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Pharmabulletin
Mai 2014
EDITORIAL Chères consœurs, chers confrères,
Le rôle premier de votre Union est clairement de vous défendre, tous azimuts, au niveau pro-
fessionnel. Et nous y travaillons tous les jours !
Soit indirectement, au sein de l’APB, de l’AUP et du VAN, qui vous représentent au niveau na-
tional et communautaire ; en étant actifs dans ces associations, nous remontons vos avis,
suggestions, doléances…nous essayons avec le Comité Directeur de l’APB, avec les autres
Unions, de prendre les meilleures décisions pour l’avenir de notre profession.
Au niveau plus spécifiquement Bruxellois, plusieurs dossiers chauds mobilisent actuellement
toutes nos énergies :
Amélioration du système de garde en collaboration étroite avec la commission du rôle de
garde.
Amélioration de la sécurité dans les officines : notre Union a été chargée de préparer ce
dossier au niveau national ; l’enquête pratique que nous vous proposerons bientôt à ce
sujet, servira de base à un « plan d’action » pour tenter, avec les instances concernées, de
juguler ce phénomène inquiétant.
Les CPAS de Bruxelles et Molenbeek cherchent à modifier FONDAMENTALEMENT les con-
ventions conclues avec les pharmaciens ; c’est inacceptable et nous y sommes très atten-
tifs ; une réunion a eu lieu le lundi 5 mai dans nos locaux pour les pharmaciens de ces
communes ; nous multiplions les contacts avec les responsables des CPAS, mais aussi avec
le service juridique de l’APB et différents responsables politiques pour contrer cette offen-
sive !!!!
Les réformes communautaires qui se succèdent octroient de plus en plus de compétences
au niveau régional ; nous avons donc pu rencontrer le cabinet de la Ministre Fremault en
charge de la santé à Bruxelles, pour un échange très constructif sur le rôle du pharmacien
dans la nouvelle configuration de la politique de la santé (prévention, vaccinations…). Vous
trouverez dans ces pages une interview de la Ministre Fremault.
Toute cette activité de Défense Professionnelle implique beaucoup d’engagement de votre
union. En plus des membres du Comité Directeur, trois personnes s’y consacrent à temps
plein. Ce coût doit être financé par les cotisations, mais surtout par les
revenus de notre Office de Tarification. Et oui, confier votre Tarification à
votre union, est la manière la plus directe de financer votre défense profes-
sionnelle !!! Je vous en reparlerai prochainement, car ce point est cru-
cial…pour vous, et pour votre Union !
Bien confraternellement, Phn. Luc Defrance, Président
SOMMAIRE
Interview avec la Ministre Fremault ... 2
Mémorandum APB-VAN-AUP ............. 4
Schémas de médication .................... 6
L’Assemblée Générale ...................... 8
Semaine de la migraine .................... 10
INTERVIEW : CELINE FREMAULT, MINISTRE BRUXELLOISE DE LA SANTE
En région bruxelloise, la répartition des compé-
tences pour ce qui concerne la santé est très
complexe. La réforme de l'état ne risque-t-elle
pas d'encore complexifier les choses ? Ou au
contraire, profiterez-vous de ces changements
pour clarifier la situation ? Comment envisagez-
vous la prise en charge des nouvelles compé-
tences et quelles seront les collaborations à
Bruxelles avec la Communauté Flamande et la
Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Ministre C. Fremault (cdH) : Au départ, les franco-
phones n'étaient pas demandeurs d'une telle réforme.
Maintenant qu'elle a été décidée après de longues né-
gociations, nous devons la transformer en opportunité.
Le cdH et les autres partis francophones signataires de
l'accord de la Sainte-Emilie plaident pour un recentrage
sur la Cocom (Commission communautaire commune
de Bruxelles-Capitale) : c'est la gestion par les Bruxel-
lois eux-mêmes et non une co-gestion de Bruxelles par
la Flandre et la Wallonie, comme d'aucuns le souhai-
tent !
Quant aux collaborations avec la Communauté fla-
mande et la Fédération Wallonie-Bruxelles, et je rajou-
terais le Fédéral, je considère qu'il faut les maintenir.
Je tiens à rappeler que depuis de nombreuses années,
en matière de santé, le Fédéral, les Communautés et
les Régions coopèrent et se parlent. Se parlent même
beaucoup, avec des résultats à la clé : une cinquan-
taine d'accords de coopération et de protocoles d'ac-
cords ont été conclus depuis ces dix dernières années.
Pour revenir à l'avenir institutionnel, l'enjeu c'est de
trouver un juste équilibre entre intégration dans la Co-
com lorsqu'il y a une plus-value à travailler ensemble,
tout en maintenant les spécificités des actions de la
Communauté flamande et de la Fédération Wallonie-
Bruxelles lorsqu'il y a des besoins particuliers en santé
dans le monde bruxellois néerlandophone ou franco-
phone.
Mon objectif est d'épargner aux professionnels de la
santé les complexités administratives, pour que, sur le
terrain, ils puissent se consacrer totalement à leur mé-
tier qui est de soigner les gens.
En quoi le transfert de compétences va-t-il mo-
difier l'organisation des soins de première ligne,
et quelles incidences cela aura-t-il plus particu-
lièrement sur l'activité du pharmacien ? Com-
ment pensez-vous impliquer les pharmaciens
dans la concertation sur les soins de santé de
première ligne ?
Ministre C. Fremault (cdH) : Il est probablement trop
tôt pour dire comment l'organisation des soins de pre-
mière ligne évoluera. Une grande partie des budgets
restent à l'INAMI et au Fédéral, je pense notamment
aux remboursements des médicaments, aux honoraires
des médecins généralistes et spécialistes, aux soins
infirmiers à domicile. Pour l'instant rien ne change.
Ministre C. Fremault: « Les pharmaciens
sont un véritable service de premier conseil
en termes de santé publique et générale-
ment d'une extrême justesse. »
Dans le contexte d'une évolution, j'entends pleinement
associer le secteur, car sans l'adhésion des acteurs le
système ne sait pas fonctionner.
Je suis également très attentive au maintien et même
au renforcement des valeurs fondatrices de notre sys-
tème : le libre choix, la liberté thérapeutique ainsi que
la qualité et l'accessibilité pour tous.
Tant que je serai en charge de cette compétence, ces
valeurs resteront le socle sur lequel reposeront les
développements futurs de nos soins de santé et parti-
culièrement dans les soins de première ligne.
Quel regard rétrospectif portez-vous sur la
législature précédente, et qu’est-ce que ceci a
changé pour le pharmacien ? Comment voyez-
vous le rôle du pharmacien dans la politique de
la prévention ?
Ministre C. Fremault (cdH) : Rétrospectivement et c'est
ma conviction : plus on agit sur la prévention et au
plus jeune âge, plus on est efficace en terme de santé
publique.
Je suis aussi Ministre de l'économie et du commerce.
J'ai visité chaque semaine un quartier commerçant.
Ces quartiers commerçants tissent humainement notre
société, nourrissent la proximité. Je suis toujours stu-
péfaite de voir à quel point les pharmaciennes et phar-
maciens sont des piliers dans ces quartiers. Ils pren-
nent le temps d'écouter leurs clients... leurs patients
voudrais-je dire. Ils écoutent, rassurent, conseillent.
Ils sont là à portée de main. Les pharmaciens sont un
véritable service de premier conseil en termes de san-
té publique et généralement d'une extrême justesse.
Par contre ils n'hésitent pas à rediriger leurs clients
vers un médecin lorsqu'ils sentent que la situation l'im-
pose.
La prévention c'est aussi agir dans toutes les politiques
sur ce qu'on appelle les déterminants de la santé
comme le logement, avoir une formation, un emploi,
des relations sociales, etc. C'est évidemment aussi
adopter de bons comportements comme avoir des
activités physiques, manger équilibré et ne pas fumer.
Une enquête, actuellement en cours, montre
que la garde de nuit est très lourde pour le
pharmacien, le plus souvent sollicité pour des
cas ne relevant pas de l'urgence. Notre de-
mande sera très certainement de réduire ou
supprimer la garde de nuit, pourriez-vous sou-
tenir une telle demande ?
Ministre C. Fremault (cdH) : Je ne m'avancerai pas sur
la suppression pure et simple de la garde de nuit. Mais
je le dis chaque fois que j'en ai l'occasion : le plus im-
portant dans le secteur de la santé, c'est l'humain, ce
sont non seulement les patients qui sont soignés mais
ce sont surtout les femmes et les hommes qui, jour
après jour, 24h sur 24, y travaillent, et souvent plus
les femmes que les hommes. Et je veux donc leur
rendre hommage. Leur conscience professionnelle,
leur motivation et leur disponibilité doivent être sa-
luées.
Peut-être devrait-on réfléchir à un modèle collaboratif
et basé sur le libre choix du pharmacien? Ceux qui
acceptent de faire des gardes de nuit ne devraient pas
en être privés. Par ailleurs, dans les zones en carence
de garde de nuit, une collaboration avec des services
d'urgence des hôpitaux qui sont eux-mêmes ouverts
24h sur 24h, pourrait être envisagée.
Je ne ferme aucune porte mais il n'y a d'avenir durable
du secteur au bénéfice des patients que si les acteurs
des soins de santé parmi lesquels les pharmaciennes
et pharmaciens sont pleinement associés à son évolu-
tion.
Lors de notre rencontre avec le cabinet de la
Ministre Fremault, nous avons eu un échange
très constructif sur le rôle du pharmacien dans
la nouvelle configuration de la politique de la
santé (prévention, vaccinations…). Vous pou-
vez retrouver sur la page suivante le texte du
MEMORANDUM que nous lui avons soumis.
APB—VAN—AUP : PRIORITES POUR LE SECTEUR PHARMACEUTIQUE
L'Association Pharmaceutique Belge (APB), l'Association
des Unions des Pharmaciens (AUP) et le Vlaams Apothe-
kers Netwerk (VAN) ont établi une note commune repre-
nant les priorités pour le secteur pharmaceutique.
Les revendications ont été soumises aux différents politi-
ciens Bruxellois, Wallons et Flamands à l'occasion des
élections. Dans ce mémorandum, nous attirons l'attention
des politiciens sur l'évolution de la profession de pharma-
cien et la viabilité de la pharmacie.
ÉVOLUTION DE LA PROFESSION DE PHARMACIEN :
La délivrance responsable et accompagnée de tous les
médicaments demeure une mission-clé.
Le pharmacien en tant que prestataire de soins a la
volonté d’optimaliser les Soins pharmaceutiques
grâce au développement de services complémentaires
:
Étendre le Dossier Pharmaceutique Partagé à
tous les pharmaciens afin de permettre la consulta-
tion de données exhaustives et maximiser ainsi les
soins et la responsabilité à l'égard du patient, de sa
santé et de sa thérapie.
Rédiger, pour les patients polymédiqués, un Sché-
ma de médication qui pourra servir de fil conduc-
teur à tous les prestataires de soins concernés pour
l'administration des médicaments.
Élargir et intensifier les entretiens d'accompa-
gnement de nouvelle médication (ENM) en
vue de favoriser l'observance thérapeutique, l'effica-
cité de la thérapie et de diminuer les problèmes
délétères liés au mésusage des médicaments.
Le pharmacien peut contribuer à limiter les coûts
pour les traitements médicamenteux tant pour la col-
lectivité que pour les patients.
Une partie du gain budgétaire réalisé grâce aux in-
terventions du pharmacien, doit être réinjectée dans
le secteur afin de garantir et pérenniser l’exercice de la
profession et les services rendus aux patients.
Il est nécessaire de reconnaître la formation per-
manente et continue en :
créant une spécialisation en pharmacie d'offi-
cine permettant l’accréditation des instituts de
formation continue
finançant la formation continue et les instituts
de formation continue
Le pharmacien doit faire partie de l'équipe de soins
multidisciplinaires autour du patient chronique, et
ce, en qualité d'expert du médicament et de son
bon usage et de principal promoteur de l'observance
thérapeutique.
La Concertation Médico-Pharmaceutique doit
être réenclenchée afin de mieux définir les rôles de
chaque groupe professionnel et les synergies à cons-
truire ensemble dans l’intérêt du patient. Les budgets
disponibles à cet effet doivent être libérés.
VIABILITÉ DE LA PHARMACIE :
Il faut prévoir :
Une ligne budgétaire distincte pour la rémunéra-
tion des pharmacies d'officine au sein du budget de
l'INAMI.
Un recalibrage des honoraires de base.
Un soutien aux investissements réalisés dans des
infrastructures IT structurelles et innovantes.
Il faut assurer et améliorer :
La bonne répartition des pharmacies, afin que le
rayon d'action minimal de chaque pharmacie puisse
garantir des soins de qualité pour chaque patient.
L'emploi : Plus de 20.000 personnes actives, dont
16.000 salariés, celui-ci doit être garanti.
Des mesures pour redonner la possibilité aux jeunes
confrères de reprendre une pharmacie.
La sécurité des pharmacies qui doit être une priorité
L’attractivité financière du secteur.
CONCERTATION STRUCTURELLE AU NIVEAU COMMUNAU-
TAIRE :
Impliquer davantage les pharmaciens dans la poli-
tique et les soins de santé de première ligne dans le
cadre de la 6ème réforme de l'État.
Élaborer une concertation structurelle et recon-
nue à tous les niveaux (fédéral et communautaire).
APERÇU DES ACTIVITES DE L’UNION JANVIER—AVRIL 2014
Votre Union fait beaucoup de choses, mais ne le fait pas
assez savoir. Nous le ferons désormais systématique-
ment. Voici un aperçu (non-exhaustif) de ce que nous
avons entrepris ce premier quadrimestre dans le cadre
de nos missions de défense professionnelle et de déve-
loppement de la profession.
Défense de la profession :
Rencontre avec la Ministre Fremault : Les réformes
communautaires qui se succèdent octroient de plus en
plus de compétences au niveau régional ; nous avons
donc pu rencontrer le cabinet de la Ministre Fremault
en charge de la santé à Bruxelles, pour un échange
très constructif sur le rôle du pharmacien dans la nou-
velle configuration de la politique de la santé
(prévention, vaccinations…). Vous pouvez retrouver
dans ce Pharmabulletin une interview de la Ministre
Fremault ainsi que le texte du mémorandum que nous
lui avons soumis.
CPAS de Bruxelles et de Molenbeek : Les CPAS de
Bruxelles et Molenbeek cherchent à modifier FONDA-
MENTALEMENT les conventions conclues avec les
pharmaciens : c’est inacceptable et nous y sommes
très attentifs ; nous multiplions les contacts avec les
responsables des CPAS, mais aussi avec le service
juridique de l’APB et différents responsables politiques
pour contrer cette offensive !!!!
Rencontre avec Maggie Deblock : Suite aux projets du
CPAS de Molenbeek nous avons rencontré Madame
Maggie Deblock, Secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migra-
tion. C’était également l’occasion de lui soumettre les
priorités du secteur pharmaceutique repris dans le
mémorandum de l’APB, VAN et AUP.
Sécurité en officine : Suite aux agressions de plus en
plus nombreuses, notre Union a mis cette probléma-
tique à l’agenda de l’APB. Nous préparons actuelle-
ment ce dossier au niveau national ; l’enquête pra-
tique que nous vous proposerons à ce sujet, servira
de base à un « plan d’action » pour tenter, avec les
instances concernées, de juguler ce phénomène in-
quiétant.
Rôle de garde : L’organisation du rôle de garde est un
des dossiers actuels au Conseil Fédéral. Au niveau
bruxellois nous nous sommes réunis avec la VUB pour
une étude sur la satisfaction de l’organisation du rôle
de garde sur Bruxelles. Les résultats sont en cours
d’analyse et serviront pour soumettre des recomman-
dations à la commission du rôle de garde en vue de
l’amélioration du système de garde.
Flyers et affiches APB désormais bilingues : Suite à la
demande de nos membres, nous avons obtenu que
l’APB prévoie la distribution bilingue des affiches et
flyers destinés aux patients. Dorénavant tous les phar-
maciens Bruxellois recevront donc 70% des affiches et
folders dans leur langue et 30% dans l’autre langue,
pour ainsi pouvoir atteindre tous les patients de l’offi-
cine lorsqu’il y a une campagne nationale importante.
Développement professionnel :
Journée des stagiaires : En collaboration avec les
unions membres de l’AUP nous avons organisé une
journée pour les étudiants en dernière année de
pharmacie de l’ULB, l’UCL et l’ULG. Tout au long de
la journée, nous avons familiarisé les 250 étudiants
avec le paysage pharmaceutique belge, la tarifica-
tion, les aspects juridiques et déontologiques, les
évolutions digitales dans notre secteur, le statut so-
cial et la reprise d’officine. A la fin de la journée,
chaque étudiant a reçu un livre de stage reprenant
toute la règlementation utile à la tarification.
Soirée info « DPP » : Plus de 170 pharmaciens se
sont rendus dans nos locaux pour la soirée d’infor-
mation sur le Dossier Pharmaceutique Partagé qui fût
un réel succès. A ce jour, 1150 pharmaciens ont déjà
demandé l’activation du DPP auprès de Farmaflux.
Concertation médico-pharmaceutique : Après la pu-
blication du « Guide de concertation », nous poursui-
vons la promotion d’une concertation entre médecins
et pharmaciens. Pour cela, nous participons au
groupe de travail de l’APB sur la concertation et nous
développons maintenant un kit d’animation pour les
GLEM (groupes locaux de médecins). Une première
concertation a déjà eu lieu avec les médecins et
pharmaciens d’Anderlecht et de Molenbeek.
Réception Nouvel-An : La réception de nouvel-an fût
débutée par une visite des plus belles façades de
l’Art Nouveau Bruxellois, pour ensuite se retrouver
entre collègues pendant une réception animée avec
un live band.
ET VOUS, FAITES VOUS DES SCHEMAS DE MEDICATION ?
Il est temps de prendre les choses en main et d’implé-
menter le schéma de médication dans votre pratique
quotidienne, avant que d’autres ne le fassent ! En
tant que pharmaciens, nous sommes particulièrement
bien positionnés pour prendre en charge la création et
la modification des schémas de médication.
L’usage correct des médicaments, surtout en cas de
schémas de posologie complexes est parfois difficile :
certains médicaments doivent se prendre plusieurs
fois par jour pendant les repas, d’autres seulement
une fois par semaine, parfois le matin une demi-heure
avant le petit-déjeuner et d’autres seulement un jour
sur deux,… Ajoutons à cela que les patients reçoivent
parfois différentes instructions dépendant des dispen-
sateurs de soins ou de l’aide-soignant qui le conseil-
lent… En plus, dans la notice, l’information est sou-
vent complexe et ne correspond pas toujours à la
prescription du médecin. Ce n’est pas étonnant que
les patients ne s’y retrouvent plus !
Un schéma de médication peut faciliter la
bonne prise des médicaments et constitue un
outil d’aide essentiel pour le patient !
De plus en plus de patients ont un schéma de
médication
Via l’enregistrement des codes CNK pour la “création
du schéma de médication”, la “modification de l’an-
cien schéma” et le “contact avec le prestataire”, nous
pouvons suivre l’implémentation de ce service en
Flandres et à Bruxelles. Et ça part à la hausse ! De
plus en plus de patients recoivent un schéma de mé-
dication de leur pharmacien. Au total, nous en comp-
tons déjà plus de 2.682, un chiffre qui est probable-
ment une sous-estimation car tous les pharmaciens
n’enregistrent pas cette prestation.
Comment s’y prendre ?
Remettez au patient un schéma vierge et
demandez-lui de noter tous les médica-
ments qu’il prend, pour sa prochaine visite
à la pharmacie.
Utilisez ces données et complétez avec les
données de l’historique son dossier phar-
maceutique. Parcourez-le avec le patient
et vérifiez les moments de prises.
Remettez ce schéma au patient. Motivez le
patient à prendre avec lui le schéma à
chaque visite chez son médecin généra-
liste et spécialiste, lors d’une hospitalisa-
tion,…
Et pour finir, n’oubliez pas de scanner le CNK corres-
pondant à la création d’un schéma de médication :
5520-036.
Campagne publique
Le Vlaams Apothekersnetwerk (VAN) organise par ail-
leurs une campagne publique afin de sensibiliser les pa-
tients au schéma de médication. Cette campagne est
soutenue par le gouvernement flamand. Dès le 15 mai,
un spot radio passera sur Radio 1 et Radio 2, dans le-
quel on entend un patient âgé qui a des difficultés avec
la prise de ses médicaments. Le spot a pour but d'inciter
le patient à demander un schéma de médication à son
pharmacien lorsqu'il a des difficultés avec la prise de ses
médicaments.
Hormis le spot à la radio, le VAN a aussi développé deux
vidéos, une affiche et un folder qui expliquent ce qu’est
un schéma de médication. Vous trouverez quelques
exemplaires des folders en annexe de ce Pharmabulle-
tin.
Nous vous informons de cette campagne, car vous aurez
peut-être des patients néerlandophones qui vous pose-
ront des questions à ce sujet. Mais également parce que
les schémas de médication concernent tous les patients,
et que cela peut être l'occasion pour vous d'aborder ce
sujet avec vos différents patients, peu importe la langue
qu'ils parlent.
Exemple d’un schéma de médication vierge
COMPTE RENDU DE NOS ACTIVITES EN 2013
Dans le cadre de notre mission de la Défense Profes-
sionnelle et de la représentation des Pharma-
ciens Bruxellois nous avons eu l’occasion de travailler
en concertation étroite avec les différents organismes
suivants :
L’AUP (l’Association des Unions de Pharmaciens) et
le VAN (Vlaams Apothekers Netwerk), dont nous
sommes par ailleurs membres fondateurs.
L’APB
La FAMGB (Fédérations des Associations de Méde-
cins Généralistes à Bruxelles) et le BHAK (Brusselse
Huisartsenkring)
Les 19 CPAS de Bruxelles
Le RML-B et Huis voor Gezondheid - les deux Ré-
seaux Multidisciplinaires Locaux de Bruxelles
Le SISD-Bruxelles (Services Intégrés de Soins à
Domicile) et le BOT vzw (Samenwerkingsinitiatief
Eerste Lijn)
Au cours de l’année écoulée nous avons également eu
l’occasion d’organiser les différentes activités sui-
vantes :
Réception Nouvel-An à la Brasserie Timmermans
A.G. + soirée info « PMI »
Soirée info « MyCareNet »
Soirée info « ENM »
Soirée info « Remise/reprise d'officine »
Soirée info « Produits vétérinaires »
Soirée info « Pharmabench »
Soirée info « L'incorporation des réserves » en col-
laboration avec la Banque van Breda
Prepare 4 Future
Journée des Stagiaires ULB & UCL
Journée des Stagiaires VUB
Journée des jeunes diplômés
Ateliers SSPF "1ère délivrance"
APINTO: formation sur les interactions en officine
Tweede Top van de Vlaamse Apotheker (VAN)
Cours de néerlandais « orientés pharmacie »
Achat groupé : thermomètres
Reprise des chimiques périmés (SITA)
En collaboration avec Huis voor Gezondheid et le RML-B
nous avons également créé un guide de concertation
médico-pharmaceutique, un outil précieux permet-
tant un dialogue entre les pharmaciens et les médecins
généralistes pour une optimisation des soins aux pa-
tients.
Lors de notre Assemblée Générale nous avons organisé
une rencontre ayant pour thème « La préparation de
médication individuelle - PMI» au sujet de la nou-
velle réglementation relative à la préparation de médi-
cation individuelle (PMI) afin de faire un point de la si-
tuation.
La soirée d’information que nous avons organisée au
sujet des Entretiens de Nouvelle Médication
(ENM), avait pour but d’éclairer le pharmacien sur les
modalités pratiques et fut suivie d’une session d’infor-
mation au sujet de l’application web développée par le
CDSP.
Nous avons abordé les différentes implications de My-
CareNet dans la pratique quotidienne en officine et
son installation lors d’une soirée à la VUB lors de la-
quelle le pharmacien Ronlez était l’orateur.
Toujours en fonction des besoins et des suggestions de
nos membres... nous sommes à leur disposition pour
toute aide relative à une reprise d’officine, des diffi-
cultés rencontrées avec les CPAS, ou toute autre né-
cessité relative à la pratique quotidienne en officine
(Pharmacilities).
L’année à venir nous réserve de grands défis à relever
et des dossiers à aborder :
DPP, Recip-e, eHealth,
Concertation médico-pharmaceutique
PMI
Soins transmuraux
Schéma de médication
…
… et ceci toujours en fonction des besoins et des sug-
gestions de nos membres…
ASSEMBLEE GENERALE DU 22.04.2014
COTISATION 2014
L’assemblée générale a décidé de porter le mon-
tant de la cotisation 2014 hors TVA à :
Pour les adhérents à l’office de tarification : 110 €
Pour les autres : 170 €
PRESENTATION DES COMPTES DE L’UPB-AVB
Les comptes de bilans et de résultats ont été présentés
et commentés, à la suite de quoi le rapport des com-
missaires aux comptes a été lu et la décharge aux
membres du Comité Directeur et à la direction de
l’Union a été votée à l’unanimité.
Les comptes, ainsi que le procès-verbal de l’AG, sont
consultables au siège de l’Union sur simple demande.
Les éléments marquants qui ressortent de l’examen de
ces comptes sont les suivants :
Notre Union finance ses membres à hauteur de près de
2 millions d’euros, pour 1,1 million par l’avance faite
représentant la dette des CPAS, et pour 900.000 € par
des avances directes aux pharmaciens, dans le cadre
de reprises ou de plans d’aide.
Au niveau des résultats, nous clôturons avec une perte
de 122.900 € (69.409,35 € avant amortissement), dont
19.000 € représentent une provision consécutive à la
faillite d’un confrère.
Au niveau des recettes, nos revenus de tarification di-
rects ont baissé de 2,8% (17.622 €) ; ceux reçus de
l’INAMI ont diminué de 35,6% (56.571 €), en raison
d’une erreur de l’INAMI en 2012 ; ils ont trop payé en
2012 et ont corrigé la situation en 2013. Au niveau des
autres revenus, nous enregistrons une augmentation de
5%, qui constitue essentiellement du sponsoring cou-
vrant en grande partie l’accroissement des frais géné-
raux (cfr infra).
Au niveau des dépenses, nous avons encore réduit nos
frais de personnel de 3,7 % (25.782€), tandis que nos
frais généraux sont en augmentation en raison du fi-
nancement de deux activités majeures, le guide de con-
certation mis en place et la journée des pharmaciens
diplômés depuis 8 ans.
Nos prévisions pour 2014 dégagent encore une perte
avant amortissement de 43.600 €.
En conclusion, la situation est préoccupante, même si
notre Union dispose encore d’importantes réserves.
MESURES A PRENDRE
Au niveau des mesures à prendre, il nous est difficile
d’encore imaginer de réduire nos dépenses ; néan-
moins, un nouvel examen de celles-ci sera encore fait,
qui ne débouchera malheureusement pas sur des éco-
nomies importantes.
La seule manière de revenir à l’équilibre est de travailler
sur nos recettes, qui proviennent des cotisations et des
revenus de tarification. Sur 450 pharmaciens indépen-
dants à Bruxelles, seuls 335 sont membres de notre
Union et 272 nous confient leur tarification.
Pour augmenter le nombre de nos membres, nous al-
lons davantage communiquer vers les « non-
membres » afin de mieux mettre en valeur l’action que
nous menons pour eux. En effet, dans le cadre de la
défense de la profession, tous les pharmaciens bénéfi-
cient de nos démarches ; il serait normal qu’ils contri-
buent aux coûts que cela engendre.
Pour accroître nos revenus de tarification, outre les dé-
marches que notre équipe entreprend chaque année,
nous allons intensifier le parrainage mis en place voici
deux ans. Tout membre qui amène un nouvel adhérent
à notre office de tarification verra ses frais de tarifica-
tion baisser pendant un an de 30% des revenus géné-
rés par le nouvel adhérent.
Un exemple : un nouvel adhérent a des frais de tarifica-
tion de 2.500 € par an, son parrain recevra 750 €.
Pour un membre qui apporte trois nouveaux membres,
cela revient, « en moyenne », à bénéficier d’un an de
tarification gratuite.
BON A SAVOIR
Cette rubrique apporte des informations utiles au pharmacien et/ou à ses patients. Vous êtes à votre tour au
courant de quelque chose « bon à savoir » ? Merci de nous le communiquer. Nous le diffuserons dans cette
rubrique.
Soutenez la « Semaine de la MIGRAINE » et aidez vos patients à trouver des solutions pour
affronter la migraine de manière plus efficace.
1 Belge sur 5 souffre un jour de migraine.
Ils optent souvent pour un médicament qui n’est pas adapté. Un analgésique de base n’est pas toujours la
bonne solution pour les maux de tête, les nausées, la photo- et la phonophobie.
Mais vos patients savent-ils qu’ils souffrent de migraine ?
Il semble en effet que 19% des patients belges qui ont recours à un médicament OTC pour leurs céphalées
ne savent pas qu’il souffrent de migraine. La migraine est une affection souvent difficile à déceler en raison
de la complexité du syndrome et de l’apparition de divers croisements avec d’autres céphalées. En outre,
plus de 40% des Belges ne consultent pas leur médecin en cas de migraine. De ce fait, cette mala-
die est souvent sous-diagnostiquée et par conséquent, mal traitée voire pas du tout ou trop tard.
Pour leur faire connaître cette affection spécifique et ses symptômes, la 2ème édition de la Semaine de la
Migraine va se dérouler du 12 au 17 mai 2014 dans les officines. Durant cette semaine, vous se-
rez plus que jamais un point de contact privilégié pour vos patients.
Pour vous soutenir dans votre rôle de conseiller, vous avez reçu différents outils :
Un poster pour votre vitrine, une pancarte comptoir et des dé-
pliants pour les patients. Placez-les dans des endroits visibles :
vos patients sauront ainsi qu’ils peuvent vous demander conseil.
Un dossier d’information :
Il vous donnera plus d’informations sur les différents types de cé-
phalées et les éventuels symptômes qui y sont liés.
Test de la migraine :
Vous trouverez le test de la migraine dans le dossier d’information
et dans le dépliant destiné aux patients. Vous pouvez discuter du
résultat avec vos patients.
Un journal de la migraine :
Grâce à ce journal, votre patient pourra noter pendant quelques
mois consécutifs tous les détails de ses crises de migraine. Il aura
ainsi une meilleure vue du nombre de crises et de leur sévérité, et
y reconnaîtra peut-être des schémas répétitifs.
Une action aux nombreux partenaires
L’ensemble de l’action se déroule avec le soutien de L’APB, la Ligue Belge Contre Les Céphalées, l’Ophaco
et Novartis Consumer Health.
OFFRES D’EMPLOI
Notre Union cherche étudiants en pharmacie pour rempla-cement en travail administratif de tarification. Contactez-
nous via [email protected]
La SSPF (Société Scientifique des Pharmaciens Franco-
phones) engage des jobistes : Profil : dynamique, ponctuel
et motivé par un travail en soirée, disponible 2 soirs/mois,
posséder une voiture - Mission : assurer la logistique des
soirées, accueil des pharmaciens et distribution des syllabi,
présences, installation du matériel nécessaire au conféren-
cier, reprise des documents en fin de soirée (évaluation et
documents restants) – Les heures prestées et les frais de
déplacement sont rémunérés. Contact : Audrey Champenois
tél. : 081/25.14.19
e-mail : [email protected]
L’INIG est à la recherche d'un pharmacien conseiller, indé-
pendant, à raison d’environ 3 jours par semaine. Le phar-
macien conseiller a pour tâche de suivre et d’adapter la rè-
glementation du remboursement des médicaments et assi-
milés pour les bénéficiaires de l’INIG, de préparer les arrê-
tés royaux ad hoc et de préparer les dossiers de demande
de remboursement des bénéficiaires pour la commission des
soins de santé. Il 's'agit d'un travail interactif au sein du
service des soins de santé de l’INIG en collaboration avec
les médecins et les assistants sociaux. Vous êtes intéressé ?
Contactez-nous via [email protected]
Pharmacie Schaerbeek cherche pharmacien adjoint – pour
un CDI - parlant arabe. GSM : 0487/15.26.44
Recherche Pharmacien ( h/f) plein temps ou ¾ temps pour
une pharmacie dans un quartier agréable faubourg nord de
Bruxelles ( ring sortie Grimbergen). De préférence bilingue
ou très bonne connaissance du néerlandais. Pharmacie dy-
namique avec une partie parapharmacie bien développée.
GSM : 0475/71 69 55
Pharmacie à Bruxelles cherche un(e) pharmachien(ne) titu-
laire, billingue et souriant(e). Emploi immédiat. On vous
offre une ambiance agréable et un horaire agréable
GSM : 0476/47.40.51
RECHERCHE D’EMPLOI
Assistante en pharmacie trilingue en fin de formation CVO
Elishout Anderlecht, motivée, sérieuse, souriante, cherche
emploi en clinique ou pharmacie sur Bruxelles et Brabant.
Libre à partir du 15 mars 2014. GSM : 0485/210.923
Pharmacienne (10 ans d'expérience) statut de salariée, sou-
riante, dynamique, se débrouillant en néerlan-
dais/anglais/arabe et motivée, recherche un CDI - Temps
Plein fixe ou en itinérance sur Bruxelles. Libre immédiate-
ment. Tél. : 0474/51.65.42
Jeune pharmacienne (diplômée en 2013) cherchant un CDD
sur Bruxelles à partir du mois de mai 2014. Disponible plus
tôt si nécessaire. Temps plein ou partiel. GSM :
0474/33.47.17
Assistante en pharmacie, avec plan Activa, motivée et dyna-
mique, recherche un emploi mi-temps à partir de septembre
2014. GSM 0486/99.68.73
Assistante en pharmacie motivée, sérieuse, souriante,
cherche emploi . Région de Bruxelles – Disponible immédia-
tement – GSM : 0487/98.40.96
Jeune pharmacienne diplômée UCL en décembre 2013, en-
treprenante, motivée, organisée, ayant un esprit d'équipe,
toujours sous statut étudiant et possédant un véhicule -
cherche emploi à temps plein, partiel ou remplacements.
Disponible immédiatement. GSM : 0499/10.90.83
Assistante (14 ans d’expérience) cherche emploi temps
plein – Bruxelles (Anderlecht, Molenbeek) –
GSM 0477/96.96.13
Pharmacienne diplômée en 2013 cherche un CDI/CDD en
région bruxelloise GSM : 0485/43.17.29
Jeune pharmacienne (UCL 2013) cherche CDI/CDD, temps
plein/partiel, comme pharmacien-adjoint ou remplaçant sur
Bruxelles.
Disponible immédiatement. GSM 0489/47.64.28
Assistante en pharmacie, organisée, méthodique, sociable,
cherche emploi - connaissance d’offigest –
Contact : e-mail : [email protected] – GSM :
0486/12.88.42
Pharmacienne diplômée ULB 2013, cherche CDI temps plein
de pharmacien adjoint à Bruxelles – Motivée, souriante et
dynamique. GSM : 0488/58.47.28
Pharmacienne ayant 1 an d’expérience, dynamique sou-
riante, organisée et esprit d’équipe, cherche emploi temps
plein à Bruxelles et environs.
GSM : 0495/10.21.72
Assistante en pharmacie, souriante, dynamique, motivée,
précise cherche emploi - temps plein - à Bruxelles. GSM
0484/67.51.13
ANNONCES
Rédaction :
Laure Geslin
Luc Defrance
Francis Van der Maren
Mise en page :
Chantal Breuer
Rosa Martin
Illustrations :
iStockphoto
Laure Geslin
UPB-AVB
Union des
Pharmaciens de Bruxelles
Rue Colonel Bourg
127-129 Bte 4
1140 Bruxelles
Tél. : 02/219.40.56
Fax : 02/217.82.64
E-mail : [email protected]
Site web : www.upb-avb.be
OFFICINES A REMETTRE
Très belle ancienne pharmacie de
style dans le quartier Châtelain à
Bruxelles. Chiffre d'affaires de +
800.000 € avec une clientèle stable
et fidèle. Possibilité d'acquérir l'im-
meuble. Pour rendez-vous et rensei-
gnements :
Pharmacie en SPRL à remettre, ré-gion de Bruxelles-Ouest. Chiffre d’af-
faires : 600.000 € - Pharmacie à fort potentiel de croissance dans un quar-
tier agréable. Rez-de-chaussée com-mercial à vendre.
Contact : [email protected]
Pharmacie à céder sur Charleroi :
CA 300.000€. Info : Marc Geudewert
0495/46.58.23 [email protected]
Pharmacie à céder dans quartier
agréable. Commune à facilitées. CA
€ 700.000 à 750.000. Immeuble à
discuter.
Infos : [email protected]
A remettre à Woluwé Saint-Lambert,
pharmacie de quartier en SPRL
(clientèle Union Européenne, à proxi-
mité d’une école, de 3 crèches et
d’un centre médical), CA de 426000 €
en progression, avec achat, ou non,
du bâtiment (rez 100m²).
GSM après 19h : 0486/75.88.76.
Pharmacie à remettre située à
Schaerbeek, avec ou sans bâtiment.
C.A. 360.000 €. GSM :0473/47.37.26
Schaerbeek, pharmacie à remettre
avec bâtiment. CA 330.000€.
Tél.: 02/241.15.64
Pharmacie à remettre à Molenbeek,
Bd du Jubilé, avec ou sans le bâti-
ment. Contact : 02/751.90.91
Drogenbos, cession pour fin de car-
rière. Pharmacie (société) + maison à
reprendre. Bénéf. br. 180.000 €.
Clientèle bilingue. Pharmacie avec
potentiel.
Tél.: 02/377.90.73 ou 02/353.14.00