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Planification stratégique de la SADC de D’Autray-Joliette 2011-2016

Planification stratégique de la SADC de D’Autray …...La démarche de planification stratégique de la SADC de D’Autray-Joliette a été réalisée plus spécifiquement sur une

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Planification stratégique

de la SADC de D’Autray-Joliette

2011-2016

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Table des matières

Introduction ............................................................................................................... 3

Flexibilité pour l’atteinte de notre mission et de notre vision ...................................... 4

Mission ............................................................................................................................ 4

Vision 4

1. Au niveau du développement local ...................................................................... 5

1.1. Objectifs généraux ................................................................................................ 5

1.1.1. Objectifs spécifiques ..................................................................................... 6

2. Au niveau du développement économique .......................................................... 7

2.1. Objectifs généraux ................................................................................................ 8

2.1.1. Objectifs spécifiques ..................................................................................... 9

2.2. Objectifs généraux ................................................................................................ 9

2.2.1. Objectifs spécifiques ................................................................................... 10

3. Au niveau administratif ...................................................................................... 11

3.1. Objectifs généraux .............................................................................................. 11

3.1.1. Objectifs spécifiques ................................................................................... 11

3.2. Objectifs généraux .............................................................................................. 12

3.2.1. Objectifs spécifiques ................................................................................... 12

« Diagnostic »

Annexe 1 .................................................................................................................. 14

ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT « Diagnostic » .......................................................... 14

Annexe 2 .................................................................................................................. 93

Organigramme Lanaudière ........................................................................................... 93

Annexe 3 .................................................................................................................. 95

Actes du Lac à l’épaule .................................................................................................. 95

Annexe 4 ................................................................................................................ 117

Synthèse Lac à l’épaule ............................................................................................... 117

INDEX DES ACRONYMES.......................................................................................... 120

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Introduction

La démarche de planification stratégique de la SADC de D’Autray-Joliette a été réalisée plus spécifiquement sur une rétrospective de nos orientations de développement et de nos services. Le tout en relation avec la signature des nouvelles ententes avec Développement économique Canada.

Au même instant où nous réalisions cette démarche, nous participions au PALÉE de la MRC de D’Autray réalisé par le CLD D’Autray. Document qui est disponible sur le site du CLD. Ce document trace un bon portrait des enjeux de développement de D’Autray et la SADC adhère aux principales orientations.

Pour ce qui est de la démarche de la SADC, nous avons créé un comité de planification stratégique qui a alimenté les réflexions avec les administrateurs de la SADC et les employés. Ce comité était composé de M. Pierre Marois, président de la SADC, M. Luc Winter, représentant administrateur, M. Jocelyn de Grandpré, directeur général, Mme Andrée Roch, M. Guy Bénard et M. Marcel Godbout Lavoie, permanents de la SADC. M. Godbout Lavoie a agi à titre d’animateur des rencontres et de personne ressource à la démarche.

Un ensemble de travaux ont été réalisé dont :

• évaluation et ajustement de la mission de la SADC ; • évaluation et ajustement de la vision de la SADC; • diagnostic de la SADC;

o analyse de l’environnement; o forces/faiblesses et les menaces/opportunités; o diagnostic; (annexe 1 et 2)

• réflexions à partir de 6 problématiques touchant directement la SADC ou son environnement (Lac à L’Épaule) pour faire ressortir des pistes d’actions et alimenter le plan stratégique; (annexe 3 et 4)

• à partir de l’ensemble de ces informations, une réflexion a été amorcée par le comité de planification stratégique qui tente d’intégrer la majeure partie des préoccupations des administrateurs pour orienter les actions à venir et modeler les futurs plans d’action.

L’ensemble de la réflexion fait ressortir le besoin pour la SADC de s’adapter dans nos approches, nos services et la façon de livrer notre message. Notre environnement change et nous devons nous donner les outils et la marge de manœuvre pour réagir rapidement et adéquatement.

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En une phrase :

Flexibilité pour l’atteinte de notre mission et de notre vision

Mission

Appuyer et stimuler dans une approche de développement durable, la création et le maintien d’emploi dans les MRC de D’Autray et de Joliette.

Pour y parvenir, la SADC en partenariat avec Développement économique Canada et en concertation avec les organismes du milieu et de la collectivité :

• initie et/ou soutient des projets novateurs axés sur la qualité de vie des citoyens et le développement d’une collectivité durable;

• offre des services-conseils aux organismes ou entreprises; • dispose de programmes de financement complémentaire.

Vision

Société axée sur la création et le maintien d’emplois de qualité, reconnue pour sa préoccupation du développement durable et bénéficiant d’une notoriété :

• pour ses contributions et ses initiatives dans les projets de développement de la collectivité tout en priorisant les projets structurants;

• à titre d’organisme de financement complémentaire pour les PME viables, répondant à leurs besoins spécifiques selon leur phase de développement ;

• en tant que ressource en services-conseils auprès des petites entreprises ou organismes.

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1. Au niveau du développement local

Afin de livrer un service de qualité avec des moyens restreints et de porter une vision d’avenir sur certains enjeux, nous devons modifier nos façons d’agir et être plus parcimonieux dans le choix de nos actions. À l’opposé, le risque d’être trop parcimonieux est de perdre la réalité terrain.

En Lac à L’Épaule, il a été question de privilégier les projets structurants pour l’atteinte de notre mission et notre vision. En même temps, il faut considérer qu’un projet structurant peut nécessiter énormément d’énergie et que ce type de projet doit être issu de problématiques du milieu afin de répondre à la définition de projet structurant. De surcroit, pour agencer un projet structurant, il faut faire les liens entre les informations qui proviennent de différentes sources et les acteurs concernés incluant l’appareil politique, le tout permettant d’avoir une lecture efficace des besoins du milieu. Pour effectuer ces liens, il faut de toute évidence être présent dans l’action à divers comités et les sujets traités ne peuvent pas toujours être en relation directe avec notre mission. Il sera donc important de cibler ces lieux tout en restant l’esprit ouvert. Donc, flexibilité dans nos actions et représentations.

En résumé, pour atteindre de façon optimum notre mission selon notre vision de prioriser les projets structurants, il faut être arrimé, inspiré et présent dans le milieu. Cette présence doit être dans l’action, nous ne pouvons pas être que des observateurs. Il est important également de bénéficier de l’expertise et des connaissances de nos administrateurs qui proviennent de différents secteurs d’activités du territoire desservi. Avec une diminution du budget et des ressources humaines en développement local, nous devons faire autrement si nous désirons performer. Nous devons faire preuve de flexibilité et de choix judicieux dans les dossiers retenus et soutenus!

Pistes d’actions :

• Identifier quelques enjeux et travailler à partir de ces cas concrets une vision partagée avec les différents acteurs. Agir à titre de leader dans ces projets;

• Dans l’action, être à différents lieux d’échange, user de nos pouvoirs d’influence et de leadership pour stimuler de véritables actions concrètes et concertées en lien avec notre mission;

• Favoriser l’implication accrue des administrateurs.

1.1. Objectifs généraux

Maintenir notre présence dans l’action auprès de nos collectivités en impliquant davantage les administrateurs comme représentant et porteur de grands enjeux de développement de nos collectivités. Les projets et les enjeux doivent être traités en respect de nos valeurs de développement élaborées et incluses dans notre politique de développement durable.

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D’ici cinq ans, que le tiers des administrateurs soient impliqués de façon active dans certains dossiers ciblés et retenus par le conseil d’administration. Que chaque dossier ainsi retenu fasse l’objet d’orientations et d’objectifs clairement identifiés par le conseil d’administration.

1.1.1. Objectifs spécifiques

• Établir le rôle et le degré d’implication des administrateurs et de l’équipe des RH dans l’atteinte de ces objectifs spécifiques;

o Établir la liste des dossiers actuels et potentiels qui sont des enjeux de développement que nous voulons prioriser. Ces derniers doivent être en relation avec notre mission, les besoins du milieu et notre capacité de répondre à cette préoccupation (qualifications, disponibilité des administrateurs et des membres du personnel, contraintes financières).

o Exemples de dossier potentiel (liste non exhaustive). Développement de parcs industriels dans la MRC de D’Autray avec

une vision partagée de son développement et une gestion centralisée.

Pérennité des entreprises en regard à leur diversification, leur saine gestion, l’innovation et la R & D.

DD dans les entreprises et mise en valeur des effets bénéfiques pour ces dernières.

Filière du développement des plantes à fibres. Relève en entreprise. Comment rester éveillé aux potentiels de développement. Projet « pour réussir le PARSIS (plan d’action régional pour la

solidarité et l’intégration sociale) ». Autres dossiers jugés pertinents selon le conseil d’administration.

• Se doter d’outils de mesure et d’appréciation des actions portées et à porter.

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2. Au niveau du développement économique

Au niveau économique, la SADC dispose de ressources humaines et financières intéressantes. Il existe plusieurs joueurs dans cette sphère d’activité. Nos conditions d’intervention liées à nos ententes contractuelles limitent et balisent nos interventions. Nous nous imposons également nos propres balises avec des secteurs priorisés et des conditions de financement plus ou moins restrictives. Avec un pourcentage de 75% des entreprises de Lanaudière qui sont dans le secteur tertiaire, devons-nous ajuster nos politiques de financement en conséquence? Avec des ressources humaines de qualité, jusqu’où pouvons aller en services-conseils?

Concernant le Fonds Stratégie jeunesse, nous empruntons actuellement à Capital Réseau pour effectuer du financement aux jeunes entrepreneurs. Une analyse interne démontre que cette manière de faire permet, avec une faible rentabilité théorique, d’effectuer du financement et de contribuer à l’atteinte de notre mission. Par ailleurs, il existe une mesure de capitalisation de ce Fonds basée sur le ratio de perte et le total des emprunts audit fonds. Dans D’Autray, la demande stagne, par contre avec les nouvelles ententes avec de DEC, nous pouvons désormais offrir le programme Stratégie jeunesse sur le territoire de la MRC Joliette en plus d’augmenter le plafond de financement individuel jusqu’à 25 000$.

Pour le Fonds d’investissement de D’Autray (FI), la situation est différente puisque nous avons des disponibilités d’équité non utilisées en croissance. Plusieurs raisons expliquent cette croissance des disponibilités. Le total des prêts accordés par le FI est actuellement insuffisant malgré l’augmentation globale du montant annuel de financement depuis l’exercice 2007-2008. Certes l’existence temporaire de fonds spécifiques a contribué à l’augmentation de notre financement annuel, sans toutefois affecter nos disponibilités. Il y a également de la mouvance auprès des partenaires dont certains ont plus que quintuplé leurs participations financières dans les entreprises au cours de la dernière année. Le développement d’outils de financement avec des conditions de plus en plus compétitives par certains partenaires touche également nos clientèles cibles. Malgré tout, nous croyons que le nombre d’entreprises établies dans D’Autray et dans Joliette est suffisant pour que la SADC puisse remplir sa mission.

Comment optimiser notre aide financière et/ou nos services-conseils dans un environnement en mouvance et compétitif? Il faut s’adapter à la réalité de notre environnement en faisant preuve de flexibilité dans nos interventions et dans l’utilisation de nos outils!

Pour la MRC de Joliette, la situation est également différente en terme de liquidités. Nous avons un petit fonds d’investissement totalement utilisé, mais également la possibilité d’emprunter à Capital Réseau. Nous sommes là aussi dans un environnement en mouvance et très compétitif. De plus, nous nous sommes imposé des conditions internes plus contraignantes pour effectuer du financement sur ce territoire.

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En résumé, si nous désirons optimiser les ressources financières et humaines à la disposition des entreprises, nous devons nous ajuster, chercher de nouvelles clientèles, ajuster nos politiques de financement pour, les rendre plus flexibles et moins contraignantes. De plus, nous devons miser sur la force de nos ressources en services-conseils et offrir un service intégré de l’ensemble de nos composantes en service économique.

Pistes d’actions :

• Rendre l’ensemble de nos politiques d’investissement plus flexible au niveau des conditions de financement;

• Ouvrir davantage notre offre de financement aux entreprises du secteur tertiaire;

• Préciser l’ampleur et la teneur de nos services-conseils; • Bénéficier des mesures de capitalisation de Capital Réseau; • Offrir le programme Stratégie jeunesse sur le territoire de la MRC Joliette.

Axe 1 Offrir du financement complémentaire aux PME viables, répondant à leurs besoins spécifiques selon leur phase de développement tout en assurant la pérennité des fonds d’investissement.

2.1. Objectifs généraux

Fonds d’investissement de D’Autray

Atteindre d’ici 5 ans l’émission de suffisamment de prêts pour permettre l’utilisation de 70% de l’équité du fonds, avec un ratio de perte maximal de 5%.

Fonds d’investissement de Joliette

Effectuer suffisamment de prêts pour permettre l’utilisation de 100% de l’équité du Fonds ainsi que l’émission annuelle de 200 000$ de nouveaux prêts, avec un ratio de perte maximal de 5%.

Fonds d’investissement stratégie jeunesse

Effectuer suffisamment de prêts pour permettre l’utilisation de 100% de l’équité du Fonds ainsi que l’émission annuelle de 60 000$ de nouveaux prêts par MRC, avec un ratio de perte maximal de 5%.

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2.1.1. Objectifs spécifiques

• Tenir à jour l’ensemble des programmes de financement et d’aide financière offerts par les partenaires et institutions financières dans les MRC de D’Autray et de Joliette ainsi qu’ailleurs au Québec.

o Valider périodiquement avec les partenaires de la région. o Identifier et analyser les réussites des autres SADC et CAE.

• Faire le diagnostic des prêts du portefeuille de chaque fonds au cours des 10 dernières années afin d’identifier les résultats réels de nos interventions par rapport à la mission et identifier s’il y a lieu les moyens pour en améliorer l’efficience.

• Documenter les contraintes légales relatives à l’exécution des garanties. o Documenter les étapes et procédures à suivre pour réaliser les garanties. o Évaluer les délais et les possibilités de réussite selon chaque étape. o Estimer les coûts selon chaque étape établie. o Recommander des orientations selon les résultats obtenus.

• Rendre plus flexible notre politique de financement en tenant compte : o Des secteurs d’activités économiques. o Des besoins des entreprises selon leur phase de développement. o Des contraintes légales. o De la complémentarité de nos programmes financiers des fonds

d’investissement par rapport à l’offre de financement disponible sur le marché.

o De la pertinence d’éliminer l’additif du taux d’intérêt payé au Réseau dans les offres de financement aux entreprises de la MRC de Joliette.

Axe 2 Agir à titre de ressource en services-conseils auprès des petites entreprises ou organismes.

2.2. Objectifs généraux

Afin de rendre les entreprises des MRC de D’Autray et de Joliette plus performantes et compétitives :

MRC de D’Autray

Dispenser des services de diagnostic de gestion et/ou d’accompagnement auprès de 8 entreprises qui le sollicitent afin de favoriser leur pérennité et leur croissance. MRC de Joliette

Dispenser des services de diagnostic de gestion et/ou d’accompagnement auprès de 10 entreprises qui le sollicitent afin de favoriser leur pérennité et leur croissance.

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Stratégie jeunesse de Joliette

Dispenser des services de diagnostic de gestion et/ou d’accompagnement auprès de 35% des entreprises reliées aux dossiers actifs du fonds Stratégie jeunesse afin de favoriser leur pérennité et leur croissance.

2.2.1. Objectifs spécifiques

• Développer des outils adaptés de diagnostic d’entreprise qui tiennent compte des principes de DD.

o Identifier et consulter les organismes partenaires qui ont développé des outils intégrant les concepts de DD.

o Développer les outils qui tiennent compte des 5 fonctions dans une entreprise et des 3 champs de DD: social, économique et environnemental.

o Développer des modèles de rapport de diagnostic à remettre aux entreprises leur permettant de faire le bilan de la situation ainsi que sur la formulation des recommandations sur les actions à prendre pour apporter les correctifs souhaités.

• Développer une documentation pertinente permettant aux entrepreneurs d’élaborer et d’utiliser des rapports financiers périodiques fiables et des tableaux de bord pertinents.

o Seconder les entrepreneurs et les services de la comptabilité dans la mise en place et le respect de procédures nécessaires à l’émission de rapports financiers fiables.

o Identifier les éléments pour développer un tableau de bord pertinent selon le secteur d’activités et selon les 5 fonctions dans une entreprise.

o Élaborer la documentation permettant aux entrepreneurs d’analyser et d’interpréter adéquatement les rapports financiers ou tableaux de bord qui leur sont accessibles, favorisant ainsi leur autonomie.

• En fonction des objectifs retenus, établir des critères généraux pour encadrer les services d’accompagnement et de gestion-conseil offerts.

o Maintenir des mesures d’évaluation qui reconnaissent l’apport des services-conseils offerts aux entreprises.

o Développer des solutions alternatives ou des critères de priorité pour répondre à la demande en situation excédentaire.

• Élaborer sur une base annuelle un projet d’accompagnement spécifique au secteur tertiaire.

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3. Au niveau administratif

Au niveau administratif, il est important d’élaborer des budgets et de s’assurer du suivi de ces derniers en appui aux plans d’action retenus tout en assurant la pérennité de la SADC. Bénéficier de politiques et de procédures permettant aux administrateurs ainsi qu’aux membres du personnel de référer à des orientations, des objectifs et des directives clairs. Utiliser les indicateurs de rendement existant et au besoin en élaborer de nouveaux. Offrir des emplois de qualité. Disposer d’équipements et d’outils performants favorisant l’efficacité, l’image ainsi que la compatibilité avec la clientèle et les partenaires.

Il est également important de s’assurer de la visibilité de la SADC, du message véhiculé et de la promotion de ses services auprès de sa clientèle cible et des principaux partenaires.

Pistes d’actions

• Élaborer des plans d’actions en relation avec les nouvelles orientations de flexibilité de la SADC et les nouvelles ententes de DEC.

• Maintenir un personnel qualifié. • S’assurer que les administrateurs et le personnel aient des objectifs réalisables

et stimulants. • Avoir des lieux et des outils adéquats pour favoriser un service professionnel. • Développer un plan de communication en adéquation avec notre planification

stratégique. (flexibilité/nouveau marché) et la nouvelle image du Réseau des SADC et CAE.

• Mieux informer nos élus municipaux.

3.1. Objectifs généraux

Gérer de manière à offrir des emplois de qualité, à maximiser les ressources disponibles et à assurer la pérennité de la SADC.

3.1.1. Objectifs spécifiques

• Avoir des orientations claires de la part du conseil d’administration et traduire le tout dans un plan d’action réalisable par le personnel et les membres du conseil d’administration.

• Maintenir un système de planification et de gestion budgétaire. • Gérer les ressources humaines afin de maintenir des emplois de qualité. • Disposer de politiques et procédures pertinentes. • Évaluer la pertinence d’avoir un point de service sur le territoire de la MRC de

Joliette.

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3.2. Objectifs généraux

Développer et mettre en application un plan de communication (promotion, relations publiques et de démarchage) de la SADC en s’inspirant du plan développé par le Réseau des SADC et CAE du Québec.

3.2.1. Objectifs spécifiques

• Élaborer les messages à véhiculer en tenant compte de l’aspect marketing des services offerts.

o Identifier les clientèles cibles selon chacun des 3 axes de développement incluant les élus municipaux.

o Élaborer les messages à véhiculer selon chaque clientèle cible. o Identifier les responsables de véhiculer les messages selon les situations.

• Identifier les outils promotionnels ainsi que les opportunités de relations publiques permettant de véhiculer les messages selon les clientèles cibles.

o En fonction des budgets disponibles, déterminer les outils promotionnels qui permettront d’appuyer les activités de relations publiques de manière efficace.

o Faire la liste des organismes ou partenaires susceptibles de favoriser des activités de promotion ou de relations publiques.

o Étudier l’opportunité de faire du démarchage en partenariat avec certains organismes reliés au développement économique tels DEC, la BDC ou tout autre partenaire.

o Étudier l’opportunité de faire des présentations publiques. o Étudier l’opportunité de faire des présentations auprès des maires des 2

MRC ainsi que dans chaque conseil municipal. o Concevoir et concrétiser un plan de démarchage ou de relations

publiques auprès de chacune des clientèles cibles. • Développer un programme de publicité qui respecte les critères de l’Entente

avec DEC. o Répertorier les médias susceptibles de permettre de promouvoir la

mission et les services de la SADC auprès des clientèles cibles. o À partir des messages et des activités de relations publiques, établir un

plan de publicité selon les périodes de l’année.

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« Diagnostic »

Annexe 1

Analyse de l’environnement « Diagnostic »

Annexe 2 Organigramme Lanaudière

Annexe 3

Actes du Lac à l’Épaule

Annexe 4 Synthèse Lac à l’Épaule

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Annexe 1

PLANIFICATION STRATÉGIQUE

SADC

ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT « Diagnostic »

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Table des matières

1. Analyse de l’environnement ......................................................................................... 16 1.1. Entente DEC/SADC ......................................................................................................... 16 1.2. Entreprise/entrepreneurs/promoteurs .......................................................................... 23 1.3. Bilan des fonds au 30 juin 2011 : ................................................................................... 27 1.4. Tableau des programmes financiers de l’ensemble des partenaires ............................. 28 1.5. Environnement économique .......................................................................................... 29 1.6. Provinces canadiennes ................................................................................................... 40 1.7. USA ................................................................................................................................. 48 1.8. Europe ............................................................................................................................ 54 1.9. Asie ................................................................................................................................. 58 1.10. JAPON ............................................................................................................................. 60 1.11. CHINE ............................................................................................................................. 63

2. Environnement socio-économique ................................................................................ 65 2.1. Individus, groupe ou comités de citoyens ...................................................................... 65 2.2. OSBL et organismes communautaires ........................................................................... 65 2.3. MAPAQ ........................................................................................................................... 66 2.4. MAMROT ........................................................................................................................ 66 2.5. Municipalités .................................................................................................................. 66 2.6. MRC de D’Autray ............................................................................................................ 68 2.7. MRC de Joliette .............................................................................................................. 70 2.8. MRC de L’Assomption .................................................................................................... 75 2.9. MRC des Moulins ............................................................................................................ 78 2.10. Commission scolaire des Samares.................................................................................. 80 2.11. ASSSL .............................................................................................................................. 80 2.12. CSSSNL ............................................................................................................................ 81 2.13. Régions administratives : ............................................................................................... 83 2.14. Pacte rural ...................................................................................................................... 86 2.15. CREL (Conseil régional de l’environnement de Lanaudière) ........................................... 88 2.16. Créneaux ACCORD (Action concertée de coopération régionale de développement) ... 88 2.17. Comité de vigie de Joliette ............................................................................................. 88 2.18. TROCL (Table régionale des organismes communautaires de Lanaudière) ................... 89 2.19. TRESL (Table régionale de l’économie sociale de Lanaudière) ....................................... 89 2.20. Culture Lanaudière ......................................................................................................... 89 2.21. Lanaupôle ....................................................................................................................... 90 2.22. Association des professionnels et gens d’affaires charlois ............................................ 90 2.23. Corporation de développement du parc industriel de Lanoraie ..................................... 90 2.24. Comité industriel Brandon ............................................................................................. 91 2.25. Chambre de commerce de Berthier ............................................................................... 91 2.26. Chambre de commerce du Grand Joliette ...................................................................... 91 2.27. Matinées Lanaudoises .................................................................................................... 92 2.28. Médias écrits et électroniques ....................................................................................... 92

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1. Analyse de l’environnement

Entente DEC/SADC

• Contrat se terminant le 31 mars 2016.

• MRC de D’Autray considérée comme collectivité désignée et MRC de Joliette comme collectivité élargie (page 4).

• Reconnaît officiellement et définit les objectifs du «Fonds commun des SADC du Québec», soit de gérer les liquidités des FI placées par ses membres pour favoriser l’accès à du capital et à la capitalisation pour ceux-ci, ainsi qu’assurer la gestion d’initiatives de financement d’entreprises par l’entremise des SADC et CAE (Page 5).

• Ne considère pas les coûts d’amortissement comme une charge réelle au fonds d’administration (Page 5).

• Définit le FI ainsi que le FI jeunesse et précise que les fonds non affectés correspondent au surplus cumulé du Fonds d’administration dont l’utilisation n’est pas déterminée. (Page 5).

• Initiatives spéciales : s’entend d’initiatives conclues entre le Réseau et l’Agence et identifiées ainsi : Emploi étudiant/communications à frais partagés/projets de développement local réalisés par une SADC (Page 5). Contributions convenues :

Fonds Contribution 2010-2011

Contribution annuelle 2011-2016

Administration D’Autray (page 6) 375 362$ 340 362$

dont 22 000$ consacré au développement local

Administration-Joliette (Page 7) 70 000$ 70 000$ Stratégie jeunesse (page 6) 60 000$ 60 000$

Total 505 362$ 470 362$ Doit dépenser ces montants chaque année car non reportables et remboursables. Non indexés.

• Peut transférer du Fonds d’administration annuellement 25 000$ au FI ou FI Jeunesse si ne crée pas de déficit (page 7).

• Doit soumettre dans les 30 jours du début de chaque année un budget trimestriel accompagné d’une planification à long terme ainsi que du plan d’action pour l’année. (Page 7).

• Doit soumettre trimestriellement un état certifié des coûts d’opérations ainsi que des prévisions de trésorerie pour le trimestre suivant (Page 7).

• Doit faire rapport annuellement sur les indicateurs des annexes 7 et 8 (page 8).

• Dans les 90 jours de la signature de l’Entente, doit soumettre toutes les politiques et procédures liées aux opérations incluant celles reliées aux Fonds d’investissement (liste détaillée fournie). Ces dernières devront être à la satisfaction de l’Agence (Page 8). La majorité ne pourra être modifiée sans approbation de l’Agence (Page 10).

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• Doit être disponible pour répondre à toutes les questions d’un représentant de l’Agence (Page 9).

• Contributions versées trimestriellement avec possibilité d’une retenue de 10% pour l’année terminée, remboursable lorsque les modalités sont respectées. (page 9).

• Aucune activité prévue à l’Entente ne peut être donnée en sous-traitance et aucun actif ne peut être disposé sans l’autorisation de l’Agence (page 10).

• L’Agence s’engage à faire du référencement et à maintenir une bonne collaboration (Page 10).

• Doit aviser l’Agence si obtient du financement d’une autre source pour réaliser un projet ou une activité liée ou non à l’Entente (Page 11).

• Doit faire autoriser tout contrat d’achat ou de location de biens de plus de 100 000$ et de services de plus de 50 000$ (Clause pour empêcher le fractionnement, page 12).

• La Société doit adopter une comptabilité par projet qui doit être reflétée dans les états financiers ainsi que permettre la conciliation des opérations de chacun des fonds (Page 12).

• Si le financement reçu provenant de toutes sources gouvernementales pour ses coûts d’opérations excède la limite du cumul établi à 100% selon l’Entente, le trop payé sera dû à l’Agence (Page 12).

• La Société ou ses administrateurs ne peut entreprendre des démarches de regroupement qui amoindrissent le pouvoir ou l’autonomie de la Société (Page 13). De plus, les officiers et les administrateurs ne peuvent être officiers ou employés d’une autre société de développement économique (Page 13).

• Ne peut payer pour les services de lobbyiste.

• Présente une description sommaire des éléments à inclure dans toute entente de financement (Déjà inclus dans nos modèles d’entente, page 13).

• Obligation de respecter les dispositions des annexes 4, 5, 7 et 8 de l’Entente (Conflits d’intérêts, protocole de visibilité et annonces publiques, modalités pour stratégies jeunesse, indicateurs de rendement, page 15).

• Possibilité de transférer au Fonds d’administration un montant maximal de 40 000$ provenant du FI pour assumer ses coûts de fonctionnement. Ce montant devra être porté au crédit du Fonds d’administration et ne peut avoir pour objet de créer un surplus au Fonds d’administration (Page 15).

• L’Article 5.16 décrit les critères de manquement de la Société par rapport à l’Entente ainsi que les conséquences, entre autres, sur l’arrêt de l’aide financière ou la fin de l’Entente (Page 16).

• Doit transmettre l’ordre du jour des réunions du CA dans un délai raisonnable précédent ces dernières, la Société acceptant qu’un représentant de l’Agence y participe. (Page 16).

• Tout procès-verbal du CA, CEA ou CEI doit être soumis à l’Agence 30 jours après son adoption (Page 16).

• Si le gouvernement du Canada modifie le Programme, diminue son financement ou réduit le niveau général de financement de l’Agence, l’Agence pourra à son choix mettre fin à l’Entente ou réduire le montant de la contribution.

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Annexe 1 de l’entente

Activités de développement économique local selon Annexe 1 du contrat :

1. Le développement économique local s’entend d’une approche globale à l’égard du développement favorisant l’autonomie et l’indépendance des collectivités. Il est fondé sur les principes suivants :

a. assurer le développement de la collectivité, par la collectivité et pour celle-ci; b. être basé sur l’autonomie des collectivités et le développement des capacités locales; c. combiner les préoccupations économiques, sociales et environnementales dans une

perspective de développement durable; d. se fonder sur des partenariats caractérisés par différents intervenants et intérêts; e. se faire selon une approche stratégique à long terme; f. engager les secteurs privés, publics et bénévoles; g. appuyer les petites entreprises et les organismes de la collectivité.

2. Par activités de développement local, on entend des activités par lesquelles la Société appuie la collectivité, les petites entreprises et les organismes à but non lucratif.

a) Activités d’appui à la collectivité s’entend : i. d’activités de sensibilisation suscitant un intérêt, un éveil autour d’enjeux ou de

problématiques particuliers; ii. d’activités d’animation, de consultation du milieu ou de réseautage en vue de

concerter différents acteurs autour d’enjeux ou de problématiques particuliers; iii. d’activités de conception d’initiatives locales ou de projets porteurs pour le

développement de la collectivité; iv. d’activités menant, en collaboration avec d’autres intervenants de la collectivité,

à la coordination des stratégies de développement économique local permettant de mettre en œuvre un plan d’action réaliste;

v. activités de services-conseils et d’accompagnement auprès d’organisations spécifiques;

b) Activités d’appui aux petites entreprises et organismes à but non lucratif s’entend : i) d’activités permettant de fournir à des entreprises par les ressources internes de

la Société ou lorsque nécessaire par le recours à des services externes, un appui technique par des conseils et de l’accompagnement sur les différentes questions liées aux affaires;

ii) d’activités d’aide financière telles que prévues à l’annexe 2 de la présente Entente

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Annexe 2 de l’entente

- Financement raisonnable d’un point de vue commercial dont l’objectif est la création et le maintien de l’emploi dans la collectivité;

- Examinés par un comité d’investissement qui soumettra ses recommandations au CA ou à son autorité déléguée;

- Promoteur doit avoir déployé tous les efforts possibles pour obtenir du financement d’autres sources, démontrer qu’il est essentiel à la réalisation du projet et complémentaire aux autres sources de financement, qu’il se conforme aux mesures de protection de l’environnement et qu’il participe au financement;

- Sauf pour le congé d’intérêt du programme Stratégie jeunesse, le taux d’intérêt sur financement ne devra pas être inférieur au taux préférentiel courant des institutions financières canadiennes plus 2% (Imprécis quant à la date d’application);

- Financement uniquement dans les petites entreprises pour un montant maximal de 150 000$, sauf si autorisation écrite de l’Agence;

- Peut conclure des ententes de participation au capital-actions;

- Stratégie jeunesse destiné aux promoteurs de 18 à 35 ans sous forme de prêt personnel pour acquérir, démarrer, moderniser ou développer une entreprise. Doit servir de mise de fonds sous forme de capital pour les promoteurs qui devront avoir le contrôle de l’entreprise. Peut servir de fonds de roulement. Maximum de 2 entrepreneurs par entreprise peuvent bénéficier du programme pour un minimum de 5 000$ et de 25 000$ chacun incluant les prêts du FI. Aucun intérêt les 24 premiers mois, égal ou supérieur au taux préférentiel courant des institutions financières canadiennes plus 2% par la suite. Peut accorder un congé de capital de 24 mois, mais le remboursement total ne peut excéder 7 ans. Comité composé des membres du CI plus, au moins, un jeune de 18 à 35 ans.

Annexe 3 de l’entente

- Les coûts reliés à des parties de golf ou autre événement de même nature ne sont plus admissibles.

Annexe 4 de l’entente

- Ne peut consentir d’aide financière à une petite entreprise dont un administrateur, un employé ou quelqu’un de la famille immédiate est actionnaire ou propriétaire;

- Peut accorder de l’aide financière si les personnes citées à l’alinéa précédent sont administrateurs, mais que le conflit d’intérêt est déclaré et que l’administrateur impliqué n’est pas impliqué dans la décision;

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- Ne peut conclure un marché de biens dont la valeur excède 2 000$ avec un administrateur sans respecter certaines règles décrites dont l’obtention de 3 soumissions distinctes;

- Administrateurs et employés doivent soumettre annuellement et tenir à jour une déclaration de divulgation d’intérêts dans toute Petite entreprise;

- Société doit avoir une politique de conflits d’intérêts prévoyant les mécanismes ainsi que les mesures correctives et sanctions en cas de non-respect;

- Doit soumettre un rapport annuel des conflits d’intérêts survenus et des mesures qui ont été prises.

Annexe 5 de l’entente

- Annexe qui peut être modifiée dans les 90 jours de la signature de l’Entente;

- Prévoit l’invitation de l’Agence aux activités publiques de la Société concernant ses réalisations ou initiatives ainsi qu’à l’AGA;

- Avoir dans les locaux un présentoir contenant les publications de l’Agence;

- Indiquer dans toute publication ou activités de communication (incluant Web) la phrase : «Cette initiative est rendue possible grâce à la contribution financière de Développement Économique Canada».

Annexe 6 de l’entente

- Appliquer une philosophie de gestion axée sur les résultats (GAR);

- Doit élaborer une planification à long terme incluant au minimum : • Un état de la situation du milieu au plan socio-économique, les enjeux et les

attentes; • Les orientations de la société communément appelées les objectifs généraux; • Les résultats attendus en lien avec les différents enjeux, aussi appelés objectifs

spécifiques; • Les priorités retenues devront être soumises et être à la satisfaction de l’Agence.

- Doit soumettre annuellement un plan d’action annuel qui démontre sa complémentarité avec les résultats stratégiques de l’Agence. Ce plan doit inclure :

• Le bilan des résultats de l’exercice précédent en lien avec les objectifs généraux; • Le plan d’action de l’année sous forme de tableau incluant les objectifs retenus,

les moyens et activités de mise en œuvre, les ressources humaines et financières nécessaires, les résultats mesurables attendus, les budgets accordés (au FI, initiatives coordonnées par le Réseau, à la couverture du territoire).

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Annexe 7 (Stratégie jeunesse) de l’entente

- Embauche d’une personne-ressource pour offrir de l’aide technique et financière dans le cadre de l’initiative Stratégie jeunesse;

- Identifie les indicateurs de résultats suivants : • Information dans la collectivité : nombre d’outils de promotion, nombre de

placements média, nombre d’événements promotionnels, nombre de personnes rencontrées, nombre de conférences de presse, nombre de communiqués de presse, nombre d’articles publiés, nombre de demandes d’information par les femmes et par les hommes;

• Suivi et animation : nombre d’activités de sensibilisation, nombre d’outils de sensibilisation créés, nombre de personnes rencontrées, nombre de groupe d’intervenants rencontrés, nombre de partenaires impliqués, nombre de clients qui ont bénéficié de suivi (collectif et individuel), nombre d’entrepreneurs en affaire après le remboursement;

• Conditions de financement : nombre de projets traités, présentés au CEI, acceptés, refusés, déboursés, statistiques sur le sexe, l’âge, le statut, diplôme, admis au STA, coût des projets, etc.;

• Gestion : nombre de rencontres du CEI, nombre de rapports de suivi de chaque investissement, nombre de demandes de remboursement, de fermetures, de faillite, etc.;

• Résultats attendus : augmentation du nombre d’entreprises, du nombre d’emplois créés et maintenus, du chiffre d’affaires des entreprises supportées, diminution de l’âge moyen et augmentation de la proportion des femmes;

• Satisfaction : se soumettre à une enquête au moins une fois durant l’Entente.

Annexe 8 (Planification locale) de l’entente

- Mobilisation : nombre d’activités et de projets de mobilisation et de concertation, nombre de participants, financement par la société, identification et nombre de collectivités qui ont élaboré un diagnostic;

- Plans de développement et de diversification : nombre d’acteurs locaux qui ont adhéré, nombre d’études réalisées, financement par la société, identification et nombre de collectivités qui se sont dotées d’un plan de développement et de diversification;

- Mise en œuvre : nombre de partenaires, nombre et identification des projets et initiatives mis en œuvre;

- Groupes cibles : nombre d’organismes et d’individus provenant de groupes cibles, nombre d’emplois créés auprès des groupes cibles, liste des projets mis en œuvre impliquant des groupes cibles;

- Entreprenariat : statistiques sur le nombre de personnes et leur profil ayant reçu des services, d’accompagnement et d’heures d’accompagnement, etc., pour les cas de pré-démarrage;

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- Nombre de projets d’accompagnement en démarrage, montant d’investissement de la Société et global, nombre d’entreprises et d’emplois créés, profil de clientèle desservie;

- Autres : nombre de dossiers actifs, statistiques d’accompagnement dans les cas d’acquisition, de redressement, d’expansion et modernisation, nombre de prêts demandés, approuvés, déboursés, valeur des investissements de la société et totale, liste et nombre d’entreprises en acquisition redressement etc. après 2 ans, nombre d’emplois créés et maintenus;

- Général : nombre de demandes de renseignements généraux, de participants et de formations en groupe, nombre de bénévoles et d’heures d’implication, taux de satisfaction.

Annexe 9 (Langues officielles) de l’entente

- Doit offrir des services de qualité égale en français et en anglais si la population de minorité anglophone compte au moins 500 personnes et représente au moins 5% de l’ensemble de la population selon le recensement de Statistique Canada de 2006.

- Selon les modalités d’accès au capital et de capitalisation 2011-2016 basées sur l’Entente entre le Fonds commun géré par le Réseau, le montant de 5M$ octroyé pour l’accès au capital devra avoir été déboursé en prêts aux SADC-CAE avant le 1er juillet 2011 et ces derniers devront l’avoir investi dans leur milieu avant le 31 août 2011.

- Quant aux 4M$, il servira à la capitalisation sur la base d’une capitalisation annuelle de 800 000$ et dont 40% devra servir à la capitalisation des Fonds Stratégie jeunesse.

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Entreprise/entrepreneurs/promoteurs

Phases potentielles dans la vie d’une entreprise : - Démarrage - Développement-expansion - Exportation et/ou importation - Redressement - Relève

Ce qu’elles recherchent : - Subvention - Financement aux meilleures conditions selon situation - Référencement et conseils par rapport aux subventions et financement - Quelquefois du coaching

Quels sont les profils de ces entreprises - Démarrage

o Clientèle majoritairement en bas de 35 ans o Peu d’équité o Goût du risque o Agressivité des promoteurs o Gros instinct de survie o Peu de connaissance en gestion, besoin de coaching o Possédant une certaine expertise dans leur secteur d’activités o Conjoint(e) sur le marché du travail o Avec ou sans partenaire o Favorisé lors de contexte économique difficile

- Développement ou expansion o Possèdent une certaine équité o Investissent en R&D o Très peu détiennent une certification ISO o Doivent développer de nouveaux produits ou services o Agressivité des promoteurs o Doivent développer de nouveaux marchés o Ne bénéficient pas d’un conseil d’administration o Reposent souvent sur 1 ou 2 personnes clés o Besoin d’investissement important pour acquérir des immobilisations tangibles o Besoin d’investissement pour le fonds de roulement o Détiennent une meilleure connaissance en gestion o Plus conscient des problèmes o Système comptable peu adéquat et non priorisé, mais plus pertinent que lors d’un

démarrage o Besoin de coaching pour structurer leur plan de développement

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- Exportation et/ou importation o Possèdent une certaine équité o Investissent en R&D o Doivent maîtriser la règlementation extérieure o Commerce électronique o Peu détiennent une certification ISO o Marché priorisé sont l’Ontario et l’Est des USA o Doivent adapter leurs produits ou services o Doivent développer de nouveaux marchés o Ne bénéficient pas d’un conseil d’administration o Reposent souvent sur 1 ou 2 personnes clés o Besoin d’investissement important pour développer ces nouveaux marchés

(démarchage-promotion) o Besoin de connaissances des marchées convoités o Doivent connaître les rouages du transport et dédouanement o Doivent sécuriser financièrement les transactions o Besoin d’investissement pour le fonds de roulement o Détiennent une meilleure connaissance en gestion o Besoin de coaching pour structurer leur plan de développement

- Redressement o Possèdent généralement peu d’équité o Garanties généralement insuffisantes o Situation d’urgence o Gros instinct de survie o Investissent parfois en R&D o Très peu détiennent une certification ISO o Peuvent faire de l’import/export o Doivent adapter leurs produits ou services o Doivent développer de nouveaux marchés o Ne bénéficient pas d’un conseil d’administration o Reposent souvent sur 1 ou 2 personnes clés o Système comptable généralement inadéquat o Besoin d’investissement pour développer des nouveaux marchés (démarchage-

promotion) o Besoin d’investissement pour le fonds de roulement o Détiennent une meilleure connaissance en gestion o Besoin de coaching pour structurer leur plan de redressement

- Relève o Possèdent peu d’équité personnelle par rapport à l’entreprise convoitée o Garanties généralement insuffisantes o Portion importante d’actifs intangibles o Doivent adapter leurs produits ou services selon leur vision o Doivent composer avec les anciens actionnaires o Peuvent bénéficier de l’expertise des anciens actionnaires

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o Doivent perpétuer le développement de nouveaux marchés o Ne bénéficient pas d’un conseil d’administration o Reposent souvent sur 1 ou 2 personnes clés o Besoin de financement important pour acquérir le contrôle de l’entité o Peuvent bénéficier d’une balance de prix de vente o Peuvent avoir besoin de connaissances plus approfondies des marchés exploités ou

convoités o Nouveau promoteur généralement plus jeune (moyenne de 30 à 35 ans) o Besoin d’investissement pour le fonds de roulement o Détiennent une meilleure connaissance en gestion o Besoin d’une évaluation de l’entreprise o Manque de planification pour le processus de relève o Potentiel pour les CTA ou coopératives de travailleurs actionnaires o Besoin de coaching pour structurer leur plan de développement tant au point de vue

organisationnel, fiscale que légale o Besoin de coaching dans le processus de transfert o Rareté des acheteurs potentiels par rapport aux entreprises éventuellement disponibles

sur le marché o Entreprise d’exportation attire des investisseurs étrangers

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Janvier 2011

Nombre d’entreprises et d'employés

Catégories

1 à 4 5 à 19 20 à 49 50 à 99 100 à 199 200 et + Total Objectifs

Nombre

Ent. Emp Ent. Emp Ent. Emp. Ent. Emp. Ent. Emp. Ent. Emp. Ent. Emp. % Nombre MRC de Joliette

Agriculture/foresterie/chasse/pêche

78 144 39 386 38 938 1 50

156 1518 0% 0

Extraction minière

2 19

2 19 0% 0

Construction

166 332 74 629 13 361 6 345

259 1667 0% 0

Fabrication

85 205 54 485 12 315 14 824 2 235 3 2170 170 4234 10% 17

Commerce de gros

50 112 46 423 10 352

2 200

108 1087 10% 11

Commerce de détail

299 616 209 1645 41 1203 10 742 7 820 1 300 567 5326 5% 28

Transport et entreposage

67 114 27 223 9 240 3 201 3 415 1 290 110 1483 0% 0

Information et culturelle

9 21 10 108 2 45 1 60 1 203 23 437 5% 1 Services professionnels/tech./scient.

117 222 66 536 12 308 1 75

196 1141 0% 0

Art/spectacles et loisirs

19 45 17 118 13 401 1 75

50 639 5% 3

Réparation matériel électronique

15 30 1 8

16 38 10% 2

Réparation et entretien machinerie

11 22 6 57 1 30 18 109 10% 2

916 1863 551 4637 151 4193 37 2372 14 1670 6 2963 1675 17698 63

MRC de D'AUTRAY

Agriculture/foresterie/chasse/pêche

269 410 45 392 23 589

1 150 1 250 339 1791 0% 0

Extraction minière

1 2 6 57

7 59 0% 0

Construction

163 332 50 397 2 65 3 243 1 100

219 1137 0% 0

Fabrication

89 157 27 209 18 507 11 694 7 890 1 502 153 2959 10% 15

Commerce de gros

24 55 14 121 2 58 3 205

43 439 10% 4

Commerce de détail

212 376 63 549 14 416 3 171 3 375

295 1887 5% 15

Transport et entreposage

66 111 24 210 5 118 2 147 2 224

99 810 0% 0

Information et culturelle

7 9 7 54

14 63 5% 1 Services professionnels/tech. /scient.

82 129 16 140 3 66

101 335 0% 0

Art/spectacles et loisirs

15 23 11 80 1 49

27 152 5% 1

Réparation matériel électronique

10 12

10 12 10% 1

Réparation et entretien machinerie

16 23 4 25 1 40 21 88 10% 2

954 1639 267 2234 69 1908 22 1460 14 1739 2 752 1328 9732 39

Total pour les 2 MRC

1870 3502 818 6871 220 6101 59 3832 28 3409 8 3715 3003 27430 102

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Bilan des fonds au 30 juin 2011 :

FI FSJ D’AUTRAY JOLIETTE Total D’AUTRAY

Liquidités 471 525$ 34 497$ 516 022$ 43 330$ Engagement non déboursé 70 000$ Placement au Fonds commun 654 001$ 654 001$ Prêts 1 674 322$ 1 029 110$ 2 703 432$ 214 272$ 2 799 848$ 1 133 607$ 3 933 455$ 257 602$ Dû au Fonds commun 572 718$ 1 000 000$ 1 572 718$ 9 978$ Avoir 2 227 130$ 133 607$ 2 360 737$ 247 624$ 2 799 848$ 1 133 607$ 3 933 455$ 257 602$

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Tableau des programmes financiers de l’ensemble des partenaires

NIVEAU PROVINCIAL

CJE FCJE Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs CLD Joliette CLD de D’Autray MDEIE IQ EQ TRANSAQ MAPAQ CDBL Conseil de dév. Bio-alimenraire de Lanaudière CDR Lanaudière SODIL Services- conseils en import-export

Fiducie du Chantier de l’économie sociale CRIQ CRÉ CITAL Sous l’égide du cégep régional de Lanaudière à Joliette Caisse D’économie solidaire Bureau à Joliette

NIVEAU FÉDÉRAL

Industrie Canada PPE BDC Capital de risque DEC SADC CNRC EDC PROGRAMME DE GARANTIES D'EXPORTATION

NIVEAU PRIVÉ

Institutions financières Fonds Laprade Fonds FTQ Comité industriel Brandon CIEL Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière RCTi Réseau conseil en technologie et information

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Environnement économique

1.1.1. DEC

- N’existe que pour le Québec, Industrie Canada étant représenté autrement dans les autres provinces (FEDNOR-FEDDEV-APECA);

- Provenance des fonds provient du Conseil du trésor (70%) et de DEC(30%), les deux étant toutefois coordonnés par DEC;

- Relation de bailleur de fonds (30%) ainsi que de partenaires; - Voir précédemment le Tableau des programmes financiers offerts; - Représenté par un même agent dans les 2 MRC; - Par rapport au PDC, rôles et champs d’intervention de DEC et des SADC sont ambigus; - SADC ont une place d’affaire dans chaque MRC de leur territoire; - Bonnes relations avec l’agent représentant la MRC de la Matawinie; - L’agent de DEC est membre des 2 comités de vigie; - Peu de contact sauf avec l’agent, complicité et partenariat peu développé; - Gestionnaire du contrat DEC-SADC indépendant de l’agent; - Lourdeur administrative dans le processus décisionnel; - Aucune synergie pour le développement d’affaires; - Écart salarial entre les organisations ne favorise pas le respect; - Négociation se fait au niveau provincial incluant la mise en disponibilité de programmes

financiers spéciaux; - Lourdeur administrative des «Mesures de rendement»; - Peu d’intérêts des représentants de DEC envers la SADC et ses résultats; - Capitalisation des fonds d’investissement relève du bon vouloir de DEC au provincial et

gérée par le fonds du Réseau des SADC; - Aucune vision ou stratégie d’affaires commune et synchronisée tant au niveau provincial

que régional entre DEC et les SADC;

1.1.2. Industrie Canada

- Relations avec DEC ont un impact sur nos relations avec Industrie Canada (70% du budget par l’entremise du PDC);

- Très peu de relations directes du Réseau avec Industrie Canada; - Interlocuteur majeur auprès du gouvernement dans les orientations économiques et les

stratégies de développement économique; - Ne sent aucun leadership direct du ministère; - Supporte divers répertoires d’entreprises, de l’information pour les consommateurs, des

recherches et statistiques sur l’économie et les marchés, se préoccupe de DD; - Supporte le programme de développement des collectivités et le PSPE (Programme de

stage dans les petites entreprises).

1.1.3. BDC

- Voir précédemment le Tableau des programmes financiers; - Entente pour autorisation automatique de prêts de 50 000$ et moins en respectant leurs

critères et modes de travail, correspondant au double du FI avec conditions de crédit similaires;

- Un agent pour Joliette et un agent pour D’Autray;

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- Bonnes relations avec les agents; - Veulent collaborer plus étroitement dans des activités de démarchage; - Participe aux comités de vigie; - Pas de places d’affaires dans les MRC, situé à Laval; - N’éprouve pas de difficultés de capitalisation des fonds; - Taux d’intérêt et frais de dossier réputés plus élevés que les institutions courantes.

1.1.4. Réseau des SADC

- Regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels; - Actifs de + de 200 millions de dollars; - Mission : carrefour des SADC/CAE dans la promotion et la défense de leurs intérêts et

leur expertise dans le partage et le développement d’outils novateurs, et ce pour assurer l’atteinte des objectifs de développement de leur milieu;

- Offre le PSPE en collaboration avec Industrie Canada; - Parraine des initiatives au sein de l’espace économique canadien; - Soutien le MIG, un outil d'analyse unique, simple et rapide développé par le Réseau qui

permet d'effectuer diverses analyses thématiques et cartographiques, et ce, à l'échelle des quartiers, des villages, des MRC ou des municipalités. Sujets disponibles : les habitudes de consommation des habitants, leur niveau de scolarité, de l'information sur les entreprises et plus encore;

- Conseil d’administration dont chaque région est représentée appuyée par un comité de permanents composé de 10 directeurs généraux choisis par les pairs;

- Équipe de permanents composée : Directrice générale/ Directeur, Administration et développement/ Directrice des communications/ Coordonnateur, Service aux membres et Formation/ Coordonnatrice aux événements/ Secrétaire-réceptionniste/ Coordonnatrice, comptabilité/ Coordonnatrice, initiatives spéciales et Stratégie jeunesse/ Agente de projets/ Agent de recherche et de développement;

- Rédige des mémoires dont le dernier date de 2010 dans le cadre de la consultation sur l’économie numérique;

- Gère le fonds commun des SADC qui a permis d'accéder à de la capitalisation en regroupant les liquidités des membres. Il a permis depuis 2007 la création du Fonds de soutien aux entreprises de même que les fonds consacrés à la Relève et au Démarrage d'entreprises.

1.1.5. Réseau de développement des collectivités du Canada

- Regroupe 267 (SADC-CFDE) et (CAE-CBDC); - Tous financés par le PDC; - Offrent un fonds d’investissement local, certains du SJ et des programmes d’aide à

l’employabilité; - Implique 5 500 bénévoles et 1 600 employés.

1.1.6. SADC de D’Autray-Joliette

- Dessert la MRC de d’Autray et ainsi que la MRC de Joliette en tant que communauté élargie;

- Favorise et soutien le développement social et économique par la mise sur pied et la réalisation de projets améliorant l’emploi et la qualité de vie ;

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- Financé à 70% par le Conseil du Trésors et 30% par DEC (Entente de 5 ans signée en mai 2011) ;

- CA composé normalement de 19 administrateurs liés à des collèges électoraux représentant : éducation, communautaire, institutions financières, entreprises manufacturières, gens d’affaires, entreprises agroalimentaires, santé et services sociaux, environnement, jeunes entrepreneurs, tourisme, organisme syndical ou coopératif, art et culture, MRC de D’Autray (3), membres cooptés de Joliette(2), membres cooptés (2);

- Équipe de 5 personnes : 1 agente de développement économique jeunesse 1 agent de développement économique pour la MRC de D’Autray 1 agent de développement économique et local pour la MRC de Joliette 1 agente d’administration 1 secrétaire et responsable des communications

- Offre des services de financement et de conseil lors de démarrage, d’expansion ou de redressement;

- Intervention auprès de 143 entrepreneurs potentiels ou réels; - Financement auprès de 11 entreprises pour un total de 1 198 400$ dont 2 dossiers reliés

au Programme Relève totalisant 650 000$; - Bilan des fonds au 31 mars 2011 :

FI FSJ D’AUTRAY JOLIETTE Total D’AUTRAY

Liquidités 471 525$ 34 497$ 516 022$ 43 330$ Engagement non déboursé

70 000$

70 000$

Placement au Fonds commun 654 001$ 654 001$ Prêts 1 674 322$ 1 029 010$ 2 703 432$ 214 272$ 2 799 848$ 1 133 607$ 3 933 455$ 257 062$ Dû au Fonds commun 572 718$ 1 000 000$ 1 572 718$ 9 978$ Avoir 2 227 130$ 133 607$ 2 360 737$ 247 624$ 2 799 848$ 1 133 607$ 3 933 455$ 257 602$

- Dispose de peu d’outils de référence pour le diagnostic et la gestion-conseil; - Gestion des processus existants mais non écrits.

1.1.7. CNRC

- Principal organisme de recherche et de développement du gouvernement canadien; - Bureau à Montréal et Boucherville; - Regroupe plus de 20 instituts et programmes nationaux d’une multitude de domaines;

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- Dispose aussi de technologies pour octroi de licences à des entreprises ou industries; - Difficultés de définir les propriétés intellectuelles, car tendance à rechercher

l’appropriation des brevets et les royautés; - Lourdeur administrative.

1.1.8. Réseau-conseil en technologie et information (RCTi)

- Réseau de compétence pour soutenir les PME innovantes ou en démarrage; - Entrepreneurs se branchent sur le Réseau en contactant les conseillers du RCTi, qui font

l'analyse préliminaire de leurs besoins, les conseillent et les aiguillent dans la poursuite de leurs démarches. Un réseau dynamique qui présente des ramifications à l'échelle locale, nationale et internationale;

- La PME peut ainsi profiter gratuitement d'intervention d'experts d'une durée maximum de 10 heures;

- Bénéficie du soutien financier de DEC, CNRC et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

1.1.9. EDC (Exportation et développement Canada)

- Bureau à Québec, Montréal et Drummondville; - Clientèle desservie correspond à 80% de la petite et moyenne entreprise; - Voir tableau des programmes financiers.

1.1.10. CJE

- Mission de favoriser l’intégration socioprofessionnelle des 16-35 ans; - S’occupe d’employabilité, de retour aux études ou de démarrage d’entreprise dans les 2

MRC; - Gère le fonds jeunes promoteurs du CLD de Joliette; - Point de service à Joliette, Berthier et Lavaltrie; - Administre le programme de mentorat; - SADC d’Autray-Joliette est partenaire financier dans certaines initiatives comme la majorité des

autres partenaires majeures de la région dont Desjardins; - Le président est le même que le Fonds Laprade; - Nathalie Panneton est vice-présidente; - 3 agents ou conseillers à l’entreprenariat (démarrage).

1.1.11. CLD de Joliette

- Dessert la MRC de Joliette et financé par cette dernière sauf pour FLI financé par le gouvernement du Québec;

- Organisme bénéficiant de beaucoup de notoriété; - Soutenir le développement économique local et le soutien à l’entreprenariat; - CA composé de 13 membres réguliers représentant les secteurs : industriel, municipal,

société civile, commerce et service, tourisme et culture, agricole, économie sociale; - Les députés provincial et fédéral ainsi qu’un poste pour MDEIE et le CLE, sont membres

d’office du CA; - Impliqué dans plusieurs comités : Jeunes entrepreneurs, Matinée Lanaudoise, etc.; - Équipe de 10 personnes : Directeur général

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Commissaire à l’implantation Analyste financière Conseiller services aux entreprises (STA et économie sociale) Conseillère services aux entreprises Conseillère en développement touristique culturel Conseillère en développement rural Secrétaire de gestion Agente de promotion et de communication Secrétaire-réceptionniste

- Offre des services d’implantation, de démarrage, de redressement, de financement et de maillage d’entreprises;

- Offre aussi des services de concertation, animation du milieu et de vieille; - Font référence à I. NOV sur leur site; - Selon dernier budget provincial, Enveloppe des FLI bonifiée de 10 millions pour les CLD

plus performants pour un total de 185 millions pour tous les FLI; - A soutenu 244 entreprises en 2009 (235 EN 2010) incluant 40 (33 EN 2010) personnes par

le STA, dont un total de financement de 230 000$ de SOLIDE et 280 000$ du FLI (151 093$ globalement en 2010);

- En 2009, 63 000$ de subventions du fonds d’économie sociale; - Veulent être la porte d’entrée où les actions débutent; - Participe à la campagne publicitaire de 24 mois du Comité Concertation Affaires de la

MRC de Joliette, qui regroupe la Chambre de commerce, la Société de développement du centre-ville, les Galeries Joliette et l’Association des professionnels et des gens d’affaires charlois.

1.1.12. CLD de D’AUTRAY

- Dessert la MRC de D’Autray et financé par cette dernière sauf pour FLI financé par le gouvernement du Québec;

- Au 31 décembre 2010, FLI de 869 106$ et FLS de 220 982$ incluant la dette; - Montant autorisé en 2010 : FLI/SOLIDE 901 142$ Programme d’aide au développement des entreprises 108 200$

- En 2010, impliqué dans 166 projets d’entreprise : 5% en accompagnement et suivi 53% en plan d’affaires et recherche de financement : 39% en consultation et référencement : 38 des 166 sont reliés au STA.

- Supporte le démarrage, l’implantation ou l’expansion d’entreprises incluant des services-conseils et financiers incluant celles de l’économie sociale;

- Objectifs d’investissement de 500 000$ via le FLI/SOLIDE et 110 000$ via le Programme d’aide au développement des entreprises;

- Supporter en amont de nouveaux projets d’entreprise via le programme soutien à l’émergence;

- Objectif de 12 STA en 2011; - Suivi proactif auprès des entreprises bénéficiant du soutien financier; - Coordonner les comités sectoriels (commerce et industrie/agricole et

agroalimentaire/économie sociale/tourisme);

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- Présence accrue dans les entreprises stratégiques; - Organiser de la formation et des activités de réseautage; - Former les conseillers au niveau accompagnement du projet Relève de Lanaudière

économique; - Adoption, application et suivi du PALÉE (Plan d’action pour l’économie et l’emploi; - Implication selon leurs spécificités propres dans chaque parc industriel; - Participation dans Chemin de campagne/développement du Chemin du Roy/Biosphère

du Lac St-Pierre/Bayous/Lanaupôle Fibres/Comité de vigie; - Accompagner les municipalités dans l’animation du milieu; - Gérer les demandes issues du pacte rural; - Coordonner démarche d’animation de Ville Saint-Gabriel; - Mise en œuvre d’un plan de communication et embauche à mi-temps d’un agent de

communication; - Poursuivre l’implantation de la démarche A²O (Accompagnement d'Affaires par

Opportunité), une approche innovante offerte aux entrepreneurs qui souhaitent démarrer une entreprise;

- Soutenir le développement économique local et le soutien à l’entreprenariat; - CA composé de 10 membres réguliers représentant les secteurs : MRC / coopérative

Agriculture et Travailleurs/ Municipalité/ Affaires et tourisme/ Éducation/ Jeunesse/ Communautaire et Économie sociale;

- Au CA, un attaché politique d’un député ainsi qu’un poste pour MDEIE, le CLE et le MAMROT sont membres observateurs au CA;

- Équipe de 11 personnes : Directeur Directrice du service administratif et trésorière adjointe Conseillère en économie sociale et analyste Conseillère en développement des entreprises (agroalimentaire-agricole) Conseillère en développement des entreprises (industrie-commerce) Conseillère aux entreprises et analyste Conseillère en développement rural et tourisme 2 agentes à la comptabilité Réceptionniste Adjointe à la direction.

- Offre des services d’implantation, de démarrage, de redressement, de financement et de maillage d’entreprises;

- Offre aussi des services de concertation, d’animation du milieu et de vieille; - Enveloppe des FLI bonifiée de 10 millions pour les CLD plus performants pour un total de

185 millions pour tous les FLI.

1.1.13. IQ

- Voir tableau des programmes financiers; - Création lors du dernier budget provincial du Fonds Relève Québec géré par IQ capitalisé

de la façon suivante : fonds de développement économique pour 20M, Fonds solidarité FTQ pour 10M, Capital régional et coopératif Desjardins pour 10$. Offrira des prêts avec taux avantageux lors de transfert d’entreprises incluant moratoire. Serait appuyé d’un vaste projet régional pour la relève;

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- Création lors du dernier budget du fonds Capital Anges Québec, société en commandite, qui aura pour mission d’investir dans les entreprises des technologies de l’information et des technologies industrielles aux premières étapes de développement. Les commanditaires sont : GQ pour capitalisation de 20M et 10M d’anges investisseurs.

1.1.14. MDEIE

- Mise en œuvre de Exportation Québec sous l’égide du MDEIE. Regroupera tous les services à l’exportation offerts par MDEIE et sera appuyé d’un comité consultatif d’entreprises exportatrices. Selon le dernier budget provincial, des crédits additionnels de 40M sur trois ans seront accordés au MDEIE pour le Programme exportation, dont 29.5M pour bonifier le soutien aux exportateurs;

- Voir Tableau des programmes financiers.

1.1.15. CIEL (Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière)

- OBNL dont la mission est de promouvoir le développement de la biologie végétale et l’horticulture dans Lanaudière;

- Situé à l’Assomption; - S’occupe de recherche appliquée en biologie végétale réalisée par le Centre de

revitalisation des plantes; - Offre une structure d’accueil aux entreprises qui font du R&D (installations

physiques); - Qu'il s'agisse d'essais de cultivars, de validation de produits, de techniques culturales

ou de transfert technologique en biologie végétale, une équipe scientifique et technique de haut niveau est sur place pour conduire des projets de recherche et de développement sur une base contractuelle;

- Favorise l’esprit de DD; - Partenaires :Agriculture et Agroalimentaire Canada /BioSyneterra Solutions/Cégep

régional de Lanaudière/CLD de la MRC de L’Assomption/Conférence régionale des élus(es) de Lanaudière/Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière/Daktronics Canada/DEC/Emploi Québec – CLE de Repentigny/Fédération de l’UPA de Lanaudière/MRC de L’Assomption/MAPAQ/MDEIE/Pépinière Villeneuve/Ville de L’Assomption/Ville de Lavaltrie/Ville de St-Roch de L'Achigan.

1.1.16. CITAL (Centre d’innovation en transformation des aliments Lanaudière)

- Sous l’égide du cégep régional de Lanaudière à Joliette; - Pour les entreprises du secteur bioalimentaire : Favoriser la croissance, le maintien et le démarrage d’entreprises; Accès privilégié aux installations; Améliorer ou développer de nouveaux produits, sous-produits ou procédés à coût

abordable; Susciter le maillage et le partenariat; Formation sur mesure.

1.1.17. APDEQ

- Fondée en 1959, l’APDEQ a pour mission de jouer un rôle stratégique dans le développement des compétences et des connaissances des artisans du développement

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économique au Québec, en leur proposant des formations pertinentes à leur domaine d’expertise et en stimulant la mise à profit de leur réseau, tout en contribuant à la valorisation et à la reconnaissance de leur profession;

- Ses membres proviennent des divers organismes où ils œuvrent (CLD, SDE, SADC, etc.), de ministères ou d’organismes gouvernementaux ou paragouvernementaux, d’entreprises ou d’organisations concernées ou intéressées par le développement économique;

- Certification au titre de Développeur économique (D. Éc) respecte les mêmes exigences que le titre Ec. D. accordé par l’Association canadienne de développement économique (ACDE) basé sur l’expérience pratique et un examen.

1.1.18. CDBL (Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière)

- Reconnu comme étant la table de concertation agroalimentaire de la région; - Compte 6 employés; - Bureau situé à Joliette; - Services spécialisés et activités de R&D afin de supporter les entreprises; - Partenariat avec le CEGEP pour la mise sur pied du CITAL; - Vend des paniers de saveurs de Lanaudière; - Financé avec contribution annuellement de 12 500$ par les 6 CLD de Lanaudière ainsi

que contribution MAPAQ, UPA; - Voir tableau des programmes.

1.1.19. CDR (Coopérative de développement régional de Lanaudière)

- Fondé en 1986; - Compte 4 employés; - Bureau situé à Joliette; - Regroupe 50 coopératives; - CA de 10 membres; - Service de démarrage, développement et accompagnement, service jeunesse; - Voir Tableau des programmes financiers.

1.1.20. Emploi Québec

- Service de placement en ligne; - Placement étudiant; - IMT en ligne pour s’informer sur le marché du travail; - Aide financière pour l’assistance sociale et la participation à une mesure d’emploi; - Bureau à Berthierville et Joliette; - Voir Tableau des programmes financiers.

1.1.21. Lanaudière Économique

- OSBL dont l'objectif est de regrouper les acteurs du développement économique de la région de Lanaudière en vue de contribuer à la concertation régionale en matière de développement économique, promouvoir le développement économique en tant qu'enjeu fondamental du développement régional, favoriser l'échange d'information entre les divers agents de développement et réaliser des activités régionales complémentaires aux actions locales des agents de développement;

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- Supporte le programme de transfert d’entreprise avec volet d’ateliers de groupe et accompagnement en entreprise;

- des consultants experts dispenseront des ateliers tels que : le processus de développement de produits, le développement durable, l'automatisation, la commercialisation et la préfaisabilité, la commercialisation et la stratégie de commercialisation d'un produit innovant, la gestion et le financement, le design industriel et finalement, la propriété intellectuelle (WEB de SADC de Montcalm).

1.1.22. SODIL

- Fondée en 1994 par les 6 CLD; - Bureau à Repentigny; - Guichet unique pour tous les aspects reliés à l’internationalisation des entreprises; - Support dans les démarches à l’exportation ou d’approvisionnement à l’international,

sensibilisation, activités; - Financé par CRÉ, MDEIE, DEC; - Voir Tableau des programmes.

1.1.23. CRÉ (Conférence régionale des élus(es))

- Fondée en 2004; - Bureau à Joliette; - Compte 20 employés; - Instance de concertation et de planification composée d’élus(es) du milieu municipal

et des différents secteurs socioéconomiques de la région; - Coordonne et gère le Fonds de développement régional (FDR).

1.1.24. CRÉDIL (Comité régional d’éducation pour le développement international de Lanaudière)

- Fondée en 1976; - Bureau à Joliette; - Compte 7 employés; - Présence d’un CA de 8 membres élus; - Sensibilisation du public sur les enjeux mondiaux et sur la compréhension des

différentes cultures; - Accueil, adaptation et intégration de personnes immigrantes au sein de la

communauté lanaudoise.

1.1.25. Fonds FTQ

- Fondé en 1996; - Un représentant pour Lanaudière; - Actif net de 7.7 milliards $; - Pour des projets de 100 000 $ à 2 millions $; - Référence au CLD pour des besoins de moins de 100 000 $; - Fonds immobiliers; - Sans garantie; - Capital-actions sur un horizon de 5 à 10 ans; - Sécurise les prêteurs traditionnels en plus de fournir un financement

complémentaire;

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- Capital patient; - Expertise sectorielle et multidisciplinaire; - Vise à améliorer les communications employeurs-employés; - Voir Tableau des programmes.

1.1.26. Fonds FIER (Fonds d’intervention économique régional)

- Vise à soutenir un secteur traditionnel, technologique ou émergent dans certains créneaux d’excellence en région;

- Participation de l’ordre de 30%, maximum de 50% de l’ensemble du financement; - Lié à Investissement Québec; - Voir le Tableau des programmes section IQ.

1.1.27. Caisse d’économie solidaire

- Bureau à Joliette; - 5 employés à Joliette; - Institution financière spécialisée en économie sociale; - Sous la bannière Desjardins (service Accès D); - Issue de plusieurs fusions (1972,2000, 2002); - Services d’accompagnement pour les entreprises collectives (tableau de bord,

mentorat diagnostic, plan de capitalisation); - Accompagner dans les montages financiers; - Comme institution prêteuse, gère le Fonds d’aide au développement du milieu FADM

et le Fonds de soutien à l’action collective et solidaire.

1.1.28. Fonds Laprade

- Fondé en 1978, mais c’est depuis 1988 qu’il est devenu un fonds industriel réparti dans 10 fonds régionaux. Ils se sont partagés 23 millions $;

- L’objectif premier est de supporter la création et l’expansion de PME sur son territoire;

- Organisme sans but lucratif géré par des professionnels et des gens d’affaires du milieu soucieux de supporter les entreprises dans leur croissance tout en protégeant les actifs du fonds;

- Le Fonds couvre 3 MRC (D’Autray, Matawinie et Maskinongé) et deux municipalités dans la MRC de Joliette (St-Ambroise–de-Kildare et Ste-Mélanie);

- Bureau à Lanoraie; - Un employé; - Voir Tableau des programmes financiers.

1.1.29. Institutions financières

- Offrent divers programmes de financement tels marges de crédit, hypothèque mobilière et immobilière;

- Certaines financent des entreprises par le biais de marge de crédit personnel sans garantie (ACCÈS D);

- Offre les PPE garantis par Industrie Québec; - Admissibles aux garanties de prêts de IQ;

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- Peuvent imposer de la consultation moyennant honoraires dans les cas de redressement;

- Pas de services de gestion-conseil comme tel.

1.1.30. Bureaux de professionnels

- Inclus les comptables, notaires, avocats, ingénieurs, architectes; - Comptables généralement plus impliqués au niveau financement et connaissent les

entreprises susceptibles d’avoir besoin de services-conseil; - Généralement peu porteur de dossiers; - S’impliquent sur demande de clients, pas de prospection agressive; - Niveau d’implication relié à l’attestation d’états financiers et quelquefois de budgets; - Pourrait être une bonne source de référencement

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Provinces canadiennes

1.1.31. Québec

L’économie québécoise a certes été relativement peu affectée par la récession. Toutefois, à compter de 2010, la reprise s’avère plus lente que dans l’ensemble du Canada. Cette évolution s’explique par le repli des exportations en volume depuis le début de l’année conjugué à un ralentissement de la demande intérieure au deuxième trimestre.

En effet, les exportations du Québec en volume ont suivi une tendance baissière du dernier trimestre de 2009 au troisième trimestre de 2010, principalement dans les produits aérospatiaux et les pièces, les métaux et minerais et l’électricité. Ce faisant, au troisième trimestre de 2010, les exportations étaient revenues à leur creux cyclique atteint un an auparavant. Pendant ce temps, les exportations progressaient dans l’ensemble du Canada, même si elles sont encore loin du sommet d’avant récession.

En ce qui a trait à la demande intérieure, la récession a été très modérée au Québec par rapport à l’ensemble du Canada. Qui plus est, au sortir de la récession, elle a gardé au Québec un rythme légèrement plus rapide que dans l’ensemble du Canada. Cet élan a cependant été interrompu temporairement au deuxième trimestre de 2010. À ce moment, en termes réels, les dépenses de consommation ont connu un léger repli. L’indice de confiance des consommateurs du Conference Board du Canada laisse penser qu’en avril dernier, les Québécois, à l’instar des consommateurs des provinces de l’Ouest, avaient été particulièrement marqués par les attentes de hausses imminentes des taux d’intérêt. Peu après, ces attentes ne s’étant pas avérées fondées, la confiance des ménages québécois s’est rétablie à un niveau similaire à celui de l’ensemble des Canadiens. D’ailleurs, la pause a été temporaire, puisqu’en termes réels, les dépenses de consommation ont rebondi à un taux annuel de 5,7 % au troisième trimestre.

De toute façon, l’évolution de l’emploi a été relativement favorable au Québec. Par rapport à l’ensemble du Canada, la province a moins perdu d’emplois durant la récession. Au sortir de cette dernière, elle a très rapidement retrouvé le niveau d’emplois d’avant la récession, et l’a largement dépassé depuis. Cette performance est remarquable compte tenu du fait que la province n’a cessé de perdre des emplois manufacturiers. En effet, depuis la mi-2009, la province a perdu 8 % de ses effectifs en usine, la saignée la plus importante parmi les provinces après Terre-Neuve-et le Labrador. Des coupures dans ce secteur expliquent d’ailleurs le repli de l’emploi total au Québec vers la fin de 2010. Les secteurs qui ont le plus contribué à la création d’emplois

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depuis le creux de la récession sont les soins de santé et l’assistance sociale, les services professionnels, scientifiques et techniques, l’hébergement et la restauration de même que la construction. Dans ce dernier cas, il faut s’attendre à une diminution au cours de 2011, compte tenu du fait que l’activité sur les chantiers publics va plafonner au milieu de l’année, que les mises en chantier de logements devraient diminuer de 15 % et que la croissance de la construction non résidentielle des entreprises sera plutôt modeste, à l’exception du secteur minier.

Malgré le manque de dynamisme des exportations internationales, la performance de la demande intérieure fera en sorte que la croissance économique du Québec prévue en 2010, à 2,9 %, sera en ligne avec la moyenne nationale. Par contre, en 2011, les exportations de produits aérospatiaux, typiquement en retard par rapport au cycle économique, devraient reprendre du tonus. Il s’agit de la catégorie d’exportations de biens la plus importante du Québec. Cela réduira l’effet de freinage du secteur extérieur, car concurremment la croissance des importations devrait ralentir en tandem avec celle de la demande intérieure. En effet, en sus du plafonnement de la construction, les consommateurs devraient mettre la pédale douce, eu égard d’une part à une croissance moins vive de l’emploi et au niveau d’endettement, et d’autre part à la hausse du fardeau fiscal (hausse de 1 % à 8,5 % de la taxe de vente provinciale au début de 2011, de 1 % de plus au début de 2012, instauration d’une contribution santé, indexation des tarifs non indexés au début de 2011 et hausse de 1 cent le litre de la taxe sur le carburant chaque année de 2010 à 2013). Par ailleurs, les entreprises devraient continuer d’intensifier leurs investissements en machinerie et équipement. La province devrait connaître un boom minier au cours des deux prochaines années. À tout prendre, la croissance économique devrait s’établir à 2,2 % en 2011, soit juste un peu au-dessous de la performance de l’ensemble du Canada.

Banque Nationale-Groupe financier

Hiver 2011-03-10

http://www.bnc.ca/bnc/files/bncpdf/fr/2/f_a_perspectives_economiques.pdf

1.1.32. Ontario

Après trois trimestres en 2010, la valeur des exportations internationales de marchandises de l’Ontario est en hausse de 15,6 % en glissement annuel. L’industrie automobile compte pour presque tout ce redressement. On note bien une remontée de 6,8 % des exportations de biens industriels, mais celle-ci ne fait que compenser pour la baisse des autres catégories, telles les machines, l’équipement et les biens de consommation. Certes, le secteur automobile est encore très loin de son sommet d’avant récession. Avec des ventes courantes d’autos neuves de 12 millions d’unités à

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rythme annuel aux États-Unis, contre 16 millions à l’heure de gloire de l’industrie, il est clair que le secteur automobile ontarien ne reviendra pas à son sommet d’antan de sitôt. Il n’en demeure pas moins que ce secteur explique les trois quarts de la reprise de 11,9 % de la production manufacturière entre le creux cyclique et le deuxième trimestre de 2010, et près de 30 % de la croissance totale de l’économie ontarienne depuis le creux de la récession.

On peut dire que depuis le creux de la récession, les exportations nettes ont moins retranché à la croissance économique qu’au Québec, alors que la demande intérieure a contribué de façon plutôt similaire. D’où une vitesse de croisière supérieure de la reprise en Ontario. Par contre, dans la deuxième moitié de 2010, l’économie ontarienne semble avoir connu un flottement, provoqué sans doute par un plafonnement des exportations et par un devancement de la demande intérieure au premier semestre, notamment dans le secteur résidentiel. Ce flottement est visible du côté de l’emploi, qui a stagné en deuxième moitié d’année, ne parvenant pas à atteindre le sommet d’avant récession. Durant cette période, des pertes ont été signalées dans le commerce, les services professionnels, scientifiques et techniques, les services d’enseignement et le secteur de la finance, de l’assurance, de l’immobilier et de la location.

Du côté de la demande intérieure, les ventes au détail ont montré peu de progrès au troisième trimestre de 2010. Il faut dire que les ménages ontariens faisaient alors preuve d’une certaine morosité, du moins selon l’indice de confiance du Conference Board du Canada. Toutes les composantes ont contribué négativement à l’évolution de l’indice, mais la composante concernant les perspectives d’emplois dans six mois est celle qui a contribué le plus. Les ménages ontariens semblaient craindre que l’économie américaine connaisse une rechute. En novembre dernier, ces craintes se sont apaisées, et les consommateurs ontariens ont retrouvé la paix de l’esprit. À moins d’une surprise en toute fin d’année, les mises en chantier de logements auront connu un deuxième semestre légèrement inférieur au premier. La baisse est beaucoup plus sentie dans les ventes de maisons existantes. Mais là encore, ces deux indicateurs ont retrouvé de l’allant en novembre.

Malgré cette accalmie simultanée, sans doute temporaire, sur le font des exportations et de la demande émanant des ménages, la croissance économique de l’Ontario devrait se situer à 3,1 % en 2010. Par contre, un net ralentissement de croissance est attendu en 2011. Les dépenses de consommation devraient croître moins rapidement, eu égard à un gain d’emploi moindre qu’en 2010 et au désir des ménages de contenir leur

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endettement. Pour ces raisons, la construction résidentielle sera loin d’avoir un apport aussi important à la croissance économique qu’en 2010.

Pour combattre la récession, les administrations publiques, là comme ailleurs, ont fortement haussé leurs investissements en infrastructures. En termes réels, ces investissements devraient plafonner en Ontario au début de 2011, puis diminuer durant le reste de l’année et en 2012. De plus, le gouvernement provincial s’est engagé à limiter ses dépenses courantes. L’investissement des entreprises en machinerie et équipement est la seule composante de la demande globale dont la croissance devrait s’accélérer en 2011. Étant donné l’amélioration attendue de la demande intérieure américaine, les exportations ontariennes devraient bientôt retrouver le chemin de la croissance, bien que le rythme de croisière sera en deçà de celui observé du creux de la récession au deuxième trimestre de 2010. Pour toutes ces raisons, la croissance économique de l’Ontario devrait se limiter à 2,4 % en 2011.

Banque Nationale-Groupe financier

Hiver 2011-03-10

http://www.bnc.ca/bnc/files/bncpdf/fr/2/f_a_perspectives_economiques.pdf

1.1.33. Provinces de l’Atlantique

Terre-Neuve-et-Labrador pourrait remporter la palme de la croissance économique provinciale, que ce soit en 2010 ou en moyenne de 2010 à 2012. En un sens, cette performance est un retour du balancier. En effet, l’économie a connu en 2009 une chute vertigineuse de 10,2 %, due surtout aux baisses de production de pétrole brut et de minerais métalliques. Il n’en demeure pas moins que la conjoncture économique de la province est rassurante. En 2010, la mise en service du site extracôtier North Amethyst a interrompu momentanément le déclin de l’extraction pétrolière dû à l’épuisement naturel des gisements. Ce déclin reprendra en 2011, mais sera alors largement compensé par un bond de la production de minerais. Ce sont cependant la taille et la diversité des projets d’investissements qui impressionnent. Les investissements des administrations publiques vont culminer en 2010, mais le secteur privé prendra le relais. Entre autres, sur l’horizon de prévision, on assistera au démarrage de la construction sur le site extracôtier Hebron, dont la production débutera en 2016, et à celui du développement hydroélectrique du Bas-Churchill, avec entrée en service prévue pour 2017. Par ailleurs, les Terre-Neuviens peuvent de nouveau compter sur des emplois bien rémunérés du secteur de l’énergie, à Terre-Neuve comme dans l’Ouest canadien, ce qui devrait stimuler la demande des ménages.

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Derrière Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard est la province qui a connu la plus forte croissance de l’emploi jusqu’ici en 2010, soit 3,1 % en glissement annuel. Toutefois, le marché du travail est léthargique depuis sept mois, à cause de pertes importantes dans le commerce et la construction. Il est vrai que les mises en chantier de logements sont en baisse de 15,0 %, le nombre de logements collectifs mis en chantier en 2009 étant insoutenable. Par ailleurs, depuis avril 2010, la production d’électricité de la province a presque triplé par rapport à la même période l’année précédente. Cela est probablement dû à la mise en production d’un parc éolien. Cette addition devrait faire bondir le PIB réel de la province à 3,6 % en 2010.

En contrepartie, après trois trimestres en 2010, la valeur des ventes manufacturières est inférieure, que la valeur des exportations internationales est en retrait de 9,7 %, plus de la moitié de cette baisse provenant des aliments congelés. Là comme ailleurs, les dépenses d’infrastructures des administrations publiques vont plafonner en 2010. En 2011 et 2012, la croissance économique sera plus modeste, alimentée par une certaine croissance des dépenses d’investissement des entreprises, une hausse de la production manufacturière en rapport avec l’amélioration des exportations et un rétablissement de l’ensemencement de pommes de terre, en vertu de conditions de marché plus favorables qu’en 2010.

En Nouvelle-Écosse, la reprise économique est inégale, malgré une croissance économique estimée à 3 % en 2010. La valeur des ventes manufacturières est en hausse de 8,2 % en glissement annuel depuis le début de 2010. Cette hausse a été majoritairement concentrée dans la fabrication de pneus, de matériel de transport et de produits forestiers. Cela n’a cependant pas entraîné de reprise d’ensemble de l’emploi manufacturier. La tenue de l’emploi a aussi été moche dans le commerce et le secteur du transport et de l’entreposage. Dans ce dernier cas, le trafic dans le port d’Halifax demeure léthargique. Résultat probable de l’austérité instaurée dans le dernier budget provincial, l’emploi dans l’administration publique et l’éducation est en régression.

Si les exportations manufacturières ont bien fait, il en fut autrement des exportations de gaz naturel et de produits de la pêche, en baisse de 31 % et de 11% respectivement. L’extraction de gaz naturel a continué de décliner naturellement en 2010. Toutefois, sur ce plan, la construction en cours sur le site Deep Panuke soutient l’économie. L’extraction de gaz de ce site devrait débuter en 2011. Ce facteur, plus la progression continue de la production manufacturière, une hausse de l’investissement des entreprises et une création moins hésitante de l’emploi, compenseront pour la

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réduction des investissements publics et de la construction de nouveaux logements. Au total, la croissance économique devrait se situer aux alentours de 2,0 % en 2011 et 2012.

Au Nouveau-Brunswick, la valeur des exportations internationales de marchandises est en hausse depuis le début de 2010 de 27 % en glissement annuel. Cela reflète pour beaucoup la hausse des prix à l’exportation des produits pétroliers raffinés, lesquels comptent pour plus de 60 % de la valeur des exportations internationales de la province. Les produits forestiers et le gaz naturel provenant de l’usine de regazéification de Canaport, ouverte en septembre 2009, ont aussi stimulé les exportations. En volume, la production manufacturière a malgré tout reculé en 2010. D’ailleurs, la province est la seule qui connaîtra cette année une baisse de l’ensemble de l’emploi. Les usines ne sont pas seules en cause, puisqu’on observe des coupes importantes en agriculture et dans plusieurs industries de services. Sans doute, la réduction des grands projets a affecté l’emploi dans le domaine légal et celui de l’ingénierie. De plus, la concurrence des pays émergents réduit les emplois dans les centres d’appels. Par contre, l’emploi dans la construction s’est bien comporté, les mises en chantier de logements ayant crû fortement en 2010, particulièrement dans le secteur locatif. Ce niveau d’activité apparaît d’ailleurs insoutenable pour 2011 et 2012, tandis que les investissements publics ont plafonné en 2010. En outre, le secteur manufacturier verra son rythme de croisière ralentir en 2011. On ne saurait non plus s’attendre à ce que les exportations de gaz naturel croissent au même rythme que lors de la première année complète d’opération de l’usine de regazéification. Pour toutes ces raisons, la croissance économique devrait passer de 2,4 % en 2010 à 1,5 % en 2011, avant de rebondir à 2,0 % en 2012, sous l’impulsion notamment des exportations de potasse suite à l’expansion de la mine de Sussex.

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1.1.34. Provinces de l’Ouest

Le Manitoba est la seule province à ne pas avoir subi de recul économique en 2009. Pourtant, le secteur manufacturier, qui compte pour 11 % de l’économie, a vu sa production chuter de 9 %. Cette dégringolade a cependant été compensée par la construction d’un important barrage hydroélectrique et par une légère croissance des industries de services. L’emploi est demeuré stable en 2009. Avec le gain de cette année, le nombre d’emplois dépassera en 2010 de 2 % son niveau de 2008. Parmi les provinces, cette performance est deuxième derrière celle de la Saskatchewan, et se

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démarque nettement de l’ensemble du Canada, où le nombre d’emplois n’a fait que revenir à son niveau de 2008. En conséquence, ces deux provinces affichent aujourd’hui les plus faibles taux de chômage au pays. Cela dit, après trois trimestres en 2010, la valeur des exportations internationales de marchandises du Manitoba est en baisse de 9,7 % en glissement annuel. Les deux tiers de ces exportations sont composées de produits manufacturés, dont la valeur est en baisse de 7,6 %, contre 15,8 % pour les cultures agricoles, qui constituent le quart des exportations. La production agricole a souffert de conditions climatiques exécrables, tandis que dans le secteur manufacturier, les principales faiblesses se situent dans les machines agricoles, les produits pharmaceutiques et les médicaments de même que dans la fabrication des autobus. En plus, l’industrie de la construction a connu un recul dû à la fin de grands travaux. Pour toutes ces raisons, la croissance économique devrait être inférieure à 1 % en 2010, pour rebondir à un peu plus de 2 % en 2011 et 2012.

L’agriculture compte pour 10 % de l’économie de la Saskatchewan. L’effet direct des mauvaises conditions climatiques qui ont sévi en 2010 sera de retrancher deux points de pourcentage à la croissance du PIB réel, laquelle devrait se situer à 0,7 %. La déconvenue de l’agriculture n’a pas été complètement compensée par la reprise de la production de potasse. Pour autant que l’agriculture se rétablisse, l’économie de la Saskatchewan devrait faire flèche de tout bois en 2011 et 2012. Déjà, le nombre de puits pétroliers forés va presque doubler en 2010 par rapport à l’an dernier. Une augmentation supplémentaire de plus de 10 % s’annonce pour 2011. Les nouveaux contrats de fourniture de potasse et d’uranium avec l’Inde, la Chine et la Corée du Sud justifient les projets d’expansion des firmes qui extraient ces minerais, dont la Saskatchewan est dans chaque cas le premier producteur mondial. Le secteur manufacturier devrait connaître une bonne croissance en 2011 et 2012 en vertu d’une demande accrue pour les aliments, les produits chimiques, les produits du pétrole et du charbon et les machines. La croissance démographique a été la plus forte au Canada en 2010 avec celle de la Colombie-Britannique, soit 1,6 %. Tout un renversement par rapport à la période 1998-2006 où la population déclinait. La province a mis en place un programme de candidats à l’immigration qui rapporte des dividendes. La prospérité de la province attire aussi des résidents d’autres provinces. Caractéristique unique au pays, le marché du travail a connu une expansion en 2009 comme en 2010, si bien qu’il a aisément absorbé l’afflux extérieur de travailleurs. Comme le gouvernement provincial réalise des surplus budgétaires, il n’a aucune raison d’augmenter le fardeau fiscal. Cela signifie que le commerce au détail et les industries de services aux ménages devraient connaître une expansion soutenue au cours des prochaines années. Dans l’ensemble, la croissance économique devrait s’établir à 4,0 % en 2011 comme en 2012.

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La reprise du marché du travail a été un peu tardive en Alberta, si bien que jusqu’ici en 2010, l’emploi ne progresse que de 0,4 % en glissement annuel. Toutefois, à compter du deuxième trimestre, la croissance de l’emploi a été soutenue. La croissance se concentre dans la construction, le secteur minier (incluant l’extraction du pétrole et du gaz) et le commerce. La comparaison des taux de chômage avec les autres provinces est, à certains égards, trompeuse, car en Alberta, le taux d’activité est particulièrement élevé. Le taux d’emploi (ratio des emplois au nombre de personnes en âge de travailler) demeure le plus élevé au pays. Séquelle de la récession, le marché de la revente de maisons demeure à l’avantage des acheteurs, bien que le déséquilibre soit en voie de se corriger. En conséquence, Calgary est celle des six métropoles canadiennes couvertes par l’indice Teranet - Banque Nationale où le prix des maisons a crû le plus faiblement sur 12 mois, soit 1,7 % en septembre dernier, contre 7,9 % pour l’indice composite. En glissement annuel, le nombre de maisons existantes vendues au cours des dix premiers mois de 2010 est en repli de 12,6 % par rapport à la même période de 2009, la plus forte baisse parmi les provinces. Mais les mauvaises nouvelles s’arrêtent là. La hausse des cours du pétrole annonce évidemment une période plus faste pour la province. Déjà, la croissance économique devrait s’établir à 3,5 % en 2010, stimulée par le rebond des forages pétroliers. Au cours des prochaines années, les projets d’extraction dans les dépôts de bitume, la forme la plus épaisse et la plus dense de pétrole seront un fil conducteur de croissance économique, générant aussi des investissements dans le transport et le secteur manufacturier, qui devra fournir des machines et des matériaux de construction aux chantiers. La croissance économique devrait dépasser la moyenne canadienne en 2011 et 2012, avec des taux de 2,6 % et de 3,3 % respectivement.

En 2010, l’économie de la Colombie-Britannique a été stimulée par la présentation des Jeux olympiques d’hiver de 2010, le plus fort rebond au pays des mises en chantier de logements et une reprise du secteur forestier. La croissance économique a probablement atteint 3,5 % cette année. Après une poussée olympique en début d’année, l’emploi n’a pas flanché au cours des mois suivants pour connaître une poussée en juillet. Le marché du travail a continué par la suite de faire des progrès graduels, de telle sorte que vers la fin de l’année, le nombre d’emplois a finalement dépassé le sommet d’avant récession. Le taux de chômage demeure relativement élevé, car entre-temps la population en âge de travailler a crû de façon importante, la province connaissant la plus forte croissance démographique au pays. De février à novembre 2010, plus des deux tiers des nouveaux emplois ont été créés dans le secteur manufacturier, dont l’effectif a crû de 15,6 %. Un gain aussi spectaculaire est survenu dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Au cours des trois premiers trimestres, la valeur des exportations de produits forestiers a crû de 17,9 %. Celles à destination des États-Unis n’ont crû que de 3.0%. La Chine, le Japon, la

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Corée du Sud et l’Union européenne ont fourni la majorité des nouveaux débouchés, ce qui témoigne du succès de l’industrie dans la pénétration de nouveaux marchés. La valeur des exportations de gaz naturel a crû de 18,6 %, celles de charbon de 16,5 % et celles de métaux et minerais de 23,7 %. Si l’extraction de gaz naturel peut garder le rythme en 2011 et 2012, il n’en sera pas de même dans les produits forestiers et la production de métaux. L’industrie de la construction subira un recul en 2011, dû au secteur résidentiel et à l’investissement des administrations publiques. Finalement, plusieurs industries de services ne bénéficieront pas en 2011 d’une poussée olympique. Pour toutes ces raisons, la croissance économique devrait ralentir à 2,1 % en 2011, seulement pour mieux rebondir à 3,0 % en 2012.

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USA

La plus longue récession de l’histoire américaine de la période d’après-guerre, baptisée la « grande récession » et dont la durée officielle aura été de dix-huit mois, a fait place à une reprise qui dure depuis six trimestres déjà. Cette reprise est hautement atypique. En effet, les bénéfices du regain de l’activité ont été très mal répartis dans l’économie.

Devant l’incertitude causée par la crise financière et l’endettement des consommateurs, les entreprises ont décidé de pousser jusqu’à la limite du possible la productivité de la main-d’oeuvre. En clair, la production est repartie à la hausse, mais l’emploi et les heures travaillées n’ont pas suivi. Par conséquent, contrairement à la poussée de productivité de 1995-2000, l’épisode du « miracle américain », la hausse actuelle est de moins bonne qualité, car elle ne provient pas d’un puissant effet d’augmentation du stock de capital. Dans le contexte actuel où le niveau de la productivité de la main-d’œuvre approche la stratosphère, il faut s’attendre à ce que sa croissance future soit beaucoup moins éclatante.

En revanche, cela aura permis aux entreprises américaines de restaurer rapidement leurs profits, même les bénéfices endogènes non financiers. Selon les comptes nationaux, cette composante de l’économie est déjà revenue à son niveau d’avant la récession. Ainsi, les entreprises américaines ont récupéré la totalité de leurs profits perdus au courant du revers de conjoncture. Comme les réserves de trésorerie des sociétés américaines atteignent maintenant un sommet inégalé depuis 47 ans par rapport aux autres actifs, la santé financière des entreprises américaines est solide.

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On ne peut pas en dire autant du marché du travail. La somme des emplois des secteurs de la construction et de la fabrication est aujourd’hui au même niveau qu’en 1957, alors que la population est beaucoup plus importante qu’à l’époque. Dans ce contexte, inutile de s’attarder aux raisons des difficultés de l’administration Obama aux élections de mi-mandat. Bien que le niveau du taux de chômage s’apparente à ceux des récessions de 1974 et 1982, la durée d’inactivité de ses victimes, elle, atteint des niveaux difficilement acceptables à tout point de vue, à environ 33 semaines. Par comparaison, les autres récessions depuis la Deuxième Guerre mondiale n’ont pas été suivies d’une période de chômage de plus de 20 semaines. Devant cette incertitude, il n’est pas étonnant que le taux d’épargne des ménages soit revenu au niveau de 1997. Les ménages qui ne sont pas dupes savent bien que les importants déficits budgétaires devront un jour ou l’autre être comblés.

En réponse à l’incertitude élevée entourant la taxation, après quelques trimestres d’une croissance de plus de 4 % au début de la reprise, l’élan de l’activité est déjà retombé et l’économie américaine est entrée dans une phase de faible croissance au deuxième semestre de 2010. Compte tenu de la gravité de la récession, la reprise a été relativement timide d’un point de vue historique. Il faut souligner que cette reprise américaine s’est effectuée sans l’apport traditionnellement important du secteur de l’immobilier résidentiel. À l’expiration des mesures fiscales incitatives, l’investissement résidentiel a malheureusement rechuté. Le marché de la revente de maisons a effectué un plongeon historique et le niveau des ventes est descendu aussi bas que celui de 1994. Malgré une nette augmentation du taux de création de ménages depuis un an, le taux de propriété a continué de péricliter aux États-Unis. Le nombre de locataires devenant propriétaires et les nouveaux ménages qui acquièrent une première propriété n’auront finalement pas suffi pour contrebalancer le flux des propriétaires décidant de devenir eux aussi locataires. Cette dynamique s’explique par le nombre de ménages qui ont refusé d’assumer la perte de valeur de leur propriété après la déflation immobilière et ont préféré céder l’actif déprécié aux banques prêteuses. Pour jeter de l’huile sur le feu, le système bancaire lui-même a connu de sérieux ratés dans le traitement même des saisies immobilières.

Le secteur de l’immobilier résidentiel américain n’a pas encore redécollé et souffre toujours d’un déséquilibre. Compte tenu des stocks actuels de maisons sur le marché de la revente, un retour à l’équilibre nécessitera plus de temps que prévu et peut difficilement être envisagé l’année prochaine. Bien qu’ils aient amorcé leur descente, les taux de vacance demeureront encore trop élevés à court terme. Un scénario plus

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favorable que prévu est toujours possible, car il existe maintenant une forte demande refoulée dans le taux de formation de ménages. Néanmoins, le scénario le plus probable est un regain des mises en chantier probablement seulement en 2012.

Cela dit, tout n’est pas perdu au sud de la frontière. Malgré une reprise atypique à plusieurs égards, l’économie américaine approche du seuil de l’expansion. Les données du troisième trimestre ont révélé que, même si la confiance des ménages demeure fragile, le niveau de consommation agrégé est maintenant revenu à son sommet d’avant la récession, et ce, bien que les ventes d’automobiles stagnent encore à 25 % environ sous leur sommet. Il faut dire que de nombreux ménages américains ont décidé de surseoir au remplacement de leurs véhicules payés, ce qui leur laisse une marge de manoeuvre non négligeable pour rembourser leurs dettes ou consommer davantage. Ce phénomène, combiné à la baisse des taux d’intérêt et de l’endettement, explique pourquoi le ratio des obligations financières des ménages américains en pourcentage du revenu personnel disponible a chuté de près de 200 points de base en trois ans à peine. Il avait fallu sept ans à partir du milieu des années 1980 pour réaliser une telle décrue. Ainsi, le désendettement des consommateurs américains s’effectue à une vitesse relativement rapide. Il faut souligner que la baisse des taux d’intérêt a engendré une multiplication non négligeable des refinancements hypothécaires. Sans constituer un courant aussi puissant qu’en 2003 ou même 2009, ces refinancements aideront à la marge à soutenir la croissance de la consommation abaissant à leur tour davantage le ratio des obligations financières.

Quant à la masse salariale américaine, soit le produit du total des heures travaillées par le salaire moyen, elle est déjà presque en expansion, même si l’emploi demeure encore à environ 5 % sous le sommet du cycle économique précédent. La croissance de la consommation devrait donc pouvoir continuer sur sa lancée. D’ailleurs, cela explique probablement pourquoi le secteur manufacturier semble vouloir se redresser un peu après la langueur de cet été. Il ne faudra donc pas s’étonner si, sur le plan de la croissance proprement dite, la demande intérieure a dépassé l’augmentation du PIB réel récemment. En effet, les deux derniers trimestres auront mené à une poussée de la demande intérieure égale ou supérieure à 3 %, alors que le PIB a plutôt oscillé autour de 2 %. Cela dit, le maillon faible de la reprise américaine demeure le marché du travail. La situation est décevante. Les indicateurs montrant le pourcentage de petites entreprises qui prévoient d’augmenter l’embauche demeurent encore bien trop bas. Cette situation pourrait commencer à se corriger au cours de la prochaine année, à mesure que les institutions financières prendront davantage confiance dans le cycle économique et commenceront progressivement à faire davantage crédit.

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Cela dit, environ 8 millions d’emplois ont disparu pendant la récession et, jusqu’à présent, seulement un million de demandeurs d’emploi ont réussi à réintégrer le marché du travail. L’économie américaine doit non seulement progresser assez vite pour redonner du travail à ces chômeurs, mais également augmenter les effectifs pour les nouveaux arrivants dans la population active. Il ne s’agit pas d’une mince tâche et les récentes créations d’emplois semblent insuffisantes pour engendrer une baisse rapide et durable du taux de chômage. De septembre à novembre, l’économie américaine a créé en moyenne 110 000 emplois dans le secteur privé, soit un nombre insuffisant pour inverser la courbe du chômage. Dans cette optique, la lenteur de la création d’emplois a forcé la Réserve fédérale à sortir une deuxième fois l’arsenal de la détente monétaire quantitative. Dans une deuxième décision historique de donner un coup de pouce à l’économie, l’autorité monétaire n’a pas hésité à grossir à nouveau son bilan financier. L’intervention pourrait se chiffrer à 600 milliards de dollars d’achats de titres du Trésor américain, ce qui représente 4,1 % du PIB nominal. Avec le premier épisode en 2008, à 1 700 milliards de dollars, la Fed aura donc gonflé son bilan financier de 16 % du PIB, ce qui est gigantesque.

Dans la deuxième phase, l’autorité monétaire américaine achètera l’équivalent de l’ensemble des besoins de financement de l’État fédéral jusqu’en juin 2011. L’objectif premier est de créer un effet de richesse dans l’économie par une baisse du coût du capital et une montée de la Bourse. En effet, la liquidité injectée par la banque centrale se substituera à celle du secteur privé, ce qui devrait avoir par ricochet un effet favorable sur les autres segments des marchés financiers, forçant les investisseurs à se déplacer plus haut sur l’échelle du risque. En outre, la Fed cherche par son deuxième plan de stimulation à s’assurer que la structure des taux d’intérêt demeure porteuse pour l’économie. Dans l’ensemble, la manœuvre peut sembler paradoxale, car en définitive, l’économie américaine doit faire diminuer son ratio de consommation au PIB pour enrayer son déséquilibre intérieur, qui génère un déficit du compte courant. À court terme toutefois, le déficit extérieur peut difficilement être la priorité de la banque centrale puisqu’il importe d’abord de ramener le plus rapidement possible sur le marché du travail les laissés-pour-compte de la récession afin d’augmenter le niveau d’utilisation des ressources dans l’économie. S’attaquer au déficit extérieur une fois que les bases économiques seront moins fragiles sera plus souhaitable en deuxième ronde dans le contexte actuel.

L’objectif ultime de la Réserve fédérale est d’éviter le pire scénario auquel une banque centrale peut faire face, à savoir, un scénario de pressions déflationnistes. Au moment

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de mettre sous presse, l’inflation de base se chiffrait à seulement 0,6 % aux États-Unis, soit le plus bas niveau enregistré depuis qu’on en tient le relevé. La Fed a donc réagi à la mollesse du marché du travail, mais aussi aux risques grandissants de pressions déflationnistes. Il faut reconnaître que la durée plus longue qu’à l’accoutumée de la dernière récession explique en bonne partie la baisse plus prononcée de l’inflation, car l’économie américaine a beaucoup de capacité excédentaire. Par contre, une reprise plus robuste aurait probablement enrayé une partie de ces risques.

Bien que l’inflation de base soit très basse, les risques que l’économie américaine bascule dans la déflation ne sont peut-être pas aussi élevés qu’il paraît à première vue. Depuis que la Réserve fédérale a procédé à sa deuxième phase d’assouplissement quantitatif, les attentes d’inflation, calculées à partir de données des marchés financiers, ont remonté aux États-Unis. Cela devrait permettre, malgré une offre excédentaire importante dans l’économie, d’éviter un scénario défavorable à la japonaise. À cet égard, les États-Unis se distinguent clairement du Japon par la croissance de leur population. De plus, l’environnement actuel est propice à la poursuite de l’ascension du prix des matières premières. Même si l’inflation mesurée par l’IPC est plus molle, la progression des prix au niveau des indices de prix à la production est beaucoup plus ferme. Comme on peut s’attendre à ce que les économies en émergence soient relativement vigoureuses l’année prochaine, un effondrement du cours des matières premières est très peu probable. Avec la combinaison des facteurs des attentes d’inflation, des matières premières et de l’orientation probable du dollar américain, il serait surprenant de voir se matérialiser un scénario défavorable de déflation en sol américain. Cela peut sembler étrange alors que la Réserve fédérale vient tout juste d’accentuer sa détente monétaire, mais le taux d’intérêt directeur de la Fed pourrait augmenter vers la fin de 2011. Nous pensons qu’une première hausse des taux au quatrième trimestre de 2011 est attendue et un taux aux environs de 1,5 % à la mi-2012 est probable, quand le taux de chômage aura diminué sensiblement. Le bilan de la Fed a tellement augmenté qu’il sera difficile de le dégonfler sans recourir à des hausses de taux d’intérêt. Une telle procédure pourrait maintenir trop longtemps des conditions monétaires exagérément accommodantes.

Selon l’OCDE, le déficit budgétaire devrait s’établir à environ 8,9 % du PIB l’année prochaine, en baisse par rapport à 2010. La politique budgétaire devrait être moins accommodante qu’en 2010, surtout au deuxième semestre, étant donné le retard pris sur l’échéancier des plans de relance déjà adoptés. De fait, la construction non résidentielle issue de projets gouvernementaux est encore en hausse. Sur le plan des coûts du TARP introduit en 2010, les nouvelles se sont révélées, après coup, bien meilleures que prévu. Selon la dernière estimation du CBO, le coût du TARP pour les

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contribuables devrait n’être que de 25 milliards de dollars, un contraste incroyable par rapport au budget de 789 milliards de dollars initialement votés au Congrès.

Sur le plan du commerce extérieur, le raffermissement récent de la demande intérieure américaine a creusé le déficit du compte courant. Évoluant dans la mauvaise direction, ce dernier dépasse déjà les 3 % du PIB. Toutefois, bien que les États-Unis commercent avec de nombreux partenaires étrangers, un seul déficit bilatéral, celui avec la Chine, explique plus de la moitié de tout le déficit américain. Le déficit avec la Chine dépasse 50 % du déficit commercial total. Ainsi, pendant que la Chine accumule des excédents grassouillets, les États-Unis sont aux prises avec un déficit structurel avec elle. Cette situation augmente bien sûr les risques de provoquer un élan protectionniste au Congrès américain. La réaction de la Chine à travers l’appréciation du yuan sera cruciale. Lors de l’Accord de Plaza en 1985, le yen japonais s’était apprécié de 50 % en deux ans par rapport au billet vert alors que le déficit commercial entre le Japon et les États-Unis représentait 1,2 % du PIB américain. Aujourd’hui, la situation semble être bien pire encore, car le déficit commercial avec la Chine représente presque 2 % du PIB américain, soit près du double de l’époque avec le Japon, toutes proportions gardées.

Un retour au protectionnisme serait très néfaste pour l’économie américaine et même pour l’économie mondiale. Il aurait pour effet ultime de ralentir la croissance du globe et de créer des pressions à la hausse de l’inflation. D’un point de vue américain toutefois, la seconde ronde de politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale devrait peser sur la monnaie américaine et engendrer une dépréciation non négligeable sur une base effective réelle.

Perspectives

Tout compte fait, alors que la consommation qui représente 70 % de l’activité est au seuil de l’expansion, la reprise américaine fera bientôt place à la troisième phase du cycle économique, la plus longue. Bien que cela ne soit pas impossible, l’économie américaine est peu susceptible de connaître une rechute de son activité.

Alors que les entreprises jouissent d’une productivité, de profits et de liquidités records, la prolongation de deux ans des allégements d’impôts de la présidence Bush et la réduction de deux pour cent des cotisations sociales contribueront grandement à réduire l’incertitude pour les ménages et les entreprises ce qui devrait entraîner une amélioration graduelle du marché du travail l’année prochaine. Les gains probables qui

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se traduiront par une croissance du revenu personnel disponible devraient en principe solidifier la toile de fond économique et relancer l’activité sur une base plus soutenable. Par conséquent, la demande intérieure américaine devrait monter de plus de 3.0% pour la première fois en quatre ans. Bien que la croissance prévue du PIB en 2011 ne soit que de 3,0 % en moyenne annuelle, l’activité devrait accélérer davantage en fin d’année, à près de 3,4%. Pour 2012, une croissance respectable de quelque 3.3 % est attendue, puisqu’à ce moment-là, l’activité générale et le marché du travail en particulier devraient bénéficier d’un retour en force du secteur de l’immobilier résidentiel. En 2012, les effets résiduels néfastes de l’éclatement de la bulle immobilière devraient continuer de s’estomper. Comme l’emploi du secteur de la construction aura compté pour près de 50 % du total des emplois perdus pendant la « grande récession », une reprise soutenable du

Banque Nationale-Groupe financier

Hiver 2011-03-10

http://www.bnc.ca/bnc/files/bncpdf/fr/2/f_a_perspectives_economiques.pdf

Europe

Au troisième trimestre 2010, la zone OCDE a vu son taux de croissance du PIB ralentir (+0,6%, après +0,9%). Cette baisse s’explique par un fléchissement de la croissance dans la zone euro (+0,4%, après +1,0%) non compensé par le léger rebond enregistré aux États-Unis (+0,6%, après +0,4%) et au Japon (+0,9%, après +0,4%).

Au cours du troisième trimestre, les difficultés économiques se sont succédé en Europe. Après la Grèce, c’est l’Irlande qui, durement touchée par la crise, se voit accorder une aide financière exceptionnelle. Les économies du Portugal et de l’Espagne sont également très fragilisées par la crise. Après un taux de croissance record de +2,3% au deuxième trimestre 2010, qui marquait un phénomène de rattrapage après plusieurs mois de croissance en berne, l’Allemagne affiche encore un taux de croissance de +0,7% au troisième trimestre. Celui-ci s’appuie sur des exportations très vigoureuses. Le Royaume-Uni (+0,8%) se distingue également par son dynamisme, tandis que, dans le même temps, la France enregistre une croissance de +0,4%. Cette conjoncture économique difficile, dans un contexte de restrictions budgétaires généralisées, pèsera sur la croissance en Europe.

Le redressement de l’activité, amorcé depuis un an en France, s’est poursuivi au cours du 3e trimestre 2010. Après un 1er trimestre en demi-teinte (+0,2%, après +0,6% au 4e trimestre 2009), le PIB accélère au 2e trimestre 2010 (+0,7%) sous l’effet notamment du

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rebond des dépenses d’investissement. Le dynamisme de la demande intérieure et les variations de stocks permettent au PIB de progresser à nouveau au 3e trimestre (+0,4%). Après avoir freiné l’économie au 1er trimestre (-0,2 point de croissance), la demande intérieure contribue positivement à la croissance du 2e trimestre (+0,4 point) et du 3e trimestre (+0,5 point). La consommation des ménages est toujours orientée à la hausse au 3e trimestre (+0,6%, après +0,3%), stimulée par les dépenses en services (+0,6%) et le rebond des dépenses en produits manufacturés (+1,3%, après -0,8%). Les enquêtes d’opinion auprès des ménages montrent un retour progressif de la confiance quant à la situation financière future. Pour autant, les pressions sur le marché de l’emploi devraient inciter les ménages à la prudence et favoriser l’épargne, d’autant que les politiques budgétaires plus restrictives pourraient limiter la croissance de leurs revenus.

Les dépenses d’investissement poursuivent leur progression au 3e trimestre (+0,5%, après +0,9% au 2e trimestre). La hausse de l’investissement se poursuit pour les entreprises non financières (+0,5%, après +1,2%) et s’accélère pour les ménages (+1,0%, après +0,2%). Selon les enquêtes d’opinion auprès des industriels, l’investissement devrait croître de 9% en 2011. Porté par des importations qui croissent (+4,1%, après +3,9%) plus vivement que les exportations (+2,5%, après +2,6%), le solde commercial français freine à nouveau la croissance au troisième trimestre (-0,5 point). Le moteur extérieur pénalise, pour l’instant, le retour à une croissance plus robuste. Néanmoins, l’augmentation des importations, surtout en dépenses d’énergie, augure d’un regain de dynamisme de l’investissement et de perspectives de débouchés en hausse dans le futur. Selon les enquêtes d’opinion, les perspectives personnelles de production pour les prochains mois se maintiennent à un niveau élevé, et les perspectives générales restent également positives. Face à une consommation intérieure qui devrait rester faible, les entrepreneurs devraient trouver de nouveaux débouchés à l’extérieur des frontières nationales. L’appréciation de l’euro devrait néanmoins freiner les exportations en dehors de la zone euro. Malgré tout, les exportations devraient soutenir plus vigoureusement la croissance dans les mois à venir.

Les perspectives de croissance futures restent néanmoins modérées. D’une part, la prudence D’une part, la prudence reste de mise et, d’autre part, la France s’est engagée cet été sur la voie de la réduction du déficit budgétaire. La croissance devrait ainsi rester limitée à +1,6% en 2010. Face aux forts aléas qui pèsent sur les mois à venir, trois projections sont proposées pour 2011. La première figure un ralentissement de la croissance en 2011, soit une croissance limitée à +1,2%. La deuxième prolonge la tendance observée en 2010 (+1,6%) et la dernière suppose une accélération de la croissance à +2,0%.

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suppose une accélération de la croissance à +2,0%.

DIRECTION STATISTIQUES, ENQUÊTES ET PRÉVISIONS

Situation et perspectives économiques à l’horizon 2011

http://www.pole-emploi.org/file/mmlelement/pj/a6/0f/17/c3/noteperspectiveseconomiquesdecembre43211.pdf

Risques et incertitudes

Le degré d’incertitude lié au scénario international présenté dans la section A est très élevé, en particulier en ce qui concerne la solidité de la reprise de la croissance observée dans les économies avancées et, dans une moindre mesure, de la croissance observée dans les pays émergents. Plusieurs facteurs pourraient en effet venir contrecarrer dans un délai plus ou moins éloigné le retour de la croissance observé depuis 9 mois environ au niveau mondial.

Les déficits publics ont explosé dans nombre de pays, en raison des mesures exceptionnelles prises pour faire face à la crise économique et financière et sous l’action des stabilisateurs automatiques en période de récession. Les plans de relance, notamment, ont grevé fortement les budgets nationaux, mais se sont révélés plutôt efficaces car ils ont permis une sortie de crise plus rapide que prévu et soutiennent encore la reprise à l’heure actuelle. En outre, les pays européens vont être confrontés ces prochaines décennies au vieillissement de leur population, phénomène qui va accentuer la pression sur les finances publiques par la baisse de la population active et par la hausse des dépenses en matière de pensions et de soins de santé. Des doutes quant à la soutenabilité des finances publiques et la capacité de remboursement de la dette souveraine de certains pays européens sont ainsi à l’origine de spéculations contre l’euro sur les marchés des capitaux. Ils poussent également à la hausse les taux d’intérêt de long terme par des accroissements de la prime de risque sur les obligations d’Etat, gonflant le service de la dette de ces Etats et aggravant encore leur situation financière. Un défaut de paiement avéré de la part d’un pays entraînerait une nouvelle crise du système bancaire et financier à un moment où les banques sont encore sous-capitalisées, avec les conséquences pour l’économie réelle que nous connaissons.

Dans le cas de la Grèce par exemple, les obligations d’Etat sont en majorité détenues par des banques hors du pays. En outre, (l’éventualité d’) un défaut dans un pays

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pourrait être contagieux : si la Grèce (par exemple) fait défaut, pourquoi pas d’autres ? Des institutions internationales comme la Commission européenne ou l’OCDE appellent par conséquent leurs pays membres à la mise en place de politiques de consolidation afin de ramener les déficits publics à des niveaux plus soutenables (en particulier dans le cadre du “ Pacte de stabilité et de croissance “ pour les pays de la zone euro). Le calendrier de la mise en place de ces mesures d’austérité va être d’une importance cruciale dans le contexte actuel de croissance faible et le risque de voir cette dernière à nouveau s’effondrer existe réellement. Préserver la reprise suppose donc un équilibre délicat entre les politiques de relance budgétaire d’une part et les politiques de consolidation d’autre part.

Quant aux marchés financiers, leurs conditions de fonctionnement se sont nettement améliorées depuis plusieurs mois, mais ils sont toujours sous l’effet des mesures d’urgence prises durant la crise. Ces effets (ainsi que certaines de ces mesures elles-mêmes) seront amenés à disparaître progressivement, laissant planer une certaine incertitude quant au fonctionnement futur de ces marchés. En outre, la restauration des bilans des entreprises et des ménages pourrait contribuer au maintien de taux d’épargne élevés, freinant la reprise de la demande.

Un dernier risque concerne les prix des matières premières (énergétiques et autres). Ceux-ci sont effectivement prévus à la hausse ces prochaines années, mais on ne peut exclure des augmentations beaucoup plus rapides que dans notre scénario. A l’inverse, on ne peut pas nier la possibilité d’un renforcement de l’activité plus important qu’attendu dans les économies avancées, si le dynamisme des économies émergentes, asiatiques en particulier, s’avère plus fort que prévu et engendre un surcroît de croissance externe pour le reste du monde.

Lancement du semestre européen: un pas décisif vers une ...

Perspectives économiques 2010-2015

14 janv. 2011 ... organiser chaque année au Parlement européen un grand débat macro-économique sur les perspectives économiques et financières de l'Union, ... www.constance-legrip.eu/.../lancement-du-semestre-europeen-un-pas-decisif- vers-une-

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Asie

Les économies asiatiques en développement ont connu une croissance forte en 2010, grâce à des bases solides et des politiques monétaires et fiscales de soutien qui ont aidé la région à surmonter la crise financière mondiale et à maintenir sa croissance.

La reprise économique mondiale pourrait être un processus lent, car la consommation des Américains manque toujours de vitalité, tandis que les pays européens font face à une crise de dettes. Néanmoins, l'Asie conserve de belles perspectives économiques, avec certaines économies qui se développent même à des rythmes équivalents à ceux d'avant la crise financière.

En réalité, non seulement l'Asie a résisté à la crise financière mondiale, mais elle constitue aujourd'hui le moteur de la reprise économique mondiale.

"L'Asie est en pleine croissance. La région a servi d'amortisseur à la crise [économique mondiale]", a indiqué Ajith Nivard Cabraal, gouverneur de la Banque centrale du Sri Lanka, lors d'un entretien accordé à Xinhua.

"Sans l'Asie, il serait fort possible que la crise ne prenne pas fin", a-t-il souligné.

DES POLITIQUES EFFICACES

Les mesures de relance fiscales et monétaires ont stimulé la consommation intérieure et augmenté la confiance des entreprises. La région connaît également un rebond en matière d'exportations (suite à une forte réduction en 2009). En Chine, des mesures gouvernementales de relance de grande envergure ont contribué à l'augmentation des importations chinoises.

La Banque asiatique de développement (BAD) prévoit que le PIB régional enregistrera une croissance de 8,2% en 2010, alors qu'elle s'est établie à 5,4% en 2009.

La Banque mondiale prévoit une augmentation du PIB réel de 8,9% pour la région de l'Asie de l'Est et du Pacifique, en hausse par rapport aux 7,3% enregistrés en 2009.

"Pour l'Asie de l'Est, les leçons de la crise sont simples : il faut maintenir des fondamentaux solides et une marge de manoeuvre fiscale et monétaire suffisamment large, et être prêt à l'utiliser de manière immédiate et décisive quand les problèmes surviennent", a estimé Ivailo Izvorski, économiste en chef de la Banque mondiale chargé de la région de l'Asie de l'Est et du Pacifique, lors d'une interview effectuée en novembre dernier.

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Il a souligné que, par rapport à l'époque de la crise financière asiatique de 1997, les fondamentaux économiques actuels dans la région sont "très forts". Les déficits fiscaux sont maîtrisés ; les dettes gouvernementales et externes ont été réduites ; les réserves de change ont augmenté ; le système bancaire est stable. En outre, les responsables de la gestion économique sont bien préparés, et ont lancé au moment approprié des mesures de relance monétaires et fiscales qui ont stimulé la consommation.

"Ces politiques ont conduit à un environnement macroéconomique stable, nécessaire à la croissance économique des pays dans la région, et elles ont donné aux gouvernements la capacité de réagir à la puissante onde de choc externe", a indiqué la BAD dans ses dernières "Perspectives de développement en Asie", publiées en septembre.

DES MESURES CHOISIES NECESSAIRES A LA CROISSANCE

Néanmoins, il existe encore quelques facteurs qui menacent le succès de l'économie asiatique. Les afflux soudains de capitaux vers les marchés émergents, principalement sous la forme d'investissements de portefeuille à court terme, pourraient nuire à la croissance économique à l'avenir et provoquer de nouveau une crise financière asiatique.

"Les gains en capital à court terme du fait de la hausse du prix des actifs peuvent quitter un pays aussi vite qu'ils n'y entrent, et les spéculations malheureuses sur les taux de change, sur les taux d'intérêt et les prix des actifs peuvent provoquer une déstabilisation profonde des économies", a expliqué Vikram Nehru, économiste en chef de la Banque mondiale pour la région de l'Asie de l'Est et du Pacifique, lors d'un entretien effectué en novembre par des médias en ligne.

Ensuite, il y a la question de la façon dont les gouvernements asiatiques vont pouvoir mettre fin aux politiques fiscales et monétaires mises en place durant la crise. Cela pourrait remettre en question la résilience asiatique, dont on a fait l'éloge. Les économies asiatiques pourraient-elles survivre sans recourir à ces mesures d'urgence ?

Certains responsables asiatiques en charge de la planification économique ont déjà amorcé le processus de sortie de ces politiques. L'Inde réduit progressivement ses déficits fiscaux pour éviter une hausse de sa dette publique, tandis que la Chine a augmenté ses exigences en terme de réserves bancaires afin de restreindre la croissance des crédits privés. L'Inde, la Corée du Sud, la Malaisie, le Pakistan et la Thaïlande ont également relevé leurs taux directeurs afin de mettre l'inflation sous contrôle.

Mais avant tout, l'Asie fait face également à un défi pour promouvoir une voie de croissance plus équilibrée. Il se pourrait que les économies asiatiques soient celles qui connaissent la croissance la plus rapide dans le monde, mais la pauvreté reste toujours un

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grand problème.

Deux tiers de la population mondiale souffrant de la pauvreté sont en Asie, et environ deux milliards d'Asiatiques ne vivent qu'avec moins de deux dollars américains par jour.

"Une taille unique ne convient pas à tout le monde, et les mesures prises, que ce soit pour réduire l'inégalité ou pour répondre à d'autres défis liés au développement, doivent être taillées sur mesure pour s'adapter à la situation particulière de chaque pays", a expliqué M. Nehru.

Source: Xinhua

11 mars 2011-03-11

http://french.beijingreview.com.cn/monde/txt/2010-12/23/content_320661.htm

JAPON

L’impact économique du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon, troisième économie de la planète et l’un des principaux consommateurs de matières premières, suscite de nombreuses interrogations chez les analystes.

Selon David Rea et Julian Jessop, il est encore difficile d’évaluer toutes les conséquences. Mais, même si les pertes humaines et le traumatisme sur les communautés locales promettent d’être importants, les dégâts ne devraient pas être aussi graves que lors du séisme de 1995 qui avait frappé Kobe.

À l’époque, le tremblement de terre avait tué 6434 personnes et causé 100 milliards $ de dégâts.

Selon Martin Schwerdtfeger, économiste à la Banque TD, l’impact du séisme sur l’économie dépendra de la gravité des dégâts sur les infrastructures et sur l’activité manufacturière.

M. Schwerdtfeger pense toutefois que le tremblement de terre pourrait faire chuter à zéro la croissance du PIB japonais cette année avant que, l’année suivante, les

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investissements nécessaires à la reconstruction permettent de relancer cette croissance.

« Ce n’est pas quelque chose capable de compromettre la reprise économique mondiale », croit toutefois Martin Schwerdtfeger.

Quel que soit l’impact du séisme, il arrive en tout cas au pire moment pour le Japon qui connaît une situation budgétaire délicate, selon Capital Economics. Le gouvernement se débat en effet pour essayer de maîtriser sa dette souveraine, l’une des plus élevées du monde.

Le pays dispose donc d’une marge de manœuvre budgétaire bien plus étroite qu’en 1995 pour limiter les effets de la catastrophe sur l’économie.

Selon Patricia Mohr, vice-présidente d'Études économiques Scotia et spécialiste du marché des produits de base à la Banque Scotia, il pourrait avoir un impact sur certaines matières premières comme le gaz naturel ou le propane.

Environ un cinquième de la consommation d’énergie du Japon provient de l’énergie nucléaire. Si les centrales sont arrêtées, le pays devra trouver d’autres sources d’énergie, ce qui pourrait ajouter de la pression, à court terme, sur le marché des matières premières.

Il est trop tôt pour savoir si cette tendance pourrait s’installer sur long terme, a souligné Mme Mohr.

« Les investisseurs continuent à retenir leur souffle, a indiqué Jack Ablin, chef des placements pour Harris Private Bank, BMO, à Chicago. Les rendements des bons du Trésor augmentent parce qu’on s’attend à ce que le Japon soit obligé de vendre pour financer la reconstruction. »

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Le Japon est le deuxième plus important acheteur de bons américains. Il en détient pour environ 1 billion $. Si la Réserve fédérale américaine ne bouge pas, les rendements vont probablement atteindre des sommets au deuxième trimestre, a ajouté M. Ablin.

Le Japon n’est qu’un petit partenaire pour le Québec, explique le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) du Québec. Il représente à peine 1% des exportations de la province.

Le Japon n’est également pas un partenaire majeur pour le Canada, qui y a exporté environ 9,2 G$ en 2010. Il a aussi importé environ 13,4 G$. Cela ne représente que 2,3% de ses exportations et 3,3% de ses importations. Par comparaison, le Canada a exporté 296 G$ aux États-Unis, ce qui représente 73 % de ses exportations totales et a importé environ 260 G$, soit 62,8 % de ses importations totales.

« Très peu d'entreprises possèdent des investissements directs et des usines, car c'est un des pays les plus dispendieux au monde pour y investir. Les entreprises utilisent généralement des intermédiaires japonais pour commercialiser leurs produits. Quelques-unes ont cependant des bureaux de vente à Tokyo, comme Bombardier et Rio Tinto Alcan », explique Jean-Pierre D’Auteuil, responsable des relations avec les médias MDEIE.

Près de 25 % des importations japonaises de porcs proviennent du Canada, lequel est reconnu pour la qualité de sa viande et son système de traçabilité. L’entreprise Olymel s’est particulièrement illustrée en territoire nippon.

Le Japon est la sixième source d’investissements étrangers au Canada. En 2010, il avait investi plus 13,1 G$ dans les entreprises canadiennes, créant ainsi des dizaines d’emplois dans les secteurs de l’automobile, de l’aérospatiale, de l’énergie et de l’extraction minière. Au Québec, les filiales japonaises génèrent plus de 6000 emplois.

« Nous ne devrions, toutefois, pas nous inquiéter pour les employés canadiens des filiales japonaises. Les récents événements ne devraient pas inciter les entreprises à restreindre leurs activités », rassure Jean Dorion, porte-parole du Bloc Québécois en matière d'affaires étrangères, Asie-Pacifique.

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Le gouvernement du Canada entend bien diversifier ses partenaires commerciaux et souhaite placer le pays du Soleil levant au cœur de ses échanges commerciaux. Les deux pays se sont récemment mis d'accord pour négocier un accord de libre-échange.

CHINE

La Chine a connu une croissance économique fulgurante au cours des trois dernières décennies, son PIB réel augmentant à un rythme annuel moyen de 10 % depuis 1980. Selon le Fonds monétaire international, la Chine, qui s’est hissée au second rand mondial en termes de taille du PIB réel en 2010 (devant le Japon), pourrait bien déclasser les États-Unis et occuper le premier rang mondial dès 2016. Cependant, une croissance économique aussi phénoménale ne se fait pas sans heurts. Le pays est maintenant aux prises avec un problème économique majeur : la hausse de l’inflation. Depuis le début de 2010, le taux annuel d’inflation a continuellement augmenté, atteignant 5,4 % en mars 2011. La Chine craint une spirale inflationniste qui nuirait à sa croissance économique. Mais surtout, elle redoute l’instabilité sociale que la montée de l’inflation pourrait provoquer, car ce sont surtout les ménages à faibles revenus qui souffrent de la situation en raison de la forte hausse du prix des aliments et du logement.

L’augmentation de l’inflation résulte de plusieurs facteurs. De mauvaises récoltes dans le sud du pays l’été dernier ont poussé les prix des aliments à la hausse. Par ailleurs, la Chine, comme beaucoup d’autres pays, est victime de la montée des prix des produits de base, en particulier celui du pétrole. Mais le surplus de liquidités dans le système chinois est le plus grand responsable de la hausse des prix, notamment celle du logement. À la fin de 2008, pour contrer le ralentissement économique qui s’annonçait, le gouvernement chinois a adopté un important plan de relance et fortement incité les banque chinoises à accorder du crédit aux consommateurs et aux entreprises. Cela s’est traduit par un boom économique, notamment dans le secteur immobilier, ce qui a exercé de fortes pressions à la hausse sur le coût du logement. La politique de taux de change de la Chine a également contribué à faire augmenter les liquidités. Au cours des dernières années, la Chine a énormément tiré avantage de la faiblesse de sa devise, qui stimulait ses exportations. Sous un régime de change flexible, le yuan se serait apprécié en raison de la forte demande étrangère pour les produits chinois. Cependant, même si la Chine maintient un régime de change flottant contrôlé1, dans les faits, de 2008 jusqu’en juillet 2010 la valeur de la devise chinoise a été fixée sur celle du dollar américain. Pour empêcher le yuan de s’apprécier, la banque centrale a acheté pour plusieurs milliards de dollars américains, ce qui a entraîné une forte augmentation des liquidités en circulation.

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Enfin, l’inflation a aussi été alimentée par la hausse du salaire minimum de 20 % à laquelle les autorités chinoises ont recouru en 2010 pour soutenir la consommation et apaiser les tensions sociales résultant de la montée des prix. La banque centrale chinoise a pris plusieurs mesures pour contrer la montée de l’inflation. Depuis juillet 2010, elle a modifié sa politique de change : le yuan s’est apprécié de 5 % depuis un an. La banque a aussi augmenté substantiellement le ratio des réserves obligatoires des banques, afin de limiter leur capacité de prêter, et elle a relevé significativement les taux d’intérêt de référence.

La Chine vise un taux d’inflation de 4 % pour 2011, un objectif qui ne sera pas facile à atteindre. Souhaitons qu’elle y parvienne, car la hausse de l’inflation en Chine se répercutera tôt ou tard sur ses clients, dont nous faisons partie. Il faut également espérer que la Chine réussira à dégonfler en douceur la bulle spéculative qui s’est développée sur son marché immobilier et dont témoigne le rythme de croissance de plus de 30 % des investissements effectués dans ce secteur au premier trimestre de 2011. Sinon, l’Empire du milieu pourrait connaître un fort ralentissement économique qui pénalisera tout le reste du monde, y compris le Canada.

BDC-Lettre économique-Mai 2011

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2. Environnement socio-économique

Individus, groupe ou comités de citoyens

- Clientèle à desservir si reliée à la mission, essentiellement pour le développement d’une collectivité économique durable;

- Plusieurs groupes ou comités sont nés du Pacte rural; - Impact de l’immigration; - Peut être initié par un ou plusieurs individus; - Certains représentent une catégorie de citoyens dans leurs revendications (groupes sociaux); - Possibilités de rôles d’animation et/ou de support par la SADC; - SADC peut être porteur de dossier dans le cadre de sa mission; - Dans les MRC de D’Autray et de Joliette, l’animation de la démarche de revitalisation du milieu

a été attribuée et financée aux CLD par les MRC; - Contrat de diversification signé par le MAMROT et la MRC de D’Autray pour la démarche de

diversification de Ville St-Gabriel. Le CLD est mandaté par la MRC pour réaliser la démarche; - Certains sont encore en processus d’une démarche de revitalisation du milieu (St-Ambroise, Ste-

Mélanie, Village St-Pierre); - Aucun comité ou groupe dont la SADC assume le leadership; - Ont généralement une écoute attentive des élus municipaux; - Possibilités de conflit avec le conseil municipal; - Regroupent souvent les mêmes intervenants d’un comité à l’autre; - Disposent de peu de ressources financières; - Disponibilité limitée des bénévoles; - Disponibilité limitée des intervenants.

OSBL et organismes communautaires

- Inclus les groupes communautaires voués au bien-être social, financier et familiale, ainsi que les groupes sociaux dédiés à des besoins spécifiques qui n’aboutissent pas nécessairement à la prise en charge par le milieu;

- Généralement impliqués dans le développement d’une collectivité durable; - Pas toujours un conseil d’administration dont les rôles et les fonctionnalités sont bien compris; - Toujours en quête de financement, soit récurrent ou pour de nouvelles initiatives; - Répond à une raison d’être précise (mission); - Possibilités de rôles d’animation et/ou de support pour la SADC, dont la quête de financement; - Les plus petits dépendent généralement d’un fondateur; - Impliquent des bénévoles; - Difficultés à recruter et à intéresser des bénévoles; - Essoufflement des bénévoles; - Peut impliquer des employés rémunérés; - Inclus des entreprises d’économie sociale; - Relève généralement non préparée; - Principales sources de financement : PSOC, CRÉ, CLE, municipalités, commanditaires privés,

revenus d’exploitation, DEC, MDEIE, Ministère de la famille, SACAIS (Soutien à l’action communautaire et aux initiatives sociales).

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MAPAQ

- Mission : Influencer et soutenir l’essor de l’industrie bio-alimentaire québécoise dans une perspective de développement durable;

- Les organismes qui relèvent directement du ministre: La financière agricole du Québec o Le financement agricole et forestier avec garantie de prêts o La protection contre la hausse des taux d’intérêt o L’aide financière à l’établissement en agriculture o L’investissement en capital de risque o L’assurance récolte o Le programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) La commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) o La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) pour la

mise en marché des produits agricoles et alimentaires.

MAMROT

- Mission : En tant que responsable de l’organisation municipale et du développement régional, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) a pour mission d’appuyer l’administration et le développement des municipalités, des régions, et de la métropole en favorisant une approche durable et intégrée pour le bénéfice des citoyens;

- Les partenaires : Table Québec-municipalités (TQM)/Fédération québécoise des municipalités (FQM)/Union des municipalités du Québec (UMQ);

- Intervient auprès de municipalités locales, des municipalités régionales de comté, des communautés métropolitaines de Montréal et de Québec;

- Supporte le Fonds de soutien aux territoires en difficulté (FSTD) qui permet de soutenir les territoires dans leur démarche de diversification et de développement;

- Entente entre le gouvernement et les CRE pour la mise en œuvre des priorités régionales et pour l’adaptation des activités gouvernementales aux particularités régionales;

- Lien indirect avec les CLD par l’entremise des MRC.

Municipalités

- Autonomes et structurées; - Politisées avec élection à tous les 4 ans qui peut amener un changement de vision et de

conseillers municipaux; - Aspect des 3 pôles dans la MRC de D’Autray; - Contexte de ruralité et contexte de ville; - Parcs industriels (Joliette, NDP, Paroisse St-Gabriel, , projet de mini parc de Crabtree, Lanoraie,

Berthier, St-Antoine de Lavaltrie); - Budget restreint par rapport à leurs responsabilités; - Accès à des professionnels expérimentés; - Responsables de l’aménagement de leur territoire en relation avec le schéma d’aménagement

de la MRC; - Importance des agglomérations à l’intérieur des municipalités de plus en plus structurées; - Conseil municipal établit ses propres priorités;

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- Ressources différentes selon qu’il s’agit d’une ville ou d’une municipalité rurale; - Peut bénéficier de l’enveloppe du Pacte rural pour des projets priorisés lors des consultations

citoyennes et non liés aux opérations courantes; - Doivent favoriser les activités économiques et la création d’emplois; - Ont le devoir d’assurer la pérennité de leur collectivité; - Font parti d’une MRC qui est responsable du schéma d’aménagement; - Gère des OMH (Berthier, Lavaltrie, Lanoraie, St-Gabriel). Voir Joliette avec Galop; - Peuvent bénéficier de subventions pour les projets d’infrastructure et du réseau routier; - Certaines ont des politiques familiales; - Transport en commun plus ou moins développé selon les régions; - Ville de St-Gabriel qui est reconnue comme défavorisée et qui bénéficie ainsi du programme de

diversification (825 000$); - Responsabilités du Conseil municipal selon le MAMROT :

Le rôle principal du conseil est de s'assurer que les services offerts répondent aux besoins de votre communauté. La nature des questions soumises au conseil peut varier selon la municipalité, mais tout conseil doit adopter un budget et assurer l'équilibre financier de la municipalité. Le conseil assume les droits et devoirs dévolus par les principales lois, soit la Loi sur les cités et villes ou le Code municipal du Québec, de même que par certaines lois connexes, comme la Loi sur la fiscalité municipale et la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme. Ainsi, le conseil peut décider des orientations pour divers aspects de la qualité de vie de votre communauté, dont le développement économique, l'urbanisme, l'approvisionnement en eau potable, l'assainissement des eaux usées, le développement communautaire, les loisirs ou la culture, etc.

« Outre ce rôle administratif et légal, les conseillères ainsi que la mairesse doivent assumer un rôle politique que le Code municipal ne décrit pas. Ce rôle implique principalement d'être à l'écoute des citoyens et disponible pour écouter leurs revendications, leurs doléances, mais aussi leurs suggestions. »

o Des indicateurs facultatifs sont proposés par le MAMROT afin de faciliter la compilation d'autres indicateurs. Ainsi, 13 indicateurs permettent de toucher de nouvelles activités en loisirs et culture, en sécurité incendie et en matières résiduelles. La compilation de ces indicateurs facultatifs ne revêt aucun caractère obligatoire et demeure le choix de l’organisme.

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MRC de D’Autray

- Tableau des villes et population :

Lavaltrie 12 936 Lanoraie 4 413 Berthierville 4 071 Ste-Geneviève-de-Berthier 2 337 Sainte-Élisabeth 1 545 Visitation-de-l’Île-Dupas 644 Saint-Ignace-de-Loyola 2 031 Saint-Norbert 1 034 Saint-Cuthbert 1 945 Saint-Barthélemy 1 989 Saint-Cléophas-de-Brandon 374 Ville Saint-Gabriel 2 825 Saint-Gabriel-de-Brandon 2 801 Saint-Didace 693 Mandeville 2 319 Total MRC de D’Autray 41 957

Autres constats

Pas de centre d’étude post secondaire (collège et université); Pas de centre de recherche sauf le CIEL (carrefour industriel et expérimental de Lanaudière) et

CITAL; Plusieurs HLM; Tourbière la plus au sud du Québec (terrain non disponible au développement); Pas de CCTT; Chemin de fer Mtl- Québec ; Berthier reconnu comme «Village Relais»; Circuit du Chemin du roi.

Les pistes de développement

La MRC de D’Autray est dotée d’axes routiers permettant des déplacements faciles et rapides vers la majorité des régions du Québec. La MRC demeure facilement accessible aux entreprises, à la main-d’œuvre et à la population.

Encore aujourd’hui, on y retrouve des terrains à vocation industrielle, commerciale ou résidentielle à des prix abordables. La proximité de l’autoroute 40 n’est pas utilisée à son plein potentiel. Une

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valorisation de cet axe routier, par les différentes municipalités de la MRC, permettrait sans aucun doute d’attirer des projets et par ricochet, des emplois sur le territoire de la MRC.

La grande région de Montréal est composée des régions de Montréal, des Laurentides, de Laval, de la Montérégie et de Lanaudière. À noter que la municipalité de Lavaltrie est la seule municipalité de la MRC à faire partie de la RMR de Montréal. La grande région de Montréal représente le plus gros bassin de main-d’oeuvre, d’entreprises et de consommateurs du Québec. Pour la main-d’oeuvre de la MRC, elle donne accès à des emplois de qualité et, pour les entreprises, elle fournit une main-d’oeuvre en nombre et en qualité.

Selon les données des recensements de 2001 et de 2006, l’évolution de la population de la MRC a atteint les prévisions démographiques de l’iSQ. Cette croissance a été et demeure favorable au développement économique. Elle permet à la fois de soutenir une partie de la demande pour les produits et services locaux, et de fournir une partie de la main-d’oeuvre nécessaire au bon fonctionnement des entreprises de la MRC.

L’économie dans la MRC de D’Autray offre des possibilités intéressantes dans plusieurs secteurs d’activité, et ce, tant pour les hommes que pour les femmes qui y résident.

En 2006, plus de quatre travailleurs sur dix résidants dans la MRC, occupaient un emploi à l’extérieur de celle-ci. Au même moment, certaines entreprises locales faisaient face à des difficultés importantes de recrutement de main-d’oeuvre qualifiée. Avec les intervenants économiques locaux, quelques-unes d’entre elles ont tenté de rejoindre la main-d’oeuvre potentielle à l’extérieur de la MRC. Pourtant, plusieurs travailleurs qualifiés résident déjà dans la MRC mais travaillent dans une région voisine. Ces travailleurs doivent souvent parcourir de longues distances, parfois dans des files d’attente interminables, pour se rendre à leur travail. Plusieurs heures sont ainsi perdues, sans compter les coûts en essence, en automobile et en pollution engendrés par ces déplacements. Ces résidents représentent une opportunité de premier ordre pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement de main-d’oeuvre qualifiée. Cependant, pour parvenir à l’attirer, certaines entreprises devront peut-être revoir les conditions de travail offertes. En plus d’offrir un bassin de travailleurs potentiels aux entreprises de la MRC de D’Autray, ces personnes, par leurs dépenses de consommation, participent à l’enrichissement local et régional. Les femmes représentent aussi un bassin de main-d’oeuvre qualifiée intéressant pour les entreprises de la MRC. Elles sont de plus en plus scolarisées et elles ont des taux d’activité et d’emploi inférieurs à ceux des hommes. Pour plusieurs entreprises, la promotion des emplois traditionnellement masculins auprès des femmes et la conciliation travail-famille apparaissent

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comme des pistes de solution à exploiter afin de recruter et de maintenir en emploi la main-d’oeuvre féminine.

Pour certaines entreprises de la MRC, le vieillissement de la main-d’oeuvre apparaît comme une opportunité et non pas comme une menace. Les départs à la retraite permettent d’amener du sang neuf par l’embauche d’une main-d’oeuvre plus jeune, tandis que, pour d’autres, c’est un moment privilégié pour effectuer certaines rationalisations.

4.4Le travail autonome semble aussi être une piste de solution à privilégier pour une partie de la main-d’oeuvre, notamment pour certains travailleurs de 45 ans et plus qui ont perdu leur emploi ou pour des jeunes retraités désireux de maintenir un lien avec le marché du travail. Ces personnes pourraient mettre à profit l’expertise qu’elles ont acquise en tant que travailleurs en la réinvestissant dans la création de leur propre emploi. Les moyens actuels de communication favorisent la croissance du travail autonome en facilitant les échanges entre les clients et les fournisseurs, indépendamment des distances. Au cours des dernières années, les partenaires du marché du travail de la MRC de D’Autray ont réalisé un travail considérable d’adéquation entre l’offre et la demande de main-d’oeuvre. Que ce soit en regard de la formation et de l’information sur le marché du travail, les partenaires ont associé leurs efforts afin de répondre le plus justement possible aux besoins des entreprises et de la main-d’oeuvre sur le marché du travail.

(Le Marché du travail de la MRC de D’Autray Réalisé par Emploi-Québec/Statistique Canada http://emploiquebec.net/francais/regions/lanaudiere/publications.htm 3e trimestre 2009

MRC de Joliette

- Tableau des villes et population

Saint-Paul 4 550 Village Saint-Pierre 321 Crabtree 3 632 Saint-Charles Borromée 12 814 Notre-Dame-des-Prairies 8 656 Notre-Dame-de-Lourdes 2 302 Sainte-Mélanie 2 929 Saint-Ambroise-de-Kildare

3 587

Saint-Thomas 2 964 Joliette 19 516 Total MRC de Joliette 61 271

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Autres constats

Pas de centre universitaire; Le collège n’a pas de centre de transfert technologique (CCTT); Pas de spécificités dans la région pouvant intéresser un centre postsecondaire; Pas de centre de recherche sauf le CIEL (carrefour industriel et expérimental de Lanaudière) et CITAL; Plusieurs HLM; Chemin de fer (Laval-Abitibi); Accès à la voie maritime et au fleuve; Réserve de l’Unesco (Biosphère); Archipel du Lac St-Pierre (75 îles); Plus gros site d’enfouissement au Québec; Traversier entre les 2 rives;

Les pistes de développement

La MRC est dotée d’axes routiers permettant des déplacements faciles et rapides vers la majorité des MRC de la région de Lanaudière. Le territoire de la MRC de Joliette demeure facilement accessible aux entreprises, à la main-d’oeuvre et à la population. Cette MRC a l’avantage d’offrir une proximité entre les zones industrielles et résidentielles. Ceci a un impact certain pour la qualité de vie des personnes qui travaillent et résident dans la MRC. Cette dernière offre un milieu de vie complet et une multitude de services. Encore aujourd’hui, on y retrouve des terrains à vocation industrielle, commerciale ou résidentielle à des prix abordables.

La grande région de Montréal est composée des régions de Montréal, des Laurentides, de Laval, de la Montérégie et de Lanaudière. Elle représente le plus gros bassin de main-d’oeuvre, d’entreprises et de consommateurs du Québec. Pour la main-d’oeuvre lanaudoise, elle donne accès à des emplois de qualité et, pour les entreprises, elle fournit une main-d’oeuvre en nombre et en qualité.

4.4

Selon les données des recensements de 2001 et de 2006, l’évolution démographique de notre MRC a dépassé les prévisions. Cette croissance a été et demeure favorable au développement économique local. Elle permet à la fois de soutenir une partie de la demande pour les produits et services et de fournir une partie de la main-d’œuvre nécessaire au bon fonctionnement des entreprises locales.

La diversité de l’économie de la MRC et les prévisions de développement offrent des possibilités intéressantes dans plusieurs secteurs d’activité, et ce, tant pour les hommes que pour les femmes de la MRC. En 2006, près du quart des travailleurs résidant dans la MRC, occupaient un emploi à l’extérieur de celle-ci. Au même moment, certaines entreprises de la MRC faisaient face à des difficultés importantes de recrutement de main-d’oeuvre qualifiée. Pourtant, plusieurs travailleurs qualifiés résident déjà dans la MRC mais travaillent dans une MRC voisine. Ces travailleurs doivent souvent parcourir de longues

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distances, parfois dans des files d’attente interminables, pour se rendre à leur travail. Plusieurs heures sont ainsi perdues, sans compter les coûts en essence, en automobile, et en pollution, engendrés par ces déplacements. Des efforts d’attraction de la main-d’oeuvre sont à poursuivre.

Ces résidents représentent une opportunité de premier ordre pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement d’une main-d’oeuvre qualifiée. Cependant, pour parvenir à les attirer, certaines entreprises devront peut-être revoir les conditions de travail offertes. En plus d’offrir un bassin de travailleurs potentiels aux entreprises de la MRC, ces personnes, par leurs dépenses de consommation, participent à l’enrichissement local. Ainsi, le maintien et la rétention de la main-d’oeuvre en emploi sont des actions à accentuer.

Les femmes représentent aussi un bassin de main-d’oeuvre qualifiée intéressant pour les entreprises de la MRC. Elles sont de plus en plus scolarisées et elles ont des taux d’activité et d’emploi inférieurs à ceux des hommes. Pour plusieurs entreprises, la promotion des emplois traditionnellement masculins auprès des femmes et la conciliation travail-famille apparaissent comme des pistes de solution à exploiter afin de recruter et de maintenir en emploi la main-d’oeuvre féminine. La promotion et la mise en valeur de la formation professionnelle et technique ainsi que le soutien à la persévérance scolaire, à l’accroissement de la diplomation chez les jeunes, à la conciliation études-travail, aux démarches de reconnaissance des compétences sont des avenues à exploiter afin de combler le manque de main-d’œuvre qualifiée dans les entreprises. Les personnes immigrantes sont aussi des ressources sur lesquelles les entreprises peuvent compter pour pourvoir les postes disponibles. Ces personnes ont généralement une scolarité similaire à celle de la population en général de la MRC. Tout comme c’est le cas pour les femmes, les immigrants ont des taux d’activité et d’emploi inférieurs à ceux de la population en général.

Contrairement à la croyance populaire, pour de nombreuses entreprises de la MRC, le vieillissement de la main-d’oeuvre apparaît comme une opportunité et non pas comme une menace. Pour certaines entreprises, les départs à la retraite permettent d’amener du sang neuf par l’embauche d’une main-d’oeuvre plus jeune, tandis que, pour d’autres, c’est un moment privilégié pour effectuer certaines rationalisations.

Le soutien à l’entrepreneurship peut être une avenue à explorer. Le travail autonome peut aussi être une piste de solution à privilégier par une partie de la main-d’oeuvre, notamment pour certains travailleurs de 45 ans et plus qui ont perdu leur emploi ou pour des jeunes retraités désireux de maintenir un lien avec le marché du travail. Ces personnes pourraient mettre à profit l’expertise qu’elles ont acquise en tant que travailleurs en la réinvestissant dans la création de leur propre emploi. Les

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moyens actuels de communication favorisent la croissance du travail autonome en facilitant les échanges entre les clients et les fournisseurs, indépendamment des distances.

Afin de demeurer plus compétitives et d’accroître leur productivité, les entreprises doivent poursuivre leurs efforts d’innovation, d’adaptation aux changements technologiques, de soutien à la formation et de rétention de la main-d’oeuvre. Elles ont aussi tout avantage à mettre en place une gestion prévisionnelle de leur main-d’oeuvre et à en assurer le suivi. Le travail de concertation doit être poursuivi et même enrichi. Le développement d’une approche sectorielle régionale peur s’avérer bénéfique à de nombreux égards. La sensibilisation des employeurs aux caractéristiques particulières de la main-d’oeuvre favorisera le succès des efforts d’adaptation de l’ensemble des parties concernées.

Au cours des dernières années, les partenaires du marché du travail de la MRC ont réalisé un travail considérable d’adéquation entre l’offre et la demande de main-d’oeuvre. Que ce soit en regard de la formation et de l’information sur le marché du travail, les partenaires ont associé leurs efforts afin de répondre le plus justement possible aux besoins des entreprises et de la main-d’oeuvre sur le marché du travail.

(Le Marché du travail de la MRC de Joliette Réalisé par Emploi-Québec/Statistique Canada http://emploiquebec.net/francais/regions/lanaudiere/publications.htm 3e trimestre 2009

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Population selon l'âge et le sexe, scénario A - Référence

MRC, RLS, Lanaudière et le Québec, 2010-2016 Source : Institut de la statistique du Québec, Perspectives démographiques des MRC du Québec, 2006-2031, décembre 2009.

MRC Année Sexe Total Âge moyen Âge médian

D'Autray 2010 Femmes 20 874 42,3 44,4 D'Autray 2010 Hommes 21 566 41,2 43,6 D'Autray 2010 Sexes réunis 42 440 41,7 44,0 D'Autray 2011 Femmes 21 058 42,5 44,7 D'Autray 2011 Hommes 21 782 41,5 43,9 D'Autray 2011 Sexes réunis 42 840 42,0 44,3 D'Autray 2012 Femmes 21 242 42,7 45,0 D'Autray 2012 Hommes 21 996 41,8 44,2 D'Autray 2012 Sexes réunis 43 238 42,2 44,6 D'Autray 2013 Femmes 21 420 42,9 45,3 D'Autray 2013 Hommes 22 216 42,0 44,5 D'Autray 2013 Sexes réunis 43 636 42,5 44,9 D'Autray 2014 Femmes 21 600 43,1 45,5 D'Autray 2014 Hommes 22 432 42,3 44,7 D'Autray 2014 Sexes réunis 44 032 42,7 45,1 D'Autray 2015 Femmes 21 782 43,3 45,7 D'Autray 2015 Hommes 22 655 42,5 44,9 D'Autray 2015 Sexes réunis 44 437 42,9 45,3 D'Autray 2016 Femmes 21 974 43,5 45,9 D'Autray 2016 Hommes 22 872 42,8 45,1 D'Autray 2016 Sexes réunis 44 846 43,2 45,5

Joliette 2010 Femmes 32 016 44,2 46,4 Joliette 2010 Hommes 29 723 41,2 42,5 Joliette 2010 Sexes réunis 61 739 42,8 44,6 Joliette 2011 Femmes 32 423 44,5 46,8 Joliette 2011 Hommes 30 114 41,4 42,7 Joliette 2011 Sexes réunis 62 537 43,0 44,9 Joliette 2012 Femmes 32 826 44,7 47,1 Joliette 2012 Hommes 30 508 41,7 42,8 Joliette 2012 Sexes réunis 63 334 43,3 45,1 Joliette 2013 Femmes 33 232 45,0 47,5 Joliette 2013 Hommes 30 895 41,9 43,1 Joliette 2013 Sexes réunis 64 127 43,5 45,4 Joliette 2014 Femmes 33 631 45,2 47,8 Joliette 2014 Hommes 31 289 42,2 43,3 Joliette 2014 Sexes réunis 64 920 43,8 45,5 Joliette 2015 Femmes 34 028 45,5 48,0 Joliette 2015 Hommes 31 678 42,4 43,4 Joliette 2015 Sexes réunis 65 706 44,0 45,7 Joliette 2016 Femmes 34 429 45,7 48,2 Joliette 2016 Hommes 32 058 42,7 43,6 Joliette 2016 Sexes réunis 66 487 44,3 46,0

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• Prestataires de l’assurance-emploi : Centre local

d’emploi Septembre

2010 Septembre

2009 Variation

% Taux de prestataires

Septembre 2010

Joliette 2 047 2 195 6,7 5,2 Berthierville 1 653 1 787 -7,5 6,0 Rawdon 1 136 1 103 3,0 6,0 Repentigny 3 705 3 710 -0,1 4,8 Saint-Jean-de-Matha 968 940 3,0 6,6 Terrebonne 5 027 5 249 -4,2 5,5 Sainte-Julienne 1 958 2 211 -11,4 6,6 Lanaudière 16 494 17 195 -4,1 5,5 Ensemble du Québec 269 656 302 757 -10,9 5,2

Prestataires de l’assurance-emploi actifs et aptes au travail. 1 Le taux de prestataires correspond au nombre de prestataires divisé par le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans (recensement 2006). Source : Ressources humaines et Développement social du Canada Mise en garde : Ces données administratives ne peuvent en aucun cas être utilisées pour analyser le marché du travail. Elles traduisent uniquement la sollicitation du programme gouvernemental en question.

• Prestataires de l’aide sociale Centre local

d’emploi Août 2010

Août 2009

Variation %

Taux de prestataires Août 2010

Joliette 1 496 1 306 1,45 3,8 Berthierville 903 861 4,9 3,3 Rawdon 762 779 -2,2 4,0 Repentigny 955 934 2,2 1,2 Saint-Jean-de-Matha

447 452 -1,1 3,1

Terrebonne 1 023 925 10,6 1,1 Sainte-Julienne 1 011 1 015 -0,4 3,4 Lanaudière 6 597 6 272 5,2 2,2 Ensemble du Québec

139 496 140 649 -0,8 2,7

Adultes sans contraintes à l’emploi (SAN) Le taux de prestataires correspond au nombre de prestataires divisé par le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans (recensement 2006). Source : Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale Mise en garde : Ces données administratives ne peuvent en aucun cas être utilisées pour analyser le marché du travail. Elles traduisent uniquement la sollicitation du programme gouvernemental en question.

MRC de L’Assomption

Les pistes de développement

La situation géographique de la MRC de L’Assomption est un atout indéniable pour son développement. Elle est dotée d’axes routiers permettant des déplacements faciles et rapides vers la majorité des régions du Québec en plus d’un accès à la voie maritime du St-Laurent. La MRC demeure facilement

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accessible aux entreprises, à la main-d’œuvre et à la population. Toutefois, les terrains à vocation industrielle, commerciale ou résidentielle à des prix abordables se font de plus en plus rares.

La grande région de Montréal est composée des régions de Montréal, des Laurentides, de Laval, de la Montérégie et de Lanaudière. Elle représente le plus gros bassin de main-d’oeuvre, d’entreprises et de consommateurs du Québec.

Pour la MRC de L’Assomption, la proximité de Montréal constitue à la fois une opportunité et un défi. D’abord, cette situation a fortement soutenu la croissance démographique de la MRC et conséquemment le développement de son économie. Elle donne aussi à la population un accès à des emplois de qualité et, pour les entreprises, elle fournit une main-d’oeuvre disponible en nombre et en qualité. Par ailleurs, la proximité de Montréal pose le défi de la rétention de la main-d’oeuvre locale en réponse aux difficultés de recrutement des entreprises.

Selon les données des recensements de 2001 et de 2006, l’évolution démographique de la MRC a été plus faible que celle de Lanaudière. Cette croissance est toutefois suffisante pour soutenir une partie de la demande pour les produits et services locaux, et offrir une partie de la main-d’oeuvre nécessaire au bon fonctionnement des entreprises. En 2006, plus de la moitié des travailleurs résidant dans la MRC de L’Assomption occupaient un emploi à l’extérieur de celle-ci. Au même moment, certaines entreprises locales faisaient face à des difficultés importantes de recrutement d’une main-d’oeuvre qualifiée. Pourtant, plusieurs travailleurs qualifiés résident déjà dans la MRC mais travaillent dans une région voisine. Ces travailleurs doivent souvent parcourir de longues distances, parfois dans des files d’attente interminables, pour se rendre à leur travail. Plusieurs heures sont ainsi perdues, sans compter les coûts en essence, en usure d’automobile et en pollution, engendrés par ces déplacements.

Ces résidents, par leurs dépenses de consommation, participent déjà à l’enrichissement de la MRC de L’Assomption. Ces personnes représentent aussi une opportunité de premier ordre pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement d’une main-d’oeuvre qualifiée. Cependant, pour parvenir à les attirer, les entreprises devront peut-être revoir leur mode de recrutement ainsi que les conditions de travail offertes.

Les femmes représentent aussi un bassin de main-d’oeuvre qualifiée intéressant pour les entreprises de la MRC. Elles sont de plus en plus scolarisées et elles ont des taux d’activité et d’emploi inférieurs à ceux des hommes. Pour plusieurs entreprises, la promotion des emplois traditionnellement masculins auprès

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des femmes et la conciliation travail-famille apparaissent comme des pistes de solution à exploiter afin de recruter et de maintenir en emploi la main-d’oeuvre féminine.

Considérant l’importance du secteur des services et notamment du commerce dans la MRC de L’Assomption, il apparaît primordial d’accorder une attention particulière aux jeunes travailleurs qui poursuivent leurs études. Certains engagements de la part des partenaires et des employeurs afin de favoriser la conciliation travail-études et travail-famille-études permettraient de soutenir la persévérance scolaire et l’autonomie économique des jeunes tout en contribuant au développement d’une relève qualifiée pour les employeurs de la MRC.

5.4

Contrairement à la croyance populaire, pour de nombreuses entreprises de la MRC, le vieillissement de la main-d’oeuvre apparaît comme une opportunité. Pour certaines entreprises, les départs à la retraite permettent d’amener du sang neuf par l’embauche d’une main-d’oeuvre plus jeune, tandis que, pour d’autres, c’est un moment privilégié pour effectuer certaines rationalisations. Afin de combler une partie des besoins de relève dans les entreprises, le maintien sur le marché du travail d’une partie des travailleurs admissibles à la retraite apparaît une avenue intéressante afin de soutenir les travailleurs moins expérimentés dans leur intégration.

Le travail autonome semble aussi être une piste de solution à privilégier pour une partie de la main-d’oeuvre, notamment pour certains travailleurs de 45 ans et plus qui ont perdu leur emploi ou pour de jeunes retraités désireux de maintenir un lien avec le marché du travail. Ces personnes pourraient mettre à profit l’expertise qu’elles ont acquise en tant que travailleurs en la réinvestissant dans la création de leur propre emploi. Les moyens actuels

de communication favorisent la croissance du travail autonome en facilitant les échanges entre les clients et les fournisseurs, indépendamment des distances.

Au cours des dernières années, les partenaires du marché du travail de la MRC de L’Assomption ont réalisé un travail considérable d’adéquation entre l’offre et la demande de main-d’oeuvre. Que ce soit en regard de l’offre de formation ou de l’information sur le marché du travail, les partenaires ont associé leurs efforts afin de répondre le plus justement possible aux besoins des entreprises et de la main-d’oeuvre sur le marché du travail.

Le marché du travail de la MRC de L’Assomption

Publication disponible sur le site Internet :

http://emploiquebec.net/francais/regions/lanaudiere/publications.htm

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MRC des Moulins

Les pistes de développement

La MRC des Moulins est dotée d’axes routiers permettant des déplacements faciles et rapides vers la majorité des régions du Québec d’est en ouest comme du nord vers le sud. La MRC demeure facilement accessible aux entreprises, à la main-d’oeuvre et à la population.

La grande région de Montréal est composée des régions de Montréal, des Laurentides, de Laval, de la Montérégie et de Lanaudière. La grande région de Montréal représente le plus gros bassin de main-d’oeuvre, d’entreprises et de consommateurs du Québec. Pour la main-d’oeuvre de la MRC, elle donne accès à des emplois de qualité et, pour les entreprises, elle fournit une main-d’oeuvre en nombre et en qualité. Selon les données du dernier recensement, l’évolution de la population de la MRC a déjà surpassé les prévisions démographiques du scénario de référence de l’iSQ pour 2006. Cette croissance a été et demeure favorable au développement économique. Elle permet à la fois de soutenir une partie de la demande pour les produits et services locaux, et de fournir une partie de la main-d’oeuvre nécessaire au bon fonctionnement des entreprises de la MRC.

En 2006, plus de six travailleurs sur dix, résidant dans la MRC des Moulins, occupaient un emploi à l’extérieur de celle-ci. Au même moment, certaines entreprises locales font face à des difficultés importantes de recrutement de main-d’oeuvre qualifiée en raison d’un bassin de main-d’oeuvre de plus en plus restreint. Les intervenants économiques locaux ont rapidement identifié ces navetteurs comme étant un bassin intéressant à courtiser par les entreprises locales. Ces travailleurs doivent souvent parcourir de longues distances, parfois dans des files d’attente interminables, pour se rendre à leur travail. Plusieurs heures sont ainsi perdues, sans compter les coûts en essence, en automobile et en pollution engendrés par ces déplacements. Ces résidents représentent une opportunité de premier ordre pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement de main-d’oeuvre qualifiée.

Certains efforts ont été menés dans la MRC pour convaincre les travailleurs de rester dans la MRC pour travailler. Ces efforts ont certainement donné de bons résultats, car l’analyse des données du recensement de 2006 sur le navettage des personnes occupées montre que la croissance des personnes ayant un emploi dans la MRC dépasse celle des navetteurs à l’extérieur du territoire. Cependant, ces efforts doivent être récurrents pour parvenir à attirer ces personnes. Les conditions changent continuellement, prenons les coûts de l’essence en exemple. Ces fluctuations affectent le comportement de la population, et un rappel que des emplois vacants de qualité se trouvent à proximité de leur demeure pourrait en inciter plusieurs à changer d’employeurs. Toutefois, certaines entreprises devront peut-être revoir les conditions de travail offertes afin de réellement attirer ces travailleurs. En plus d’offrir un bassin de travailleurs potentiels aux entreprises de la MRC des Moulins, ces personnes, par leurs dépenses de consommation, participent à l’enrichissement local et régional.

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Les femmes représentent aussi un bassin de main-d’oeuvre qualifiée intéressant pour les entreprises de la MRC. Elles sont de plus en plus scolarisées et elles ont des taux d’activité et d’emploi inférieurs à ceux des hommes. Pour plusieurs entreprises, la promotion des emplois traditionnellement masculins auprès des femmes et la conciliation travail-famille apparaissent comme des pistes de solution à exploiter afin de recruter et de maintenir en emploi la main-d’oeuvre féminine. Il ne faut cependant pas s’arrêter aux variables famille/travail, puisque la dimension « étude » est de plus en plus présente chez la main-d’oeuvre en emploi. La conciliation travail-famille-étude peut être facilitée en accentuant la formation de type coopératif et en créant davantage de liens entre les établissements scolaires et les entreprises. Ces dernières peuvent également exiger moins d’heures de travail de leurs employés qui participent à un programme de formation.

Contrairement à la croyance populaire, pour de nombreuses entreprises de la MRC, le vieillissement de la main-d’oeuvre apparaît comme une opportunité et non pas comme une menace. Pour certaines entreprises, les départs à la retraite permettent d’amener du sang neuf par l’embauche d’une main-d’oeuvre plus jeune, tandis que, pour d’autres, c’est un moment privilégié pour effectuer certaines rationalisations et revoir la structure de leur entreprise.

Les entreprises ont également tout avantage à prévoir des modifications à la gamme de leurs produits et services afin de s’adapter en fonction d’une demande changeante, du moins en partie. Déjà des pressions se font sentir dans certains secteurs comme celui de la santé, des services personnels, du commerce et du tourisme. La construction récente de nombreux appartements pour personnes âgées autonomes, semi-autonomes ou non autonomes, est un bel exemple d’adaptation de l’offre aux besoins de la clientèle vieillissante. Les entreprises, tous secteurs confondus auraient avantage à prévoir ces nouveaux besoins et leur comportement en matière de consommation afin d’en profiter. La tendance le montre, les personnes qui prendront leur retraite d’ici les prochaines années sont plus scolarisées, plus aisées et souvent en meilleure santé que les aînés les ayant précédés. Ces nouveaux retraités auront un pouvoir d’achat non négligeable et surtout beaucoup de temps libre pour en profiter.

Le travail autonome semble aussi être une piste de solution à privilégier par une partie de la main-d’oeuvre, notamment pour certains travailleurs de 45 ans et plus qui ont perdu leur emploi ou pour des jeunes retraités désireux de maintenir un lien avec le marché du travail. Ces personnes pourraient mettre à profit l’expertise qu’elles ont acquise en tant que travailleurs en la réinvestissant dans la création de leur propre emploi. Les moyens actuels de communication favorisent la croissance du travail autonome en facilitant les échanges entre les clients et les fournisseurs, indépendamment des distances.

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Au cours des dernières années, les partenaires du marché du travail de la MRC des Moulins ont réalisé un travail considérable d’adéquation entre l’offre et la demande de main-d’oeuvre. Que ce soit en regard de la formation et de l’information sur le marché du travail, les partenaires ont associé leurs efforts afin de répondre le plus justement possible aux besoins des entreprises et de la main-d’oeuvre sur le marché du travail.

Le marché du travail de la MRC des Moulins

Publication disponible sur le site Internet :

http://emploiquebec.net/francais/regions/lanaudiere/publications.htm

Commission scolaire des Samares

- Offre des services de formation adaptée aux entreprises et collabore pour l’obtention de financement; - Domaines d’expertise : Alimentation/Carrosserie/Conduite préventive des chariots

élévateurs/Électricité-Formation de base en français, anglais et mathématique/Informatique et bureautique -Langues (français, anglais et espagnol)/Mécanique automobile Pâtes et papiers (opérations)/Santé, sécurité au travail et construction/Soudage Technique d’usinage/Transport par camion/Vente/ Autres secteurs en développement;

- Formation professionnelle offerte : cuisine service de restauration boucherie de détail pâtisserie/administration commerce informatique/production laitière et porcine/carrosserie mécanique agricole et automobile/opération d’équipements de production techniques d’usinage usinage sur machine à outils à commande numérique/soudage montage/santé assistance et soins infirmiers/soins esthétiques

ASSSL

Mission

L’Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière a pour mission de coordonner la mise en place de services de santé et de services sociaux, particulièrement en matière de financement, de ressources humaines et de services spécialisés. À cette fin, elle assume, pour la région de Lanaudière, les responsabilités et les fonctions décrites dans la Loi sur les services de santé et les services sociaux, (article 340), relativement :

• à la participation de la population; • au respect des droits des usagers; • au développement et à la gestion des réseaux locaux; • au plan stratégique pluriannuel; • à l’allocation des ressources; • à la coordination intrarégionale et interrégionale des services; • à la santé publique; • à la protection sociale; • au respect des orientations et priorités en matière de santé et de bien-être;

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• aux services préhospitaliers d’urgence; • à la certification des résidences pour personnes âgées.

- Le nombre total d’employés est : 186; incluant le personnel hors cadre, cadre, les employés réguliers et occasionnels en équivalent temps plein (ETP).

- Supporte le système d’information SYLIA sur l’état de santé de la population et des déterminants qui lui sont associés

- Bénéficie des ressources du Forum de la population dont :

Responsabilités : Conformément à l'article 343.2 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux, le Forum de la population est responsable envers le conseil d'administration de l’agence :

- d'assurer la mise en place de différents modes de consultation de la population sur les enjeux de santé et de bien-être;

- de formuler des recommandations sur les moyens à mettre en place pour améliorer la satisfaction de la population à l'égard des services de santé et des services sociaux disponibles et pour mieux répondre aux besoins en matière d'organisation de tels services.

Représentativité :

Afin de tenir compte des particularités de la région, l'Agence conclut une entente avec la Conférence régionale des élus(es) de Lanaudière visée à l'article 21.5 de la Loi sur le ministère des Affaires municipales et des Régions (chapitre M-22.1) sur :

• la composition spécifique du Forum de la population (15-20 personnes); • les modes de consultation des divers organismes socio-économiques de la région pour établir une liste

de noms à partir de laquelle seront désignés les membres du forum.

- Les membres désignés par le conseil d’administration de l’Agence doivent être issus de chacun des six territoires de MRC et de différentes représentativités;

- Le pouvoir financier de l’agence est très limité par rapport à l’ensemble des autres agences;(Attendre Jocelyn)

- Certains budgets d’organismes communautaires transigent par l’Agence tels le travail de rue. Bénéficie d’analystes pour soumettre des statistiques et des recherches dans le milieu.

- Support à l’animation citoyenne (DD) avec 2 ressources spécifiques qui y sont attitrées.

CSSSNL

Le Centre de santé et de services sociaux du Nord de Lanaudière a pour mission de contribuer au maintien et à l’amélioration de l’état de santé de la population de son territoire, ainsi qu’à son bien-être. Pour ce faire, il s’intègre à la collectivité du Nord de Lanaudière et développe, avec ses partenaires, une offre de service adaptée à sa population, en misant sur des services de qualité, sécuritaires, accessibles, continus et respectueux des droits des personnes et de leurs besoins spirituels.

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Il appuie le développement durable des communautés et favorise la prise en charge de la santé par les citoyens.

En fonction des ressources disponibles, il dispense des services de prévention, de promotion, des services généraux, spécialisés et ultraspécialisés. Il assure également un milieu de vie de qualité pour la clientèle hébergée.

Le CSSS du Nord de Lanaudière, appuyé par son hôpital régional, assume pleinement sa vocation régionale et développe son rôle dans les domaines de l’enseignement et de la recherche.

Pour compléter son offre de service, votre CSSS travaille en réseau avec ses partenaires, notamment les cliniques médicales, les groupes de médecine de famille (GMF), les pharmacies, les organismes communautaires, les entreprises d'économie sociale et les différentes ressources privées du territoire.

Pour ce qui est des services plus spécialisés (soins médicaux spécialisés, protection de la jeunesse, réadaptation), votre CSSS a conclu des ententes avec les établissements responsables de fournir ces services à l'échelle régionale. De même, des ententes ont été conclues avec des centres hospitaliers universitaires pour vous donner accès aux services dont vous avez besoin, mais qui ne sont pas offerts par un établissement de la région.

- Budget annuel de plus de 280 000 000$ - Une équipe de 5 000 intervenants dont plus de 300 médecins, dentistes et pharmaciens, 1 000

infirmières et 700 professionnels et techniciens toujours à l’affût d’innovations. Obtenir des statistiques des organisateurs communautaires (nombre et rôle)

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2.1.1. Lanaudière sud :

Charlemagne, L’Assomption, l’Épiphanie, Mascouche, Repentigny, Terrebonne, St-Sulpice.

Clientèle voisine de Montréal donnant un accès plus près aux services et à l’emploi. Développement important du parc industriel de Terrebonne.

2.1.2. Lanaudière nord :

Berthierville, La Visitation de l’Île Dupas, Lanoraie, Lavaltrie, Mandeville, Saint-Barthélemy, Saint Cléophas de Brandon, Saint-Cuthbert, Saint-Didace, Sainte Genevièvre de Berthier, Sainte Élizabeth, Saint-Gabriel, Saint-Gabriel de Brandon, Saint-Ignace de Loyola, Saint-Norbert, Crabtree, Joliette, Notre-Dame de Lourdes, Notre-Dame des Prairies, Saint-Ambroise de Kildare, Saint-Charles Borromée, Sainte-Mélanie, Saint-Paul, Saint-Thomas, Village Saint-Pierre, Chersey, Entrelacs, Notre-Dame de la Mercie, Rawdon, Saint-Alphonse Rodriguez, Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Thomas, Sainte-Béatrix, Sainte-Émilie de l’Énergie, Sainte-Marcelline de Kildare, Saint-Félix de Valois, Saint-Jean de Matha, Saint-Michel des Saints, Saint-Zénon, Saint-Alexis, Saint-Calixte, Sainte-Julienne, Sainte-Marie Salomé, Saint-Esprit, Saint-Jacques, Saint-Liguorie, Saint-Lin Laurentides, Saint-Roch de l’Achigan, Saint-Roch Ouest.

Régions administratives :

2.1.3. Lanaudière

Une des plus jeunes du Québec , résulte d’une séparation des territoires de la Mauricie et des Laurentides. Située aux portes de Montréal, Lanaudière rime avec escapades au grand air! S’étendant des campagnes fertiles, le long du fleuve Saint-Laurent, jusqu’aux vastes espaces couverts de montagnes boisées au nord, la région est un domaine de rêve pour la motoneige, mais aussi pour la randonnée, le cyclotourisme, le quad et les sports de glisse (ski, patinage et glissade). Les manifestations sportives et culturelles sont nombreuses. Parmi celles-ci, le Festival de Lanaudière, la plus prestigieuse fête de la musique classique au Canada, anime en été Joliette et les églises des environs. Une des premières régions agricoles québécoises, Lanaudière vous invite à goûter les spécialités du terroir en parcourant ses Chemins de campagne. Les territoires naturels préservés abondent dans la région. À l’est de Berthierville, la réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre constitue une importante halte migratoire pour la sauvagine et le refuge annuel de 288 espèces d'oiseaux. Aux réserves fauniques Rouge-Matawin et Mastigouche s’ajoute le célèbre Parc national du Mont-Tremblant, très recherché par les fervents de plein air (canot, kayak, camping, randonnée, vélo). Le cadre enchanteur et rafraîchissant des parcs des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles, des Cascades et des Chutes-Dorwin se prête agréablement aux balades en famille et aux pique-niques. Les curieux découvriront avec plaisir les tourbières de Lanoraie, la seule

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réserve écologique québécoise accessible au grand public, qui proposent un paysage nordique inhabituel à cette latitude. Plusieurs sites historiques et musées témoignent du passé de Lanaudière, traversée dans sa partie méridionale par le Chemin du Roy qui relie Québec à Montréal depuis le milieu du 18e siècle. Le site historique de l'Île-des-Moulins, à Terrebonne, compte trois moulins ― un à scie, un autre à farine et un troisième à carder la laine ― datant du 19e siècle. La maison natale de Sir Wilfrid-Laurier, aujourd’hui lieu historique national, retrace la jeunesse de cet illustre Premier ministre canadien. Les collections du Musée d'art de Joliette, qui s'échelonnent du Moyen Âge à nos jours, séduisent par leur richesse et leur diversité. Le Musée Gilles-Villeneuve est consacré au champion de la course en formule 1 alors que le Musée-halte Louis-Cyr rappelle les exploits de l'homme réputé le plus fort du monde à la fin du 19e siècle.

• En mars 2004, la chaîne Laurentienne, qui traverse tout le nord de Lanaudière, a été classée au 7ième rang mondial des destinations les mieux préservées par le magazine National Geographic;

• Le Nord de Lanaudière vous propose 6 parcs régionaux, un sentier national, 2 réserves fauniques et 3 Zecs et plus de dix milles lacs et eaux vives;

• Le Nord de Lanaudière possède la plus forte concentration d'érablière au Québec; • Berceau de la musique traditionnelle, le Nord de Lanaudière a vu naître les groupes les

plus célèbres du Québec, tel que le bottine souriante; • La ceinture fléchée constitue l'emblème lanaudois; • Le Nord de Lanaudière cache des tourbières intactes à l’eau aussi pure que dans les

solitudes nordiques.

(Voir site CSSSNL)

2.1.4. Laurentides

Été comme hiver, ce paradis de la villégiature couvert de montagnes et de lacs attire les vacanciers de tous les horizons en quête de grand air et d’espace. Situées au nord de Montréal, les Laurentides sont réputées pour leurs stations de sports de glisse, leur vaste réseau de ski de fond et leurs terrains de golf de haut niveau. Descente de rivière ou détente dans un bain nordique, repas à la cabane à sucre ou cueillette de pommes dans les vergers, séjour en auberge ou en pourvoirie, il y en a pour tous les goûts! Et en matière de goût, la région s’y connaît avec ses bonnes tables et ses produits du terroir.

Le plus grand territoire protégé du Québec vous attend dans les Laurentides. Le Parc national du Mont-Tremblant offre une palette variée de sports de plein air : randonnée pédestre, canot, camping, pêche, ski de fond, raquette… Au pied de la montagne (968 m), Tremblant est reconnu comme l’un des premiers centres de villégiature de l'est de l'Amérique du Nord. L’animation de son village piétonnier et ses nombreuses activités (ski

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alpin, ski de fond, baignade, vélo, golf, luge) lui valent une popularité enviée. La Vallée de Saint-Sauveur est aussi une destination phare, avec ses jolis villages où foisonnent bistros, bars et boutiques. Reine de la glisse l’hiver, elle est un des hauts lieux du ski nocturne. L’automne, la forêt laurentienne se pare de couleurs flamboyantes, ravivant l’esprit festif de toute la région!

Les Laurentides sont idéales pour les vacances en famille. Partez à vélo sur la piste du P'tit Train du Nord, qui circule sur 200 km parmi les collines et les villages. Cette ancienne voie ferrée accueille en hiver les motoneigistes sur une partie de son tracé et les skieurs de fond sur l’autre. Le Parc national d'Oka attire l’été les campeurs et les baigneurs avec sa longue plage sur le lac des Deux Montagnes et, l’hiver, les amateurs de ski de fond et de raquette. Les parcs aquatiques se font un plaisir de rafraîchir petits et grands pendant la saison chaude. Deux parcs thématiques raviront les enfants : le Village du Père Noël à Val-David, qui fait revivre la magie d’un Noël estival, et Au Pays des merveilles à Sainte-Adèle, royaume d’Alice et de plusieurs personnages de contes

2.1.5. Mauricie

La Mauricie s’étend des rives du fleuve Saint-Laurent jusqu’au cœur de la forêt boréale sur 40 000 km2. Le Chemin du Roy, première route carrossable du Canada, longe le fleuve, traversant Trois-Rivières à mi-distance entre Montréal et Québec. L’arrière-pays, vaste territoire boisé recouvert de lacs et de rivières, se révèle un véritable royaume du plein air. Longtemps pays de bûcherons et de draveurs, la Mauricie a aussi développé une industrie fondée sur ses ressources hydroélectriques. Grâce à son riche passé et à la beauté de son domaine naturel, elle propose aujourd’hui une gamme inépuisable de séjours tout en contrastes!

Le Circuit patrimonial de l’arrondissement historique de Trois-Rivières met en valeur l’héritage séculaire de cette ville fondée en 1634 au confluent du fleuve et de la rivière Saint-Maurice. Autre site d’importance, les Forges du Saint-Maurice conservent les vestiges de la première entreprise sidérurgique du Canada. Le patrimoine industriel régional bénéficie d’une vitrine remarquable grâce au parc thématique de la Cité de l'énergie, au bord des chutes de Shawinigan. La tradition religieuse, elle, est toujours vivace, comme en témoigne le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, important sanctuaire marial dont les origines remontent au 17e siècle. Et comme la Mauricie aime fêter, ne manquez pas d’assister au Festival western de Saint-Tite et au Grand Prix de Trois-Rivières. Avec son immense réservoir de grande nature, la Mauricie dispose de 75 pourvoiries qui font le bonheur des chasseurs et des pêcheurs. La qualité de ces établissements a attiré d’aussi éminents amateurs que Theodore Roosevelt, Harry Truman et Winston Churchill! Pour parcourir ce territoire, les motoneigistes et les fervents de quad peuvent compter sur

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des milliers de kilomètres de sentiers balisés et de pistes. Le Parc national du Canada de la Mauricie, qui s’étend sur plus de 530 km2, propose certains des panoramas les plus spectaculaires de la région tout en offrant un alléchant éventail d’activités de plein air, dont la randonnée, le canot et le kayak. Deux grandes réserves fauniques (Mastigouche et Saint-Maurice) et quelques parcs servent d’écrin aux plus belles rivières mauriciennes. L’hiver, inscrivez à votre menu la pêche sur la glace, le ski de fond et le patinage, qui bénéficient de conditions idéales, ou tentez l’expérience du traîneau à chiens.

Pacte rural

Le Pacte rural a pour objet de fixer les engagements du ministre et de la MRC relativement au partenariat qu’ils désirent établir en vue de la mise en application de la Politique nationale de la ruralité;

Le Pacte rural est un dispositif qui permet à l’État et à la collectivité de joindre leurs forces pour agir de manière globale, cohérente et à long terme sur le territoire rural en tenant compte de ses particularités, de ses forces et de son potentiel;

Le Pacte rural vise à promouvoir le développement du milieu rural en fonction des trois orientations de la Politique nationale de la ruralité:

- stimuler et soutenir le développement durable et la prospérité des collectivités rurales; - assurer la qualité de vie de ces collectivités et renforcer leur pouvoir d’attraction; - soutenir l’engagement des citoyens et des citoyennes envers le développement de leur

communauté.

Le Pacte rural a une durée de cinq ans à compter de la date de signature et il ne peut être reconduit tacitement (Pacte rural 2007-2014 pour la deuxième génération).

Engagements de la MRC :

A- Dans le cadre de ses compétences, la MRC s’engage à contribuer à la mise en oeuvre de la Politique nationale de la ruralité, à promouvoir le développement du territoire visé à l’article 2 et à mettre en place les conditions favorables de partenariat, d’animation et de soutien. Pour réaliser ces engagements, elle verra notamment:

- à entreprendre une démarche de réflexion, d’organisation et d’action au sein de chaque communauté rurale et au niveau de la MRC;

- à appuyer les opérations menant à la réalisation de projets; - à identifier et à établir les initiatives pour soutenir les actions des communautés du

territoire visé.

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B- La MRC doit déposer auprès du ministre, au plus tard 90 jours après la signature du Pacte, un plan de travail qui tient compte des planifications existantes aux paliers de la MRC et de la région et qui regroupe six éléments :

- la démarche privilégiée visant à mobiliser chaque communauté rurale en vue d’enclencher la corvée rurale en faisant appel au leadership des élus locaux;

- la description de la structure organisationnelle devant assurer la mise en oeuvre du Pacte rural;

- l’identification et la participation des différents partenaires, y compris des comités de relance locaux;

- l’identification des champs d’intervention prioritaires; - l’identification des parties dévitalisées de leur territoire et des actions nécessaires pour

améliorer leur situation; - l’identification des résultats attendus.

C- La MRC s’engage à adopter et à déposer, chaque année, auprès du ministre, un plan de travail actualisé.

D- Dans la mise en oeuvre du Pacte rural, la MRC s’engage à confier au Centre local de développement (CLD) de ________________________________ les responsabilités relatives au mandat de cet organisme prévu à la Loi sur le ministère des Régions.

E- La MRC s’engage à collaborer avec le Conseil régional de développement (CRD) de ________________________________, à l’identification des enjeux ainsi qu’à la mise en oeuvre de projets ou d’ententes à caractère régional.

F- La MRC s’engage à rendre publics annuellement les activités et les résultats atteints en vertu du Pacte rural.

G- La MRC produira un rapport d’activités comprenant les retombées de la mise en oeuvre du pacte, tel que prévu au paragraphe « k » de l’article 8.

Pour réaliser les objets du Pacte rural, le ministre s’engage à :

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a) attribuer à la MRC une aide financière maximale de ___________________. Cette aide financière est versée sur une période de cinq ans selon les modalités prévues à l’article 7;

b) demander au sous-ministre adjoint de la région de s’assurer de la collaboration des membres de la Conférence administrative régionale (CAR), dans le cadre de la mise en oeuvre de la Politique nationale de ruralité et du Pacte rural en mettant notamment à contribution leurs connaissances et leur expertise, de même que leurs mesures et leurs programmes;

c) demander également au sous-ministre adjoint de la région d’organiser chaque année une rencontre entre les MRC, les CLD et le CRD de la région, le ministre responsable de la région et les membres de la CAR, concernés par la Politique, pour faire état de la mise en oeuvre du Pacte.

Engagement conjoint

Le ministre des Régions et la MRC conviennent de transmettre au CLD de ________________________, dans le cadre du protocole d’entente convenu entre le ministère des Régions, la MRC et le CLD, l’attente signifiée suivante : le CLD devra affecter son agent rural pour appuyer la mise en oeuvre du Pacte rural.

CREL (Conseil régional de l’environnement de Lanaudière)

- Bureau à Joliette; - CA de 14 à 15 personnes; - Plaide pour la conservation de l’intégrité du milieu naturel; - Propose des moyens d’action et des stratégies pour aider à solutionner les problèmes

environnementaux; - Il informe, éduque au sujet des enjeux environnementaux; - Il promeut le D.D.

Créneaux ACCORD (Action concertée de coopération régionale de développement)

- Bureau à Joliette; - Mise en commun des forces des entreprises de la région; - Supporté par le MDEIE; - S’adresse aux entrepreneurs et aux partenaires; - Mise en place d’un comité régional; - Fonds de soutien au développement des créneaux d’excellence. Contribution non

remboursable de 40-70% pour des dépenses admissibles; - 3 créneaux dans la région : agroalimentaire et bioproduits végétaux/produits

métalliques/Meubles de 2e et 3e transformation.

Comité de vigie de Joliette

- Réunit les représentants des principaux organismes de développement (CLD-MDEIE-DEC-IQ-EQ);

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- A comme objectif d’échanger de l’information relative aux entreprises existantes ou potentielles du territoire afin de coordonner les initiatives;

- Malgré les représentations effectuées, la SADC n’est pas invitée à y participer

TROCL (Table régionale des organismes communautaires de Lanaudière)

- Fondée en 1993 et localisé à St-Esprit - Regroupement d’organismes communautaires autonomes de la région de Lanaudière ayant

pour objectif commun de favoriser le changement social. Sa mission est de : Concerter et mobiliser les organismes communautaires autonomes de la région autour

d’enjeux communs; Représenter, promouvoir et défendre les intérêts et besoins collectifs de ses membres, tout

en préservant leurs acquis, auprès des interlocuteurs régionaux et des instances communautaires nationales;

Faire connaître et reconnaître le rôle social des organismes communautaires autonomes de la région;

Soutenir le développement des organismes communautaires autonomes par l’échange, l’information, l’éducation et la formation sur les enjeux liés à l’action communautaire autonome.

- Conseil d’administration de 10 administrateurs provenant d’organismes communautaires.

TRESL (Table régionale de l’économie sociale de Lanaudière)

- Localisé à Joliette avec 1 employé permanent. - Table de concertation régionale qui a pour mandat de favoriser la concertation entre les

intervenants locaux et régionaux en économie sociale, d’assumer une fonction-conseil relativement à l’économie sociale auprès des instances de développement local et régional ainsi que de produire des études, d’émettre des avis, de susciter des débats ou d’organiser toutes autres activités de nature à promouvoir et soutenir l’économie sociale pour la région de Lanaudière.

- Les services : Formations Tarifs préférentiels Représentation Promotion et sensibilisation Information et soutien

Culture Lanaudière

- Fondée en 1978 et localisé à Joliette - Mission : Regrouper les individus et les organismes qui oeuvrent au développement culturel régional; Contribuer à la définition des orientations et au développement de l’activité culturelle sur le

territoire; Représenter les intérêts et les volontés du milieu culturel, auprès du Conseil des arts et des

lettres du Québec, du ministère de la Culture et des Communications du Québec et de Patrimoine Canada, afin d’obtenir au nom de toute la région des interventions gouvernementales ou autres propres à favoriser le développement des arts et de la culture dans Lanaudière;

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Faire connaître la réalité et les particularités de la culture dans Lanaudière à l’intérieur et à l’extérieur de la région;

Favoriser une plus grande participation des citoyennes et citoyens à la vie culturelle. - Conseil d’administration : 17 administrateurs dont Alain Singher membre également de notre

CA. Ces administrateurs ont un lien avec la culture et les arts. - Équipe de 8 employés - Membres : 392 membres

Lanaupôle

Association des professionnels et gens d’affaires charlois

- Promouvoir, valoriser et travailler à l'expansion de l'ensemble du secteur commercial et professionnel de la municipalité;

- Produire un répertoire téléphonique, - Instaurer un programme de fidélisation et de récompense; - Se positionner comme pôle d'attraction des services de santé et favoriser l’éclosion de

commerces et d’événements axés sur la santé - Conseil d’administration de 9 personnes - CJE et CLD de Joliette reconnu comme partenaire

Corporation de développement du parc industriel de Lanoraie

- En partenariat avec les acteurs du développement économique, doter la municipalité de Lanoraie d’infrastructures concurrentielles, tant au niveau local, national, qu’international afin de supporter la réalisation de son plan de développement industriel. Ses objets : Favoriser la création d’emploi Favoriser le développement et l’expansion industrielle de la municipalité de Lanoraie pour le

développement de ses parcs industriel Promouvoir les intérêts économiques de la municipalité de Lanoraie en mettant à la

disposition des futures entreprises des terrains, bâtisses et locaux à caractères industriels Solliciter, obtenir et recevoir de toute autorité publique, gouvernement et municipalité ou

organisme, société ou compagnie publique ou privée, diverses subventions et donations à cette fin

Assurer l’administration courante sans but lucratif d’un ou plusieurs bâtiments industriels (condos industriels) à l’intérieur des parcs industriels de la municipalité de Lanoraie

En général, faire tous les gestes pour acquérir par achat, location ou autrement posséder, exploiter les biens meubles et immeubles nécessaires à la pratique des activités ci-dessus

- Une personne résidant ou possédant une place d’affaires ou occupant un poste cadre dans une entreprise implantée dans la municipalité de Lanoraie et qui démontre un intérêt certain pour le développement du territoire et plus particulièrement de ses parcs industriels peut devenir membre de la Corporation,

- Conseil d’administration composé de sept (7) administrateurs comprenant au minimum le maire de la municipalité de Lanoraie, 2 élus désignés par la municipalité et 4 résidents de Lanoraie ou ayant une place d’affaires à Lanoraie élus lors de l’assemblée annuelle.

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- Un directeur général

Comité industriel Brandon

- Favoriser le développement économique du secteur Brandon, lancer, gérer ou aider au lancement ou à l’administration d’entreprises, faire connaître les avantages industriels et commerciaux de Brandon, demander toutes contributions ou souscriptions publiques ou privées, acquérir et exploiter les biens meubles et immeubles nécessaires aux fins décrites précédemment.

- Composé de 2 membres de Ville St-Gabriel, Paroisse St-Gabriel, St-Charles de Mandeville, 3 membres de la Caisse populaire de Saint-Gabriel de Brandon, 1 membre de la Chambre de commerce de Brandon, 1 membre honoraire de la SADC et 1 membre honoraire du CLD

- Offre un programme d’aide à la création de nouveaux emplois d’un minimum de 30 heures semaines par une subvention de 1 000$ par emploi payable trimestriellement.

- Politique de subvention à l’immobilisation pour la construction reliée à un entrepôt ou d’un immeuble servant à la production.

Chambre de commerce de Berthier

- Faciliter la promotion de l’achat local, en favorisant le développement de leurs habilités et compétences dans l’exploitation de leur entreprise et en étant un acteur important dans l’élaboration des structures nécessaires au développement du milieu des affaires dans notre communauté

- Administrer par le directeur général du Musée Gilles Villeneuve et son équipe - 137 membres - Un représentant de la SADC et du CLD agissent comme administrateurs

Chambre de commerce du Grand Joliette

- Promouvoir le développement économique local en stimulant le commerce, l’industrie et le tourisme et en devenant le forum principal de la communauté locale des affaires. Cette mission comporte trois volets : Être la voix du milieu des affaires, celle qui assure le leadership local et coiffe les autres

organismes voués au développement ; Assurer une liaison avec le milieu québécois des affaires ; Explorer les champs d’actions spécifiques (tourisme, industrie, aménagement, commerce).

- Buts et objectifs : Grouper en association les gens d’affaires, répondre à leurs besoins ainsi qu’au

bien-être de la population ; Étudier, animer, promouvoir, mousser, protéger, développer les intérêts

économiques du milieu ; Créer des comités afin de bien représenter toutes les tendances ; Rechercher, diffuser, complémenter l’information afin d’outiller les gens

d’affaires et la communauté ; Activités : diners mensuels/souper tournant/échange de cartes d’affaires/tournoi

de golf/Gala Excelsiors/Salon rendez-vous commerce/ formation; CA de 12 administrateurs dont une représentante du MDEIE; Desjardins est commanditaire majeur;

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Environ 320 membres dans la MRC.

Matinées Lanaudoises

- Comité organisateur composé d’un représentant du MDEIE, du CLD de Joliette, EQ qui sont aussi identifié comme grand partenaire;

- Offre des déjeuners-conférences mensuels de septembre à avril ainsi qu’un congrès annuel d’une journée en mai;

- Très bonne participation aux activités qui sont principalement orientées sur le développement personnel.

Médias écrits et électroniques

Ville Médias écrits Médias

électroniques

Tirage Info-lettre

offerte Territoire WEB 2

L’Action D’Autray (Transcontinental)

Joliette hebdomadaire en ligne 19 000 X Maskinongé D’Autray

X

L’Action Week-end (Transcontinental)

Joliette hebdomadaire en ligne 50 000 X Joliette

Montcalm

Matawinie L’Action du Mercredi (Transcontinental)

Joliette hebdomadaire en ligne 50 000 X Joliette

Montcalm

Matawinie

D’Autray Le Journal des Berges D’Autray aux 2 ou 3

mois Saint-Sulpice

Lavaltrie

Berthierville

Lanoraie

Îles de Berthier Journal de Joliette Joliette hebdomadaire en ligne 62 400 Joliette X

D’Autray CTRB-Berthierville Berthierville télé X CTBTV-Cable 9 Ville St-Gabriel télé M103,5-MF Joliette Joliette radio

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Planification stratégique – Analyse de l’environnement Page 93 sur 120

Annexe 2

PLANIFICATION STRATÉGIQUE

SADC

Organigramme Lanaudière

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Annexe 3

PLANIFICATION STRATÉGIQUE

SADC

Actes du Lac à l’épaule

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Mission

Appuyer (OU STIMULER) et favoriser dans un contexte de développement durable, la création et le maintien d’emploi dans les MRC de D’Autray et de Joliette

Pour y parvenir, la SADC en partenariat avec Développement économique Canada et en concertation avec les organismes du milieu et de la collectivité :

• initie et/ou soutient des projets novateurs axés sur la qualité de vie des citoyens et le développement d’une collectivité durable;

• offre des services conseils aux organismes ou entreprises;

• dispose de programmes de financement complémentaire.

Version du comité de planification – 14 décembre 2010 Version retenue par le CA du 18 janvier 2011

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Vision

Société axée sur la création et le maintien d’emploi de qualité1

• pour son apport à ses initiatives dans les projets de développement de la collectivité avec priorité pour les projets structurants

, reconnue pour sa préoccupation

du développement durable et bénéficiant d’une notoriété :

2

• à titre d’organisme de financement complémentaire pour les PME viables, répondant à leurs besoins spécifiques selon leur phase de développement;

;

• en tant que ressource en services conseils auprès des petites entreprises ou organismes.

1 Se définit comme celui qui répond, à la satisfaction de l’employé, aux neuf dimensions suivantes : rémunération, congés, régimes de retraite, assurances collectives, heures de travail, horaires de travail, stabilité, qualifications, conditions physiques et psychologiques. 2 Les critères d’un projet structurant, c'est-à-dire qu’il est conçu à l’échelle du territoire, que son impact ou rayonnement se fait à l’échelle inter-municipale sur l’ensemble du territoire, qu’il a la capacité à générer d’autres projets et à faire participer l’ensemble des acteurs concernés, qu’il favorise la mise en réseau et le maillage du territoire, qu’il a la capacité à développer de l’emploi au sein de la population bénéficiaire.

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Problématique 1

Vision peu ou non structurée du milieu municipal et non organisée qui nuit à la synergie de développement et fait perdre des opportunités par rapport à certains programmes ou aides financières des gouvernements.

Objectif général

Que chaque conseil municipal dispose d’une vision mobilisatrice écrite et structurée par rapport à ses responsabilités reliées à la qualité de vie des citoyens, des infrastructures et de l’hygiène, ainsi que son administration.

Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Connaissance du milieu pour la MRC de D’Autray.

• Effet levier mobilisateur de certaines de nos interventions.

• Axe routier facilitant pour les travailleurs et le transport en général.

• Voie ferrée qui relie Joliette et qui débute à Laval, qui passe au Lac St-Jean pour se terminer soit à Clovas ou à Chibougamau.

• Voie ferrée de Berthier provenant de Montréal et qui passe par Québec avec jonction se rendant à St-Félix.

• Les 2 voies ferroviaires se joignent à Lanoraie favorisant le transport économique. Voies de triage à Joliette, à Lanoraie et à Berthier

• Traversier St-Ignace –Sorel (Accès au port).

• Aspect villégiature du point vue touristique ou pour le développement domiciliaire orienté vers la clientèle de retraités.

• Membre du Réseau des SADC qui regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels qui constituent une source de référence.

• Disponibilité du MIG soutenu par le Réseau, qui permet d'effectuer diverses analyses thématiques et cartographiques, et ce, à l'échelle des quartiers, des villages, des MRC ou des municipalités. (Habitudes de consommation, niveau de scolarité, information sur les entreprises et plus encore).

• Disponibilité des ressources liées au Pacte rural.

• Interrelation entre le milieu municipal et la structure des CLD.

• Aucun ou peu d’outils concrets pour l’application de la politique de DD.

• Taux de décrochage scolaire élevé chez les garçons et en forte croissance chez les filles.

• Transport collectif déficient dans le nord de la MRC de D’Autray incluant le réseau routier est-ouest.

• Défavorisation sociale et économique dans le nord du territoire qui favorise entre autres le travail au noir.

• Infrastructure touristique peu développée.

• Compétitivité des MRC de l’Assomption et des Moulins au niveau des parcs industriels.

• Ressources financières et humaines limitées de la SADC.

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a) Quels sont les éléments gagnants ou les actions qui permettraient de solutionner cette problématique?

- Que la SADC informe de façon récurrente la MRC et les maires de ses services, de ses préoccupations et les sensibilise à la concertation.

b) Selon vous, quel pouvoir la SADC a sur cette problématique?

- Le pouvoir d’influencer et de sensibiliser en prenant un rôle porteur.

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Problématique 2

Peu de nouvelles entreprises dans les MRC de D’Autray et de Joliette dont particulièrement dans le secteur secondaire.

Objectif général

Rendre attrayant le milieu de vie (formation, infrastructure, gestion, R&D) afin que de nouvelles entreprises de biens et de services, créant des emplois de qualité, soient implantées dans chacune des MRC.

Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Projet relève avec Lanaudière économique.

• Services de développement économique offerts depuis 2009 dans la MRC de Joliette.

• Rapidité d’intervention et personnel dédié au service à la clientèle.

• Image positive de la SADC par rapport aux partenaires du milieu.

• Programme de stratégie jeunesse avec congé d’intérêts et moratoire offert dans la MRC de D’Autray.

• Outre les garanties, conditions du Fonds d’investissement suffisamment flexibles pour intervenir dans chacune des phases des entreprises, incluant les cas de redressement ou d’exportation.

• Possibilités pour la SADC de porter directement ou indirectement des projets pilotes sur des sujets pointus.

• Existence d’une politique de DD.

• Effet levier mobilisateur de certaines de nos interventions.

• Disponibilité d’agents à temps plein.

• Présence de 3 créneaux ACCORD non exclusifs au Québec (Meubles, structures métal complexe, agroalimentaire et bioproduits).

• Axe routier facilitant pour les travailleurs et le transport en général.

• Présence d’organismes communautaires qui génèrent des activités d’économie sociale.

• Coût de l’énergie relié au transport va favoriser l’achat et l’emploi local.

• Manque de terrains pour la MRC de D’Autray.

• Pas de pôle d’attraction des industries dans Brandon.

• Peu de promotion de la région.

• Peu de transformation alimentaire ou de produits de la forêt.

• Peu de R&D dans la région.

• La SADC est peu connue du public et des entrepreneurs par rapport à sa mission et ses services offerts.

• Région peu connue des entrepreneurs extérieurs.

• Modèle de COOP, des TA et CTA sous-utilisé.

• Agent de développement de la MRC de Joliette disponible à mi-temps.

• Taux de décrochage scolaire élevé chez les garçons et en forte croissance chez les filles.

• Pas de centre de recherche, d’université et de Centre collégial de transfert technologique (CCTT) favorisant la formation de main-d’œuvre qualifiée.

• Pas de sphère de développement spécifique de retenue dans Lanaudière (Possibilité avec les fibres naturelles renouvelables).

• Transport collectif déficient dans le nord de la MRC de D’Autray incluant le réseau routier est-ouest.

• Défavorisation sociale et économique dans le nord du territoire qui favorise entre autres le travail au noir.

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Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Voie ferrée qui relie Joliette et qui débute à Laval, qui passe au Lac St-Jean pour se terminer soit à Clovas ou à Chibougamau.

• Voie ferrée de Berthier provenant de Montréal et qui passe par Québec avec jonction se rendant à St-Félix.

• Les 2 voies ferroviaires se joignent à Lanoraie favorisant le transport économique. Voies de triage à Joliette, à Lanoraie et à Berthier

• Traversier St-Ignace –Sorel (Accès au port).

• Membre du Réseau des SADC qui regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels qui constituent une source de référence.

• Implication dans Lanaudière Économique qui permet le développement de projets ou de services conjoints destinés aux entreprises tout en regroupant les représentants des SADC et des CLD.

• Présence de programmes d’aide aux entreprises dont MDEIE, IQ et DEC.

• Compétitivité des MRC de l’Assomption et des Moulins au niveau des parcs industriels.

• Fermeture de l’entreprise Électrolux et risque potentiel pour Kruger.

• Croissance importante du coût de l’énergie fossile augmentant les prix de transport.

• Croissance économique limitée au cours des prochaines années.

• Les deux MRC ne disposent pas de matière première exportable sauf les carrières de sable et ciment ainsi que les produits forestiers.

• Faible opportunité de croissance des exportations vers les USA due au taux de change et à la situation économique de ce pays.

• Risque de croissance du taux d’intérêt.

• Pouvoir d’intervention de l’État de plus en plus limité.

• Croissance de la taxation des entreprises et des contribuables au Québec.

• Croissance du coût des matières premières tel l’acier, les composés de bois ou autres, due à l’augmentation de la demande de certains pays émergents.

• Approvisionnement des importations de matière première plus centralisé, ce qui rend les petites entreprises avec peu de pouvoir d’achat moins compétitives.

• Croissance limitée pour l’expansion des entreprises en relation des perspectives économiques, des frais de transport, du taux de change, et des besoins de taxation des diverses instances gouvernementales.

• Ressources financières et humaines limitées de la SADC.

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a) En quoi pouvons-nous rendre plus attrayants nos territoires aux yeux des entreprises?

- Élaborer un véritable plan d’action concerté, sous l’initiative du conseil d’administration de la SADC, qui inclut tous les acteurs.

- Planifier et favoriser l’accès à des parcs industriels.

- Promouvoir de manière régionale et concertée l’ensemble des parcs industriels de la MRC.

b) Quels seraient selon vous les facteurs de réussite?

- Que les territoires desservis bénéficient d’une vision concertée.

- Que les parcs industriels soient gérés de façon régionale.

- Que la région soit attrayante par la disponibilité d’emplois de qualité.

c) Selon vous, quel pouvoir la SADC a sur cette problématique?

- Favoriser la concertation par rapport aux parcs industriels, aux intervenants et aux offres de service.

Note générale : tous les sujets concernant les parcs industriels étaient dédiés pour la MRC de D’Autray compte tenu d’une structure et espace plus adéquat dans la MRC de Joliette.

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Problématique 3

Augmentation de la précarité des entreprises, pas de vague d’embauche. Incertitude économique des entrepreneurs.

Objectif général

Que l’ensemble des entreprises recourt à l’innovation, ait amélioré la rentabilité de leurs opérations et bénéficie d’un accès à du financement adéquat.

Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Projet relève avec Lanaudière économique.

• Personnel dédié et qualifié en gestion et financement d’entreprise.

• Plusieurs sources de financement disponibles.

• Disponibilités du Fonds d’investissement et du Fonds stratégie jeunesse.

• Outre les garanties, conditions du Fonds d’investissement suffisamment flexibles pour intervenir dans chacune des phases des entreprises, incluant les cas de redressement ou d’exportation.

• Possibilités de porter directement ou indirectement des projets pilotes sur des sujets pointus.

• Existence d’une politique de DD.

• Effet levier de certaines de nos interventions.

• Disponibilité d’agents à temps plein à la SADC.

• Bassin des entreprises existantes dans chacune des 2 MRC peut permettre à la SADC de se développer et d’assurer sa pérennité.

• Présence de 3 créneaux ACCORD non exclusifs au Québec (Meubles, structures métal complexe, agroalimentaire et bioproduits).

• Présence d’organisme communautaire qui génère des activités d’économie sociale.

• Coût de l’énergie relié au transport va favoriser l’achat et l’emploi local.

• Voie ferrée qui relie Joliette et débute à Laval, qui passe au Lac St-Jean pour se

• Plan de relève insuffisant pour plusieurs petites entreprises et manque de connaissances sur les étapes à suivre.

• Besoin de banques d’investisseurs ou de vendeurs dans les cas de relève.

• Problématique d’évaluation professionnelle d’une entreprise dans un cas de relève.

• Non disponibilité du programme Stratégie jeunesse dans Joliette.

• Modèle de COOP, des TA et CTA sous-utilisé.

• Agent de développement de la MRC de Joliette disponible à mi-temps.

• Taux de décrochage scolaire élevé chez les garçons et en forte croissance chez les filles.

• Pas de centre de recherche, d’université et de Centre collégial de transfert technologique (CCTT) favorisant la formation de main-d’œuvre qualifiée.

• Pas de sphère de développement spécifique de retenue dans Lanaudière (Possibilité avec les fibres naturelles renouvelables).

• Transport collectif déficient dans le nord de la MRC de D’Autray incluant le réseau routier est-ouest.

• Défavorisation sociale et économique dans le nord du territoire qui favorise entre autres le travail au noir.

• Infrastructure touristique peu développée.

• Compétitivité des MRC de l’Assomption et

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Facteurs positifs Facteurs négatifs terminer soit à Clovas ou à Chibougamau.

• Voie ferrée de Berthier provenant de Montréal et qui passe par Québec avec jonction se rendant à St-Félix.

• Les 2 voies ferroviaires se joignent à Lanoraie favorisant le transport économique. Voies de triage à Joliette, à Lanoraie et à Berthier

• Traversier St-Ignace –Sorel (Accès au port).

• Membre du Réseau des SADC qui regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels qui constituent une source de référence.

• Lien de parenté avec le CNRC qui est dédié dans l’aide à la recherche, à la commercialisation des nouvelles technologies et l’innovation malgré leur volonté d’acquérir des brevets.

• Implication dans Lanaudière Économique qui permet le développement de projets ou de services conjoints destinés aux entreprises tout en regroupant les représentants des SADC et des CLD.

des Moulins au niveau des parcs industriels.

• Fermeture de l’entreprise Électrolux et risque potentiel pour Kruger.

• Croissance importante du coût de l’énergie fossile augmentant les prix de transport.

• Croissance économique limitée au cours des prochaines années.

• Les deux MRC ne disposent pas de matière première exportable sauf les carrières de sable et ciment ainsi que les produits forestiers.

• Faible opportunité de croissance des exportations vers les USA due au taux de change et à la situation économique de ce pays.

• Pouvoir d’intervention de l’État de plus en plus limité.

• Croissance de la taxation des entreprises et des contribuables.

• Croissance du coût des matières premières tel l’acier, les composés de bois ou autres dus à l’augmentation de la demande de certains pays émergents.

• Approvisionnement des importations de matière première plus centralisé, ce qui rend les petites entreprises avec peu de pouvoir d’achat moins compétitives.

• Croissance limitée pour l’expansion des entreprises en relation des perspectives économiques, des frais de transport, du taux de change, et des besoins de taxation des diverses instances gouvernementales.

• Ressources financières et humaines de la SADC limitées.

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a) Comment concrètement pouvons-nous rassurer les entreprises dans l’action, et ce, dans un contexte d’incertitude?

- Supporter les entreprises dans leur gestion, offrir des services de suivi et d’accompagnement. - Favoriser la diversification de la production en entreprise.

b) Quels seraient selon vous les facteurs de réussite?

- Reconnaissance de la part des acteurs d’un leadership de la SADC en la matière. - Réseautage efficace des acteurs selon les champs d’expertise. - Maintien d’un personnel qualifié à la SADC.

c) Selon vous, quel pouvoir la SADC a sur cette problématique?

- Créer une pression (leadership) sur les instances économiques du milieu régional (Ex : Lanaudière économique).

- Améliorer l’offre de financement. - Assurer la formation continue des intervenants de la SADC, maintenir du personnel qualifié.

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Problématique 4

Plusieurs projets, mais peu de projets structurants en développement local.3

Objectif général

Que la SADC soit engagée activement dans des projets structurants4

Facteurs positifs

de développement local.

Facteurs négatifs

• Possibilités de porter directement ou indirectement des projets pilotes sur des sujets pointus.

• Existence d’une politique de DD.

• Membre du Réseau des SADC qui regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels qui constituent une source de référence.

• Disponibilité du MIG soutenu par le Réseau, qui permet d'effectuer diverses analyses thématiques et cartographiques, et ce, à l'échelle des quartiers, des villages, des MRC ou des municipalités. (Habitudes de consommation des habitants, niveau de scolarité, information sur les entreprises et plus encore).

• Possibilités offertes par le programme «Info entrepreneurs».

• Personnel qualifié de la SADC qui peut contribuer à structurer la concrétisation de projets de développement.

• Implication dans Lanaudière Économique qui permet le développement de projets ou de services conjoints destinés aux entreprises tout en regroupant les

• Taux de décrochage scolaire élevé chez les garçons et en forte croissance chez les filles.

• Certains secteurs d’activités présentent une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

• Pas de centre de recherche, d’université et de Centre collégial de transfert technologique (CCTT) favorisant la formation de main-d’œuvre qualifiée.

• Pas de sphère de développement spécifique reconnue dans Lanaudière (Ex : possibilité avec les fibres naturelles renouvelables).

• Transport collectif déficient dans le nord de la MRC de D’Autray incluant le réseau routier est-ouest.

• Défavorisation sociale et économique dans le nord du territoire qui favorise entre autres le travail au noir.

• Infrastructure touristique peu développée.

• Compétitivité des MRC de l’Assomption et des Moulins au niveau des parcs industriels.

• Fermeture de l’entreprise Électrolux et risque potentiel pour Kruger.

• Croissance importante du coût de l’énergie fossile augmentant les prix de transport.

3 Par activités de développement local, l’Annexe 1 de l’Entente entre DEC et la SADC réfère à des activités de sensibilisation autour d’enjeux ou de problématiques, d’animation et de consultation du milieu incluant le réseautage, d’activités de conception de projets porteurs ou d’initiatives locales, de coordination des stratégies de développement, de services conseil et d’accompagnement.

4 Les critères d’un projet structurant, c'est-à-dire qu’il est conçu à l’échelle du territoire, que son impact ou rayonnement se fait à l’échelle inter-municipale sur l’ensemble du territoire, qu’il a la capacité à générer d’autres projets et à faire participer l’ensemble des acteurs concernés, qu’il favorise la mise en réseau et le maillage du territoire, qu’il a la capacité à développer de l’emploi au sein de la population bénéficiaire.

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Facteurs positifs Facteurs négatifs représentants des SADC et des CLD.

• Voie ferrée qui relie Joliette et débute à Laval, qui passe au Lac St-Jean pour se terminer soit à Clovas ou à Chibougamau.

• Voie ferrée de Berthier provenant de Montréal et qui passe par Québec avec jonction se rendant à St-Félix.

• Les 2 voies ferroviaires se joignent à Lanoraie favorisant le transport économique. Voies de triage à Joliette, à Lanoraie et à Berthier.

• Traversier St-Ignace –Sorel (Accès au port).

• Selon l’Entente entre la SADC et DEC, disponibilité d’un budget de 22 000$ à investir annuellement en développement local.

• Dans le cadre du Pacte rural, les CLD disposent de sommes monétaires pour faire du développement local.

• Pour les 2 MRC, attire peu d’entreprise provenant de l’extérieur de la région.

• Les deux MRC ne disposent pas de matière première exportable sauf les carrières de sable et ciment ainsi que les produits forestiers.

• Faible opportunité de croissance des exportations vers les USA due au taux de change et à la situation économique de ce pays.

• Ressources financières et humaines limitées à la SADC.

• Limitation de recourir à des sommes hors du programme PDC de DEC.

• Peu de connaissance des programmes d’aide financière fédéraux.

a) Quels sont les critères à retenir dans le choix de nos interventions de développement local?

- Effet de levier. - Vision à long terme, pérennité et autonomie du milieu. - Application des concepts de développement durable accompagnés de nouvelles façons de faire.

b) Quels seraient selon vous les facteurs de réussite?

- Participation des principaux acteurs du milieu dont les élus et les investisseurs. - Synergie du milieu local par l’utilisation des forces et rêves comme véhicule de réussite. - Doit être lié aux pôles retenus ou identifiés par chacune des MRC dans le cadre du plan

d’aménagement.

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Problématique 5

Difficultés à optimiser nos fonds d’investissement, particulièrement pour le FI de D’Autray.

Objectif général

Utilisation optimale des ressources financières disponibles au bénéfice de toutes entreprises créatrices d’emplois de qualité dans les territoires desservis.

Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Rapidité d’intervention et personnel dédié au service à la clientèle.

• Capacité de faire du financement.

• Fonds d’investissement suffisant en tenant compte des disponibilités du Réseau.

• Bon ratio de perte des fonds d’investissement.

• Image positive par rapport aux partenaires du milieu et bonne connaissance de la région économique.

• Programme de stratégie jeunesse avec congé d’intérêts et moratoire offert dans la MRC de D’Autray, qui est référé par le CLD et le CJE.

• Outre les garanties, conditions du Fonds d’investissement suffisamment flexibles pour intervenir dans chacune des phases des entreprises, incluant les cas de redressement ou d’exportation.

• Existence d’une politique de DD.

• Effet levier mobilisateur de certaines de nos interventions.

• Disponibilité d’agents à temps plein à la SADC.

• Bassin des entreprises existantes dans chacune des 2 MRC peut permettre à la SADC de se développer et d’assurer sa pérennité.

• Secteur de la construction bien développé dans les 2 MRC avec des entrepreneurs majeurs.

• Entente SADC-BDC sur l’approbation de prêts entre 10 000$ et 50 000$ (double du FI).

• La SADC est peu connue du public et des entrepreneurs par rapport à sa mission et ses services offerts.

• La SADC n’offre pas le service d’élaboration de plan d’affaires, réfère à d’autres partenaires (CJE-CLD).

• La SADC n’offre pas d’aide financière non remboursable.

• Mission de financement complémentaire, mais la SADC exige des garanties sécuritaires non exigées de d’autres partenaires (BDC-CLD).

• Conditions de crédit plus élevées pour la SADC dans la MRC de Joliette (Intérêts du Réseau de 2.5% à 3%) due à l’insuffisance de capitalisation du Fonds.

• Secteur industriel peu développé dans les 2 MRC par rapport aux secteurs de la vente au détail et du service.

• Aucun outil concret pour l’application de la politique de DD.

• Place d’affaires dans Joliette qui ne favorise pas une image professionnelle.

• Services de développement économique offerts depuis 2009 dans la MRC de Joliette d’où peu de notoriété dans cette MRC. (Comité de vigie, comité de la Chambre de commerce, etc.).

• Croissance économique limitée au cours des prochaines années.

• Programme de Stratégie jeunesse non offert dans la MRC de Joliette. Coût financier du congé d’intérêts du programme Stratégie Jeunesse.

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Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Possibilité de synergie avec BDC dans le démarchage auprès des entreprises, quoique la vision de cette dernière s’apparente aux institutions privées.

• Membre du Réseau des SADC qui regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels qui constituent une source de référence ainsi qu’un pouvoir de recommandation au ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec.

• Services de gestion-conseil et d’accompagnement offerts gratuitement aux entreprises par la SADC.

• Le Fonds d’investissement de D’Autray dispose d’une somme de 630 500$ pour faire du financement.

• Les CLD de Joliette et de D’Autray qui souhaitent jouer le rôle de porte d’entrée pour le développement.

• Pas de programme attractif tel STA ou subvention.

• Pas de lien direct avec Desjardins tel le Fonds SOLIDE.

• Aucun partenaire fédéral impliqué financièrement dans des fonds privés de capital de risque tel les FIER.

• PPE offert par les institutions financières limite la disponibilité de garantie ainsi que le besoin de financement complémentaire.

• MDEIE agit comme promoteur des CLD versus la SADC avec DEC.

• La politique de financement actuelle de la SADC identifie des secteurs non priorisés limitant nos interventions.

• Plusieurs acteurs offrent du financement.

• L’établissement d’objectifs de financement trop élevés dans un contexte où l’offre tend à s’équilibrer à la demande pourrait provoquer la prise de risque supplémentaire.

• Maintenir la pérennité financière de la Société en fonction de la nouvelle Entente.

• Faible capitalisation du Fonds pour la MRC de Joliette.

• Ressources financières et humaines limitées, plus spécifiquement pour la MRC de Joliette.

a) Comment pouvons-nous optimiser l’utilisation de nos fonds?

- Faire connaître de façon récurrente nos fonds auprès des acteurs de développement et organismes prêteurs (Desjardins, institutions bancaires, fonds locaux, commission scolaire, cégep).

- Investir plus dans la diversification de manière à développer de nouveaux marchés. - Ouverture plus grande au secteur tertiaire qui est une source d’emploi dans le milieu.

b) Quels seraient selon vous les facteurs de réussite?

- Avoir un tissu économique mieux structuré. - Politique du Fonds d’investissement flexible qui répond à la demande.

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Problématique 6

Offre des services de gestion-conseil non exploitée à son plein potentiel.

Objectif général

Que la SADC soit reconnue pour ses services d’accompagnement et de gestion-conseil, qu’elle dispose d’outils de diagnostic et d’analyse flexibles et performants qui tiennent compte des principes de développement durable.

Facteurs positifs Facteurs négatifs

• Agents expérimentés pouvant répondre aux besoins en coaching.

• Bonne réputation de la SADC auprès de ses partenaires et du milieu.

• Membre du Réseau des SADC qui regroupe les 57 SADC et 10 CAE au Québec, 1 350 bénévoles et 400 professionnels qui constituent une source de référence.

• EQ est un partenaire privilégié pour des activités de formation et de coaching.

• Sécurise les prêts consentis par la SADC et renforce les liens d’affaires.

• Implication dans Lanaudière Économique qui permet le développement de projets ou de services conjoints destinés aux entreprises tout en regroupant les représentants des SADC et des CLD.

• Favorise les demandes de financement.

• Bassin des entreprises existantes dans chacune des MRC permet à la SADC de se développer et d’assurer sa pérennité.

• Possibilités offertes par le programme «Info entrepreneurs».

• Peu connue du public et des entrepreneurs par rapport à sa mission et ses services offerts.

• Offre limitée en service de gestion-conseil auprès des entreprises en difficulté ou peu performantes.

• Besoins en coaching ou mentorat non perçus de plusieurs entrepreneurs et non comblés.

• Rapports financiers inadéquats des entreprises.

• Plan de relève insuffisant pour plusieurs petites entreprises et manque de connaissances sur les étapes à suivre.

• Services de la SODIL et des programmes de la CDR sous-utilisés.

• Place d’affaires dans Joliette ne favorisant pas une image professionnelle.

• Agent de développement de la MRC de Joliette disponible à mi-temps.

• Peu de notoriété dans la MRC de Joliette (Comité de vigie, comité de la Chambre de commerce, etc.).

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a) Jusqu’à quel point devons-nous offrir nos services de gestion-conseil?

- Intérêt à offrir des services de gestion conseil dans la mesure où la mise en place du service est en équilibre, à savoir

o l’accompagnement auprès des entreprises bénéficiaires de nos Fonds de financement et les besoins des autres entreprises ne bénéficiant pas de financement de la SADC.

o au niveau de l’effort ou priorisation d’activité de financement et/ou gestion-conseil.

b) Quels seraient selon vous les facteurs de réussite?

- Expertise et services offerts par la SADC connus. - Utilisation d’outils performants. - Cohésion entre les intervenants et complémentarité avec les partenaires.

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Éléments oubliés dans les problématiques identifiés

• Bassins versants en tant que valeur économique et ressource pour les secteurs de l’agriculture, de la foresterie et pour les entreprises utilisatrices.

• Relève dans le secteur agricole.

• Emplois de qualité en référence à la politique de développement durable de la SADC et plus grande intégration de cette dernière dans nos préoccupations.

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Annexes

Projets de développement local pour lesquels la SADC a participé à différents niveaux

1. Projet d’accompagnement

1.1. DD Entreprises ........................................................................................... initiateur/co-porteur

1.2. Vieillir en demeurant dans sa communauté rurale .................................................... partenaire

1.3. Synergie des sous-produits ..................................................................................... partenaire/$

2. Animation territoriale

2.1. Ville Saint-Gabriel ....................................................................................................... partenaire

2.2. Saint-Thomas de Joliette ............................................................................................ partenaire

2.3. NDL

2.3.1. Comité environnement (Circuit cyclable, sécurité sur les routes et parc de maison mobile) ................................. partenaire et animation

2.3.2. Comité Achat local..........................................................................................................

2.4. Saint-Ambroise ........................................................................................................... Partenaire

2.4.1. Festival des autos ........................................................................................ n’est plus là

2.5. Lanoraie .................................................................................................... partenaire/animation

2.6. Sainte-Élisabeth .......................................................................................................... partenaire

2.7. Comité des intervenants ruraux de la MRC de Joliette .............................................. partenaire

2.8. Ville de Lavaltrie/Rues principales ..................................................................................... appui

2.9. DD collectivités ........................................................................................................... partenaire

3. Projets structurants

3.1. Lanaupôle Fibres ............................................................................................ initiateur/porteur

3.2. Coop Lanaufibres ........................................................................................................ partenaire

3.3. Projet Parc industriel D’Autray .................................................................................. initiateur/$

4. Projets touristiques

4.1. Circuit cyclable des îles de Berthier ....................................... initiateur/porteur/projet terminé

4.2. Projet Histoire ....................................................................... initiateur/porteur/projet terminé

4.3. Centre de découverte de la forêt et du bois .............................................. initiateur/partenaire

5. Projets jeunesse/concertations jeunesse

5.1. L’Expédition ............................................. partenaire/co-porteur (volet terrain)/projet terminé

5.2. Grand V .................................................... partenaire/co-porteur (volet terrain)/projet terminé

5.3. En route vers les jeunes ruraux/caravane jeunesse ................................................... partenaire

5.4. Place aux jeunes/projet retour à joliette ........................................................................... appui

5.5. Marathon de l’emploi ......................................................................................................... appui

5.6. Table JEMO ......................................................................................................................... appui

5.7. COOP jeunes leader Lanaudois .......................................................................................... appui

5.8. Coopérative jeunesse de services ...................................................................................... appui

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6. Comités/concertations

6.1. Dossier transport ........................................................................................................ partenaire

6.2. CA Réseau des SADC et CAE ....................................................................................... partenaire

6.3. CA CDRL (Coopérative de développement régional de Lanaudière).................................. appui

6.4. TPDSL (Table des partenaires de développement social de Lanaudière) .......................... appui

6.5. CLDS D’Autray (Comité local de développement social) .................................................... appui

6.6. CLDS de Joliette (Comité local de développement social) ................. appui (n’est plus présent)

6.7. CC de Berthier (Chambre de commerce) .........................................................appui/partenaire

6.8. CC du Grand Joliette (Chambre de commerce) .................................................................. appui

6.9. CC de Brandon (Chambre de commerce) ........................................................................... appui

6.10. Comité industriel de Brandon ..........................................................................appui/partenaire

6.11. RADDL (Réseau animation de DD, aujourd’hui porté par la TPDSL) .......................................................................appui/partenaire

6.12. AGIR Maskinongé (Association pour la gestion intégrée pour la rivière Maskinongé) ............................................................................................... appui

6.13. PALÉE CLD AUTRAY (Plan d’action local pour l’économie et l’emploi) .............................. appui

6.14. Lanaudière Économique ............................................................................................. partenaire

6.14.1. Projet relève .................................................................................................. partenaire

6.15. Mentorat d’affaires ............................................................................................................ appui

6.16. Concours québécois en entrepreneurship ......................................................................appui/$

6.17. SODIL/support à des activités avec les entreprises en exportation (Société de développement international de Lanaudière) .............................................appui/$

6.18. Investissement étranger ............................................................................... appui/partenaire/$

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SADC de D'Autray-Joliette Historique des fonds d'investissement pour la période de cinq (5) ans

2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 Sommes des placements effectués dans l'année

Fonds d'investissement de D'Autray

577 279 291 846 380 000 462 500 438 400

Fonds d'investissement de Joliette

- 50 000 150 000 80 000 260 000

Fonds d'investissement Stratégie Jeunesse 40 000 144 000 92 000 99 050 40 000

Fonds de soutien aux entreprises Volet 1 et 2 - - 225 000 370 000 -

Fonds de démarrage et relève Volet 2

- - - - 650 000

Total

617 279 485 846 847 000 1 011 550 1 388 400

Radiation des prêts

Fonds d'investissement de D'Autray

- - 75 156 - -

Fonds d'investissement de Joliette

- - - 52 362 -

Fonds d'investissement Stratégie Jeunesse - 14 685 13 054 3 647 -

Fonds de soutien aux entreprises Volet 1 et 2 - - - - -

Fonds de démarrage et relève Volet 2

- - - - - Taux de perte (%) (radiation des prêts/sommes des placement *100)

Fonds d'investissement de D'Autray

- - 4,30 - -

Fonds d'investissement Stratégie Jeunesse - 5,77 4,60 1,16 -

Fonds de soutien aux entreprises Volet 1 et 2 - - - - -

Fonds de démarrage et relève Volet 2

- - - - - Rentabilité (%)

Fonds d'investissement de D'Autray

6,33 6,91 5,75 5,24 4,74

Revenus d'intérêts sur placement

115 970 128 447 100 424 98 468 87 406

Somme des placements

1 833 403 1 858 986 1 746 484 1 879 335 1 842 384

Fonds d'investissement Joliette

8,55 3,15 6,56 5,37 6,09

Revenus d'intérêts sur placement

2 480 2 268 12 566 10 800 25 502

Somme des placements

29 006 71 978 191 660 201 117 418 644

Fonds d'investissement Stratégie Jeunesse 4,96 2,25 1,99 1,79 2,78

Revenus d'intérêts sur placement

8 090 5 734 5 654 5 628 7 133

Sommes des placements

163 059 254 550 283 720 313 690 256 388

Fonds de soutien aux entreprises Volet 1 et 2 - - - 4,64 5,35

Revenus d'intérêts sur placement

- - - 27 610 31 829

Sommes des placements

- - 225 000 595 000 595 000

Fonds de démarrage et relève Volet 2

- - - - -

Revenus d'intérêts sur placement

- - - - -

Sommes des placements

- - - - 650 000 Note : il existe un fonds commun au Réseau des SADC qui nous permet d’emprunter pour prêter à nos entreprises

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Répartition des tables

Table 1 Table 2

Jean-Luc Barthe Jean-Pierre Dea

Bernard Lacroix Richard Desjardins

Pierre Marois Michel Fafard

Robert Proulx François Lépine

Alain Singher Daniel Tessier

Claire Tellier Suzie Béliveau

Luc Winter Guy Bénard

Martine Bélanger Andrée Roch

Marcel Godbout Lavoie Jocelyn de Grandpré

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Annexe 4

PLANIFICATION STRATÉGIQUE

SADC

Synthèse Lac à l’épaule

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AFL Association forestière de LanaudièreASSSL Agence de la Santé et des Services Sociaux de LanaudièreATR Association tourisitique régionaleCAR Conférence administrative régionaleCDBL Conseil de développement bioalimentaire de LanaudièreCDRL Coopérative de développement régional de LanaudièreCEGEP Collège d'enseignement général et professionnelCHSLD Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCIEL Carrefour Industriel Expérimentale LanaudièreCJE Carrefour jeunesse-emploiCLD Centre local de développementCLE Centre local d'emploiCLSC Centre local de services communautairesCNRC Conseil national de recherches CanadaCRÉL Conférence régionale des élus de LanaudièreCREVAL Comité régional pour la valorisation de l’éducationCSA Commission scolaire des AffluentsCSS Commission scolaire des SamaresCSSSNL Centre de santé et services sociaux du Nord de LanaudièreCSSSSL Centre de santé et services sociaux du Sud de LanaudièreDEC Développement économique CanadaEQ Emploi QuébecFRIJ Fonds régional d'investissement jeunesseLE Lanaudière économiqueMAPAQ Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du QuébecMARMOT Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoireMDEIE Ministère du Développement économique, Innovation et ExportationMESS Ministère de l'Emploi et de la Solidarité socialeMRC Municipalité régionale de comtéMRN Ministère des Ressources naturelles et de la FauneMTQ Ministère des Transports du QuébecPAIR Programme de l'approche intégrée et régionaliséeSODIL Société de développement international de LanaudièreTPDSL Table des partenaires du développement social de LanaudièreTRESL Table régionale de l’économie sociale de LanaudièreTROCL Table régionale des organismes communataires de Lanaudière

INDEX DES ACRONYMES