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Programme 

31ème

Congrès International 2014 de l' Ordre des Experts Comptables de Tunisie |OECT| Développement économique : Modèle et gouvernance de la décentralisation

09h00 – 09h30

09h30 – 10h30

Modérateur

M. Lotfi MAKTOUF, Président de la Fondation Almadanya et ancien Conseiller

Principal auprès du Fonds Monétaire International

10h30 – 11h00

11h00 – 12h30

Modérateur

Mme Riadh ZGHAL, Professeur Émérite en Sciences de Gestion à la Faculté des

Sciences Économiques et de Gestion de Sfax

M. Abdellatif KHEMEKHEM, Professeur en Économie, Fondateur et ancien

Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Sfax

M. Mongi BOUGHZALA, Professeur en Économie à la Faculté des Sciences

Économiques et de Gestion de Tunis

M. Mokhtar HAMMAMI, Directeur Général des collectivités locales, Ministère

de l'Intérieur

M. Hatem MLIKI, Directeur technique CILG VNGI

M. Rainer KRISCHEL, Président du bureau de GIZ en Tunisie

M. Ammar AMRI, Expert Comptable

12h30– 13h30 60 mn pour convaincre

13h30 – 15h00

15h00 17h00

15h00 – 16h30 Laboratoire 1

Ministères concernés

Modérateur

M. Abderrazek ZOUARI, Président du Conseil d'administration de l'UBCI et ex

Ministre du développement régional

M. Jamel Eddine GHARBI, Directeur du laboratoire de valorisation du

patrimoine naturel et culturel et ex Ministre du développement régional

M. Sami AOUADI, Professeur en Économie à la Faculté des Sciences

Économiques et de Gestion de Tunis

M. Imed DEROUICHE, Président Directeur Général de "Petrofac" et Ingénieur

géophysicien des universités japonaises

Mme Henda GAFSI, Senior Adviser CILG VNGI

16h30 – 17h00 30 mn pour convaincre

Le mercredi 17 septembre 2014

Accueil des participants et visite du village des exposants et projection du film "30 ans de l'OECT racontés par ses Présidents"

Session plénière inaugurale

Pause café et inauguration officielle du village des exposants

Session plénière centrale : Cadre conceptuel de la décentralisation

M. Slaheddine ZAHAF, Président de la Commission de la réforme administrative et anti corruption à l'Assemblée

Nationale Constituante

Modèle de la décentralisation : Concept, approches, avantages et risques

La synergie multiple de la décentralisation

Modèle économique de la Tunisie 2015 2020 : la décentralisation pour le

développement économique

M. Rached FOURATI, Président d'honneur de l'OECT

Mot de bienvenue du Président du Conseil Régional du Sud de l'OECT

Mot du Président de la délégation spécial de Sfax

Allocution d'ouverture du Président de l'Ordre des Experts Comptables de

Discours du Ministre des Finances

La décentralisation, fondement de gouvernance et de développement pour la

Nouvelle Tunisie

Membres du Gouvernement tunisien (Min. de l'économie et des finances, Min. de l'intérieur, Min. de l'industrie de l'énergie et des

mines, Min. du commerce et de l'artisanat, ...)

Corps de contrôle (cour des comptes, CGF, CGSP, CGDEAF, …)

Partenaires et bailleurs de fonds (BM, FMI, CE, BAD, BERD, BEI, JICA, AFD, PNUD, USAID, …)

Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT)

Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA)

Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP)

Processus d'opérationalisation de la décentralisation : perspectives et enjeux

Gouvernance et décentralisation

La mise en place de la décentralisation : des réussites … et des échecs

(bechmarking international et étude GIZ)

Rôle de l'Expert comptable pour accompagner la décentralisation : de la

consécration par la constitution à la mise en place en Tunisie

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement)

Ministère de l'équipement, de l'aménagement du territoire et du développement durable / Ministère de l'intérieur /

Ministère des affaires sociales / Ministère de l’industrie, de l’énérgie et des mines / Ministère du commerce et de

l'artisanat / Ministère du tourisme / Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle / Ministère de l'éductaion

/ Ministère de la jeunesse, des sports, de la femme et de la famille / Ministère de l'industrie / Ministère de la culture

M. Ahmed BELAIFA, Président d'honneur de l'OECT

Décentralisation et développement durable : interdépendance inter et intra

générationnelle

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif

Décentralisation et développement des grands projets et de l'infrastructure

Union Tunisienne des Professions Libérales (UTPL)

Organisation Tunisienne de Défense des Consommateurs (ODC)

Déjeuner et visite du village des exposants

Travaux de trois laboratoires simultanés : le congressiste assiste à l'un des laboratoires au choix et recevra la documentation exhausitive relative

à tous les laboratoires.

Décentralisation : outil de développement local durable

Décentralisation et genre

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Assemblée Nationale Constituante (Commission des affaires sociales, Commission des affaires de l'éducation, Commission de

l'infrastructure et de l'environnement, ...)

Membres du Gouvernement tunisien (Minist. de l'équipement, de l'aménagement du territoire et du développement durable, Minist.

de l'intérieur, Minist. des affaires sociales, …)

Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD)

Tunisie, Sfax, les 17 et 18 septembre 2014 Page 1 de 3

31ème

Congrès International 2014 de l' Ordre des Experts Comptables de Tunisie |OECT| Développement économique : Modèle et gouvernance de la décentralisation

15h00 – 16h30 Laboratoire 2

Ministères concernés

Modérateur

M. Amine MAHFOUDH, Professeur en Droit contitutionnel à la Faculté de Droit

de Sousse

M. Hatem MLIKI, Directeur technique CILG VNGI

M. Abdeljawed HARRAZI, Juriste et ancien Président de la sous commission de

l'Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (circonscription de Tunis

1)

M. Chawki TABIB, Président du Centre de Conciliation et d'Arbitrage de Tunisie

(CCAT)

16h30 – 17h00 30 mn pour convaincre

Centre de Conciliation et Arbitrage de Tunis

15h00 – 16h30 Laboratoire 3

Ministères concernés

Modérateur

M. Slim BESBES, Professeur agrégé de Droit fiscal et des finances publiques et

ex Ministre des finances par intérim

M. Khalil LABIDI, Directeur Général de l'Agence de Promotion de

l'Investissement Extérieur (FIPA)

M. Moez BEN FRAJ, Président de la chambre fiscale et juge contrôleur des

entreprises confisquées

M. Ahmed FEKI, Directeur à la Haute Instance de la Commande Publique

(HAICOP)

16h30 – 17h00 30 mn pour convaincre

Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur

Agence de Promotion de l'Industrie et de

Agence de Promotion des Investissements Agricoles

17h00 – 18h00

18h00 – 20h00Rencontres

B2B/B2C/B2G

21h00 – 00h00

09h00 11h00

09h00 – 10h30 Laboratoire 4

Ministères concernés

Modérateur

M. Jean Dominique LAFAY, Professeur en Économie à l'Université Panthéon

Sorbonne

M. Slim BOUJAMAA, Expert Associé CILG VNGI

M. Fadhel MAHFOUDH, Président de l'Union Tunisienne des Professions

Libérales (UTPL)

M. Ali TOUMI, Président de la Compagnie des Comptables de Tunisie (CCT)

M. Hassen ZARGOUNI, Directeur Général de Sigma Conseil

Décentralisation : cadre juridique

Ministère de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle / Ministère de l'économie et des finances

M. Ahmed MANSOUR, Président d'honneur de l'OECT

Dispositif réglementaire actuel et cible régissant la décentralisation

Cadre législatif des transferts des compétences (prérogatives et responsabilités)

aux organes décentralisés

Association Tunisienne des Magistrats

Ordre National des avocats de Tunisie

Cour des comptes

Centre des Études Juridiques et Judiciaires

Financement de la décentralisation

Présidence du gouvernement / Ministère des finances et de l'économie / Ministère de l’intérieur

Dispositif réglementaire des élections locales dans le cadre du processus de la

décentralisation

Décentralisation : médiation, conciliation et arbitrage

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Assemblée Nationale Constituante (Commission de la législation générale, Commission de la justice judiciaire, administrative,

financière et constitutionnelle, ...)

Membres du Gouvernement tunisien (Minist. de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, …)

Syndicat des Magistrats Tunisiens

Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, ...)

Membres du Gouvernement tunisien (Secrétariat d’État auprès du ministre de l’intérieur, chargé des affaires régionales et locales, …)

Direction Générale des Impôts (Ministère des finances)

Direction Générale des études et de la législation fiscales (Ministère des finances)

Direction Générale des avantages fiscaux et financiers (Ministère des finances)

Direction Générale des douanes (Ministère des finances)

M. Fayçal DERBEL, Président d'honneur de l'OECT

Décentralisation et réforme fiscale : consécration de la fiscalité locale

Décentralisation et réforme du Code d'investissement

Décentralisation et dispositif de lutte contre la corruption et la malversation

Décentralisation et marchés publics

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Travaux de trois laboratoires simultanés : le congressiste assiste à l'un des laboratoires au choix et recevra la documentation exhausitive relative

à tous les laboratoires.

Partenariat et coopération décentralisé / Partenariat Public Privé

Ministère de l’économie et des finances / Ministère des affaires étrangères / Ministère de l'intérieur

M. Salah DHIBI, Président d'honneur de l'OECT

Partenariat Public Privé, nécessité et risques dans un univers mondialisé

Partenariat et coopération inter communale

Centre des Promotion des Exportations (CEPEX)

Pause café et visite du village des exposants

Atelier d'élaboration du Livre Blanc 2014 de l'économie tunisienne proposé par l'OECT

Dîner Gala comprenant la signature de conventions avec les partenaires et la distribution des œuvres caritatives (Distribution de chaises

roulantes à des associations pour handicapés de la région)

Le jeudi 18 septembre 2014

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des professions libérales

Diligences du Conseil régional en matière de recherche, négociation et

exécution des conventions de partenariat

Tunisie, Sfax, les 17 et 18 septembre 2014 Page 2 de 3

31ème

Congrès International 2014 de l' Ordre des Experts Comptables de Tunisie |OECT| Développement économique : Modèle et gouvernance de la décentralisation

10h30 – 11h00 30 mn pour convaincre

09h00 – 10h30 Laboratoire 5

Ministères concernés

Modérateur

M. Rachid TOUZI, Directeur Général des finances locales (Ministère de

l'économie et des finances)

M. Mohmoud Montassar MANSOUR, Directeur Général de l'Autorité de

Contrôle de la microfinance

M. Denis CHABANEIX, Consultant en stratégie internationale, spécialiste en

restructuration et en redressement

M. Habib KEFI, Membre du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts

Comptables de France

10h30 – 11h00 30 mn pour convaincre

Banque Centrale de Tunisie (BCT)

Conseil du Marché Financier (CMF)

Fédération Tunisienne des Sociétés d'Assurance

09h00 – 10h30 Laboratoire 6

Ministères concernés

Modérateur

M. Sami Yacine TURKI, Président de l'Association Tunisienne de l'Urbanisme

(ATU)

M. Zohra KHAYECH, Présidente de la Chambre des pouvoirs publics à la Cour

des comptes de Tunisie

M. Anis WAHABI, Expert Comptable

M. Senim BEN ABDALLAH, Expert Associé CILG VNGI

M. Franck BESSETTE, Coordinateur Maghreb/Yemen Gestion Financière et

Secteur Public chez la Banque Mondiale

M. Samir AGOUMI, Président de la Fédération des Experts Comptables

Méditerranéens (FCM)

M. Hatem KAWASMY, Président de la Fédération Arabe des Experts

comptables et Commissaires aux Comptes

10h30 – 11h00 30 mn pour convaincre

11h00 – 11h30

11h30 – 12h30

Président de séance

Modérateur

12h30 13h00

Après midi libre pour visites culturelles et activités récréatives

Partenaires et bailleurs de fonds (BM, CE, BAD, BERD, BEI, JICA, AFD, PNUD, USAID, …)

Les politiques budgétaires et l'affectation des ressources dans le cadre d'une décentralisation

Ministère de l’économie et des finances / Banque Centrale de Tunisie

M. Ismail SOUABNI, Président d'honneur de l'OECT

Perspectives institutionnelle, fonctionnelle et budgétaire de la décentralisation

en Tunisie

Apport de la finance alternative (et/ou non classique) au financement de la

décentralisation

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, Commission des droits et des

libertés et des relations étrangères, ...)

Membres du Gouvernement (Minist. des affaires étrangères, Secrétariat d’État auprès du ministre de l’économie et des finances,

chargé du développement et de la coopération internationale, …)

Direction Générale du Partenariat Public Privé (Ministère des finances)

Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Établissements financiers (APTBEF)

Institut National de la Statistique (INS)

Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ)

Mécanismes pour une bonne gouvernance locale

Présidence du gouvernement / Ministère de l'intérieeur / Ministère de l’économie et des finances

M. Yadh ELLOUMI, Président d'honneur de l'OECT

Mécanismes de financement dans le cadre d'une décentralisation : cas du

capital investissement

Mécanismes de financement dans le cadre d'une décentralisation : l'expérience

française

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, ...)

Membres du Gouvernement (Gouverneur de la BCT, Minist. auprès du Chef du gouvernement, chargé de la coordination et du suivi des

affaires économiques, …)

Direction Générale des ressources et des équilibres (Ministère des finances)

Assemblée Nationale Constituante (Commission des Finances, de Planification et du développement, Commission de la réforme

administrative et anti corruption, ...)

Membres du Gouvernement (Secrétariat d’État auprès du Chef du gouvernement, chargé de la gouvernance et de la fonction publique,

…)

Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption

Comité du contrôle général des services publics (Présidence du Gouvernement)

Commission supérieure des marchés (Présidence du Gouvernement)

Comité de suivi et d’enquête relatif aux marchés Publics (Présidence du Gouvernement)

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales

participatives? Exemple des stratégies de développement des villes

Rôle de la cour des comptes dans le contrôle des collectivités locales

Outils de la bonne gouvernance des conseils locaux : Cas de l'implémentation

des IPSAS et de l'audit des collectivités locales

Démocratie participative : Rôle de la société civile dans la bonne gouvernance

des Collectivités locales

Rôle des Experts comptables dans le processus de décentralisation : Expériences

internationales

Débat animé par un journaliste en présence des invités suivants :

Présentation du rapport de synthèse du congrès : modèle de décentralisation et sa gouvernance

Présentation du livre blanc 2014 de l'économie tunisienne proposé par l'OECT

Allocution de clôture du Ministre de l'économie et des finances

Projection du film du "Making off du congrès de l'OECT 2014" et passage du TANIT au comité d'organisation du prochain congrès en septembre 2015

Clôture du village des exposants

Direction Générale du contrôle des dépenses publiques (Présidence du Gouvernement)

Partenaires et bailleurs de fonds (BM, FMI, CE, BAD, BERD, BEI, JICA, AFD, PNUD, USAID, …)

Pause café et visite du village des exposants

Session plénière de clôture

Ministre de l’économie et des finances

M. Mohamed MAROUANE, Président d'honneur de l'OECT

Tunisie, Sfax, les 17 et 18 septembre 2014 Page 3 de 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Session plénière 

centrale 

Cadre conceptuel de la 

 décentralisation

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

LA DECENTRALISATION, LA GOUVERNANCE ET LA DEMOCRATIE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT 

ECONOMIQUE

RIADH ZGHAL

31e congrès international – Ordre des Experts Sfax    17‐18 septembre 2014 Comptables 

1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

La décentralisation, la gouvernance et la démocratieau service du développement économique

Pr. Riadh ZGHAL

Professeur Émérite en Sciences de Gestion à la Facultédes Sciences Économiques et de Gestion de Sfax

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2

Sommaire

1. Quel rapport entre décentralisation 

gouvernance et démocratie?

2. Le fonctionnement du milieu et le 

développement

3. Pour réaliser le développement régional : la 

stimulation de l’entrepreneuriat

3

1. Quel rapport entre décentralisation gouvernance et démocratie?

4

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3

• La décentralisation, un moyen d’améliorer la gouvernance? 

• Peut‐être mais elle n’est pas la panacée de la mauvaise gouvernance

• Concept de gouvernance introduit en sciences politiques en 1980 par le gouvernement anglais

• Suite à une étude en vue de la recomposition du pouvoir local « décentralisé »

5

• Et introduire une « bonne gouvernance »

• La bonne gouvernance repose sur 3 piliers : 

– la transparence, 

– la redevabilité

– la participation

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La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4

• Définition de la commission sur la gouvernance mondiale : 

• « L’ensemble des différentes façons dont les individus et les institutions publiques et privées gèrent leurs affaires communes. C’est un processus continu de coopération et d’accommodement entre des initiés divers et conflictuels. »

(Rapport 1995)

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• Différence entre gouvernement et gouvernance 

• Gouvernement (acception classique) : lois/règles, hiérarchie, ordre et autorité

• Gouvernance : reconnaissance des divergences d’intérêt             processus continu d’arrangements acceptables par les différents protagonistes (publics et privés), de construction des objectifs partagés 

• La gouvernance implique une dynamique d’interactions

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La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5

• Décentraliser c’est pratiquer la bonne gouvernance au niveau local

• Ce n’est pas déconcentrer cad alléger la charge des services centraux tout en gardant le pouvoir de décision concentré à leur niveau 

• C’est favoriser l’interaction libre entre les acteurs sociaux vivant sur un territoire, l’exercice de leurs capacités pour faire des choix, de prendre des décisions et de passer à l’action

9

• Pas de décentralisation sans autonomisation des populations locales:

• Autonomisation : – l’ouverture du champ des possibles, 

– la disposition par la collectivité d’une capacité accrue d’exploiter les ressources disponibles 

– la perception de soi (en tant qu’individu ou collectivité) comme acteur du changement et non comme victime ou bénéficiaire passif et soumis aux changements qui se produisent

10

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 6

• Apparaît alors le lien étroit entre décentralisation et démocratie

• De quelle démocratie parle‐t‐on? 

• La démocratie libérale : un individu égal un électeur égal un choix « personnel », un centre de pouvoir

• La démocratie délibérative (Habermas 1996) qui suppose : 

11

• l’existence de plusieurs centres de pouvoir

• les comportements sont orientés non seulement par la loi mais aussi par les valeurset les normes sociales

• l’interactivité et le réseautage doivent primer sur les actions individuelles

• l’émergence ininterrompue de nouvelles normes partagées est le fait des interactions sociales et pas nécessairement celui de l’autorité institutionnelle

12

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 7

• Les pouvoirs cherchent une légitimité à travers la connectivité avec l’environnement social

• l’autorité et la loi ne sont pas les seuls moyens de régulation mais 

• ils s’associent à l’autorégulation d’acteurs sociaux qui ne sont plus désormais de simples objets mais des auteurs de la loi.

13

2.  Le fonctionnement du milieu et le développement économique

14

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 8

• Le « Livre blanc » publié en 2012 par le ministère de la planification et du développement régional, bat en brèches une idée reçue :

• Les gouvernorats pauvres ne sont pas ceux où l’Etat n’a pas investi

• Mais ceux où il y a une défaillance de l’investissement privé comme le montrent ces statistiques : 

15

Investissementpublic 1992‐2010

Régions économiquement avantagées (Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Sfax, Monastir)

Régionséconomiquementdésavantagées(Gafsa, Tozeur,Kebili, Le Kef)

Investissement enmillions de dinars

2.107,44 – 2.581,83 ‐ 4.477,08 – 5.141,10

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La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 9

Investissement privé1992‐2010

Bizerte, Ben Arous,Nabeul, Sousse,Monastir

Jendouba, Siliana,Sidi Bouzid, Gafsa

Investissement privépar habitant endinars

7.214,19 ‐ 9.507,56 2.601,02 ‐ 2.757,67

17

• Qu’est‐ce qui fait que des régions sont entreprenantes et d’autres beaucoup moins?

• Plusieurs facteurs révélés par les études des districts industriels et les milieux innovateurs : contexte, fonctionnement de la société, paradoxes et tensions– Le contexte : la situation géographique et l’histoire, l’ouverture des agents économiques à l’intérieur et à l’extérieur, l’infrastructure, les services communs, la disponibilité de la main d’œuvre  qualifiée, la concentration des entreprises, les services administratifs et les différentes commodités (santé, éducation, loisirs…), la culture avec ses normes et ses valeurs liées à l’initiative, la concurrence, la science etc.

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La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 10

– Le fonctionnement social du milieu : Les milieux entreprenants et innovateurs se présentent comme un espace de communication, de négociation, et d’utilisation commune des ressources pour les affaires, un espace d’apprentissage collectif et un espace de mobilité des professionnels et des entrepreneurs. L’entrepreneur y trouve des opportunités de coopération, d’échange, d’apprentissage  et de mutualisation de certains moyens.

19

– Les paradoxes et les tensions : Les milieux innovateurs et entreprenants sont chargés de paradoxes et traversés par des tensions. Le paradoxe réside dans la présence simultanée de la chose et son contraire à l’image de Janus, un dieu de la mythologie romaine, dieu des commencements et des fins, représenté avec deux visages l’un tourné vers l’orient et l’autre vers l’occident. 

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La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 11

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Quelques exemples de paradoxes

– l’innovation est à la base de la survie mais rapidement diffusée, elle est imitée et devient obsolète ce qui stimule d’autres innovations.  

– il y a une interdépendance des agents économiques et, en même temps chaque agent agit en acteur autonome

– le milieu consacre la liberté individuelle mais il n’est pas exempt de pressions sociales

– la logique dominante dans les relations est la « coopétition » coopération et concurrence

– la spécialisation et l’intégration dans un réseau coexistent dans les stratégies d’entreprise

22

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 12

3. Pour réaliser le développement régional : gouvernance, décentralisation et stimulation de l’entrepreneuriat

23

• Certaines provinces de pays développés souffrant d’un déficit entrepreneurial ont réussi à nouer avec le développement grâce à l’action de la société civile en partenariat avec les structures de l’administration publique et les entreprises privées. 

• Quelques exemples :

24

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 13

• la Fondation de l’entrepreneurship au Québec Canada (engagement dans le développement économique et social du Québec au moyen du développement de la culture entrepreneuriale et de l’entrepreneuriat), 

• la Fondation Bosch I Gimpera en Espagne (rattachée à l’université de Barcelone et œuvrant pour la recherche scientifique, l’innovation et le transfert technologique), 

• France Initiative en France (réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs d’entreprises)

25

Quelle feuille de route pour un développement régional dans notre pays ?

I. Un nouveau regard sur la région : distinguer entre région et gouvernorat

II. Responsabiliser les gouvernorats entreprenants (TAE supérieur à la moyenne) afin qu’ils jouent un rôle de locomotive pour ceux moins entreprenants

26

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

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III. Doter les institutions régionales d’un réel pouvoir de décision et davantage d’autonomie de sorte qu’elles puissent développer une coopération interinstitutionnelle génératrice d’une dynamique économique

IV. Rapprocher les services des utilisateurs et stimuler la création d’entreprises de service et de sous‐traitance 

27

V. Combler les défaillances de la chaîne de valeur des activités présentes dans la région dans une approche de partenariat public‐privé

VI. Renforcer la coopération régionale et interrégionale à travers le réseautageinstitutionnel pour la conception et la réalisation de programmes d’action multi‐acteurs et multi‐professions, dans un esprit de partage des risques

28

La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

Mme Riadh ZGHAL

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VII.Mettre en valeur des facteurs de différentiation de la région plutôt que la réplication d’un modèle unique dit « national »

VIII.Elaborer un plan régional de développement de  l’entrepreneuriat  

IX. Capitaliser sur les métiers traditionnelsprésents dans les régions en les rajeunissant et en les revitalisant par un apport de technologie et de marketing

29

X. En définitive, renforcer la compétitivité des régions, 

XI. améliorer leur positionnement à l’échelle nationale et internationale, 

XII. les rendre plus attractives aussi bien pour les investisseurs que pour leurs propres habitants.

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La décentralisation, la gouvernance et la démocratie au service du développement économique

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• DÉVELOPPER UNE RÉGION C’EST AUSSI METTRE FIN À L’HÉMORRAGIE DE L’EXODE ET DE L’ÉMIGRATION QUI LA VIDENT DE SES RESSOURCES HUMAINES. 

31

Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Decentralization Multiple Synergies

Pr. Abdellatif KHEMEKHEM

Professeur en Économie

Fondateur et ancien Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Sfax

Decentralization Multiple Synergies

September 2014

L’Ordre des Experts Comptables de Tunisie31ème Congrès International

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM

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Content 

3

Introduction & Context 

Industrial Decentralization in Sfax 

Academic Decentralization in Sfax

Administrative Decentralization in Sfax

The need for a New Partnership Model 

Way Forward : KBC / TIU Project

1

2

3 Build a partnership model between university, industry and government.

Develop Sfax economic and social potential.

Collaborate with key stakeholders to promote Sfax as a national and internationaleconomic and social hub.

Key objectives:

Introduction & Context

4

Building efficient decentralization requires a continuous partnership between industry, university, and government agencies.

Economic Development: Decentralization Model and Governance.

Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM

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Introduction & Context

5

Decentralization synergies partnership Framework

Industrial zonesin Sfax

Universities

Research & Development

Government

Strong demand inthe region…

…for high quality education…

…to produce qualified graduates who meet the region’s needs

Decentralization requires asustainable strategy, whichcan rely on the synergiesbetween three keycomponents:

1. Business Centers

2. Universities and researchfacilities

3. Decentralizedgovernment agencies

Content 

6

Introduction & Context 

Industrial Decentralization in Sfax 

Academic Decentralization in Sfax

Administrative Decentralization in Sfax

The need for a New Partnership Model 

Way Forward : KBC / TIU Project

Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM

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Industrial Decentralization in Sfax

7

Early efforts to decentralize

Challenges ahead

Sfax in focus

Decentralization in Tunisia started in early 1970. Its goals were the economicand social developments at local, regional and national levels.

The FOPRODI, created in 1973, aims at promoting SME in industrial activities.

Limited partnership and cooperation between the key players. A need for a new partnership model. The industrial decentralization would not be successful without a parallelacademic decentralization.

The industrial zones of Sidi Saleh, Agareb and Mahres are the first evidence ofindustrial decentralization in Sfax.

Dr. Abdellatif Khemakhem is the founder and the president (1976‐1980) ofthe first companies to operate in those zones.

1

2

3

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

Government

Industrial Decentralization in Sfax

8

There are 75 companiesinstalled in Agareb today.

Based on the regionaldevelopment indicator,Agareb is ranked 148 at anational level.

There are 97 companiesinstalled in Mahres today.

Based on the regionaldevelopment indicator,Mahres is ranked 112 at a

national level.

There are 22 companiesinstalled in Sidi Saleh today.

Comments

No real partnership andcooperation betweenthe industrial zones inSfax.

Modest results for oneof the first implementedindustrial zones.

Limited partnership withuniversities and researchcenters.

We need private initiativesto build a new modelbased on partnershipbetween the key playersto pave the way to Sfaxeconomic potentialdevelopment.

Sidi Saleh

Agareb 

Mahres

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

Government

Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM

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Content 

9

Introduction & Context 

Industrial Decentralization in Sfax 

Academic Decentralization in Sfax

Administrative Decentralization in Sfax

The need for a New Partnership Model 

Way Forward : KBC / TIU Project

Sfax University

Number of public institutions 16

Number of private institutions 4

Number of students in public sector 38249

Number of students in private sector 794

Academic Decentralization in Sfax

10

Number of public institutions 195

Number of private institutions 44

Number of students in public sector 315 513

Number of students in private sector 21 880

Education related shortcomings are key drivers leading to a need to rethink theeducation model in Tunisia.

Source: Ministry of Higher Education and Scientific Research, SHK analysis

Comments and remarks

Tunisian universities are part to more than1000 international cooperation agreementsand more than 2000 agreements on thejoint supervision of PHDs.

However, the current higher educationprovision in the country is not yet oninternational levels: No Tunisian universityis listed in the top 500 universities ranking .

An increasing number of students isacquiring a higher education, but this is nottranslated into a higher employment: thereis a mismatch between education programsand Labor market requirements.

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

Government

Dr Abdellatif Khemakhem is the founder of the Nucleus of Sfax University in 1974, which will be celebrating its 40th anniversary on October 1st, 2014.

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Content 

11

Introduction & Context 

Industrial Decentralization in Sfax 

Academic Decentralization in Sfax

Administrative Decentralization in Sfax

The need for a New Partnership Model 

Way Forward : KBC / TIU Project

Administrative Decentralization in Sfax

12

Regional administration 

National central administration 

Three layers organization

Represents the central administration inthe regions.

Acts based on a delegation of power andresponsibilities from the centraladministration.

In charge of setting the strategic plans andthe national policy directions.

Represented by various ministries eachspecialized in a field of activities .

Comments & remarks

Regional and local administrationsdepend on the central governmentfor resources and funding.

Any economic or social project issubject to final approval from thecentral level (Ministries, nationalcommissions, …).

Decision regarding economic andacademic activities are mainlymade centrally.

Local administration 

Represented by the municipalities.

Under the administrative and financialcontrol of the governor.

Depends on the regional and central layersfor resources.

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

Government

An effective decentralization is not expected in the near future.

Decentralization Multiple Synergies M. Abdellatif KHEMEKHEM

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Administrative Decentralization in Sfax

13

Absence of economic initiative

Ineffective governance

Centralized decision

Poor infrastructure in Sfax

There is a need for a private initiative to create a different Higher Education model that encourages leadership and entrepreneurship.

Major challenges, with a particular emphasis on Sfax.

Because of a very slow decision making process.

With minimum chance for an immediate change.

Because of no development of Entrepreneurship andLeadership.

One of the major handicaps for the economicdevelopment of the region.

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

Government

Content 

14

Introduction & Context 

Industrial Decentralization in Sfax 

Academic Decentralization in Sfax

Administrative Decentralization in Sfax

The need for a New Partnership Model 

Way Forward : KBC / TIU Project

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The need for a New Partnership Model 

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A successful example of cooperation is the close relationships between Stanford Universityand industries in Silicon Valley.

Impact

Universities drivingCluster Development

University of Stanford

Universityof Californiaat Berkeley

Further Community Colleges

Areas of Cooperation and Exchange

Stanford is the best performing American university regarding patents generated relative to research funding.

Spin offs from Stanford university include companies like Hewlett‐Packard, Sun Microsystems, Yahoo and Googleand these spin offs still account for about 60% of the revenue generated in Silicon Valley.

Stanford Research Park includes about 150 firms and 23.000 employees.

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

Government

Companies based inSilicon Valley(examples) Establishing of industrial parks (e.g. Stanford Research Park)

Joint research projects with faculty and students

Seminars / workshops to encourage exchange of information

Internships and recruitment events

Faculty as member of corporate boards or consultants

Access to the university library systems for private sectoremployees

Offering of high quality additional education programs forcompany employees (e.g. Stanford Center for ProfessionalDevelopment)

R&D is a core function of theinnovation system.

Universities are the intellectualengines of technology transferecosystems that play a key role ingenerating industry relevant ideas.

Park managers and other industrycompanies will benefit from new ideasto develop innovative products, whilethemselves genera. ting new ideas.

Investors, entrepreneurs and serviceproviders support the ecosystemthrough funding and other research‐supporting activities.

16

Sfax requires a conducive ecosystem that is typically comprised of a number of functionsconducted by various players.

.

CommentsResearch Assets

Academia

Faculty & Students

Intellectual Property

Marketing Services

Park Promotion

IP Marketing

Other Services

Investment/ Entre‐preneurship Services

Incubator

Venture Capital

Government Services

Infrastructure 

Support 

Incentives

Research‐focused Parks

Company‐ownedFacilities

University‐ownedFacilities

Central Laboratoriesand other Facilities

Government supporting 

Infrastructure

Industry’s R&D

KnowledgePartners’R&D

Entrepreneurs

Industrial zones in Sfax

Universities

Research & Development

GovernmentThe need for a New Partnership Model 

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Content 

17

Introduction & Context 

Industrial Decentralization in Sfax 

Academic Decentralization in Sfax

Administrative Decentralization in Sfax

The need for a New Partnership Model 

Way Forward : KBC / TIU Project

18

Knowledge and Business City (KBC) is :

An integrated city that aims to create the futuregeneration of leaders by linking the knowledge‐driven education to the business world.

An elite North‐American university model:Tunisia International University, the academiccomponent of KBC will be based on the Americaneducational model for the functioning andstructuring of its core programs.

A city with a range of facilities to satisfy itsresidents’ educational, professional andrecreational needs.

The total financial investment exceeds USD 2.4billion, mainly in foreign currency.

Professional & Business

Academic

1

2

3

4

Way Forward : KBC / TIU Project 

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19

The ACADEMIC SYNERGY is created 

between the different schools within the same campus. Students will have the opportunity to have joint diplomas or 

multidisciplinary trainings in different 

schools. 

The BUSINESS SYNERGY is between 

the different companies established 

in the city. Performances are 

enhanced by creating partnerships or 

alliances or simply due 

to competition. 

The ACADEMIC‐BUSINESS SYNERGY is the heart of KBC, 

the ultimate objective. 

ACADEMIC SYNERGY 

BUSINESS SYNERGY 

ACADEMIC‐BUSINESS SYNERGY

The Three Dimensions Synergy (3DS) is the essence of Knowledge and Business City.The concept of 3DS is unique in the target market in its conception and long termvision.

Way Forward : KBC / TIU Project 

20

ACADEMIC SYNERGY 

BUSINESS SYNERGY ACADEMIC‐BUSINESS SYNERGY

Examples of where The Three Dimensions Synergy (3DS) of Knowledge and Business City can be applied.

ACADEMIC SYNERGYo Positive competition

between faculty members,researchers andadministrators.

o Students can take classes indifferent schools.

o Faculty members can teachin different schools.

BUSINESS SYNERGYo Interaction and

interchanging servicesand products

o On site services (e.g.consulting services,telecommunication,banking services).

o Subcontracting(e.g.construction).

ACADEMIC‐BUSINESSSYNERGY 

o The business community will benefitfrom the concrete research results

o Students will have easy access to internships

Way Forward : KBC / TIU Project 

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ALE: Academy of Leadership and Entrepreneurship

21

MGT: ManagementASET: Applied Science, Engineering and TechnologyEM: Executive Management

Entrepreneurship & Consultation Center

Market / Real‐Life / Companies/ Investors

InventionInnovation

IncubationAcceleration

Realization

IDEAS

Executive Development Center Family Business Center

IDEAS

Chairman and Founder

Pr. Abdellatif Khemakhem, PhD

Akhemakhem@tiu‐edu.tn

[email protected]

Mobile Tunisia : +216 98.617.965

Mobile Saudi: +966 555359997

Mobile (USA): +1 612 353 9272

Program Manager

Karim Kharrat

[email protected]

Mob : +216 98.707.709 ‐ +216 20.270.603

Tel : +216 71.888.290 

Fax : +216 71.888.271

22

Contacts

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23

The Academic Component

Tunisia International University (TIU) is a world‐class Universitywith three key values: Leadership, Pragmatism andInnovation. TIU will host ten (10) applied schools in addition toa Preparation and Applied Linguistic Center and to theAcademy of Leadership and Entrepreneurship (ALE).

ALE will develop emerging leaders and to breed qualityleadership that makes them the “leaders of change”.

TIU will host, in addition:

o Various Applied Research Centers and labs working tightlywith the business component.

o An Advisory office to assist local businesses and branchesof foreign offices established in KBC.

o A Conference center for local and international conferencesand academic events.

Description of the Schools

24

The complementarity of ALE to TIU schools.

Academy for Leadership and Entrepreneurship

Academic ProgramUnit Research Center

Entrepreneurship and Consultation Unit

Executive Development Unit

Family Business Center

School ofApplied 

Engineering(SAE)

School of AppliedMedia and Tele‐Communication

(SAMT)

School ofApplied

Medicine and Pharmacy (SAMP)

School of Applied Arts and 

Humanities (SAAH)

SAEApplication Center

SAAHApplication Center

SAMTApplication Center

School ofAppliedBusiness 

Management(SABM)

School ofApplied

Architectureand UrbanPlanning(SAAUP)

School ofApplied

Agriculture(SAA)

SABMApplication Center

SAAUPApplication Center

SAAApplication Center

SAMPApplication Center

The Academy for Leadership and Entrepreneurship is at the center of TIU to develop ‘leaders of change’, and is joined by seven schools ofapplied learning, each supported by an Application Center, in which emerging businesses are supported.

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The Business Component

The Business Center will host a variety of nationaland international companies each of which isrelated to one or more TIU majors.

The established companies will benefit from aqualified and abundant workforce and will haveaccess to the university resources.

The main focus of the business component will beon clean technology industries, and potentiallyprofessional offices such as engineering andarchitecture.

The business component will provide the necessarytraining and tutoring to TIU undergraduate andgraduate students through a variety of internships.

26

The Services Component

KBC residents will have access to the best real stateoptions, to the most modern recreational spaces,to the latest sports and entertainment zones, andto a selection of local and global restaurants.

KBC will offer the following facilities:

• Student housing• Faculty and staff accommodations• Accommodation for professionals• Student Center• Hospital• Spa• Pharmacy• Recreational marina

• Recreational marina• Hotels• Athletic Facilities and Fields• Bookstore.• Museum• Mosque•Library

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Project Units (Other than Academic)

27

Residential F&B, Retail & Entertainment Other

• Recreational marina• Business hotel• Hotel• Beach front resort• Healthcare hotel.

• Hospital• Spa• Veterinarian clinic• Pharmacy.

• International and local entrepreneurial business• Branches of foreign offices, and/or combination of both.

• Athletic Facilities and Fields• Student Center• Bookstore.

• Convenience store• Supermarket• Laundry• Cinema • Restaurants and Cafeteria.

• Dormitory• Alternative student housing• Faculty and staff accommodations• Accommodation for professionals• Investment properties.

Hospitality Business Healthcare

28

Letters of support from American Universities

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List of universities that have informally expressed interest in a partnership with KBC

List of universities that have officially expressed interest in a partnership with KBC

Carnegie Mellon University of Minnesota

Florida International University University of California, Berkeley

Pennsylvania State University University of Washington

Rice University The Ohio State University

Stanford University Colorado School of Mines

Texas A&M University of Houston

Tulane University Nova Southeastern University

University of Chicago Babson Global

University of Florida The George Washington University

University of Texas Georgetown University

Washington University in St Louis Virginia Tech

Harvard University

MIT (Massachusetts Institute of Technology)

Meetings with American Universities

30

اتفاقيات متقدمة مع الجامعات األمريكية3‐5‐Minneapolis

4‐ San‐Francisco

6‐Seattle

7‐ Columbus

12‐ Baltimore

2‐ Dallas

Play itinerary

9‐ Houston

10‐ Frt Lauderdale

8‐ Denver

January 16, 2013University of WashingtonDr. Wadden

January 10,2013Berckley UniversityDr. Breslauer

January 16,2013Colorado SMDr. Zhang

January 7,2013University of Minnessota / Dr. Strykowski

January 12,2013University of Minnesota / Dr. Kulaki

January 14,2013Barklay / Senator Dean iCarnegie / Dr.Taran

January 15,2013University of Minnessota / Dr.Hanson

January 17 and 18, 2013Ohio State University

January 23,2013U of HoustonDr. Strikland

January 24,2013Nova UniversityDr. DeNapoli

January 28,2013Babson CollegeDr. KafiJanuary 28,2013

Mondher Gabsi

January 29,2013Tunisian Embassy

January 30,2013George Washington Univ / Dr.Scarboro

US State DepartmentKris Balderstone and William Taylor

January 31,2013George Town UnivDr.Groves

Virginia Tech Research CenterSeifur Rahman ++ 

February 1st,2013Director of OPICUSAID: Tunisian Desk officer

Click for details. Click again to hide details

1‐13‐Washington DC

11‐ Boston

Dec 30,2012 to January 5,2013Private visit

Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA

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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Décentralisation et gouvernance

Pr. Mongi BOUGHZALA

Professeur en Économie à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Tunis

INTRODUCTION

En Tunisie, l’Etat et le système de management des affaires publics sont trop centralisés

La décentralisation s’impose sans renoncer à l’unité nationale

La décentralisation n’est pas sans risqueDans quel sens et comment

décentraliser ?

Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2

plan

i) Concepts et principes généraux

Ii) Leçons d’expériences

Concept de base

D1D1

CENTRE

D2

D1

D2

D1

Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3

Centralisation et décentralisation : concepts et principes

Une hiérarchie d’agents et d’entités dans un système complexe

Exemple: une armée, une entreprise multinationale, un système éducatif, l’administration, l’Etat…

Chaque entité contrôle :Des informations plus ou moins propresDes ressources et des moyens Et ses préférences (objectifs, intérêts,

objectifs) en fonction desquelles ils se comporte.

Ces comportements portent sur des choix personnels ou individuels et des choix collectifs ou l’intérêt général qui définissent les plateformes indispensables à la vie sociale et au développement (infrastructure, éducation, santé, sécurité, justice …)

La centralisation et la décentralisation concernent le mode d’organisation de la société pour gérer ces choix collectifs

Que faire pour que les actions de ces entités dispersées soient autant que possible compatibles avec l’intérêt général et favorisent au mieux le développement ?

Décenralisation et gouvernance M. Mongi BOUGHZALA

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La décentralisation totale ainsi que la centralisation total sont impossibles

L’importance de la participation de toutes les entités à tous les nivaux, notamment les entités décentralisées et de la mise en place d’un système d’information et d’incitations et de mécanismes de décision qui favorisent l’adhésion de tous aux objectifs collectifs.

Il n’existe pas de système parfait mais il existe des systèmes meilleurs que d’autres selon des critères donnés (exemple: l’efficacité, la justice sociale, le bien-être social….)

Un système plus décentralisé n’est pas nécessairement meilleur ; tout dépend de la cohérence d’ensemble et du système d’incitation

REDEVABILITE POLITIQUE ET ETAT DE DROIT

parlement représentatif Pluralisme et compétition politiquesRégulation du financement des parties politiques

• Institutions formelles de contrôle et d’audit:

• Système judiciaire autonome et efficace

• Contrôle par le niveau supérieur

A caque niveau de la hiérarchie, une administration en harmonie avec la structure politique : un système d’incitation approprié et de management des conflits d’intérêt

Rôle de la société civle et des médias : liberté

d’expression et d’organisation et liberté

de la presse

Participation des acteurs locaux

Audit interne et externe au niveau local

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• Good governance and strong, accountable institutions are key elements in building effective and sustainable development within a decentralized system, strengthening the delivery of critical services and reducing corruption.

• administrative and functional authorities across levels of government in a way that ensures cooperative and constructive engagement.

• Successful reform focuses on taking the incentives and interests of political actors and stakeholders into account.

• managing public revenues, expenditures and debt within agreed fiscal targets are key aspects

• Il y a des décalages entre la réalité et les modèles théoriques .

QUE FAIRE ?

Consensus et stratégie

Leçons d’expérinece

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Leçons d’expérience

Expériences internationales

Multinationales réussiesPays développés à système

décentralisé : Allemagne, Suisse, Etats Unis

Pays en développement : Inde, Egypte, Liban, Maroc

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Expériences nationales

Agriculture : les CRDA et les Offices de développement régionaux

Enseignement supérieurLe PREDD et la nécessité d’une

agence régionale de développement économique et social ARDES pourvu qu’elle soit soumise aux règles de transparence et de redevabilité

Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

Directeur Général des collectivités locales, Ministère de l'Intérieur

• Décentralisation limitée

• Institutions régionales et locales dépourvues des moyens financiers et humains et agissant sous une lourde tutelle centrale et déconcentrée

• Faible articulation entre les politiques nationales, régionales et locales et cloisonnement des planification socio‐économique et territoriale 

• Limite du système des finances locales

• Cadre réglementaire et institutionnel incapable de répondre aux besoins du développement régional et local

• Absence de représentativité et faible participation et partenariat

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Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

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• Constitution du 27 janvier 2014 Chapitre VII. Du pouvoir local

• Article 131. « Le pouvoir local est fondé sur la décentralisation »

• Quelles sont les structures qui vont avoir la tâche de concevoir la concrétisation de ce principe ?

Principes constitutionnels

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‐ Autonomie et libre administration des CL

‐ Principe de subsidiarité

‐ Nouvelles compétences des CL

‐ Redéfinition des ressources (propres et transférées de l’Etat)

‐ Participation des collectivités locales / citoyenne

‐ Redéfinition du découpage territorial

‐ Solidarité entre CL

‐ Haut conseil des CL 

Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

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Enjeux d’opérationnalisation

• Organisation institutionnelleet édition des différentstextes

• Répartition des compétencesentre es différents échelonsterritoriaux

• Ressources financières etrapports entre ressourcespropres et transferts del’Etat, méthodes de calcul etmoyens de l’autonomiefinancière

• Modalité de solidarité et depéréquation entrecollectivités

• Cadre pour le budget et lacomptabilité

• Formation des ressourceshumaines et réorganisationde l’administrationterritoriale

• Définir les dispositifs adaptéspour la participation

• Intégrer les différentesdimensions dudéveloppement durable

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• Présentation des aspects structurels et fonctionnels

– Quelle composition ?

– Quels pouvoirs ?

– Quelles relations entretiennent‐elles entre elles ?

Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4

Quelle organisation opérationnelle?

• Analyse des expériences internationales (Maroc, Portugal, Espagne, France, Afrique du Sud, Suède, Danemark, Pays‐Bas…)

• Rencontre et débats avec experts, universitaires et société civile 

Proposition d’une architecture pour l’opérationnalisation

7

8

Draft Finale ConstitutionApprouvée

Vote

ConsultationElaboration

Préparation du diagnostic

2012 2013 2014……………………… 2018 temps

Nomination

Design

ation

Travaux des commissions

HCD

CPCProjet détaillé de décentralisation

HCD: Haute Commission à la

DécentralisationCPC: Commission de pilotage et de coordination

Com

missions

thématiques

Note de cadrage

Diagnostic

Constitution

Appui technique

Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5

• La configuration générale a été présentée, elle aurait ainsi l’aspect suivant :

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Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 6

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Universités et OSC

Affaires juridiques

Finances Répartition des 

compétences

Territoriale Ressources humaines

Structures d’appui 

technique et financier

Univ. GIZ

ATU VNG

AGT SKL

R‐ONG PNUD

H. Seidel

AFD

BM

BAD

BEI

...

Organisation opérationnelle de la Décentralisation

M. Mokhtar HAMMAMI

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13

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Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Gouvernance et décentralisation

M. Hatem MLIKI

Directeur technique de CILG‐VNGI

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La décentralisation est une politique de transfert des attributions de l'Etat vers des collectivités territoriales ou des institutions publiques pour qu'elles disposent d'un pouvoir juridique et d'une autonomie financière.

La décentralisation

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Le transfert d’attributions, qui restent néanmoins sous la surveillance de l'Etat, permet à ce dernier de décharger ses administrationscentrales et de confier les responsabilités au niveau le plus adapté.

La décentralisation

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Processus à travers lequel l’administration publique formule et applique ses décisions

La Gouvernance

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

• La loi s’applique à tous

• La collectivité locale rend des comptes à la population des décisions prises

• Les actes de gestion et les rapports d’activités sont rendus publics

• Les citoyens sont associés à tous le processus décisionnel

Participation Transparence

Primauté de la loi Redevabilité

La Gouvernance

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

• Justice • Contrôle citoyen

• Citoyenneté • Inclusion

Participation Transparence

Primauté de la loi Redevabilité

La Gouvernance

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Management du managementou bien

Gestion de la gestion

La Gouvernance

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Gestion

DécentralisationGouvernance

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Qualité de la décision

Domaines de la décision

Qualité du processus de

décision

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Frustration

Démocratie +

Développementdurable

Appauvrissement, tensions sociales et risque d’explosion Dictature

Go

uve

rnan

ce

Gestion

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Quels sont donc les risques de la

décentralisation?

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Augmenter la Frustration

Promouvoir la Démocratie locale

et le Développement durable

Accentuerl’appauvrissement, les tensions sociales et le

risque d’explosionGénéraliser la

Dictature

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Comment mesurer la réussite d’une

politique de décentralisation?

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Meilleure qualité de services

Coûts réduits

Développement durable

Paix sociale

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La gouvernance ne peut pas à elle seule garantir la réussite du

processus de décentralisation

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La gouvernance peut favoriser et assurer la

durabilité des résultats de la

décentralisation

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La qualité de la gestion municipale ne peut pas garantir la

réussite du processus de décentralisation

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Elle est par contre une condition préalable et

indispensable

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La qualité de gestion municipale définit la

faisabilité du processus de

décentralisation

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La décentralisation passe inévitablement par un programme de mise à niveau des collectivités

locales

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Ressources humaines

Finances

Organisation Prise de décisions

Gestion de projet

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Diagnostic

Renforcement des capacités des communes

Définition des modalités de transfert des compétences

Gouvernance et décentralisation M. Hatem MLIKI

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Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

La décentralisation est ni une solution miracle ni

une fin en soi

Merci pour votre attention

Gouvernance et Décentralisation

Sfax, 17/9/2014

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie : de la consécration par la Constitution à la mise en place

M. Ammar AMRI

Expert comptable

THÈMES À DÉVELOPPER1. Positionnement de l’Expert Comptable par rapport à la

décentralisation :

A la nouvelle constitution,

A la situation actuelle dans les régions, « du vécu»

A la demande institutionnelle liée à la décentralisation prônée, « demande additionnelle recensée »

2. Apports de l’Expert Comptable : Ce que nous savons faire !

Typologies de missions à confier à l’Expert Comptable

Avantages du recours à l’Expert Comptable,

Impacts sur le développement local !

3. Condition nécessaires pour satisfaire les besoins liés à la décentralisation

Organisation liée à la décentralisation,

Qualifications requises des membres,

Adaptation du cadre légal !

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

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POSITIONNEMENT DE L’EXPERT

COMPTABLE PAR RAPPORT À LA

DÉCENTRALISATION

La décentralisation dans la nouvelle constitution :

Tout un chapitre VII consacré au pouvoir local : termes clés,

Le pouvoir local est fondé sur la décentralisation. La décentralisation est concrétisée par des collectivités locales comprenant des municipalités, des régions et des départements dont chaque catégorie couvre l’ensemble du territoire de la République conformément à une division fixée par la loi. D’autres catégories spécifiques de collectivités locales peuvent être créées par loi,

Les collectivités locales jouissent de la personnalité juridique et de l’autonomie financière et administrative; Elles gèrent les affaires locales conformément au principe de la libre administration.

Les collectivités locales sont soumises, pour ce qui est de la légalité de leurs actes, à un contrôle à posteriori.

POSITIONNEMENT DE L’EXPERT

COMPTABLE PAR RAPPORT À LA

DÉCENTRALISATION

La décentralisation dans la nouvelle constitution :

Tout un chapitre VII consacré au pouvoir local : termes clés,

Les collectivités locales adoptent les instruments de la démocratie participative et les principes de la gouvernance ouverte…

Les collectivités locales disposent des ressources propres et des ressources transférées, des compétences propres et des compétences transférées,

Les collectivités locales gèrent librement leurs ressources, dans le cadre du budget qui leur est alloué, selon les règles de la bonne gouvernance et sous le contrôle de la justice financière.

Les collectivités locales peuvent aussi établir des relations extérieures de partenariat et de coopération décentralisée.La loi définit les règles de coopération et de partenariat.

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

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POSITIONNEMENT DE L’EXPERT

COMPTABLE PAR RAPPORT À LA

DÉCENTRALISATION

Autres dispositions …. (A titre indicatif)

Article 14 : L’État s'engage à soutenir la décentralisation et à l'adopter sur tout le territoire national dans le cadre de l'unité de l'Etat.

Article 15 : L’administration publique est au service du citoyen et de l’intérêt général. Son organisation et son fonctionnement sont soumis aux principes de neutralité, d’égalité et de continuité du service public, conformément aux règles de transparence, d’intégrité, d’efficacité et de redevabilité.

Article 117 : La justice financière se compose de la Cour des comptes avec ses différentes instances. La Cour des comptes contrôle la bonne gestion des deniers publics conformément aux principes de la légalité, de l'efficacité et de la transparence. Elle statue en matière de comptes des comptables publics. Elle évalue les méthodes comptables et sanctionne les fautes y afférentes. …..

POSITIONNEMENT DE L’EXPERT

COMPTABLE PAR RAPPORT À LA

DÉCENTRALISATION

Autres dispositions …. (A titre indicatif) :

Sont pris sous forme de lois organiques les textes relatifs à : …. « La gouvernance locale »,…

Sont pris sous forme de lois ordinaires, les textes relatifs à : La création de catégories d’établissements publics et d’entreprises publiques et les textes organisant leur cession, La détermination de l’assiette de l’impôt, de ses taux et des procédures de son recouvrement, Les emprunts et les engagements financiers de l’État, Les lois de finances, du budget, la clôture du budget et l'approbation des plans de développement, ….

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

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POSITIONNEMENT DE L’EXPERT

COMPTABLE PAR RAPPORT À LA

DÉCENTRALISATION

La décentralisation : la situation actuelle dans les régions, «expériences passées»

Institutions actuelles liées à la décentralisation :

Les CRDA,

Les offices de développement

Les municipalités

Missions demandées :

Les CRDA : de l’assistance technique épisodique….

Les offices de développement : limitation aux missions traditionnelles de certification, organisation…., pas d’accompagnement dans la mise en œuvre des modèles/approches de développement local

Les municipalités : Rien de particulier ?

POSITIONNEMENT DE L’EXPERT

COMPTABLE PAR RAPPORT À LA

DÉCENTRALISATION

La décentralisation : Demande institutionnelle liée à la décentralisation prônée, « demande additionnelle recensée»:

Accompagnement institutionnel : réflexion sur les modèles de structures appropriées pour la gouvernance/gestion de la décentralisation,

Amélioration des compétences locales,

Optimisation de la gestion des ressources locales ou transférées,

Choix des modèles de développement économique local adapté,

Identification, conception, étude et mise en œuvre des projets,

Accompagnement pour le redressement des activités économiques locales,…

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

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APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS À

LA DÉCENTRALISATION : CE QUE NOUS

SAVONS FAIRE ! Typologies de missions à confier à l’Expert Comptable

L’accompagnement des institutions , collectivités et entreprises locales :

1. Conception et Mise en place de systèmes comptables et budgétaires,

2. Mise en place de systèmes d’aides à la décision (CA, suivi budgétaire, gestion du patrimoine, organisation administrative et financière….)

3. Elaboration des plans de développement, des plans d’investissement…

4. Elaboration des stratégie de gestion des patrimoines locaux et des richesses,

5. Elaboration des systèmes et mécanismes de suivi et d’optimisation des flux financiers,

6. Mise en place de mécanismes d’optimisation de la gestion de la dette,

7. Conception de système d’identification et d’estimation des recettes fiscales des collectivités ….

8. Mise en place des règles et des procédures de gestion des marchés publics,

APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS À

LA DÉCENTRALISATION : CE QUE NOUS

SAVONS FAIRE ! A postériori : L’arrêt des comptes, le reporting, la consolidation des

comptes , la certification ….

1. Audit des procédures, des comptes, des rapports de gestion, des assiettes fiscales….,

2. Evaluation des systèmes de contrôle interne des collectivités locales,

3. Suivi-évaluation des résultats des plans de développement économiques, Mesure des impacts des politiques publiques,

4. Evaluation de l’impact de la valeur ajoutée locale sur le développement : calcul, affectation, mécanismes d’échanges ….

5. Etablissement des rapports de gestion, analyse et communication financières,

6. Suivi-évaluation du fonctionnement des satellites des collectivités : Associations de développement local, Structure de gestion des Jumelage…,

7. Suivi-évaluation des systèmes de subventionnement local et des impacts,

8. Suivi-évaluation des systèmes de gestion des risques environnementaux,

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

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APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS À

LA DÉCENTRALISATION : CE QUE NOUS

SAVONS FAIRE !

Avantages du recours à l’Expert Comptable :

Qualifications professionnelles reconnues,

Entreprises structurées, avec capacités de fédérer des compétences utiles,

Expériences acquises dans le cadre de corporation professionnelle structurée depuis 30 ans,

Relations nationales et internationales avec le monde des affaires et les organismes internationaux, régionaux …,

Profession basée sur le respect de l’éthique et du secret professionnel,

Activités professionnelles assurées,…

APPORTS DE L’EXPERT COMPTABLE LIÉS

À LA DÉCENTRALISATION : CE QUE

NOUS SAVONS FAIRE ! Impacts sur le développement local :

Transférer les acquis de bonne gouvernance et de transparence de l’entreprise économique vers les institutions locales,

Faire adhérer les élus locaux à un système basée sur les bonnes pratiques de la gestion économique des richesses et des patrimoines locaux,

Aider les institutions locales à tisser des liens de coopération avec d’autres régions, d’autres pays, des institutions internationales ….

Rôle de l’Expert comptable pour accompagner la décentralisation en Tunisie

M. Ammar AMRI

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CONDITIONS NÉCESSAIRES POUR LA

SATISFACTION DES BESOINS LIÉS À LA

DÉCENTRALISATION

Organisation liée à la décentralisation :

Promouvoir la profession auprès des décideurs locaux : Présence effective de la corporation professionnelle : d’une organisation liée aux membres à une organisation liée aux services fournis…

Faciliter la Migration des membres vers les régions : conditions d’installation et d’accueil , Réseautage national,

Tisser des Partenariats : PPP, BtoB, …

Qualifications requises des membres :

Adapter les qualifications aux besoins : formation, études…

Créer des clubs thématiques au sein de la corporation «secteur public, Développement durable, Collectivités …» ,

CONDITIONS NÉCESSAIRES POUR LA

SATISFACTION DES BESOINS LIÉS À LA

DÉCENTRALISATION

Adaptation du cadre légal ! :

Promouvoir des mécanismes de contrôle indépendant par des professionnels, de toutes les structures et institutions,

Promouvoir un cadre comptable approprié au secteur public : comptabilité d’engagement , à partie double, normalisée….,

Revoir la règlementation professionnelle : rendre possible l’ouverture des structures sur les autres compétences utiles,

Mettre en place des procédures de tenue et de certification professionnelle des comptes des candidats à toute élection locale ou nationale,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier 1 

Décentralisation : outil de 

développement local durable  

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

M. Jamel‐Eddine GHARBI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

Pr. Jamel‐Eddine GHARBI

Directeur du laboratoire de valorisation du patrimoine naturel et culturelet ex‐Ministre du développement régional

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

M. Jamel‐Eddine GHARBI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2

Introduction

Politiques de développement social centralisées

Incidence budgétaire des subventions publiques

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%

35,0%

0,0%

1,0%

2,0%

3,0%

4,0%

5,0%

6,0%

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Graphique 1 : L'envolée des dépenses de compensation

CGC/PIB DEPALIM/PIB DEPALIM/DEPDEV

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

M. Jamel‐Eddine GHARBI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3

Evolution des transferts sociaux (MD) (2000‐2012)

5 182 (2000)

10 944 (2008)

13 037(20% du PIB) 

2011

16 842(24% du PIB) 

2012

Evolution des transferts sociaux (MD) (2000‐2012) 

1816 (35%)

4607.2 (27.4%)

Education et formation

570 (11%)

1253.4 (7.4%)

Santé publique

1423 (27.5%)

5621.3 (33.4%)

Services sociaux

345 (6.7%)

1303.2 (7.7%)

Dépenses sociales (affaires sociales, jeunesse, culture …)

771 (14.8%)

849.0 (5.1%)

Caisses de compensation et de soutien

257 (5.0%)

3208.0 (19.0%)

Subvention

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4

Impact des transferts sociaux

5652 d (2009) 

6127 d (2011) 

6534 d (2012)

Revenu par habitant

13% (1980) 

3.8% (2005)

Taux de pauvreté

• Transfert par tête d’habitant = 1 561 d par an• Revenu supplémentaire par famille = 531 d par mois (1,5 SMIG)• Classe moyenne 80%

68 ans (1987)  

74.9 ans (2012)

Espérance de vie à la naissance 

5.14% (1984) 

1.6% (2011)

Mortalité infantile

Impact des transferts sociaux

900 mille (1987)

1 924 mille (2000)

3 390 mille (2012)

Couverture de l’assurance sociale

2423 (1984) 

808 (2012)

Habitants par médecin

Taux habitat indécent

46% (1984) 

18.1% (2012))

Analphabétisme (10 ans et plus)

8.8% (1984) 

1.2 (2012)

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Impact des transferts sociaux

89,3% (2000/2001)

93,4% (2011/2012)

Scolarisation (6 à 16 ans)

5,83% (1980/1980)

38,7% (2010/2011)

Scolarisation (20 à 24 ans) 

60,6% (1994)

95,4% (2011)

Eau potable (hors commune)

66,3% (1994)

99% (2011)

Electricité (hors commune)

Comment peut‐on évaluer ces politiques de développement social? 

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Conséquences spatiales des politiques centralisées

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Cartographie des 264 délégations

Travail Pour le compte du Ministère du Développement et de la Coopérations Internationale

Evolution du niveau de consommation des ménages selon le milieu (en dinars)

1992

2640

3696

1518

2045

2612

911

1213

1644

2000 2005 2010

Grandes villes moyennes communes Non Communal

16

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Taux de pauvreté

17

Pauvreté par grande région

18

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Taux de pauvreté et de pauvreté extrême en 2010

GrandTunis

Nord EstNordOuest

Centre EstCentreOuest

Sud EstSud Ouest

Ensemble

9,1 10,3

25,7

8

32,3

17,921,5

15,5

1,1 1,8

8,8

1,6

14,3

4,9 6,4

4,6

Taux de pauvreté par grande région

Pauvreté Extrême pauvreté

19

Dimensions Sous dimensions  VariablesIndice du savoir  Education Taux des admis au baccalauréat (année 2010).

Taux de scolarisation de la population âgée de 6 à 14 ans. (année 2010).Taux d'analphabétisme (année 2010).

Communication Pourcentage des ménages qui ont accès à internet.(année 2007).

Densité téléphonique( FIXE et GSM )  par gouvernorat (année 2004).

Indice richesse emploi  Emploi Taux de chômage par gouvernorat. (année 2008).

Densité des PME (Nombre de PME pour 1 000 habitants).(année 2009).Richesse Taux de pauvreté.(année 2005).

Taux de desserte en eau potable.(année 2010).Taux de branchement des ménages au réseau d'assainissement.(année 

2010).Nombre de voitures pour 1000 habitants.(année 2010).

Indice Santé et population 

Population: I.S.F (indice synthétique de fécondité). (année 2009).Mortalité infantile pour 1000 naissances.(année 2009).

Santé Nombre de médecins pour 1000 habitants.(année 2008).

Nombre de lits d'hôpitaux pour 100000 habitants. (année 2008).

Indice justice et équité  Indice justice Taux de criminalité pour 1000 habitants.(année 2009). Indice égalité des sexes

Différence entre taux de scolarisation hommes et femmes.(année 2005).

Différence entre taux d'activité hommes et femmes.(année 2010).

L’indicateur de développement régional (IDR)L’indicateur de développement régional est la moyenne simple de 18 variables se référant à quatre domaines, àsavoir la « richesse et emploi », le « savoir », la « santé et population » et la « justice et équité »

20

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Etat des lieux

0,030,11

0,190,230,24

0,270,28

0,310,43

0,480,51

0,530,54

0,630,64

0,670,670,680,68

0,750,780,78

0,810,91

0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00

KasserineKairouan

Sidi BouzidZaghouanJendouba

BéjaSilianaLe KefGafsa

MahdiaBizerte

TataouineManouba

NabeulKébili

GabèsSfax

MédenineMonastir

Ben ArousTozeur

SousseArianaTunis

Indice du « savoir »

21

Etat des lieux

0,210,290,29

0,310,34

0,370,380,39

0,420,49

0,510,530,53

0,540,540,550,56

0,670,68

0,730,80

0,810,83

0,91

0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00

KASSERINESILIANA

SIDI BOUZIDJENDOUBA

LE KEFBEJA

GAFSAKAIROUAN

TOZEURMANOUBA

ZAGHOUANMAHDIA

MEDENINEKEBILI

TATAOUINEBIZERTE

GABESNABEUL

SFAXSOUSSE

MONASTIRBEN AROUS

ARIANATUNIS

Indice de « Richesse et Emploi »

22

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Etat des lieux

0,060,07

0,100,15

0,180,18

0,200,220,220,230,230,240,250,250,25

0,280,280,29

0,300,31

0,340,35

0,420,68

0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80

Sidi BouzidKasserineKairouan

MahdiaGafsa

NabeulKébili

JendoubaGabès

MédenineSilianaLe Kef

TataouineMonastir

TozeurBéja

BizerteBen ArousZaghouan

SfaxSousseAriana

ManoubaTunis

Indice de « Santé et Population »

23

Etat des lieux

0,320,40

0,460,510,52

0,530,580,580,590,600,61

0,640,640,640,650,65

0,680,69

0,730,780,780,80

0,830,89

0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00

KasserineKairouan

JendoubaMahdia

ZaghouanTunisSfax

MédenineSidi Bouzid

TozeurBizerte

GafsaSilianaKébili

SousseBéja

GabèsManouba

Le KefBen Arous

ArianaNabeul

MonastirTataouine

Indice de « Justice et Equité »

24

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Le niveau global de développement (IDR)Etat des lieux

Rang Gouvernorat IDR Rang Gouvernorat IDR

1 TUNIS 0.76 13 MEDENINE 0.50

2 ARIANA 0.69 14 BIZERTE 0.49

3 BEN AROUS 0.66 15 MAHDIA 0.42

4 MONASTIR 0.64 16 GAFSA 0.41

5 SOUSSE 0.62 17 LE KEF 0.40

6 NABEUL 0.57 18 BEJA 0.39

7 SFAX 0.56 19 ZAGHOUAN 0.39

8 TATAOUINE 0.55 20 SILIANA 0.36

9 MANOUBA 0.53 21 JENDOUBA 0.31

10 GABES 0.53 22 SIDI BOUZID 0.28

11 TOZEUR 0.51 23 KAIROUAN 0.25

12 KEBILI 0.50 24 KASSERINE 0.1625

Mortalité néonatale

26

Mortalité néonatale

Mortalité post néonatale

Mortalité infantile

% de la mortalité néo natale (par rapport à la

mortalité infantile)

pour 1000 pour 1000 pour 1000 pour 100National 11,51 5,21 16,73 68,8%

Urbain 7,59 4,57 12,16 62,4%

Rural 18,28 6,33 24,62 74,2%

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Distribution de la prévalence du retard de croissance modéré ou sévère

27

8,113,6

6,16,9

8,512,6

13,713,814,314,515,0

6,69,99,9

16,4

7,715,6

,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0 18,0

Urbain

Rural

Centre Est

Sud  Est

District Tunis

Nord Est

Sidi Bouzid

Kasserine

Sud Ouest

Nord Ouest

Kairouan

Supérieur

Secondaire et  2 ème cycle enseignement de base

Primaire et 1er cycle enseignement de base et assimilés

niveau d'éducation de la mère : néant

Les plus riches

Les plus pauvres

Niveau national : 10.1% 

Pourcentage de ménages utilisant des sources d'eau de boisson améliorées

28

84,786,2

88,493,1

96,398,198,599,299,9

88,499,5

84,296,7

98,899,399,7

95,7

75,0 80,0 85,0 90,0 95,0 100,0 105,0

Nord Ouest

Kasserine

Sidi Bouzid

Kairouan

Nord Est

Sud Ouest

Centre Est

District Tunis

Sud  Est

Rural

Urbain

Le plus pauvre

Second

Moyen

Quatrième

Le plus riche

National

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Pourcentages d’utilisateurs de toilettes améliorées non partagées

29

76,6

79,7

80,1

90,6

94,3

95,9

96,0

96,3

97,4

,0

84,1

97,9

76,5

99,6

93,2

,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0 120,0

Kasserine

Sidi Bouzid

Kairouan

Nord Ouest

Nord Est

Centre Est

Sud Ouest

Sud  Est

District Tunis

Rural

Urbain

Le plus pauvre

Le plus riche

National

Pourcentage d'enfants  de 36‐59 mois suivant actuellement une éducation préscolaire 

30

42,246,5

17,118,1

26,234,2

43,446,646,9

50,064,0

17,459,8

30,060,4

13,131,7

46,654,9

80,9

44,3

,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0

Masculin

Feminin

Sidi Bouzid

Kairouan

Kasserine

Nord Est

Centre Est

Nord Ouest

Sud  Est

Sud Ouest

District Tunis

Rural

Urbain

36‐47 mois

48‐59 mois

Le plus pauvre

Second

Moyen

Quatrième

Le plus riche

National

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Pourcentage d'enfants  de 36‐59 mois , avec qui des membres adultes du ménage se sont adonnés à quatre activités d’apprentissage  ou plus

31

68,174,0

81,075,7

70,368,7

58,865,2

26,966,6

77,0

52,181,7

44,793,4

44,289,8

70,9

,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 100,0

Masculin

Feminin

District Tunis

Nord Est

Nord Ouest

Centre Est

Kasserine

Kairouan

Sidi Bouzid

Sud  Est

Sud Ouest

Rural

Urbain

Néant

Supérieur

Le plus pauvre

Le plus riche

National

Pourcentage d'enfants  de moins de 5 ans, selon l’existence dans le ménage,  de 3 livres ou plus , pour enfants   

32

15,820,0

4,18,89,4

13,015,116,316,6

20,426,0

6,124,5

9,722,6

33,2

2,639,7

17,8

,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0

Masculin

Feminin

Kasserine

Kairouan

Sidi Bouzid

Sud  Est

Sud Ouest

Nord Ouest

Nord Est

Centre Est

District Tunis

Rural

Urbain

Primaire et 1er cycle enseignement de base et assimilés

Secondaire et  2 ème cycle enseignement de base

Supérieur

Le plus pauvre

Le plus riche

National

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Ratio net de fréquentation de l’enseignement secondaire(ajusté)

33

69,276,6

55,159,361,4

71,873,673,774,177,1

80,9

59,380,7

49,367,1

76,084,5

93,6

72,8

0 20 40 60 80 100

masculin

féminin

Kasserine

Sidi Bouzid

Kairouan

Sud  Est

Nord Ouest

Centre Est

Nord Est

Sud Ouest

District Tunis

Rural

Urbain

Le plus pauvre

Second

Moyen

Quatrième

Le plus riche

National

Travail des enfants (5‐14 ans)

34

2,03,2

,6,8

1,11,3

3,13,83,9

5,55,7

1,64,5

2,64,4

2,6

,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0

Feminin

Masculin

District Tunis

Kairouan

Sidi Bouzid

Nord Est

Centre Est

Sud Ouest

Nord Ouest

Kasserine

Sud  Est

Urbain

Rural

Le plus riche

Le plus pauvre

National

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Pourcentage d’enfants (2‐14 ans)  ayant subi une discipline violente, quel que soit le type

35

93,9

92,392,7

94,1

90,5

94,794,9

93,2

88,0

89,0

90,0

91,0

92,0

93,0

94,0

95,0

96,0

Masculin Feminin Urbain Rural 10‐14 ans 5‐9 ans 2‐4 ans National

Pourcentage d’enfants (2‐14 ans)  ayant subi une discipline physique violente

36

34,9

28,3

28,4

38,0

15,6

30,0

35,8

36,1

19,8

29,6

33,1

35,8

40,1

31,9

,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0

Masculin

Feminin

Urbain

Rural

Supérieur

Secondaire et  2 ème cycle enseignement de base

Primaire et 1er cycle enseignement de base et assimilés

Néant

Le plus riche

Quatrième

Moyen

Second

Le plus pauvre

National

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Conséquences sociales des politiques centralisées

Coefficient budgétaire par poste de dépenses en 2010

38

• 376 000 pauvreté extrême• 1 130 000 pauvreté supérieur

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Répartitions des subventions selon les quintiles

68,2

84,287,5 89,9 89,1

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Quintile1 Quintile 2 Quintile 3 Quintile 4 Quintile 5

Valeur de la Subvention totales par tête/ an

Répartitions des subventions selon les classes

64,8

87,3 86,9

Pauvre Classe Moyenne Classe riche

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

M. Jamel‐Eddine GHARBI

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Répartition des subventions

Non Pauvres Pauvres Ensemble

Totalsubventionsreçues(Partête/an)(enDinars)

87.231 64.777 83.752

Massetotaledessubventions(MD)

781,8 106,5 888,3

Partdelaclassedelamassetotaledessubventions

88,0% 12,0% 100,0%

Répartition de la masse totale des subventions

Pauvres9,2%

Classe moyenne60,5%

Classe aisée7,5%

Fuites Hors ménages22,8%

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Ciblage des populations pauvres

• Faible taux de correspondance :

– fichier administratif des familles nécessiteuses en 2005 (178 000 familles), 

– enquête « Budget de famille 2005 » 

Quintile de dépense Familles nécessiteuses

Effectif  %

Premier quintile (0‐20%) (473 165 ménages) 67 284 37.7

Deuxième quintile (20%‐40%) 52 332 29.4

Troisième quintile (40%‐60%) 24 564 13.8

Quatrième quintile (60%‐80%) 18 512 10.4

Cinquième quintile (80%‐100%) 15 308 8.6

Total 178 000 100

62,3%

14,2%

Ciblage des populations pauvres

• En supposant que les pauvres appartiennent au premier quintile, 62.3% des familles identifiées comme étant pauvres par le ministère des affaires sociales,  ne le sont pas réellement.

• En rapportant le nombre des ménages appartenant au premier quintile et bénéficiant d’une aide sociale (67284 ménages, d’après le tableau précédent), au nombre total des ménages appartenant au premier quintile (473165 ménages), on trouve un taux de 14.22%. 

• Autrement dit, 14.22% seulement des ménages pauvres bénéficient d’une aide sociale. Ceci remet en question les politiques antérieures de ciblage des pauvres.

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Taux de pauvreté selon les catégories socioprofessionnelles en 2010

45

Conséquences institutionnelles des politiques centralisées

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

M. Jamel‐Eddine GHARBI

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Conséquences institutionnelles

• Coefficient de GINI (intensité des écarts) de 0.401 (1990) à 0.414 (2005)

• Enseignement:

– Redoublement 7.3% P, 17.4% P, 15.5% S

– Adaptation formation/emploi

– Méthodes pédagogiques

Conséquences institutionnelles• Santé

– Maladies chroniques– Défaillance quantitative et qualitative– Absence d’intégration

• Développement social– Couverture sociale par secteur– Déficit des caisses– Mauvaise gouvernance– Eparpillement et désintégration– Traitement politique de la pauvreté– Absence de suivi et évaluation– Absence de base de données intégrées et ouverte– Problème de ciblage– Augmentation des coûts de la vie– Culture d’assisté

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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La quasi totalité des entreprises trouvent que les secteurs institutionnels sonttouchés par la corruption

25

21

15

15

9

12

11

21

15

13

7

10

8

10

21

25

18

20

19

17

13

19

23

31

30

33

31

26

14

16

23

28

29

32

40

Services publics

Secteur financier

Système judiciaire

Système fiscal

Administration

Douane

Police

Pas affecté Peu affecté Moyennement affecté Affecté Très affecté

49Enquête 2011

Les Caractéristiques du ChômageII-3 Selon le genre

50

Evolutiondutauxdechômageselonlegenre

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Hommes 12,1 11,5 11,3 11,2 11,3 10,9 15,0

Femmes 15,2 15,1 15,3 15,9 18,8 18,9 27,4

Femmes Diplômés 21,6 26,0 27,4 30,0 34,9 32,9 43,8

Total 12,9 12,5 12,4 12,4 13,3 13,0 18,3

Source INS, compilation ITCEQ

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

35,0

40,0

45,0

20052006

20072008

20092010

2011

15,0

15,215,1

15,3 15,9 18,818,9

27,4

43,8

Hommes Femmes Femmes Diplômés

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 26

0,0

50,0

100,0

150,0

200,0

250,0

2005 2006 2007 2008 2009 2010

Primaire et moins

Supérieur

62.3

140.9

157.3

51

Les Principales Causes du Chômage

Evolution des chômeurs par niveau d’instruction208.5

Conséquences humaines des politiques décentralisées

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Le BIB : l’outil de mesure du bien‐être

1. logement, 2. revenu, 3. travail, 4. communauté, 5. éducation, 6. environnement, 7. gouvernance, 8. santé, 9. bien‐être subjectif, 10. sécurité, 11. conciliation entre travail et vie privée.

OCDE: Indicateur de la qualité de vie ou de mieux vivre

1. Logement: taux de propriétaires, nombre de pièces par personne, qualité et nombre des logements sociaux...

2. Revenu: revenu disponible par habitant, patrimoine financier des ménages...

3. Emploi: taux de chômage, durée du chômage...

4. Liens sociaux: capacité à trouver un soutien psychologique (proches, associations, organismes, etc.), risques d'isolement en cas de coup dur...

5. Education: niveau d'étude, pourcentage de la population ayant atteint le secondaire, taux d'alphabétisation...

6. Environnement: niveau de pollution de l'air, qualité de l'eau, normes et préoccupations environnementales, émissions polluantes...

7. Engagement civique: confiance des citoyens dans leurs institutions, taux de participation électorale, transparence auprès de la population, consultation sur l'élaboration des lois...

8. Santé: espérance de vie, taux d'obésité, tabagisme...

9. Satisfaction de la population: qualité de vie perçue par la population, taux d'expériences positives ressenties...

10. Sécurité: taux d'homicides, taux d'agression...

11. Equilibre travail‐vie: nombre d'heures passées au travail et nombre d'heures passées aux activités personnelles, taux d'emploi des mères de famille...

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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IBE

Santé/Loisir EconomiquePopulation/Education

Population Education Santé Loisir PauvretéVitalité 

économiqueTravail

‐Densité‐

Croissance

‐ % pop nivprimaire

‐ % pop nivsecondaire‐ % pop nivsupérieur‐ Nbr

élèves/classe (1er cycle ens. 

Base)‐ Nbr élèves/ 

enseignant (2ème

cycle ens. Base & secondaire)

‐ Nbremédecins/ 1000h‐ Nbrelits/ 1000h

‐ Nbrecentre loisir/ 1000h

‐Diversité centre loisir

‐ Taux pauvreté‐ Nbrefamilles 

nécessiteuses

‐Nbre entrepprivées/ 1000h‐ IH 

économique‐ IK 

économique‐ IH emploi/ secteur

‐ IK emploi/ secteur

Taux de 

chômage

IBE RangTunis 2,716 1Sousse 1,402 2Monastir 1,333 3

Sfax 1,177 4Ariana 0,845 5

Ben Arous 0,784 6Nabeul 0,662 7

Mannouba 0,329 8Bizerte 0,255 9

Medenine 0,078 10Mahdia 0,049 11Gabes ‐0,205 12Beja ‐0,283 13

Kairouan ‐0,306 14Gafsa ‐0,524 15Tozeur ‐0,612 16Kebili ‐0,729 17

Jendouba ‐0,763 18Sidi Bouzid ‐0,786 19Zaghouan ‐0,937 20

Kef ‐1,000 21Siliana ‐1,045 22

Tataouine ‐1,206 23Kasserine ‐1,233 24

Indicateur de Bien Etre (IBE)

56

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IBE délégations de SousseIBE Rang

Sousse Medina 0,88 2Sousse Jawhara 0,81 3Hammam Sousse 0,71 13

Akouda 0,68 18Sousse Riadh 0,64 27M’saken 0,62 34

Kalaâ Seghira 0,60 47Kalaâ Kebira 0,56 56Sidi Bou Ali 0,48 90Hergla 0,45 105Enfidha 0,44 114Bouficha 0,43 121

Sousse Sidi Abdelhamid 0,43 126Zaouia ‐ Ksiba ‐ Thrayet 0,42 131

Kondar 0,29 202Sidi El Héni 0,22 237

IBE délégations de SfaxIBE Rang National

Sfax Ville 1,81004 12

Sfax Ouest 0,53324 78

Sakiet Ezzit 1,84214 11

Sakiet Eddaïer 0,63203 74

Sfax Sud 1,46682 21

Tina 0,69781 65

Agareb ‐0,58891 176

Djebeniana 0,14774 111

El Amra ‐0,45326 164

El Hencha ‐0,54037 172

Menzel Chaker ‐1,01339 219

Ghraiba ‐0,8076 201

Bir ali Ben Kelifa ‐0,72324 193

Skhira ‐0,55654 174

Mahres  0,0351 127

Kerkenah 0,86462 5358

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

M. Jamel‐Eddine GHARBI

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Modèle de développement du Japon

Indice des Disparités Régionales, PIB par Habitant et Migrations Internes vers les Régions Métropolitaines

Planification de Développement National Global (DNG)M. Masahiko FURUICHI, Ph.D.

60

0

10

20

30

40

0

10

20

30

40

Indice des Disparités Régionales 0,27

0,19

0,16

1970

1985

2000

(104,6 Millions)

(121,0 Millions)

(126,9 Millions)

0

10

20

30

40

PIB par Habitant 17,6

25,1

31,0

PIB

par

Hab

itan

t (1

000

US

$)

(Pri

x en

200

0)

Population Nationale (par Préfecture)

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Indice des Disparités Régionales et Flux de Population vers les Zones Métropolitaines

Planification de Développement National Global (DNG)M. Masahiko FURUICHI, Ph.D.

61

-50

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

1955 1965 1975 1985 1995 2005

Flu

x de

Pop

ulat

ion

vers

les

Rég

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Mét

ropo

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0,000

0,005

0,010

0,015

0,020

0,025

0,030

0,035

0,040

Indi

ce d

es D

ispa

rités

Rég

iona

les

Flux de Population vers les Régions Métropolitaines

Indice des Disparités Régionales

Cho

c P

étro

lier

(197

3)

L'A

ccor

d du

Pla

za

(198

5)

Sys

tèm

ede

Lib

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luct

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ion

(US

$)

(197

1)

Bulle ÉconomiqueCroissance Économique Rapide

Premier P DNG

2ème P DNG

3 ème P DNG 4 ème PDNG 5 ème P DNG

Un Ministère Spécialisé pour mettre en place un Plan DNG est essentielpour l'établissement d'un consensus.

Gouvernement National  

Ministres variés

Ministrespécialisé

Autorité(s)

Locale(s)Plan DNG

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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PIB par Habitant

Comparison Tunisie Japon

Zone (1000 km2) 163 378

Population (Million) 10 128

PIB (PPA) (Milliard de dollar)

82 4 310

PIB par Habitant (US$) 4 070 42 150

Recommandations

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Révolution et développement

1. Développement local avant la révolution– Rapport instrumental à l’espace

– Cartographie de la puissance

– Sacralisation de la dominance

– Mort du sujet acteur 

2. Développement local après la révolution– Rapport symbolique et normatif à l’espace

– Cartographie de la distinction

– Démystification et déconstruction du pouvoir

– Institutionnalisation de l’action démocratique

Développement local avant la révolution

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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1. Développement local avant la révolution: Rapport instrumental à l’espace

• Rationalité instrumentale

• L’espace comme entrepôt de ressources

• Logique d’optimisation

• L’espace comme distance

• L’espace comme objet

• L’espace comme possession

• La régionalisation comme découpage

• La régionalisation comme acte de puissance

1. Développement local avant la révolution: Cartographie de la puissance

• Zonage et sécurité

• Rationalité bureaucratique

• Défragmentation

• Raison des émotions

• Concentration des richesses

• Développement cosmétique

• Déséquilibre foncier

• Aménagement hors territoire

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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1. Développement local avant la révolution: Sacralisation de la dominance

• Démystification du sacré• Virtualisation du sacré• Sacralisation:

– du profane – des personnes– des structures

• Mythologie de la dominance• Divorce entre l’espace et la représentation• Déconstruction du symbolique• Aplatissement de la signification• Mort du sens • Mort de l’action

1. Développement local avant la révolution: Mort du sujet acteur

• Aliénation du sujet• Déconstruction de ces capacités:

– Sensitives– Emotives– Réflexives– Imaginatives– Expressives– Normatives– Cognitives

• Construction de l’exclusion massive• L’espace est un cloisonnement• Le temps s’identifie au néant• Incapacité de contrôler les conditions de l’action• Impossibilité de prévoir les conséquences intentionnelles de l’action

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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2. Développement local après la révolution

2. Développement local après la révolution: Rapport symbolique et normatif à l’espace

• L’Homme berger de l’Etre• L’Homme se distingue par son ouverture et sa capacité 

d’exprimer l’Etre• L’Homme un être significatif• Rapport interprétatif avec les étants• L’espace est porteur de sens et de signification• La réalité = dualité sujet et objet• L’espace nous construit comme nous le construisons• L’espace est chargé de sens et de signification• L’espace est porteur de valeur• Dualité (identité) entre l’espace, la représentation et l’action

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Cartes des sites particuliers

2. Développement local après la révolution: Cartographie de la distinction

• Régionalisation et identité

• Rapport esthétique à l’espace

• Le territoire comme forme d’expression

• La distinction et l’esthétique comme ouverture et inclusion

• Dualité entre la différentiation et l’identification

• Cartographie comme projet, prospection et tendance vers l’unité

• Régionalisation comme jugement 

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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2. Développement local après la révolution: Démystification et déconstruction du pouvoir

• Mythologie décentralisée, régionalisée et substantielle

• Déconstruction du mythe de l’Etat clément et miséricorde

• Désacralisation du pouvoir administratif

• Mythologie régionale et spécialisée

• Sacralisation de l’esthétique, du normatif et de la rationalité discursive (substantielle)

Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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Décentralisation et développement social (éducation, culture, santé, …)

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2. Développement local après la révolution: Institutionnalisation de l’action démocratique

• Institutionnaliser l’action

• Construire l’espace pour l’action

• Institutionnaliser la capacité réelle de performance des acteurs

• Institutionnaliser les modèles alternatifs d’action et de rationalité

• Régionalisation pour la démocratie: un modèle alternatif de développement

• Centralité de l’être humain 

Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif

M. Sami AOUADI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatifde développement inclusif

Pr. Sami AOUADI

Professeur en Économie à la Faculté des SciencesÉconomiques et de Gestion de Tunis

sommaire

1/ L’état des lieux : où en sommes‐nous?

2/ Mutations et permanences des politiques de développement 

régional : politiques parcellaires et absence d’un modèle intégré

3/ vers un modèle alternatif de développement régional inclusif

2

Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif

M. Sami AOUADI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2

1/ L’état des lieux : où en sommes‐nous? 

• Le déséquilibre régional est le fruit d’un modèle de développementexcluant basé dans les grands centres urbains à proximité desinfrastructures héritées pour l’essentiel de l’époque coloniale et desmarchés de la consommation et des bassins de l’emploi.

• L’intermède socialiste des années soixante au profit des régions de l’intérieurfut rapidement fermée, et celles‐ci sont restées à dominante tribale et àéconomie agro‐ pastorale.

• Deux principaux phénomènes en ont résulté : exode des habitants des régions de l’intérieur vers les bassins urbains de l’emploi. stagnation de ces régions dans le système initial d’allocation des facteurs et dans

la marginalité. En témoignent :o une main d’ouvre disponible mais guère qualifiéeo une agriculture traditionnelle sous et mal exploitée avec des conditions detravail pénibles rebutant la jeunesse,

o des régions souvent mono‐productrices et exposées aux aléas de laconjoncture et du climat,

o quelques infrastructures ‐dont beaucoup datant de l’époque coloniale‐érodées faute d’entretien et de maintenance

o et un réseau routier et surtout ferroviaire précaire et délaissé.3

Indicateurs des disparités régionales (source :INS,ADE, BEI 2012)

Régions Populcommunale

Accr pop comm

Indice dépense/tête

Ese + 10/1000 hab

Indice Investprivé 97‐09

Indice InvestPublic 97‐09

Grand Tunis 92.2 17.1 131.3 2.28 110.4 74.5

Nord Est 60.7 12.7 88.6 1.17 154.0 103.1

Centre Est 71.7 17.9 114.5 1.57 118.6 86.3

Sud Est 71.1 7.5 100.3 0.50 113.7 139.1

Nord Ouest 37.1 ‐O.7 77.8 0.24 49.3 128.9

Centre Ouest 32.0 2.0 62.5 0.18 51.9 85.7

Sud Ouest 67.8 4.9 80.6 0.37 59.5 159.5

Mynne Natle 64.9 10.6 100.0 1.17 100.0 100.0

Déséquilibre régional en Tunisie et modèle alternatif de développement inclusif

M. Sami AOUADI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3

• Répartition de l'investissement par région au cours de la période 1992‐2010 (en millions de dinars)

5

public       privé total

MD % 1000 D/tête MD % 1000 D/tête MD % 1000 D/tête

gouvernorats côtiers 17810 52,4% 2,857 42830 70,7% 6,872 60640 64,1% 9,729

Tunis 3036 8,9% 3,031 7156 11,8% 7,144 10192 10,8% 10,174

Ariana 1204 3,5% 2,392 3171 5,2% 6,297 4375 4,6% 8,689

Ben arous 1545 4,5% 2,653 4182 6,9% 7,184 5727 6,1% 9,837

Manouba 783 2,3% 2,107 1344 2,2% 3,618 2127 2,2% 5,725

Bizerte 2112 6,2% 3,851 3616 6,0% 6,595 5729 6,1% 10,446

Nabeul 2051 6,0% 2,712 7192 11,9% 9,508 9243 9,8% 12,219

Sousse 2091 6,2% 3,398 4655 7,7% 7,566 6746 7,1% 10,965

Monastir 1342 3,9% 2,582 4506 7,4% 8,672 5848 6,2% 11,254

Mehdia 1105 3,3% 2,777 2323 3,8% 5,838 3428 3,6% 8,615

Sfax 2542 7,5% 2,714 4686 7,7% 5,003 7227 7,6% 7,717

gouvernorats intérieurs 16181 47,6% 3,705 17739 29,3% 4,062 33920 35,9% 7,766

Zaghouan 729 2,1% 4,263 1400 2,3% 8,189 2129 2,3% 12,453

Béja 1178 3,5% 3,841 1137 1,9% 3,706 2315 2,4% 7,546

Jandouba 1611 4,7% 3,795 119 0,2% 2,635 2730 2,9% 6,430

Kef 1254 3,7% 4,876 835 1,4% 3,247 2089 2,2% 8,123

Siliana 1023 3,0% 4,361 610 1,0% 2,601 1633 1,7% 6,962

Kairouan 1404 4,1% 2,497 1752 2,9% 3,116 3157 3,3% 5,614

Kassrine 1296 3,8% 2,985 1253 2,1% 2,886 2549 2,7% 5,870

Sidi Bouzid 950 2,8% 2,296 1141 1,9% 2,758 2092 2,2% 5,053

Gabes 1627 4,8% 4,477 290 0,5% 6,024 3817 4,0% 10,501

Mednine 1445 4,3% 3,160 3326 5,5% 7,274 4772 5,0% 10,435

Tataouine 639 1,9% 4,350 834 1,4% 5,676 1474 1,6% 10,026

Gafsa 1745 5,1% 5,138 887 1,5% 2,613 2632 2,8% 7,752

Tozeur 535 1,6% 5,141 527 0,9% 5,066 1063 1,1% 10,207

Kebili 742 2,2% 4,896 726 1,2% 4,789 1468 1,6% 9,685

Total 33991 100,0% 60570 100,0% 94560 100,0%

épartition de l'investissement par région au cours de la péiode 1992‐2010 (en millions de dinars

La part moyenne des gouvernorats  du Nord Ouest dans l’investissement totalBéjà : 2,4%  (16 ème)Jendouba : 2,9 % ( 11 ème)Kef : 2,2%  (17 ème)Siliana : 1,7 % ( 21 ème)

La part moyenne des gouvernorats  du Nord Ouest  dans l’investissement publicBéjà : 3,5 (14 ème)Jendouba : 4,7% (8 ème)Kef : 3,7(13 ème)Siliana : 3,0(18 ème)

La part moyenne des gouvernorats  du Nord Ouest dans l’investissement privéBéjà :1,9(15 ème)Jendouba : 0,2(24 ème)Kef : 1,4 %(20 ème)Siliana : 1,0%(21 ème)

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1.2 Les indicateurs synthétiques du développement régional (source : ITCEQ 2012)  

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IDR Indice du savoir 

indice richesse et emploi 

Indice sante et 

population 

Indice justice et équité 

Tunis 0.76 (1er) 0.91 (1er) 0,91 (1er) 0,68 (1er) 0,53 (19 ème)

Béja 0.39 (18ème) 0,27 (19 ème) 0,37 (19ème) 0,28 (9ème) 0,65 (9ème)

Jendouba 0.31 (21ème) 0,24 (20 ème)  0,31 (21ème) 0,22 (17ème) 0,46 (22ème)

Kef 0.40 (17ème) 0,31 (17 ème) 0,34 (20ème) 0,24 (13ème) 0,73 (6ème)

Siliana 0.36 (20ème) 0,28 (18 ème) 0,29 (23ème) 0,23 (14ème) 0,64 (12ème)

2/ Mutations et permanences des politiques de développement régional : politiques parcellaires et 

absence d’un modèle intégré

• 2.1 Le développement régional sous l’Etat tutélaire : de 

l’indépendance au milieu des années quatre vingt

• 2.2 Le développement régional sous l’ajustement structurel : du milieu des années quatre‐vingt à la chute de la dictature : L’impact du modèle de développement  issu du consensus de Washington

• 2.3 Evolution de la politique de développement régional post‐révolution : un diagnostic sans médication

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2.1 Le développement régional sous l’Etat tutélaire : de l’indépendance au milieu des années quatre vingt

• Au lendemain de l’indépendance:  deux approches pour corriger les déséquilibres entre les régions :– une approche sociale visant à assurer des conditions de rétention des 

populations dans les régions intérieures et de réduction du phénomène de migration ;

– Approche économique inspirée de la théorie des pôles de développement à travers des unités industrielles disséminées dans les principales régions à côté d’un tissu de PMI sur le littoral

• Révision des politiques de développement régional et volonté de    correction des déséquilibres régionaux : nouvelles tendances du sixième Plan 1982‐1986:

• adoption de la dimension régionale dans le domaine du développementaprès que la dimension sectorielle ait été dominante,

• élaboration d’un plan de décentralisation industrielle à partir de ladélégation comme une unité économique et non à partir de la région oud t

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• 2.2 Le développement régional sous l’ajustement structurel : du milieu des années quatre‐vingt à la chute 

de la dictature : L’impact du modèle de développement  issu du consensus de Washington

Le VIIème  Plan 1987‐91

• redéfinition des orientations régionales de développement de sorte que chaque région devienne un pôle économique intégré et harmonieux avec le reste des régions,

• redéfinition des régions économiques et création des 

incitations pour l’initiative privée, 

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• Nouvelles orientations du huitième Plan 1992‐1996 :

– le côté régional a pris une nouvelle dimension dans le processus de développement, alors que l’intérêt se concentrait en particulier sur les aspects d'intérêt général et sectoriel ;

• Le neuvième Plan 1997‐2001 a introduit le concept de district plutôt que celui de la région :

• Le dixième plan de 2002‐2006 a reproduit l’approche du plan précédent et l’on commence à sentir l’essoufflement du modèle de développement régional :

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• En résumé de cette seconde phase, on note surtout le déclin d’intérêt de la puissance publique pour les régions de l’intérieur au regard du ralentissement de différents programmes et interventions publiques. En témoignent :

• La stagnation, voire la baisse, des investissements agricoles notamment dansl’arborisation et la préservation des ressources hydrauliques et du sol au moment oùla désertification et l’érosion devenaient sérieusement menaçantes.

• La passivité contre la multiplication des atteintes à l’environnement et à l’écosystèmeen raison d’une démographie galopante à l’époque, empiètement de certainescultures sur le tissu végétal naturel, salinisation des eaux,…

• Dissolution des offices de développement agricole qui jouaient un important rôle desoutien aux petits agriculteurs.

• Blocage des prix à la production des principaux produits agricoles, suppression de lasubvention des intrants agricoles qui s’est fortement répercutée sur les prix de l’eaud’irrigation et des semences.

• Privatisation et assainissement de certains établissements publics à vocation agricole(office vallée de Majerda) 12

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• 2.3 Evolution de la politique de développement régional post‐révolution : un diagnostic sans médication

• Un des rares actes économiques de la révolution, fut la décision d’inverser le volume des investissements publics en faveur des régions défavorisées. 

• Aussi, dés 2012, le gouvernement a‐t‐il conçu une stratégie de développement pour chaque gouvernorat qui se voulait volontariste. 

• Reproduction du modèle de développement régional : légère infrastructure de base et équipements collectifs sommaires.

• Reproduction du modèle de gouvernance

• Déficit d’autorité et désengagement  administratif

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• 2.4 Synthèse

• L'administration centrale a entravé les capacités d'auto‐développement que pouvait fournir chaque région, parce que la décision centrale bureaucratique a développé des structures parallèles avec une influence considérable, 

• Les ressources limitées de l'Etat  et les concepts néo‐libéraux du  modèle  du consensus  de washington dont conduit:

– d’une part, à des programmes conjoncturels populistes de type « chantiers de lutte contre le sous‐développement », « projets présidentiels »...

– et d’autre part, à un désengagement  du secteur privé quasi‐indifférent face à un système d’incitation sans pouvoir incitatif  et à des  territoires sans pouvoir attractif

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• malgré des progrès indéniables, force est de constater la non‐émergence de la région comme une unité décisionnelle autonome qui gère des préoccupations et élabore les orientations futures qui peuvent être approuvées aux niveaux régional et local. 

• Le blocage des prix des outputs des régions rurales de l’intérieur alors que leurs inputs industriels sont libéralisés a fonctionné comme un mécanisme de transfert sectoriel et régional négatif annihilant.

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Pour un modèle alternatif de développement régional inclusif et participatif

1. les principes de base du modèle alternatif

2. Le nouveau cadre conceptuel

3. Nouveaux mécanismes d’intervention de l’Etat

4. De nouveaux critères de répartition régionale des ressources publiques

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les principes de base du modèle alternatif• Reconnaitre et récompenser le rôle des régions de l’intérieur notamment  

frontalières dans la défense du l’intégrité du territoire et dans la sécurité alimentaire nationale.

• Instaurer en conséquence des interdépendances et des solidarités inter‐régionales

• Mettre un terme aux transferts inter‐régionaux négatifs et les inverser : les céréales du Nord Ouest, le pétrole du Sud et le phosphate du bassin minier assurent la sécurité alimentaire à tout le pays et procurent des devises pour financer les importations des entreprises et des consommateurs du littoral, en conséquences les recettes touristiques  et industrielles du littoral devraient contribuer à financer le développement des régions défavorisées

• Consacrer l’équité et le justice dans la répartition régionale des investissements publics et tenir compte de critères sociaux et non uniquement marchands

• Inscrire le développement régional inclusif et la lutte contre la pauvreté à la tête des priorités nationales avec notamment un up grading significatif des infrastructures et des institutions  (différent des programmes dits présidentiels de Ben Ali)et le traitement économique et non social de la pauvreté

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• Promouvoir un développement régional inclusif intégrant:– le désenclavement des régions de l’intérieur par une meilleure 

intégration dans l’économie des régions favorisées comme pilier du nouveau modèle de développement,

– l’encouragement les activités frontalières (échanges et partenariat)– la conception de manière participative de stratégies ambitieuses de 

développement régional intégrant de manière prioritaire l’amélioration sensible de l’ensemble des indicateurs de développement humain, 

– le développement du zoning industriel et agricole et des infrastructures routières, ferroviaires et de télécommunication, 

– la promotion de l’économie solidaire (consommation, petits métiers et agriculture), 

– le renforcement de l’encadrement institutionnel – la révision des normes pour la répartition régionale des ressources 

publiques pour mettre un terme aux choix discriminatoires et discrétionnaires. 

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• Adopter une politique active de lutte contre la pauvreté basée sur la création de revenus et non sur les transferts sociaux

• Reconsidérer le système des avantages comparatifs basé sur la compétitivité‐prix dont la pérennité exige le maintien de transferts inter régionaux négatifs , invisibles mais réels, finançant  le pouvoir d’achat avec faibles salaires dans les villes industrielles, 

• Inversion légitime et impérative des transferts inter régionaux

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Un nouveau cadre conceptuel pour le développement régional

• Instaurer la démocratie locale et un système de gouvernance basé sur la transparence, la participation et la redevabilité

• Réviser le découpage régional actuel vers des pôles de développement intégrant des éléments de cohérence et de complémentarité

• Réhabiliter le rôle économique et développementaliste de l’Etat et dépasser le blocage idéologique notamment dans les régions et les secteurs où l’initiative privée est déficiente. Le principe de partenariat public‐privé (PPP) pourrait être une approche pertinente à ce sujet.

• Instituer la planification participative et ascendante : down up

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Nouveaux mécanismes d’intervention de l’Etat

• Réviser l’ordre de priorité des interventions du secteur public et de l’administration centrale vers plus d’intérêt pour les régions de l’intérieur

• Inciter les entreprises publiques indûment installées à Tunis à se délocaliser

• Réformer la fiscalité locale vers plus de rendement à travers le consentement, de transparence et d’autonomie pour optimiser le recouvrement et garantir la justice sociale et l’équité fiscale et instituer une discrimination positive au profit du développement régional. 

• Mettre en œuvre une politique volontariste de formation et d’insertion professionnelles au profit de la jeunesse rurale

• Développer de manière significative l’encadrement institutionnel des promoteurs agricoles, industriels et touristiques

• Mettre à niveau le réseau infrastructurel afin de réduire les coûts de production et de transaction et développer l’attractivité des territoires

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De nouveaux critères de répartition régionale des ressources publiques

1. Préalable : droit de tout citoyen où qu’il habite à des prestations éducationnelle, sanitaires, culturelles et d’encadrement institutionnel de qualité fournies gratuitement par la puissance publique

2. Tenir compte de la part des régions dans la production nationale et non pas dans les recettes fiscales

3. Imposer un ratio de financement du développement régional aux entreprises exploitant les ressources naturelles

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La question du développement régional dans le Contrat Social des partenaires sociaux tunisiens 

Les objectifs La réalisation d’une croissance  inclusive à travers l’encouragement d’une économie  à forte employabilité permettant 

la création d’un nombre plus important d’opportunités d’emplois décents  pour les deux sexes en particulier dans les zones intérieures afin de renforcer la cohésion sociale et limiter les déséquilibres entre  les régions .

La consécration des attributs réels  d’un développement régional et l’établissement de  plans régionaux de développement qui valorisent en particulier les potentialités des régions  et leurs  richesses et avantages comparatifs, dans le cadre d’une approche nouvelle concrétisant la démocratie locale.

La préservation de la durabilité de l’environnement afin de réaliser un développement durable profitable aux générations actuelles et futures en consolidant la qualité de la vie et répondant aux normes de la responsabilité sociétale de l’entreprise.

Les dispositions à prendre : La consécration effective  des exigences d’une bonne gouvernance,  l’amélioration du climat des affaires  et la révision 

du code d’incitation à l’investissement  et la mise en place d’un nouveau système basé sur  des incitations liées aux objectifs escomptés ( emploi –exportation‐valeur ajoutée et développement régional).

La rupture de l’isolement des régions intérieures et des régions voisines en consolidant et en adaptant le réseau de communications et l’intégration de leurs économies dans les activités structurées notamment à travers la dynamisation des échanges frontaliers.

Le soutien au secteur public (renforcement  du rôle de l’Etat dans le domaine des services publics et dans les secteurs de production non compétitifs) au secteur privé (encouragement de l’investissement et de la création de postes d’emplois) et au secteur de l’économie sociale (renforcement du rôle des  mutuelles  en vue d’atténuer les écarts sociaux) et œuvrer en vue de garantir la base d’un partenariat entre les secteurs public et privé  et renforcer le travail indépendant structuré et faciliter l’accès aux sources de financement. »

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Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratiquesans les femmes

Mme Henda GAFSI

Senior Adviser à CILG‐VNGI

SommaireConcepts et problématique

La décentralisation peut-elle favoriser l’égalité de genre?

Contraintes et opportunités de la période de transition

Contribution de CILG à la promotion de l’égalité de genre dans la décentralisation et la gestion des affaires locales

Un CNP-EGAL: principes, objectifs et agenda

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2

Qu’est que l’égalité de genre/entre les sexes?

L’égalité entre les sexes: les Fet H ont le même statut et disposent des mêmes  conditions pour jouir de leurs droits et contribuer au développement

L’égalité entre les sexes  

traiter les H et les F toujours de la même façon

reconnaitre qu’il peut être nécessaire de les traiter différemment pour promouvoir leurs droits et statuts et éradiquer les discriminations

La GL et l’égalité de genre

La gouvernance locale et l’égalité de droits entre citoyens et entre les femmes et les hommes sont des enjeux majeurs: des démocraties arabes au 21ème siècle

du projet de Société en Tunisie et dans la région

Les villes en particulier, leurs institutions et leurs populations, sont au croisement de tous les problèmes de la société

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3

Les villes tunisiennes, lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes?

Les villes tunisiennes ont catalysé  dans le passé des évolutions positives dans les relations de genre et participé à:l’amélioration des indicateurs du développement humain, y compris pour les femmesla réduction des discriminations envers la femme

Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour 

les femmes?Les femmes ont contribué efficacementà l’économie urbaineElles sont présentes sur le marché del’emploi et dans le monde des affaires.Les citadines pauvres déploient destrésors de débrouillardise pouraméliorer le revenu familial etdévelopper des stratégies de promotionéconomique et sociale de leurs familles

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

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Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes? Mais les villes ont aussi apporté, pour les femmes surtout: risques, stress, contraintes et exclusions Elles continuent à se sentir plus à l’aise chez elles ou à leur travail que dans la rueLe rapport à l’espace public les renvoie à la spécificité de leur condition de citadines arabo-musulmanes surtout quand elles prennent un bus, se promènent dans la rue ou quand elles sont à la terrasse d’un café

Des problèmes persistent favorisant, la marginalisation, la pauvreté et la vulnérabilité des citadinesanalphabétisme, y compris chez les jeunes filles faible taux d'activité, difficulté d'accès à la propriété foncière et immobilière,marginalisation des femmes dans les instances de décision et de gestion urbainePeu de femmes maires ou à la tête des DSPeu de femmes responsables:De services municipaux: SG, directrices…d’associations urbaines,Conseils de quartiers Syndicats de copropriétaires

Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes?

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

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Les villes tunisiennes , lieux d’émancipation ou d’asservissement pour les femmes?

Globalement: les villes tunisiennes restent des « villes d’hommes ».Les femmes participent peu à la gouvernance urbaineElles sont loin de s’approprier l’espace public et d’être descitoyennes à part entière.

La rue reste un lieu de domination masculine et les centres‐villes sont des lieux de socialisation privilégiés des hommes

différentes formes d’exclusion existent, touchant enparticulier les femmes, surtout si elles sont jeunes,pauvres, captives des transports en commun et sielles s’habillent normalement, sans dissimuler leurcorps sous des vêtements informes.

La décentralisation peut-elle favoriser l’égalité de genre?

La participation politique des femmes doit être  encouragée pour des raisons de droits humains, de justice sociale, d’efficacité, de démocratie et de légitimité 

Adopter des pratiques de gouvernance locale favorisant les deux sexes rend les CL plus attentives aux enjeux de diversité, d’inclusion  et d’engagement civique 

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

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La décentralisation peut-elle favoriser l’égalité de genre?

Les engagements pris au niveau du CEDAW, plate‐forme d’action de Pékin, OMD, Déclaration de Tunis du CADDEL… devraient se refléter dans les politiques de décentralisation 

La décentralisation devrait être une occasion de lutter contre la ségrégation fondée sur le sexe en veillant à ce que les H et les F aient les mêmes chances d’accéder :

Aux responsabilités (à compétences égales)

A l’emploi et à la formation

A l’aide et aux services municipaux en intégrant la dimension de genre dans le processus de planification et de budgétisation

Contraintes et opportunités de la période de transition

Opportunités:

Période de refondation, de démocratisation et de consécration des droits humains et de justice sociale, globalement favorable aux femmes

Processus de décentralisation propice à l’émergence de CL fortes de ses hommes et de ses femmes

Période d’expression et d’action de la Société Civile

Nouvelle Constitution consacrant l’égalité H/F

Prochaines élections municipales susceptibles de favoriser le leadership politique des hommes et des femmes

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Mme Henda GAFSI

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Contraintes et opportunités de la période de transition

Contraintes:

Processus de décentralisation et processus électoral dominés par une vision « masculine »

Présence de forces rétrogrades sur la scène politique

Risques de violence politique, F + vulnérables

Approches « genre » peu connues des CL 

Faible leadership politique féminin

Lourdes charges familiales des femmes, affectant leur disponibilité pour la vie publique

Que fait CILG/VNGi pour contribuer à promouvoir l’égalité F/H dans la GAL?

• Il applique l’égalité de genre dans son fonctionnement (accès égal aux recrutements, aux prestations et subventions…)

• Partenaires liés à la décentralisation et à la promotion de genre

• Il contribue à l’amélioration des connaissances sur la situation: diagnostics, concertation, benchmarking: diagnostic sur l’état des communes (diagnostic genre)

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

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Que fait CILG/VNGi pour contribuer à promouvoir l’égalité F/H dans la GAL?

• Il promeut l’égalité de genre dans son action

• Il favorise la concertation et la mutualisation des efforts entre les institutions et associations impliquées dans la décentralisation et la promotion de l’égalité de genre  

Eléments d’une stratégie genre prônée par CILG pour accompagner le processus de décentralisation et renforcer la GL

1

• Renforcement des capacités genre des municipalités, services déconcentrés de l’Etat et OSC (associations, médias) dans les processus de planification et gestion, favoriser les expériences pilotes des villes

2

• Lobbying sur l’égalité de genre dans la décentralisation et la GL au niveau national (Haute Commission de la décentralisation, DGCL, Ministère chargé des affaires de la femme,  FNVT, ISIE…  )

3

• Mise en place d’outils : chartes, guides, modules de formation, projets de textes réglementaires… pour intégrer le genre dans l’action municipale, associative et le processus électoral

4 • Appui à la mise en place d’un CNP‐EGAL

5• Appui au leadership politique des femmes dans le processus des élections municipales et appui aux initiatives de lutte contre la violence politique envers les femmes

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Mme Henda GAFSI

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Un CNP-EGAL pour conduire le processus: objectifs

Mettre la question de l’égalité de genre au cœur du débat public sur la décentralisation et la promotion de la GLD

Développer des plaidoyers pour influencer  les réformes, la législation, les programmes publics,

Partager l’information et les leçons tirées des actions des actions menées pour promouvoir l’égalité de genre au niveau local

Un CN pour conduire le processus: objectifs

Contribuer à;

établir  l’état des lieux de la situation des femmes et des hommes dans la décentralisation et la GAL

Mettre en place un système de monitoring et de veille,

Pas de décentralisation et de gouvernance locale démocratique sans les femmes

Mme Henda GAFSI

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Un CNP-EGAL pour conduire le processus: objectifs

Développer des  démarches et outils partagés pour promouvoir l’égalité de genre et la gouvernance locale démocratique, exemples:

Directives genre pour les réformes et politiques publiques liées à la décentralisation

Charte nationale de l’égalité F/H dans la GAL

Stratégie et guides d’intégration de l’égalité de genre dans l’action communale  et la programmation participative des investissements (PICs) et projets municipaux, sensibles au genre 

Un CNP-EGAL pour conduire le processus: objectifs

Appuyer les efforts de l’ISIE, des Collectivités Locales et de la Société Civile pour contribuer à créer un  climat favorable à des élections municipales paritaires, pacifiques et démocratiques.

Appuyer les travaux de la Haute Commission de la Décentralisation à laquelle nous proposerons des directives «Egalité de genre»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier 2 

Décentralisation : cadre 

juridique  

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités 

M. Hatem MLIKI

Directeur technique de CILG‐VNGI

Transfert de compétences

Sfax, 17/9/2014

La décentralisation est une politique de transfert des attributions de l'Etat vers des collectivités territoriales ou des institutions publiques pour qu'elles disposent d'un pouvoir juridique et d'une autonomie financière.

La décentralisation

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2

Sfax, 17/9/2014

Le transfert d’attributions, qui restent néanmoins sous la surveillance de l'Etat, permet à ce dernier de décharger ses administrationscentrales et de confier les responsabilités au niveau le plus adapté.

La décentralisation

Transfert de compétences

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Gouvernement Central

Ministère

Structures déconcentrées

Structures déconcentrées

Ministère

Structures déconcentrées

Organisation administrative

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Gouvernement Central

Gouvernerat

Municipalité Municipalité

Gouvernerat

Municipalité

Organisation administrative

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Cadre de référence

• Loi organique des communes

De 1975 à 2014

• Constitution janvier 2014

A partir de 2014

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 4

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Décentralisation

Gouvernance

Autonomie de gestion

Contrôle à posteriori

Participation citoyenne

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Décentralisation

Transfert de ressources

Transfert de compétences

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 5

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Transfert de compétences

Administration municipale

Conseil municipal

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Légalité Légitimité

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Gouvernement Central

Administration déconcentrées

Collectivités terrioriales

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Supervision

Concertation

Gestion

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 7

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Cadre juridique

• Compétences

Fiscalité locale

• Budgets

Cadre de vie

• Encadrement

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Programme national

horizontal

Cadre législatif des transferts des compétences : Prérogatives et responsabilités

M. Hatem MLIKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 8

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Définition du niveau le plus

adapté

Sfax, 17/9/2014

Transfert de compétences

Analyse des performances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier 3 

Financement de la 

décentralisation  

Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20141

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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

Pr. Slim BESBES

Professeur agrégé de Droit fiscal et des finances publiqueset ex‐Ministre des finances par intérim

LA DECENTRALISATION est un mode

d’organisation de l’Etat unitaire qui setraduit, selon Réné CHAPUS, « par letransfert d’attribution de l’Etat, à desinstitutions juridiquement distinctes de luiet bénéficiant, sous la surveillance de l’Etat,

d’une certaine autonomie de gestion ».Réné CHAPUS, Droit administratif général, T 1, Montchrestien , Paris 1995, p. 356 et s.

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20142

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

Constitution de 1959 :CHAPITRE VIII ‐ LES COLLECTIVITES LOCALESArticle 71. ‐ Les conseils municipaux et les conseils régionaux gèrent les affaires locales, dans les conditions prévues par la loi. 

‐‐ Précarités des bases constitutionnelles de la décentralisation

‐‐ laconisme de la première constitution tunisienne sur la décentralisation .

‐‐ Si aucune référence explicite n’est faite par la constitution du 1er juin 1959 àla notion de décentralisation, la seule catégorie consacrée par l’article 71(article unique) se rapporte à la notion de « collectivité publiques locales ».

3

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

En Tunisie, deux dates clefs marquent le processus de la décentralisation ; 

en 1975, loi révisée par la loi organique de 1995 sur les communes ;

en 1989, loi organique sur les gouvernorats, les érigeant à la fois au rang de circonscription territoriale de l’Etat et de collectivité publique dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financières.

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20143

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ATTRIBUTIONS DES COMMUNES ET DES COUVERNORATS

Attribution Communes Gouvernorats régionaux

Etat civil X

Maintien de l’ordre public

X

Foncier-urbanisme X X

Eau-assainissement

Déchets ménagers X

Distribution d’énergie

Transports urbains X

5

Attribution Communes Gouvernorats régionaux

Voirie X X

Espaces verts

Logement X

Santé X

Services sociaux X

Education X

Culture X

Sports et loisir

Développement Economique

X

LES ATTRIBUTIONS DES COMMUNES ET DES COUVERNORATS

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20144

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

Constitution de 2014 :

Article 14

L’État s'engage à soutenir la décentralisation et à l'adopter sur tout le territoire national dans le cadre de l'unité de l'Etat. 

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I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

CHAPITRE VII : DU POUVOIR LOCALArticle 131 Le pouvoir local est fondé sur la décentralisation. La décentralisation est concrétisée par descollectivités locales comprenant desmunicipalités, des régions et des départements dontchaque catégorie couvre l’ensemble du territoire dela République conformément à une division fixée parla loi.

D’autres catégories spécifiques de collectivitéslocales peuvent être créées par loi.

8

Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20145

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

CHAPITRE VII : DU POUVOIR LOCAL

Article 132

Les collectivités locales jouissent de lapersonnalité juridique et de l’autonomiefinancière et administrative; Elles gèrentles affaires locales conformément auprincipe de la libre administration.

9

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION

CONSTITUTION DE 2014

ASPECT ADMINISTRATIF : ladécentralisation est une politique detransfert des attributions de l'Etat versdes collectivités territoriales ou desinstitutions publiques pour qu'ellesdisposent d'un pouvoir juridique et d'uneautonomie financière. Le transfert de cesattributions, qui restent néanmoins sous lasurveillance de l'Etat, permet à ce dernierde décharger ses administrations centraleset de confier les responsabilités au niveaule plus adapté.

Article 134Les collectivités locales ont descompétences propres, des compétencesqu’elles exercent conjointement avecl’autorité centrale et des compétences quileur sont transférées par elle.Les compétences conjointes et lescompétences transférées sont répartiessur la base du principe de subsidiarité.Les collectivités locales disposent dupouvoir réglementaire dans le domaine deleurs compétences, leurs décisionsréglementaires sont publiées au journalofficiel des collectivités locales.

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20146

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION

CONSTITUTION DE 2014

Article 138Les collectivités locales sont soumises, pour ce qui estde la légalité de leurs actes, à un contrôle aposteriori.

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I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION

CONSTITUTION DE 2014

ASPECT POLITIQUE : ladécentralisation territoriale vise àdonner aux collectivités locales descompétences propres, distinctes decelles de l'État, à faire élire leursautorités par la population et àassurer ainsi un meilleur équilibre despouvoirs sur l'ensemble du territoire.Dans cette perspective, ladécentralisation rapproche le processusde décision des citoyens, favorisantl'émergence d'une démocratie de

proximité.

Article 133Les collectivités locales sont dirigéespar des Conseils élus.Les conseils municipaux et régionauxsont élus au suffrage universel, libre,secret et direct, intègre et transparent.Les Conseils départementaux sont éluspar les membres des Conseilsmunicipaux et régionaux.La loi électorale garantit lareprésentativité de la jeunesse dans les

Conseils des collectivités locales.

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20147

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION

CONSTITUTION DE 2014

Article 139Les collectivités locales adoptent lesinstruments de la démocratieparticipative et les principes de lagouvernance ouverte afin d’assurer laplus large participation des citoyens etde la société civile dans la préparationde projets de développement etd'aménagement du territoire et le suivide leur exécution, et ce,conformément à ce qui est prévu par laloi.

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I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION

CONSTITUTION DE 2014

ASPECT FINANCIER : Indiscutablement,« un minimum d’autonomie financière estnécessaire pour la crédibilité du processus dedécentralisation ». L’accélération du processusde la décentralisation passe inéluctablement parla consolidation des ressources propres de cescollectivités. Condition essentielle de leur libreadministration, l'autonomie financière impliqued'abord que les collectivités disposent desuffisamment de ressources pour faire face àleurs compétences. Surtout, elle suppose qu'ellesdétiennent une part de souveraineté fiscale etfinancière, fondement des organisationspolitiques.

Article 135Les collectivités locales disposent de ressourcespropres et de ressources qui leur sonttransférées par l’autorité centrale, cesressources doivent être en adéquation avec lesprérogatives qui leur sont attribuées par la loi.Toute création ou transfert de compétences del'autorité centrale aux collectivités locales doits’accompagner d’un transfert des ressourcescorrespondantes.Les ressources qui proviennent de l’exploitationdes richesses naturelles peuvent être allouées àl’amélioration du développement régional sur leplan national.Le régime financier des collectivités locales estfixé en vertu de la loi.

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20148

I/ UN ENCADREMENT JURIDIQUE EN MUTATION

LES ASPECTS DE LA DECENTRALISATION

CONSTITUTION DE 2014

Article 136L’autorité centrale se charge de fournir des ressourcescomplémentaires pour intervenir au profit descollectivités locales, en application du principe desolidarité et suivant les modalités de la régulation et del’adéquation.L’autorité centrale œuvre à atteindre un équilibreentre les ressources et les charges locales.Les ressources qui proviennent de l’exploitation desrichesses naturelles peuvent être allouées àl’amélioration du développement régional sur le plannational.Article 137Les collectivités locales gèrent librement leursressources, dans le cadre du budget qui leur est alloué,selon les règles de la bonne gouvernance et sous lecontrôle de la justice financière.

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

L’autonomie financière des collectivités localestunisiennes est loin d’être suffisante.

‐Tant la modicité des ressources financières descollectivités décentralisées

‐ que leur faible implication dans la fiscalitélocale, constituent indubitablement des facteurssérieux qui freinent le processus de ladécentralisation.

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Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20149

II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

A/ La modicité des ressources financières

Les ressources mobilisables à la dispositiondes collectivités locales tunisiennesproviennent de la fiscalité locale, destransferts de l’Etat et des emprunts.

L’évolution de la structure des ressources descollectivités locales se présente comme suit :

17

2007 2008 2012 2013

RUBRIQUES

COMMUNES

CONSEILS DEGOUVERNO-RATS

TOTAL COMMUNES

CONSEILS DEGOUVERNO-RATS

TOTAL COMMU

NES

CONSEILS

REGIONA

UX

TOTAL COMMU

NES

CONSEILS

REGIONA

UX

TOTAL

1-RESSOURCESORDINAIRES

427,3 40,1 467;4 456,0 42,4 498,4 643.1 74.4 717.5 692.4 63.0 785.4

Ressourcesfiscales

243,8 12,2 256,0 252,1 13,2 265,3 311.9 12.7 324.6 358.8 16.3 375.1

Ressources nonfiscales

78,5 9,6 88,1 91,7 9,7 101,4 54.5 6.4 60.9 61.3 8.4 69.7

Quotepart surFCCL

105,0 18,3 123,3 112,2 19,5 131,7 176.1 30.2 206.3 196.2 34.6 230.8

2-RESSOURCESDEDEVELOP

132,8 550,4 683,2 147,6 584,5 732,1 100.6 25.1 125.7 76.1 3.7 79.8

Ressourcespropres

36,0 80,3 116,3 117,5 113,8 231,3 170.5 537.4 707.9 238.3 687.7 926.0

Créditsdélégués

96,8 470,1 566,9 30,1 470,7 500,8 34.3 644.0 678.3 56.0 808.5 864.5

3-RESSOURCESD’EMPRUNTS

26,1 2,6 28,7 24,6 1,9 26,5 24.2 1.8 26.0 33.5 1.5 35.0

TOTAL 586,2 593,1 1179,3 628,2 628,8 1257,0 872.1 1257.6 2129.7 1020.2 1560.7 2580.918

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION Depuis quelques années, cette situation connaît desdifficultés structurelles qui se rapportent essentiellementau caractère limité des ressources propres ainsi que cellestransférées par l’Etat.

Les résultats enregistrés durant la décennie 2001‐2010montrent une dégradation des déséquilibresfinanciers résultant de l’inadéquation entre lesmoyens financiers effectivement disponibles descollectivités locales et les charges en perpétuelleévolution relatives au fonctionnement et audéveloppement.

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

‐au niveau du rendement de l’outil fiscal local parrapport à celui de l’Etat, les recettes fiscales de l’ensemble descommunes représentent environ 2,4% des recettes fiscales del’Etat.

‐Ce rapport est très en deçà des taux enregistrés dans despays étrangers, tel qu’au Maroc 4,8%, en France 15,2%, enAngleterre 12%, en Allemagne 48% et aux Etats‐Unisd’Amérique 43%.

‐La variation de ces proportions constitue un indicateur surle degré de décentralisation dans les différents paysconsidérés.

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

‐L’absence d’une fiscalité spécifique condamne leconseil régional à se mouvoir dans, et par lessubsides de l’Etat. Le produit de la fiscalité du conseilrégional est extrêmement insignifiant, ne représentanten 2013 que 16,3 millions de dinars sur un total del’ensemble des recettes des conseils régionaux de 1560,7millions de dinars et sur un totale de recttes fiscaleslocale de 375,1 millions de dinars .

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

B/ La faible implication dans la  fiscalité locale,

En matière de fiscalité locale, le rôle de l’Etat est prépondérant et les collectivités décentralisées ne disposent, en fait, que d’un pouvoir fiscal assez résiduel. « En Tunisie, l’Etat est omniprésent tout au long de l’opération d’imposition : il crée l’impôt local, le gère et le recouvre ».

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

a) Le rôle prépondérant de l’Etat dans lagestion de la fiscalité locale

•Les collectivités locales ne bénéficient en matière de gestionde leur fiscalité que d’une compétence extrêmementmarginale.

•Le législateur les a purement et simplement neutralisé vis‐à‐vis de l’outil fiscal et elles ne disposent d’aucunpouvoir notable en matière de détermination desconditions générales de l’impôt local au triple niveau de lafiscalité foncière, de la fiscalité des activités économiques etde la fiscalité indirecte.

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

b) L’interdiction de créer des recettes fiscales

En vertu de l’article 34 alinéa 7 de la constitution du 1er juin 1959,l’attribution de l’ensemble du pouvoir fiscal au niveau national et localrelève de l’Etat.

De même, l’article 11 de la loi organique du budget des collectivitéslocales du 22/01/1997 prévoit que « le budget de fonctionnement descollectivités locales est alimenté par des taxes et redevances instituées par lecode de la fiscalité locale et toute ressource instituée ou affectée par la loi auprofit des collectivités locales ».

Il en résulte qu’aucun pouvoir de création de recettes fiscales n’estprévu au profit des collectivités locales, qu’il s’agisse desimpôts ou des taxes et redevances que ces dernières sontautorisées à percevoir.

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II/ UNE AUTONOMIE FINANCIERE INSUFFISANTE FREINANT LA DECENTRALISATION

c) Le recouvrement des impôts locaux relève des comptables de l’Etat

l’attribution exclusive du recouvrement des impôts locaux auxcomptables de l’Etat. C’est la conséquence du principe de l’incompatibilitédes fonctions d’ordonnateur et de celles de comptable.

Sur le plan organique, ceci se traduit par la séparation des servicesd’assiette et celui du recouvrement. Seuls les comptables publics relevant duministère des finances (direction de la comptabilité publique et durecouvrement) sont habilités à procéder au recouvrement des créancespubliques.

Mais ce principe est loin d’être absolu. Il trouve comme atténuation lapossibilité accordée aux communes d’instituer des régies de recettes d’impôtsrecouvrés par voie de rôle.

25

III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

A. AU NIVEAU DE LA FORME

Afin de prendre en considération la dimensiondécentralisatrice et d’ouvrir les perspectives aux collectivitéslocales pour décider plus librement de leur fiscalitéconformément au principe de la libre administration, il y alieu d’opter pour l’une des hypothèses suivantes :

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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

PREMIERE HYPOTHESE :

Insérer l’aspect fiscal tout entier des collectivités localesdans le cadre d’une loi qui revêt la forme d’un code defiscalité des collectivités locales, dont les chapitres sont classésen fonction des échelons de ces collectivités.

Cette loi renvoie ensuite à la promulgation de décretsétablissant les taxes et redevances revenant à chaque catégories decollectivité locale entre municipalités urbaines et rurales, régions etdépartements.

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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

DEUXIEME HYPOTHESE :

Insertion de l’aspect fiscal des collectivités locales au sein du code général des impôtscomme suit ;

1. Impôts, droits et prélèvements de nature fiscale au profit des collectivités locales dont l’insertion est proposée au sein du code général des impôts :

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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

Au niveau de la première partie du code relativeaux ressources de l’Etat : seront mentionnés lesprélèvements fiscaux dont l’affectation est proposée del’Etat au profit des collectivités locales,

Au niveau de la deuxième partie du code relativeaux ressources fiscales des collectivités locales,seront insérées les taxes foncières et les deux taxes surles établissements et hôteliers

29

III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

2. Les ressources propres locales (redevances pour services rendus), leurs insertion  est proposée au sein d’une loi spéciale et elles couvrent à ce titre les ressources suivantes :

Le reste des droits mentionnés actuellement dans le cadre du code de la fiscalité locale et qui ne sont pas insérés dans le code général des impôts

Les droits et redevances dont le recouvrement est autorisé au profit des collectivités locales

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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

TROISIEME HYPOTHESE :

Insertion de l’aspect fiscal des collectivités locales (inséréactuellement dans le cadre du code de la fiscalité locale) et sastructuration en fonction des différents échelons de collectivitéslocales au sein du code général des impôts.

Est également mentionnée la promulgation de décretsétablissant les taxes et redevances dons la perception estautorisée au profit des collectivités locales et leurstructuration en fonction de chaque échelon decollectivités locales : municipalités, régions et départements.

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III/ LES ORIENTATIONS DE LA REFORME DE LA FISCALITE LOCALE

B. AU NIVEAU DU FONDVoir présentation en arabe

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تقديم عــــام -

I - على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر االصالحاتالتطبيقية لھا

‐IIالمرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحات

- IIIجبائيــة اقتطاعات تحويل بالية المرتبطة االصالحات .مالية و

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باعتماد التوظيف في العدالة مزيد إضفاء األثمان ضبط في تصاعدية طريقة

بتصنيف وذلك المبني ² م المرجعية وتطبيق المغطاة المساحة حسب العقار كل داخل المساحة بعنوان المقابلة األثمان مستوى على قليال تعديلھا مع صنف الترفيع نحو القصوى حدودھا

االشكاليـــات

العقارات المبنية /المعلوم 1. سنة د م 40 بمحصول مردوده ضعف

الثورة احداث بعيد ليتراجع 2010 قبل 2011 سنــة د م 21 حوالي الى بلغت باستخالصات نسقه يتحسن ان

2012 دسنـة م30

حيث ضعيفة سنوية استخالص نسب % 22 التوالي علــى بلغت التثقيالت جملة من %14و%11و

التحصيل بجداول المسجلة التثقيالت وبقايا للمعلوم السنــــــوي

السنوات خالل المستخلصة غير السابقة

على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر االصالحات-Iالمحور التطبيقية لھا

المقترحات

35

المقترحات

الوطني والمعلوم المبنية العقارات على المعلوم إدماج• عليه يطلق أن يمكن واحد معلوم في السكن لتحسين

المحلية لصبغتھما بالنظر وذلك " السكن على المعلوم" مع واالستخالص التوظيف إجراءات تبسيط وقصد

الموحدة نسبه في بالتخفيض المعلوم عبء في التخفيض:يلي كما لتصبح واحدة بنقطة

)% FNAH 4و TIB % 8( % 12عوضا عن 11%)FNAH %4و TIB % 10( % 14عوضا عن 13%)FNAH % 4و TIB %12( % 16عوضا عن 15%)FNAH %4و TIB % 14( % 18عوضا عن 17%

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات

المبنية العقارات / المعلوم1. العمليات كثافة بين: المالئمة عدم من انطالقا(المبذولة التدخالت و

وصوال العقارات إحصاء مرحلة ) المعلوم استخالص مرحلة إلى المعلوم الستخالص السواء على والمعلوم المبنية العقارات على

السكن تحسين لصندوق الراجع والمباشر الصافي المردود وبيـن المعلوم من المحلية للجماعة الراجعفحسب المبنية العقارات على

االشكاليـــات

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المقترحات

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

دعيم • لة ت ديھا آمواص ي تس دمات الت ط الخ ة رب ليـة ات المحلي راء الجماع ھادة اإلب ى ش ول عل والحص

.العقاريـة المعاليمخالص بوجوبيةردعتركيز • نظام االستخالص على آليات التحفيز وال

بة يض بنس راء تخف تّم إج ان ي الغ %10ك ن المب مدمھم د تق األداء عن البين ب دة المط توجبة لفائ المس

ري وفى شھر فيف عللخالص قبل م ا والترفي في خطاين أخير م ى %750,الت ن % 2إل ھر م ل ش ن ك ع

.األشھر المتبقية من السنةاد• ركة اعتم دى الش وفرة ل ات المت دة المعطي قاع

وم للكھرباء والغاز لالتونسية ضبط الخاضعين للمعلالسنوي للمعطيات التحيينمع إقرار مبدأ

العقارات المبنية /المعلوم 1. والدقيقة الضافية المعلومات غياب اإلحصاء عمليات انجاز اطار في

تسمح لم باالداء المطالبين حول جداول بإعداد المحلية للجماعات على يساعد بما ودقيقة شاملة تحصيل االستخالص اجراءات مباشرة

الالزمة بالنجاعة الموارد وتحصيل

االشكاليـــات

37

المقترحات

بناءا المعلوم احتساب طريقة توحيد• الحقيقية التجارية القيمة على

الكثافة نظام عن بالتالي والتخليالسكانية

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المبنية غير االراضي/المعلوم2. يعزى المعلوم مردود ضعف• المتوفرة الوسائل تواضع جانب الى،•

لالستخالص المدخرات في التراكمي النقص إلى،•

العقارية من المعلوم قاعدة في التقليص والى •

إلى البلديات معظم لجوء جراء المناطق كثافة أساس على ضبطھا

على أساس على وليس العمرانية. التجارية القيمة

االشكاليـــات

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.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

ن التصدير • أتي م امالت المت م المع إخضاع رقرح ة المقت ع مالئم ات م ى المؤسس وم عل للمعل

.مراجعة مجلة االستثماراتبشروع

ام اعتماد • بة للخاضعين للّنظ نظام خاص بالنّستم ة ي الغ جزافي اد مب ك باعتم ديري وذل الّتقة ب نوعي رائح حس من ش أمر ض بطھا ب ض

اط دة النش ة المعتم ل بالطريق ع مواصلة العم مبة وم بالنس ى للمعل د األدن د الح ي تحدي فللخاضعين للنظام الحقيقي على أساس المساحة

المغطاة

المؤسسات /المعلوم3. من للتصدير المعد المعامالت رقم إعفاء•

التقليص شانه من المعلـوم احتساب قاعدة، المعلوم مردود من

شريحة من المتأتي المردود ضعف• التقديري للنظام الخاضعين باألداء المطالبين أحكام بمقتضى النظام ھذا مراجعة بعد خاصة. 2011 لسنة المالية قانون

الحد واستخالص توظيف اجراءات تشّعب• ذلك وانعكاس المؤسسات على للمعلوم األدنى، المردود علىالمتعلقة بعملية توزيع محصول الصعوبات •

المعلوم

المقترحاتاالشكاليـــات

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المقترحات

40من الفصل  IIIسحب احكام الفقرة •من مجلة الجباية المحلية المتضمنة

توظيف المعلوم تولي الجماعة المحلية على العقارات المبنية غير قابل

لالسترجاع في صورة عدم حصولھا من المعلوم على النزل منابھاعلى

نتيجة التصريح بمعطيات ناقصة .اومغلوطة

على النّزل المعلوما4.

على يثير المعلوم اشكاليات ال مستوى توظيفه واستخالصه

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

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المقترحات

االجازة معلوم5.

في د م1 من اقل( مردود ضعف )السنة

نتيجة عن بالمعلوم المطالبين عزوف *

الخالص التصاريح على المراقبة وضعف *

الجبائية

:إقرار إحدى الفرضيتين التاليتين*انون : لفرضية األولىا• إدراج ھذا المعلوم في ق

اص من خ اليمض ات المع رخص للجماع الماءا المحلية في استخالصھا ه بن تّم تثقيل وم ي كمعل

اء ع اعط عة م الت الخاض اء المح ى إحص علبط ي ض ة ف ات المحلي امش التصرف للجماع ھ

التعريفة ة• ية الثاني ع : الفرض ه م وم ودمج ذف المعل ح

المعلوم على المؤسسات وأخذه بعين االعتبار في ة ب طبيع ى حس د األدن بط الح ادة ض ار إع إط

.النشاط

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

االشكاليـــات

41

المقترحات

العروض على المعلوم6.

م د في 1اقل من (ضعف مردود )السنةنتيجة

عزوف المطالبين بالمعلوم عنالخالص

من قبل المجراةوضعف المراقبةالجماعات المحلية ابان اسناد .تراخيص اقامة العروض

وتوظيفه المحلية المعاليمإدماج المعلوم ضمن •من قبل الجماعات المحلية بمناسبة اسناد

رخصة إقامة الحفالت المنصوص عليھا بمجلة الجباية المحلية

مع

وفسح المجال في معلوم الرخصة الترفيع•للجماعات المحلية في تحديده بسقف يضبط الحقا بما يراعي ثمن عدد المقاعد بالطريقة

.المحتسبة حاليا

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

االشكاليـــات

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االسواق معاليم7.والتراتيب المنظمة التشاريعتعدد •

داخل لمسالك توزيع المنتجات مع تة ل ذات العالق الحيات الھياك صر وضعف الرقابة كان له األثر الكبياب اھرة االنتص اقم ظ ى تف علة و ارة الموازي وي والتج الفوض

ة ص الطاق ةتقل ة الجبائي والحيلولدون احكام التصرف في الفضاءات

،المعاليمالمستغلة واستخالص

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

إيجاد إطار قانوني او ترتيبي في •تنظيم لزمات األسواق واستخالص

ومالئمة أحكام مجلة المعاليمالمحاسبة العمومية ترتيبا على ھذا

.التنظيم

43

االسواق معاليم7.رزت • ة أب ة منظوم ورة ھشاش الث

تخالص اليماس ى مع واق عل األسات درة الجماع دم ق توى ع مسى تلزمين عل ة والمس المحليذه ات تبتيت ھ مواصلة انجاز عملي

ق يم و المراف ي تنظ تحكم ف الة وارد المترتب سيرھا وتحصيل المى ى ال ا افض تغاللھا بم ن اس ع

،تراجع ھام في المردود

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

الواجبة داخل المعاليمإصالح •المعلوم األسواق باختزالھا في

العام للوقوف ومعلوم الداللة une(واقرار نسبة اضافية

majoration ( يتم تحديدھا علىاساس المردود الحالي الجملي

.المقترح حذفھا للمعاليم

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االسواق معاليم7.

دد • اليمتع ة المع الواجبين ي ح واق ف ل األس داخن ام م ب الھ ان الجان

اتىمردودھا باالساس يتام للوقوف من المعلوم الع

.ومعلوم الداللة

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

فصل المعلوم الخاص • المعاليمللوقوف من قائمة

وادراجه في اطار الجبائيةة صالخا االمالكاستغالل

.للجماعات المحلية لقاء ثمن

45

اإلشغال الوقتي للطريق معاليم8.

:العامر • تخالص تعث ات االس عملي

رة ة لكث اليمنتيج المعا ام بھ دم االلم توجبة وع المسھا عوبة استخالص وص

. بالحاضر

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

:كما يلي المعاليمإعادة تصنيف ھذه إشغال وقتي بصفة منتظمة أو مستمرةمعلوم ‐

ويھم خاصة أصحاب المقاھي والمطاعم والنصبات تثقيل المعلوم لدى القارة حيث يقترح ان يتم

قصد استخالصه القابض بموجب جدول تحصيل تلقائيةالسنة الموالية في صورة عدم دفعه بصفة

ويھم خاصة بعض معلوم إشغال وقتي ظرفي -المھن والمنشآت الظرفية وكذلك إشغال الطريق

العام بمناسبة حضائر البناء وقد تم اقتراح اإلبقاء .على الطريقة المعتمدة حاليا الستخالصه

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:معلوم االشھار9.ى • وم عل ين المعل ق ب عوبة التفري ص

العالمات االشھارية المركزة من طرف ة الت التجاري حاب المح ين اص وب

الطريق زة ب ھارية المرك ائز االش الركة ركات المختص رف الش ن ط ام م الع

ي ن ال والت ديات يمك ى للبل دعوة ال الاحة ة المس ت قيم ة إال اذا كان المنافس

ن ر م تغاللھا اكث راد اس أد 100الماألمر واردة ب ة ال اد التعريف باعتم

1998لسنة 1428عدد

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

النسبة الى عقود اللزمات خاصة بيقترح ترك المجال المبرمة مع الشركات المختصة،

الى الجماعات المحلية في خصوص اختيار صيغة الترخيص

باعتماد التعريفة الواردة باألمر مباشرة اما•صيغة ال توفر ضمانات المنافسة ( المذكور

)والشفافية في اختيار الشركة المرخص لھا

والتي عن طريق الدعوة الى المنافسة او•اثبتت التجربة انھا توفر موارد مالية افضل .بكثير مما توفره صيغة الترخيص المباشر

47

معلوم الّذبح ومعلوم المراقبة 10.

:الصحية

كثرة جانب إلى اإلشكالية تتمثل التعريفات

مردود ضعف في وبالخصوص المعلومين

الصحية المراقبة معلوم.اللحوم على

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

معلوم ذبح الحيوانات بالمسالخ بمكوناته الّثالثإدماج •معلوم ذبح ومعلوم اإلقامة ومعلوم استعمال التجھيزات :

يستخلص لدى الجماعة المحلية التي ضمن معلوم وحيد والترويج، يتم بھا الذبح

عمليات الرقابة وكذلك المعلوم الموظف بعنوان وتبقى •المراقبة الصحية على اللحوم سارية المفعول طبقا

،للتراتيب الجاري بھا العمل

فقط العمل بالتنسيق مع الھياكل المدخلة ،على يتعين •.مردودھاوتحسين المعاليمتفعيل اليات استخالص ھذه

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بالمقابرمعلوم منح التربات 12.

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

يكتسي المعلوم صبغة محلية بحتة ويقترح المشابھة له المعاليمادراجه على غرار

ضمن ... )نقلغسل،: الموتىدفن مصاريف (القانون الخاص بالموارد الذاتية للجماعات

ھذه تحديد في مع فسح المجال لھا المحلية باقتراح حد أدنى وحد بكل حرية أو المعاليم

.أقصى للمعلوم

49

مستوى على القباضات تشكو

الجماعات موارد في التصرف المنظومات في كبيرا نقصا

.االعالمية والتجھيزات

في المختصة القباضات مثلت او قباضة 48( البلدي التصرف

جملة من%26 حوالي )اكثر بحسابية المكلفة المالية القباضات والبالغ المعنية البلديات ومالية.بلدية 264 حاليا عددھا

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

" رفيق "تعميم منظومة •المعتمدة للتصرف في موارد الدولة لتشمل الموارد الراجعة

.للجماعات المحلية

المرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحاتII‐المحور

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ثلث حوالي أي بلدية 83 ھناك

او مالية قباضات تتبع البلديات طقھا منا خارج متواجدة بلدية

.الترابية مجموع داخل العامة التأطير نسبة تبلغ

النسبة ھذه وتتقلص % 20 القباضات بين لتتراوح الوالية حسب النسبة ھذه القباضات مستوى في % 19و12

في وتنخفض والية15 :ل المنتمية المتعددة القباضات مستوى

%16 حدود الى االختصاصات

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

إقرار خطة محاسب للجماعة المحلية ودعمھا من خالل إجراءات االنتداب والتكوين

العموميين للمحاسبين الحالي السلك إطار في إما • نسبة من خماسية وبفترات تدريجيا بالترفيع التصرف في المختصين المحاسبين عدد في التغطية

إلى%20 حوالي من المحلية الجماعات مالية في80% جماعة لكل اإلداري التنظيم داخل إدماجھا أو•

المحاسب إبقاء مع ميزانيتھا على وتأجيرھا محلية المحافظة إطار في المالية وزارة لمراقبة خاضعا بالصرف اآلمر وظيفتي بين التفريق مبدأ على

.والمحاسب

المرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحاتII‐المحور

51

الديون استخالص تقادم اجل حصر دون يحول سنوات4 في المحلية ومعاضدة اإلجراءات في التخفيف ما ظل في االستخالص مجھـود من عموما المحلية المعاليم به تتسم

. المستوجبة الفردية مبالغھا ضعف

.I على مستوى مجلة الجباية المحلية واألوامر التطبيقية لھااالصالحات:

المقترحاتاالشكاليـــات

الديون استخالص تقادم اجل توسيع• عـن عوضا سنوات 10 إلى المحلية

التخفيف من يمّكن بما وذلك سنوات4 مجھـود ومعاضدة اإلجراءات من

المعاليم به تتسم ما ظل في االستخالص مبالغھا ضعف من عموما المحلية . المستوجبة الفردية

المرتبطة بالوسائل وذات الصبغة العامة االصالحاتII‐المحور

52

Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 201427

التشخيصالعنصر

- المحور IIIاقتطاعات تحويل بالية المرتبطة االصالحات جبائيــة

من خالل اسناد الالمركزيتكريس البعد الجديد يتضّمن الدستورومشتركة مع ذاتيةالجماعات المحلّية صالحيات اوسع ذات صبغة

في اطار يرتكز على اقرار الموارد ومنقولة منھا السلطة المركزية ياخذالمالئمة لھذه الصالحيات وھو ما يقتضي تركيز نظام مالي

:باالعتبار)واالقاليمالبلديات والجھات (الھيكلة الجديدة لمستويات الالمركزيةمن ناحية

مصادر التمويل المالئمة بين الموارد الّذاتية للجماعات اخرىومن ناحية واالعتماداتالمحلية واالقتطاعات المخصصة لفائدتھا من الجباية الوطنية

لھا من ميزانية الدولة بما يمكن ھذه الجماعات من تقرير مصيرھا المتاتية.الخدمات الى المواطن واسداءوتحّمل مسؤوليتھا في مجال التنمية المحلية

االصالحات المرتبطة

بالية تحويل اقتطاعات جبائيــة

53

المقترحاتالعنصر

مستوى على الجبائية التحويالت

الجماعات لفائدة لمقترحا المحلية

عليھا التنصيص المجلة صلب

لالداءات العاّمة

تعزيز القدرات المالية وتمويل ميزانية للجماعات المحلية •:التالية الجبائيةالتحويالت باجراء

ام• ة االخص ة الجبائي وان المحمول بة لألع ورد بالنس ن الم م.أجورھم على ميزانيات الجماعات المحلية

على القيمة المضافة االداء مردودمن سنويةنسبة •ة االستحالصاتمن سنويةنسب • اليم من النحقق ذات أخرى مع

ات ديھا الجماع ـي تس دمات الت ة بالخ ة أو ذات عالق بغة محلي صـل وان مث ذا العن ا بھ ي تتحملھ اليف الت ة أو التك ـمالمحلي معاليـــ

ة دة العقاري ا ،الجـــوالن والتسجيل والقيمة الزائ دھا الحق تّم تحدي يّور ـة وتط ـل الالمركزيــ اق تمويــ خيص آف ـد تش ل مزيـ ي ظ ف

. المـوارد الّذاتية للجماعات المحلية

-المحور IIIجبائيــةالمرتبطة بالية تحويل اقتطاعات الصالحاتا

54

Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 201428

المقترحاتالعنصر

مستوى على ةماليال التحويالت

لفائدة الدولة منالمحلية الجماعات

الجھات بين المالية الفوارق تعديل آليات تدعيم مواصلة• موارد تدعيم خالل من خصوصا المحلية والجماعات.المحلية الجماعات بين التعاون صندوق

المحلية الجماعات بين االعتمادات توزيع آلية اعتماد• مقاييس وضبط للتنمية ومحلي جھوي صندوق"عبــر واالستثمار التسيير بعنوان معينة بنسب المنح توزيع

.الذاتية الموارد استخالص ومجھود

-المحور IIIجبائيــةالمرتبطة بالية تحويل اقتطاعات االصالحات

55

CONCLUSION GENERALE En dépit des réformes progressives, le système definances locales mis en place en Tunisie ne semble paspouvoir doter les collectivités décentralisées desmoyens financiers suffisants leur permettant de seprévaloir d’une véritable autonomie par rapport aupouvoir central de l’Etat.

Ceci se confirme tant au niveau des possibilités demobilisations de ressources propres, qu’au niveau del’autonomie de la décision financière.

56

Décentralisation et réforme de la fiscalité locale

M. Slim BESBES

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 201429

CONCLUSION GENERALE

Il est préconisé de rétablir les équilibres financiers auniveau local dans le but de permettre la pleine expressiondu pouvoir financier local.

Dans cette perspective, le soubassement des ressourceslocales sur le financement par la fiscalité apparaîtcomme un moyen de financement naturel et primordial, Ilest certainement en parfaite symbiose avec le principe del’autonomie des collectivités locales et facteurconsolidateur de la décentralisation.

57

Merci

Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1

1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Décentralisation et marchés publics

M. Ahmed FEHRI

Conseiller à la Haute Instance de la Commande Publique (HAICOP)

الباب السابع من الدستور التونسي يؤّسس السلطة المحليّةعلى الالمركزيّة

المحلّية الحوكمةتطّبق قواعد

المسؤولّية والمسائلة الشفافّية/ التشارك

تتخذ قراراتھا بصفة مستقلّة عن المركز

تبرم صفقاتھا إلنجاز المشاريع تضبط حاجياتھا من مشاريع تنموّية

الجماعات المحلّية تتمّتعالمالّية باإلستقاللّية بالشخصّية القانونّية

© 2014 – ONMP 2

Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2

تدعيم الالمركزيّة في الصفقات العموميّة من أھّمالمحاور الواردة ببرنامج إصالح منظومة الصفقات العموميّة

الذي يشمل

.Iتبسيط وتوضيح اإلجراءات

.II في الصفقات العمومية والنجاعةالرشيدة الحوكمةقواعد إرساء

.IIIالعمومية الصفقات بحوكمة المعنية الھياكل تنظيم

.IV المحلّية والالمركزّية الحوكمةتدعيم

.Vوقواعد النزاھة أخالقيات منظومة الصفقات العمومية تدعيم

© 2014 – ONMP 3

دور الصفقات العمومية في تنميةاالقتصاد الوطني

.خ.م.من ن 18%أشغال % 63

9201 حوالي الصفقات لجان أنظار على عرضت 2013 سنة خالل.د.مليون 4.000بـ تقدر جملية بقيمة ملف

Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3

دور الصفقات العمومية في التنمية الجھوّيةوالمحلّية

تأثيرھا المباشر علىاالستثمار والتشغيل

تطوير القطاعات الجديدة

دعم المؤسساتوالمنتوج الوطني

تنشيط الدورة االقتصادية

إلى أي مدى يستجيب األمر المنظّم للصفقات العموميّة إلى متطلّبات الالمركزيّة؟

المنّظمة التراتيبمظاھر تكريس الالمركزّية في -1للصفقات العمومّية

آلّيات تدعيم الالمركزّية في الصفقات العمومّية -2

Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 4

التراتيبمظاھر تكريس الالمركزيّة في -1المنظّمة للصفقات العموميّة

على المستوى الھيكلي

الجھوّيةمراقبة المصاريف مجالس بلدّية(

جھوّيةمجالس مؤّسسات التعليم العالي

) جھوّية مندوبّيات

مراقب الدولةبالنسبة للمؤّسسات العمومّية

والمنشآت العمومّية)المؤّسسات الصحّية(

التراتيبمظاھر تكريس الالمركزيّة في -1المنظّمة للصفقات العموميّة

على المستوى الھيكلي

الجھوّيةمراقبة المصاريف مجالس بلدّية(

جھوّيةمجالس مؤّسسات التعليم العالي

) جھوّية مندوبّيات

مراقب الدولةبالنسبة للمؤّسسات العمومّية

والمنشآت العمومّية)المؤّسسات الصحّية(

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 5

على المستوى الھيكلي

لجان مراقبة الصفقات للمندوبّيات

للفالحة الجھوّية

لجان بلدّية لمراقبة الصفقات

العمومّية

جھوّيةلجان لمراقبة الصفقات

على المستوى الوظيفي

الجھوّيةتحديد قائمة المشاريع بحسب الوزارات

بضبطيتعلق2012سبتمبر4فيمؤرخ2012لسنة1711ددعـــــرأمالجھويةالصبغةذاتوالتجھيـزالتصّرفنفقاتنوعية

على سبيل المثالـالتربيةوزارة

الجھويةالمندوبياتمقراتبناءللتربيةالجھويةوالمراكزللتربية

وتوسيعھاالمستمروالتكوينوتوسيعھااالبتدائيةالمدارسبناءـالمدرسيةوالمبيتاتالمطاعمبناءـ

وتجھيزھاوتوسيعھااإلعداديةالمدارسبناءـ

التقنيةاإلعداديةوالمدارسالثانويةالمعاھدبناءـ

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6

على المستوى الوظيفي

7لمراقبة الصفقات من الجھوّيةاللجان إختصاص اسقففي الترفيعماليين دينار في صفقات األشغال 10ماليين دينار إلى

من الجھوي العمومي للمشتري أوسع صالحّيات إعطاء‐العمومّية الصفقة ومراقبة وإبرام إعداد خالل

في التشاركّية المقاربة تدعيم عبر المحلّية الحوكمة تدعيم ‐.الجھوّية الحاجيات تحديد

على المستوى الوظيفي

تكريس فعلي للتمييز اإليجابي بين الجھات

من نسبة تخصيص مع حصص إلى الصفقة توزيع‐)المحليّ ( الصغرى للمؤّسسات الصفقات

:التالية الحاالت في المباشر بالتفاوض صفقات إبرام امكانّية ‐ يتمّ التي العمومّية األغلبّية ذات والمنشآت المؤّسسات مع *‐

إجراءات إطار في أة الجھوّية التنمية برامج إطار في بعثھا.إجتماعّية صبغة ذات

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 7

تدعيم الوسائل المادّية

والبشرّية داخل الجھات

بالنسبة للمتصّرفين في الصفقات العمومّية

وضع تدابير مصاحبة

بين المواطن والجماعات المحلّية و بين التشاركّيةتدعيم المقاربة الجماعات المحلّية فيما بينھا بشأن ضبط الحاجيات وتحديد المشاريع

التنموّية

والبلدي الجھويتدعيم القدرات في لجان مراقبة الصفقات على المستوى

الكتابات القاّرة للجان مراقبة الصفقات

وضع تدابير مصاحبة

إدراج مسألة تكوين اإلطارات التي تراقب الصفقات ضمن اإلستراتيجّية الوطنّية الجھويعلى المستوى

للتكوين التي بصدد اإلعداد من قبل المرصد الوطني للصفقات

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 8

حياد لجان مراقبة الصفقات

التركيبة

المھام

وضع تدابير مصاحبة

تدعيم الرقابة الالحقة والتدقيق وتخفيف الرقابة السابقة على و الصفقات التي تبرمھا الجھات الشراءات

والمساواة والمنافسة الشفافية

2015 جانفي 12015 جانفي 31

2015مارس 201502فيفري 02

01إشھار مشروع الصفقة عدد 2015فيفري 25بتاريخ

إعداد المخّطط التقديري لمجموع الصفقات

السنوّية جانفي 31

2015 إعالم لجنة

مراقبة الصفقات بالمخّطط التقديري

إشھار المخّطط التقيريالسنوي

اإلعالن عن الدعوة العاّمة

للمنافسة بالنسبة

للصفقة عدد 01

Décentralisation et marchés publics M. Ahmed FEHRI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 9

والمساواة والمنافسة الشفافية

(1)

Référence(2)

Marché(Intitulé)

(3)

Date prévisionnelle de publication

de l’avis de pré-qualif.

(4)

Date prévisionnelle de lancement

de l’appel d’offres

(5)

Date prévisionnelle de remise

des offres

(6)

Date prévisionnelle de

signature du

marché

(7)

Durée prévisionne

lle d’exécution du marché

[…] […] […] […] […] […] […]

[…] […] […] […] […] […] […]

3- A préciser s’il est prévu une étape de pré-qualification

والمساواة والمنافسة الشفافية

Description de la méthode d'acquisition et de passation

des marchés

Préparation du processus

Processus d'appel d'offres

Processus d'évaluation

Contrôle préalable et attribution du marchés

Description

Mode de

pasation

financeme

nt

Méthode*

estimation Dossier

d'appel d'offres

Non Obj.

Publication

Remise des

offres

Ouverture ÉvaluationRappo

rt

Commission de contrôle des

marchés

Affichage de

l’attribution

ApprobationNon

objection

Notification

Bailleur de

fondsdes plis Des offres

de l'attribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier 4 

Partenariat et coopération 

décentralisé / Partenariat 

Public‐Privé  

Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation

M. Slim BOUJEMAA

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation

Pr. Slim BOUJEMAA

Universitaire et Expert CILG ‐ VNGI

CONTEXTE GENERAL (1)

• Pays en phase de transition démocratique et Nouvelle constitution consacrant définitivement le principe de la décentralisation• Instabilité des instances actuelles de gouvernance municipale c'est à dire les délégations spéciales• Manque de confiance entre municipalités et citoyens • Recrutement définitif de milliers d'ouvriers de chantiers jadis payés par les conseils régionaux et explosion conséquente de la masse salariale dans certaines communes

Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation

M. Slim BOUJEMAA

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CONTEXTE GENERAL (2)

• Changement du statut de la police municipale• Difficultés financières aigues dans une majorité des communes• Absence d'une vision stratégique et d'une véritable planification municipale• Absence de données fiables et mises à jour à l'échelle locale• Faiblesse des ressources humaines disponibles et de leur encadrement

OPPORTUNITES

• Choix irréversible de la décentralisation via sa constitutionnalisation  

• La nouvelle constitution se traduira nécessairement par la reprise des lois fondamentales organisant l'activité municipale (LOC, CFL)

• Elections prévues des nouveaux conseils municipaux (fin 2015 ou début 2016 ??)

• Nouveaux rapports entre les municipalités et les OSC

• Nouveaux rapports entre les municipalités et les citoyens via la création des espaces citoyens

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M. Slim BOUJEMAA

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RISQUES ENCOURUS ET DEFI MAJEUR

RISQUES• Ralenti ou blocage de la mise en œuvre du processus de 

décentralisation• Lois fondamentales organisant l'activité municipale tardant 

à sortir• Difficultés financières des communes non résolues• Faiblesse des RH communales non atténuée 

DEFI MAJEUR

La faiblesse des moyens et en attendant la mise en œuvre de plans de redressement efficaces          recours aux modes de financement alternatifs dont notamment : le partenariat public‐privé (PPP) et l'intercommunalité.

PPP : DEFINITION

• Une nouvelle loi est nécessaire pour remplir le vide juridique étant donné que la loi de l’année 2008 relatif au régime des concessions, n’a pas apporté une définition claire du PPP… 

• Le  PPP est défini comme un contrat de partenariat en vertu duquel l’Etat s’associe à un partenaire privé pour réaliser un projet d’une utilité publique. 

• Il se traduit par « une alliance pour réaliser un projet commun » ce qui suppose l’instauration de relation de confiance, de solidarité et d’association entre les partenaires.

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PPP : HISTORIQUE

• De 1998 à 2008, les concessions étaient traitées au cas par cas, en s'appuyant sur des lois, décrets, cahiers des charges et arrêtés.• La loi n°2008‐23, relative au régime des concessions, a prévu la répartition des risques entre le concédant et le concessionnaire et fixe les procédures de choix des concessionnaires. • Le choix du concessionnaire ne se fait qu'après appel à la concurrence : il peut être choisi soit après consultation ou par voie de négociation directe en cas d'appel à la concurrence infructueux, en cas d’urgence à assurer la continuité du service public ou lorsque l'exécution ne peut être confiée qu'à une personne déterminée (projet innovant, brevet d'invention…).

PPP : AVANTAGES (1)

• Le recours au PPP permet au public de développer une infrastructure économique avec endettement et risques moindres. • Bénéficier de l'efficacité et de l'expérience du secteur privé pour diriger des services publics et améliorer leur qualité tout en laissant à la personne publique le contrôle stratégique du service.• Optimisation du rapport coûts‐résultats via une meilleure gouvernance générale, le respect des délais de réalisation et des budgets consentis. 

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PPP : AVANTAGES (2)

• Le transfert des risques aux privés permet de réduire le coût global des risques liés à un projet ce qui permet d'optimiser le rapport coûts‐résultats du secteur public et elle compense généralement toute augmentation de coût résultant d'un financement par emprunts privés et non par emprunts publics.

• Il faudra élargir le partenariat public‐privé (PPP) au champs social, en y associant la société civile.

INTERCOMMUNALITE : POURQUOI

• Décentralisation et transfert de pouvoir et de responsabilités à l'échelle locale. Est‐ce qu’une commune seule pourra assumer de nouvelles compétences parfois trop lourdes du fait des coûts et des risques qu’elles impliquent.• La coopération intercommunale représente un outil efficace et durable permettant aux municipalités d’améliorer l'efficience et  la qualité des services• La taille réduite d'une commune porte atteinte à son éligibilité pour certains projets si elles ne s'associent pas à d'autres communes pour y accéder.• Economies d'échelle, partage des investissements et des risques, usagers plus nombreux sont autant d'avantages générés par l’intercommunalité.

Partenariat Public Privé et Coopération Intercommunale au service de la Décentralisation

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INTERCOMMUNALITE : PIEGES A EVITER

• Recours à l'intercommunalité pour résoudre des problèmes immédiats. Une coopération pérenne s'inscrit en effet  dans le temps.• Hétérogénéité des visions, politiques et approches entre communes partenaires• Comportement dominateur des grandes municipalités ou des municipalités "pivot" qui ont initié l'action de coopération. L'égalité entre partenaire est donc un principe de base.• Tentative de chaque partenaire de maximiser ses bénéfices au détriment des autres (garder au maximum les équipements intercommunaux chez lui par exemple).

INTERCOMMUNALITE : CONDITIONS DE REUSSITE

• Une simple volonté ne suffit pas si le projet en intercommunalité n'est pas une nécessité pour les partenaires• Nécessité d'une vision partagée (objectifs communs, qualité recherchée...) et ne pas se suffire des gains financiers potentiels• Nécessité de concessions mutuelles en acceptant de perdre une partie de ses pouvoirs 

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INTERCOMMUNALITE : DOMAINES DE COOPERATION POSSIBLES

• Organisation municipale• GRH• Travaux publics, transport et environnement• Urbanisme et marketing territorial• Planification et développement économique local• Services juridiques (résolution des problèmes fonciers)• Loisirs, cultures et tourisme• Services protection de l'ordre• Formation et de développement professionnel• Technologies de l'information et informatisation• Développement des bases de données locales, tableaux de bord de gestion...

INTERCOMMUNALITE : MODE D’EMPLOI

• Identification des tâches • Définition des objectifs généraux et des objectifs à court terme (modèle SMART)• Conception de la structure de l'organe de gestion• Démarche, plan d'actions, jalons ... (4 phases : orientation, préparation, mise en œuvre, suivi et maintenance)• Evaluation et optimisation (planifier, exécuter, vérifier et agir) : Les activités planifiées  sont‐elles réalisées ? Si elles le sont, le sont‐elles de manière satisfaisante ? Quels sont les aspects à améliorer au cours des prochaines étapes ?

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 8

INTERCOMMUNALITE A TRAVERS L’EXPERIENCE CILG

Le CILG est en cours de mise en place d'un projet pilote intercommunal de "collecte et gestion de déchets hospitaliers" dans le gouvernorat de Siliana, d'un coût global évalué à 320 000 dinars environ, dont 150 000 dinars apportés par CILG,     65 000 dinars par 6 communes du gouvernorat de Siliana, 50 000 dinars d'un prêt Souk Ettanmia et le reste est apporté en autofinancement par la jeune promotrice privée du projet. 

INTERCOMMUNALITE ET PPP : PROBLEMES COMPTABLES

Ces nouveaux modes de gestion projets feront appel impérativement à de nouveaux modèles de gestion comptable dans la mesure où ils nécessitent des montages financiers particuliers, font appels à des modes de passation de marchés différents (public/privé), nécessitent un partage des coûts (dont les frais généraux, et le partage des frais de maintenance et de réparation), bénéfices  et responsabilités entre partenaires, et un traitement spécifique des litiges financiers en cas d'échec et de résiliation du contrat de partenariat.

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecinsdentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

Trésorier du Syndicat Tunisien des MédecinsDentistes de Libres Pratiques (STMDLP)

Mission du médecin dentiste.  

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2

• Soins (Conservation des dents)

• Soins au Laser (conservation de la gencive)

• Prothèse(Mastication, Phonation, Esthétique, prothèse maxillo‐faciale)

• Chirurgie(Extraction, Implantologie, Tumeurs)

• Orthodontie(mastication et esthétique)

Toutes ces prestations se complètent et s’interagissent pour avoir un état de santé buccale sain qui permet un développement physique et sociale du tunisien.

Infrastructure en Médecine dentaire 

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3

Dans le secteur privé

• En Tunisie, il y a environ 3900 médecins dentistes, dont 80% exercent en libre pratique, l’équivalent de 3200 cabinets privée répartie sur l'ensemble du territoire de la république. 

Au secteur publique

2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis 2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis 

2 centres hospitalo‐universitaires à 

Sousse 

2 centres hospitalo‐universitaires à 

Sousse 

1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax 1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax 

278 dispensaires et H Régionaux  qui ont 

475 fauteuils

278 dispensaires et H Régionaux  qui ont 

475 fauteuils

Clinique dentaire de Monastir

Clinique dentaire de Monastir

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4

Publique Privé

Notre partenaire La CNAM ????

• Les citoyens jouissant de la couverture sociale (CNAM) et qui peuvent se soigner dans des cabinets privées ne représentent que  30% des affiliés. 

• Le plafond est  faible, il varie entre 250 et 400 dinars pour chaque famille et implique la médecine générale, la pharmacie, la biologie, la médecine dentaire, provoquant une réticence à  aller chez le dentiste. 

• Le pouvoir d'achat du citoyen est faible.

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5

Propositions des médecins dentiste

• Soutenir le droit du citoyen tunisien à se faire soigner. 

• Attribuer un plafond spécifique à la médecine dentaire.

• La création d'une carte à puce permettant au adhérents le libre choix de se soigner dans le secteur public ou privé.

• Elargir la liste des interventions remboursé suivant le développement scientifique et l'intérêt du patient. 

• Supprimer la TVA sur les services de santé.

Conclusion 

• L’amélioration de la couverture sociale du citoyen, améliorera sa qualité de vie ,sa santé et son développement.

• Faciliter l’accès du citoyen dans les structures privées pour avoir une meilleur prise en charge.

====épargner l’état d’un investissement supplémentaire et gérance complexe du matériel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier 5 

Les politiques budgétaires et 

l'affectation des ressources 

dans le cadre d'une 

 décentralisation

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOURDirecteur Général de l'Autorité de Contrôle de la Microfinance

Décentralisation , Microfinance et Inclusion

Financière

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 2

Plan

- La Microfinance et la décentralisation

- La Microfinance en Tunisie

- La vision concertée pour le développement de la

Microfifnance

- Le cadre réglementaire

- L’Autorité de Contrôle de la Microfinance

- Les acteurs du marché

- L’inclusion financière

La Microfinance et la Décentralisation

La décentralisation de l’économie est une notion capitale en

matière de développement local elle ne doit pas être l’occasion pour

l’Etat pour se désengager de ses responsabilités en matière

économique .

Il revient à l’Etat d’aider les populations locales à s’émanciper

de son influence et de celle des grandes entreprises

L’Etat doit aider les gens à compter sur eux même et leur

fournir les moyens d’y parvenir

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 3

La Microfinance et la Décentralisation

Avec un cadre législatif et réglementaire adéquat ,la

Microfinance peut jouer un grand rôle dans le développement

économique et social des régions et contribuer durablement et

significativement à la création d’emplois.

La Microfinance et la Décentralisation

Les services de la microfinance s’adressent globalement à

une clientèle traditionnellement exclue du secteur bancaire classique.

Par une méthodologie adaptée et une implantation

décentralisée basée sur la proximité, les institutions de

microfinance (IMF) contribuent à la résolution des problèmes liés aux

inégalités, la pauvreté, le chômage …

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 4

La Microfinance outil de Décentralisation

• La révolution du Jasmin Janvier 2011

• Centralisation, Inégalité, taux de pauvreté élevé, chômage…

• Microfinance: Outil de lutte contre les inégalités

La Microfinance en Tunisie

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 5

Vision concertée pour le développement de la Microfinance en Tunisie 2011-2014

Cette vision se résume comme suit : Une microfinance

socialement responsable et pérenne qui, à travers l'accès pour le

plus grand nombre de personnes à des services financiers de

qualité, contribue à la lutte contre l’exclusion financière, au

développement harmonieux des régions et à la consolidation du

tissu économique.

Vision concertée pour le développement de la Microfinance en Tunisie 2011-2014

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 6

Vision concertée pour le développement de la Microfinance en Tunisie 2011-2014

Le cadre réglementaire Ce nouveau cadre réglementaire vise essentiellement à :

Elargir la forme juridique des intervenants,

Diversifier des produits offerts par les IMF aux opérations demicro assurance,

La mise en place des mécanismes de restructuration desacteurs,

La mise en place des procédures de bonne gouvernancegarantissant une meilleure transparence de l'activité des IMF,

Le renforcement de la supervision des IMF par la créationd'une Autorité de Contrôle de la Microfinance indépendante,

L'amélioration de l'organisation du secteur par l'obligation desinstitutions de microfinance d'adhérer à une associationprofessionnelle.

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

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L’Autorité de Contrôle de la Microfinance : Rôle et prérogatives :

C’est un comité doté de la personnalité morale et de l'autonomie

financière . L’ACM est chargée notamment de :

• instruire les dossiers d’agrément des institutions de microfinanceet d’émettre un avis à leurs propos,

• contrôler sur pièces et sur place les institutions de microfinance,leurs unions et les associations qui ont procédé à la filialisationde leur activité,

L’Autorité de contrôle de la microfinance : Rôle et prérogatives :

• prononcer des sanctions administratives, à l’exception duretrait d’agrément, en cas de violation des dispositions dudécret-loi 2011-117 portant organisation de l’activité desinstitutions de microfinance et de ses textes d’application,

• mettre en place un système de centralisation des risques dusecteur

• émettre son avis au ministre des finances sur la législationrelative à la microfinance.

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 8

Les Acteurs du Marché

AMC289

Implantées dans toutes les délégations

de la Tunisie

A fin 2013: plus de 587 mille crédits d’une

valeur de 553,8 MD

ENDA 77 Antennes reparties sur les 24 gouvernorats

Clients Actifs 235 000

A fin 2013 :Nombre Prêts octroyés : 1,466

millons

Valeur des Prêts octroyés: 1121,2 MDT

SA

Société Taysir

+

3 Autres demandes en cours d’étude

La microfinance et l’inclusion financière diffèrent au niveau du

périmètre : le champs de l’inclusion financière est plus vaste que celui

de la microfinance.

L’inclusion financière s’entend alors comme l’état ou toute

personne et entreprise a accès à une gamme de services financiers

adaptés à ses besoins et à ses capacité, proposés de façon

responsable et pérenne par des institutions formelles.

L’Inclusion Financière

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 9

Au niveau des bénéficiaires, l’inclusion financière ajoute à la

microfinance toute personne et entreprise peu ou mal servie par le

secteur financier actuel: les PME mais aussi, par exemple, les

utilisateurs des transferts sociaux de la part de l’Etat via les agences

de la Poste , les exploitations agricoles hors champs de la

microfinance…

L’Inclusion Financière

Source : étude IF 2012 ADA-MicroMed

Quantification de la population cible de l’inclusion financière

Population cible IF

au microcrédit

entreprises3.7 mln 1.2 mln

Particuliers

3.45 mln

Dont éligibles

950 000

245 000 245 000Micro et très petites

Actualisation de la Vision concertée

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

M. Mahmoud Montassar MANSOUR

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Inclusion Financière

Au niveau international l’inclusion financière (IF) est devenue une

priorité sur l’agenda du développement.

L’inclusion financière, entendue comme le niveau d’accès etd’utilisation des services financiers formels de la population d’unpays donné , a une incidence positive sur la réduction de lapauvreté, la production de valeur ajoutée et lastabilité des systèmes financiers.

Les organismes internationaux comme le G20 reconnaissentl’importance de l’IF sur la croissance et le développement etsoutiennent les initiatives en faveur de l’IF et de sa mesure.

En Tunisie, un ensemble d’initiatives pour améliorer l’accès aux services financiers pour le plus grand nombre existent mais la notion d’IF est nouvelle.

Un diagnostic approfondi de l’IF et approprié par les acteurs publics, privés et la société civile, est nécessaire pour mettre en place des politiques adaptées et s’approprier les normes de mesure internationales.

Inclusion Financière

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

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31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie -Sfax 2014 11

Source: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed

24

La mesure de l’inclusion financière est au cœur du processus de conception,de mise en œuvre et d’évaluation des politiques en faveur

de l’IF

• Mise en débat des Indicateurs d'IF• Les barrières à l'accès et à l'utilisation

• Les segments prioritaires, leurs besoins, le niveau de couverture de ces besoins

• Le potentiel inclusif des acteurs

• Recensement des information disponibleset manquantes

• Réalisation d’une étude sur la demande et l‘offre pour combler les informations manquantes

Diagnostic partagé

• Dispositif pour définir, mettre en œuvre,suivre et rendre compte des politiques d’IF

• Dispositif pour collecter et produire les informations nécessaires à leur mesure

• Une vision commune des enjeux

• Une définition spécifique à la Tunisie

• Des objectifs et actions déclinés enrésultats mesurables

Mise en placede stratégies

Mesure des effets • Des indicateurs d’atteintes des résultats • Production des indicateurs pertinents

A moyen terme, processus récurrent pour mettre à jourle diagnostic/les stratégies/les indicateurs de façon endogène sans recourir à desétudes lourdes sur la demande.

Moyens pour y arriverRésultats recherchés

La mesure de l’inclusion financière connait une standardisation croissante auniveau international tant pour la définition d’indicateurs que pour laproduction d’informations

L’AFI est un organisme regroupant les régulateurs de pays visant à établir deséchanges de pratiques entre pairs pour la promotion de secteurs financiersinclusifs . L’AFI propose un ensemble d’indicateurs de mesure qui font

référence. http://www.afi‐global.org/

Le GPFI est un groupe de travail des Etats membres du G20 sur l’inclusionfinancière. Il a soumis au G20 qui l’a validé un set d’indicateurs de l’inclusionfinancière reposant sur les indicateurs de base préconisés par l’AFI. Le GPFIapparait ainsi comme l’organisme le plus important en termes deprescription de normes de mesures de l’IF http://www.gpfi.org/

Global Findex est une base de données regroupant des indicateurs surl’accès et l’utilisation des services financiers (comptes, épargne, crédit,assurance, paiements) dans 148 pays. Findex constitue la source deréférence pour les données sur la demande.http://go.worldbank.org/1F2V9ZK8C0

La Financial Access Survey  (FAS) regroupe les données sur l’offre de 189pays compilés à partir des banques centrales par le FMI depuis 2004.http://fas.imf.org/

Les enquêtes entreprisesmises en œuvre par la SFI couvrent différentsdomaines de l’entreprise et du secteur privé dont l’accès au financementdans différents pays dans le monde. Enquête en cours de préparationpour la Tunisie. http://www.enterprisesurveys.org/

Les décideurs tunisiens doivent s’approprier ces normes de mesures pour lesmettre en débat avec les contreparties internationales et les acteurs nationauxafin de définir les politiques les mieux adaptées au contexte.

Organismes internationaux producteurs d’information

Organismes internationaux producteurs de normes de mesures

ource: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

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AccèsLa portée de 

l’infrastructure et son 

degré de couverture 

territorial et 

démographique

UtilisationL’utilisation « effective »

de ces services

> Compte actif

> Client unique

Accès La portée de l’infrastructure et son degré de couverture territorial et démographique

UtilisationL’utlisation « effective » de ces services ‐compte actif‐Client unique

Les 2 dimensions cardinales de mesure de l’IF sont l’accès et l’utilisationdéclinables en une série d’indicateurs complétée par une appréciationqualitative de l’adéquation entre la demande et l’offre

1. Nombre de points d’accès pour 10 000 adultes Population > 15 ans

Offrant des services dedépôt et retrait a minima

2.1 % d’unités administratives disposant d’au moins un point d’accès

2.2 % population résidant dans des unités administratives disposant Niveau administratif le plusdécentralisé avec des donnéesd’au moins un point d’accès

3.1. % d’adultes équipés d’au moins un compte régulé     Indicateur clé

Indicateur de substitution :

Nombre de comptes de dépôt pour 10 000 adultesLes indicateurs sont calculés à partir de données provenant de :– l’offre, auprès des prestatairesde services financiers

– la demande, INS, enquêtes nationales spécifiques comme Findex.

3.2 % d’adultes équipés d’au moins un compte de crédit

Indicateur de substitution :

Nombre de comptes de crédit pour 10 000 adultes

Quand les données ne sont pas disponibles ou pas au bon format on cherche un indicateur 

de substitutionou proxy pour approcher ce qu’on veut mesurer à partir de données sur la demande.

Catégorie Sous‐catégorieQualitéCoût

Documentation requiseBarrièresL’adéquation entre les

services proposés et les 

besoins, les barrières 

existantes et les 

initiatives de protection 

du consommateur

Confiance 

Capacité de gestion

Culture financière

Choix

Renforcement des capacités

Transparence

Responsabilité 

Commodité 

Sécurité

Possibilité de recours

Protectiondu consommateur

Source: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed

100%

3

ND

68%

PropositionsAnnée 2012

d’indicateurs : dimension ACCÈS

(H) Nombre de délégations disposant d'un point de service demicrocrédit arabe, BTS)

68% BCT

Indicateurs d’accès déclinés au niveau délégation par type de prestataires• Données manquantes sur les AMC en activité

Indicateurs                                                          Mode de calcul                                              Valeur           Sources

A1

Nombre de points d'accès / 10 000 adultes

Portée nationale             (A) Somme agences bancaires + somme bureaux de poste / (B)                            3       BCT, INS, La PostePopulation âgée de 15 ans et plus

A2

% de délégations disposant d'au moins un point d'accès

(dépôt/retrait)Couverture territoriale 

(C) Nombre de délégations avec au moins une agence bancaire ou un             100%    Poste, BCT

bureau de poste / (D) Totale nombre de délégations

A2b

% de délégations disposant d'au moins un point de service de

Couverture territoriale microcrédit en activité                                                                                                 

ND       IMF (Enda inter‐

microcrédit en activité   / (D)

A2cCouverture territoriale  % de délégations disposant d'au moins une agence bancaire 

banques                            (G) Nombre de délégations disposant d'une agence bancaire / (D)

Source: étude sur l’IF 2012 ADA‐MicroMed

Décentralisation , Microfinance et inclusion financière

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conclusion

MicrofinanceInclusion

Financière

La décentralisation

conclusion

- Stratégie nationale d’inclusion financière

- Principaux acteurs: BCT, ACM, Ministère des

Finances, des télécommunications, Agriculture,

Développement régional, l’enseignement …

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

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En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

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Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

Trésorier du Syndicat Tunisien des MédecinsDentistes de Libres Pratiques (STMDLP)

Mission du médecin dentiste.  

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• Soins (Conservation des dents)

• Soins au Laser (conservation de la gencive)

• Prothèse(Mastication, Phonation, Esthétique, prothèse maxillo‐faciale)

• Chirurgie(Extraction, Implantologie, Tumeurs)

• Orthodontie(mastication et esthétique)

Toutes ces prestations se complètent et s’interagissent pour avoir un état de santé buccale sain qui permet un développement physique et sociale du tunisien.

Infrastructure en Médecine dentaire 

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Dans le secteur privé

• En Tunisie, il y a environ 3900 médecins dentistes, dont 80% exercent en libre pratique, l’équivalent de 3200 cabinets privée répartie sur l'ensemble du territoire de la république. 

Au secteur publique

2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis 2 centres hospitalo‐universitaires à Tunis 

2 centres hospitalo‐universitaires à 

Sousse 

2 centres hospitalo‐universitaires à 

Sousse 

1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax 1 centre hospitalo‐universitaires à Sfax 

278 dispensaires et H Régionaux  qui ont 

475 fauteuils

278 dispensaires et H Régionaux  qui ont 

475 fauteuils

Clinique dentaire de Monastir

Clinique dentaire de Monastir

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Publique Privé

Notre partenaire La CNAM ????

• Les citoyens jouissant de la couverture sociale (CNAM) et qui peuvent se soigner dans des cabinets privées ne représentent que  30% des affiliés. 

• Le plafond est  faible, il varie entre 250 et 400 dinars pour chaque famille et implique la médecine générale, la pharmacie, la biologie, la médecine dentaire, provoquant une réticence à  aller chez le dentiste. 

• Le pouvoir d'achat du citoyen est faible.

Partenariat et coopération décentralisé : Avis des médecins dentistes de libres pratiques

Dr. Mohamed Amine BOUATTOUR

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5

Propositions des médecins dentiste

• Soutenir le droit du citoyen tunisien à se faire soigner. 

• Attribuer un plafond spécifique à la médecine dentaire.

• La création d'une carte à puce permettant au adhérents le libre choix de se soigner dans le secteur public ou privé.

• Elargir la liste des interventions remboursé suivant le développement scientifique et l'intérêt du patient. 

• Supprimer la TVA sur les services de santé.

Conclusion 

• L’amélioration de la couverture sociale du citoyen, améliorera sa qualité de vie ,sa santé et son développement.

• Faciliter l’accès du citoyen dans les structures privées pour avoir une meilleur prise en charge.

====épargner l’état d’un investissement supplémentaire et gérance complexe du matériel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier 6 

Mécanismes pour une bonne 

 gouvernance locale

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives? 

M. Sami Yassine TURKI

Expert Associé CILG‐VNGIet Président de l'Association Tunisienne de l'Urbanisme (ATU)

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

Exemple des stratégies de développement des villes - SDV

Sami Yassine TURKISfax 18/09/2014

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 2

Plan

Contexte international et national

Les SDV avant 2011

Apport et limites des SDV après 2011

Contexte international et national

Des expériences pionnières dès lesannées 80 en France liées à la loi sur ladécentralisation.

La Planification Urbaine Stratégique sedéveloppe surtout à partir des années 90pour répondre à la complexité des enjeuxurbains en Europe et Amérique du Nordet relever le défi de la compétitivitééconomique des villes.

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 3

Contexte international et national

3 sources principales:

Les expériences de villes de pays développés:Barcelone, Londres, Vancouver, Lyon…

Les expériences de villes émergentes: Rosario(Argentine), Porto Alegre, Montevideo(Uruguay), villes chinoises…

Les expériences initiées par la Coopérationinternationale dans les villes des pays endéveloppement: Afrique, région MENA,Méditerranée

Contexte international et national

Dans les années 90, après le sommet de Rio,promotion du DD au niveau local : Les agendas 21 locaux Les consultations thématiques locales sont appuyées par le

PNUD, CNUEH, BM autour de problèmes urbains: pauvreté,habitat social, marginalisation des femmes et des jeunes,

Fin 90 début 2000: 1ère génération de SDVimpulsées par PNUD, CNUEH, BM dans des villespilotes: Tunis Alexandrie, Sfax, TétouanI,… commeprocessus de planification stratégique, prospective etparticipative.

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

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SDV avant 2011

Importance de l’implication desconseilsDifférences Tunis/Sfax

Coopération intercommunale à Sfax

Retombées différentesFaible exploitation à Tunis

Usage comme référence à Sfax

SDV après 2011

Expériences PilotesJendoubaSilianaSousse

Action engagée de CILGEvaluation des expériencesGénéralisationinstitutionnalisation

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

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(SDVJ) جندوبةإستراتيجية تنمية مدينة -

Intitulé du projet Elaboration d’une stratégie de développementde la ville de Jendouba

Initiateur: Association Tunisienne des Urbanistes (ATU)

Sourcede financement:

Fondation Hanns Seidel

Bénéficiaire: Municipalité de Jendouba

Objectifs: Concevoir un plan stratégique dedéveloppement de la ville de Jendouba

Résultats attendus: Implication de la municipalité deJendouba au développement local participatifde la villeUne stratégie visant à promouvoir lacohésion sociale et à améliorer le cadre de vie descitoyens

Présentation du projet

توقيع االتفاقية

11

التشخيص الحضري

22

اختيار المحاور اإلستراتيجية

33

خطة عمل تشاركيه

44

تنفيذ االستراتيجية

55

ورشة عمل ورشة عمل ورشة عمل

العمل ظروف تحديد.التوجيھية اللجنة واختيار

الجماعي االختياراإلستراتيجية لإلجراءات

المتابعة والحضور

التي األولوية ذات اإلجراءات تحديد.اإلستراتيجية تنفيذ إلى تؤدي

ھيكل متابعة

الحوار بين مختلف الجھات الفاعلة

جمع المعلومات

و الوثائق

جمع البيانات عن المنطقة . وإعداد ما قبل التشخيص

.التشاركيةتسيير العملية

. استخالص المشاكل المختلفة-التخطيط والبيئة : اختيار محاور العمل-

المجتمع والثقافة واالتصالاالقتصاد والتنمية

.ھيكلة وتطوير محتوى ما قبل التشخيص-

المتابعة والحضور

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

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L'analyse AFOM (Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces).الفرص والضعف على مستوى المدينة ووسيلة تشخيص إستراتجية تعتمد على دراسة نقاط القوة

. التھديدات على المستوى المحيط الخارجي للمدينة و

ATOUTSنقاط القوة

FAIBLESSESنقاط الضعف

MENACESالتھديدات

OPPORTUNITESالفرص

AFOM

Endogèneداخل المدينة

Exogèneالمحيط الخارجي للمدينة

POSITIF NEGATIF

•Thème: urbanisme et environnement التعمير و البيئة

Atouts - Existence d’un exutoire naturel.

Faiblesses- Oued Medjerda limite les réserves foncières.- Risque d’inondation; topographie plate.- Coupure spatiale engendrée par l’oued Medjerda.- Contamination de la nappe phréatique par les déchetsrejetés dans l’oued.- Gradient thermique important.- Plaines argileuses.

Opportunités - Proximité des zones archéologiqueset touristiques.- Proximité de la frontière Algérienne.- Ville protégée des vents forts.

Menaces - Risque d’inondation engendré par l’oued Medjerda.

Analyse AFOM (SWOT)

Enjeux majeurs

- Comment assurer l’intégration urbaine des coupures physiques?

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 7

Atouts -Population majoritairement jeune en âge de travail.-Activité économique basée sur l’agriculture.

Faiblesses-Taux de chaumage élevé.-Mains d’œuvre non qualifiée.-Taux de migration important.-Tissu industriel faible, limité aux industries agroalimentaires.-Investissement local faible.-Faible attractivité de la ville en matière d’investissementétranger.-Infrastructures dégradées.-Environnement d’affaire inapproprié (service àl’investissement faible voire inexistant).-L’Etat n’a pas donné l’élan nécessaire pour boosterl’économie.

Opportunités Menaces

Analyse AFOM

Enjeux majeurs

- Quelles procédures à prendre pour renforcer la compétitivitééconomique servant à assurer le développement de l’emploi?- Comment créer une potentialité qualifiée support d’un développementéconomique?

•Thème: Economie et développement االقتصاد و التنمية

1. Quelles procédures à prendre en compte pour assurer une meilleurecommunication et une meilleure gouvernance?

2. Comment développer la culture tout en exploitant le patrimoine culturel etarchéologique avoisinant?

3. Comment assurer la gestion et le développement des services urbains (l’eau, ladistribution d’énergie et le transport urbain)?

I. Aménagement durable de la ville تنمية مستدامة للمدينة

1. Comment assurer l’intégration urbaine des coupures physiques?2. Comment assurer une bonne accessibilité d’une part pour les quartiers et d’autre

part pour les équipements et les services (hôpital, campus, marché de gros)?3. Comment la centralité peut contribuer à assurer un meilleur cadre de vie à la

ville de Jendouba?4. Comment valoriser le potentiel paysager et donner une spécificité architecturale

et urbaine à la ville de Jendouba?

II. Gouvernance locale démocratique حوكمة محلية ديمقراطية

Axes stratégiques المحاور اإلستراتيجية

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

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1. Comment résoudre le problème de l’habitat social?2. Quels procédés et processus peuvent accompagner un investissement qui

permettra de renforcer l'appartenance de la population à la ville?

1. Comment tirer profit de la présence des artères nationales et de la voie ferrée pourrenforcer le développement économique de la ville?

2. Comment la ville de Jendouba peut être un pôle régional qui contribuera audéveloppement de toute la zone?

3. Comment créer un potentiel humain qualifié support d’un développementéconomique?

4. Quelles procédures à prendre pour renforcer la compétitivité économique servant àassurer le développement de l’emploi?

III. Economie diversifiée et compétitive اقتصاد تنافسي و متنوع

IV. Cohésion sociale et intégration des quartiers défavorisésالترابط االجتماعي و إدماج األحياء المحرومة

Plan d’action participatif

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 9

Exemple de fiche de projet de la ville de Jendouba

Valorisation des abords d'oued Medjerda à travers l'embellissement des rives à partir de citéEnnasser à Cité Echorfa حي الشرفة وبين منطقتي حي النصر تطوير محيط وادي مجردة من خالل تجميل ضفافه

Qu

oi?

-Intitulé de l’action Valorisation des abords d’oued Medjerda à travers l’embellissement des rives à partir de cité Ennasser à Cité Echorfa

Pou

rqu

oi?

-Le contexte - Pollution d’oued Medjerda ; contamination de la nappe phréatique engendréepar les déchets rejetés dans l’oued.- Une coupure spatiale et en matière de circulation engendrées par l’oued

caractérisent la ville de Jendouba.- Quasi absence des ouvrages de franchissement.

-Les motivations et les effets attendus

- Dépollution de l’oued et aménagement de ses abords ; espaces d’aérationavec des ambiances verdoyantes.- Aménager des aires de loisirs attractives, des pistes cyclables et des

passerelles et des ponts pour piétons.

Les objectifs -Quantitatifs-Qualitatifs

- Oued Medjerda représente le futur poumon vert de la ville. - Il constituera une liaison entre les deux rives et non plus une coupure.

Pou

r Q

ui? -Le public

-Typologie quantitatif

Le projet d'aménagement de l'oued Medjerda, une fois réalisé, permettra d’assurer un meilleur cadre de vie pour une population qui a longuement souffert de la pollution engendrée par le rejet des déchets et des pesticides dans l’oued, des risques d’inondation et de la coupure engendrée par ce cours naturel.

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M. Sami Yassine TURKI

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Valorisation des abords d'oued Medjerda à travers l'embellissement des rives à partir de cité Ennasser à Cité Echorfa

Campus Universitaire

Hôpital Régional

Zone Industrielle

Cité El Entileka

Cité Ezzayatine

Cité Nozha

Cité Ennakhil I

Cité El Mechtel

Cité Ennour II

Cité Ennour I

Cité Ennakhil II

Cité Erriadh

Cité Sportive

Cité El Faiz Cité Ettatawar

Cité Ibn Sina

Cité El Yssamine

Cité Ezghadia

Cité Ezzahwa I

Cité El Ons

Cité Hedi Ben Hacine

Cité El Ferdaous

Cité El Battah

Cité Ezzahwa II

Cité El Mourouj

Cité Nord

Cité Essaidia II

Cité Ennasr II

Cité Mabrour

Centre ville

Cité 2 Mars

Cité Bech-Chorfa

Cité Ennakhil III

Voie ferrée

Pont existant

Limite des quartiers

Nouvelle limite de la ville

Aménagement des abords de l’oued

Campus Universitaire

Hôpital Régional

Cité El Entileka

Cité Ezzayatine

Cité Nozha

Cité Ennakhil I

Cité El Mechtel

Cité Ennour II

Cité Ennour I

Cité Ennakhil II

Cité Erriadh

Cité Sportive

Cité El Faiz Cité Ettatawar

Cité Ibn Sina

Cité El Yssamine

Cité Ezghadia

Cité Ezzahwa I

Cité El Ons

Cité Hedi Ben Hacine

Cité El Ferdaous

Cité El Battah

Cité Ezzahwa II

Cité El Mourouj

Cité Nord

Cité Essaidia II

Cité Ennasr II

Cité Mabrour

Centre ville

Cité 2 Mars

Cité Bech-Chorfa

Cité Ennakhil III

Oued Medjerda

Voie ferrée

Pont existant

Limite des quartiers

Nouvelle limite de la ville

4 ouvrages de franchissement

Réalisation de quatre ouvrages d'art au niveau des croisements les plus importants avec la voie ferrée

Rue Rayed Bjaoui

Rue Ain Draham

Boulevard union du Grand Maghreb

Zone Industrielle

Rue Kouchet El Yajour

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M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 11

SDVS

•Mettre toutes les parties prenantes autour de la même table.

Impact positif pour l’action locale et dont les effets perdureront

après la phase de préparation de la stratégie.

•Repositionner la commune – longtemps considérée comme une

extension de l’appareil de l’Etat au faible rôle - au centre de l’action

locale.

•L’engagement des acteurs (pas tous).

•.

Apports

Quels instruments pour une planification et une gestion territoriales participatives?

M. Sami Yassine TURKI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie - Sfax 2014 12

•Faible implication de certaines représentations déconcentrées de

l’Etat

•Participation limitée des acteurs privés, dénotant de rapports

faibles entre ces acteurs et les collectivités locales.

•Les capacités locales d’imaginer et de réfléchir sur les possibilités

de développement local sont parfois limitées, orientant certaines

discussions dans les ateliers davantage vers le plaidoyer pour une

intervention plus importante de l’Etat que vers l’identification

d’actions locales à supporter par les acteurs locaux.

•.

Limites

Merci

Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales

M. Anis WAHABI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 1

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Outils de la bonne gouvernance régionale :Implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales

M. Anis WAHABI

Expert Comptable, MRM, MSDE, CIA

Plan  De la comptabilité de caisse à la comptabilité d’engagement

Le référentiel comptable du secteur public comme outil de gestion

Contrôle et audit de la gestion des collectivités locale

Recommandations 

2

Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales

M. Anis WAHABI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 2

La comptabilité de caisse: base de la comptabilité publique

Système comptable à partie simple qui concerne:

264 municipalités

2 353 EPA

Mais.. C’est un système plein de limite

Suivi

Contrôle

Agrégation 

3

Et pourtant..  Depuis 1973, le texte promulguant le CCP prévoit (article 5)

« Seront appliquées, progressivement, les dispositions du présent code, relatives aux matières ci‐après indiquées : 

1‐ Institution de la comptabilité à partie double. 

2‐ Institution des recettes régionales des finances. 

3‐ Rattachement des comptables des «établissements 

publics» au ministère des finances. 

4‐ Institution de l'agence comptable du domaine privé de 

l'Etat. 

5‐ Application du système de la gestion aux collectivités publiques locales…

4

Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales

M. Anis WAHABI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 3

De la comptabilité de caisse

5

À la comptabilité d’engagement

Les règles étaient claire depuis l’année1496 Luca Pacioli

Toutes les transactions doivent être prises en compte

Une transaction est inscrite à sa surveillance

Personne ne peut aller dormir si les transcriptions comptables ne sont pas équilibrées

6

Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales

M. Anis WAHABI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 4

Quel système comptable à adapter chez les collectivités locales? CCP (1973) : « Ces comptabilités sont tenues selon la méthode de la partie double » 

Projet encours en 2014! Apport de la loi de finances initiale de 2014 (article 87) Révision du Code de la Comptabilité Publique

Création d’un conseil national des normes des comptes publics

Annonce d’un processus de normalisation des normes des comptes publics qui devrait s'inspirer des normes  internationales

7

Faut il recréer la roue?

8

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M. Anis WAHABI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 5

La réponse: les normes IPSAS

Commission européenne, l’ONU, l’OCDE, l’OTAN, la FAO, la Cour Pénale Internationale et les organisations des Nations Unis (OACI, OIM, OSPA, UNESCO, ONUDI, PAM, OMPI et OMM) 

9

IPSAS: VUE D’ENSEMBLE

Les normes IPSAS (International Public Sector Accounting Standards) 

Sont en train de s’imposer dans toutes les entités publiques du monde entier : États et gouvernements, organismes internationaux, organismes et services publics, municipalités et établissements publics (hôpitaux, universités, lycées, centres de recherche, etc.). Ces normes remplacent les normes comptables du système des Nations Unies (UNSAS). 

10

Suisse

Australie

Argentine

Canada

Allemagne

Mexique

Pays Bas

Nouvelle‐Zélande

Afrique du Sud

États‐Unis 

Cameroun

Burundi

Rwanda

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M. Anis WAHABI

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3 avantages majeures

1• Suivi patrimoniale

2• Suivi budgétaire

3• Suivi de la performance

11

1. Suivi patrimonial

Inventaire des actifs

Parc automobiles

Parc engins 

Stocks de consommables

12

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M. Anis WAHABI

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1. Suivi patrimonial

Valorisation des actifs

Possibilité de valorisation et de suivi des actifs historiques

13

1. Suivi patrimonialPréalables

Inventaire physique

Mise en place d’un suivi extracomptable approprié

Valorisation des actifs

14

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M. Anis WAHABI

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2. Contrôle budgétaire

15

Exemple (IPSAS 24)État de la comparaison des montants inscrits au budget et des montants réels (Entrées de trésorerie) 

16

Montants budgétésMontants réels

sur une base

Ecart Budget définitif et

réel

(en unités monétaires)

Initiaux Définitifs

ENTREES DE TRESORERIE

ImpôtsX X X X

Accords d’assistance – Organisme publics internationaux

X X X XRessources : Emprunts

X X X XRessources : Cession d’immobilisations corporelles

X X X XActivités commerciales

X X X XAutres entrées de trésorerie

X X X XTotal des entrées de trésorerie

X X X X

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M. Anis WAHABI

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17

18

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M. Anis WAHABI

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2. Contrôle budgétairePréalables

Mise en place d’un système d’information approprié

Coller le système comptable au système budgétaire

19

3. Suivi de la performance

Excédent/déficit annuel

Indicateurs de performance

Gestion par objectif

20

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M. Anis WAHABI

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21

3. Suivi de la performance

Définition du système d’évaluation

Arrêt des objectifs

Formation / développement des compétences

22

Outils de la bonne gouvernance régionale : implémentation des IPSAS et audit des collectivités locales

M. Anis WAHABI

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 2014 12

IPSAS et gouvernance des collectivités publiques 

23

• Etats financiers standardisés

• Information financière structurée et complète

Transparence

• Information financière fiable

• Reporting uniformiséRedevabilité

• Comparabilité des informations financières

• Rapprochement budgétairePerformance

Contrôle financier EPIC, EPP, EPS: 

Révision légale

Comptabilité commerciale

EPA, collectivités locales: 

Contrôle administratif (CGSP, CGF, CGDEAF)

Absence de référentiel de contrôle

Inspection plutôt qu’audit

24

l’auditdeNécessité

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M. Anis WAHABI

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Recommandations  Un seul organisme normalisateur de la comptabilité: publique et privée

Commencer à travailler sur les préalables de la comptabilité d’engagement

Accélérer la mise en place du système comptable de la comptabilité publique

Mettre en place un système de suivi de la performance des collectivités locales basé sur les le suivi budgétaire et les KPIs

Soumettre les collectivités locales à l’audit financier

25

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

عبدهللابنسنيمالسيد

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20141

31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

اتجاھات التطور والتحديات:المحلية الحوكمةو المدنيلمجتمعة اديناميكي

M. Senim BEN ABDALLAH

Expert CILG ‐ VNGI

ديناميكية الحياة الجمعياتية

الحياة في بارزا حراكا 2011 جانفي 14 منذ تونس تعرف .الجمعيات من متناميا عدد ظھور أفرز العامة14 قبل جمعية 10000 من أقل من الجمعيات عدد تطور

.حاليا جمعية 18000 حوالي إلى 2011 جانفيفي الجمعياتية الھياكل في الجنسين، من الناشطين، عدد تزايد

أو المتدخلين قبل من مغطاة غير كانت مختلفة مجاالت.الدولة قبل من محتكرة

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

عبدهللابنسنيمالسيد

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20142

ديناميكية الحياة الجمعياتية

في الفاعلة األطراف من كغيرھا الجمعيات، اضطرت في تموقعھا، ومراجعة دورھا في النظر إعادة لىإ المجتمع،

بسبب المخاوف ونتيجة البالد تعرفھا التي التحوالت ظل.المجتمعي المشروع إليھا يتعرض التي التھديدات

الجمعايتية والھياكل الدولة مؤسسات بين العالقة عرفت بين فاعلية أكثر شراكة بناء بإمكانية تنبئ ھامة تحوالت.مختلفة قطاعات في المستقبل في الطرفين

ديناميكية الحياة الجمعياتية

في ھامة قرارات على التأثير من الجمعيات من عدد نجح النساء بين التناصف إقرار مثل الديمقراطي االنتقال مسار

في العمودي التناوب أساس على القائمات صلب والرجال حقوق ودسترة التأسيسي، الوطني المجلس أعضاء انتخابات

.نساءالعن مدافعة مختلفة، أجيال من جمعياتية، قيادات برزت

.وخارجي داخلي بإشعاع منھا البعض يتمتع متنوعة، قضايا

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

عبدهللابنسنيمالسيد

31ème Congrès International de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie ‐ Sfax 20143

ديناميكية الحياة الجمعياتية

لعدد والمشاركة التعبير فرص الجمعياتية الفضاءات منحت .الجنسين من والشبان، النساء، من متزايدتونس في الجمعياتي النسيج عرفهي الذي الھام الحراك حمل الجمعيات بعض بروز مثل ضعف نقاط أيضا طياته في

شكوك تحوم والتي واألطفال، والنساء نساناإل لحقوق المھددة.تمويلھا مصادر حولسياسية وأحزاب الجمعيات من عدد بين العالقة أحيانا تتميز

.ضبابيةبال فاعلة

دعم الحوكمة الحضرية لبرنامجIIIالھدف الرئيسي للمكون الديمقراطية والتنمية االقتصادية المحلية

تطوير قدرات النسيج الجمعياتي المحلي قصد دعم مسار ”االنتقال الديمقراطي، وضمان المساواة بين الجنسين،

.“والنھوض بمشاركة الشباب

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

عبدهللابنسنيمالسيد

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وجويلية جوان شھري خالل عمل تشاركي تشخيص ورشات 8 تنظيمالشريكة الجمعيات وانتظارات احتياجات تحديد قصد 2013

التشخيص التشاركي

Ateliers organisés dans le cadre du diagnostic participatif Communes Date Lieu Nbr. d’associations

Siliana Jeudi 13 juin Siliana 5

Dhehiba Jeudi 20 juin Dhehiba 6

Médenine et Ben Guerdane Vendredi 21 juin Médenine 19

Le Kef Vendredi 28 juin Le Kef 6

Kasserine et Thala Mardi 2 juillet Kasserine 9

Sidi Bouzid et Regueb Mercredi 3 juillet Sidi Bouzid 9

Jendouba Jeudi 4 juin Jendouba 12

Béja Vendredi 5 juillet Béja 6

التحضيريةالمرحلة

أبرز نتائج التشخيص التشاركي

المتابعة، التخطيط،( للجمعيات المؤسساتية القدرات تواضع ،)...الموارد تعبئة التوثيق،

الجمعياتي، للنشاط المخصصة الفضاءات قلةالجمعيات، بين الشبكي والعمل الشراكة ضعف

الجمعياتي، للعمل المخصصة المالية الموارد قلةالجمعيات، عن المعلومات قلةالجمعياتي، للنشاط االعالمية التغطية ضعف المدني المجتمع وھياكل البلديات بين التواصل قلة.

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

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دعم التقني للمجتمع المدنيال

“التخطيط االستراتيجي وتنمية القدرات المؤسساتية للجمعيات الشريكة”مشارك 65

ورشات تدريبية جھوية 3تنظيم

“النوع االجتماعي والحكم المحلي”مشارك 76

دعم التقني للمجتمع المدنيال ورشات تدريبية جھوية 3تنظيم

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

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“المشاركة والمواطنة لدى الشباب في الحياة العامة الجھوية والمحلية”مشارك 66

دعم التقني للمجتمع المدنيال ورشات تدريبية جھوية 3تنظيم

:2014 فيفري شهر منتصف قبل من مقترحة نموذجية مشاريع لتنفيذ وتقني مالي دعم على للحصول الترشح باب فتح

النساء بين المساواة وضمان المحلية، الديمقراطية تطوير مجاالت في الناشطة الجمعيات.العامة الحياة في الجنسين، من الشباب، بمشاركة والنهوض العامة الحياة في والرجال

:2014مارس قبل من مقترحة مشروع فكرة 114 الرشيد والحكم المحلية للتنمية الدولي المركز إستالم

الشريكة المحلية الجمعياتية والتنسيقيات الجمعيات المقترحة الجمعياتية المشاريع درسمشروع فكرة 67لـ أولي انتقاء

:2014 أفريل بمناسبة المحلية والجمعيات الرشيد والحكم المحلية للتنمية الدولي المركز بين الشراكة اتفاقيات توقيع

)مشارك 150 حوالي( ”المحلية الحوكمة في المدني المجتمع دور" حول الوطني المنتدى

)المرحلة األولى(جمعياتية الدعم المشاريع مسارفيالرئيسيةالمحطات

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الجمعياتيةبعض المعطيات حول المشاريع

جمعية مستفيدة 40مشروع 32

ألف دينار 140: القيمة المالية لدعم المشاريع

المحاور األساسية للمشاريع

بمشاركةالنھوضالجنسينمنالشبابالقرارإتخاذفي

النسائيةالمشاركةتطويرالنساءلدىالقيادةوتدعيم

مساھمةتطويرالمواطنين

حمايةفيوالمواطناتالمحيط

منالمشاركةتطويرأشكالواإلعالميالفنياإلنتاجخالل

و إخراج وابإنشاء راديو ( )مسرحية

المسلطالعنفمقاومةالنساءعلى

بلديةمجالستركيزالجنسينمنللشباب

وشفافةنزيھةإنتخاباتتنظيمفياإلسھاموديمقراطية

اتجاھات : ديناميكية المجتمع المدني و الحوكمة المحلية التطور والتحديات

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نشطة المنجزةاأل

Nombre des participants aux activités réalisées dans le cadre des projets associatifs selon le sexe Type d’activité / Sexe Femmes Hommes Total

Ateliers de formation  253 198 451

Tables rondes / forums / ateliers de réflexion 552 202 754

Activités de sensibilisation  270 147 417

Total 1 075  547 1 622  

Activités réalisées dans le cadre des projets associatifs selon le type Type d’activité / Région  Total 

Ateliers de formation  19 

Tables rondes / forums / ateliers de réflexion 22

Activités de sensibilisation sur le terrain 14

Total 55 

 

)2015جويلية -2014سبتمبر (األنشطة المستقبلية الرئيسية

لتنفيذ وتقني مالي دعم على للحصول الترشح باب فتح في الناشطة الجمعيات قبل من مقترحة نموذجية مشاريع دينار ألف 60 بقيمة المحلية الديمقراطية تطوير مجال

)2014 الرابع الثالثي(المحلية الحياة في الشباب مشاركة حول دليل إعداد )2014 الرابع الثالثي( الجھويةومنھا خاصة ،نتخاباتلال رشحاتتالم للنساء دليل وضع

)2015 األول الثالثي( البلدية

Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation

Franck BESSETTE

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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

En partenariat avec

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation

M. Franck BESSETTE

Analyste principal à la Banque Mondiale

• Montrer comment l’expert comptable peut constituer une ressource utile dans la cadre de la décentralisation

• Proposer quelques thèmes de débat sur le sujet

Objectif

• N’est pas un exposé sur le sujet.

• Evoquera quelques exemples étrangers

• etc.

Cette présentation

2

Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation

Franck BESSETTE

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Les défis de la décentralisation

Comment la profession peut‐elle appuyer les collectivités locales?

Conclusion

Plan de la présentation

Les pré‐requis

• Transferts de responsabilités, de missions = transferts de financements

• Davantage de responsabilisation des décideurs publics locaux• Davantage d’autonomie et donc complexité croissante de la prise de décision

• Nécessité d’une plus grande expertise dans de nombreux domaines

4

I. Les défis de la décentralisation

Responsabilité

Autonomie

ComplexitéExpertise 

Ressources

Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation

Franck BESSETTE

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• La Tunisie présente des atouts pour relever ce défi:

1. Une culture municipale ancienne

2. Des systèmes centralisés et homogènes

3. Des contrôles multiples

• Mais:

1. Manque de structuration des collectivites locales face à l’Etat

2. Capacités insuffisantes (taux d’encadrement faible)

5

I. Les défis de la décentralisation (2)

Comment passer d’une logique de contrôle à une logique de performance?

• L’activité de conseil du comptable public1. La mise en place d’une comptabilite analytique2. Réalisation des plans d’investissement3. L’analyse économique et financière des projets4. L’amélioration du contrôle interne5. Préparation des demandes de financement6. La formation

• Peut‐on envisager des mandats legaux?1. Vers la certification des comptes locaux? Pas pour tout de 

suite.2. Un appui à la Cour des comptes?

6

II. Comment la profession peut‐elle aider le processus de décentralisation?

Le rôle de l’expert comptable dans la décentralisation

Franck BESSETTE

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• La profession doit renforcer son offre de services dans le secteur public

1. Etre à la pointe de la modernité en matière de techniques financieres afin de faire evoluer la reflexion publique

2. Devenir un conseiller du gouvernement sur les aspects financiers et comptables de la decentralisation

3. L’amélioration du contrôle interne4. Préparation des demandes de financement• Une évolution des mentalités est nécessaire chez les decideurspublics

1. Vers la certification des comptes locaux? Pas pour tout de suite.

2. Un appui à la Cour des comptes?

7

III. Les pré‐requis

• La décentralisation est une chance pour la Tunisie

• Les besoins en expertise comptable et financière serontconsidérables

• Les besoins de mise à niveau de la fonction publiquelocale seront considàrables

• Cependant, l’implication de la profession comptable ne se fera pas automatiquement. La profession doit élaborerune strategie visant a renforcer son offre en direction des collectivités locales, notamment les plus grandes d’entreelles.

8

IV. Conclusion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Session plénière de 

clôture 

Rapport de synthèse

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31ème Congrès international de l’Ordre des Experts Comptable de Tunisie

Avec la participation de« L’Union Générale des Experts Comptables et Réviseurs Arabes (AFAA) »

En partenariat avec

Partenaire Technique Partenaire Officiel Partenaire média

« Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation »

Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

M. Bacem DAMAK, Rapporteur Général du Congrès

RAPPORT DE SYNTHESE

1

DÉCENTRALISATION : REMARQUES PRÉLIMINAIRES

La décentralisation est ni une solution miracle ni une fin en soi.

La décentralisation totale ainsi que la centralisation total sont impossibles.

Un système plus décentralisé n’est pas nécessairement meilleur : tout dépend de la cohérence d’ensemble et du système d’incitation.

Pas de système de décentralisation parfait : il existe des systèmes meilleurs que d’autres selon des critères donnés (efficacité, justice sociale, bien-être social, …).

2

Rapport de synthèse

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PREALABLES À LA DÉCENTRALISATION

Préalables politiques Volonté des décideurs politiques. Démocratie délibératoire : plusieurs centres de pouvoir,

interactivité et réseautage, autorégulation des acteurs sociaux.

Préalables socio-culturels Autonomisation des populations locale (ouverture des

champs de possible, capacité accrue d’exploitation des ressources locales, …).

Perception de soi comme acteur de changement et non victime ou bénéficiaire passif et soumis aux changements qui se produisent.

3

DÉCENTRALISATION : OUTIL DE DÉVELOPPEMENT

Réviser le découpage régional actuel vers des pôlesde développement intégrant des éléments decohérence et de complémentarité.

Doter les institutions régionales d’un réel pouvoir dedécision et davantage d’autonomie

Élaborer un plan régional de développement del’entrepreneuriat.

Mettre en valeur des facteurs de différentiation de larégion

Rapprocher les services des utilisateurs et stimuler lacréation d’entreprises de service et de sous-traitance

4

Rapport de synthèse

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DÉCENTRALISATION : CADRE JURIDIQUE

5

Les textes régissant la décentralisations doivent constituer une priorité pour les nouveaux élus. Ils doivent traiter : Des compétences à transférer Des critères d’allocation du financement Des organismes de gouvernance De la réorganisation des pouvoirs d’une

manière verticale consacrant la démocratie locale.

DÉCENTRALISATION : PARTENARIAT ET COOPÉRATION

Combler les défaillances de la chaîne de valeur desactivités présentes dans la région dans une approchede partenariat public-privé

Renforcer la coopération régionale et interrégionale àtravers le réseautage institutionnel pour la conceptionet la réalisation de programmes d’action multi-acteurset multi-professions, dans un esprit de partage desrisques

6

Rapport de synthèse

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DÉCENTRALISATION : BONNE GOUVERNANCE LOCALE

Accélérer la mise en place du système de comptabilité publique et préparation des préalables à l’adoption des normes IPSAS et leur implémentation.

Mise en place d’un système d’information approprié pour le contrôle budgétaire intégré au système comptable.

Prévoir un système de contrôle des performances : définition des règles d’évaluation, arrêt des objectifs, …

Soumettre les collectivités locales à l’audit financier par des professionnels indépendants.

Revoir la règlementation professionnelle : rendre possible l’ouverture des structures sur les autres compétences utiles, 7

DÉCENTRALISATION ET EXPERT-COMPTABLES

Rôle de l’expert comptable dans la décentralisation Rôle de conseil : mise en place de la comptabilité analytique,

réalisation des plans d’investissement, analyse économique et financière des projets, formulation des demandes de financement

Rôle de formation : formation des cadres des collectivités locales en matière de comptabilité publique, finances publiques, organisation, contrôle interne, …

Rôle de certification : la certification des comptes des collectivités locales

8

Rapport de synthèse

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DÉCENTRALISATION ET EXPERT-COMPTABLES

Rôle de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie• Promouvoir la profession auprès des décideurs locaux :

présence effective de la corporation professionnelle : d’une organisation liée aux membres à une organisation liée aux services fournis, …

• Faciliter l’installation des membres de l’OECT dans les régions: conditions d’installation et d’accueil , réseautage national,

• Tisser des partenariats : PPP, « B to B », …• Veuillez à l’adaptation des qualifications aux besoins :

formation, études…• Créer des clubs thématiques au sein de la corporation «

secteur public, développement durable, collectivités, …»9

 

خطاب السيد الوزير المؤتمر الّدوليإختتام فعاليات خالل

الذي تنظمه هيئة الخبراء المحاسبين بالبالد التونسية ة الالمركزية " يحول موضوع : " التنمية اإلقتصادية وحاكمّ

2

 

 

 بسم اهللا الرحمان الرحيم،

التونسية،السيد رئيس مجلس هيئة الخبراء المحاسبين بالبالد

 السيدات والسادة الضيوف الكرام،

على بركة اهللا، يسعدني أن أتولى اليوم، إختتام أشغال المؤتمر الدولي الذي تنظمه ية هيئة الخبراء المحاسبين بالبالد التونسية حول موضوع : " التنمية اإلقتصادية وحاكمّ

الالمركزية "

خاصة بضيوف تونس األجالء لما يولونه وأود أوال أن أرحب بكم جميعا وأن أرحب وٕاني لواثق من أن حضورهم فعاليات هذا المؤتمر ببالدنا التنمية اإلقتصادية من أهمية لمسيرة

كان له األثر اإليجابي على سير أشغاله باعتبار ما يتمتعون به من خبرة وكفاءة عالية وتجربة وبمحيطها سواء في بلدانهم أو يتعلق بمقومات التنمية اإلقتصادية واسعة ومعرفة جيدة بكل ما

في بلدان أخرى.

: كما أتوجه بالشكر الجزيل لهيئة الخبراء المحاسبين بالبالد التونسية الختيارهم موضوع اشك اختيار الب الذي يعد كمحور لهذا المؤتمر ية الالمركزية "" التنمية اإلقتصادية وحاكمّ

جانفي ومن 14من جهة الظرف الذي تمر به بالدنا بعد ثورة كبرى أهميةيكتسي حيث اصائبجهة التوقيت خاصة بعد تكريس الالمركزية والتصرف المحلي صلب الدستور الجديد للبالد

التونسية بهدف تحقيق تنمية متوازنة بين الجهات.

3

حضرات السيدات والسادة ،

أثر عميق على أنشطة 2011رات السياسية بعد أحداث ثورة جانفي لقد كان للتغيّ والجماعات المحلية طال تسيير المصالح ونوعية المرافق والخدمات المسداة إلى المواطن

هشاشة الهياكل الالمركزية من بلديات ومجالس جهوية نتيجة عدم قدرتها على بذلك تجلت وحفظ ممتلكاتها وتسيير وٕاستغالل مرافقها.وزانتها وٕاختالل تجباية وتعبئة مواردها المالية

إنفكت الدولة تقدمه للقطاع الجهوي والمحلي وبالرغم من أهمية الدعم السنوي الذي ما

أو بواسطة % 20بمعدل سنوي ملحوظ ناهز تطورا سواء من خالل المال المشترك الذي شهد م د أو في شكل معدات 360جملته ما 2014إلى 2011تحويالت مالية إستثنائية بلغت بين

وتجهيزات نظافة بالخصوص، فإن الجماعات المحلية لم تتمكن حتى السنة الجارية من المحلي وتدارك النقص الحاصل في تحصيل مواردها الشأنلسيطرة على على اإسترجاع قدرتها

الجبائية.

لمحلية وجبايتها وما وأمام أهمية الموضوع المطروح اليوم في مجال مالية الجماعات امات المتصلة بإصالح القطاع يتسم به من خصوصيات وٕانتظارات تجعله يحتل محور اإلهتما

: هذه الهيئات، فقد تبين وباستقالليةالحضري أن مستوى موارد ميزانية الجماعات المحلية قد بقى بالمقارنة مع عدة بلدان أخرى -

% 2من الحجم الجملي لموارد ميزانية الدولة و % 4متواضعا جدا إذ لم يتجاوز من الناتج الداخلي الخام.

إلى تنامي إحتياجاتها مع بالتوازي لجماعات المحليةد الذاتية لموار الضعف -اإلنفاق في كافة المجاالت المتعلقة بالتسيير وبتنمية مناطقها وٕاسداء الخدمات

والمرافق المحلية إلى متساكنيها.

المكثف، إزاء هذه الوضعية ، إلى اإلقتراض والتداين بشتى األشكال لدى لجوؤها -المؤسسات الوطنية وحتى الخارجية للقرض وكذلك تجاه مختلف المزودين من

4

والخواص إلى درجة لم تعد معها الجماعات المحلية قادرة العمومية المؤسسات .على السداد وفقدت بالتالي إلى حد كبير مصداقيتها

حيث أمكن بمضي حوالي ثالث سنوات من قيام الثورة ، تخطي الوضعية العاجلة و

، فإنه يتحتم رسم خطة إصالحية في المجال و وقتية إجراءات حينيةللجماعات المحلية بالمالي بشكل عام على فترات متوسطة وطويلة المدى من خالل إستراتيجية واضحة و الجبائي

المحدقة بقطاع الجماعات المحلية. تفاديا وتحسبا لتفاقم المخاطر

إحداث لجنة تعنى بإصالح 2013وتبعا لذلك تولت وزارة المالية منذ شهر ماي يلي : حول ماإقتراحاتها الجباية المحلية تمحورت أهم

بحجم الموارد الجملية لميزانية التدريجيرسم خطة لتعزيز الالمركزية بهدف اإلرتقاء .1- 2015في نهاية الخماسية بقليلالحالي امستواهالبلديات إلى حوالي أكثر من ضعف

بالمقارنة مع الناتج % 4بالمقارنة مع موارد ميزانية الدولية أو % 8أي حوالي 2019 الداخلي الخام .

تعديل قواعد توزيع الموارد بين إعتماد مقاربة، على ضوء مقتضيات الدستور، ترتكز على .2الدولة والهياكل الالمركزية على أساس مبدأ التفريغ في ضبط الصالحيات العامة

.والخصوصية لكل مستوى من المستويات تتمثل في:محاور إصالحي للجباية وللمالية المحلية ذي ثالث وضع برنامج .3

ستقاللية للجماعات إعطاء اإل درس مجاالت اإلصالح الجبائي األكثر قدرة على -يحيل إلى التباحث وبماتعبئة الموارد المالية المحلية وعلى خلق األليات المثلى ل

في تحديد قواعد تقاسم الجباية بين المستويين المركزي والمحلي وفي شروط المخولة لها ممارسة اإلستقاللية من قبل الجماعات المحلية من حيث الصالحيات

المعاليم ونسبها وتعريفاتها وفي كيفية قاعدة في ضبط مواردها الذاتية من حيث .تحسين إستخالصاتها

تحليل نظام اإلحاالت المالية من الدولة إلى الجماعات المحلية ومتابعة -اإلصالحات المدخلة عليها بهدف تحقيق الشفافية والنجاعة والمساواة وتعديل

.الجماعات المحلية نفسها الفوارق بين الجهات وبين

5

درس سبل تنمية الموارد المالية للجماعات المحلية خصوصا في ما يتعلق بتمويل -البنية التحتية ودفع اإلستثمار وتحسين نسب إنجاز اإلعتمادات المبرمجة مشاريع

التوازي تحقيق النجاعة وتحديث التصرف الجهوي ببالمخطط في إطار يكفل .والمحلي

سيدات والسادة ،حضرات ال

تتطلب منا القيام بعدة إجراءات وٕاصالحات هيكلية ضرورية تهم ةإن دسترة الالمركزي : خاصة

المعاليم ب ما يتعلق في خاصة ةالتطبيقي هامجلة الجباية المحلية ونصوصتحوير -والمعاليم الموظفة على رقم المعامالت ومعاليم منح لزمة الملك البلدي أو الجهوي و المعاليم واألتاوات األخرى المرخص للجماعات المحلية في إستخالصها في

و إحداث موارد جبائية جديدة أو إجراء إقتطاعات معينة من مقابل إسداء خدماتمع اإلستئناس ، في ذلك ، باألنظمة المقارنة ببعض الدول األوروبية جباية الدولة

جباية المحلية واألفريقية في مجال تمويل الالمركزية وال

للجماعات المحلية و القباضات المكلفة والفنيالتصرف اإلداري أساليب بتدعيم -المعتمدة المنظومات المعلوماتية تعميم من ذلك إمكانيةبالتصرف في ماليتها

للتصرف في موارد الدولة لتشمل الموارد الراجعة للجماعات المحلية ودعم الص وخاصة بتعزيز خطة قابض للتصرف في القباضات المكلفة بتحسين اإلستخ

مالية الجماعات المحلية .

توفير المساندة الضرورية التي من شأنها أن تمكن من تطوير البلديات وتأهيلها -من خالل تدعيمها بالموارد البشرية و تحسين نسبة لها دور الموكول الللقيام ب

جراءاتاإل أدلة جديدة منأساليب عمل إرساء و آلياتالتأطير وكذلك تطوير حسن التصرف ضمانلتدعيم شفافية المعامالت المالية و نظام رقابة داخليةو

و الحكومة الحديث مبادئ التصرف بنيت و الجماعات المحليةوالتسيير داخل .الرشيدة

6

و مستمدة من المحليةمعايير محاسبية خاصة بالجماعات إصدار العمل على -ضمان أمانة المعلومة المالية ونزاهتها في سيساهم بصفة فاعلةوالذي المعايير الدولية

.ر إتخاذ القرارات المناسبةيوتيس

سنواصل القيام بعدة إصالحات بهدف إرساء مقومات الحكومة الرشيدة ونشر كما

ثقافة الشفافية والنزاهة واالفصاح واالبالغ حيث سيتم: النصوص المنظمة لمهنة المحاسبة على ضوء المشروع المقدم إصالحالشروع في أعمال -

لضمان مصداقية الموكول للخبير المحاسب الهام و للدور المحاسبين بالنظرمن هيئة الخبراء   المالية،وشفافية المعلومة

في إصالح منظومة مراقبة جودة أعمال التدقيق القانوني للحسابات في إتجاه ما هو الشروع - معتمد دوليا.

ي ضرور من ال أصبح حيث IFRSالمحاسبة الدولية مسار اإلعداد إلعتماد معاييرإنطالق - الدولية المحاسبة المعايير شهدتهاالتي أن يواكب نظام المحاسبة للمؤسسات التطورات

IFRS. إن ما عرفته معايير المحاسبة الدولية من تغّيرات خالل السنوات األخيرة، سواء على

مستوى الشكل أو الجوهر، يجعلنا ملزمين في هذه المرحلة بإعادة النظر في نظامنا األولويات المتأكدة في مجال تحدد خطة عمل وٕاستراتيجية واضحة بوضعالمحاسبي، وذلك .دها للوصول إلى األهداف المنشودةالواجب إعتما ات االنتقاليةواالجراءالتنميط المحاسبي

على موضوع المؤتمر وحسن إختياركم لوفي الختام يسعدني أن أجّدد لكم شكري على و مزيد لكم التوفيق في اعمالكم كما أرجو التي انبثقت عنه.إلقتراحات الوجيهة االتوصيات و

.وهيئتكم المحترمةالتألق واإلشعاع لمهنتكم النبيلة

والســالم.