PIECE n† 2 PROJET - Commune de Saint Jean en … · r•duire les •missions de gaz — effet de serre, de r•duire les consommations d’•nergie, d’•conomiser les ressources

DEPARTEMENT DE LA DROME

COMMUNE DE SAINT JEAN EN ROYANS

PLAN LOCAL D’URBANISME

PIECE n� 2PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Approuv� par d�lib�ration du Conseil Municipal du : 10 F�vrier 2014

DECAUVILLE Jean - Urbaniste – Mandataire. 26150 Die.BLANCHET Pascale - Urbaniste – Cotraitante.26500 Bourg les Valence.ARNOUX Sylvain – Architecte Infographiste - Cotraitant.26190 Saint Nazaire en Royans.OTTOMANI Emilie. RACINES. I.a.p. - Paysagiste - Cotraitante.26300 Bourg de P�age.

__________________________________________________________________________________________________________PLU Approuv� de Saint Jean en Royans - PADD - Page 1 / 34

Projet d’Am�nagement et de D�veloppement Durable

SOMMAIRE

I. Introduction : r�f�rences r�glementaires Page 3

II. R�sum� des enjeux Page 7

. La volont� municipale

. Les niveaux de planification

. Le diagnostic socio-�conomique

. Le diagnostic physique


III. Le projet municipal :

Orientations g�n�rales : trois axes pour l’am�nagement et le d�veloppement durable.

Axe 1 : Planifier un d�veloppement d�mographique, �conomique, et urbain, ma�tris�. Page 12

1- 1 Permettre, en le maitrisant, le d�veloppement de l’habitat : d�finir les conditions de la croissance d�mographique ma�tris�e.Tableau r�capitulatif des objectifs population – logement pour le PLU

1- 2 Favoriser le d�veloppement �conomique et commercial ma�tris� : en prot�geant et valorisant l’activit� agricole, en d�velop-pant l’activit� touristique et de loisir, en s’appuyant sur les entreprises et les atouts locaux, en favorisant l’implantation de nouvelles activit�s dans le tissu urbain existant, en permettant le d�veloppement commercial.

1- 3 Organiser le d�veloppement urbain : ma�triser le d�veloppement de l’urbanisation engag� hors de l’enveloppe urbaine existante et rechercher la densification des zones urbaines et � urbaniser.

Axe 2 : Etablir les conditions d’un d�veloppement �quilibr� et �conome en consommation d’espace Page 24

2- 1 Lutter contre l’�talement urbain en rechercher un �quilibre entre la croissance urbaine et le renouvellement urbain, le d�ve-loppement urbain et la protection des espaces naturels et agricoles, dans la gestion des espaces communaux.

Objectifs de densit� et de mod�ration de la consommation d’espace :

2- 2 Equilibrer et �conomiser l’espace, en liant le d�veloppement et le renouvellement avec les d�placements.

2- 3 Organiser et d�velopper un urbanisme �quilibrant la mixit� et la diversit� des fonctions urbaines : habitat, commerce, �qui-pements, loisirs en rapport avec les d�placements et les transports.

3- 4 Promouvoir un habitat �quilibr� et de qualit�, en organisant la mixit� et la diversit� de l’habitat : ancien/neuf, individuel/collectif, accession/locatif.

Objectifs globaux de mixit� et de diversit� des logements pour le PLU


Axe 3 : Affirmer la qualit� paysag�re et architecturale de la commune, pr�server les espaces agricoles, naturels, forestierset �cologiques de l’urbanisation

Page 23

3- 1 Pr�server de l’urbanisation, les sites naturels et d’int�r�t �cologique.

3- 2 Pr�server, valoriser, et am�liorer les continuit�s �cologiques.

3- 3 Pr�server le cadre naturel, agricole, forestier de la commune, valoriser son patrimoine paysager.

3- 4 Dans le bourg et les extensions : pr�server le patrimoine b�ti et paysager, valoriser le cadre de vie, et requalifier l’espace public.


I. Introduction : R�f�rences r�glementaires

Le Projet d’Am�nagement et de D�veloppement Durable (PADD) constitue le cadre de r�f�rence et de coh�rence de la politique communale de d�veloppement qui sera mise en œuvre dans le cadre des prescriptions r�glementaires du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Le d�veloppement durable est un mode d�veloppement qui permet un �quilibre entre la bonne marche des activit�s (volet �conomique), le respect de l’environnement (volet environnemental) et l’�panouissement du plus grand nombre (volet social).

Le rapport Brundtland, publi� en 1987, dans le cadre de la conf�rence internationale de Stockholm sur l’environnement, d�finit le d�veloppe-ment durable ainsi :

� Le d�veloppement durable est le mode de d�veloppement qui permet de satisfaire les besoins des g�n�rations actuelles sans hypoth�quer la satisfaction des besoins des g�n�rations futures �.

Le pr�sent document expose le projet d’urbanisme et les orientations de d�veloppement sur lesquels la Commune de Saint Jean en Royans s’engage pour mettre en œuvre une politique d’am�nagement et d’urbanisme compatible avec les trois volets du d�veloppement durable.

En mati�re d’urbanisme, les trois volets du d�veloppement durable se traduisent notamment dans les dispositions des articles L.110 et L.121-1 du code de l’urbanisme. La loi Grenelle 2, promulgu�e le 12 Juillet 2010, portant engagement national pour l’environnement, en a modifi� le contenu.

Article L110 du Code de l’Urbanisme :

Le territoire fran�ais est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivit� publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses comp�tences. Afin d'am�nager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations r�sidentes et futures des conditions d'habi-tat, d'emploi, de services et de transports r�pondant � la diversit� de ses besoins et de ses ressources, de g�rer le sol de fa�on �conome, de r�duire les �missions de gaz � effet de serre, de r�duire les consommations d'�nergie, d'�conomiser les ressources fossiles, d'assurer la pro-tection des milieux naturels et des paysages, la pr�servation de la biodiversit� notamment par la conservation, la restauration et la cr�ation de continuit�s �cologiques, ainsi que la s�curit� et la salubrit� publiques et de promouvoir l'�quilibre entre les populations r�sidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de d�placements, les collectivit�s publiques harmonisent, dans le respect r�ciproque de leur autonomie, leurs pr�visions et leurs d�cisions d'utilisation de l'espace. Leur action en mati�re d'urbanisme contribue � la lutte contre le chan-gement climatique et � l'adaptation � ce changement.


Article L121-1 modifi� par la LOI n�2011-525 du 17 mai 2011 du Code de l’Urbanisme :Les sch�mas de coh�rence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales d�terminent les conditions permettant d'assu-rer, dans le respect des objectifs du d�veloppement durable :

1� L'�quilibre entre :

a) Le renouvellement urbain, le d�veloppement urbain ma�tris�, la restructuration des espaces urbanis�s, la revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entr�es de ville et le d�veloppement rural ;

b) L'utilisation �conome des espaces naturels, la pr�servation des espaces affect�s aux activit�s agricoles et foresti�res, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;

c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine b�ti remarquables ;

2� La diversit� des fonctions urbaines et rurales et la mixit� sociale dans l'habitat, en pr�voyant des capacit�s de construction et de r�habilita-tion suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins pr�sents et futurs en mati�re d'habitat, d'activit�s �conomiques, touristi-ques, sportives, culturelles et d'int�r�t g�n�ral ainsi que d'�quipements publics et d'�quipements commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de r�partition g�ographiquement �quilibr�e entre emploi, habitat, commerces et services, d'am�lioration des performances �ner-g�tiques, de d�veloppement des communications �lectroniques, de diminution des obligations de d�placements et de d�veloppement des transports collectifs ;

3� La r�duction des �missions de gaz � effet de serre, la ma�trise de l'�nergie et la production �nerg�tique � partir de sources renouvelables, la pr�servation de la qualit� de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversit�, des �cosyst�mes, des espa-ces verts, la pr�servation et la remise en bon �tat des continuit�s �cologiques, et la pr�vention des risques naturels pr�visibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

Article L123-1 du Code de l’Urbanisme (extrait) :

Les plans locaux d'urbanisme exposent le diagnostic �tabli au regard des pr�visions �conomiques et d�mographiques et pr�cisent les besoins r�pertori�s en mati�re de d�veloppement �conomique, d'agriculture, d'am�nagement de l'espace, d'environnement, d'�quilibre social de l'habi-tat, de commerce, de transports, d'�quipements et de services.


Ils comportent un projet d'am�nagement et de d�veloppement durable qui d�finit les orientations g�n�rales d'am�nagement et d'urba-nisme retenues pour l'ensemble de la commune.

Article L123-1-3 (Modifi� par la LOI n�2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 19 (V)) du code de l’urbanismeLe projet d’am�nagement et de d�veloppement durables d�finit les orientations g�n�rales des politiques d’am�nagement, d’�quipement, d’urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de pr�servation ou de remise en bon �tat des continuit�s �colo-giques. Le projet d’am�nagement et de d�veloppement durables arr�te les orientations g�n�rales concernant l’habitat, les transports et les d�placements, le d�veloppement des communications num�riques, l’�quipement commercial, le d�veloppement �conomique et les loisirs, retenues pour l’ensemble de l’�tablissement public de coop�ration intercommunale ou de la commune. Il fixe des objectifs de mod�ration de la consommation de l’espace et de lutte contre l’�talement urbain.

En mati�re d’environnement, et concernant la biodiversit�, la loi Grenelle 2 �nonce les principes, apporte les pr�cisions suivantes, qui sont pri-ses en compte dans le projet municipal :

La pr�servation de la biodiversit�Objectif : Assurer un bon fonctionnement des �cosyst�mes en prot�geant les esp�ces et les habitats:- Elaborer la Trame verte et bleue- Rendre l’agriculture durable en ma�trisant les produits phytopharmaceutiques et en d�veloppant le bio.- Prot�ger les zones humides et les captages d’eau potable- Encadrer l’assainissement non collectif et lutter contre les pertes d’eau dans les r�seaux.- Prot�ger la mer et le littoral.

Article L371-1 (cr�� par la LOI n� 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 121) du code de l’environnement� La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d’enrayer la perte de biodiversit� en participant � la pr�servation, � la gestion et � la remise en bon �tat des milieux n�cessaires aux continuit�s �cologiques, tout en prenant en compte les activit�s humaines, et notamment agricoles, en milieu rural.A cette fin, ces trames contribuent � :- Diminuer la fragmentation et la vuln�rabilit� des habitats naturels et habitats d’esp�ces et prendre en compte leur d�placement dans le contexte du changement climatique ;- Identifier, pr�server et relier les espaces importants pour la pr�servation de la biodiversit� par des corridors �cologiques.- Am�liorer la qualit� et la diversit� des paysages.La trame verte comprend : tout ou partie des espaces prot�g�s ainsi que les espaces naturels importants pour la pr�servation de la biodi-versit�, les corridors �cologiques constitu�s des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que des formations v�g�tales lin�aires ou ponc-tuelles, permettant de relier les espaces.


La trame bleue comprend : les cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux, tout ou partie des zones humides, les cours d’eau, parties de cours d’eau, canaux et zones humides importants pour la pr�servation de la biodiversit�.�

Article L110-1 (Modifi� par la LOI n� 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 253) du code de l’environnement :�Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualit� de l’air, les esp�ces animales et v�g�tales, la diversit� et les �quilibres biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la nation.Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en �tat et leur gestion sont d’int�r�t g�n�ral et concourent � l’objectif de d�veloppement durable qui vise � satisfaire les besoins de d�veloppement et la sant� des g�n�rations pr�sentes sans compromettre la capacit� des g�n�rations futures � r�pondre aux leurs. Elles s’inspirent, dans le cadre des lois qui en d�finissent la port�e, des principes suivants :- Le principe de pr�caution, selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionn�es visant � pr�venir un risque de dommages graves et irr�versibles � l’environnement � un co�t �conomiquement acceptable ;- Le principe d’action pr�ventive et de correction, par priorit� � la source, des atteintes � l’environnement, en utilisant les meilleures techni-ques disponibles � un co�t �conomiquement acceptable ;- Le principe pollueur-payeur, selon lequel les frais r�sultant des mesures de pr�vention, de r�duction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent �tre support�s par le pollueur ;- Le principe de participation, selon lequel chacun a acc�s aux informations relatives � l’environnement, y compris celles relatives aux substances et activit�s dangereuses, et le public est associ� au processus d’�laboration des projets ayant une incidence importante sur l’environnement ou l’am�nagement du territoire.L’objectif de d�veloppement durable r�pond, de fa�on concomitante et coh�rente, � cinq finalit�s :- La lutte contre le changement climatique,- La pr�servation de la biodiversit�, des milieux et des ressources,- La coh�sion sociale et la solidarit� entre les territoires et les g�n�rations,- L’�panouissement de tous les �tres humains,- Une dynamique de d�veloppement suivant des modes de production et de consommation responsables.L’Agenda 21 est un projet territorial de d�veloppement durable.�


II. R�sum� des enjeux

Les enjeux pour le PLU r�sultent � la fois de la volont� municipale exprim�e lors de la d�lib�ration prescrivant le PLU, des �l�ments du dia-gnostic communal r�alis� dans les domaines physiques et socio �conomique, du cadre l�gislatif explicit� ci-dessus, et des empilements de niveaux de planification imposant les rapports de compatibilit� du projet municipal avec les niveaux ‘supra’ territoriaux.

. La volont� municipale

La d�lib�ration du 02 F�vrier 2009 prescrivant la r�vision du PLU, fonde la volont� municipale sur les principes suivants:

1. Inscrire les projets d'am�nagement et de d�veloppement de la commune dans les grands objectifs des lois Solidarit� et Re-nouvellement Urbain (SRU), Urbanisme et Habitat, Engagement National pour le Logement, et suivant les principes du d�veloppe-ment durable.

2. Etablir les conditions - d’un �quilibre entre d�veloppement et protection, renouvellement et d�veloppement urbain ma�tris�,- de mixit� de l’habitat- de mixit� et diversit� des fonctions urbaines en rapport avec le d�placement et les transports- d’�conomie de l’espace, en liant d�veloppement et d�placement, et en pr�servant les espaces naturels et b�tis - de d�veloppement des activit�s �conomiques et de l’emploi local.

3. Ma�triser le d�veloppement hors de la t�che urbaine existante et rechercher la densification des zones urbanis�es :- en recentrant le d�veloppement communal sur le bourg- en d�limitant l'urbanisation du bourg et autres secteurs d’habitat, au regard des espaces naturels, �cologiques ou agricoles � pr�server, quitte � s'interroger sur les zones d'urbanisation future existantes au Plan d'Occupation des Sols actuel

4. Affirmer les qualit�s paysag�res de St Jean en Royans comme vecteur de d�veloppement touristique,- en pr�servant les espaces naturels et �cologiques de l’urbanisation- en prot�geant l’armature verte d�finie par le r�seau hydrique- en d�finissant des zones de protection architecturales et paysag�res adapt�es

5. Prot�ger les espaces naturels et agricoles :- en favorisant des zones agricoles structur�es et homog�nes,


- en limitant l’extension urbaine sur les espaces agricoles et naturels,- en r�-int�grant les zones agricoles inscrites au Plan d'Occupation des Sols par un diagnostic agricole adapt�

6. Favoriser le d�veloppement �conomique - en s’appuyant sur les entreprises et les caract�ristiques locales- en favorisant l’implantation de nouvelles activit�s

7 Pr�server les espaces naturels et �cologiques de l’urbanisation - en cherchant � limiter l’�talement des constructions et l’artificialisation des terres,- en �conomisant le foncier,

Les axes de d�veloppement, qui d�clinent le projet municipal d’am�nagement et de d�veloppement durable, s’appuient sur cette volont� initiale.

. Les niveaux de planification

Ils conditionnent la compatibilit� avec les documents de planification supra territoriaux :

- le PLH, Programme Local de l’Habitat, a �t� �labor� au sein de la Communaut� de Communes du Pays du Royans, il exprime les objectifs du territoire intercommunal en mati�re d’habitat ; ceux-ci sont pris en compte dans le projet municipal.

- la Charte du PNRV, Parc Naturel R�gional du Vercors, exprime des objectifs g�n�raux en mati�re d’urbanisme et d’am�nagement, pris en consid�ration dans le projet municipal.

. Le diagnostic socio-�conomique du territoire :

Il a mis en �vidence les tendances et les �volutions r�centes d�mographiques, sociales, �conomiques. Apr�s une p�riode difficile : d�crois-sance et transformations de la population conduisant � un certain d�clin d�mographique, de difficult�s �conomiques avec la disparition du secteur industriel traditionnel, la commune, et son territoire, conna�t aujourd’hui en certain ‘renouveau’, sur la base des �volutions consta-t�es avec l’apport de nouvelles populations (flux migratoire), et une relance d’activit�s �conomiques. Les enjeux pour le PLU tiennent dans la dynamisation et l’encadrement de ce mouvement : le projet municipal est ‘charpent�’ par les objectifs de d�veloppement d�mographique


maitris�s, de maintien et de renouveau de l’activit� �conomique, accompagn�s par une politique de d�veloppement et de diversification des �quipements et services � la population.

. Le � diagnostic physique � du territoire : il a mis en �vidence les enjeux pour l’am�nagement du territoire communal, exprim�s pour la par-tie agglom�r�e, par le sch�ma ci-dessous. Les �volutions socio-�conomiques r�centes, d�taill�es dans le diagnostic, et r�sum�es ci-dessus, se ‘lisent’ sur ce territoire, avec quelques particularit�s qui guident le projet communal, et qu’il convient d’�noncer :

- le d�veloppement r�cent de l’urbanisation, sous forme quasi exclusive de lotissements de maisons individuelles, et qui a ‘gri-gnot�’ un espace agricole pourtant riche de potentiel agronomique et de dynamique �conomique. La pr�sence, en proximit� du bourg, et en quasi contact avec les extensions urbaines des ann�es 90 - 2000, de nombreuses exploitations agricoles est une richesse pour l’activit� �conomique agricole, et une limite pour l’urbanisation qui risque de la fragiliser.

- La croissance urbaine des derni�res ann�es s’est �galement op�r�e par le d�veloppement de l’activit� commerciale, industrielle et artisanale, territorialement en extension et en ‘�tirement’ le long de la RD 76, en aval de la Lyonne.

Ces �volutions urbaines conf�rent aujourd’hui � la commune un certain ‘�clatement’ du Nord au Sud et d’Est en Ouest, auquel le projetmunicipal s’attache � rem�dier : l’enjeu d’un recentrage vers le bourg agglom�r� par le biais de la limitation de nouvelles extensions op�-r�es sur l’axe � naturel � Nord sud, du renouvellement urbain (c.f. ci-dessous) et du remodelage du dispositif de d�placements urbains, y compris les d�placements doux et la revalorisation des espaces publics centraux, est majeur dans le projet municipal.

- La pr�sence de nombreuses friches industrielles, en proximit� du bourg : le projet communal tend � renouveler, et � reconvertir une partie de ce patrimoine b�ti parfois de qualit� et t�moin, avec d’autres �l�ments du patrimoine comme les canaux, la rivi�re Lyonne, de l’histoire et de la culture du Royans. Ces friches, ajout�es � l’existence d’un parc de logements � renouveler (logements sociaux des ann�es 70, b�ti ancien et v�tuste du centre bourg et demeure bourgeoise du Clos Lamberton) constituent le corps d’une politique de ‘re-construction de la ville sur elle m�me’ et de reconversion, qui est un des axes forts du projet municipal.

- Autour du m�andre central de la Lyonne, le secteur des Etangs et ses abords constitue une ‘poche verte’. Espace interm�diaire situ� entre les extensions r�centes de l’Ouest et du Nord du bourg, en proximit� imm�diate de celui-ci et en contact avec les secteurs de renouvellement cit�s ci-dessus, cet espace de grande qualit� environnementale, paysag�re et �cologique, constitue un enjeu majeur pris en compte dans le projet municipal pour l’am�nagement, le fonctionnement et l’image de la commune toute enti�re.


Lesenjeux

pourlePLU


III. Le projet municipal : orientations g�n�rales : trois axes pour l’am�nagement et le d�veloppement durable

Axe 1 : Planifier un d�veloppement d�mographique, �conomique, et urbain, maitris�

I.1 Permettre, en le maitrisant, le d�veloppement de l’habitat : d�finir les conditions de la croissance d�mographique maitris�e

o En coh�rence avec le PLH : 1 % de taux annuel de croissance d�mographique, (la fourchette haute du PLH), soit envi-ron 3500 habitants en 2023 (augmentation de 478 Habitants)

o Environ 280 logements � produire d’ici � 2023: logements neufs, r�habilitation et renouvellement (remplacement des lo-gements disparus, par exemple les op�rations de d�molition reconstruction sur les quartiers des Chaux et la Halle) y comprisles r�sidences secondaires et touristiques. Cet objectif de production de logements doit se traduit par un rythme de cons-truction annuel sup�rieur � celui constat� depuis 10 ans (23 logements /an de 2009 � 2023 contre 19 dans la p�riode pr�c�-dente).

Le tableau ci-dessous explicite les chiffres annonc�s comme objectif du PLU :

- un taux d’accroissement annuel de 1 % : objectif ambitieux aux vues des �volutions des deux derni�res d�cen-nies, mais justifi� par le fait que St Jean en Royans est le chef lieu du pays du Royans, regroupant l’ensemble des services structurants, et conforme � l’objectif PLH de concentration de la croissance du pays sur les villes centres (fourchette haute des objectifs du PLH).

- taille des m�nages faible en 2009 (2,2 personnes/m�nage) : les calculs en 2023 tiennent compte de la structure vieillie de la population de la commune, et de la tendance ‘naturelle’ constat�e partout � la baisse de la taille des m�nages (re-composition des structures familiales, etc.…). Pour ce qui concerne le desserrement, l’accueil de nouvelles populations est bas� sur la taille moyenne des m�nages constat�e au niveau d�partemental.

- r�sorption de la vacance pouvant para�tre faible sur la dur�e (20 logements) au regard du taux de vacance impor-tant constat� en 2009, mais r�aliste du fait de la structure urbaine et architecturale souvent ingrate pour l’habitat du centre an-cien de St Jean o� se concentre la vacance et des politiques peu dynamiques de r�sorption de la vacance qui sont mise en œu-vre � tous niveaux.

- production de quelques r�sidences secondaires en constructions neuves : ph�nom�ne constat� dans la p�riode pr�c�dente

- renouvellement urbain important du fait de la disparition programm�e des certains immeubles (accomplie pour l’immeuble ‘Les Chaux’ et secteur la Halle).


Tableau r�capitulatif des objectifs population – logement pour le PLU

Ann�e 1990 1999 2009 2023 (1)

Population totale 2894 2895 3022 3500(1) : hypoth�se de croissance 2009 - 2023 : 1 % / an Croissance : 478

M�nages : �volution 2009 / 2023Taille m�na-

ges Population Nbre m�nagesestimation

Desserrement: 2,15 3022 32Accueil nouvelle population 2,35 478 203

Total m�nages 235

Nombre de m�na-ges 1114 1184 1374 1609

Taille moyenne des m�nages 2,53 2,44 2,2 2,18TotalR�sidences Principales 1114 1184 1374 1609

Evolution des r�sidences principales 2009 / 2023 : 235Renouvellement du parc (d�molition, disparition) 55R�sidences principales � produire 2009/2023 290

Evolution du parc (hors R�s. Princ.) de logements � pr�voir :

R�sorption de la vacanceNombre logts 115 146 138

Estimation : baiise mod�r�e 2009/2023 -20

R�sidences secondaires Nombre logts 131 109 112

Estimation : selon �volution constat�e de la constructio neuve 10Total �volution logements -10Besoins total en logements nouveaux 2009 - 2023 : 280

Ces objectifs sont en coh�rence avec le PLH de la CC2R qui pr�voit une programmation � l’horizon 2018 de :

- 1 % de taux de croissance d�mo-graphique sur l’ensemble du terri-toire de la CC2R, avec une r�parti-tion forte sur les bourgs centre- un nombre de logements � cons-truire sur la commune de Saint Jean en Royans, � l’horizon 2018, com-pris entre 101, hypoth�ses basses, et 140, hypoth�se haute.


Leprojetd’am

�nagement


I.2 Favoriser le d�veloppement �conomique et commercial ma�tris� : o en prot�geant l’activit� agricole de l’urbanisation et en la valorisant, o en d�veloppant l’activit� touristique et de loisirs : extension des secteurs ayant cette vocationo en s’appuyant sur le tissu existant des activit�s artisanales et industrielles, et les atouts locaux,o en favorisant l’implantation de nouvelles activit�s dans le tissu urbain existant.o En maintenant et en d�veloppant l’activit� commercialeo En d�ployant l’activit� tertiaire et de services au sein du bourgo En prot�geant les locaux commerciaux du centre d’une transformation pr�judiciable � l’activit�

Prot�ger et valoriser l’activit� agricole

- en organisant des zones agricoles structur�es et homog�nes : protection des entit�s fonci�res agricoles dans les secteurs d�j� ‘�rod�s’ par l’urbanisation, � l’Est et au Sud-ouest du bourg notamment ;

- en restreignant l’extension urbaine engag�e ces derni�res ann�es sur les espaces agricoles � l’Ouest et � l’Est de la com-mune;

- en limitant le mitage de l’espace agricole par de nouvelles constructions, y compris agricoles : secteurs de protection renfor-c�e (interdiction de toute construction) en proximit� du bourg

- en maintenant des ‘espaces tampons’ non b�tis entre le d�veloppement de l’urbanisation et les structures � enjeu agricole (si�ges d’exploitation, b�timents d’�levage, secteurs plans d’�pandage…) ;

- en prot�geant strictement les noyeraies ;- en limitant les sites techniques d’exploitation (b�timents techniques associ�s ou non � la maison d’habitation), d’un change-

ment de destination ;- en favorisant l’installation d’agriculteurs sur les terres agricoles de qualit�, dans une logique de diversification, de valorisation

et de distribution de leur production en circuit court (en lien, entre autres, avec le projet ‘alimentation sant� et territoire).

D�velopper l’activit� touristique et de loisirs

- en s’appuyant sur la qualit� paysag�re et patrimoniale de la commune, et en valorisant les sites naturels int�ressants :

dans le bourg, deux secteurs d�sign�s : . Le secteur Lyonne -les Etangs (r�serve fonci�re � instaurer) : les canaux et bords de Lyonne � am�nager et � int�-grer au fonctionnement du bourg agglom�r� au moyen des cheminements doux, et par l’am�nagement adapt� du car-


refour route de Rochechinard / rue de l’Industrie / rue Pasteur. Secteur � mettre en lien avec le devenir � organiser du t�nement ‘ancienne usine Cluse’ au Sud.

. Le secteur camping / terrains de sport / La Paz : en int�grant l’ensemble, �largi au p�le � loisirs- culture La Paz �, le parc, la piscine …, au fonctionnement g�n�ral des d�placements de l’agglom�ration : r�seau de cheminements doux, am�nagement de 2 espaces de stationnement � l’Ouest et � l’Est, am�nagement du carrefour RD 76/RD 70, raccor-dement � la future d�viation � ouest agglom�ration �.

hors le bourg : protection et valorisation touristique de sites, b�timents, et �l�ments du patrimoine : . Le site class� de Combe Laval (gorges et route), la montagne de l’Echarasson/Jourdan, le petit patrimoine b�ti et na-turel : lavoirs, ponts, aqueduc, puits, canaux, fours banals, arbres remarquables, structures et projets touristiques pri-v�s… : espaces ou �l�ments patrimoniaux strictement prot�g�s au PLU. Permettre la r�habilitation des b�timents agricoles anciens, � caract�re patrimonial, � des fins d’accueil touristique

S’appuyer sur l’existant, le tissu de l’activit� artisanale et industrielle, les atouts locaux :

dans l’enveloppe urbaine et les b�timents d’activit� existants

. Accentuer et accompagner le renouvellement de la zone d’activit� des Dodoux.

. Permettre le maintien et les extensions des activit�s existantes dans des b�timents hors zones d’activit�s d�di�es ; secteurs �pars ( Les Ravioles du Royans au Nord du Bourg, et autres), ou dans le bourg (usine ANCESSY et autres). . Promouvoir la construction bois dans la construction publique en particulier dans un objectif de valorisation de produc-tion sylvicole r�gionale, et d’utilisation de mat�riaux naturels (bilan carbone) .

Favoriser le d�veloppement hors enveloppe et b�ti existant

. Permettre une extension de la zone des Dodoux : au Sud, et sa desserte par la future d�viation, en limite de celle-ci, et du secteur de stationnement, � pr�voir, de la zone de loisirs-camping (orientation d’am�nagement); et extension l�-g�re au Nord Ouest.


. Permettre la reconversion sous conditions et strictement encadr�e (dessertes, nuisances, proximit� de l’activit� agri-cole, caract�re patrimonial des constructions etc), de b�timents � usage anciennement agricole, ou artisanaux anciens, pour l’implantation d’activit�s.

Maintenir et d�velopper l’activit� commerciale :

- Conserver et renforcer l’activit� commerciale du centre bourg sur un secteur ‘d’hyper centre’ localis� : limiter la transformation des locaux commerciaux en habitations (r�glement graphique et �crit), et maintenir une activit� commerciale sur une partie du t�nement � Intermarch� du centre � dans le bourg.

D�ployer l’activit� tertiaire et de services au sein du bourg

- Favoriser le maintien et le d�veloppement de l’ensemble des services � la population : o installation d’une maison m�dicale,o d�veloppement d’�quipements et services par la reconversion partielle du site de � l’Intermarch� du centre ville �,o modernisation /extension de la salle des f�tes existante o r�alisation de la m�diath�que, o maintien des services publics de proximit� : poste, tr�sor public, gendarmerie, SDIS, PMI, CTD.

I.3 Organiser le d�veloppement urbain : ma�triser l’�talement urbain engag� hors de l’enveloppe urbaine existante, et recher-cher la densification des zones urbaines ou � urbaniser :

- en recentrant le d�veloppement communal sur le bourg :

o organiser le renouvellement urbain, et faciliter la r�habilitation du parc de logements ancien (c.f. ci-dessous),o circonscrire l’extension urbaine de la commune � la prolongation du bourg : continuit� urbaine, confirmation de la

configuration actuelle de ‘village rue’ et valorisation des r�seaux existants en limite, sur 2 secteurs du bourg : Les Chaux au Nord, Les B�dards au Sud. Ces secteurs feront l’objet d’orientations d’am�nagement et de programma-tion.


- en accroissant les espaces naturels, �cologiques ou agricoles � pr�server de l’urbanisation, au profit de l’extension du bourg agglom�r� : retour de surfaces urbanisables au POS /PLU applicable vers les espaces agricoles ou naturels pour envi-rons 20 Ha. La ‘r�cup�ration ‘ de ces espaces se situe :

Dans le bourg : en ‘r�affectant ’ en espaces naturels, certains secteurs sensibles, urbanisables au POS/PLU applica-ble,

o autour du secteur des Etangs et des ripisylves de la Lyonneo sur certains secteurs de jardins (rue des jardins, secteur du Colombier, secteur les Chaux, Clos Lamberton…)

Hors le bourg : en red�finissant l’urbanisation d�j� engag�e des secteurs excentr�s, en fonction de la pr�sence des-sertes (voirie, r�seaux eau, assainissement, �lectricit�), et au regard de leur impact sur les espaces agricoles et natu-rels :

o circonscrire et r�duire les secteurs actuellement constructibles desservis � l’Est, ‘gagn�s’ sur les espaces agricoles : Grange Bussi�res, Le Sert, Les Sablons, Thuire, Macaires, Bel horizon…, ou � construire � l’Oest (Trabute) et au Sud (Bornes , La Grange) pour environs 15 Ha.

o restreindre l’urbanisation des secteurs excentr�s � l’Ouest, non ou mal desservis : L’Ale, Les Ducs, Les Ta-barins, Les Gamonds, d’autant que ces secteurs ont un impact sur les milieux naturels (zone nodale, zone humide c.f. Axe 3) : environs 5.5 Ha.

o r�affecter en espace naturel la partie haute du secteur d’activit�s �conomiques ‘Les Mures’. environs 2 Ha

Axe 2 : Etablir les conditions d’un d�veloppement �quilibr� et �conome en consommation d’espace

II.1 Lutter contre l’�talement urbain en recherchant un �quilibre entre la croissance urbaine et le renouvellement urbain, le d�veloppement urbain et la protection des espaces naturels et agricoles, dans la gestion des espaces du territoire communal

en cherchant � limiter l’�talement urbain, et en �conomisant le foncier ‘consommateur’ : o privil�gier et pr�parer les op�rations de renouvellement urbain et de reconversion : Les Chaux, Lamberton, La Halle, Les

Dodoux, Les Etangs, t�nements Cluse et Marchand : Les Chaux et le clos Lamberton dans le bourg Nord, la place de la Halle en centre ancien: � vocation habitat Les Dodoux : activit�s artisanales et industrielles


T�nement � Cholas-Namy � d’une part et d’autre part, l’ensemble t�nement � Barraquand �, centre techni-que d�partemental (CTD - abri � sel) formant un vaste espace autour des Etangs � vocation de culture, loi-sirs, tourisme.

Les t�nements � Cluze � et � Marchand � (au centre et Est du bourg) ces importantes surfaces b�ties et non b�ties sont en partie d�saffect�es. Situ�es au sein du bourg (Marchand) et en lisi�re du canal (Cluze), le de-venir non encore d�fini de ces secteurs est un enjeu strat�gique pour la commune dans une dynamique de renouvellement et du recentrage de l’urbanisation sur le bourg. Pour ces raisons, afin d’anticiper leur devenir en concertation avec les propri�taires et pour �viter la toute prospective qui serait hors du projet communal, ces secteurs feront l’objet de la proc�dure ‘secteurs de projets’.

o densifier les secteurs urbains existants, urbaniser les ‘dents creuses’ : o densifier les zones de constructions neuves � usage d’habitat dans les quartiers d’extension : Les Chaux, Les B�dards

(urbanisation dirig�e par les Orientations d’Am�nagement et de Programmation),o initier et ma�triser le d�veloppement de la Zone Industrielle des Dodoux, au sud et Nord Est de la zone,o favoriser les extensions des constructions existantes, en zone urbaine.

Ces objectifs de densit� seront pr�cis�s au travers des orientations d’am�nagement, r�glements d’urbanisme adapt�s et de me-sures fiscales � mettre en œuvre.

Objectifs de densit� et de mod�ration de la consommation d’espaceRappel du diagnostic : le POS/PLU applicable dispense une constructibilit� pour l’habitat d’environs 155 ha dont 33 ha sont ac-tuellement non construitsLes objectifs �nonc�s ci-dessus de limitation et de restriction des espaces constructibles, se traduiront par : - une diminution des surfaces totales constructibles � vacation dominante habitat hors le bourg d’environ 18 ha.- une baisse globale des surfaces consacr�es � l’habitat (urbaines et � urbaniser) sur l’ensemble de la commune de 11 ha envi-ron, compte tenu des extensions urbaines du bourg pr�vues au PLU (Les Chaux, Les B�dards,) et du reclassement de certains secteurs d�j� construits : Les Rimets, Champey, Les Combes). Sur les extensions, la densit� moyenne habitat sera de 15 loge-ment/ha minimum (c.f. les OAP).- une baisse globale de l’ensemble des surfaces urbaines ou � urbaniser (habitat, activit�, loisir) d’environs19 hectares.


. II.2 Equilibrer et �conomiser l’espace, en liant le d�veloppement et le renouvellement avec les d�placements

Les d�placements : Articuler le fonctionnement urbain avec le d�veloppement urbain Hi�rarchiser et am�nager les circulations automobiles r�serves fonci�res � programmer (cf. sch�ma du fonctionnement)-circulation de transit (d�viation Ouest � cr�er), dessertes internes (rue de l’Industrie, carrefour rue Pasteur /route de Rochechinard, secteur du coll�ge, mont�e du Sert, avenue Chaloin, Constant Berthet etc…),-espaces de stationnements � cr�er pour la zone loisirs.D�ployer un r�seau de cheminements doux, maill�, liant et desservant tous les quartiers, commerces, services, de l’ensemble du

bourg agglom�r� : am�nagements et r�serves fonci�res � pr�voir.


Leprojetd’am

�nagement:fonctionnem

enturbain


II.3 Organiser et d�velopper un urbanisme �quilibrant la mixit� et la diversit� des fonctions urbaines : habitat, commerce, �quipe-ments, loisirs, en rapport avec les d�placements et les transports

le bourg centre : renforcer les fonctions � habitat � et � centralit� � : o r�habiliter et renouveler le parc de logements anciens : cf ci-dessuso renforcer l’activit� commerciale les �quipements et services de proximit� en centre ville :

Maintien de l’activit� commerciale traditionnelle, notamment en limitant le changement de destinationdes commerces en rez de chauss�e dans certaines rues strat�giques (secteur UAc),

Maintien d’une activit� de moyenne surface alimentaire en centre ville Confortement compl�ment des �quipements : maison m�dicale, m�diath�que,….

o am�nager des espaces publics plus ‘conviviaux’ dans le bourg.

le bourg agglom�r� : o conforter le p�le loisirs au Sud (camping, terrains de sport,piscine, parc La Paz) par des extensions � l’Est et �

l’Ouest permettant d’accueillir de nouveaux �quipements, des liaisons pi�tonnes maill�es avec le restant de la commune pour une meilleure accessibilit�, et par l’am�lioration des conditions de stationnement (r�serve fon-ci�re).

o R�fl�chir et anticiper la reconversion des secteurs d’anciennes activit�s, usine Cluse et t�nement ‘Marchand’ (secteur de projet) dans une perspective de mixit� et de diversit� des fonctions

les abords du bourg : mieux int�grer dans le fonctionnement de l’agglom�ration, les secteurs d’anciennes activit�s industrielles � reconvertir (cheminements pi�tons maill�s, et am�nagements urbains pour les circulations):

- int�grer le loisir, la nature, l’espace, l’environnement et l’�cologie dans le fonctionnement du bourg : l’espace des Etangs et ses abords doit participer aux fonctions du bourg en tant qu’ espace de loisirs, en valo-risant ce site d’int�r�t biologique, environnemental et �cologique de la Lyonne/les Etangs, et en int�grant l’ensemble dans le maillage global des cheminements doux.


II.4 Promouvoir un habitat �quilibr� et de qualit�, en organisant la mixit� et la diversit� de l’habitat : ancien/neuf, individuel / col-lectif, accession/locatif…

- faciliter et encourager la r�habilitation de l’habitat, et du b�ti ancien en habitat :

dans le bourg : . remettre des logements vacants sur le march� : OPAH et op�rations publiques. encadrer et encourager la r�habilitation par un r�glement de PLU coh�rent : cadre architectural et r�gles de stationnement adapt�es � la r�habilitation du b�ti.

dans les hameaux et l’espace rural : . Permettre la r�habilitation du b�ti ancien � usage agricole et artisanal, � des fins d’habitat, en encadrant les exigences architecturales, et selon les conditions de desserte en r�seau (�lectricit�, eau, assainissement, etc)

- r�pondre aux besoins locaux ‘sp�cifiques’ : personnes �g�es vieillissantes, jeunes, d�cohabitants, m�nages les plus fragilis�s, personnes en situation de handicap ; dans les secteurs de renouvellement, Le Clos Lamberton, Les Chaux

- produire de l’habitat neuf diversifi� et de qualit� urbaine et environnementale, avec des crit�res de performances renfor-c�s :

Dans les quartiers de renouvellement urbain (Les Chaux) et les extensions urbaines (Les Chaux, Les B�dards)o diversit� des densit�s dans les quartiers nouveaux, diversit� des densit�s par quartierso diversit� des formes ; individuel, individuel group�, collectif, semi collectif : o diversit� sociale : habitat social / non socialo diversit� des statuts : locatif ou accessiono produire de la qualit� urbaine : �viter la banalisation des espaces, affirmer le caract�re de ces nouveaux quar-

tiers au travers des voiries, �quipements (�clairage, mobilier urbain) et espaces publics, v�g�taux, promouvoir la ressource local ; le bois etc.


Au quartier des Chaux, op�rations d’am�nagement et de constructions � concevoir dans le cadre d’une d�marche en-vironnementale d’�co quartier, sur la base des crit�res de d�veloppement durable, notamment :

o L’int�gration du quartier dans l’agglom�ration o La qualit� des espaces de vie, l’environnement, la biodiversit�, les continuit�s, aux niveaux local et �largio La lutte contre l’effet de serre ; le bioclimatique, la basse consommation �nerg�tique, la limitation des d�place-

ments automobiles, etc

Ces objectifs seront traduits dans les orientations d’am�nagement et de programmation et dans le r�glement.

Axe 3 : Affirmer la qualit� paysag�re et architecturale de la commune, pr�server les espaces agricoles, naturels, forestiers, et �cologiques de l’urbanisation

III.1 Pr�server de l’urbanisation les sites naturels et d’int�r�t �cologique

- Pr�server les milieux humides et aquatiques : cours d’eau, berges, ripisylves, zone inondable ravins et ruisseaux, canaux et �tangs et leurs espaces de fonctionnalit�. Limiter l’impact sur les espaces humides et aquatiques d�j� urbanis�s, en �vi-tant l’imperm�abilisation des sols et les obstacles au libre �coulement des eaux.

- Prot�ger strictement les espaces des inventaires: ZNIEFF 1 : (du rebord occidental du Vercors, du Pas de Bouvaret au cirque de Peyrus, de la ripisyylve de la Lyonne et de la Bourne et de Combe Laval) qui marque le ruisseau du Cholet et la Lyonne au nord de l’agglom�ration urbaine (nord des chaux), le versant ouest de l’Echarasson et le versant Est de Musan :Natura 2000, ZSC (zone sp�ciale de conservation), sources et habitats rocheux de la Vernaison et des goulets de Combe Laval et du Vallon de Sainte Marie. Ce p�rim�tre prot�ge une mosa�que de milieux remarquable dans la Combe Laval (est de l’Echarasson) et le site class� de Combe Laval. Ces espaces feront l’objet d’une protection forte limitant les nuisances et encadrant la fr�quentation.


- Pr�server les espaces ZNIEFF 2 : (ChaÄnons occidentaux du Vercors, Royans et vallÅe de la Bourne et Plateaux centraux du Vercors) qui marque la montagne de Musan, les versants de l’Echarasson, la vall�e du Cholet et celle de la Lyonne � l’extr�me nord de la commune.L’ENS (espace naturel sensible) potentiel se superpose aux autres inventaires : pr�voir des dispositions concernant

l’extension urbaine pr�vue au Nord du bourg, Les Chaux : protection stricte des espaces naturels et agricoles environ-nants, densification faible en ‘zone contact’ urbanis�/naturelle ou agricole, espaces verts cons�quents, permettant la conti-nuit� avec les corridors �largis et la perm�abilit� Est Ouest (vers la Lyonne), et principes environnementaux impos�s pour l’urbanisation du quartier. et la constructibilit� du quartier des Rimets : limitation stricte des constructions, et dispositions du r�glement graphiques pour leurs implantations. L’�talement du tissu pavillonnaire, au nord Est du bourg, (du Sert jusqu’aux Hauts de la Reine via Font�paisse) fragilisant l’espace agricole, sera contenu.


Inventaires: Conseil GÅnÅral 26, DREAL RhÇne-Alpes, DDAF, ADEME, CORA, CSRPN,


III. 2 Pr�server, valoriser et am�liorer les continuit�s �cologiques

Les continuums �cologiques sont les espace r�servoir, lieu d’�change, de circulation, de nidification et nutrition, rep�r� entre autres sur la carte RERA comme trame �cologique potentielle (RERA : R�seau �cologique de Rh�ne-Alpes).

Protection � l’�chelle de la r�gion- de la connexion �cologique (structure et fonction) qui d�marre sur le versant ouest de l’Echarasson, suit le ruisseau le Choleton, traverse la Lyonne jusqu’au Rh�ne- de toute la commune au titre de l’entit� territoriale ‘Coeur de Nature’ (fonctionnalit�s � pr�server)- de toute la commune au titre d’une zone � enjeu aquatique (importance de l’eau et du r�seau hydrographique)

Protection � l’�chelle du Royans- des zones nodales au nord du bourg � partir des �tangs (attention � apporter dans les OAP de l’extension urbaine du quartier des Chaux c.f. ci-dessous)), aux Rimets (conditions de l’urbanisation � encadrer c.f. ci-dessous), dans la Combe Laval et dans le quartier de l’Al� (res-triction de l’urbanisation).

- de la trame bleue, c’est � dire les cours d’eau et leurs espace d’influence: la Lyonne et le Cholet, et les ruisseaux de la Prune, du Choleton et de la Madina : .

- de la trame verte, c’est � dire les bois de l’Echarasson et les lisi�res et prairies (�cotones) de Musan et de l’Echarasson.

A l’�chelle de la commune- Protection des perm�abilit�s dans le tissu urbain : attention � apporter � l’extension du secteur Les Chaux et Les B�dards sur ces questions

de perm�abilit� et de maintien des continuit�s ( transcriptions dans les OAP ) et dans les espaces agricoles mit�s par l’urbanisation, pour assurer la libre circulation des esp�ces (maintien des coupures entre les secteurs agricoles mit�s, � l’Est du bourg, et entre ces secteurs et le bourg, et restriction de l’urbanisation des hameaux Ouest, situ�s dans la zone nodale : Les Ducs, l’Ale, Les Tabarins,).

- Permettre le franchissement des obstacles que constitue la route d�partementale, les secteurs urbains et les infrastructures li�es au cours d’eau.



III.3 Pr�server le cadre naturel agricole, de la commune, valoriser son patrimoine forestier et paysager

Conserver la structure v�g�tale identitaire, et contribuer � l'entretien de la for�t publique et priv�e- en pr�servant la ripisylve du Cholet et de la Lyonne, et autres ruisseaux d’importance : secteurs naturels et / ou EBC- en �vitant la disparition des prairies et pr�s, talus et coteaux et donc la fermeture du paysage � l’Est et � l’Ouest du bourg : Trabute, Font�paisse : secteurs � maintenir hors de l’urbanisation et pr�server strictement de toute construction, y compris agricole- en pr�servant les boisements de Musan et de l’Echarasson tout en permettant leur exploitation : les Espaces Bois�s Class�s ou El�-ments v�g�taux remarquables seront d�limit�s au PLU dans l’objectif du maintien de la diversit� des usages de la for�t : exploitation, maintien des sols en pente, int�r�t paysager, tourisme/loisir, etc.

Pr�server les vues et les cadrages- en pr�servant les c�nes de vue ponctuels- en valorisant et prot�geant les belv�d�res remarquables sur Combe Laval et l’Echarasson- en pr�servant les ouvertures : sur le paysage des routes belv�d�res, dans la conception des quartiers d’extension urbaine : au quartier Les Chaux : pr�voir des ouvertures sur Combe Laval et l’Echarasson l’Est, et sur Misant � l’Ouest.- en conservant et valorisant les ruptures de pentes, de Champs longs et les Etangs

Pr�server les entit�s agricoles et paysag�res qui caract�risent la commune- en pr�servant les grands ensembles agricoles de l’urbanisation- en prot�geant l’Est et l’Ouest du bourg du mitage urbain : contenir l’�talement urbain d�j� impuls� et conserver les coupures vertes (paysag�res ou agricoles) entre le bourg et les quartiers urbanis�s, et entre les quartiers- en conservant la coh�rence des espaces de prairie � l’ouest du village : restreindre l’urbanisation des hameaux ; l’Ale, les Gamons, les Tabarins, Chuiles, les Gras...- en prot�geant et revalorisant les rypisylves des cours d’eau

Pr�server les entit�s b�ties remarquables- en conservant et prolongeant l’identit� forte du village rue : organiser l’extension urbaine au Sud du village : les B�dards, selon ce type d’urbanisme (Orientation d’Am�nagement et de Programmation))


- en conservant l’identit� de certains hameaux et ensemble architecturaux : Grands Bruns, Pont des Dames, Brochiers, Macaires, Rol-let...)- en conservant le petit patrimoine industriel, domestique, g�nie civil... (Pont des Chartreux, aqueduc du Pont des Dames.

Pr�server les entit�s non b�ties remarquables

- en conservant les arbres remarquables (C�dres du Clos Lamberton, S�quoia du Rollet, Sapin du col de l’Echarasson...) et symbolique de l’histoire St Jeannaise : m�rier- et le petit patrimoine naturel (truffi�res, cascade et grotte de Frochet, ...)



III. 4 Dans le bourg et ses extensions : pr�server le patrimoine b�ti et paysager, valoriser le cadre de vie et requalifier l’espace public.

Pr�server, valoriser les sites remarquables du bourg � caract�re naturel ou v�g�tal :

conserver des interstices urbains non b�ti permettant la respiration du centre bourg : les ensembles de jardins en lani�res, les parc priv�s (clos Ferrand..) les espaces publics des Chaux, du Clos Lamberton, jardin La Paz... prot�ger et revaloriser la ripisylve des cours d’eau dans leurs s�quences urbaines,notamment celle de la Lyonne mettre en valeur les canaux, abords de la Lyonne, Arboretum, parc des Etangs : ce-lui-ci doit devenir une rotule centrale du bourg, articulant les quartiers p�riph�riques et les circulations douces.

Valoriser et v�g�taliser l’espace public : traiter qualitativement, avec une attention port�e au v�g�tal, les secteurs de renouvel-lement et de reconversion d’ancien �lots industriels : ancienne usine Ancessy, espace li-mitrophe � l’est du parc des Etangs, les Chaux, les jardins � valeur patrimoniale,. Requalifier, et v�g�taliser les espaces publics, notamment la place du Champ de Mars et de la place de l’Eglise, v�ritable art�re centrale du village ; R�am�nager les routes principales, soigner le traitement des entr�es/sorties de bourg (c.f. sch�ma du fonctionnement urbain), avec une attention particuli�re sur la signal�tique urbaine et commerciale, un langage plus v�g�tal et un gabarit adapt� au centre bourg, une gestion et modernisation de l’�clairage public. R�glementer la publicit�, constituer une Zone de publicit� restreinte (arr�t� municipal) Imposer une vigilance particuli�re sur la qualit� paysag�re des espaces en mutation aux abords de la Lyonne (La Roue, Les Dodoux). Remettre l’eau en valeur : canaux, ruisseaux, fontaines, lavoirs existants et dans tout nouvel am�nagement urbain Requalifier et v�g�taliser les places et chemins int�gr�s au tissu urbain. Rep�rer et prot�ger le petit patrimoine b�ti


D�finir une zone de protection architecturale et paysag�re adapt�e (p�rim�tre de protection des Monuments Historiques Class�es ou Inscrits : mettre en oeuvre la proc�dure de p�rim�tre de protection adapt� (d�marche engag�e avec le Service D�partemental de l’Architecture et du Paysage) ;

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PIECE n† 2 PROJET - Commune de Saint Jean en … · r•duire les •missions de gaz — effet de serre, de r•duire les consommations d’•nergie, d’•conomiser les ressources