espace ménagé par l'épaisseur du tasseau (ici 40 mm) permette le passage des tuyauteries et des gaines et appareillages électriques, sans l'endommager. Les éléments de mur constituant les parois extérieures sont assemblés et érigés, les ancrages au sol sont réalisés, les points de raccordement entre paroi et planchers bas et intermédiaire sont détaillé ainsi que la liaison avec la couverture. Prochainement : l'intégration des menuiseries sera évoquée ainsi que les revêtements extérieurs.

Page 14: Partie I : Présentation générale et conception

La Maison àOssature Bois : Partie III - Cas de la toiture plate et intégration des menuiseries dans les parois de mur.Dans les articles précédents, nous avons évoqué les arguments en faveur de la construction bois, expliqué la technologie et le contreventement, le montage et la composition des parois.Ensuite, les murs érigés, pour que l'ensemble se transforme en construction stable, il a fallu assembler les parois de mur entre elles et les ancrer au sol.Il était alors nécessaire de détailler les liaisons entre les parois verticales et les autres éléments de la construction, les planchers bas, les planchers intermédiaires et enfin la toiture.Pour être complet, il reste à détailler dans ce numéro, le cas particulier de la toiture plate non accessibleL'intégration des menuiseries est également un point essentiel qui est traité dans ce troisième volet consacré à la MOB, Maison à Ossature Bois.  Cas particulier de la liaison entre paroi ossature bois et toiture plate.Dans certains cas, pour une extension par exemple, on peut être amené à construire une ossature bois dotée d'une toiture plate, avec une étanchéité multicouches.Ce type de construction est réservée aux toiture dites inaccessibles, c'est-à-dire qu'on ne peut y accéder que pour les travaux d'entretien.Trois types de toitures peuvent être proposées :- La toiture chaude non isolée, pour laquelle le revêtement d'étanchéité est placé directement sur l'élément porteur, sans isolation.- La toiture chaude isolée, pour laquelle l'élément porteur reçoit un film pare-vapeur sur lequel est posé l'isolant lui-même porteur du revêtement d'étanchéité.- La toiture froide ventilée (isolée ou non) qui se caractérise par le fait que la sous-face de l'élément porteur comporte une lame d'air qui communique avec l'extérieur.Dans le cas d'une habitation, cette dernière solution n'est pas facile à mettre en œuvre, de même que la première solution qui ne propose pas d'isolation.Nous abordons ici le cas le plus fréquent d'une toiture chaude isolée.Le calcul de l'épaisseur de l'isolant est fait en tenant compte du rapport entre les températures extérieure et intérieure et des résistances thermiques de l'isolant et de son support.On admet que les bâtiments d'habitation sont des locaux à hygrométrie moyenne.Les toitures terrasses plates bénéficient en réalité d'une pente comprise entre 1 et 5%.

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Afin d'éviter les retenues d'eau, la pente mesurée en tout point de la couverture et compte tenu des déformations dues aux charges de service, ne doit pas être inférieure à 1%, ce qui conduit dans les cas les plus courant à prévoir une pente de 3 à 5%.Il convient d'être prudent concernant les surcharges climatiques et en particulier les surcharges de neige.L'acrotère peut en occasionner les accumulations, de même, si cette construction est adossée à un autre bâtiment plus haut, le vent peut provoquer une surcharge importante localisée.Il est prudent d'en tenir compte dans les calculs en majorant les surcharges de base. Dans certaines régions où la neige peut être présente plusieurs mois de suite, il serait bon d'incorporer une partie de ces charges comme étant permanente. L'acrotère composé ici comme une paroi d'ossature, mais avec un panneau dérivé du bois de chaque côté, peut être remplacé par une costière en LVL ou en LSL, fixée par des équerres métalliques sur les extrémités de solives, à travers les dalles support d'étanchéité.Aux poutres en bois massif on peut associer toutes les autres sortes de poutres, en "I", lamellé-collé, PSL, LVL ou LSL.

 Les points singuliers : Un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité et à la ventilation.

·         Le pare-pluie vient recouvrir la lisse haute d'acrotère et fait le lien avec l'étanchéité.·         On remarque la liaison des pares-vapeur vertical de la paroi et horizontal du plafond et

sa continuité en passant sur la lisse de chaînage, devant la panne d'about, sous la lisse

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basse d'acrotère et se termine par un relevé sur l'épaisseur de l'isolant support d'étanchéité.

·         L'acrotère est recouvert par un couronnement métallique en zinc, cuivre ou inox. Il est maintenu en place par des agrafes du même métal, qui se clipsent dans les pinces latérales.

·         La pièce de couronnement d'acrotère est fixée de telle manière qu'elle assure la ventilation de la contre-face du bardage.

Intégration d'une porte-fenêtre dans une paroi ossature bois sur plancher avec solivage poutre en "I" et sur vide sanitaire.

La porte-fenêtre est ici posée sur un plancher constitué de poutres en "I"sur vide sanitaire.

De la même manière, on peut associer toutes les autres sortes de poutres, qu'elles soient en bois massif, lamellé-collé, PSL, LVL, LSL, quelque soit la technique, plots bétons, vide sanitaire ou sous-sol.

Elle peut être également posée sur dalle béton, sur plancher à entrevous et que ce soit sur terre plein, sur vide sanitaire ou sur sous-sol.

On remarque le soin particulier apporté aux étanchéités, effectué par des joints préformés et complétés par un joint souple à la pompe.

De même, le pare-pluie est posé en continuité et fait le lien avec le pare-vapeur intérieur.Il faut également noter la ventilation des différents éléments, celle de la pièce d'appui est

réalisée grâce à des bandes de joint préformé.Au-dessus de l'ouvrant et fonction de sa largeur, le linteau peut être renforcé par une

traverse en bois composite, L/C, PSL, LVL ou LSL.  Photo : Cuiller - 76

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   La photo ci-contre présente une fenêtre en cours de finition de pose. Les pièces d'encadrement ne sont pas encore posées et on peut remarquer le soin apporté à la pose du pare-pluie, pour qu'il assure une bonne continuité et une parfaite liaison avec le bâti. 

     L'espace de ventilation derrière le bardage, posé sur contrelattes est bien visible.   Photo : GR sur chantier Merlot - 86-

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Les points singuliers : Il convient ici de mettre en évidence les détails de mise en œuvre qu'il est important de respecter pour assurer une bonne durabilité de l'ouvrage.

Un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité et à la ventilation.·         La semelle d'assise est posée sur une barrière de capillarité. Si les irrégularités de

surface du muret de soubassement le nécessite, il peut être nécessaire de compléter l'étanchéité par joints préformés.

·         On remarque la continuité entre la barrière de capillarité et le pare-pluie qui vient le recouvrir.

·         Le pare-pluie qui recouvre la solive d'about, est rabattu sur la dalle de plancher, sur une largeur suffisante pour permettre de faire reposer le calage de la pièce d'appui et les joints d'étanchéité, remonter sur la pièce d'appui et la recouvrir pour recevoir la traverse basse du bâti.

·         Sur plots béton ou sur vide sanitaire, la hauteur de réservation sous les éléments en bois ou dérivés du bois, ne doit pas être inférieure à 300 mm. Il convient de préciser que c'est un minimum et que 5 à 600 mm sont conseillés.

·         Les vides sanitaires doivent être correctement ventilés par des grilles disposées judicieusement sur le pourtour de la construction. La surface des ces ouvertures doit être au moins égale à 1/150ème de la surface totale à ventiler.

·         La pièce d'appui bois est recouverte par un habillage métallique. La ventilation entre le bois et métal est assurée par la disposition de bandes de joint préformé, dont l'épaisseur permet de créer un passage d'air.

·         Un film pare-vapeur est disposé sur les solives, avant la pose des dalles de plancher.·         Dans le cas ou la pose de carrelage sur panneaux dérivés du bois est prévue, il

convient de prendre les dispositions nécessaires pour assurer une meilleure rigidité du plancher, en particulier en calculant la section des solives avec une flèche inférieure au 1/400ème habituel pour ce type d'ouvrage, mais se rapprochant de 1/600ème. L'entraxe de pose des solives devra être resserré pour que la flexion du panneau soit elle aussi proche de 1/600ème. Les dalles utilisées doivent être obligatoirement de classe de service 2, milieu humide, assemblages collés. Le carrelage doit être posé sur un dispositif (disposant d'un AT valide ou d'un ATE) de désolidarisation du support. 

·         L'isolation du plancher est posée sur un panneau, (CTBX ou OSB4) fixé sur la membrure inférieure des poutres en "I" ou sur des tasseaux cloués sur les flancs des solives.

·         En partie haute, le pare-pluie passe sous les traverses de linteau, côté intérieur où il est recouvert par le pare-vapeur, côté extérieur il remonte sur le contreventement.

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·         La partie saillante de la traverse haute de l'encadrement est recouverte d'un larmier en profil métallique, fixé sur le contreventement. Le pare-pluie le recouvre pour permettre un bon écoulement des éventuelles eaux de ruissellement. 

·         Le larmier est fixé de telle sorte qu'il assure à la fois la ventilation de la pièce de bois et de l'espace entre bardage et pare-pluie.

·         Latéralement, les lames de bardages viennent s'accoter aux montants de l'encadrement.

 Intégration d'une fenêtre dans une paroi ossature bois sur dalle béton, liaison avec un plancher intermédiaire et changement de vêture extérieure entre niveaux.

La fenêtre, ici avec volets battants bois, est intégrée dans une paroi ossature bois, montée sur dalle béton.

De la même manière, on peut associer les planchers à entrevous, que ce soit sur terre plein, sur vide sanitaire ou sur sous-sol.

Elle peut être également posée sur toutes sortes de poutres, qu'elles soient en bois massif, lamellé-collé, PSL, LVL, LSL ou poutres en "I",quelque soit la technique, plots bétons, vide sanitaire ou sous-sol.

On remarque le soin particulier apporté aux étanchéités, effectué par des joints préformés et complétés par un joint souple à la pompe.

Les pièces de calage garantissent un espacement régulier et évitent l'écrasement des joints et mastics.

Le pare-pluie est posé en continuité et fait le lien avec le pare-vapeur intérieur.Le bardage bois de l'étage est ventilé grâce à la pose sur contrelattes.La ventilation de la pièce d'appui est assurée grâce à des bandes de joint préformé posé

entre le bois et son habillage métallique.Au-dessus de l'ouvrant, le linteau est renforcé par une traverse en bois composite, L/C,

PSS, LVL ou LSL pour permettre l'appui des solives du plancher supérieur, sans risque de déformation ultérieure.

Le bâti de l'ouvrant est fixé sur les bois d'ossature par des équerres métalliques.Les gonds de volets sont fixés sur les montants verticaux de l'encadrement.Des renforts en profil alu sont posés en parties haute et basse de l'isolant extérieur,

support du RPE (Revêtement Plastique Epais) Au-dessus de la traverse haute d'encadrement, ce profil forme larmier.

De même, un profil larmier est placé en partie basse du bardage bois, venant couvrir le RPE et son support.

Photo : Cénomane  

 

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Les points singuliers : Il convient ici de mettre en évidence les détails de mise en œuvre qu'il est important de respecter pour assurer une bonne durabilité de l'ouvrage.

Un soin tout particulier doit être apporté à l'étanchéité.Du bas, vers le haut :·         La semelle d'assise est posée sur une barrière de capillarité. Si les irrégularités de

surface de la dalle béton le nécessite, il peut être nécessaire de compléter l'étanchéité par joints préformés.

·         On remarque la continuité entre la barrière de capillarité qui passe sous la dalle béton, remonte derrière la planelle, passe sous la semelle d'assise et remonte côté intérieur pour faire la jonction avec le pare-vapeur.

·         La pièce d'appui de la fenêtre est posée sur les traverses d'allège par l'intermédiaire d'un calage qui assure un espace régulier et évite l'écrasement des joints.

Photo : Cénomane·         La pièce d'appui bois est recouverte par un habillage métallique. La ventilation entre le

bois et métal est assurée par la disposition de bandes de joint préformé, dont l'épaisseur permet de créer un passage d'air.

·         Le pare-vapeur est rabattu sur les traverses d'allège (sous le calage) ·         La traverse basse du bâti est posée sur la pièce d'appui, une bande de joint préformée

assure l'étanchéité entre ces deux pièces. Une bande de film pare-vapeur est posée sur

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la pièce d'appui et sous le joint, est rabattue pour faire la jonction avec le pare-vapeur intérieur.

·         De la même manière, une bande de film pare-pluie est placée entre le calage de la traverse haute de l'encadrement et les traverses de linteau et remonte côté extérieur, sur le contreventement et côté intérieur et fait la jonction avec le pare-vapeur.

·         Les pièces d'encadrement sont usinées en chanfrein pour recevoir un joint souple à la pompe entre elles et le bâti.

·         On remarque la liaison des films pare-vapeur de mur et plafond et la continuité sur la lisse de chaînage, devant la solive d'about, entre le panneau de plancher et la lisse basse d'étage, pour remonter côté intérieur derrière la plaque de plâtre.

·         La partie saillante de la traverse haute de l'encadrement est recouverte d'un larmier en profil métallique, fixé sur le contreventement. Il sert également de renfort bas du revêtement extérieur.

·         En parte haute, au niveau du changement de vêture, le larmier est fixé de telle sorte qu'il assure la ventilation de l'espace entre bardage et pare-pluie, il recouvre le revêtement extérieur qui est renforcé par un profil alu.

 A l'issue de ce troisième volet sur la construction à ossature bois, l'ouvrage est presque

achevé. Les murs ont été assemblés, érigés et solidement ancrés au sol. Les planchers sont posés ainsi que la toiture. Nous avons détaillé avec le plus de précision possible les points importants et singuliers. Les menuiseries, portes-fenêtres et fenêtres sont intégrées dans les parois verticales.

Un soin particulier a été donné pour parfaire l'étanchéité à l'air et à l'eau. Des barrières de capillarités, joints préformés et joints souples ont été posés chaque fois que nécessaire, afin d'éviter les remontées d'humidité ou les passages d'air.

Le rôle essentiel des films pare-pluie et pare-vapeur à été mis en évidence, leur positionnement ainsi que l'importance d'en assurer une parfaite continuité.

Tous les ingrédients d'une maison saine, dans laquelle il fait bon vivre, solide, durable et économe en énergie sont réunis. L'architecture à été choisi avec soin afin que cette construction s'intègre parfaitement dans le paysage.

Photo : Alaska - 45

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Photo : Bois et structures - 06Pourtant, par delà sa géométrie, sa conception générale, c'est sa "peau" extérieure qui lui

donnera tout son caractère, son image. Un grand choix de matériaux permet de jouer avec les couleurs, les formes, la brillance, faisant varier l'aspect visuel au gré des changements de lumière.

Les revêtements extérieurs seront l'objet d'un prochain dossier, avec une large part consacrée au bois.

La Maison à Ossature Bois : (Partie IV) 

La peau extérieure : Le ton de la construction Dans les trois précédents articles, la technologie de la construction bois a été détaillée, parois de murs, planchers, liaisons des éléments, toiture et pour clore la maison, l'intégration des menuiseries.Dans les différents exemples de composition de parois proposés, nous nous sommes efforcés de varier les techniques d'habillage extérieur : Bardage bois, crépis, éléments maçonnés.

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Il reste à donner la touche finale à cette construction : son habillage extérieur.

En dehors de l'architecture générale de la construction, de son orientation, de son intégration dans le milieu naturel qui lui donne son caractère, le choix de la peau extérieure est déterminant pour lui donner le ton qu'elle mérite. Les choix.La fonction essentielle de l'habillage extérieur, c'est la protection de la structure contre les intempéries et les chocs. Il doit être mis en œuvre de telle sorte que les eaux de ruissellement soient et rejetées vers l'extérieur et canalisées vers le sol.Le choix des vêtures est immense en combinant : Matériaux, couleurs, sens de pose, courbures etc.Dans ce dernier volet consacré à la maison bois, nous décrivons les plus courant, ceux qui sont le plus souvent utilisés pour la construction individuelle.Les lames à bardage.

-          Bois traité ou non traite, avec ou sans finition, les différents profils.-          Le bois traité haute température – Bois rétifié ®.-          La fibre de bois et résine.-          La fibre-ciment.     -          PVC-          Métal

 Les panneaux dérivés du bois.

-          Les contreplaqués.

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-          Les panneaux bois-ciment.-          Les autres panneaux.

 Les bardeaux ou tuiles de bois. Les enduits.

-          Hydrauliques sur ossature métallique.                   - Avec ou sans lame d'air.

-          Enduits sur isolants.                   - Fibragglo.                   - Polystyrène. Le doublage maçonné. Les petits éléments de façade, attachés.

-          Terre cuite.-          Grès cérame.-          Pierre naturelle.-          Mortier de ciment et fibre de verre.

Les lames à bardage. - Références normatives : Le dimensionnement, prescriptions, conditions de mise en œuvre et règles d'exécution des ouvrages de revêtements extérieurs en bois et matériaux dérivés du bois, sont décrit dans le DTU 41-2 (NF P 65-210-1) Travaux de bâtiment – Revêtements extérieurs en bois. - Généralités : Les lames à bardage sont des éléments de largeurs variant de 90 à 150 mm et de longueurs de 2 à 6 mètres. Quelles soient en bois, matériaux dérivés du bois, fibres de bois, bois résine ou bois ciment, elles imposent une mise en œuvre sur une ossature secondaire, fixée à travers le contreventement (s'il est placé côté extérieur) et le matériau pare-pluie, dans l'ossature verticale sous-jacente. La section minimum des tasseaux formant l'ossature secondaire est de : 22 x 35 mm lorsqu'ils sont espacés de 300 à 400 mm et 27 x 35 mm lorsqu'ils sont espacés de 400 à 650 mm.Ils sont disposés selon l'orientation des lames, (horizontale, verticale ou oblique) de telle sorte qu'ils assurent la continuité de la ventilation entre le bardage et la structure.

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La pose sur double liteaunage augmente l'épaisseur de la lame d'air, permet donc une meilleure ventilation du bardage dont la durabilité se trouve accrue. Elle est particulièrement destinée à la pose verticale et aux façades très exposées aux intempéries. Pour les poses obliques et verticales, il convient de tenir compte des vents dominants pour la pose des lames dont la languette doit être dirigée face au vent.  - Lames en bois. Les lames à bardage et les bardeaux sont généralement de la classe de risque d'attaque biologique 3. La définition de cette classe, correspond à la situation dans laquelle le bois n'est, ni abrité, ni en contact avec le sol, mais, soit continuellement exposé aux intempéries, soit à l'abri des intempéries, mais soumis à des humidifications fréquentes. Essences naturellement durables en classe de risque 3 sans traitement :Douglas, Mélèze, Western Red Cedar, Châtaignier, Chêne, Azobé, Sipo.Deux essences naturellement durables à très durables en classe de risque 4 sans traitement :

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L'Iroko et le Teck.L'épaisseur minimale des lames est fixée à 15 mm quand elles sont posées sur des supports espacés au maximum de 400 mm, sauf pour les lames de section trapézoïdale en Western Red Cedar et Mélèze, pour lesquelles l'épaisseur peut être de 13 mm. Pour les entraxes de supports compris entre 400 et 650 mm, l'épaisseur minimale est de 18 mm.La largeur exposée aux intempéries des lames, ne doit pas excéder 7,5 fois leur épaisseur. (maximum 10 fois pour le Western Red Cedar) La largeur du recouvrement ou de l'emboîtement doit être supérieure au dixième de la largeur totale de la lame.La fixation des lames s'effectue à l'aide de pointes crantées, de vis ou agrafes divergentes en qualité inox ou similaire. Une seule fixation est nécessaire pour les lames de largeur exposée inférieure à 125 mm et pour les lames à emboîtement, peut être disposée : Soit invisible, dans le chanfrein, soit visible, mais de telle sorte qu'elle soit placée à 15 mm au moins de l'assemblage. Deux fixations sont nécessaires pour les lames de largeur exposée supérieure à 125 mm.

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La répartition se fait au tiers de la largeur, mais en préservant toujours une marge de 15 mm par rapport à l'assemblage, qu'il soit à mi-bois ou à rainure et languette.

Les finitions en parties hautes et parties basses sont détaillées dans les croquis figurant dans les numéros précédents.

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Les raccordements d'angles ne présentent pas de difficultés particulières, de plus, le plus souvent, les fabricants de lames à bardage commercialisent des profils spécialement étudiés et de la couleur des lames.Le schéma ci-contre détaille les raccords courant, angles rentrant et sortant et raccordement avec une menuiserie. - Lames en bois massif traité haute température (Bois Rétifié ®)Le bois est préalablement séché à une température moyenne de 170°. Il est ensuite traité dans un four, à une température pouvant atteindre 240°. A ce stade, la structure moléculaire du bois subit des modifications irréversibles et définitives. L'eau est totalement évacuée des fibres, la densité est augmentée. Après traitement, les bois sont refroidis par arrosage. Ils reviennent progressivement à température ambiante, à laquelle ils gardent les propriétés de stabilité et de durabilité acquises à haute température. La qualité du bois rétifié est dépendante de celle du bois d'origine.

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Les essences courantes sont : Le Sapin, le Pin sylvestre, l'Epicéa, le Hêtre et le peuplier.Le procédé permet de rendre durable sans traitement, des essences qui ne le sont pas habituellement. (Gain 1 à 2 classes de risque)Il convient de respecter les prescriptions du fabricant pour les fixations, pour le pas risquer les fentes de lames. - Lames en fibres de bois-résine.Ces produits sont fabriqués suivant les mêmes techniques que les panneaux dérivés du bois. (Panneaux de particules ou panneaux de fibres) Leur masse volumique est supérieure à 800 kg/m3. Les lames sont revêtues d'une peinture acrylique multicouche. Certaines présentent un état de surface en relief, rappelant l'aspect du bois.Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique.- Lames en fibres-ciment.

Les principaux composants sont le ciment et la silice avec comme liant, de la fibre de cellulose, de lin ou de chanvre. La cohésion du produit est donnée par pressage. La masse volumique est élevée, de l'ordre de 1200 à 1350 kg/m3. Résistant au feu, insensibles aux insectes et champignons, les lames en fibres-ciment présentent une excellente durabilité. Les fabricants proposent généralement une gamme d'accessoires de pose et de fixation, adaptés. Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique. - Lames PVC.Moulée ou extrudées, les lames présentent une faible épaisseur leur permettant d'être plus légères que les lames bois. Formes, dimensions,

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aspect, couleurs et états de surface sont nombreux. La pose et l'entretien

sont faciles. Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique. Toutefois, ils sont mis en œuvre sur ossature secondaire, avec lame d'air, comme les bardages bois.Certains fabricants proposent des systèmes complets de revêtement de façade, incluant tous les accessoires nécessaires à la pose. Les aspects sont variés et peuvent imiter à s'y méprendre, le bois, la brique ou le crépis. Le matériau peut être une mousse de PVC expansé recouvert d’un granulat de roche naturelle comme le Quartz, le Marbre ou le Granit. Un ABS recouvert d’un film donne l'aspect bois, tandis qu'une fibre de verre et résine polyester présentera l'aspect d'un doublage de brique. 

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- Lames métalliques.Ce type de bardage est surtout présent en bâtiments industriels sous forme de plaques de grandes dimensions, mais on le trouve également en lames. Elles sont en acier revêtu de résine thermodurcissable. La palette de couleurs est vaste.Les spécifications et règles de mise en œuvre de ces produits sont soumis à la procédure d'avis technique. Les panneaux dérivés du bois.Les vêtures extérieures en panneaux dérivés du bois, sont fixées sur une ossature secondaire, dans les mêmes conditions que les lames à bardage bois. Le plus souvent, ce sont les fabricants qui prescrivent le type et la qualité des organes de fixation de leurs panneaux. En exposition directe aux intempéries (classe de service III), seuls les contreplaqués répondant à la norme NF EN 636-3 ou bénéficiant de la marque de qualité CTBX NF extérieur et les panneaux de particules liées au ciment répondant à la norme NF EN 634-2, peuvent être utilisés.- Définition du milieu extérieur : Milieu correspondant à la classe de service 3 de l'ENV 1995-1-1 qui se caractérise par des conditions climatiques entraînant des teneurs en humidité supérieure à celles de la classe de service 2.Les panneaux utilisés en bardage extérieur doivent être protégés par une finition ou par un revêtement assurant leur protection aux intempéries. Ils ne doivent pas être pris en compte dans le contreventement du bâtiment.

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Les revêtements, peintures, lasures, vernis, passés sur les panneaux, ne modifient pas leur classement d'origine.L'épaisseur de référence des panneaux présentant des usinages de surface, rainures, mouchettes, est celle qui est prise en fond d'usinage. Les panneaux sont posés en ménageant un jeu (8 – 10 mm) permettant la dilatation. Ce jeu peut être laissé tel quel, (joint creux) garni par un fond de joint préformé, complété par un mastic-joint à la pompe ou protégé par un couvre-joint. Dans le cas de joint creux, les chants de panneaux auront été préalablement traités en atelier pour éviter les reprises d'humidité et le lattage doit être protégé sur toute sa largeur par une bande de film pare-pluie. - Les contreplaqués :Ils doivent être composés de 5 plis au minimum et avoir une épaisseur

d'au moins 10 mm.Ils peuvent être bruts, poncés ou non, avec ou sans usinage ou revêtus. Lorsqu'ils présentent un usinage de surface, les contreplaqués ne peuvent se prévaloir de la marque NF extérieur CTBX que si le certificat s'applique bien au panneau usiné.En outre, ils doivent obligatoirement recevoir une finition de surface et sur chants. (lasure, peinture micro-poreuse ou revêtement plastique épais –RPE)Naturelle, la palette des teintes et essence est large et permet de multiples effets graphiques.- Les panneaux de particules de bois liées au ciment :Qu'ils soient en panneaux entiers ou en lames destinées à être posées en clin, l'épaisseur minimum est fixée à 10 mm. Toutefois, actuellement les panneaux présents sur le marché, ne sont pas utilisés en revêtement extérieur, mais comme panneaux de façade et en contreventement

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(bénéficiant d'un avis technique favorable dans cette utilisation) nécessitant la protection par une vêture sur lattage. - Les autres panneaux :     - Les panneaux de fibres composites – Ils sont fabriqués à partir de fibres de bois et de matières fibreuses proches du bois, liées par des colles Phénol – Formol, polymérisées sous l'action conjuguée de la forte pression et de la haute température (presse) et revêtues par des résines le plus souvent acryliques – Polyuréthanne. Ces matériaux assez denses présentent un poids de l'ordre de 15 à 18 kg/m². Ils sont commercialisés dans des épaisseurs courantes de 10 à 13 mm, prêts à poser, dans une palette de couleurs assez vaste.     - Les panneaux stratifiés – Ils sont fabriqués par empilage et pressage de feuilles de papier kraft et de placage imprégné de résine mélamine thermodurcissable. Par leur composition, ces panneaux offrent un très bonne durabilité. Leur densité est assez élevée, mais les épaisseurs courantes comprises entre 6 et 15 mm permettent des poids au m² de 8 à 20 kg. La finition de surface peut être lisse ou présenter le veinage du bois, la palette de couleur est large, des teintes unies aux tons bois de diverses essences.     - Cas particulier des panneaux utilisés comme revêtement extérieur abrité.Dans le cas ou le revêtement n'est jamais exposé aux intempéries, (préau par exemple) peuvent être employé des panneaux de classe de servie II, milieu humide : Panneaux de particule conformes à la norme NF EN 312 P5 ou bénéficiant de la marque de qualité CTBH ainsi que les OSB 3 ou 4 conformes à la norme NF EN 300.  Les bardeaux ou tuiles de bois.Ce sont de petits éléments de couverture ou de bardage, de forme rectangulaire, obtenus par fendage de bois. Les dimensions courantes sont : Longueur 300 à 600 mm environ, largeur de 100 à 200 mm et l'épaisseur est variable sur la longueur de la tuile, 3 à 4 mm à une extrémité et 12 à 21 mm à l'autre extrémité.

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Les essences utilisées sont naturellement durables : Mélèze, Douglas et Châtaignier en classe III, Acacia et Cèdre de l'Atlas en classe IV.Les bardeaux sont généralement fixés par deux pointes (trois si la largeur est supérieure à 200 mm) au moins 40 mm au-dessus de la ligne de pureau, en laissant un jeu suffisant entre eux (6 à 9 mm) pour permettre la dilatation.Les joints doivent être décalés de 40 mm au moins d'une rangée à l'autre et ne pas présenter d'alignement sur trois rangées consécutives.Les essences de bois utilisées pour les bardeaux ne nécessitent pas de finition de surface. Toutefois cette option est possible dans les même conditions que les lames à bardage. Les enduits. - Les enduits à base de liants hydrauliques :Ils sont composés de deux ou trois couches, projetées sur une armature métallique, fixée dans les montants d'ossature, à travers les panneaux de parement extérieur ou de contreventement. Le support métallique est composé d'un treillis soudé ou d'un métal déployé. Un premier gobetis sert de couche d'accrochage. La seconde couche assure la fonction d'étanchéité et la planéité de l'enduit. La couche de finition, essentiellement décorative, imperméabilise l'ensemble. Projeté mécaniquement, l'enduit peut être réalisé en deux couches.Les enduits hydrauliques appliqués sans lame d'air, nécessitent obligatoirement la présence d'un pare-pluie. La perméance doit permettre un bon échange hygrométrique de la paroi.Lorsque les enduits sont appliqués avec une lame d'air, celle-ci doit être en tout point au moins égale à 10 mm. Si la paroi de mur est réalisée à

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cavité fermée, la présence d'un pare-pluie n'est pas requise mais conseillée. Les enduits hydrauliques peuvent être également appliqués sur des panneaux Fibragglo, composés de longues fibres de bois (laine de bois) enduites de ciment. Ces panneaux de dimensions réduites (le plus souvent 2000 x 600 mm) ne peuvent être utilisés en contreventement. Leur mise en œuvre nécessite l'interposition d'un pare-pluie sur les panneaux de parement extérieur ou de contreventement. En outre, ils doivent être fixés aux montants d'ossature, de manière continue, horizontalement et de telle sorte que leurs petites rives soient situées et fixées sur les montants. Cette disposition implique que la longueur des panneaux soit un multiple de l'entraxe des montants ou soit recoupée. - Les enduits organiques ou minéraux sur isolants :L'isolant peut être un PSE (Polystyrène expansé spécial) ou un panneau de fibres de bois. Il est collé ou fixé mécaniquement, directement sur le panneau parement extérieur ou de contreventement. Un enduit armé d'un treillis en fibre de verre est appliqué sur le support isolant. L'enduit de finition est assuré par un revêtement minéral à base de résine silicatée ou un revêtement plastique épais à base de copolymère acrylique.  

Le doublage maçonné.Tout ou partie d'une maison à ossature bois peut être revêtue de murs de doublage maçonnés en briques de parement, pierre ou pierre reconstituée, béton parementé.Le doublage en maçonnerie d'une épaisseur minimum de 100 mm, est autoporteur et prend appui sur la dalle béton, de la même manière que la paroi. Il doit donc être posé sur un relevé d'étanchéité, fixé sur les lisses basse et d'assise de la paroi. Le pare-pluie vient recouvrir le relevé d'étanchéité. Il convient donc de prévoir des chantepleures à intervalles réguliers, pour permettre l'écoulement des eaux de ruissellement.La lame d'air ménagée entre le doublage et la paroi, doit être en tout point au moins égale à 10 mm, ce qui conduit en pratique à laisser un espace de l'ordre de 25 mm.Le doublage maçonné doit être relié à la paroi par des pattes à scellement fixées sur l'ossature à travers le pare-pluie et le contreventement. Elles sont placées tous les cinq rangs s'il s'agit de petits éléments, (briques par exemple) au moins deux au m² si la hauteur ne dépasse pas trois mètres et 5 par m² dans les cas contraires, quelle que soit la nature des matériaux. Les pattes à scellement sont pliées de telle sorte que d'éventuels ruissellements de condensation, s'écoule côté maçonnerie. Les petits éléments de façade attachés.Comme tous les revêtements extérieurs, ces petits éléments de façade sont posés sur ossature secondaire avec lame d'air. Il peut s'agir de terre cuite (tuiles) d'ardoise, de grès, de pierre naturelle ou de plaques à base de mortier et de fibre de verre. Le poids généralement important de ces éléments nécessite de prendre des précautions particulières : Pose limitée aux bâtiments à deux niveaux au maximum, les sections de bois d'ossature secondaire sont déterminées en fonction du parement,

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l'entraxe des supports doit être inférieur ou égal à 400 mm, la présence d'un pare-pluie est obligatoire et la lame d'air doit être en tout point au moins égale à 10 mm.