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31ème
Congrès International 2014 de l' Ordre des Experts Comptables de Tunisie |OECT| Développement économique : Modèle et gouvernance de la décentralisation
09h00 – 09h30
09h30 – 10h30
Modérateur
M. Lotfi MAKTOUF, Président de la Fondation Almadanya et ancien Conseiller
Principal auprès du Fonds Monétaire International
10h30 – 11h00
11h00 – 12h30
Modérateur
Mme Riadh ZGHAL, Professeur Émérite en Sciences de Gestion à la Faculté des
Sciences Économiques et de Gestion de Sfax
M. Abdellatif KHEMEKHEM, Professeur en Économie, Fondateur et ancien
Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Sfax
M. Mongi BOUGHZALA, Professeur en Économie à la Faculté des Sciences
Économiques et de Gestion de Tunis
M. Mokhtar HAMMAMI, Directeur Général des collectivités locales, Ministère
de l'Intérieur
M. Hatem MLIKI, Directeur technique CILG VNGI
M. Rainer KRISCHEL, Président du bureau de GIZ en Tunisie
M. Ammar AMRI, Expert Comptable
12h30– 13h30 60 mn pour convaincre
13h30 – 15h00
15h00 17h00
15h00 – 16h30 Laboratoire 1
Ministères concernés
Modérateur
M. Abderrazek ZOUARI, Président du Conseil d'administration de l'UBCI et ex
Ministre du développement régional
M. Jamel Eddine GHARBI, Directeur du laboratoire de valorisation du
patrimoine naturel et culturel et ex Ministre du développement régional
M. Sami AOUADI, Professeur en Économie à la Faculté des Sciences
Économiques et de Gestion de Tunis
M. Imed DEROUICHE, Président Directeur Général de "Petrofac" et Ingénieur
géophysicien des universités japonaises
Mme Henda GAFSI, Senior Adviser CILG VNGI
16h30 – 17h00 30 mn pour convaincre
Le mercredi 17 septembre 2014
Accueil des participants et visite du village des exposants et projection du film "30 ans de l'OECT racontés par ses Présidents"
Session plénière inaugurale
Pause café et inauguration officielle du village des exposants
Session plénière centrale : Cadre conceptuel de la décentralisation
M. Slaheddine ZAHAF, Président de la Commission de la réforme administrative et anti corruption à l'Assemblée
Nationale Constituante
Modèle de la décentralisation : Concept, approches, avantages et risques
La synergie multiple de la décentralisation
Modèle économique de la Tunisie 2015 2020 : la décentralisation pour le
développement économique
M. Rached FOURATI, Président d'honneur de l'OECT
Mot de bienvenue du Président du Conseil Régional du Sud de l'OECT
Mot du Président de la délégation spécial de Sfax
Allocution d'ouverture du Président de l'Ordre des Experts Comptables de
Discours du Ministre des Finances
La décentralisation, fondement de gouvernance et de développement pour la
Nouvelle Tunisie
Membres du Gouvernement tunisien (Min. de l'économie et des finances, Min. de l'intérieur, Min. de l'industrie de l'énergie et des
mines, Min. du commerce et de l'artisanat, ...)
Corps de contrôle (cour des comptes, CGF, CGSP, CGDEAF, …)
Partenaires et bailleurs de fonds (BM, FMI, CE, BAD, BERD, BEI, JICA, AFD, PNUD, USAID, …)
Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT)
Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA)
Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP)
Processus d'opérationalisation de la décentralisation : perspectives et enjeux
Gouvernance et décentralisation
La mise en place de la décentralisation : des réussites … et des échecs
(bechmarking international et étude GIZ)
Rôle de l'Expert comptable pour accompagner la décentralisation : de la
consécration par la constitution à la mise en place en Tunisie
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement)
Ministère de l'équipement, de l'aménagement du territoire et du développement durable / Ministère de l'intérieur /
Ministère des affaires sociales / Ministère de l’industrie, de l’énérgie et des mines / Ministère du commerce et de
l'artisanat / Ministère du tourisme / Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle / Ministère de l'éductaion
/ Ministère de la jeunesse, des sports, de la femme et de la famille / Ministère de l'industrie / Ministère de la culture
M. Ahmed BELAIFA, Président d'honneur de l'OECT
Décentralisation et développement durable : interdépendance inter et intra
générationnelle
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif
Décentralisation et développement des grands projets et de l'infrastructure
Union Tunisienne des Professions Libérales (UTPL)
Organisation Tunisienne de Défense des Consommateurs (ODC)
Déjeuner et visite du village des exposants
Travaux de trois laboratoires simultanés : le congressiste assiste à l'un des laboratoires au choix et recevra la documentation exhausitive relative
à tous les laboratoires.
Décentralisation : outil de développement local durable
Décentralisation et genre
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Assemblée Nationale Constituante (Commission des affaires sociales, Commission des affaires de l'éducation, Commission de
l'infrastructure et de l'environnement, ...)
Membres du Gouvernement tunisien (Minist. de l'équipement, de l'aménagement du territoire et du développement durable, Minist.
de l'intérieur, Minist. des affaires sociales, …)
Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD)
Tunisie, Sfax, les 17 et 18 septembre 2014 Page 1 de 3
31ème
Congrès International 2014 de l' Ordre des Experts Comptables de Tunisie |OECT| Développement économique : Modèle et gouvernance de la décentralisation
15h00 – 16h30 Laboratoire 2
Ministères concernés
Modérateur
M. Amine MAHFOUDH, Professeur en Droit contitutionnel à la Faculté de Droit
de Sousse
M. Hatem MLIKI, Directeur technique CILG VNGI
M. Abdeljawed HARRAZI, Juriste et ancien Président de la sous commission de
l'Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (circonscription de Tunis
1)
M. Chawki TABIB, Président du Centre de Conciliation et d'Arbitrage de Tunisie
(CCAT)
16h30 – 17h00 30 mn pour convaincre
Centre de Conciliation et Arbitrage de Tunis
15h00 – 16h30 Laboratoire 3
Ministères concernés
Modérateur
M. Slim BESBES, Professeur agrégé de Droit fiscal et des finances publiques et
ex Ministre des finances par intérim
M. Khalil LABIDI, Directeur Général de l'Agence de Promotion de
l'Investissement Extérieur (FIPA)
M. Moez BEN FRAJ, Président de la chambre fiscale et juge contrôleur des
entreprises confisquées
M. Ahmed FEKI, Directeur à la Haute Instance de la Commande Publique
(HAICOP)
16h30 – 17h00 30 mn pour convaincre
Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur
Agence de Promotion de l'Industrie et de
Agence de Promotion des Investissements Agricoles
17h00 – 18h00
18h00 – 20h00Rencontres
B2B/B2C/B2G
21h00 – 00h00
09h00 11h00
09h00 – 10h30 Laboratoire 4
Ministères concernés
Modérateur
M. Jean Dominique LAFAY, Professeur en Économie à l'Université Panthéon
Sorbonne
M. Slim BOUJAMAA, Expert Associé CILG VNGI
M. Fadhel MAHFOUDH, Président de l'Union Tunisienne des Professions
Libérales (UTPL)
M. Ali TOUMI, Président de la Compagnie des Comptables de Tunisie (CCT)
M. Hassen ZARGOUNI, Directeur Général de Sigma Conseil
Décentralisation : cadre juridique
Ministère de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle / Ministère de l'économie et des finances
M. Ahmed MANSOUR, Président d'honneur de l'OECT
Dispositif réglementaire actuel et cible régissant la décentralisation
Cadre législatif des transferts des compétences (prérogatives et responsabilités)
aux organes décentralisés
Association Tunisienne des Magistrats
Ordre National des avocats de Tunisie
Cour des comptes
Centre des Études Juridiques et Judiciaires
Financement de la décentralisation
Présidence du gouvernement / Ministère des finances et de l'économie / Ministère de l’intérieur
Dispositif réglementaire des élections locales dans le cadre du processus de la
décentralisation
Décentralisation : médiation, conciliation et arbitrage
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Assemblée Nationale Constituante (Commission de la législation générale, Commission de la justice judiciaire, administrative,
financière et constitutionnelle, ...)
Membres du Gouvernement tunisien (Minist. de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, …)
Syndicat des Magistrats Tunisiens
Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, ...)
Membres du Gouvernement tunisien (Secrétariat d’État auprès du ministre de l’intérieur, chargé des affaires régionales et locales, …)
Direction Générale des Impôts (Ministère des finances)
Direction Générale des études et de la législation fiscales (Ministère des finances)
Direction Générale des avantages fiscaux et financiers (Ministère des finances)
Direction Générale des douanes (Ministère des finances)
M. Fayçal DERBEL, Président d'honneur de l'OECT
Décentralisation et réforme fiscale : consécration de la fiscalité locale
Décentralisation et réforme du Code d'investissement
Décentralisation et dispositif de lutte contre la corruption et la malversation
Décentralisation et marchés publics
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Travaux de trois laboratoires simultanés : le congressiste assiste à l'un des laboratoires au choix et recevra la documentation exhausitive relative
à tous les laboratoires.
Partenariat et coopération décentralisé / Partenariat Public Privé
Ministère de l’économie et des finances / Ministère des affaires étrangères / Ministère de l'intérieur
M. Salah DHIBI, Président d'honneur de l'OECT
Partenariat Public Privé, nécessité et risques dans un univers mondialisé
Partenariat et coopération inter communale
Centre des Promotion des Exportations (CEPEX)
Pause café et visite du village des exposants
Atelier d'élaboration du Livre Blanc 2014 de l'économie tunisienne proposé par l'OECT
Dîner Gala comprenant la signature de conventions avec les partenaires et la distribution des œuvres caritatives (Distribution de chaises
roulantes à des associations pour handicapés de la région)
Le jeudi 18 septembre 2014
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des professions libérales
Diligences du Conseil régional en matière de recherche, négociation et
exécution des conventions de partenariat
Tunisie, Sfax, les 17 et 18 septembre 2014 Page 2 de 3
31ème
Congrès International 2014 de l' Ordre des Experts Comptables de Tunisie |OECT| Développement économique : Modèle et gouvernance de la décentralisation
10h30 – 11h00 30 mn pour convaincre
09h00 – 10h30 Laboratoire 5
Ministères concernés
Modérateur
M. Rachid TOUZI, Directeur Général des finances locales (Ministère de
l'économie et des finances)
M. Mohmoud Montassar MANSOUR, Directeur Général de l'Autorité de
Contrôle de la microfinance
M. Denis CHABANEIX, Consultant en stratégie internationale, spécialiste en
restructuration et en redressement
M. Habib KEFI, Membre du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts
Comptables de France
10h30 – 11h00 30 mn pour convaincre
Banque Centrale de Tunisie (BCT)
Conseil du Marché Financier (CMF)
Fédération Tunisienne des Sociétés d'Assurance
09h00 – 10h30 Laboratoire 6
Ministères concernés
Modérateur
M. Sami Yacine TURKI, Président de l'Association Tunisienne de l'Urbanisme
(ATU)
M. Zohra KHAYECH, Présidente de la Chambre des pouvoirs publics à la Cour
des comptes de Tunisie
M. Anis WAHABI, Expert Comptable
M. Senim BEN ABDALLAH, Expert Associé CILG VNGI
M. Franck BESSETTE, Coordinateur Maghreb/Yemen Gestion Financière et
Secteur Public chez la Banque Mondiale
M. Samir AGOUMI, Président de la Fédération des Experts Comptables
Méditerranéens (FCM)
M. Hatem KAWASMY, Président de la Fédération Arabe des Experts
comptables et Commissaires aux Comptes
10h30 – 11h00 30 mn pour convaincre
11h00 – 11h30
11h30 – 12h30
Président de séance
Modérateur
12h30 13h00
Après midi libre pour visites culturelles et activités récréatives
Partenaires et bailleurs de fonds (BM, CE, BAD, BERD, BEI, JICA, AFD, PNUD, USAID, …)
Les politiques budgétaires et l'affectation des ressources dans le cadre d'une décentralisation
Ministère de l’économie et des finances / Banque Centrale de Tunisie
M. Ismail SOUABNI, Président d'honneur de l'OECT
Perspectives institutionnelle, fonctionnelle et budgétaire de la décentralisation
en Tunisie
Apport de la finance alternative (et/ou non classique) au financement de la
décentralisation
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, Commission des droits et des
libertés et des relations étrangères, ...)
Membres du Gouvernement (Minist. des affaires étrangères, Secrétariat d’État auprès du ministre de l’économie et des finances,
chargé du développement et de la coopération internationale, …)
Direction Générale du Partenariat Public Privé (Ministère des finances)
Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Établissements financiers (APTBEF)
Institut National de la Statistique (INS)
Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ)
Mécanismes pour une bonne gouvernance locale
Présidence du gouvernement / Ministère de l'intérieeur / Ministère de l’économie et des finances
M. Yadh ELLOUMI, Président d'honneur de l'OECT
Mécanismes de financement dans le cadre d'une décentralisation : cas du
capital investissement
Mécanismes de financement dans le cadre d'une décentralisation : l'expérience
française
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, ...)
Membres du Gouvernement (Gouverneur de la BCT, Minist. auprès du Chef du gouvernement, chargé de la coordination et du suivi des
affaires économiques, …)
Direction Générale des ressources et des équilibres (Ministère des finances)
Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, Commission de la réforme
administrative et anti corruption, ...)
Membres du Gouvernement (Secrétariat d’État auprès du Chef du gouvernement, chargé de la gouvernance et de la fonction publique,
…)
Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption
Comité du contrôle général des services publics (Présidence du Gouvernement)
Commission supérieure des marchés (Présidence du Gouvernement)
Comité de suivi et d’enquête relatif aux marchés Publics (Présidence du Gouvernement)
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales
participatives? Exemple des stratégies de développement des villes
Rôle de la cour des comptes dans le contrôle des collectivités locales
Outils de la bonne gouvernance des conseils locaux : Cas de l'implémentation
des IPSAS et de l'audit des collectivités locales
Démocratie participative : Rôle de la société civile dans la bonne gouvernance
des Collectivités locales
Rôle des Experts comptables dans le processus de décentralisation : Expériences
internationales
Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :
Présentation du rapport de synthèse du congrès : modèle de décentralisation et sa gouvernance
Présentation du livre blanc 2014 de l'économie tunisienne proposé par l'OECT
Allocution de clôture du Ministre de l'économie et des finances
Projection du film du "Making off du congrès de l'OECT 2014" et passage du TANIT au comité d'organisation du prochain congrès en septembre 2015
Clôture du village des exposants
Direction Générale du contrôle des dépenses publiques (Présidence du Gouvernement)
Partenaires et bailleurs de fonds (BM, FMI, CE, BAD, BERD, BEI, JICA, AFD, PNUD, USAID, …)
Pause café et visite du village des exposants
Session plénière de clôture
Ministre de l’économie et des finances
M. Mohamed MAROUANE, Président d'honneur de l'OECT
Tunisie, Sfax, les 17 et 18 septembre 2014 Page 3 de 3
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
LA DECENTRALISATION, LA GOUVERNANCE ET LA DEMOCRATIE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE
RIADH ZGHAL
31e congrès international – Ordre des Experts Sfax 17‐18 septembre 2014 Comptables
1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
La décentralisation, la gouvernance et la démocratieau service du développement économique
Pr. Riadh ZGHAL
Professeur Émérite en Sciences de Gestion à la Facultédes Sciences Économiques et de Gestion de Sfax
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
Sommaire
1. Quel rapport entre décentralisation
gouvernance et démocratie?
2. Le fonctionnement du milieu et le
développement
3. Pour réaliser le développement régional : la
stimulation de l’entrepreneuriat
3
1. Quel rapport entre décentralisation gouvernance et démocratie?
4
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
• La décentralisation, un moyen d’améliorer la gouvernance?
• Peut‐être mais elle n’est pas la panacée de la mauvaise gouvernance
• Concept de gouvernance introduit en sciences politiques en 1980 par le gouvernement anglais
• Suite à une étude en vue de la recomposition du pouvoir local « décentralisé »
5
• Et introduire une « bonne gouvernance »
• La bonne gouvernance repose sur 3 piliers :
– la transparence,
– la redevabilité
– la participation
6
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
• Définition de la commission sur la gouvernance mondiale :
• « L’ensemble des différentes façons dont les individus et les institutions publiques et privées gèrent leurs affaires communes. C’est un processus continu de coopération et d’accommodement entre des initiés divers et conflictuels. »
(Rapport 1995)
7
• Différence entre gouvernement et gouvernance
• Gouvernement (acception classique) : lois/règles, hiérarchie, ordre et autorité
• Gouvernance : reconnaissance des divergences d’intérêt processus continu d’arrangements acceptables par les différents protagonistes (publics et privés), de construction des objectifs partagés
• La gouvernance implique une dynamique d’interactions
8
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
• Décentraliser c’est pratiquer la bonne gouvernance au niveau local
• Ce n’est pas déconcentrer cad alléger la charge des services centraux tout en gardant le pouvoir de décision concentré à leur niveau
• C’est favoriser l’interaction libre entre les acteurs sociaux vivant sur un territoire, l’exercice de leurs capacités pour faire des choix, de prendre des décisions et de passer à l’action
9
• Pas de décentralisation sans autonomisation des populations locales:
• Autonomisation : – l’ouverture du champ des possibles,
– la disposition par la collectivité d’une capacité accrue d’exploiter les ressources disponibles
– la perception de soi (en tant qu’individu ou collectivité) comme acteur du changement et non comme victime ou bénéficiaire passif et soumis aux changements qui se produisent
10
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 6
• Apparaît alors le lien étroit entre décentralisation et démocratie
• De quelle démocratie parle‐t‐on?
• La démocratie libérale : un individu égal un électeur égal un choix « personnel », un centre de pouvoir
• La démocratie délibérative (Habermas 1996) qui suppose :
11
• l’existence de plusieurs centres de pouvoir
• les comportements sont orientés non seulement par la loi mais aussi par les valeurset les normes sociales
• l’interactivité et le réseautage doivent primer sur les actions individuelles
• l’émergence ininterrompue de nouvelles normes partagées est le fait des interactions sociales et pas nécessairement celui de l’autorité institutionnelle
12
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 7
• Les pouvoirs cherchent une légitimité à travers la connectivité avec l’environnement social
• l’autorité et la loi ne sont pas les seuls moyens de régulation mais
• ils s’associent à l’autorégulation d’acteurs sociaux qui ne sont plus désormais de simples objets mais des auteurs de la loi.
13
2. Le fonctionnement du milieu et le développement économique
14
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 8
• Le « Livre blanc » publié en 2012 par le ministère de la planification et du développement régional, bat en brèches une idée reçue :
• Les gouvernorats pauvres ne sont pas ceux où l’Etat n’a pas investi
• Mais ceux où il y a une défaillance de l’investissement privé comme le montrent ces statistiques :
15
Investissementpublic 1992‐2010
Régions économiquement avantagées (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Sfax, Monastir)
Régionséconomiquementdésavantagées(Gafsa, Tozeur,Kebili, Le Kef)
Investissement enmillions de dinars
2.107,44 – 2.581,83 ‐ 4.477,08 – 5.141,10
16
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 9
Investissement privé1992‐2010
Bizerte, Ben Arous,Nabeul, Sousse,Monastir
Jendouba, Siliana,Sidi Bouzid, Gafsa
Investissement privépar habitant endinars
7.214,19 ‐ 9.507,56 2.601,02 ‐ 2.757,67
17
• Qu’est‐ce qui fait que des régions sont entreprenantes et d’autres beaucoup moins?
• Plusieurs facteurs révélés par les études des districts industriels et les milieux innovateurs : contexte, fonctionnement de la société, paradoxes et tensions– Le contexte : la situation géographique et l’histoire, l’ouverture des agents économiques à l’intérieur et à l’extérieur, l’infrastructure, les services communs, la disponibilité de la main d’œuvre qualifiée, la concentration des entreprises, les services administratifs et les différentes commodités (santé, éducation, loisirs…), la culture avec ses normes et ses valeurs liées à l’initiative, la concurrence, la science etc.
18
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 10
– Le fonctionnement social du milieu : Les milieux entreprenants et innovateurs se présentent comme un espace de communication, de négociation, et d’utilisation commune des ressources pour les affaires, un espace d’apprentissage collectif et un espace de mobilité des professionnels et des entrepreneurs. L’entrepreneur y trouve des opportunités de coopération, d’échange, d’apprentissage et de mutualisation de certains moyens.
19
– Les paradoxes et les tensions : Les milieux innovateurs et entreprenants sont chargés de paradoxes et traversés par des tensions. Le paradoxe réside dans la présence simultanée de la chose et son contraire à l’image de Janus, un dieu de la mythologie romaine, dieu des commencements et des fins, représenté avec deux visages l’un tourné vers l’orient et l’autre vers l’occident.
20
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 11
21
Quelques exemples de paradoxes
– l’innovation est à la base de la survie mais rapidement diffusée, elle est imitée et devient obsolète ce qui stimule d’autres innovations.
– il y a une interdépendance des agents économiques et, en même temps chaque agent agit en acteur autonome
– le milieu consacre la liberté individuelle mais il n’est pas exempt de pressions sociales
– la logique dominante dans les relations est la « coopétition » coopération et concurrence
– la spécialisation et l’intégration dans un réseau coexistent dans les stratégies d’entreprise
22
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 12
3. Pour réaliser le développement régional : gouvernance, décentralisation et stimulation de l’entrepreneuriat
23
• Certaines provinces de pays développés souffrant d’un déficit entrepreneurial ont réussi à nouer avec le développement grâce à l’action de la société civile en partenariat avec les structures de l’administration publique et les entreprises privées.
• Quelques exemples :
24
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 13
• la Fondation de l’entrepreneurship au Québec Canada (engagement dans le développement économique et social du Québec au moyen du développement de la culture entrepreneuriale et de l’entrepreneuriat),
• la Fondation Bosch I Gimpera en Espagne (rattachée à l’université de Barcelone et œuvrant pour la recherche scientifique, l’innovation et le transfert technologique),
• France Initiative en France (réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs d’entreprises)
25
Quelle feuille de route pour un développement régional dans notre pays ?
I. Un nouveau regard sur la région : distinguer entre région et gouvernorat
II. Responsabiliser les gouvernorats entreprenants (TAE supérieur à la moyenne) afin qu’ils jouent un rôle de locomotive pour ceux moins entreprenants
26
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 14
III. Doter les institutions régionales d’un réel pouvoir de décision et davantage d’autonomie de sorte qu’elles puissent développer une coopération interinstitutionnelle génératrice d’une dynamique économique
IV. Rapprocher les services des utilisateurs et stimuler la création d’entreprises de service et de sous‐traitance
27
V. Combler les défaillances de la chaîne de valeur des activités présentes dans la région dans une approche de partenariat public‐privé
VI. Renforcer la coopération régionale et interrégionale à travers le réseautageinstitutionnel pour la conception et la réalisation de programmes d’action multi‐acteurs et multi‐professions, dans un esprit de partage des risques
28
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 15
VII.Mettre en valeur des facteurs de différentiation de la région plutôt que la réplication d’un modèle unique dit « national »
VIII.Elaborer un plan régional de développement de l’entrepreneuriat
IX. Capitaliser sur les métiers traditionnelsprésents dans les régions en les rajeunissant et en les revitalisant par un apport de technologie et de marketing
29
X. En définitive, renforcer la compétitivité des régions,
XI. améliorer leur positionnement à l’échelle nationale et internationale,
XII. les rendre plus attractives aussi bien pour les investisseurs que pour leurs propres habitants.
30
La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique
Mme Riadh ZGHAL
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 16
• DÉVELOPPER UNE RÉGION C’EST AUSSI METTRE FIN À L’HÉMORRAGIE DE L’EXODE ET DE L’ÉMIGRATION QUI LA VIDENT DE SES RESSOURCES HUMAINES.
31
Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Decentralization Multiple Synergies
Pr. Abdellatif KHEMEKHEM
Professeur en Économie
Fondateur et ancien Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Sfax
Decentralization Multiple Synergies
September 2014
L’Ordre des Experts Comptables de Tunisie31ème Congrès International
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
Content
3
Introduction & Context
Industrial Decentralization in Sfax
Academic Decentralization in Sfax
Administrative Decentralization in Sfax
The need for a New Partnership Model
Way Forward : KBC / TIU Project
1
2
3 Build a partnership model between university, industry and government.
Develop Sfax economic and social potential.
Collaborate with key stakeholders to promote Sfax as a national and internationaleconomic and social hub.
Key objectives:
Introduction & Context
4
Building efficient decentralization requires a continuous partnership between industry, university, and government agencies.
Economic Development: Decentralization Model and Governance.
Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
Introduction & Context
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Decentralization synergies partnership Framework
Industrial zonesin Sfax
Universities
Research & Development
Government
Strong demand inthe region…
…for high quality education…
…to produce qualified graduates who meet the region’s needs
Decentralization requires asustainable strategy, whichcan rely on the synergiesbetween three keycomponents:
1. Business Centers
2. Universities and researchfacilities
3. Decentralizedgovernment agencies
Content
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Introduction & Context
Industrial Decentralization in Sfax
Academic Decentralization in Sfax
Administrative Decentralization in Sfax
The need for a New Partnership Model
Way Forward : KBC / TIU Project
Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
Industrial Decentralization in Sfax
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Early efforts to decentralize
Challenges ahead
Sfax in focus
Decentralization in Tunisia started in early 1970. Its goals were the economicand social developments at local, regional and national levels.
The FOPRODI, created in 1973, aims at promoting SME in industrial activities.
Limited partnership and cooperation between the key players. A need for a new partnership model. The industrial decentralization would not be successful without a parallelacademic decentralization.
The industrial zones of Sidi Saleh, Agareb and Mahres are the first evidence ofindustrial decentralization in Sfax.
Dr. Abdellatif Khemakhem is the founder and the president (1976‐1980) ofthe first companies to operate in those zones.
1
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3
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
Government
Industrial Decentralization in Sfax
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There are 75 companiesinstalled in Agareb today.
Based on the regionaldevelopment indicator,Agareb is ranked 148 at anational level.
There are 97 companiesinstalled in Mahres today.
Based on the regionaldevelopment indicator,Mahres is ranked 112 at a
national level.
There are 22 companiesinstalled in Sidi Saleh today.
Comments
No real partnership andcooperation betweenthe industrial zones inSfax.
Modest results for oneof the first implementedindustrial zones.
Limited partnership withuniversities and researchcenters.
We need private initiativesto build a new modelbased on partnershipbetween the key playersto pave the way to Sfaxeconomic potentialdevelopment.
Sidi Saleh
Agareb
Mahres
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
Government
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Content
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Introduction & Context
Industrial Decentralization in Sfax
Academic Decentralization in Sfax
Administrative Decentralization in Sfax
The need for a New Partnership Model
Way Forward : KBC / TIU Project
Sfax University
Number of public institutions 16
Number of private institutions 4
Number of students in public sector 38249
Number of students in private sector 794
Academic Decentralization in Sfax
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Number of public institutions 195
Number of private institutions 44
Number of students in public sector 315 513
Number of students in private sector 21 880
Education related shortcomings are key drivers leading to a need to rethink theeducation model in Tunisia.
Source: Ministry of Higher Education and Scientific Research, SHK analysis
Comments and remarks
Tunisian universities are part to more than1000 international cooperation agreementsand more than 2000 agreements on thejoint supervision of PHDs.
However, the current higher educationprovision in the country is not yet oninternational levels: No Tunisian universityis listed in the top 500 universities ranking .
An increasing number of students isacquiring a higher education, but this is nottranslated into a higher employment: thereis a mismatch between education programsand Labor market requirements.
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
Government
Dr Abdellatif Khemakhem is the founder of the Nucleus of Sfax University in 1974, which will be celebrating its 40th anniversary on October 1st, 2014.
Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM
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Content
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Introduction & Context
Industrial Decentralization in Sfax
Academic Decentralization in Sfax
Administrative Decentralization in Sfax
The need for a New Partnership Model
Way Forward : KBC / TIU Project
Administrative Decentralization in Sfax
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Regional administration
National central administration
Three layers organization
Represents the central administration inthe regions.
Acts based on a delegation of power andresponsibilities from the centraladministration.
In charge of setting the strategic plans andthe national policy directions.
Represented by various ministries eachspecialized in a field of activities .
Comments & remarks
Regional and local administrationsdepend on the central governmentfor resources and funding.
Any economic or social project issubject to final approval from thecentral level (Ministries, nationalcommissions, …).
Decision regarding economic andacademic activities are mainlymade centrally.
Local administration
Represented by the municipalities.
Under the administrative and financialcontrol of the governor.
Depends on the regional and central layersfor resources.
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
Government
An effective decentralization is not expected in the near future.
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Administrative Decentralization in Sfax
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Absence of economic initiative
Ineffective governance
Centralized decision
Poor infrastructure in Sfax
There is a need for a private initiative to create a different Higher Education model that encourages leadership and entrepreneurship.
Major challenges, with a particular emphasis on Sfax.
Because of a very slow decision making process.
With minimum chance for an immediate change.
Because of no development of Entrepreneurship andLeadership.
One of the major handicaps for the economicdevelopment of the region.
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
Government
Content
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Introduction & Context
Industrial Decentralization in Sfax
Academic Decentralization in Sfax
Administrative Decentralization in Sfax
The need for a New Partnership Model
Way Forward : KBC / TIU Project
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The need for a New Partnership Model
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A successful example of cooperation is the close relationships between Stanford Universityand industries in Silicon Valley.
Impact
Universities drivingCluster Development
University of Stanford
Universityof Californiaat Berkeley
Further Community Colleges
Areas of Cooperation and Exchange
Stanford is the best performing American university regarding patents generated relative to research funding.
Spin offs from Stanford university include companies like Hewlett‐Packard, Sun Microsystems, Yahoo and Googleand these spin offs still account for about 60% of the revenue generated in Silicon Valley.
Stanford Research Park includes about 150 firms and 23.000 employees.
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
Government
Companies based inSilicon Valley(examples) Establishing of industrial parks (e.g. Stanford Research Park)
Joint research projects with faculty and students
Seminars / workshops to encourage exchange of information
Internships and recruitment events
Faculty as member of corporate boards or consultants
Access to the university library systems for private sectoremployees
Offering of high quality additional education programs forcompany employees (e.g. Stanford Center for ProfessionalDevelopment)
R&D is a core function of theinnovation system.
Universities are the intellectualengines of technology transferecosystems that play a key role ingenerating industry relevant ideas.
Park managers and other industrycompanies will benefit from new ideasto develop innovative products, whilethemselves genera. ting new ideas.
Investors, entrepreneurs and serviceproviders support the ecosystemthrough funding and other research‐supporting activities.
16
Sfax requires a conducive ecosystem that is typically comprised of a number of functionsconducted by various players.
.
CommentsResearch Assets
Academia
Faculty & Students
Intellectual Property
Marketing Services
Park Promotion
IP Marketing
Other Services
Investment/ Entre‐preneurship Services
Incubator
Venture Capital
Government Services
Infrastructure
Support
Incentives
Research‐focused Parks
Company‐ownedFacilities
University‐ownedFacilities
Central Laboratoriesand other Facilities
Government supporting
Infrastructure
Industry’s R&D
KnowledgePartners’R&D
Entrepreneurs
Industrial zones in Sfax
Universities
Research & Development
GovernmentThe need for a New Partnership Model
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Content
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Introduction & Context
Industrial Decentralization in Sfax
Academic Decentralization in Sfax
Administrative Decentralization in Sfax
The need for a New Partnership Model
Way Forward : KBC / TIU Project
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Knowledge and Business City (KBC) is :
An integrated city that aims to create the futuregeneration of leaders by linking the knowledge‐driven education to the business world.
An elite North‐American university model:Tunisia International University, the academiccomponent of KBC will be based on the Americaneducational model for the functioning andstructuring of its core programs.
A city with a range of facilities to satisfy itsresidents’ educational, professional andrecreational needs.
The total financial investment exceeds USD 2.4billion, mainly in foreign currency.
Professional & Business
Academic
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Way Forward : KBC / TIU Project
Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM
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The ACADEMIC SYNERGY is created
between the different schools within the same campus. Students will have the opportunity to have joint diplomas or
multidisciplinary trainings in different
schools.
The BUSINESS SYNERGY is between
the different companies established
in the city. Performances are
enhanced by creating partnerships or
alliances or simply due
to competition.
The ACADEMIC‐BUSINESS SYNERGY is the heart of KBC,
the ultimate objective.
ACADEMIC SYNERGY
BUSINESS SYNERGY
ACADEMIC‐BUSINESS SYNERGY
The Three Dimensions Synergy (3DS) is the essence of Knowledge and Business City.The concept of 3DS is unique in the target market in its conception and long termvision.
Way Forward : KBC / TIU Project
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ACADEMIC SYNERGY
BUSINESS SYNERGY ACADEMIC‐BUSINESS SYNERGY
Examples of where The Three Dimensions Synergy (3DS) of Knowledge and Business City can be applied.
ACADEMIC SYNERGYo Positive competition
between faculty members,researchers andadministrators.
o Students can take classes indifferent schools.
o Faculty members can teachin different schools.
BUSINESS SYNERGYo Interaction and
interchanging servicesand products
o On site services (e.g.consulting services,telecommunication,banking services).
o Subcontracting(e.g.construction).
ACADEMIC‐BUSINESSSYNERGY
o The business community will benefitfrom the concrete research results
o Students will have easy access to internships
Way Forward : KBC / TIU Project
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ALE: Academy of Leadership and Entrepreneurship
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MGT: ManagementASET: Applied Science, Engineering and TechnologyEM: Executive Management
Entrepreneurship & Consultation Center
Market / Real‐Life / Companies/ Investors
InventionInnovation
IncubationAcceleration
Realization
IDEAS
Executive Development Center Family Business Center
IDEAS
Chairman and Founder
Pr. Abdellatif Khemakhem, PhD
Akhemakhem@tiu‐edu.tn
Mobile Tunisia : +216 98.617.965
Mobile Saudi: +966 555359997
Mobile (USA): +1 612 353 9272
Program Manager
Karim Kharrat
Mob : +216 98.707.709 ‐ +216 20.270.603
Tel : +216 71.888.290
Fax : +216 71.888.271
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Contacts
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The Academic Component
Tunisia International University (TIU) is a world‐class Universitywith three key values: Leadership, Pragmatism andInnovation. TIU will host ten (10) applied schools in addition toa Preparation and Applied Linguistic Center and to theAcademy of Leadership and Entrepreneurship (ALE).
ALE will develop emerging leaders and to breed qualityleadership that makes them the “leaders of change”.
TIU will host, in addition:
o Various Applied Research Centers and labs working tightlywith the business component.
o An Advisory office to assist local businesses and branchesof foreign offices established in KBC.
o A Conference center for local and international conferencesand academic events.
Description of the Schools
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The complementarity of ALE to TIU schools.
Academy for Leadership and Entrepreneurship
Academic ProgramUnit Research Center
Entrepreneurship and Consultation Unit
Executive Development Unit
Family Business Center
School ofApplied
Engineering(SAE)
School of AppliedMedia and Tele‐Communication
(SAMT)
School ofApplied
Medicine and Pharmacy (SAMP)
School of Applied Arts and
Humanities (SAAH)
SAEApplication Center
SAAHApplication Center
SAMTApplication Center
School ofAppliedBusiness
Management(SABM)
School ofApplied
Architectureand UrbanPlanning(SAAUP)
School ofApplied
Agriculture(SAA)
SABMApplication Center
SAAUPApplication Center
SAAApplication Center
SAMPApplication Center
The Academy for Leadership and Entrepreneurship is at the center of TIU to develop ‘leaders of change’, and is joined by seven schools ofapplied learning, each supported by an Application Center, in which emerging businesses are supported.
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The Business Component
The Business Center will host a variety of nationaland international companies each of which isrelated to one or more TIU majors.
The established companies will benefit from aqualified and abundant workforce and will haveaccess to the university resources.
The main focus of the business component will beon clean technology industries, and potentiallyprofessional offices such as engineering andarchitecture.
The business component will provide the necessarytraining and tutoring to TIU undergraduate andgraduate students through a variety of internships.
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The Services Component
KBC residents will have access to the best real stateoptions, to the most modern recreational spaces,to the latest sports and entertainment zones, andto a selection of local and global restaurants.
KBC will offer the following facilities:
• Student housing• Faculty and staff accommodations• Accommodation for professionals• Student Center• Hospital• Spa• Pharmacy• Recreational marina
• Recreational marina• Hotels• Athletic Facilities and Fields• Bookstore.• Museum• Mosque•Library
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Project Units (Other than Academic)
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Residential F&B, Retail & Entertainment Other
• Recreational marina• Business hotel• Hotel• Beach front resort• Healthcare hotel.
• Hospital• Spa• Veterinarian clinic• Pharmacy.
• International and local entrepreneurial business• Branches of foreign offices, and/or combination of both.
• Athletic Facilities and Fields• Student Center• Bookstore.
• Convenience store• Supermarket• Laundry• Cinema • Restaurants and Cafeteria.
• Dormitory• Alternative student housing• Faculty and staff accommodations• Accommodation for professionals• Investment properties.
Hospitality Business Healthcare
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Letters of support from American Universities
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List of universities that have informally expressed interest in a partnership with KBC
List of universities that have officially expressed interest in a partnership with KBC
Carnegie Mellon University of Minnesota
Florida International University University of California, Berkeley
Pennsylvania State University University of Washington
Rice University The Ohio State University
Stanford University Colorado School of Mines
Texas A&M University of Houston
Tulane University Nova Southeastern University
University of Chicago Babson Global
University of Florida The George Washington University
University of Texas Georgetown University
Washington University in St Louis Virginia Tech
Harvard University
MIT (Massachusetts Institute of Technology)
Meetings with American Universities
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اتفاقيات متقدمة مع الجامعات األمريكية3‐5‐Minneapolis
4‐ San‐Francisco
6‐Seattle
7‐ Columbus
12‐ Baltimore
2‐ Dallas
Play itinerary
9‐ Houston
10‐ Frt Lauderdale
8‐ Denver
January 16, 2013University of WashingtonDr. Wadden
January 10,2013Berckley UniversityDr. Breslauer
January 16,2013Colorado SMDr. Zhang
January 7,2013University of Minnessota / Dr. Strykowski
January 12,2013University of Minnesota / Dr. Kulaki
January 14,2013Barklay / Senator Dean iCarnegie / Dr.Taran
January 15,2013University of Minnessota / Dr.Hanson
January 17 and 18, 2013Ohio State University
January 23,2013U of HoustonDr. Strikland
January 24,2013Nova UniversityDr. DeNapoli
January 28,2013Babson CollegeDr. KafiJanuary 28,2013
Mondher Gabsi
January 29,2013Tunisian Embassy
January 30,2013George Washington Univ / Dr.Scarboro
US State DepartmentKris Balderstone and William Taylor
January 31,2013George Town UnivDr.Groves
Virginia Tech Research CenterSeifur Rahman ++
February 1st,2013Director of OPICUSAID: Tunisian Desk officer
Click for details. Click again to hide details
1‐13‐Washington DC
11‐ Boston
Dec 30,2012 to January 5,2013Private visit
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Décentralisation et gouvernance
Pr. Mongi BOUGHZALA
Professeur en Économie à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Tunis
INTRODUCTION
En Tunisie, l’Etat et le système de management des affaires publics sont trop centralisés
La décentralisation s’impose sans renoncer à l’unité nationale
La décentralisation n’est pas sans risqueDans quel sens et comment
décentraliser ?
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
plan
i) Concepts et principes généraux
Ii) Leçons d’expériences
Concept de base
D1D1
CENTRE
D2
D1
D2
D1
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
Centralisation et décentralisation : concepts et principes
Une hiérarchie d’agents et d’entités dans un système complexe
Exemple: une armée, une entreprise multinationale, un système éducatif, l’administration, l’Etat…
Chaque entité contrôle :Des informations plus ou moins propresDes ressources et des moyens Et ses préférences (objectifs, intérêts,
objectifs) en fonction desquelles ils se comporte.
Ces comportements portent sur des choix personnels ou individuels et des choix collectifs ou l’intérêt général qui définissent les plateformes indispensables à la vie sociale et au développement (infrastructure, éducation, santé, sécurité, justice …)
La centralisation et la décentralisation concernent le mode d’organisation de la société pour gérer ces choix collectifs
Que faire pour que les actions de ces entités dispersées soient autant que possible compatibles avec l’intérêt général et favorisent au mieux le développement ?
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
La décentralisation totale ainsi que la centralisation total sont impossibles
L’importance de la participation de toutes les entités à tous les nivaux, notamment les entités décentralisées et de la mise en place d’un système d’information et d’incitations et de mécanismes de décision qui favorisent l’adhésion de tous aux objectifs collectifs.
Il n’existe pas de système parfait mais il existe des systèmes meilleurs que d’autres selon des critères donnés (exemple: l’efficacité, la justice sociale, le bien-être social….)
Un système plus décentralisé n’est pas nécessairement meilleur ; tout dépend de la cohérence d’ensemble et du système d’incitation
REDEVABILITE POLITIQUE ET ETAT DE DROIT
parlement représentatif Pluralisme et compétition politiquesRégulation du financement des parties politiques
• Institutions formelles de contrôle et d’audit:
• Système judiciaire autonome et efficace
• Contrôle par le niveau supérieur
A caque niveau de la hiérarchie, une administration en harmonie avec la structure politique : un système d’incitation approprié et de management des conflits d’intérêt
Rôle de la société civle et des médias : liberté
d’expression et d’organisation et liberté
de la presse
Participation des acteurs locaux
Audit interne et externe au niveau local
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
• Good governance and strong, accountable institutions are key elements in building effective and sustainable development within a decentralized system, strengthening the delivery of critical services and reducing corruption.
• administrative and functional authorities across levels of government in a way that ensures cooperative and constructive engagement.
• Successful reform focuses on taking the incentives and interests of political actors and stakeholders into account.
• managing public revenues, expenditures and debt within agreed fiscal targets are key aspects
• Il y a des décalages entre la réalité et les modèles théoriques .
QUE FAIRE ?
Consensus et stratégie
Leçons d’expérinece
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 6
Leçons d’expérience
Expériences internationales
Multinationales réussiesPays développés à système
décentralisé : Allemagne, Suisse, Etats Unis
Pays en développement : Inde, Egypte, Liban, Maroc
Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 7
Expériences nationales
Agriculture : les CRDA et les Offices de développement régionaux
Enseignement supérieurLe PREDD et la nécessité d’une
agence régionale de développement économique et social ARDES pourvu qu’elle soit soumise aux règles de transparence et de redevabilité
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
Directeur Général des collectivités locales, Ministère de l'Intérieur
• Décentralisation limitée
• Institutions régionales et locales dépourvues des moyens financiers et humains et agissant sous une lourde tutelle centrale et déconcentrée
• Faible articulation entre les politiques nationales, régionales et locales et cloisonnement des planification socio‐économique et territoriale
• Limite du système des finances locales
• Cadre réglementaire et institutionnel incapable de répondre aux besoins du développement régional et local
• Absence de représentativité et faible participation et partenariat
2
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
• Constitution du 27 janvier 2014 Chapitre VII. Du pouvoir local
• Article 131. « Le pouvoir local est fondé sur la décentralisation »
• Quelles sont les structures qui vont avoir la tâche de concevoir la concrétisation de ce principe ?
Principes constitutionnels
4
‐ Autonomie et libre administration des CL
‐ Principe de subsidiarité
‐ Nouvelles compétences des CL
‐ Redéfinition des ressources (propres et transférées de l’Etat)
‐ Participation des collectivités locales / citoyenne
‐ Redéfinition du découpage territorial
‐ Solidarité entre CL
‐ Haut conseil des CL
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
Enjeux d’opérationnalisation
• Organisation institutionnelleet édition des différentstextes
• Répartition des compétencesentre es différents échelonsterritoriaux
• Ressources financières etrapports entre ressourcespropres et transferts del’Etat, méthodes de calcul etmoyens de l’autonomiefinancière
• Modalité de solidarité et depéréquation entrecollectivités
• Cadre pour le budget et lacomptabilité
• Formation des ressourceshumaines et réorganisationde l’administrationterritoriale
• Définir les dispositifs adaptéspour la participation
• Intégrer les différentesdimensions dudéveloppement durable
5
• Présentation des aspects structurels et fonctionnels
– Quelle composition ?
– Quels pouvoirs ?
– Quelles relations entretiennent‐elles entre elles ?
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
Quelle organisation opérationnelle?
• Analyse des expériences internationales (Maroc, Portugal, Espagne, France, Afrique du Sud, Suède, Danemark, Pays‐Bas…)
• Rencontre et débats avec experts, universitaires et société civile
Proposition d’une architecture pour l’opérationnalisation
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Draft Finale ConstitutionApprouvée
Vote
ConsultationElaboration
Préparation du diagnostic
2012 2013 2014……………………… 2018 temps
Nomination
Design
ation
Travaux des commissions
HCD
CPCProjet détaillé de décentralisation
HCD: Haute Commission à la
DécentralisationCPC: Commission de pilotage et de coordination
Com
missions
thématiques
Note de cadrage
Diagnostic
Constitution
Appui technique
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
• La configuration générale a été présentée, elle aurait ainsi l’aspect suivant :
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Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
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Universités et OSC
Affaires juridiques
Finances Répartition des
compétences
Territoriale Ressources humaines
Structures d’appui
technique et financier
Univ. GIZ
ATU VNG
AGT SKL
R‐ONG PNUD
H. Seidel
AFD
BM
BAD
BEI
...
Organisation opérationnelle de la Décentralisation
M. Mokhtar HAMMAMI
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? ? ?
?
14
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Gouvernance et décentralisation
M. Hatem MLIKI
Directeur technique de CILG‐VNGI
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La décentralisation est une politique de transfert des attributions de l'Etat vers des collectivités territoriales ou des institutions publiques pour qu'elles disposent d'un pouvoir juridique et d'une autonomie financière.
La décentralisation
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Le transfert d’attributions, qui restent néanmoins sous la surveillance de l'Etat, permet à ce dernier de décharger ses administrationscentrales et de confier les responsabilités au niveau le plus adapté.
La décentralisation
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Processus à travers lequel l’administration publique formule et applique ses décisions
La Gouvernance
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
• La loi s’applique à tous
• La collectivité locale rend des comptes à la population des décisions prises
• Les actes de gestion et les rapports d’activités sont rendus publics
• Les citoyens sont associés à tous le processus décisionnel
Participation Transparence
Primauté de la loi Redevabilité
La Gouvernance
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
• Justice • Contrôle citoyen
• Citoyenneté • Inclusion
Participation Transparence
Primauté de la loi Redevabilité
La Gouvernance
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 4
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Management du managementou bien
Gestion de la gestion
La Gouvernance
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Gestion
DécentralisationGouvernance
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 5
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Qualité de la décision
Domaines de la décision
Qualité du processus de
décision
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Frustration
Démocratie +
Développementdurable
Appauvrissement, tensions sociales et risque d’explosion Dictature
Go
uve
rnan
ce
Gestion
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Quels sont donc les risques de la
décentralisation?
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Augmenter la Frustration
Promouvoir la Démocratie locale
et le Développement durable
Accentuerl’appauvrissement, les tensions sociales et le
risque d’explosionGénéraliser la
Dictature
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 7
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Comment mesurer la réussite d’une
politique de décentralisation?
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Meilleure qualité de services
Coûts réduits
Développement durable
Paix sociale
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
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Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La gouvernance ne peut pas à elle seule garantir la réussite du
processus de décentralisation
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La gouvernance peut favoriser et assurer la
durabilité des résultats de la
décentralisation
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
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Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La qualité de la gestion municipale ne peut pas garantir la
réussite du processus de décentralisation
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Elle est par contre une condition préalable et
indispensable
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
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Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La qualité de gestion municipale définit la
faisabilité du processus de
décentralisation
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La décentralisation passe inévitablement par un programme de mise à niveau des collectivités
locales
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
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Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Ressources humaines
Finances
Organisation Prise de décisions
Gestion de projet
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Diagnostic
Renforcement des capacités des communes
Définition des modalités de transfert des compétences
Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI
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Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
La décentralisation est ni une solution miracle ni
une fin en soi
Merci pour votre attention
Gouvernance et Décentralisation
Sfax, 17/9/2014
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie : de la consécration par la Constitution à la mise en place
M. Ammar AMRI
Expert comptable
THÈMES À DÉVELOPPER1. Positionnement de l’Expert Comptable par rapport à la
décentralisation :
A la nouvelle constitution,
A la situation actuelle dans les régions, « du vécu»
A la demande institutionnelle liée à la décentralisation prônée, « demande additionnelle recensée »
2. Apports de l’Expert Comptable : Ce que nous savons faire !
Typologies de missions à confier à l’Expert Comptable
Avantages du recours à l’Expert Comptable,
Impacts sur le développement local !
3. Condition nécessaires pour satisfaire les besoins liés à la décentralisation
Organisation liée à la décentralisation,
Qualifications requises des membres,
Adaptation du cadre légal !
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
POSITIONNEMENT DE L’EXPERT
COMPTABLE PAR RAPPORT À LA
DÉCENTRALISATION
La décentralisation dans la nouvelle constitution :
Tout un chapitre VII consacré au pouvoir local : termes clés,
Le pouvoir local est fondé sur la décentralisation. La décentralisation est concrétisée par des collectivités locales comprenant des municipalités, des régions et des départements dont chaque catégorie couvre l’ensemble du territoire de la République conformément à une division fixée par la loi. D’autres catégories spécifiques de collectivités locales peuvent être créées par loi,
Les collectivités locales jouissent de la personnalité juridique et de l’autonomie financière et administrative; Elles gèrent les affaires locales conformément au principe de la libre administration.
Les collectivités locales sont soumises, pour ce qui est de la légalité de leurs actes, à un contrôle à posteriori.
POSITIONNEMENT DE L’EXPERT
COMPTABLE PAR RAPPORT À LA
DÉCENTRALISATION
La décentralisation dans la nouvelle constitution :
Tout un chapitre VII consacré au pouvoir local : termes clés,
Les collectivités locales adoptent les instruments de la démocratie participative et les principes de la gouvernance ouverte…
Les collectivités locales disposent des ressources propres et des ressources transférées, des compétences propres et des compétences transférées,
Les collectivités locales gèrent librement leurs ressources, dans le cadre du budget qui leur est alloué, selon les règles de la bonne gouvernance et sous le contrôle de la justice financière.
Les collectivités locales peuvent aussi établir des relations extérieures de partenariat et de coopération décentralisée.La loi définit les règles de coopération et de partenariat.
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
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POSITIONNEMENT DE L’EXPERT
COMPTABLE PAR RAPPORT À LA
DÉCENTRALISATION
Autres dispositions …. (A titre indicatif)
Article 14 : L’État s'engage à soutenir la décentralisation et à l'adopter sur tout le territoire national dans le cadre de l'unité de l'Etat.
Article 15 : L’administration publique est au service du citoyen et de l’intérêt général. Son organisation et son fonctionnement sont soumis aux principes de neutralité, d’égalité et de continuité du service public, conformément aux règles de transparence, d’intégrité, d’efficacité et de redevabilité.
Article 117 : La justice financière se compose de la Cour des comptes avec ses différentes instances. La Cour des comptes contrôle la bonne gestion des deniers publics conformément aux principes de la légalité, de l'efficacité et de la transparence. Elle statue en matière de comptes des comptables publics. Elle évalue les méthodes comptables et sanctionne les fautes y afférentes. …..
POSITIONNEMENT DE L’EXPERT
COMPTABLE PAR RAPPORT À LA
DÉCENTRALISATION
Autres dispositions …. (A titre indicatif) :
Sont pris sous forme de lois organiques les textes relatifs à : …. « La gouvernance locale »,…
Sont pris sous forme de lois ordinaires, les textes relatifs à : La création de catégories d’établissements publics et d’entreprises publiques et les textes organisant leur cession, La détermination de l’assiette de l’impôt, de ses taux et des procédures de son recouvrement, Les emprunts et les engagements financiers de l’État, Les lois de finances, du budget, la clôture du budget et l'approbation des plans de développement, ….
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
POSITIONNEMENT DE L’EXPERT
COMPTABLE PAR RAPPORT À LA
DÉCENTRALISATION
La décentralisation : la situation actuelle dans les régions, «expériences passées»
Institutions actuelles liées à la décentralisation :
Les CRDA,
Les offices de développement
Les municipalités
Missions demandées :
Les CRDA : de l’assistance technique épisodique….
Les offices de développement : limitation aux missions traditionnelles de certification, organisation…., pas d’accompagnement dans la mise en œuvre des modèles/approches de développement local
Les municipalités : Rien de particulier ?
POSITIONNEMENT DE L’EXPERT
COMPTABLE PAR RAPPORT À LA
DÉCENTRALISATION
La décentralisation : Demande institutionnelle liée à la décentralisation prônée, « demande additionnelle recensée»:
Accompagnement institutionnel : réflexion sur les modèles de structures appropriées pour la gouvernance/gestion de la décentralisation,
Amélioration des compétences locales,
Optimisation de la gestion des ressources locales ou transférées,
Choix des modèles de développement économique local adapté,
Identification, conception, étude et mise en œuvre des projets,
Accompagnement pour le redressement des activités économiques locales,…
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS À
LA DÉCENTRALISATION : CE QUE NOUS
SAVONS FAIRE ! Typologies de missions à confier à l’Expert Comptable
L’accompagnement des institutions , collectivités et entreprises locales :
1. Conception et Mise en place de systèmes comptables et budgétaires,
2. Mise en place de systèmes d’aides à la décision (CA, suivi budgétaire, gestion du patrimoine, organisation administrative et financière….)
3. Elaboration des plans de développement, des plans d’investissement…
4. Elaboration des stratégie de gestion des patrimoines locaux et des richesses,
5. Elaboration des systèmes et mécanismes de suivi et d’optimisation des flux financiers,
6. Mise en place de mécanismes d’optimisation de la gestion de la dette,
7. Conception de système d’identification et d’estimation des recettes fiscales des collectivités ….
8. Mise en place des règles et des procédures de gestion des marchés publics,
APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS À
LA DÉCENTRALISATION : CE QUE NOUS
SAVONS FAIRE ! A postériori : L’arrêt des comptes, le reporting, la consolidation des
comptes , la certification ….
1. Audit des procédures, des comptes, des rapports de gestion, des assiettes fiscales….,
2. Evaluation des systèmes de contrôle interne des collectivités locales,
3. Suivi-évaluation des résultats des plans de développement économiques, Mesure des impacts des politiques publiques,
4. Evaluation de l’impact de la valeur ajoutée locale sur le développement : calcul, affectation, mécanismes d’échanges ….
5. Etablissement des rapports de gestion, analyse et communication financières,
6. Suivi-évaluation du fonctionnement des satellites des collectivités : Associations de développement local, Structure de gestion des Jumelage…,
7. Suivi-évaluation des systèmes de subventionnement local et des impacts,
8. Suivi-évaluation des systèmes de gestion des risques environnementaux,
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
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APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS À
LA DÉCENTRALISATION : CE QUE NOUS
SAVONS FAIRE !
Avantages du recours à l’Expert Comptable :
Qualifications professionnelles reconnues,
Entreprises structurées, avec capacités de fédérer des compétences utiles,
Expériences acquises dans le cadre de corporation professionnelle structurée depuis 30 ans,
Relations nationales et internationales avec le monde des affaires et les organismes internationaux, régionaux …,
Profession basée sur le respect de l’éthique et du secret professionnel,
Activités professionnelles assurées,…
APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS
À LA DÉCENTRALISATION : CE QUE
NOUS SAVONS FAIRE ! Impacts sur le développement local :
Transférer les acquis de bonne gouvernance et de transparence de l’entreprise économique vers les institutions locales,
Faire adhérer les élus locaux à un système basée sur les bonnes pratiques de la gestion économique des richesses et des patrimoines locaux,
Aider les institutions locales à tisser des liens de coopération avec d’autres régions, d’autres pays, des institutions internationales ….
Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie
M. Ammar AMRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 7
CONDITIONS NÉCESSAIRES POUR LA
SATISFACTION DES BESOINS LIÉS À LA
DÉCENTRALISATION
Organisation liée à la décentralisation :
Promouvoir la profession auprès des décideurs locaux : Présence effective de la corporation professionnelle : d’une organisation liée aux membres à une organisation liée aux services fournis…
Faciliter la Migration des membres vers les régions : conditions d’installation et d’accueil , Réseautage national,
Tisser des Partenariats : PPP, BtoB, …
Qualifications requises des membres :
Adapter les qualifications aux besoins : formation, études…
Créer des clubs thématiques au sein de la corporation «secteur public, Développement durable, Collectivités …» ,
CONDITIONS NÉCESSAIRES POUR LA
SATISFACTION DES BESOINS LIÉS À LA
DÉCENTRALISATION
Adaptation du cadre légal ! :
Promouvoir des mécanismes de contrôle indépendant par des professionnels, de toutes les structures et institutions,
Promouvoir un cadre comptable approprié au secteur public : comptabilité d’engagement , à partie double, normalisée….,
Revoir la règlementation professionnelle : rendre possible l’ouverture des structures sur les autres compétences utiles,
Mettre en place des procédures de tenue et de certification professionnelle des comptes des candidats à toute élection locale ou nationale,
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
Pr. Jamel‐Eddine GHARBI
Directeur du laboratoire de valorisation du patrimoine naturel et culturelet ex‐Ministre du développement régional
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
Introduction
Politiques de développement social centralisées
Incidence budgétaire des subventions publiques
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
0,0%
1,0%
2,0%
3,0%
4,0%
5,0%
6,0%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Graphique 1 : L'envolée des dépenses de compensation
CGC/PIB DEPALIM/PIB DEPALIM/DEPDEV
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
Evolution des transferts sociaux (MD) (2000‐2012)
5 182 (2000)
10 944 (2008)
13 037(20% du PIB)
2011
16 842(24% du PIB)
2012
Evolution des transferts sociaux (MD) (2000‐2012)
1816 (35%)
4607.2 (27.4%)
Education et formation
570 (11%)
1253.4 (7.4%)
Santé publique
1423 (27.5%)
5621.3 (33.4%)
Services sociaux
345 (6.7%)
1303.2 (7.7%)
Dépenses sociales (affaires sociales, jeunesse, culture …)
771 (14.8%)
849.0 (5.1%)
Caisses de compensation et de soutien
257 (5.0%)
3208.0 (19.0%)
Subvention
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
Impact des transferts sociaux
5652 d (2009)
6127 d (2011)
6534 d (2012)
Revenu par habitant
13% (1980)
3.8% (2005)
Taux de pauvreté
• Transfert par tête d’habitant = 1 561 d par an• Revenu supplémentaire par famille = 531 d par mois (1,5 SMIG)• Classe moyenne 80%
68 ans (1987)
74.9 ans (2012)
Espérance de vie à la naissance
5.14% (1984)
1.6% (2011)
Mortalité infantile
Impact des transferts sociaux
900 mille (1987)
1 924 mille (2000)
3 390 mille (2012)
Couverture de l’assurance sociale
2423 (1984)
808 (2012)
Habitants par médecin
Taux habitat indécent
46% (1984)
18.1% (2012))
Analphabétisme (10 ans et plus)
8.8% (1984)
1.2 (2012)
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
Impact des transferts sociaux
89,3% (2000/2001)
93,4% (2011/2012)
Scolarisation (6 à 16 ans)
5,83% (1980/1980)
38,7% (2010/2011)
Scolarisation (20 à 24 ans)
60,6% (1994)
95,4% (2011)
Eau potable (hors commune)
66,3% (1994)
99% (2011)
Electricité (hors commune)
Comment peut‐on évaluer ces politiques de développement social?
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 6
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 7
Conséquences spatiales des politiques centralisées
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 8
Cartographie des 264 délégations
Travail Pour le compte du Ministère du Développement et de la Coopérations Internationale
Evolution du niveau de consommation des ménages selon le milieu (en dinars)
1992
2640
3696
1518
2045
2612
911
1213
1644
2000 2005 2010
Grandes villes moyennes communes Non Communal
16
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
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Taux de pauvreté
17
Pauvreté par grande région
18
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 10
Taux de pauvreté et de pauvreté extrême en 2010
GrandTunis
Nord EstNordOuest
Centre EstCentreOuest
Sud EstSud Ouest
Ensemble
9,1 10,3
25,7
8
32,3
17,921,5
15,5
1,1 1,8
8,8
1,6
14,3
4,9 6,4
4,6
Taux de pauvreté par grande région
Pauvreté Extrême pauvreté
19
Dimensions Sous dimensions VariablesIndice du savoir Education Taux des admis au baccalauréat (année 2010).
Taux de scolarisation de la population âgée de 6 à 14 ans. (année 2010).Taux d'analphabétisme (année 2010).
Communication Pourcentage des ménages qui ont accès à internet.(année 2007).
Densité téléphonique( FIXE et GSM ) par gouvernorat (année 2004).
Indice richesse emploi Emploi Taux de chômage par gouvernorat. (année 2008).
Densité des PME (Nombre de PME pour 1 000 habitants).(année 2009).Richesse Taux de pauvreté.(année 2005).
Taux de desserte en eau potable.(année 2010).Taux de branchement des ménages au réseau d'assainissement.(année
2010).Nombre de voitures pour 1000 habitants.(année 2010).
Indice Santé et population
Population: I.S.F (indice synthétique de fécondité). (année 2009).Mortalité infantile pour 1000 naissances.(année 2009).
Santé Nombre de médecins pour 1000 habitants.(année 2008).
Nombre de lits d'hôpitaux pour 100000 habitants. (année 2008).
Indice justice et équité Indice justice Taux de criminalité pour 1000 habitants.(année 2009). Indice égalité des sexes
Différence entre taux de scolarisation hommes et femmes.(année 2005).
Différence entre taux d'activité hommes et femmes.(année 2010).
L’indicateur de développement régional (IDR)L’indicateur de développement régional est la moyenne simple de 18 variables se référant à quatre domaines, àsavoir la « richesse et emploi », le « savoir », la « santé et population » et la « justice et équité »
20
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 11
Etat des lieux
0,030,11
0,190,230,24
0,270,28
0,310,43
0,480,51
0,530,54
0,630,64
0,670,670,680,68
0,750,780,78
0,810,91
0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
KasserineKairouan
Sidi BouzidZaghouanJendouba
BéjaSilianaLe KefGafsa
MahdiaBizerte
TataouineManouba
NabeulKébili
GabèsSfax
MédenineMonastir
Ben ArousTozeur
SousseArianaTunis
Indice du « savoir »
21
Etat des lieux
0,210,290,29
0,310,34
0,370,380,39
0,420,49
0,510,530,53
0,540,540,550,56
0,670,68
0,730,80
0,810,83
0,91
0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
KASSERINESILIANA
SIDI BOUZIDJENDOUBA
LE KEFBEJA
GAFSAKAIROUAN
TOZEURMANOUBA
ZAGHOUANMAHDIA
MEDENINEKEBILI
TATAOUINEBIZERTE
GABESNABEUL
SFAXSOUSSE
MONASTIRBEN AROUS
ARIANATUNIS
Indice de « Richesse et Emploi »
22
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 12
Etat des lieux
0,060,07
0,100,15
0,180,18
0,200,220,220,230,230,240,250,250,25
0,280,280,29
0,300,31
0,340,35
0,420,68
0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80
Sidi BouzidKasserineKairouan
MahdiaGafsa
NabeulKébili
JendoubaGabès
MédenineSilianaLe Kef
TataouineMonastir
TozeurBéja
BizerteBen ArousZaghouan
SfaxSousseAriana
ManoubaTunis
Indice de « Santé et Population »
23
Etat des lieux
0,320,40
0,460,510,52
0,530,580,580,590,600,61
0,640,640,640,650,65
0,680,69
0,730,780,780,80
0,830,89
0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
KasserineKairouan
JendoubaMahdia
ZaghouanTunisSfax
MédenineSidi Bouzid
TozeurBizerte
GafsaSilianaKébili
SousseBéja
GabèsManouba
Le KefBen Arous
ArianaNabeul
MonastirTataouine
Indice de « Justice et Equité »
24
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 13
Le niveau global de développement (IDR)Etat des lieux
Rang Gouvernorat IDR Rang Gouvernorat IDR
1 TUNIS 0.76 13 MEDENINE 0.50
2 ARIANA 0.69 14 BIZERTE 0.49
3 BEN AROUS 0.66 15 MAHDIA 0.42
4 MONASTIR 0.64 16 GAFSA 0.41
5 SOUSSE 0.62 17 LE KEF 0.40
6 NABEUL 0.57 18 BEJA 0.39
7 SFAX 0.56 19 ZAGHOUAN 0.39
8 TATAOUINE 0.55 20 SILIANA 0.36
9 MANOUBA 0.53 21 JENDOUBA 0.31
10 GABES 0.53 22 SIDI BOUZID 0.28
11 TOZEUR 0.51 23 KAIROUAN 0.25
12 KEBILI 0.50 24 KASSERINE 0.1625
Mortalité néonatale
26
Mortalité néonatale
Mortalité post néonatale
Mortalité infantile
% de la mortalité néo natale (par rapport à la
mortalité infantile)
pour 1000 pour 1000 pour 1000 pour 100National 11,51 5,21 16,73 68,8%
Urbain 7,59 4,57 12,16 62,4%
Rural 18,28 6,33 24,62 74,2%
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 14
Distribution de la prévalence du retard de croissance modéré ou sévère
27
8,113,6
6,16,9
8,512,6
13,713,814,314,515,0
6,69,99,9
16,4
7,715,6
,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0 18,0
Urbain
Rural
Centre Est
Sud Est
District Tunis
Nord Est
Sidi Bouzid
Kasserine
Sud Ouest
Nord Ouest
Kairouan
Supérieur
Secondaire et 2 ème cycle enseignement de base
Primaire et 1er cycle enseignement de base et assimilés
niveau d'éducation de la mère : néant
Les plus riches
Les plus pauvres
Niveau national : 10.1%
Pourcentage de ménages utilisant des sources d'eau de boisson améliorées
28
84,786,2
88,493,1
96,398,198,599,299,9
88,499,5
84,296,7
98,899,399,7
95,7
75,0 80,0 85,0 90,0 95,0 100,0 105,0
Nord Ouest
Kasserine
Sidi Bouzid
Kairouan
Nord Est
Sud Ouest
Centre Est
District Tunis
Sud Est
Rural
Urbain
Le plus pauvre
Second
Moyen
Quatrième
Le plus riche
National
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 15
Pourcentages d’utilisateurs de toilettes améliorées non partagées
29
76,6
79,7
80,1
90,6
94,3
95,9
96,0
96,3
97,4
,0
84,1
97,9
76,5
99,6
93,2
,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0 120,0
Kasserine
Sidi Bouzid
Kairouan
Nord Ouest
Nord Est
Centre Est
Sud Ouest
Sud Est
District Tunis
Rural
Urbain
Le plus pauvre
Le plus riche
National
Pourcentage d'enfants de 36‐59 mois suivant actuellement une éducation préscolaire
30
42,246,5
17,118,1
26,234,2
43,446,646,9
50,064,0
17,459,8
30,060,4
13,131,7
46,654,9
80,9
44,3
,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0
Masculin
Feminin
Sidi Bouzid
Kairouan
Kasserine
Nord Est
Centre Est
Nord Ouest
Sud Est
Sud Ouest
District Tunis
Rural
Urbain
36‐47 mois
48‐59 mois
Le plus pauvre
Second
Moyen
Quatrième
Le plus riche
National
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 16
Pourcentage d'enfants de 36‐59 mois , avec qui des membres adultes du ménage se sont adonnés à quatre activités d’apprentissage ou plus
31
68,174,0
81,075,7
70,368,7
58,865,2
26,966,6
77,0
52,181,7
44,793,4
44,289,8
70,9
,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0
Masculin
Feminin
District Tunis
Nord Est
Nord Ouest
Centre Est
Kasserine
Kairouan
Sidi Bouzid
Sud Est
Sud Ouest
Rural
Urbain
Néant
Supérieur
Le plus pauvre
Le plus riche
National
Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans, selon l’existence dans le ménage, de 3 livres ou plus , pour enfants
32
15,820,0
4,18,89,4
13,015,116,316,6
20,426,0
6,124,5
9,722,6
33,2
2,639,7
17,8
,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0
Masculin
Feminin
Kasserine
Kairouan
Sidi Bouzid
Sud Est
Sud Ouest
Nord Ouest
Nord Est
Centre Est
District Tunis
Rural
Urbain
Primaire et 1er cycle enseignement de base et assimilés
Secondaire et 2 ème cycle enseignement de base
Supérieur
Le plus pauvre
Le plus riche
National
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 17
Ratio net de fréquentation de l’enseignement secondaire(ajusté)
33
69,276,6
55,159,361,4
71,873,673,774,177,1
80,9
59,380,7
49,367,1
76,084,5
93,6
72,8
0 20 40 60 80 100
masculin
féminin
Kasserine
Sidi Bouzid
Kairouan
Sud Est
Nord Ouest
Centre Est
Nord Est
Sud Ouest
District Tunis
Rural
Urbain
Le plus pauvre
Second
Moyen
Quatrième
Le plus riche
National
Travail des enfants (5‐14 ans)
34
2,03,2
,6,8
1,11,3
3,13,83,9
5,55,7
1,64,5
2,64,4
2,6
,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0
Feminin
Masculin
District Tunis
Kairouan
Sidi Bouzid
Nord Est
Centre Est
Sud Ouest
Nord Ouest
Kasserine
Sud Est
Urbain
Rural
Le plus riche
Le plus pauvre
National
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 18
Pourcentage d’enfants (2‐14 ans) ayant subi une discipline violente, quel que soit le type
35
93,9
92,392,7
94,1
90,5
94,794,9
93,2
88,0
89,0
90,0
91,0
92,0
93,0
94,0
95,0
96,0
Masculin Feminin Urbain Rural 10‐14 ans 5‐9 ans 2‐4 ans National
Pourcentage d’enfants (2‐14 ans) ayant subi une discipline physique violente
36
34,9
28,3
28,4
38,0
15,6
30,0
35,8
36,1
19,8
29,6
33,1
35,8
40,1
31,9
,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0
Masculin
Feminin
Urbain
Rural
Supérieur
Secondaire et 2 ème cycle enseignement de base
Primaire et 1er cycle enseignement de base et assimilés
Néant
Le plus riche
Quatrième
Moyen
Second
Le plus pauvre
National
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 19
Conséquences sociales des politiques centralisées
Coefficient budgétaire par poste de dépenses en 2010
38
• 376 000 pauvreté extrême• 1 130 000 pauvreté supérieur
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 20
Répartitions des subventions selon les quintiles
68,2
84,287,5 89,9 89,1
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Quintile1 Quintile 2 Quintile 3 Quintile 4 Quintile 5
Valeur de la Subvention totales par tête/ an
Répartitions des subventions selon les classes
64,8
87,3 86,9
Pauvre Classe Moyenne Classe riche
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 21
Répartition des subventions
Non Pauvres Pauvres Ensemble
Totalsubventionsreçues(Partête/an)(enDinars)
87.231 64.777 83.752
Massetotaledessubventions(MD)
781,8 106,5 888,3
Partdelaclassedelamassetotaledessubventions
88,0% 12,0% 100,0%
Répartition de la masse totale des subventions
Pauvres9,2%
Classe moyenne60,5%
Classe aisée7,5%
Fuites Hors ménages22,8%
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 22
Ciblage des populations pauvres
• Faible taux de correspondance :
– fichier administratif des familles nécessiteuses en 2005 (178 000 familles),
– enquête « Budget de famille 2005 »
Quintile de dépense Familles nécessiteuses
Effectif %
Premier quintile (0‐20%) (473 165 ménages) 67 284 37.7
Deuxième quintile (20%‐40%) 52 332 29.4
Troisième quintile (40%‐60%) 24 564 13.8
Quatrième quintile (60%‐80%) 18 512 10.4
Cinquième quintile (80%‐100%) 15 308 8.6
Total 178 000 100
62,3%
14,2%
Ciblage des populations pauvres
• En supposant que les pauvres appartiennent au premier quintile, 62.3% des familles identifiées comme étant pauvres par le ministère des affaires sociales, ne le sont pas réellement.
• En rapportant le nombre des ménages appartenant au premier quintile et bénéficiant d’une aide sociale (67284 ménages, d’après le tableau précédent), au nombre total des ménages appartenant au premier quintile (473165 ménages), on trouve un taux de 14.22%.
• Autrement dit, 14.22% seulement des ménages pauvres bénéficient d’une aide sociale. Ceci remet en question les politiques antérieures de ciblage des pauvres.
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 23
Taux de pauvreté selon les catégories socioprofessionnelles en 2010
45
Conséquences institutionnelles des politiques centralisées
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 24
Conséquences institutionnelles
• Coefficient de GINI (intensité des écarts) de 0.401 (1990) à 0.414 (2005)
• Enseignement:
– Redoublement 7.3% P, 17.4% P, 15.5% S
– Adaptation formation/emploi
– Méthodes pédagogiques
Conséquences institutionnelles• Santé
– Maladies chroniques– Défaillance quantitative et qualitative– Absence d’intégration
• Développement social– Couverture sociale par secteur– Déficit des caisses– Mauvaise gouvernance– Eparpillement et désintégration– Traitement politique de la pauvreté– Absence de suivi et évaluation– Absence de base de données intégrées et ouverte– Problème de ciblage– Augmentation des coûts de la vie– Culture d’assisté
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 25
La quasi totalité des entreprises trouvent que les secteurs institutionnels sonttouchés par la corruption
25
21
15
15
9
12
11
21
15
13
7
10
8
10
21
25
18
20
19
17
13
19
23
31
30
33
31
26
14
16
23
28
29
32
40
Services publics
Secteur financier
Système judiciaire
Système fiscal
Administration
Douane
Police
Pas affecté Peu affecté Moyennement affecté Affecté Très affecté
49Enquête 2011
Les Caractéristiques du ChômageII-3 Selon le genre
50
Evolutiondutauxdechômageselonlegenre
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Hommes 12,1 11,5 11,3 11,2 11,3 10,9 15,0
Femmes 15,2 15,1 15,3 15,9 18,8 18,9 27,4
Femmes Diplômés 21,6 26,0 27,4 30,0 34,9 32,9 43,8
Total 12,9 12,5 12,4 12,4 13,3 13,0 18,3
Source INS, compilation ITCEQ
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
40,0
45,0
20052006
20072008
20092010
2011
15,0
15,215,1
15,3 15,9 18,818,9
27,4
43,8
Hommes Femmes Femmes Diplômés
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 26
0,0
50,0
100,0
150,0
200,0
250,0
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Primaire et moins
Supérieur
62.3
140.9
157.3
51
Les Principales Causes du Chômage
Evolution des chômeurs par niveau d’instruction208.5
Conséquences humaines des politiques décentralisées
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 27
Le BIB : l’outil de mesure du bien‐être
1. logement, 2. revenu, 3. travail, 4. communauté, 5. éducation, 6. environnement, 7. gouvernance, 8. santé, 9. bien‐être subjectif, 10. sécurité, 11. conciliation entre travail et vie privée.
OCDE: Indicateur de la qualité de vie ou de mieux vivre
1. Logement: taux de propriétaires, nombre de pièces par personne, qualité et nombre des logements sociaux...
2. Revenu: revenu disponible par habitant, patrimoine financier des ménages...
3. Emploi: taux de chômage, durée du chômage...
4. Liens sociaux: capacité à trouver un soutien psychologique (proches, associations, organismes, etc.), risques d'isolement en cas de coup dur...
5. Education: niveau d'étude, pourcentage de la population ayant atteint le secondaire, taux d'alphabétisation...
6. Environnement: niveau de pollution de l'air, qualité de l'eau, normes et préoccupations environnementales, émissions polluantes...
7. Engagement civique: confiance des citoyens dans leurs institutions, taux de participation électorale, transparence auprès de la population, consultation sur l'élaboration des lois...
8. Santé: espérance de vie, taux d'obésité, tabagisme...
9. Satisfaction de la population: qualité de vie perçue par la population, taux d'expériences positives ressenties...
10. Sécurité: taux d'homicides, taux d'agression...
11. Equilibre travail‐vie: nombre d'heures passées au travail et nombre d'heures passées aux activités personnelles, taux d'emploi des mères de famille...
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 28
IBE
Santé/Loisir EconomiquePopulation/Education
Population Education Santé Loisir PauvretéVitalité
économiqueTravail
‐Densité‐
Croissance
‐ % pop nivprimaire
‐ % pop nivsecondaire‐ % pop nivsupérieur‐ Nbr
élèves/classe (1er cycle ens.
Base)‐ Nbr élèves/
enseignant (2ème
cycle ens. Base & secondaire)
‐ Nbremédecins/ 1000h‐ Nbrelits/ 1000h
‐ Nbrecentre loisir/ 1000h
‐Diversité centre loisir
‐ Taux pauvreté‐ Nbrefamilles
nécessiteuses
‐Nbre entrepprivées/ 1000h‐ IH
économique‐ IK
économique‐ IH emploi/ secteur
‐ IK emploi/ secteur
Taux de
chômage
IBE RangTunis 2,716 1Sousse 1,402 2Monastir 1,333 3
Sfax 1,177 4Ariana 0,845 5
Ben Arous 0,784 6Nabeul 0,662 7
Mannouba 0,329 8Bizerte 0,255 9
Medenine 0,078 10Mahdia 0,049 11Gabes ‐0,205 12Beja ‐0,283 13
Kairouan ‐0,306 14Gafsa ‐0,524 15Tozeur ‐0,612 16Kebili ‐0,729 17
Jendouba ‐0,763 18Sidi Bouzid ‐0,786 19Zaghouan ‐0,937 20
Kef ‐1,000 21Siliana ‐1,045 22
Tataouine ‐1,206 23Kasserine ‐1,233 24
Indicateur de Bien Etre (IBE)
56
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 29
IBE délégations de SousseIBE Rang
Sousse Medina 0,88 2Sousse Jawhara 0,81 3Hammam Sousse 0,71 13
Akouda 0,68 18Sousse Riadh 0,64 27M’saken 0,62 34
Kalaâ Seghira 0,60 47Kalaâ Kebira 0,56 56Sidi Bou Ali 0,48 90Hergla 0,45 105Enfidha 0,44 114Bouficha 0,43 121
Sousse Sidi Abdelhamid 0,43 126Zaouia ‐ Ksiba ‐ Thrayet 0,42 131
Kondar 0,29 202Sidi El Héni 0,22 237
IBE délégations de SfaxIBE Rang National
Sfax Ville 1,81004 12
Sfax Ouest 0,53324 78
Sakiet Ezzit 1,84214 11
Sakiet Eddaïer 0,63203 74
Sfax Sud 1,46682 21
Tina 0,69781 65
Agareb ‐0,58891 176
Djebeniana 0,14774 111
El Amra ‐0,45326 164
El Hencha ‐0,54037 172
Menzel Chaker ‐1,01339 219
Ghraiba ‐0,8076 201
Bir ali Ben Kelifa ‐0,72324 193
Skhira ‐0,55654 174
Mahres 0,0351 127
Kerkenah 0,86462 5358
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 30
Modèle de développement du Japon
Indice des Disparités Régionales, PIB par Habitant et Migrations Internes vers les Régions Métropolitaines
Planification de Développement National Global (DNG)M. Masahiko FURUICHI, Ph.D.
60
0
10
20
30
40
0
10
20
30
40
Indice des Disparités Régionales 0,27
0,19
0,16
1970
1985
2000
(104,6 Millions)
(121,0 Millions)
(126,9 Millions)
0
10
20
30
40
PIB par Habitant 17,6
25,1
31,0
PIB
par
Hab
itan
t (1
000
US
$)
(Pri
x en
200
0)
Population Nationale (par Préfecture)
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 31
Indice des Disparités Régionales et Flux de Population vers les Zones Métropolitaines
Planification de Développement National Global (DNG)M. Masahiko FURUICHI, Ph.D.
61
-50
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
1955 1965 1975 1985 1995 2005
Flu
x de
Pop
ulat
ion
vers
les
Rég
ions
Mét
ropo
litai
nes
0,000
0,005
0,010
0,015
0,020
0,025
0,030
0,035
0,040
Indi
ce d
es D
ispa
rités
Rég
iona
les
Flux de Population vers les Régions Métropolitaines
Indice des Disparités Régionales
Cho
c P
étro
lier
(197
3)
L'A
ccor
d du
Pla
za
(198
5)
Sys
tèm
ede
Lib
reF
luct
uact
ion
(US
$)
(197
1)
Bulle ÉconomiqueCroissance Économique Rapide
Premier P DNG
2ème P DNG
3 ème P DNG 4 ème PDNG 5 ème P DNG
Un Ministère Spécialisé pour mettre en place un Plan DNG est essentielpour l'établissement d'un consensus.
Gouvernement National
Ministres variés
Ministrespécialisé
Autorité(s)
Locale(s)Plan DNG
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 32
PIB par Habitant
Comparison Tunisie Japon
Zone (1000 km2) 163 378
Population (Million) 10 128
PIB (PPA) (Milliard de dollar)
82 4 310
PIB par Habitant (US$) 4 070 42 150
Recommandations
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 33
Révolution et développement
1. Développement local avant la révolution– Rapport instrumental à l’espace
– Cartographie de la puissance
– Sacralisation de la dominance
– Mort du sujet acteur
2. Développement local après la révolution– Rapport symbolique et normatif à l’espace
– Cartographie de la distinction
– Démystification et déconstruction du pouvoir
– Institutionnalisation de l’action démocratique
Développement local avant la révolution
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 34
1. Développement local avant la révolution: Rapport instrumental à l’espace
• Rationalité instrumentale
• L’espace comme entrepôt de ressources
• Logique d’optimisation
• L’espace comme distance
• L’espace comme objet
• L’espace comme possession
• La régionalisation comme découpage
• La régionalisation comme acte de puissance
1. Développement local avant la révolution: Cartographie de la puissance
• Zonage et sécurité
• Rationalité bureaucratique
• Défragmentation
• Raison des émotions
• Concentration des richesses
• Développement cosmétique
• Déséquilibre foncier
• Aménagement hors territoire
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 35
1. Développement local avant la révolution: Sacralisation de la dominance
• Démystification du sacré• Virtualisation du sacré• Sacralisation:
– du profane – des personnes– des structures
• Mythologie de la dominance• Divorce entre l’espace et la représentation• Déconstruction du symbolique• Aplatissement de la signification• Mort du sens • Mort de l’action
1. Développement local avant la révolution: Mort du sujet acteur
• Aliénation du sujet• Déconstruction de ces capacités:
– Sensitives– Emotives– Réflexives– Imaginatives– Expressives– Normatives– Cognitives
• Construction de l’exclusion massive• L’espace est un cloisonnement• Le temps s’identifie au néant• Incapacité de contrôler les conditions de l’action• Impossibilité de prévoir les conséquences intentionnelles de l’action
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 36
2. Développement local après la révolution
2. Développement local après la révolution: Rapport symbolique et normatif à l’espace
• L’Homme berger de l’Etre• L’Homme se distingue par son ouverture et sa capacité
d’exprimer l’Etre• L’Homme un être significatif• Rapport interprétatif avec les étants• L’espace est porteur de sens et de signification• La réalité = dualité sujet et objet• L’espace nous construit comme nous le construisons• L’espace est chargé de sens et de signification• L’espace est porteur de valeur• Dualité (identité) entre l’espace, la représentation et l’action
Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)
M. Jamel‐Eddine GHARBI
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Cartes des sites particuliers
2. Développement local après la révolution: Cartographie de la distinction
• Régionalisation et identité
• Rapport esthétique à l’espace
• Le territoire comme forme d’expression
• La distinction et l’esthétique comme ouverture et inclusion
• Dualité entre la différentiation et l’identification
• Cartographie comme projet, prospection et tendance vers l’unité
• Régionalisation comme jugement
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2. Développement local après la révolution: Démystification et déconstruction du pouvoir
• Mythologie décentralisée, régionalisée et substantielle
• Déconstruction du mythe de l’Etat clément et miséricorde
• Désacralisation du pouvoir administratif
• Mythologie régionale et spécialisée
• Sacralisation de l’esthétique, du normatif et de la rationalité discursive (substantielle)
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2. Développement local après la révolution: Institutionnalisation de l’action démocratique
• Institutionnaliser l’action
• Construire l’espace pour l’action
• Institutionnaliser la capacité réelle de performance des acteurs
• Institutionnaliser les modèles alternatifs d’action et de rationalité
• Régionalisation pour la démocratie: un modèle alternatif de développement
• Centralité de l’être humain
Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif
M. Sami AOUADI
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1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatifde développement inclusif
Pr. Sami AOUADI
Professeur en Économie à la Faculté des SciencesÉconomiques et de Gestion de Tunis
sommaire
1/ L’état des lieux : où en sommes‐nous?
2/ Mutations et permanences des politiques de développement
régional : politiques parcellaires et absence d’un modèle intégré
3/ vers un modèle alternatif de développement régional inclusif
2
Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif
M. Sami AOUADI
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1/ L’état des lieux : où en sommes‐nous?
• Le déséquilibre régional est le fruit d’un modèle de développementexcluant basé dans les grands centres urbains à proximité desinfrastructures héritées pour l’essentiel de l’époque coloniale et desmarchés de la consommation et des bassins de l’emploi.
• L’intermède socialiste des années soixante au profit des régions de l’intérieurfut rapidement fermée, et celles‐ci sont restées à dominante tribale et àéconomie agro‐ pastorale.
• Deux principaux phénomènes en ont résulté : exode des habitants des régions de l’intérieur vers les bassins urbains de l’emploi. stagnation de ces régions dans le système initial d’allocation des facteurs et dans
la marginalité. En témoignent :o une main d’ouvre disponible mais guère qualifiéeo une agriculture traditionnelle sous et mal exploitée avec des conditions detravail pénibles rebutant la jeunesse,
o des régions souvent mono‐productrices et exposées aux aléas de laconjoncture et du climat,
o quelques infrastructures ‐dont beaucoup datant de l’époque coloniale‐érodées faute d’entretien et de maintenance
o et un réseau routier et surtout ferroviaire précaire et délaissé.3
Indicateurs des disparités régionales (source :INS,ADE, BEI 2012)
Régions Populcommunale
Accr pop comm
Indice dépense/tête
Ese + 10/1000 hab
Indice Investprivé 97‐09
Indice InvestPublic 97‐09
Grand Tunis 92.2 17.1 131.3 2.28 110.4 74.5
Nord Est 60.7 12.7 88.6 1.17 154.0 103.1
Centre Est 71.7 17.9 114.5 1.57 118.6 86.3
Sud Est 71.1 7.5 100.3 0.50 113.7 139.1
Nord Ouest 37.1 ‐O.7 77.8 0.24 49.3 128.9
Centre Ouest 32.0 2.0 62.5 0.18 51.9 85.7
Sud Ouest 67.8 4.9 80.6 0.37 59.5 159.5
Mynne Natle 64.9 10.6 100.0 1.17 100.0 100.0
Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif
M. Sami AOUADI
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• Répartition de l'investissement par région au cours de la période 1992‐2010 (en millions de dinars)
5
public privé total
MD % 1000 D/tête MD % 1000 D/tête MD % 1000 D/tête
gouvernorats côtiers 17810 52,4% 2,857 42830 70,7% 6,872 60640 64,1% 9,729
Tunis 3036 8,9% 3,031 7156 11,8% 7,144 10192 10,8% 10,174
Ariana 1204 3,5% 2,392 3171 5,2% 6,297 4375 4,6% 8,689
Ben arous 1545 4,5% 2,653 4182 6,9% 7,184 5727 6,1% 9,837
Manouba 783 2,3% 2,107 1344 2,2% 3,618 2127 2,2% 5,725
Bizerte 2112 6,2% 3,851 3616 6,0% 6,595 5729 6,1% 10,446
Nabeul 2051 6,0% 2,712 7192 11,9% 9,508 9243 9,8% 12,219
Sousse 2091 6,2% 3,398 4655 7,7% 7,566 6746 7,1% 10,965
Monastir 1342 3,9% 2,582 4506 7,4% 8,672 5848 6,2% 11,254
Mehdia 1105 3,3% 2,777 2323 3,8% 5,838 3428 3,6% 8,615
Sfax 2542 7,5% 2,714 4686 7,7% 5,003 7227 7,6% 7,717
gouvernorats intérieurs 16181 47,6% 3,705 17739 29,3% 4,062 33920 35,9% 7,766
Zaghouan 729 2,1% 4,263 1400 2,3% 8,189 2129 2,3% 12,453
Béja 1178 3,5% 3,841 1137 1,9% 3,706 2315 2,4% 7,546
Jandouba 1611 4,7% 3,795 119 0,2% 2,635 2730 2,9% 6,430
Kef 1254 3,7% 4,876 835 1,4% 3,247 2089 2,2% 8,123
Siliana 1023 3,0% 4,361 610 1,0% 2,601 1633 1,7% 6,962
Kairouan 1404 4,1% 2,497 1752 2,9% 3,116 3157 3,3% 5,614
Kassrine 1296 3,8% 2,985 1253 2,1% 2,886 2549 2,7% 5,870
Sidi Bouzid 950 2,8% 2,296 1141 1,9% 2,758 2092 2,2% 5,053
Gabes 1627 4,8% 4,477 290 0,5% 6,024 3817 4,0% 10,501
Mednine 1445 4,3% 3,160 3326 5,5% 7,274 4772 5,0% 10,435
Tataouine 639 1,9% 4,350 834 1,4% 5,676 1474 1,6% 10,026
Gafsa 1745 5,1% 5,138 887 1,5% 2,613 2632 2,8% 7,752
Tozeur 535 1,6% 5,141 527 0,9% 5,066 1063 1,1% 10,207
Kebili 742 2,2% 4,896 726 1,2% 4,789 1468 1,6% 9,685
Total 33991 100,0% 60570 100,0% 94560 100,0%
épartition de l'investissement par région au cours de la péiode 1992‐2010 (en millions de dinars
La part moyenne des gouvernorats du Nord Ouest dans l’investissement totalBéjà : 2,4% (16 ème)Jendouba : 2,9 % ( 11 ème)Kef : 2,2% (17 ème)Siliana : 1,7 % ( 21 ème)
La part moyenne des gouvernorats du Nord Ouest dans l’investissement publicBéjà : 3,5 (14 ème)Jendouba : 4,7% (8 ème)Kef : 3,7(13 ème)Siliana : 3,0(18 ème)
La part moyenne des gouvernorats du Nord Ouest dans l’investissement privéBéjà :1,9(15 ème)Jendouba : 0,2(24 ème)Kef : 1,4 %(20 ème)Siliana : 1,0%(21 ème)
6
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1.2 Les indicateurs synthétiques du développement régional (source : ITCEQ 2012)
7
IDR Indice du savoir
indice richesse et emploi
Indice sante et
population
Indice justice et équité
Tunis 0.76 (1er) 0.91 (1er) 0,91 (1er) 0,68 (1er) 0,53 (19 ème)
Béja 0.39 (18ème) 0,27 (19 ème) 0,37 (19ème) 0,28 (9ème) 0,65 (9ème)
Jendouba 0.31 (21ème) 0,24 (20 ème) 0,31 (21ème) 0,22 (17ème) 0,46 (22ème)
Kef 0.40 (17ème) 0,31 (17 ème) 0,34 (20ème) 0,24 (13ème) 0,73 (6ème)
Siliana 0.36 (20ème) 0,28 (18 ème) 0,29 (23ème) 0,23 (14ème) 0,64 (12ème)
2/ Mutations et permanences des politiques de développement régional : politiques parcellaires et
absence d’un modèle intégré
• 2.1 Le développement régional sous l’Etat tutélaire : de
l’indépendance au milieu des années quatre vingt
• 2.2 Le développement régional sous l’ajustement structurel : du milieu des années quatre‐vingt à la chute de la dictature : L’impact du modèle de développement issu du consensus de Washington
• 2.3 Evolution de la politique de développement régional post‐révolution : un diagnostic sans médication
8
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2.1 Le développement régional sous l’Etat tutélaire : de l’indépendance au milieu des années quatre vingt
• Au lendemain de l’indépendance: deux approches pour corriger les déséquilibres entre les régions :– une approche sociale visant à assurer des conditions de rétention des
populations dans les régions intérieures et de réduction du phénomène de migration ;
– Approche économique inspirée de la théorie des pôles de développement à travers des unités industrielles disséminées dans les principales régions à côté d’un tissu de PMI sur le littoral
• Révision des politiques de développement régional et volonté de correction des déséquilibres régionaux : nouvelles tendances du sixième Plan 1982‐1986:
• adoption de la dimension régionale dans le domaine du développementaprès que la dimension sectorielle ait été dominante,
• élaboration d’un plan de décentralisation industrielle à partir de ladélégation comme une unité économique et non à partir de la région oud t
9
• 2.2 Le développement régional sous l’ajustement structurel : du milieu des années quatre‐vingt à la chute
de la dictature : L’impact du modèle de développement issu du consensus de Washington
Le VIIème Plan 1987‐91
• redéfinition des orientations régionales de développement de sorte que chaque région devienne un pôle économique intégré et harmonieux avec le reste des régions,
• redéfinition des régions économiques et création des
incitations pour l’initiative privée,
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• Nouvelles orientations du huitième Plan 1992‐1996 :
– le côté régional a pris une nouvelle dimension dans le processus de développement, alors que l’intérêt se concentrait en particulier sur les aspects d'intérêt général et sectoriel ;
• Le neuvième Plan 1997‐2001 a introduit le concept de district plutôt que celui de la région :
• Le dixième plan de 2002‐2006 a reproduit l’approche du plan précédent et l’on commence à sentir l’essoufflement du modèle de développement régional :
11
• En résumé de cette seconde phase, on note surtout le déclin d’intérêt de la puissance publique pour les régions de l’intérieur au regard du ralentissement de différents programmes et interventions publiques. En témoignent :
• La stagnation, voire la baisse, des investissements agricoles notamment dansl’arborisation et la préservation des ressources hydrauliques et du sol au moment oùla désertification et l’érosion devenaient sérieusement menaçantes.
• La passivité contre la multiplication des atteintes à l’environnement et à l’écosystèmeen raison d’une démographie galopante à l’époque, empiètement de certainescultures sur le tissu végétal naturel, salinisation des eaux,…
• Dissolution des offices de développement agricole qui jouaient un important rôle desoutien aux petits agriculteurs.
• Blocage des prix à la production des principaux produits agricoles, suppression de lasubvention des intrants agricoles qui s’est fortement répercutée sur les prix de l’eaud’irrigation et des semences.
• Privatisation et assainissement de certains établissements publics à vocation agricole(office vallée de Majerda) 12
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• 2.3 Evolution de la politique de développement régional post‐révolution : un diagnostic sans médication
• Un des rares actes économiques de la révolution, fut la décision d’inverser le volume des investissements publics en faveur des régions défavorisées.
• Aussi, dés 2012, le gouvernement a‐t‐il conçu une stratégie de développement pour chaque gouvernorat qui se voulait volontariste.
• Reproduction du modèle de développement régional : légère infrastructure de base et équipements collectifs sommaires.
• Reproduction du modèle de gouvernance
• Déficit d’autorité et désengagement administratif
13
• 2.4 Synthèse
• L'administration centrale a entravé les capacités d'auto‐développement que pouvait fournir chaque région, parce que la décision centrale bureaucratique a développé des structures parallèles avec une influence considérable,
• Les ressources limitées de l'Etat et les concepts néo‐libéraux du modèle du consensus de washington dont conduit:
– d’une part, à des programmes conjoncturels populistes de type « chantiers de lutte contre le sous‐développement », « projets présidentiels »...
– et d’autre part, à un désengagement du secteur privé quasi‐indifférent face à un système d’incitation sans pouvoir incitatif et à des territoires sans pouvoir attractif
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Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif
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• malgré des progrès indéniables, force est de constater la non‐émergence de la région comme une unité décisionnelle autonome qui gère des préoccupations et élabore les orientations futures qui peuvent être approuvées aux niveaux régional et local.
• Le blocage des prix des outputs des régions rurales de l’intérieur alors que leurs inputs industriels sont libéralisés a fonctionné comme un mécanisme de transfert sectoriel et régional négatif annihilant.
15
Pour un modèle alternatif de développement régional inclusif et participatif
1. les principes de base du modèle alternatif
2. Le nouveau cadre conceptuel
3. Nouveaux mécanismes d’intervention de l’Etat
4. De nouveaux critères de répartition régionale des ressources publiques
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les principes de base du modèle alternatif• Reconnaitre et récompenser le rôle des régions de l’intérieur notamment
frontalières dans la défense du l’intégrité du territoire et dans la sécurité alimentaire nationale.
• Instaurer en conséquence des interdépendances et des solidarités inter‐régionales
• Mettre un terme aux transferts inter‐régionaux négatifs et les inverser : les céréales du Nord Ouest, le pétrole du Sud et le phosphate du bassin minier assurent la sécurité alimentaire à tout le pays et procurent des devises pour financer les importations des entreprises et des consommateurs du littoral, en conséquences les recettes touristiques et industrielles du littoral devraient contribuer à financer le développement des régions défavorisées
• Consacrer l’équité et le justice dans la répartition régionale des investissements publics et tenir compte de critères sociaux et non uniquement marchands
• Inscrire le développement régional inclusif et la lutte contre la pauvreté à la tête des priorités nationales avec notamment un up grading significatif des infrastructures et des institutions (différent des programmes dits présidentiels de Ben Ali)et le traitement économique et non social de la pauvreté
17
• Promouvoir un développement régional inclusif intégrant:– le désenclavement des régions de l’intérieur par une meilleure
intégration dans l’économie des régions favorisées comme pilier du nouveau modèle de développement,
– l’encouragement les activités frontalières (échanges et partenariat)– la conception de manière participative de stratégies ambitieuses de
développement régional intégrant de manière prioritaire l’amélioration sensible de l’ensemble des indicateurs de développement humain,
– le développement du zoning industriel et agricole et des infrastructures routières, ferroviaires et de télécommunication,
– la promotion de l’économie solidaire (consommation, petits métiers et agriculture),
– le renforcement de l’encadrement institutionnel – la révision des normes pour la répartition régionale des ressources
publiques pour mettre un terme aux choix discriminatoires et discrétionnaires.
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• Adopter une politique active de lutte contre la pauvreté basée sur la création de revenus et non sur les transferts sociaux
• Reconsidérer le système des avantages comparatifs basé sur la compétitivité‐prix dont la pérennité exige le maintien de transferts inter régionaux négatifs , invisibles mais réels, finançant le pouvoir d’achat avec faibles salaires dans les villes industrielles,
• Inversion légitime et impérative des transferts inter régionaux
19
Un nouveau cadre conceptuel pour le développement régional
• Instaurer la démocratie locale et un système de gouvernance basé sur la transparence, la participation et la redevabilité
• Réviser le découpage régional actuel vers des pôles de développement intégrant des éléments de cohérence et de complémentarité
• Réhabiliter le rôle économique et développementaliste de l’Etat et dépasser le blocage idéologique notamment dans les régions et les secteurs où l’initiative privée est déficiente. Le principe de partenariat public‐privé (PPP) pourrait être une approche pertinente à ce sujet.
• Instituer la planification participative et ascendante : down up
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Nouveaux mécanismes d’intervention de l’Etat
• Réviser l’ordre de priorité des interventions du secteur public et de l’administration centrale vers plus d’intérêt pour les régions de l’intérieur
• Inciter les entreprises publiques indûment installées à Tunis à se délocaliser
• Réformer la fiscalité locale vers plus de rendement à travers le consentement, de transparence et d’autonomie pour optimiser le recouvrement et garantir la justice sociale et l’équité fiscale et instituer une discrimination positive au profit du développement régional.
• Mettre en œuvre une politique volontariste de formation et d’insertion professionnelles au profit de la jeunesse rurale
• Développer de manière significative l’encadrement institutionnel des promoteurs agricoles, industriels et touristiques
• Mettre à niveau le réseau infrastructurel afin de réduire les coûts de production et de transaction et développer l’attractivité des territoires
21
De nouveaux critères de répartition régionale des ressources publiques
1. Préalable : droit de tout citoyen où qu’il habite à des prestations éducationnelle, sanitaires, culturelles et d’encadrement institutionnel de qualité fournies gratuitement par la puissance publique
2. Tenir compte de la part des régions dans la production nationale et non pas dans les recettes fiscales
3. Imposer un ratio de financement du développement régional aux entreprises exploitant les ressources naturelles
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La question du développement régional dans le Contrat Social des partenaires sociaux tunisiens
Les objectifs La réalisation d’une croissance inclusive à travers l’encouragement d’une économie à forte employabilité permettant
la création d’un nombre plus important d’opportunités d’emplois décents pour les deux sexes en particulier dans les zones intérieures afin de renforcer la cohésion sociale et limiter les déséquilibres entre les régions .
La consécration des attributs réels d’un développement régional et l’établissement de plans régionaux de développement qui valorisent en particulier les potentialités des régions et leurs richesses et avantages comparatifs, dans le cadre d’une approche nouvelle concrétisant la démocratie locale.
La préservation de la durabilité de l’environnement afin de réaliser un développement durable profitable aux générations actuelles et futures en consolidant la qualité de la vie et répondant aux normes de la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Les dispositions à prendre : La consécration effective des exigences d’une bonne gouvernance, l’amélioration du climat des affaires et la révision
du code d’incitation à l’investissement et la mise en place d’un nouveau système basé sur des incitations liées aux objectifs escomptés ( emploi –exportation‐valeur ajoutée et développement régional).
La rupture de l’isolement des régions intérieures et des régions voisines en consolidant et en adaptant le réseau de communications et l’intégration de leurs économies dans les activités structurées notamment à travers la dynamisation des échanges frontaliers.
Le soutien au secteur public (renforcement du rôle de l’Etat dans le domaine des services publics et dans les secteurs de production non compétitifs) au secteur privé (encouragement de l’investissement et de la création de postes d’emplois) et au secteur de l’économie sociale (renforcement du rôle des mutuelles en vue d’atténuer les écarts sociaux) et œuvrer en vue de garantir la base d’un partenariat entre les secteurs public et privé et renforcer le travail indépendant structuré et faciliter l’accès aux sources de financement. »
23
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
Mme Henda GAFSI
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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratiquesans les femmes
Mme Henda GAFSI
Senior Adviser à CILG‐VNGI
SommaireConcepts et problématique
La décentralisation peut-elle favoriser l’égalité de genre?
Contraintes et opportunités de la période de transition
Contribution de CILG à la promotion de l’égalité de genre dans la décentralisation et la gestion des affaires locales
Un CNP-EGAL: principes, objectifs et agenda
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
Mme Henda GAFSI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2
Qu’est que l’égalité de genre/entre les sexes?
L’égalité entre les sexes: les Fet H ont le même statut et disposent des mêmes conditions pour jouir de leurs droits et contribuer au développement
L’égalité entre les sexes
traiter les H et les F toujours de la même façon
reconnaitre qu’il peut être nécessaire de les traiter différemment pour promouvoir leurs droits et statuts et éradiquer les discriminations
La GL et l’égalité de genre
La gouvernance locale et l’égalité de droits entre citoyens et entre les femmes et les hommes sont des enjeux majeurs: des démocraties arabes au 21ème siècle
du projet de Société en Tunisie et dans la région
Les villes en particulier, leurs institutions et leurs populations, sont au croisement de tous les problèmes de la société
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Les villes tunisiennes, lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes?
Les villes tunisiennes ont catalysé dans le passé des évolutions positives dans les relations de genre et participé à:l’amélioration des indicateurs du développement humain, y compris pour les femmesla réduction des discriminations envers la femme
Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour
les femmes?Les femmes ont contribué efficacementà l’économie urbaineElles sont présentes sur le marché del’emploi et dans le monde des affaires.Les citadines pauvres déploient destrésors de débrouillardise pouraméliorer le revenu familial etdévelopper des stratégies de promotionéconomique et sociale de leurs familles
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Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes? Mais les villes ont aussi apporté, pour les femmes surtout: risques, stress, contraintes et exclusions Elles continuent à se sentir plus à l’aise chez elles ou à leur travail que dans la rueLe rapport à l’espace public les renvoie à la spécificité de leur condition de citadines arabo-musulmanes surtout quand elles prennent un bus, se promènent dans la rue ou quand elles sont à la terrasse d’un café
Des problèmes persistent favorisant, la marginalisation, la pauvreté et la vulnérabilité des citadinesanalphabétisme, y compris chez les jeunes filles faible taux d'activité, difficulté d'accès à la propriété foncière et immobilière,marginalisation des femmes dans les instances de décision et de gestion urbainePeu de femmes maires ou à la tête des DSPeu de femmes responsables:De services municipaux: SG, directrices…d’associations urbaines,Conseils de quartiers Syndicats de copropriétaires
Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes?
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
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Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes?
Globalement: les villes tunisiennes restent des « villes d’hommes ».Les femmes participent peu à la gouvernance urbaineElles sont loin de s’approprier l’espace public et d’être descitoyennes à part entière.
La rue reste un lieu de domination masculine et les centres‐villes sont des lieux de socialisation privilégiés des hommes
différentes formes d’exclusion existent, touchant enparticulier les femmes, surtout si elles sont jeunes,pauvres, captives des transports en commun et sielles s’habillent normalement, sans dissimuler leurcorps sous des vêtements informes.
La décentralisation peut-elle favoriser l’égalité de genre?
La participation politique des femmes doit être encouragée pour des raisons de droits humains, de justice sociale, d’efficacité, de démocratie et de légitimité
Adopter des pratiques de gouvernance locale favorisant les deux sexes rend les CL plus attentives aux enjeux de diversité, d’inclusion et d’engagement civique
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6
La décentralisation peut-elle favoriser l’égalité de genre?
Les engagements pris au niveau du CEDAW, plate‐forme d’action de Pékin, OMD, Déclaration de Tunis du CADDEL… devraient se refléter dans les politiques de décentralisation
La décentralisation devrait être une occasion de lutter contre la ségrégation fondée sur le sexe en veillant à ce que les H et les F aient les mêmes chances d’accéder :
Aux responsabilités (à compétences égales)
A l’emploi et à la formation
A l’aide et aux services municipaux en intégrant la dimension de genre dans le processus de planification et de budgétisation
Contraintes et opportunités de la période de transition
Opportunités:
Période de refondation, de démocratisation et de consécration des droits humains et de justice sociale, globalement favorable aux femmes
Processus de décentralisation propice à l’émergence de CL fortes de ses hommes et de ses femmes
Période d’expression et d’action de la Société Civile
Nouvelle Constitution consacrant l’égalité H/F
Prochaines élections municipales susceptibles de favoriser le leadership politique des hommes et des femmes
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
Mme Henda GAFSI
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Contraintes et opportunités de la période de transition
Contraintes:
Processus de décentralisation et processus électoral dominés par une vision « masculine »
Présence de forces rétrogrades sur la scène politique
Risques de violence politique, F + vulnérables
Approches « genre » peu connues des CL
Faible leadership politique féminin
Lourdes charges familiales des femmes, affectant leur disponibilité pour la vie publique
Que fait CILG/VNGi pour contribuer à promouvoir l’égalité F/H dans la GAL?
• Il applique l’égalité de genre dans son fonctionnement (accès égal aux recrutements, aux prestations et subventions…)
• Partenaires liés à la décentralisation et à la promotion de genre
• Il contribue à l’amélioration des connaissances sur la situation: diagnostics, concertation, benchmarking: diagnostic sur l’état des communes (diagnostic genre)
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
Mme Henda GAFSI
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Que fait CILG/VNGi pour contribuer à promouvoir l’égalité F/H dans la GAL?
• Il promeut l’égalité de genre dans son action
• Il favorise la concertation et la mutualisation des efforts entre les institutions et associations impliquées dans la décentralisation et la promotion de l’égalité de genre
Eléments d’une stratégie genre prônée par CILG pour accompagner le processus de décentralisation et renforcer la GL
1
• Renforcement des capacités genre des municipalités, services déconcentrés de l’Etat et OSC (associations, médias) dans les processus de planification et gestion, favoriser les expériences pilotes des villes
2
• Lobbying sur l’égalité de genre dans la décentralisation et la GL au niveau national (Haute Commission de la décentralisation, DGCL, Ministère chargé des affaires de la femme, FNVT, ISIE… )
3
• Mise en place d’outils : chartes, guides, modules de formation, projets de textes réglementaires… pour intégrer le genre dans l’action municipale, associative et le processus électoral
4 • Appui à la mise en place d’un CNP‐EGAL
5• Appui au leadership politique des femmes dans le processus des élections municipales et appui aux initiatives de lutte contre la violence politique envers les femmes
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
Mme Henda GAFSI
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Un CNP-EGAL pour conduire le processus: objectifs
Mettre la question de l’égalité de genre au cœur du débat public sur la décentralisation et la promotion de la GLD
Développer des plaidoyers pour influencer les réformes, la législation, les programmes publics,
Partager l’information et les leçons tirées des actions des actions menées pour promouvoir l’égalité de genre au niveau local
Un CN pour conduire le processus: objectifs
Contribuer à;
établir l’état des lieux de la situation des femmes et des hommes dans la décentralisation et la GAL
Mettre en place un système de monitoring et de veille,
Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes
Mme Henda GAFSI
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Un CNP-EGAL pour conduire le processus: objectifs
Développer des démarches et outils partagés pour promouvoir l’égalité de genre et la gouvernance locale démocratique, exemples:
Directives genre pour les réformes et politiques publiques liées à la décentralisation
Charte nationale de l’égalité F/H dans la GAL
Stratégie et guides d’intégration de l’égalité de genre dans l’action communale et la programmation participative des investissements (PICs) et projets municipaux, sensibles au genre
Un CNP-EGAL pour conduire le processus: objectifs
Appuyer les efforts de l’ISIE, des Collectivités Locales et de la Société Civile pour contribuer à créer un climat favorable à des élections municipales paritaires, pacifiques et démocratiques.
Appuyer les travaux de la Haute Commission de la Décentralisation à laquelle nous proposerons des directives «Egalité de genre»
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
Directeur technique de CILG‐VNGI
Transfert de compétences
Sfax, 17/9/2014
La décentralisation est une politique de transfert des attributions de l'Etat vers des collectivités territoriales ou des institutions publiques pour qu'elles disposent d'un pouvoir juridique et d'une autonomie financière.
La décentralisation
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2
Sfax, 17/9/2014
Le transfert d’attributions, qui restent néanmoins sous la surveillance de l'Etat, permet à ce dernier de décharger ses administrationscentrales et de confier les responsabilités au niveau le plus adapté.
La décentralisation
Transfert de compétences
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Gouvernement Central
Ministère
Structures déconcentrées
Structures déconcentrées
Ministère
Structures déconcentrées
Organisation administrative
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
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Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Gouvernement Central
Gouvernerat
Municipalité Municipalité
Gouvernerat
Municipalité
Organisation administrative
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Cadre de référence
• Loi organique des communes
De 1975 à 2014
• Constitution janvier 2014
A partir de 2014
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
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Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Décentralisation
Gouvernance
Autonomie de gestion
Contrôle à posteriori
Participation citoyenne
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Décentralisation
Transfert de ressources
Transfert de compétences
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 5
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Transfert de compétences
Administration municipale
Conseil municipal
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Légalité Légitimité
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Gouvernement Central
Administration déconcentrées
Collectivités terrioriales
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Supervision
Concertation
Gestion
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 7
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Cadre juridique
• Compétences
Fiscalité locale
• Budgets
Cadre de vie
• Encadrement
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Programme national
horizontal
Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités
M. Hatem MLIKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 8
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Définition du niveau le plus
adapté
Sfax, 17/9/2014
Transfert de compétences
Analyse des performances
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20141
1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
Pr. Slim BESBES
Professeur agrégé de Droit fiscal et des finances publiqueset ex‐Ministre des finances par intérim
LA DECENTRALISATION est un mode
d’organisation de l’Etat unitaire qui setraduit, selon Réné CHAPUS, « par letransfert d’attribution de l’Etat, à desinstitutions juridiquement distinctes de luiet bénéficiant, sous la surveillance de l’Etat,
d’une certaine autonomie de gestion ».Réné CHAPUS, Droit administratif général, T 1, Montchrestien , Paris 1995, p. 356 et s.
2
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20142
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
Constitution de 1959 :CHAPITRE VIII ‐ LES COLLECTIVITES LOCALESArticle 71. ‐ Les conseils municipaux et les conseils régionaux gèrent les affaires locales, dans les conditions prévues par la loi.
‐‐ Précarités des bases constitutionnelles de la décentralisation
‐‐ laconisme de la première constitution tunisienne sur la décentralisation .
‐‐ Si aucune référence explicite n’est faite par la constitution du 1er juin 1959 àla notion de décentralisation, la seule catégorie consacrée par l’article 71(article unique) se rapporte à la notion de « collectivité publiques locales ».
3
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
En Tunisie, deux dates clefs marquent le processus de la décentralisation ;
en 1975, loi révisée par la loi organique de 1995 sur les communes ;
en 1989, loi organique sur les gouvernorats, les érigeant à la fois au rang de circonscription territoriale de l’Etat et de collectivité publique dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financières.
4
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20143
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ATTRIBUTIONS DES COMMUNES ET DES COUVERNORATS
Attribution Communes Gouvernorats régionaux
Etat civil X
Maintien de l’ordre public
X
Foncier-urbanisme X X
Eau-assainissement
Déchets ménagers X
Distribution d’énergie
Transports urbains X
5
Attribution Communes Gouvernorats régionaux
Voirie X X
Espaces verts
Logement X
Santé X
Services sociaux X
Education X
Culture X
Sports et loisir
Développement Economique
X
LES ATTRIBUTIONS DES COMMUNES ET DES COUVERNORATS
6
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20144
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
Constitution de 2014 :
Article 14
L’État s'engage à soutenir la décentralisation et à l'adopter sur tout le territoire national dans le cadre de l'unité de l'Etat.
7
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
CHAPITRE VII : DU POUVOIR LOCALArticle 131 Le pouvoir local est fondé sur la décentralisation. La décentralisation est concrétisée par descollectivités locales comprenant desmunicipalités, des régions et des départements dontchaque catégorie couvre l’ensemble du territoire dela République conformément à une division fixée parla loi.
D’autres catégories spécifiques de collectivitéslocales peuvent être créées par loi.
8
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20145
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
CHAPITRE VII : DU POUVOIR LOCAL
Article 132
Les collectivités locales jouissent de lapersonnalité juridique et de l’autonomiefinancière et administrative; Elles gèrentles affaires locales conformément auprincipe de la libre administration.
9
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION
CONSTITUTION DE 2014
ASPECT ADMINISTRATIF : ladécentralisation est une politique detransfert des attributions de l'Etat versdes collectivités territoriales ou desinstitutions publiques pour qu'ellesdisposent d'un pouvoir juridique et d'uneautonomie financière. Le transfert de cesattributions, qui restent néanmoins sous lasurveillance de l'Etat, permet à ce dernierde décharger ses administrations centraleset de confier les responsabilités au niveaule plus adapté.
Article 134Les collectivités locales ont descompétences propres, des compétencesqu’elles exercent conjointement avecl’autorité centrale et des compétences quileur sont transférées par elle.Les compétences conjointes et lescompétences transférées sont répartiessur la base du principe de subsidiarité.Les collectivités locales disposent dupouvoir réglementaire dans le domaine deleurs compétences, leurs décisionsréglementaires sont publiées au journalofficiel des collectivités locales.
10
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20146
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION
CONSTITUTION DE 2014
Article 138Les collectivités locales sont soumises, pour ce qui estde la légalité de leurs actes, à un contrôle aposteriori.
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I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION
CONSTITUTION DE 2014
ASPECT POLITIQUE : ladécentralisation territoriale vise àdonner aux collectivités locales descompétences propres, distinctes decelles de l'État, à faire élire leursautorités par la population et àassurer ainsi un meilleur équilibre despouvoirs sur l'ensemble du territoire.Dans cette perspective, ladécentralisation rapproche le processusde décision des citoyens, favorisantl'émergence d'une démocratie de
proximité.
Article 133Les collectivités locales sont dirigéespar des Conseils élus.Les conseils municipaux et régionauxsont élus au suffrage universel, libre,secret et direct, intègre et transparent.Les Conseils départementaux sont éluspar les membres des Conseilsmunicipaux et régionaux.La loi électorale garantit lareprésentativité de la jeunesse dans les
Conseils des collectivités locales.
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20147
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION
CONSTITUTION DE 2014
Article 139Les collectivités locales adoptent lesinstruments de la démocratieparticipative et les principes de lagouvernance ouverte afin d’assurer laplus large participation des citoyens etde la société civile dans la préparationde projets de développement etd'aménagement du territoire et le suivide leur exécution, et ce,conformément à ce qui est prévu par laloi.
13
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION
CONSTITUTION DE 2014
ASPECT FINANCIER : Indiscutablement,« un minimum d’autonomie financière estnécessaire pour la crédibilité du processus dedécentralisation ». L’accélération du processusde la décentralisation passe inéluctablement parla consolidation des ressources propres de cescollectivités. Condition essentielle de leur libreadministration, l'autonomie financière impliqued'abord que les collectivités disposent desuffisamment de ressources pour faire face àleurs compétences. Surtout, elle suppose qu'ellesdétiennent une part de souveraineté fiscale etfinancière, fondement des organisationspolitiques.
Article 135Les collectivités locales disposent de ressourcespropres et de ressources qui leur sonttransférées par l’autorité centrale, cesressources doivent être en adéquation avec lesprérogatives qui leur sont attribuées par la loi.Toute création ou transfert de compétences del'autorité centrale aux collectivités locales doits’accompagner d’un transfert des ressourcescorrespondantes.Les ressources qui proviennent de l’exploitationdes richesses naturelles peuvent être allouées àl’amélioration du développement régional sur leplan national.Le régime financier des collectivités locales estfixé en vertu de la loi.
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20148
I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION
LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION
CONSTITUTION DE 2014
Article 136L’autorité centrale se charge de fournir des ressourcescomplémentaires pour intervenir au profit descollectivités locales, en application du principe desolidarité et suivant les modalités de la régulation et del’adéquation.L’autorité centrale œuvre à atteindre un équilibreentre les ressources et les charges locales.Les ressources qui proviennent de l’exploitation desrichesses naturelles peuvent être allouées àl’amélioration du développement régional sur le plannational.Article 137Les collectivités locales gèrent librement leursressources, dans le cadre du budget qui leur est alloué,selon les règles de la bonne gouvernance et sous lecontrôle de la justice financière.
15
II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
L’autonomie financière des collectivités localestunisiennes est loin d’être suffisante.
‐Tant la modicité des ressources financières descollectivités décentralisées
‐ que leur faible implication dans la fiscalitélocale, constituent indubitablement des facteurssérieux qui freinent le processus de ladécentralisation.
16
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20149
II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
A/ La modicité des ressources financières
Les ressources mobilisables à la dispositiondes collectivités locales tunisiennesproviennent de la fiscalité locale, destransferts de l’Etat et des emprunts.
L’évolution de la structure des ressources descollectivités locales se présente comme suit :
17
2007 2008 2012 2013
RUBRIQUES
COMMUNES
CONSEILS DEGOUVERNO-RATS
TOTAL COMMUNES
CONSEILS DEGOUVERNO-RATS
TOTAL COMMU
NES
CONSEILS
REGIONA
UX
TOTAL COMMU
NES
CONSEILS
REGIONA
UX
TOTAL
1-RESSOURCESORDINAIRES
427,3 40,1 467;4 456,0 42,4 498,4 643.1 74.4 717.5 692.4 63.0 785.4
Ressourcesfiscales
243,8 12,2 256,0 252,1 13,2 265,3 311.9 12.7 324.6 358.8 16.3 375.1
Ressources nonfiscales
78,5 9,6 88,1 91,7 9,7 101,4 54.5 6.4 60.9 61.3 8.4 69.7
Quotepart surFCCL
105,0 18,3 123,3 112,2 19,5 131,7 176.1 30.2 206.3 196.2 34.6 230.8
2-RESSOURCESDEDEVELOP
132,8 550,4 683,2 147,6 584,5 732,1 100.6 25.1 125.7 76.1 3.7 79.8
Ressourcespropres
36,0 80,3 116,3 117,5 113,8 231,3 170.5 537.4 707.9 238.3 687.7 926.0
Créditsdélégués
96,8 470,1 566,9 30,1 470,7 500,8 34.3 644.0 678.3 56.0 808.5 864.5
3-RESSOURCESD’EMPRUNTS
26,1 2,6 28,7 24,6 1,9 26,5 24.2 1.8 26.0 33.5 1.5 35.0
TOTAL 586,2 593,1 1179,3 628,2 628,8 1257,0 872.1 1257.6 2129.7 1020.2 1560.7 2580.918
Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION Depuis quelques années, cette situation connaît desdifficultés structurelles qui se rapportent essentiellementau caractère limité des ressources propres ainsi que cellestransférées par l’Etat.
Les résultats enregistrés durant la décennie 2001‐2010montrent une dégradation des déséquilibresfinanciers résultant de l’inadéquation entre lesmoyens financiers effectivement disponibles descollectivités locales et les charges en perpétuelleévolution relatives au fonctionnement et audéveloppement.
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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
‐au niveau du rendement de l’outil fiscal local parrapport à celui de l’Etat, les recettes fiscales de l’ensemble descommunes représentent environ 2,4% des recettes fiscales del’Etat.
‐Ce rapport est très en deçà des taux enregistrés dans despays étrangers, tel qu’au Maroc 4,8%, en France 15,2%, enAngleterre 12%, en Allemagne 48% et aux Etats‐Unisd’Amérique 43%.
‐La variation de ces proportions constitue un indicateur surle degré de décentralisation dans les différents paysconsidérés.
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
‐L’absence d’une fiscalité spécifique condamne leconseil régional à se mouvoir dans, et par lessubsides de l’Etat. Le produit de la fiscalité du conseilrégional est extrêmement insignifiant, ne représentanten 2013 que 16,3 millions de dinars sur un total del’ensemble des recettes des conseils régionaux de 1560,7millions de dinars et sur un totale de recttes fiscaleslocale de 375,1 millions de dinars .
21
II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
B/ La faible implication dans la fiscalité locale,
En matière de fiscalité locale, le rôle de l’Etat est prépondérant et les collectivités décentralisées ne disposent, en fait, que d’un pouvoir fiscal assez résiduel. « En Tunisie, l’Etat est omniprésent tout au long de l’opération d’imposition : il crée l’impôt local, le gère et le recouvre ».
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
a) Le rôle prépondérant de l’Etat dans lagestion de la fiscalité locale
•Les collectivités locales ne bénéficient en matière de gestionde leur fiscalité que d’une compétence extrêmementmarginale.
•Le législateur les a purement et simplement neutralisé vis‐à‐vis de l’outil fiscal et elles ne disposent d’aucunpouvoir notable en matière de détermination desconditions générales de l’impôt local au triple niveau de lafiscalité foncière, de la fiscalité des activités économiques etde la fiscalité indirecte.
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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
b) L’interdiction de créer des recettes fiscales
En vertu de l’article 34 alinéa 7 de la constitution du 1er juin 1959,l’attribution de l’ensemble du pouvoir fiscal au niveau national et localrelève de l’Etat.
De même, l’article 11 de la loi organique du budget des collectivitéslocales du 22/01/1997 prévoit que « le budget de fonctionnement descollectivités locales est alimenté par des taxes et redevances instituées par lecode de la fiscalité locale et toute ressource instituée ou affectée par la loi auprofit des collectivités locales ».
Il en résulte qu’aucun pouvoir de création de recettes fiscales n’estprévu au profit des collectivités locales, qu’il s’agisse desimpôts ou des taxes et redevances que ces dernières sontautorisées à percevoir.
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION
c) Le recouvrement des impôts locaux relève des comptables de l’Etat
l’attribution exclusive du recouvrement des impôts locaux auxcomptables de l’Etat. C’est la conséquence du principe de l’incompatibilitédes fonctions d’ordonnateur et de celles de comptable.
Sur le plan organique, ceci se traduit par la séparation des servicesd’assiette et celui du recouvrement. Seuls les comptables publics relevant duministère des finances (direction de la comptabilité publique et durecouvrement) sont habilités à procéder au recouvrement des créancespubliques.
Mais ce principe est loin d’être absolu. Il trouve comme atténuation lapossibilité accordée aux communes d’instituer des régies de recettes d’impôtsrecouvrés par voie de rôle.
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
A. AU NIVEAU DE LA FORME
Afin de prendre en considération la dimensiondécentralisatrice et d’ouvrir les perspectives aux collectivitéslocales pour décider plus librement de leur fiscalitéconformément au principe de la libre administration, il y alieu d’opter pour l’une des hypothèses suivantes :
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
PREMIERE HYPOTHESE :
Insérer l’aspect fiscal tout entier des collectivités localesdans le cadre d’une loi qui revêt la forme d’un code defiscalité des collectivités locales, dont les chapitres sont classésen fonction des échelons de ces collectivités.
Cette loi renvoie ensuite à la promulgation de décretsétablissant les taxes et redevances revenant à chaque catégories decollectivité locale entre municipalités urbaines et rurales, régions etdépartements.
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
DEUXIEME HYPOTHESE :
Insertion de l’aspect fiscal des collectivités locales au sein du code général des impôtscomme suit ;
1. Impôts, droits et prélèvements de nature fiscale au profit des collectivités locales dont l’insertion est proposée au sein du code général des impôts :
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
Au niveau de la première partie du code relativeaux ressources de l’Etat : seront mentionnés lesprélèvements fiscaux dont l’affectation est proposée del’Etat au profit des collectivités locales,
Au niveau de la deuxième partie du code relativeaux ressources fiscales des collectivités locales,seront insérées les taxes foncières et les deux taxes surles établissements et hôteliers
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
2. Les ressources propres locales (redevances pour services rendus), leurs insertion est proposée au sein d’une loi spéciale et elles couvrent à ce titre les ressources suivantes :
Le reste des droits mentionnés actuellement dans le cadre du code de la fiscalité locale et qui ne sont pas insérés dans le code général des impôts
Les droits et redevances dont le recouvrement est autorisé au profit des collectivités locales
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
TROISIEME HYPOTHESE :
Insertion de l’aspect fiscal des collectivités locales (inséréactuellement dans le cadre du code de la fiscalité locale) et sastructuration en fonction des différents échelons de collectivitéslocales au sein du code général des impôts.
Est également mentionnée la promulgation de décretsétablissant les taxes et redevances dons la perception estautorisée au profit des collectivités locales et leurstructuration en fonction de chaque échelon decollectivités locales : municipalités, régions et départements.
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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE
B. AU NIVEAU DU FONDVoir présentation en arabe
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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale
M. Slim BESBES
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 201417
تقديم عــــام -
I - على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر االصالحاتالتطبيقية لھا
‐IIالمرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحات
- IIIجبائيــة اقتطاعات تحويل بالية المرتبطة االصالحات .مالية و
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باعتماد التوظيف في العدالة مزيد إضفاء األثمان ضبط في تصاعدية طريقة
بتصنيف وذلك المبني ² م المرجعية وتطبيق المغطاة المساحة حسب العقار كل داخل المساحة بعنوان المقابلة األثمان مستوى على قليال تعديلھا مع صنف الترفيع نحو القصوى حدودھا
االشكاليـــات
العقارات المبنية /المعلوم 1. سنة د م 40 بمحصول مردوده ضعف
الثورة احداث بعيد ليتراجع 2010 قبل 2011 سنــة د م 21 حوالي الى بلغت باستخالصات نسقه يتحسن ان
2012 دسنـة م30
حيث ضعيفة سنوية استخالص نسب % 22 التوالي علــى بلغت التثقيالت جملة من %14و%11و
التحصيل بجداول المسجلة التثقيالت وبقايا للمعلوم السنــــــوي
السنوات خالل المستخلصة غير السابقة
على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر االصالحات-Iالمحور التطبيقية لھا
المقترحات
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المقترحات
الوطني والمعلوم المبنية العقارات على المعلوم إدماج• عليه يطلق أن يمكن واحد معلوم في السكن لتحسين
المحلية لصبغتھما بالنظر وذلك " السكن على المعلوم" مع واالستخالص التوظيف إجراءات تبسيط وقصد
الموحدة نسبه في بالتخفيض المعلوم عبء في التخفيض:يلي كما لتصبح واحدة بنقطة
)% FNAH 4و TIB % 8( % 12عوضا عن 11%)FNAH %4و TIB % 10( % 14عوضا عن 13%)FNAH % 4و TIB %12( % 16عوضا عن 15%)FNAH %4و TIB % 14( % 18عوضا عن 17%
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات
المبنية العقارات / المعلوم1. العمليات كثافة بين: المالئمة عدم من انطالقا(المبذولة التدخالت و
وصوال العقارات إحصاء مرحلة ) المعلوم استخالص مرحلة إلى المعلوم الستخالص السواء على والمعلوم المبنية العقارات على
السكن تحسين لصندوق الراجع والمباشر الصافي المردود وبيـن المعلوم من المحلية للجماعة الراجعفحسب المبنية العقارات على
االشكاليـــات
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المقترحات
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
دعيم • لة ت ديھا آمواص ي تس دمات الت ط الخ ة رب ليـة ات المحلي راء الجماع ھادة اإلب ى ش ول عل والحص
.العقاريـة المعاليمخالص بوجوبيةردعتركيز • نظام االستخالص على آليات التحفيز وال
بة يض بنس راء تخف تّم إج ان ي الغ %10ك ن المب مدمھم د تق األداء عن البين ب دة المط توجبة لفائ المس
ري وفى شھر فيف عللخالص قبل م ا والترفي في خطاين أخير م ى %750,الت ن % 2إل ھر م ل ش ن ك ع
.األشھر المتبقية من السنةاد• ركة اعتم دى الش وفرة ل ات المت دة المعطي قاع
وم للكھرباء والغاز لالتونسية ضبط الخاضعين للمعلالسنوي للمعطيات التحيينمع إقرار مبدأ
العقارات المبنية /المعلوم 1. والدقيقة الضافية المعلومات غياب اإلحصاء عمليات انجاز اطار في
تسمح لم باالداء المطالبين حول جداول بإعداد المحلية للجماعات على يساعد بما ودقيقة شاملة تحصيل االستخالص اجراءات مباشرة
الالزمة بالنجاعة الموارد وتحصيل
االشكاليـــات
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المقترحات
بناءا المعلوم احتساب طريقة توحيد• الحقيقية التجارية القيمة على
الكثافة نظام عن بالتالي والتخليالسكانية
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المبنية غير االراضي/المعلوم2. يعزى المعلوم مردود ضعف• المتوفرة الوسائل تواضع جانب الى،•
لالستخالص المدخرات في التراكمي النقص إلى،•
العقارية من المعلوم قاعدة في التقليص والى •
إلى البلديات معظم لجوء جراء المناطق كثافة أساس على ضبطھا
على أساس على وليس العمرانية. التجارية القيمة
االشكاليـــات
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.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
ن التصدير • أتي م امالت المت م المع إخضاع رقرح ة المقت ع مالئم ات م ى المؤسس وم عل للمعل
.مراجعة مجلة االستثماراتبشروع
ام اعتماد • بة للخاضعين للّنظ نظام خاص بالنّستم ة ي الغ جزافي اد مب ك باعتم ديري وذل الّتقة ب نوعي رائح حس من ش أمر ض بطھا ب ض
اط دة النش ة المعتم ل بالطريق ع مواصلة العم مبة وم بالنس ى للمعل د األدن د الح ي تحدي فللخاضعين للنظام الحقيقي على أساس المساحة
المغطاة
المؤسسات /المعلوم3. من للتصدير المعد المعامالت رقم إعفاء•
التقليص شانه من المعلـوم احتساب قاعدة، المعلوم مردود من
شريحة من المتأتي المردود ضعف• التقديري للنظام الخاضعين باألداء المطالبين أحكام بمقتضى النظام ھذا مراجعة بعد خاصة. 2011 لسنة المالية قانون
الحد واستخالص توظيف اجراءات تشّعب• ذلك وانعكاس المؤسسات على للمعلوم األدنى، المردود علىالمتعلقة بعملية توزيع محصول الصعوبات •
المعلوم
المقترحاتاالشكاليـــات
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المقترحات
40من الفصل IIIسحب احكام الفقرة •من مجلة الجباية المحلية المتضمنة
توظيف المعلوم تولي الجماعة المحلية على العقارات المبنية غير قابل
لالسترجاع في صورة عدم حصولھا من المعلوم على النزل منابھاعلى
نتيجة التصريح بمعطيات ناقصة .اومغلوطة
على النّزل المعلوما4.
على يثير المعلوم اشكاليات ال مستوى توظيفه واستخالصه
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
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المقترحات
االجازة معلوم5.
في د م1 من اقل( مردود ضعف )السنة
نتيجة عن بالمعلوم المطالبين عزوف *
الخالص التصاريح على المراقبة وضعف *
الجبائية
:إقرار إحدى الفرضيتين التاليتين*انون : لفرضية األولىا• إدراج ھذا المعلوم في ق
اص من خ اليمض ات المع رخص للجماع الماءا المحلية في استخالصھا ه بن تّم تثقيل وم ي كمعل
اء ع اعط عة م الت الخاض اء المح ى إحص علبط ي ض ة ف ات المحلي امش التصرف للجماع ھ
التعريفة ة• ية الثاني ع : الفرض ه م وم ودمج ذف المعل ح
المعلوم على المؤسسات وأخذه بعين االعتبار في ة ب طبيع ى حس د األدن بط الح ادة ض ار إع إط
.النشاط
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
االشكاليـــات
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المقترحات
العروض على المعلوم6.
م د في 1اقل من (ضعف مردود )السنةنتيجة
عزوف المطالبين بالمعلوم عنالخالص
من قبل المجراةوضعف المراقبةالجماعات المحلية ابان اسناد .تراخيص اقامة العروض
وتوظيفه المحلية المعاليمإدماج المعلوم ضمن •من قبل الجماعات المحلية بمناسبة اسناد
رخصة إقامة الحفالت المنصوص عليھا بمجلة الجباية المحلية
مع
وفسح المجال في معلوم الرخصة الترفيع•للجماعات المحلية في تحديده بسقف يضبط الحقا بما يراعي ثمن عدد المقاعد بالطريقة
.المحتسبة حاليا
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
االشكاليـــات
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االسواق معاليم7.والتراتيب المنظمة التشاريعتعدد •
داخل لمسالك توزيع المنتجات مع تة ل ذات العالق الحيات الھياك صر وضعف الرقابة كان له األثر الكبياب اھرة االنتص اقم ظ ى تف علة و ارة الموازي وي والتج الفوض
ة ص الطاق ةتقل ة الجبائي والحيلولدون احكام التصرف في الفضاءات
،المعاليمالمستغلة واستخالص
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
إيجاد إطار قانوني او ترتيبي في •تنظيم لزمات األسواق واستخالص
ومالئمة أحكام مجلة المعاليمالمحاسبة العمومية ترتيبا على ھذا
.التنظيم
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االسواق معاليم7.رزت • ة أب ة منظوم ورة ھشاش الث
تخالص اليماس ى مع واق عل األسات درة الجماع دم ق توى ع مسى تلزمين عل ة والمس المحليذه ات تبتيت ھ مواصلة انجاز عملي
ق يم و المراف ي تنظ تحكم ف الة وارد المترتب سيرھا وتحصيل المى ى ال ا افض تغاللھا بم ن اس ع
،تراجع ھام في المردود
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
الواجبة داخل المعاليمإصالح •المعلوم األسواق باختزالھا في
العام للوقوف ومعلوم الداللة une(واقرار نسبة اضافية
majoration ( يتم تحديدھا علىاساس المردود الحالي الجملي
.المقترح حذفھا للمعاليم
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االسواق معاليم7.
دد • اليمتع ة المع الواجبين ي ح واق ف ل األس داخن ام م ب الھ ان الجان
اتىمردودھا باالساس يتام للوقوف من المعلوم الع
.ومعلوم الداللة
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
فصل المعلوم الخاص • المعاليمللوقوف من قائمة
وادراجه في اطار الجبائيةة صالخا االمالكاستغالل
.للجماعات المحلية لقاء ثمن
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اإلشغال الوقتي للطريق معاليم8.
:العامر • تخالص تعث ات االس عملي
رة ة لكث اليمنتيج المعا ام بھ دم االلم توجبة وع المسھا عوبة استخالص وص
. بالحاضر
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
:كما يلي المعاليمإعادة تصنيف ھذه إشغال وقتي بصفة منتظمة أو مستمرةمعلوم ‐
ويھم خاصة أصحاب المقاھي والمطاعم والنصبات تثقيل المعلوم لدى القارة حيث يقترح ان يتم
قصد استخالصه القابض بموجب جدول تحصيل تلقائيةالسنة الموالية في صورة عدم دفعه بصفة
ويھم خاصة بعض معلوم إشغال وقتي ظرفي -المھن والمنشآت الظرفية وكذلك إشغال الطريق
العام بمناسبة حضائر البناء وقد تم اقتراح اإلبقاء .على الطريقة المعتمدة حاليا الستخالصه
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:معلوم االشھار9.ى • وم عل ين المعل ق ب عوبة التفري ص
العالمات االشھارية المركزة من طرف ة الت التجاري حاب المح ين اص وب
الطريق زة ب ھارية المرك ائز االش الركة ركات المختص رف الش ن ط ام م الع
ي ن ال والت ديات يمك ى للبل دعوة ال الاحة ة المس ت قيم ة إال اذا كان المنافس
ن ر م تغاللھا اكث راد اس أد 100الماألمر واردة ب ة ال اد التعريف باعتم
1998لسنة 1428عدد
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
النسبة الى عقود اللزمات خاصة بيقترح ترك المجال المبرمة مع الشركات المختصة،
الى الجماعات المحلية في خصوص اختيار صيغة الترخيص
باعتماد التعريفة الواردة باألمر مباشرة اما•صيغة ال توفر ضمانات المنافسة ( المذكور
)والشفافية في اختيار الشركة المرخص لھا
والتي عن طريق الدعوة الى المنافسة او•اثبتت التجربة انھا توفر موارد مالية افضل .بكثير مما توفره صيغة الترخيص المباشر
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معلوم الّذبح ومعلوم المراقبة 10.
:الصحية
كثرة جانب إلى اإلشكالية تتمثل التعريفات
مردود ضعف في وبالخصوص المعلومين
الصحية المراقبة معلوم.اللحوم على
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
معلوم ذبح الحيوانات بالمسالخ بمكوناته الّثالثإدماج •معلوم ذبح ومعلوم اإلقامة ومعلوم استعمال التجھيزات :
يستخلص لدى الجماعة المحلية التي ضمن معلوم وحيد والترويج، يتم بھا الذبح
عمليات الرقابة وكذلك المعلوم الموظف بعنوان وتبقى •المراقبة الصحية على اللحوم سارية المفعول طبقا
،للتراتيب الجاري بھا العمل
فقط العمل بالتنسيق مع الھياكل المدخلة ،على يتعين •.مردودھاوتحسين المعاليمتفعيل اليات استخالص ھذه
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بالمقابرمعلوم منح التربات 12.
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
يكتسي المعلوم صبغة محلية بحتة ويقترح المشابھة له المعاليمادراجه على غرار
ضمن ... )نقلغسل،: الموتىدفن مصاريف (القانون الخاص بالموارد الذاتية للجماعات
ھذه تحديد في مع فسح المجال لھا المحلية باقتراح حد أدنى وحد بكل حرية أو المعاليم
.أقصى للمعلوم
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مستوى على القباضات تشكو
الجماعات موارد في التصرف المنظومات في كبيرا نقصا
.االعالمية والتجھيزات
في المختصة القباضات مثلت او قباضة 48( البلدي التصرف
جملة من%26 حوالي )اكثر بحسابية المكلفة المالية القباضات والبالغ المعنية البلديات ومالية.بلدية 264 حاليا عددھا
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
" رفيق "تعميم منظومة •المعتمدة للتصرف في موارد الدولة لتشمل الموارد الراجعة
.للجماعات المحلية
المرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحاتII‐المحور
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ثلث حوالي أي بلدية 83 ھناك
او مالية قباضات تتبع البلديات طقھا منا خارج متواجدة بلدية
.الترابية مجموع داخل العامة التأطير نسبة تبلغ
النسبة ھذه وتتقلص % 20 القباضات بين لتتراوح الوالية حسب النسبة ھذه القباضات مستوى في % 19و12
في وتنخفض والية15 :ل المنتمية المتعددة القباضات مستوى
%16 حدود الى االختصاصات
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
إقرار خطة محاسب للجماعة المحلية ودعمھا من خالل إجراءات االنتداب والتكوين
العموميين للمحاسبين الحالي السلك إطار في إما • نسبة من خماسية وبفترات تدريجيا بالترفيع التصرف في المختصين المحاسبين عدد في التغطية
إلى%20 حوالي من المحلية الجماعات مالية في80% جماعة لكل اإلداري التنظيم داخل إدماجھا أو•
المحاسب إبقاء مع ميزانيتھا على وتأجيرھا محلية المحافظة إطار في المالية وزارة لمراقبة خاضعا بالصرف اآلمر وظيفتي بين التفريق مبدأ على
.والمحاسب
المرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحاتII‐المحور
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الديون استخالص تقادم اجل حصر دون يحول سنوات4 في المحلية ومعاضدة اإلجراءات في التخفيف ما ظل في االستخالص مجھـود من عموما المحلية المعاليم به تتسم
. المستوجبة الفردية مبالغھا ضعف
.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:
المقترحاتاالشكاليـــات
الديون استخالص تقادم اجل توسيع• عـن عوضا سنوات 10 إلى المحلية
التخفيف من يمّكن بما وذلك سنوات4 مجھـود ومعاضدة اإلجراءات من
المعاليم به تتسم ما ظل في االستخالص مبالغھا ضعف من عموما المحلية . المستوجبة الفردية
المرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحاتII‐المحور
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التشخيصالعنصر
- المحور IIIاقتطاعات تحويل بالية المرتبطة االصالحات جبائيــة
من خالل اسناد الالمركزيتكريس البعد الجديد يتضّمن الدستورومشتركة مع ذاتيةالجماعات المحلّية صالحيات اوسع ذات صبغة
في اطار يرتكز على اقرار الموارد ومنقولة منھا السلطة المركزية ياخذالمالئمة لھذه الصالحيات وھو ما يقتضي تركيز نظام مالي
:باالعتبار)واالقاليمالبلديات والجھات (الھيكلة الجديدة لمستويات الالمركزيةمن ناحية
مصادر التمويل المالئمة بين الموارد الّذاتية للجماعات اخرىومن ناحية واالعتماداتالمحلية واالقتطاعات المخصصة لفائدتھا من الجباية الوطنية
لھا من ميزانية الدولة بما يمكن ھذه الجماعات من تقرير مصيرھا المتاتية.الخدمات الى المواطن واسداءوتحّمل مسؤوليتھا في مجال التنمية المحلية
االصالحات المرتبطة
بالية تحويل اقتطاعات جبائيــة
53
المقترحاتالعنصر
مستوى على الجبائية التحويالت
الجماعات لفائدة لمقترحا المحلية
عليھا التنصيص المجلة صلب
لالداءات العاّمة
تعزيز القدرات المالية وتمويل ميزانية للجماعات المحلية •:التالية الجبائيةالتحويالت باجراء
ام• ة االخص ة الجبائي وان المحمول بة لألع ورد بالنس ن الم م.أجورھم على ميزانيات الجماعات المحلية
على القيمة المضافة االداء مردودمن سنويةنسبة •ة االستحالصاتمن سنويةنسب • اليم من النحقق ذات أخرى مع
ات ديھا الجماع ـي تس دمات الت ة بالخ ة أو ذات عالق بغة محلي صـل وان مث ذا العن ا بھ ي تتحملھ اليف الت ة أو التك ـمالمحلي معاليـــ
ة دة العقاري ا ،الجـــوالن والتسجيل والقيمة الزائ دھا الحق تّم تحدي يّور ـة وتط ـل الالمركزيــ اق تمويــ خيص آف ـد تش ل مزيـ ي ظ ف
. المـوارد الّذاتية للجماعات المحلية
-المحور IIIجبائيــةالمرتبطة بالية تحويل اقتطاعات الصالحاتا
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المقترحاتالعنصر
مستوى على ةماليال التحويالت
لفائدة الدولة منالمحلية الجماعات
الجھات بين المالية الفوارق تعديل آليات تدعيم مواصلة• موارد تدعيم خالل من خصوصا المحلية والجماعات.المحلية الجماعات بين التعاون صندوق
المحلية الجماعات بين االعتمادات توزيع آلية اعتماد• مقاييس وضبط للتنمية ومحلي جھوي صندوق"عبــر واالستثمار التسيير بعنوان معينة بنسب المنح توزيع
.الذاتية الموارد استخالص ومجھود
-المحور IIIجبائيــةالمرتبطة بالية تحويل اقتطاعات االصالحات
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CONCLUSION GENERALE En dépit des réformes progressives, le système definances locales mis en place en Tunisie ne semble paspouvoir doter les collectivités décentralisées desmoyens financiers suffisants leur permettant de seprévaloir d’une véritable autonomie par rapport aupouvoir central de l’Etat.
Ceci se confirme tant au niveau des possibilités demobilisations de ressources propres, qu’au niveau del’autonomie de la décision financière.
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CONCLUSION GENERALE
Il est préconisé de rétablir les équilibres financiers auniveau local dans le but de permettre la pleine expressiondu pouvoir financier local.
Dans cette perspective, le soubassement des ressourceslocales sur le financement par la fiscalité apparaîtcomme un moyen de financement naturel et primordial, Ilest certainement en parfaite symbiose avec le principe del’autonomie des collectivités locales et facteurconsolidateur de la décentralisation.
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Merci
Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1
1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Décentralisation et marchés publics
M. Ahmed FEHRI
Conseiller à la Haute Instance de la Commande Publique (HAICOP)
الباب السابع من الدستور التونسي يؤّسس السلطة المحليّةعلى الالمركزيّة
المحلّية الحوكمةتطّبق قواعد
المسؤولّية والمسائلة الشفافّية/ التشارك
تتخذ قراراتھا بصفة مستقلّة عن المركز
تبرم صفقاتھا إلنجاز المشاريع تضبط حاجياتھا من مشاريع تنموّية
الجماعات المحلّية تتمّتعالمالّية باإلستقاللّية بالشخصّية القانونّية
© 2014 – ONMP 2
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تدعيم الالمركزيّة في الصفقات العموميّة من أھّمالمحاور الواردة ببرنامج إصالح منظومة الصفقات العموميّة
الذي يشمل
.Iتبسيط وتوضيح اإلجراءات
.II في الصفقات العمومية والنجاعةالرشيدة الحوكمةقواعد إرساء
.IIIالعمومية الصفقات بحوكمة المعنية الھياكل تنظيم
.IV المحلّية والالمركزّية الحوكمةتدعيم
.Vوقواعد النزاھة أخالقيات منظومة الصفقات العمومية تدعيم
© 2014 – ONMP 3
دور الصفقات العمومية في تنميةاالقتصاد الوطني
.خ.م.من ن 18%أشغال % 63
9201 حوالي الصفقات لجان أنظار على عرضت 2013 سنة خالل.د.مليون 4.000بـ تقدر جملية بقيمة ملف
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دور الصفقات العمومية في التنمية الجھوّيةوالمحلّية
تأثيرھا المباشر علىاالستثمار والتشغيل
تطوير القطاعات الجديدة
دعم المؤسساتوالمنتوج الوطني
تنشيط الدورة االقتصادية
إلى أي مدى يستجيب األمر المنظّم للصفقات العموميّة إلى متطلّبات الالمركزيّة؟
المنّظمة التراتيبمظاھر تكريس الالمركزّية في -1للصفقات العمومّية
آلّيات تدعيم الالمركزّية في الصفقات العمومّية -2
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التراتيبمظاھر تكريس الالمركزيّة في -1المنظّمة للصفقات العموميّة
على المستوى الھيكلي
الجھوّيةمراقبة المصاريف مجالس بلدّية(
جھوّيةمجالس مؤّسسات التعليم العالي
) جھوّية مندوبّيات
مراقب الدولةبالنسبة للمؤّسسات العمومّية
والمنشآت العمومّية)المؤّسسات الصحّية(
التراتيبمظاھر تكريس الالمركزيّة في -1المنظّمة للصفقات العموميّة
على المستوى الھيكلي
الجھوّيةمراقبة المصاريف مجالس بلدّية(
جھوّيةمجالس مؤّسسات التعليم العالي
) جھوّية مندوبّيات
مراقب الدولةبالنسبة للمؤّسسات العمومّية
والمنشآت العمومّية)المؤّسسات الصحّية(
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على المستوى الھيكلي
لجان مراقبة الصفقات للمندوبّيات
للفالحة الجھوّية
لجان بلدّية لمراقبة الصفقات
العمومّية
جھوّيةلجان لمراقبة الصفقات
على المستوى الوظيفي
الجھوّيةتحديد قائمة المشاريع بحسب الوزارات
بضبطيتعلق2012سبتمبر4فيمؤرخ2012لسنة1711ددعـــــرأمالجھويةالصبغةذاتوالتجھيـزالتصّرفنفقاتنوعية
على سبيل المثالـالتربيةوزارة
الجھويةالمندوبياتمقراتبناءللتربيةالجھويةوالمراكزللتربية
وتوسيعھاالمستمروالتكوينوتوسيعھااالبتدائيةالمدارسبناءـالمدرسيةوالمبيتاتالمطاعمبناءـ
وتجھيزھاوتوسيعھااإلعداديةالمدارسبناءـ
التقنيةاإلعداديةوالمدارسالثانويةالمعاھدبناءـ
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على المستوى الوظيفي
7لمراقبة الصفقات من الجھوّيةاللجان إختصاص اسقففي الترفيعماليين دينار في صفقات األشغال 10ماليين دينار إلى
من الجھوي العمومي للمشتري أوسع صالحّيات إعطاء‐العمومّية الصفقة ومراقبة وإبرام إعداد خالل
في التشاركّية المقاربة تدعيم عبر المحلّية الحوكمة تدعيم ‐.الجھوّية الحاجيات تحديد
على المستوى الوظيفي
تكريس فعلي للتمييز اإليجابي بين الجھات
من نسبة تخصيص مع حصص إلى الصفقة توزيع‐)المحليّ ( الصغرى للمؤّسسات الصفقات
:التالية الحاالت في المباشر بالتفاوض صفقات إبرام امكانّية ‐ يتمّ التي العمومّية األغلبّية ذات والمنشآت المؤّسسات مع *‐
إجراءات إطار في أة الجھوّية التنمية برامج إطار في بعثھا.إجتماعّية صبغة ذات
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تدعيم الوسائل المادّية
والبشرّية داخل الجھات
بالنسبة للمتصّرفين في الصفقات العمومّية
وضع تدابير مصاحبة
بين المواطن والجماعات المحلّية و بين التشاركّيةتدعيم المقاربة الجماعات المحلّية فيما بينھا بشأن ضبط الحاجيات وتحديد المشاريع
التنموّية
والبلدي الجھويتدعيم القدرات في لجان مراقبة الصفقات على المستوى
الكتابات القاّرة للجان مراقبة الصفقات
وضع تدابير مصاحبة
إدراج مسألة تكوين اإلطارات التي تراقب الصفقات ضمن اإلستراتيجّية الوطنّية الجھويعلى المستوى
للتكوين التي بصدد اإلعداد من قبل المرصد الوطني للصفقات
Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 8
حياد لجان مراقبة الصفقات
التركيبة
المھام
وضع تدابير مصاحبة
تدعيم الرقابة الالحقة والتدقيق وتخفيف الرقابة السابقة على و الصفقات التي تبرمھا الجھات الشراءات
والمساواة والمنافسة الشفافية
2015 جانفي 12015 جانفي 31
2015مارس 201502فيفري 02
01إشھار مشروع الصفقة عدد 2015فيفري 25بتاريخ
إعداد المخّطط التقديري لمجموع الصفقات
السنوّية جانفي 31
2015 إعالم لجنة
مراقبة الصفقات بالمخّطط التقديري
إشھار المخّطط التقيريالسنوي
اإلعالن عن الدعوة العاّمة
للمنافسة بالنسبة
للصفقة عدد 01
Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 9
والمساواة والمنافسة الشفافية
(1)
Référence(2)
Marché(Intitulé)
(3)
Date prévisionnelle de publication
de l’avis de pré-qualif.
(4)
Date prévisionnelle de lancement
de l’appel d’offres
(5)
Date prévisionnelle de remise
des offres
(6)
Date prévisionnelle de
signature du
marché
(7)
Durée prévisionne
lle d’exécution du marché
[…] […] […] […] […] […] […]
[…] […] […] […] […] […] […]
3- A préciser s’il est prévu une étape de pré-qualification
والمساواة والمنافسة الشفافية
Description de la méthode d'acquisition et de passation
des marchés
Préparation du processus
Processus d'appel d'offres
Processus d'évaluation
Contrôle préalable et attribution du marchés
Description
Mode de
pasation
financeme
nt
Méthode*
estimation Dossier
d'appel d'offres
Non Obj.
Publication
Remise des
offres
Ouverture ÉvaluationRappo
rt
Commission de contrôle des
marchés
Affichage de
l’attribution
ApprobationNon
objection
Notification
Bailleur de
fondsdes plis Des offres
de l'attribution
Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation
M. Slim BOUJEMAA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation
Pr. Slim BOUJEMAA
Universitaire et Expert CILG ‐ VNGI
CONTEXTE GENERAL (1)
• Pays en phase de transition démocratique et Nouvelle constitution consacrant définitivement le principe de la décentralisation• Instabilité des instances actuelles de gouvernance municipale c'est à dire les délégations spéciales• Manque de confiance entre municipalités et citoyens • Recrutement définitif de milliers d'ouvriers de chantiers jadis payés par les conseils régionaux et explosion conséquente de la masse salariale dans certaines communes
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M. Slim BOUJEMAA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
CONTEXTE GENERAL (2)
• Changement du statut de la police municipale• Difficultés financières aigues dans une majorité des communes• Absence d'une vision stratégique et d'une véritable planification municipale• Absence de données fiables et mises à jour à l'échelle locale• Faiblesse des ressources humaines disponibles et de leur encadrement
OPPORTUNITES
• Choix irréversible de la décentralisation via sa constitutionnalisation
• La nouvelle constitution se traduira nécessairement par la reprise des lois fondamentales organisant l'activité municipale (LOC, CFL)
• Elections prévues des nouveaux conseils municipaux (fin 2015 ou début 2016 ??)
• Nouveaux rapports entre les municipalités et les OSC
• Nouveaux rapports entre les municipalités et les citoyens via la création des espaces citoyens
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M. Slim BOUJEMAA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
RISQUES ENCOURUS ET DEFI MAJEUR
RISQUES• Ralenti ou blocage de la mise en œuvre du processus de
décentralisation• Lois fondamentales organisant l'activité municipale tardant
à sortir• Difficultés financières des communes non résolues• Faiblesse des RH communales non atténuée
DEFI MAJEUR
La faiblesse des moyens et en attendant la mise en œuvre de plans de redressement efficaces recours aux modes de financement alternatifs dont notamment : le partenariat public‐privé (PPP) et l'intercommunalité.
PPP : DEFINITION
• Une nouvelle loi est nécessaire pour remplir le vide juridique étant donné que la loi de l’année 2008 relatif au régime des concessions, n’a pas apporté une définition claire du PPP…
• Le PPP est défini comme un contrat de partenariat en vertu duquel l’Etat s’associe à un partenaire privé pour réaliser un projet d’une utilité publique.
• Il se traduit par « une alliance pour réaliser un projet commun » ce qui suppose l’instauration de relation de confiance, de solidarité et d’association entre les partenaires.
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M. Slim BOUJEMAA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
PPP : HISTORIQUE
• De 1998 à 2008, les concessions étaient traitées au cas par cas, en s'appuyant sur des lois, décrets, cahiers des charges et arrêtés.• La loi n°2008‐23, relative au régime des concessions, a prévu la répartition des risques entre le concédant et le concessionnaire et fixe les procédures de choix des concessionnaires. • Le choix du concessionnaire ne se fait qu'après appel à la concurrence : il peut être choisi soit après consultation ou par voie de négociation directe en cas d'appel à la concurrence infructueux, en cas d’urgence à assurer la continuité du service public ou lorsque l'exécution ne peut être confiée qu'à une personne déterminée (projet innovant, brevet d'invention…).
PPP : AVANTAGES (1)
• Le recours au PPP permet au public de développer une infrastructure économique avec endettement et risques moindres. • Bénéficier de l'efficacité et de l'expérience du secteur privé pour diriger des services publics et améliorer leur qualité tout en laissant à la personne publique le contrôle stratégique du service.• Optimisation du rapport coûts‐résultats via une meilleure gouvernance générale, le respect des délais de réalisation et des budgets consentis.
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PPP : AVANTAGES (2)
• Le transfert des risques aux privés permet de réduire le coût global des risques liés à un projet ce qui permet d'optimiser le rapport coûts‐résultats du secteur public et elle compense généralement toute augmentation de coût résultant d'un financement par emprunts privés et non par emprunts publics.
• Il faudra élargir le partenariat public‐privé (PPP) au champs social, en y associant la société civile.
INTERCOMMUNALITE : POURQUOI
• Décentralisation et transfert de pouvoir et de responsabilités à l'échelle locale. Est‐ce qu’une commune seule pourra assumer de nouvelles compétences parfois trop lourdes du fait des coûts et des risques qu’elles impliquent.• La coopération intercommunale représente un outil efficace et durable permettant aux municipalités d’améliorer l'efficience et la qualité des services• La taille réduite d'une commune porte atteinte à son éligibilité pour certains projets si elles ne s'associent pas à d'autres communes pour y accéder.• Economies d'échelle, partage des investissements et des risques, usagers plus nombreux sont autant d'avantages générés par l’intercommunalité.
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INTERCOMMUNALITE : PIEGES A EVITER
• Recours à l'intercommunalité pour résoudre des problèmes immédiats. Une coopération pérenne s'inscrit en effet dans le temps.• Hétérogénéité des visions, politiques et approches entre communes partenaires• Comportement dominateur des grandes municipalités ou des municipalités "pivot" qui ont initié l'action de coopération. L'égalité entre partenaire est donc un principe de base.• Tentative de chaque partenaire de maximiser ses bénéfices au détriment des autres (garder au maximum les équipements intercommunaux chez lui par exemple).
INTERCOMMUNALITE : CONDITIONS DE REUSSITE
• Une simple volonté ne suffit pas si le projet en intercommunalité n'est pas une nécessité pour les partenaires• Nécessité d'une vision partagée (objectifs communs, qualité recherchée...) et ne pas se suffire des gains financiers potentiels• Nécessité de concessions mutuelles en acceptant de perdre une partie de ses pouvoirs
Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation
M. Slim BOUJEMAA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 7
INTERCOMMUNALITE : DOMAINES DE COOPERATION POSSIBLES
• Organisation municipale• GRH• Travaux publics, transport et environnement• Urbanisme et marketing territorial• Planification et développement économique local• Services juridiques (résolution des problèmes fonciers)• Loisirs, cultures et tourisme• Services protection de l'ordre• Formation et de développement professionnel• Technologies de l'information et informatisation• Développement des bases de données locales, tableaux de bord de gestion...
INTERCOMMUNALITE : MODE D’EMPLOI
• Identification des tâches • Définition des objectifs généraux et des objectifs à court terme (modèle SMART)• Conception de la structure de l'organe de gestion• Démarche, plan d'actions, jalons ... (4 phases : orientation, préparation, mise en œuvre, suivi et maintenance)• Evaluation et optimisation (planifier, exécuter, vérifier et agir) : Les activités planifiées sont‐elles réalisées ? Si elles le sont, le sont‐elles de manière satisfaisante ? Quels sont les aspects à améliorer au cours des prochaines étapes ?
Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation
M. Slim BOUJEMAA
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 8
INTERCOMMUNALITE A TRAVERS L’EXPERIENCE CILG
Le CILG est en cours de mise en place d'un projet pilote intercommunal de "collecte et gestion de déchets hospitaliers" dans le gouvernorat de Siliana, d'un coût global évalué à 320 000 dinars environ, dont 150 000 dinars apportés par CILG, 65 000 dinars par 6 communes du gouvernorat de Siliana, 50 000 dinars d'un prêt Souk Ettanmia et le reste est apporté en autofinancement par la jeune promotrice privée du projet.
INTERCOMMUNALITE ET PPP : PROBLEMES COMPTABLES
Ces nouveaux modes de gestion projets feront appel impérativement à de nouveaux modèles de gestion comptable dans la mesure où ils nécessitent des montages financiers particuliers, font appels à des modes de passation de marchés différents (public/privé), nécessitent un partage des coûts (dont les frais généraux, et le partage des frais de maintenance et de réparation), bénéfices et responsabilités entre partenaires, et un traitement spécifique des litiges financiers en cas d'échec et de résiliation du contrat de partenariat.
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecinsdentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
Trésorier du Syndicat Tunisien des MédecinsDentistes de Libres Pratiques (STMDLP)
Mission du médecin dentiste.
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
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• Soins (Conservation des dents)
• Soins au Laser (conservation de la gencive)
• Prothèse(Mastication, Phonation, Esthétique, prothèse maxillo‐faciale)
• Chirurgie(Extraction, Implantologie, Tumeurs)
• Orthodontie(mastication et esthétique)
Toutes ces prestations se complètent et s’interagissent pour avoir un état de santé buccale sain qui permet un développement physique et sociale du tunisien.
Infrastructure en Médecine dentaire
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
Dans le secteur privé
• En Tunisie, il y a environ 3900 médecins dentistes, dont 80% exercent en libre pratique, l’équivalent de 3200 cabinets privée répartie sur l'ensemble du territoire de la république.
Au secteur publique
2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis 2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis
2 centres hospitalo‐universitaires à
Sousse
2 centres hospitalo‐universitaires à
Sousse
1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax 1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax
278 dispensaires et H Régionaux qui ont
475 fauteuils
278 dispensaires et H Régionaux qui ont
475 fauteuils
Clinique dentaire de Monastir
Clinique dentaire de Monastir
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
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Publique Privé
Notre partenaire La CNAM ????
• Les citoyens jouissant de la couverture sociale (CNAM) et qui peuvent se soigner dans des cabinets privées ne représentent que 30% des affiliés.
• Le plafond est faible, il varie entre 250 et 400 dinars pour chaque famille et implique la médecine générale, la pharmacie, la biologie, la médecine dentaire, provoquant une réticence à aller chez le dentiste.
• Le pouvoir d'achat du citoyen est faible.
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
Propositions des médecins dentiste
• Soutenir le droit du citoyen tunisien à se faire soigner.
• Attribuer un plafond spécifique à la médecine dentaire.
• La création d'une carte à puce permettant au adhérents le libre choix de se soigner dans le secteur public ou privé.
• Elargir la liste des interventions remboursé suivant le développement scientifique et l'intérêt du patient.
• Supprimer la TVA sur les services de santé.
Conclusion
• L’amélioration de la couverture sociale du citoyen, améliorera sa qualité de vie ,sa santé et son développement.
• Faciliter l’accès du citoyen dans les structures privées pour avoir une meilleur prise en charge.
====épargner l’état d’un investissement supplémentaire et gérance complexe du matériel.
Atelier 5
Les politiques budgétaires et
l'affectation des ressources
dans le cadre d'une
décentralisation
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOURDirecteur Général de l'Autorité de Contrôle de la Microfinance
Décentralisation , Microfinance et Inclusion
Financière
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2
Plan
- La Microfinance et la décentralisation
- La Microfinance en Tunisie
- La vision concertée pour le développement de la
Microfifnance
- Le cadre réglementaire
- L’Autorité de Contrôle de la Microfinance
- Les acteurs du marché
- L’inclusion financière
La Microfinance et la Décentralisation
La décentralisation de l’économie est une notion capitale en
matière de développement local elle ne doit pas être l’occasion pour
l’Etat pour se désengager de ses responsabilités en matière
économique .
Il revient à l’Etat d’aider les populations locales à s’émanciper
de son influence et de celle des grandes entreprises
L’Etat doit aider les gens à compter sur eux même et leur
fournir les moyens d’y parvenir
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3
La Microfinance et la Décentralisation
Avec un cadre législatif et réglementaire adéquat ,la
Microfinance peut jouer un grand rôle dans le développement
économique et social des régions et contribuer durablement et
significativement à la création d’emplois.
La Microfinance et la Décentralisation
Les services de la microfinance s’adressent globalement à
une clientèle traditionnellement exclue du secteur bancaire classique.
Par une méthodologie adaptée et une implantation
décentralisée basée sur la proximité, les institutions de
microfinance (IMF) contribuent à la résolution des problèmes liés aux
inégalités, la pauvreté, le chômage …
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 4
La Microfinance outil de Décentralisation
• La révolution du Jasmin Janvier 2011
• Centralisation, Inégalité, taux de pauvreté élevé, chômage…
• Microfinance: Outil de lutte contre les inégalités
La Microfinance en Tunisie
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 5
Vision concertée pour le développement de la Microfinance en Tunisie 2011-2014
Cette vision se résume comme suit : Une microfinance
socialement responsable et pérenne qui, à travers l'accès pour le
plus grand nombre de personnes à des services financiers de
qualité, contribue à la lutte contre l’exclusion financière, au
développement harmonieux des régions et à la consolidation du
tissu économique.
Vision concertée pour le développement de la Microfinance en Tunisie 2011-2014
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6
Vision concertée pour le développement de la Microfinance en Tunisie 2011-2014
Le cadre réglementaire Ce nouveau cadre réglementaire vise essentiellement à :
Elargir la forme juridique des intervenants,
Diversifier des produits offerts par les IMF aux opérations demicro assurance,
La mise en place des mécanismes de restructuration desacteurs,
La mise en place des procédures de bonne gouvernancegarantissant une meilleure transparence de l'activité des IMF,
Le renforcement de la supervision des IMF par la créationd'une Autorité de Contrôle de la Microfinance indépendante,
L'amélioration de l'organisation du secteur par l'obligation desinstitutions de microfinance d'adhérer à une associationprofessionnelle.
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 7
L’Autorité de Contrôle de la Microfinance : Rôle et prérogatives :
C’est un comité doté de la personnalité morale et de l'autonomie
financière . L’ACM est chargée notamment de :
• instruire les dossiers d’agrément des institutions de microfinanceet d’émettre un avis à leurs propos,
• contrôler sur pièces et sur place les institutions de microfinance,leurs unions et les associations qui ont procédé à la filialisationde leur activité,
L’Autorité de contrôle de la microfinance : Rôle et prérogatives :
• prononcer des sanctions administratives, à l’exception duretrait d’agrément, en cas de violation des dispositions dudécret-loi 2011-117 portant organisation de l’activité desinstitutions de microfinance et de ses textes d’application,
• mettre en place un système de centralisation des risques dusecteur
• émettre son avis au ministre des finances sur la législationrelative à la microfinance.
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 8
Les Acteurs du Marché
AMC289
Implantées dans toutes les délégations
de la Tunisie
A fin 2013: plus de 587 mille crédits d’une
valeur de 553,8 MD
ENDA 77 Antennes reparties sur les 24 gouvernorats
Clients Actifs 235 000
A fin 2013 :Nombre Prêts octroyés : 1,466
millons
Valeur des Prêts octroyés: 1121,2 MDT
SA
Société Taysir
+
3 Autres demandes en cours d’étude
La microfinance et l’inclusion financière diffèrent au niveau du
périmètre : le champs de l’inclusion financière est plus vaste que celui
de la microfinance.
L’inclusion financière s’entend alors comme l’état ou toute
personne et entreprise a accès à une gamme de services financiers
adaptés à ses besoins et à ses capacité, proposés de façon
responsable et pérenne par des institutions formelles.
L’Inclusion Financière
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 9
Au niveau des bénéficiaires, l’inclusion financière ajoute à la
microfinance toute personne et entreprise peu ou mal servie par le
secteur financier actuel: les PME mais aussi, par exemple, les
utilisateurs des transferts sociaux de la part de l’Etat via les agences
de la Poste , les exploitations agricoles hors champs de la
microfinance…
L’Inclusion Financière
Source : étude IF 2012 ADA-MicroMed
Quantification de la population cible de l’inclusion financière
Population cible IF
au microcrédit
entreprises3.7 mln 1.2 mln
Particuliers
3.45 mln
Dont éligibles
950 000
245 000 245 000Micro et très petites
Actualisation de la Vision concertée
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 10
Inclusion Financière
Au niveau international l’inclusion financière (IF) est devenue une
priorité sur l’agenda du développement.
L’inclusion financière, entendue comme le niveau d’accès etd’utilisation des services financiers formels de la population d’unpays donné , a une incidence positive sur la réduction de lapauvreté, la production de valeur ajoutée et lastabilité des systèmes financiers.
Les organismes internationaux comme le G20 reconnaissentl’importance de l’IF sur la croissance et le développement etsoutiennent les initiatives en faveur de l’IF et de sa mesure.
En Tunisie, un ensemble d’initiatives pour améliorer l’accès aux services financiers pour le plus grand nombre existent mais la notion d’IF est nouvelle.
Un diagnostic approfondi de l’IF et approprié par les acteurs publics, privés et la société civile, est nécessaire pour mettre en place des politiques adaptées et s’approprier les normes de mesure internationales.
Inclusion Financière
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 11
Source: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed
24
La mesure de l’inclusion financière est au cœur du processus de conception,de mise en œuvre et d’évaluation des politiques en faveur
de l’IF
• Mise en débat des Indicateurs d'IF• Les barrières à l'accès et à l'utilisation
• Les segments prioritaires, leurs besoins, le niveau de couverture de ces besoins
• Le potentiel inclusif des acteurs
• Recensement des information disponibleset manquantes
• Réalisation d’une étude sur la demande et l‘offre pour combler les informations manquantes
Diagnostic partagé
• Dispositif pour définir, mettre en œuvre,suivre et rendre compte des politiques d’IF
• Dispositif pour collecter et produire les informations nécessaires à leur mesure
• Une vision commune des enjeux
• Une définition spécifique à la Tunisie
• Des objectifs et actions déclinés enrésultats mesurables
Mise en placede stratégies
Mesure des effets • Des indicateurs d’atteintes des résultats • Production des indicateurs pertinents
A moyen terme, processus récurrent pour mettre à jourle diagnostic/les stratégies/les indicateurs de façon endogène sans recourir à desétudes lourdes sur la demande.
Moyens pour y arriverRésultats recherchés
La mesure de l’inclusion financière connait une standardisation croissante auniveau international tant pour la définition d’indicateurs que pour laproduction d’informations
L’AFI est un organisme regroupant les régulateurs de pays visant à établir deséchanges de pratiques entre pairs pour la promotion de secteurs financiersinclusifs . L’AFI propose un ensemble d’indicateurs de mesure qui font
référence. http://www.afi‐global.org/
Le GPFI est un groupe de travail des Etats membres du G20 sur l’inclusionfinancière. Il a soumis au G20 qui l’a validé un set d’indicateurs de l’inclusionfinancière reposant sur les indicateurs de base préconisés par l’AFI. Le GPFIapparait ainsi comme l’organisme le plus important en termes deprescription de normes de mesures de l’IF http://www.gpfi.org/
Global Findex est une base de données regroupant des indicateurs surl’accès et l’utilisation des services financiers (comptes, épargne, crédit,assurance, paiements) dans 148 pays. Findex constitue la source deréférence pour les données sur la demande.http://go.worldbank.org/1F2V9ZK8C0
La Financial Access Survey (FAS) regroupe les données sur l’offre de 189pays compilés à partir des banques centrales par le FMI depuis 2004.http://fas.imf.org/
Les enquêtes entreprisesmises en œuvre par la SFI couvrent différentsdomaines de l’entreprise et du secteur privé dont l’accès au financementdans différents pays dans le monde. Enquête en cours de préparationpour la Tunisie. http://www.enterprisesurveys.org/
Les décideurs tunisiens doivent s’approprier ces normes de mesures pour lesmettre en débat avec les contreparties internationales et les acteurs nationauxafin de définir les politiques les mieux adaptées au contexte.
Organismes internationaux producteurs d’information
Organismes internationaux producteurs de normes de mesures
ource: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 12
AccèsLa portée de
l’infrastructure et son
degré de couverture
territorial et
démographique
UtilisationL’utilisation « effective »
de ces services
> Compte actif
> Client unique
Accès La portée de l’infrastructure et son degré de couverture territorial et démographique
UtilisationL’utlisation « effective » de ces services ‐compte actif‐Client unique
Les 2 dimensions cardinales de mesure de l’IF sont l’accès et l’utilisationdéclinables en une série d’indicateurs complétée par une appréciationqualitative de l’adéquation entre la demande et l’offre
1. Nombre de points d’accès pour 10 000 adultes Population > 15 ans
Offrant des services dedépôt et retrait a minima
2.1 % d’unités administratives disposant d’au moins un point d’accès
2.2 % population résidant dans des unités administratives disposant Niveau administratif le plusdécentralisé avec des donnéesd’au moins un point d’accès
3.1. % d’adultes équipés d’au moins un compte régulé Indicateur clé
Indicateur de substitution :
Nombre de comptes de dépôt pour 10 000 adultesLes indicateurs sont calculés à partir de données provenant de :– l’offre, auprès des prestatairesde services financiers
– la demande, INS, enquêtes nationales spécifiques comme Findex.
3.2 % d’adultes équipés d’au moins un compte de crédit
Indicateur de substitution :
Nombre de comptes de crédit pour 10 000 adultes
Quand les données ne sont pas disponibles ou pas au bon format on cherche un indicateur
de substitutionou proxy pour approcher ce qu’on veut mesurer à partir de données sur la demande.
Catégorie Sous‐catégorieQualitéCoût
Documentation requiseBarrièresL’adéquation entre les
services proposés et les
besoins, les barrières
existantes et les
initiatives de protection
du consommateur
Confiance
Capacité de gestion
Culture financière
Choix
Renforcement des capacités
Transparence
Responsabilité
Commodité
Sécurité
Possibilité de recours
Protectiondu consommateur
Source: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed
100%
3
ND
68%
PropositionsAnnée 2012
d’indicateurs : dimension ACCÈS
(H) Nombre de délégations disposant d'un point de service demicrocrédit arabe, BTS)
68% BCT
•
Indicateurs d’accès déclinés au niveau délégation par type de prestataires• Données manquantes sur les AMC en activité
Indicateurs Mode de calcul Valeur Sources
A1
Nombre de points d'accès / 10 000 adultes
Portée nationale (A) Somme agences bancaires + somme bureaux de poste / (B) 3 BCT, INS, La PostePopulation âgée de 15 ans et plus
A2
% de délégations disposant d'au moins un point d'accès
(dépôt/retrait)Couverture territoriale
(C) Nombre de délégations avec au moins une agence bancaire ou un 100% Poste, BCT
bureau de poste / (D) Totale nombre de délégations
A2b
% de délégations disposant d'au moins un point de service de
Couverture territoriale microcrédit en activité
ND IMF (Enda inter‐
microcrédit en activité / (D)
A2cCouverture territoriale % de délégations disposant d'au moins une agence bancaire
banques (G) Nombre de délégations disposant d'une agence bancaire / (D)
Source: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed
Décentralisation , Microfinance et inclusion financière
M. Mahmoud Montassar MANSOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 13
conclusion
MicrofinanceInclusion
Financière
La décentralisation
conclusion
- Stratégie nationale d’inclusion financière
- Principaux acteurs: BCT, ACM, Ministère des
Finances, des télécommunications, Agriculture,
Développement régional, l’enseignement …
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecinsdentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
Trésorier du Syndicat Tunisien des MédecinsDentistes de Libres Pratiques (STMDLP)
Mission du médecin dentiste.
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
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• Soins (Conservation des dents)
• Soins au Laser (conservation de la gencive)
• Prothèse(Mastication, Phonation, Esthétique, prothèse maxillo‐faciale)
• Chirurgie(Extraction, Implantologie, Tumeurs)
• Orthodontie(mastication et esthétique)
Toutes ces prestations se complètent et s’interagissent pour avoir un état de santé buccale sain qui permet un développement physique et sociale du tunisien.
Infrastructure en Médecine dentaire
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Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
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Dans le secteur privé
• En Tunisie, il y a environ 3900 médecins dentistes, dont 80% exercent en libre pratique, l’équivalent de 3200 cabinets privée répartie sur l'ensemble du territoire de la république.
Au secteur publique
2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis 2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis
2 centres hospitalo‐universitaires à
Sousse
2 centres hospitalo‐universitaires à
Sousse
1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax 1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax
278 dispensaires et H Régionaux qui ont
475 fauteuils
278 dispensaires et H Régionaux qui ont
475 fauteuils
Clinique dentaire de Monastir
Clinique dentaire de Monastir
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Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
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Publique Privé
Notre partenaire La CNAM ????
• Les citoyens jouissant de la couverture sociale (CNAM) et qui peuvent se soigner dans des cabinets privées ne représentent que 30% des affiliés.
• Le plafond est faible, il varie entre 250 et 400 dinars pour chaque famille et implique la médecine générale, la pharmacie, la biologie, la médecine dentaire, provoquant une réticence à aller chez le dentiste.
• Le pouvoir d'achat du citoyen est faible.
Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques
Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR
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Propositions des médecins dentiste
• Soutenir le droit du citoyen tunisien à se faire soigner.
• Attribuer un plafond spécifique à la médecine dentaire.
• La création d'une carte à puce permettant au adhérents le libre choix de se soigner dans le secteur public ou privé.
• Elargir la liste des interventions remboursé suivant le développement scientifique et l'intérêt du patient.
• Supprimer la TVA sur les services de santé.
Conclusion
• L’amélioration de la couverture sociale du citoyen, améliorera sa qualité de vie ,sa santé et son développement.
• Faciliter l’accès du citoyen dans les structures privées pour avoir une meilleur prise en charge.
====épargner l’état d’un investissement supplémentaire et gérance complexe du matériel.
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
Expert Associé CILG‐VNGIet Président de l'Association Tunisienne de l'Urbanisme (ATU)
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
Exemple des stratégies de développement des villes - SDV
Sami Yassine TURKISfax 18/09/2014
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 2
Plan
Contexte international et national
Les SDV avant 2011
Apport et limites des SDV après 2011
Contexte international et national
Des expériences pionnières dès lesannées 80 en France liées à la loi sur ladécentralisation.
La Planification Urbaine Stratégique sedéveloppe surtout à partir des années 90pour répondre à la complexité des enjeuxurbains en Europe et Amérique du Nordet relever le défi de la compétitivitééconomique des villes.
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 3
Contexte international et national
3 sources principales:
Les expériences de villes de pays développés:Barcelone, Londres, Vancouver, Lyon…
Les expériences de villes émergentes: Rosario(Argentine), Porto Alegre, Montevideo(Uruguay), villes chinoises…
Les expériences initiées par la Coopérationinternationale dans les villes des pays endéveloppement: Afrique, région MENA,Méditerranée
Contexte international et national
Dans les années 90, après le sommet de Rio,promotion du DD au niveau local : Les agendas 21 locaux Les consultations thématiques locales sont appuyées par le
PNUD, CNUEH, BM autour de problèmes urbains: pauvreté,habitat social, marginalisation des femmes et des jeunes,
Fin 90 début 2000: 1ère génération de SDVimpulsées par PNUD, CNUEH, BM dans des villespilotes: Tunis Alexandrie, Sfax, TétouanI,… commeprocessus de planification stratégique, prospective etparticipative.
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 4
SDV avant 2011
Importance de l’implication desconseilsDifférences Tunis/Sfax
Coopération intercommunale à Sfax
Retombées différentesFaible exploitation à Tunis
Usage comme référence à Sfax
SDV après 2011
Expériences PilotesJendoubaSilianaSousse
Action engagée de CILGEvaluation des expériencesGénéralisationinstitutionnalisation
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 5
(SDVJ) جندوبةإستراتيجية تنمية مدينة -
Intitulé du projet Elaboration d’une stratégie de développementde la ville de Jendouba
Initiateur: Association Tunisienne des Urbanistes (ATU)
Sourcede financement:
Fondation Hanns Seidel
Bénéficiaire: Municipalité de Jendouba
Objectifs: Concevoir un plan stratégique dedéveloppement de la ville de Jendouba
Résultats attendus: Implication de la municipalité deJendouba au développement local participatifde la villeUne stratégie visant à promouvoir lacohésion sociale et à améliorer le cadre de vie descitoyens
Présentation du projet
توقيع االتفاقية
11
التشخيص الحضري
22
اختيار المحاور اإلستراتيجية
33
خطة عمل تشاركيه
44
تنفيذ االستراتيجية
55
ورشة عمل ورشة عمل ورشة عمل
العمل ظروف تحديد.التوجيھية اللجنة واختيار
الجماعي االختياراإلستراتيجية لإلجراءات
المتابعة والحضور
التي األولوية ذات اإلجراءات تحديد.اإلستراتيجية تنفيذ إلى تؤدي
ھيكل متابعة
الحوار بين مختلف الجھات الفاعلة
جمع المعلومات
و الوثائق
جمع البيانات عن المنطقة . وإعداد ما قبل التشخيص
.التشاركيةتسيير العملية
. استخالص المشاكل المختلفة-التخطيط والبيئة : اختيار محاور العمل-
المجتمع والثقافة واالتصالاالقتصاد والتنمية
.ھيكلة وتطوير محتوى ما قبل التشخيص-
المتابعة والحضور
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 6
L'analyse AFOM (Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces).الفرص والضعف على مستوى المدينة ووسيلة تشخيص إستراتجية تعتمد على دراسة نقاط القوة
. التھديدات على المستوى المحيط الخارجي للمدينة و
ATOUTSنقاط القوة
FAIBLESSESنقاط الضعف
MENACESالتھديدات
OPPORTUNITESالفرص
AFOM
Endogèneداخل المدينة
Exogèneالمحيط الخارجي للمدينة
POSITIF NEGATIF
•Thème: urbanisme et environnement التعمير و البيئة
Atouts - Existence d’un exutoire naturel.
Faiblesses- Oued Medjerda limite les réserves foncières.- Risque d’inondation; topographie plate.- Coupure spatiale engendrée par l’oued Medjerda.- Contamination de la nappe phréatique par les déchetsrejetés dans l’oued.- Gradient thermique important.- Plaines argileuses.
Opportunités - Proximité des zones archéologiqueset touristiques.- Proximité de la frontière Algérienne.- Ville protégée des vents forts.
Menaces - Risque d’inondation engendré par l’oued Medjerda.
Analyse AFOM (SWOT)
Enjeux majeurs
- Comment assurer l’intégration urbaine des coupures physiques?
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
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Atouts -Population majoritairement jeune en âge de travail.-Activité économique basée sur l’agriculture.
Faiblesses-Taux de chaumage élevé.-Mains d’œuvre non qualifiée.-Taux de migration important.-Tissu industriel faible, limité aux industries agroalimentaires.-Investissement local faible.-Faible attractivité de la ville en matière d’investissementétranger.-Infrastructures dégradées.-Environnement d’affaire inapproprié (service àl’investissement faible voire inexistant).-L’Etat n’a pas donné l’élan nécessaire pour boosterl’économie.
Opportunités Menaces
Analyse AFOM
Enjeux majeurs
- Quelles procédures à prendre pour renforcer la compétitivitééconomique servant à assurer le développement de l’emploi?- Comment créer une potentialité qualifiée support d’un développementéconomique?
•Thème: Economie et développement االقتصاد و التنمية
1. Quelles procédures à prendre en compte pour assurer une meilleurecommunication et une meilleure gouvernance?
2. Comment développer la culture tout en exploitant le patrimoine culturel etarchéologique avoisinant?
3. Comment assurer la gestion et le développement des services urbains (l’eau, ladistribution d’énergie et le transport urbain)?
I. Aménagement durable de la ville تنمية مستدامة للمدينة
1. Comment assurer l’intégration urbaine des coupures physiques?2. Comment assurer une bonne accessibilité d’une part pour les quartiers et d’autre
part pour les équipements et les services (hôpital, campus, marché de gros)?3. Comment la centralité peut contribuer à assurer un meilleur cadre de vie à la
ville de Jendouba?4. Comment valoriser le potentiel paysager et donner une spécificité architecturale
et urbaine à la ville de Jendouba?
II. Gouvernance locale démocratique حوكمة محلية ديمقراطية
Axes stratégiques المحاور اإلستراتيجية
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
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1. Comment résoudre le problème de l’habitat social?2. Quels procédés et processus peuvent accompagner un investissement qui
permettra de renforcer l'appartenance de la population à la ville?
1. Comment tirer profit de la présence des artères nationales et de la voie ferrée pourrenforcer le développement économique de la ville?
2. Comment la ville de Jendouba peut être un pôle régional qui contribuera audéveloppement de toute la zone?
3. Comment créer un potentiel humain qualifié support d’un développementéconomique?
4. Quelles procédures à prendre pour renforcer la compétitivité économique servant àassurer le développement de l’emploi?
III. Economie diversifiée et compétitive اقتصاد تنافسي و متنوع
IV. Cohésion sociale et intégration des quartiers défavorisésالترابط االجتماعي و إدماج األحياء المحرومة
Plan d’action participatif
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
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Exemple de fiche de projet de la ville de Jendouba
Valorisation des abords d'oued Medjerda à travers l'embellissement des rives à partir de citéEnnasser à Cité Echorfa حي الشرفة وبين منطقتي حي النصر تطوير محيط وادي مجردة من خالل تجميل ضفافه
Qu
oi?
-Intitulé de l’action Valorisation des abords d’oued Medjerda à travers l’embellissement des rives à partir de cité Ennasser à Cité Echorfa
Pou
rqu
oi?
-Le contexte - Pollution d’oued Medjerda ; contamination de la nappe phréatique engendréepar les déchets rejetés dans l’oued.- Une coupure spatiale et en matière de circulation engendrées par l’oued
caractérisent la ville de Jendouba.- Quasi absence des ouvrages de franchissement.
-Les motivations et les effets attendus
- Dépollution de l’oued et aménagement de ses abords ; espaces d’aérationavec des ambiances verdoyantes.- Aménager des aires de loisirs attractives, des pistes cyclables et des
passerelles et des ponts pour piétons.
Les objectifs -Quantitatifs-Qualitatifs
- Oued Medjerda représente le futur poumon vert de la ville. - Il constituera une liaison entre les deux rives et non plus une coupure.
Pou
r Q
ui? -Le public
-Typologie quantitatif
Le projet d'aménagement de l'oued Medjerda, une fois réalisé, permettra d’assurer un meilleur cadre de vie pour une population qui a longuement souffert de la pollution engendrée par le rejet des déchets et des pesticides dans l’oued, des risques d’inondation et de la coupure engendrée par ce cours naturel.
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
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Valorisation des abords d'oued Medjerda à travers l'embellissement des rives à partir de cité Ennasser à Cité Echorfa
Campus Universitaire
Hôpital Régional
Zone Industrielle
Cité El Entileka
Cité Ezzayatine
Cité Nozha
Cité Ennakhil I
Cité El Mechtel
Cité Ennour II
Cité Ennour I
Cité Ennakhil II
Cité Erriadh
Cité Sportive
Cité El Faiz Cité Ettatawar
Cité Ibn Sina
Cité El Yssamine
Cité Ezghadia
Cité Ezzahwa I
Cité El Ons
Cité Hedi Ben Hacine
Cité El Ferdaous
Cité El Battah
Cité Ezzahwa II
Cité El Mourouj
Cité Nord
Cité Essaidia II
Cité Ennasr II
Cité Mabrour
Centre ville
Cité 2 Mars
Cité Bech-Chorfa
Cité Ennakhil III
Voie ferrée
Pont existant
Limite des quartiers
Nouvelle limite de la ville
Aménagement des abords de l’oued
Campus Universitaire
Hôpital Régional
Cité El Entileka
Cité Ezzayatine
Cité Nozha
Cité Ennakhil I
Cité El Mechtel
Cité Ennour II
Cité Ennour I
Cité Ennakhil II
Cité Erriadh
Cité Sportive
Cité El Faiz Cité Ettatawar
Cité Ibn Sina
Cité El Yssamine
Cité Ezghadia
Cité Ezzahwa I
Cité El Ons
Cité Hedi Ben Hacine
Cité El Ferdaous
Cité El Battah
Cité Ezzahwa II
Cité El Mourouj
Cité Nord
Cité Essaidia II
Cité Ennasr II
Cité Mabrour
Centre ville
Cité 2 Mars
Cité Bech-Chorfa
Cité Ennakhil III
Oued Medjerda
Voie ferrée
Pont existant
Limite des quartiers
Nouvelle limite de la ville
4 ouvrages de franchissement
Réalisation de quatre ouvrages d'art au niveau des croisements les plus importants avec la voie ferrée
Rue Rayed Bjaoui
Rue Ain Draham
Boulevard union du Grand Maghreb
Zone Industrielle
Rue Kouchet El Yajour
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
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SDVS
•Mettre toutes les parties prenantes autour de la même table.
Impact positif pour l’action locale et dont les effets perdureront
après la phase de préparation de la stratégie.
•Repositionner la commune – longtemps considérée comme une
extension de l’appareil de l’Etat au faible rôle - au centre de l’action
locale.
•L’engagement des acteurs (pas tous).
•.
Apports
Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?
M. Sami Yassine TURKI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 12
•Faible implication de certaines représentations déconcentrées de
l’Etat
•Participation limitée des acteurs privés, dénotant de rapports
faibles entre ces acteurs et les collectivités locales.
•Les capacités locales d’imaginer et de réfléchir sur les possibilités
de développement local sont parfois limitées, orientant certaines
discussions dans les ateliers davantage vers le plaidoyer pour une
intervention plus importante de l’Etat que vers l’identification
d’actions locales à supporter par les acteurs locaux.
•.
Limites
Merci
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Outils de la bonne gouvernance régionale :Implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
Expert Comptable, MRM, MSDE, CIA
Plan De la comptabilité de caisse à la comptabilité d’engagement
Le référentiel comptable du secteur public comme outil de gestion
Contrôle et audit de la gestion des collectivités locale
Recommandations
2
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
La comptabilité de caisse: base de la comptabilité publique
Système comptable à partie simple qui concerne:
264 municipalités
2 353 EPA
Mais.. C’est un système plein de limite
Suivi
Contrôle
Agrégation
3
Et pourtant.. Depuis 1973, le texte promulguant le CCP prévoit (article 5)
« Seront appliquées, progressivement, les dispositions du présent code, relatives aux matières ci‐après indiquées :
1‐ Institution de la comptabilité à partie double.
2‐ Institution des recettes régionales des finances.
3‐ Rattachement des comptables des «établissements
publics» au ministère des finances.
4‐ Institution de l'agence comptable du domaine privé de
l'Etat.
5‐ Application du système de la gestion aux collectivités publiques locales…
4
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
De la comptabilité de caisse
5
À la comptabilité d’engagement
Les règles étaient claire depuis l’année1496 Luca Pacioli
Toutes les transactions doivent être prises en compte
Une transaction est inscrite à sa surveillance
Personne ne peut aller dormir si les transcriptions comptables ne sont pas équilibrées
6
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
Quel système comptable à adapter chez les collectivités locales? CCP (1973) : « Ces comptabilités sont tenues selon la méthode de la partie double »
Projet encours en 2014! Apport de la loi de finances initiale de 2014 (article 87) Révision du Code de la Comptabilité Publique
Création d’un conseil national des normes des comptes publics
Annonce d’un processus de normalisation des normes des comptes publics qui devrait s'inspirer des normes internationales
7
Faut il recréer la roue?
8
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
La réponse: les normes IPSAS
Commission européenne, l’ONU, l’OCDE, l’OTAN, la FAO, la Cour Pénale Internationale et les organisations des Nations Unis (OACI, OIM, OSPA, UNESCO, ONUDI, PAM, OMPI et OMM)
9
IPSAS: VUE D’ENSEMBLE
Les normes IPSAS (International Public Sector Accounting Standards)
Sont en train de s’imposer dans toutes les entités publiques du monde entier : États et gouvernements, organismes internationaux, organismes et services publics, municipalités et établissements publics (hôpitaux, universités, lycées, centres de recherche, etc.). Ces normes remplacent les normes comptables du système des Nations Unies (UNSAS).
10
Suisse
Australie
Argentine
Canada
Allemagne
Mexique
Pays Bas
Nouvelle‐Zélande
Afrique du Sud
États‐Unis
…
Cameroun
Burundi
Rwanda
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M. Anis WAHABI
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3 avantages majeures
1• Suivi patrimoniale
2• Suivi budgétaire
3• Suivi de la performance
11
1. Suivi patrimonial
Inventaire des actifs
Parc automobiles
Parc engins
Stocks de consommables
12
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
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1. Suivi patrimonial
Valorisation des actifs
Possibilité de valorisation et de suivi des actifs historiques
13
1. Suivi patrimonialPréalables
Inventaire physique
Mise en place d’un suivi extracomptable approprié
Valorisation des actifs
14
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 8
2. Contrôle budgétaire
15
Exemple (IPSAS 24)État de la comparaison des montants inscrits au budget et des montants réels (Entrées de trésorerie)
16
Montants budgétésMontants réels
sur une base
Ecart Budget définitif et
réel
(en unités monétaires)
Initiaux Définitifs
ENTREES DE TRESORERIE
ImpôtsX X X X
Accords d’assistance – Organisme publics internationaux
X X X XRessources : Emprunts
X X X XRessources : Cession d’immobilisations corporelles
X X X XActivités commerciales
X X X XAutres entrées de trésorerie
X X X XTotal des entrées de trésorerie
X X X X
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18
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
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2. Contrôle budgétairePréalables
Mise en place d’un système d’information approprié
Coller le système comptable au système budgétaire
19
3. Suivi de la performance
Excédent/déficit annuel
Indicateurs de performance
Gestion par objectif
20
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
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3. Suivi de la performance
Définition du système d’évaluation
Arrêt des objectifs
Formation / développement des compétences
22
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
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IPSAS et gouvernance des collectivités publiques
23
• Etats financiers standardisés
• Information financière structurée et complète
Transparence
• Information financière fiable
• Reporting uniformiséRedevabilité
• Comparabilité des informations financières
• Rapprochement budgétairePerformance
Contrôle financier EPIC, EPP, EPS:
Révision légale
Comptabilité commerciale
EPA, collectivités locales:
Contrôle administratif (CGSP, CGF, CGDEAF)
Absence de référentiel de contrôle
Inspection plutôt qu’audit
24
l’auditdeNécessité
Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales
M. Anis WAHABI
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Recommandations Un seul organisme normalisateur de la comptabilité: publique et privée
Commencer à travailler sur les préalables de la comptabilité d’engagement
Accélérer la mise en place du système comptable de la comptabilité publique
Mettre en place un système de suivi de la performance des collectivités locales basé sur les le suivi budgétaire et les KPIs
Soumettre les collectivités locales à l’audit financier
25
اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات
عبدهللابنسنيمالسيد
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En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
اتجاھات التطور والتحديات:المحلية الحوكمةو المدنيلمجتمعة اديناميكي
M. Senim BEN ABDALLAH
Expert CILG ‐ VNGI
ديناميكية الحياة الجمعياتية
الحياة في بارزا حراكا 2011 جانفي 14 منذ تونس تعرف .الجمعيات من متناميا عدد ظھور أفرز العامة14 قبل جمعية 10000 من أقل من الجمعيات عدد تطور
.حاليا جمعية 18000 حوالي إلى 2011 جانفيفي الجمعياتية الھياكل في الجنسين، من الناشطين، عدد تزايد
أو المتدخلين قبل من مغطاة غير كانت مختلفة مجاالت.الدولة قبل من محتكرة
اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات
عبدهللابنسنيمالسيد
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20142
ديناميكية الحياة الجمعياتية
في الفاعلة األطراف من كغيرھا الجمعيات، اضطرت في تموقعھا، ومراجعة دورھا في النظر إعادة لىإ المجتمع،
بسبب المخاوف ونتيجة البالد تعرفھا التي التحوالت ظل.المجتمعي المشروع إليھا يتعرض التي التھديدات
الجمعايتية والھياكل الدولة مؤسسات بين العالقة عرفت بين فاعلية أكثر شراكة بناء بإمكانية تنبئ ھامة تحوالت.مختلفة قطاعات في المستقبل في الطرفين
ديناميكية الحياة الجمعياتية
في ھامة قرارات على التأثير من الجمعيات من عدد نجح النساء بين التناصف إقرار مثل الديمقراطي االنتقال مسار
في العمودي التناوب أساس على القائمات صلب والرجال حقوق ودسترة التأسيسي، الوطني المجلس أعضاء انتخابات
.نساءالعن مدافعة مختلفة، أجيال من جمعياتية، قيادات برزت
.وخارجي داخلي بإشعاع منھا البعض يتمتع متنوعة، قضايا
اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات
عبدهللابنسنيمالسيد
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20143
ديناميكية الحياة الجمعياتية
لعدد والمشاركة التعبير فرص الجمعياتية الفضاءات منحت .الجنسين من والشبان، النساء، من متزايدتونس في الجمعياتي النسيج عرفهي الذي الھام الحراك حمل الجمعيات بعض بروز مثل ضعف نقاط أيضا طياته في
شكوك تحوم والتي واألطفال، والنساء نساناإل لحقوق المھددة.تمويلھا مصادر حولسياسية وأحزاب الجمعيات من عدد بين العالقة أحيانا تتميز
.ضبابيةبال فاعلة
دعم الحوكمة الحضرية لبرنامجIIIالھدف الرئيسي للمكون الديمقراطية والتنمية االقتصادية المحلية
تطوير قدرات النسيج الجمعياتي المحلي قصد دعم مسار ”االنتقال الديمقراطي، وضمان المساواة بين الجنسين،
.“والنھوض بمشاركة الشباب
اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات
عبدهللابنسنيمالسيد
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20144
وجويلية جوان شھري خالل عمل تشاركي تشخيص ورشات 8 تنظيمالشريكة الجمعيات وانتظارات احتياجات تحديد قصد 2013
التشخيص التشاركي
Ateliers organisés dans le cadre du diagnostic participatif Communes Date Lieu Nbr. d’associations
Siliana Jeudi 13 juin Siliana 5
Dhehiba Jeudi 20 juin Dhehiba 6
Médenine et Ben Guerdane Vendredi 21 juin Médenine 19
Le Kef Vendredi 28 juin Le Kef 6
Kasserine et Thala Mardi 2 juillet Kasserine 9
Sidi Bouzid et Regueb Mercredi 3 juillet Sidi Bouzid 9
Jendouba Jeudi 4 juin Jendouba 12
Béja Vendredi 5 juillet Béja 6
التحضيريةالمرحلة
أبرز نتائج التشخيص التشاركي
المتابعة، التخطيط،( للجمعيات المؤسساتية القدرات تواضع ،)...الموارد تعبئة التوثيق،
الجمعياتي، للنشاط المخصصة الفضاءات قلةالجمعيات، بين الشبكي والعمل الشراكة ضعف
الجمعياتي، للعمل المخصصة المالية الموارد قلةالجمعيات، عن المعلومات قلةالجمعياتي، للنشاط االعالمية التغطية ضعف المدني المجتمع وھياكل البلديات بين التواصل قلة.
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دعم التقني للمجتمع المدنيال
“التخطيط االستراتيجي وتنمية القدرات المؤسساتية للجمعيات الشريكة”مشارك 65
ورشات تدريبية جھوية 3تنظيم
“النوع االجتماعي والحكم المحلي”مشارك 76
دعم التقني للمجتمع المدنيال ورشات تدريبية جھوية 3تنظيم
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“المشاركة والمواطنة لدى الشباب في الحياة العامة الجھوية والمحلية”مشارك 66
دعم التقني للمجتمع المدنيال ورشات تدريبية جھوية 3تنظيم
:2014 فيفري شهر منتصف قبل من مقترحة نموذجية مشاريع لتنفيذ وتقني مالي دعم على للحصول الترشح باب فتح
النساء بين المساواة وضمان المحلية، الديمقراطية تطوير مجاالت في الناشطة الجمعيات.العامة الحياة في الجنسين، من الشباب، بمشاركة والنهوض العامة الحياة في والرجال
:2014مارس قبل من مقترحة مشروع فكرة 114 الرشيد والحكم المحلية للتنمية الدولي المركز إستالم
الشريكة المحلية الجمعياتية والتنسيقيات الجمعيات المقترحة الجمعياتية المشاريع درسمشروع فكرة 67لـ أولي انتقاء
:2014 أفريل بمناسبة المحلية والجمعيات الرشيد والحكم المحلية للتنمية الدولي المركز بين الشراكة اتفاقيات توقيع
)مشارك 150 حوالي( ”المحلية الحوكمة في المدني المجتمع دور" حول الوطني المنتدى
)المرحلة األولى(جمعياتية الدعم المشاريع مسارفيالرئيسيةالمحطات
اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات
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الجمعياتيةبعض المعطيات حول المشاريع
جمعية مستفيدة 40مشروع 32
ألف دينار 140: القيمة المالية لدعم المشاريع
المحاور األساسية للمشاريع
بمشاركةالنھوضالجنسينمنالشبابالقرارإتخاذفي
النسائيةالمشاركةتطويرالنساءلدىالقيادةوتدعيم
مساھمةتطويرالمواطنين
حمايةفيوالمواطناتالمحيط
منالمشاركةتطويرأشكالواإلعالميالفنياإلنتاجخالل
و إخراج وابإنشاء راديو ( )مسرحية
المسلطالعنفمقاومةالنساءعلى
بلديةمجالستركيزالجنسينمنللشباب
وشفافةنزيھةإنتخاباتتنظيمفياإلسھاموديمقراطية
اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات
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نشطة المنجزةاأل
Nombre des participants aux activités réalisées dans le cadre des projets associatifs selon le sexe Type d’activité / Sexe Femmes Hommes Total
Ateliers de formation 253 198 451
Tables rondes / forums / ateliers de réflexion 552 202 754
Activités de sensibilisation 270 147 417
Total 1 075 547 1 622
Activités réalisées dans le cadre des projets associatifs selon le type Type d’activité / Région Total
Ateliers de formation 19
Tables rondes / forums / ateliers de réflexion 22
Activités de sensibilisation sur le terrain 14
Total 55
)2015جويلية -2014سبتمبر (األنشطة المستقبلية الرئيسية
لتنفيذ وتقني مالي دعم على للحصول الترشح باب فتح في الناشطة الجمعيات قبل من مقترحة نموذجية مشاريع دينار ألف 60 بقيمة المحلية الديمقراطية تطوير مجال
)2014 الرابع الثالثي(المحلية الحياة في الشباب مشاركة حول دليل إعداد )2014 الرابع الثالثي( الجھويةومنھا خاصة ،نتخاباتلال رشحاتتالم للنساء دليل وضع
)2015 األول الثالثي( البلدية
Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation
Franck BESSETTE
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
En partenariat avec
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation
M. Franck BESSETTE
Analyste principal à la Banque Mondiale
• Montrer comment l’expert comptable peut constituer une ressource utile dans la cadre de la décentralisation
• Proposer quelques thèmes de débat sur le sujet
Objectif
• N’est pas un exposé sur le sujet.
• Evoquera quelques exemples étrangers
• etc.
Cette présentation
2
Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation
Franck BESSETTE
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
Les défis de la décentralisation
Comment la profession peut‐elle appuyer les collectivités locales?
Conclusion
Plan de la présentation
Les pré‐requis
• Transferts de responsabilités, de missions = transferts de financements
• Davantage de responsabilisation des décideurs publics locaux• Davantage d’autonomie et donc complexité croissante de la prise de décision
• Nécessité d’une plus grande expertise dans de nombreux domaines
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I. Les défis de la décentralisation
Responsabilité
Autonomie
ComplexitéExpertise
Ressources
Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation
Franck BESSETTE
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3
• La Tunisie présente des atouts pour relever ce défi:
1. Une culture municipale ancienne
2. Des systèmes centralisés et homogènes
3. Des contrôles multiples
• Mais:
1. Manque de structuration des collectivites locales face à l’Etat
2. Capacités insuffisantes (taux d’encadrement faible)
5
I. Les défis de la décentralisation (2)
Comment passer d’une logique de contrôle à une logique de performance?
• L’activité de conseil du comptable public1. La mise en place d’une comptabilite analytique2. Réalisation des plans d’investissement3. L’analyse économique et financière des projets4. L’amélioration du contrôle interne5. Préparation des demandes de financement6. La formation
• Peut‐on envisager des mandats legaux?1. Vers la certification des comptes locaux? Pas pour tout de
suite.2. Un appui à la Cour des comptes?
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II. Comment la profession peut‐elle aider le processus de décentralisation?
Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation
Franck BESSETTE
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4
• La profession doit renforcer son offre de services dans le secteur public
1. Etre à la pointe de la modernité en matière de techniques financieres afin de faire evoluer la reflexion publique
2. Devenir un conseiller du gouvernement sur les aspects financiers et comptables de la decentralisation
3. L’amélioration du contrôle interne4. Préparation des demandes de financement• Une évolution des mentalités est nécessaire chez les decideurspublics
1. Vers la certification des comptes locaux? Pas pour tout de suite.
2. Un appui à la Cour des comptes?
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III. Les pré‐requis
• La décentralisation est une chance pour la Tunisie
• Les besoins en expertise comptable et financière serontconsidérables
• Les besoins de mise à niveau de la fonction publiquelocale seront considàrables
• Cependant, l’implication de la profession comptable ne se fera pas automatiquement. La profession doit élaborerune strategie visant a renforcer son offre en direction des collectivités locales, notamment les plus grandes d’entreelles.
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IV. Conclusion
Rapport de synthèse
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1
31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie
Avec la participation de« L’Union Générale des Experts Comptables et Réviseurs Arabes (AFAA) »
En partenariat avec
Partenaire Technique Partenaire Officiel Partenaire média
« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »
Sfax, les 17 et 18 septembre 2014
M. Bacem DAMAK, Rapporteur Général du Congrès
RAPPORT DE SYNTHESE
1
DÉCENTRALISATION : REMARQUES PRÉLIMINAIRES
La décentralisation est ni une solution miracle ni une fin en soi.
La décentralisation totale ainsi que la centralisation total sont impossibles.
Un système plus décentralisé n’est pas nécessairement meilleur : tout dépend de la cohérence d’ensemble et du système d’incitation.
Pas de système de décentralisation parfait : il existe des systèmes meilleurs que d’autres selon des critères donnés (efficacité, justice sociale, bien-être social, …).
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Rapport de synthèse
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2
PREALABLES À LA DÉCENTRALISATION
Préalables politiques Volonté des décideurs politiques. Démocratie délibératoire : plusieurs centres de pouvoir,
interactivité et réseautage, autorégulation des acteurs sociaux.
Préalables socio-culturels Autonomisation des populations locale (ouverture des
champs de possible, capacité accrue d’exploitation des ressources locales, …).
Perception de soi comme acteur de changement et non victime ou bénéficiaire passif et soumis aux changements qui se produisent.
3
DÉCENTRALISATION : OUTIL DE DÉVELOPPEMENT
Réviser le découpage régional actuel vers des pôlesde développement intégrant des éléments decohérence et de complémentarité.
Doter les institutions régionales d’un réel pouvoir dedécision et davantage d’autonomie
Élaborer un plan régional de développement del’entrepreneuriat.
Mettre en valeur des facteurs de différentiation de larégion
Rapprocher les services des utilisateurs et stimuler lacréation d’entreprises de service et de sous-traitance
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Rapport de synthèse
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DÉCENTRALISATION : CADRE JURIDIQUE
5
Les textes régissant la décentralisations doivent constituer une priorité pour les nouveaux élus. Ils doivent traiter : Des compétences à transférer Des critères d’allocation du financement Des organismes de gouvernance De la réorganisation des pouvoirs d’une
manière verticale consacrant la démocratie locale.
DÉCENTRALISATION : PARTENARIAT ET COOPÉRATION
Combler les défaillances de la chaîne de valeur desactivités présentes dans la région dans une approchede partenariat public-privé
Renforcer la coopération régionale et interrégionale àtravers le réseautage institutionnel pour la conceptionet la réalisation de programmes d’action multi-acteurset multi-professions, dans un esprit de partage desrisques
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Rapport de synthèse
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DÉCENTRALISATION : BONNE GOUVERNANCE LOCALE
Accélérer la mise en place du système de comptabilité publique et préparation des préalables à l’adoption des normes IPSAS et leur implémentation.
Mise en place d’un système d’information approprié pour le contrôle budgétaire intégré au système comptable.
Prévoir un système de contrôle des performances : définition des règles d’évaluation, arrêt des objectifs, …
Soumettre les collectivités locales à l’audit financier par des professionnels indépendants.
Revoir la règlementation professionnelle : rendre possible l’ouverture des structures sur les autres compétences utiles, 7
DÉCENTRALISATION ET EXPERT-COMPTABLES
Rôle de l’expert comptable dans la décentralisation Rôle de conseil : mise en place de la comptabilité analytique,
réalisation des plans d’investissement, analyse économique et financière des projets, formulation des demandes de financement
Rôle de formation : formation des cadres des collectivités locales en matière de comptabilité publique, finances publiques, organisation, contrôle interne, …
Rôle de certification : la certification des comptes des collectivités locales
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Rapport de synthèse
31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5
DÉCENTRALISATION ET EXPERT-COMPTABLES
Rôle de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie• Promouvoir la profession auprès des décideurs locaux :
présence effective de la corporation professionnelle : d’une organisation liée aux membres à une organisation liée aux services fournis, …
• Faciliter l’installation des membres de l’OECT dans les régions: conditions d’installation et d’accueil , réseautage national,
• Tisser des partenariats : PPP, « B to B », …• Veuillez à l’adaptation des qualifications aux besoins :
formation, études…• Créer des clubs thématiques au sein de la corporation «
secteur public, développement durable, collectivités, …»9
خطاب السيد الوزير المؤتمر الّدوليإختتام فعاليات خالل
الذي تنظمه هيئة الخبراء المحاسبين بالبالد التونسية ة الالمركزية " يحول موضوع : " التنمية اإلقتصادية وحاكمّ
2
بسم اهللا الرحمان الرحيم،
التونسية،السيد رئيس مجلس هيئة الخبراء المحاسبين بالبالد
السيدات والسادة الضيوف الكرام،
على بركة اهللا، يسعدني أن أتولى اليوم، إختتام أشغال المؤتمر الدولي الذي تنظمه ية هيئة الخبراء المحاسبين بالبالد التونسية حول موضوع : " التنمية اإلقتصادية وحاكمّ
الالمركزية "
خاصة بضيوف تونس األجالء لما يولونه وأود أوال أن أرحب بكم جميعا وأن أرحب وٕاني لواثق من أن حضورهم فعاليات هذا المؤتمر ببالدنا التنمية اإلقتصادية من أهمية لمسيرة
كان له األثر اإليجابي على سير أشغاله باعتبار ما يتمتعون به من خبرة وكفاءة عالية وتجربة وبمحيطها سواء في بلدانهم أو يتعلق بمقومات التنمية اإلقتصادية واسعة ومعرفة جيدة بكل ما
في بلدان أخرى.
: كما أتوجه بالشكر الجزيل لهيئة الخبراء المحاسبين بالبالد التونسية الختيارهم موضوع اشك اختيار الب الذي يعد كمحور لهذا المؤتمر ية الالمركزية "" التنمية اإلقتصادية وحاكمّ
جانفي ومن 14من جهة الظرف الذي تمر به بالدنا بعد ثورة كبرى أهميةيكتسي حيث اصائبجهة التوقيت خاصة بعد تكريس الالمركزية والتصرف المحلي صلب الدستور الجديد للبالد
التونسية بهدف تحقيق تنمية متوازنة بين الجهات.
3
حضرات السيدات والسادة ،
أثر عميق على أنشطة 2011رات السياسية بعد أحداث ثورة جانفي لقد كان للتغيّ والجماعات المحلية طال تسيير المصالح ونوعية المرافق والخدمات المسداة إلى المواطن
هشاشة الهياكل الالمركزية من بلديات ومجالس جهوية نتيجة عدم قدرتها على بذلك تجلت وحفظ ممتلكاتها وتسيير وٕاستغالل مرافقها.وزانتها وٕاختالل تجباية وتعبئة مواردها المالية
إنفكت الدولة تقدمه للقطاع الجهوي والمحلي وبالرغم من أهمية الدعم السنوي الذي ما
أو بواسطة % 20بمعدل سنوي ملحوظ ناهز تطورا سواء من خالل المال المشترك الذي شهد م د أو في شكل معدات 360جملته ما 2014إلى 2011تحويالت مالية إستثنائية بلغت بين
وتجهيزات نظافة بالخصوص، فإن الجماعات المحلية لم تتمكن حتى السنة الجارية من المحلي وتدارك النقص الحاصل في تحصيل مواردها الشأنلسيطرة على على اإسترجاع قدرتها
الجبائية.
لمحلية وجبايتها وما وأمام أهمية الموضوع المطروح اليوم في مجال مالية الجماعات امات المتصلة بإصالح القطاع يتسم به من خصوصيات وٕانتظارات تجعله يحتل محور اإلهتما
: هذه الهيئات، فقد تبين وباستقالليةالحضري أن مستوى موارد ميزانية الجماعات المحلية قد بقى بالمقارنة مع عدة بلدان أخرى -
% 2من الحجم الجملي لموارد ميزانية الدولة و % 4متواضعا جدا إذ لم يتجاوز من الناتج الداخلي الخام.
إلى تنامي إحتياجاتها مع بالتوازي لجماعات المحليةد الذاتية لموار الضعف -اإلنفاق في كافة المجاالت المتعلقة بالتسيير وبتنمية مناطقها وٕاسداء الخدمات
والمرافق المحلية إلى متساكنيها.
المكثف، إزاء هذه الوضعية ، إلى اإلقتراض والتداين بشتى األشكال لدى لجوؤها -المؤسسات الوطنية وحتى الخارجية للقرض وكذلك تجاه مختلف المزودين من
4
والخواص إلى درجة لم تعد معها الجماعات المحلية قادرة العمومية المؤسسات .على السداد وفقدت بالتالي إلى حد كبير مصداقيتها
حيث أمكن بمضي حوالي ثالث سنوات من قيام الثورة ، تخطي الوضعية العاجلة و
، فإنه يتحتم رسم خطة إصالحية في المجال و وقتية إجراءات حينيةللجماعات المحلية بالمالي بشكل عام على فترات متوسطة وطويلة المدى من خالل إستراتيجية واضحة و الجبائي
المحدقة بقطاع الجماعات المحلية. تفاديا وتحسبا لتفاقم المخاطر
إحداث لجنة تعنى بإصالح 2013وتبعا لذلك تولت وزارة المالية منذ شهر ماي يلي : حول ماإقتراحاتها الجباية المحلية تمحورت أهم
بحجم الموارد الجملية لميزانية التدريجيرسم خطة لتعزيز الالمركزية بهدف اإلرتقاء .1- 2015في نهاية الخماسية بقليلالحالي امستواهالبلديات إلى حوالي أكثر من ضعف
بالمقارنة مع الناتج % 4بالمقارنة مع موارد ميزانية الدولية أو % 8أي حوالي 2019 الداخلي الخام .
تعديل قواعد توزيع الموارد بين إعتماد مقاربة، على ضوء مقتضيات الدستور، ترتكز على .2الدولة والهياكل الالمركزية على أساس مبدأ التفريغ في ضبط الصالحيات العامة
.والخصوصية لكل مستوى من المستويات تتمثل في:محاور إصالحي للجباية وللمالية المحلية ذي ثالث وضع برنامج .3
ستقاللية للجماعات إعطاء اإل درس مجاالت اإلصالح الجبائي األكثر قدرة على -يحيل إلى التباحث وبماتعبئة الموارد المالية المحلية وعلى خلق األليات المثلى ل
في تحديد قواعد تقاسم الجباية بين المستويين المركزي والمحلي وفي شروط المخولة لها ممارسة اإلستقاللية من قبل الجماعات المحلية من حيث الصالحيات
المعاليم ونسبها وتعريفاتها وفي كيفية قاعدة في ضبط مواردها الذاتية من حيث .تحسين إستخالصاتها
تحليل نظام اإلحاالت المالية من الدولة إلى الجماعات المحلية ومتابعة -اإلصالحات المدخلة عليها بهدف تحقيق الشفافية والنجاعة والمساواة وتعديل
.الجماعات المحلية نفسها الفوارق بين الجهات وبين
5
درس سبل تنمية الموارد المالية للجماعات المحلية خصوصا في ما يتعلق بتمويل -البنية التحتية ودفع اإلستثمار وتحسين نسب إنجاز اإلعتمادات المبرمجة مشاريع
التوازي تحقيق النجاعة وتحديث التصرف الجهوي ببالمخطط في إطار يكفل .والمحلي
سيدات والسادة ،حضرات ال
تتطلب منا القيام بعدة إجراءات وٕاصالحات هيكلية ضرورية تهم ةإن دسترة الالمركزي : خاصة
المعاليم ب ما يتعلق في خاصة ةالتطبيقي هامجلة الجباية المحلية ونصوصتحوير -والمعاليم الموظفة على رقم المعامالت ومعاليم منح لزمة الملك البلدي أو الجهوي و المعاليم واألتاوات األخرى المرخص للجماعات المحلية في إستخالصها في
و إحداث موارد جبائية جديدة أو إجراء إقتطاعات معينة من مقابل إسداء خدماتمع اإلستئناس ، في ذلك ، باألنظمة المقارنة ببعض الدول األوروبية جباية الدولة
جباية المحلية واألفريقية في مجال تمويل الالمركزية وال
للجماعات المحلية و القباضات المكلفة والفنيالتصرف اإلداري أساليب بتدعيم -المعتمدة المنظومات المعلوماتية تعميم من ذلك إمكانيةبالتصرف في ماليتها
للتصرف في موارد الدولة لتشمل الموارد الراجعة للجماعات المحلية ودعم الص وخاصة بتعزيز خطة قابض للتصرف في القباضات المكلفة بتحسين اإلستخ
مالية الجماعات المحلية .
توفير المساندة الضرورية التي من شأنها أن تمكن من تطوير البلديات وتأهيلها -من خالل تدعيمها بالموارد البشرية و تحسين نسبة لها دور الموكول الللقيام ب
جراءاتاإل أدلة جديدة منأساليب عمل إرساء و آلياتالتأطير وكذلك تطوير حسن التصرف ضمانلتدعيم شفافية المعامالت المالية و نظام رقابة داخليةو
و الحكومة الحديث مبادئ التصرف بنيت و الجماعات المحليةوالتسيير داخل .الرشيدة
6
و مستمدة من المحليةمعايير محاسبية خاصة بالجماعات إصدار العمل على -ضمان أمانة المعلومة المالية ونزاهتها في سيساهم بصفة فاعلةوالذي المعايير الدولية
.ر إتخاذ القرارات المناسبةيوتيس
سنواصل القيام بعدة إصالحات بهدف إرساء مقومات الحكومة الرشيدة ونشر كما
ثقافة الشفافية والنزاهة واالفصاح واالبالغ حيث سيتم: النصوص المنظمة لمهنة المحاسبة على ضوء المشروع المقدم إصالحالشروع في أعمال -
لضمان مصداقية الموكول للخبير المحاسب الهام و للدور المحاسبين بالنظرمن هيئة الخبراء المالية،وشفافية المعلومة
في إصالح منظومة مراقبة جودة أعمال التدقيق القانوني للحسابات في إتجاه ما هو الشروع - معتمد دوليا.
ي ضرور من ال أصبح حيث IFRSالمحاسبة الدولية مسار اإلعداد إلعتماد معاييرإنطالق - الدولية المحاسبة المعايير شهدتهاالتي أن يواكب نظام المحاسبة للمؤسسات التطورات
IFRS. إن ما عرفته معايير المحاسبة الدولية من تغّيرات خالل السنوات األخيرة، سواء على
مستوى الشكل أو الجوهر، يجعلنا ملزمين في هذه المرحلة بإعادة النظر في نظامنا األولويات المتأكدة في مجال تحدد خطة عمل وٕاستراتيجية واضحة بوضعالمحاسبي، وذلك .دها للوصول إلى األهداف المنشودةالواجب إعتما ات االنتقاليةواالجراءالتنميط المحاسبي
على موضوع المؤتمر وحسن إختياركم لوفي الختام يسعدني أن أجّدد لكم شكري على و مزيد لكم التوفيق في اعمالكم كما أرجو التي انبثقت عنه.إلقتراحات الوجيهة االتوصيات و
.وهيئتكم المحترمةالتألق واإلشعاع لمهنتكم النبيلة
والســالم.