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{alterna}* IMMOBILIER

MARLY (59)

FAM / FDV

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

(C.C.T.P.)

LOT N° 08 – DETECTION INCENDIE

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MODIFICATION ETABLI LE : N° D’AFFAIRE CHARGE D'ETUD ES CHARGE D'AFFAIRES PHASE

0 09/11/2012 161616 EL BB

1 12/11/2012 161616 EL BB

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2 11/12/2012 161616 EL BB

3 01/03/13 161616 EL BB

{aterna}* IMMOBILIER FAM FDV MARLY LOT 08 – DETECTION INCENDIE 161616

SNC LAVALIN SAS 1/33 F:\MARLY\DCE 3\DCE 3 - fév 2013\CCTP\Lot 08 DETECTIO N INCENDIE-tb.doc PHASE DCE MODIF.0

SOMMAIRE

1. GENERALITES 2

1.1. Objet du dossier 2

1.2. Phasage des travaux 2

1.3. Consistance des travaux 3

1.4. Limites de prestations 3

1.5. Conditions du marché 7

1.6. Coordination 7

1.7. Prescriptions spécifiques liées au risque sismique 8

2. CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES 10

2.1. Règles et normes 10

2.2. Qualité et origine du matériel 11

2.3. Contrôle et réception des ouvrages 11

2.4. Prescriptions générales 13

2.5. Obligations diverses 17

2.6. Garanties de l'entrepreneur 21

3. DESCRIPTION DES OUVRAGES 23

3.1. Protection incendie 23

3.2. Travaux divers 33



1. GENERALITES

1.1. Objet du dossier

Le présent dossier concerne les travaux du lot N°08 – DETECTION INCENDIE à réaliser pour la construction d’un Foyer d’Accueil Médicalisé / Foyer de Vie à MARLY (59), et pour le compte de {alterna }* IMMOBILIER – 102, rue Amelot - 75011 PARIS .

Le projet comprend 4 bâtiments reliés entre eux :

− Bâtiment A - Rez de chaussée - FAM 1 : � Une unité de 10 lits � Les ateliers, cuisine relais, laverie

− Bâtiment A – Etage – FDV 1 : � 1 unité de 12 lits

− Bâtiment B - sous-sol : � Lingerie-locaux technique-buanderie

− Bâtiment B - Rez de chaussée - FAM 2 : � Une unité de 8 lits � Bureau chef d’établissement, secrétariat, infirmerie, pharmacie

− Bâtiment B – Etage : � Lieux de vie – salle à manger - Terrasse

− Bâtiment C - Rez de chaussée - FAM 3 : � Une unité de 9 lits � Deux Unités d’Accueil De Jour ADJ

− Bâtiment C – Etage – FDV 2 : � Une unité de 13 lits � Espace snoezelen � Vestiaires personnels

− Bâtiment D - Rez de chaussée – Bâtiment d’activités : � Salles de travail – salle polyvalente – salle soins balnéo – Bureau Psychologue

− Bâtiments A – B – C - D – Combles : � Locaux techniques, chaufferie

Le bâtiment projeté est de type R+1 avec combles techniques et sous sol partiel (sous le bâtiment B).

1.2. Phasage des travaux

Les travaux sont prévus en 1 phase (cf planning prévisionnel joint au dossier de consultation).

Cependant, selon le déroulement des travaux des autres corps d'état et les nécessités de la coordination, l'exécution des ouvrages en phases multiples, d'une part, et l'affectation sur le chantier d'équipes nombreuses, d'autre part, ne sauraient entraîner de supplément au prix forfaitaire.



1.3. Consistance des travaux

Les travaux du présent lot concernent principalement les prestations suivantes :

− pour la détection incendie : � détection de fumée dans l'ensemble des locaux via détecteurs automatiques, � commande manuelle d'incendie via déclencheurs du type "bris de glace" dans l'ensemble des

circulations, � traitement de l'ensemble des asservissements.

1.4. Limites de prestations

Il sera prévu tous les ouvrages décrits au descriptif quantitatif ci-après, ainsi que ceux accessoires mais nécessaires à la finition des travaux suivant les règles de l'art, le présent C.C.T.P. n'étant pas limitatif.

Les prix comprendront la fourniture, le transport à pied d'œuvre des matériels et matériaux, leur déchargement et leur pose à toute hauteur, y compris les raccordements électriques.

Il sera prévu en particulier :

− l'évacuation quotidienne des gravats et déchets, − toutes protections nécessaires, − le nettoyage quotidien du chantier et des abords, − tous dispositifs nécessaires à la diminution du bruit et de la poussière lors du chantier, − les extincteurs à portée de main pour les travaux à risque d'incendie.

La fourniture de l'Entrepreneur doit comprendre l'ensemble des matériaux et des appareillages nécessaires à la réalisation complète en ordre de marche, l'ensemble des travaux désignés et décrits dans le présent descriptif sur la base des plans de principe détection incendie.

En outre, il est précisé que la fourniture comprendra :

− la fixation des canalisations et de l'appareillage, − la fourniture et la pose des conduits de passage des canalisations, − la peinture des matériels dont la fourniture incombe au présent lot, − la mise à la terre des masses métalliques, − la fourniture et la pose des chemins de câbles secondaires complémentaires et goulottes de distribution

courants faibles, − le raccordement de ses équipements aux attentes 230V mises à disposition par le lot "courants forts et

faibles".

Les origines et les limites des travaux à exécuter entre les différents corps d'état sont définies comme suit :

LOT GROS ŒUVRE

Travaux à la charge du lot gros œuvre :

− le génie civil des locaux techniques, − les réservations dans les nouveaux ouvrages en béton et en maçonnerie de dimensions égales ou

supérieures à 10 x 10 cm², à l'exception de ceux qui n'auront pas été demandés en temps utile et qui seront obligatoirement exécutés par le lot gros œuvre mais à la charge du lot détection incendie,

− les gaines verticales maçonnées.

Travaux à la charge du lot détection incendie : − l’exécution et le rebouchage soigné des trous de scellement nécessaires au montage de son matériel,



− les encastrements de ses conduits et appareillages, trous de passage et pose des conduits avant exécution des enduits. Dans le cas contraire, la réfection de ceux-ci sera faite à ses frais,

− l'obturation à chaque niveau, de manière totale, des passages de câbles sous tube ou sur chemin de câbles à travers les dalles ou voiles, par mortier coupe-feu, degré de coupe-feu 2H,

− l’obturation à chaque niveau, de manière totale, des trémies dans les gaines verticales, par une plaque à base de silicate de calcium, degré de coupe-feu 2 H,

− toutes les réservations, percements et calfeutrements non prévus ou non signalés en temps utile par le présent lot, seront exécutés par le gros œuvre, à la charge du lot détection incendie,

− la fourniture des plans de réservations au lot gros œuvre, − la fourniture de tous les documents graphiques et pièces écrites, croquis comportant les indications

nécessaires à l'étude rapide d'un avant-projet des travaux de génie civil tels socles, caniveaux, gaines, répartition et valeur des charges, etc...,

− le rebouchage soigné de toutes les réservations, de tous les percements, utilisés ou non, concernant le lot détection incendie, (finition prête à recevoir les couches de peinture).

LOT ETANCHEITE

Travaux à la charge du lot étanchéité :

− la fourniture, pose des bobines 48Vcc à émission sur lanterneaux asservis à la DI, y compris les contacts de début et de fin de course (position fermée et ouverte),

− la participation aux réunions de coordination SSI.

Travaux à la charge du lot détection incendie :

− les percements soignés divers, − la fourniture et la pose des fourreaux, − l'étanchéité des percements divers, en toiture ou façade, après la pose des appareillages électriques, − l'étanchéité des canalisations électriques sortant des bâtiments.

LOT SERRURERIE

Travaux à la charge du lot serrurerie :

− les découpes nécessaires suivant les indications du lot détection incendie pour l'encastrement éventuel des appareils électriques.


− toutes les serrureries nécessaires au montage des coffrets, des chemins de câbles et des matériels fournis au titre du présent lot,

− la fourniture, pose et raccordement des appareils électriques venant s'encastrer éventuellement dans des serrureries.

LOT FAUX PLAFONDS

Travaux à la charge du lot faux plafonds :

− la réalisation des dalles formant trappes de visite pour l’accès aux canalisations et chemins de câbles en plénum.


− les découpes soignées et nécessaires à la pose de tous les appareils traversant ou encastrés dans les faux plafonds,

− la fourniture et la pose des appareils s'encastrant dans le faux plafond, − la mise à la terre des parties métalliques où sont fixés ou encastrés des appareils électriques.

LOT PLATRERIE - CLOISONS

Travaux à la charge du lot plâtrerie - cloisons :

− la fourniture et la pose des cloisons plâtres et cloisons légères, y compris les accessoires de montage et de fixation,

− la fourniture et la pose d'une cloison plâtre dans le local TGBT (séparation TGBT – batteries onduleur).




− les saignées et rebouchages éventuels soignés au plâtre dans les cloisons, (finition prête à recevoir les couches de peinture ou les tapisseries),

− la pose des tubes et boîtiers d'encastrement avant fermeture des panneaux, − les encastrements des appareillages, − les rebouchages afin de rétablir les niveaux acoustiques et coupe feu des parois traversées.

LOT PEINTURE

Travaux à la charge du lot peinture :

− toutes les peintures définitives des locaux neufs.

Travaux à la charge du lot détection incendie : − la peinture de toutes les serrureries, coffrets, appareils sous coffrets, ainsi que des parties métalliques de

l'installation électrique telles que supports, etc...

NOTA : de plus, si un appareil ou un matériel quelconque était livré sur le chantier sans peinture ou avec une peinture définitive abîmée, l'Entrepreneur se chargera de corriger les carences.

LOT MENUISERIE INTERIEURE

Travaux à la charge du lot menuiserie intérieure : − les découpes nécessaires, suivant les indications du lot détection incendie pour l’encastrement éventuel des

appareils électriques dans les menuiseries, dans les huisseries ou portes en bois et métalliques, − la fourniture et la pose des sélecteurs de vantaux, ferme - portes et barres anti-panique, y compris contact

de position début de course et fin de course, − la fourniture et la pose des ventouses électromagnétiques à manque de courant 48Vcc (maintien des portes

en position ouverte) avec bouton de désactivation manuelle, − la fourniture, pose et raccordement des portes DAS, 2 vantaux, conformes NFS 61-937, équipées d'une

ventouse électromagnétique à manque de courant 48 Vcc avec contacts de positon intégrés, − la fourniture et la pose des verrous électromagnétiques à manque de courant 48Vcc, sur portes maintenues

fermées, y compris les liaisons intermédiaires incorporées dans les dormants et les ouvrants avec passe – câbles, contacts de position (début de course et fin de courant),



− le raccordement de tous les appareils électriques venant s’encastrer dans les menuiseries, portes et huisseries (ventouses électromagnétiques, mécanisme d'ouverture, verrous, etc ...),

− la fourniture, la pose et le raccordement de boîtier contacteur à clé permettant le déverrouillage des portes maintenues bloquées par le personnel (canon EUROPEEN, à la charge du lot menuiserie),

− la fourniture, la pose et le raccordement de déclencheur manuel d'ouverture de porte (couleur verte), avec contact de sécurité, type "bris de verre",

− la mise à la terre des parties métalliques où sont fixés ou encastrés des appareils électriques, − l'asservissement à la détection incendie des portes coupe-feu et pare-flammes des circulations maintenues

ouvertes par ventouse hors alarme incendie, − l'asservissement à la détection incendie des portes "issue de secours" maintenues fermées par verrous hors

alarme incendie, y compris reprise état de position de celle-ci.

LOT MENUISERIE EXTERIEURE ALUMINIUM

Travaux à la charge du lot menuiserie extérieure aluminium :

− les découpes nécessaires, suivant les indications du lot détection incendie, pour l'encastrement éventuel des appareils électriques dans les menuiseries, dans les huisseries ou portes aluminium,

− la fourniture et la pose des sélecteurs de vantaux, ferme - portes et barres anti-panique, − la fourniture et la pose des verrous électriques à manque de courant 48Vcc sur portes maintenues fermées,

y compris liaisons intermédiaires incorporées dans les dormants et les ouvrants avec passe-câbles, contacts de position (début de course, fin de course),

− la fourniture et la pose de la gâche électrique à manque de courant 48 Vcc sur la porte d'entrée principale, y compris liaisons intermédiaires incorporées dans les dormants et les ouvrants avec passe-câbles, contacts de position (début de course et fin de course),





− le raccordement des appareils électriques venant s'encastrer dans les menuiseries, portes et huisseries, (verrous, contacts de position, ventouse, etc...),

− la mise à la terre des parties métalliques où sont fixés ou encastrés des appareils électriques, − l'asservissement à la détection incendie des portes "issues de secours" maintenues fermées par ventouse

ou verrous hors alarme incendie, y compris report de position début de course et fin de course, − la fourniture, la pose et le raccordement de boîtier contacteur à clé permettant le déverrouillage des portes

maintenues bloquées par le personnel (canon EUROPEEN à charge du lot menuiserie), − la fourniture, la pose et le raccordement de déclencheur manuel d'ouverture de porte avec contact de

sécurité, type "bris de verre", − l'asservissement de la gâche électrique à manque de courant 48 Vcc sur la porte d'entrée principale, pour

permettre l'ouverture de celle-ci sur alarme incendie, y compris report de position début de course et fin de course.

LOT APPAREILS ELEVATEURS

Travaux à la charge du lot appareils élévateurs :

− le câblage électrique entre ses équipements, les armoires de commande, les moteurs et les organes de commande,

− les armoires d'automatismes et d'alimentation complètes, − la mise à la terre de tous les appareils, − l'éclairage des gaines techniques, − les entrées "en attente" sur borniers pour raccordement de la centrale d'asservissement, en vue de la non

desserte des niveaux en feu (contacts NO), − la participation aux réunions de coordination SSI.


− la gestion de la non desserte des niveaux en feux par l'appareil élévateur par raccordement des borniers d'automatismes à la centrale de mise en sécurité incendie, y compris liaisons intermédiaires et raccordements (contacts N0).

LOT CHAUFFAGE-VENTILATION

Travaux à la charge du lot Chauffage-Ventilation : − les armoires électriques complètes, − la mise à la terre de tous ses appareils, − le câblage électrique force et commande entre ses équipements, les armoires de commandes, les moteurs

et organes de régulation, − la fourniture, la pose et le raccordement des interrupteurs de sectionnement sur les extracteurs de V.M.C. et

les caissons de désenfumage, câblés sur borniers, − la fourniture et la pose des dépressostats à 1 sortie sur extracteurs de V.M.C., et sur caissons de

désenfumage, câblés sur borniers, − la fourniture et la pose des clapets coupe-feu de ventilation à manque de courant, y compris les contacts de

début et de fin de course (position fermée et ouverte), câblés sur borniers, − la fourniture et la pose des volets de désenfumage à émission de courant, y compris les contacts de début et

de fin de course (position fermée et ouverte), câblés sur borniers, − la fourniture, la pose et le raccordement des coffrets de relayage, pour caisson de désenfumage, y compris

contrôleur d'isolement, contacteurs coupure pompier et liaisons de signalisation et de puissance vers caissons,



− le câblage de signalisation (position de sécurité) des caissons de désenfumage et extracteurs de V.M.C., y compris les raccordements (dépressostat + interrupteur de sectionnement) sur les coffrets de relayage et extracteurs de VMC,

− le câblage de signalisation (position d'attente) des caissons de désenfumage, y compris les raccordements (CPI + tension) sur les coffrets de relayage,



− le câblage de commande et de signalisation des clapets coupe-feu de ventilation à manque de courant, y compris les raccordements (position de sécurité et d'attente),

− le câblage de commande et de signalisation des volets de désenfumage à émission de courant, y compris les raccordements (position d'attente et de sécurité),

− l'asservissement à la détection incendie des tableaux de ventilation (coupure ventilation), y compris liaisons et raccordements,

− l'asservissement à la détection incendie des caissons de désenfumage, avec commandes de sécurité, commande de réarmements et commandes POMPIERS sur face avant de la centrale d'asservissement, y compris liaisons intermédiaires et raccordements,

− la coordination SSI avec établissement d'un dossier SSI avant début des travaux.

LOT COURANTS FORTS / COURANTS FAIBLES

Travaux à la charge du lot courants forts / courants faibles : − les bobines de déclenchement associées aux disjoncteurs de protection des récepteurs à couper lors d'une

alarme incendie, câblés sur borniers, − la mise à la terre de tous ses appareils, − les alimentations 230V P + N + T en attente à proximité des équipements détection incendie à alimenter, − la pose des chemins de câbles et goulottes de distribution principaux courants forts - courants faibles, − la gestion des alarmes techniques de la centrale D.I. par raccordement des contacts secs fermés vers

modules FP1000 de téléphonie mobile DECT + STIS, y compris liaisons intermédiaires et raccordements amonts / avals,


Travaux à la charge du lot détection incendie : − la gestion des coupures d'alimentation de certains équipements sur alarme incendie par raccordement des

bobines de déclenchement à la centrale de mise en sécurité incendie, y compris liaisons intermédiaires et raccordements,

− les contacts secs fermés "en attente" sur borniers pour raccordement des alarmes D.I. de synthèse (défaut système) au système de téléphonie mobile DECT + STIS.

1.5. Conditions du marché

− Voir Cahier des Clauses Administratives Particulières.

− L'entrepreneur devra : ◊ Prendre connaissance de la totalité du projet auprès des Maîtres d'Oeuvre, ◊ Vérifier les métrés avant la remise de son offre.

Compte tenu de ces éléments, la proposition chiffrée de l'entreprise en tiendra compte et celle-ci ne pourra arguer de difficultés non appréciées ou de quantité sous estimée pour demander un supplément de prix quel qu'il soit.

1.6. Coordination

Au cours de la période de préparation, l'entrepreneur du présent lot devra : − Réclamer aux Maîtres d'Œuvre, les précisions utiles sur les détails nécessaires à l'établissement des plans

d'exécution et calepinage, notamment : − La dimension des baies, − La largeur des tapées, − Leur mode de pose, − Soumettre aux Maîtres d'Œuvre pour agrément les échantillons de qualité de ces ouvrages − Établir les plans d'exécution, dessins et calepins des ouvrages du présent lot à partir des plans du projet,

des indications du devis descriptif et des renseignements ci avant mentionnés. − Remettre par écrit, par le canal des Maîtres d'Œuvre, à l'entrepreneur de gros œuvre les plans d'exécution ci

avant mentionnés, ainsi que les notes descriptives concernant les trous de scellement, feuillures et tous supports devant recevoir des ouvrages du présent lot si nécessaire.



− Remettre dans ces mêmes conditions aux autres entreprises du second œuvre intéressées, les plans d'exécution du présent lot en les priant d'y apporter les renseignements concernant les éventuelles réservations ou percements ou renforcements de l'ossature, ainsi que toutes autres sujétions.

Au cours du chantier, l'entrepreneur du présent lot devra : − Travailler en étroite collaboration et en bonne intelligence avec les titulaires des autres corps d'état de métier

dans le cadre de la coordination des travaux. − Contrôler auprès des entreprises intéressées, la préparation des supports et prévenir par écrit les Maîtres

d'Œuvre en cas de malfaçon constatées. − A aucun moment durant le chantier, le titulaire du présent lot ne pourra se prévaloir d'une absence de

coordination ou d'un manque de renseignements ou des plans d'exécution de sa spécialité, nécessaires aux autres corps de métier pour la poursuite de leurs travaux.

− Intervention en fin de chantier après passage de tous les corps d'état

1.7. Prescriptions spécifiques liées au risque sism ique

L’établissement étant situé dans une zone à risque sismique, l’entrepreneur intègrera dans les prix unitaires de son offre les dispositions suivantes :

Traversée de joints sismiques :

Fixation rigide de part et d’autre de chaque joint des canalisations et gaines le traversant. Les fixations seront réalisées sur des éléments de structure du bâtiment (dalles, murs en béton, en maçonnerie ou en plaques de plâtres sur ossature métallique, résistants à l’action sismique).

Traversée par flexible pouvant supporter les déplacements prévisibles dans toutes les directions. Les flexibles seront limités, dans leur longueur, au strict nécessaire augmenté d’une marge de sécurité ne pouvant excéder 100%.

Traversée de cloisons :

Les traversées de cloisons (hors cloisons coupe-feu) devront être réalisées de manière à ce que le déplacement de la conduite puisse se faire sans endommagement de cette dernière, tout en respectant l’isolement acoustique de la cloison. Ceci se traduira par une découpe ou une réservation aux dimensions appropriées rebouchée par une mousse expansive permettant le mouvement de la conduite.

Pour les cloisons coupe-feu, la traversée se fera avec utilisation d’un manchon coupe-feu formant point fixe avec la cloison traversée. Des compensateurs de dilatation, des flexibles ou tout autre moyen approprié, devront être mis en œuvre de part et d’autre de la cloison traversée pour permettre le mouvement de la conduite.

Sorties de bâtiment :

Les réseaux entrant ou sortant d’un bâtiment et enterrés à l’extérieur devront être désolidarisés de la partie extérieure enterrée du réseau, par l’utilisation d’un matériau souple dont l’élasticité permettra le mouvement de la conduite sans rupture. A défaut de pouvoir mettre en œuvre un tel matériau, un joint souple devra être mis en œuvre dans le même but.

Fixations des réseaux :

Outre le fait habituel que les réseaux seront systématiquement suspendus à des éléments de structure et non à d’autres équipements (autres réseaux, faux-plafond…), il devra être prévu des systèmes de contreventement transversal et longitudinal sur l’ensemble des réseaux. Ces systèmes pourront consister en la mise œuvre de bracons de contreventement disposés dans les deux directions pour chaque réseau.

La rupture de 50 % des fixations ne devra en aucun cas entraîner la chute, même partielle, d’un réseau.



Fixation des équipements plafonniers :

Les dispositions décrites au niveau de la fixation des réseaux seront également appliquées à l’ensemble du matériel situé au niveau du faux-plafond ou dans le faux-plafond. La rupture d’une fixation ne devra en aucun cas entraîner la chute de l’équipement.

Fixations des éléments au sol :

L’ensemble de l’équipement posé au sol sera fixé mécaniquement au sol (armoires électriques, collecteurs, équipement divers…), pour éviter tout mouvement de ce dernier. Cette fixation devra pouvoir être démontable sans détérioration de l’équipement fixé.

Pour les équipements nécessitant un remplacement fréquent (au moins annuel), il pourra être prévu un système de fixation plus adapté, de type chaines murales dont une au moins placée au tiers inférieur pour éviter que l’équipement ne chasse au pied (ou éventuellement, butée en pied de l’équipement).

Pour les équipements dont l’une des dimensions horizontales est inférieure à la hauteur, une fixation murale complémentaire sera exigée. Elle sera réalisée par la mise en œuvre de ceintures métalliques fixées au mur et dimensionnées en fonction de l’équipement.

D’une manière générale, tout équipement pouvant présenter un risque (chute, inondation, rupture d’alimentation…) devra être traité de façon à éliminer ce risque.

Pour l’établissement du dimensionnement de ses installations, l’entrepreneur prendra connaissance des hypothèses de séisme et de résistance de structure (accélérations, mouvements possibles au niveau des joints…)



2. CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

2.1. Règles et normes

L'installation dans son ensemble (matériel, montage, conception, réponses aux tests de réception) devra être conforme aux exigences :

− de l'arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, repris par la brochure n° 1477-I des J.O.,

− de l'arrêté du 2 février 1993 dans son ensemble, portant modifications au précédent, en particulier dans ses articles : � MS58 § 2 et MS59 § 2 sur les obligations de l'installateur et de l'exploitant dont celle d'utiliser des

matériels conformes aux normes AFNOR en vigueur, revêtus des estampilles NF-MIC ou NF-CMSI certifiant leur conformité à ces normes,

� MS56 § 3 (arrêté du 22/12/81) sur l'utilisation des foyers de contrôle d'efficacité pour qualifier l'installation,

� MS61 à MS67 sur les généralités concernant les systèmes d'alarme, � MS58, MS67 et MS69 sur l'entretien et les consignes d'exploitation de l'installation de l'annexe à l'article

3 concernant les dispositions particulières du Règlement de Sécurité propres à certains types d'établissements,

− de l'arrêté du 19 novembre 2001 – Ministère de l'Intérieur – JO du 06 février 2002 portant modification à l'arrêté du 25 juin 1980 en particulier Annexe ch. 4 "Création d'un établissement du type J (structure d'accueil pour personnes âgées)",

− Décret 73-1007 du 31 octobre 1973 − du Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.) applicables aux marchés publics de détection

d'incendie et ses annexes (décret n° 81-1075 du 4/12/81), faisant l'objet de la brochure n° 5655 des J.O., − du Cahier des Clauses Particulières Types (C.C.T.P.) relatif à la maintenance des installations de détection

incendie et ses annexes (recommandation n° E1-87), faisant l'objet de la brochure n° 5659 des J.O.,

− Normes relatives aux systèmes de sonorisation de sécurité (S.S.S.) : EN 54-16, EN 54-4, EN 54-24. − Arrêté du 23 mai 1989. − des normes NF - S 61 950, NF - S 61 962, NF S 61.970 et NF - S 61 930 à 940 incluses, NF61-970, prises

pour leur application, Document S 61.949 de janvier 1993 - Commentaires et interprétation des normes. − de la norme NF - C 15 100 concernant les installations électriques "Installations électriques basse tension -

Règles" et de ses additifs, − Règle R7 de l'A.P.S.A.D. − des instructions techniques IT246, IT247, IT248.

Les matériels non couverts par les normes ou non homologués devront faire l'objet d'un certificat d'associativité annexé au certificat d'homologation du matériel avec lequel ils seront utilisés.

NOTA IMPORTANT :

Nonobstant toutes autres dispositions du Règlement Particulier de l'Appel d'Offres (RPAO), l'installateur sera titulaire de la qualification AP-MIS et d'une police d'assurance couvrant sa responsabilité biennale et décennale concernant ce type de travaux. Les justifications correspondantes seront présentées avant toute conclusion du marché.

Dans la négative, il fournira un engagement écrit du constructeur du matériel précisant que ce dernier: − est titulaire de la qualification AP-MIS, − est couvert quant à sa responsabilité biennale et décennale concernant ce type de travaux, − assurera l'assistance technique complète lors des travaux, − assurera la coordination S.S.I.



2.2. Qualité et origine du matériel

Le matériel devra obligatoirement être estampillé NF/M.I.H. et être de tout premier choix. Il devra être soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.

A cet effet, l'Entrepreneur présentera un échantillon des divers appareils et matériaux avant tout début d'exécution.

Le SSI sera de marque CHUBB ou SIEMENS.

2.3. Contrôle et réception des ouvrages

Le dossier d'identité du S.S.I. et des échantillons de chaque matériau ou appareil devront être fournis avant tout commencement des travaux pour approbation par le Maître d'œuvre et le Bureau de contrôle et conservés par ceux-ci pour permettre le contrôle de l'installation exécutée au niveau du fonctionnement (scénario de commande des asservissements, etc.) et de la qualité des matériaux ou des appareils installés conformes aux échantillons remis.

La réception a lieu en une seule fois, c'est-à-dire qu'elle ne comporte ni phase provisoire ni phase définitive. La réception sera prononcée à l'achèvement complet des travaux, à condition que les ouvrages soient conformes aux stipulations des pièces contractuelles et que les divers documents d'exploitation aient été remis. La réception sera prononcée en présence de l'Entrepreneur par le Maître de l'Ouvrage assisté du Maître d'Œuvre et de tous représentants techniciens choisis par ces derniers.

Les procès verbaux de réception seront signés par le Maître de l'Ouvrage et le Maître d'Œuvre. La réception est régie par la NF.P. 03.001 paragraphe 1. La non conformité des résultats des essais précédents la réception entraînera l'ajournement de celle-ci jusqu'à ce que l'Entrepreneur ait apporté aux installations les retouches nécessaires. Les résultats faisant l'objet d'un rapport détaillé signé par les représentants de l'Entrepreneur et du Maître d'Œuvre qui auront participé aux essais et qui sera remis aux deux parties.

L'Entrepreneur devra l'établissement d'un certificat d'installation qu'il adressera à l'A.P.S.A.I. dans un délai de deux semaines après la mise en service.

Les essais préalables à la réception seront réalisés par l'Entrepreneur qui fournira tout le matériel et le personnel nécessaire. Les essais se feront suivant descriptions et procédures détaillées au C.C.T.G. "INSTALLATIONS DE DETECTION INCENDIE, TRAVAUX DE BATIMENT", ses annexes (brochure n° 5655 des Journaux Officiels) et conformément aux spécifications du § 13 de la norme NF S 61 932.

Ces essais comprennent :

A) Essais de fonctionnement

2.3.1. Essais du tableau de signalisation

Vérification du fonctionnement des signalisations lumineuses et sonores indiquant :

− que le tableau est en service (présence de l'une ou des deux sources d'alimentation), − qu'il manque l'une puis l'autre des deux sources d'alimentation du système de détection, − qu'il manque les deux sources d'alimentation.

Vérification de l'autonomie précisée dans la norme NFS 61.950 de la source secondaire en fonction des débits à l'état de veille et d'alarme du système de détection compte tenu de la capacité utilisée (installée et en attente) du tableau de signalisation.

Vérification de l'autonomie de la source supplémentaire nécessaire aux asservissements (éventuellement). Cet essai est effectué par le fonctionnement de ceux des asservissements qui doivent fonctionner simultanément et



qui font appel au maximum de puissance, après coupures de douze heures de l'alimentation de la source principale.

Vérification systématique de toutes les fonctions supplémentaires raccordées au tableau de signalisation selon les spécifications données dans le C.C.T.P.

2.3.2. Essais à partir des détecteurs

Conformément aux stipulations de l'article MS 53 § 3 et § 4 du Règlement de Sécurité, il sera procédé à un essai fonctionnel de chaque détecteur au moyen d'appareils de vérification préconisés par le constructeur et à un contrôle d'efficacité de l'installation par mise en œuvre de foyers de contrôle d'efficacité (FCE) dans 5 % des locaux protégés avec un minimum de 2. Les locaux concernés seront définis par le Maître d'ouvrage ou son représentant.

Types et constitution des FCE, combustible et procédures d'essai sont décrits à l'annexe 2 aux commentaires du CCTG (brochure n° 5655 des J.O.).

Les F.C.E. retenus pour les contrôles d'efficacité de l'installation sont :

− le F.C.E. n° 1 (bac d'alcool éthylique) pour les locaux surveillés par détecteurs d'élévation de température,

− le F.C.E. n° 5 (plaques de mousse alvéolée de polyuréthane) pour les locaux surveillés par détecteurs de fumée et gaz de combustion.

La fourniture des matériels, appareils de vérification et de sécurité, combustibles, textes de référence et personnels nécessaires pour exécuter les essais de l'installation reste à la charge du titulaire du marché.

On s'assure du fonctionnement :

− de l'indicateur d'action lorsqu'il existe (témoin de fonctionnement), − du (ou des) autre (s) répétiteur (s) d'indicateur (s) d'action mis en place pour faciliter la reconnaissance de

l'origine de l'alarme lorsqu'il (s) existe (nt), − de la signalisation "alarme feu" et "dérangement" au tableau de signalisation, − des signalisations lumineuses et sonores associées au système de détection.

2.3.3. Essais de dérangement

Chaque boucle de détection fait l'objet des essais suivants :

− mise hors service, − rupture de la liaison électrique, − court circuit en un point quelconque, − défaut d'isolement par rapport à la terre, − retrait d'un détecteur ponctuel, − pour les détecteurs multiponctuels :

� séparation de l'élément sensible de son réseau, � arrêt de l'électro-aspirateur, � obturation de 50 p. 100 des points de captation, � rupture complète en un point quelconque du circuit aéraulique, si le réseau le permet.

Chaque défaut doit entraîner au tableau de signalisation le fonctionnement des signalisations lumineuses et sonores dérangement permettant de localiser la boucle de détection concernée.

Enfin, il est vérifié que tout dérangement affectant une boucle de détection n'empêche pas le fonctionnement normal des autres boucles du système de détection.

Cette vérification est effectuée à partir d'un essai fonctionnel réalisé sur une quelconque boucle de détection.



2.4. Prescriptions générales

2.4.1. Prescriptions générales sur les travaux de d étection incendie

2.4.1.1. Généralités

Les équipements seront réalisés conformément aux plans guides ci-joints.

Pour éviter les ponts phoniques, les boîtes de dérivation et d’encastrement se trouvant de part et d’autre d’une même cloison devront être distantes au minimum de 10 cm.

a) Canalisations utilisées

Câbles multi-conducteurs de la série U1000 R2V, SYT 1, SYS 1, FILALARM, et CR1 posés sur chemin de câbles, sous goulotte de distribution, sous tube ICT, sous tube IRL ou sous dalle via colliers pour les parcours en vide de construction (gaine technique, faux plafond, etc...).

b) Connexions - dérivations

Les connexions se feront dans les boîtes de dérivation par connecteurs, les épissures, même soudées, ne seront pas tolérées.

Les connexions à travers les équipements de commande, de signalisation, etc... ne seront pas tolérées, à moins que ces appareillages soient prévus à cet effet.

Les boîtes de dérivation apparentes ou encastrées en tôle sont interdites.

c) Mise en place des tubes et câbles

Les tubes posés dans les dalles et voiles existants seront du type ICT et encastrés via saignées prévues à cet effet. Ces saignées seront exécutées obligatoirement par des machines réalisant une largeur et une profondeur minimum pour le tube considéré. On évitera la confection de saignées en diagonale.

L’utilisation de toute pièce métallique risquant de laisser ultérieurement des traces sur le plâtre est proscrite. L’encastrement des boîtes de dérivation et de l’appareillage devra tenir compte de l’épaisseur du plâtre afin qu’en définitive celles-ci ne soient ni en saillie, ni trop encastrées.

Les conduites montées en apparent seront du type IRL. L’entre axe de leur fixation sera au maximum de : − 1,00 m pour les conduits rigides blindés, − 0,60 m pour les conduits rigides ordinaires.

Dans tous les cas, les conduits devront être parfaitement rectilignes. Ils devront être maintenus par des pattes, colliers ou étriers appropriés et fixés énergiquement par vissage au bois, chevilles ou fourreaux, etc...

Les canalisations noyées dans le béton avant construction seront du type ICD dont le diamètre sera choisi d’après le nombre et la matière des câbles qu’il renfermera.

On veillera spécialement à la répartition des tubes sur une dalle, afin que les caractéristiques de cette dernière ne soient pas affaiblies.

Dans cet ordre d’idées, on ne posera dans aucun cas deux ou plusieurs tubes côte à côte, sans laisser entre eux assez de place afin que la répartition des charges puisse se réaliser dans les conditions normales.

Les câbles posés sur chemins de câbles seront déroulés en tenant compte des recommandations du Constructeur quant au rayon de courbure minimum et aux conditions de pose. Ils seront posés en une seule nappe permettra la pose et la dépose de l’un d’entre eux sans procéder à la dépose des câbles immédiatement voisins.



Dans le cas de pose de câbles unipolaires, on veillera à ce que tous les câbles d’un même départ soient posés côte à côte et qu’ils empruntent les mêmes passages.

Dans le cas de montage de câbles sur colliers l’entre axe des points de fixation sera au minimum de : − 0,60 m pour les conducteurs rigides et de fort diamètre, − 0,30 m pour les conduites souples, cintrables et câbles multi-conducteurs.

Les conduits montés en apparent seront maintenus à l’aide de pattes, colliers ou étriers appropriés, fixés solidement par un moyen tel que scellement, vissage au bois, cheville ou ferrure.

Toutes les pièces oxydables devront être protégées efficacement par cadmiage.

− Généralités câbles

L’Entrepreneur prendra toutes les précautions pour éviter d’endommager les câbles en cours de pose.

Le rayon de courbure minimum pour les câbles et de 6 fois le diamètre extérieur du câble.

Les câbles « courants faibles » ne devront pas être installés à moins de 30 cm des : − luminaires fluorescents, − tuyauteries chaudes même si elles sont isolées, − câbles de compensation des thermocouples, − câbles de puissance.

Tout câble non utilisé doit être retiré.

Le type de repérage devra être soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage. Le repérage devra mentionner le repère du câble, l’origine ou la destination du câble suivant l’endroit où les repères seront fixés.

L’écran des câbles sera mis à la terre à chaque extrémité.

L’écran des câbles blindés sera shunté avec mise à la terre au niveau de chaque interruption, telle que point de raccordement, boîte de dérivation ou équipement similaire.

Les câbles aériens seront supportés de la manière suivante : − chemins de câbles, − fixations combinées avec des tubes, − colliers fixés directement sous la dalle (locaux avec faux plafond).

Aucun contact de collier en métal ne sera toléré sur l’isolation des câbles.

Le montage de supports sur les structures métalliques devra être soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage.

Tous les câbles, à l’exception de ceux qui cheminent en goulottes, devront être fixés tous les 30 cm en cheminement vertical et tous les 40 cm en cheminement horizontal. Sur chemin de câbles, ils le seront tous les 50 cm.

Les câbles devront être accessibles.

Une réserve de 30% est à prévoir sur toute nouvelle installation de chemin de câbles.

L’ensemble du câblage doit être solidement tenu fixé par des colliers isolants, encerclant la totalité du périmètre du toron, de manière à éviter toute pression sur une surface métallique.

Les câbles doivent se présenter en face de leur point de raccordement et tous les fils seront développés. Une borne de terre sera prévue pour chaque fil vert-jaune.

Les extrémités de câbles de commande et de puissance ainsi que les équipements électriques doivent être repérés. La numérotation doit correspondre à celle des schémas unifilaires ainsi que sur les plans de câblage ou d’implantation des équipements.



Les câblages transitant par l’extérieur devront être installés sous chemins de câbles capotés et protégés des rayons UV.

Le câblage entre les borniers et les équipements doit être réalisé de façon identique aux plans.

L’identification doit être faite de façon durable.

Toute liaison ou câble devra comporter un repérage tenant - aboutissant et intermédiaire en plaquettes plastiques avec étiquettes amovibles protégées et indélébiles (1 plaque placée approximativement en milieu de liaison).

Tous les câbles à l’entrée des armoires ou coffrets doivent de même être repérés par une plaquette identique.

Les jonctions de câbles ne sont admises que si elles ont l’approbation du Maître d’Ouvrage. Dans le cas de jonctions autorisées, elles seront réalisées conformément aux prescriptions du fabricant de câbles avec les accessoires appropriés. Les boîtes de jonction seront indiquées sur les plans.

L’Entrepreneur fournira et posera tous les câbles conformément aux plans et schémas.

Des précautions seront prises lors de la pose des câbles pour éviter tout danger d’explosion à proximité d’échappements, de vannes de zones à haute température et d’autres, et surtout aux endroits où le câble est sujet à des risques mécaniques.

Un schéma des borniers est fourni avec chaque équipement. L’Entrepreneur consultera les plans, notices et instructions du fournisseur d’équipement afin de déterminer les travaux nécessaires à la mise en service de l’équipement.

− Généralités conduits

Les conduits de câbles tels que tubes seront posés sans obturation et prêts au tirage de câbles.

Les conduits métalliques seront munis à chaque extrémité d’une protection isolante.

Le câble occupera au maximum 40% de la section intérieure du conduit.

Les coudes des tubes auront un rayon de courbure intérieure minimum de 15 fois le diamètre du câble.

Tous les câbles exposés à des risques mécaniques seront protégés par un tube acier galvanisé à chaud.

Toute descente de câble doit être protégée par un tube jusqu’à une hauteur de 2,5 m au-dessus du niveau du sol.

Les détails exacts des modes de pose seront déterminés en accord avec le Maître d’Ouvrage.

Pour les câbles de contrôle et courants faibles, plusieurs câbles peuvent être tirés dans le même tube.

Les conduits posés à même le sol seront du type suivant : tube MRB galvanisé à chaud.

Des conduits de protection seront posés à toutes les traversées de dalle ou de mur ; ces conduits dépasseront de 10 cm de part et d’autre de la dalle, sauf indications contraires sur plans ou du Maître d’Ouvrage.

2.4.2. Prescriptions générales diverses

Conditions d’exécution

L’Entrepreneur s’engage à fournir avant le commencement des travaux trois jeux de plans de montage, des plans de chantier, et des schémas de détails d’exécution.

L’acceptation de ces plans par le Maître d'Œuvre ne peut en aucun cas diminuer la responsabilité de l’Entrepreneur.



L’Entrepreneur ayant reçu tous les documents concernant la construction et le projet de base ne pourra arguer d’aucune raison valable si les caractéristiques et autres résultats exigés n’étaient pas obtenus au cours des essais et dans les conditions stipulées au présent CCTP.

Tous les frais résultant du remplacement ou des modifications des appareils, câbles, tubes, etc... en cas de non conformité aux plans et aux prescriptions du présent CCTP, seront supportés par l’Entrepreneur.

Relations avec les administrations

L’Entrepreneur assurera auprès des administrations (bureau de contrôle, commission de sécurité), toutes les démarches éventuellement nécessaires pour l’exécution de ses travaux.

Prototypes et échantillons

Chaque entrepreneur est tenu de fournir dans les 30 jours à dater de l’ouverture du chantier tous les échantillons d’appareillage et prototypes qui lui seraient demandés par le Maître d'Œuvre.

Ceux-ci doivent être montés en panoplie, disposés sur un panneau et soigneusement fixés, plombés, le cas échéant, pour éviter toute substitution.

Ils seront entreposés par les entreprises dans un local spécial annexé au bureau du Maître d'Œuvre.

Figureront en plus parmi les échantillons toutes les pièces et appareils visibles tels que : détecteurs, déclencheurs, ventouses, appareillages divers, câbles, goulottes, etc...

Aucune commande de matériel ne pourra être passé par l’Entrepreneur, sinon à ses risques et périls, tant que l’acceptation de l’échantillon correspondant n’aura pas été validée par le Maître d'Ouvrage et le Maître d'Œuvre.

Montage aux étages

Le montage des matériaux sera à la charge de l’entreprise titulaire du marché du présent lot. Toutefois, l’Entrepreneur du lot gros œuvre devra mettre à disposition les moyens de levage dont il dispose dans la mesure où son planning le lui permet.

Echafaudages

Dans les prix de l’offre du présent lot devront être inclus les échafaudages de tous types nécessaires à l’exécution des travaux du lot.

Les échafaudages devront être conformes aux prescriptions et règlements en vigueur.

Essais et vérifications des installations - Réception

L’Entrepreneur est tenu de mettre gratuitement à la disposition du Maître d'Œuvre son personnel et les appareils de mesure et de contrôle nécessaires pour effectuer les essais.

Le Maître d'Œuvre se réserve le choix des dates des essais qui seront effectués en présence de l’Entrepreneur.

Les essais porteront sur la vérification de conformité au présent CCTP et aux documents visés par celui-ci.

Les dépenses engagées par l’Entrepreneur au titre de ces essais et vérification sont à sa charge. Au cas où les essais ne seraient pas faits dans les conditions ci-dessus, le Maître d'Œuvre pourra les faire exécuter par tout autre organisme mais aux frais de l’Entrepreneur défaillant.

Mise en route - entretien des installations

Les soumissionnaires indiqueront particulièrement avec leur offre de prix la façon selon laquelle les services après-vente pourront être exécutés. Ils préciseront leurs possibilités, compétences, stocks de pièces, etc...



L’Entrepreneur est tenu de mettre gratuitement à la disposition du Maître d’Ouvrage, à chaque demande et pendant une année à partir de la date de réception du chantier, un spécialiste chargé :

1) de mettre au courant les utilisateurs du fonctionnement et de l’entretien des appareils, des ouvrages ou des installations,

2) de la mise en route des installations,

3) d’un entretien gratuit pendant une durée de 1 an. Chaque installateur joindra obligatoirement à son offre un contrat d’entretien (petites fournitures) et de vérification des installations pour une durée de 1 an renouvelable par tacite reconduction.

2.5. Obligations diverses

2.5.1. Réception

La réception des travaux sera faite par le Maître d'Œuvre en présence du Maître d’Ouvrage à la fin des travaux de tous les corps d’état. Le Maître d'Œuvre décide de la date s’il estime pouvoir contrôler certains travaux auparavant.

Il est décidé que la date valable de réception est celle de l’ensemble des travaux de tous les corps d’état.

Cette réception comprendra les essais suivants :

− contrôle de conformité avec le présent descriptif, − contrôle de conformité avec les réglementations en vigueur au moment de la réception, − mesure de l’isolement, − mesure des résistances de terre, contrôle des mises à la terre et des connexions équipotentielles, − contrôle des dispositifs de protection contre les effets de surintensité et des courts-circuits, − contrôle des conditions de pose de l’appareillage et des dispositifs de raccordement de l’appareillage.

Si les résultats ne sont pas satisfaisants, l’Entrepreneur sera tenu d’effectuer à ses frais et dans un délai imparti par le Maître d'Œuvre, tous remplacements, modifications, réparations, adjonctions ou mises au point nécessaires, sans préjudice des indemnités éventuelles qui lui seront imputées.

Après exécution complète des travaux imposés, il sera procédé à de nouveaux essais sur demande de l’Entrepreneur.

Si les résultats ne sont pas encore satisfaisants, l’installation pourra être refusée en tout ou en partie.

L’Entrepreneur sera alors tenu d’enlever, à ses frais et dans le délai qui lui sera fixé, les appareils et conduites refusés et de payer les frais qui résulteraient de cette dépose.

Faute par lui de ne l’avoir fait dans les délais donnés, il y sera procédé d’office et à ses frais, après simple mise en demeure et il devra restituer tous les acomptes reçus dans la partie refusée.

L’ensemble des travaux décrits ci-dessus et imposés à l’Entrepreneur à la suite de la non satisfaction aux essais prévus est à la charge de l’Entrepreneur, sans préjudice des indemnités éventuelles qui en résulteraient.

La réception définitive sera prononcée par le Maître d’Œuvre en conformité avec les documents d’appel d’offres.

Les procès verbaux de réception seront signés par le Maître d'Ouvrage et le Maître d'Œuvre. La réception est régie par la NFP 03.001, § 1.



2.5.2. Dossier technique à remettre, avant tous tra vaux, par le titulaire du présent lot pour la détection incendie (dossier d’identité du S .S.I.)

Ce dossier comprend, en 5 exemplaires les informations suivantes (pour les installations existantes inchangées, remises en conformité, et neuves) :

− zones de détection (Z.D.), avec identification des détecteurs et/ou des déclencheurs manuels (D.M.) correspondants,

− zone de mise en sécurité (Z.S.) avec identification des dispositifs actionnés de sécurité (D.A.S.), − zones de diffusion d’alarme (Z.A.) avec identification des diffuseurs d’alarme sonore (D.S.) et/ou des blocs

autonomes d’alarme sonore (B.A.A.S.), − corrélations :

� entre Z.D. et Z.S. du centralisateur de mise en sécurité incendie (C.M.S.I.), pour les S.S.I. de catégorie A et B,

� entre dispositifs de commande (D.C.M., D.C.M.R., D.C.S.) et D.A.S. pour les catégories C, D et E, − schéma(s) de principe de l’installation, les plans de câblage détaillés devant être annexés au dossier

d’identité, − liste des plans fournis par l’installateur, ces plans devant être annexés au dossier d’identité, − liste des matériels du S.S.I. et documentations donnant leurs caractéristiques, − certificats de conformité aux normes, fournis par les Constructeurs, − instructions de conformité aux normes, fournis par les Constructeurs, − instructions de manœuvre, − document attestant la comptabilité entre le S.D.I. et le C.M.S.I., − notice d’exploitation et de maintenance du S.S.I.

NOTA IMPORTANT : Le titulaire du présent lot devra, dans le cadre de la réalisation du dossier S.S.I., la collecte initiale des données auprès de la Maîtrise d'Ouvrage, de la Maîtrise d'Œuvre et chez les différents corps de métier.

La mission de coordination SSI sera réalisée par SOCOT EC.

2.5.3. Responsabilité générale de l’Entrepreneur

La responsabilité de l’Entrepreneur à l’égard du Maître d'Ouvrage et des tiers n’est en rien diminuée par l’existence d’un projet type établi par le Maître d'Œuvre (B.E.T.).

Ce projet a pour but : − de simplifier les tâches des entreprises soumissionnaires qui peuvent adopter purement et simplement les

données architecturales (nature des locaux par exemple) mais devront vérifier tous les éléments mettant en jeu les techniques d’installation afin de prendre la responsabilité pleine et entière de leur projet,

− de définir de façon particulièrement précise, les bases du projet définitif d’exécution (plan des locaux spécialisés, utilisation de ces locaux d’exécution, tracé des canalisations, position des appareils, gaines, etc...).

2.5.4. Responsabilité en cours de travaux

L’Entrepreneur a la responsabilité de la conservation de ses approvisionnements (en usine ou sur le chantier) et de ses travaux, il garde cette responsabilité jusqu’à la réception.

Cette responsabilité n’est en rien diminuée par le fait que ses approvisionnements ou travaux cessent d’être sa propriété au fur et à mesure qu’il les fait figurer sur les demandes d’acompte.

Cette responsabilité porte sur tous les dégâts que pourrait subir l’installation pendant qu’il en a la charge et quelle que soit la cause de ces dégâts qui seraient éventuellement causés par les conditions climatiques.

L’entrepreneur est en outre pleinement responsable à l’égard des tiers de tous dommages matériels ou corporels susceptibles d’être provoqués par l’installation.



2.5.5. Documents à fournir par l’Entreprise

Dossier de chantier

Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur devra la fourniture d'un dossier de chantier (en 3 exemplaires), comprenant : − les plans d'implantation spécifiques au chantier, − les schémas synoptiques détection incendie spécifiques au chantier, − la liste du matériel proposé, − dossier S.S.I. (voir Ch. 2.5.2).

Dossier de récolement

A l'issue des travaux et avant la réception définitive des ouvrages, le titulaire du présent lot aura à sa charge l'établissement du dossier de récolement et sa remise en un exemplaire au bureau d'études S.I.R.R. pour examen avant rectifications éventuelles et diffusion après rectifications en cinq exemplaires (5 classeurs), plus un reproductible sur CD ROM.

Le dossier de récolement sera présenté obligatoirement comme suit :

1er volet

− Liste des plans et schémas/synoptiques de principe avec : � numéro, � dénomination, � lot concerné, � date de mise à jour.

− Plans de récolement et schémas/synoptiques désignés ci-dessus comportant le cachet de l'entreprise sur le cartouche.

2ème volet

− Liste des schémas/synoptiques électriques avec : � numéro, � dénomination, � lot concerné, � date de mise à jour.

− Schémas électriques/synoptiques de récolement désignés ci-dessus et comportant le cachet de l'entreprise sur le cartouche.

3ème volet

− Liste de la documentation du matériel mis en œuvre avec référence des pièces de rechange courantes (par ex. : détecteurs, déclencheurs, satellites, ventouses).

4ème volet

− Liste des opérations de maintenance à réaliser sur le matériel mis en œuvre avec fréquences d'intervention suivant exemple de présentation ci-après.

− Proposition pour la maintenance du matériel mis en œuvre.

5ème volet

− Explications concises et claires sur le mode de mise en route et d'arrêt des installations du présent lot (mise en route des installations courants forts, courants faibles, détection incendie, etc...) avec les éventuelles précautions à prendre.



6ème volet

− Documents et attestations diverses suivantes : � Essais COPREC, � Certificats de conformité éventuels (avis techniques réglementaires, etc...), � Dossier S.S.I., � AP – MIS., � Attestations de mise en route d'installations nécessitant l'intervention de fournisseurs ou de sous-traitants

avec résultats des essais (mise en route de centrale de détection incendie), essais de bon fonctionnement vis à vis des D.A.S., etc…).

Nota important : la non remise du dossier de récole ment constituera une réserve importante qui pourra pénaliser l'entrepreneur du présent lot en cas de r etard au niveau du règlement de sa retenue.

2.5.6. Contrôle de la Commission de sécurité

L’Entrepreneur se chargera de toutes les démarches nécessaires en vue d’obtenir le contrôle de ses installations par la Commission de Sécurité compétente, aucune réception ne pouvant être prononcée avant l’accord de cette commission.

A ce sujet, il est rappelé à l’Entrepreneur l’obligation du dépôt d’un dossier d’autorisation préalable.

2.5.7. Conformité des installations

Les essais, l'application des normes et contrôles seront effectués aux frais de l’entrepreneur par un organisme agréé, désigné dans le cadre général de contrôle du chantier.

Le titulaire du présent lot devra l'établissement des fiches COPREC, attestant la conformité de la nouvelle installation aux règlements et normes de sécurité en vigueur.

2.5.8. Matériels

Les marques et types de matériels cités dans le présent descriptif et dans le dossier quantitatif sont à respecter impérativement.

2.5.9. Métrés

Les métrés des devis quantitatifs sont des métrés réalisés sur plans.

L’Entrepreneur adjudicataire du présent marché est tenu de vérifier ces métrés avant la signification du marché. Passé ce délai, il ne sera admis aucune contestation de métré, l’Entrepreneur étant déclaré d’accord avec les quantités prises en compte.

2.5.10. Mise en service

L’Entrepreneur procédera à la mise en service de l’ensemble des équipements faisant l’objet du présent lot.

Il mettra à la disposition du Maître d’Ouvrage le personnel nécessaire à la formation du personnel de l’établissement pour l’exploitation et l’entretien courant des nouvelles installations.

2.5.11. Entretien

Pendant le délai de garantie l’Entrepreneur doit l’entretien gratuit des installations. Il joindra à ses propositions des projets de contrat d’entretien pour les périodes ultérieures au délai de garantie.



2.6. Garanties de l'entrepreneur

2.6.1. Garantie du matériel

L’Entrepreneur sera tenu d’entretenir son installation en état de fonctionnement pendant la période comprise entre l’achèvement des travaux et la mise en service des installations à titre définitif, sans restriction, ni réserve, par le Maître d’Ouvrage, d’une part, et la réception des travaux, d’autre part.

Pendant ce délai, il devra remplacer à ses frais toutes pièces ou éléments reconnus défectueux par vice de construction ou montage, défaut de manière ou usure anormale nuisant au bon fonctionnement de l’installation dans son ensemble que dans ses détails.

L’Entrepreneur demeurera responsable de tous les accidents qui pourraient résulter de la fabrication ou de la combinaison de ses appareils, ainsi que des dommages-intérêts qui pourraient être réclamés par suite de ces accidents.

S’il survient pendant ce délai de garantie une avarie dont la réparation incombe à l’Entrepreneur, un procès-verbal circonstancié sera dressé et lui sera notifié. S’il négligeait de faire la réparation fixée par le Maître d’Ouvrage l’avarie serait réparée d’office à ses frais.

En tout état de cause, le délai de garantie sera prolongé pour les organes réparés et pour ceux qui en dépendent d’une durée qui sera déterminée par le Maître d’Ouvrage, sans pouvoir dépasser six mois.

Tout le matériel fourni par l’Entrepreneur est garanti contre tous vices de construction ou de matière pendant une durée d’une année, à dater de la réception provisoire.

Cette garantie ne s’applique pas aux conséquences de l’usure normale ni à celles qui pourraient résulter de la mauvaise utilisation des appareils ou de la non observation des instructions.

2.6.2. Garantie de l’installation

Toutes les installations faites par l’Entrepreneur sont garanties conformes aux règles de l’art et conformes au projet d’exécution accepté par les Maîtres d'Œuvre.

Cette garantie comprend la gratuité des frais de main-d’œuvre et de déplacement.

2.6.3. Garantie de fonctionnement

Indépendamment de la garantie légale, l’installation sera garantie en bon état de fonctionnement pendant une durée d’un an à dater de la mise en service régulière.

Au cours de cette période, l’Entrepreneur sera tenu de rectifier tous les défauts de fonctionnement qui apparaîtront quelle qu’en soit la nature, et sous les seules restrictions mentionnées ci-dessus.

L’Entrepreneur sera notamment totalement responsable des incidents ou dégradations qui pourraient se produire du fait de la non fourniture en temps utile des documents d’exploitation ou du fait d’erreurs contenues dans ces documents.

2.6.4. Garantie d’exploitation

L’Entrepreneur garantit en outre que l’installation réalisée par lui correspond à toutes les caractéristiques dans sa proposition, ainsi qu’à celles précisées ensuite par lui dans les documents d’exploitation.

Il s’oblige à mettre l’installation en état si l’exploitation révélait une concordance susceptible de nuire à la bonne économie du système et au confort des usagers.



2.6.5. Garantie légale

La garantie légale prend date conformément à la loi et aux documents d’ordre général annexés au marché.

Les différentes clauses énoncées ci-dessus ne font aucun double emploi avec les obligations résultant de la garantie légale, celles-ci trouvant leur plein effet à dater du jour fixé et l’Entrepreneur restant astreint aux diverses obligations résultant du marché et notamment du présent document aussi longtemps que la réception n’est pas acquise.



3. DESCRIPTION DES OUVRAGES

Généralités

Le repérage des installations devra être effectué méthodiquement, de façon à définir avec précision les zones d'influence des différents circuits.

Les installations seront exécutées de façon à permettre : − l'accessibilité parfaite de l'appareillage permettant la surveillance et l'examen des contacts de l'appareillage, − le déconnectage et le démontage rapide des appareils sans nécessité de mise hors tension des appareils

voisins, − les boulonnages, vissages, éclissages traités de manière indévissable, avec rondelles freins, rondelles de

blocage, écrous Nil-Stop, principalement pour les connexions électriques, − les câbles seront raccordés sur les bornes ou plages par l'intermédiaire de cosses serties ou soudées, − l'étiquetage et le repérage parfaitement exécutés et contrôlés.

3.1. Protection incendie

GENERALITES

1) Note préliminaire

La conception de l’installation fera l’objet d’une Obligation de Résultat. A ce titre, les types, caractéristiques, fonctions, quantités et implantations des divers composants de l’installation prévus au présent descriptif et ses annexes n’ont qu’une valeur indicative. Le titulaire du marché reste entièrement responsable du résultat qui sera apprécié par le respect des fonctionnalités décrites par le présent document ou par les normes et règlements auxquels il se référera, lors d’essais et vérifications techniques de l’installation, notamment par la mise en œuvre des Foyers de Contrôle d’Efficacité (FCE) qu’il préconise. L’exécution des épreuves concourant à la réception de l’installation et la fourniture des moyens correspondants seront à la charge du titulaire du marché.

Le titulaire du marché devra après établissement du dossier S.S.I. obtenir l’accord de la Commission de Sécurité avant tout début de travaux. La mise en service sera assurée par le Constructeur, celui-ci engageant sa responsabilité.

2) Objet de l’installation

L’installation sera constituée d’un Système de Sécurité Incendie de catégorie A qui sera composé en deux sous-systèmes indépendants de sorte qu'une défaillance de l'un ne puisse entraîner la défaillance de l'autre. Ces deux sous-systèmes seront : − le Système de Détection Incendie (S.D.I.) qui sera de type adressable individuel, − le Système de Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I.) qui sera de type adressage individuel.

A ce titre, elle aura pour fonctions essentielles : − la détection automatique de débuts d’incendie (locaux divers, chambres, salles de bains, combles et

circulations), − le déclenchement d’alarme manuel en cas d’incendie (circulations), − la mise en sécurité incendie de l’établissement, à savoir :

� l’évacuation (diffusion de l’alarme restreinte auprès des personnes ou services concernés), � le compartimentage (portes coupe-feu et pare-flammes des circulations, clapets coupe-feu de

ventilation), � la gestion de l'arrêt du traitement d'air (ventilation), � la gestion des non-stop ascenseurs, � le désenfumage des circulations (caissons de désenfumage, volets de désenfumage), � la commande de déverrouillage de certaines issues de secours / désenfumage maintenues fermées hors

alarme.



3) Principe de mise en sécurité de l’établissement

L’établissement est divisé en « zones » qui correspondront à des volumes caractérisés de celui-ci, à savoir :

Les « zones de détection ».

Elles regrouperont les locaux ou volumes dont les détecteurs automatiques ou déclencheurs manuels commanderont une signalisation commune sur le tableau de signalisation.

La nature des informations respectivement délivrées devra être identifiée sans ambiguïté au niveau du tableau de signalisation (afficheur à cristaux liquides).

La détection sera basée sur l’application bus de dialogue avec adressage individuel pour l'ensemble des locaux.

Les détecteurs et déclencheurs manuels seront regroupés par « boucle ».

Le nombre maximum de détecteurs, déclencheurs, capteurs constituant une zone de détection devra respecter les spécifications du Constructeur du matériel.

Les « zones de mise en sécurité ».

Elles pourront englober une ou plusieurs zones de détection. Les D.A.S. (Dispositifs Actionnés de Sécurité) assurant la mise en sécurité, seront répartis sur des lignes assurant leur télécommande et leur contrôle.

Les lignes de télécommande - contrôle seront conçues de sorte qu’un incendie affectant une fonction dans une zone de mise en sécurité ne puisse affecter une autre fonction quelle que soit la zone de mise en sécurité.

La mise en sécurité sera basée sur l’application bus de dialogue avec adressage individuel.

Les D.A.S. seront regroupés par « bus ».

La tension d’alimentation retenue pour la commande des D.A.S. sera : 48 Vcc.

4) Principe de fonctionnement des installations :

Lorsque l’un des détecteurs est activé par un début de sinistre, le voyant placé sur son embase s’allume permettant ainsi de localiser l’origine du déclenchement si celle-ci n’est pas évidente.

Un voyant placé dans le couloir au-dessus de la porte du local s’allume également facilitant ainsi cette localisation.

La centrale indique en texte clair le local et la zone concernée, avec en accompagnement un signal sonore restreint.

Les clapets coupe-feu de ventilation implantés dans les différentes gaines concernées seront fermés automatiquement par déclencheur électrique à manque de courant. Les centrales de ventilation, seront arrêtées via émission de courant sur les bobines de déclenchement des disjoncteurs intégrés dans les différents tableaux électriques.

Simultanément, les portes coupe-feu qui, pour raison de service sont maintenues constamment ouvertes et qui isolent la zone considérée des circulations verticales, seront libérées (par manque de courant) et se fermeront sous l’action des ferme-portes, les autres portes coupe-feu restant ouvertes.

Les portes coupe-feu des cages d'escalier sont normalement fermées et équipées de ferme-portes.

Les portes coupe-feu entre deux zones de mise en sécurité seront du type DAS conforme NFS 61-937, elles seront normalement ouvertes (circulation aux étages) ou normalement fermées (cage d'escalier) et équipées d'un contact de position d'attente et de sécurité.



Les volets de désenfumage situés dans les différentes gaines seront ouverts par émission de courant et l'ordre de mise en route des caissons de désenfumage sera donné par émission de courant.

L'alimentation électrique de la gâche située sur la porte "entrée principale" sera coupée, ce qui permettra l'ouverture manuelle de celle-ci.

La non desserte des niveaux en feu via les ascenseurs, sera gérée par la centrale de détection incendie (contacts à fermeture N0).

Toutes les issues de secours seront déverrouillées par manque de courant (gâches, verrous).

Dispositif d’alarme générale : (évacuation du public)

Des précautions particulières seront prises pour procéder à l’évacuation du personnel et du public lors d’une alarme, pour éviter les risques de panique fréquemment rencontrés dans des bâtiments où l’effectif est très important.

Il sera par conséquent, prévu le déclenchement immédiat de l’alarme restreinte au niveau du tableau de signalisation, dès le fonctionnement d’un dispositif de détection à commande manuelle ou automatique et le report de cette alarme sur boîtier report (1 boîtier placé à chaque étage en circulation et au rez de chaussée dans le local soins, 1 boîtier à coté de la centrale) et sur le dispositif de téléphonie mobile DECT associé à un serveur d'alarme.

Cette alarme permettra au personnel désigné, d’analyser les risques et de lancer éventuellement, si les risques n'étaient maîtrisés, l'évacuation du bâtiment par le personnel de sécurité, le personnel médical et le personnel technique.

Une alarme générale sélective sera prévue à chaque niveau du bâtiment.

5) Description sommaire de l'installation

Le système de sécurité incendie (S.S.I.) comportera deux parties :

a) un "système de détection incendie" (S.D.I.) de type à identification individuelle constitué :

− de détecteurs automatiques d'incendie et de déclencheurs d'alarme manuelle sous verre à briser, surveillant les locaux constituant les zones de détection,

− d'un tableau de signalisation implanté dans le local "SECRETARIAT" au rez de chaussée, − des boîtiers reports d'alarme placés en circulation aux étages, − des câbles et liaisons nécessaires.

− un "système de mise en sécurité incendie" (S.M.S.I.) de type à adressage individuel constitué:

− d'un centralisateur de mise en sécurité incendie implanté dans le local SECRETARIAT, constitué: � d'une unité de signalisation, � d'une unité de commande manuelle centralisée, � d'une unité de gestion d'alarmes,

− de diffuseurs de signaux d'alarme générale sélective, − exclus du présent lot, de dispositifs actionnés de sécurité proprement dits, leur source d'énergie de

fonctionnement correspondante et leur bornier de raccordement, à l'exception des ventouses de maintien de porte éventuelles,

− des câbles et liaisons nécessaires.

Le titulaire du marché, restant responsable de la conception et des performances de l'installation, ne pourra, en aucun cas, invoquer les éléments présentés par ce dossier pour se soustraire à son obligation de résultat.

NOTA : le matériel déporté qui achemine les information s de commande et de contrôle du matériel central vers les modules ou satellites déportés, sera intég ré à la centrale ou implanté dans le local onduleur ES (VTP).



3.1.1. Description de l'installation

Le système de sécurité proposé sera de type centrale CI1142 (528 points) + STT20 de marque SIEMENS monté en baie 19" - 42U.

3.1.1.1. Tableau de signalisation incendie

Située dans le local «secrétariat» au rez-de-chaussée du bâtiment, elle sera du type modulaire, constituée de racks pré-câblés interconnectables, chaque rack pouvant recevoir des cartes à circuits imprimés correspondant aux fonctions et signalisations demandées.

La programmation sera réalisée par le constructeur.

La centrale répondra aux exigences suivantes :

La centrale se présentera obligatoirement sous la forme d'une baie 19" - 42U en tôle laquée incorporée dans un placard avec toutes les signalisations et commandes sur face avant.

Elle sera certifiée conforme aux Normes NFS 61-950 et NFS 61-962 (estampillage NF - DI).

Elle sera équipée de : − une console de commande alphanumérique incorporée avec afficheur alphanumérique à cristaux liquides, − toutes les fonctions lumineuses et sonores, − toutes les fonctions manuelles de commande et de test.

L’alimentation électrique de sécurité de l’ensemble du système de détection incendie et des circuits de contrôle et de supervision devra être indépendante de tout autre système.

Le tableau de signalisation devra assurer et permettre : − le contrôle d'adresses individuelles et de zones, − les signalisations lumineuses et sonores : ETAT du SYSTEME, − les signalisations lumineuses et sonores : DERANGEMENT, − les signalisations lumineuses et commandes : FONCTIONS GENERALES, − l’autonomie de fonctionnement de 12 heures en veille plus 1 heure en état d'alarme, après

4 années de service assuré par une alimentation secourue sur l’ensemble du système de détection incendie, − la mise en service du dispositif "3ème source" lorsque les deux alimentations principales et secondaires sont

manquantes, − la localisation et la désignation en clair des alarmes sur l’afficheur à cristaux liquides avec inscription de la

date, de l’heure, de la ligne en alarme, du numéro d’adresse, de la localisation par caractères alphanumériques, de la localisation de l’adresse de zone,

− une parfaite exploitation, entre autre la localisation en clair de la première alarme devra rester visible sur l’afficheur ; même après l’apparition d’autres alarmes, il devra être possible d’obtenir l’historique d’une séquence complète d’alarme feu,

− la hiérarchisation et l’affichage des alarmes suivant leur origine ; toute alarme incendie devra être prioritaire sur toute autre alarme, de façon à déclencher immédiatement le processus d’alarme et de donner les ordres de mise en sécurité,

− la mémorisation de l’historique des derniers événements, y compris toute manipulation manuelle quel que soit le niveau d’accès,

− le menu du logiciel devra permettre la mise en « état maintenance » afin de tester automatiquement tous les détecteurs avec enregistrement sur l’imprimante sans déclencher des ordres de mise en sécurité,

− la configuration préalable du système sur EPROM et sur RAM avec possibilité de modification sur site à l’aide d’un P.C. de dialogue et de programmation,

− les sorties de l’ensemble des informations d’alarme incendie ou dérangement nécessaires aux renvois sur les reports de synthèse, la centrale de mise en sécurité, sur un P.C. de supervision ou sur une imprimante intégrée.

Les accès aux différents niveaux réglementaires d'exploitation du tableau de signalisation devront être protégés de toutes manipulations intempestives par des codes secrets et clés, en fonction des personnes autorisées.



La centrale de détection devra être conforme au descriptif ci-dessus et équipée de : − d'une station type CI1142 (528 points), − d'un terminal d'exploitation, − d'une console de commande type TAE 20, − d'1 carte 4 lignes de détection adressable, type ADRESS + (128 points par lignes), − de la baie 19" – 42U avec panneaux divers 19" sur face avant, − des alimentations électriques de sécurité et de secours, − des accessoires de fixation, des accessoires de raccordement et toutes sujétions.

3.1.1.2. Centralisateur de Mise en Sécurité Incendi e

Située dans le local "secrétariat" au rez-de-chaussée du bâtiment, elle sera du type modulaire, constituée de racks pré-câblés interconnectables, chaque rack pouvant recevoir des cartes à circuits imprimés correspondants aux fonctions et signalisations demandées.

La programmation sera réalisée par le Constructeur.

La centrale répondra aux exigences suivantes :

La centrale sera intégrée dans la baie 19" - 42U sous la centrale de détection incendie avec toutes les signalisations et commandes sur face avant.

Elle sera certifiée conforme aux Normes NFS 61.934, NFS 61.935 et NFS 61.936 (estampillage NF - DI).

Elle sera équipée : − d'une unité de gestion d'alarme, − d'une unité de signalisation, et de commande manuelle centralisée, − d'une unité d'aide à l'exploitation, − d’une identification individuelle de chaque DAS par voyant sur les UCMC en face avant de CMSI.

NOTA : le matériel déporté qui achemine les informations de commande et de contrôle du matériel central vers les modules ou satellites déportés, sera intégré à la centrale ou implanté dans le local onduleur ES (VTP).

Le centralisateur de mise en sécurité devra assurer et permettre : − le contrôle d'adresses individuelles, − le contrôle des adresses de zones, − les signalisations lumineuses et sonores : ETAT DU SYSTEME, − les signalisations lumineuses et sonores : DERANGEMENT, − les signalisations lumineuses et commandes : FONCTIONS GENERALES, − l'autonomie de fonctionnement du système devra être de 12 heures en veille plus 1 heure en état de mise en

sécurité, après 4 années de service. La tension d'alimentation délivrée pour la commande des asservissements sera du 48Vcc,

− la localisation et la désignation en clair des alarmes par signalisations lumineuses, − une indépendance entre le câblage des équipements de sécurité (D.A.S.) et le scénario de mise en sécurité.

Toute modification en extension du site devra se faire sans remise en cause du câblage existant, − en mode dégradé, la défaillance d'une liaison ou d'un constituant du C.M.S.I. ne doit pas entraîner la perte

simultanée des automatismes et des commandes manuelles, − la gestion de tous les périphériques tels que D.A.S. du site en utilisant autant de zones de compartimentage

que nécessaire, − la configuration préalable du système sur EPROM et sur RAM avec possibilité de modification sur site à

l'aide d'un PC de dialogue et de programmation, − les entrées nécessaires au raccordement du tableau de signalisation, − les sorties de l'ensemble des informations de commande d'asservissement ou dérangement nécessaires aux

renvois sur les reports de synthèse, sur un P.C. de supervision ou sur une imprimante intégrée.

Les accès aux différents niveaux réglementaires d'exploitation du centralisateur de mise en sécurité devront être protégés de toutes manipulations intempestives par des codes secrets et clés, en fonction des personnes autorisées.



Des étiquettes amovibles devront permettre d'identifier les fonctions. Elles devront être protégées et ne devront pouvoir être enlevées de l'extérieur.

Les différents équipements électroniques composant le centralisateur seront : − l'unité de signalisation conforme à la norme NFS 61-935 et l'unité de commande manuelle centralisée

(USC) : Cette unité est constituée de 16 groupes équipés chacun de 16 fonctions. Une fonction correspond à une action spécifique de mise en sécurité incendie du bâtiment. Les fonctions essentielles telles qu'elles sont définies dans la norme française NFS 61-930 seront : � le compartimentage (portes coupe-feu et clapets placés dans les circuits aérauliques), � la mise à l'arrêt de certaines installations techniques (ventilation, déverrouillage des issues, non-stop,

ascenseurs), � le désenfumage mécanique (caissons, volets et clapets), � l’identification individuelle de chaque DAS commandé.

− rappel des commandes et fonctions : � commandes des mises en sécurité incendie : Les fonctions de mise en sécurité devront être déclenchées automatiquement à partir du tableau de signalisation incendie ou manuellement à partir de la commande manuelle correspondant à la fonction dans la zone de mise en sécurité. L'automatisme qui lie les zones de détection incendie à la fonction de sécurité devra pouvoir être mis hors service au niveau 2. Cet état devra être signalé au niveau de la zone de sécurité par un voyant JAUNE. Une commande manuelle, accessible au premier niveau, devra assurer la commande forcée de chaque fonction. Pour chaque fonction de sécurité, les signalisations et la commande devront être celles prescrites dans la norme NF 61-935 :

◊ un voyant ROUGE fixe / clignotant signalant la mise en sécurité et le contrôle en position sécurité des D.A.S.,

◊ un voyant JAUNE fixe / clignotant signalant les défauts de position d'attente des D.A.S. ainsi que les défauts de lignes,

◊ un voyant VERT, actionné par la touche bilan et permettant de contrôler que la fonction est opérationnelle.

NOTA : une alimentation non secourue sera également prévue pour la commande de réarmement des coffrets de relayage de caissons de désenfumage.

La centrale de mise en sécurité répondra donc aux rigueurs décrites ci-dessus et sera équipé de : − du matériel déporté MD20 ou à défaut, à disposer dans un VTP (local onduleur ES) − d'une console de commande type TAE20, − de 2 cartes de gestion des lignes de commande / contrôle, − des alimentations électriques de sécurité et de secours, − de l'alimentation électrique secourue pour les coupures POMPIERS, − de l'alimentation électrique non secourue pour les réarmements, − des accessoires de fixation, des accessoires de raccordement et toutes sujétions.

3.1.1.3. Détecteurs :

− Chaque cellule de détection sera montée sur socle comportant un voyant lumineux indicateur clignotant reportable, signalant la cellule en alarme,

− l’implantation et la fixation dépendront du tracé des gaines et de la nature du support (faux plafond, dalle béton, etc...),

− les socles des détecteurs devront être polyvalents, c’est-à-dire qu’ils pourront recevoir tous les types de cellules, sans qu’aucune modification ne soit à apporter sur la ligne ou sur la carte de la zone incorporée dans la centrale,

− tous les détecteurs seront équipés d’une plaque de repérage du détecteur avec son numéro d’identité, − ils seront certifiés selon la Norme NF S 61-950 et NF S 61-962, et à ce titre estampillés NF-MIC, − les détecteurs seront implantés dans tous les locaux sauf dans les cages d’escalier, les sanitaires, − détecteur optique de fumée : gamme SYNTESO C type FDO221, marque SIEMENS

� ce détecteur optique de fumée sera capable de détecter un spectre de fumée répondant aux foyers TF1 à TF5 de la norme EN 54 partie 9. Il sera implanté dans les locaux à usage courant, les chambres, les circulations, stockages divers, combles, vides sanitaires, locaux techniques, etc...

− détecteur polyvalent : gamme SYNTESO C type FDT221, marque SIEMENS



� ce détecteur optique de fumée et thermique de chaleur sera capable de détecter un spectre de fumée répondant aux foyers TF1 et TF6 de la norme EN 54 partie 9 et une élévation rapide de la chaleur (classe 1). Il sera implanté dans les locaux à risques importants, à savoir cuisine, chaufferie.

3.1.1.4. Voyants indicateurs d’action :

Pour les locaux ou volumes normalement clos ou situés hors du parcours de reconnaissance, ils seront systématiquement installés pour assurer l’orientation immédiate et sans ambiguïté du personnel d’intervention vers le lieu du sinistre. Placés judicieusement sur le cheminement d’intervention, ils répètent la signalisation lumineuse des socles des détecteurs en alarme. Dans le cas de plusieurs locaux desservis par une circulation, les indicateurs d’action seront respectivement implantés côté circulation au-dessus des portes d’accès aux locaux protégés par le ou les détecteurs dont ils signalent le fonctionnement.

Chaque indicateur d’action sera équipé d'une ou deux diodes électroluminescentes rouges de forte luminosité et de bornes de raccordement.

Des étiquettes "dilophane gravé" seront placées à proximité de ceux-ci pour identification du local par le titulaire du présent lot.

Ils seront du type DJ 1192 pour montage intérieur, et DJ 1193 + DCA 1191 pour montage en extérieur.

3.1.1.5. Alarme manuelle incendie : type FDME 221 ma rque SIEMENS

L’installation de détection automatique incendie sera combinée avec une installation d’alarme manuelle.

Les déclencheurs manuels seront raccordés sur les boucles communes aux détecteurs.

Les déclencheurs d’alarme manuelle seront fixés à 1,30 mètre du sol. Ils seront implantés près des sorties de secours de chaque compartiment et du bâtiment, de celles de locaux présentant des dangers particuliers d’incendie.

Le déclencheur manuel d’alarme sera constitué d’un boîtier de couleur rouge en matière plastique résistance aux rayures et aux chocs, comportant un contact à fermeture commandé par le relâchement d’un bouton maintenu en position intermédiaire d’attente par membrane déformable, et d'une protection par couvercle PLEXI.

Le contact devra rester maintenu jusqu’à identification de l’alarme. Ils seront équipés d’un bornier de raccordement sans vis, d’une diode électroluminescente de couleur rouge signalant l’état d’alarme et leur fonctionnement pourra être testé à l’aide d’un outil approprié, de l’extérieur sans ouvrir le boîtier.

3.1.1.6. Distribution et câblage

L’ensemble du câblage sera réalisé conformément aux spécifications de la règle C 15-100, de la norme NF S 61-932, des articles EL3, EL7 §b, EC 15 §1, EC 23 §1 et 2 de l’arrêté du 25 juin 1980, et CO31 de l’arrêté du 2 février 1993 concernant le marquage « NF Réaction au feu M1 » des conduits et renforcements PVC éventuels.

La fin d’une ligne non rebouclée sera signalée par un repère apposé sur le dernier appareil raccordé sur la ligne. Les câbles ou conducteurs constituant des boucles ou zones différentes pourront être groupés dans un même conduit réservé à ce seul usage. Aucune autre liaison électrique ne devra emprunter ce conduit. Les conducteurs afférents à une même boucle devront emprunter un même conduit. Un conducteur ne pourra pas être commun à plusieurs boucles.

Deux catégories de câbles, conformes à la norme NF C 32 070, pourront être utilisées : − catégorie C2 (non propagateur de la flamme), − catégorie CR1 (résistant au feu) les jonctions, dérivations et leurs enveloppes devant respecter les

spécifications de la norme NF C 20 455 notamment un temps d’extinction après retrait de la source d’inflammation inférieur à 5 secondes.

La distribution entre détecteurs sera conforme à la norme NFS 61-970.



Les liaisons entre éléments constituant le système de détection incendie (détecteurs, déclencheurs, tableau de signalisation) seront assurées par un câble 2 conducteurs de 0,9 mm avec écran de catégorie C2 du type FILALARM.

Les liaisons entre le premier détecteur et la centrale, ainsi qu’entre le dernier détecteur et la centrale seront assurées par un câble 2 conducteurs 0.9 mm de catégorie CR1 du type Precipyr ou Pyrolion .

Les liaisons entre éléments constituant le système de mise en sécurité incendie seront assurées par des câbles répondant aux exigences suivantes :

1) la section des conducteurs et la longueur maximale de la boucle ou de la ligne seront telles que la chute de tension aux bornes des appareils alimentés reste inférieur aux limites imposées par le constructeur des appareils, en régime de consommation maximale. Dans tous les cas, la section ne sera pas inférieure tension aux bornes des appareils alimentés reste inférieure aux limites imposées par le Constructeur des appareils à 1,5 mm2 pour les câbles monoconducteurs et 1 mm² pour les câbles multiconducteurs.

2) les câbles utilisés seront de :

− Catégorie C2 (non propagateur de la flamme) du type SYT 1, ou U 1000 R 2V, pour ceux constituant des lignes ou portions de lignes répondant à un des critères suivants : � passage en cheminement technique protégé (gaine, caniveau ou vide coupe-feu), � câblage de dispositifs actionnés de sécurité commandés par manque de tension (sécurité positive), � dès pénétration dans la zone mise en sécurité par les dispositifs actionnés de sécurité commandés-

contrôlés par la ligne considérée.

− Catégorie CR1, du type PRECIPYR, ou PYROLION, dans tous les autres cas, notamment en cas de commande par émission de courant.

Les câbles seront posés : � sous goulotte de distribution, � sous tube encastré, dans les locaux divers, � sous tube apparent dans les locaux techniques, � sur chemin de câbles dans les circulations (en apparent ou sous faux plafond), � sur chemin de câbles capoté en extérieur.

3.1.1.7. Alimentation

L’installation sera alimentée en 230V P + N + T (alimentations en attente dans le local "secrétariat", à la charge du lot courants forts et faibles).

3.1.2. Gestion des asservissements

3.1.2.1. Equipements communs

Des modules de surveillance déportés (MEA) 20 seront placés à proximité des organes (dispositifs actionnés de sécurité (DAS) qu'ils commandent et contrôlent, afin de transmettre leur position (position d'attente et de sécurité), sur l'unité de signalisation. Chaque module pourra surveiller, commander et contrôler jusqu'à 8 DAS répartis sur deux adresses (contrôle individuel, position d'attente et de sécurité de chaque DAS).

Les MEA sont connectés sur un bus de sécurité bifilaire, rebouclé d'une longueur maximum de 1000 m. Ils sont installés au plus près des DAS et sont particulièrement résistant aux conditions d'environnement (IP52).

3.1.2.2. Asservissements

1) Portes de recoupement «circulations»

Certaines portes coupe-feu et pare - flammes seront maintenues constamment ouvertes pour raison de service.



La fermeture des vantaux des portes de recoupement, en cas d’incendie, sera assurée par manque de courant provoquant le relâchement de ventouses magnétiques.

Les ventouses seront fournies et posées par le lot Menuiserie Intérieure et seront composées : − d’un boîtier contenant le bornier de raccordement et l’organe électromagnétique de maintien, d’une contre-

plaque montée sur un support solidaire du vantail commandé. Ce support sera conçu pour permettre de compenser l’absence de parallélisme entre la face avant de la ventouse et la contre-plaque,

− d’un bouton poussoir assurant localement la coupure de l’alimentation et le relâchement de la ventouse.

Les boîtiers seront fixés soit directement sur l’élément en maçonnerie en regard du vantail en position ouverte, soit par l’intermédiaire d’un support métallique adéquat. Dans tous les cas, une force de traction exercée sur le vantail devra engendrer une composante normale au plan de fixation du boîtier ou de son support éventuel.

Les sélecteurs de ventaux pour doubles portes et les fermes portes seront également à la charge du lot Menuiserie Intérieure.

Les ventouses auront les caractéristiques suivantes : − Tension d’alimentation : 48 Vcc, − Puissance maximum : 0,6 W, − Force de maintien : 20 daN, − Interrupteur de commande manuelle.

Le titulaire du présent lot devra toutes les liaisons entre équipements du lot Menuiserie Intérieure et ses satellites de commande, y compris la signalisation des portes (DAS conforme NFS 61-937) entre 2 zones de désenfumage et les raccordements amonts / avals.

2) Clapets coupe-feu de ventilation

Les clapets coupe-feu situés dans des zones ou communs à des zones où se sera produite une détection incendie, seront fermés automatiquement par manque de courant depuis le C.M.S.I.

Les clapets seront équipés d'un déclencheur électrique 48Vcc à manque de courant qui sera fourni et posé par le lot Chauffage-Ventilation. Les liaisons et raccordements amonts / avals seront à la charge du présent lot.

Le titulaire du présent lot devra également le contrôle du clapet en position ouverte et fermée. Les contacts seront fournis et posés par le lot Chauffage-Ventilation. Les liaisons et raccordements amonts / avals seront à la charge du présent lot.

3) Volets de désenfumage

Les volets de désenfumage situés dans des zones où se sera produite une détection incendie, seront ouverts automatiquement par émission de courant depuis le C.M.S.I.

Les volets seront équipés d'un déclencheur électrique 48Vcc à émission de courant qui sera fourni et posé par le lot Chauffage-Ventilation. Les liaisons et raccordements amonts / avals seront à la charge du présent lot.

Le titulaire du présent lot devra également le contrôle du volet et la signalisation individuelle en position ouverte et fermée. Les contacts seront fournis et posés par le lot Chauffage-Ventilation. Les liaisons et raccordements amonts / avals seront à la charge du présent lot.

4) Arrêt ventilation

Les équipements de ventilation dédiés aux zones où se sera produite une détection incendie seront arrêtés automatiquement par manque de courant depuis le C.M.S.I.

Des bobines de déclenchement à manque de courant 48Vcc seront placés sur disjoncteurs intégrés dans les tableaux électriques qui alimentent ces équipements (lot courants forts et faibles). Les raccordements amonts / avals seront à la charge du présent lot (sur borniers en attente).

Un bloc 4 relais BX4R – 2RTP sera disposé dans le CMSI par le titulaire du présent lot et permettant d'assurer cette fonction.



5) Ascenseurs

Il sera prévu la non-desserte des niveaux sinistrés par les différentes cabines en fonction des zones où se sera produite une détection incendie via émission d'impulsions (contacts NO) depuis le C.M.S.I. sur le coffret d'automatismes.

Le titulaire du présent lot devra la fourniture et la pose de relais type REL – NAA dans le local machinerie.

Les liaisons et les raccordements amonts / avals seront à la charge du présent lot.

6) Issue de secours

La gâche électrique sur la porte d'entrée principale sera désactivée sur détection incendie, par coupure de l'alimentation électrique (gâche électromagnétique 48 Vcc à manque).

Les portes "deux vantaux" normalement fermées des accès extérieurs (parc, …) et des cages d’escalier seront déverrouillées automatiquement, sur détection incendie, par coupure de l'alimentation électrique (verrous électromagnétiques 48Vcc à manque + contact de position).

Les commandes se feront depuis : − le C.M.S.I. sur détection automatique ou manuelle d'incendie, − les déclencheurs autonomes à membrane déformable placés à proximité des portes. Ceux-ci seront équipés

d'un contact de position permettant de signaler sur le C.M.S.I. leur action manuelle, et d'une plaque de protection en PLEXI,

− les boîtiers contacteur à clé pour le personnel équipés de 2 contacts.

Les verrous électromagnétiques seront à la charge des lots Menuiserie Intérieure / Extérieure.

Les boîtiers contacteur à clé, les déclencheurs autonomes, les liaisons de commande et de signalisation entre les équipements des lots Menuiserie Intérieure / Extérieure et les satellites de commande, y compris les raccordements amonts / avals, seront à la charge du présent lot.

7) Dépressostat de VMC

Il sera prévu le contrôle permanent (par extracteur), par l'intermédiaire de contacts secs O / F posés par le lot Chauffage-Ventilation, de l'interrupteur de sectionnement et du dé pressostat des extracteurs. Les liaisons et les raccordements amonts – avals sont à la charge du présent lot.

8) Extracteur de désenfumage

Les extracteurs de fumée dédiés aux zones où se sera produite une détection incendie seront mis en route automatiquement par émission de courant depuis le C.M.S.I.

Un coffret de relayage de sécurité conforme à la norme NFS 61-937 avec boîtier de coupure puissance "POMPIER", contrôleur d'isolement, sera placé à proximité de chaque extracteur par le lot Chauffage-Ventilation, il sera commandé par impulsions 48 Vcc.

Un interrupteur à clé permettant le réarmement du coffret de relayage, sera prévu (commande Niveau 2) : − par le titulaire du présent lot : en face avant du C.M.S.I. (1 par extracteur) y compris liaisons et

raccordements amonts / avals.

Un interrupteur à clé (commande de niveau 2) permettant l'arrêt de l'extracteur sera raccordé au boîtier de coupure puissance "POMPIERS" placé à proximité du coffret de relayage par le titulaire du présent lot. Il sera intégré en face avant du C.M.S.I. (1 commande par extracteur), y compris liaisons et raccordements.



Prestations à la charge du présent lot − ligne de télécommande C.M.S.I. - coffret de relayage (à doubler pour les extracteurs 2 vitesses), − lignes de contrôle position d'attente C.M.S.I. - coffret de relayage (à doubler pour les extracteurs 2 vitesses), − lignes de contrôle position de sécurité C.M.S.I. - coffret de relayage (à doubler pour les extracteurs

2 vitesses), − alimentation 48 Vcc, interrupteur de commande de mise à l'arrêt des extracteurs et lignes entre C.M.S.I. et

boîtier de coupure "POMPIERS" (A.E.S.), − alimentation 48 Vcc, interrupteur de réarmement de l'extracteur et lignes entre C.M.S.I. et coffrets de

relayage (non A.E.S.), − les raccordements des câbles posés, amonts / avals.

9) Couplage au réseau de téléphonie mobile DECT

Une alarme de synthèse "alarme feu" et "défaut système" seront raccordées au réseau de téléphonie mobile (contacts secs fermés). Les informations seront du type ESPA 4.4.4. compatible STIS. La liaison et les raccordements amonts / avals sont à la charge du présent lot (mise en série des contacts du C.M.S.I. et de la D.I.).

10) Alarme générale sélective

Des dispositifs d'alarme générale sonore (conforme MS 61) seront mis en place dans les circulations à chaque niveau. Ils seront du type AGS 24/48 de chez SIEMENS , raccordés sur module déporté type MEA 20.

11) Report d'alarme

Des boîtiers report d'alarme avec affichage de l'ensemble des informations de la centrale seront placés à chaque étage (niveaux 1 et 2,). Ils seront du type B3Q590 de chez SIEMENS raccordés sur un module IBUS/LON type E3I040 placé dans la centrale.

3.1.3. Assistance technique du constructeur

Le titulaire du présent lot et le constructeur devront : − l'étude, la réalisation et la fourniture des plans d'exécution chantier, − l'assistance technique en cours de chantier (réunions, essais, mises au point techniques, etc …), − les essais divers entre corps de métier avant réception (avec établissement de P.V.), − les essais divers entre corps de métier liés à la réception de l'installation avec établissement de P.V., − la mise à disposition de tout le personnel nécessaire aux essais, − la mise à disposition de tout le matériel nécessaire aux essais (foyers, perches, émetteurs / récepteurs radio,

etc …), − la fourniture du registre AP – MIS et certificat AP - MIS de l'installateur et du constructeur, − la formation du personnel.

3.1.4. Contrat d'entretien (Option à chiffrer, ne p as totaliser)

Le titulaire du présent lot devra l'établissement du contrat d'entretien annuel (hors période de garantie), comprenant : − 1 visite semestrielle de contrôle et de vérification complète des installations, − 1 visite annuelle d'entretien complet des installations, − intervention sur pannes quelconques en moins de 48 heures (sur demande téléphonique client).

3.2. Travaux divers

Le titulaire du présent lot devra l'ensemble des percements et saignées nécessaires à la distribution de son installation, ainsi que les rebouchages soignés coupe-feu 2 h de l'ensemble des réservations utilisées ou non.

Fait à ....................................................................., le ........................................................ Mention manuscrite : "Lu et Approuvé" L’ENTREPRENEUR (Cachet et signature)