SommaireMot d’introduction ------------------------------------------ p.5Pitch ----------------------------------------------------------- p.6Une grande première pour TF1 Production ---------------- p.7

Une série de 52 x 11 minutes en 3D/2DCible : 6 - 10 ansGenre : aventure/comédie

LES PERSONNAGES ET DÉCORS :Les Mini Ninjas ------------------------------------------------ p.8Les méchants -------------------------------------------------- p.14Les animaux --------------------------------------------------- p.18Les différents lieux ------------------------------------------ p.20

INTERVIEWS :Céline Roux – productrice ----------------------------------- p.24Jean Duval – réalisateur -------------------------------------- p.28Sandrine Laprévotte – directrice d’écriture -------------- p.32

LICENCES ET DIGITAL :L’univers des Mini Ninjas se décline ------------------------ p.36Les Mini Ninjas sur le web ----------------------------------- p .37

L’équipe de production ------------------------------------- p.383

Mot d’introduction En ce début d’année, TFOU est ravi d’accueillir sur son antenne des mini héros au grand cœur : les Mini Ninjas.

Cette nouvelle série est la première réalisation en matière d’animation de TF1 Production et l’adaptation d’un jeu vidéo au succès planétaire, créé par IO et distribué par Square Enix.

Elle nous conte les aventures d’une joyeuse bande d’apprentis ninjas, disciples du Grand Maître et adversaires intrépides du machiavélique Ashida.Mélange habile et surtout très efficace d’humour et d’aventure, ce programme devrait plaire à nos téléspectateurs grâce à son peps, ses personnages turbulents et attachants et ses superbes décors qui nous entraînent dans un Japon médiéval totalement dépaysant.

Enfin, l’animation de grande qualité de cette série offre à ces ninjas en herbe toute l’énergie et la malice dont ils avaient besoin, grâce au savoir-faire de deux studios de référence en France : Cyber Group Studios et Blue Spirit Productions.

Mini Ninjas permettra à TFOU d’illustrer une nouvelle fois sa volonté : emporter notre public dans d’incroyables histoires pleines de rire, d’action et d’émotion.

Yann LABASQUEDirecteur de l’unité de programmes jeunesse - TF1

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Une grande première PitchDans une lointaine contrée appelée le «Pays sous les nuages» (qui emprunte beaucoup aux paysages et traditions du Japon), le terrible seigneur Ashida a déclaré la guerre à la nature. Horripilé par la faune et la flore, il use de sa magie pour transformer les animaux en une armée de samouraïs.

Heureusement, grâce à l’aide de leur grand maître, six élèves ninjas s’entraînent dur pour lutter contre Ashida. Exercés aux arts martiaux, aux techniques de combat ninja et dotés de pouvoirs magiques, les Mini Ninjas sont toujours prêts à se battre pour libérer les animaux. Pour autant, n’oublions pas qu’ils ne sont encore que des enfants : la moindre occasion est bonne pour s’amuser !

Le monde de l’animation française a un nouveau membre ! TF1 Production signe, avec la série Mini Ninjas, sa première réalisation. Un dessin animé produit en France et déjà vendu dans plus de cent quarante pays.

«Premier pari réussi, avec le lancement de cette première production maison !» se réjouit Céline Roux, directrice de la nouvelle cellule animation au sein de TF1 Production. Très heureuse, Céline Roux précise que cette série est «fabriquée essentiellement en Europe, et en particulier en France». Elle tient également à rassurer ses (futurs) partenaires : «Si TF1 Production est nouveau sur le marché de l’animation, nous n’avons aucune vocation à créer notre studio. Je souhaite m’appuyer sur les expertises des studios hexagonaux au maximum». Par ailleurs, Mini Ninjas est un projet «groupe», qui a su exploiter les synergies internes de TF1. Pour exemple, TF1 Entreprises est l’agent merchandising monde de la marque.

Après ces Mini Ninjas, la structure s’attaque à deux autres projets. Une idée originale tout d’abord, Trop Royal (titre provisoire). L’histoire de Balthazar, roi des animaux, auquel la loi de la savane impose de remettre sa couronne en jeu. Ce lion paresseux et à la cool va donc devoir affronter, chaque jour, dans une épreuve différente, un animal qui prétend au trône. Un format «100 % comédie» de 78x7 minutes. Une acquisition ensuite, celle des droits d’adaptation de Splat the cat. Les livres de Rob Scotton sont un grand succès international de l’édition, avec plus de 7 millions de livres vendus à ce jour.

Bienvenue à TF1 Production dans la belle et grande aventure de l’animation !6 7

Les Mini Ninjas

Le héros ! Le quatrième ninja Hiro Fox

«T’as pas la ninja-attitude ! » « Grrrrr »

Vif, passionné, dynamique et intrépide, Hiro est, en résumé, le plus prometteur des élèves ninjas. Le leader de la bande est aussi le plus fort en magie kuji. C’est le seul à pouvoir se transformer en animal, ce qui lui offre de multiples possibilités. Hiro est un peu trop sûr de lui, ce qui le met parfois en danger.

En plus d’être très mignon, Fox est courageux et toujours prêt à défendre son fidèle ami Hiro. Capable de suivre une piste grâce à son flair infaillible et de se faufiler dans n’importe quelle brèche, Fox est lui aussi un vrai ninja ! Son corps peut accueillir l’esprit de Hiro à tout moment et, quand ils fusionnent, les yeux du renard prennent alors l’apparence de ceux du petit garçon. Fox adore aussi mordre l’uniforme de son copain et lui chaparder ses sandales.

Il aime : Briller dans les missionsAttirer l’attention et prendre soin de son apparenceExercer ses pouvoirs magiques avec une certaine théâtralitéLa jeune villageoise Aïka (même s’il n’osera jamais l’avouer)

Il n’aime pas : Les grenouillesLes chatouillesLe ménageQu’on se moque de lui

Il aime : Hiro

Les poules Faire la vaisselle… avec un gros coup de langue sur les assiettes

Il n’aime pas : Le feu

Les samouraïsTora, quand il essaie de lui voler sa poule

SECRET DE NINJA : Le “Bô-jutsu” est un art martial japonais utilisant un

long bâton. Les héros le pratiquent dans la série !

SECRET DE NINJA : Lorsque Hiro ou le Maître jettent un sort, ils emploient

le mot “jutsu”, qui veut dire “technique” en japonais.

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Les Mini Ninjas

La féminité incarnée L’ami fidèle Suzume Futo

« Je ne fais jamais de fausse note »

« Pas touche à mon marteau ! »

Le pouvoir de Suzume se cache dans sa flûte, qui lui permet de faire des tours de magie pour le moins inattendus. Grâce à elle, Suzume sait faire pousser des graines, faire «danser» les branches des arbres, apaiser la colère des esprits de la forêt...Posée, réfléchie et stratégique, Suzume apporte toute sa sagesse féminine à la bande. Elle est très affectueuse avec ses deux meilleurs amis, Futo et Hiro, et si parfois ces trois-là se chamaillent, ils sont inséparables.

Troisième tête du trio, Futo est une force de la nature. Pas très discret, il compense son manque de finesse par une force incroyable. Simple et pragmatique, il tire souvent ses amis d’une mauvaise situation grâce à son marteau. Mais contrairement à Hiro et Suzume, il n’a pas de pouvoir magique, même s’il est très fort pour imiter les cris des animaux. Il prend très à cœur sa mission : protéger la nature, qu’il aime plus que tout. Avec son grand cœur, Futo est un vrai copain sur lequel on peut toujours compter.

Elle aime : La musiqueLa floreTaquiner Hiro

Elle n’aime pas : Être séparée de sa flûte

Il aime : Son marteauLes pommes

La sieste

Il n’aime pas : Être séparé de son marteau

SECRET DE NINJA : Suzume veut dire “moineau” en japonais !

SECRET DE NINJA : Le mot “futô” est un adjectif japonais

désignant une personne bien enrobée, comme les sumos.

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Les Mini Ninjas

Les autres élèves ninjasKunoichi, Shun et Tora

Kunoichi, la plus jeune du campement, idolâtre Hiro. Très curieuse et franche, Kunoichi n’a peur de rien et veut tout le temps partir en mission. Elle fait parfois des rêves prémonitoires qui peuvent se révéler terriblement efficaces…

Shun, maître en camouflage, est le bricolo de la bande. Restant généralement au camp, il fournit à ses amis des gadgets très utiles aux missions. Il est aussi l’architecte du Ninja Raft, leur repère secret. Il profite de ses talents pour fabriquer aussi des farces, comme des bombes à poivre…

RooooaaaaH ! Voilà tout ce que sait dire Tora. Ce jeune ninja est persuadé d’être un tigre et se comporte plus en félin qu’en petit garçon. Grâce à son instinct d’animal, il est capable de sentir, d’entendre et de voir mieux que n’importe qui, et peut se déplacer sans faire de bruit, grimper aux arbres et parcourir de longues distances…

La sagesse même Le vénérable Maître Ninja

« Aujourd’hui, on mange du riz au riz »

Très vieux et respecté de tous, le Maître est un véritable expert en arts martiaux et en magie kuji. Il détecte les dangers au travers de visions spectaculaires, prépare des potions (le plus souvent infectes) pour guérir ses élèves et sait aussi arrêter brièvement le temps… Grâce à ses nombreuses facultés, il est le seul à pouvoir contrer les plans d’Ashida. Il guide ainsi les Mini Ninjas et les soutient dans leur lutte. En revanche, s’il brille par sa sagesse, le maître est particulièrement nul en cuisine. Il tient aussi parfois un discours un peu trop énigmatique qui donne mal à la tête.

Il aime : La natureDistiller son enseignement Voir ses élèves progresser

Il n’aime pas : Que ses Mini Ninjas se mettent trop en danger Faire la cuisine

SECRET DE NINJA : “Kunoichi” veut dire “la femme ninja” en japonais, et “Tora”

désigne le tigre ! “Shun” est un mot utilisé parfois pour parler de la saison du printemps, c’est aussi le nom d’un héros de manga.

SECRET DE NINJA : Les maximes du Maître sont une transposition comédie

des “koans” (proverbes) du bouddhisme zen.

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Les méchants

L’ennemi des animaux Redoutable guerrière Ashida Shoko

« Bande d’imbéciles ! » « Respecte mon bushido ! »

Seigneur de guerre tyrannique et puissant magicien, Ashida fait peur. Son but ? Dominer la nature, voire s’en débarrasser totalement. Autoritaire, têtu et vindicatif, il est obsédé par l’idée de faire régner l’ordre. Avec l’aide de sa petite-fille Shoko, il cherche à contrôler le «Pays sous les nuages», transformant les animaux en une armée de samouraïs. Personne n’ose s’y opposer, si ce n’est les Mini Ninjas…

Principale adversaire des Mini Ninjas sur le terrain, Shoko défie régulièrement la bande sous les ordres de son grand-père Ashida. Redoutable, Shoko contrôle l’armée des samouraïs et s’avère la plus forte en arts martiaux. Mais elle ne maîtrise pas la magie et n’a pas d’amis pour lui venir en aide, contrairement aux ninjas. Shoko est une petite fille colérique et acharnée qui contrôle mal ses émotions. Malheureusement pour elle, entre défaites régulières et colères d’Ashida, ses nerfs sont mis à rude épreuve.

Il aime : Le pouvoir L’ordreAvoir toujours raison

Il n’aime pas : La natureQuand Shoko échoue dans ses missions contre les Mini Ninjas

Elle aime : Montrer de quoi elle est capable

Les biscuits au ginseng

Elle n’aime pas : Perdre

Les «Mini Minus», soit les Mini Ninjas qui font constamment échouer ses missions

SECRET DE NINJA : Le “bushido” est le code d’honneur

historique des samouraïs.

SECRET DE NINJA : “Shoko” veut dire “seigneur” en japonais.

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Les méchants

Fidèle serviteur Kitsune

« Pardon, votre sublissime grandeur ! »

Au service d’Ashida, Kitsune est plus un souffre-douleur qu’un véritable valet. Il redoute la magie de son maître et celle des ninjas. Il est toujours empressé, fait des courbettes et transpire de peur de mal faire et d’être réprimandé ! Ce qui arrive souvent car il est plutôt maladroit… Ashida est aussi petit et nerveux que Kitsune est grand et mou. Ils forment malgré eux un duo bien comique.

Pauvres animaux du «Pays sous les nuages». Avec ses maléfices, Ashida transforme certains d’entre eux en samouraïs afin de se constituer une armée. Aux ordres de Shoko, les samouraïs sont choisis pour les missions selon leurs aptitudes. Par exemple, le samouraï volant (un aigle transformé) cherche à repérer dans les airs le Ninja Raft. Le samouraï acrobate (ancien écureuil volant) monte au sommet des arbres tandis que le samouraï échassier (ancienne grue), très adroit sur ses échasses, est capable de courir très vite…

Pour les libérer, les Mini Ninjas doivent appuyer sur le point Kuji, situé le plus souvent sur le devant des casques de leurs adversaires. Les samouraïs s’expriment par des couinements, mais seuls Ashida et Shoko peuvent les comprendre…

Il aime : La nature, mais n’ose pas le dire trop fort

Il n’aime pas : Décevoir Ashida

L’armée d’Ashida Les samouraïs

SECRET DE NINJA : “Kitsune” veut dire «renard» en japonais !

SECRET DE NINJA : Dans la tradition japonaise, le dragon

est une créature belle et positive, loin d’être maléfique !

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Les animauxLes animaux et la nature sont au cœur de la série. Cible première du méchant Ashida, la faune est régulièrement transformée en samouraïs. Heureusement, les Mini Ninjas sont là pour redonner à ces prisonniers leur forme d’origine.

De nombreuses espèces d’animaux sont représentées :toutes sont endémiques du Japon, dans un souci de réalisme. C’est le cas du tanuki, des buffles d’eau, des macaques… Parfois, les Mini Ninjas peuvent rencontrer un tigre (originaire d’Inde) ou un panda (originaire de Chine), mais l’histoire justifiera toujours sa venue dans le «Pays sous les nuages» !

SECRET DE NINJA : Un “kami” désigne un esprit,

une divinité dans la tradition japonaise.

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Les lieux

Le Ninja Raft est le bateau sur lequel vivent les Mini Ninjas, flottant au milieu des Gorges Secrètes. Shun est le constructeur de ce vaisseau, capable de plonger sous l’eau pour échapper à la surveillance d’Ashida. Il a même des ailes rétractables !

Le Ninja Raft est à la fois un lieu de vie agréable et un abri très sûr. Modulable et bardé de fonctionnalités, le Ninja Raft sert de dojo, de dortoir, de laboratoire et de salle de cours. La petite bicoque aux airs de pagode sur le dessus est la maison du Maître.

Le Ninja RaftSECRET DE NINJA :

Plusieurs clins d’œil à des figures du cinéma japonais sont présents dans les épisodes : “l’armure de Kuro Zawa”

ou les “grottes de Miyazaka”…

SECRET DE NINJA : Le “dojo” est une salle où se pratiquent

les arts martiaux ou la méditation.

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Placée sur la plus haute montagne, la forteresse est un château effrayant. C’est ici que vivent Ashida, Shoko et Kitsune. Quand Ashida use de ses pouvoirs maléfiques, la lumière s’assombrit brusquement au-dessus de la forteresse et des éclairs déchirent le ciel !

Dans la War Room – la salle de guerre - située tout en haut de la forteresse, Ashida élabore ses plans diaboliques. Il surveille le déploiement de ses troupes sur une maquette du «Pays sous les nuages». Kitsune est le préposé à la maquette, même s’il a toujours du mal à y accéder. Au centre, on trouve l’autel de transformation, qui change les animaux en samouraïs.

La forteresse d’Ashida

Les lieuxSECRET DE NINJA :

Le mot “kuji” désigne un rituel pour obtenir force ou soutien. Cette pratique a été popularisée pendant la période des ninjas.

SECRET DE NINJA : Shoko utilise parfois la formule “dogura magura”, c’est

en fait l’authentique équivalent de notre “abracadabra”.

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«Les Mini Ninjas» est le premier développement de TF1 Production en animation. Rencontre avec Céline Roux, une productrice heureuse, très fière de son premier bébé fabriqué essentiellement en France.

TF1 Production se lance dans l’animation. Un pari risqué… mais gagnant ?L’animation est l’école de la patience ! L’histoire débute pour nous en 2010, avec la volonté du président du groupe TF1, Nonce Paolini, de produire des séries animées en interne afin de se constituer un patrimoine. TF1 Production est l’organe de production interne du groupe. Dès que le premier projet a été choisi par TF1, nous nous sommes lancés !

Pourquoi avoir choisi d’adapter le jeu vidéo des «Mini Ninjas» ?Ce jeu avait un vrai potentiel, et ce dans son concept même, puisque les héros combattent pour sauver

Sur qui vous êtes-vous appuyés pour monter ce projet ?Nous nous sommes appuyés sur les conseils de Giovanna Milano, productrice reconnue en France et à l’international, qui a entre autres, adapté Titeuf au petit écran lorsqu’elle dirigeait France Animation. Nous étions conscients que la production de l’animation est très différente de la fiction. Elle nous a apporté son savoir-faire. Et bien sûr, le talentueux noyau dur artistique : Jean Duval à la réalisation et Sandrine Laprévotte à la direction d’écriture. Un binôme magique !

Et côté studio ?Notre choix s’est porté sur Cyber Group Studios, qui se proposait de gérer aussi notre distribution en plus de la coproduction exécutive de la série. Cyber Group est un très bon partenaire, et s’est lui-même

des animaux. De plus, les affrontements n’appellent pas aux coups portés. Les ninjas doivent toucher un point précis sur l’armure du samouraï pour le libérer de son sort. Cette subtilité et la cause écologique étaient de réels points positifs. Avoir des héros enfants garantissait aussi un apport de comédie qui complétait parfaitement l’aventure.

Que représentent les ninjas aujourd’hui ?Ce sont clairement les nouveaux cow-boys ! Ces figures s’avèrent très présentes chez les enfants, grâce à des grands films et d’autres licences.

appuyé sur Blue Spirit Productions pour l’animation, une autre très belle signature. Notre volonté était très claire : éviter la délocalisation de la production, en travaillant avec des studios français. Nous sommes plus qu’heureux d’avoir pu réaliser ce souhait.

Plus de 80 % de la production de cette série a effectivement été faite en France !Nous voulions aussi être un peu citoyens, surtout que notre pays a de réels talents en la matière. Si cela nous a compliqué la tâche au niveau du financement (les coûts sont plus élevés), nous n’avons aucun regret. La délocalisation en Asie aurait été moins onéreuse mais sans garantie sur la qualité finale. Et sur les Mini Ninjas, la qualité a été au rendez-vous ! Autant dans la production que dans le confort de travail. Le reste de la production a été fait en Italie et au Canada : nous sommes donc produits à 90 %

Interviews

Céline Rouxproductrice fictions internationales et animation

TF1 Production

« Les ninjas sont les nouveaux cow-boys ! »Céline Roux, TF1 Production

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en Europe. À noter d’ailleurs la qualité du travail du studio italien avec lequel nous avons travaillé (Enanimation), dans le cadre de notre partenariat avec la Rai, qui nous a accompagnés depuis le début de l’aventure. Pouvoir travailler avec un nombre réduit de studios en Europe est un gage de qualité et de tranquillité d’esprit. En plus donc de nos diff useurs préacheteurs (TF1, Rai, Disney France, RTS et RTBF), la série a été vendue dans plus de cent quarante pays : une vraie fierté !

Avez-vous apporté vos propres trouvailles ?Il y a eff ectivement eu une grande partie d’adaptation.

réelle belle trouvaille. Quant à l’univers graphique du jeu, il nous a beaucoup inspirés. Au final, la série est magnifique et bénéficie d’une véritable identité visuelle.

La série est en 3D-2D : pourquoi ce choix ?C’était la meilleure façon de s’adapter au design. La technique doit être au service de l’image, or notre design n’appelait pas la 3D mais bien la 2D. En revanche, nous avons utilisé la 3D pour modéliser les personnages. I l s é t a i e n t e n s u i t e recouverts d’un rendu 2D leur permettant de se fondre dans les décors et d’être parfaitement intégrés à l’univers. Ce procédé off re une plus grande fluidité à l’action, avec un plus joli résultat final.

Littéraire tout d’abord, car il a fallu créer une caractérisation à chaque personnage (quelle est

sa personnalité, comment va-t-il se comporter…), et imaginer des histoires fortes qui mêleraient à la fois l’action et la comédie. Graphique ensuite : dans le jeu vidéo, certains ninjas étaient masqués, il a fallu créer des visages.

Le personnage féminin de Shoko a été imaginé, tout comme celui de Kitsune, générateur de comédie. À l’origine, les ninjas avaient un campement itinérant. Il nous a été conseillé de créer une base identifiable, qui pourrait par exemple être exploitée plus tard en merchandising. Nous avons utilisé cette contrainte pour servir l’histoire, en créant le Ninja Raft, une

Quel est votre Mini Ninja préféré ?Je suis très attachée à Suzume, la fille

du trio des héros, à la fois féminine, stratégique, dynamique… Une

vraie jeune fille d’aujourd’hui ! Shoko est également très

réussie, c’est une vraie méchante, sans faille. Et puis elle est très belle avec une super voix. C’est un personnage que nous avons créé, qui je pense apporte beaucoup à la

série. D’ailleurs, les ayants droit sont intéressés pour l’intégrer

au jeu vidéo !

Interviews

«Notre volonté était très claire : travailler avec des studios français.»

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Cinéphile averti, ce passionné de dessin animé a commencé tout au bas de l’échelle, lors de son service militaire ! Pendant plusieurs années, il fait ses preuves, réalise un premier rêve : intégrer Disney, puis un deuxième : réaliser un long métrage («Le manège enchanté»). Quelques années plus tard, une nouvelle aventure l’attend, celle des «Mini Ninjas». Il nous raconte.

Avez-vous eu un coup de foudre pour les «Mini Ninjas» ?Dès la bible ! J’adore la nature or la protection de l’environnement est au cœur de la série. Le style graphique me plaisait bien aussi. L’histoire avait un tel potentiel que je n’ai pu résister à ce challenge. Grâce à la directrice d’écriture, les épisodes sont tous diff érents : axés comédie, action ou aventure. Les scripts sont très bons,

les dialogues et situations amusants… Et je suis certain que les téléspectateurs vont apprécier nos héros : les petits garçons vont jouer à Hiro, les filles trouveront Suzume super cool… Shoko, la méchante, devrait beaucoup plaire aussi.

Ce projet est une première pour TF1 Production. Cela a-t-il créé une eff ervescence particulière ?L’enthousiasme collectif était eff ectivement très palpable. Dès le début, il y a eu un très bon esprit d’équipe. Tout le monde a remonté ses manches

Interviews

Jean Duval réalisateur

« Je n’ai pu résister à ce challenge »Jean Duval, réalisateur

et était très confiant. Lorsque TF1 a choisi Cyber Group Studios et que Blue Spirit Productions a rejoint le projet, nous avons fait un grand bond en avant. La qualité de la série vient de cette expertise française, c’est indéniable. Mais le secret d’un projet réussi réside surtout dans l’équipe. J’ai d’ailleurs adoré travailler avec Céline Roux sur le projet car elle a été très à l’écoute et nous a fait confiance. Ces ninjas restent une de mes meilleures expériences !

Quelle couleur avez-vous souhaité donner à cette série ?J’ai essayé d’apporter une mise en scène un peu plus cinématographique que celle des séries habituelles. Par exemple avec l’utilisation de la multiplane, qui se sert des diff érents niveaux de décor pour donner une profondeur incroyable aux plans. Je voulais que l’on se sente en pleine nature. La composition de l’image était aussi

primordiale, j’ai donc créé une bible de réalisation avec beaucoup de croquis qui

servait aux storyboarders.

Comment avez-vous envisagé la musique sur ce dessin animé ?Elle fait partie de notre narration et ne devait pas se cacher derrière le reste, mais venir supporter l’action, les bagarres, le rire. J’ai demandé aux sound designers que ça déménage !

et était très confiant. Lorsque TF1 a choisi Cyber Group Studios et que Blue Spirit Productions a rejoint le projet, nous avons fait un grand bond en avant. La qualité de la série vient de cette expertise française, c’est indéniable. Mais le secret d’un projet réussi réside surtout dans l’équipe. J’ai d’ailleurs adoré travailler avec Céline Roux sur

Quelle couleur avez-vous souhaité

primordiale, j’ai donc créé une bible de réalisation avec beaucoup de croquis qui

servait aux storyboarders.

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montage car c’est l’instant où l’histoire prend vie, j’aime voir l’image finale, passer du temps avec les animateurs est passionnant, tout comme la post-production… Diffi cile de choisir ! Le travail des voix s’est aussi très bien passé. Nos trois héros sont doublés par des comédiens qui se connaissent depuis toujours, leur connexion est impressionnante.

Et quel est votre ninja préféré ?Les faiblesses d’Hiro, son côté prétentieux assez crédible et son bon fond me touchent. J’ai un petit faible également pour Shoko et Suzume. Je les aime tous pour diff érentes raisons, je les connais par cœur. S’ils arrivaient dans mon salon, je ne serais même pas étonné !

Quelles sont vos références ?Chaque réalisateur fait appel à ses maîtres. Le mien est incontestablement Spielberg. Le dernier épisode rend hommage par exemple à Jurassic Park. Mais mes références sont multiples. Une histoire met en scène un tournoi d’arts martiaux : je l’ai tout de suite imaginée façon western, comme dans Mort ou vif. D’autres épisodes s’inspirent du Géant de fer de Brad Bird ou du grand classique King Kong... Je demandais régulièrement à l’équipe de regarder tous ces films pour s’inspirer : nous nous sommes bien amusés.

Le Japon médiéval imaginaire de la série vous a-t-il inspiré ?Chaque accessoire faisait l’objet d’une recherche, du compas utilisé dans un épisode à tous les costumes des personnages. Le but était d’être le plus juste possible. Certains faits ont été adaptés pour devenir accessibles aux enfants, comme les incantations de magie.

Nous avons aussi commis des erreurs. On ne doit pas planter ses baguettes dans son bol de riz (ndlr : présage de mort), mais nous nous en sommes aperçus trop tard !

Les Mini Ninjas et leur univers auraient pu appeler au manga. Or vous avez choisi un tout autre parti pris.

En termes de mise en scène et narration, nous sommes vraiment proches des séries franco-américaines, même si nous utilisons quelques codes

du manga. Par exemple dans des scènes d’action, les ninjas bondissent et des filages très graphiques les suivent. A contrario, le manga utilise beaucoup de poses, reste très longtemps fixe à l’image avec juste un peu de décor qui bouge. Notre série off re, au contraire, un mouvement très fluide.

Comment définiriez-vous votre rôle de réalisateur ?Ma mission était d’avoir une vision globale

Interviews

du projet : il faut être un peu partout ! De la supervision des scripts, des storyboards et de l’animation à celle du compositing (image finale, couleur) puis du sound design et de la musique. Je devais aussi rappeler aux membres de l’équipe – quel que soit leur poste - notre phrase clé : «nous avons une histoire à raconter», car nous devions tous aller dans la même direction.

Quel est votre étape préférée ?Celle du storyboard est vraiment la plus cruciale. Un scénario moins bon peut être rattrapé par la mise en scène, une animation un peu faible est compensée par une bonne musique… Au contraire, la moindre faille du storyboard se répercute sur toute la suite du projet. Mais j’adore aussi le

«Chaque réalisateur fait appel à ses maîtres . Le mien ? Spielberg !»

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Plume en chef sur le projet, Sandrine Laprévotte a chapeauté une quinzaine de scénaristes afin d’off rir à ces mini héros mille péripéties drôles et incroyables. Elle nous raconte cette belle histoire.

Une directrice d’écriture, ça sert à quoi ?«Je supervise le travail des scénaristes. Ils étaient nombreux sur ce projet : plus d’une quinzaine ! Je veille à ce que leurs scénarios soient cohérents avec la bible, à ce qu’il n’y ait pas de doublons, que la qualité des textes soit à la hauteur de la série… L’autre partie de mon travail consiste à faire le lien avec le diff useur. Sur ce projet, nous avons travaillé en totale fluidité.»

La série comédie/action : le mix rêvé des scénaristes«Dès qu’on parle comédie à un scénariste, son œil se met à pétiller. C’est sans doute l’un des thèmes les plus agréables à écrire. L’action est aussi très tentante, surtout comme celle des ninjas, très vive et un peu insolente. Ajoutez à cela l’univers japonisant, dont tout le monde est fan dans notre milieu, et vous obtenez le projet rêvé !»

Interviews

Sandrine Laprévotte directrice d’écriture

« Mini Ninjas, maxi chouchous »

Sandrine Laprévotte, directrice d’écriture

Un format stimulant«Depuis la disparition progressive des 26 minutes, les scénaristes sont un peu frustrés car ils n’ont plus d’espace pour écrire de vraies aventures. Or cette fois, c’était exactement la demande ! Même si nous sommes sur un format plus court (11 minutes), chaque épisode comporte un récit d’aventure, de la bagarre et de la magie ! Avec un tel format, on ne s’égare pas, on ne fait pas de digression. C’est une contrainte féconde et très stimulante.»

Des personnages attachants«Ces Mini Ninjas sont mes maxi chouchous ! Ces héros sont bien construits, bien caractérisés et justes. Ni trop gentils, ni trop polis, ni trop obéissants, ils ont des personnalités affi rmées. S’ils se chamaillent, l’atmosphère reste familiale. Ces ninjas et leur vieux maître forment un vrai clan dont on voudrait faire partie. Je les trouve

particulièrement attachants et prends grand plaisir à créer leur dialogues, à imaginer leurs mimiques… Ils sont très faciles à visualiser et d’autant plus faciles à écrire.»

Savoir exploiter les failles«Dans un épisode, Futo jalouse tellement Hiro qu’il est à deux doigts d’aller demander de l’aide à Ashida.

Ces ninjas et leur vieux maître forment un vrai clan dont on voudrait faire partie. Je les trouve

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discours, ni préconisation, ni interdit. Les ninjas et les animaux vivent en osmose, tout simplement. Dans la série, les animaux ont un comportement naturel et restent sauvages. Pour autant, grâce à leurs pouvoirs magiques, les ninjas peuvent communiquer avec ces créatures et tisser de vrais liens. Parler à un ours, apprivoiser un tigre : c’est un vrai rêve pour moi !»

Pas de limites à l’imagination !«La collaboration du directeur d’écriture avec le réalisateur est souvent inexistante ou conflictuelle. Ce fut tout le contraire avec Jean Duval. Si les réalisateurs nous freinent généralement dans nos élans pour éviter les scénarios hors budget, ce ne fut pas le cas, au contraire. Jean venait me voir avec des idées de samouraï géant, de dragon… Je n’en croyais pas mes oreilles. Quand une chose lui plaît, il se donne les moyens pour y arriver. Quel plaisir !»

Dans une histoire diff érente, Suzume sympathise avec une petite fille qui se révélera être Shoko, magiquement transformée. Nous avons pu effl eurer des zones moins parfaites, nous approcher de l’ambivalence des personnages. Cette liberté est très rare dans les séries. Je rêve prochainement de voir Shoko se rebeller contre son camp !»

Une qualité d’animation au service de l’histoire«Lorsque nous écrivons, nous visualisons les mimiques des personnages mais il est impossible de tout inscrire dans le scénario. En conséquence, les héros de dessins animés

manquent parfois de naturel. Ce défaut s’explique en partie par la collaboration avec des studios étrangers, qui ne partagent pas nos codes culturels. Des producteurs sont parfois obligés d’envoyer des

vidéos aux studios pour m o n t r e r e x a c t e m e n t quelle expression i ls souhaitent. En travaillant avec des studios français, nous avons évité ce problème et gagné en qualité, indéniablement.»

Une série engagée : oui ! Moralisatrice ? Non !«L’idée de libérer des animaux asservis, robotisés, est très belle. Pour autant, nous n’avons pas voulu créer une série éducative ni moralisatrice. Il n’y a ni

Interviews

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Les Mini Ninjas sur le web

Une initiation à l’art des ninjas, dispensée par le Maître lui-même, ça vous tente ? C’est désormais possible avec TFOU.fr ! La plateforme digitale proposera une vidéo interactive permettant de suivre les cours du Maître pour devenir un vrai Mini Ninja ! Au programme : rappel du rôle d’un Mini Ninja, entraînement, mission, jeu… et récompense !

Memory, Puzzle, Cut Cut Mini Ninja, Mini Ninja Crush… Une dizaine de jeux pour parfaire votre connaissance des arts martiaux seront également disponibles sur TFOU.fr ! Basés sur l’entraînement de la mémoire, ces jeux permettront d’acquérir les qualités indispensables d’un Mini Ninja : l’agilité, la dextérité, la force…

Restez concentrés : TFOU.fr proposera en avant-première le premier épisode de la saga Mini Ninjas une semaine avant sa diffusion dans TFOU ! Une émission 100 % digitale, pour découvrir tout l’univers des Mini Ninjas, viendra enrichir ce dispositif exceptionnel.

SUR TFOU.FR, SUIVEZ LES COURS DU MAÎTRE ET DEVENEZ À VOTRE TOUR UN VRAI MINI NINJA !

L’univers des Mini Ninjas se décline TF1 Production a confié à TF1 Licences, filiale de TF1 Entreprises, la gestion des droits dérivés monde de la marque Mini Ninjas. Ce nouveau mandat confirme TF1 Licences comme un des acteurs majeurs de la licence à l’international et complète un portefeuille déjà riche de quarante propriétés puissantes issues du divertissement jeunesse et adulte.

La marque Mini Ninjas est déjà connue et appréciée des enfants du monde entier (plus d’un million d’exemplaires du jeu vidéo éponyme, édité par Square Enix, déjà écoulés depuis son lancement en 2009). Pour accompagner son développement et sa résonnance à l’international, TF1 Licences s’appuie sur un réseau de sous-agents sur de nombreux territoires comme l’Amérique latine, la Russie, l’Asie...

Le programme de produits dérivés innovants et originaux, imaginé par TF1 Licences, cible un public de garçons de 6-10 ans. La charte

graphique est particulièrement riche et permettra aux licenciés de développer des produits hauts en couleur. Des négociations sont actuellement en cours dans différents secteurs : jouet

(Master Toy), jeu, édition, textile, bagagerie scolaire, accessoires de décoration… La sortie commerciale des premiers produits Mini Ninjas étant envisagée à l’horizon du second semestre 2016.

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Une série produite par TF1 Production & Cyber Group Studios, avec la participation du CNC, le soutien de la Région Poitou-Charentes, du Département de la Charente

et dans le cadre du Pôle Image Magelis.

D’après le jeu vidéo Mini Ninjas créé par IO et distribué par Square Enix.

Productrice : Céline RouxProductrice associée : Giovanna Milano

Producteurs exécutifs : Pierre Sissmann, Stefania Raimondi, Federica Maggio, Jean-Jacques NeiraRéalisateur : Jean Duval

Bible littéraire : Max Mamoud et Georges-Olivier TzanosBible graphique : Nicolas Doray

Directeurs d’écriture : Sandrine Laprévotte, Bruno RegesteMusique originale : Franck Roussel et Nicolas Richard. Le Labo Production

Coproducteurs : TF1 Production - Cyber Group Studios - EnanimationEdition de la musique : Une Musique

Avec la participation de TF1, The Walt Disney Company (France) et Rai Fiction

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CONTACTS

TFOUCécile Gérard

cgerard@tf1.fr - 01 41 41 33 78

DIVERSIFICATION ET NOUVEAUX MÉDIASVivien Deparois

vdeparois@tf1.fr - 01 41 41 43 18

Dossier conçu et réalisé par LA COMMUNICATION EXTERNE DU GROUPE TF1Rédactrice : Clémence Favier / Chef de service : Maud Fayat / Graphisme : Charbon Bleu

Photos : © Andrew Kovalev - Christophe Charzat / TF1 - © TF1 Production – Cyber Group Studios – Enanimation - RTBF (OUFtivi)

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LA REPRODUCTION DE TOUT OU PARTIE DU DOSSIER, SUR UN SUPPORT QUEL QU’IL SOIT, EST INTERDITE, SAUF AUTORISATION EXPRESSE ACCORDÉE PAR LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION DE TF1 – FÉVRIER 2015