Upload
prg-paris
View
216
Download
2
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Commémorations organisées par la Mairie du 12e avec la FNACA
Citation preview
Événement
« La plus belle des sépultures, c’est la mémoire des vivants »André MALRAUX
50e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie
Le 18 mars 1962 marque la signature des accords d’Evian se traduisant, dès le lendemain, par la fin des combats sur le territoire algérien.
Cinquante ans après, l’Histoire reste encore néanmoins un champ de bataille.
De ce côté de la Méditerranée, la guerre d’Algérie a longtemps été nommée par une périphrase : les “événements” d’Algé-rie. Ce n’était pas la guerre mais une mission de pacification qu’allaient effectuer les soldats du contingent, embarquant à Marseille pour ces départements exotiques d’une Algérie française depuis 1830 et qui entendait le rester.
En 1962, les accords d’Evian mettaient pourtant fin à 132 ans de présence coloniale, au terme de huit ans d’une guerre, dont il faudra ensuite plus de quarante autres années pour qu’elle soit enfin reconnue comme telle. La loi du 18 octobre 1999 officialisera la substitution à l’expression « opérations effectuées en Afrique du Nord », de l’expression à « la guerre d’Algérie » ou encore « aux combats en Tunisie et au Maroc ».
Cette question des mots, et de temps pour les dire, est révé-latrice d’une forme de malaise et d’un rapport complexe à ce passé sensible autour duquel les mémoires s’affrontent tou-jours. Célébrée de l’autre côté de la mer comme révolution fondatrice, guerre d’indépendance, et même comme une libé-ration nationale, cette « guerre sans nom », sans front, ni hé-ros, sans date consensuelle de commémoration, a laissé dans notre pays des traces d’autant plus profondes que le « drame algérien », comme on disait encore, est aussi un affronte-ment franco-français, dont tous les acteurs, des appelés aux officiers, des pieds-noirs aux harkis, se sentent les victimes, et dont les générations suivantes sont les héritières.
A travers cet anniversaire, la Mairie du 12e, sans prise de posi-tion aucune, a souhaité revenir sur ce moment fort de notre histoire pour interroger la place que cette « guerre sans nom » occupe dans la construction d’une vision collective historique, et favoriser, par-delà les passions, la confrontation des regards et l’échange, et envisager la réconciliation des mémoires.
Michèle BLUMENTHALMaire du 12e arrondissement
Fabrice MOULINAdjoint à la Maire du 12e, chargé de la mémoire, du monde combattant et du tourisme.
Édito
ExpositionDu 5 au 10 marsVernissage le 5 mars à 17h.
La Mairie du 12e accueille du 5 au 10 mars l’exposition La Guerre d’Algérie : 1er novembre 1954 - 19 mars 1962 proposée par la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie retraçant l’Histoire de cette « guerre sans nom ».
Mairie du 12e - Salle des Fêtes
Programme
Ciné-Débatle 5 mars à 18h30Projection du documentaire : France-Algérie : une histoire en perspective d’Yves Courrière et de Philippe Monnier le 5 mars à l’Espace Reuilly, 21 rue Hénard, Paris 12e à 18h30.
Au travers d’entretiens, deux acteurs em-blématiques de la guerre (R. Girarget et P. Vidal-Naquet) reviennent sur les idéaux et les fractures d’une génération. Deux historiens (B. Stora et G. Fleury) évoquent les clefs de la guerre et les enjeux de la trans-mission historique. Durée : 1h20
Cette projection sera suivie d’un débat. (plus d’informations sur mairie12.paris.fr )
Guerre d’Algérie, retour des appelés libérables de la 57/1A vers le port de Philippeville. Algérie, mai 1959.
© René Fagnoni / Roger-Viollet
La déchirure© Mlle Frendo
Cérémonie du 19 mars 10h30 : Dépôt de gerbes sur la Place du 19 mars 1962 (angle de la rue Abel, de la rue Legraverend et de l’avenue Daumesnil)
11h15 : Dépôt de gerbes au Monument aux Morts de la Mairie du 12e
Mairie du 12e - 130, avenue DaumesnilM° Montgallet ou Dugommier - Bus 29
01 44 68 12 12 - mairie12.paris.fr