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PLF 2017 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : DÉFENSE Version du 04/10/2016 à 08:42:42 PROGRAMME 144 : ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE MINISTRE CONCERNÉ : JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE LA DÉFENSE

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PLF 2017 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : DÉFENSE

Version du 04/10/2016 à 08:42:42

PROGRAMME 144 : ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE

MINISTRE CONCERNÉ : JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE LA DÉFENSE

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TABLE DES MATIÈRES

Programme 144 : Environnement et prospective de la politique de défense

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 7

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 12

Justification au premier euro 15

Opérateurs 44

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PLF 2017 3

Environnement et prospective de la politique de défense

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 144

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Philippe ERRERA Directeur général des relations internationales et de la stratégie

Responsable du programme n° 144 : Environnement et prospective de la politique de défense

Au sein de la mission « Défense », le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense »rassemble les actions contribuant à éclairer le ministère sur son environnement présent et futur, dans le but d’élaboreret de conduire la politique de défense de la France.

Le directeur général des relations internationales et de la stratégie est responsable du programme 144, avec unelégitimité renforcée dans ces domaines par son rôle plus général en matière de prospective et de stratégie de défense.Aboutissement des travaux conduits depuis 2013 sur la réforme de la fonction internationale, le décret n° 2015 – 4 du 2janvier 2015 fixe les attributions et l’organisation de la direction générale des relations internationales et de la stratégie(DGRIS).

En matière budgétaire, outre les actions pilotées directement par la DGRIS, le programme 144 regroupe des entités del’état-major des armées (EMA) et de la direction générale de l’armement (DGA), la direction générale de la sécuritéextérieure (DGSE) et la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), dont la vocation est, dansleurs domaines respectifs :

- d’élaborer des études et des propositions en matière de prospective et de stratégie de défense ;

- d’orienter et de conduire la diplomatie de défense ;

- de rechercher le renseignement de défense ;

- de définir les systèmes de forces futurs et de contribuer à la maîtrise de capacités industrielles ettechnologiques cohérentes.

Élaborer des études et des propositions en matière de prospective et de stratégie de défense.

Pour répondre à l’extension de ses missions dans ce domaine, la DGRIS s’appuie sur sa direction « Stratégie dedéfense, prospective et contre-prolifération ». Elle concourt, notamment, à l’évaluation des risques et des menaces et àl’élaboration des propositions en matière de stratégie de défense. À ce titre, elle anime depuis 2015 le conseil de lastratégie de défense, instance collégiale chargée de renforcer la cohérence des travaux stratégiques menés dans lesdifférents organismes du ministère, en vue de préparer les options stratégiques. Elle pilote également les travaux deprospective stratégique et sollicite pour ce faire une expertise externe relevant des secteurs privés (instituts derecherche) et publics (universités).

La réforme du dispositif ministériel de soutien à la recherche stratégique mise en œuvre depuis 2015 par la DGRISs’est d’ores et déjà traduite par la création de contrats cadres, afin d’inciter les instituts privés à recruter et fidéliser desexperts de haut niveau, l’augmentation de la part des observatoires et le développement de nouvelles relations avec lemonde universitaire.

Le « Pacte Enseignement Supérieur » soutient directement l’émergence de jeunes universitaires et leur spécialisationsur les questions de défense (soutien à la création d’une filière « Études stratégiques », pendant des « War studies »anglo-saxons, ainsi qu’à des domaines d’intérêts critiques comme la dissuasion, la cyberdéfense et les questionsrégionales). Depuis 2016, il permet ainsi de financer les chercheurs (allocations doctorales et postdoctorales) et lesprojets (création de chaires ou de groupements d’intérêt scientifique), mais également de contribuer au rayonnementinternational de la pensée stratégique française, avec la création de « labels d’excellence ».

Orienter et conduire la diplomatie de défense.

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4 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Chargée de piloter l’action internationale du ministère de la défense, en y associant l’état-major des armées, ladirection générale de l’armement et le secrétariat général pour l’administration, la DGRIS a notamment pour mission dedéfinir la stratégie d’influence internationale du ministère de la défense et de coordonner sa mise en œuvre. Son actiondans ce domaine s’exerce en prenant appui sur le réseau de défense français à l’étranger, ainsi que par l’accueil desdélégations et missions de défense étrangères en France et par l’entretien des relations avec ces dernières. Lesattachés de défense et les représentations du ministère de la défense auprès des organisations internationales sontplacés sous son autorité.

Au titre de ses responsabilités, la DGRIS suit l’ensemble du dispositif des postes permanents à l’étranger (PPE)relevant du ministère de la défense. Son action s’inscrit pleinement dans la démarche interministérielle derationalisation des réseaux à l’étranger. Elle prend en compte les contraintes budgétaires tout en s’adaptant auxpriorités en matière de relations internationales et à l’évolution du contexte stratégique. Le comité directeur des PPE,présidé par le DGRIS, a ainsi adopté début 2016 un schéma directeur pluriannuel des postes permanents à l’étrangerà l’horizon 2020. L’empreinte du réseau diplomatique de défense y est préservée. L’optimisation du réseau se traduiten outre par un effort important de mise en valeur et de meilleure utilisation des moyens humains consentis.

L’ensemble des crédits de titre 2 du ministère étant rattachés au programme 212 depuis 2015, l ’action « Relationsinternationales et diplomatie de défense » du programme 144, dont la gestion relève de la DGRIS, couvre :

- les dépenses de fonctionnement liées à la mise en œuvre de la diplomatie de défense, dont la contribution auxactions de coopération bilatérales et multilatérales entreprises dans le cadre du partenariat mondial contre laprolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (PMG8) ;

- l’aide versée par la France au gouvernement de la République de Djibouti, conformément à la convention bila -térale signée entre les deux pays le 20 décembre 2011 ;

- la contribution française au budget de l’Agence européenne de défense (AED).

Rechercher le renseignement de défense

Dans un contexte sécuritaire caractérisé par la gravité et la permanence de la menace, les services de renseignementpoursuivent leur stratégie de renforcement, dans la durée, de leurs capacités de réponse opérationnelle, en cohérenceavec la loi de programmation militaire (LPM), renforcée sur cet axe lors de son actualisation en juillet 2015.

Entamée en janvier 2015 avec le plan gouvernemental de lutte anti-terroriste, la remontée en puissance capacitairedes services se traduira par des renforts en effectifs complémentaires répartis sur 4 ans ; la cible terminale en effectifsde la DPSD à l’échéance de la LPM est ainsi portée à 1 541, la DGSE accueillant pour sa part sur la période 796 ETPsupplémentaires.

Ces renforts en effectifs bénéficieront à l’ensemble des entités centrales et territoriales, prioritairement dans le cœurde métier.

Parallèlement à la poursuite de leur renforcement en effectifs, les décisions budgétaires prises lors du Conseil dedéfense du 6 avril 2016, qui trouvent leur traduction dans le projet de loi de finances pour 2017, donnent aux servicesles moyens de faire face à leur trajectoire capacitaire et en particulier à la poursuite de leur modernisationtechnologique, en cohérence avec l’évolution du cadre juridique du renseignement découlant de la loi du 24 juillet2015. Le ciblage des actions dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, du renseignement géopolitique, de laprotection des intérêts économiques, de la lutte contre la prolifération, du cyberespace, de la lutte contre la criminalitéorganisée et du contre-espionnage se poursuivront et s’inscriront dans le cadre d’un partenariat renforcé entre servicesde renseignement.

À cet égard, la DGSE affiche une stratégie budgétaire qui s’articulera en 2017 autour de trois priorités :

- le déploiement de capacités nouvelles, principalement orientées sur les activités de contre-terrorisme ;

- l’accroissement des moyens consacrés aux missions de ses agents hors du territoire national, dans le cadrede l’intensification de son action à l’étranger ;

- la réalisation d’importantes opérations immobilières, destinées à accompagner la croissance de ses effectifs.

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PLF 2017 5

Environnement et prospective de la politique de défense

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 144

Définir les systèmes de forces futurs et contribuer à la maîtrise de capacités industrielles et technologiquescohérentes

Les études de défense, qu’il s’agisse des études opérationnelles et technico-opérationnelles (EOTO) ou des étudesamont (EA), contribuent au développement des nouvelles capacités opérationnelles dont auront besoin les forcesarmées dans le futur.

Les EOTO éclairent sur le choix des systèmes de forces futurs en termes d’équipements ou d’emplois. Elles permettentd’orienter et de structurer les études amont sur le volet technologique et les programmes à venir réalisés au titre duprogramme 146 « Équipement des forces ».

Les études à engager en 2017 permettront de consolider les orientations issues du Livre blanc sur la défense et lasécurité nationale (LBDSN) de 2013, qui ont été traduites dans la loi de programmation militaire (LPM) 2014 – 2019, etde prendre en compte les priorités fixées par la loi du 28 juillet 2015 portant actualisation de la LPM sur 2015 – 2019.

Les études amont sont des recherches et études appliquées rattachées à la satisfaction d’un besoin militaire prévisible.Elles contribuent à constituer, maîtriser, entretenir ou à développer la base industrielle et technologique de défenseainsi que l’expertise technique de l’État nécessaires à la réalisation des opérations d’armement.

La dotation prévue pour 2017, conforme à la trajectoire LPM actualisée, permet de maintenir sur la période2014 – 2019 une enveloppe moyenne annuelle de 0,73 milliards d’euros.

En cohérence avec les priorités du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et de la loi de programmationmilitaire 2014 – 2019, les orientations pour les travaux de science, recherche, technologie et innovation (S&T) sur cettepériode ont été définies et approuvées par le ministre de la défense au premier semestre 2014, puis mises à jour sur lapériode 2016 – 2021 et approuvées par le ministre au premier semestre 2016.

Outre la mise en œuvre d’une démarche de priorisation des technologies, de développement de partenariats avec lesacteurs de la recherche et de l’innovation, et la recherche de coopération adaptée aux enjeux, la recherche de continuité dela chaîne de l’innovation de défense marque ces nouvelles orientations. Elle se concrétise notamment par la création deprojets de démonstration technologique qui, en aval de la chaîne d’innovation, doivent permettre de structurer, d’intégrer etd’éprouver, dans un environnement proche des conditions opérationnelles, les architectures et les technologies. Ils sontjugés indispensables à la préservation des compétences (notamment d’ingénierie système et de maîtrise d’œuvre) et sontl’occasion de fédérer les acteurs scientifiques, industriels et étatiques, – nationaux ou européens –, autour de projetscommuns ambitieux.

Ainsi, la hausse des engagements en 2017 concerne particulièrement les agrégats « Information et renseignement » et« Aéronautique et missiles » en lien avec les priorités ministérielles accordées au renseignement militaire, à lasurveillance et à la cybersécurité, d’une part, au lancement prévu de la prochaine phase du projet de démonstrateur dedrone de combat en coopération franco-britannique, d’autre part.

Cette phase succède ainsi :

- à celle qui, initiée en novembre 2015, a permis de sélectionner conjointement une forme en plan pour le dronede combat et un type de motorisation ;

- à celle qui, poursuivie en 2016, est maintenant consacrée à l’analyse et à la comparaison de différentscompromis techniques (par exemple la taille de soute, la longueur de tuyère) pour permettre une convergencefranco-britannique sur un unique concept au-delà de la phase de faisabilité. La clôture des activités relatives àcette phase de faisabilité est prévue début 2017.

Le passage à une nouvelle phase, en 2017, doit permettre de préparer le développement de démonstrateurs d’ici à2025, conformément à la volonté commune entérinée lors du sommet d’Amiens du 3 mars 2016.

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6 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Renforcer une démarche prospective européenne en matière de sécurité et de défense en promouvant une démarche prospective commune

INDICATEUR 1.1 Taux de coopération européenne en matière de prospective, de recherche et de technologie

OBJECTIF 2 Améliorer le niveau de sécurité des forces et du patrimoine industriel et économique lié à la défense (DPSD)

INDICATEUR 2.1 Taux d'avis émis dans les délais prescrits

INDICATEUR 2.2 Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits

OBJECTIF 3 Développer les capacités scientifiques technologiques et industrielles nécessaires à ladéfense

INDICATEUR 3.1 Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense

OBJECTIF 4 Contribuer à l'autorisation et au contrôle des transferts des biens et technologies sensibles

INDICATEUR 4.1 Délai de traitement des dossiers d'exportation de matériels de guerre

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Environnement et prospective de la politique de défense

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 144

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Le dispositif de performance du programme « Environnement et prospective de la politique de défense », composé dequatre objectifs et cinq indicateurs, est reconduit au PAP 2017.

OBJECTIF N° 1

Renforcer une démarche prospective européenne en matière de sécurité et de défense en promouvant une démarche prospective commune

La prospective constitue l’élément fédérateur des différentes actions réunies au sein du programme. Elle concerneautant l’analyse stratégique (prospective géostratégique et géopolitique) que l’élaboration des systèmes de forces(prospective technico-opérationnelle) ou la définition des capacités technologiques et industrielles nécessaires à l’outildéfense (prospective technologique).

INDICATEUR 1.1

Taux de coopération européenne en matière de prospective, de recherche et de technologie (du point de vue du citoyen)

Unité 2014 Réalisation

2015 Réalisation

2016 Prévision PAP

2016

2016 Prévisionactualisée

2017 Prévision

2017 Cible

Taux de coopération européenne en matièrede recherche et de technologie (études amont et subventions aux organismes de recherche)

% 13,9 14,4 15 15 15 15

Précisions méthodologiques

Source des données : DGA/DS.

Mode de calcul :

L’indicateur permet d’identifier la part des coopérations dans le cadre des études amont contractualisées et des subventions aux organismes derecherche qui réalisent des activités de recherche et de technologie de défense. Il correspond au rapport entre :

- la somme des contributions financières françaises définies dans les arrangements techniques bilatéraux ou multilatéraux, ramenée à leurflux annuel ;

- le paiement annuel complet du périmètre considéré (études amont, organismes de recherche).

L’indicateur est établi une fois par an par la DGA/DS : il est d’autant plus élevé que la France a pu développer des programmes de recherche ettechnologie (R&T) de défense et de sécurité avec ses partenaires européens (dans un cadre bilatéral ou à travers l’agence européenne de défense).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’indicateur relatif aux études amont est le reflet de la convergence des intérêts et des contraintes de la France et dechacun de ses partenaires européens :

- par l’anticipation et l’adaptation aux besoins capacitaires et aux programmes d’armement ;

- par le maintien de la base industrielle et technologique de défense (BITD) nationale pour les technologies desouveraineté ;

- par le développement d’une base industrielle et technologique de défense européenne.

Pour 2017, le taux de prévision est fixé à 15 % (valeur identique à la cible 2017).

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8 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 2

Améliorer le niveau de sécurité des forces et du patrimoine industriel et économique lié à la défense (DPSD)

S’inscrivant dans le double contexte de la mise en œuvre du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013et de la réforme du ministère de la défense, la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) arationalisé son fonctionnement et son dispositif territorial afin d’améliorer la qualité du service rendu en l’adaptant auxmissions prioritaires relevant de la contre-ingérence.

La contre-ingérence a pour objectif de déceler et neutraliser toute menace contre la sécurité résultant des activités desservices de renseignement, d’organisations ou d’agents se livrant à l’espionnage, au sabotage, à la subversion, auterrorisme ou au crime organisé.

Dans ce cadre, la mission de contre-ingérence de la DPSD repose sur deux activités complémentaires : l’acquisition derenseignement de sécurité et l’application de mesures de protection dans le but d’assurer et de maintenir au meilleurniveau la sécurité des forces et des acteurs industriels liés à la défense. Son action s’exerce de manière uniquementpréventive.

INDICATEUR 2.1

Taux d'avis émis dans les délais prescrits (du point de vue du citoyen)

Unité 2014 Réalisation

2015 Réalisation

2016 Prévision PAP

2016

2016 Prévisionactualisée

2017 Prévision

2017 Cible

Taux d'avis émis dans les délais prescrits % 96 77,7 94 80 80 98

Précisions méthodologiques

Cet indicateur de la performance de la chaîne « habilitation » de la DPSD est élaboré sur une période annuelle.

L’indicateur, représentatif de la fonction « habilitation », agglomère des procédures d’habilitations très différentes dans leur fonction, leur volume et lacharge de travail représentée (Contrôle élémentaire / Confidentiel défense / Secret défense / Très secret défense). Les niveaux d’habilitation Contrôleélémentaire et Confidentiel défense nécessitent un délai d’enquête d’une durée de deux mois ; ils représentent en volume la majeure partie des avisémis. Les niveaux de classification Secret défense et Très secret défense nécessitent une enquête plus approfondie d’une durée de trois mois.

Pour mesurer de manière plus précise la tendance, la DPSD tient compte des délais réglementaires effectifs.

Le niveau d’habilitation nécessaire pour occuper chaque poste de travail est défini précisément et le renouvellement de l’habilitation du personnel estpériodique en fonction du niveau d’habilitation.

Les procédures d’habilitation font l’objet de dispositions réglementaires précises et contraignantes qui prennent en compte, par exemple, les directivesde l’OTAN dans ce domaine.

Source des données : DPSD.

Mode de calcul :

Numérateur : nombre d’avis de sécurité émis dans les délais prescrits dans la période considérée.

Dénominateur : nombre total d’avis émis dans cette même période.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les efforts consacrés à l’optimisation de la chaîne d’acquisition et d’exploitation du renseignement de sécurité ontpermis, les années précédentes, à cet indicateur d’atteindre un taux élevé (réalisation 2014 à 96 %).

Cependant, cet indicateur est aussi le reflet du travail global de la fonction « habilitation » de la DPSD. Lesévénements de 2015 ont engendré un accroissement très significatif des demandes d’habilitation dont la prise encompte nécessairement graduelle s’est traduite par une baisse importante du taux d’avis émis dans les délaisprescrits.

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PLF 2017 9

Environnement et prospective de la politique de défense

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 144

Les effets des mesures prises pour assurer le traitement de ce volume supplémentaire d’activité (renforcement deseffectifs et optimisation des processus) s’inscrivent dans la durée. Pour le PLF 2017, la prévision est actualisée etreconduite à 80 %.

INDICATEUR 2.2

Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits (du point de vue du citoyen)

Unité 2014 Réalisation

2015 Réalisation

2016 Prévision PAP

2016

2016 Prévisionactualisée

2017 Prévision

2017 Cible

Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits

% 93 96 97 96 96 98

Précisions méthodologiques

Les inspections conduites par la DPSD permettent de s’assurer que les sites sensibles pour la défense sont maintenus au meilleur niveau de sécurité.

Le catalogue de sites ainsi que les périodicités des inspections sont des données sensibles qui ne peuvent figurer directement dans un document àvocation publique.

Source des données : DPSD.

Mode de calcul :

Numérateur : nombre de sites et d’entreprises inspectés dans la période considérée figurant dans la programmation annuelle.

Dénominateur : nombre total de sites et de sociétés titulaires de marchés classés de défense à périodicité de contrôle échue dans la même période.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La sécurité des sites militaires sensibles et industriels liés à la défense est assurée par les inspections sur sites.

L’amélioration de la performance de la DPSD dans ce domaine repose à la fois sur l’adaptation du plan d’inspection etla disponibilité des inspecteurs en charge, tant en recrutement qu’en formation.

La tendance devrait se poursuivre avec une stabilisation par rapport à la réalisation 2015 et aux perspectives 2016,aussi la prévision actualisée est revue à 96 % et reconduite pour 2017.

OBJECTIF N° 3

Développer les capacités scientifiques technologiques et industrielles nécessaires à la défense

L’autonomie stratégique est un objectif majeur de la politique de défense. Elle suppose de disposer, en France et enEurope, d’une base industrielle et technologique de défense (BITD) adéquate soutenant le tissu des PME/PMI, et d’undispositif de formation stimulant les échanges au niveau européen. L’objectif porte sur cette composante scientifique,technologique et industrielle de l’autonomie stratégique. Son choix correspond à l’articulation entre trois moyensd’actions complémentaires consistant à :

- développer les capacités par la conduite d’études et de recherches confiées à l’industrie et aux organismes derecherche étatiques ;

- mettre en œuvre les leviers d’actions sur le tissu industriel dont dispose la défense de manière directe ;

- former des ingénieurs dans les écoles sous tutelle de la direction générale de l’armement (DGA).

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10 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

INDICATEUR 3.1

Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense (du point de vue du citoyen)

Unité 2014 Réalisation

2015 Réalisation

2016 Prévision PAP

2016

2016 Prévisionactualisée

2017 Prévision

2017 Cible

Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense

% 67 83 80 80 80 80

Précisions méthodologiques

Cet indicateur mesure le taux de progression des technologies nécessaires à la défense et dont la maturation est financée au moyen des étudesamont.

L’indicateur mesure la performance annuelle dans l’acquisition de ces technologies, sur la base d’un échantillonnage des différents domainestechnologiques investigués (agrégats de science, recherche, technologie et innovation (S&T)). Les jalons des feuilles de route d’acquisition de cestechnologies sont des étapes clés dans la progression technologique et sont exprimés en TRL ( Technology Readiness Level) permettant de situer leniveau de maturité de la technologie sur une échelle allant de 1 à 7 ; le niveau 7 correspondant à une maturité suffisante pour une prise en compteéventuelle dans un programme d’armement.

Source des données : DGA / DS.

Mode de calcul :

L’indicateur mesure chaque année la somme pondérée des augmentations de TRL démontrées par le franchissement de jalons effectivement atteintsdans l’année, rapportée à la même quantité calculée sur les jalons prévus.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

En cohérence avec les priorités du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et de la loi deprogrammation militaire 2014-2019 actualisée, un niveau d’ambition a été défini pour chaque domaine technologique. Ilse traduit par l’acquisition des technologies pour lesquelles une autonomie nationale totale ou partielle est requise.

La prévision fixée pour 2017 (80 %) prend en compte le fait que les études amont ont pour vocation d’explorer desvoies technologiques a priori prometteuses, tout en sachant que certaines d’entre elles n’aboutiront pas ounécessiteront un délai de maturation supérieur à la prévision initiale. Cette cible résulte dès lors d’un compromis entreune ambition importante et une exploration raisonnée d’innovations risquées mais à fort potentiel.

OBJECTIF N° 4

Contribuer à l'autorisation et au contrôle des transferts des biens et technologies sensibles

Le contrôle des transferts des biens et des technologies sensibles est un enjeu essentiel pour prévenir la proliférationdes armes et des technologies pouvant menacer la sécurité des forces déployées françaises et alliées. Toutefois, cecontrôle doit être suffisamment performant afin que les entreprises françaises puissent concourir aux marchésd’armement dans certains pays.

INDICATEUR 4.1

Délai de traitement des dossiers d'exportation de matériels de guerre (du point de vue de l'usager)

Unité 2014 Réalisation

2015 Réalisation

2016 Prévision PAP

2016

2016 Prévisionactualisée

2017 Prévision

2017 Cible

Délai moyen d’instruction "Défense" des demandes de licence

nbre de jours 24 22 20 20 20 20

Précisions méthodologiques

Source des données : DGA/DI. Les données contribuant à la mesure de l’indicateur sont produites par le SI SIGALE.

Mode de calcul : cet indicateur mesure le délai écoulé entre la date à laquelle une demande de licence est déclarée « recevable » et la dated’achèvement de l’instruction de cette demande par le ministère de la défense.

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PLF 2017 11

Environnement et prospective de la politique de défense

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 144

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’indicateur est intégré au nouveau système d’information SIGALE. Ce système permet de traiter les nouvelleslicences d’exportation suite à la transposition de la directive européenne sur les transferts intracommunautaires de juin2009. Ce texte a entraîné une réforme globale du système de contrôle des transferts de biens de défense et desmatériels de guerre et matériels assimilés (loi n° 2011-702 du 22 juin 2011 relative au contrôle des importations et desexportations de matériels de guerre et de matériels assimilés, à la simplification des transferts des produits liés à ladéfense dans l’Union européenne et aux marchés de défense et de sécurité).

L’entrée en service de SIGALE est intervenue mi-2014. Une fois la recevabilité acquise, le délai de traitement« défense » a été fixé à 20 jours par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Cettevaleur cible est donc reprise pour la prévision 2017.

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12 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2017 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2017 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Total FDC et ADPattendus

03 – Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France

158 238 792 165 830 324 324 069 116 87 908

03.31 – Renseignement extérieur 148 760 083 161 772 418 310 532 501 70 000

03.32 – Renseignement de sécurité de défense

9 478 709 4 057 906 13 536 615 17 908

07 – Prospective de défense 1 140 699 318 22 902 567 300 000 1 163 901 885

07.01 – Analyse stratégique 4 205 741 362 567 4 568 308

07.02 – Prospective des systèmes de forces 21 315 050 21 315 050

07.03 – Etudes amont 853 940 000 2 800 000 856 740 000

07.04 – Gestion des moyens et subventions 261 238 527 19 740 000 300 000 281 278 527

08 – Relations internationales et diplomatie de défense

9 014 206 34 780 235 43 794 441

Total 1 307 952 316 165 830 324 57 682 802 300 000 1 531 765 442 87 908

2017 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Total FDC et ADPattendus

03 – Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France

139 619 851 117 649 265 100 000 257 369 116 87 908

03.31 – Renseignement extérieur 130 141 142 113 591 359 100 000 243 832 501 70 000

03.32 – Renseignement de sécurité de défense

9 478 709 4 057 906 13 536 615 17 908

07 – Prospective de défense 1 006 026 774 22 902 567 5 850 000 1 034 779 341

07.01 – Analyse stratégique 5 839 074 362 567 6 201 641

07.02 – Prospective des systèmes de forces 21 315 050 21 315 050

07.03 – Etudes amont 717 634 123 2 800 000 720 434 123

07.04 – Gestion des moyens et subventions 261 238 527 19 740 000 5 850 000 286 828 527

08 – Relations internationales et diplomatie de défense

9 014 206 34 780 235 43 794 441

Total 1 154 660 831 117 649 265 57 782 802 5 850 000 1 335 942 898 87 908

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PLF 2017 13

Environnement et prospective de la politique de défense

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 144

2016 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2016 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Total FDC et ADPprévus

03 – Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France

147 956 304 114 454 467 100 000 262 510 771 87 600

03.31 – Renseignement extérieur 139 410 508 110 749 567 100 000 250 260 075 70 000

03.32 – Renseignement de sécurité de défense

8 545 796 3 704 900 12 250 696 17 600

07 – Prospective de défense 960 281 624 23 407 700 8 750 000 992 439 324

07.01 – Analyse stratégique 9 400 237 383 700 9 783 937

07.02 – Prospective des systèmes de forces 20 956 921 20 956 921

07.03 – Etudes amont 676 716 000 3 284 000 680 000 000

07.04 – Gestion des moyens et subventions 253 208 466 19 740 000 8 750 000 281 698 466

08 – Relations internationales et diplomatie de défense

7 611 312 33 148 435 40 759 747

Total 1 115 849 240 114 454 467 56 656 135 8 750 000 1 295 709 842 87 600

2016 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Total FDC et ADPprévus

03 – Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France

136 969 924 103 740 846 100 000 240 810 770 87 600

03.31 – Renseignement extérieur 129 706 633 100 953 442 100 000 230 760 075 70 000

03.32 – Renseignement de sécurité de défense

7 263 291 2 787 404 10 050 695 17 600

07 – Prospective de défense 983 111 499 23 407 700 3 200 000 1 009 719 199

07.01 – Analyse stratégique 5 700 237 383 700 6 083 937

07.02 – Prospective des systèmes de forces 20 956 921 20 956 921

07.03 – Etudes amont 703 245 875 3 284 000 706 529 875

07.04 – Gestion des moyens et subventions 253 208 466 19 740 000 3 200 000 276 148 466

08 – Relations internationales et diplomatie de défense

7 611 312 33 148 435 40 759 747

Total 1 127 692 735 103 740 846 56 656 135 3 200 000 1 291 289 716 87 600

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14 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFIpour 2016

Demandéespour 2017

Ouverts en LFI pour 2016

Demandéspour 2017

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 1 115 849 240 1 307 952 316 1 127 692 735 1 154 660 831

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 862 640 774 1 046 713 789 874 484 269 893 422 304

Subventions pour charges de service public 253 208 466 261 238 527 253 208 466 261 238 527

Titre 5 – Dépenses d’investissement 114 454 467 165 830 324 103 740 846 117 649 265

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 107 374 467 153 995 629 100 160 846 103 852 940

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 7 080 000 11 834 695 3 580 000 13 796 325

Titre 6 – Dépenses d’intervention 56 656 135 57 682 802 56 656 135 57 782 802

Transferts aux entreprises 3 103 700 3 110 235 3 103 700 3 110 235

Transferts aux autres collectivités 53 552 435 54 572 567 53 552 435 54 672 567

Titre 7 – Dépenses d’opérations financières 8 750 000 300 000 3 200 000 5 850 000

Dotations en fonds propres 8 750 000 300 000 3 200 000 5 850 000

Total hors FDC et ADP prévus 1 295 709 842 1 531 765 442 1 291 289 716 1 335 942 898

FDC et ADP prévus 87 600 87 908 87 600 87 908

Total y.c. FDC et ADP prévus 1 295 797 442 1 531 853 350 1 291 377 316 1 336 030 806

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PLF 2017 15

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total

03 – Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France

324 069 116 324 069 116 257 369 116 257 369 116

03-31 – Renseignement extérieur 310 532 501 310 532 501 243 832 501 243 832 501

03-32 – Renseignement de sécurité de défense 13 536 615 13 536 615 13 536 615 13 536 615

07 – Prospective de défense 1 163 901 885 1 163 901 885 1 034 779 341 1 034 779 341

07-01 – Analyse stratégique 4 568 308 4 568 308 6 201 641 6 201 641

07-02 – Prospective des systèmes de forces 21 315 050 21 315 050 21 315 050 21 315 050

07-03 – Etudes amont 856 740 000 856 740 000 720 434 123 720 434 123

07-04 – Gestion des moyens et subventions 281 278 527 281 278 527 286 828 527 286 828 527

08 – Relations internationales et diplomatie de défense

43 794 441 43 794 441 43 794 441 43 794 441

Total 1 531 765 442 1 531 765 442 1 335 942 898 1 335 942 898

ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE DU PROGRAMME

SYNTHESE PAR OS ET PAR TITRE (EN M€)

Répartition des crédits par OS - AE 2017 Répartition des crédits par OS - CP 2017

OS Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total

Activités opérationnelles 13,41 - 13,41 13,41 - - - 13,41

Fonctionnement et activités spécifiques

300,99 - 51,41 0,30 352,70 300,99 - 51,41 5,85 358,25

Prospective et préparation de l'avenir

754,72 - 6,27 - 760,99 574,79 - 6,27 - 581,06

Renseignement 114,09 165,83 - - 279,92 95,47 117,65 0,10 - 213,22

Dissuasion 124,74 - 124,74 170,00 - - - 170,00

Total 1 307,95 165,83 57,68 0,30 1 531,77 1 154,66 117,65 57,78 5,85 1 335,94

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16 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉCHÉANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIÉS AUX ENGAGEMENTS AU TITRE DES EXERCICES ANTERIEURS À 2017 ET AU TITRE DE 2017 – PERIMÈTRE HORS T2 (M€)

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PLF 2017 17

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

TABLEAU DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT SUR TRANCHES FONCTIONNELLES (EN M€)

OSAEANE fin

2016AE affectées

2017Total AE

Engagement2017

Renseignement - 90,00 90,00 37,00

Total - 90,00 90,00 37,00

TABLEAU DES FDC-ADP (EN €)

Prévisions de crédits2017

OS AE CP

Renseignement 87 908 87 908

Total 87 908 87 908

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

MESURES DE TRANSFERTS

Crédits Emplois

T2 hors CASPensions

T2 CASPensions

Total T2 Hors T2AE

Hors T2CP

TotalAE

TotalCP

ETPTministériels

ETPTHors État

Transferts entrants

Transferts sortants -430 358 -430 358 -430 358 -430 358

Solde des transferts -430 358 -430 358 -430 358 -430 358

CONTRATS DE PROJETS ÉTAT-RÉGION (CPER)

Génération CPER 2015-2020

Action / Opérateur CPER 2015-2020 (rappel du montant

initial)

AE engagéesau 31/12/2016

CP réalisésau 31/12/2016

AE demandéespour 2017

CP demandéspour 2017

CP sur engage-ments à couvrir

après 2017

07 – Prospective de défense 21 120 000 6 150 000 650 000 5 500 000

Opérations stratégiques Eng 2016 Eng 2017 2016 2017 2018 2019 >2019 Total

Activités opérationnelles 0,17 0,17 - - - - 0,17

9,03 8,87 0,16 - - - 9,03 13,41 13,25 0,16 - - 13,41

8,24 7,59 0,65 - - - 8,24 365,42 352,46 12,96 - - - 365,42

352,70 344,64 8,06 - - 352,70 906,89 431,35 267,78 98,40 35,86 73,50 906,89

476,87 90,12 172,69 115,81 65,29 32,95 476,87 760,99 140,59 264,61 201,54 154,26 760,99

Renseignement 165,93 129,26 29,95 6,72 - - 165,93

225,04 88,62 136,42 - - - 225,04 227,01 46,94 180,07 - - 227,01

Dissuasion 349,30 220,78 82,75 29,57 13,78 2,43 349,30

174,65 46,22 59,07 42,83 22,37 4,17 174,65 124,74 28,19 53,64 32,53 10,38 124,74

Total 799,87 371,38 277,68 Somme Eng. Somme des paiements

RàP à fin 2015

Fonctionnement et activités spécifiques

Prospective et préparation de l'avenir

1 430,53 1 251,00 1 478,85 1 375,44 1 336,03 4 160,39 4 160,39 4 160,39

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18 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2017CP

PLF 2017

ENSTA Bretagne - Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (P144) 15 723 15 723

Subventions pour charges de service public 15 423 15 423

Dotations en fonds propres 300 300

Transferts 0 0

ENSTA ParisTech - Ecole nationale supérieure de techniques avancées ParisTech (P144) 17 137 17 137

Subventions pour charges de service public 17 137 17 137

Dotations en fonds propres 0 0

Transferts 0 0

ISAE - Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (P144) 34 067 39 617

Subventions pour charges de service public 34 067 34 067

Dotations en fonds propres 0 5 550

Transferts 0 0

ONERA - Office national d'études et de recherches aérospatiales (P144) 104 665 104 665

Subventions pour charges de service public 104 665 104 665

Dotations en fonds propres 0 0

Transferts 0 0

X - Ecole polytechnique (P144) 89 947 89 947

Subventions pour charges de service public 89 947 89 947

Dotations en fonds propres 0 0

Transferts 0 0

Total 261 539 267 089

Total des subventions pour charges de service public 261 239 261 239

Total des dotations en fonds propres 300 5 850

Total des transferts 0 0

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PLF 2017 19

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2016

Engagements sur annéesantérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2015

(RAP 2015)

Engagements sur annéesantérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2015 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2015

AE LFI 2016 + reports 2015 vers 2016 +prévision de FDC et ADP +décret n°2016-732 du 2 juin2016 portant ouverture et

annulation de crédits à titred’avance

CP LFI 2016 + reports 2015 vers 2016

+ prévision de FDC et ADP + décret n°2016-732 du 2 juin

2016 portant ouverture etannulation de crédits à titre

d’avance

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2016

1 486 985 311 1 296 072 677 1 291 377 316 1 480 891 580

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2017 CP 2018 CP 2019 CP au-delà de 2019

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2016

CP demandés sur AE antérieures à 2017

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2018 sur AE antérieures à 2017

Estimation des CP 2019 sur AE antérieures à 2017

Estimation des CP au-delà de 2019

sur AE antérieures à 2017

1 480 891 580 762 421 479

0

293 330 502 137 307 562 287 832 037

AE nouvellespour 2017

AE PLF / AEFDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2017

CP PLF / CPFDC et ADP

Estimation des CP 2018 sur AE nouvelles en 2017

Estimation des CP 2019 sur AE nouvelles en 2017

Estimation des CP au-delà de 2019

sur AE nouvelles en 2017

1 531 765 442

87 908

573 521 419

87 908

506 534 629 234 070 054 217 639 340

Totaux 1 336 030 806 799 865 131 371 377 616 505 471 377

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2017

CP 2017 demandés sur AEnouvelles en 2017 / AE 2017

CP 2018 sur AE nouvelles en 2017 / AE 2017

CP 2019 sur AE nouvelles en 2017 / AE 2017

CP au-delà de 2019 sur AEnouvelles en 2017 / AE 2017

37,4 % 33,1 % 15,3 % 14,2 %

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20 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 03 21,2 %

Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 324 069 116 324 069 116 87 908

Crédits de paiement 257 369 116 257 369 116 87 908

SYNTHESE PAR OS ET PAR TITRE (M€)

AE CP

OS Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total

Activités opérationnelles 10,50 - - - 10,50 10,50 - - - 10,50

Fonctionnement et activités spécifiques 33,65 - - - 33,65 33,65 - - - 33,65

Renseignement 114,09 165,83 - - 279,92 95,47 117,65 0,10 - 213,22

Total 158,24 165,83 - - 324,07 139,62 117,65 0,10 - 257,37

TABLEAU DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT SUR TRANCHES FONCTIONNELLES (EN M€)

Niveau Description Total AE

OB Appui au renseignement - 63,00 63,00 10,00 OB Renseignement - 27,00 27,00 27,00

Total - 90,00 90,00 37,00

AEANE fin 2016

AE affectées 2017

Engagement 2017

ÉCHÉANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIÉS AUX ENGAGEMENTS (M€)

Engagements Paiements

Opérations stratégiques Eng 2016 Eng 2017 2016 2017 2018 2019 >2019 Total

Activités opérationnelles 0,16 0,16 - - - - 0,16

6,17 6,02 0,15 - - - 6,17 10,50 10,35 0,15 - - 10,50

8,11 7,46 0,65 - - - 8,11 31,66 24,38 7,28 - - - 31,66

33,65 25,71 7,93 - - 33,65

Renseignement 165,93 129,26 29,95 6,72 - - 165,93

225,04 88,62 136,42 - - - 225,04 227,01 46,94 180,07 - - 227,01

Total 174,21 262,87 271,16 255,90 257,46 194,87 - - 708,24 Somme Eng. 708,24 Somme des paiements 708,24

RàP à fin 2015

Fonctionnement et activités spécifiques

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PLF 2017 21

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 158 238 792 139 619 851

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 158 238 792 139 619 851

Dépenses d'investissement 165 830 324 117 649 265

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 153 995 629 103 852 940

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 11 834 695 13 796 325

Dépenses d'intervention 100 000

Transferts aux autres collectivités 100 000

Total 324 069 116 257 369 116

SOUS-ACTION N° 03-31

Renseignement extérieur

CONTENU DE LA SOUS-ACTION

La direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), dont les missions sont définies par les articles D -3126-2 etD-3126-3 du code de la défense, est le service de renseignement extérieur de la France. Son champ de compétenceest global, puisqu’il couvre à la fois les dimensions sécuritaire, politique et économique des enjeux internationaux. Elleest chargée d’apporter une aide à la décision gouvernementale dans ces différents domaines et de contribuer à la luttecontre les menaces pesant sur la sécurité nationale. La DGSE, qui détient le monopole de l’action clandestine àl’étranger, a donc une double mission de renseignement et d’action. À ce titre, elle assure l’analyse, la synthèse et ladiffusion des renseignements qu’elle recueille, par ses moyens propres ou auprès de partenaires étrangers.

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE

Conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, qui a conforté la prioritéaccordée au renforcement des capacités techniques de recueil et d’exploitation du renseignement et des moyenshumains dédié à cette fonction, la DGSE poursuit la montée en puissance de ses dispositifs au bénéfice de l’ensemblede la communauté du renseignement. Cette tendance est renforcée par le contexte international, caractérisé par lagravité et la diversification des menaces à l’encontre des intérêts français à travers le monde.

Elle se traduit par la poursuite d’une politique immobilière ambitieuse, avec deux nouvelles opérations d’envergure,nécessaires pour accompagner la croissance des effectifs du service dont les emprises sont saturées, d’une part, et ledéveloppement des capacités de collecte et de traitement du renseignement en vue d’améliorer l’évaluation desmenaces et de fournir aux autorités gouvernementales le meilleur niveau d’aide à la décision, d’autre part.

En parallèle, la DGSE maintient ses efforts de rationalisation entamés depuis plusieurs années, afin de maîtriser sesdépenses en dépit de l’augmentation conjuguée des effectifs et des surfaces occupées.

DEPENSES DE L’AGREGAT FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement des programmes de la mission défense sont réparties entre deux opérationsstratégiques : « Activités opérationnelles » (AOP) et « Fonctionnement et activités spécifiques » (FAS), dont le contenuest développé ci-dessous.

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22 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

1. Description :

L’OS AOP englobe le périmètre des crédits de fonctionnement liés à l’alimentation et aux frais de déplacement despersonnels (indemnités de missions).

L’OS FAS supporte les dépenses de fonctionnement courant liées aux soutiens des personnels (frais de formation,d’habillement, de documentation, d’équipement informatique, etc.) et des structures (dépenses afférentes aufonctionnement des bâtiments tertiaires et des installations techniques, frais d’entretien et de conservation du domaine,de télécommunications non opérationnelles, etc.) Par ailleurs, cette enveloppe couvre également certaines dépensesspécifiques au ministère, comme les frais de changement de résidence.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

3. Commentaires

OS AOP

La progression des dépenses de l’OS AOP, à hauteur de + 25,4 % (soit + 2,03 M€) par rapport au PLF 2016, tientessentiellement à l’accroissement des missions. Il s’agit d’une tendance structurelle, encore renforcée dans le contextepost attentats de 2015.

L’essentiel de cette progression est ainsi portée par l’OB « Déplacements et transports » (+ 2,02 M€ par rapport auPLF 2016). Elle reflète, d’une part, la hausse réglementaire des indemnités et, d’autre part, l’augmentation desmissions dans les zones de crise.

OS FAS

La hausse de l’OS FAS de 4,7 % (+ 1,39 M€) par rapport au PLF 2016 est directement liée la poursuite de laprogression des effectifs du service ainsi qu’au renforcement de sa présence à l’étranger.

Elle tient ainsi, d’une part, à la progression de l’OB « Fonctionnement courant » (+ 15 %) qui couvre les dépenses desoutien des personnels (équipements bureautiques, parc informatique, dépenses de télécoms, matériels de bureau,etc.).

L’impact budgétaire reste toutefois maîtrisé grâce à la politique de rationalisation des dépenses, qui se poursuit enparallèle sur l’ensemble du périmètre de fonctionnement (soutien des personnels comme des structures).

Elle reflète, d’autre part, une progression des frais de changement de résidence (+ 8 %), rattachés à l’OB « Mobilitédes personnels » en raison de l’accroissement des besoins opérationnels du service.

OS OBPrévisions de crédits

Unité d'œuvre Volume AE CP

AOPAlimentation Nombre de repas - ND

Déplacements et transports - ND

Sous-total AOP

FAS

Mobilité des personnels ND ND ND

Fonctionnement courant Effectifs soutenus

Soutien courant des structures m² SHON 104

Soutien des ressources humaines ND ND NDSous-total FAS

Total agrégat Fonctionnement

Ratio(en CP)

193 529 193 529

9 854 855 9 854 855 Nombre de jours de

déplacement 10 048 384 10 048 384

3 727 557 3 727 557

8 675 873 8 675 873 5 460 1 589

16 957 237 16 957 237 163 601

1 832 689 1 832 689 31 193 356 31 193 356

41 241 740 41 241 740

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PLF 2017 23

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : RENSEIGNEMENT

1. Description :

L’OS « Renseignement » reflète la programmation des investissements et des dépenses opérationnelles de la DGSE.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Globalement, sur l’OS « Renseignement », les dotations en AE augmentent de 35 % par rapport au PLF 2016 et de27 % en tenant compte de l’amendement adopté en fin 2015 en première réponse suite aux attentats de 2015 (àhauteur de 13 M€). Les prévisions de paiement augmentent, quant à elles, de 5 %.

La progression des autorisations d’engagement s’explique principalement par deux nouvelles opérations immobilièresd’envergure nécessaires pour accompagner la croissance des effectifs du service. Elles donneront lieu à desaffectations sur deux nouvelles tranches fonctionnelles à hauteur, au total, de 60 M€.

Parallèlement aux chantiers d’infrastructure, le service poursuit le déploiement de ses capacités techniques de recueilet d’analyse du renseignement, dans un contexte marqué par la diversification et l’aggravation des menaces, d’unepart, et un environnement technologique en constante mutation, d’autre part.

2.2 - Tableau des Autorisations d’Engagements sur Tranches Fonctionnelles (en M€)

Comme indiqué supra, deux nouvelles TF sont portées par l’OB « Appui au renseignement » représentant 60 M€. Parailleurs, une affectation complémentaire de 3 M€ est effectuée au titre de la poursuite d’une opération d’infrastructure.

À titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabudgétaires par opération budgétaire est la suivante :

Niveau Description Total AEOB Appui au renseignement 0 63,00 63,00 10,00OB Renseignement 0 27,00 27,00 27,00

Total 0 90,00 90,00 37,00

AEANE fin 2016

AE affectées 2017

Engagement 2017

Prévisions de crédits 2017Niveau Description AE CP

OB Appui au renseignementTotal

70 000  70 000 70 000  70 000 

Niveau DescriptionPrévision de crédits 2017

Unité d'œuvreAE HTF AE affectées sur TF Total AE CP

OB Appui au renseignement ND OB Renseignement ND

Total

91 000 761 63 000 000 154 000 761 100 939 615 88 290 000 27 000 000 115 290 000 101 651 146

179 290 761 90 000 000 269 290 761 202 590 761

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24 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SOUS-ACTION N° 03-32

Renseignement de sécurité de défense

CONTENU DE LA SOUS-ACTION

Cette sous-action couvre la sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles dedéfense, missions assurées par la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), service derenseignement, qui œuvre auprès des forces armées stationnées ou déployées en opérations, et auprès desentreprises liées par contrat à la défense.

Agissant essentiellement dans un cadre préventif, la DPSD recueille, analyse et diffuse aux autorités du ministère desrenseignements relatifs aux menaces potentielles contre les intérêts de la défense.

La DPSD apporte sa contribution au besoin de renseignement défini dans le plan national d’orientation durenseignement (PNOR) validé par le Président de la République.

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE

La dotation 2017 de la DPSD s’élève à 13,55 M€ en AE et en CP. Par rapport au PLF 2016, elle est en augmentationde 10 % en AE et de 35 % en CP.

Conformément aux dispositions de la loi n° 2015-912 du 24 juillet 2015 relative au renseignement qui a renforcé lesmissions des services de renseignement, la DPSD poursuit la montée en puissance capacitaire du service et laréalisation d’acquisition d’équipements nouveaux.

La DPSD a défini un plan stratégique qui repose sur trois axes d’effort :

- garantir un renseignement performant : un effort majeur sur le recrutement ; décloisonner et rapprocher lescompétences des mondes technique et de l’analyse.

- optimiser l’action dans le domaine de la protection par la montée en puissance des centres d’expertise.

- poursuivre la modernisation du service : développer le renseignement technique ; acquérir les moyens liés à lamise en œuvre de la loi sur le renseignement ; moderniser les systèmes d’information et de communication.

La sous-action n° 32 « Renseignement de sécurité et de défense » fait l’objet d’une mesure de transfert du programme212 « Soutien de la politique de défense » au PLF 2017 au titre du transfert de certaines missions d’habilitation,consécutif à la création du commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (+ 25 000 €).

DEPENSES DE L’AGREGAT FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement des programmes de la mission défense sont réparties entre deux opérationsstratégiques : « Activités opérationnelles » (AOP) et « Fonctionnement et activités spécifiques » (FAS), dont le contenuest développé ci-dessous.

1. Description :

L’OS AOP comprend les crédits de fonctionnement liés aux déplacements des personnels de la DPSD par voieaérienne.

L’OS FAS supporte des dépenses de fonctionnement courant directement liées à l’activité spécifique de la DPSD. Ellerassemble les crédits de formation et les crédits de communication et relations publiques couvrant les dépenses decommunication liées à la recherche ouverte du renseignement. Cette OS comprend également des dépenses defonctionnement du site de la direction centrale.

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PLF 2017 25

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

OS OBPrévisions de crédits 2017

Unité d'œuvre Volume AE CP

AOP Déplacements et transports Effectifs 346Sous-total AOP

FAS

Communication et relations publiques Effectifs 280Fonctionnement courant Effectifs soutenus 500Soutien courant des structures ND ND NDSoutien des matériels communs Effectifs 218Soutien des ressources humaines Nombre de jours de formation 283

Sous-total FASTotal agrégat Fonctionnement

Ratio(en CP)

452 760 452 760 1 307 452 760 452 760 366 590 366 590 1 307 653 356 653 356 1 307 596 750 596 750 285 000 285 000 1 307 551 880 551 880 1 950

2 453 576 2 453 576 2 906 336 2 906 336

3. Commentaires

OS AOP

Les dépenses de déplacement sont en augmentation de 0,19 M€ par rapport à 2016 (+ 74 %) en raison del’augmentation des effectifs, et de l’accroissement des missions effectuées à l’étranger et sur les théâtres desopérations extérieures (OPEX).

OS FAS

Cette OS enregistre une augmentation de 0,60 M€ par rapport au PLF 2016 (+ 32 %) qui s’explique principalement parla poursuite de la montée en puissance et de la réorganisation interne du service.

L’OB « Communication et relations publiques » est en hausse de 27 % par rapport au PLF 2016 (+ 0,08 M€). Cetteévolution reflète, notamment, l’accroissement des moyens dédiés à la recherche ouverte du renseignement.

L’OB « Fonctionnement courant » enregistre une augmentation de 22 % par rapport au PLF 2016 (+ 0,12 M€) en raisonnotamment de la progression des dépenses en mobiliers, armoires fortes et destructeurs.

La hausse de l’OB « Soutien courant des structures » de 33 % par rapport au PLF 2016 (+ 0,15 M€) est liée àl’intensification des dispositifs de sécurisation du site de la direction centrale (Fort de Vanves) et de la prise en chargefinancière de la maintenance qui en découle.

L’augmentation de l’OB « Soutien des matériels communs » de 51 % par rapport au PLF 2016 (+ 0,10 M€) correspondà un renforcement de la sécurisation et du chiffrement des réseaux de transmission et de télécommunication de laDPSD.

L’OB « Soutien des ressources humaines » connaît une augmentation de 42 % par rapport au PLF 2016 (+ 0,16 M€).Celle-ci s’explique par l’accroissement des effectifs et l’effort effectué au niveau de la formation des personnels.

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : RENSEIGNEMENT

1. Description :

La mission de la DPSD est de « renseigner pour protéger ». Elle se traduit par des actions de contre-ingérence auprofit de la sphère défense, comprenant le ministère de la défense et les entreprises en lien avec la défense. L’OS« Renseignement » finance les investissements et les dépenses opérationnelles de la DPSD. Cette mission a étérenforcée par les dispositions de la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

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26 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

OB – Enquêtes – contrôles – sécurisation

Les dépenses de frais de mission, de déplacement et de télécommunication progressent de 0,22 M€ (+ 7 %) en AE etde 0,63 M€ (+ 24 %) en CP par rapport au PLF 2016 en raison de l’augmentation des effectifs. La hausse plusimportante en CP correspond à l’écart de la dotation AE – CP du PLF 2016.

OB – Matériels de transport

Cette OB englobe l’acquisition et l’entretien des véhicules.

Sa dotation est en baisse de 0,09 M€, soit 11 %, par rapport au PLF 2016.

OB – Matériels divers et OB – Matériels techniques

Ces OB regroupent l’acquisition et le maintien en condition du matériel spécifique.

L’OB « Matériels divers » est en baisse de 0,02 M€, soit 8 %, en AE et en CP en raison de la prise en compte desgains budgétaires.

L’augmentation de la dotation de l’OB « Matériels techniques » de 0,27 M€, soit 10 %, en AE par rapport au PLF 2016renforce les axes de développement prioritaires de la DPSD qui sont :

- le développement des capacités d’investigation technique et de l’intranet métier de la DPSD ;

- le développement des moyens de contre-ingérence en matière de cyber-défense.

Les CP augmentent de 1,15 M€ soit 64 % par rapport à 2016. La hausse plus importante en CP correspond à l’écart dela dotation AE – CP du PLF 2016.

OB – Systèmes d’information et de communication

L’exercice du métier de renseignement exige de disposer de moyens de haute technicité en matière de systèmed’information et de communication. La DPSD poursuit la modernisation de ses systèmes d’information et decommunication, qui se décomposent en quatre opérations principales :

- l’évolution et le maintien d’une politique de sécurité informatique, qui nécessitent l’achat de matériels et delogiciels spécifiques nécessaires à la réalisation d’audits réseau et de récupération de données ;

- la mise en œuvre des moyens automatisés dans le recueil et l’exploitation du renseignement et de sécurité ;

- le maintien en condition du parc informatique et des outils d’administration des réseaux ;

- les moyens de recherche sur les sources ouvertes.

Cette OB est en augmentation de 0,12 M€ en AE, soit 3 %. L’augmentation de 1,02 M€ en CP soit 41 % correspond àl’écart de la dotation AE – CP du PLF 2016.

À titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabudgétaires par opération budgétaire est la suivante :

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d'œuvre Volume AE CP

OB Enquêtes – Contrôles – Sécurisation Effectifs OB Matériels de transport Nombre de matériels 345OB Matériels divers ND ND NDOB Matériels techniques ND ND NDOB Systèmes d’information et de communication (SIC) Effectifs

Total

Ratio(en CP)

3 228 490 3 228 490 1 307 2 470 690 930 690 930 2 003 235 550 235 550

2 957 359 2 957 359 3 517 950 3 517 950 1 307 2 692

10 630 279 10 630 279

Niveau Description AE CPOB Matériels de transport

Total 17 908 17 908 17 908 17 908

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PLF 2017 27

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

ACTION N° 07 76,0 %

Prospective de défense

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 1 163 901 885 1 163 901 885

Crédits de paiement 1 034 779 341 1 034 779 341

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNEE

L’action 7 « Prospective de défense » fait l’objet d’une mesure de transfert interne au titre du PLF 2017 correspondantà l’intégration des établissements publics sous tutelle du ministère de la défense dans le champ de l’action socialeinterministérielle (15 612 €).

D’autre part elle fait l’objet d’un transfert de crédits vers le programme 172 « Recherches scientifiques ettechnologiques pluridisciplinaires » (pour un montant de 0,33 M€), au titre de la contribution de l’ONERA à desdispositifs mutualisés.

SYNTHÈSE PAR OS ET PAR TITRE (EN M€)

ÉCHÉANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIÉS AUX ENGAGEMENTS (M€)

Engagements Paiements

Opérations stratégiques Eng 2016 Eng 2017 2016 2017 2018 2019 >2019 Total

Dissuasion 349,30 220,78 82,75 29,57 13,78 2,43 349,30

174,65 46,22 59,07 42,83 22,37 4,17 174,65 124,74 28,19 53,64 32,53 10,38 124,74

- - - - - - - 297,41 291,86 5,55 - - - 297,41

279,28 279,28 - - - 279,28 906,44 431,12 267,55 98,40 35,86 73,50 906,44

475,59 89,07 172,47 115,81 65,29 32,95 475,59 759,88 139,93 264,16 201,54 154,26 759,88

Total 947,66 604,41 371,38 277,68 Somme Eng. Somme des paiements

RàP à fin 2015

Fonctionnement et activités spécifiques

Prospective et préparation de l'avenir

1 255,74 1 163,90 1 079,06 1 034,78 3 367,30 3 367,30 3 367,30

AE CPOS Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total

Dissuasion 124,74 - - - 124,74 170,00 - - - 170,00

261,24 - 17,74 0,30 279,28 261,24 - 17,74 5,85 284,83

754,72 - 5,16 - 759,88 574,79 - 5,16 - 579,95

Total - 22,90 0,30 - 22,90 5,85

Fonctionnement et activités spécifiquesProspective et préparation de l'avenir

1 140,70 1 163,90 1 006,03 1 034,78

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28 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 1 140 699 318 1 006 026 774

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 879 460 791 744 788 247

Subventions pour charges de service public 261 238 527 261 238 527

Dépenses d'intervention 22 902 567 22 902 567

Transferts aux entreprises 2 000 000 2 000 000

Transferts aux autres collectivités 20 902 567 20 902 567

Dépenses d'opérations financières 300 000 5 850 000

Dotations en fonds propres 300 000 5 850 000

Total 1 163 901 885 1 034 779 341

SOUS-ACTION N° 07-01

Analyse stratégique

CONTENU DE LA SOUS-ACTION

L’objet de la sous-action « Analyse stratégique » est d’éclairer le ministre sur l’évolution du contexte stratégique engénéral et plus particulièrement dans sa dimension internationale.

Elle concerne l’analyse prospective de l’évolution de l’environnement international, en particulier des risques et desmenaces qui peuvent affecter la sécurité de la France et de l’Union européenne, l’objectif étant d’anticiper lestendances dans le moyen et long terme, en cherchant à identifier quels types de ruptures et de surprises stratégiquespourraient potentiellement affecter cet environnement, ainsi que leurs conséquences prévisibles sur la politique dedéfense française.

À cette fin, le ministère de la défense, sous l’égide du pôle « prospective et recherche stratégique » de la directiongénérale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), commande des études et recherches à desprestataires privés, financées par ces crédits, au profit de l’ensemble des organismes de la défense. La diffusion desrésultats de ces recherches s’effectue notamment par le biais des sites Internet et Intranet de la DGRIS (environ 300études en ligne) et par la communication de notes d’analyse et d’études, sans préjudice des travaux menés par lesservices de renseignement pour leurs propres besoins.

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE

Il n’est prévu, au projet de loi de finances 2017, aucune mesure particulière concernant la sous-action « Analysestratégique ».

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : PROSPECTIVE ET PRÉPARATION DE L’AVENIR (PPA)

1. Description :

Les besoins de la sous action 07-01 « Analyse stratégique » sont couverts par les crédits de l’opération stratégique« Prospective et préparation de l’avenir » au travers de trois opérations budgétaires (OB) :

- EPS (études prospectives et stratégiques) ;

- Programmes personnalités d’avenir et post-doctorat ;

- Recherche stratégique.

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PLF 2017 29

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d’œuvre VolumeRatio

(en CP)AE CP

OB EPS 4 205 741 5 579 276 ND - ND

OBProgrammes personnalités d’avenir et post-doctorat

- 259 798 Nombre de PAD 28 9 279

OB Recherche stratégique 362 567 362 567 Nombre de subventions 26 13 945

Total 4 568 308 6 201 641

OB - EPS

Comme pour les exercices budgétaires précédents, le ratio de CP par études de l’OB « EPS » ne peut être renseignéde façon à fournir une information pertinente. En effet, le coût unitaire moyen d’une EPS ne reflète pas la dispersiondes montants des différentes études. Celui-ci va de quelques contrats triennaux (« observatoires » regroupantplusieurs thèmes connexes dont le montant peut atteindre 150 k€ sur trois ans) aux nombreux autres contrats (recoursà des consultants, de 4 000 à 50 000 €, selon le thème et la complexité des sujets).Par ailleurs, et depuis 2014, cette OB couvre également le budget d’activité (crédits métier) de l’Institut de recherchestratégique de l’école militaire, dont la DGRIS assure la tutelle et qui s’établit pour 2017 à 430 000 €.

La réforme du dispositif ministériel de soutien à la recherche stratégique mise en œuvre à partir de 2015 par la DGRISvise à garantir les besoins du ministère à moyen terme en matière de recherche stratégique en sciences humaines etsociales.Cette réforme s’est d’ores et déjà traduite par la refonte du dispositif contractuel (création des contrats cadres ;augmentation de la part des observatoires ; réduction du nombre d’EPS) et le développement de nouvelles relationsavec le champ universitaire, tel que demandé par le ministre de la défense. À ce titre, l’écart de 1,47 M€ entre AE etCP est justifié par l’engagement pluriannuel des nouveaux contrats cadres en 2015 et 2016.En outre, un « Pacte enseignement supérieur » a été élaboré afin de soutenir directement l’émergence de jeunesuniversitaires et leur spécialisation sur les questions de défense (soutien à la création d’une filière « étudesstratégiques », pendant des « War studies » anglo-saxonnes, ainsi qu’à des domaines d’intérêt critique comme ladissuasion, la cyberdéfense et les questions régionales). Il permet, depuis 2016, de financer plus spécifiquement leschercheurs (allocations doctorales et postdoctorales) et les projets (création de chaires ou de groupements d’intérêtscientifique), mais également de contribuer au rayonnement de la pensée stratégique française (« projection » deschercheurs à l’international) sur la base d’une logique d’excellence (création de « labels d’excellence »).

OB - Programmes personnalités d’avenir

Le programme « personnalités d’avenir défense » (PAD) est mis en œuvre au ministère de la défense depuis 2008. Ilimplique trois partenaires : la direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), la directiongénérale de l’armement (DGA) et l’état-major des armées (EMA). Chaque organisme intervient dans le cadre de sesattributions propres (respectivement en vue d’objectifs politiques et stratégiques ; industriels ; opérationnels). Piloté parla DGRIS, il a pour ambition de sensibiliser de futures élites étrangères aux positions françaises en matière de sécuritéet de défense et de contribuer ainsi à la constitution et l’entretien d’un réseau d’influence sur le long terme.

Les PAD reçues sont sélectionnées selon des critères précis dont le point essentiel est de posséder un haut potentielprésageant d’une perspective de carrière importante au sein d’institutions liées à la défense et à la sécurité. Lespersonnalités reçues sont issues, chaque année, de pays ciblés selon des critères de sélection correspondant auxenjeux stratégiques de la France dans le domaine de la défense. Depuis 2009, le nombre de personnalités reçuesdans le cadre de ce programme s’élève à 165, soit plus d’une vingtaine par an. La montée en puissance du programmepermet d’en envisager une trentaine pour l’année 2017.

La création de la DGRIS, en janvier 2015, permet d’inscrire le programme PAD plus directement dans la stratégied’influence internationale du ministère. Le programme est en effet géré par le service du pilotage des ressources et del’influence internationale (DGRIS/SPRI) qui assure par ailleurs le pilotage du réseau des missions diplomatiques dedéfense françaises ainsi que les liaisons avec les missions étrangères en France. À ce titre, des consignes précisessont données à nos attachés de défense, à qui revient la charge de présélectionner les candidats potentiels etd’entretenir des relations suivies avec les PAD de leurs pays respectifs.

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30 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

L’enveloppe de crédits allouée à ce programme, qui s’élevait à 250 000 € en 2016, est reconduite au même niveau en2017. L’absence d’AE programmées en 2017 est justifiée par l’engagement pluriannuel, en 2016, de la nouvelleconvention avec l’économat des armées, organisme qui assure le soutien logistique des PAD lors de leur accueil enFrance.

OB - Recherche stratégique

Dans le cadre du soutien apporté par le ministère de la défense à la recherche stratégique, une subvention pourpublication est octroyée chaque année aux instituts de recherche qui en font la demande. La liste des bénéficiaires estarrêtée en gestion dans le cadre d’un processus formalisé de sélection des dossiers associant la DGRIS et le cabinetdu ministre. L’objectif est ici de promouvoir et valoriser les productions intellectuelles tant au plan nationalqu’international et, ainsi, de contribuer à la politique ministérielle en matière d’influence.

L’OB « Recherche stratégique » supporte ainsi les crédits d’aide aux publications de recherche stratégique et couvreégalement la subvention du groupement d’intérêt public (GIP) « Conseil supérieur de la formation et de la recherchestratégique » versée par le ministère dans le cadre des appels à contribution adressés aux membres du GIP (environ40 000 € par an).

SOUS-ACTION N° 07-02

Prospective des systèmes de forces

CONTENU DE LA SOUS-ACTION

L’objet de la sous-action « Prospective des systèmes de forces » est d’éclairer les choix nationaux qui vont permettrede définir l’outil de défense futur en termes d’équipements ou d’emplois.

La prospective des systèmes de forces regroupe les activités destinées à identifier les besoins opérationnels, àorienter et exploiter les études de défense pour éclairer les choix ultérieurs en matière de capacités opérationnelles.Elle constitue un instrument essentiel de la préparation du futur et fait partie du processus conduisant à la planificationet à la programmation.

L’évolution des différents moyens humains et techniques, qui concourent à produire un effet opérationnel, estexaminée selon des ensembles fédérateurs et cohérents de capacités : les systèmes de forces. Cette approche,soucieuse d’efficacité et d’optimisation, privilégie l’aptitude des forces à opérer ensemble. Elle a pour objectif derationaliser les efforts en matière d’équipements.

Acteurs et pilotage de la sous-action

De façon à conjuguer les dimensions opérationnelles et techniques, les activités de cette sous-action sont conduites defaçon collégiale par les officiers de cohérence opérationnelle (OCO) de l’EMA et par les architectes de préparation dessystèmes (APS) de la DGA avec le soutien du CATOD (centre d’analyse technico-opérationnelle de défense) agissantcomme secrétariat permanent du comité des études à caractère opérationnel ou technico-opérationnel (CETO). LeCETO est l’instance de décision, d’orientation, de programmation, et d’évaluation des études à caractère opérationnelou technico-opérationnel (EOTO). Ce comité est présidé par le chef de la division cohérence capacitaire de l’EMA.

Activités

Ces activités comportent la réalisation d’un plan annuel des études à caractère opérationnel et technico-opérationnel(PETO), soumis à la validation du CETO. Elles s’appuient également sur les résultats des études amont qui sonttraitées dans le cadre de la sous-action 0144-07-03 « Études amont ».

Les EOTO éclairent, dans les domaines opérationnels et techniques, les réflexions en matière d’équipement etd’emploi. Ces études portent sur :

- le soutien aux stades amont des programmes (décision de lancement d’initialisation d’un programme,document d’orientation, document de choix) ;

- les réponses au besoin militaire prévisible à 15 ans et aux schémas directeurs (trajectoires des futurescapacités opérationnelles) ;

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PLF 2017 31

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

- l’analyse de la menace prospective ;

- les outils d’aide spécifiques pour les architectures capacitaires futures.

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE

Les études à engager en 2017 s’inscrivent dans le cadre des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécuriténationale de 2013 et traduites dans le projet de loi de programmation militaire 2014 – 2019. Elles permettent d’orienteret de structurer les études amont et les programmes à venir réalisés au titre du programme 146 « Équipement desforces ».

Les orientations s’appuient sur les projets fédérateurs, qui permettent à la DGA et à l’EMA d’assurer la cohérence desétudes par rapport à des objectifs capacitaires. Les principales orientations 2017 sont précisées par système de force :

- pour le commandement et maîtrise de l’information : nouvelles architectures de capteurs et de C2 (systèmesde commandement et contrôle) aériens, nouvelles chaînes de renseignement, analyse de l’impact de lanumérisation sur l’efficacité opérationnelle.

- pour l’engagement – combat : le soutien au schéma directeur combat de contact aéroterrestre, analyse sur laflotte post-2030, soutien aux évaluations du système de combat aérien futur.

- pour la projection mobilité et soutien : l’étude sur la place de l’hélicoptère de transport lourd dans lamanœuvre d’aéromobilité intra-théâtre, l’innovation dans la maintenance opérationnelle.

- pour la protection sauvegarde : l’analyse des nouvelles menaces dans le cadre du besoin en défense sol-aircouche basse, la capacité de détection et d’identification des menaces radiologiques, biologiques etchimiques, les nouvelles menaces d’engins explosifs improvisés (IED).

- Pour les études transverses : les séances de laboratoire de travail en groupe nécessaires à certaines ETO.

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : DISSUASION

1. Description :

La part de la sous-action n° 0144-07-02 supportée par l’opération stratégique « Dissuasion » concerne les EOTO dudomaine de la dissuasion.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d’œuvre VolumeRatio

(en CP)AE CP

OB Dissuasion 3 000 000 3 000 000 - ND

Total 3 000 000 3 000 000

OPÉRATION STRATÉGIQUE : PROSPECTIVE ET PRÉPARATION DE L’AVENIR (PPA)

1. Description :

La part de la sous-action n° 0144-07-02 supportée par l’opération stratégique « Prospective et préparation de l’avenir »concernent les EOTO hors du domaine de la dissuasion.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Niveau Description Prévisions de crédits 2017 Unité d’œuvre Volume Ratio

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32 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

(en CP)AE CP

OB Commandement et maîtrise de l’information 5 494 515 5 713 178 - ND

OB Engagement - combat 7 726 020 7 958 490 - ND

OB Études transverses 515 752 926 280 - ND

OB Projection mobilité soutien 915 753 1 158 760 - ND

OB Protection et sauvegarde 3 663 010 2 558 342 - ND

Total 18 315 050 18 315 050

Les prévisions d’engagements en 2017 par système de force pour les EOTO sont conformes aux orientations et auxpropositions d’études qui seront présentées lors du prochain comité des études technico-opérationnelles. La ventilationdes ressources entre les différentes OB peut être appelée à évoluer, le coût de certaines études étant susceptibled’être réévalué.

SOUS-ACTION N° 07-03

Etudes amont

CONTENU DE LA SOUS-ACTION

Les études amont, objet de la sous-action n° 3 « Études amont », sont des recherches et études appliquées rattachéesà la satisfaction d’un besoin militaire prévisible et contribuant à constituer, maîtriser, entretenir ou développer la baseindustrielle et technologique de défense, ainsi que l’expertise technique de l’État nécessaires à la réalisation desopérations d’armement.

Un triple objectif est poursuivi :

- disposer des technologies nécessaires au développement et à l’évolution des systèmes pour lesquels uneautonomie nationale totale ou partielle est requise ;

- disposer des compétences industrielles et étatiques permettant de réaliser les programmes futurs, dans uncadre national ou en coopération ;

- susciter et accompagner l’innovation dans les domaines intéressant la défense, au travers de dispositifs derecherche coordonnés avec l’Agence nationale pour la recherche (ANR), ou en favorisant la compétitivité etl’accès au marché de la défense aux PME/PMI et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), en lien avec ladirection générale des entreprises (DGE).

Depuis 2014, la gouvernance des études amont est organisée, au ministère de la défense, selon une segmentation dela recherche scientifique et technologique par agrégat sectoriel présentant une cohérence en termes d’objectifscapacitaires, industriels et technologiques.

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : PROSPECTIVE ET PRÉPARATION DE L’AVENIR (PPA)

1. Description :

Les crédits de cette opération stratégique couvrent les études amont, hors dissuasion, dans les domaines suivants :

Aéronautique et missiles

Les études dans le domaine aéronautique concernent les aéronefs à usage militaire ou gouvernemental : avions etdrones de combat, hélicoptères, avions de transport et de mission. Ces études doivent permettre de rendre maturesles technologies pour préparer la conception des futurs aéronefs militaires (véhicule aérien, système de combat et demission, cellule, moteurs, capteurs et équipements, autoprotection, intégration des armements et des moyens de

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PLF 2017 33

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

communication), ainsi que les évolutions des aéronefs en service. Les principaux enjeux sont la préparation dusystème de combat aérien futur, incluant les évolutions de l’avion Rafale, et celle des prochains standards del’hélicoptère Tigre.

Les études dans le domaine des missiles visent à maintenir l’excellence technologique de la filière européenne, tout enpréparant le renouvellement des capacités actuelles, dont l’accroissement du niveau de performances doit êtrecohérent avec l’évolution des menaces. Il s’agit en particulier de la capacité de frappe à distance de sécurité et dans laprofondeur, au moyen de missiles de croisière, et des capacités de combat aérien, d’attaque au sol ou anti-navire. Destravaux sur les matériaux et composants de missiles ainsi que sur les matériaux énergétiques de défense (chargesmilitaires, propulsion) relèvent aussi de ce domaine.

Information et renseignement

Les systèmes d’information, de communication et de renseignement sont nécessaires pour acheminer les informationsaux différents niveaux de commandement, afin d’apprécier une situation et d’anticiper les actions à mener. Ilscontribuent ainsi à l’appui, à la planification et à la conduite des opérations militaires et apportent une supériorité auxforces. Ces systèmes constituent donc un outil de souveraineté garantissant l’autonomie d’appréciation et de décisionnationales. Ils conditionnent la capacité d’assurer le commandement des forces, depuis le plus haut niveau jusqu’àl’échelon tactique, et de disposer de l’ensemble des informations nécessaires à la pertinence de la décision et à lajustesse de l’action.

L’évolution du renseignement d’intérêt militaire vers plus de précision et de réactivité ainsi que la prise en compte d’unbesoin d’exploration mondiale et permanente impliquent de renforcer la cohérence entre les systèmes. Les systèmesde communication participent aussi à la maîtrise de l’information et au développement de la numérisation de l’espacede bataille. La performance et l’intégrité des moyens de géolocalisation, ainsi que la disponibilité et la pertinence desdonnées d’environnement géophysique contribuent directement à la performance des systèmes d’armes. Dans uncontexte où l’intégrité de l’information revêt une importance croissante et où les menaces sur celle-ci s’accroissent, ledéveloppement de la cybersécurité est une priorité.

Les études du domaine de l’information et du renseignement portent ainsi en particulier sur les technologies de recueilet de traitement des images, de guerre électronique (détection, interception, localisation des émissionsélectromagnétiques), d’exploitation et de traitement des données de renseignement, ainsi que sur les technologiesrelatives aux moyens de communications. Elles incluent les travaux visant à améliorer la protection des systèmesd’information, des systèmes d’armes mais aussi des systèmes industriels critiques.

Une partie de ces études concerne spécifiquement les systèmes spatiaux (satellites militaires de renseignementd’origine électromagnétique, d’imagerie et de communication).

Naval

Les études du domaine visent à préparer les futurs systèmes de surface de 1er rang ainsi que les évolutions dessystèmes en service. Le domaine recouvre aussi les études relatives à la lutte sous la mer (détection, contre-mesures,lutte anti-torpilles, etc.) et en surface, ainsi que celles relatives à la survivabilité des bâtiments.

Ces études portent en particulier sur les architectures de plateformes navales, les systèmes de combat, les senseurs(radars et sonars en particulier), les moyens de guerre électronique, les contre-mesures et leur intégration.

Terrestre, NRBC et Santé

Les études dans le domaine terrestre concernent essentiellement les senseurs des futurs systèmes, leurfonctionnement en réseau, la protection du combattant et des véhicules, la robotique, le combattant augmenté ainsique les munitions et plus globalement la fonction « feu ».

Dans le domaine de la défense nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), un enjeu essentiel concerne lapréservation de la capacité d’expertise souveraine envers les risques NRBC actuels et émergents, ce qui inclut la

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34 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

fonction de connaissance de la menace. Il s’agit en outre de réaliser les études visant à pallier les insuffisancesactuelles des technologies de détection des agents, ainsi que les études sur les contre-mesures médicales.

Les études sur la santé du militaire concernent quant à elles le maintien de la compétence nationale pour le traitementdes urgences vitales en opérations extérieures et l’amélioration de la résilience individuelle et collective des forces.

Innovation et technologies transverses

Les études de ce domaine ont vocation à renforcer les synergies autour des technologies duales. Elles se traduisentpar le financement de projets innovants des PME ou de laboratoires de recherche académique. L’enjeu est dedémultiplier l’efficacité des budgets mis en commun avec la communauté scientifique et de recherche civile.

Les principaux outils utilisés pour soutenir cette politique sont les suivants :

- le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale). Mis en place depuis mai 2009 en liaison avec laDGE pour soutenir l’innovation duale des PME, le dispositif RAPID a été étendu depuis 2011 au soutien desentreprises intermédiaires de moins de 2 000 salariés ;

- le programme ASTRID (accompagnement spécifique des travaux de recherche et d’innovation de défense),lancé en 2011 et dont la gestion est confiée à l’ANR. Il finance des projets de laboratoires de rechercheagissant seuls ou avec des entreprises, notamment des PME innovantes. À compter de 2013, la maturationdes technologies jugées les plus prometteuses est traitée dans le cadre d’une extension de ce programme(ASTRID Maturation) ;

- le cofinancement d’autres programmes avec l’ANR. Ce mode d’action génère un effet de levier supplémentairesur les travaux et résultats de recherche ;

- la participation financière à la politique des pôles de compétitivité : le ministère de la défense est notammentchef de file de certains d’entre eux ;

- la formation par la recherche. Elle finance chaque année des thèses et des stages de recherche dechercheurs confirmés.

En outre, ce domaine a pour enjeu la préservation des compétences, la maturation de technologies transverses àplusieurs domaines ou pour lesquelles un potentiel de rupture est détecté. Ceci concerne en particulier :

- les matériaux et composants : des études sont conduites pour couvrir les besoins spécifiquement militaires,mais aussi en termes de méthodologies de gestion des risques liés à l’utilisation de matériaux et composantscivils dans des conditions militaires ;

- les briques technologiques relatives aux capteurs, notamment de guidage et de navigation ;

- les études relatives à l’exercice de l’autorité technique et à l’entretien des compétences d’expertise etd’évaluation nécessaires à la conduite des opérations d’armement (outils et méthodes pour l’ingénierie,évaluation des performances des systèmes…).

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d’œuvre VolumeRatio

(en CP)AE CP

OB Aéronautique et missiles 377 600 000 228 149 123 - ND

OB Information et renseignement classique 123 000 000 97 965 000 - ND

OB Information et renseignement espace 35 200 000 20 144 000 - ND

OB Naval 44 600 000 33 870 000 - ND

OB Terrestre, NRBC et Santé 33 000 000 42 507 000 - ND

OB Innovation et technologies transverses 121 600 000 130 799 000 - ND

Total 735 000 000 553 434 123

OB - « Aéronautique et missiles »

Dans le domaine de l’aviation de combat, il est prévu de lancer en 2017 la prochaine phase du projet de démonstrateurde drone de combat en coopération franco-britannique afin de préparer le développement de démonstrateursopérationnels. Les études contribuant à la préparation des évolutions du Rafale seront poursuivies en 2017,

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PLF 2017 35

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

notamment dans le domaine de la guerre électronique et du radar pour lequel les performances de nouveauxtraitements seront évaluées. Les développements technologiques relatifs aux radars multifonctions se poursuivent et ledéveloppement de nouvelles technologies pour la guerre électronique aéroportée sera lancé en 2017.

Dans le domaine des hélicoptères de combat et des aéronefs de transport, les études relatives à la préparation d’unfutur standard du Tigre seront poursuivies, avec la démonstration d’une chaîne laser de désignation, ainsi que cellesportant sur de nouveaux types de leurres, avec des démonstrations de performances sur l’autoprotection des aéronefs.

Dans le domaine des missiles, les travaux d’étude de propulsions de nouvelle génération seront poursuivis (gestion dela poussée du moteur). Les études se poursuivront également au niveau des autodirecteurs, des matériauxénergétiques de défense (explosifs et propergols), des têtes militaires (modulation des effets), et plus globalement desévolutions des armements air-sol. La phase de maturation technologique du futur missile longue portée sera lancée encoopération sur la base des études d’architecture obtenues en début d’année. Enfin, les travaux de l’avant-projet dufutur missile anti-aérien vont s’achever par une évaluation des performances du démonstrateur réalisé.

OB - « Information et renseignement classique »

Dans les domaines du renseignement militaire et de la surveillance, les engagements portent en 2017 principalementsur des études pour la surveillance de l’espace, l’imagerie hyperspectrale, l’interception des signaux et la modélisationdes environnements électromagnétiques et optroniques. Dans ces domaines, les principaux attendus de l’année 2017concernent le démonstrateur de radar à très longue portée ainsi que les capteurs ROEM sur porteur en environnementcontraint.

Dans les domaines des systèmes d’information et de communications et de la cybersécurité, les principaux attendusportent sur les réseaux de communications tactiques. Les engagements 2017 concernent principalement l’architecturedes réseaux et des systèmes de traitement de données massives, ainsi que les technologies de sécurité des systèmesd’information et de cyberdéfense.

OB - « Information et renseignement espace »

Dans le domaine spatial, seront poursuivis en 2017 les travaux portant sur le segment utilisateur des futures capacitésde télécommunications satellitaires ainsi que sur la préparation des moyens spatiaux futurs de renseignement d’origineimage.

OB - « Naval »

Les principaux attendus des études amont du domaine naval en 2017 concernent des concepts d’intégration dessenseurs sur les structures navales. Les engagements portent essentiellement sur les feuilles de route technologiquesrelatives aux frégates de 1er rang, notamment dans les domaines du radar, de la guerre électronique et de la lutte sousla mer.

OB - « Terrestre, NRBC et santé »

En 2017, les attendus du domaine terrestre portent sur des démonstrations concernant l’observation, la visionique etles sources d’énergie. Les engagements portent principalement, dans la perspective de la préparation des étapesfutures de SCORPION, sur la poursuite des travaux en robotique, les technologies de détection, la localisation et laréalité augmentée du fantassin, ainsi que sur l’ouverture d’itinéraires. Il est également prévu de poursuivre des étudesdans les domaines de la protection des véhicules et des munitions (principalement têtes militaires et allumeurs).

Dans le domaine de la défense NRBC, il est attendu des résultats concernant la collecte d’échantillon et la banalisationdes déchets. La réalisation de démonstrations de technologies d’analyse et d’évaluation logicielle pour l’ingénierie seralancée. Enfin, les études concernant les contre-mesures médicales, le diagnostic et l’approfondissement de laconnaissance des agents NRBC se poursuivront.

Les travaux portant sur la santé du militaire en opération sont maintenus, notamment dans les domaines de laréparation tissulaire par thérapie cellulaire où des résultats sont attendus en 2017.

OB - « Innovation et technologies transverses »

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36 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le soutien à l’innovation est effectué au moyen de différents dispositifs qui sont maintenus en 2017 (RAPID,contribution au fonds unique interministériel (FUI), ASTRID, ASTRID Maturation, autres programmes cofinancés avecl’ANR, formation par la recherche…).

En ce qui concerne les technologies transverses, les principaux attendus en 2017 portent sur les composants etmatériaux pour les futurs systèmes d’arme, notamment dans le domaine radar. Les engagements porterontprincipalement sur des technologies de détection et de furtivité.

OPÉRATION STRATÉGIQUE : DISSUASION

1. Description :

Les crédits de l’opération stratégique « Dissuasion » couvrent les études amont au profit de la dissuasion, qui portentsur les thèmes prioritaires suivants :

- assurer la fiabilité, dès la conception, des systèmes complexes intégrant des technologies le plus souvent nonduales ;

- maintenir le niveau de fiabilité et de robustesse des systèmes de transmission stratégiques ;

- assurer la préparation du renouvellement de la composante océanique à l’horizon de la fin de vie des SNLEen service ;

- assurer le maintien du niveau d’invulnérabilité des SNLE en service ;

- améliorer les performances des missiles balistiques (précision et capacités de pénétration principalement) ;

- améliorer les performances des missiles stratégiques aéroportés (précision et capacités de pénétrationprincipalement) ;

- concourir au maintien des compétences des secteurs industriels critiques participant à la conception et à laréalisation des systèmes stratégiques.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d’œuvre VolumeRatio

(en CP)AE CP

OB Dissuasion 121 740 000 167 000 000 - ND

Total 121 740 000 167 000 000

Concernant les moyens de la composante océanique de la dissuasion, la préparation du programme de SNLE detroisième génération ainsi que les études visant à porter à maturité les technologies pour les évolutions du missilebalistique M51 seront poursuivies.

En ce qui concerne les vecteurs de la composante nucléaire aéroportée, les études et expérimentations préparant laprochaine génération de missile seront poursuivies en 2017.

Par ailleurs, les études portant sur les transmissions nucléaires et stratégiques seront poursuivies en 2017.

SOUS-ACTION N° 07-04

Gestion des moyens et subventions

CONTENU DE LA SOUS-ACTION

Cette sous-action concerne les éléments suivants :

- des subventions versées aux opérateurs de l’État rattachés au programme 144 (ONERA et écoles sous tutellede la DGA) ;

- des subventions versées à des organismes d’études et à l’Institut franco-allemand de recherche de Saint-Louis (ISL) ;

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PLF 2017 37

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

- la masse salariale des élèves polytechniciens (incluse depuis l’année 2015 dans la subvention pour chargesde service public versée à l’École polytechnique).

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE

Les crédits de cette sous-action prennent en compte des dotations en fonds propres en titre 7 pour assurer lefinancement de travaux et l’engagement financier du ministère de la défense dans le cadre du contrat de planÉtat-région (CPER) 2015 – 2020 Midi Pyrénées, soit 5,55 M€ en CP (les engagements ayant été réalisés en 2016).

Hors ces dotations en titre 7, les subventions versées en AE/CP sont en augmentation d’environ 8 M€ (+ 3 %) :

- + 7,1 M€ pour l’École polytechnique, pour assurer le financement des mesures décidées au conseild’administration du 15 décembre 2015, liées aux orientations stratégiques fixées pour l’école, à la suite desrecommandations du rapport de M. Bernard Attali ;

- + 1,23 M€ pour l’ENSTA Bretagne pour la prise en compte des conséquences du contentieux avec l’URSSAF ;

- - 0,35 M€ suite à des transferts vers le programme 148 « Fonction publique » et le programme 172« Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » pour l’accès à des dispositifs mutualisés.

DEPENSES DE L’AGREGAT FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement des programmes de la mission défense sont réparties entre deux opérationsstratégiques : « Activités opérationnelles » (AOP) et « Fonctionnement et activités spécifiques » (FAS).

1. Description :

L’opération stratégique « Fonctionnement et activités spécifiques » comprend les subventions pour l’ONERA, lesécoles sous tutelles de la DGA et l’Institut franco-allemand de recherche de Saint-Louis (ISL), ainsi que la massesalariale des élèves polytechniciens.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

3. Commentaires

OS FAS

Les crédits de l’OS FAS sont en baisse de 2 % en AE (0,42 M€) et en hausse de 4 % en CP (+ 10,68 M€) par rapportau PLF 2016. Cette augmentation en CP est principalement liée au complément de subvention de l’Écolepolytechnique (+ 7,1 M€) et à la dotation en fonds propres de l’ISAE (+ 5,55 M€).

ONERA

L’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) a pour mission de développer, d’orienter, decoordonner et de promouvoir les recherches dans le domaine aérospatial. La subvention pour charges de servicepublic versée à l’Office :

- financera, d’une part, la partie la plus amont (à risque) du programme annuel d’études de l’ONERA, tel queprésenté au conseil d’administration, pour entretenir et faire évoluer les compétences nécessaires sur lemoyen terme à ses donneurs d’ordre (DGA, autres institutions publiques, industrie, etc.), la partie la plus aval

OS OBPrévisions de crédits 2017

Unité d'œuvre Volume AE CP

FAS Subventions et transferts - - ND Total agrégat Fonctionnement

Ratio(en CP)

279 278 527 284 828 527 279 278 527 284 828 527

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38 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

du programme annuel étant financée par des ressources propres issues de contrats avec divers donneursd’ordre, valorisant les compétences développées grâce à la subvention ;

- permettra, d’autre part, à l’ONERA de disposer de moyens du meilleur niveau (souffleries, grands calculateurs,etc.) pour soutenir la compétitivité des produits industriels futurs.

Sa subvention pour charges de service public s’élève à 104,7 M€. La légère diminution du montant de la subventionpour charges de service public par rapport à la LFI 2016 s’explique par la prise en compte d’un transfert de crédits versle programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » (pour un montant de 0,3 M€), autitre de la contribution de l’ONERA à des dispositifs mutualisés.

Écoles sous tutelle DGA

Les écoles d’ingénieurs sous tutelle de la DGA bénéficient d’une subvention au titre de leur rôle dans la formationd’ingénieurs de haut niveau répondant aux besoins de l’industrie de défense, dans le cadre des orientations fixées parles contrats d’objectifs et de performance. Les écoles concernées sont : l’École polytechnique, l’Institut supérieur del’aéronautique et de l’espace (ISAE - basé à Toulouse), l’École nationale supérieure de techniques avancéesParisTech (ENSTA ParisTech) et l’École nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (ENSTA Bretagne -basée à Brest).

Les subventions pour charges de service public (SCSP) prévues au titre du PLF 2017 pour les quatre établissementss’élèvent à 156,57 M€, répartis comme suit :

- 89,9 M€ pour l’École polytechnique ;

- 17,1 M€ pour l’ENSTA ParisTech ;

- 15,4 M€ pour l’ENSTA Bretagne ;

- 34,1 M€ pour l’ISAE.

A iso-périmètre, le montant des subventions pour charges de service public est stable par rapport au PLF 2016.

L’École polytechnique bénéficie d’un complément de subvention de 7,1 M€ en AE/CP, au titre du financement desactions liées aux orientations stratégiques fixées pour l’École polytechnique, à la suite des recommandations durapport de M. Bernard Attali.

La SCSP 2017 de l’ENSTA Bretagne intègre un complément de dotation de 1,23 M€ en AE/CP visant à couvrir lescoûts supplémentaires induits par un contentieux avec l’URSSAF portant sur le règlement de cotisations sociales depersonnels enseignant.

L’ENSTA Bretagne bénéficie par ailleurs, en 2017, d’une dotation en fonds propres (titre 7) de 0,3 M€ en AE/CP autitre du financement de matériels informatiques et de recherche.

L’ISAE bénéficie en 2017 d’une dotation en fonds propres (titre 7) de 5,55 M€ en CP (la dotation en AE ayant été faiteen PLF 2016) au titre de l’engagement financier du ministère de la défense dans le cadre du CPER 2015 – 2020Midi-Pyrénées pour la rénovation du bâtiment principal d’enseignement.

Institut franco-allemand de recherche de Saint Louis (ISL)

L’Institut de recherche de Saint-Louis a été créé par une convention franco-allemande en 1958 (ayant acquis valeur detraité en 1959) dans le but de mettre en œuvre une coopération étroite entre les deux États en ce qui concerne lesrecherches et études, tant scientifiques que techniques, dans le domaine de l’armement, et de renforcer ainsi unedéfense commune.

Au titre de ses missions, l’ISL réalise des recherches fondamentales et appliquées, des études techniques et desdémonstrateurs de faisabilité technologique, ainsi que des travaux d’expertise. Une grande partie des activités de l’ISLconcerne le domaine des armements terrestres, armes, munitions et protections contre leurs effets. L’activité del’Institut se diversifie et peut aborder tout sujet d’intérêt défense en lien avec ses domaines de compétences(optronique, génie électrique, détonique, etc.).

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PLF 2017 39

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

La convention de 1958 stipule notamment que les gouvernements français et allemand doivent contribuer à égalité auxdépenses de l’Institut, notamment au travers des subventions. Sa subvention est de 17,74 M€, stable depuis 2011.

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : PROSPECTIVE ET PRÉPARATION DE L’AVENIR (PPA)

1. Description :

Cette OS concerne les subventions versées à des organismes d’étude, fondations, confédérations amicales de corpsd’officiers de l’armement ou au titre du soutien aux PME-PMI.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

Les crédits de cette opération budgétaire correspondent :

- aux subventions d’études à des fondations reconnues d’utilité publique pour des travaux portant sur l’entretiende la pensée stratégique de défense dans le domaine de l’armement, des technologies et de la baseindustrielle et technologique de défense (BITD) ;

- aux subventions de soutien des actions en faveur des PME-PMI stratégiques pour la défense, lancéesnotamment dans le cadre de partenariats avec les organisations professionnelles, les acteurs locaux dudéveloppement économique (telles que les agences de développement régionales ou les chambresconsulaires) ou des associations représentatives de PME technologiques.

Le montant des subventions versées s’élève à 2 M€ en AE/CP, stable depuis plusieurs années.

ACTION N° 08 2,9 %

Relations internationales et diplomatie de défense

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 43 794 441 43 794 441

Crédits de paiement 43 794 441 43 794 441

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d'œuvre Volume AE CP

OB Divers - - ND Total

Ratio(en CP)

2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000

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40 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SYNTHÈSE PAR OS ET PAR TITRE (EN M€)

ÉCHÉANCIERS DES PAIEMENTS ASSOCIÉS AUX ENGAGEMENTS PAR OPÉRATION STRATÉGIQUE (EN M€)

CONTENU DE L’ACTION

L’action « Relations internationales et diplomatie de défense », dont la gestion relève directement de la DGRIS au titrede ses responsabilités en matière de coordination de l’action internationale du ministère de la défense et de définitionde sa stratégie d’influence internationale, couvre l’aide versée par la France au gouvernement de la République deDjibouti (traité du 20 décembre 2011), la contribution française au budget de l’Agence européenne de défense (AED)ainsi que les dépenses liées à la mise en œuvre de la diplomatie de défense qui regroupent :

- le fonctionnement et les activités de 87 missions de défense au sein des ambassades de France (attachés dedéfense et leurs adjoints). Les attachés de défense ont pour mission principale de contribuer à la préservation,au développement et à la promotion des intérêts français du domaine de la défense. De façon générale, cettemission recouvre les trois grands domaines d’une relation de défense que sont les échanges en matière depolitique de défense, la coopération militaire et les relations en matière d’armement ;

- la contribution aux actions de coopération bilatérales et multilatérales entreprises dans le cadre du partenariatmondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (PMG8), quiparticipe du contrôle des transferts de biens et technologies sensibles et de la maîtrise des armements.

PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE

L’action n° 08 « Relations internationales et diplomatie de défense » fait l’objet de deux mesures au titre du PLF 2017 :

- une mesure de transfert interne de crédits pour les frais de fonctionnement OPALE vers le programme 212« Soutien de la politique de la défense » (- 0,08 M€) ;

- une mesure de périmètre de 2,39 M€ au titre de la contribution annuelle au gouvernement de la République deDjibouti en compensation de l’implantation des forces françaises sur son territoire (FFDJ), portant ainsi lacontribution à 27,75 M€ en PLF 2017. En effet, dans le cadre du nouveau traité de coopération en matière dedéfense, signé le 21 décembre 2011 entre la France et la République de Djibouti, et qui est entré en vigueur le1er mai 2014 à la suite de sa ratification par les deux États, il est désormais prévu que l’imposition des soldeset des traitements du personnel civil et militaire français ne relève plus, depuis le 1 ermai 2014, de la

AE CPOS Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total Titre 3 Titre 5 Titre 6 Titre 7 Total

Activités opérationnelles 2,91 - - - 2,91 2,91 - - - 2,91

6,10 - 33,67 - 39,77 6,10 - 33,67 - 39,77

- - 1,11 - 1,11 - - 1,11 - 1,11

Total 9,01 - 34,78 - 43,79 9,01 - 34,78 - 43,79

Fonctionnement et activités spécifiques

Prospective et préparation de l'avenir

Engagements Paiements

Opérations stratégiques Eng 2016 Eng 2017 2016 2017 2018 2019 >2019 Total

Activités opérationnelles 0,01 0,01 - - - - 0,01

2,85 2,85 0,01 - - - 2,85 2,91 2,90 0,01 - - 2,91

0,13 - - 0,13 - - - - 0,13 - 36,34 - 36,21 0,13 - - - 36,34 - - 39,77 - 39,64 0,13 - - 39,77 0,45 0,22 0,22 - - - 0,45

1,28 1,05 0,22 - - - 1,28 1,11 0,66 0,45 - - 1,11

Total 0,58 40,47 43,79 40,47 43,79 0,58 - - 84,85 Somme Eng. 84,85 Somme des paiements 84,85

RàP à fin 2015

Fonctionnement et activités spécifiques

Prospective et préparation de l'avenir

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PLF 2017 41

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

République de Djibouti mais de l’État français. Or, l’ensemble des contributions fiscales (impôts, droits diverset taxes versées sur place à l’État djiboutien) venait jusqu’alors en déduction de la contribution forfaitaire de30 M€ prévue par l’ancien traité. Les évolutions concernant l’assujettissement fiscal du personnel civil etmilitaire français, tout en majorant les rentrées fiscales de l’État, impactent la contribution différentielle, à lacharge du programme 144. La mesure arrêtée au PLF 2017 vise donc à compenser les conséquences dunouveau dispositif.

DEPENSES DE L’AGREGAT FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement des programmes de la mission défense sont réparties entre deux opérationsstratégiques : « Activités opérationnelles » (AOP) et « Fonctionnement et activités spécifiques » (FAS).

1. Description :

Les crédits de l’OS AOP couvrent les dépenses de déplacements du personnel affecté dans les 87 missions dedéfense près les ambassades et des renforts ponctuels dont ces dernières peuvent bénéficier (OB « Déplacementsinternationaux ») ainsi que celles effectuées par les personnels de la DGRIS lors des missions de représentation,d’études et de coordination à l’étranger (OB « Déplacements et transports »).

Les crédits de l’OS FAS couvrent :

- les budgets alloués aux postes permanents à l’étranger (PPE) du réseau diplomatique, pour les dépensesautres que les déplacements et actions de coopération ;

- les frais de déménagement liés aux mutations du personnel relevant de la direction générale de l’armementaffecté dans les missions de défense près les ambassades et plus généralement en poste permanent àl’étranger ;

- l’aide versée au gouvernement de la République de Djibouti en raison de l’implantation de forces permanentesfrançaises sur son territoire ;

- la contribution française au budget administratif de l’Agence européenne de défense (AED) dont le montantest déterminé chaque année en application des dispositions du Titre 1 de la Décision 2015/1835/PESC duConseil du 12 octobre 2015.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

OS OBPrévisions de crédits 2017

Unité d’œuvre VolumeRatio

(en CP)AE CP

AOPDéplacements et transports 686 875 686 875 Nombre de jours de déplacement 2 694 255

Déplacements internationaux 2 223 933 2 223 933 ND ND ND

Sous-total AOP 2 910 808 2 910 808

FAS

Mobilité des personnels 436 800 436 800 ND ND ND

Compensatrice SNCF - ND

Relations internationales 33 885 622 33 885 622 ND ND ND

Communication et relations publiques 230 976 230 976 ND ND ND

Subventions et transferts 5 220 000 5 220 000 Nombre de contributions 1 5 220 000

Sous-total FAS 39 773 398 39 773 398

Total agrégat Fonctionnement 42 684 206 42 684 206

3. Commentaires

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42 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

OS AOP

L’OS AOP augmente légèrement, de 2 % par rapport au PLF 2016 (+ 0,06 M€). Cette évolution traduit la relativestabilité des frais de déplacement et de mission des personnels en poste permanent à l’étranger.

L’accroissement de l’activité du fait de l’actualité internationale est compensé par les économies en fonctionnementattendues à la fois de l’évolution favorable des indices économiques et des gains liés au renouvellement desprocédures d’achats.

OS FAS

Les ressources dédiées à la couverture des besoins de l’OS FAS augmentent de 8 % (+ 2,95 M€). Cette évolution estnotamment due à l’entrée en vigueur du nouveau traité de coopération signé avec la République de Djibouti le 21décembre 2011.

L’OB « Relations internationales » augmente de 8 % par rapport au PLF 2016 (+ 2,51 M€). Cette augmentation résultede la prise en compte en construction du nouveau traité avec la République de Djibouti et d’autres besoins liés auxconditions d’application de ce nouveau traité (notamment, le montant annuel des actions civilo-militaires réalisées auprofit de la population civile djiboutienne ainsi que le montant annuel de l’aide fournie au ministère djiboutien de ladéfense, destinée à l’acquisition de matériels français ne viennent plus en déduction de la contribution annuelleforfaitaire de 30 M€). L’impact budgétaire de ce traité prend pleinement effet en 2017, en raison du décalage de deuxans entre la date de paiement des impositions et l’ajustement de la contribution différentielle (correspondant à ladifférence entre la contribution forfaitaire de 30 M€ et les recettes fiscales liées aux FFDJ, déductibles de ce montant)imputable au programme 144.

Par ailleurs, l’OB « Relations internationales » couvre les dépenses allouées aux PPE du réseau diplomatique pour lesdépenses autres que les déplacements et actions de coopération et certaines dépenses liées à la politique d’influence.L’augmentation de ces crédits est liée à la réévaluation de la parité euro/dollar en construction budgétaire (+ 0,87 M€),la signature prévue d’un accord intergouvernemental avec le Sénégal dans le cadre de l’organisation du forum deDakar sur la paix et la sécurité en Afrique (+ 0,70 M€) et la modernisation des réseaux informatiques des missions dedéfense (+ 0,50 M€).

L’OB « Subventions et transferts », qui couvre la part française du budget administratif de l’AED, évolue de 10 % parrapport au PLF 2016 (+ 0,46 M€) pour prendre en compte la hausse du budget de l’AED faisant suite à la volontépolitique commune de ses membres.

DEPENSES DE L’AGREGAT EQUIPEMENT

OPÉRATION STRATÉGIQUE : RENSEIGNEMENT

1. Description :

L’OS « Prospective et préparation de l’avenir » de l’action n° 08 couvre essentiellement la contribution française aupartenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (PMG8).

Initié lors du sommet du G8 de Kananaskis en juin 2002 pour une durée de 10 ans, le partenariat mondial a étéprolongé au-delà de 2012 à l’occasion du sommet de Deauville en 2011. Le rôle de lutte contre la prolifération desarmes de destruction massive et des matières connexes constitue le pilier de ce programme auquel le ministère de ladéfense contribue à hauteur de 1 million d’euros par an pour la période 2015 – 2017.

Les projets financés par le ministère de la défense s’inscrivent dans le cadre politique et les objectifs posés par ledocument adopté par les chefs d’État et de gouvernement lors du sommet du G8 de Deauville où, notamment, ledomaine biologique est privilégié.

Les programmes soutenus le sont sous réserve qu’ils présentent une réelle valeur ajoutée pour la protection des forcesou en matière de lutte contre la prolifération. À ce titre, des coopérations scientifiques avec des instituts de rechercheétrangers ont été mises en place et se poursuivront en 2017.

2. Aspects financiers :

2.1 – Tableau des autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)

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PLF 2017 43

Environnement et prospective de la politique de défense

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 144

Niveau DescriptionPrévisions de crédits 2017

Unité d’œuvre VolumeRatio

(en CP)AE CP

OB Accords internationaux 1 110 235 1 110 235 Nombre de contributions 1 1 110 235

Total 1 110 235 1 110 235

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 9 014 206 9 014 206

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 014 206 9 014 206

Dépenses d'intervention 34 780 235 34 780 235

Transferts aux entreprises 1 110 235 1 110 235

Transferts aux autres collectivités 33 670 000 33 670 000

Total 43 794 441 43 794 441

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44 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

OPÉRATEURS

Le volet opérateur des projets annuels de performance évolue au PLF 2017 pour tenir compte de la mise en œuvre, au sein des organismes qui y sontassujettis, de la comptabilité budgétaire introduite par le décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.Ainsi, dans les parties consacrées à la présentation par opérateur, les tableaux figurant dans la rubrique relative au « budget initial 2016 del’opérateur » comprennent, pour les opérateurs soumis à la comptabilité budgétaire, les états en droits constatés (compte de résultat et tableau definancement abrégés renseignés pour les comptes financiers 2015 et budgets initiaux 2016) ainsi que les nouveaux états introduits avec la comptabilitébudgétaire (tableau des autorisations budgétaire et tableau d’équilibre financier renseignés pour les budgets initiaux 2016), en cohérence avec lesétats soumis au vote des organes délibérants à compter de l’exercice 2016.

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

LFI 2016 PLF 2017

Nature de la dépense Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Subventions pour charges de service public 253 209 253 209 261 239 261 239

Dotations en fonds propres 8 750 3 200 300 5 850

Transferts 0 0

Total 261 959 256 409 261 539 267 089

Les crédits de subventions pour charges de service public sont destinés à l’ENSTA Bretagne (15,42 M€), à l’ENSTAParisTech (17,14 M€), à l’ISAE (34,07 M€), à l’ONERA (104,66 M€) et à l’École polytechnique (89,95 M€).

L’augmentation de la SCSP de 8 M€ entre la LFI 2016 et le PLF 2017 s’explique par l’attribution d’une dotationexceptionnelle de 1,23 M€ à l’ENSTA Bretagne afin de couvrir les coûts induits par les conséquences du contentieuxavec l’URSSAF en cours et par un complément de subvention de 7,1 M€, au titre du financement des actions liées auxorientations stratégiques fixées pour l’École polytechnique, à la suite des recommandations du rapport Attali.

Les dotations en fonds propres (titre 7) prévues en 2017 se répartissent sur deux opérateurs :

- ENSTA Bretagne : 0,3 M€ en AE et CP ;

- ISAE : 5,35 M€ en CP pour la rénovation du bâtiment principal d’enseignement de l’ISAE (paiements surengagement effectué en 2016).

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PLF 2017 45

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEF DE FILE

Réalisation 2015 (1) LFI 2016 PLF 2017

Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

ENSTA Bretagne - Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne

166 49 167 50 178 52 0

ENSTA ParisTech - Ecole nationale supérieure de techniques avancées ParisTech

157 15 162 14 172 17

ISAE - Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace

389 55 33 404 70 404 83

ONERA - Office national d'étudeset de recherches aérospatiales

1 787 77 1 846 63 1 846 139

X - Ecole polytechnique 2 468 238 17 2 521 272 2 521 272 18

Total ETPT 4 967 434 50 5 100 469 5 121 563 18

(1) La réalisation 2015 reprend la présentation du RAP 2015.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

Les plafonds d’emplois des opérateurs du programme 144 sont en augmentation en 2017 de 21 ETPT par rapport à laLFI 2016, avec la prise en compte des conséquences du contentieux avec l’URSSAF sur les plafonds d’emplois del’ENSTA Bretagne (+ 11 ETPT) et de l’ENSTA ParisTech (+ 10 ETPT) afin de leur permettre d’assurer le face-à-facepédagogique sur l’année 2017 en recrutant les enseignants nécessaires.

En effet, l’URSSAF Bretagne a signifié à l’ENSTA Bretagne une procédure de redressement pour non-paiement decotisations en raison du recours inadapté à des auto-entrepreneurs (principalement pour des cours de langues, desciences humaines et sociales et de sport) et à des prestataires sous statuts d’indépendants ou d’artisans. Le plafonda également été revu pour l’ENSTA Paris-Tech qui pourrait se trouver dans une situation analogue à celle de l’ENSTABretagne.

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2016 5 100

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2016 0

Impact du schéma d'emplois 2017 +21

Solde des transferts T2/T3 0

Solde des transferts internes 0

Solde des mesures de périmètre 0

Corrections techniques 0

Abattements techniques 0

Emplois sous plafond PLF 2017 5 121

Rappel du schéma d’emplois 2017 en ETP +21

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46 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

ENSTA Bretagne - Ecole nationale supérieure de techniques avancées Bretagne

Établissement public national à caractère administratif, l’ENSTA Bretagne dispense à ses élèves un enseignementsupérieur ayant pour objet la formation d’ingénieurs des études et techniques d’armement et d’ingénieurs civils françaiset étrangers, dans les domaines naval, mécanique, électronique et les domaines connexes.

Elle dispense également à des personnes titulaires de certains diplômes des enseignements de spécialisation ainsique des enseignements de perfectionnement et de mise à jour des connaissances.

L’ENSTA Bretagne conduit des travaux de recherche scientifique et technique dans des installations et laboratoires quilui sont propres ou qui sont mis à sa disposition ou qui relèvent d’organismes avec lesquels l’école a conclu desaccords de coopération.

Elle concourt, par l’ensemble de ses activités, organisées en collaboration avec les milieux scientifiques etprofessionnels nationaux, étrangers ou internationaux, à l’effort national de formation, de recherche et dedéveloppement technologique dans le cadre d’une politique d’information scientifique et technique. Elle peut passer, àcet effet, des contrats ou conventions avec tout organisme public ou privé, français, étranger ou international.

En tant qu’opérateur, l’ENSTA Bretagne est rattachée à l’action n° 7 « Prospective de défense » du programme 144« Environnement et prospective de la politique de défense ».

Les principaux objectifs et indicateurs de l’opérateur ENSTA Bretagne sont définis par le contrat d’objectifs et deperformance pluriannuel (COP) 2012 – 2016, signé en mars 2012, en cours de renégociation pour couvrir la période2017 – 2021. Les objectifs du prochain COP porteront notamment sur l’amélioration de la notoriété de l’ENSTABretagne, sur l’accroissement des ressources propres, sur la mise en œuvre des partenariats stratégiques, sur lavalorisation des activités de recherche, sur le développement de l’implication financière de l’industrie dans lefonctionnement de l’établissement et sur l’ouverture à l’international. Dans ce cadre, l’ENSTA Bretagne développenotamment des partenariats dans le cadre régional, avec en particulier sa participation à la communauté d’universitéset d’établissements (COMUE) « Université Bretagne Loire » et le rapprochement avec les écoles d’ingénieurs àproximité.

Son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) a été validé par France Domaine en 2012 et soumis au conseild’administration du 30 mars 2012.

En outre, l’école s’efforce de mettre en œuvre les mesures transversales relatives au plan achats des opérateurs enrecourant, dans la mesure du possible, aux marchés du ministère de la défense.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2015 LFI 2016 PLF 2017

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

144 / Environnement et prospective de la politique de défense

14 200 14 200 14 493 14 493 15 723 15 723

Subventions pour charges de service public 14 200 14 200 14 193 14 193 15 423 15 423

Dotations en fonds propres 300 300 300 300

Transferts 0 0

Total 14 200 14 200 14 493 14 493 15 723 15 723

L’ENSTA Bretagne bénéficie en 2017, au titre de sa subvention pour charges de service public, d’une dotationexceptionnelle de 1,23 M€ afin de couvrir les coûts induits par les conséquences du contentieux avec l’URSSAF encours.

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PLF 2017 47

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

L’école bénéficie également d’une dotation en fonds propres (titre 7) de 300 k€ au titre du financement de matérielsinformatiques et de recherche.

L’écart entre le montant de la dotation en fonds propre de la LFI 2016 (300 k€) et le montant du financement de l’actifpar l’État du budget initial 2016 (755 k€) provient essentiellement d’une subvention DGA, non prévue en LFI 2016, pourles acquisitions d’équipements de recherche dans le cadre du contrat de plan État-région.

BUDGET INITIAL 2016 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Produits Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Personnel

dont charges de pensions civiles

13 149

1 976

13 401

1 989

Subventions de l’État :

– subvention pour charge de service public (SCSP)

– crédits d’intervention (transfert)

14 200

14 200

0

13 791

13 791

0

Fonctionnement autre que les charges de personnel

9 073 7 947 Fiscalité affectée 0 0

Autres subventions 2 855 2 374

Intervention 0 0 Autres produits 6 732 5 509

Total des charges 22 222 21 348 Total des produits 23 787 21 674

Résultat : bénéfice 1 565 326 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 23 787 21 674 Total : équilibre du CR 23 787 21 674

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Ressources Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Insuffisance d'autofinancement 0 0 Capacité d'autofinancement 2 120 483

Investissements 1 236 2 555 Financement de l'actif par l'État 0 755

Financement de l'actif par des tiers autres que l'État

55 879

Autres ressources (y compris Fiscalité affectée)

0 0

Remboursement des dettes financières 0 0 Augmentation des dettes financières 0 0

Total des emplois 1 236 2 555 Total des ressources 2 175 2 117

Apport au fonds de roulement 939 Prélèvement sur le fonds de roulement 438

Le compte de résultat 2016 fait apparaître un bénéfice de 326 k€, en baisse par rapport à 2015.

L’écart par rapport au compte financier 2015 est lié à une légère baisse des subventions hors SCSP et à l’évolutiondes ressources propres de l’établissement. L’établissement poursuit par ailleurs sa politique d’optimisation et demaîtrise des dépenses de fonctionnement courant.

Le tableau de financement abrégé fait apparaître un prélèvement sur le fonds de roulement à hauteur de 438 k€ pourfinancer certains investissements courants et les premières études (pour 200 k€) liées au projet d’extension dessurfaces de l’établissement, projet financé sur les fonds propres de l’établissement à hauteur de 5,3 M€.

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48 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel

dont charges de pensions civiles

13 402 13 402 Recettes globalisées :

– subventions pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

21 421

13 791 818

0 1 356 5 456

Fonctionnement 5 902 5 902

Intervention 0 0

Investissement 2 556 2 556

Enveloppe recherche* :

– personnel– fonctionnement– investissement

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

0

0 0 0

Total des dépenses 21 860 21 860 Total des recettes 21 421

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 439

* uniquement pour les EPSCP, le cas échéant, sur autorisation du contrôleur budgétaire, une ou plusieurs enveloppes destinées à des contrats de recherche.

Équilibre financier (budget initial 2016) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 439 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

Opérations au nom et pour le compte de tiers Opérations au nom et pour le compte de tiers

Autres décaissements sur comptes de tiers Autres encaissements sur comptes de tiers

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

439 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

0

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

439

439

Total des besoins 439 Total des financements 439

Les acquisitions d’équipements de recherche dans le cadre du contrat de plan État-région (CPER) sont financées pardes subventions en provenance du fonds européen de développement économique régional (FEDER), des collectivitésterritoriales et de la DGA (479 k€). Par ailleurs, l’ENSTA Bretagne bénéficie d’une dotation en fonds propres de 300 k€pour la réalisation des travaux nécessaires à la connexion au réseau de chaleur de la métropole brestoise.

Les dépenses d’investissement d’un montant de 2 556 k€ se répartissent comme suit : 1 690 k€ pour les achats dematériels scientifiques relevant du CPER, 666 k€ au titre des investissements courants et 200 k€ pour le financementdes premières études liées au projet d’extension des surfaces de l’établissement.

DÉPENSES 2016 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Action n°07 : Prospective de défense Sous-action 4: Gestion des moyens et subventions.

13 402 13 402 5 902 5 902 0 0 2 556 2 556 21 860 21 860

Total 13 402 13 402 5 902 5 902 0 0 2 556 2 556 21 860 21 860

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PLF 2017 49

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2015

(1)

LFI 2016

(2)

PLF 2017

Emplois rémunérés par l'opérateur : 215 217 230

– sous plafond 166 167 178

– hors plafond 49 50 52

dont contrats aidés 0

(1) La réalisation 2015 reprend la présentation du RAP 2015.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Le niveau du plafond d’emplois de l’ENSTA Bretagne pour 2017 est en augmentation de 11 ETPT par rapport à la LFI2016, soit 178 ETPT sous plafond, avec la prise en compte des conséquences du contentieux avec l’URSSAF en coursafin de permettre à l’école d’assurer le face-à-face pédagogique sur l’année 2017 en recrutant les enseignantsnécessaires.

ENSTA ParisTech - Ecole nationale supérieure de techniques avancées ParisTech

L’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA ParisTech), établissement public à caractèreadministratif, dispense à ses élèves un enseignement supérieur ayant pour objet la formation d’ingénieurs del’armement et d’ingénieurs civils français et étrangers, dans les domaines naval, mécanique, chimique, nucléaire etélectronique et les domaines connexes.

Elle dispense également à des personnes titulaires de certains diplômes des enseignements de spécialisation ainsique des enseignements de perfectionnement et de mise à jour des connaissances.

L’école conduit des travaux de recherche scientifique et technique dans des installations et laboratoires qui lui sontpropres ou qui sont mis à sa disposition ou qui relèvent d’organismes avec lesquels elle a conclu des accords decoopération.

Elle concourt, par l’ensemble de ses activités, organisées en collaboration avec les milieux scientifiques etprofessionnels nationaux, étrangers ou internationaux, à l’effort national de formation, de recherche et dedéveloppement technologique dans le cadre d’une politique d’information scientifique et technique. Elle peut passer, àcet effet, des contrats ou conventions avec tout organisme public ou privé, français, étranger ou international. À cetitre, l’ENSTA ParisTech fait partie de la communauté d’universités et d’établissements (COMUE) « Université Paris-Saclay » et s’implique dans les stratégies d’alliance au niveau local avec les écoles d’ingénieurs du plateau de Saclay.Par exemple, l’école s’est engagée dans le projet d’excellence IDEX de l’Université Paris-Saclay.

Par ailleurs, l’ENSTA ParisTech s’est rapprochée de l’École polytechnique au travers de l’association X-ENSTA visantà mettre en œuvre une stratégie commune d’ensemble pour les deux écoles. Le décret d’association du 19 janvier2016 fixe les compétences mises en commun par l’École polytechnique et l’École nationale supérieure de techniquesavancées. Elles concernent la formation initiale et continue, la recherche, l’entrepreneuriat, les relations internationaleset le soutien aux étudiants et à la recherche.

En tant qu’opérateur, l’ENSTA ParisTech est rattachée à l’action n° 7 « Prospective de défense » du programme 144« Environnement et prospective de la politique de défense ».

Les principaux objectifs et indicateurs de l’opérateur ENSTA ParisTech sont définis par le contrat d’objectifs et deperformance pluriannuel (COP) 2012 – 2016 qui a été signé en mars 2012, en cours de renégociation pour couvrir lapériode 2017 – 2021. Les objectifs du prochain COP porteront notamment sur l’amélioration de la visibilité de l’ENSTAParisTech au niveau national et international, sur la poursuite de l’augmentation du nombre d’étudiants dans lesformations de l’école, sur le développement des partenariats avec les entreprises, sur la dynamisation de la vieétudiante de l’école, sur le développement de nouvelles chaires, sur la valorisation des activités de recherche, et surl’ouverture à l’international.

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50 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) a été transmis à France Domaine et soumis au conseild’administration du 22 mars 2012.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2015 LFI 2016 PLF 2017

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

144 / Environnement et prospective de la politique de défense

17 120 17 120 17 120 17 120 17 137 17 137

Subventions pour charges de service public 17 120 17 120 17 120 17 120 17 137 17 137

Dotations en fonds propres 0 0

Transferts 0 0

Total 17 120 17 120 17 120 17 120 17 137 17 137

Le montant de la subvention pour charges de service public prend en compte un transfert de crédits vers le programme148 « Fonction publique » (pour un montant de 3 168 €), au titre de l’entrée de l’ENSTA ParisTech dans le dispositifd’action sociale interministérielle.

BUDGET INITIAL 2016 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Produits Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Personnel

dont charges de pensions civiles

15 212

1 070

15 720

1 182

Subventions de l’État :

– subvention pour charge de service public (SCSP)

– crédits d’intervention (transfert)

17 120

17 120

0

16 691

16 691

0

Fonctionnement autre que les charges de personnel

11 981 11 296 Fiscalité affectée 0 300

Autres subventions 2 946 2 274

Intervention 0 0 Autres produits 5 502 5 195

Total des charges 27 193 27 016 Total des produits 25 568 24 460

Résultat : bénéfice Résultat : perte 1 625 2 556

Total : équilibre du CR 27 193 27 016 Total : équilibre du CR 27 193 27 016

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Ressources Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Insuffisance d'autofinancement 0 0 Capacité d'autofinancement 1 805 244

Investissements 1 908 587 Financement de l'actif par l'État 341 0

Financement de l'actif par des tiers autres que l'État

223 0

Autres ressources (y compris Fiscalité affectée)

176 343

Remboursement des dettes financières 0 0 Augmentation des dettes financières 0 0

Total des emplois 1 908 587 Total des ressources 2 545 587

Apport au fonds de roulement 637 Prélèvement sur le fonds de roulement

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PLF 2017 51

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

Le budget 2016 est marqué par une relative stabilité des grandes masses financières : stabilité des ressources, avecnotamment une prévision assez prudente des ressources propres à 2,2 M€ (qui n’exclut pas des recettessupplémentaires en cours d’exercice) et maîtrise des dépenses, avec une baisse des dépenses de fonctionnement quicompense globalement l’augmentation prévisionnelle des dépenses de personnel (augmentation liée à une politique deréduction des vacances de postes).

Si le compte de résultat fait apparaître une perte de 2,5 M€, celle-ci s’explique par la prise en compte des dotationsaux amortissements (6 M€ en charges et 3,2 M€ en produits). La capacité d’autofinancement qui en résulte est égale à244 k€.

Le tableau de financement agrégé présente un équilibre entre ressources et emplois, qui induit une variation nulle dufonds de roulement.

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel

dont charges de pensions civiles

15 720 15 720 Recettes globalisées :

– subventions pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

18 986

16 691 0 0 0

2 295

Fonctionnement 5 295 5 295

Intervention 0 0

Investissement 587 587

Enveloppe recherche* :

– personnel– fonctionnement– investissement

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

2 617

2 510 0

107

Total des dépenses 21 602 21 602 Total des recettes 21 603

Solde budgétaire (excédent) 1 Solde budgétaire (déficit)

* uniquement pour les EPSCP, le cas échéant, sur autorisation du contrôleur budgétaire, une ou plusieurs enveloppes destinées à des contrats de recherche.

Équilibre financier (budget initial 2016) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 0 Solde budgétaire (excédent) 1

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

107 Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

107

Opérations au nom et pour le compte de tiers 200 Opérations au nom et pour le compte de tiers 200

Autres décaissements sur comptes de tiers 0 Autres encaissements sur comptes de tiers 0

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

307 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

308

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

1

86 1

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

0

86 0

Total des besoins 308 Total des financements 308

Les dépenses de personnel (15,72 M€) intègrent, au-delà de la masse salariale, les dépenses de vacation (1,2 M€)ainsi que d’autres dépenses relatives aux apprentis et aux œuvres sociales.

Les dépenses de fonctionnement, hors masse salariale, s’élèvent à 5,29 M€.

Les dépenses d’investissement, d’un montant de 587 k€, concernent pour l’essentiel celles prévues au titre du planpluriannuel d’investissement (PPI), notamment le bâtiment commun de l’École polytechnique et l’ENSTA ParisTech,consacré aux sciences mécaniques et à leurs applications. Elles sont financées par prélèvement sur le fonds deroulement et par des recettes liées aux ressources fléchées.

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52 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2016 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

enseignement 5 282 5 282 1 282 1 282 0 0 242 242 6 806 6 806

recherche 5 397 5 397 1 589 1 589 0 0 137 137 7 123 7 123

support 4 182 4 182 1 627 1 627 0 0 208 208 6 017 6 017

vie étudiante 859 859 797 797 0 0 0 0 1 656 1 656

Total 15 720 15 720 5 295 5 295 0 0 587 587 21 602 21 602

Les prévisions de dépenses par destination ont permis de constater la cohérence entre les missions de l’établissementet l’affectation de ses dépenses puisque plus de 60 % de celles-ci sont destinées à l’enseignement et à la recherche.La fonction « support », qui représente environ 25 % des dépenses, intègre notamment l’immobilier, la logistique,l’informatique, la formation, les affaires financières et la communication.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2015

(1)

LFI 2016

(2)

PLF 2017

Emplois rémunérés par l'opérateur : 172 176 189

– sous plafond 157 162 172

– hors plafond 15 14 17

dont contrats aidés

(1) La réalisation 2015 reprend la présentation du RAP 2015.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Le niveau du plafond d’emplois de l’ENSTA ParisTech pour 2017 est en augmentation de 10 ETPT par rapport à la LFI2016, soit 172 ETPT sous plafond, avec la prise en compte des conséquences des risques de contentieux avecl’URSSAF afin de permettre à l’école d’assurer le face-à-face pédagogique sur l’année 2017 en recrutant lesenseignants nécessaires.

ISAE - Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace

L’ISAE, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, a pour mission principale de dispenserun enseignement supérieur ayant pour objet la formation d’ingénieurs hautement qualifiés dans les domainesaéronautique et spatial et les domaines connexes.

Il dispense également à des personnes titulaires de certains diplômes des enseignements de spécialisation ainsi quedes enseignements de perfectionnement et de mise à jour des connaissances.

Dans le domaine de sa compétence, l’institut conduit des travaux de recherche scientifique et de développementtechnologique dans le cadre d’une politique d’information scientifique et technique.

Dans ce cadre, il dispense des formations doctorales et peut être habilité à délivrer des diplômes nationaux de niveauégal ou supérieur au master. Cette habilitation donne lieu à l’établissement d’un contrat d’objectifs passé entre l’État etl’ISAE, qui fait l’objet d’une évaluation périodique. Il exerce ses activités sur les plans national et international.

En tant qu’opérateur, l’ISAE est rattaché à l’action n° 7 « Prospective de défense » du programme 144« Environnement et prospective de la politique de défense ».

Les principaux objectifs et indicateurs de l’opérateur ISAE sont définis par le contrat d’objectifs et de performancepluriannuel 2012 – 2016 qui a été validé en mars 2012, et qui est en cours de renégociation pour couvrir la période2017 – 2021. Les objectifs du prochain COP porteront essentiellement sur l’accroissement de l’attractivité

Page 53: PLF 2017 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (PMG8) ; - l’aide versée par la France au

PLF 2017 53

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

internationale de l’école pour attirer les meilleurs étudiants et enseignants-chercheurs, sur le développement enpartenariat d’un laboratoire de référence internationale en recherche aérospatiale permettant de valoriser la marque« ISAE-SUPAERO » et sur la valorisation des activités de recherche, tout en faisant évoluer en permanence laformation initiale et continue pour répondre à l’évolution des besoins des industriels et des étudiants et en restant unétablissement actif et influent dans l’évolution du paysage national de l’enseignement supérieur et de la recherche.

L’ISAE a choisi de concentrer ses moyens et ses ressources au développement d’une seule formation d’ingénieurs, àsavoir la formation ISAE-SUPAERO de façon à répondre aux besoins de souveraineté et de l’industrie aéronautique etspatiale française et européenne en ingénieurs de haut niveau scientifique et techniques. Ce cursus unique a été misen place le 1er septembre 2015 sur le site unique de Rangueil inauguré le 13 janvier 2016.

L’ISAE s’est également engagé dans une démarche de coopération avec l’Office national d’études et de recherchesaérospatiales (ONERA), notamment par la création d’un laboratoire mixte et pluridisciplinaire, doté d’un projetscientifique unique, sous double tutelle – et qui regroupe l’intégralité des chercheurs de l’ISAE et de l’ONERA-Toulouse. L’ONERA et l’ISAE-SUPAERO ont par ailleurs décidé de renforcer leur coopération en signant le 24 mars2015, à Toulouse, une convention de partenariat scientifique créant ainsi deux équipes communes de recherche(ECR).

Lors de l’inauguration du campus le 13 janvier 2016, a été conclu un accord de partenariat entre l’ISAE et l’Écolepolytechnique. Cette convention vise à mettre en place une coopération structurée sur l’ensemble du champ desformations, de la recherche et de l’entrepreneuriat. Des instances communes et des participations croisées dans lesconseils appropriés de chaque école contribueront à la construction de ce partenariat.

Par ailleurs, l’ISAE fait partie de la communauté d’universités et d’établissements (COMUE) « Université FédéraleToulouse Midi-Pyrénées ».

Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) a été transmis à France Domaine et soumis au conseild’administration le 29 mars 2012. Par ailleurs, le schéma directeur des infrastructures, couvrant la période2016 – 2025, a été présenté au conseil d’administration du 21 juin 2016, et précise la position souhaitée par l’Institutdans le cadre des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI).

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2015 LFI 2016 PLF 2017

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

144 / Environnement et prospective de la politique de défense

34 081 34 081 42 512 36 962 34 067 39 617

Subventions pour charges de service public 34 081 34 081 34 062 34 062 34 067 34 067

Dotations en fonds propres 8 450 2 900 0 5 550

Transferts 0 0

150 / Formations supérieures et recherche universitaire

225 225 244 244

Subventions pour charges de service public 225 225 244 244

Total 34 306 34 306 42 512 36 962 34 311 39 861

L’ISAE bénéficie en 2017 d’une dotation en fonds propres (titre 7) de 5,55 M€ en CP correspondant à l’engagementfinancier du ministère de la défense dans le cadre du contrat de plan État-région 2015 – 2020 Midi-Pyrénées pour larénovation du bâtiment principal d’enseignement. Les AE correspondantes ont été engagées en 2016.

Le montant de la subvention pour charges de service public prend par ailleurs en compte un transfert de crédits depuisle programme 148 « Fonction publique » (pour un montant de 4 532 €), au titre de la sortie de l’ISAE du dispositif deréservations interministérielles de places en crèches à compter du 1 er janvier 2017. Toutefois, l’ISAE a maintenu sonadhésion aux prestations chèque-vacances, CESU garde d’enfant 0 – 6 ans et réservations interministérielles delogements.

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54 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

BUDGET INITIAL 2016 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Produits Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Personnel

dont charges de pensions civiles

30 440

4 418

32 087

4 480

Subventions de l’État :

– subvention pour charge de service public (SCSP)

– crédits d’intervention (transfert)

34 081

34 081

0

33 131

33 131

0

Fonctionnement autre que les charges de personnel

21 703 24 122 Fiscalité affectée 0 0

Autres subventions 3 400 380

Intervention 0 0 Autres produits 15 803 23 689

Total des charges 52 143 56 209 Total des produits 53 284 57 200

Résultat : bénéfice 1 141 991 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 53 284 57 200 Total : équilibre du CR 53 284 57 200

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Ressources Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Insuffisance d'autofinancement 0 0 Capacité d'autofinancement 3 841 1 791

Investissements 6 991 12 050 Financement de l'actif par l'État 0 2 668

Financement de l'actif par des tiers autres que l'État

0 1 845

Autres ressources (y compris Fiscalité affectée)

665 1 291

Remboursement des dettes financières 16 900 1 788 Augmentation des dettes financières 16 900

Total des emplois 23 891 13 838 Total des ressources 21 406 7 595

Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 2 485 6 243

Le compte de résultat du budget initial 2016 fait apparaître un bénéfice de 991 k€, en baisse par rapport à 2015.

Le budget 2016 est marqué par une forte hausse des recettes propres liée au développement des chaires et desconventions de recherche. L’augmentation des charges de personnels entre le compte financier 2015 et le budgetinitial 2016 correspond aux vacances de poste de la précédente gestion, en cours de résorption en 2016, et à la fortehausse des recrutements de contrats à durée déterminée sur les chaires et les conventions de recherche. Cetteévolution explique également l’augmentation du fonctionnement courant, conjointement avec l’impact des redevancesdu partenariat public-privé (PPP) portant sur la construction, la rénovation et l'exploitation des résidences étudiantes,dont l’année 2016 constitue la première année pleine.

Le tableau de financement abrégé fait apparaître un prélèvement sur le fonds de roulement à hauteur de 6,24 M€.

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PLF 2017 55

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel

dont charges de pensions civiles

32 087 32 087 Recettes globalisées :

– subventions pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

47 983

33 131 280

0 100

14 472

Fonctionnement 15 420 17 822

Intervention 0 0

Investissement 7 160 12 049

Enveloppe recherche* :

– personnel– fonctionnement– investissement

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

9 461

2 668 6 793

Total des dépenses 54 667 61 958 Total des recettes 57 444

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 4 514

* uniquement pour les EPSCP, le cas échéant, sur autorisation du contrôleur budgétaire, une ou plusieurs enveloppes destinées à des contrats de recherche.

Équilibre financier (budget initial 2016) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 4 514 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

1 788 Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

Opérations au nom et pour le compte de tiers 442 Opérations au nom et pour le compte de tiers 430

Autres décaissements sur comptes de tiers 0 Autres encaissements sur comptes de tiers

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

6 744 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

430

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

6 314

6 314

Total des besoins 6 744 Total des financements 6 744

Les recettes d’investissement prennent en compte la dotation en fonds propres du ministère de la défense d’unmontant de 2,9 M€ pour la mise en sécurité des bâtiments et pour la participation au financement du contrat de planÉtat-région 2015 – 2020.

Les dépenses d’investissement d’un montant de 13,83 M€ se répartissent comme suit : travaux d’aménagement desrésidences (1 M€), investissements exceptionnels pour 7,6 M€ (soufflerie aéroacoustique, mise en sécurité desbâtiments administratifs, centre d’excellence en neuro-ergonomie et les projets scientifiques notamment la plateformed’essai pour les systèmes hommes-machines aéronautique (ACHIL) et la plateforme de recherche et de simulationdistribuée de systèmes embarqués aéronautiques et spatiaux (PRISE)).

DÉPENSES 2016 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

enseignement 13 247 13 247 2 150 2 023 0 0 870 4 050 16 267 19 320

recherche 8 973 8 973 850 4 358 0 0 2 650 5 507 12 473 18 838

soutien 9 236 9 236 8 660 5 771 0 0 3 640 1 333 21 536 16 340

vie étudiante 631 631 3 760 5 670 0 0 0 1 159 4 391 7 460

Total 32 087 32 087 15 420 17 822 0 0 7 160 12 049 54 667 61 958

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56 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2015

(1)

LFI 2016

(2)

PLF 2017

Emplois rémunérés par l'opérateur : 444 474 487

– sous plafond 389 404 404

– hors plafond 55 70 83

dont contrats aidés 33

(1) La réalisation 2015 reprend la présentation du RAP 2015.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

L’évolution des emplois sous plafond résulte de la programmation budgétaire triennale 2015 – 2017. Le niveau duplafond d’emplois sous plafond de l’ISAE pour 2017 est identique à celui de 2016, soit 404 ETPT.

ONERA - Office national d'études et de recherches aérospatiales

L’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA), établissement public à caractère industriel etcommercial, a pour mission de développer, d’orienter, de coordonner et de promouvoir les recherches dans le domaineaérospatial. Il a en charge les essais nécessaires à l’exécution de ces recherches. À ce titre, il gère le premier parceuropéen de souffleries.

L’opérateur se rattache à l’action 7 « Prospective de défense » du programme 144 « Environnement et prospective dela politique de défense ».

Le futur contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’ONERA couvrant la période 2017 – 2021 est en coursd’élaboration. Les grandes orientations ont été présentées lors du conseil d’administration de l’Office du 23 juin 2016.La présentation d’une version définitive du COP est prévue à l’automne 2016. Ce contrat a pour ambition de redonnerun élan à l’ONERA tout en tenant compte des contraintes budgétaires actuelles. Il fixe des orientations relativesnotamment aux grands axes d’effort de recherche sur la période du COP, à la mise en place dès 2017 d’une nouvelleorganisation interne de l’établissement, plus simple et destinée à favoriser les synergies, à l’accroissement desressources d’origine contractuelle de l’Office, reposant en particulier sur la poursuite de l’effort de valorisation de sestravaux, à la rationalisation des implantations immobilières en Île-de-France, à la généralisation des démarchespartenariales avec d’autres acteurs du monde de la recherche, aussi bien académiques qu’industriels, et à la mise enœuvre d’une gestion efficace des grands moyens d’essais stratégiques pour l’État et l’industrie aérospatiale.

En 2016, un financement de 15 M€ nécessaire pour que l’ONERA puisse engager les travaux de renforcement de lasoufflerie S1MA située à Modane-Avrieux (Savoie) lui a été attribué afin de garantir la pérennité de cet équipement derecherche et d’essais, stratégique pour la filière industrielle du secteur aéronautique. Les travaux sont en cours etdoivent se dérouler sur environ 2 ans.

L’ONERA s’est également engagé dans une démarche de coopération avec l’Institut supérieur de l’aéronautique et del’espace, notamment avec la création d’un laboratoire mixte et pluridisciplinaire, doté d’un projet scientifique unique,sous double tutelle – et qui regroupe l’intégralité des chercheurs de l’ISAE et de l’ONERA-Toulouse. L’ONERA etl’ISAE-SUPAERO ont par ailleurs décidé de renforcer leur coopération en signant le 24 mars 2015, à Toulouse, uneconvention de partenariat scientifique créant ainsi deux équipes communes de recherche (ECR). Par ailleurs, l’ONERAfait partie des communautés d’universités et d’établissements (COMUE) « Université Paris-Saclay » et « UniversitéFédérale Toulouse Midi-Pyrénées ».

Le secteur défense affiche une sensible augmentation d’activité pour 2016. Cette situation découle d’une contractiondes nouvelles notifications ces deux dernières années et des décalages des prises de commandes. Des actions dansle domaine de la dissuasion, de la protection nationale et de l’alerte ont été programmées. Le ministère de la défensedemeure un client majeur de l’ONERA, sa part dans l’activité contractuelle représentant 29 %.

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PLF 2017 57

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

La reprise du secteur aérospatial repose en grande partie sur l’activité des projets de drone de combat « future combatair system » (FCAS) et Etreta (Dassault Aviation, + 2,9 M€).

En 2016, les prises de commandes de l’Office augmentent de 1,8 M€ par rapport à 2015. Le secteur défense bénéficied’une hausse de 5,5 M€ qui repose principalement sur la notification de deux importants contrats, à savoir le systèmede surveillance radar Graves et la restructuration d’un missile (CAMOSIS). L’augmentation des prises de commandesen provenance de l’industrie aérospatiale confirme la reprise de l’activité pour les grands moyens techniques (GMT).

Une hausse des commandes en provenance de l’Union européenne est prévue en 2016 grâce à la poursuite descontrats issus des programmes H2020, Clean Sky II et Sesar

Par ailleurs, un nouveau schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) est en cours d’élaboration avec lesservices de France Domaine.

L’ONERA est l’opérateur intermédiaire du premier programme d’investissements d’avenir pour la recherche dans ledomaine de l’aéronautique. À ce titre, il gère depuis 2010 une enveloppe de crédits de 1,5 Md€ relevant initialement duprogramme 328 « Recherche dans le domaine aéronautique ». L’État a, par ailleurs, confié à l’ONERA la gestion desfonds du deuxième programme d’investissements d’avenir (PIA 2) relevant du programme 410 « Recherche dans ledomaine aéronautique » (enveloppe de crédits de 1,2 Md€). L’ONERA va bénéficier en 2016 des premiersfinancements du PIA, notamment en participant à la plateforme des systèmes embarqués et fonctionnalités avancées(SEFA).

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2015 LFI 2016 PLF 2017

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

144 / Environnement et prospective de la politique de défense

114 150 114 150 105 000 105 000 104 665 104 665

Subventions pour charges de service public 114 150 114 150 105 000 105 000 104 665 104 665

Dotations en fonds propres 0 0

Transferts 0 0

Total 114 150 114 150 105 000 105 000 104 665 104 665

La légère diminution du montant de la subvention pour charges de service public entre la LFI 2016 et le PLF 2017s’explique par la prise en compte d’un transfert de crédits vers le programme 172 « Recherches scientifiques ettechnologiques pluridisciplinaires » (pour un montant de 334 746 €), au titre de la contribution de l’ONERA à desdispositifs mutualisés (utilisation du réseau d’interconnexion assuré par le GIP RENATER et à l’accès aux basesdocumentaires scientifiques d’ELSEVIER).

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58 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

BUDGET INITIAL 2016 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Produits Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Personnel

dont charges de pensions civiles

153 415

510

155 824

478

Subventions de l’État :

– subvention pour charge de service public (SCSP)

– crédits d’intervention (transfert)

114 150

114 150

0

105 000

105 000

0

Fonctionnement autre que les charges de personnel

82 455 85 260 Fiscalité affectée 0 0

Autres subventions 1 112 1 050

Intervention 0 0 Autres produits 125 763 132 222

Total des charges 235 870 241 084 Total des produits 241 025 238 272

Résultat : bénéfice 5 155 Résultat : perte 2 812

Total : équilibre du CR 241 025 241 084 Total : équilibre du CR 241 025 241 084

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Ressources Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Insuffisance d'autofinancement 0 0 Capacité d'autofinancement 15 658 9 238

Investissements 17 262 20 300 Financement de l'actif par l'État 1 200 1 112

Financement de l'actif par des tiers autres que l'État

546 428

Autres ressources (y compris Fiscalité affectée)

54 300

Remboursement des dettes financières 2 525 Augmentation des dettes financières 15

Total des emplois 17 264 20 825 Total des ressources 17 458 11 093

Apport au fonds de roulement 194 Prélèvement sur le fonds de roulement 9 732

Le compte de résultat 2016 présente, en comptabilité budgétaire, un solde budgétaire négatif de 6,6 M€ et, encomptabilité patrimoniale, un déficit de 2,8 M€, soit une dégradation par rapport au compte financier 2015 conjonctionde la diminution de la SCSP (- 9,2 M€ par rapport au compte financier 2015) et de l’augmentation des ressourcespropres (+ 6,5 M€ par rapport au compte financier 2015).

Les ressources propres de l’ONERA (132,2 M€) correspondent en grande partie à l’activité contractuelle del’établissement, qui est estimée à 113,9 M€ en 2016, en hausse de 11,9 M€ par rapport à 2015. Cette augmentation vade pair avec l’ambition de l’ONERA d’accroître ses prises de commandes 2016 (55 % de l’activité 2016 s’exécutera surle carnet de commande et 45 % sur de nouvelles notifications).

Le tableau de financement abrégé présente un prélèvement sur le fonds de roulement de 9,7 M€. Outre ceprélèvement, les investissements sont financés par la capacité d’autofinancement dégagée sur l’activité de l’exercice2016. Cette capacité d’autofinancement, qui a diminué, s’élève à 9,2 M€ dans le budget prévisionnel 2016.

L’ONERA percevra également des financements publics :

- 0,3 M€ de la région Midi-Pyrénées et du fonds européen de développement économique régional pourl’opération d’investissement du terriscope, plateforme pour mesures et imagerie aéroportée ;

- 0,4 M€ d’avances remboursables de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour participer à lafinalisation d’un nouveau système d’information générique pour les souffleries ;

- 0,8 M€ pour financer le projet de développement et l’installation de pales hybrides pour la soufflerie S1MA.

Les financements de la DGAC, qui n’étaient pas prévus en LFI 2016, apparaissent en financement de l’actif par l’Étatdans le tableau de financement abrégé.

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PLF 2017 59

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

L’ONERA prévoit de réaliser 20,8 M€ de dépenses pour les aménagements des laboratoires, l’achat de matérielsscientifiques et informatiques, pour le maintien en condition opérationnelle des souffleries industrielles, pour destravaux de sécurisation de bâtiments vétustes sur l’ensemble des sites et pour des opérations individualisées quis’inscrivent dans les projets de programmes d’études scientifiques.

Parmi ces opérations individualisées d’investissement, certaines sont déjà lancées et impactent le budget 2016,notamment les pales hybrides, Sethi 2020, la machine fatigue biaxiale et le super calculateur scientifique. Lesnouvelles opérations d’investissement concernent sept projets tels que la soufflerie givrante de recherche, le caissonpropulsion ERIS, le terriscope.

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel

dont charges de pensions civiles

154 624 154 624 Recettes globalisées :

– subventions pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

223 256

105 000 0 0

2 590 115 666

Fonctionnement 64 344 56 431

Intervention 0 0

Investissement 25 582 18 825

Enveloppe recherche* :

– personnel– fonctionnement– investissement

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

Total des dépenses 244 550 229 880 Total des recettes 223 256

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 6 624

* uniquement pour les EPSCP, le cas échéant, sur autorisation du contrôleur budgétaire, une ou plusieurs enveloppes destinées à des contrats de recherche.

Équilibre financier (budget initial 2016) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 6 624 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

25 Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

15

Opérations au nom et pour le compte de tiers 17 001 Opérations au nom et pour le compte de tiers 15 001

Autres décaissements sur comptes de tiers 0 Autres encaissements sur comptes de tiers 0

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

23 650 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

15 016

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0 0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

8 634

0 8 634

Total des besoins 23 650 Total des financements 23 650

Le compte de résultat 2016 présente un solde budgétaire négatif de 6,6 M€.

Le montant de la ligne « investissements » du tableau des autorisations budgétaires (18,525 M€) est inférieur à celuiprésenté dans le tableau de financement abrégé (20,3 M€) car ce dernier prend en compte la production immobiliséequi ne génère pas de besoin de paiement.

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60 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2016 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Actions communes pour les activités de recherche

27 265 27 265 15 347 15 036 0 0 6 250 2 320 48 862 44 621

Activités conduites par les unités de recherche

105 429 105 429 24 583 16 917 0 0 16 812 14 005 146 824 136 351

Fonctions support 21 930 21 930 24 414 24 478 0 0 2 520 2 500 48 864 48 908

Total 154 624 154 624 64 344 56 431 0 0 25 582 18 825 244 550 229 880

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2015

(1)

LFI 2016

(2)

PLF 2017

Emplois rémunérés par l'opérateur : 1 864 1 909 1 985

– sous plafond 1 787 1 846 1 846

– hors plafond 77 63 139

dont contrats aidés

(1) La réalisation 2015 reprend la présentation du RAP 2015.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

L’évolution des emplois sous plafond résulte de la programmation budgétaire triennale 2015 – 2017. Le niveau duplafond d’emplois de l’ONERA pour 2017 est identique à celui de 2016, soit 1 846 ETPT sous plafond.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant qu’opérateur intermédiaire (en milliers d’euros)

Crédits reçus en 2010au titre des

dépenses d’avenir (1)

Consommation réaliséecumulée au 31/12/2015 (2)

Prévision de consommationen 2016 (2)

Prévision de consommationen 2017 (3)

Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés

1 685 000 1 431 000 1 275 282 0 94 523 0 61 195

(1) Sur la base des conventions d’attribution signées du commissariat général à l’investissement (CGI).

(2) Reprise des données figurant au RAP 2015.

(3) Prévision de consommation de l’année 2017 (entre le 01/01/2017 et le 31/12/2017).

Au titre du PIA 1, l’ONERA a reçu 1,5 Md€ en 2010 du programme 328 « Recherche dans le domaine del’aéronautique », conformément à la convention du 29 juillet 2010. Ces crédits se répartissent initialement en : 900 M€consacrés aux démonstrateurs technologiques aéronautiques et 600 M€ aux aéronefs du futur. Selon la convention,l’intervention du programme d’investissements d’avenir s’appuiera sur un programme de démonstration technologiqueet de développement d’aéronefs futurs afin d’accélérer l’intégration et l’innovation dans les futurs programmesaéronautiques européens.

L’avenant n° 2 du 29 octobre 2014 à la convention initiale « Recherche dans le domaine de l’aéronautique » duprogramme d’investissements d’avenir, a augmenté les crédits de l’action « Recherche dans le domaine del’aéronautique » de 185 M€, par décision du Premier ministre.

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PLF 2017 61

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

À ce jour, les crédits engagés s’élèvent donc à 1,431 Md€. Ils sont en diminution de 35 M€ par rapport aux donnéesinscrites au RAP 2015, à la suite de l’abandon d’une avance remboursable dans le cadre du projet d’hélicoptère X4,lui-même abandonné.

Pour les crédits consommés, l’ONERA, en tant qu’opérateur intermédiaire, a contractualisé pour 1,275 Md€ (chiffre au31 décembre 2015). Les prévisions de consommation sont de 95 M€ en 2016 et 61 M€ pour 2017.

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2014 (PIA II)

En tant qu’opérateur intermédiaire (en milliers d’euros)

Crédits reçus en 2014au titre des

dépenses d’avenir (1)

Consommation réaliséecumulée au 31/12/2015 (2)

Prévision de consommationen 2016 (2)

Prévision de consommationen 2017 (3)

Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés

1 008 500 1 257 349 520 000 0 403 225 0 334 124

(1) Reprise des données figurant au RAP 2015.

(2) Prévision du montant des crédits engagés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2017 (entre le 01/01/2017 et le 31/12/2017).

L’avenant n° 2 du 29 octobre 2014 à la convention initiale « Recherche dans le domaine de l’aéronautique » duprogramme d’investissements d’avenir, a attribué, sur décision du Premier ministre, un montant de 1 008,5 M€ sur les1 220 M€ inscrits en loi de finances pour 2014.

L’ONERA a perçu cette somme le 14 novembre 2014 sur le compte « Investissements d’avenir » correspondant aufinancement du PIA 2.

À ce jour, les crédits engagés sont de 1,257 Md€. Pour les crédits consommés, l’ONERA, en tant qu’opérateurintermédiaire, a contractualisé pour 0,520 Md€ (chiffre au 31 décembre 2015), correspondant aux montantsconsommées pour l’avance remboursable de l’avion de transport A350XWB (0,250 Md€ en 2014 et 0,270 Md€ en2015).

Les prévisions de consommation s’établissent à 403 M€ en 2016 et à 334 M€ pour 2017.

X - Ecole polytechnique

L’École polytechnique, établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, a pour mission dedonner à ses élèves une culture scientifique et générale les rendant aptes à occuper, après formation spécialisée, desemplois de haute qualification ou de responsabilité à caractère scientifique, technique ou économique, dans les corpscivils et militaires de l’État et dans les services publics et, de façon plus générale, dans l’ensemble des activités de laNation.

Pour l’accomplissement de cette mission, à vocation nationale et internationale, l’école dispense des formations detoute nature et organise des activités de recherche. Elle assure une formation de troisième cycle à des étudiantsdiplômés de l’école ou titulaires d’un diplôme de deuxième cycle ou équivalent. Des nouveaux diplômes, à savoir lesGraduate degrees dès la rentrée 2016 et le Bachelor en 2017 viendront compléter les autres programmes offerts àl’École : le cycle ingénieur polytechnicien, les parcours de master de l’Université Paris-Saclay et les doctorats del’Université Paris-Saclay.

Elle peut engager des actions de coopération avec des établissements français et étrangers d’enseignement ou derecherche, notamment avec sa participation à la communauté d’universités et d’établissements (COMUE) « UniversitéParis-Saclay » et son rapprochement avec l’ENSTA ParisTech. À ce titre, le décret d’association de l’Écolepolytechnique à l’ENSTA ParisTech du 19 janvier 2016 fixe les compétences mises en commun par les deuxétablissements (laboratoires communs, parcours de formation coordonnées, cursus internationaux conjoints,mutualisation des outils et des infrastructures sur le site).

Dans le cadre de la mise en œuvre du rapport de M. Bernard Attali, l’École polytechnique a signé un accord departenariat avec l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace. Cette convention vise à mettre en place unecoopération structurée sur l’ensemble du champ des formations, de la recherche et de l’entrepreneuriat. Des instancescommunes et des participations croisées dans les conseils appropriés de chaque école contribueront à la constructionde ce partenariat.

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62 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

En tant qu’opérateur, l’École polytechnique est rattachée à l’action n° 7 « Prospective de défense » du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense ».

Les principaux objectifs de l’École polytechnique sont définis par le contrat d’objectifs et de performance pluriannuel2012 – 2016,signé en mars 2012, et qui est en cours de renégociation pour couvrir la période 2017 – 2021. Leprochain COP reprendra en particulier les orientations stratégiques pour l’école, qui ont été présentées à l’occasiond’un conseil d’administration élargi présidé par le ministre de la défense qui s’est tenu le 15 décembre 2015, enprésence du ministre de l’économie et du secrétaire d’État à l’enseignement supérieur. Ces orientations intègrent lesrecommandations du rapport de M. Bernard Attali rendu public le 6 juin 2015 et les travaux des groupes de travailorganisés sous la présidence du Directeur de cabinet du ministre de la défense au cours de la seconde moitié del’année 2015. Elles visent à renforcer le lien de l’École avec la Nation en formant des ingénieurs d’excellence, à attirerles meilleurs élèves français et internationaux, à leur offrir une formation reconnue internationalement pour sonexcellence et à établir un équilibre financier pérenne en développant les ressources propres.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2015 LFI 2016 PLF 2017

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

144 / Environnement et prospective de la politique de défense

82 582 82 582 82 834 82 834 89 947 89 947

Subventions pour charges de service public 82 582 82 582 82 834 82 834 89 947 89 947

Dotations en fonds propres 0 0

Transferts 0 0

150 / Formations supérieures et recherche universitaire

3 089 3 089 3 100 3 100 2 848 2 848

Subventions pour charges de service public 3 089 3 089 3 100 3 100 2 848 2 848

212 / Soutien de la politique de la défense 30 000 5 000

Dotations en fonds propres 30 000 5 000

Total 85 671 85 671 85 934 85 934 122 795 97 795

L’École polytechnique bénéficie d’un complément de subvention de 7,1 M€, au titre du financement des actions liéesaux orientations stratégiques fixées pour l’École polytechnique, à la suite des recommandations du rapport deM. Bernard Attali.

À la suite du transfert à l’École polytechnique, intervenu en 2015, de la masse salariale des élèves polytechniciens,opérée jusqu’alors par les services du ministère de la défense, les crédits nécessaires au paiement de la solde desélèves polytechniciens ainsi que les charges patronales afférentes (hors CAS Pensions) sont intégrés à la subventionpour charges de service public pour un montant de 17,36 M€.

Par ailleurs, le montant de la subvention pour charges de service public prend en compte un transfert de crédits vers leprogramme 148 « Fonction publique » (pour un montant de 16 976 €), au titre de l’entrée de l’École polytechnique dansle dispositif d’action sociale interministérielle.

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PLF 2017 63

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

BUDGET INITIAL 2016 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Produits Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Personnel

dont charges de pensions civiles

81 624

3 440

87 583

3 500

Subventions de l’État :

– subvention pour charge de service public (SCSP)

– crédits d’intervention (transfert)

82 582

82 582

0

81 976

81 976

0

Fonctionnement autre que les charges de personnel

38 157 41 801 Fiscalité affectée 0 0

Autres subventions 14 890 21 056

Intervention 0 0 Autres produits 19 233 19 184

Total des charges 119 781 129 384 Total des produits 116 705 122 216

Résultat : bénéfice Résultat : perte 3 076 7 168

Total : équilibre du CR 119 781 129 384 Total : équilibre du CR 119 781 129 384

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Ressources Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Insuffisance d'autofinancement 0 1 168 Capacité d'autofinancement 5 281 0

Investissements 23 252 22 282 Financement de l'actif par l'État 0 0

Financement de l'actif par des tiers autres que l'État

4 983 16 461

Autres ressources (y compris Fiscalité affectée)

253 0

Remboursement des dettes financières 0 0 Augmentation des dettes financières 0 0

Total des emplois 23 252 23 450 Total des ressources 10 517 16 461

Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 12 735 6 989

Le budget initial 2016 présente un déficit de 7,2 M€.

Les ressources propres, y compris fléchées, sont en hausse de 10,23 M€ par rapport à 2015. L’École polytechniqueprévoit en effet une augmentation des financements sur contrats (13 chaires et environ 200 contrats de recherche) d’unmontant de 19,7 M€ en 2016. Ces contrats sont en fort développement, et permettent des recrutements de haut niveausur fonds propres ainsi que le financement de dépenses courantes consacrées au fonctionnement de ces activités. Lesautres ressources propres sont aussi constituées des droits d’inscription et frais de scolarité versés par les élèves, desloyers et des recettes du restaurant de l’École.

Les dépenses hors investissement, inscrites au budget 2016 sont en augmentation par rapport à 2015 de 10 M€. Cettehausse porte essentiellement sur les dépenses de personnel, qui augmentent de 6 M€. Hormis l’intégration de la soldedes élèves polytechniciens, l’augmentation des dépenses de personnel reflète la politique de recrutement de l’Écolepolytechnique sur financements externes fléchés, incluant les contrats de recherche. L’augmentation des charges defonctionnement de l’École portent essentiellement sur le poste de maintenance et de contrôles immobiliers, sur lenettoyage lié à l’acquisition de surfaces supplémentaires de laboratoire (+ 10 %), l’amélioration des outilsinformatiques. Des économies sur d’autres postes, notamment l’électricité, permettent de contenir ces augmentations.

Le tableau de financement abrégé fait apparaître un budget d’investissement de 22,2 M€. Parmi ces dépenses,15,2 M€ (70 %) correspondent à des investissements fléchés au titre des projets du bâtiment d’enseignementmutualisé (8,4 M€), de la halle multisports (3,2 M€), de l’observatoire météorologie nommé SIRTA (0,4 M€), deschaires (0,3 M€), et des conventions (2,8 M€).

Les autres dépenses d’investissement de l’École polytechnique correspondent principalement à des investissementsprogrammés dans le plan pluriannuel d’investissements (PPI) (1,7 M€), des investissements informatiques (1,9 M€)notamment pour la rénovation du système de paye et l’installation d’un réseau dédié au centre intégré en faveur de

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64 PLF 2017

Environnement et prospective de la politique de défense

Programme n° 144 OPÉRATEURS

l’entrepreneuriat et de l’innovation (La Fibre Entrepreneur – Drahi X-Novation Center) et des opérationsd’aménagement et d’acquisition destinées à l’enseignement et à la recherche pour des laboratoires et des sallesd’enseignement (2,3 M€).

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel

dont charges de pensions civiles

87 583 87 583 Recettes globalisées :

– subventions pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

97 716

81 176 105 800

15 635

Fonctionnement 31 778 31 801

Intervention 0 0

Investissement 22 493 22 282

Enveloppe recherche* :

– personnel– fonctionnement– investissement

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

36 961

3 217 13 660 20 084

Total des dépenses 141 854 141 666 Total des recettes 134 677

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 6 989

* uniquement pour les EPSCP, le cas échéant, sur autorisation du contrôleur budgétaire, une ou plusieurs enveloppes destinées à des contrats de recherche.

Équilibre financier (budget initial 2016) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 6 989 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

Opérations au nom et pour le compte de tiers Opérations au nom et pour le compte de tiers

Autres décaissements sur comptes de tiers Autres encaissements sur comptes de tiers

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

6 989 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

0

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

1 496 0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

6 989

8 485

Total des besoins 6 989 Total des financements 6 989

Le budget initial 2016 présente un solde négatif de 7 M€, générant un prélèvement sur le fonds de roulement, quis’explique principalement par les importantes opérations d’investissement engagées jusqu’en 2019.

Par ailleurs, l’École polytechnique a inscrit à son budget rectificatif n° 1 en 2016 un montant de 5,18 M€ pour financerdes projets du plan stratégique (les études et diagnostics du bâtiment du Bachelor pour lequel 30 M€ d’AE serontouverts en 2017 au programme 212 « Soutien de la politique de la défense », la mise en place du Bachelor et desGraduate degrees, le recrutement d’un enseignant-chercheur senior).

La politique de croissance de l’École a dans un premier temps amenuisé sa capacité d’autofinancement. Lesperspectives de retour à l’équilibre sur le cycle 2017 – 2018, malgré le niveau du déficit prévisionnel 2016, se fondentsur les perspectives de croissance des ressources propres, de l’apport des fonds collectés par la Fondation de l’Écolepolytechnique dans le cadre de la deuxième campagne de levée de fonds.

DÉPENSES 2016 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

enseignement 28 539 28 539 3 070 3 070 0 0 12 668 11 994 44 277 43 603

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PLF 2017 65

Environnement et prospective de la politique de défense

OPÉRATEURS Programme n° 144

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

recherche 20 064 20 064 7 798 7 738 0 0 5 429 6 141 33 291 33 943

soutien 13 290 13 290 15 438 15 521 0 0 4 146 3 897 32 874 32 708

vie étudiante 25 690 25 690 5 472 5 472 0 0 250 250 31 412 31 412

Total 87 583 87 583 31 778 31 801 0 0 22 493 22 282 141 854 141 666

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2015

(1)

LFI 2016

(2)

PLF 2017

Emplois rémunérés par l'opérateur : 2 706 2 793 2 793

– sous plafond 2 468 2 521 2 521

– hors plafond 238 272 272

dont contrats aidés 17 18

(1) La réalisation 2015 reprend la présentation du RAP 2015.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

L’évolution des emplois sous plafond résulte de la programmation budgétaire triennale 2015 – 2017. Le niveau duplafond d’emplois de l’École polytechnique pour 2017 est identique à celui de 2016, soit 2 521 ETPT sous plafond.