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BMR-BHRe : les fondamentaux et l’avenir de la politique de prévention Jean-Christophe Lucet UHLIN Hôpital Bichat Cl Bernard, AP-HP Université Paris 7 Denis Diderot, Congrès de la SF2H, 6 juin 2017 Pas de conflit d’interêt

PL02 - BMR/BHRe : les fondamentaux et l'avenir de la ... · ICSHA 2 2013 Guyot JM, U44, opportunités d’HdM rapport au ministère de la santé 2008 . Quels objectifs pour l’hygiène

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BMR-BHRe : les fondamentaux et

l’avenir de la politique de prévention

Jean-Christophe Lucet

UHLIN

Hôpital Bichat – Cl Bernard, AP-HP

Université Paris 7 Denis Diderot,

Congrès de la SF2H, 6 juin 2017

Pas de conflit d’interêt

Incidence des SARM et EBLSE,

BMR RAISIN

x 4,8 x 2,3

EARSS, données 2015

E. coli, résistance aux céphalosporines de 3ème génération

Data from EARSS, http://www.ecdc.europa.eu/activities/surveillance/EARS-Net/

26.7%

2002 2015

EARSS, données 2015

K. pneumoniae, résistance aux céphalosporines de 3ème génération

Data from EARSS, http://www.ecdc.europa.eu/activities/surveillance/EARS-Net/

2005 2015

SYSTÈME D’INFORMATION PATIENT

D.Trystram - V.jarlier - 18 septembre 2012 - BMR-AP-HP Collégiale de BVH

Densités d’incidence (/1000JH)(1996-2015) de :

E. coli, K. pneumoniae, E. cloacae, autres BLSE

Transmission des EBLSE E. coli BLSE se transmet moins facilement que les autres

entérobactéries

Thiebaut A et al, J Antimicrob Chemother 2012 ; Razazi K et al, Intens Care Med 2012

Hilty M et al, Clin Infect Dis 2012 ; Tschudin-Sutter S et al, Clin Infect Dis 2012; Tschudin-Sutter S et al. Emerg Infect Dis 2016

Transmission des EBLSE E. coli BLSE se transmet moins facilement que les autres

entérobactéries

Thiebaut A et al, J Antimicrob Chemother 2012 ; Razazi K et al, Intens Care Med 2012

Hilty M et al, Clin Infect Dis 2012 ; Tschudin-Sutter S et al, Clin Infect Dis 2012; Tschudin-Sutter S et al. Emerg Infect Dis 2016

25%

62%

E. coli

Prévalence de portage d’EBLSE

844 patients prélevés ( 828 patients)

146 porteurs d’EBLSE 17% (IC95% 15-20%)

880 inclus (864 patients)

8

49 patients déjà connus EBLSE (34%) dans l’année

20 par dépistage 29 par prélèvements cliniques

Jolivet S et al, Congrès SF2H 2016

2009

2003

2006

2014

2008

2014

2016

2013

2015

2014

2017

2009

Contrôle des BMR : Approche horizontale or verticale ?

Précautions standard seules ?

(si l’hygiène des mains est bien réalisée, cela devrait suffire …)

Ou

Précautions standard +

complémentaires contact ?

(mais elle ne l’est pas bien, et des mesures supplémentaires sont nécessaires)

Contrôle des BMR :

Approche horizontale or verticale ?

Septimus E et al, Infect Control Hosp Epidemiol 2014

• Approche verticale : - Dépistage

- Précautions contact pour les porteurs ou infectés

- Parfois décolonisation

• Approche horizontale : - Précautions standard, hygiène des mains

- Décolonisation universelle (Chlorhexidine)

- Gants/tabliers universels

- Contrôle (bon et moindre usage) des antibiotiques

- Contrôle de la contamination environnementale

Situation endémique Recommandations ESCMID

Tacconelli E et al, Clin Microb Infect 2013

Reco : forte conditionnelle

Evidence : modérée faible

Situation epidémique Recommandations ESCMID

Tacconelli E et al, Clin Microb Infect 2013

SARM et SHA

8 études avant-après

Sroka S et al, J Hosp Infect 2010

SARM et SHA

AP-HP. 38 hôpitaux, 1993-2007

26.7%

Consommation de SHA Pourcentage de SARM

Jarlier V et al, Arch Int Med 2010

Contrôle des BMR Mesures universelles ou ciblées ?

Derde LPG et al, Lancet ID 2014

Observance : Phase 1 2 3

• HdM 52% 69% 77%

• CHG 0% 100% 100%

Baseline

HdM +

CHG Dépistage + PCC

Contrôle des BMR

Mesures universelles ou ciblées ?

Phase 2 Phase 3 Phase 3

(HdM + CHG) (Dep. rapide) (Dep. classique)

• Toutes BMR

• SARM

Derde LPG et al, Lancet ID 2014

Epidémiologie des EBLSE

Evolution de l’incidence, AP-HP

0

5

10

15

20

25

30

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

2011

2013

2015

Résis

tance K

BLS

E (

%)

0

0,5

1

1,5

Incid

ence E

BLS

E (

/1000 j.)

AP-HP (%)

AP-HP

CCLIN PN (hors AP-HP)

Epidémiologie des EBLSE

Evolution de l’incidence, AP-HP

0

5

10

15

20

25

30

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

2011

2013

2015

Résis

tance K

BLS

E (

%)

0

0,5

1

1,5

Incid

ence E

BLS

E (

/1000 j.)

AP-HP (%)

AP-HP

CCLIN PN (hors AP-HP)

Vertical

Epidémiologie des EBLSE

Evolution de l’incidence, AP-HP

0

5

10

15

20

25

30

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

2011

2013

2015

Résis

tance K

BLS

E (

%)

0

0,5

1

1,5

Incid

ence E

BLS

E (

/1000 j.)

AP-HP (%)

AP-HP

CCLIN PN (hors AP-HP)

Horizontal + vertical

Epidémiologie des EBLSE

Evolution de l’incidence, AP-HP

0

5

10

15

20

25

30

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

2011

2013

2015

Résis

tance K

BLS

E (

%)

0

0,5

1

1,5

Incid

ence E

BLS

E (

/1000 j.)

AP-HP (%)

AP-HP

CCLIN PN (hors AP-HP)

Purement hospitalier Ville et hôpital

BLSE dans la communauté en France

• Volontaires sains, Paris, 2011 :

– Prévalence : 6.1% (21/345) : 18 CTX-M, 3 SHV

Nicolas-Chanoine MH et al, J Antimicrob Chemother 2013

• Consultation de pédiatrie de ville, 2011

– Prévalence: 4.6% (19/409), CTX-M (n= 17)

– Association avec prise récente de céphalosporine

Birgy A et al, BMC Infect Dis 2012

• 25 crèches, sud de la France, 2012 :

– Prévalence : 6,7% (28/419), 26/27 E. coli CTX-M

Blanc V et al, J Antimicrob Chemother 2014

• Consultation de pédiatrie de ville, 2015

– Prévalence : 10,2% (28/419), E. coli CTX-M : 90%

– Soins à domicile, antibiotiques, voyage récent

Birgy A et al, J Antimicrob Chemother 2016

Contrôle des BMR

Mesures universelles ou ciblées ?

Phase 2 Phase 3 Phase 3

(HdM + CHG) (Dep. rapide) (Dep. classique)

• Toutes BMR

• SARM

• ERV

• HRE (EBLSE)

Derde LPG et al, Lancet ID 2014

HdM : indicateur ICSHA

0

20

40

60

80

NR E D C B A

Classes

Perc

enta

ge o

f H

CF

s 2005, all HCFs

2009, all HCFs

2005-2008-2014, ~ 2800 ES

http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/nosoco/tab_bord/carto/html/index.html

10-30% de la consommation minimale attendue

HdM : indicateur ICSHA

0

20

40

60

80

NR E D C B A

Classes

Perc

enta

ge o

f H

CF

s

2005 2009 2014

2005-2008-2014, ~ 2800 ES

http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/nosoco/tab_bord/carto/html/index.html

Quels objectifs pour l’hygiène des mains ? NOMBRE DE FHA PAR PATIENT ET JOURNEE D'HOSPITALISATION

SPECIALITE1 FHA par geste

invasif ou septique

idem

+ contact peau

saine

idem

+ contact environnement idem + friction avant-après

Médecine 8 21 44 72

Chirurgie 9 22 41 72

Obstétrique 12 32 55 93

Réanimation 40 81 173 350

USI-USC 28 62 126 206

S de suite 9 25 51 88

S de rééducation 7 28 59 102

SSR-SLD type AP-HP 4 14 35

SLD 3 12 23 42

Psychiatrie 2 7 32 62

HAD 4 10 13 26

Urgences 2 4 7 12

Hémodialyse 8 12 26 46

Bloc chirurgical 8 23 46 89

Accouchement 14 23 33 57

ICSHA 2 2013

Guyot JM, U44, opportunités d’HdM

rapport au ministère de la santé 2008

Quels objectifs pour l’hygiène des mains ?

Sources : AGEPS 2014, OPALE 2014

EOH siège AP-HP

Quels objectifs pour l’hygiène des mains ?

NOMBRE DE FHA PAR PATIENT ET JOURNEE D'HOSPITALISATION

SPECIALITE1 FHA par geste

invasif ou septique

idem

+ contact peau

saine

idem

+ contact environnement idem + friction avant-après

Médecine 8 21 44 72

Chirurgie 9 22 41 72

Obstétrique 12 32 55 93

Réanimation 40 81 173 350

USI-USC 28 62 126 206

S de suite 9 25 51 88

S de rééducation 7 28 59 102

SSR-SLD type AP-HP 4 14 35

SLD 3 12 23 42

Psychiatrie 2 7 32 62

HAD 4 10 13 26

Urgences 2 4 7 12

Hémodialyse 8 12 26 46

Bloc chirurgical 8 23 46 89

Accouchement 14 23 33 57

ICSHA 2 2013

Objectifs

AP-HP 2015

Quels objectifs pour l’hygiène des mains ?

Sources : AGEPS 2014, OPALE 2014

EOH siège AP-HP

HdM : données d’observance

GREPHH, 2007-2008 : 762 ES, 4474 services, 188 778 occasions d’HdM

Aupée M et al, SF2H 2011

Quelle est la réalité de l’observance ?

• 2 unités, 8 mois

• HdM/h. dans les couloirs :

– Audit : 3,75

– Auditeur non visible : 1,48

– Avant audit : 1,07-1,50

surestimation d’un

facteur 2,5

Srigley JA et al, BMJ Qual Saf 2014

• Réa chirurgicale 3978

occasions,

• HdM selon audit :

– Observé : 21/h.

– Non observé : 8/h.

surestimation d’un

facteur 2,6

Hagel S et al, Infect Control Hosp

Epidemiol 2015

Comparaison audit vs enregistrement automatique (RFID)

Quelle est la réalité de l’observance ?

• Observance de l’hygiène des mains avant contact

(moments 1 et 2 de l’OMS)

– Entrée dans la chambre : 16,5%

– Zone patient : 6,1%

– Pas d’utilisation de SHA : 77,4%

Dufour JC et al, J Hosp Infect 2017

SMIT 17 lits , 171 jours, 4629 occasions (radiofréquence)

Pourquoi si difficile pour les EBLSE ?

SARM EBLSE

• Bactériologie :

– Transfert de R Non Oui

– Rôle de l’inoculum + ++ (excreta)

– Epidémiogénicité ? ??

• Epidémiologie :

– Cas importés + ++

– Sélection sous ATB Possible Fréquente

• Santé publique :

– Sensibilisation +++ +

– Priorité nationale +++ +

Pourquoi si difficile pour les EBLSE ?

SARM EBLSE

• Bactériologie :

– Transfert de R Non Oui

– Rôle de l’inoculum + ++ (excreta)

– Epidémiogénicité ? ??

• Epidémiologie :

– Cas importés + ++

– Sélection sous ATB Possible Fréquente

• Santé publique :

– Sensibilisation +++ +

– Priorité nationale +++ +

Connaissances sur l’hygiène des mains

Total CH CHU CLCC E-HL-S MCO

HDM après contact avec la table de nuit ? (BR= oui)

PNM 77% 76% 78% 81% 73.1% 78%

PM 85% 86% 87% 86% 76% 82%

HDM plus importante avant ou après le contact ? (BR = avant)

PNM 47% 46% 46% 52% 46% 49%

PM 41% 40% 44% 39% 29% 49%

Méthode la plus efficace pour limiter la diffusion des BMR ? (SHA)

PNM 47% 42% 55% 47% 43% 50%

PM 74% 76% 75% 74% 69% 67%

Prévalence : 58 ES français, 8724 réponses (participation 74%)

Vaillant L et al, ECCMID 2017

Connaissances sur les BMR

Total CH CHU CLCC E-HL-S MCO

En France, le taux des SARM augmente ou diminue ?

PNM 5% 4% 3% 5% 6% 8%

PM 11% 9% 13% 12% 13% 6%

En France, le taux des EBLSE augmente ou diminue ?

PNM 42% 40% 48% 47% 36% 41%

PM 83% 77% 87% 82% 84% 74%

D'après vous, le mode de transmission des SARM (manuporté)

PNM 67% 68% 70% 71% 59% 66%

PM 85% 81% 87% 86% 86% 80%

Prévalence : 58 ES français, 8724 réponses (participation 74%)

Vaillant L et al, ECCMID 2017

Connaissance et pratiques : comment progresser ?

Faire de l’hygiène des mains la priorité n° 1

• Simplifier et recentrer nos messages

• Intégrer l’ensemble des P standard :

– SHA, environnement, EPI, excretas, « cough etiquette »

• Sortir de nos circuits habituels (EMS, ville, …)

• Formation initiale (IFSI, cursus médical, …)

• Nouvelles modalités de formation (elearning, simulation, serious game, …)

Promotion de l’hygiène des mains

La « boite à outils » pour l’hygiène des mains

Struct. Form. Motiv.

• Education-formation des personnels ☻ ☻ ☻

• Participation active (individuelle, encadrement, institution) ☻ ☻ ☻

• Equipements (flaconnages, distributeurs, …) ☻

• Choix des produits ☻

• Affiches, rappels sur le lieu de travail ☻

• Audit et rétro-information ☻ ☻ ☻

• Consommation de SHA ☻ ☻ ☻

• Impact sur les taux d’IN ☻ ☻ ☻

• Prise en compte de la tolérance cutanée ☻ ☻

• Climat de sécurité ☻ ☻

• Charge de travail (ratio patient-personnel, intérimaires) ☻

• Education des patients ☻ ☻

• Gratifications, sanctions administratives ☻ Adapté, d’après D Pittet, Emerg Infect Dis, 2001

Précautions complémentaires « contact »

Quoi de plus que les P. standard ?

• L’accent est mis sur les P. standard, et l’utilisation des SHA

• P. contact : – Signalisation (R85)

– Chambre seule, ou regroupement (R99)

– HdM : en plus (et c’est tout …) (R92, R93 et R94)

» Après tout contact avec l’environnement proche du patients

» En sortant de la chambre

– Pas plus de gants que pour les PS (R94)

– Port de tablier uniquement pour tous les soins directs (et risque de projection = PS) (R96)

– Pas de confinement dans la chambre (R101)

– Pas de placement en fin de programme si … (R106)

Chambres individuelles

European PPS, ECDC 2012

Pourcentage de chambres individuelles, PPS 2011-2012

Trop de PCC = moins de PCC ?

Dhar S et al, Infect Control Hosp Epidemiol 2014

Observance selon le pourcentage de patients en PCC

HdM avant

Les 5

mesures

44

BHRe : contexte épidémiologique en France

ERV, 2015

Kp Carba-R

EARSS 2011

EPC, 2015

45

BHRe : contexte épidémiologique en France

ERV, 2015

Kp Carba-R

EARSS 2011

EPC, 2015

Situation rassurante, mais (Y Carmeli) :

EPC : 1 bactériémie = 7 Plvts cliniques = 49 porteurs

ERV ?? (plus de porteurs pour une bactériémie)

Nombre d’épisodes d’EPC, 2012 – 2015, par département

Taille des épisodes les plus importants (N = 7)

Bilan au 4 septembre 2015 (N= 1 866 épisodes)

L’analyse par taille présente

uniquement les épisodes les

plus importants (≥ 15 cas)

avec une évolution récente

(nouveaux cas < 6 mois)

Contrôle des EPC en Israël

Schwaber MJ et al, Clin Infect Dis 2011

- Engagement national

- Task force nationale

- Cohorting des patents avec Prlvts cliniques positifs

- Visites sur site (tous les ES)

- Evaluation des mesures et du diagnostic au laboratoire

- Initialement pas de politique de dépistage

- Vérification de l’adhésion aux mesures

- Mise en responsabilité des directions

Emerging period:

Standard measures

Intervention period:

Reinforced measures

VRE, France: several large outbreaks

Search and Isolate strategy, University Parisian Hospitals,

(n= 39), 2004-2011, colonisation and infection

Fournier S et al, Euro Surv 2012; 17(30)

Episodes/m.: 0.8 0.4

Case/episode: 9 (4-37) 4 (2-8)

(med [IIQ])

Sandra Fournier Avril 2016

49

Entérobactéries productrices de carbapénèmase En 2015 : 228 épisodes (70% lien avec l’étranger), 16 épidémies

Dimensions culturelles

Différence entre pays : taux de SARM • Taux de SARM en 2010 (EARSS) : • Dimensions culturelles sociétales (modèle d’Hofstede) :

– Intolérance à l’incertitude – Distance au pouvoir :

• acceptation d’une distribution non équitable du pouvoir hiérarchie

– Individualisme : • Intégration (ou non) dans les groupes professionnels

– Masculinité : • Masculine = ego, affirmation de soi

– Orientation à long terme Deschepper R et al, BMC Health Res Service 2008

Dimensions culturelles

Différence entre pays : taux de SARM SARM Dist P Indiv. Masc. Int Inc OLT

• Danemark 0 18 74 16 23 35 • P-Bas 0 38 80 14 53 67 • Suède 0 31 71 5 29 53

• Allemagne 19 35 67 66 65 83 • France 22 68 71 43 86 63 • Portugal 23 63 27 31 104 28 • Italie 37 50 76 70 75 61 • Grece 40 60 35 57 112 45 • Espagne 41 57 51 42 86 48

Deschepper R et al, BMC Health Res Service 2008

Borg MA, J Hosp Infect 2012

52

France :

- Pouvoir central fort

- Forte hiérarchie

- Structure de décision pyramidale

Utile (et nécessaire) pour le contrôle des

BHR

Mais :

- Plus faible implication des acteurs

- Prise de conscience des enjeux de la

résistance ?

- Faible culture de la prévention (19/27 pays

en Europe pour la part des dépense de santé)

• Indicateurs : marges de progression majeures pour l’hygiène des mains et les précautions standard en établissement de santé

• Hiérarchiser nos priorités de prévention

• Communiquer plus simplement sur les « basiques » de la prévention,

• Elargir (vers les soins de ville et la population, cf. PROPIAS)

• Formation initiale : dans la petite enfance, dans les études en santé

Conclusions

Quelle politique ?

• Importation et acquisition rares, contrôle « facile » (SARM) :

Une politique horizontale bien appliquée suffit

• Importations fréquentes, acquisitions plus rares, mais contrôle difficile (E. coli BLSE),

Utilité d’un politique ciblée ?

Chambres individuelles et respect des P standard

Ne pas détourner une politique ciblée des vrais enjeux

• Importations rares ou fréquentes, acquisition facile (= épidémie), contrôle difficile (Kp et Enterobacter BLSE)

Politique ciblée, verticale préférentielle

mais P standard toujours aussi nécessaires

• BHRe : politique ciblée impérative

Conclusions