Upload
vobao
View
219
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
PLR 2014 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : DÉFENSE
Version du 27/05/2015 à 17:01:53
PROGRAMME 212 : SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE LA DÉFENSE
MINISTRE CONCERNÉ : JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE LA DÉFENSE
TABLE DES MATIÈRES
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 3
Objectifs et indicateurs de performance 6
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 18
Justification au premier euro 29
Opérateurs 125
Analyse des coûts du programme et des actions 140
PLR 2014 3
Soutien de la politique de la défense
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 212
BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Jean-Paul BODIN Secrétaire général pour l'administration
Responsable du programme n° 212 : Soutien de la politique de la défense
Le programme 212 « Soutien de la politique de la défense », sous la responsabilité du secrétaire général pourl’administration (SGA), assure le soutien général du ministère afin de permettre à ses autres composantes de seconsacrer à leur cœur de métier. Le programme 212 regroupe ainsi les fonctions transverses du ministère parl’intermédiaire des directions et services du SGA (ressources humaines, finances, immobilier, logement,environnement, patrimoine culturel et éducatif, juridique). Le programme porte aussi des missions dédiées (missionachats, délégation aux systèmes d’information d’administration et de gestion, délégation à l’accompagnement desrestructurations).
En 2014, la stratégie portée par le programme a suivi la feuille de route du SGA (2014-2016). Cette stratégie, orientéesur trois axes (soutenir la réforme du ministère, conduire les chantiers de réforme attachés aux fonctions et politiquestransverses du ministère, réformer le SGA) a été déclinée dans l’ensemble des actions de l’année 2014.
Politique des ressources humaines et maîtrise de la fonction financière
L’année 2014 marque un tournant dans l’approche de ces deux fonctions. Avec le renforcement de ces deux autoritésfonctionnelles, la direction des affaires financières (DAF) et la direction des ressources humaines du ministère de ladéfense (DRH-MD) ont pour objectif de piloter plus efficacement les questions financières et relatives à la gestion desressources humaines dans un contexte financier contraint.
Pour la DAF, cela se traduit par de nouveaux leviers d’actions sur l’ensemble des services financiers du ministère,permettant de formaliser certains processus et d’améliorer les méthodes et outils de travail partagés par tous lesacteurs de la fonction financière.
Pour la DRH-MD, le renforcement se manifeste par la clarification des compétences de cette direction avecl’affirmation de son rôle de coordination et d’animation des DRH, civiles, d’armées, de directions et de services. Le rôlede la DRH-MD s’en trouve renforcé sur son cœur de métier : la gestion collective (c’est-à-dire l’orientation générale etla mise en œuvre).
Ces deux fonctions voient leur périmètre se rationaliser par le regroupement, en 2015, de l’ensemble des crédits dutitre 2 (rémunération de l’ensemble du personnel) sur le programme 212 afin d’en resserrer le pilotage.
La politique immobilière
Placée sous la responsabilité de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), en lien avec leservice d’infrastructure de la défense (SID), elle comprend la gestion du parc de logements pour répondre auxexigences du plan annuel de mutation (PAM). La DMPA poursuit ses travaux de mise en adéquation de son offre etdes demandes de logement des bénéficiaires.
Pour l’infrastructure, 2014 est l’année de rationalisation des organisations avec l’accueil (au 1er septembre) par le SIDdes régies d’infrastructure précédemment intégrées au groupement de soutien de base de défense (GSBdD).Parallèlement, la plate-forme de rationalisation et d’externalisation de la maintenance (REM) a établi une cartographiede performance des bases de défense (BdD) permettant la priorisation des opérations de maintenance. Grâce à cestravaux, le SID a renforcé les leviers mobilisables pour assurer la continuité et la qualité de service dans un cadrebudgétaire et humain contraint.
La politique des systèmes d’information d’administration et de gestion
4 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
La délégation des systèmes d’information d’administration et de gestion (DéSIAG) poursuit la rationalisation dessystèmes d’information ministériels et le renforcement du retour sur investissement obtenu, notamment enaccompagnement des chantiers de réforme ministériels. L’objectif est l’amélioration du service aux bénéficiaires, ainsique la recherche d’une diminution des coûts de fonctionnement par une revue des processus métiers. De plus, undispositif d’accompagnement des démarches de simplification des processus a été mis en place afin de conforter cettedémarche de transformation numérique dans le domaine de l’administration et de la gestion.
La politique culturelle et éducative
Le programme porte également la politique culturelle et éducative du ministère. Au travers de ses musées, et dans lecadre d’une politique ministérielle d’ensemble, la DMPA cherche à approfondir le lien entre l’armée et la Nation ainsiqu’à promouvoir l’esprit de défense. Par ailleurs, en 2014, cette direction du SGA a engagé un travail avec lesétablissements publics sur la mise en place de futures mutualisations de fonctions support et transverses. Ce projet, ens’appuyant sur une mise en synergie des moyens, doit conduire à des économies d’échelle. Cette convergence se faitdans le cadre opérationnel défini par les contrats d’objectifs et de performances (COP) de chaque musée.
Regroupement de l’administration centrale
Début 2016, l’ensemble de l’administration centrale (à quelques rares exceptions près) sera regroupé sur deuxemprises parisiennes, Arcueil et Balard, soit 150 entités et 10 000 personnes transférées en provenance de quinzesites différents. En préparation de cette migration, la délégation pour le regroupement des états-majors, directions etservices centraux du ministère de la défense (DRESD), le service parisien de soutien de l’administration centrale(SPAC) et la DMPA ont mené les travaux préparatoires en lien direct avec l’ensemble des organismes concernés.
Ce projet a été préparé avec chaque entité et un accompagnement personnalisé des agents est mis en place, tant autravers de la fourniture d’un guide pratique très concret, que d’informations préalables sur site.
RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1 Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts etles délais.
INDICATEUR 1.1 Respect des délais et des coûts des grands projets d'infrastructure
OBJECTIF 2 Mettre en adéquation le parc de logement avec les besoins
INDICATEUR 2.1 Taux de réalisation des attributions de logement du personnel militaire muté
OBJECTIF 3 Rationaliser le développement des projets informatiques
INDICATEUR 3.1 Nombre d'applications informatiques par fonction
INDICATEUR 3.2 Respect des délais et des coûts des projets informatiques
OBJECTIF 4 Assurer la mise en oeuvre de l'action sociale dans les meilleurs délais
INDICATEUR 4.1 Proportion des aides accordées dans les délais fixés
OBJECTIF 5 Améliorer l'accès à l'emploi en maîtrisant les coûts
INDICATEUR 5.1 Taux de reclassement du personnel militaire
INDICATEUR 5.2 Coût annuel de la reconversion par personnel reclassé
INDICATEUR 5.3 Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987
PLR 2014 5
Soutien de la politique de la défense
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 212
OBJECTIF 6 Développer la politique mémorielle et culturelle du ministère afin de favoriser latransmission de l'esprit de défense
INDICATEUR 6.1 Ressources propres des trois musées rapportées à leur coût de fonctionnement
OBJECTIF 7 Renforcer l'efficience du soutien sur des fonctions cibles
INDICATEUR 7.1 Efficience de la gestion des ressources humaines
INDICATEUR 7.2 Efficience immobilière
INDICATEUR 7.3 Efficience de la fonction achat
6 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF N° 1
Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts et les délais.
INDICATEUR 1.1
Respect des délais et des coûts des grands projets d'infrastructure (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Nombre de projets (coût initial > 2 M€) nombre nc nc ~60 ~60 54 ~60
Proportion des projets en retard (retard > 6 mois)
% nc nc 30 30 20 29
Proportion des projets en dépassement de coût (> 5 %)
% nc nc 30 30 31 29
Dépassement de coût cumulé M€ nc nc <15 <18,5 17 <15
Commentaires techniques
Source des données : les données de base sont collectées par la direction centrale du service d'infrastructure de la défense (DCSID) auprès de sesétablissements (ESID) et directions outre-mer (DID).
Mode de calcul : le périmètre retenu est constitué par les opérations d’infrastructure individualisées dont le coût final est supérieur à 2 M€, livrées(remises à l’utilisateur ou mises en service) dans la période considérée, ce qui représente un échantillon représentatif de près de 60 opérations.Chaque opération livrée compte pour un projet.
Retard : un projet est considéré en retard lorsque sa date de livraison réelle est postérieure de plus de 6 mois à la date prévisionnelle de livraisondéfinie lors de la validation des études d’avant-projet par l’ensemble des parties concernées. Cette date correspond à l’engagement officiel du SID etfait l’objet, le cas échéant, de recalages ultérieurs en cas d’aléas externes au périmètre d’estimation initial.
Dépassement de coût : un projet est considéré comme dépassant son coût lorsque son coût final est supérieur de plus de 5 % au montant estiméinitialement figurant dans l’étude d’avant-projet validée par l’ensemble des parties concernées. Ce montant correspond à l’engagement officiel du SID.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les objectifs 2014 ont été globalement atteints malgré le plan de charge très élevé du SID (1,2 milliard d’eurosd’engagements tous programmes confondus contre 1 milliard d’euros environ en 2012 et 2013) et le contexte detransformation du service (« projet de service SID 2020 »).
Le périmètre est conforme aux prévisions. Au total, cinquante-quatre opérations (montant supérieur à 2 M€) ont étélivrées en 2014, représentant une assiette de 264 M€.
Le SID s’inscrit dans une logique d’amélioration de la gestion des opérations d’infrastructure. L’indicateur est renseignésur la base des informations recueillies par l’application COSI (outil de conduite des opérations du serviced’infrastructure de la défense), dont l’appropriation par les personnels du SID est un gage d’amélioration de la qualitédans la mesure où l’application renforce la traçabilité des évolutions des projets ainsi que le pilotage général.
Pour maîtriser les évolutions de coûts et délais des opérations et réduire les risques d’aléas, le SID actionne troisleviers (présentés par ordre d’importance au regard de leur incidence sur les performances réalisées) :
- la maîtrise avec les bénéficiaires des évolutions du besoin (à la hausse comme à la baisse) pendant le déroulementdes opérations (missions de conseil et d’assistance au commandement) ;
- l’amélioration des études réalisées (exploitation des retours d’expérience pour les études à venir, notamment en cequi concerne les calendriers prévisionnels), des études initiales (faisabilité, programmes), la connaissance du milieusocio-économique et la recherche de la stratégie d’achat la plus adaptée ;
PLR 2014 7
Soutien de la politique de la défense
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 212
- l’amélioration générale des processus (application des instructions formalisant les relations avec les bénéficiairesdans le cadre du déroulement des opérations d’infrastructure ; instruction 1016 notamment) et la montée en puissancedu contrôle interne.
En 2014, la proportion du nombre de projets en retard de plus de six mois est meilleure que prévue (20 %, soit onzeprojets).
En revanche, la proportion des projets en dépassement de coûts (> 5 %) est conforme aux prévisions (31 % soit dix-sept projets contre dix-huit projets prévus initialement sur un périmètre de soixante opérations).
Le dépassement de coût cumulé résulte d’une dérive portant principalement sur quatre opérations d’infrastructurespécifiques :
- le renforcement de l'alimentation électrique de l’infrastructure support des sous-marins lanceurs d’engins (+ 6,2 M€) ;
- l’installation d'un groupe électrogène de secours pour l’hôpital d’instruction des armées de Percy (+2,2 M€) ;
- la zone technique pour véhicules blindés de combat d’infanterie (+1,7 M€) ;
- la construction d'une salle serveur et d'une boucle optique pour la base aérienne 110 (+1,1 M€).
Néanmoins, le solde de dépassement de coût de l’ensemble des projets est de +1,5 M€ (dépassement et retour àbonne fortune), soit nettement inférieur au seul dépassement de coût des quatre programmes d’infrastructure citéssupra.
OBJECTIF N° 2
Mettre en adéquation le parc de logement avec les besoins
INDICATEUR 2.1
Taux de réalisation des attributions de logement du personnel militaire muté (du point de vue de l'usager)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Taux de réalisation des attributions de logement du personnel militaire muté
% 50,09 SO 54 SO 51 57
Commentaires techniques
Indicateur nouveau au PLF 2014 supprimé au PLF 2015
L'indicateur se substitue au « taux de vacance des logements familiaux en métropole » précédemment renseigné dans les documents budgétaires.
Source des données : les valeurs recensées pour la construction de l'indicateur sont issues du système d’information GALILÉE dont les données sontactualisées par les échelons locaux de la chaîne technique du logement (BL BdD).
Le calcul est effectué par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA).
Mode de calcul : le périmètre de l'indicateur porte sur des données relatives à la France métropolitaine qui émanent des bureaux du logement desbases de défense (BL BdD). En interne, cet indicateur est analysé suivant 4 zones de tension locative (ZTL) qui ont été définies à partir des coûtslocatifs établis par le guide « Callon » :
- ZTL 4, très forte tension locative : coût locatif unitaire > 12,50€/m²,
- ZTL 3, forte tension locative : 10,50 €/m² < coût unitaire ≤ 12,50 €/m²,
- ZTL 2, tension locative modérée : 9 €/m² ≤ coût unitaire ≤ 10,50 € m²,
- ZTL 1, faible tension locative : coût unitaire < 9 €/ m².
Les composantes de l'indicateur mettent en relation le nombre de demandes de logements formulées, en métropole, par les personnels militairesmutés et le nombre de logements attribués en réponse à ces demandes.
L'indicateur présenté dans le PAP correspond à la valeur moyenne nationale du pourcentage d'attribution de logements aux personnels militairesmutés. Les prévisions 2013, 2014 et 2015, ont été établies sur la base de la réalisation 2012. Les prévisions d'évolution du taux d'attribution delogements aux personnels militaires mutés se situent dans un contexte fortement impacté par les mouvements des unités.
Le résultat de l’indicateur est interprété par le ministère, pour son suivi interne, en fonction des 4 zones de tension locative, suivant les seuils établis ci-dessus auxquels ont été affectés des codes couleur (vert = objectif atteint). Ces seuils sont d’autant plus élevés que la tension locative de la zone estimportante. Ainsi, le résultat en ZTL 4 est considéré comme étant satisfaisant si le taux de réalisation des attributions de logement du personnelmilitaire muté est supérieur à 70 %.
8 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Seuils des 4 zones de tension locative (ZTL) et jauges de l'indicateur correspondantes :
Zone 4 – très forte tension locative(plus de 12,50€/m2) <60 % Entre 60 et 70 % >70 %
Zone 3 – forte tension locative(entre 10,50€ et 12,50€/m2) <50 % Entre 50 et 60 % >=60 %
Zone 2 – tension locative modérée(entre 9€ et 10,50€/m2) <40 % Entre 40 et 50 % >=50 %
Zone 1 – faible tension locative(moins de 9€/m2) <30 % Entre 30 et 40 % >=40 %
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’objectif vise à mettre en adéquation le parc de logement avec les besoins.
Le taux de réalisation des attributions de logement au personnel militaire muté au 31 décembre 2014 atteint 51% (-3 points par rapport à la prévision initiale). Cependant, ce résultat est en amélioration par rapport 2012 (+1 point).
La moindre performance de l’indicateur s’explique notamment par :
- un accroissement significatif du nombre de demandes de logement déposées en 2014. Cette tendance s’explique enpartie par la volonté des bénéficiaires d’obtenir la majoration d’indemnité pour charges militaires (MICM), qui estconditionnée au dépôt d’une demande de logement ;
- le nombre croissant de militaires qui se logent dans le parc privé dans les zones à faible tension locative, enparticulier en raison de la vétusté des logements domaniaux.
L'amélioration du taux de réalisation des attributions de logement du personnel militaire muté a été obtenue par lapoursuite d’une politique active de rationalisation du parc de logements, afin de se conformer au parc utile soumis auxaléas des restructurations. Compte tenu de la faiblesse des taux dans certaines bases de défense, des actions ont étélancées pour rechercher de nouveaux logements (à Lille et à Tours, notamment) ou améliorer la gestion du parc (àRennes par exemple).
Les principaux leviers d’action sont :
- améliorer la qualité et la continuité de service dans les bureaux logements des bases de défense ;
- maintenir l’effort de rationalisation du parc en résiliant les réservations de logements et en cédant les logementsdomaniaux devenus inutiles en raison des restructurations ;
- améliorer la qualité du parc de logements, en poursuivant les livraisons de nouveaux logements réservés et enfavorisant l’entretien du parc domanial utile. L'effort du ministère, réalisé notamment avec l’appui de l’établissementpublic des fonds de prévoyance (EPFP), portera désormais sur le renforcement du parc de logements dans les zonesde forte tension locative.
PLR 2014 9
Soutien de la politique de la défense
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 212
OBJECTIF N° 3
Rationaliser le développement des projets informatiques
INDICATEUR 3.1
Nombre d'applications informatiques par fonction (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Nombre d'applications informatiques par fonction
nombre 5,38 5,30 4,10 SO 4,78 3,70
Commentaires techniques
Indicateur PLF 2014 supprimé au PLF 2015.
L'indicateur mesure autant la réduction de complexité du système d'information sur le plan fonctionnel (simplification des processus métier parréduction des redondances et des ruptures) que la diminution du nombre d'applications informatiques (retrait de service des applications obsolètes,redondantes ou remplacées par de nouvelles applications plus facilement exploitables).
Source des données : les données sont issues de l'outil SICLADE de gestion du portefeuille d'applications informatiques du ministère, mis à jour avecle plan d’occupation des sols (POS), outil de gouvernance du système d'information, qui organise les activités métiers autour de secteurs fonctionnelscohérents.
Mode de calcul : cet indicateur mesure le nombre d’occurrences d’applications instrumentant une fonction identifiée dans le POS du systèmed’information du ministère de la défense. L’indicateur porte, à ce stade, sur quatre fonctions emblématiques : les ressources humaines, les finances, lagestion du système d’information et les échanges.
Une occurrence d’application : une même application informatique peut instrumenter plusieurs fonctions ; elle est alors comptabilisée autant de foisque de fonctions qu’elle instrumente. Plus la valeur de l'indicateur est basse, meilleure est la performance.
INDICATEUR 3.2
Respect des délais et des coûts des projets informatiques (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Nombre de projets (coût initial > 5 M€) nombre nc 7 7 7 7 5
Proportion de projets en retard (retard > 2 mois)
% nc 57 14 43 57 20
Proportion de projets en dépassement de coût(> 5 %)
% nc 29 29 14 14 20
Dépassement de coût cumulé M€ nc 23,1 7 0,52 0,84 1
Commentaires techniques
Indicateur nouveau au PLF 2014.
Il s'agit de calculer pour les projets dont le coût prévisionnel à terminaison est supérieur à 5 M€ (seuil à partir duquel les projets sont soumis àl’examen de la DISIC), le retard accumulé dans l'année sur le jalon de déploiement du système ainsi que le surcoût cumulé dans l'année.
Source des données : les éléments sont déclarés dans l'outil de gestion de portefeuille de projets SICLADE par les maîtrises d'ouvrage et validés parles responsables SIC.
Mode de calcul : pour calculer le surcoût de l'année, on prend la différence entre le dernier devis déclaré et le devis (initial) de la fiche DISIC. Oncalcule ensuite le nombre de projets livrés pour lesquels le surcoût dans l'année est supérieur à 5 % (en M€ constants). On procède de même avec lesdélais sur le jalon « fin du déploiement » à périmètre constant.
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’objectif vise à rationaliser le développement des projets informatiques. L’atteinte de cet objectif est contrastée en2014.
La rationalisation s’est poursuivie avec le retrait des applications obsolètes ou redondantes. Le nombre d’applicationinformatiques par fonction présente d’ailleurs un résultat en progrès en 2014 (4,78) par rapport à 2013 (5,30, soit -0,52points). Cependant, la performance initialement prévue au PAP 2014 n’a pas été atteinte en raison des difficultésrencontrées, en particulier sur l’écosystème RH-Solde (suspension du SIRH unique et déploiement partiel de Louvois),
10 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
entraînant le maintien en service des anciennes applications. Les actions entreprises ont néanmoins permis desupprimer trente et une applications informatiques en service.
Cette rationalisation a été obtenue sous l’effet conjugué de deux leviers :
- l’outil de gestion SI SICL@DE permet une meilleure connaissance du portefeuille des projets et des applicationsrénovées du ministère ;
- la fiabilisation de l’indicateur a également permis de mieux accompagner la planification stratégique et financière dusegment « systèmes d’information, d’administration et de gestion » (SIAG).
L’indicateur relatif au respect des coûts et délais traduit assez fidèlement les aléas rencontrés sur les grands projetsinformatiques. Le périmètre retenu comprend sept projets informatiques structurants (montant supérieur à 5 M€, parmilesquels quatre projets enregistrent des reports de calendrier supérieurs à deux mois en 2014 (57 %)). Il s’agit deSIGALE (SI relatif au contrôle d’exportation des matériels de guerre, dont le déploiement a été repoussé à la demandedes bénéficiaires extérieurs au ministère de la défense), COMP@s (logistique du milieu aéronautique), SERES(modernisation de la chaîne de restauration et loisirs) et du SI ACHATS.
La maîtrise des coûts est également poursuivie. Néanmoins, un projet à fort enjeu a vu son devis augmenter parrapport à la prévision actualisée du PAP 2015 au cours de l'année 2014. Il s’agit de SIGALE, dont le déploiement a étérepoussé, ce qui a entraîné un coût induit sur le MCO du système précédent (SIEX V2), dont l'exploitation a dû êtreprolongée.
La mise en place d’un nouveau dispositif de sécurisation des coûts et délais a permis de passer en revue les devis. LeSI Louvois est désormais considéré comme étant « terminé » et le SI Source (RH) comme étant « suspendu » ; dèslors le dépassement de coût cumulé a été révisé à la baisse pour 2014.
OBJECTIF N° 4
Assurer la mise en oeuvre de l'action sociale dans les meilleurs délais
INDICATEUR 4.1
Proportion des aides accordées dans les délais fixés (du point de vue de l'usager)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Secours urgents en moins de 14 jours % 92 93 95 SO 96 95
Secours aux ressortissants en moins de 21 jours
% 75 80 80 SO 81 85
Commentaires techniques
Indicateur PLF 2014 supprimé au PLF 2015.
Cet indicateur mesure la qualité du service rendu en appréciant la réactivité du réseau social ministériel pour la délivrance des secours et des prêtssociaux aux ressortissants en difficulté.
Source des données : les données sources proviennent des pôles ministériels d'action sociale, des directions locales de l’action sociale de lagendarmerie nationale et des échelons sociaux interarmées en outre-mer. Le recueil des données est réalisé via une application informatique de suivides prestations traitées par les directions de l'action sociale.
La validation définitive des données de l'année n est effectuée fin février de l'année n+1 par la DRH-MD.
Mode de calcul : le délai apprécié est celui écoulé entre la date de la demande et la date de paiement. L'indicateur est calculé par type d'aide de lafaçon suivante : nombre d'aides accordées dans les délais fixés divisé par le nombre total d'aides délivrées.
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’objectif a été atteint. En 2014, 9 135 secours ont été délivrés par le réseau social, soit 1 668 secours urgents et7 467 secours aux ressortissants, pour un montant total de 6,9 M€. Cela représente une diminution de 5,4 % envolume, et de 10,4 % en valeur, par rapport à 2013.
PLR 2014 11
Soutien de la politique de la défense
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 212
S’agissant de l’indicateur, la réalisation est en légère progression par rapport à 2013 pour les deux types de secours.
L'évolution continue de la performance sur la période 2012-2014, concernant les secours urgents délivrés en moins dequatorze jours, met en évidence la pertinence de la politique menée par la sous-direction de l'action sociale, ainsi quela réactivité des acteurs du réseau social pour s'approprier la démarche d'évaluation et améliorer le service rendu auxressortissants.
En particulier, pour les personnels militaires blessés en OPEX, la sous-direction des affaires sociales (SDAS) s’attacheà obtenir un haut niveau de performance avec 324 secours urgents délivrés, dont 98 % en moins de quatorze jours. Envaleur, ces secours représentent 82 202 €, soit 14,7 % de la dépense totale des secours urgents (559 297 €). Laréalisation 2014 (+1 point par rapport à la prévision) s'inscrit dans cette progression. Cet indicateur semble êtredésormais arrivé à maturité.
L’amélioration de la performance des secours aux ressortissants délivrés en moins de vingt et un jours (+1 point parrapport à 2013) reste cohérente. Les difficultés structurelles, d’organisation et de fonctionnement des commissionsrestreintes, ont été réduites avec la réforme des comités sociaux, effective courant 2014. Malgré les retards induits parle délai de formation des nouveaux membres des comités sociaux (élection des comités sociaux en date du13 février 2014), la réalisation a dépassé la prévision (81 %, soit +1 point).
OBJECTIF N° 5
Améliorer l'accès à l'emploi en maîtrisant les coûts
INDICATEUR 5.1
Taux de reclassement du personnel militaire (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Taux de reclassement du personnel militaire % 74 68 75 75 64 75
Commentaires techniques
Le taux de reclassement est un des indicateurs clés de la mesure de la performance de Défense Mobilité. Il évalue la capacité de Défense Mobilité àréaliser une transition professionnelle optimale pour ses candidats au cours de l’année suivant leur départ.
Source des données : les données sont issues directement de l’infocentre lié au SI propre à la reconversion (ARIANE) déployé dans les antennes etles pôles de l’Agence de reconversion de la défense (ARD) et consolidées par cette dernière.
Mode de calcul : le taux annuel est calculé en rapportant le nombre de militaires reclassés dans un emploi des secteurs privé et public dans l’annéesuivant leur départ (militaires hors gendarmerie) aux militaires inscrits en relation entreprises sur une période de 12 mois (radiés des cadres ou descontrôles et disponibles pour l’emploi).
Le déploiement d’Ariane, système d’information dédié à la reconversion, permet aujourd’hui, via l’infocentre qui lui est rattaché, de calculer un taux dereclassement « glissant » et de suivre individuellement les candidats. Ce nouveau mode de calcul permet d’avoir un taux de reclassement actualisémensuellement, pour suivre chaque mois l’évolution du taux sur une année de référence.
INDICATEUR 5.2
Coût annuel de la reconversion par personnel reclassé (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Coût annuel de la reconversion par personnel reclassé
€ 4 628 4 741 <5 500 SO 5 200 <5 000
Commentaires techniques
Indicateur PLF 2014 supprimé au PLF 2015
12 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Source des données : le nombre de reclassés ainsi que les coûts de la reconversion sont comptabilisés par Défense Mobilité.
Mode de calcul : l’indicateur rapporte au nombre annuel de reclassés (militaires, conjoints et personnels civils restructurés) le coût annuel du dispositifde reconversion (rémunération et charges sociales (RCS) des chaînes de reconversion avec le CAS pension et le coût de fonctionnement de l’agence,les prestations accordées aux candidats et subventions aux organismes concourants) [hors mission de retour à la vie civile des officiers généraux(MIRVOG)].
Le périmètre de calcul de l’indicateur : le coût de la reconversion prend en compte l'ensemble des dépenses de Défense Mobilité hors RCS despersonnels en cours de reconversion. Ce périmètre intègre également les dépenses du centre de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte(CMFP).
INDICATEUR 5.3 transversal
Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 (du point de vue du citoyen)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987
% 6,93 7,00 7,03 6,93 6,33 7,25
Commentaires techniques
Cet indicateur mesure annuellement et en pourcentage la part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987. Ilest basé sur une enquête ministérielle globale effectuée chaque année en collaboration avec les différents employeurs ministériels. Cet indicateurcorrespond à celui adressé chaque année au FIPHFP (fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique).
Source des données : les données relatives aux effectifs civils rémunérés émanent de la DRH-MD. Les effectifs rémunérés sont restitués à partir duSIRH et les effectifs civils bénéficiaires d’une obligation d’emploi sont recueillis par une enquête annuelle auprès des différents employeursministériels.
Mode de calcul : ce dernier résulte du rapport entre les effectifs civils bénéficiaires d’une obligation d’emploi et les effectifs civils des agents rémunérés(effectifs rémunérés et en activité au ministère de la défense).
La prévision 2014 est établie sur la base des données arrêtées au 1er janvier 2013.
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’atteinte de l’objectif qui vise à améliorer l’accès à l’emploi en maîtrisant les coûts est contrastée.
Taux de reclassement du personnel militaire :
Au 31 décembre 2014, 5 453 des 8 466 militaires inscrits à Défense Mobilité et disponibles à l'emploi, soit 64 % d'entreeux, ont réussi leur transition professionnelle en retrouvant un emploi l'année suivant leur départ. Ce résultat prend encompte l’intégralité des reclassés dans le secteur privé, ainsi que les militaires ayant trouvé un emploi dans lesfonctions publiques comme agents sous contrat. Sont actuellement exclus du périmètre les militaires s'étant reclassésdans les fonctions publiques sur des postes statutaires. Le fléchissement du taux de reclassement par rapport à 2013(- 4 points) est corrélé à la dégradation du marché de l'emploi. Néanmoins, le taux de reclassement se maintient en2014 à ce niveau grâce aux efforts de Défense Mobilité dans le cadre du projet "reconversion" visant notamment à :
- renforcer l'offre de service au profit des officiers avec la- création d'une structure dédiée, poursuivrel'accompagnement et la formation professionnelle des sous-officiers et des militaires du rang, ainsi que la mise enrelation des candidats et des employeurs ;
- optimiser le dispositif ministériel de reconversion par un effort consenti sur le recrutement et la professionnalisationdes conseillers et le déploiement sur internet du système d'information dédié à la reconversion ;
- améliorer la gouvernance de la fonction "reconversion" en recherchant une meilleure coordination des acteurs et lerenforcement de la communication sur l'offre de service.
Ayant vocation à accompagner l’ensemble des militaires en reconversion, Défense Mobilité, envisage d'élargir, àcompter de 2016, le périmètre de l'indicateur à l'ensemble des militaires s'étant reclassés dans les fonctions publiques.Le taux de reclassement calculé sur ces bases se serait élevé en 2014 à 73 %.
Le coût annuel de la reconversion par personnel reclassé de l’agence Défense Mobilité (ARD) s'élève à 5 200 € en2014, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2013. Ce coût demeure néanmoins légèrement inférieur à la
PLR 2014 13
Soutien de la politique de la défense
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 212
prévision du PAP 2014 (-3 %). En effet, cette évolution s’explique principalement par l’augmentation du coût desprestations (+33%) induite par la prise en compte à partir de 2014 du coût de la formation professionnelle assuréeauparavant par l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) et financé par ladélégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).
Les rémunérations et charges sociales des personnels de l'ARD sont maîtrisées (- 2,5%) Les moyens consacrés à laformation des acteurs de la chaîne reconversion (+0,39 M€ en 2014) induisent un accroissement des frais defonctionnement.
Le volume total de reclassements, qui s’élève en 2014 à 13 700, est en retrait (-1,8 %) par rapport à 2013. Néanmoins,les reclassements constatés sont inférieurs de 5,5 % à la prévision établie au PAP 2014 dans l’hypothèse d’un retour àla croissance.
Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi
La méthodologie de recensement des bénéficiaires a été améliorée.
La part des bénéficiaires est désormais mieux identifiée ; elle s’élève à 6,33 % (soit -0,6 point par rapport à la prévisionactualisée du PAP 2015). Ce fléchissement s’explique, dans un contexte de réduction ministérielle des effectifs, par lapoursuite de la fiabilisation et de la consolidation des données menée par les correspondants « handicap » des centresministériels de gestion dans le module de recensement activé dans le SIRH Alliance depuis janvier 2013.
Cette mobilisation permet de justifier sur des bases fiables et auditables l’atteinte du taux légal d’emploi (6 %).A titred’exemple, les aumôniers, les personnels civils recrutés localement et les vacataires, jusqu'à présent exclus dupérimètre des effectifs civils rémunérés, sont désormais intégrés. Par ailleurs, à partir de 2014, seuls les bénéficiairesde l’obligation d’emploi ayant produit un document d’éligibilité sont comptabilisés. Les effectifs éligibles ont donc étérevus à la baisse (-578 agents, soit -12.7 % par rapport à l’année 2013).
La politique du ministère consiste à mieux prendre en compte le handicap dans la vie professionnelle. Les militairesblessés qui souhaitent rester dans l’institution sont accompagnés, en particulier, pour se reconvertir en qualité depersonnel civil de la défense.
OBJECTIF N° 6
Développer la politique mémorielle et culturelle du ministère afin de favoriser la transmission de l'esprit de défense
INDICATEUR 6.1
Ressources propres des trois musées rapportées à leur coût de fonctionnement (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Musée de l'armée % 74 69 70 68 64 71
Musée national de la marine % 40 36 35 36 36 40
Musée de l'air et de l'espace % 43 49 49 49 49 56
Commentaires techniques
Les valeurs, sur lesquelles sont observées les évolutions des résultats des trois musées, sont issues des budgets primitifs et des décisionsmodificatives budgétaires (DMB) et suivent le rythme calendaire de l'approbation de ces documents par les conseils d'administration.
Les résultats financiers des trois établissements publics administratifs (EPA) ne deviennent définitifs qu'après approbation de leurs comptes financiers,en année n+1, par leurs conseils d'administration. Le rythme des approbations budgétaires des trois EPA, depuis le budget primitif arrêté en année n-1jusqu'à l’approbation du compte financier en année n+1, conduit donc à ajuster a posteriori les valeurs provisoires de réalisation, au fil de l'approbationdes documents budgétaires. Les comptes financiers 2012 des trois musées ont été approuvés en conseil d’administration en mars 2013.
Le tableau tient compte des résultats définitifs 2012 et 2013 constatés après approbation des comptes financiers. Seuls les résultats provisoires 2014des musées, inscrits au RAP 2014, figurent au tableau dans l’attente des chiffres définitifs.
14 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Source des données : ordonnateur (musée national de la marine et musée de l'air et de l'espace), comptable (musée de l'armée). La direction de lamémoire, du patrimoine et des archives (DMPA)assure la consolidation des résultats de chacun des trois musées.
Mode de calcul : les taux 2014 sont fonctions des éléments prévisionnels inscrits dans les contrats d’objectifs et de performances respectifs de chacundes trois musées, qui ont été approuvés par leur conseil d'administration, au titre de la période triennale 2012-2014.
Le ratio dit « d'autofinancement » correspond au taux de couverture des dépenses de fonctionnement par les ressources propres. Il est calculé enrapportant l'ensemble des recettes propres au coût de fonctionnement. Toutefois, les compensations financières de la gratuité d'accès sont exclues dupérimètre de l'indicateur alors même que les charges générées par la politique de gratuité y sont intégrées.
ANALYSE DES RÉSULTATS
En 2014, les trois musées ont contribué à la mise en œuvre de la politique mémorielle et culturelle du ministère de ladéfense afin de favoriser la transmission de l’esprit de défense. Cette contribution se traduit notamment par unepolitique d’investissement active, destinée à moderniser les espaces, la présentation des collections et à améliorer leuraccessibilité au public.
Musée de l’armée - MA :
Le taux cible d’autofinancement de 70 % prévu au PAP 2014 (conformément au contrat d'objectifs et de performances(COP) 2012-2014) a été révisé (-2 points au PAP 2015) pour prendre en compte la réduction des recettes d'activitéescomptées (billetterie et mécénat) et la réévaluation des dépenses de fonctionnement prévues. En 2014, lafréquentation du musée est estimée à 1,5 million de visiteurs, avec une proportion de 34 % d’entrées gratuites. Levolume des visiteurs s’est accru par rapport à 2013 (+10,9 %). Dans le même temps, le volume des entrées gratuitesest resté relativement stable (540 000).
Toutefois, le pilotage resserré des dépenses obligatoires et variables, la poursuite des démarches de mutualisation surle site des Invalides et l’optimisation de l’enveloppe de masse salariale (politique d’ajustement des recrutements au vudes besoins réels du musée) ont participé à la maîtrise des dépenses de fonctionnement.
Le plan d'action destiné à développer les ressources propres de l'établissement en 2014 a été poursuivi avec lapolitique d’exposition temporaire à destination du grand public (57 184 visiteurs pour l'exposition « Mousquetaires »).Ce plan d’action met également l’accent sur un axe « modernisation des aides à la visite » ainsi que surl’enrichissement du parcours permanent. Enfin, le dernier axe porte sur le développement du patrimoine immatériel dumusée.
Musée national de la marine - MNM :
Le Musée national de la marine, en raison de fermetures pour travaux de rénovation, affiche un taux d’autofinancementinférieur à celui de 2012 sur la période 2013-2014.
La révision à la hausse des prévisions 2014 (36 %, soit +1 point), qui repose sur le réajustement des recettes d’activité(billetterie et mécénat), a été atteinte.
Pour améliorer l’efficience du musée, deux leviers d’actions inscrits au COP 2012-2014 ont été poursuivis cette année,visant la réduction des dépenses d’une part et le renforcement de l’autonomie financière d’autre part.
Une stratégie de limitation des coûts a été recherchée, notamment lors de la production des expositions temporaires etlors de la préparation d'un schéma de fonctionnement mutualisé du pôle de conservation, des réserves et derestauration (Dugny) avec le Musée de l'air et de l'espace. La baisse des dépenses tient compte également deséconomies induites par le glissement de calendrier du marché relatif à l'externalisation de l'accueil et à l’actualisationde la masse salariale.
S’agissant du renforcement de l’autonomie financière, la croissance de la fréquentation des ports (Brest, Port-Louis) etl'optimisation du fonctionnement de l'exposition temporaire « Le voyage de l'Obélisque, Louxor-Paris, 1829-1836 »(61 592 visiteurs) ont contribué à soutenir les recettes d'activités.
Musée de l’air et de l’espace - MAE :
La prévision actualisée du taux d’autofinancement du musée est atteinte (49 %).
Le plan d’action déployé depuis 2013 a permis d’améliorer le niveau du taux d’autofinancement du musée (49 %, soit+6 points par rapport au réalisé 2012) en ayant un effet positif sur les recettes 2014. L’accroissement de la
PLR 2014 15
Soutien de la politique de la défense
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 212
fréquentation (+ 33 % par rapport à 2013 hors salon international de l’aéronautique et de l’espace), la participation àdes événements majeurs (centenaire de l’aéroport du Bourget), le cycle mémoriel du Centenaire de la Première Guerremondiale et les locations d’espaces ont contribué à l’atteinte de l’objectif inscrit au COP 2012-2014 et, par voie deconséquence, à l’amélioration de la performance économique du musée.
Parallèlement, les dépenses de fonctionnement (fonctionnement courant et masse salariale) ont été maîtrisées.
A moyen terme, le résultat prévisionnel dégagé en 2014 devrait se maintenir, grâce à l'effet positif induit par le plan derénovation du musée sur les recettes d'activités (déplacement de la librairie-boutique au centre de l'aérogare, locationdes terrasses rénovés de la façade Ouest de l'aérogare en 2016, modernisation des scénographies de la Grandegalerie Nord de l'aérogare), les efforts consacrés au développement des activités annexes (valorisation des fondsphotographiques dans le cadre d'un partenariat avec l’établissement de communication et de production audiovisuellede la défense -ECPAD-, intensification de sa politique de publication, location d'expositions temporaires à d'autresmusées) et la poursuite des réflexions visant à maîtriser les dépenses de fonctionnement (renégociation de marchés,organisation des fonctions supports).
OBJECTIF N° 7
Renforcer l'efficience du soutien sur des fonctions cibles
INDICATEUR 7.1
Efficience de la gestion des ressources humaines (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Efficience RH (gérants/gérés) % 2,82 2,68 2,71 2,82 2,87 2,59
Commentaires techniques
Source des données : les directions des ressources humaines des armées et services.
Mode de calcul : le ratio présenté, communément appelé « ratio gérants/gérés » est ministériel. Il couvre la gestion du personnel civil et militaire. Ils’agit du rapport entre les effectifs déclarés en organisation dans la fonction RH au titre des projets « GRH » et « Recrutement hors orientation »rapportés à l'ensemble des effectifs du ministère. Il est calculé suivant un périmètre défini avec la direction générale de l’administration et de lafonction publique (DGAFP) :
- effectifs des gérés : il correspond à l’effectif moyen réalisé de l’année sur le périmètre du PMEA, majoré de près de 64 000 effectifs au titre despersonnels en non activité (environ 3 000), des hors budget, des détachés, des généraux en 2ème section (environ 4 800) et de la réserveopérationnelle. En effet, le ministère de la défense considère que les effectifs des gérés à prendre en compte vont au-delà du seul PMEA en raisond’une spécificité : les effectifs militaires continuent à être gérés quelles que soient leurs positions (activité mais aussi réserve opérationnelle, horsbudget,…). L’unité retenue est l’effectif physique.
- effectifs gérants : il s’agit des effectifs déclarés en organisation dans la fonction RH pour les projets MAP intitulés « GRH », et « recrutement » et quigèrent des personnels sur les domaines d’activités suivants : Recruter, Administrer, Rémunérer, Former, Dialogue et action sociale, Politique RH,Pilotage RH, Statuts-réglementation et Système d’information RH. En revanche, ne sont pas inclus dans le périmètre les « gérants » exerçant leursfonctions dans les domaines suivants : écoles, orientation/information, reconversion, liquidation de la paie et pension. En effet, la longueur et laspécificité des formations des écoles de la défense, le caractère particulier du dispositif de reconversion ainsi que de la filière paye des militairesconduisent à ne pas inclure ces fonctions dans le périmètre de l’indicateur. L’unité retenue est l’ETPT.
INDICATEUR 7.2 transversal
Efficience immobilière (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Ratio SUB / SHON % 82 82 84 - 84 86
Effectifs ETP ETP 15 209 15 260 19 135 19 888 19 892 19 151
Ratio SUN / Poste de travail m2/poste 12,28 11,76 13,64 13,19 13,19 13,86
16 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques
La valeur moyenne du ratio d'occupation n'apporte qu'une valeur indicative.
En termes d'analyse, les variations de cette valeur s'appuient sur l'observation des évolutions qui affectent, le cas échéant, la superficie (réductionbrute ou augmentation par implantation de modulaire, par exemple) et le niveau d'occupation (transferts provisoires ou définitifs) des emprises dupérimètre.
Ainsi, on notera également que, dans le cadre de la libération d'emprises incluses dans le périmètre de l'indicateur et dans l'attente de leur cessioneffective, le redéploiement des effectifs sur des emprises qui sont exclues de ce périmètre est susceptible de modifier temporairement à la hausse ou àla baisse le ratio moyen d'occupation.
Source des données : les superficies des emprises sont mesurées par le service parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC) et la directioncentrale du service d’infrastructure de la défense (DCSID) à partir de l'application G2D, et consolidées par la direction de la mémoire, du patrimoine etdes archives (DMPA).
Mode de calcul : jusqu’à 2013, l’indicateur ne comprenait que des sites d’administration centrale en région parisienne ou en province (2012). A partirde 2014, ce périmètre est progressivement élargi à d’autres emprises soumises à loyer budgétaire. Cette évolution est conditionnée par la mise àdisposition des informations par les bases de défense. Cette évolution pour couvrir la totalité des emprises sera lente et sera répartie sur plusieursexercices.
La construction de l'indicateur prend appui sur des notions définies par la direction du budget :
SHON : surface hors œuvre nette
SUN : surface utile nette : les surfaces retenues dans le calcul de l'indicateur comprennent les surfaces de bureau, les surfaces des salles de réunionet les surfaces annexes de travail, conformément à la circulaire diffusée par le service France Domaine en février 2009.
Les effectifs pris en compte sont les effectifs physiques communiqués par les responsables des sites composant le périmètre. Dans l'attente d'unrecensement fiable des postes de travail sur ces emprises, une équivalence a été fixée, par convention, entre effectifs occupants et postes de travail.
INDICATEUR 7.3 transversal
Efficience de la fonction achat (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 PrévisionPAP 2014
2014 PrévisionactualiséePAP 2015
2014 Réalisation
2015 Cible
PAP 2014
Gains relatifs aux actions achat (SAE + actions ministérielles propres)
M€ 98 118 103 112 125,5 103
Commentaires techniques
De meilleures conditions tarifaires et/ou des volumes réduits permettent aux gestionnaires d’acheter davantage de produits ou simplement de reporterles moyens dégagés au bénéfice d’autres postes de dépenses.
A noter que les mesures strictement quantitatives (prix, quantités achetées) ne rendent pas compte des effets qualitatifs qui accompagnentl’organisation des achats. Ces effets peuvent être aussi bien positifs (amélioration de l’ergonomie grâce au nouveau mobilier) que négatifs (uneimprimante en réseau distante implique des déplacements plus longs et une perte potentielle de productivité).
Les cibles sont déterminées par le service des achats de l’État (SAE).
Source des données : logiciel interministériel « Impact » (suivi par le SAE).
Mode de calcul : la méthode interministérielle de calcul des gains d’achat (validée par le comité des achats en juillet 2009) est fondée sur lacomparaison entre :
- les prix ou situations « de référence » éventuellement révisés selon les termes du marché, ou prenant en compte l’évolution du marché économique sicelle-ci est supérieure à 4 % en valeur absolue ;
- les prix « nouveaux ».
L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume prévisionnel annuel. Est ainsi calculé un « gain achat base 12 mois », comptabilisé une seule foisl’année de réalisation (= sécurisation) du projet achat.
Le mode de calcul est adapté et justifié pour les rares cas où il n’y a pas de référence historique.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Cet objectif se décline autour de trois axes principaux :
- gérer avec efficience les ressources humaines du ministère ;
- gérer avec efficience le patrimoine immobilier du ministère ;
- maîtriser les coûts en globalisant et en standardisant les achats.
L’objectif est partiellement atteint.
Efficience de la gestion des ressources humaines
L e ratio ministériel couvre la gestion du personnel civil et militaire. Le ministère s’est fixé pour objectif d’améliorerl’efficience de la gestion des RH. Sur la période 2008-2013, le ministère de la défense a ramené le volume des gérants
PLR 2014 17
Soutien de la politique de la défense
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 212
de 13 600 postes à environ 9 000, soit une réduction de 33,6 % (- 4 600 postes). Cet effort de réduction des effectifssera poursuivi sur la période 2014-2019 : la prévision de déflation des gérants a été estimée à près de 900 postes, cequi représente 10 % des effectifs de la fonction RH (9 000 postes fin 2013), conformément aux orientationsministérielles. Cependant, dans l'attente des analyses fonctionnelles définitives par projet de modernisation de l’actionpublique (MAP), les cibles et les cadencements des déflations RH présentés pourraient évoluer.
L’évolution de cet indicateur met en valeur l’effort de réduction des effectifs concernés par la gestion des RH. Cet efforta été poursuivi en 2014. Néanmoins, le ratio de la prévision actualisée 2014 présente un réajustement à la hausse(+0,11 point) qui s’explique par l’amélioration de la connaissance de la population gérée hors plafond ministériel desemplois autorisés (PMEA). En effet, les effectifs gérés ont été affinés (soit -17 000 agents gérés en 2014) grâce àl’optimisation des systèmes d’information et à la professionnalisation des acteurs. Cela a entraîné l’augmentation duratio actualisé.
Par ailleurs, il est prévu que l’effort de déflation porté sur la fonction RH soit appliqué de façon homothétique à ladéflation ministérielle prévue sur la période 2014-2019 (-10 %).
Dès lors, la moindre performance du ratio d’efficience RH réalisé en 2014 (2,87 %, soit + 0,05 point par rapport à laprévision actualisée 2014) s’explique principalement par une déflation sur la fonction RH (-104 postes en 2014)inférieure à la prévision (-225 postes prévus selon une répartition linéaire de la déflation). En effet, les gains anticipésen 2014 et pour les années suivantes résultaient d’un calcul théorique alors que le mandat GRH-SPDI (mars 2014)prévoit que les gains d’effectifs ne seront possibles qu’« après stabilisation du déploiement complet du nouveaumodèle », soit en fin de période.
Efficience immobilière
La valeur globale du ratio moyen d’occupation sur l’ensemble des emprises du périmètre 2014 est de 13,19 m 2 de SUNpar effectif occupant.
Ce résultat, conformément à la prévision actualisée 2014 du PAP 2015, est supérieur à la norme de 12 m 2 par poste.Cela s’explique principalement par l’intégration dans le périmètre de l’indicateur de huit emprises régionales dont leratio d’occupation est nettement supérieur à celui des sites relevant de l’administration centrale.
De plus, la cession de l’ensemble Penthemont-Bellechasse en 2014, n’a eu aucune incidence sur les résultats del’indicateur, dans la mesure où celle-ci est intervenue en site occupé.
Enfin, les effets de la réorganisation du ministère sur le site de Balard ne seront visibles qu’à compter de 2016, l’année2015 étant consacrée au déménagement des services.
Efficience de la fonction achat
Le ministère mène une action de modernisation de ses achats.
Cette réforme, qui s’inspire des meilleures pratiques des secteurs public et privé, s’inscrit dans le cadre de la réformedes achats de l’État confiée au SAE. Le résultat obtenu en 2014 est de 125,5 M€ (enregistré dans l’outil IMPACT au31 décembre 2015) pour une prévision actualisée de 112 M€ (soit +12 %). Ce résultat est en augmentation par rapportà celui de l’exercice précédent (+6,4 %).
Quatre familles de leviers ont été mises en œuvre pour atteindre ce niveau de performance par les entités d’achat.Elles portent sur : l’offre fournisseurs, l’optimisation du besoin technique, l’optimisation de la contractualisation et de lamise en concurrence et enfin sur la dématérialisation des moyens de paiements et des factures.
Les gains achat obtenus, qui mesurent la performance des acheteurs, ne doivent pas être confondus avec deséconomies budgétaires perçues ou attendues. Les gains d’achat ont d’ores et déjà été intégrés en constructionbudgétaire dans la loi de programmation militaire.
18 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2Dépenses de
personnel
Titre 3Dépenses de
fonctionnement
Titre 5Dépenses
d’investissement
Titre 6Dépenses
d’intervention
Titre 7Dépenses
d’opérationsfinancières
Total Totaly.c. FDC et ADP
prévus en LFI
Prévision LFI 2014 Consommation 2014
04 – Politique immobilière 317 415 177 318 846 116 1 143 477 250 8 000 000 1 787 738 543 1 800 683 543
310 753 664 598 660 095 568 700 711 9 047 458 1 487 161 928
05 – Systèmes d'information, d'administration et de gestion
92 613 794 39 691 626 132 305 420 132 305 420
97 113 089 10 124 060 107 237 149
06 – Politiques des ressources humaines
392 059 858 132 955 192 814 030 141 500 525 970 580 527 987 105
405 543 655 122 949 517 773 164 -991 151 528 275 185
06.03 – Reconversion 169 401 889 32 203 610 682 080 141 500 202 429 079 202 429 079
176 347 698 35 266 758 385 895 29 000 212 029 351
06.04 – Action sociale et autres politiques de ressources humaines
222 657 969 100 751 582 131 950 0 323 541 501 325 558 026
229 195 957 87 682 759 387 269 -1 020 151 316 245 834
08 – Politique culturelle et éducative 37 997 812 24 226 419 241 500 6 680 733 69 146 464 69 646 464
35 864 097 22 968 998 0 543 005 7 625 595 67 001 695
08.01 – Actions culturelles et mise en valeur du patrimoine
19 275 151 241 500 6 680 733 26 197 384 26 457 384
18 445 545 543 005 7 625 595 26 614 145
08.02 – Gestion et communication des archives historiques de la défense
37 997 812 4 951 268 42 949 080 43 189 080
35 864 097 4 523 453 0 40 387 550
10 – Restructurations 77 027 811 8 600 062 181 000 000 39 921 801 306 549 674 306 549 674
66 245 563 14 605 091 83 560 452 22 569 553 7 000 000 193 980 659
11 – Pilotage, soutien et communication
385 060 159 329 480 197 30 262 225 3 000 744 805 581 746 455 581
380 075 371 299 670 220 19 343 391 -1 630 283 697 458 699
Total des AE prévues en LFI 1 209 560 817 906 721 780 1 395 245 131 48 307 801 6 680 733 3 566 516 262 3 583 627 787
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +15 430 277 +15 430 277
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) -9 983 478 +190 970 340 +180 986 862
Total des AE ouvertes 1 199 577 339 2 563 356 062 3 762 933 401
Total des AE consommées 1 198 482 350 1 155 967 010 682 501 778 29 538 582 14 625 595 3 081 115 315
PLR 2014 19
Soutien de la politique de la défense
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 212
2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2Dépenses de
personnel
Titre 3Dépenses de
fonctionnement
Titre 5Dépenses
d’investissement
Titre 6Dépenses
d’intervention
Titre 7Dépenses
d’opérationsfinancières
Total Totaly.c. FDC et ADP
prévus en LFI
Prévision LFI 2014 Consommation 2014
04 – Politique immobilière 317 415 177 318 846 116 581 160 180 8 000 000 1 225 421 473 1 238 366 473
310 753 664 555 790 617 376 812 774 9 125 841 1 252 482 896
05 – Systèmes d'information, d'administration et de gestion
92 533 415 39 657 178 132 190 593 132 190 593
91 793 892 27 072 566 118 866 458
06 – Politiques des ressources humaines
392 059 858 129 355 192 814 030 141 500 522 370 580 524 387 105
405 543 655 115 684 939 678 704 522 849 522 430 147
06.03 – Reconversion 169 401 889 28 603 610 682 080 141 500 198 829 079 198 829 079
176 347 698 28 226 464 171 063 45 000 204 790 225
06.04 – Action sociale et autres politiques de ressources humaines
222 657 969 100 751 582 131 950 0 323 541 501 325 558 026
229 195 957 87 458 475 507 641 477 849 317 639 922
08 – Politique culturelle et éducative 37 997 812 23 817 159 241 500 6 680 733 68 737 204 69 237 204
35 864 097 23 135 513 15 794 543 005 6 125 595 65 684 004
08.01 – Actions culturelles et mise en valeur du patrimoine
19 275 151 241 500 6 680 733 26 197 384 26 457 384
18 758 675 543 005 6 125 595 25 427 275
08.02 – Gestion et communication des archives historiques de la défense
37 997 812 4 542 008 42 539 820 42 779 820
35 864 097 4 376 838 15 794 40 256 729
10 – Restructurations 77 027 811 9 931 275 205 320 000 42 298 547 334 577 633 334 577 633
66 245 563 20 178 788 126 486 856 28 884 917 2 400 000 244 196 124
11 – Pilotage, soutien et communication
385 060 159 271 866 742 37 792 736 639 222 695 358 859 697 008 859
380 075 371 330 850 513 11 928 759 407 170 723 261 813
Total des CP prévus en LFI 1 209 560 817 846 349 899 864 744 124 51 320 769 6 680 733 2 978 656 342 2 995 767 867
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +15 430 277 +15 430 277
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) -9 983 478 -51 905 827 -61 889 305
Total des CP ouverts 1 199 577 339 1 732 619 975 2 932 197 314
Total des CP consommés 1 198 482 350 1 137 434 262 542 995 453 39 483 782 8 525 595 2 926 921 442
20 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2Dépenses de
personnel
Titre 3Dépenses de
fonctionnement
Titre 5Dépenses
d’investissement
Titre 6Dépenses
d’intervention
Titre 7Dépenses
d’opérationsfinancières
Totalhors FDC et ADP
prévus en LFI
Totaly.c. FDC et ADP
Prévision LFI 2013 Consommation 2013
04 – Politique immobilière 317 939 692 352 957 986 1 143 975 826 3 000 000 1 817 873 504 1 829 453 504
313 076 576 567 385 386 399 117 406 3 763 505 1 283 342 873
05 – Systèmes d'information, d'administration et de gestion
70 956 825 47 304 550 118 261 375 118 261 375
81 393 585 23 556 336 104 949 921
06 – Politiques des ressources humaines
389 174 588 106 341 021 703 097 1 000 496 219 706 498 075 064
402 176 498 105 457 638 -91 115 439 772 507 982 793
06.03 – Reconversion 159 288 901 19 229 096 600 000 179 117 997 179 117 997
173 103 672 20 834 089 -189 429 49 000 193 797 332
06.04 – Action sociale et autres politiques de ressources humaines
229 885 687 87 111 925 103 097 1 000 317 101 709 318 957 067
229 072 826 84 623 549 98 314 390 772 314 185 461
08 – Politique culturelle et éducative 37 760 426 22 456 004 261 500 5 200 000 65 677 930 66 177 930
36 032 626 21 791 572 25 794 487 338 4 467 600 62 804 930
08.01 – Actions culturelles et mise en valeur du patrimoine
18 397 298 261 500 5 200 000 23 858 798 24 118 798
17 714 722 10 000 487 338 4 467 600 22 679 660
08.02 – Gestion et communication des archives historiques de la défense
37 760 426 4 058 706 41 819 132 42 059 132
36 032 626 4 076 850 15 794 40 125 270
10 – Restructurations 90 317 405 7 093 561 200 098 603 59 967 099 357 476 668 357 476 668
64 750 315 19 536 530 101 698 901 41 584 985 227 570 731
11 – Pilotage, soutien et communication
381 657 144 251 333 571 19 230 873 652 221 588 654 032 588
372 284 958 290 312 030 -257 485 989 -2 894 303 402 216 696
Total des AE prévues en LFI 1 216 849 255 811 138 968 1 411 312 949 63 229 599 5 200 000 3 507 730 771 3 523 477 129
Total des AE consommées 1 188 320 973 1 085 876 741 266 821 333 43 381 297 4 467 600 2 588 867 944
PLR 2014 21
Soutien de la politique de la défense
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 212
2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 2Dépenses de
personnel
Titre 3Dépenses de
fonctionnement
Titre 5Dépenses
d’investissement
Titre 6Dépenses
d’intervention
Titre 7Dépenses
d’opérationsfinancières
Totalhors FDC et ADP
prévus en LFI
Totaly.c. FDC et ADP
Prévision LFI 2013 Consommation 2013
04 – Politique immobilière 317 939 692 352 957 986 482 860 989 3 000 000 1 156 758 667 1 168 338 667
313 076 576 566 110 596 375 896 160 3 790 000 1 258 873 332
05 – Systèmes d'information, d'administration et de gestion
63 738 691 42 492 460 106 231 151 106 231 151
107 206 309 23 717 763 130 924 072
06 – Politiques des ressources humaines
389 174 588 106 225 633 703 097 1 000 496 104 318 497 959 676
402 176 498 104 979 126 573 846 423 772 508 153 242
06.03 – Reconversion 159 288 901 19 207 721 600 000 179 096 622 179 096 622
173 103 672 21 507 387 171 737 33 000 194 815 796
06.04 – Action sociale et autres politiques de ressources humaines
229 885 687 87 017 912 103 097 1 000 317 007 696 318 863 054
229 072 826 83 471 739 402 109 390 772 313 337 446
08 – Politique culturelle et éducative 37 760 426 22 782 278 261 500 5 200 000 66 004 204 66 504 204
36 032 626 22 952 230 10 000 589 338 4 467 600 64 051 794
08.01 – Actions culturelles et mise en valeur du patrimoine
18 377 467 261 500 5 200 000 23 838 967 24 098 967
18 055 822 10 000 589 338 4 467 600 23 122 760
08.02 – Gestion et communication des archives historiques de la défense
37 760 426 4 404 811 42 165 237 42 405 237
36 032 626 4 896 408 0 40 929 034
10 – Restructurations 90 317 405 7 765 384 205 844 782 27 074 947 331 002 518 331 002 518
64 750 315 16 975 063 84 323 279 34 016 324 200 064 981
11 – Pilotage, soutien et communication
381 657 144 287 235 395 20 233 742 1 575 097 690 701 378 692 512 378
372 284 958 305 753 834 3 586 697 742 967 682 368 456
Total des CP prévus en LFI 1 216 849 255 840 705 367 752 135 070 31 912 544 5 200 000 2 846 802 236 2 862 548 594
Total des CP consommés 1 188 320 973 1 123 977 158 488 107 745 39 562 401 4 467 600 2 844 435 877
22 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre et catégorie Consomméesen 2013 (*)
Ouvertes en LFIpour 2014
Consomméesen 2014 (*)
Consommésen 2013 (*)
Ouverts en LFI pour 2014
Consommésen 2014 (*)
Titre 2 – Dépenses de personnel 1 188 320 973 1 209 560 817 1 198 482 350 1 188 320 973 1 209 560 817 1 198 482 350
Rémunérations d’activité 540 116 306 557 117 792 539 453 695 540 116 306 557 117 792 539 453 695
Cotisations et contributions sociales 374 907 251 384 701 389 380 297 154 374 907 251 384 701 389 380 297 154
Prestations sociales et allocations diverses 273 297 416 267 741 636 278 731 501 273 297 416 267 741 636 278 731 501
Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 1 085 876 741 906 721 780 1 155 967 010 1 123 977 158 846 349 899 1 137 434 262
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel
997 825 031 817 261 537 1 067 951 495 1 035 252 775 756 889 656 1 048 983 540
Subventions pour charges de service public 88 051 710 89 460 243 88 015 515 88 724 383 89 460 243 88 450 722
Titre 5 – Dépenses d’investissement 266 821 333 1 395 245 131 682 501 778 488 107 745 864 744 124 542 995 453
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État
241 905 532 1 355 553 505 670 149 797 464 388 001 825 086 946 515 901 935
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État
24 915 801 39 691 626 12 351 981 23 719 744 39 657 178 27 093 518
Titre 6 – Dépenses d’intervention 43 381 297 48 307 801 29 538 582 39 562 401 51 320 769 39 483 782
Transferts aux ménages 410 741 883 982 410 741 883 982
Transferts aux entreprises 11 899 585 20 228 986 4 368 787 10 662 973 12 139 839 6 926 128
Transferts aux collectivités territoriales 23 391 666 22 512 766 10 708 576 20 532 490 30 309 885 16 231 580
Transferts aux autres collectivités 7 679 305 5 566 049 13 577 237 7 956 197 8 871 045 15 442 092
Titre 7 – Dépenses d’opérations financières 4 467 600 6 680 733 14 625 595 4 467 600 6 680 733 8 525 595
Prêts et avances 7 000 000 2 400 000
Dotations en fonds propres 4 467 600 6 680 733 7 625 595 4 467 600 6 680 733 6 125 595
Total hors FDC et ADP 3 566 516 262 2 978 656 342
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -9 983 478 -9 983 478
Ouvertures et annulations : autres titres (*) +206 400 617 -36 475 550
Total (*) 2 588 867 944 3 762 933 401 3 081 115 315 2 844 435 877 2 932 197 314 2 926 921 442
(*) y.c. FDC et ADP
PLR 2014 23
Soutien de la politique de la défense
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 212
FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Ouvertesen 2013
Prévues en LFIpour 2014
Ouvertesen 2014
Ouvertsen 2013
Prévus en LFIpour 2014
Ouvertsen 2014
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 13 571 287 17 111 525 15 430 277 15 776 287 17 111 525 15 430 277
Total 13 571 287 17 111 525 15 430 277 15 776 287 17 111 525 15 430 277
24 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
21/08/2014 888 530 888 530
13/11/2014 175 000 175 000
09/12/2014 180 000 180 000
Total 180 000 180 000 1 063 530 1 063 530
DÉCRETS DE VIREMENT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
17/09/2014 120 000 120 000
10/11/2014 22 623 545 22 623 545
Total 120 000 120 000 22 623 545 22 623 545
DÉCRETS D'AVANCE
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
02/12/2014 4 740 000 125 000 000 4 740 000 32 000 000
DÉCRETS D'ANNULATION
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
5 423 478 5 423 478
20/02/2015 9 9
Total 5 423 478 9 5 423 478 9
PLR 2014 25
Soutien de la politique de la défense
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 212
ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
27/03/2014 51 440 51 440 0 0 0 0
ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
14/02/2014 0 3 245 000 0 0 0 0
27/03/2014 339 485 975 364 808 0 0 0 0
Total 339 485 975 3 609 808 0 0 0 0
OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
02/2014 0 94 984 0 94 984
03/2014 0 139 638 0 139 638
04/2014 0 388 475 0 388 475
05/2014 0 820 465 0 820 465
06/2014 0 100 000 0 100 000
07/2014 0 5 068 0 5 068
08/2014 0 209 516 0 209 516
09/2014 0 38 723 0 38 723
10/2014 0 10 064 223 0 10 064 223
11/2014 0 796 945 0 796 945
12/2014 0 263 374 0 263 374
01/2015 0 36 997 0 36 997
Total 0 12 958 408 0 12 958 408
OUVERTURES PAR VOIE D'ATTRIBUTION DE PRODUITS
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
02/2014 0 133 585 0 133 585
03/2014 0 497 252 0 497 252
04/2014 0 70 617 0 70 617
05/2014 0 229 707 0 229 707
06/2014 0 305 857 0 305 857
07/2014 0 332 800 0 332 800
08/2014 0 129 537 0 129 537
09/2014 0 93 597 0 93 597
10/2014 0 278 682 0 278 682
11/2014 0 182 845 0 182 845
12/2014 0 187 528 0 187 528
26 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
01/2015 0 29 871 0 29 871
Total 0 2 471 878 0 2 471 878
TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)
Ouvertures Annulations
Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 180 000 355 087 701 180 000 19 211 534 10 163 478 148 687 084 10 163 478 55 687 084
PLR 2014 27
Soutien de la politique de la défense
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 212
ÉVALUATION DES DÉPENSES FISCALES1
Avertissement
Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dûen l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications descomportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Le chiffrage initial pour 2014 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2014. Dès lors, lechiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de financespour 2014.
DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (3)
(En millions d’euros)
Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale Chiffragedéfinitif
pour 2013
Chiffrageinitial
pour 2014
Chiffrageactualisépour 2014
120140 Exonération du pécule modulable d'incitation à une seconde carrière qui fait suite à un service au sein du ministère de la défense
Impôt sur le revenu
Objectif : Inciter les militaires à une seconde carrière professionnelle
Bénéficiaires 2012 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI : 81-30°
14 14 13
120141 Exonération de l'indemnité de départ volontaire versée dans le cadre d'une restructuration ou d'une réorganisation du ministère de la défense
Impôt sur le revenu
Objectif : Accompagner la politique de redéploiement des armées
Bénéficiaires 2012 : 550 ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI :81-30° bis
3 3 3
230605 Exonération du bénéfice réalisé par les entreprises créées en zone de restructuration de la défense
Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés
Objectif : Accompagner la politique de redéploiement des armées
Bénéficiaires 2012 : 120 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2008 - Dernière modification : 2008 - CGI : 44 terdecies
2 1 2
Coût total des dépenses fiscales2 19 18 18
1 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.
« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable2 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf.caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Parailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dansle total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2014 ou 2013) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. Laportée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeuret ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.
28 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS LOCAUX, PRISES EN CHARGE PAR L'ÉTAT (1)
(En millions d’euros)
Dépenses fiscales sur impôts locaux, prises en charge par l'État, contribuant au programme de manière principale Chiffragedéfinitif
pour 2013
Chiffrageinitial
pour 2014
Chiffrageactualisépour 2014
090201 Crédit d'impôt pour les micro entreprises implantées en zone de restructuration de la défense
Cotisation foncière des entreprises
Objectif : Accompagner la politique de redéploiement des armées
Bénéficiaires 2012 : 440 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2009 - Dernière modification : 2009 - CGI : 1647 C septies
2 1 2
Coût total des dépenses fiscales 2 1 2
PLR 2014 29
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 2Dépenses
de personnel(*)
Autres titres
(*)
Totaly.c. FDC et ADP
Titre 2Dépenses
de personnel(*)
Autres titres
(*)
Totaly.c. FDC et ADP
Prévision LFIConsommation
04 – Politique immobilière 317 415 177 1 470 323 366 1 800 683 543 317 415 177 908 006 296 1 238 366 473
310 753 664 1 176 408 264 1 487 161 928 310 753 664 941 729 232 1 252 482 896
05 – Systèmes d'information, d'administration et de gestion
132 305 420 132 305 420 132 190 593 132 190 593
107 237 149 107 237 149 118 866 458 118 866 458
06 – Politiques des ressources humaines
392 059 858 133 910 722 527 987 105 392 059 858 130 310 722 524 387 105
405 543 655 122 731 530 528 275 185 405 543 655 116 886 492 522 430 147
06.03 – Reconversion 169 401 889 33 027 190 202 429 079 169 401 889 29 427 190 198 829 079
176 347 698 35 681 653 212 029 351 176 347 698 28 442 527 204 790 225
06.04 – Action sociale et autres politiques de ressources humaines
222 657 969 100 883 532 325 558 026 222 657 969 100 883 532 325 558 026
229 195 957 87 049 877 316 245 834 229 195 957 88 443 965 317 639 922
08 – Politique culturelle et éducative 37 997 812 31 148 652 69 646 464 37 997 812 30 739 392 69 237 204
35 864 097 31 137 598 67 001 695 35 864 097 29 819 907 65 684 004
08.01 – Actions culturelles et mise en valeur du patrimoine
26 197 384 26 457 384 26 197 384 26 457 384
26 614 145 26 614 145 25 427 275 25 427 275
08.02 – Gestion et communication des archives historiques de la défense
37 997 812 4 951 268 43 189 080 37 997 812 4 542 008 42 779 820
35 864 097 4 523 453 40 387 550 35 864 097 4 392 632 40 256 729
10 – Restructurations 77 027 811 229 521 863 306 549 674 77 027 811 257 549 822 334 577 633
66 245 563 127 735 096 193 980 659 66 245 563 177 950 561 244 196 124
11 – Pilotage, soutien et communication
385 060 159 359 745 422 746 455 581 385 060 159 310 298 700 697 008 859
380 075 371 317 383 328 697 458 699 380 075 371 343 186 442 723 261 813
Total des crédits prévus en LFI 1 209 560 817 2 356 955 445 3 583 627 787 1 209 560 817 1 769 095 525 2 995 767 867
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -9 983 478 +206 400 617 +196 417 139 -9 983 478 -36 475 550 -46 459 028
Total des crédits ouverts 1 199 577 339 2 563 356 062 3 762 933 401 1 199 577 339 1 732 619 975 2 932 197 314
Total des crédits consommés 1 198 482 350 1 882 632 965 3 081 115 315 1 198 482 350 1 728 439 092 2 926 921 442
Crédits ouverts - crédits consommés +1 094 989 +680 723 097 +681 818 086 +1 094 989 +4 180 883 +5 275 872
(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI
Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 1 094 988
PASSAGE DU PLF À LA LFI
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
PLF 1 210 070 865 2 392 785 945 3 602 856 810 1 210 070 865 1 804 926 025 3 014 996 890
Amendements -510 048 -35 830 500 -36 340 548 -510 048 -35 830 500 -36 340 548
LFI 1 209 560 817 2 356 955 445 3 566 516 262 1 209 560 817 1 769 095 525 2 978 656 342
Amendements entre le PLF 2014 et la LFI 2014
Le solde des amendements apportés au PLF 2014 pour le programme 212 s’élève à -36,3 M€ en AE et en CP. Il sedécompose en :
30 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Titre 2
-0,5 M€ à la baisse sur les crédits de masse salariale, lié à un ajustement technique en raison d’une modification de laréglementation (réduction de 0,15 point du taux de cotisations familiales en 2014).
Hors titre 2
+0,5 M€ de majoration des crédits hors titre 2 au profit de l’accompagnement des restructurations de la défense ;
-36,4 M€ d’amendement gouvernemental visant à garantir le respect de la norme de dépense en valeur de l’État et àcompenser la baisse prévisionnelle des recettes ;
+49 500 € de réserve parlementaire.
JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
PLR 2014 31
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Report de crédits
Hors titre 2
Les reports de crédits s’élèvent à 339,5 M€ en AE et 3,7 M€ en CP (arrêté du 27 mars 2014), dont 3,2 M€ en CP dereports de crédits anticipés (arrêté du 14 février 2014).
Décrets de transfert
Le solde des transferts sur l’ensemble des titres s’élève à -0,9 M€ en AE et en CP.
Titre 2
Le solde des transferts s’élève à 0,2 M€ en AE et en CP.
Le décret du 9 décembre 2014 porte transfert d’un montant de 0,2 M€ en AE et en CP en provenance du programme147 « Politique de la ville » de la mission « Égalité des territoires, logement et ville ». Ce transfert s’inscrit dans lecadre du dispositif des délégués du préfet et correspond au remboursement par le ministère chargé de la ville desagents mis à disposition par le ministère de la défense, pour la mise en œuvre de la politique de la ville.
Hors titre 2
Le solde des transferts s’élève à -1,1 M€ en AE et en CP et recouvre les mouvements sortants suivants :
- 0,9 M€ en AE et en CP à destination du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » de lamission « Action extérieure de l’État ». Ce transfert est destiné à assurer la contribution du ministère de la défense aufinancement des opérations immobilières concernant les postes diplomatiques à l’étranger.
- 0,2 M€ en AE et en CP à destination du programme 175 « Patrimoines » de la mission « Culture ». Ce transfert estdestiné à assurer la participation du ministère de la défense aux dépenses d’entretien du fort de Brégançon.
Décrets de virement
Hors titre 2
Le solde des virements s’élève à -22,5 M€ en AE et en CP et recouvre les principaux mouvements suivants :
- virements entrants : 9,5 M€ en provenance du programme 178 « Préparation et emploi des forces », 0,6 M€ enprovenance du programme 146 « Équipement des forces » et 0,1 M€ en provenance du programme 144« Environnement et prospective de la politique de défense » ;
- virements sortants : 32,7 M€ vers le programme 178 « Préparation et emploi des forces ».
Décrets d’avance
Le décret d’avance n° 2014-1429 du 2 décembre 2014 a diminué la ressource du programme 212 de 129,7 M€ en AEet 36,7 M€ en CP.
Titre 2
Des crédits excédentaires d’un montant de 4,7 M€ en AE et en CP hors CAS Pensions ont été annulés pour couvrirl’insuffisance du titre 2 hors OPEX sur d’autres programmes de la mission « Défense », selon le principe d’auto-assurance.
Hors titre 2
En AE, 125 M€ ont été annulées, dont 110 M€ de contribution au financement des dépenses interministériellesurgentes et 15 M€ pour couvrir l’insuffisance du titre 2 hors OPEX du ministère.
En CP, 32 M€ ont été annulés, dont 17 M€ de contribution au financement des dépenses interministérielles urgentes et15 M€ pour couvrir l’insuffisance du titre 2 hors OPEX du ministère.
Décret d’annulation
Titre 2
32 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015 a annulé des crédits excédentaires à hauteur de 5,4 M€ en AE et CP.
ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autres titresLes rattachements de fonds de concours et d’attributions de produits s’élèvent à 15,4 M€ en AE et en CP. Ilsproviennent principalement :
- de la participation de l’établissement public des fonds de prévoyance militaire et de l’aéronautique (EPFPMA)au logement familial (10 M€ en AE et en CP) ;
- de la participation du fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) (1,1 M€en AE et en CP) ;
- des actions de mécénat en faveur de la valorisation du patrimoine culturel et de l'information historique (0,8 M€en AE et en CP) ;
- de produits de cessions de biens mobiliers (0,8 M€ en AE et CP) ;- de prestations effectuées dans le cadre de l’exécution du partenariat public-privé « Balard » (0,5 M€ en AE et
en CP).
RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Mise en réserve initiale 6 047 804 161 320 401 167 368 205 6 047 804 120 170 207 126 218 011
Surgels
Dégels -4 730 070 -161 320 401 -166 050 471 -4 730 070 -100 170 207 -104 900 277
Réserve disponiblehors DA/LFR de fin de gestion
1 317 734 0 1 317 734 1 317 734 20 000 000 21 317 734
T itre 2
4,7 M€ ont été annulés sur la réserve de titre 2 à l’occasion du décret d’avance de fin de gestion.
La réserve de précaution résiduelle en CAS Pension a été totalement levée le 31 décembre. Les crédits ainsi libérésont fait l’objet d’une annulation par le décret n° 2015-39 du 19 janvier 2015.
Hors titre 2
36,2 M€ en AE et 68,2 M€ en CP ont été dégelés au cours du mois de novembre, de façon à assurer la bonneexécution des dépenses de fin d’année du programme. Finalement, 125,0 M€ d’AE et 32,0 M€ en CP ont été annulésen décret d’avance de fin de gestion. Par ailleurs, dans le cadre de l’atterrissage de fin de gestion, le gel de crédits aété levé à hauteur de 15 M€ en CP fin décembre, le respect de la cible d’exécution de la mission « Défense » étantassuré, ramenant ainsi le montant résiduel de la réserve à 5 M€ en CP.
Ces crédits bloqués ont été reportés sur 2015.
FONGIBILITÉ ASYMETRIQUEUn mouvement de fongibilité asymétrique de 1,1 M€ en AE et en CP a été réalisé en fin de gestion.
PLR 2014 33
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
DÉPENSES DE PERSONNEL
Emplois (ETPT) Dépenses
Catégorie d’emplois Transfertsde gestion
2013
Réalisation
2013
LFI
2014
Transfertsde gestion
2014
Réalisation
2014
Écart à LFI2014
(après transfertsde gestion)
Réalisation
2014
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4)
Catégorie A (personnels civils titulaires et non titulaires)
+5 1 993 1 990 +3 2 049 +56 178 663 316
Catégorie B (personnels civils titulaires et non titulaires)
2 503 2 601 2 840 +239 172 803 003
Catégorie C (personnels civils titulaires et non titulaires)
3 301 3 583 3 031 -552 133 397 842
Ouvriers de l'Etat 1 419 1 402 1 299 -103 57 433 475
Officiers 1 213 1 426 1 393 -33 172 295 890
Sous-officiers 1 433 1 669 1 521 -148 105 734 111
Militaires du rang 224 142 222 +80 10 945 995
Volontaires 10 40 10 -30 293 775
Total +5 12 096 12 853 +3 12 365 -491 831 567 407
Catégorie d’emplois Mesures detransferten LFI
Mesures depérimètre
en LFI
Correctionstechniques
Total schémad’emplois
dont EAP duschéma d’emplois
2013 sur 2014
dont impact duschéma d’emplois
2014 sur 20146 7 8 (5-4)-(2-1)-(6+7+8) (9) (10)
Catégorie A (personnels civils titulaires et non titulaires)
+38 +185 -165 -109 -56
Catégorie B (personnels civils titulaires et non titulaires)
+50 +282 +5 +99 -94
Catégorie C (personnels civils titulaires et non titulaires)
-24 -464 +218 +212 +6
Ouvriers de l'Etat +1 +17 -138 -74 -64
Officiers +19 +50 +111 +118 -7
Sous-officiers +6 +109 -27 +32 -59
Militaires du rang 0 +24 -26 -33 +7
Volontaires 0 0 0 -1 +1
Total +90 +203 -22 +244 -266
Précisions méthodologiques
Après transfert de gestion, le nombre d'ETPT consommés par le programme est inférieur de 491 ETPT au plafond alloué, soit une sous-consommationde l'ordre de 3,8 % de ce plafond. Ce constat s'explique essentiellement par une sous-consommation des emplois de catégorie C (représentant 16 %de la cible). Le nombre d'ETPT consommés par le programme reste toutefois supérieur à la réalisation 2013, conformément à la trajectoire fixée par laLFI 2014.
Le programme 212 « Soutien de la politique de défense » représente 4,6 % des emplois du ministère de la défense. En 2014, la part du personnel civilest restée stable (75 % de l'ensemble des personnels contre 74 % en 2013).
Le défi organisationnel et humain que représentent les objectifs de déflation assignés à la Défense implique de suivre finement l’exécution du schémad’emploi.
Dans le contexte du pilotage et de la maîtrise renforcés des effectifs et de la masse salariale mise en œuvre en 2015, les données renseignées encolonne « réalisation 2014 (5) » sont extraites des systèmes d’information de la Défense, utilisés dans le cadre des autres exercices financiers (RTP,RAP-performance, DPGECP …) et plus adaptés que Chorus ETPT à restituer de manière exhaustive le schéma d’emploi mis en œuvre par leministère. Afin de permettre l’évaluation de la réalisation 2014 au regard de la trajectoire dessinée par le RAP 2013 et des objectifs fixés par le PAP2014, les ajustements rendus nécessaires par le changement de source d’information sont reportés en colonne « corrections techniques en LFI (8) ».
34 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE
Catégorie Prévision LFI
(AE = CP)
Consommation
(AE = CP)
Rémunérations d’activité 557 117 792 539 453 695
Cotisations et contributions sociales 384 701 389 380 297 154
dont contributions au CAS Pensions 263 546 745 258 124 180
Prestations sociales et allocations diverses 267 741 636 278 731 501
ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dontdéparts
en retraite
Moismoyen
des sorties
Entrées dont primorecrutements
dontmouvementsentre prog.
du ministère
Moismoyen
des entrées
Schémad’emplois
Réalisation
Schémad’emplois
Prévision PAP
Catégorie A (personnels civils titulaires et non titulaires)
357 65 6 351 104 11 7,8 -6 -3
Catégorie B (personnels civils titulaires et non titulaires)
312 73 5,9 228 35 -2 8,2 -84 -10
Catégorie C (personnels civils titulaires et non titulaires)
377 74 6,3 412 81 14 6,7 35 -21
Ouvriers de l'Etat 191 58 6,5 76 2 2 6,9 -115 -33
Officiers 250 72 6,2 261 12 105 6,8 11 -38
Sous-officiers 324 62 5,9 258 0 58 6,8 -66 -101
Militaires du rang 89 6 6,3 124 1 75 7,5 35 -96
Volontaires 6 0 6,1 7 0 0 6,4 1 -1
Total 1 906 410 1 717 235 263 -189 -303
En 2014, le nombre d’emploi accuse une sous-réalisation de – 189 ETPT par rapport à la trajectoire fixée par le PAP.Ce bilan s’explique, d’une part, par un volume d’entrées supérieur aux prévisions (en particulier s'agissant despersonnels civils) afin de répondre aux besoins des employeurs et, d’autre part, par les retours de positions horsPMEA.
REPARTITION DE L’EFFECTIF SOUS PLAFOND
CatégoriesEffectifs exprimés en ETPT
Réalisation 2014Hors T2 du
programme (1)T2
Total civils 9219 10 9209
Catégorie A 2049 2 2047
Catégorie B 2840 1 2839
Catégorie C 3031 5 3026
Ouvriers d’État 1299 2 1297
Total militaires 3146 0 3146
Officiers 1393 0 1393
Sous-officiers 1521 0 1521
Militaires du rang 222 0 222
Volontaires 10 1 9
Total général 12 365 11 12 354
(1) Ces effectifs financés concernent le Service industriel Aéronautique (SIAé) et la Présidence de la République ;les agents du SIAé sont des agents dont la rémunération, avancée par le MINDEF, fait l’objet d’unremboursement par le compte de commerce SIAé ; lespersonnels de la Présidence de la République sont des agents dont la rémunération, avancée par le MINDEF, fait l’objet d’un remboursement en gestion.
PLR 2014 35
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
FLUX DE SORTIES ET D’ENTRÉES
Toutes les données de flux sont issues des systèmes d’information des ressources humaines du ministère de ladéfense.
1 – Réalisation de sorties en 2014
Personnes physiques
Sorties définitives (1)
Autres sorties (2) TotalTotal des sorties
définitivesdont départs en retraite (3)
dont % de départs en retraite (3)
PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014
Civils 397 502 230 270 57,9 % 53 ,8 % 239 735 636 1237
Catégorie A 105 155 45 65 42,9 % 41,9 % 24 202 129 357
Catégorie B 100 108 70 73 70 % 67,6 % 122 204 222 312
Catégorie C 128 124 79 74 61,7 % 59,7 % 49 253 177 377
Ouvriers d’État 64 115 36 58 56,3 % 50,4 % 44 76 108 191
Militaires 150 169 103 140 68,7 % 82,8 % 341 500 491 669
Officiers 70 82 54 72 77,1 % 87,8 % 128 168 198 250
Sous-officiers 73 75 47 62 64,4 % 82,7 % 120 249 193 324
Militaires du rang 7 12 2 6 28,6 % 50 % 91 77 98 89
Volontaires 0 0 0 0 0 0 2 6 2 6
Total 547 671 333 410 60,9 % 61,1 % 580 1235 1127 1906
(1) Les sorties définitives autres que les départs en retraite correspondent aux démissions, aux décès, aux départs par mesure disciplinaire ou parinaptitude, aux non-renouvellements ou aux résiliations de contrat, aux fins de détachement d’agents d’un autre ministère et aux départs du ministère, soità la suite de la réussite à un concours hors Défense (personnel civil), soit en application des dispositions de l’article L4139-1 à 4 du code de la Défense(personnel militaire)(2) Pour les personnels civils et militaires, les autres sorties correspondent à des départs en détachement, en congés de non-activité, en congés nonrémunérés, ainsi que les transferts entre les programmes.(3) Pour le personnel militaire, il convient de comptabiliser les départs en retraite à jouissance immédiate.
Le nombre de sorties recensées en 2014 est supérieur de 70 % au nombre de sorties programmées en PAP,essentiellement du fait des « autres sorties » dont le niveau s’explique par la quasi-impossibilité de prévoir de manièreabsolument fiable les départs en détachement, les congés de non-activité et les transferts entre programmes.
Si le volume de sorties définitives est supérieur de 23 % aux prévisions du PAP, tant en personnel militaire qu’en civil,on note néanmoins un ralentissement des départs du personnel civil qui, bien que de moindre ampleur que celuiconstaté en 2013 n’en reste pas moins soutenu.
2 – Réalisation d’entrées en 2014
Personnesphysiques
RecrutementsAutres entrées (1)
TotalTotal des autres entrées
Dont changement deprogrammes
PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014 PAP 2014 RAP 2014
Civils 262 222 307 845 224 243 569 1067
Catégorie A 89 104 37 247 19 51 126 351
Catégorie B 86 35 126 193 53 58 212 228
Catégorie C 84 81 72 331 132 113 156 412
Ouvriers d’État 3 2 72 74 20 21 75 76
Militaires 0 13 255 637 170 585 255 650
Officiers 0 12 160 249 82 214 160 261
Sous-officiers 0 0 92 258 85 248 92 258
Militaires du rang 0 1 2 123 2 123 2 124
Volontaires 0 0 1 7 1 0 1 7
Total 262 235 562 1482 394 828 824 1717(1)Les autres entrées correspondent notamment aux réintégrations à la suite des détachements, des retours de congés de non-activité, des retours de congésnon-rémunérés et des transferts entre les programmes.
36 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le volume des entrées est supérieur de 108 % des prévisions du PAP 2014, davantage du fait de la dynamique deschangements de programmes (44 % du total des autres entrées) que du niveau des recrutements (- 10 % par rapport àla cible) maîtrisé afin de limiter la sous-déflation sans pour autant renoncer à répondre aux besoins des employeurs.
AUTRES EFFETS DE STRUCTURE
Calculé au niveau ministériel, le GVT solde s’établit à 5,56 M€. il se compose d’un GVT positif et d'un GVT négatifrespectivement évalués à + 176,83 M€ et à − 171,27 M€. La déclinaison du GVT (positif et négatif) a été réalisée auprorata des EMR constatés au 31 décembre 2014 (restitution SIRH ministériel). Décliné au programme 212, le GVTsolde s’établit à +0,26 M€ en 2014.
RÉFÉRENTIEL D’OPÉRATION BUDGÉTAIRE
OPERATIONSTRATEGIQUE (OS)
OPERATIONPROGRAMMEE
(OP)
OPERATION BUDGETAIRE(OB)
PAP 2014 RAP 2014
Masse salariale –socle hors CAS
pensions
Socle – personnels civils 404 365 719 407 325 214Socle – personnels
militaires173 894 702 166 214 281
Total Masse salariale – socle hors CAS pensions 578 260 421 573 539 495
MISSINT MISSINTMasse salariale hors
socle - hors CASpensions
Dépenses de non activité 1 369 607 1 702 488Dépenses de réservistes 36 943 14 215
Restructurations et autresrémunérations (hors
chômage)
Autres rémunérations 2 188 282 1 900 672Dépenses de restructurations liées au
PAR (hors chômage)- personnelsmilitaires
257 370 103 694
Dépenses de restructurations liées auPAR (hors chômage)- personnels civils
58 601 886 45 906 694
Prestations sociales etallocations diverses
Allocations chômage 135 414 624 148 405 274Remboursement des titres de transport 2 015 980 1 953 532Action sociale – allocation handicapés 5 204 624 6 024 080
Allocations servies à la famille 411 778 253 853Indemnisation des accidents de travail et
des maladies professionnelles64 196 304 57 917 118
Dispositif de cessation d’activitéanticipée amiante
95 742 797 100 116 985
Autres prestations sociales 423 504 207 137Autres dépenses hors socle
– DAD2 400 000 2 312 933
OPEX
Total Masse salariale hors socle – hors CAS pensions 368 263 699 366 818 675
Masse salariale - CASpensions CAS pensions – personnels
civils139 229 468 134 972 422
CAS pensions – personnelsmilitaires
CAS Pensions militaires – socle 124 181 478 123 055 490
CAS Pensions militaires – hors socleCAS Pensions militaires – hors socle
(BMPM)135 799 96 268
Total Masse salariale – CAS pensions 263 546 745 258 124 180
TOTAL 1 210 070 865 1 198 482 350
PLR 2014 37
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
DÉPENSES NON DIRECTEMENT LIÉES AUX EFFECTIFS EN ACTIVITÉ
En 2014, ces dépenses sont inférieures de 0,4 % au montant programmé en PAP. Dans le détail, les dépenses demasse salariale hors socle s’élèvent à 366,91 M€ y compris les cotisations sociales. Les dépenses de catégorie 22hors pensions ont été estimées à 8041 € (dont 6 687 € générés par la non-activité et 1 354 € générés par la réserveopérationnelle). Elles sont positionnées sur les opérations programmées hors socle correspondantes « dépenses denon activité » et « réservistes ». Les dépenses de catégorie 22 Pensions ont été estimées à 96 268 €, dont 80 054 €générés par la non activité et 16 214 € générés par la réserve opérationnelle. Ces dépenses apparaissent surl’opération budgétaire « CAS Pensions militaires – hors socle ».
MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DES RÉORGANISATIONS DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Afin de permettre l’adaptation du ministère de la défense aux nouvelles missions qui lui sont dévolues à la suite desorientations définies dans le cadre des Livres blancs successifs, un dispositif d’accompagnement social du personnelest mis en œuvre afin de faciliter les réorganisations. Ce plan d’accompagnement social des restructurations comprenddes mesures d’aide à la mobilité et des mesures d’incitation au départ.
Les crédits destinés au financement des mesures d’accompagnement du personnel civil sont regroupés sur leprogramme 212 « Soutien de la politique de défense » au sein de l’action 10 pour 45,91 M€ hors DAD.
Pour le personnel militaire, les crédits destinés au financement d'un pécule modulable d’incitation au départ, del’indemnité spécifique de préparation à la reconversion, du complément forfaitaire de l’indemnité pour chargesmilitaires et de l’allocation à la mobilité du conjoint sont regroupés au programme 178 « Préparation et emploi desforces », au programme 146 « Équipement des forces » et au programme 212 « Soutien de la politique de défense »pour 0,1 M€.
EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES
RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE
Service Prévision LFI Réalisation ETPau 31/12/2014
ETPT ETPT
Administration centrale 5 656 5 441 5 476
Services régionaux
Services départementaux
Opérateurs 8 0 0
Services à l’étranger 515 495 499
Autres 6 674 6 429 6 468
Total 12 853 12 365 12 443
Les périmètres d’administration centrale (définis par le décret modifié n°2000-1178 du 04 décembre 2000) et del’étranger (personnel permanent à l’étranger – attachés de défense et unités pré positionnées) du ministère de ladéfense ne correspondent à aucun budget opérationnel de programme (BOP), ni même à une action/sous action. Dèslors, la détermination d’un plafond d’emplois autorisés (PEA) sur ces deux périmètres ne peut être qu’indicative etrésulte d’un suivi manuel.
Les effectifs ventilés ci-dessus constituent une estimation du volume des effectifs (en équivalents temps plein)présents au 1er janvier 2015.
RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION
Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Réalisation
ETPT ETPT
04 – Politique immobilière 4 497 4 374
06 – Politiques des ressources humaines 1 834 1 810
06.03 – Reconversion 747 716
06.04 – Action sociale et autres politiques de ressources humaines 1 087 1 094
38 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Réalisation
ETPT ETPT
08 – Politique culturelle et éducative 701 648
08.02 – Gestion et communication des archives historiques de la défense 701 648
11 – Pilotage, soutien et communication 5 821 5 533
Total 12 853 12 365
Transferts de gestion 3
Les périmètres d’administration centrale (définis par le décret modifié n° 2009-1178 du 5 octobre 2009 modifié endernier lieu en 2015) et de l’étranger (personnel permanent à l'étranger – attachés de défense et unités prépositionnées) du ministère de la défense ne correspondent à aucun budget opérationnel de programme (BOP), nimême à une action/sous action. Dès lors, la déclinaison du plafond ministériel d’emplois autorisés (PMEA) sur cesdeux périmètres est renseignée à titre indicatif.
Les effectifs ventilés ci-dessus constituent une estimation du volume des effectifs (en équivalents temps plein)présents au 1er janvier 2015.
ÉLÉMENTS SALARIAUX
Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
(en millions d’euros)
Socle Exécution 2013 retraitée 894,9
Exécution 2013 hors CAS Pensions 936,4
Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014 / 2013 4,4
Débasage de dépenses au profil atypique -45,8
Impact du schéma d'emplois -13,7
EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -3,8
Schéma d'emplois de l’année n -9,8
Mesures catégorielles 2,4
Mesures générales 0,9
EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1
Augmentation du point d'indice de l’année n
Rebasage de la GIPA 0,9
Mesures bas salaires 0
GVT solde 0,3
GVT positif 8,2
GVT négatif -8
Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA 46,4
Autres variations des dépenses de personnel 9,1
Total 940,4
Autres variations des dépenses de personnel Réalisation 2014 (€)
Evolution des pensions des OE - 23 036
Chômage 4 779 859
Allocation spécifique de cessation d’activité amiante (dont cotisations) - 866 038
FNAL - 11 101
Autres mesures 5 245 738
Total 9 125 423
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
Coûts d’entrée (*) Coûts de sortie (*)
Catégorie d’emplois Prévision Réalisation Prévision Réalisation
Catégorie A (personnels civils titulaires et non titulaires) 60 462 56 102 70 387 63 572
PLR 2014 39
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Coûts d’entrée (*) Coûts de sortie (*)
Catégorie d’emplois Prévision Réalisation Prévision Réalisation
Catégorie B (personnels civils titulaires et non titulaires) 33 945 36 121 41 743 42 790
Catégorie C (personnels civils titulaires et non titulaires) 24 542 28 163 29 110 30 547
Ouvriers de l'Etat 37 268 30 609 43 050 47 647
Officiers 57 567 52 120 87 656 79 930
Sous-officiers 35 808 38 697 45 644 41 607
Militaires du rang 23 020 23 365 31 305 26 566
Volontaires 11 992 14 632 16 512 12 463
(*) y compris charges sociales hors CAS Pensions.
Entre 2013 et 2014, le coût d’entrée de l’ensemble des catégories de personnels a reculé, parfois de manièresignificative, à l’exception des coûts d’entrée des catégories C (cf. mesures en faveur des bas salaires) et desvolontaires. De même, les coûts de sortie sont en recul à l’exception des coûts de sortie des catégories B et desouvriers d’État.
€Coûts entrants Coûts sortants
21 22 HP 21+22 HP 21 22 HP 21+22H P
Catégorie A 48 355 7 746 56 102 55 696 7 876 63 572
Catégorie B 31 254 4 867 36 121 37 685 5 105 42 790
Catégorie C 24 717 3 446 28 163 26 808 3 740 30 547
Ouvriers de l'Etat 26 271 4 338 30 609 40 553 7 094 47 647
Officiers 47 422 4 698 52 120 73 275 6 655 79 930
Sous-officiers 35 600 3 097 38 697 37 746 3 861 41 607
MDR 20 570 2 795 23 365 23 566 3 000 26 566
Volontaires 13 167 1 465 14 632 11 499 964 12 463
MESURES GÉNÉRALES
Mesures générales Réalisation 2014 (€)
Revalorisation des bas salaires 20 699
GIPA 879 792
Total 900 491
PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES
Catégorie ou intitulé de la mesure ETPconcernés
Catégories Corps Date d’entréeen vigueur de
la mesure
Nombrede mois
d’incidencesur 2014
Coût Coût enannée pleine
Effets extension année pleine mesures 2013 ou années précédentes
270 645 547 193
NES B paramédicaux (techniciens) 1 B Technicien paramédical 11-2013 10 238 286
Revalorisation de la grille des ICD 5 A Inspecteur civil 05-2013 4 6 093 18 279
Création échelon spécial - catégorie C 111 C 07-2013 6 47 029 94 058
NES sous-officiers armées et CSTAGN 1 424 Sous-officier Sous-officier 07-2013 6 206 998 413 996
NES B gendarmes hors CSTAGN 73 Sous-officier Sous-officier 07-2013 6 10 287 20 574
Mesures statutaires 1 131 976 1 493 674
Revalorisation de la grille des catégories C
2 894 C Adjoints,ATMD,ASHQ 02-2014 11 977 625 1 066 500
40 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Catégorie ou intitulé de la mesure ETPconcernés
Catégories Corps Date d’entréeen vigueur de
la mesure
Nombrede mois
d’incidencesur 2014
Coût Coût enannée pleine
Revalorisation de la grille B (1er grade SAet TSEF)
13 B SACN, TSEF 3ème classe 02-2014 11 4 783 5 218
Revalorisation de la grille des ICD (coût n+1)
5 A Inspecteur civil 01-2014 12 18 279 18 279
CIGEM des attachés 42 A Attachés, CAD 12-2014 1 1 090 13 080
Statut d'emploi - Conseiller technique de la défense
27 A IEF 09-2014 4 17 654 52 962
NES sous-officiers armées et CSTAGN 1 335 Sous-officier Sous-officier 09-2014 4 108 152 324 456
NES B gendarmes hors CSTAGN 71 Sous-officier Sous-officier 09-2014 4 4 393 13 179
Mesures indemnitaires 713 127 1 145 506
Indemnité spécifique de service (étendue au fonction du délégue en tant qu'ITEM)
1 A ITEM 04-2014 9 7 404 9 872
ICT-TCT revalorisation AG-AP 39 A, B ICT TCT 01-2014 12 12 047 12 047
Mise en place du nouveau régime indemnitaire RIFSEEP (adjoints) - AC/SD- IFSE
2 634 C Adjoint administratif 12-2014 1 38 132 457 584
Mise en place du nouveau régime indemnitaire RIFSEEP (adjoints) - AC/SD- CIA
2 634 C Adjoint administratif 01-2014 12 622 711 622 711
Suivi médical post-professionnel des militaires
Tousmilitaires
Tous corps 01-2014 12 1 455 1 455
Majoration familiale à l'étranger (MAFE au01 avril 2012)
40 Tousmilitaires
Tous corps 04-2014 9 31 378 41 837
Transformations d'emplois (requalification) 276 034 276 034
Requalification des SA en attachés 8 B SA 01-2014 12 29 668 29 668
Requalification d'adjoints en SA 48 C Adjoint administratif 01-2014 12 246 366 246 366
Total 2 391 782 3 462 407
Le coût de l’exécution en 2014 du plan catégoriel au profit du personnel du ministère de la défense rémunéré sur leprogramme 144 s’est élevé à 2,392 M€. Les principales mesures mises en œuvre portent, pour les militaires, sur latroisième annuité de la transposition du nouvel espace statutaire aux sous-officiers et la réforme de la majorationfamiliale à l’étranger, et, pour les civils, sur la mise en œuvre de la revalorisation de la grille et du nouveau régimeindemnitaire RIFSEEP des catégories C.
CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS
Réalisation 2013 LFI 2014 Réalisation 2014
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 251 937 507 263 546 745 258 124 180
Civils (y.c. ATI) 130 915 963 139 229 468 134 972 422
Militaires 121 021 544 124 317 277 123 151 758
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE 52 930 589 15 209 901 52 341 717
Les crédits liés au versement de la cotisation employeur au Fonds spécial des pensions des ouvriers desétablissements industriels de l’Etat (FSPOEIE) ne sont pas intégrés dans le montant de l’enveloppe du compted’affectation spéciale (CAS) pensions.
Taux applicables en 2014 :
- contribution employeur personnel militaire : 126,07 %
- contribution employeur personnel civil : 74,28 %
- contribution allocation temporaire d’invalidité : 0,32 %
- contribution employeur ouvrier de l’Etat : 33,87 %
PLR 2014 41
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
La subvention d’équilibre au Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’Etat(FSPOEIE) est positionnée pour l’ensemble du ministère sur le programme 146 « Equipement des forces ».
Par ailleurs, le montant de la cotisation employeur est de :
- 1,76 M€ au Fonds national d’aide au logement (FNAL),
- 18,05 M€ à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et non titulaires du ministère(taux de 5,25 %).
PRESTATIONS SOCIALES
Type de dépenses Nombre debénéficiaires
Prévision Réalisation
Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 8 850 63 926 213 57 435 895
Revenus de remplacement du congé de fin d’activité
Remboursement domicile travail 4 888 2 015 980 1 953 532
Capital décès 40 270 091 481 223
Allocations pour perte d’emploi 12 737 135 414 624 148 400 364
Autres 9 749 66 114 728 70 460 487
Total 267 741 636 278 731 501
La rubrique « autres prestations sociales » comprend les éléments suivants : allocations handicapées des personnelscivils et militaires, les allocations servies à la famille, le dispositif de cessation d’activité anticipé amiante et autresprestations des personnels civils et militaires.
GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS
PROJETS INFORMATIQUES LES PLUS IMPORTANTS
42 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Sont présentés au titre des grands projets informatiques du programme, les projets éligibles à un avis de la directioninterministérielle des systèmes d'information et de communication (DISIC) dans le cadre du décret n° 2011-193 du21 février 2011, article 7 (montant prévisionnel global supérieur à 9 M€), considérant qu'eux seuls présentent unniveau de dépense significatif pour l'action 5 « systèmes d'information d'administration et de gestion » (SIAG).
Depuis 2011, deux nouveaux projets de SIAG ont été présentés à l'avis de la DISIC en application des critèresd'examen (les autres projets du ministère soumis à la procédure relevant des infrastructures télécoms et réseauxfinancés sur d'autres programmes de la mission défense).
Projet n° 1 : SOURCE (code éOTP Chorus : D-C279) – projet de système d’information des ressources humaines(SIRH) du ministère de la défense.
Compte tenu des difficultés rencontrées dans l’harmonisation des processus RH entre armées, le projet SOURCE, dontl’objectif était de faire converger les SIRH du ministère de la défense vers un SIRH unique, est suspendu. Le marchéactuel est partiellement résilié afin de conserver la tranche conditionnelle assurant la maintenance de chaque SIRHd’armée. La seule prestation de MCO sera reprise dans un nouveau marché en 2016.
Consommations horstitre 2 (en M€)
2011 etavant
(réalisé)2012 2013 2014 2015
2016 etaprès
Total achevéprévisionnel
Autorisationsd’engagement
20,03 6,40 9,70 4,34 4,80 45,27
Crédits de paiement 0,00 7,10 15,51 10,76 5,87 6,03 45,27
Projet n° 2 : Application pour les Ressources et Equipements du Soutien (ARES, code éOTP Chorus : D-C285) enqualité de SI du soutien de l'homme et des matériels communs (SHMC).
Financement Action 05 du P212 (SIAG)
Bénéficiaires Action 05 du P178 (logistique et soutien interarmées)
Cadre interministériel Chorus : raccordement de la gestion des stocks à compter de 2014
Consommations horstitre 2 (en M€)
2011 etavant
(réalisé)2012 2013 2014 2015
2016 etaprès
Total achevéprévisionnel
Autorisationsd’engagement
0,35 4,01 4,78 3,19 2,07 4,31 18,71
Crédits de paiement 0,00 2,58 4,22 3,97 3,21 4,73 18,71
Le projet ARES est conduit par le service du commissariat des armées (SCA). Son objectif est de contribuer à lamodernisation et à la rationalisation de la chaîne de l’« administration générale et du soutien commun » (AGSC) duministère de la défense.
PLR 2014 43
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ ET CONTRATS DE CRÉDIT-BAIL
CONTRAT DE PARTENARIAT / PPP "BALARD"
Le projet de regroupement des états-majors et des services centraux du ministère de la défense sur le site de Balard(Paris 15ème) est désigné sous le terme « projet Balard ».
Ce projet se décompose en deux parties :
- une partie propre au contrat de partenariat public-privé (PPP), incluse au sein de l'action 11 « Pilotage, soutien etcommunication » du programme 212 « Soutien de la politique de la défense » ;
- une autre partie liée aux opérations d'infrastructure connexes au PPP, retracées à l’action 4 « Politique immobilière »du programme 212.
Le contrat de partenariat de l'État (CPE) « PPP Balard », a été signé avec un groupement d’entreprises réunies au seind’une société de projet baptisée OPALE DEFENSE et dont le mandataire est la société BOUYGUES.
Durée du PPP
La durée de ce PPP est fixée à 30 ans, incluant la période de conception/construction (3 ans) et la périoded'exploitation (27 ans).
Déroulement des travaux
Travaux
L’essentiel de la construction ou de la rénovation des bâtiments, initié en 2012, devrait se conclure en février 2015,sauf pour une partie de la rénovation de bâtiments de la parcelle Est qui s’étend jusqu’en septembre 2016.
Calendrier des principales échéances :
Juin 2010 à février 2012 : Préparation, dépôt, instruction et délivrance du permis de construire
Janvier 2012 : Début du chantier (terrassement)
Octobre 2014 : Début des travaux sur la 2ème tranche parcelle Est
Février 2015 :Fin du chantier principal (fin des travaux sur la parcelle Ouest et la 1 ère
tranche parcelle Est)
Février à novembre 2015 :Levée des réserves, prise de possession des immeubles, transfert despersonnels
Novembre 2015 : Fin du transfert des personnels, libération des emprises parisiennes
Septembre 2016 :Fin de la rénovation des bâtiments de la parcelle Est (2 ème tranche) etlibération du site de la DGA à Bagneux
44 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
État d’avancement des travaux et d’exploitation dans le cadre du PPP :
- État d’avancement des travaux :
Les principaux événements survenus en 2014 sont les suivants :
- Mise à disposition des bâtiments 44 bis (11 mai 2014), C Superstructure (15 décembre 2013) et 42 (11 juillet2014) ;
- prise en exploitation anticipée par OPALE DEFENSE du nettoyage des bâtiments de la parcelle Est nonencore mis à disposition ;
- prise en exploitation anticipée de la restauration provisoire (1er juillet 2014) ;
- modifications de périmètre des futurs utilisateurs : cabinet du ministre de la défense, secrétaire d'État à ladéfense et aux anciens combattants, bureau des officiers généraux, sous-direction des bureaux des cabinets qui ne viennent plus sur le site et modifications des espaces dédiés à la délégation aux affaires stratégiques(DAS), à l’état-major des armées (EMA) et à la délégation générale pour l’armement (DGA), du fait de lacréation de la direction générale des relations internationales et stratégiques (DGRIS) ;
- demandes de modifications dans le microzoning bâtimentaire et dans l’implantation des prises SICconsécutives à la réorganisation du ministère avant l’entrée dans les murs en 2015, engendrée notamment parla création de la direction générale des relations internationales et stratégiques (DGRIS) ;
- fiches d’expression de besoins (FEB) : 82 fiches lancées, 37 fiches modificatives signées, 7 abandonnées ;
- signature des avenants « Forfaitisation de la redevance SIC en phase transitoire », « Autorisationd’occupation temporaire (AOT) passerelle », « Mise à la disposition (MALD) », « Encaissementsrestauration », « Surcoûts », ainsi que la signature de l’accord dépollution n°3 et de l’accord relatif auxconséquences du décalage de mise à disposition de la tour A ;
- décalage du calendrier de déménagement d’environ 1 mois pour l’EMA sans remise en cause de la datefinale.
D’autres sujets tels que la complexité des études pour les parties les plus sensibles du site, la découverte defondations d'anciennes fortifications, la découverte d’amiante ou le besoin de travaux complémentaires ont conduit leministère et OPALE DEFENSE à trouver un accord sur le décalage des dates de mise à disposition des bâtiments.Ainsi, l’essentiel des bâtiments sera mis à disposition le 28 février 2015 au lieu du 30 septembre 2014, soit undécalage de cinq mois.
- Exploitation :
OPALE DEFENSE a pris en exploitation anticipée la restauration provisoire (1 er juillet 2014) et le nettoyage desbâtiments de la parcelle Est non encore mis à disposition.
Si en 2014 de nouveaux bâtiments (tous situés en parcelle Est, à l’instar du bâtiment C-superstructure) ont été mis enexploitation, l’essentiel des bâtiments du site (parcelle Est et Ouest) sera mis en exploitation à compter de 2015. Fin2014, environ 25 % du périmètre d’exploitation future était mis à disposition du ministère.
- Modifications contractuelles :
Les modifications contractuelles suivantes sont intervenues en 2014 :
- Accord de dépollution : trois accords ont été signés afin que, conformément au contrat de partenariat, leministère prenne en charge l’évacuation des terres polluées ;
- avenant « négociation globale » :la signature de l’avenant « Surcoûts » est intervenue le 9 juillet 2014, afin decristalliser les taux de l’accord entre OPALE DEFENSE et le ministère sur la négociation portant sur la mise àdisposition de la parcelle Ouest et de la parcelle Est, dont le décalage avait été validé en 2013. L’accord, quiporte entre septembre 2014 et février 2015 a ainsi permis la mise en place de la restauration provisoire et desbâtiments de la parcelle Est non encore mis à disposition ;
- décalage « Tour A » : cette modification au CPE est relatif au décalage de la mise à disposition de la tour A età des perturbations lors de la réalisation des travaux SIC par OPALE DEFENSE ;
- avenants relatifs aux conditions de mise en œuvre des FEB 71,72 et 75 : les modifications contenues dans lesfiches d’expression de besoins numéros 71, 72 et 75 ont deux types d’origine, à savoir l’identification tardive
PLR 2014 45
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
de besoins spécifiques en matière informatique nécessaires au bon fonctionnement des entités d’une part etune évolution de l’organisation du ministère d’autre part.
Échéancier des paiements associés aux engagements antérieurs à 2014 et en 2014, par titre
Description
Engagements (M€) Paiements (M€)
Engagementsrestant à payerà fin 2013
Eng 2014 2014 > 2014 Total
Titre 5
Investissement
950, 57 7, 53 943, 04 950, 57
18, 94 4, 14 14, 79 18, 94
Sous-total 950, 57 18, 94 11, 67 957, 83 969, 51
Titre 3
Fonctionnement
174, 51 24, 01 150, 50 174, 51
80, 25 32, 09 48,16 80, 25
Sous-total 174, 51 80, 25 56, 10 198, 66 254, 76
Total 1 125, 08 99,18 67, 77 1 156, 49 1 224, 26
CONTRATS DE PROJETS ÉTAT-RÉGION (CPER)
Génération CPER 2007-2013
PAP 2014 Prévision 2014 Consommation 2014
Action Rappel du montantinitial
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Restructurations 10 6 200 000 1 000 000 1 440 000 202 500 1 347 636
Pilotage, soutien et communication 11 2 000 000 0 400 000
Total 8 200 000 1 000 000 1 840 000 202 500 1 347 636
Le fonds de restructuration des établissements de défense (FRED) contribue au financement de 3 CPER 2007-2013.
Sur l’action 10, la rénovation de divers sites messins se poursuit régulièrement avec un engagement complémentairede 0,2 M€. Toutefois, des projets d’infrastructures ont été retardés, engendrant ainsi des décalages dans lesengagements juridiques prévus.
La rénovation du plateau des Capucins à Brest a atteint un point d’étape important permettant le versement de 1,2 M€,ainsi que 0,1 M€ au profit des sites messins.
Sur l’action 11, les crédits de paiement initialement prévus en 2014, pour les travaux de réhabilitation de l’anciennebase aéronavale de Saint-Mandrier, seront réglés courant 2015.
GRANDS PROJETS
1 er projet : externalisation des véhicules de la gamme commerciale
Ce projet concerne les véhicules légers de la gamme commerciale (VLGC), hors véhicules attribués individuellement(VAI) du ministère.
46 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Constitution et gestion du parc de VLGC jusqu’à l’été 2014
Définition des besoins à satisfaire
Un marché d’externalisation avait été conclu avec la société GE Fleet, expirant à l’été 2014. Il avait pour objet lalocation, sous forme de crédit-bail, de véhicules neufs de la gamme commerciale au profit des armées et services duministère situés sur le territoire français métropolitain et en Allemagne. Il ne concernait que certains véhicules dont lepoids total autorisé en charge était inférieur ou égal à 3,5 tonnes, à l'exception des véhicules dotés d'équipementsspécifiques (véhicules auto-école, sanitaires, frigorifiques, cynophiles) et des engins spéciaux. Il couvrait égalementdes prestations de gestion, d'entretien et de maintenance des véhicules loués ainsi qu’une prestation d'assistance.
Étendue des besoins
Le marché concernait les véhicules de « pool » ou les véhicules affectés, correspondant en très grande majorité à desvéhicules de la gamme commerciale.
Il prévoyait :
- le financement de l'acquisition puis la mise à disposition, sous forme de crédit-bail assorti d'une option d'achat àterme, de VLGC répartis par segments selon leur nature et leurs caractéristiques techniques ;
- des prestations d'entretien et de maintenance courante faisant l'objet d'un forfait par véhicule ;
- le remplacement des pneumatiques, généralement au bout de 40 000 kilomètres, forfaitisé par véhicule ;
- la maintenance hors forfait (les réparations, en cas d'accident ou d'utilisation anormale du véhicule ayant entraînéune panne, au cas par cas) ;
- la gestion de la flotte (sur la base d'un forfait couvrant sa mise en place et son suivi).
Constitution et gestion du parc de VLGC depuis l’été 2014
A l'issue de la période contractuelle, une clause du marché passé avec GE Fleet permettait soit de restituer lesvéhicules, soit de procéder à une levée d'option d'achat (LOA) afin que le ministère puisse reprendre en gestionpatrimoniale la totalité ou une partie des véhicules. Le ministère a utilisé cette dernière option (LOA partielles) pourreconstituer l’intégralité de son parc de VLGC, soit 13 980 véhicules à la fin 2014. Devant être prononcées trois moisavant la date effective de rachat, le ministère a procédé dès 2013 à des LOA, les dernières ayant été réalisées à l'été2014, pour un coût de 68 M€ (en AE).
Tableau des consommations et prévisions brutes1 (en M€)
Consommations avant 2014et en 2014
2009 et avant (réalisé)
2010
(réalisé)
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 393,45 0 0 0,82 35,7 38,01 ND ND
Crédits de paiement 118,03 63,32 61,74 60,14 73,75 44,21 ND ND
Consommations avant 2014et 2014
2009 et avant
(réalisé)
2010
(réalisé)
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)Coût de
l’opération
Autorisations d’engagement 393,45 0 0 0,82 35,7 32,28 ND ND
Crédits de paiement 118,03 63,32 61,74 60,14 73,75 69,19 ND ND
1 Ces données n’intègrent pas les remboursements effectués par les armées au titre des réparations liées aux accidents les concernant.
Les écarts constatés en 2014 entre la prévision et l’exécution s’expliquent par les coûts générés au titre des opérationsde restitution à GE Fleet des véhicules ne faisant pas l’objet de LOA, ainsi que par le versement de la différence entreles loyers versés au cours du marché fondés sur des estimations (durée, kilométrage) et ceux recalculés à partir dedonnées réelles au moment de la sortie des véhicules du parc. Selon les termes contractuels du marché, il était eneffet prévu que les loyers versés mensuellement par le ministère soient calculés sur une base prévisionnelle réajustéeà la fin du contrat au regard de l’utilisation réelle des véhicules. Le reste des écarts s’explique par un nombre de LOAplus important que prévu, conformément aux orientations ministérielles du dimensionnement du parc de véhicules.
Les opérations de clôture comptable au titre de ce marché étant toujours en cours, le coût total de l’opération nepourra être définitivement arrêté que durant l’année 2015.
PLR 2014 47
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
2 ème projet : renouvellement du parc de VLGC en gestion patrimoniale
L’achat des véhicules s’effectuera dans le cadre du marché interministériel de l’UGAP et devra respecter les nouvellesnormes imposées par les circulaires du Premier ministre et par la loi de transition énergétique. Ainsi, dès leur entréedans le patrimoine du ministère, leur maintenance et réparation seront assurées par le prestataire ALD Automotive,titulaire du marché passé par l'UGAP.
Présentation du projet :
La circulaire du Premier ministre du 3 décembre 2012 relative à la mise en œuvre du plan de soutien de la filièreautomobile par les services de l’État précise que les véhicules ayant atteint 9 ans doivent faire l’objet d’unrenouvellement. Il est ainsi prévu de renouveler le parc des VLGC sur 4 ans de 2015 à 2018 inclus.
La première tranche du renouvellement du parc des véhicules de la gamme commerciale sera lancée en 2015 et setraduira par l’acquisition de 2 500 véhicules. La circulaire du Premier ministre du 3 décembre 2012 a par ailleurs fixé àl’État un quota de 25 % de véhicules électriques ou hybrides dans les achats de nouveaux véhicules. A compter du1er janvier 2016, le taux sera porté à 50 %.
Tableaux des prévisions et consommations brutes (en M€)
prévision 2015
2015
(prévision)
2016
(prévision)
2017
(prévision)
2018
(prévision)
2019
(prévision)
2020 etaprès
(prévision)Coût de l’opération
Autorisations d’engagement 45,9 37,4 36,6 45,0 41,1 55,3 261,3
Crédits de paiement 32,9 39,4 36,3 43,2 41,9 67,6 261,3
Les prévisions de consommation en AE et en CP prennent en compte le renouvellement des véhicules mais aussi leurmaintenance.
3 ème projet : convention conclue pour l'achat et l'entretien des véhicules attribués individuellement (VAI) duministère de la défense
Présentation générale du marché
Ce marché, qui porte sur l’achat et l’entretien des véhicules attribués individuellement (VAI) du ministère de la défense,a également pour objectif de permettre un recentrage des activités sur le soutien des véhicules tactiques.
Il se fonde sur des conventions passées auprès de l'UGAP, qui définissent le contenu et l'organisation des modalités de cesoutien au profit des armées et services relevant du ministère, portant notamment sur des dispositions relatives :
- à l'achat des véhicules de fonction (convention d’une durée de trois ans) ;
- au financement de leur entretien et de la maintenance constructeur (ensemble de prestations forfaitaires) ;
- aux opérations de réparation des dommages des véhicules (prestations hors forfait).
Périmètre du projet et état d'avancement
Le parc est constitué d’une partie « administration centrale » à la charge du programme 212 « Soutien de la politiquede la défense », et d’une partie « services extérieurs » à la charge des armées, directions et services.
Afin de réaliser des économies et d’optimiser l’impact écologique, le ministère a procédé à une réduction d'unesoixantaine de VAI affectés aux autorités du ministère, de même qu’à un abaissement de gamme entre 2010 et 2012.En outre, comme en 2013, le parc des véhicules de fonction n'a fait l'objet d'aucun renouvellement en 2014.
Les prévisions de consommation d’AE et de CP figurant dans le tableau ci-dessous concernent, pour 2013 et 2014,uniquement l’entretien des véhicules.
Tableaux des prévisions et consommations brutes (en M€)
48 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Consommations avant2014 et prévision 2014
2011 etavant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
>2015
(prévision) Coût de l’opération
Autorisations d’engagement 10,35 4,44 0,42 0,7 2,2 ND ND
Crédits de paiement 10,35 5,97 0,71 0,7 2,09 ND ND
Consommations avant2014 et en 2014
2011 etavant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
>2015
(prévision)
Coût de l’opération
Autorisations d’engagement 10,35 4,44 0,42 0,7 2,2 ND ND
Crédits de paiement 30,35 5,97 0,71 0,7 2,09 ND ND
S’agissant de l’année 2014, les consommations correspondent uniquement à de la maintenance et sont conformes auxprévisions.
Raisons d'éventuelles modifications au contrat
Des modifications, notamment quantitatives, peuvent être apportées en fonction de l’évolution du format des arméesdans le cadre de la réforme globale du ministère.
4 ème projet : mise en œuvre de marchés multiservices (MMS) de soutien en moyens généraux et eninfrastructure relatifs à différentes emprises : Saint Thomas d'Aquin (Hôtel de l'artillerie) et Fort de Vanves àMalakoff dans une première phase, puis Balard, Bellechasse, Grenelle, Invalides et Arcueil dans une secondephase
Mise en œuvre de MMS de soutien en moyens généraux et en infrastructure relatifs à différentes emprises :
- 1ère phase : Saint Thomas d'Aquin (Hôtel de l'artillerie) et Fort de Vanves à Malakoff ;
- 2ème phase : Balard, Bellechasse, Grenelle, Invalides et Arcueil.
1ère PHASE : SAINT THOMAS D'AQUIN (HÔTEL DE L'ARTILLERIE) ET FORT DE VANVES À MALAKOFF
Périmètre du projet et son état d'avancement
Portée par la réforme du ministère, la stratégie de soutien de sites est amenée à évoluer, notamment parl’externalisation de fonctions périphériques et en favorisant la passation de contrats groupés.
Des contrats MMS ont été conclus en 2012 pour le site de Saint-Thomas d’Aquin et en 2011 pour le Fort de Vanves.
Objectifs de performance assignés au partenaire privé
Les marchés sont soumis à une obligation de résultat. A ce titre, les titulaires ont la responsabilité de mettre en œuvretous les procédés et moyens leur permettant de répondre aux objectifs attendus, consistant à :
- garantir les performances de fonctionnement des ouvrages à un niveau optimal ;
- garantir la continuité du service et le maintien des paramètres de fonctionnement ;
- garantir la gestion optimale des énergies et des fluides pour une exploitation économe ;
- assurer et maintenir la conformité des installations ;
- assurer le niveau de qualité demandé pour les différentes prestations du marché.
PLR 2014 49
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Raisons d'éventuelles modifications au contrat
Des adaptations sont envisageables pour tenir compte d'éventuelles évolutions des soutiens à assurer en raison de lamise en œuvre de la réforme globale du ministère.
Perspectives
La procédure des marchés de « facilities management » (FM) permet d'externaliser le soutien et le fonctionnementcomplet d'un site auprès d'un opérateur unique qui assure simultanément, outre ses prestations (services auxpersonnes et aux équipements), la coordination du suivi de l'exécution d'ensemble en lien direct avec le maîtred'ouvrage, à qui il rend compte. Ce type de contrat reprend l'ensemble du périmètre jusque-là assuré par des contratsdifférents et participe ainsi à la rationalisation des achats et du soutien général.
Enfin, d’un point de vue financier, il convient de souligner un gain possible tiré de la globalisation des précédents actesremplacés par un contrat unique passé dans un champ concurrentiel où les opérateurs spécialisés sont nombreux.
Tableaux des prévisions et consommations (en M€) - récapitulatif des deux sites
Consommations avant 2014et prévision 2014
2011 et avant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 11,53 3,65 3,59 3,65 3,58 3,57 29,57
Crédits de paiement 8,54 4,07 3,49 3,65 3,58 6,24 29,57
Consommations avant 2014et en 2014
2011 et avant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 11,53 3,65 3,59 3,42 3,58 3,57 29,34
Crédits de paiement 8,54 4,07 3,49 3,07 3,58 6,59 29,34
États de réalisation par site :
Saint-Thomas d’Aquin (STA)
Le nouveau marché « FM » a été engagé pour la période 2012-2013 pour un montant de 1,12 M€. Le site de STAdevant être libéré après installation des services sur Balard, les tranches conditionnelles du marché seront affermiesen fonction de la date de cession du site.
Tableau des prévisions et consommations en M€ (Marché FM de Saint-Thomas d’Aquin)
Consommations avant 2014et prévision 2014
2011 et avant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 3,82 1,43 1,18 1,27 1,27 1,27 10,24
Crédits de paiement 2,65 2,14 0,98 1,27 1,27 1,93 10,24
Consommations avant 2014et en 2014
2011 et avant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 3,82 1,43 1,18 1,16 1,27 1,27 10,13
Crédits de paiement 2,65 2,14 0,98 1,00 1,27 2,09 10,13
L’écart entre la prévision 2014 et l’exécution provient d’une réalisation en bons de commande inférieure à la prévision,laquelle correspond au montant maximum annuel contractuellement possible.
Fort de Vanves
A l’issue du précédent marché, un nouveau contrat a été passé en 2011 au profit du site du Fort de Vanves à Malakoff.
50 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
A partir de 2012, les prévisions en AE indiquées dans le tableau ci-dessous correspondent à l’engagement de latranche ferme annuelle pour 2 M€, augmentée de la part à bons de commande, estimée à 0,3 M€ par an.
Tableau des prévisions et consommations en M€ (Marché FM du fort de Vanves)
Consommations avant 2014 etprévision 2014
2011 et avant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 7,71 2,22 2,41 2,38 2,30 2,40 19,42
Crédits de paiement 5,89 1,93 2,51 2,38 2,30 4,41 19,42
Consommations avant 2014 eten 2014
2011 et avant
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 7,71 2,22 2,41 2,26 2,30 2,31 19,21
Crédits de paiement 5,89 1,93 2,51 2,07 2,30 4,51 19,21
Comme précédemment, les écarts constatés en 2014 résultent du niveau réel des bons de commandes exécutés.
2ème PHASE : « BALARD », « BELLECHASSE, GRENELLE, INVALIDES » ET « ARCUEIL »
Suite à cette première phase, qui a démontré l’efficacité de ce type de marché, il a été décidé d’y recourir de manièreplus accrue. Deux nouveaux MMS ont ainsi été engagés en 2010 et un troisième en 2011, à savoir :
Balard
D’une durée de quatre ans, le MMS relatif à l’exécution de prestations de services sur le site de Balard (différentes decelles qui sont offertes par le PPP « Balard » et concernant des bâtiments non encore pris en charge par OPALEDEFENSE) a été notifié en février 2010. Il comprenait une partie forfaitaire annuelle, d’un montant initial de 1,94 M€,devenue variable d’une année sur l’autre par avenant de diminution ou d’augmentation, et une partie annuelle à bonsde commande estimée à 0,2 M€.
A compter de 2014, les prestations ont été reprises progressivement par OPALE DEFENSE dans le cadre duregroupement sur Balard des états-majors et services.
Tableau des prévisions et consommations en M€ (Marché MMS de Balard)
Consommations avant 2014 etprévision 2014
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 3,76 1,64 1,81 1,3 0 0 8,51
Crédits de paiement 1,96 2,83 1,57 1,28 0,87 0 8,51
Consommations avant 2014 eten 2014
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 3,76 1,64 1,81 0 0 0 7,21
Crédits de paiement 1,96 2,83 1,57 0,29 0,56 0 7,21
La prévision 2014 intégrait un avenant de prolongation auquel il n’a finalement pas été nécessaire de recourir, lesprestations concernées ayant été reprises à la demande du ministère par OPALE Défense dans le cadre du contrat duPPP Balard. Le solde du marché sera établi au cours du premier semestre 2015.
Bellechasse, Grenelle et Invalides
D’une durée de cinq ans, le MMS relatif à l’exécution des prestations de services sur les sites de Bellechasse, deGrenelle et des Invalides a été notifié en janvier 2010.
PLR 2014 51
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Tableau des prévisions et consommations en M€ (Marché MMS de Bellechasse, Grenelle et Invalides)
Consommations avant 2014 etprévision 2014
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 2,39 1,24 1,24 1,26 1,0 0 7,13
Crédits de paiement 2,14 1,21 1,40 1,26 1,12 0 7,13
Consommations avant 2014 eten 2014
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
2016 et après
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 2,39 1,24 1,24 2,42 0 0 7,29
Crédits de paiement 2,14 1,21 1,40 1,43 1,11 0 7,29
L’écart entre la prévision 2014 et l’exécution s’explique par la passation d’un avenant de prolongation pour la période2015-2016, date à laquelle le site sera libéré en raison du regroupement des services sur le site de Balard.
Arcueil
Le marché FM au profit du site d’Arcueil a été notifié en février 2011, pour un montant forfaitaire de 2,6 M€ par an etpour une durée de cinq ans.
Depuis 2012, ce marché intègre l’alimentation (poste de dépenses faisant l’objet de l’émission de bons de commande)d’un montant maximum annuel TTC de 1,46 M€.
Tableau des prévisions et consommations en M€ (Marché FM d’Arcueil)
Consommations avant 2014 etprévision 2014
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(prévision)
2015
(prévision)
2016
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 2,69 3,85 4,96 4,82 4,76 0 21,08
Crédits de paiement 1,12 3,79 4,09 4,82 4,79 2,47 21,08
Consommations avant 2014 eten 2014
2011
(réalisé)
2012
(réalisé)
2013
(réalisé)
2014
(réalisé)
2015
(prévision)
2016
(prévision)
Coût del’opération
Autorisations d’engagement 2,69 3,85 4,96 4,43 4,76 0 20,69
Crédits de paiement 1,12 3,79 4,09 6,50 4,79 0,4 20,69
S’achevant en février 2016, le coût global de l’opération pour ce marché a été revu à la baisse (de l’ordre de 0,4 M€).L’écart constaté sur 2014 (+2 M€ en CP) et 2016 (-2 M€ en CP) s’explique par une correction relative au cadencementdes paiements associé à ce marché sur la période 2014-2016.
COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX
AUTRES COÛTS SYNTHÉTIQUES
52 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Précision méthodologique
La présentation des crédits et des dépenses fiscales rend compte des données d’exécution issues du SIFE Chorus,intégrant les retraits d’engagement et les rétablissements de crédits.
La justification au premier euro a quant à elle vocation à traduire le contenu physique de chaque opération, lequel peutégalement être financé par des ressources exceptionnelles (CAS « Fréquences », CAS « Immobilier », PIA, etc.), d’oùcertains écarts avec les consommations issues de Chorus.
PLR 2014 53
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS
(en milliers d’euros)
Prévision LFI Réalisation
Opérateur financé Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (P172)
7 476 7 476 7 054 7 054
Subventions pour charges de service public 7 476 7 476 7 054 7 054
ECPAD - Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (P212)
18 482 18 482 18 132 18 132
Subventions pour charges de service public 18 482 18 482 18 132 18 132
IRSN - Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (P190)
3 611 3 611 3 467 3 467
Subventions pour charges de service public 3 611 3 611 3 467 3 467
Musée de l'air et de l'espace (P212) 6 390 6 390 6 203 6 203
Subventions pour charges de service public 4 714 4 714 4 635 4 635
Dotations en fonds propres 1 676 1 676 1 568 1 568
Musée de l'armée (P212) 6 794 6 794 6 680 6 680
Subventions pour charges de service public 6 794 6 794 6 630 6 630
Dotations en fonds propres 0 0 0 0
Transferts 50 50
Musée national de la marine (P212) 12 031 12 031 12 898 11 398
Subventions pour charges de service public 7 026 7 026 6 836 6 836
Dotations en fonds propres 5 005 5 005 6 057 4 557
Transferts 5 5
SHOM - Service hydrographique et océanographique dela marine (P212)
41 356 41 356 41 235 41 235
Subventions pour charges de service public 41 356 41 356 41 235 41 235
Total des subventions pour charges de service public 89 459 89 459 87 989 87 989
Total des dotations en fonds propres 6 681 6 681 7 625 6 125
Total des transferts 55 55
Total général 96 140 96 140 95 669 94 169
L’écart entre le montant de subventions pour charges de service public et l’exécution des crédits de catégorie 32résulte d’erreurs d’imputation dans Chorus, le montant des consommations étant bien celui des subventions pourcharges de service public (87 989 K€).
54 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)
AUTORISATIONS
D'ENGAGEMENT
CRÉDITS
DE PAIEMENT
AE ouvertes en 2014 (*) CP ouverts en 2014 (*)
(E1) (P1)
2 564 451 050 1 733 714 963
AE engagées en 2014 Total des CP consommésen 2014
(E2) (P2)
1 882 632 965 1 728 439 092
AE affectées non engagéesau 31/12/2014
dont CP consommés en2014 sur engagements
antérieursà 2014
(E3) (P3) = (P2) – (P4)
420 634 140 838 850 093
AE non affectéesnon engagées au 31/12/2014
dont CP consommés en2014 sur engagements 2014
(E4) = (E1) – (E2) – (E3) (P4)
261 183 945 889 588 999
RESTES À PAYER
Engagements ≤ 2013 noncouverts par des paiements
au 31/12/2013 brut
(R1)
2 868 224 204
Travaux de fin de gestionpostérieurs au RAP 2013
(R2)
-8 982 164
Engagements ≤ 2013 noncouverts par des paiements
au 31/12/ 2013 net
CP consommés en 2014sur engagements antérieurs
à 2014
Engagements ≤ 2013 noncouverts par des paiements
au 31/12/2014
(R3) = (R1) + (R2) – (P3) = (P2) – (P4) = (R4) = (R3) – (P3)
2 859 242 040 838 850 093 2 020 391 947
AE engagées en 2014CP consommés en 2014sur engagements 2014
Engagements 2014 noncouverts par des paiements
au 31/12/2014
(E2) – (P4) = (R5) = (E2) – (P4)
1 882 632 965 889 588 999 993 043 966
Engagements non couvertspar des paiements
au 31/12/ 2014
(R6) = (R4) + (R5)
3 013 435 913
Estimation des CP 2015sur engagements non
couverts au 31/12/2014
(P5)
1 253 160 107
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
(*) LFI 2014 + reports 2013 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montantmaximal des CP
nécessaires après 2015pour couvrir les
engagements noncouverts au 31/12/2014
(P6) = (R6) – (P5)
1 760 275 806
ANALYSE DES RÉSULTATS
PLR 2014 55
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Un écart résiduel demeure avec les consommations nettes :
- en AE, du fait de retraits d’engagements sur années antérieures (1 376 M€) ;
- en AE = CP, du fait de rétablissements de crédits (127 M€) ;
- du fait d’engagements et paiements directs sur le CAS « Immobilier » (119 M€ en AE et 39 M€ en CP).
Le montant important de reste à payer s’explique par le fait que les dépenses du programme sont constituées engrande partie d’engagements pluriannuels. L’essentiel de ce reste à payer concerne les infrastructures de défense et lePPP Balard.
Le détail des restes à payer est fourni dans la JPE par action.
56 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION N° 04
Politique immobilière
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Autorisations d’engagement 317 415 177 1 483 268 366 1 800 683 543 310 753 664 1 176 408 264 1 487 161 928
Crédits de paiement 317 415 177 920 951 296 1 238 366 473 310 753 664 941 729 232 1 252 482 896
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 318 846 116 598 634 639 318 846 116 555 329 953
Subventions pour charges de service public 25 456 460 664
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 143 477 250 566 372 673 581 160 180 376 801 351
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 328 038 11 423
FDC et ADP prévus 12 945 000 12 945 000
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Transferts aux ménages 47 458 47 458
Transferts aux collectivités territoriales 8 000 000 0 8 000 000 78 383
Transferts aux autres collectivités 9 000 000 9 000 000
PLR 2014 57
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
PRINCIPALES MESURES DE L'ANNÉE
OPÉRATION STRATÉGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES
Cette opération stratégique retrace les opérations hors titre 5 relevant de la politique immobilière : entretien courantdes infrastructures, logement familial, loyers et locations. Elle comporte également les crédits de fonctionnement duservice d’infrastructure de la défense (SID).
Le SID assure le soutien et l’adaptation de l’ensemble de l’infrastructure et du domaine immobilier de la défense, aussibien sur le sol national qu’à l’étranger. Il demeure ainsi le référent unique du ministère pour les questions deconstruction, de maintenance et de gestion du patrimoine immobilier, au profit de toutes les armées, directions etservices.
La direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) gère les crédits consacrés à la politique du logementfamilial du personnel du ministère de la défense, en faveur des ressortissants civils et militaires.
2. ASPECTS FINANCIERS
Pour les crédits relevant du service d’infrastructure de la Défense (SID)
Communication et relations publiques
La surconsommation de +0,3 M€ (AE) et de +0,2 M€ (CP) résulte de dépenses supplémentaires concernant, d’une partdes publications aux journaux officiels et des travaux d’impression spécifiques et d’autre part des actions decommunication relatives au corps des ingénieurs militaires de l’infrastructure (IMI).
Enfin, l’obligation de procéder à un engagement forfaitaire annuel pour les abonnements auprès du CEDOCAR aimpacté la consommation en AE.
58 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Fonctionnement courant
La sous-consommation de – 0,3 M€ en CP sur cette OB est due à un report de paiement de factures ( fournitures debureau et informatiques).
Formation et instruction
Les écarts constatés de -0,7 M€ en AE et de -0,6 M€ en CP s’expliquent par la présentation tardive de factures deformation et d’une diminution globale dans la durée de celles-ci.
Déplacements et transports
La sous-consommation constatée sur cette OB (-0,4 M€) résulte de la mise en œuvre de mesures d’économies sur ceposte. Celles-ci ont porté principalement sur un recours plus important d’achat de billets en seconde classe SNCF etsur la réduction du nombre de déplacements programmés par voie aérienne civile. L’application de la conventiond’hébergement et de restauration a également permis de ne prendre en charge que les frais réellement supportés lorsde l’organisation de séminaires et réunions.
Mobilité des personnels
Le léger écart de +0,1 M€ en AE et CP est lié au fait que certains dossiers traités tardivement ont fait l’objet d’un reportde charges sur la gestion 2015.
Soutien courant des structures
Les consommations constatées sur cette OB sont relativement équilibrées par rapport à la prévision LFI. L’écart entrela prévision et la consommation de – 0,5 M€ s’explique par des erreurs d’imputation (sur l’OB « fonctionnement courant– autres dépenses de fonctionnement courant ») dans l’outil CHORUS.
Soutien des matériels communs
Les écarts de +0,2 M€ en AE et de +0,1 M€ en CP sur cette OB s’expliquent par l’acquisition au cours du derniertrimestre 2014 de matériels non programmés en LFI 2014, ceux-ci devant être renouvelés en raison de leur vétusté. Ace titre, le SID a fait l’acquisition de 7 véhicules dans le cadre de ses missions spécifiques (4 pour le soutien de campsnationaux et 3 pour des terrains d’exercice de grande taille, des déplacements quotidiens sur les champs de tir et desterrains de manœuvre pour suivre les chantiers).
Prestations intellectuelles
La sous-consommation de -0,1 M€ en AE et CP résulte d’un moindre recours aux études historiques préalables auxdossiers de cessions immobilières.
Pour les crédits relevant de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA)
Entretien courant des logements domaniaux
Un changement de périmètre est intervenu en 2014 : l’ensemble des dépenses de logement, hors DGA, a été regroupésur le programme 212. Cette OB correspond notamment aux remboursements effectués auprès de la société nationaleimmobilière (SNI) pour des travaux réalisés au titre du contrat bail ( liés à des urgences ou à des mesuresconservatoires) et désormais également à celui de l’entretien courant des logements en outre-mer et en Afrique.
En 2014, la sous-consommation conjoncturelle (-1,7 M€ en AE et -1,4 M€ en CP) est due à un retard dans la réceptiondes factures de la SNI pour des travaux intervenus en 2012 et 2013.
Loyers métropole
PLR 2014 59
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
En métropole, les crédits ont principalement pour objet de rembourser à la SNI les loyers et abattements dontbénéficient les locataires de logements domaniaux qu’ils occupent par nécessité absolue de service (NAS) ou parconvention d’occupation précaire avec astreinte.
La sous-consommation conjoncturelle des loyers métropole en 2014 (-2 M€ en AE et -2,3 M€ en CP) est due au retarddu paiement d’une facture trimestrielle.
Loyers outre-mer et étranger
S’agissant de l’outre-mer et de l’étranger, les crédits ont principalement pour objet le paiement des prises à bail horsparc domanial, ce dernier étant insuffisant pour proposer un logement à tous les agents qui en font la demande.
S’agissant des loyers outre-mer et étranger, la surconsommation (+14,1 M€ en AE et +13,9 M€ en CP) s’explique parle fait que les loyers « étranger » (estimés à 12,6 M€ en construction budgétaire) sont restés positionnés à tort sur l’OB« locations d’infrastructures ». Par ailleurs, l’écart résiduel (+1,5 M€ en EJ) correspond à des augmentations de loyersoutre-mer.
Garanties d’occupation
Les garanties d'occupation permettent de maintenir pendant une période de un à quatre mois entre deux locations leslogements réservés auprès de bailleurs à la disposition du ministère de la défense, permettant ainsi une gestionefficace du parc. La quasi-totalité des engagements et des paiements prévus en LFI a été réalisée en 2014.
Entretien des infrastructures
Les prévisions ont été dépassées en AE (+12,8 M€) suite à une décision de redoter l’entretien des infrastructures desbases de défense, dont le niveau d’AE avait été historiquement bas lors des travaux du PAP (29,5 M€ contre 51,2 M€en 2013). La surconsommation en CP (+26,6 M€) résulte de cette augmentation des AE ainsi que de l’apurement dureste à payer fin 2013. Elle a également été rendue possible grâce au redéploiement de crédits non utilisés au titre deslocations d’infrastructure.
Location d'infrastructures
L’écart entre la prévision et la consommation (-44,8 M€ en AE et -40,9 M€ en CP), s’explique par :
- des loyers budgétaires moindres que prévus (159 M€ soit -25 M€ en AE et en CP par rapport à la dotation initiale de184 M€), suite notamment à un travail d’actualisation du périmètre des emprises soumises à loyers budgétaires menéen concertation avec France domaine ;
- des loyers outre-mer et étranger (+12,6 M€) rapatriés sur l’OB « loyers outre-mer et étranger » ;
- du financement sur le compte d’affectation spéciale Gestion du patrimoine immobilier de l’Etat des loyers intercalairesde Bellechasse (engagement global de +7,3 M€ portant sur la totalité de la durée d’occupation, soit jusqu’au 31 mars2016, date de libération de l’emprise).
La répartition des fonds de concours, des attributions de produits réalisés et des ressources exceptionnelles est lasuivante :
Niveau Prévision PAP Consommation Ecart consommation /Prévision PAP
Action 4 –- 77 276 - 77 276
OPÉRATION STRATÉGIQUE : DISSUASION
1. DESCRIPTION
60 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Cette opération stratégique recouvre les dépenses d’infrastructure consacrées à la force de dissuasion, notamment sacomposante « marine », la force océanique stratégique (FOST). Elle consiste à adapter et à rénover les servitudescommunes aux différentes installations nucléaires implantées sur la base de l’Île Longue (énergie électrique, fluides,installations portuaires) et le port militaire de Brest, mais aussi d’autres sites de la marine concourant à la dissuasionainsi que l’aspect protection défense. Elle comprend aussi l’entretien et la maintenance préventive ou corrective defaible ampleur des infrastructures.
.
2. ASPECTS FINANCIERS
2.1 – Tableau des Autorisations d'engagement et des crédits de paiement (en €)
Infrastructure HERMES
La sous-consommation en EJ (-4,2 M€) s’explique globalement par la suppression d’une opération liée à TRANSAERO(2,5 M€) et la surestimation de travaux de dépollution d’une opération liée à RAMSES (environ 1 M€). La sous-consommation en CP (-5,7 M€) est le résultat de cette situation ainsi que d’engagements tardifs.
Activités relatives à la FOST
La consommation doit s’apprécier globalement sur les deux activités en raison d’un rééquilibrage des dépensesd’investissement vers le MCO. La sous-consommation (-11,2 M€ en EJ et -10,8 M€ en CP) s’explique par descontraintes opérationnelles et techniques qui n’ont pas permis de dérouler les opérations comme initialement prévu.Enfin, les engagements réalisés sont intervenus tardivement entraînant un moindre besoin de paiements.
2.2 - Tableau des Autorisations d’Engagements sur Tranches Fonctionnelles (en M€)
OPERATION : INFRASTRUCTURES LIEES AU PROGRAMME D’ENSEMBLE HERMES
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 – Nature
L’activité « Infrastructure HERMES » a été créée en 2013 et vise, au sein du programme d’ensemble du même nom, àrassembler les travaux d’infrastructure liés aux transmissions stratégiques dès 2014 (RAMSES, TRANSOUM,TRANSAERO, SYDEREC et SYDEREC NG).
1.2 - Cible
Les cibles de réalisations des infrastructures s’inscrivent dans les calendriers de réalisation des différents programmesconstituant le programme d’ensemble HERMES. Elles sont fixées en tenant compte à la fois des besoins nécessaires à
PLR 2014 61
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
l’intervention des industriels et des périodes de fonctionnement opérationnel des différents sites. Les sites concernéssont ceux qui comportent des équipements de transmission pour la mission de dissuasion.
II - CONTENU PHYSIQUE
Il s’agit :
- d’opérations de réalisation de nouvelles infrastructures techniques ou opérationnelles, de mises à niveau ou demise aux normes des installations nécessaires au fonctionnement des systèmes ;
- de la maintenance lourde des installations nécessaires au fonctionnement des systèmes (traitement desobsolescences, grosses réparations, rénovation des servitudes de climatisation, de détection incendie, de groupesélectrogènes, etc.).
Le physique associé aux principaux engagements 2014 correspond à :
- l’accompagnement infrastructure du programme RAMSES 4 ;
- la réhabilitation et la mise aux normes des installations de l’Axe Nord Sud ;
- l’adaptation des centres de transmissions de la Marine (CTM).
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
L’activité « Infrastructures HERMES » vise à assurer une cohérence d’ensemble en garantissant une programmation etun financement adapté. A ce titre, elle permet non seulement d’accompagner la rénovation des systèmes detransmission proprement dits mais également de traiter l’ensemble des obsolescences et rénovations connexes afin deconserver les niveaux de durcissement exigés des moyens de la dissuasion.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- maître de l’ouvrage : EMA/FN ;
- ordonnateur secondaire : les différents établissements du service d’infrastructure (ESID) (selon rattachement du siteassocié aux transmissions nucléaires) et structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matérielsaéronautiques du ministère de la défense (SIMMAD) pour groupement aérien des installations aéronautiques del’armée de l’air (GAIA) ;
- pouvoir adjudicateur des marchés : ESID et GAIA ;
- maître d’œuvre : ESID et GAIA.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Le calendrier dépend du déploiement des programmes constituant le programme d’ensemble HERMES.
4.2 - Echéancier commandes-livraisons
Sans objet
OPÉRATION STRATÉGIQUE : INFRASTRUCTURES DE DÉFENSE
1. DESCRIPTION
L’opération stratégique « Infrastructures de défense » comprend les crédits destinés à la construction et aux opérationsd’infrastructures, hors dissuasion, sur le patrimoine immobilier de la Défense.
62 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
2. ASPECTS FINANCIERS
2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)
PLR 2014 63
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
2.2 - Tableau des autorisations d’engagements sur tranches fonctionnelles (en M€)
64 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
A titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabudgétaires par catégorie de coûts est la suivante :
L’opération programmée « Réalisation de logements familiaux » recouvre les activités « Conclusion etrenouvellement des conventions de réservation » et « Construction de logements domaniaux ».
Conclusion et renouvellement des conventions de réservation.
Pour cette activité, la consommation s’élève 8 M€ en AE et 8,2 M€ en CP pour une programmation initiale de 10 M€ enAE et CP. Cet écart s’explique en particulier par l’annulation d’un projet de 2 M€ pour vingt-cinq logements à Paris 15 e.
Construction de logements familiaux.
Pour cette activité, l’écart s’explique tout d’abord par l’imputation, en gestion, des dépenses liées à la rénovation de lacaserne Jaboulay à Lyon (6 M€) sur l’activité « Maintien en condition des logements domaniaux ». Par ailleurs, l’écartse justifie également par l’engagement au compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’Etat »des travaux afférents à la caserne d’Artois à Versailles (8,6 M€). L’écart résiduel (-2,4 M€) s’explique quant à lui pardes retards sur des opérations programmées outre-mer.
Pour l’opération programmée « Maintien en condition des logements domaniaux », l’écart avec les prévisions (+1,2M€ en AE et -1,7 M€ en CP) s’explique par des appels d’offres infructueux partiellement compensés par des retards etreports dus au plan de charge du service d’infrastructure de la défense.
OPÉRATION : ACCUEIL ET SOUTIEN SNA BARRACUDA
NOM DU PI : ACCUEIL ET SOUTIEN SNA BARRACUDA
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Ce programme vise l’adaptation des infrastructures d’accueil et soutien de la base navale de Toulon, port base des sixfuturs sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) Barracuda. Des adaptations seront aussi réalisées dans la base navalede Brest (pour l’entretien de circonstance et le mouvement de munitions), à l’Île Longue (en cas de débarquementfortuit de combustible) et, marginalement, à Cherbourg.
1.2 – Cible
PLR 2014 65
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Les différences conséquentes entre les SNA Rubis et les SNA Barracuda (dimensions, tirant d’eau, servitudes, besoinsde soutien, armements et effectifs) et les exigences de sécurité renforcées face au séisme et à la submersion après lesévénements de Fukushima influent grandement sur les installations portuaires.
II - CONTENU PHYSIQUE
Les travaux consisteront, en effectuant les démarches de sûreté nucléaire imposées par la réglementation, à refondre :
- des quais, en intégrant les équipements permettant l’accostage et l’amarrage ;
- des bassins pour pouvoir entretenir les navires.
Il s’agit également de réaliser ou d’adapter :
- les dragages nécessaires au stationnement et à l’accès aux quais de stationnement ;
- les équipements de ces ouvrages assurant des moyens de manutention et la distribution des fluides (eaux, air,etc.).
Le phasage du programme d’infrastructure est le suivant :
- phase 1 (travaux de 2013 à 2023) – Accueil et soutien du premier sous-marin (le Suffren) et du deuxième(Duguay-Trouin) ;
- phase 2 (travaux de 2018 à 2030) - Adaptation progressive de Toulon comme port base et de Brest comme portd’entretien de circonstance ;
- phase 3 (travaux de 2020 à 2026) – Acquisition de la capacité d’entretien majeur.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Le besoin opérationnel des investissements de la phase 1 porte sur six fonctions (stationnement, entretienintermédiaire, traitement des avaries, mouvement de munitions, soutien des équipages, capacité de déchargementfortuit) mises en œuvre au port base (Toulon) ou dans les ports qualifiés (Brest, Cherbourg, Île Longue).
En outre, les programmes d’armement et d’infrastructure sont intégrés dans le programme d’ensemble Barracuda, quiprend en compte les trois types de contraintes suivants :
- la contrainte nucléaire qui impose la livraison des installations du support terrestre (IST) garantissant la sûreténucléaire des sous-marins dans toutes leurs configurations de maintenance, et le respect des délais d’instructiondes dossiers par l’autorité de sûreté ;
- la contrainte calendaire qui exige que le calendrier de fourniture des infrastructures soit cohérent avec celui duprogramme d’armement : les infrastructures à Brest sont indispensables aux premiers essais en mer du Suffren ;celles à Toulon le sont à la qualification de l’ensemble du système de combat et à l’admission au service actif à ladate prévue ;
- la contrainte résultant de l’exploitation des sous-marins actuellement en service , qui ne doit pas être perturbéepar l’adaptation des infrastructures, entraînant par exemple à Toulon l’immobilisation continue d’un bassin pendantdeux ans.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
Les travaux s’inscrivent dans le programme d’ensemble BARRACUDA, piloté par la DGA et dont le lancement a étédécidé par le ministre de la défense en 2011.
L’état-major de la marine est maître d’ouvrage du programme d’infrastructure et s’appuie sur le SID pour le conduire.
La conduite d’opération des installations du programme et la fonction de représentant du pouvoir adjudicateur (RPA)sont confiées au SID, plus particulièrement aux ESID de Brest, Toulon, et Rennes (pour Cherbourg).
Le SID est directement assisté dans l’exercice de sa maîtrise d’ouvrage déléguée par :
- les services de la marine nationale concernés par le programme, dont le service de soutien de la flotte (SSF) quipilote l’entretien des sous-marins nucléaires ;
- le service technique mixte des chaufferies nucléaires de propulsion navale (STXN) pour la conduite de ladémarche de sûreté nucléaire du programme.
L’autorité de synthèse pour la sûreté nucléaire se partage selon les installations entre la marine et la DGA selon unprotocole établi.
66 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
La maîtrise d’œuvre d’ensemble de l’opération est assurée par la société DCNS, concepteur du navire. Cette sociétéassurera la réalisation d’une partie des travaux.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 – Calendrier
Opérations Évènements Dates Références initiales
Accueil et soutien SNA BARRACUDA
Etudes préliminaires 2009 à 2012 2009 à 2012
Dossier d’orientation pour l’arrivée du1er sous-marin
Validé le 25 janvier 2013 fin 2011
Etudes de conception et de levée derisques
2012 - 2014 2012 - 2014
Dossier de lancement de réalisationpour l’arrivée du 1er sous-marin
Validé le 1er juillet 2014 2012
Accueil du 1er sous-marin de la série Début 2017 été 2016
Accueil des cinq autres sous-marins 2020 à 2029 2019 à 2027
4.2 - Echéancier commandes-livraisons
Sans objet
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACT
Accueil et soutien BARRACUDA
220 390 000 274 900 000 1 192 970 55 702 970 50 229 007 28 014 996 -22 214 011
L’affectation a été augmentée pour correspondre au financement de la phase 1 dont le lancement de la réalisation aété approuvé par le ministre.
Concernant les paiements, la diminution résulte de mesures de régulation au sein du programme 212 destinées àlimiter les paiements en 2014.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil et soutien BARRACUDA 9,28 274,90 284,18 138,90
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
PLR 2014 67
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
S’agissant des engagements, la diminution est liée, d’une part, à des négociations fructueuses ayant permis dediminuer les coûts (quai à Brest) et, d’autre part, à des décalages d’engagements en 2015 (quai à Cherbourg et bassinà l’Île Longue).
OPÉRATION : ACCUEIL DE L'A 400M
NOM DU PI : A 400M – INFRASTRUCTURE OPÉRATIONNELLE
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 – Nature
L'objectif de ce programme est de réaliser les infrastructures nécessaires à l’accueil de la flotte de transport A400Mafin de disposer de structures de mise en œuvre et de maintenance, d’un centre de formation au profit des équipageset du personnel mécanicien, ainsi que des infrastructures aéronautiques adaptées.
1.2 – Cible
Suite à la décision d’implanter la totalité de la flotte « A400M » sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, des travauxd’adaptation des infrastructures du site ont été lancés dès 2008. Ils s'échelonnent de 2008 à 2018. Le premier aéronefest arrivé sur la base d’Orléans-Bricy début août 2013.
II - CONTENU PHYSIQUE
L’opération comprend des constructions neuves et des travaux d’adaptation d’infrastructures existantes. Elle sedécompose en six sous-ensembles :
- dépollution pyrotechnique ;
- viabilisation de la zone A400M ;
- adaptation du réseau haute tension pour l’accueil de l’A400M ;
- création d’un centre de formation A400M ;
- création d’un escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) A400M ;
- rénovation et extension des aires aéronautiques (y compris installations d’avitaillement).
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Avec la rénovation et le renforcement de ses aires aéronautiques, la base aérienne d’Orléans sera amenée à accueillirdes gros porteurs de plus de 140 tonnes. Elle constituera ainsi un pôle d’excellence du transport aérien militaire, avecles bases aériennes d'Istres et d’Évreux. Ambitionnant d’accueillir le pôle franco-allemand de formation tactique surA400M, la base aérienne d’Orléans deviendra un point focal de la coopération européenne en matière de transportaérien en proposant ses services à d’autres nations.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- Maître d’ouvrage : EMAA ;
- Service exécutant : service national d’ingénierie aéroportuaire (SNIA) et ESID de Rennes ;
- Représentant du pouvoir adjudicateur (RPA) des marchés : SNIA et ESID de Rennes ;
- Maîtrise d’œuvre : SNIA et ESID Rennes.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
68 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
4.1 - Calendrier
Opérations Evénements Dates Références initiales
A 400M
Décision de l’EMAA d’implanter la totalité des A400M sur la BA 123 d’Orléans.
Juillet 2006 juillet 2006
Validation du programme. Janvier 2008 janvier 2008
Dépollution pyrotechnique. Décembre 2010 septembre 2010
Viabilisation de la zone A400M. Décembre 2012 décembre 2012
Adaptation du réseau haute tension pour l’accueil de l’A400M. Février 2012 janvier 2012
Création d’un centre de formation A400M. Janvier 2013 décembre 2012
Création d’un escadron de soutien technique et aéronautique (ESTA) A400M.
Décembre 2013 (*) avril 2013
Rénovation et extension des aires aéronautiques. LIV. T4 2021 (**) 4ème trimestre 2017
(*) Le retard de la livraison de l’ESTA est lié à la prise en compte de besoins complémentaires et des aléas techniques(découverte d’un accident géotechnique).
(**) Le décalage de livraison de la T4 prend en compte les conclusions du livre blanc et les travaux de la LPM (2014-2019).
4.2 - Echéancier commandes-livraisons
Sans objet
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTInfrastructure Accueil del’A400M
0 2 700 000 2 700 000 23 270 000 16 072 320 -7 197 680
La sous-consommation de CP est liée à la modification du principe constructif des chaussées aéronautiques, àl’abandon de la réalisation d’un balisage de catégorie 2, à un affinage de la définition des travaux et surtout audécalage d’une année de la tranche 2 de rénovation des chaussées aéronautiques.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations 2014 TotalEngagements 2014
sur TF
ACT Accueil A400M 19,87 -0,05 2,70 22,52 4,87
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
PLR 2014 69
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
La surconsommation en engagements (+2,23 M€) résulte d’opérations reportées de 2013.
OPÉRATION : ACCUEIL FREMM
NOM DU PI : ACCUEIL FREMM
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 – Nature
La vocation de ce programme est de permettre l’adaptation des infrastructures nécessaires à l'accueil des futuresfrégates multi-missions (FREMM) dans les bases navales de Brest et Toulon.
1.2 – Cible
Ce programme se conçoit en parallèle du programme d’armement FREMM qui prévoit le déploiement des frégatesdans leurs ports base respectifs de Brest et de Toulon à partir de novembre 2012.
Les travaux consisteront :
- à réaliser quatre lignes de stationnement, un quai industriel et un quai pyrotechnique ;
- à adapter quatre bassins, trois quais industriels et un quai pyrotechnique.
II - CONTENU PHYSIQUE
Les évolutions entre les frégates actuellement en service et les FREMM sont très importantes. Les caractéristiquesdimensionnelles et techniques des FREMM ont une incidence forte sur l’évolution nécessaire des infrastructuresportuaires.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Il est attendu de ce programme de pouvoir répondre aux quatre grandes fonctions suivantes :
- stationnement : création de lignes ;
- maintenance légère : création ou adaptation de quais industriels ;
- maintenance lourde : adaptation de bassins ;
- mouvements de munitions : création ou adaptation de quais pyrotechniques.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
La marine nationale est maître d’ouvrage du programme d’infrastructure et s’appuie sur le SID pour le conduire.
La conduite d’opération et la fonction de représentant du pouvoir adjudicateur sont confiées au SID et en particulieraux ESID de Toulon et Brest.
Les marchés de travaux sont lancés selon un allotissement optimisé en fonction des contraintes techniques etcalendaires.
Pour les lignes de stationnement à Brest et à Toulon, l'achat de ces ouvrages est réalisé sous la forme de deuxprocédures de conception-réalisation-maintenance spécifique à chaque base navale.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
70 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Opérations Événements Dates Références initiales
OpérationsAccueil FREMM
dossier de lancement de réalisation juin 2011 2011
accueil de la 1ère frégate de la série novembre 2012 novembre 2012
accueil des autres frégates en cours de définition août 2014 à novembre 2022
La FREMM Aquitaine dispose sur la base navale de Brest d’un quai industriel, d’un bassin et d’une ligne destationnement dédiée.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTAccueil FREMM
0 0 9 470 000 9 835 184 365 184
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil FREMM 27,09 -0,09 27,00 9,38
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
La moindre consommation en engagements (-0,5 M€) est liée à des décalages des études de conception des quais àBrest.
S’agissant des paiements, l’augmentation (+0,4 M€) est liée à des besoins complémentaires pour les opérations dedragage et de dépollution pyrotechnique de la darse de Toulon.
OPERATION : ACCUEIL MRTT
NOM DU PI : ACCUEIL MRTT
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
L’objectif du programme est de réaliser les infrastructures permettant l’exploitation de l’avion « Multi roletanker transport» (MRTT) sur la base aérienne 125 d’Istres. L’opération d’armement MRTT a été engagée pourmoderniser les flottes d’avions ravitailleurs en vol (C-135 FR et KC-135 R) et d’avions de transport à moyen et longrayon d’action (A310 et A340). Les forces aériennes stratégiques assureront (FAS) la dissuasion, l’intervention etl’alerte de défense aérienne au travers des missions de ravitaillement en vol, de transport de passagers et de fret.
II - CONTENU PHYSIQUE
PLR 2014 71
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
L’infrastructure à réaliser intègrera :
- l’adaptation de la plateforme, avec la rénovation et la création des chaussés aéronautiques et du balisagenécessaires à l’exploitation du MRTT, comprenant l’avitaillement en carburant des avions et les aires spécifiques ;
- l’infrastructure de commandement accueillant les unités opérationnelles ;
- un centre de maintenance composé de deux alvéoles distinctes ;
- un centre de formation (CF) dont la fonction simulateur ;
- un escadron de transit et d’accueil aérien (ETAA) ;
- la fiabilisation sur réseau HT ;
- le déplacement provisoire du dépôt de munitions principal.
Le programme d’infrastructure entrera dans le stade de réalisation pour les infrastructures nécessaires à la mise enservice opérationnelle du premier MRTT au premier semestre 2015 par le dossier d’avancement 2015.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Les ouvrages à réaliser ou à réhabiliter sur la BA 125 d’Istres permettront de répondre, dans le cadre de l’exploitationdes MRTT, aux besoins fonctionnels suivants :
- le stationnement et la mise en œuvre ;
- le dépannage et la maintenance programmée (niveau de soutien opérationnel) seront réalisés par les mécaniciens del’armée de l’air sur site ;
- la formation sera assurée par des instructeurs de l’armée de l’air, la simulation y sera intégrée ;
- la protection sera réalisée de manière :
- active, par l’escadron de protection et la gendarmerie de l’air ;
- passive, par des infrastructures dédiées (clôtures, merlons, caméras…) ;
- le transit aérien sera réalisé par l’Escadron de transit et d’accueil aérien (ETAA).
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- maitre d’ouvrage : EMAA ;
- service exécutant : ESID de Lyon ;
- représentant du pouvoir adjudicateur des marchés : ESID de Lyon ;
- maitrise d’œuvre : ESID de Lyon et le service national d’ingénierie aéroportuaire (SNIA).
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Opérations Évènements Dates(*) Références initiales / Observations
Accueil MRTT Travaux préalables, dont la construction d’un dépôt de munitions provisoire.
EJ 2015 – LIV. 2016 EJ 2015 – LIV. 2016
Déconstruction de l’actuel dépôt de munitions. EJ 2016 – LIV. 2017 EJ 2016 – LIV. 2017
Réfection de la piste principale et réfection / création des chaussées aéronautiques.
EJ 2015 – LIV. 2018 EJ 2015 – LIV. 2018
Construction de la première alvéole de maintenance EJ 2016 – LIV. 2018 EJ 2016 – LIV. 2018
Construction de 4 places de parkings MRTT EJ 2017 – LIV. 2018 EJ 2017 – LIV. 2018
Construction d’un centre de formation (CF). EJ 2021 – LIV. 2022 EJ 2021 – LIV. 2022
Construction du bâtiment commandement EJ 2021 – LIV. 2022 EJ 2021 – LIV. 2022
72 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Construction de 5 places de parkings MRTT supplémentaires
EJ 2021 – LIV. 2022 EJ 2021 – LIV. 2022
Construction de la seconde alvéole de maintenance EJ 2022 – LIV. 2023 EJ 2022 – LIV. 2023
Construction de l’escale aérienne. EJ 2022 – LIV. 2023 EJ 2022 – LIV. 2023
(*) Les dates de livraison sont communiquées à titre indicatif et feront l’objet d’une actualisation au moment de la parution du dossier de lancement deréalisation.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTAccueil MRTT
139 150 000 6 323 000 3 194 -132 823 806 3 012 500 386 384 -2 626 116
La sous-consommation en AE (-132,8 M€) fait suite au report en 2015 de l’affectation prévue en raison du décalage dudossier de lancement de la réalisation de l’opération qui a été présenté au premier semestre 2014.
La sous-consommation des CP (-2,6 M€) résulte l’engagement tardif en 2014 des travaux relatifs à la haute tension etla relocalisation du Centre d’Expérimentations Pratiques et de Réception de l’Aéronavale.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil MRTT 6,32 6,32 4,95
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
OPÉRATION : ACCUEIL RAFALE
NOM DU PI : ACCUEIL RAFALE
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Le programme porte sur l’adaptation et la création des infrastructures nécessaires à l’accueil de la totalité desappareils de type « Rafale » commandés à l’industriel depuis l’origine du programme d’armement. Ces avions sontlivrés progressivement, en intégrant les éventuelles exportations, au profit de la marine nationale (environ 25 %) et del’armée de l’air (environ 75%).
1.2 – Cible
PLR 2014 73
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Le programme d’infrastructure va permettre la mise en service opérationnel de :
- trois flottilles sur la BAN de Landivisiau ;
- deux escadrons de chasse, et un escadron de transformation sur la BA 113 de Saint-Dizier ;
- deux escadrons de chasse sur la BA 118 de Mont-de-Marsan ;
- un cinquième escadron de chasse dont l’implantation reste à définir.
II - CONTENU PHYSIQUE
Pour la marine nationale, le besoin type d'une flottille à 15 aéronefs se traduit par :
- des infrastructures de commandement comprenant la formation, la préparation des missions, l’accueil dupersonnel ;
- des infrastructures techniques comprenant la mise en œuvre, l’exploitation et la maintenance des avions ;
- des aires de stationnement.
Pour l'armée de l'air, le besoin type d’un escadron de chasse à 20 ou 23 aéronefs selon sa mission, se traduit par :
- une infrastructure opérationnelle comprenant un bâtiment de commandement pour l'accueil du personnel et lapréparation des missions ;
- une infrastructure technique comprenant un escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) ;
- une zone de dispersion de type « marguerite », accueillant au moins 15 avions ;
- des infrastructures renforcées au niveau du poste de commandement de l’escadron, des abris du personnels etdes abris avions, pour les unités spécifiques de par leur mission.
A ce jour, deux flottilles et deux escadrons de chasse ont été livrés :
- en 2000 pour la 1ère flottille et en 2011 pour la 2ème sur la base aéronavale (BAN) de Landivisiau, au profit de laMarine nationale ;
- en 2005 pour le 1er escadron de chasse et en 2009 pour le 2ème sur la base aérienne de Saint-Dizier, au profit del'armée de l'air.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
L’analyse fonctionnelle du besoin a permis de définir les grandes fonctions opérationnelles. Celles-ci ont fait l’objetd’études spécifiques du SID afin d’élaborer la réponse « infrastructure » en adéquation avec les besoins émis parl’armée de l’air ou la marine nationale.
Compte tenu du caractère très spécifique de ces unités, le recours à une définition générique unique n’a pas été retenud’autant que l’infrastructure existante s’avère également très distincte d’un site à l’autre. Seuls des objectifsd’équipement standards communs par armée ont donc été définis et complétés parfois pour prendre en compte lenécessaire retour d’expérience des premières unités équipées.
Les fonctions types à remplir sont toutefois parfaitement communes pour l’ensemble des unités, elles ont permis dedéfinir des ouvrages dont l’organisation spatiale, les surfaces, et la disposition au sein de l’emprise peuvent êtredifférentes d’une armée à l’autre. On note en revanche que les standards techniques qualitatifs et de durabilité del’infrastructure sont totalement comparables sur l’ensemble du programme. On peut citer en particulier le recours à deshangars de stationnement qui intègrent un système de maîtrise de la température et de l’hygrométrie ambiantepermettant de réduire considérablement les effets du vieillissement sur les appareils.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
Pour la BAN de Landivisiau :
- maîtrise d’ouvrage : EMM ;
- direction de programme : Bureau programmes majeurs de la direction centrale du service d’infrastructure de ladéfense (DCSID) ;
- représentant du pouvoir adjudicateur des marchés : ESID de Brest ;
- maîtrise d’œuvre : ESID de Brest.
Pour la BA 113 de Saint-Dizier :
74 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- maîtrise d’ouvrage : EMAA ;
- direction de programme : Bureau programmes majeurs de la DCSID ;
- représentant du pouvoir adjudicateur des marchés : ESID de Metz ;
- maîtrise d’œuvre : ESID de Metz.
Pour la BA 118 de Mont-de-Marsan :
- maîtrise d’ouvrage : EMAA ;
- direction de programme : Bureau programmes majeurs de la DCSID ;
- représentant du pouvoir adjudicateur des marchés : ESID de Bordeaux ;
- maîtrise d’œuvre : ESID de Bordeaux – Service national des infrastructures aéroportuaires (SNIA) et maîtrised’œuvre externalisée.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Opération Évènements Dates Références initiales
Aménagement du centre de simulation au profit de l’escadron de transformation Rafale (ETR) à Saint-Dizier.
EJ 2013 – LIV. octobre 2013 octobre 2013
Réalisation d’un bâtiment pour la maintenance des sièges éjectables à Saint-Dizier.
EJ 2013 – LIV. janvier 2014 Janvier 2014
Infrastructure d‘accueil du 3ème escadron de chasse / phase 2à Mont-de-Marsan.
EJ 2013 – LIV. décembre. 2014 mai 2014
Extension et construction d’une infrastructure d'accueil de bancs Mermoz à Mont-de-Marsan.
EJ 2014 – LIV. décembre 2015 Opération nouvelle
Infrastructure d‘accueil du 4ème escadron de chasse à Mont-de-Marsan (phase 1 l’ESTA, phase 2 le complément).
EJ 2016 et 2017 – LIV. sept. 2018 (*) janvier 2017
Construction d’un centre d’entrainement au combat (CEC) sur Mont-de-Marsan.
EJ 2017 – LIV. juin 2018 (*) Opération nouvelle
Construction d’un bâtiment pour banc moteur M88 sur Mont-de-Marsan.
EJ 2017 – LIV. sept 2018 (*) Opération nouvelle
Adaptation des infrastructures d’un escadron de chasse à Saint-Dizier.
EJ 2017 – LIV. juin 2018 (*) Opération nouvelle
Adaptation des infrastructures pour la 3ème flottille sur la BANde Landivisiau. Première phase
EJ 2018 – LIV. 2020 (*) mars 2016
Adaptation des infrastructures pour la 3ème flottille sur la BAN de Landivisiau. Deuxième phase
EJ 2020 – LIV. 2023 (*) mars 2016
Infrastructure d‘accueil du 5ème escadron de chasse (stationnement à définir)
A définir. A définir.
(*) Les dates de livraison sont à confirmer en fonction de la validation exacte du besoin qui reste à définir. Elles sontcommuniquées à titre indicatif.
4.2 - Echéancier commandes-livraisons
Sans objet
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)Niveau
Opération AE CPPrévision
LFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /prévisions
(5) = (3)+(4)-(1)-(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-
PLR 2014 75
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
(2)
ACTAccueil Rafale
1 430 000 84 204 82 204 3 105 000 5 363 354 2 258 354
L’essentiel des paiements de l’année 2014 a couvert du reste à payer, avéré plus important que prévu, auxquels ilconvient d’ajouter les paiements des engagements de l’année pour expliquer la surconsommation (+2,3 M€).
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil rafale 28,96 -0,11 28,85 1,42
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
OPERATION : ACCUEIL SAMPT
NOM DU PI : ACCUEIL SAMPT
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Les nouveaux escadrons de défense sol-air sont appelés à défendre leur base aérienne de stationnement ainsi que lespoints sensibles désignés par le commandement. Ils participeront au renforcement de la Posture Permanente deSûreté et accompagneront la force opérationnelle terrestre dans un cadre interarmées.
La restructuration de la défense sol-air impose de disposer de bâtiments adaptés aux nouvelles dimensions desescadrons, largement revues à la hausse. Les infrastructures existantes n’étant pas dimensionnées pour assumercette évolution d’envergure, une opération d’infrastructure d’accueil du SAMP-T (Sol-Air Moyenne Portée – Terrestre) aété programmée sur chacune des cinq bases d’accueil.
1.2 - Cible
L’arrivée du nouveau système d’armes SAMP-T au sein de l’armée de l’air a entraîné une restructuration globale de laspécialité « défense sol-air ». Dotée jusqu’alors de dix unités armées du système Crotale NG, l’armée de l’air a décidéde réduire à cinq le nombre de ces unités : trois escadrons de défense sol-air mixte (SAMP-T et Crotale NG) et deuxescadrons de défense sol-air (SAMP-T).
II - CONTENU PHYSIQUE
Escadrons de défense sol-air (EDSA) et escadrons de défense sol-air mixte (EDSA mixte)
- BA 113 Saint-Dizier : 1 escadron de défense sol-air (EDSA) ;
- BA 116 Luxeuil : 1 escadron de défense sol-air mixte (EDSA mixte) ;
- BA 118 Mont-de-Marsan : 1 escadron de défense sol-air (EDSA) ;
- BA 125 Istres : 1 escadron de défense sol-air mixte (EDSA mixte) ;
- BA 702 Avord : 1 escadron de défense sol-air mixte (EDSA mixte).
Centre de formation de défense sol-air (CFDSA)
76 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Devant les évolutions de la spécialité « défense sol-air », il a été décidé de créer un unique centre de formation dedéfense sol-air (CFDSA). Celui-ci regroupera les activités de formation des opérateurs et mécaniciens, jusqu’alorsréalisées par plusieurs entités sur des bases différentes. La BA 702 d’Avord a été désignée pour accueillir ce centre.
Escadron de soutien technique sol-air (ESTSA)
Dans le cadre de l’accueil d’un EDSA mixte et du CFDSA sur la BA 702 d’Avord, il a été décidé de rationaliser lesoutien de ces deux entités sur la base aérienne au sein d’un unique escadron de soutien technique.
Notion de pôle sol-air
La BA 702 d’Avord étant le seul site à recevoir plusieurs entités de défense sol-air (EDSA mixte + CFDSA + ESTSA), ila été décidé la mutualisation des infrastructures de stationnement des véhicules spécifiques et de maintenancedimensionnées alors à la dotation totale des trois unités. La BA 702 d’Avord est ainsi érigée en pôle sol-air.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Fonction Besoins en infrastructure
Commandement etadministration
Les installations destinées à l’accueil du personnel des escadrons sont des infrastructures de type bureaudont le dimensionnement dépend du format des EDSA.Un EDSA comprend un effectif de 133 personnes ;Un EDSA mixte comprend un effectif de 168 personnes.
Instruction(CFDSA)
Les installations destinées à la formation des opérateurs de défense sol-air sont des infrastructures de type bureau, salle de simulateurs et salle de cours, dimensionnées pour recevoir un effectif de 88 personnes (48 personnels et 40 stagiaires).
Soutien des matériels
StationnementLes installations nécessaires au stationnement des matériels spécifiques sont des infrastructures de type hangar dont le dimensionnement dépend du format des unités :Un EDSA est équipé de 19 véhicules spécifiques SAMP-T livrés en deux sections (10 véhicules pour la première section et 9 véhicules pour la seconde) ;Un EDSA mixte est de la même façon muni de 19 véhicules spécifiques SAMP-T ainsi que de 4 systèmesCrotale NG, soit 23 véhicules spécifiques au total ;Le CFDSA, quant à lui, est équipé d’une seule section de 6 véhicules spécifiques.Chaque escadron est de plus doté de véhicules de soutien et de véhicules communs qu’il convient également d’abriter dans des infrastructures de type hangar.MaintenanceLes installations affectées à la maintenance des matériels spécifiques (maintenance électronique et mécanique) sont des infrastructures de type hangar et ateliers.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- maître d’ouvrage : EMAA ;
- pouvoir adjudicateur : service d'infrastructure de la défense ;
- maître d'œuvre : service d'infrastructure de la défense et le service national d’ingénierie aéroportuaire.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Les échéances portent sur la livraison des infrastructures conditionnant la mise en service opérationnelle.
Opérations Évènements Dates Références initiales
EDSA Livraison des infrastructures sur la BA 113 ST DIZIER
Aout 2013 Mai 2013
Livraison des infrastructures sur la BA 116 LUXEUIL
Mai 2014 (*) Juillet 2012
Livraison des infrastructures sur la BA 118 Mont de Marsan
Avril 2014 (**) Novembre 2013
Livraison des infrastructures sur la Décembre 2015 (***) Décembre 2013
PLR 2014 77
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
BA 125 Istres
Livraison des infrastructures sur la BA 702 Avord
Juin 2013 (****) Mai 2012
(*) Les infrastructures transitoires conditionnant la mise en service opérationnelles ont été livrées en avril 2010.
(**) Le décalage provient des aléas de VRD (travaux supplémentaires au niveau des réseaux d’adduction d’eau potable).
(***) Le décalage provient des différents travaux de programmation (report de 2 ans de cette opération) et de la découverte de matériaux amiantés endébut de chantier.
(****) Le décalage provient des aléas de VRD découverts dans la dernière phase d’exécution des travaux en 2012.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTAccueil SAMPT
5 430 000 4 995 000 146 819 -288 181 6 795 000 2 328 423 -4 466 577
La sous-consommation en CP (-4,5 M€) résulte :
- d’engagements tardifs pour les travaux à réaliser sur la base d’Istres ;
- de la suspension des travaux et des engagements correspondant en raison de la découverte d’amiante sur labase de Mont-de-Marsan.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil SAMPT 0,61 -0,05 4,99 5,55 4,81
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
La sous-consommation en EJ (-0,5 M€) est le résultat d’appels d’offres favorables.
OPÉRATION : ACCUEIL DU HNG
NOM DU PI : ACCUEIL HÉLICOPTÈRES NOUVELLE GÉNÉRATION (HNG)
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Ce programme regroupe les opérations d'infrastructure permettant l'accueil des hélicoptères de transport tactique detype NH 90 (Caïman) et des hélicoptères de combat TIGRE dans les régiments d’hélicoptères de combat dePhalsbourg, de Pau et éventuellement d’Etain.
Le programme comprend pour chaque site : les infrastructures de maintenance, de mise en œuvre, de stationnementdes aéronefs, d'approvisionnement (sauf pour Pau), de simulation (le centre de simulation du TIGRE, initialementprévu à Etain sera construit sur le site de Phalsbourg), de commandement des escadrilles et postes de
78 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
commandement (PC) de bataillons, des voiries et réseaux divers nécessaires au fonctionnement de l'ensemble desouvrages.
Il exclut les autres fonctions, en particulier celles liées au soutien du personnel (hébergement, alimentation).
1.2 – Cible
S’agissant des hélicoptères TIGRE et des hélicoptères NH90, les infrastructures doivent permettre d'accueillir lesappareils dont les cibles seront précisées dans la LPM.
II - CONTENU PHYSIQUE
Les unités opérationnelles concernées sont le 5e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) et le 4e régimentd’hélicoptères des forces spéciales (RHFS) à Pau (64), le 1 er RHC à Phalsbourg (57). La décision d’écarter le 3 e RHCà Etain (55) du programme d’infrastructure a été prise en janvier 2014.
Il est prévu la construction des ensembles suivants pour chaque site :
- soutien matériel : bâtiment de maintenance et de mise en œuvre des aéronefs, plate-forme aéronautique,bâtiment permettant le stockage des pièces détachées (mutualisées avec celles du TIGRE) ;
- simulation: bâtiment de formation sur simulateurs pour les sites de Pau et Phalsbourg ;
- commandement : bâtiment de commandement des escadrilles et PC des bataillons.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Les principales opérations d’infrastructure (bâtiment de maintenance et de remisage, bâtiment de simulation) doiventêtre réalisées en fonction du cadencement de la livraison des systèmes d’armes (TIGRE, CAÏMAN et simulateurs). Lepérimètre final de l’infrastructure dédiée aux CAÏMAN, aux TIGRE et aux simulateurs est donc particulièrementdépendant du volume global de ces systèmes d’armes.
Il convient de noter qu’un travail d'harmonisation des infrastructures d'accueil du CAÏMAN et du TIGRE a été mené afinde définir des normes communes et mettre à profit l'expérience acquise dans la réalisation des infrastructures TIGRE.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- Maître d’ouvrage : EMAT ;
- Directeur de programme : DCSID/SDP/BPM ;
- Officier de programme : EMAT/BSI ;
- Pouvoir adjudicateur : Service d'infrastructure de la défense ;
- Maître d'œuvre : Service d'infrastructure de la défense et maitrise d’œuvre privée.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Opérations Évènements Dates Références initiales
TIGRE
lancement de la réalisation juillet 2004 juillet 2004
livraison du site de Pau début 2009 début 2009
livraison du site de Phalsbourg Fin 2016 (*) fin 2013
livraison du site d’Étain opérations annulées fin 2011
CAÏMAN
livraison des infrastructures du site de Phalsbourg
2016 (**) 2014
livraison des infrastructures du site de Pau
2021 (***) 2016
(*) Décalage suite aux arbitrages budgétaires sur la partie remisage.
(**) Décalage suite au nouveau calendrier de livraison des appareils et au nouveau besoin sur le bâtiment approvisionnement.
(***) Décalage suite au nouveau calendrier de livraison des appareils.
PLR 2014 79
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTAccueil HNG
12 000 000 14 000 000 19 954 2 019 954 21 290 000 15 214 193 -6 075 807
La surconsommation en affectations (+2 M€) comme en engagement (+2 M€) s’explique par la réalisation de travauxcomplémentaires pour le bâtiment « mise en œuvre Tigre » à Phalsbourg.
La sous-consommation en CP (-6,1 M€) résulte cependant d’engagements tardifs.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil HNG 5,94 -0,01 14,00 19,93 12,97
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
OPÉRATION : ACCUEIL DU VBCI
NOM DU PI : VBCI : INFRASTRUCTURE OPÉRATIONNELLE
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
L'armée de terre va assurer, entre 2008 et 2015, la relève des AMX 10 (P et PC) et de certains véhicules de l'avantblindés (VAB) par des véhicules blindés de combats d'infanterie (VBCI). Ce programme d'infrastructure a pour objet laréalisation des infrastructures d'accueil nécessaires permettant :
- aux unités opérationnelles d’assurer la réception, la maintenance, le conditionnement et le stationnement desvéhicules ;
- aux écoles d’assurer la formation des utilisateurs et des équipes de maintenance ;
- au centre de perception, d'instruction et de formation du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (RCA) de Canjuersd'assurer la réception des véhicules et la formation des équipages (bâtiments d'instruction, simulation, soutien etpistes);
- au centre d’entraînement des brigades (CEB) de Mourmelon d’assurer la maintenance et le stationnement desvéhicules du parc d’entraînement (PE) VBCI.
1.2 – Cible
Ce programme d’infrastructure concerne huit régiments d’infanterie, quatre régiments de chars des brigades blindéeset mécanisées, quatre écoles de formation, un centre de perception, d’instruction et de formation et un parcd’entraînement. Selon les sites, la nature des opérations d’infrastructure à réaliser consiste soit en la constructiond’infrastructures techniques neuves soit en l’adaptation d’infrastructures existantes.
II - CONTENU PHYSIQUE
80 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Ce programme vise à réaliser les infrastructures d'accueil nécessaires à l'arrivée des VBCI. Les principauxinvestissements sont consentis (78 %) au sein des régiments d’infanterie pour lesquels les infrastructures à réaliser ontété regroupées en trois ensembles répondant à une « priorisation » définie par l’équipe de programme :
- ensemble n° 1 : atelier de maintenance NTI 1/2, station d'entretien, piste de test et aire de simbleautage ;
- ensemble n° 2 : aire de lavage, aire de distribution de carburant ;
- ensemble n° 3 : stationnement des véhicules, maintenance multi-technique.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Les infrastructures d'accueil du VBCI doivent permettre :
- aux unités opérationnelles d'assurer la maintenance le conditionnement et le stationnement des véhicules ;
- aux écoles d'assurer la formations des utilisateurs (bâtiments d’instruction et simulation).
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- Maître d’ouvrage : EMAT ;
- Direction de programme : DCSID/RLT/SDPRPJ/BPM ;
- Officier de programme : EMAT/BSI ;
- Pouvoir adjudicateur : Service d'infrastructure de la défense ;
- Maître d'œuvre : Service d'infrastructure de la défense.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Opérations Évènements Dates Références initiales
Accueil du VBCI
lancement de la réalisation 30/01/2007 novembre 2006
première livraison fin 2008 fin 2008
dernière livraison mai 2017 (*) avril 2016
(*) Décalage suite au nouveau calendrier de l’opération d’infrastructure prévue sur le site du 2 e REI, intégrant lestravaux de dépollution pyrotechnique.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau Opération
AE CP
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTAccueil VBCI
0 6 877 708 59 541 6 937 249 14 468 187 9 694 347 -4 772 840
L’affectation non prévue (+6,9 M€), issue d’un recyclage autorisé, a été nécessaire pour des raisons techniques.
La sous-consommation en CP (-4,8 M€) résulte du retard de l’engagement de l’opération sur Nîmes.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opérations AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Accueil VBCI 19,35 -6,93 6,88 19,58 6,21
PLR 2014 81
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
La sous-consommation en engagements (-1,2 M€) s’explique par un moindre coût des travaux réalisés à Champagné,Epinal et Bitche.
OPERATION : INFRASTRUCTURE PROJET BALARD, TRAVAUX ANNEXES
NOM DU PI : REGROUPEMENT DES ÉTATS-MAJORS ET SERVICES CENTRAUX DE LA DEFENSE, TRAVAUX ANNEXES
Le contrat de partenariat lié au projet Balard relève de l’action 11 « Pilotage, soutien et communication » et figureparmi les « grands projets » du programme 212. Des travaux connexes au contrat sont engagés sur l’action 4« Politique immobilière ».
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Les opérations d'infrastructure connexes au PPP comprennent notamment :
- les prestations d’ingénierie et d'assistance à maîtrise d'ouvrage ;
- les opérations d’infrastructure nécessaires au relogement d’entités.
1.2 – CibleLes objectifs poursuivis est notamment le relogement des entités déménagées sur les sites d'Arcueil, Balard (parcelleEst), Villacoublay et Vanves, tout en respectant le calendrier imposé.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau Opération
AE CP
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagement hors TF
(4)
EcartUtilisation /prévisions
(5) = (3)+(4)-(1)-(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTProjet Balard -Travaux annexes
4 659 100 2 241 457 -2 417 643 8 069 533 5 195 955 -2 873 578
La sous-consommation en AE (-2,4 M€) et en CP (-2,9 M€) s’explique par le report du démontage du bâtimentmodulaires M40 sur la parcelle « Est » de Balard.
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
L’écart en engagement est lié à un décalage des notifications des différents marchés d’assistance à la maîtrised’œuvre.
82 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
OPERATION : INFRASTRUCTURE SCORPION ETAPE 1
NOM DU PI : SCORPION ETAPE 1
BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
L'objectif de ce programme est de réaliser les infrastructures nécessaires au programme d’armement Scorpion. Celui-cidemande des adaptations d’infrastructures pour permettre l’accueil des engins blindés de reconnaissance et decombat (EBRC) et des véhicules blindés multi-rôle (VBMR) afin de disposer de structures de mise en œuvre, demaintenance, de formation des militaires à la maintenance et au pilotage et de créer la force d’expertise et de combatscorpion (FECS).
1.2 - Cible
52 formations de l’armée de terre seront équipées en EBRC et VBMR. 39 sites nécessiteront des adaptations,rénovations de l’existant ou construction de nouveaux équipements. La FECS, garante des orientations stratégiques ettechniques des missions, ainsi que de la cohérence de la transformation des groupements tactiques interarmes, doitégalement être créée.
L’accueil des équipements sera échelonné sur plus de 10 ans à compter de 2018.
II - CONTENU PHYSIQUE
Les caractéristiques techniques des nouveaux engins et l’exigence de maintenance qui leur est associée ont uneincidence forte sur l’évolution nécessaire des infrastructures existantes.
L’opération comprendra en priorité des travaux d’adaptation des infrastructures existantes et en complément desconstructions neuves, elle consistera en la création d’infrastructures pour :
- la formation ;
- la mise en œuvre ;
- la maintenance ;
- la FECS.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Ce programme doit permettre la modernisation des infrastructures de l’armée de terre, dans la poursuite de la logiquedes infrastructures VBCI. Il doit répondre aux quatre pôles : formation, mise en œuvre, maintenance des engins, etcréation de la FECS. Ainsi, il comprend la rénovation ou la création sur 39 sites de :
- hangars de remisage et simulation ;
- travées d’entretien courant ;
- postes de lavage ;
- postes de ravitaillement carburant ;
- ateliers et magasins multi techniques ;
- travées de maintenance de niveau I-II ;
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- Maître de l’ouvrage : EMAT ;
- Pouvoir adjudicateur des marchés et conducteur d’opérations : ESID Bordeaux, Lyon, Metz et Rennes ;
- maître d’œuvre : ESID Bordeaux, Lyon, Metz et Rennes, maîtrise d’œuvre privée.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
PLR 2014 83
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
4.1 - Calendrier
Opérations Évènements Dates Références initiales
SCORPION ETAPE 1
expression initiale du besoin EMAT Novembre 2011 2011
dossier d’orientation infrastructure Février 2013 2012
accueil des 3 premiers VBMR 2018 2016
accueil des 89 premiers VBMR en unités de combat
2019
Dossier de lancement de la réalisation 2015 -
4.2 - Echéancier commandes-livraisons
L’échéancier des livraisons a été revu, les trois premiers véhicules seront livrés hors unités de combat, celles-ci ne seront équipées qu’à partir de 2019.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau Opération
AE CP
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /
prévisions (5)= (3)+(4)-(1)-
(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTScorpion étape 1
16 844 493 -16 844 493 1 012 788 47 556 -965 232
L’absence d’affectation et d’engagements en 2014 résulte du décalage de la livraison des engins. Il n’a donc pas étéconsommé les CP prévus (-1 M€).
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Scorpion étape 1 7,11 7,11
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
OPÉRATION : RÉNOVATION DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES DE LA BASE NAVALE DE BREST
NOM DU PI : RÉNOVATION DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES DE LA BASE NAVALE DE BREST
BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
La vocation de ce programme est d'assurer une rénovation des réseaux électriques du port de Brest afin de l’adapteraux besoins actuels et à venir, durant au moins les 3 prochaines décennies. Ces travaux devront évidemment assurerla continuité du service, la non-régression de la sûreté nucléaire des installations et sous-marins nucléaires en yintégrant les besoins des futurs sous-marins d’attaque de type Barracuda.
Les besoins retenus sont les suivants :
84 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- augmentation de la puissance électrique conformément aux besoins ;
- augmentation de la fiabilisation des installations électriques ;
- création d’un réseau de distribution en haute tension (6,6kV/60Hz) pour le stationnement des navires toutélectrique (FREMM, BPC, etc.) et éventuellement durant leur entretien ;
- capacité d'accueil de navires étrangers en escale ;
- prise en compte des exigences de sûreté nucléaire pour l’alimentation des navires et des installations nucléaires.
1.2 - Cible
Ce programme, qui se déroulera de 2012 à 2024, se conçoit notamment en interface technique et calendaire desinfrastructures d’accueil des FREMM et des SNA Barracuda.
II - CONTENU PHYSIQUE
A ce stade, le périmètre technique retenu pour la phase de lancement de la réalisation est le suivant :
- deux postes de livraison 63 kV/50Hz redondants ;
- deux pôles électriques redondants ;
- une centrale de remplacement ;
- 5 boucles HT 20 kV/50Hz exploitées en « boucles ouvertes », la 6ème ayant été réalisée en 1999 ;
- 3 boucles HT 6,6 kV/60Hz exploitées en « boucles ouvertes » ;
- des postes HT/BT possédant un ou deux transformateurs en fonction des besoins des utilisateurs finaux ;
- deux systèmes de reconfiguration redondants, pour chaque boucle haute tension (HT).
Le programme a été découpé en quatre phases permettant :
- pour la première, de remplacer la livraison-transformation de la base sous-marine, la conversion en 60 Hz et depréparer les réalisations des boucles de distributions en 50 Hz ;
- pour la deuxième, de livrer les boucles alimentant les navires ou installations nucléaires et le quai des flottilles ;
- pour la troisième, de remplacer la livraison souterraine de Laninon et de livrer les boucles à caractère industriel ;
- pour la dernière, de remplacer l’ancienne centrale de remplacement et livrer la dernière boucle.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Les futurs réseaux et installations électriques du port de Brest doivent disposer :
- d’une fonction de livraison-transformation capable de prendre en compte la livraison d’une tension en63 kV/50 Hz venant du réseau civil (réseau de transport d’électricité (RTE) et de la transformer en 20 kV/50 Hz ;
- d’une fonction de conversion produisant une tension en 6,6 kV/60 Hz ;
- d’une fonction de distribution acheminant une tension en 20 kV/50 Hz jusqu’aux postes transformateurs hautetension/basse tension (HT/BT) par l’intermédiaire de 6 boucles ;
- d’une fonction de distribution acheminant une tension de 6,6 kV/ 60 Hz jusqu’aux postes transformateurs HT/HTpour les navires tout électrique ou HT/BT pour les autres navires par l’intermédiaire de 3 boucles ;
- d’une fonction de remplacement (ou de secours) permettant une production d’électricité en 20 kV/50 Hz en casde coupure ou de restriction du réseau d’alimentation de RTE.
Les fonctions livraison, transformation et conversion seront assurées par deux « pôles électriques ».
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
La marine nationale est maître d’ouvrage du programme d’infrastructure et s’appuie sur le SID pour le conduire.
La conduite d’opération et la fonction de représentant du pouvoir adjudicateur (RPA) sont confiées au SID et enparticulier à l'ESID de Brest.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 – Calendrier
Opérations Événements Dates Références initiales
PLR 2014 85
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Rénovation des réseaux électriques de la base navale de Brest
dossier d'orientation décembre 2011 validation au dernier trimestre 2011
Dossier de lancement de réalisation Juillet 2013validation au dernier trimestre 2012 ou au
1er trimestre 2013livraison du Pôle batterie de Sept avec conversion
2016 2016
livraison de la conversion de Laninon 2017 2017
livraison du pôle Laninon 2019 2019
livraison de la centrale de remplacement 2024 2024
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau Opération
AE CP
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagement hors TF
(4)
EcartUtilisation /prévisions
(5) = (3)+(4)-(1)-(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACT
Rénovation desréseaux électriques - Brest
2 600 000 1 856 478 -743 522 18 100 000 495 857 -17 604 143
La sous-consommation en paiements (-17,6 M€) est liée à des engagements 2014 tardifs.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACTRénovation des réseauxélectriques - Brest
32,73 32,73 22,55
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
La sous-consommation en engagements (-2,9 M€) est liée à des appels d’offres favorables et au décalage de lanotification d’une partie des prestations en 2015.
OPERATION : RÉNOVATION DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES DE LA BASE NAVALE DE TOULON NOM DU PI : RÉNOVATION DES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES DE LA BASE NAVALE DE TOULON
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
La vocation de la rénovation des réseaux et installations électriques est d'assurer une importante refonte des réseauxélectriques du port militaire de Toulon afin de répondre d'une part, à l’obsolescence de certaines installations, d'autrepart, aux exigences en termes de puissance électrique et de fiabilité technique. Les besoins du port militaire de Toulonsont liés aux spécificités des installations alimentées. Certaines imposent aux réseaux électriques des exigences desûreté nucléaire ou des contraintes opérationnelles.
1.2 - Cible
86 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Cette rénovation des réseaux et installations électriques qui se déroulera de 2012 à 2025, se conçoit notamment eninterface technique et calendaire des infrastructures d’accueil des FREMM et des SNA Barracuda.
II - CONTENU PHYSIQUE
A ce stade, la rénovation des réseaux électriques de la base navale de Toulon regroupe les opérationsd’infrastructures relatives à l'adaptation des réseaux électriques aux besoins du port militaire de Toulon pour les 30prochaines années, sous garantie de la continuité du fonctionnement opérationnel de la base navale et du respect desexigences de sûreté nucléaire durant les travaux.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Les travaux prévus ont pour but de satisfaire les besoins définis par les utilisateurs de la base navale de Toulon pourles décennies à venir, est consistent à :
- augmenter la puissance électrique de la base navale d’un facteur deux ;
- adapter la distribution en haute tension aux navires tout électrique (FREMM, BPC, etc.) ;
- être capable d'accueillir des navires étrangers en haute tension ;
- prendre en compte la sûreté nucléaire pour l’alimentation des navires et installations nucléaires ;
- fiabiliser les installations existantes.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
La marine nationale est maître d’ouvrage du programme d’infrastructure et s’appuie sur le SID pour le conduire.
La conduite d’opération et la fonction de représentant du pouvoir adjudicateur (RPA) sont confiées au SID et enparticulier à l'ESID de Toulon.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Opérations Événements Dates Références initiales
Rénovation des réseaux électriques de la base navale de Toulon
Opérations 07/2016 2016
Rénovation des réseaux électriques -Toulon
05/2014 2014
Etudes Schéma Directeur Electrique phase 1 (détermination des besoins)
Validé par EMM en juin 2014 2013
Etudes Schéma Directeur Electrique phase 2 ( proposition d’architecture)
En cours de validation par EMM
09/2014
Le besoin tout comme le calendrier de cette opération ont été précisés à l'occasion de la présentation du dossierd'orientation en comité ministériel des investissements en décembre 2013. Le dossier d’orientation a présenté lesétudes programmées par le SID devant déboucher sur une architecture cible en 2025 et a été validé. Ces études sedécoupent en plusieurs phases et seront achevées fin 2015. En parallèle, afin d’assurer la continuité de service au seinde la base navale, les premiers travaux préliminaires ont débuté en 2013 sur les installations électriques nécessitanten urgence des ajustements et des améliorations. A l'occasion de la présentation d’un dossier de choix en comitéministériel ds investissements, planifiée en fin d’année 2015, la phase orientation pourra ainsi être close.
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau
Opération
AE CP
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagement hors TF
(4)
EcartUtilisation /prévisions
(5) = (3)+(4)-(1)-(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
PLR 2014 87
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
ACT
Rénovation des réseaux électriques - Toulon
41 530 000 40 176 190 -1 353 810 9 240 000 6 187 450 -3 052 550
La non affectation des crédits prévus (40,10 M€) s’explique par le changement de portage de l’opération vers untraitement hors tranche fonctionnelle qui a partiellement induit la surconsommation en EJ hors tranche fonctionnelle(+38,8 M€). L’autre partie de cette surconsommation est liée à l’intégration dans le programme d’infrastructure del’alimentation électrique de la zone Missiessy au profit des sous-marins Barracuda.
La sous-consommation en CP (-3,1 M€) s’explique par des engagements tardifs.
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
OPÉRATION : SCCOA 3 ET SCCOA 4
NOM DU PI : INFRASTRUCTURE SCCOA 3 ET SCCOA 4
BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Le programme incrémentale lié au système de commandement et de conduite des opérations aériennes (SCCOA) apour vocation de doter les forces aériennes d'une capacité de gestion globale des systèmes d'armes et demodernisation des capteurs associés. Il doit permettre un commandement unique des opérations aérospatiales et serafortement automatisé, rapidement renseigné. Ce programme bénéficiera d'un niveau d'interopérabilité élevé avec lesarmées étrangères et d’une compatibilité avec les systèmes civils de la circulation aérienne.
1.2 – Cible
Les systèmes d’aide au commandement et à la conduite des opérations rénovés seront déployés sur de multiples sitesair, terre et marine. Ces sites comprennent des centres de commandement aérien, des plates-formes aéronautiques,des sites d’implantation de radars de surveillance (haute, moyenne et basse altitude) et des centres de contrôle « enroute » civils.
II - CONTENU PHYSIQUE
Il est prévu :
- l’adaptation d’un centre de détection et de contrôle de type ARS (Air control center – Recognised air pictureproduction center – Sensor fusion post) à Cinq-Mars-La-Pile (CMLP) ;
- les travaux préalables d’infrastructure sur de multiples sites pour l’installation de radars haute et moyennealtitude (HMA), de radars 2D ou 3 D, de radars d’atterrissage et pour le déplacement de moyens d’aide à lanavigation (ILS) ;
- l’installation d’un centre multi-missions (CMM) sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Ensemble des systèmes d’information et de communication opérationnels des forces aériennes, le programme SCCOApermet au ministère de la défense d’exercer ses responsabilités dans le domaine aérospatial :
- maintien de la posture permanente de sûreté (PPS) ;
88 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- programmation et conduite des opérations aérospatiales ;
- participation à la sécurité des usagers civils et militaires de l’espace aérien ;
- entraînement des forces aériennes.
Il permet également le renforcement de l’interopérabilité avec nos alliés, en particulier avec Air Command and ControlSystem de l’OTAN.
Les travaux d'infrastructure sont essentiellement liés à l’implantation d’un centre de contrôle, de coordination et decommandement à Cinq-Mars-la-Pile en Touraine. Sur ce site, les travaux prévus doivent permettre au programmed’armement de faire installer l’ensemble du système. Les anciennes installations sont retirées, les galeries etl’approvisionnement en énergie sont remis à niveau. Enfin, les unités devant sortir de l’ouvrage d’accueil sont relogéessur le camp Mailloux. En périphérie de cette opération majeure un grand nombre de sites de l’armée de l’air verrontdes travaux préalables d’infrastructure afin de redéployer ou de mettre en place des nouveau systèmes desurveillance, de guidage et de contrôle du trafic aérien.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- Maître d’ouvrage : EMAA ;
- Direction de programme : direction centrale du service d’infrastructure de la défense/service desréalisations/sous-direction projet/bureau programmes majeurs (DCSID/RLT/SDP/BPM);
- Pouvoir adjudicateur : service d'infrastructure de la Défense ;
- Maître d'œuvre : service d'infrastructure de la Défense et maitrise d’œuvre privée dans le cadre de la procédurede conception réalisation pour l’ARS de Cinq Mars La Pile.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
Opérations Évènements Dates Références initiales
SCCOA 3- ARS CMLPLivraison complète des infrastructures
T1/2016(*) T4/2015
SCCOA 3 et SCCOA 4.1 Finalisation des opérations 2016 2016
SCCOA 4.2 CMM Mont-de-Marsan Finalisation des opérations Partielle 2017 complète 2018 2017
SCCOA 4.2 hors CMM Finalisation des opérations Fin 2020(**) Fin 2020(**)
(*) délais d’étude plus importante et notification des travaux fin 2014
(**) s’agissant du périmètre aujourd’hui validé
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau Opération
AE CP
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagementhors TF
(4)
EcartUtilisation /prévisions
(5) =(3)+(4)-(1)-
(2)
Prévision LFI(1)
PrévisionFDC/ADP du
PAP(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACT SCCOA 3 et 4 0 594 456 594 456 5 360 000 3 076 191 -2 283 809
La sous-consommation en CP (-2,3 M€) résulté du décalage des travaux de la tranche conditionnelle n° 2 de l’ARS de6 mois, du décalage des travaux PAR NG du Luc et de Dax et du décalage des travaux de l’ILS de Solenzara etd’Orléans.
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
TotalEngagements 2014 sur
TF
ACT SCCOA 3 8,78 -0,01 8,77 3,24
PLR 2014 89
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
OPERATION : RESTRUCTURATION. TOUR A – BALARD
NOM DU PI : RESTRUCTURATION. TOUR A – BALARD
I - BESOINS OPERATIONNELS
1.1 - Nature
Le présent programme a pour objet la restructuration de la tour A, immeuble de grande hauteur (77 mètres) à usage debureaux. Ce bâtiment est situé à l'intérieur de l'enceinte de la cité de l'air à Balard (Paris XV). Ce projet est antérieurau regroupement des états-majors et des services centraux du ministère de la défense à Balard qui est mis en œuvredans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP). L'exploitation-maintenance de la tour sera confiée au titulaire de cePPP. La livraison de la Tour en février 2013 a vu la finalisation de ce programme.
1.2 – Cible
Le programme de restructuration de la tour A a pour double finalité la mise en sécurité et la réhabilitation de l'ouvragepermettant l'aménagement de 750 à 800 postes de travail, soit 8 553 m² de bureaux et 1 364 m² de salles de réunions.
II - CONTENU PHYSIQUE
L'opération porte principalement sur :
- le désamiantage ;
- le remplacement de la façade ;
- la mise en sécurité de la tour en vue de respecter le cadre réglementaire de cet immeuble de grande hauteur ;
- la remise à niveau de l’ensemble des installations techniques et/ou des éléments structurels vieillissants etdéfaillants ;
- la mise en accessibilité handicapé ;
- la rénovation intérieure.
III - DESCRIPTION TECHNIQUE
3.1 - Performances
Cette opération s’inscrit dans le cadre plus large du regroupement des états-majors et des services centraux duministère de la défense sur le site de Balard et a permis, dès avril 2013, la mise à disposition de bureaux sur le site.
3.2 - Aspects industriels et commerciaux
- Maître d’ouvrage : Secrétariat général pour l’administration ;
- Représentant du Pouvoir adjudicateur : Service d'infrastructure de la défense ;
- Maître d'œuvre : Groupement DI FIORE Architecture & Associés (mandataire du groupement) - Techniq TPS.
IV - CALENDRIER - DATES CLES - ECHEANCIER COMMANDES-LIVRAISONS
4.1 - Calendrier
90 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Opérations Évènements Dates Références initiales
Restructuration tour A
Travaux de désamiantage et de remplacement de la façade de la tour A
Juin 2010 – Janv. 2012 Janv. 2010 – fév. 2011
Mise à disposition de la tour A février 2013 juillet 2012
V – ASPECTS FINANCIERS
5.1 - Autorisations d’engagement et crédits de paiement année 2014 (en €)
Niveau Opération
AE CP
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Affectationsur TF
(3)
Engagement hors TF
(4)
EcartUtilisation /prévisions
(5) = (3)+(4)-(1)-(2)
PrévisionLFI(1)
PrévisionFDC/ADPdu PAP
(2)
Consommation(3)
EcartConsommati
on /prévisions
(4) = (3)-(1)-(2)
ACTRestructurationtour A
0 4 330 000 2 278 173 -2 051 827
5.2 – Tableau du suivi des Autorisations d’engagements sur tranche fonctionnelle (en M€)
Niveau Opération AEANE fin 2013Retrait suraffectation
affectations2014
Total Engagements 2014 sur TF
ACT Restructuration tour A 5,28 5,28 0,14
Le report sur 2015 des AEANE disponibles fin 2014 n’ont pas été demandé.
5.3 – Tableau des engagements et des paiements (en M€)
Le dossier de clôture a été validé début 2014.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
SYNTHESE ACTION 4
AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET CREDITS DE PAIEMENT ANNEE 2014 (EN €)
PLR 2014 91
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT SUR TRANCHES FONCTIONNELLES (EN M€)
ÉCHÉANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIES AUX ENGAGEMENTS (EN M€)
ACTION N° 05
Systèmes d'information, d'administration et de gestion
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Autorisations d’engagement 132 305 420 132 305 420 107 237 149 107 237 149
Crédits de paiement 132 190 593 132 190 593 118 866 458 118 866 458
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 92 613 794 97 113 089 92 533 415 91 793 892
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 0 78 973 0 -9 529
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 39 691 626 10 045 087 39 657 178 27 082 095
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNEE
92 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Deux mesures ont impacté la ressource de l’action 5 en cours de gestion :
- une réallocation vers l’action 11 de 4,8 M€ en crédits de paiements ;
- une réallocation depuis l’action 4 de 1,01 M€ en autorisations d’engagement pour financer le développementde l’outil de Conduite des opérations du service d’infrastructure (COSI). Les crédits de paiement équivalentsseront transférés en 2015.
OPERATION STRATEGIQUE : EAC (EQUIPEMENTS D‘ACCOMPAGNEMENT DES FORCES)
1 - DESCRIPTION
L’opération stratégique EAC est subdivisée en activités budgétaires (ACT). Ces activités constituent desregroupements cohérents de projets de systèmes d'information relevant d'un même domaine métier (zonefonctionnelle) du schéma directeur des SIAG. Le tableau ci-dessous retrace les 18 zones fonctionnelles (activitésbudgétaires) de l’action 5.
L’activité « Socle d’infostructure » est le résultat de la fusion de l’activité « Echanges » et d'une partie de l'activité« Archives, bibliothèques, documentation, musées ». Elle est consécutive à la mise en œuvre du plan d'occupation dessols des SIC du ministère sur lequel est fondé le référentiel des activités de l’action 5.
Elle regroupe désormais toutes les dépenses relatives aux fonctionnalités d'élaboration, d'accès et d'échange del'information au sein du ou des systèmes d'information. Ainsi, ces différentes fonctionnalités ont pour objectif de :
- permettre la diffusion, la circulation, le partage, la présentation, et l'accès à l'information ;
- garantir la confidentialité de l'information, son intégrité et sa disponibilité ;
- orienter et appuyer le traitement de l'information durant son cycle de vie afin de fournir une information exacte, sousla forme voulue, dans les délais requis et d'une qualité suffisante pour répondre aux besoins d'une organisation.
PLR 2014 93
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
2- ASPECTS FINANCIERS
2.1 – Autorisations d’engagement et des crédits de paiement année 2014 (en €)
Achat public : -8 M€ en AE et -2,2 M€ en CP
La moindre consommation en AE et CP est consécutive au report de la date de remise des offres du projet ALPHA (SIministériel des achats). La notification du marché est prévue au 1er trimestre de l’année 2015.
Archives, bibliothèques, documentation, musées: -0,6 M€ en AE et -1,8 M€ en CP
L’acquisition d’une licence libératoire en lieu et place de licences par utilisateurs a permis de diminuer le coût du projetARCADE. En revanche, suite à la passation d’une commande non prévue d’audit des systèmes d’information duservice historique de la défense, la baisse d’AE a été moindre que prévue.
Contrôles exportations : +0,5 M€ en AE et -1,1 M€ en CP
L’augmentation de la consommation d’AE est due au retard pris sur le déploiement et la généralisation de SIGALE quia nécessité la prolongation du MCO pour l’ancien système SIEX. En revanche, la baisse de la consommation des CPest consécutive à quelques dysfonctionnements rencontrés dans le traitement des factures dématérialisées.
Décisionnel : +0,1 M€ en AE et +0,1 M€ en CP
Afin d’encourager et d’encadrer les initiatives des directions métiers en matière de développement d’applications surmobiles, la direction générale des systèmes d’information et de communication a eu recours à une assistanceexternalisée, non prévue initialement, pour l’aider à définir un cadre, une architecture technique globale et une mise enœuvre de solutions techniques et d’outillages adaptées aux contraintes du ministère.
94 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Entraînement des forces : +0,04 M€ en AE et +0,05 M€ en CP
Initialement prévue en 2013, une commande d’évolution (TMA) pour GAP (gestion de l’activité parachutiste) n’a pas puêtre traitée à temps et a été reportée en 2014.
Finances : -0,05 M€ en AE et +0,1 M€ en CP
La dépense pour le projet SIAC (projet de comptabilité analytique de l’opérateur ministériel des SIC) n’a pas été jugéenécessaire compte-tenu du lancement en 2015 d’un projet de périmètre ministériel. Par ailleurs, les commandes deformations Chorus et de génération des jeux de données pour la base école se sont révélées plus importantes queprévues compte-tenu du taux de rotation des personnels militaires.
Gestion des SI : -0,5 M€ en AE et -0,3 M€ en CP
Le retrait de service de l’application ADSYS génère une moindre consommation en AE et en CP. La diminution despaiements se retrouve toutefois partiellement compensée par la résolution d’un blocage de paiement apparu en 2013sur une prestation du projet SAFRAN (erreur sur le bordereau de prix unitaire).
Gisement de données transverses : -1,9 M€ en AE et -0,2 M€ en CP
Le montant des licences du progiciel de gestion de données de référence et de qualité des données dans le cadre dela Plateforme de Gestion des Données de Référence (PGDR) s’est révélé moins élevé que prévu et a été commandésur le support contractuel d’ARES (retenu comme projet pilote de PGDR), rattaché à l’activité « Soutien de l’homme ».
Information et communication : -0,9 M€ en AE et -0,3 M€ en CP
La refonte du site intranet du secrétariat général pour l’administration, plus ambitieuse qu’envisagée initialement, a étérepoussée en 2015. Dans le même temps, la maintenance du site TOTEM de la DGA a été réduite à son strictminimum.
Juridique : +0,02 M€ en AE et -0,02 M€ en CP
La maintenance évolutive du logiciel pour la Gestion Automatisée de la Propriété Industrielle (GAPI) a été contenue eta généré une moindre consommation en AE et CP. En revanche, dans le cadre de la refonte du code des pensionsmilitaires d'invalidité et des victimes de guerre, il a été nécessaire de développer un outil de codification assistée parordinateur pour la direction des affaires juridiques, engendrant une consommation d’AE non provisionnée.
Logistique : +0,1 M€ en AE et +1 M€ en CP
La surconsommation en AE et CP s’explique par un rééchelonnement des paiements (associé à des hausses de prix)relatifs à la maintenance de SIM@T.
Prestations et équipements : -0,8 M€ en AE et -3 M€ en CP
Dans le cadre du déménagement des systèmes d’information vers Balard (projet SIMBAD), certaines dépensesd’AMOA ont été décalées en 2015.
Ressources humaines : -7,7 M€ en AE et -2,6 M€ en CP
La sous-consommation en AE et en CP est consécutive à la résiliation partielle (hors MCO des SIRH d’armées) dumarché SOURCE notifié pour la réalisation du SIRH unique du personnel militaire (priorité ayant été donnéetemporairement à la réalisation d’un nouveau système de solde).
Ressources immobilières : 1,8 M€ en AE et -0,5 M€ en CP
Le service d'infrastructure de la défense a eu recours à des prestations supplémentaires d’assistance pour l’applicationde Conduite d’Opérations du Service d’Infrastructure (COSI) (AMOA et MOE). Les engagements tardifs relatifs auprojet de Gestion Technique du Patrimoine (GTP) impliquent un décalage des paiements sur 2015.
Sécurité de défense : 0,6 M€ en AE et -1,5 M€ en CP
Le renouvellement du marché de maintenance relatif à GEISHA (SI de la DGA relatif au contrôle des accès et lagestion de temps) s’est avéré plus coûteux que prévu mais les prévisions de paiement s’étalent davantage sur 2015.
Service national : +1,6 M€ en AE et +0,8 M€ en CP
PLR 2014 95
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
La surconsommation en AE et en CP est liée au renouvellement de l’architecture technique de l’application MOPATEpermettant l'automatisation, avec des boîtiers de vote, du passage des tests pendant la journée défense citoyenneté.L’appel public à la concurrence n’a pas permis de contenir le coût du renouvellement du marché de maintenance(matériels et logiciels).
Socle d’infostructure (ex Echanges) : -1,1 M€ en AE et -1,4 M€ en CP
Les engagements au 1er semestre pour le logiciel Socle Technique Commun – Interarmées (STC_IA) ont fait l’objet decorrection et n’ont été réengagés qu’au 2nd semestre. Les paiements n’ont donc pu être réalisés en 2014. Lamodernisation des outils collaboratifs à la DGA (déploiement du STC_IA à la DGA : ISICO) n’a finalement pas étéréalisée en 2014.
Soutien de l'homme : -1,9 M€ en AE et -0,4 M€ en CP
La sous-consommation en AE et en CP provient des difficultés de livraison par l’agence nationale des titres sécurisés(ANTS) des badges CIMS utilisés pour le contrôle d’accès au site de BALARD et la connexion au SI interministérielCHORUS. Cette sous-consommation a été en partie compensée par la commande de PGDR sur le marché ARES (cf.activité Gisement de données transverses).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
SYNTHESE ACTION 5
AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET CREDITS DE PAIEMENT (EN €)
ÉCHÉANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIÉS AUX ENGAGEMENTS (EN M€)
96 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ACTION N° 06
Politiques des ressources humaines
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Autorisations d’engagement 392 059 858 135 927 247 527 987 105 405 543 655 122 731 530 528 275 185
Crédits de paiement 392 059 858 132 327 247 524 387 105 405 543 655 116 886 492 522 430 147
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 132 955 192 122 949 517 129 355 192 115 684 939
FDC et ADP prévus 2 016 525 2 016 525
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 814 030 773 164 814 030 678 704
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Transferts aux ménages 477 849 477 849
Transferts aux entreprises -1 498 000 0
Transferts aux autres collectivités 141 500 29 000 141 500 45 000
CONTENU DE L'ACTION
Cette action regroupe les crédits destinés à la mise en œuvre des politiques de ressources humaines conduites auniveau ministériel : action sociale, formation professionnelle civile, accompagnement et reclassement professionnel dupersonnel militaire. Elle comprend également les crédits destinés à l’indemnisation des accidents du travail et desmaladies professionnelles. Elle est structurée en deux sous-actions retraçant les crédits afférents à la« Reconversion » (sous-action 3) et à « l’Action sociale et autres politiques des ressources humaines » (sous-action 4).
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
Les principales mesures 2014 sont décrites au niveau des sous-actions.
PLR 2014 97
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
SOUS-ACTION n°3 : Reconversion
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
La loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit une diminution nette des effectifs du ministère à hauteur de33 675 emplois sur la période, dont 5 800 officiers. L’agence de reconversion de la défense (ARD) a ainsi renforcé ledispositif spécifique dédié aux officiers, dix marchés d’orientation et d’accompagnement ayant été notifiés en 2014.
L’année 2014 a été la première année de complète exécution du marché AFPA DEFMOB depuis son transfert ennovembre 2013 de la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du travail,de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social au ministère de la défense. Ce marché a pour objet laformation professionnelle des publics fragiles (militaires contractuels de plus de quatre ans de service).
OPERATION STRATEGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉS SPECIFIQUES
1. DESCRIPTION
La dépense relative à la mise en œuvre de la politique de reconversion des militaires quittant les armées s’élève à 28,4M€ en CP pour une ressource inscrite en loi de finances initiale (LFI) 2014 de 29,4 M€. La réalisation est doncinférieure de 1 M€ à la prévision initiale.
2. ASPECTS FINANCIERS
Autorisations d’engagement et crédits de paiements (en €)
Accompagnement de la reconversion
La surconsommation en AE (+9,5 M€) s’explique par :- la nouvelle offre de services au profit des officiers (+0,6 M€), pour laquelle aucune ressource n’a été programmée enLFI 2014 : les marchés ont été notifiés puis mis en œuvre progressivement dans le courant du 2 ème semestre 2014 ;- les frais de déplacement des militaires en reconversion hors marché AFPA DEFMOB pour un montant de 3,5 M€.Cette dépense a été imputée par erreur en LFI sur l’OB « soutien du dispositif de reconversion » ;- les prestations commandées sur le marché AFPA DEFMOB (formation, restauration et hébergement) au profit despublics fragiles pour un montant de 5,4 M€.
La surconsommation des CP (+2,5 M€) s’explique par l’addition des écarts suivants : - la nouvelle offre de services au profit des officiers (+0,1 M€), pour laquelle aucune ressource n’a été programmée enLFI 2014 ;- les frais de déplacement des militaires en reconversion hors marché AFPA DEFMOB pour un montant de 3,5 M€.Cette dépense a été inscrite par erreur en LFI sur l’OB « soutien du dispositif de reconversion » ;
98 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- le non-paiement des prestations commandées sur le marché AFPA DEFMOB (-1,1 M€). Ces paiements interviendronten 2015.
Fonctionnement courant
La surconsommation (+0,1 M€) s’explique par la réalisation de dépenses non programmées en LFI 2014 dans le cadrede la mise en place de formations spécifiques aux métiers de l’aéronautique au centre militaire de formationprofessionnelle.
Frais de gestion pour prestations administratives
La sous-consommation des AE (-0,2 M€) en 2014 s’explique par l’engagement précoce en fin de gestion 2013 des fraisde gestion au titre de la période septembre-octobre 2013. Pour les CP, la surconsommation (0,1 M€) s’explique par unvolume mensuel de chômeurs indemnisés plus important que prévu en LFI 2014.
Soutien du dispositif de reconversion
La sous-consommation des AE (-3,7 M€) s’explique par :- l’imputation des frais de déplacement des militaires en reconversion hors marché AFPA DEFMOB sur l’OB« accompagnement de la reconversion » (-3,4 M€) ;- la rationalisation des formations « métier » initiales et continues du personnel du réseau de la reconversion(-0,2 M€) ;- les économies réalisées en matière de déplacement des agents de Défense Mobilité (-0,1 M€).
La sous-consommation des CP (-3,5 M€) s’explique de la manière suivante :- l’imputation des frais de déplacement des militaires en reconversion hors marché AFPA DEFMOB sur l’OB« accompagnement de la reconversion » (-3,4 M€) ;- les économies réalisées en matière de déplacement des agents de Défense Mobilité (-0,1 M€).
Soutien des matériels communs
La sous-consommation des AE et des CP (-0,1 M€) s’explique par une sur-dotation en LFI par rapport aux besoins. Unajustement de la dotation a été réalisé dans le cadre de la LFI 2015.
SOUS-ACTION n°4 : Action sociale et autres politiques de ressources humaines
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
Dans le cadre de la contribution du programme 212 aux économies à réaliser sur le budget de fonctionnement, lasubvention IGeSA a été diminuée de 7 M€. Cette baisse n’a toutefois pas eu d’impact sur le volume ni sur le montantdes prestations délivrées aux agents du ministère.
OPERATION STRATEGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITES SPECIFIQUES
1. DESCRIPTION
Les crédits de l'action sociale recouvrent principalement les dépenses suivantes :
- prestations sociales ministérielles et interministérielles au profit des ressortissants de la Défense, sous forme desubventions versées à l'IGeSA et aux associations, d'aides attribuées aux organismes de protection socialecomplémentaire et de crédits gérés de manière centralisée ou déconcentrée ;- fonctionnement courant de l’action sociale.
PLR 2014 99
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Les crédits de formation et d'instruction couvrent des actions de formation initiale et continue du personnel civil de ladéfense.
2. ASPECTS FINANCIERS
Autorisations d’engagement et crédits de paiement (en €)
- Fonctionnement courant
Les dépenses effectuées sur cette OB sont légèrement inférieures (-0,1 M€) aux prévisions initiales.
-Formation et instruction
La consommation en AE sur ce poste de dépense est légèrement supérieure aux prévisions LFI (+0,5 M€), en raisonessentiellement d’une demande plus importante de formations d'adaptation à l'emploi, ainsi que de préparations auxconcours.
Pour les CP, la sous-consommation en 2014 (-0,6 M€) résulte principalement de difficultés liées à la liquidation desfactures en fin de gestion.
- Action sociale – Prestations interministérielles
Cette activité recouvre la prestation de restauration dite « prime ASA ». La sous-consommation en AE (-1,4 M€) et enCP (-1,5 M€) par rapport à la prévision LFI résulte principalement des avances réalisées par divers services (le servicede santé des armées, l’action sociale, etc.) qui n’ont pas été remboursées en raison de la non émission ou del’émission tardive des factures afférentes.
- Action sociale – Accompagnement RH en faveur du handicap
Les aménagements de postes de travail pour les personnels handicapés sont financés pour une large partie par lesressources extrabudgétaires provenant du fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique
100 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
(FIPHFP). A ce titre, le ministère de la défense a perçu 0,8 M€ en 2014, auquel s’est ajouté 0,1 M€ au titre de la LFI.Toutefois, cette importante ressource n’a pas permis de couvrir l’ensemble des besoins exprimés en 2014 (+0,8 M€ enAE et +0,5 M€ en CP).
Un redéploiement de crédits au sein de cette action a donc été nécessaire pour financer notamment l'ensemble destravaux d'accessibilité des bâtiments et d’aménagement de postes de travail.
- Action RH pour l’insertion des personnes handicapées
Les ressources sont assurées dans leur totalité par le versement de fonds de concours en provenance du FIPH. Lesfonds initialement prévus n’ont pas été perçus dans leur totalité. En effet, seule l’annuité 2013 de la conventiontriennale 2013-2015 a été versée en gestion 2014.
La consommation (0,4 M€) correspond ainsi à la ressource obtenue.
- Action sociale – Prestations ministérielles
Soutien aux structures : ce poste couvre l’ensemble des dépenses liées au soutien et à l’entretien courant desimmeubles dont la DRH-MD est attributaire (établissement sociaux et familiaux, centres de vacances, etc.) et gérés parl’IGeSA. La sous consommation en CP (-0,4 M€) est liée principalement au décalage entre la programmation destravaux et leur réalisation.
Garde d'enfants : la surconsommation en CP (0,6 M€) résulte d’une part de la résorption, en début de gestion, dereport de paiements 2013 et, d’autre part, de l’évolution constante du coût moyen annuel de réservation d’un berceau.
Autres actions sociales : ces dépenses englobent les prestations sociales collectives telles que les actions socialescommunautaires et culturelles (ASCC) au profit notamment des personnels stationnés en opérations extérieures. Laconsommation en CP est inférieure (-1,1 M€) à la prévision LFI. Cet écart résulte de la conjonction des faits suivants :
- report en 2015 de la mise en œuvre du marché lié à la prévention des risques psycho-sociaux (RPS) pour 1,2 M€ ;- sous-consommation du marché de soutien psychologique au profit des familles de militaires en opérations extérieuresou intérieures ainsi que des actions sociales communautaires et culturelles réalisées au profit des personnelsstationnés temporairement en opérations extérieures pour 0,7 M€ ;- surconsommation de 1,3 M€ du marché relatif aux chèques emploi-service universels (CESU), atténuée de 0,5 M€ autitre des remboursements des chèques non utilisés en 2013.
Subvention IGeSA : la consommation des crédits de paiement s’est élevée à 44,1 M€, soit un écart de -9,3 M€ parrapport à la LFI en AE et en CP. Cette sous-consommation apparente résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs :
- la non-levée partielle de la réserve pour 2,5 M € ;- le non versement de 7 M€ dans le cadre de la contribution du budget de l'action sociale à l'économie supportée parle P212 sur le fonctionnement de la mission « Défense » ;- la perception de dons et legs pour 0,2 M€.
Subvention aux associations : le ministère a apporté en 2014 un soutien financier à 26 associations œuvrant dans ledomaine social. La consommation est conforme à la prévision initiale.
Aide aux organismes de protection sociale complémentaire (PSC) : la sous-consommation en AE et CP (-1,5 M€)résulte de transferts intergénérationnels au sein des mutuelles civiles plus faibles que prévus pour le versement de lapart variable.
Construction de crèches : la consommation des crédits en AE et en CP est conforme à la prévision LFI.
Chèques sociaux : la légère sous-consommation (-0,1 M€) résulte de moindres demandes de remboursement deschèques non utilisés en 2013.
- Frais de gestion pour prestation administrative
PLR 2014 101
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Cette OB regroupe les crédits destinés à la couverture des frais de gestion pour prestation administrative liés à lagestion du fonds des "rentes accidents du travail des ouvriers civils des établissements militaires" (RATOCEM) de laCaisse des dépôts et consignations. La consommation des crédits est conforme à la LFI.
À titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabugétaires par opération budgétaire est la suivante :
Niveau Prévision LFI ConsommationEcart Consommation
/ Prévision LFI
Sous-action 4 2 016 525 2 001 493 -15 032
Total
Les ressources extra budgétaires perçues au titre des fonds de concours et des attributions de produits sont conformesaux prévisions.
L’écart entre la consommation et la prévision correspond à :
- des recettes de produits de dons et legs (rendement de ces valeurs) légèrement supérieures aux prévisions ;
- un moindre rattachement des attributions de produits des formations dispensées par le Centre de formation de ladéfense (CFD) ;
- une perception des fonds du FIPH en décalage par rapport aux prévisions, la dernière ayant été réalisée à l’été 2013alors que la convention avec le FIPH n’a été signée qu’au 8 janvier 2014 et a été réalisée à partir d’une estimationbasée sur les annuités antérieures.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
SYNTHESE ACTION 6
ECHEANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIES AUX ENGAGEMENTS (EN M€)
102 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ACTION N° 08
Politique culturelle et éducative
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Autorisations d’engagement 37 997 812 31 648 652 69 646 464 35 864 097 31 137 598 67 001 695
Crédits de paiement 37 997 812 31 239 392 69 237 204 35 864 097 29 819 907 65 684 004
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 5 692 390 4 867 589 5 283 130 5 034 104
Subventions pour charges de service public 18 534 029 18 101 409 18 534 029 18 101 409
FDC et ADP prévus 500 000 500 000
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 0 15 794
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Transferts aux ménages 116 000 116 000
Transferts aux entreprises 20 000 20 000
Transferts aux collectivités territoriales 5 000 5 000
Transferts aux autres collectivités 241 500 402 005 241 500 402 005
PLR 2014 103
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dotations en fonds propres 6 680 733 7 625 595 6 680 733 6 125 595
104 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
CONTENU DE L'ACTION
Cette action est composée de deux sous-actions. La première, intitulée « actions culturelles et mise en valeur dupatrimoine » englobe, notamment, les dépenses du Musée de l’armée, du Musée national de la marine et du Musée del’air et de l’espace, établissements publics placés sous la tutelle du ministère de la défense. La seconde, dénommée« gestion et communication des archives historiques de la défense », recouvre les dépenses du « Service historique dela défense » (SHD).
La direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) assure le développement, la coordination et la miseen œuvre d’une véritable politique culturelle du ministère.
SOUS-ACTION N°01 : ACTIONS CULTURELLES ET MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE
CONTENU DE LA SOUS-ACTION
L’objectif de cette sous-action est de sensibiliser le public à la culture et à l’important patrimoine du ministère de ladéfense (monuments historiques, musées, archives, bibliothèques), de contribuer au resserrement des liens entrel’armée et la population civile et à une meilleure compréhension par celle-ci de l’esprit de défense.
Les trois musées, placés sous la tutelle du ministre, concourent à cette politique par la richesse de leurs collections.Les investissements réalisés via une politique de modernisation leur permettent de protéger et mettre en valeur lescollections afin d’attirer davantage de visiteurs.
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
Les principales mesures de l’année ont été :
- la notification par le Musée de l’armée des marchés associés au chantier de l’aile Monaco, ainsi que le démarragedes travaux, le lancement de la rénovation du pôle sud d’accueil des visiteurs et l’aménagement muséographiqueconsacré aux fusillés de la Première Guerre mondiale ;
- l’enrichissement des collections, la réhabilitation des espaces dévolus aux activités de bureau et de réception sur lesite de Chaillot, la notification des marchés de maîtrise d’œuvre et le démarrage des travaux du pôle de conservation,de recherche et de restauration à Dugny mutualisé avec le Musée de l’air et de l’espace (MAE) ;
- la réalisation par le MAE d’études de programmation (caves, façades ouest de l’aérogare, système de sécuritéincendie), le démarrage de travaux (façades est, accessibilité des espaces, parcours Normandie Niemen, Hall 39-45),la remise aux normes des bâtiments, ainsi que l’aménagement des surfaces couvertes pour les réserves à Dugny et duHall de la Cocarde au Bourget (création d’un parcours en périphérie) ;
- le soutien aux célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70 ème anniversaire de la SecondeGuerre mondiale par des coéditions (ex : La Première Guerre mondiale, fin d’un monde, début d’une époque , Histoiredu débarquement, Française en guerre 1939-1945) et le cofinancement de documentaires télévisuels tel que Les 177français du jour J ;
- le transfert en gestion de la fonction histoire depuis le programme 144 « Environnement et prospective de la politiquede défense ».
OPERATION STRATEGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉS SPECIFIQUES
PLR 2014 105
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
1. DESCRIPTION
Cette opération stratégique comprend les crédits relatifs aux actions culturelles et à la mise en valeur du patrimoine,laquelle englobe notamment les trois musées.
2. ASPECTS FINANCIERS
Commentaires
- Actions culturelles :
La sous-consommation en AE (- 0,3 M€) et en CP (- 0,2 M€) s’explique par le report en 2015 de coéditions prévues enLFI 2014 et par une économie réalisée sur les marchés de numérisation des dossiers des conseils de guerre pour lesfusillés de la Première Guerre mondiale.
- Subventions et transferts :
Cette OB présente une surconsommation de 0,7 M€ en AE et une sous-consommation de 0,8 M€ en CP.
La consommation des subventions à vocation culturelle ou éducative est de 0,4 M€ (AE=CP), soit un écart de + 0,2 M€par rapport à la LFI 2014. Ce dépassement s’explique par le versement d’une subvention de 0,2 M€ au centre nationalde la cinématographie, supérieure à celle prévue en LFI 2014 (0,1 M€) en raison des différentes aides versées pour lescélébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale d’une part, et par le transfert de la fonction histoire(0,1 M€) d’autre part.
Les montants versés à chaque musée sont les suivants :
La surconsommation en AE (0,5 M€) résulte d’une part du décalage de l’octroi d’une subvention de 1,5 M€ au profit duMusée national de la Marine et provient d’autre part du non-versement des crédits de la réserve de précaution (1 M€).
En CP, l’écart s’explique par le non-versement de la réserve de précaution (1 M€).
106 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
À titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabudgétaires par opération budgétaire est la suivante :
Niveau Prévision LFI Consommation Ecart Consommation / PrévisionLFI
Sous action 1 260 000 66 384 193 616
Total 260 000 66 384 193 616
L'écart entre la consommation et la prévision en LFI 2014 s'explique par de faibles ventes de coéditions et réalisationde recettes issues des tournages et des prises de vue.
SOUS-ACTION N°02 : GESTION ET COMMUNICATION DES ARCHIVES HISTORIQUES DE LADEFENSE
CONTENU DE LA SOUS-ACTION
Cette sous-action recouvre les dépenses du service historique de la défense (SHD), qui a pour mission la collecte, laconservation, la communication au public, l’étude et la valorisation des archives historiques et définitives du ministèrede la défense, la sauvegarde et l’enrichissement des ouvrages de la bibliothèque, ainsi que la prise en compte de lasymbolique militaire.
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
La principale mesure de l'année a consisté à poursuivre des opérations de sauvegarde des archives (microfilmage,numérisation des photos aériennes et restauration de documents à plat et reliés) dans le cadre du renouvellement demarchés pluriannuels pour un montant de 0,76 M€.
OPERATION STRATEGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉS SPECIFIQUES
1. DESCRIPTION
Cette sous-action comprend des fonctions supports (OB « communication et relations publiques », « fonctionnementcourant », « soutien courant des structures », « déplacements et transports », « formation et instruction ») ainsi quedes activités spécifiques (OB « conservation du patrimoine culturel » et « enrichissement du patrimoine culturel »).
Elle présente une sous-consommation de 0,6 M€ en AE et de 0,4 M€ en CP sur les activités spécifiques dont le détailest donné ci-après.
2. ASPECTS FINANCIERS
PLR 2014 107
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
- Communication et relations publiques
La sous-consommation en AE (-0,02 M€) et en CP (-0,01 M€) est principalement liée à la réalisation d’économiesconcernant le site internet du SHD et l’achat de mobilier pour les expositions temporaires (mobilier de présentation telsque les vitrines).
- Fonctionnement courant
Cette OB présente une légère sous-consommation en AE et en CP qui est principalement liée à la réalisationd’économies sur l’achat de mobilier (mobilier de bureau) et la maintenance informatique.
- Déplacements et transports
Cette OB présente une surconsommation en AE et en CP (+0,01 M€) résultant de l’augmentation du coût des frais destage des personnels du SHD associée à celle du remboursement des frais de nuitée.
- Formation et instruction
La surconsommation constatée en AE et en CP (+0,02 M€) résulte, d’une part, des engagements réalisés en find’année pour des formations inscrites au plan de formation 2014 et facturées cette même année et, d’autre part, à unbesoin supplémentaire de formation métier qui a pu être satisfait en fin d’année avec l’ouverture de formationsarchivistiques (formation initialement prévue en 2015 mais réalisée sur les dernières semaines de l’année 2014).
- Conservation du patrimoine culturel
La sous-consommation en AE (-0,4 M€) et en CP (-0,3 M€) constatée sur cette OB est principalement liée à desmesures d’économie sur l’achat de matériaux de conservation (-0,1 M€) et sur les prestations de nettoyageenvironnemental (-0,1 M€). De plus, l’OB a fait face à une sous-réalisation des prévisions de fonds de concours lié aurattachement tardif de produits issus des coéditions (-0,1 M€).
- Enrichissement du patrimoine culturel
Cette OB regroupant les dépenses liées à l’enrichissement des collections du SHD présente une surconsommation enAE et en CP (+0,02 M€) en raison d’opportunités d’achats de documents rares qui ont été présentés à la ventepublique au cours de l’année 2014.
- Soutien courant des structures
La sous-consommation en AE (-0,2 M€) et CP (-0,1 M€) résulte principalement de consommations en énergie horsFOD inférieures aux besoins prévisionnels, auxquelles ont été associées des mesures d’économies sur l’entretienlocatif.
À titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabudgétaires par opération budgétaire est la suivante :
Niveau Prévision LFI Consommation Ecart Consommation / PrévisionLFI
Sous action 2 240 000 205 854 -34 146
Total 240 000 205 854 -34 146
L'écart entre la consommation et la LFI 2014 s'explique principalement par des rattachements en fin d'année qui n’ontpas été ouverts sur la gestion 2014 (mois de novembre et décembre), pour un montant de 0,034 M€.
108 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
COÛTS SYNTHÉTIQUES
SYNTHESE ACTION 8
ECHEANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIES AUX ENGAGEMENTS (EN M€)
ACTION N° 10
Restructurations
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Autorisations d’engagement 77 027 811 229 521 863 306 549 674 66 245 563 127 735 096 193 980 659
Crédits de paiement 77 027 811 257 549 822 334 577 633 66 245 563 177 950 561 244 196 124
PLR 2014 109
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 8 600 062 14 605 091 9 931 275 20 178 788
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 181 000 000 83 560 452 205 320 000 126 486 856
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Transferts aux entreprises 20 228 986 7 542 831 11 957 827 6 906 128
Transferts aux collectivités territoriales 14 512 766 10 903 490 21 982 891 16 006 702
Transferts aux autres collectivités 5 180 049 4 123 232 8 357 829 5 972 087
DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Prêts et avances 7 000 000 2 400 000
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
Les restructurations immobilières lancées depuis 2009 dans le cadre du nouveau plan de stationnement établi par leministère de la défense se sont poursuivies en 2014 et se sont traduites par la dissolution ou le transfert sur des sitesdensifiés d’unités des armées de terre, de l’air, des services de santé et des essences, de la direction générale pourl’armement et du secrétariat général pour l’administration.
Les chantiers d’infrastructure liés à la rationalisation de la fonction soutien (groupements de soutien des bases dedéfense, service du commissariat des armées) et à l’accompagnement des restructurations démarrés en 2011 se sontpoursuivis en 2014.
110 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
OPERATION STRATEGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITES SPECIFIQUES
1. DESCRIPTION
Cette opération stratégique comprend les crédits relatifs aux volets social et économique de l'accompagnement desrestructurations.
2. ASPECTS FINANCIERS
Accompagnement de la reconversion
Cette OB présente une sous-consommation de 1,2 M€ en AE et de 1,1 M€ en CP. La difficulté de distinguer un militairerestructuré d’un militaire non restructuré, notamment au sein d’une session collective d’orientation oud’accompagnement, explique la sous-consommation de cette OB. Un ajustement en LFI 2015 a été opéré pour tenircompte de cette sous-consommation structurelle.
Accompagnement de la réorientation professionnelle
Aucun engagement n’a été réalisé en 2014 en raison de la faiblesse de la demande dans un contexte économiquedifficile. Les paiements réalisés (0,01 M€) concernent des prestations commandées en 2013.
Action sociale – prestations ministérielles
La consommation a été conforme aux prévisions, réserve non levée.
Frais de gestion pour prestation administrative
Ces crédits financent les frais de gestion liés à l’indemnisation du chômage des personnels civils restructurés de ladéfense, confiée depuis le 1er octobre 2011 à Pôle emploi.
La consommation des frais de gestion est directement corrélée aux départs enregistrés pour la période de facturationconcernée et suit la même trajectoire.
Formation et instruction
Cette OB regroupe les actions inscrites dans la "convention mobilité" prévue par le plan annuel des restructurations(PAR). La consommation est inférieure de 0,9 M€ en CP aux prévisions budgétisées en LFI 2014. Cette faibleconsommation s'explique par le contexte économique actuel qui est défavorable à l'emploi.
Soutien du dispositif de reconversion
Cette OB enregistre une absence de consommation (-0,2 M€) qui se justifie par le fait que les rencontres avec desemployeurs potentiels destinées à favoriser le reclassement des personnels restructurés et organisées à proximité des
PLR 2014 111
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
sites (« Forum-emploi », « Rencontre-entreprise » et « Job-dating ») n’ont pas été spécifiques aux militaires provenantde sites restructurés. Cette dépense a été réalisée sur l’action 6 « Politique des ressources humaines ».
Accompagnement des restructurations
En 2014, le ministère de la défense a réalisé 33,8 M€ (en AE) au titre de l’accompagnement des restructurations, sedéclinant de la manière suivante :
26,8 M€ au titre du FRED classique (LPM 2008-2014), répartis comme suit :
- 21,7 M€ pour le financement des plans locaux de redynamisation (PLR) et des contrats deredynamisation de sites de défense (CRSD) ;
- 2,1 M€ pour le financement de quatre pôles de compétitivité (Astech et Systematic en Ile de France,Pégase et Popsud dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur) ;
- 3 M€ pour le financement des dossiers de commission nationale (CNI) et des contrats de plan État-région (CPER).
7 M€ au titre du FRED bis (LPM 2014-2020) pour le financement de la Banque publique d’investissement(BPI).
En 2014, 460 projets, opérations ou tranches d’opérations ont été réalisés, pour un montant de 31,4 M€ en CP. Ceux-ci se répartissent de la manière suivante :
des projets locaux (27 M€) portés principalement par :
des contrats de redynamisation de sites de défense (CRSD pour 16 M€) ;
des plans locaux de redynamisation (PLR pour 7 M€) ;
des dossiers de commission nationale du FRED (CN pour 2 M€) ;
des contrats de plan État-région (CPER pour 1,3 M€) ;
le financement des quatre pôles de compétitivité (2 M€) ;
la dotation en garantie du dispositif de prêt SOFIRED PME Défense (2,4 M€ pour le premier appel de fonds dela société de financement des restructurations de la défense, filiale de la banque publique d’investissement).
62 contrats de redynamisation des sites de la défense (CRSD) et plans locaux de redynamisation (PLR) étaient prévus.Fin 2014, le bilan est le suivant :
- deux CRSD et quatre PLR avaient été conclus au cours de l’année 2013 : les CRSD de Reims-Bétheny (Marne) etVernon (Eure) ; les PLR du Val d’Oise (Taverny), de la Marne (Châlons/Mourmelon), des Yvelines (Versailles-Satory)et du Haut-Rhin (Colmar) ;
- 24 CRSD et 30 PLR ont été signés à ce jour, dont dix contrats sont déjà clôturés (Givet, Arras, Barcelonnette,Provins, Briançon, Valenciennes, Rennes, Saint-Priest et Rillieux-la-Pape, Toulouse-Francazal, Caen). 24,3 M€ ont étéengagés et 23 M€ ont donné lieu à des paiements ;
- quatre projets de contrats CRSD à financer au titre de l’enveloppe définie dans la LPM 2008-2014 ne sont toujourspas signés (CRSD de Châteaudun, Luxeuil, Varennes-sur-Allier, Polynésie française) ;
- le CRSD d’Orange a été abandonné en décembre 2014 ;
- trois PLR dont les contrats sont en attente (Tarn-et-Garonne, Mayotte et Nouvelle-Calédonie).
Sur la LPM 2014-2019, quatre CRSD sont à élaborer (Châlons-en-Champagne, Creil, Dijon, Drachenbronn).
Les écarts constatés sur l’OB « Accompagnement des restructurations » en AE (-6,3 M€) et en CP
(-12,4 M€) ne sont pas associés à des abattements de projets mais sont justifiés par des décalages entre les dates dedépôt des dossiers par les porteurs de projet, les estimations du ministère et les décisions d’attributions desubventions.
OPERATION STRATEGIQUE : INFRASTRUCTURE DE DEFENSE
1 - DESCRIPTION
112 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
L’opération stratégique comprend les crédits destinés à la mise en œuvre du plan de stationnement issu des réformes de2008. Pour 2014, l’OS comprend les crédits destinés à financer les réorganisations induites par le Livre Blanc de 2013 et laloi de programmation militaire 2014-2019.
2- ASPECTS FINANCIERS
2.1 – Tableau des Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €)
L’OB « Restructurations – créations et modifications d’infrastructures » regroupe les deux anciennes OB« Restructurations – créations d’infrastructures » et « Restructurations – modifications d’infrastructures ».
2.2 –Tableau des Autorisations d’Engagements sur Tranches Fonctionnelles (en M€)
L’action n’a pas bénéficié de fonds de concours, d’attributions de produits attendus ni de ressources extrabudgétaires.
La sous-consommation en engagements juridiques (-32,7 M€) par rapport aux prévisions d’EJ du PAP (164,5 M€)s’explique par :
la révision du plan de charge 2014 entre sa version provisoire lors des travaux d’élaboration du PAP 2014 àl’été 2013 et sa version validée en décembre 2013 (-6,7 M€) ;
la réalisation, non prévue au PAP, de 10,1 M€ d’EJ sur le compte d’affectation spéciale « Gestion dupatrimoine immobilier de l’Etat » ;
le report en 2015 de 8,1 M€ d’EJ (dont principalement la construction d’un bâtiment d’hébergement à Poitierspour 3,2 M€, des opérations de rénovation à Taverny pour 2,5 M€, d’adaptation de bâtiments à Brétigny-sur-Orge pour 0,6 M€, d’aménagements et remises aux normes des locaux du DPSD à Metz pour 0,6 M€, dedéconstruction à Cuers pour 0,5 M€, de réadaptation de l’infra – chauffage des bâtiments – à Gien pour0,3 M€, de l’atelier de transmissions à Saint Jacques de la Lande pour 0,2 M€, du magasin d’armes spécialesà Angers pour 0,1 M€ et de l’adaptation du détachement air en Polynésie française pour 0,1 M€) ;
certaines opérations dont le coût s’est finalement avéré moindre que prévu (-7,8 M€). Il s’agit de la réfectiondes joints de dalage de l’atelier de reconstruction des engins blindés à Gien pour -2,9 M€, de la réadaptationde l’atelier 24 travées du 2ème RMAT à Bruz pour -2 M€ et d’autres opérations d’un coût moindre.
La sous-consommation en CP (-46,1 M€) résulte, d’une part, de la sous-consommation en EJ et, d’autre part, du resteà payer fin 2013 moins élevé que prévu.
Répartition des principaux organismes
PLR 2014 113
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Les engagements juridiques de l’OB « Restructurations – créations et modifications d’infrastructures » ont été réalisésau profit des organismes suivants :
EJ (M€) Prévisions LFI Exécution
EMA 18,8 21,5
EMAT 81,4 59
EMAA 17,2 15,5
EMM 3,8 3,5
DCSSA 12,3 10,3
DGA 4,1 2,2
DCSEA 4,2 3,8
Autresorganisme
s13 10,2
Divers - 1,2
Total 154,8 127,2
Les engagements divers (1,2 M€) correspondent à des engagements complémentaires sur diverses anciennesopérations au titre des révisions de prix.
Les principales opérations ont été les suivantes :
Etat-major des armées (21,5 M€) :
En 2014, les principales opérations de restructurations portées par l'état-major des armées ont été :
- Cayenne/FAG - Caserne La Madeleine - Construction d'un ensemble alimentation loisirs (7,3 M€) ;
- Carcassonne - Réhabilitation d’hébergements pour des engagés volontaires de l’armée de terre (EVAT) (3,1 M€) ;
- mise à niveau des sites pour l’installation des groupements de soutien de base de défense : base aérienne (BA) 123d’Orléans (ancien mess officier) (1,5 M€) – BA 125 d’Istres (2,2 M€) et BA 702 d’Avord, adaptation de bâtiments(1,4 M€) ;
- Montpellier – aménagement du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) (0,9 M€) ;
- Cayenne – création d’un parking de 100 places et aménagement des accès (0,8 M€) ;
- Cayenne – création d’une plateforme et accueil structure métallo-textile (0,7 M€).
L’écart de 2,7 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique par la mise aux normes d’un bâtiment EVAT à Carcassonne(4 M€), les financements de plateformes extérieures pour l’accueil des structures métallo-textiles à Toulon (0,7 M€) etde l’accueil du groupement PROTERRE à Arué (0,5 M€), opérations partiellement compensées par le report desopérations de rénovation de Taverny.
Armée de terre (59 M€) :
L’année 2014 constitue la sixième année de la mise en œuvre des mesures de modernisation de l'armée de terre. Lesopérations ont été :
- Montferrat – Camp de Canjuers - Construction d’une zone de perception et de réintégration (ZPR) du détachementd’adaptation opérationnel Afghanistan (8,5 M€) ;
- Bruz – Etablissement ingénieur général Wiltz - Installation de 24 travées pour les compagnies de maintenancemobilité (7 M€) ;
114 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- Muret – Mises en conformité des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et de réseaux(5,3 M€) ;
- Bourges – Ecole supérieure et d’application du matériel - Hébergement stagiaires 711 places (4,2 M€) ;
- Montlhéry – terrain d’exercices de Linas Montlhéry - Construction de 53 chambres EVAT (3,5 M€) ;
- Lyon Mont-Verdun – Adaptation des ateliers de maintenance terrestre (3,4 M€) ;
- Haguenau - Construction d'un bâtiment multi-technique avec un magasin d'armes centralisé (3,2 M€) ;
- Monteferrat – Construction de deux bâtiments d’hébergement pour cadres célibataires (3 M€) ;
- Draguignan – Transformation de bureaux en locaux de stockage (2,6 M€) ;
- Colmar – Réhabilitation d’un bâtiment EVAT de 120 places (2,2 M€) ;
- d’autres opérations moindres pour un total de 16,1 M€.
L’écart de -22,4 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique tout d’abord par les reports de la construction d’un bâtimentd’hébergement à Poitiers pour 3,2 M€, de la réadaptation d’infrastructures à Gien (chauffage des bâtiments) pour0,3 M€, de l’atelier de transmissions à Saint Jacques de la Lande pour 0,2 M€ et du magasin d’armes spéciales àAngers pour 0,1 M€.
Il résulte ensuite d’engagements moindres au titre de :
la création du pôle d’excellence 3D et transfert de la maquette transall à Cugnaux : -3,9 M€ ;
la construction d’un bâtiment EVAT 150 places à Poitiers : -3,1 M€ ;
la réfection des joints de dalage de l’atelier de reconstruction engins blindés de la 12 ème BSMAT de Gien :--2,9 M€ ;
la réadaptation de l’atelier 24 travées du 2ème RMAT à Bruz : -2 M€ ;
la réadaptation du bâtiment 32 en armurerie centralisée à Haguenau : -1,8 M€ ;
la réparation du sol béton du bâtiment 15 à Gien : -1,4 M€ ;
ainsi que d’autres opérations d’importances moindres pour -3,5 M€.
Armée de l’air (15,5 M€) :
L'année 2014 s’est caractérisée par les opérations suivantes :
- Avord - BA 702 - Construction de bureaux pour le transfert de l’escadron de transmission nucléaire (3,4 M€) ;
- Mont-de-Marsan – BA 118 – Adaptation d’un bâtiment (2 M€) ;
- Roquebrune-Cap-Martin – DA 943 - Mont Agel - Rénovation alimentation et distribution en eau potable (1 M€) ;
- Tours – création du bureau d’information des vols (0,7 M€) ;
- des travaux liés à la fermeture de bases (0,5 M€) ;
- et d’autres opérations moindres pour un total de 7,9 M€.
L’écart de -1,7 M€ par rapport au PAP 2014 correspond à des engagements moindres sur les opérations suivantes :
- accueil de l’organisme à vocation interarmées d’Avord (-0,5 M€) ;
- installation du banc de l’ESTA de Luxeuil (-0,4 M€) ;
- adaptation des locaux de l’équipe NRBC d’Ochey (-0,2 M€) ;
- fermetures de bases aériennes (Reims : -0,2 M€ ; Metz : -0,1 M€ ; Cugnaux : -0,1 M€) ;
- déplacement de l’atelier d’optique d’Avord (-0,2 M€).
Marine nationale (3,5 M€) :
L'année 2014 s’est caractérisée par des opérations sur la seule base de Lann-Bihoué dont les principales sont :
PLR 2014 115
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
- construction d'un bâtiment pour la société AVDEF (2,6 M€) ;
- réaménagement du restaurant (0,4 M€) ;
- extension des locaux de l'atelier industriel de l’aéronautique Bretagne (0,17 M€).
L’écart de -0,3 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique par des engagements moindres sur l’opération de constructiond’un bâtiment destiné à la formation à Lann-Bihoué.
Service de santé des armées (10,3 M€) :
L'année 2014 s’est caractérisée par les principales opérations suivantes :
- Toulon - Construction du centre médical (5,4 M€) ;
- Orléans – Camp de Chanteau – Poursuite des travaux sur la plateforme logistique (2,2 M€) ;
- Rennes - Relocalisation du service vétérinaire (1,4 M€) ;
- Brétigny sur Orge - poursuite des travaux pour l’implantation de l'institut de recherche biomédicale des armées(0,5 M€) ;
- Lyon - Relocalisation de la direction régionale du service de santé des armées (0,1 M€).
L’écart de -2 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique par l’annulation de l’opération visant la relocalisation du servicevétérinaire de Rennes (-1,5 M€) et des engagements moindres sur la réorganisation du ravitaillement sanitaire deChanteau (-0,5 M€).
Direction générale de l'armement (2,2 M€) :
Les trois principales opérations menées en 2014 ont été les suivantes :
- St Médard en Jales - divers travaux d’aménagement et de réhabilitation (0,7 M€) ;
- Toulon - réhabilitation de bâtiments (0,5 M€) ;
- Arcueil - diagnostics pollution, élimination de déchets (0,5 M€).
L’écart de -1,9 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique par le report des travaux de déconstruction de Cures (-0,5 M€)et des engagements moindres sur le resserrement de l’ETAS de Montreuil Juigne (-1,4 M€).
Service des essences des armées (3,8 M€) :
Les deux principales opérations menées ont été les suivantes :
- Chalon-sur-Saône – caserne Carnot - construction d’un bâtiment pour l’hébergement d’engagés/volontaires(3,1 M€) ;
- Mourmelon - construction d’une aire d’entraînement pétrolier (0,5 M€).
L’écart de -0,4 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique par des engagements moindres sur la construction d’unbâtiment d’hébergement de la base pétrolière interarmées de Chalon sur Saône.
Autres organismes (10,2 M€) :
Les engagements juridiques ont concerné les opérations principales suivantes :
- Bourges-Avord - site de Lahitolle - création du centre de formation de la défense (4,3 M€) ;
- Versailles – direction des ressources humaines du ministère de la défense - projet Caserne Artois (dont lacrèche) (1,2 M€) ;
- Fort-de-France - resserrement de la direction d’infrastructure de la défense (1,2 M€) ;
116 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- installation de l’unité de soutien d’infrastructure de la défense (USID) d’Hyères (1,5 M€), de l’USID de Metz (0,3 M€)et de l’établissement de soutien d’infrastructure de la défense de Toulon (0,2 M€).
L’écart de -2,8 M€ par rapport au PAP 2014 s’explique par le report de l’opération visant l’aménagement et la mise auxnormes au profit du DPSD de Metz (-0,6 M€) et des engagements moindres sur les travaux du centre de formation dela défense de Bourges (-2,2 M€).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
SYNTHESE ACTION 10
TABLEAU DES AUTORISATIONS D'ENGAGEMENTS DES TRANCHES FONCTIONNELLE (EN M€)
ECHEANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIES AUX ENGAGEMENTS (EN M€)
PLR 2014 117
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
ACTION N° 11
Pilotage, soutien et communication
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
Autorisations d’engagement 385 060 159 361 395 422 746 455 581 380 075 371 317 383 328 697 458 699
Crédits de paiement 385 060 159 311 948 700 697 008 859 380 075 371 343 186 442 723 261 813
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 258 553 983 229 781 570 200 940 528 260 961 864
Subventions pour charges de service public 70 926 214 69 888 650 70 926 214 69 888 649
FDC et ADP prévus 1 080 000 1 080 000
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 30 262 225 19 364 535 37 792 736 11 928 759
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État -21 144 0
FDC et ADP prévus 570 000 570 000
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation
Transferts aux ménages 242 675 242 675
Transferts aux entreprises 0 -1 696 044 182 012 0
Transferts aux collectivités territoriales 0 -199 914 326 994 141 495
Transferts aux autres collectivités 3 000 23 000 130 216 23 000
118 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
CONTENU DE L'ACTION
L’ensemble des crédits permet notamment d’assurer le soutien courant des cabinets, des organismes rattachés et del’administration centrale, de verser des subventions à quatre opérateurs (Service hydrographique et océanographiquede la marine, Établissement de communication et de production audiovisuelle, Commissariat à l'énergie atomique etaux énergies alternatives et Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), de rembourser la compensatrice SNCF,de régler les contentieux non contractuels et de réparation de l’ensemble du ministère de la défense, de poursuivrel’achat et l’entretien des véhicules de la gamme commerciale ainsi que ceux des véhicules détenus en gestionpatrimoniale et d’assurer le financement du PPP Balard de même que celui des marchés multi-services.
Les crédits de cette action intègrent en outre des dépenses de communication et relations publiques, ainsi que lesdépenses spécifiques de communication de défense.
PRINCIPALES MESURES DE L’ANNÉE
Deux protocoles, signés respectivement le 2 novembre 2013 et le 18 septembre 2014, prévoient le remboursement parle ministère de la défense, en sa qualité d’employeur, des sommes dues au Fonds d’indemnisation des victimes del’amiante (FIVA), au titre des articles 53-VI de la loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000.
L’année 2014 a également été marquée par la conclusion de l’avenant « surcoûts » du PPP Balard, consécutif àl’avenant fixant les nouvelles dates de mise à disposition des parcelles EST et OUEST, par l’achèvement des levéesd’option d’achat (LOA) sur une partie du parc des véhicules de service au titre du marché VGC et par le passage de lagestion de ce parc en mode patrimonial.
OPERATION STRATEGIQUE : FONCTIONNEMENT ET ACTIVITES SPECIFIQUES
1 - DESCRIPTION
Cette opération stratégique a pour objectif le soutien de directions d’administration centrale ainsi que le financementd’importantes opérations dimensionnantes pour le ministère (PPP Balard, parc de véhicules de la gamme commercialeet de véhicules attribués individuellement,…).
2- ASPECTS FINANCIERS
PLR 2014 119
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
- Accompagnement des restructurations
Cette OB ne porte plus d’engagements nouveaux. Les seules AE inscrites en LFI correspondent à une réserveparlementaire. L’écart de consommation en CP (-0,5 M€) correspond à l’écoulement d’engagements antérieurs à 2009.Les crédits concernant l’accompagnement des restructurations sont désormais retracés exclusivement sur l’action 10« Restructurations ».
- Alimentation
L’écart entre la prévision et l’exécution (-1,2 M€ en AE et -0,7 M€ en CP) s’explique par le report après 2014 de deuxopérations, à savoir l’externalisation de la restauration du site de Vanves (report sur l’année 2015) pour un montant de0,7 M€ en AE et 0,4 M€ en CP et la densification du site d’Arcueil pour 0,5 M€ en AE et 0,3 M€ en CP.
- Communication de défense
L’écart de +0,3 M€ en AE et de +0,5 M€ en CP entre la prévision et la consommation correspond à :
- l’organisation d’évènements destinés à communiquer sur les réformes au sein du ministère (« Rencontres 2020 »), laparticipation du ministère à divers évènements liés aux commémorations du Centenaire de la Première GuerreMondiale et à la Libération du territoire ainsi qu’à des salons (salon du livre, salon d’armement de Kielce (Pologne),forum international de la cybersécurité) pour un montant de 0,3 M€ en AE et CP ;
- un reliquat de factures 2013 (+0,2 M€ en CP) ayant trait à l’édition des revues de la Défense et à l’entretien du siteinternet du ministère de la Défense.
- Communication et relations publiques
La surconsommation (+0,5 M€ en AE et +0,1 M€ en CP) découle d’une programmation insuffisante par rapport auxprévisions 2014 en comparaison des besoins des unités soutenues. L’écart constaté en CP est proportionnel auxpaiements associés attendus.
120 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- Prestations intellectuelles
La sous-consommation constatée (-1,1 M€ en AE et -0,4 M€ en CP) s’explique par l’abandon ou le report de certainesétudes, par la réalisation de prestations pour un coût moindre que prévu ainsi que par une meilleure maîtrise de cesdépenses grâce à la mise en place d’un plan d’emploi des crédits associés.
- Compensatrice SNCF
Les écarts entre la consommation et la prévision en LFI correspondent à :
- une surconsommation (+1,1 M€ en AE et +0,7 M€ en CP) imputable aux dépenses relatives au marché des « cartesde circulation sécurisées » pour le personnel militaire ;
- une surconsommation (+4,4 M€ en CP) liée au versement de l’acompte mensuel du mois de décembre 2014 omisdans la programmation.
- Dépenses de contentieux dont frais de justice
Cette rubrique comprend d’une part, les dépenses de contentieux non contractuels et de réparation de l’ensemble desarmées et services du ministère de la défense et d’autre part, les dépenses versées au fonds d’indemnisation desvictimes de l’amiante (FIVA).
Les écarts entre la consommation et la prévision LFI de + 2,5 M€ en AE et de + 3,1 M€ en CP s’expliquent par :
- une surconsommation au titre du flux FIVA (+0,5 M€ en AE et CP) ;
- une surconsommation au titre de la dette FIVA (+1 M€ en CP), la date de signature du protocole de remboursement,à savoir le 21 novembre 2013, n’ayant pas permis de programmer en LFI le montant exact de l’annuité deremboursement 2014 ;
- un surcroît de dépenses en matière de protection juridique (+0,7 M€ en AE et CP), dû à l’évolution de larèglementation en 2014 et à la protection juridique aux ayants-droits de l’attentat de Karachi ;
- une surconsommation (+1,3 M€ en AE et +0,9 M€ en CP) pour les dépenses récurrentes de contentieux noncontractuels en matière d’accidents de circulation et d’accidents de service, ainsi que pour les condamnationsjuridictionnelles.
- Déplacements et transports
La sous-consommation constatée (-1,4 M€ en AE et -2,1 M€ en CP) résulte d’une politique globale de réduction desdépenses de déplacement des personnels (voyages en seconde classe pour le transport ferroviaire, billets low-costpour le transport aérien et développement de la vidéo-conférence).
- Documentation
L’écart de +0,5 M€ en AE et de +0,9 M€ en CP entre la prévision et la consommation s’explique notamment par :
- un avenant de prolongation au marché relatif à la veille des médias, afin d’assurer la continuité de laprestation dans l’attente de la notification du marché de renouvellement (+0,3 M€ en AE et CP) ;
- des abonnements complémentaires à certaines revues spécialisées (+0,2 M€ en AE et CP) ;
- l’apurement d’un reste à payer 2013 portant sur des factures non liquidées (+0,4 M € en CP).
- Fonctionnement courant
PLR 2014 121
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
Cette OB englobe principalement les crédits relatifs aux dépenses suivantes :
1) L’activité « achat, location et entretien des véhicules »
Les crédits relatifs à l’achat, à la location et à l’entretien des véhicules ont été consommés à hauteur de 33,9 M€ en AEet de 62,6 M€ en CP, contre une prévision en LFI de 38,5 M€ en AE et de 44,3 M€ en CP.
L’écart de -4,6 M€ en AE correspond à des engagements réalisés par anticipation sur la gestion 2013 au titre de lalevée d’option d’achat (LOA).
L’écart de + 18,3 M€ en CP porte sur les postes suivants :
- + 7,4 M€ au titre de la LOA, compte tenu de la décision de maintenir une flotte de 13 980 véhicules en 2014 au lieud’un parc de 12 130 véhicules comme prévu en LFI 2014, soit 1 850 véhicules supplémentaires ;
- + 8,2 M€ au titre des restitutions de véhicules. En effet, cette opération a imposé de recalculer les loyers sur la based’un kilométrage constaté supérieur à la loi de roulage en prenant en compte l’usure des pneumatiques ;
- + 2 M€ au titre de la maintenance de la flotte LOA des 1 850 véhicules supplémentaire à la cible initiale et du coûtplus élevé par véhicule (passage en année pleine de 540 € à 990 € par an, lié à l’âge des véhicules) ;
- + 0,7 M€ au titre de la maintenance des véhicules attribués individuellement (VAI).
Le marché de location de longue durée qui s’achève n’a pas été reconduit après son terme en août 2014. Il a étéremplacé par un retour à une gestion patrimoniale, à l’exception des opérations de maintenance et de sinistralité quiferont l’objet d’une externalisation auprès de l’UGAP dans le cadre d’une politique interministérielle de mutualisation etd’optimisation de la gestion du parc automobile
2) Le « PPP Balard »
La consommation s’est établie à 99,2 M€ en AE et 67,8 M€ en CP, contre une prévision en LFI de 104,5 M€ en AE etde 49,6 M€ en CP.
La consommation ventilée par principaux postes de dépense est la suivante :
- montant des redevances (36,4 M€ en AE et 47,2 M€ en CP) ;
- avenant « surcoûts » (31,6 M€ en AE et 13,8 M€ en CP), qui intègre les éléments de surcoût liés aux décalagescalendaires (avenant de juillet 2013) ;
- prise en compte de besoins spécifiques en informatique nécessaires au bon fonctionnement des entités ou liés àl’évolution de l’organisation du ministère (15 M€ en AE) ;
- avenant restauration provisoire (3,5 M€ en AE et 1,1 M€ en CP), qui correspond à la reprise anticipée par OPALE dela restauration sur le site de Balard ;
- avenant décalage exploitation (1,8 M€ en AE), correspondant au dédommagement versé aux exploitants compte tenudu décalage complémentaire de l’exploitation du site ;
- accords dépollution (1,9 M€ en AE et 2,6 M€ en CP) ;
- autres modifications contractuelles (8,5 M€ en AE et 3,1 M€ en CP), qui concernent la reprise des prestationsnettoyage et les réseaux protégés.
L’écart de -5,3 M€ en AE s’explique par des décalages calendaires dans les mises à disposition des bâtimentsdécoulant par exemple de la découverte d’anciennes fortifications sur la parcelle ouest.
L‘écart de +18,2 M€ en CP correspond principalement aux paiements intervenus en 2014 au titre d’engagementscomplémentaires tels que des opérations de dépollution, d’investissements spécifiques au profit de certaines entités,ou de prises en compte de surcoûts directs et indirects générés en cours de réalisation du projet.
3) L’approvisionnement et le maintien en condition des matériels divers
L’écart constaté (-2 M€ en AE et -2,7 M€ en CP) s’explique essentiellement par une prolongation du marché delocation et maintenance des photocopieurs (OLIMPE), marché forfaitaire dont la signature de l’avenant n’a pas engagéla totalité des crédits sur l’année 2014. De plus, aucun crédit n’a été consommé au titre de la restauration des œuvres
122 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
d’art à restituer dans le cadre du projet Grand Balard en raison de la complexité liée à l’établissement de ce type dedevis.
4) Les dépenses de télécommunications (abonnements des téléphonies fixe et mobile, internet)
L’écart (-1,5 M€ en AE et -1,7 M€ en CP) s’explique essentiellement par une baisse des tarifs des abonnements suiteau renouvellement du marché de téléphonie mobile.
5) Les frais postaux (affranchissements et navettes postales)
L’écart constaté de -0,7 M€ en AE et en CP s’explique par un besoin moindre suite à une redéfinition du périmètre desoutien de la fonction courrier.
6) L’achat d’habillement
L’écart constaté de -0,1 M€ en AE et en CP s’explique par un décalage en 2015 de certaines commandesd’équipements prévues en 2014.
7) Les produits pétroliers non opérationnels
La sous-consommation de -0,4 M€ en AE et en CP résulte de la baisse du prix des carburants.
8) Les dépenses de soutien courant du personnel
L’écart (1,1 M€ en AE et 0,7 M€ en CP) correspond à la non prise en compte de la convention de mise à disposition depersonnels de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris auprès du ministère de la défense).
- Formation et instruction
L’écart en AE entre la prévision et la consommation (+0,1 M€) s’explique essentiellement par l’engagement nonprogrammé du marché « évaluation et suivi des jeunes talents du SGA » et par l’imputation sur cette OB duremboursement au centre national d’entraînement commando (CNEC) de stages au profit de journalistes ou depersonnels de la DICoD.
- Mobilité des personnels
La sous-consommation constatée (-0,4 M€) s’explique par la difficulté à prévoir le nombre de mutations, lesdestinations concernées (métropole, outre-mer, étranger) et le nombre d’ayants droits associés. L’évaluation initiale,calculée sur la moyenne constatée au cours des cinq dernières années, s’est révélée supérieure au besoin réel.
PLR 2014 123
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
- Relations publiques de défense
La sous-consommation de -0,1 M€ en AE sur cette OB est due à une baisse des engagements sur le périmètre dessondages par rapport aux prévisions.
- Soutien cœur de métier des centres ministériels de gestion (CMG)
La surconsommation en AE (+0,5 M€) et en CP (+0,3 M€) s’explique par une sous dotation des besoins du « soutienactivité métier ».
- Soutien courant des structures
La sous-consommation de l’OB (-0,9 M€ en AE et -3,5 M€ en CP) s’explique par :
- la sous-consommation (-0,3 M€ en AE et -2,7 M€ en CP) des énergies hors FOD (Fuel-oil domestique), qui résulted’engagements pluriannuels réalisés fin 2013 et impactant à la baisse le besoin 2014 ;
- la sous-consommation (-0,4 M€ AE=CP) des dépenses relatives à l’entretien courant du parc immobilier, lesquellescouvrent principalement les marchés multiservices (MMS), les marchés de facilities management (FM) et les marchésde nettoyage des locaux, de gardiennage et d’entretien des espaces verts, en raison de la libération des emprises.
Le règlement d’impôts et taxes (taxes sur les bureaux, taxes de balayage, etc.) ainsi que des charges locativesrelatives à l’hébergement à Issy-les-Moulineaux de la mission du système d’information des ressources humaines(SIRH) sont proches des prévisions (-0,2 M€ en AE et -0,4 M€ en CP).
- Soutien des matériels communs
La sous-consommation (-0,6 M€ en AE et -0,5 M€ en CP) s’explique essentiellement par le report en 2015d’engagements nécessaires à l’équipement du restaurant du Fort de Vanves et des paiements associés.
- Subventions et transferts
Les crédits positionnés sur cette OB correspondent aux subventions pour charges de service public versées à troisopérateurs :
- 7,05 M€ au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en contrepartie du soutien qu’il apporte au délégué à la sûreténucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense (DSND) ainsi qu’à la directiondéléguée du contrôle gouvernemental (DDCG), mais également pour son rôle dans la gestion patrimoniale desmatières nucléaires intéressant la défense (GPMN) ;
- 41,2 M€ au Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) ;
- 18,1 M€ à l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
L’écart entre la consommation et la prévision en LFI (-0,9 M€) correspond au montant de la réserve de précautionaffectée à cette OB, déduction faite du versement d’une subvention exceptionnelle allouée au SHOM et destinée àl’acquisition de matériels scientifiques (1 M€).
À titre indicatif, la répartition des fonds de concours, des attributions de produits attendus et des ressourcesextrabudgétaires par opération budgétaire est la suivante :
Niveau Prévision LFI Consommation Ecart Consommation / PrévisionLFI
Sous action 1 650 000 1 783 041 133 041
Total 1 650 000 1 783 041 133 041
L’écart entre la prévision et la consommation s’explique par :
- des recettes de tournages de films sur les emprises militaires et les produits des publicités plus importantes ;
124 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- un moindre rattachement des recettes du PPP Balard par rapport aux prévisions ;
- des recettes de cessions de biens mobiliers (vente de véhicules et matériels SID) plus importantes que prévues.
OPERATION STRATEGIQUE : DISSUASION
1 - DESCRIPTION
L’opération stratégique « Dissuasion » comprend les crédits des études effectuées par des experts indépendants etpar l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), à la demande et au profit du délégué à la sûreté nucléaireet à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense (DSND), conformément à l’article R1412-4 du code de la défense.
2- ASPECTS FINANCIERS
Autorisations d’engagement et des crédits de paiement (en €) :
Subvention IRSN
Conformément à l’article R 1412-4 du code de la défense, l’IRSN réalise des expertises techniques à la demande etpour le compte du DSND, entité en charge, de l’atteinte des objectifs de sûreté concernant les activités et installationsnucléaires de défense. En contrepartie, le ministère participe financièrement à l’appui technique de l’IRSN au DSND enlui versant une subvention. L’écart de -0,1 M€ en AE et en CP résulte de la non levée de la réserve de précaution.
Etudes du DSND
Au même titre, une dotation (0,4 M€) est attribuée pour le recours par le DSND à des experts indépendants, autres quel’IRSN, pour répondre à des besoins spécifiques en matière d’expertise. La sous-consommation s’explique par undécalage dans la transmission des dossiers des exploitants au DSND, qui les soumet ensuite aux experts.
PLR 2014 125
Soutien de la politique de la défense
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 212
COÛTS SYNTHÉTIQUES
SYNTHESE ACTION 11
ECHEANCIER DES PAIEMENTS ASSOCIES AUX ENGAGEMENTS (EN M€)
126 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
OPÉRATEURS
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Réalisation 2014
Nature de la dépense Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Subventions pour charges de service public 88 038 88 164 89 459 89 459 87 989 87 989
Dotations en fonds propres 4 468 4 468 6 681 6 681 7 625 6 125
Transferts 147 147 55 55
Total 92 653 92 779 96 140 96 140 95 669 94 169
L’écart entre le montant de subventions pour charges de service public et l’exécution des crédits de catégorie 32résulte d’erreurs d’imputation dans Chorus, le montant des consommations étant bien celui des subventions pourcharges de service public (87 989 K€).
Les crédits de subventions pour charges de service public comprennent le financement des opérateurs du programme212 que sont l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD), le Musée del’armée, le Musée national de la marine, le Musée de l’air et de l’espace et le Service hydrographique etocéanographique de la marine (SHOM). Ils intègrent également le financement partiel d’opérateurs de l’État(Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives – CEA – et Institut de radioprotection et de sûreténucléaire – IRSN) au titre du soutien de missions relevant du délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pourles activités et installations intéressant la défense (DSND).
CONSOLIDATION DES EMPLOIS
EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEFDE FILE
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (3) Réalisation 2014
Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés
par ceprogramme
(2)
ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs
ETPTrémunérés
par ceprogramme
(2)
ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs
ETPTrémunérés
par ceprogramme
(2)
ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs
ETPETPT
sousplafond
horsplafond
dontcontrats
aidés
sousplafond
horsplafond
dontcontrats
aidés
sousplafond
horsplafond
dontcontrats
aidés
ECPAD - Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense
256 0 283 1 264 0
259 0 281 1 262 0
Musée de l'air et de l'espace 95 6 0 103 7 0 99 9
95 6 0 102 7 97 9
Musée de l'armée 161 20 12 165 13 13 156 21 12
160 20 12 8 164 13 13 155 21 12
Musée national de la marine 98 2 2 105 1 1 97 13 2
95 2 2 104 1 1 95 11 2
SHOM - Service hydrographique et océanographique de la marine
494 28 8 506 25 11 486 26 9
495 24 4 496 25 11 492 28 10
PLR 2014 127
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (3) Réalisation 2014
Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés
par ceprogramme
(2)
ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs
ETPTrémunérés
par ceprogramme
(2)
ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs
ETPTrémunérés
par ceprogramme
(2)
ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs
ETPETPT
sousplafond
horsplafond
dontcontrats
aidés
sousplafond
horsplafond
dontcontrats
aidés
sousplafond
horsplafond
dontcontrats
aidés
Total ETP 1 104 56 22 1 162 47 25 1 102 69 23
Total ETPT 1 104 52 18 8 1 147 47 25 1 101 69 24
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.
(3) La prévision 2014 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2014.
PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE
2013 (*) 2014
Emplois sousplafond
au 31 décembreen ETP
Solde destransferts
T2/T3
Solde destransfertsinternes
Solde destransfertsexternes
Correctionstechniques
Vacancesde poste
Abattementstechniques
Solde net descréations ousuppressions
d'emplois
Emplois sousplafond
au 31 décembreen ETP
Prévision 1 179 -17 1 162
Réalisation 1 104 -2 1 102
(*) Source : plafond voté en LFI 2013 ou le cas échéant en LFR pour la prévision et RAP 2013 pour la réalisation
128 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)
CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives
La présentation complète de l’établissement est exposée dans le programme 172 de la mission « Recherche etEnseignement supérieur ».
Au titre du soutien qu’il apporte au délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installationsintéressant la défense (DSND) et à la direction déléguée du contrôle gouvernemental (DDCG), ainsi que de son rôledans la gestion patrimoniale des matières nucléaires intéressant la défense (GPMN), trois subventions (7 054 k€) sontversées au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) sur des crédits de l’action 11 duprogramme 212.
> Subvention versée au CEA en contrepartie de son soutien au DSND (6 M€)
Cette subvention est versée au CEA en remboursement des dépenses de l’Autorité de sûreté nucléaire de défense(ASND) avancées pour le soutien du DSND.
> Subvention versée au CEA en contrepartie de son soutien à la DDCG (1,1 M€)
Conformément aux articles R.1411-7 à R.1411-11 du code de la défense, le ministère de la défense est responsablede la chaîne de sécurité du contrôle gouvernemental de la dissuasion nucléaire, dont la mise en œuvre est confiée auhaut-commissaire à l’énergie atomique.
> Subvention versée au CEA en contrepartie de sa gestion patrimoniale des matières nucléaires intéressant la défense
En 2014, la subvention n’a pas été versée, l’opérateur n’ayant utilisé que partiellement les subventions versées lesannées passées.
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur (3) : 13 491 13 473 13 336 13 784 13 252 13 272
- sous plafond 11 449 11 460 11 630 11 706 11 326 11 326
- hors plafond 2 042 2 013 1 706 2 078 1 926 1 946
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
(3) Selon les informations fournies dans le RAP du programme chef de file pour cet opérateur (172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires).
ECPAD - Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense
L’ECPAD enregistre en 2014 un bénéfice de 0,4 M€, proche des prévisions du budget rectificatif n°2 de 2014. Le chiffred’affaires est de 3 M€, soit une hausse de 0,4 M€ par rapport à l’exécution 2013. L’École des métiers de l’imagecontribue aux recettes à hauteur de 0,3 M€.
PLR 2014 129
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
Le contrat d’objectifs et de performance de l’ECPAD, signé le 19 décembre 2013, couvre la période 2013-2015.
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de l’établissement, pour la période 2013-2018, approuvé parFrance Domaine le 20 août 2014, a été adopté par le conseil d’administration le 15 octobre 2014.
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Réalisation 2014
Programme intéresséou nature de la dépense
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
212 / Soutien de la politique de la défense 18 836 18 836 18 482 18 482 18 132 18 132
Subventions pour charges de service public 18 836 18 836 18 482 18 482 18 132 18 132
Total 18 836 18 836 18 482 18 482 18 132 18 132
L’écart constaté entre la ressource LFI et l’exécution s’explique par le non-versement de la réserve de précaution de0,3 M€. Le montant de la subvention pour charges de service public (SCSP) 2014 intègre le transfert de quatreinstructeurs de l’école des métiers de l’image pour 0,3 M€.
COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR
Compte de résultat (en milliers d’euros)
Charges Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Produits Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Personnel 16 400 16 339 Ressources de l’État 18 139 18 132
dont charges de pensions civiles 1 568 1 640 - subventions de l’État 18 139 18 132
Fonctionnement 4 778 5 619 - ressources fiscales
Intervention 0 0 Autres subventions 160
Ressources propres et autres 3 323 4 067
Total des charges 21 178 21 958 Total des produits 21 462 22 359
Résultat : bénéfice 284 401 Résultat : perte
Total : équilibre du CR 21 462 22 359 Total : équilibre du CR 21 462 22 359
(1) soumis à l'approbation du conseil d'administration
Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)
Emplois Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Ressources Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 947 1 084
Investissements 3 550 1 912 Ressources de l'État
Autres subv. d'investissement et dotations
Autres ressources 1 000 567
Total des emplois 3 550 1 912 Total des ressources 1 947 1 651
Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 1 603 261
(1) soumis à l'approbation du conseil d'administration
Le compte financier intègre des ressources affectées par le service parisien de soutien de l’administration centrale(SPAC, programme 212) pour des opérations d’infrastructure au fort d’Ivry, par l’état-major des armées (EMA,programme 178) pour l’École des métiers de l’image et par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives(DMPA, programme 212), qui n’apparaissent pas dans le budget prévisionnel. Elles figurent au compte de résultat pour0,2 M€, en produits et charges, et pour 0,5 M€, en ressources et emplois, dans le tableau de financement du comptefinancier 2014.
130 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
Les investissements réalisés en 2014 ont essentiellement permis d’assurer la continuité des travaux liés au plan desauvegarde et de numérisation des collections (0,5 M€), l’achat de matériels techniques relatifs au plan d’équipement(0,8 M€) et les travaux du futur bâtiment de direction (0,5 M€).
DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION
Avertissement
Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Action n°11 : Pilotage, soutien et communication 16 400 3 390 0 3 550 23 340
16 339 3 863 0 1 912 22 114
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur : 256 259 284 282 264 262
- sous plafond 256 259 283 281 264 262
- hors plafond 0 0 1 1 0 0
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
L’établissement a rémunéré 264 ETP en 2014, pour un plafond d’emplois de 283 ETP, soit 19 postes de moins queprévu, en augmentation de 8 par rapport aux effectifs réalisés en 2013. Ainsi, la plupart des postes vacants techniques(informatique, infrastructure) ont été pourvus.
IRSN - Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
La présentation complète de l’établissement est exposée dans le programme 190 de la mission « Recherche etEnseignement supérieur ».
Les crédits versés à partir du programme 212 et imputés à l’action 11 « Pilotage, soutien et communication »(3 467 k€), ont permis de financer les expertises à la demande et au profit du délégué à la sûreté nucléaire et à laradioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense (DSND).
PLR 2014 131
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur (3) : 1 703 1 699 1 689 1 709 1 667 1 671
- sous plafond 1 657 1 654 1 630 1 648 1 610 1 620
- hors plafond 46 45 59 61 57 51
dont contrats aidés 2 2 2 2 2
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
(3) Selon les informations fournies dans le RAP du programme chef de file pour cet opérateur (190 / Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables).
Musée de l'air et de l'espace
Le musée enregistre en 2014 un bénéfice de 38 K€, proche des prévisions, avec une augmentation de la fréquentationpar rapport à 2012 (année sans salon international de l’aéronautique et de l’espace), malgré les travaux de rénovation.
Le musée a réalisé les études de programmation associées au chantier de la rénovation des caves et des façadesouest de l’aérogare au Bourget. Ont également été entrepris les travaux de reprises des façades est, du système desécurité incendie, d’accessibilité des espaces, du parcours consacré à l’escadrille Normandie-Niemen et du Hall 39-45.
Le bilan de l’exécution 2014 du contrat d’objectifs et de performance 2012-2014, signé le 5 mars 2012, a été présentélors du conseil d’administration du 25 mars 2015.
La mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière, approuvé par le conseil d’administration du20 mars 2012, a fait l’objet d’une information du conseil d’administration du 25 mars 2015.
La cartographie liée à la maîtrise des risques comptables et financiers a été présentée au conseil d’administration lorsde sa réunion du 3 juillet 2014 et le plan d’action associé, lors de sa réunion du 28 novembre 2014.
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Réalisation 2014
Programme intéresséou nature de la dépense
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
212 / Soutien de la politique de la défense 5 391 5 424 6 390 6 390 6 203 6 203
Subventions pour charges de service public 4 697 4 730 4 714 4 714 4 635 4 635
Dotations en fonds propres 694 694 1 676 1 676 1 568 1 568
Total 5 391 5 424 6 390 6 390 6 203 6 203
En exécution, les subventions et dotations prévues ont été versées, hors réserve de précaution (0,2 M€ au total). Lemontant de la compensation gratuité enseignants (0,03 M€) n’a pas été reçu par le ministère de la défense pour lagestion 2014. Ce montant a été intégré à la SCSP à partir des crédits du programme 212. La dotation en fonds propresa pris en compte, pour un montant de 0,01 M€, la réalisation de l’étude relative au schéma directeur de la zone sud duBourget.
132 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR
Compte de résultat (en milliers d’euros)
Charges Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Produits Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Personnel 5 477 5 107 Ressources de l’État 4 600 4 635
dont charges de pensions civiles 416 532 - subventions de l’État 4 600 4 635
Fonctionnement 3 993 3 235 - ressources fiscales
Intervention 0 Autres subventions 95 133
Ressources propres et autres 4 775 3 612
Total des charges 9 470 8 342 Total des produits 9 470 8 380
Résultat : bénéfice 38 Résultat : perte
Total : équilibre du CR 9 470 8 380 Total : équilibre du CR 9 470 8 380
(1) soumis à l'approbation du conseil d'administration
Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)
Emplois Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Ressources Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 1 15
Investissements 20 759 2 881 Ressources de l'État 15 959 2 788
Autres subv. d'investissement et dotations
Autres ressources 4 801 4 460
Total des emplois 20 759 2 881 Total des ressources 20 761 7 263
Apport au fonds de roulement 2 4 382 Prélèvement sur le fonds de roulement
(1) soumis à l'approbation du conseil d'administration
La baisse des charges de personnel s’explique par les vacances constatées sur certains emplois et le report en 2015de la mise en œuvre de la loi Sauvadet.
La diminution des charges de fonctionnement est essentiellement liée à l’évolution des dotations aux amortissementset provisions et des achats.
La baisse des ressources propres et autres provient de la diminution des recettes commerciales, en raison d’unehausse de la fréquentation moins élevée que prévue, et des reprises sur amortissements et provisions.
L’écart entre la prévision et l’exécution d’investissement résulte du décalage de différents projets. Sur les 20,8 M€d’investissements budgétés, les investissements destinés à la rénovation de l’aérogare Labro (14,4 M€) et financés pardes ressources affectées n’ont été exécutés qu’à hauteur de 1,2 M€, une grande partie des travaux étant décalés en2015.
DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION
Avertissement
Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Action n° 08 : Promotion et valorisation du patrimoine culturel
5 477 2 608 0 20 759 28 844
5 107 2 312 2 881 10 300
PLR 2014 133
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur : 101 101 110 109 108 106
- sous plafond 95 95 103 102 99 97
- hors plafond 6 6 7 7 9 9
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
Musée de l'armée
Le musée a enregistré en 2014 un bénéfice de 2,1 M€, avec une augmentation de la fréquentation globale de 11 % parrapport à 2013. Les nouvelles modalités de reversement des droits d’entrées des visiteurs, titulaires de la carte ParisMuséum Pass ont également permis d’accroître les ressources propres.
La démarche de rationalisation des dépenses de fonctionnement a été étendue aux prestations de reprographies, dontla réalisation a été confiée à l’union des groupements d’achats publics (UGAP) et au pôle graphique du ministère de ladéfense.
Par ailleurs, le musée a franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre du programme Athéna destiné à améliorerl’environnement scientifique et culturel de l’établissement. Les travaux associés à la rénovation du pôle sud d’accueildes visiteurs et à la réalisation du centre documentaire et de l’espace consacré à l’exposition permanente desFigurines, Petits modèles d’artillerie et Instruments de musique ont été lancés en 2014. Dans le cadre de lacommémoration du centenaire de la Grande Guerre, des aménagements muséographiques consacrés aux Fusillés ontégalement été mis en place en novembre 2014.
Le bilan de l’exécution du contrat d’objectifs et de performance (COP) 2012-2014, signé le 5 mars 2012, a été présentélors de la réunion du conseil d’administration du 28 novembre 2014 dans le cadre des travaux préparatoires du COP2015-2019.
La mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière, approuvé par le conseil d’administration du 20 mars2012 et l’avancée des travaux de maîtrise des risques comptable et financier seront présentés lors du conseild’administration du 17 juin 2015.
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Réalisation 2014
Programme intéresséou nature de la dépense
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
212 / Soutien de la politique de la défense 8 190 8 276 6 794 6 794 6 680 6 680
Subventions pour charges de service public 6 716 6 802 6 794 6 794 6 630 6 630
Dotations en fonds propres 1 349 1 349 0 0 0 0
Transferts 125 125 50 50
167 / Liens entre la Nation et son armée 150 150
Transferts 150 150
Total 8 190 8 276 6 794 6 794 6 830 6 830
134 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
En exécution, les subventions prévues ont été versées, hors réserve de précaution (0,2 M€ au total). Le montant de lacompensation gratuité enseignants (0,1 M€) n’a pas été reçu par le ministère de la défense pour la gestion 2014. Cemontant a été intégré à la subvention pour charges de service public à partir du programme 212. De plus, dessubventions supplémentaires non prévues ont été versées depuis l’action 2 « Politique de mémoire » du programme167 (0,15 M€) afin de financer la création du nouvel espace « Fusillés pour l’exemple » dans le cadre de laparticipation du musée aux projets mémoriels liés à la Première Guerre mondiale et depuis l’action 8 « Politiqueculturelle et éducative » du programme 212 (0,05 M€) au titre de l’organisation de la saison musicale des Invalides.
COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR
Compte de résultat (en milliers d’euros)
Charges Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Produits Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Personnel 9 215 8 515 Ressources de l’État 6 686 6 680
dont charges de pensions civiles 818 754 - subventions de l’État 6 686 6 680
Fonctionnement 12 319 12 182 - ressources fiscales
Intervention 0 Autres subventions 520 630
Ressources propres et autres 14 468 15 514
Total des charges 21 534 20 697 Total des produits 21 674 22 824
Résultat : bénéfice 140 2 127 Résultat : perte
Total : équilibre du CR 21 674 22 824 Total : équilibre du CR 21 674 22 824
(1) voté
Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)
Emplois Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Ressources Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 2 821
Investissements 430 1 631 Ressources de l'État 150
Autres subv. d'investissement et dotations
Autres ressources 1
Total des emplois 430 1 631 Total des ressources 2 972
Apport au fonds de roulement 1 341 Prélèvement sur le fonds de roulement 430
(1) voté
Le résultat 2014 a pris en compte les nouvelles modalités de reversement des recettes de billetterie liées aux visiteursporteurs de la carte Paris Muséum Pass et qui n’avaient pu être intégrées dans le budget initial.
Les ressources propres et autres augmentent en raison de la croissance des recettes de billetterie, des locationsd’espaces et de mécénat.
La baisse des charges de personnel s’explique par l’existence de vacances d’emploi et le report en 2015 de l’impactdes mesures de la loi Sauvadet.
La baisse des charges de personnel traduit l’existence de vacances d’emplois.
Les autres subventions de l’État (150 K€), inscrites en ressources dans le tableau de financement, correspondent aufinancement accordé pour la réalisation de l’espace permanent consacré aux Fusillés de la Première Guerre mondiale,comptabilisé en investissement.
L’écart entre les prévisions et la réalisation des investissements correspond à la valorisation des principaux travauxassociés à l’amélioration de l’environnement scientifique et culturel de l’établissement, tels que la rénovation du pôlesud d’accueil des visiteurs, la construction d’un centre documentaire, d’un espace permanent sur les Figurines, Petits
PLR 2014 135
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
modèles d’artillerie et Instruments de musique et d’aménagements muséographiques consacrés aux Fusillés de laPremière Guerre mondiale.
DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION
Avertissement
Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Action n° 08 : Promotion et valorisation du patrimoine culturel
9 215 6 827 0 430 16 472
8 515 6 448 0 1 631 16 594
L’écart entre les prévisions et la réalisation des investissements correspond à la valorisation des principaux travauxassociés à l’amélioration de l’environnement scientifique et culturel de l’établissement, tels que la rénovation du pôlesud d’accueil des visiteurs, la construction d’un centre documentaire, d’un espace permanent sur les Figurines, Petitsmodèles d’artillerie et Instruments de musique et d’aménagements muséographiques consacrés auxFusillés de laPremière Guerre mondiale.
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur : 181 180 178 177 177 176
- sous plafond 161 160 165 164 156 155
- hors plafond 20 20 13 13 21 21
dont contrats aidés 12 12 13 13 12 12
Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 8
- rémunérés par l'État par ce programme 8
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
Musée national de la marine
Le musée a enregistré en 2014 un bénéfice de 1,4 M€, avec un niveau de fréquentation proche de la cible retenuedans le budget initial. Le décalage de 2014 à 2015 du déménagement des collections à Dugny explique principalementla sous-exécution des dépenses de fonctionnement.
Les opérations d’investissement concernent la construction en cours du pôle de conservation, de recherche et derestauration mutualisé avec le musée de l’air et de l’espace à Dugny, la réhabilitation des espaces dédiés aux activitésde bureau et de réception à Chaillot, le renouvellement des équipements et l’enrichissement des collections.
Le bilan de l’exécution du contrat d’objectifs et de performance 2012-2014, signé le 6 décembre 2012, sera présentéen conseil d’administration en 2015 dans le cadre des travaux préparatoires du COP 2015-2019.
Les travaux de maîtrise des risques comptables et financiers ont fait l’objet d’un point de situation lors du conseild’administration du 14 novembre 2014. Le plan d’action et la carte des processus des risques seront présentés auxadministrateurs en juin 2015.
136 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Réalisation 2014
Programme intéresséou nature de la dépense
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
212 / Soutien de la politique de la défense 8 379 8 386 12 031 12 031 12 898 11 398
Subventions pour charges de service public 5 932 5 939 7 026 7 026 6 836 6 836
Dotations en fonds propres 2 425 2 425 5 005 5 005 6 057 4 557
Transferts 22 22 5 5
Total 8 379 8 386 12 031 12 031 12 898 11 398
L’écart entre les AE et les CP de 1,5 M€ résulte d’un défaut de clôture d’AE lié à un problème technique dans Chorus.La réalisation 2014 en AE s’élève à 11,4 M€ (montant identique à celui des CP). L’écart en AE et CP par rapport à laLFI résulte du non-versement de la réserve de précaution (0,6 M€).
Une subvention de 5 K€ a été versée au musée pour l’organisation en 2014 du salon des peintres à Chaillot.
COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR
Compte de résultat (en milliers d’euros)
Charges Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Produits Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Personnel 4 977 4 438 Ressources de l’État 6 810 6 841
dont charges de pensions civiles 197 244 - subventions de l’État 6 810 6 841
Fonctionnement 5 786 4 517 - ressources fiscales
Intervention 0 Autres subventions 265 120
Ressources propres et autres 3 693 3 384
Total des charges 10 763 8 955 Total des produits 10 768 10 345
Résultat : bénéfice 5 1 390 Résultat : perte
Total : équilibre du CR 10 768 10 345 Total : équilibre du CR 10 768 10 345
(1) voté
Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)
Emplois Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Ressources Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 1 005 1 701
Investissements 7 934 4 628 Ressources de l'État 4 654 8 357
Autres subv. d'investissement et dotations
Autres ressources 3
Total des emplois 7 934 4 628 Total des ressources 5 659 10 061
Apport au fonds de roulement 5 433 Prélèvement sur le fonds de roulement 2 275
(1) voté
La baisse des charges de personnel s’explique notamment par des vacances de postes et le report des mesures de laloi Sauvadet en 2015.
La diminution des charges de fonctionnement s’explique notamment par le décalage de 2014 à 2015 dudéménagement à Dugny (baisse de 1 M€ des dotations aux amortissements et provisions).
Les autres subventions de l’Etat, inscrites en ressources du tableau de financement, correspondent aux financementsaccordés pour la réhabilitation d’un hangar à Dugny.
PLR 2014 137
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
L’écart entre les prévisions et les investissements réalisés en 2014 est lié à la réalisation partielle des travaux àChaillot et dans les ports, la diminution des acquisitions et des études de recherche développement.
DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION
Avertissement
Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Action n° 08 : Promotion et valorisation du patrimoine culturel
4 977 3 733 0 7 934 16 644
4 438 3 378 0 4 628 12 444
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur : 100 97 106 105 110 106
- sous plafond 98 95 105 104 97 95
- hors plafond 2 2 1 1 13 11
dont contrats aidés 2 2 1 1 2 2
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
SHOM - Service hydrographique et océanographique de la marine
Les principaux objectifs et indicateurs de l’opérateur, concourant à la réalisation des objectifs du programme, figurentau volet « objectifs » du contrat d’objectifs et de performance 2013-2016, signé le 14 juin 2013, qui indique lesorientations stratégiques fixées au SHOM par le ministre de la défense.
Le bénéfice net dégagé par le SHOM s’élève à 2,7 M€ en 2014 et s’explique essentiellement par :
- l’accroissement des recettes tirées des ventes de produits nautiques et des produits commerciaux ;
- la mise en œuvre du plan d’économies prévu dans le cadre du COP 2013-2016 sur les dépenses de fonctionnementcourant ;
- une subvention exceptionnelle (1 M€) destinée à l’acquisition d’équipements spécifiques.
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2013 (RAP) LFI 2014 Réalisation 2014
Programme intéresséou nature de la dépense
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
212 / Soutien de la politique de la défense 41 322 41 322 41 356 41 356 41 235 41 235
Subventions pour charges de service public 41 322 41 322 41 356 41 356 41 235 41 235
Total 41 322 41 322 41 356 41 356 41 235 41 235
L’écart de 0,12 M€ constaté entre la ressource LFI et l’exécution s’explique par :
138 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
- le non-versement de la réserve de précaution pour 1,12 M€ ;
- la subvention exceptionnelle de 1 M€ mentionnée précédemment.
COMPTE FINANCIER 2014 DE L’OPÉRATEUR
Compte de résultat (en milliers d’euros)
Charges Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Produits Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Personnel 36 925 36 677 Ressources de l’État 40 468 41 235
dont charges de pensions civiles 3 924 3 839 - subventions de l’État 40 468 41 235
Fonctionnement 14 978 14 367 - ressources fiscales 0 0
Intervention 0 0 Autres subventions 1 727 3 342
Ressources propres et autres 9 715 9 166
Total des charges 51 903 51 044 Total des produits 51 910 53 743
Résultat : bénéfice 7 2 699 Résultat : perte
Total : équilibre du CR 51 910 53 743 Total : équilibre du CR 51 910 53 743
(1) soumis à l'approbation du conseil d'administration
Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)
Emplois Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Ressources Budgetinitial
Comptefinancier (1)
Insuffisance d'autofinancement 0 0 Capacité d'autofinancement 1 817 5 280
Investissements 3 063 4 800 Ressources de l'État 0 218
Autres subv. d'investissement et dotations 510 351
Autres ressources 0 11
Total des emplois 3 063 4 800 Total des ressources 2 327 5 860
Apport au fonds de roulement 1 060 Prélèvement sur le fonds de roulement 736
(1) soumis à l'approbation du conseil d'administration
Le SHOM présente un résultat excédentaire de 2,7 M€, pour une prévision initiale de 7 K€.
Les charges de fonctionnement sont inférieures de 0,6 M€ aux prévisions initiales. Cette sous-consommation résultenotamment de la baisse des dépenses afférentes aux études, en raison des retards pris dans la contractualisation oul’exécution de certains projets (-0,4 M€) et de la poursuite du plan d’économies fixé par le COP 2013-2016, visant àréduire les coûts de fonctionnement courant financés par la subvention pour charges de service public (SCSP).
Les produits sont supérieurs de 1,8 M€ aux prévisions, en raison de la subvention exceptionnelle versée par le P 212pour l’acquisition d’équipements spécifiques (+1 M€) et de la hausse globale des autres ressources et subventions(+1 M€).
Les autres subventions (+1,6 M€) recouvrent les versements effectués dans le cadre de programmes d’études et detravaux mis en œuvre dans le développement des politiques publiques de la mer et du littoral.
Les autres produits du SHOM correspondent à des ressources propres provenant principalement des ventes deproduits nautiques (5,8 M€, soit +0,8 M€), des produits divers, dont les produits financiers et les reprises au résultatdes financements rattachés à des actifs (2,1 M€, soit -0,3 M€), ainsi qu’à des études réalisées sur des contrats« Défense ». La sous-exécution de ces ressources porte essentiellement sur les études financées par la directiongénérale de l’armement (1,8 M€, contre une prévision à 2,8 M€). D’une manière générale, l’écart constaté entre laprévision et la réalisation s’explique par un décalage calendaire, sur la fin d’année, dans la mise en œuvre de certainsprojets afférents à des conventions spécifiques Défense et hors Défense.
L’écart entre les prévisions et le réalisé sur les investissements (+1,7 M€) résulte pour l’essentiel des reports 2013 etde la mise à jour du plan pluriannuel d’investissement.
PLR 2014 139
Soutien de la politique de la défense
OPÉRATEURS Programme n° 212
DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION
Avertissement
Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Acquisition des connaissances 13 164 1 685 0 1 048 15 897
13 242 1 703 0 1 622 16 567
Développement stratégique 1 070 50 0 0 1 120
1 709 87 0 0 1 796
Optimisation des moyens et direction générale 9 033 3 723 0 1 438 14 194
9 093 3 382 0 1 620 14 095
Pilotage Recherche et Innovation 123 25 0 0 148
273 47 0 0 320
Produits et services 13 535 5 795 0 577 19 907
12 360 4 473 0 1 558 18 391
Total des crédits prévus 36 925 11 278 0 3 063 51 266
Total des crédits consommés 36 677 9 692 0 4 800 51 169
Acquisition des connaissances
Les dépenses d’investissement supérieures aux prévisions s’expliquent principalement par :
- des reports d’investissements 2013,
- le choix d’anticiper des dépenses d’investissement planifiées pour les années suivantes (remise à niveau sondeursmultifaisceaux vedettes, acquisition de sondeurs de sédiment) ainsi que par le remplacement d’un équipement denavigation.
Développement stratégique
La recherche de ressources nouvelles s’est orientée autour des trois axes de développement suivants :
- subventions des acteurs institutionnels de politiques publiques (régions, collectivités, Union européenne...) ;
- valorisation des données d’environnement marin auprès des acteurs des énergies marines renouvelables ;
- projets commerciaux à l’export.
Les dépenses sont le reflet des succès rencontrés avec l’obtention de plusieurs contrats (prestations pour le servicehydrographique du Maroc, travaux sur une ferme pilote d’hydroliennes, etc.).
Optimisation des moyens et direction générale
Les travaux de refonte de l’infrastructure informatique (déploiement d’un nouveau cœur de réseau et d’un nouveausystème de sauvegarde) sont à l’origine de l’augmentation des dépenses d’investissement, compensée par desdépenses moindres en fonctionnement.
Pilotage Recherche et Innovation
L’activité a été plus soutenue que prévue, en expertise et dans les instances techniques de l’OHI (OrganisationHydrographique Internationale).
Produits et services
L’activité d’impression, de magasinage et de distribution des cartes et ouvrages papier, nettement moindre que prévue,explique en grande partie l’écart entre prévision et réalisation des dépenses de personnel. Le développement del’impression à la demande des cartes a permis de réduire les travaux de stockage et de tenue à jour. L’impressiond’ouvrages a également diminué avec l’arrêt de la diffusion des annuaires de marées sous forme papier. Enfin, lagestion de la documentation nautique au profit des forces a fait l’objet d’une demande moins forte.
La diminution des dépenses de fonctionnement provient des études amont et s’explique par une surestimationimportante du coût des heures de calcul sur le nouveau calculateur de Météo-France utilisé pour les études de
140 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 OPÉRATEURS
modélisation, le retard de la notification de la nouvelle convention avec la DGA portant sur les nouveaux programmesd’études amont et le report de quelques études qui ont été plus complexes que ce qui avait été prévu. Cette diminutionest compensée par une augmentation des dépenses d’investissement (amélioration du système d’analyse et deprévision océanographique SOAP, acquisition d’un calculateur, développement de l’espace de diffusion et du portaildes données et produits du SHOM).
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2013 (1) Prévision 2014 (2) Réalisation 2014
ETP ETPT ETP ETPT ETP ETPT
Emplois rémunérés par l'opérateur : 522 519 531 521 512 520
- sous plafond 494 495 506 496 486 492
- hors plafond 28 24 25 25 26 28
dont contrats aidés 8 4 11 11 9 10
(1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013.
(2) La prévision 2014 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2014 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2014.
PLR 2014 141
Soutien de la politique de la défense
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 212
ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
Note explicative
La comptabilité d’analyse des coûts est destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des programmes (art. 27 de laLOLF). Elle est mise en œuvre par les ministères, les services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la direction du budget et ladirection générale des finances publiques, et se présente en deux volets :
- les dépenses complètes par action des programmes, déterminées après ventilation des dépenses indirectes associées aux actions de conduite etde pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs auprogramme observé, voire à la mission de rattachement et s’appuient sur les données issues de la comptabilité budgétaire.
- les coûts directs des programmes (hors déversements) issus de la comptabilité générale et leur comparaison avec les dépenses directes, afind’enrichir l’information budgétaire d’une dimension patrimoniale.
SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
142 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 ANALYSE DES COÛTS
PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS
(en milliers d’euros)
Numéro et intitulé de l’action LFI 2014Crédits directs
Ventilation des crédits indirects * LFI 2014Crédits complets
Variationentre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)(1)
au sein du programme entre programmes (2) (3)
04 - Politique immobilière 1 238 366 -268 277 -970 090 0 -100 %
05 - Systèmes d'information, d'administration et de gestion
132 191 -49 016 -83 174 0 -100 %
06 - Politiques des ressources humaines 524 387 -811 -523 576 0 -100 %
08 - Politique culturelle et éducative 69 237 +12 349 +9 703 91 289 +31,8 %
10 - Restructurations 334 578 -19 041 -315 537 0 -100 %
11 - Pilotage, soutien et communication 697 009 +324 796 -967 495 54 309 -92,2 %
Total 2 995 768 0 -2 850 170 145 598 -95,1 %
PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique oudépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
(en milliers d’euros)
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2014Dépenses directes
Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2014Dépenses complètes
Variationentre (4) et (5)
(4) au sein du programme entre programmes (5) (6)
04 - Politique immobilière 1 252 483 -275 471 -977 012 0 -100 %
05 - Systèmes d'information, d'administration et degestion
118 866 -44 076 -74 791 0 -100 %
06 - Politiques des ressources humaines 522 430 -778 -521 652 0 -100 %
08 - Politique culturelle et éducative 65 684 +12 183 +10 916 88 783 +35,2 %
10 - Restructurations 244 196 -13 897 -230 299 0 -100 %
11 - Pilotage, soutien et communication 723 262 +322 038 -992 460 52 841 -92,7 %
Total 2 926 921 0 -2 785 298 141 624 -95,2 %
(en milliers d’euros)
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+)ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
+2 785 298
Mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » +9 963
167 / Liens entre la Nation et son armée +9 740
169 / Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant +223
Mission « Défense » +2 641 323
144 / Environnement et prospective de la politique de défense +44 526
146 / Équipement des forces +97 479
178 / Préparation et emploi des forces +2 499 318
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -363
309 / Entretien des bâtiments de l'État -363
Mission « Sécurités » +134 375
152 / Gendarmerie nationale +134 375
PLR 2014 143
Soutien de la politique de la défense
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 212
TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS
(en milliers d’euros)
Intitulé de l’action LFI2014
Créditscomplets
Exécution2014
Dépensescomplètes
Exécution2013
Dépensescomplètes
Variation entreLFI directe etLFI complète
2014[(1) et (2)]
Variation entreDépensesdirectes et
complètes 2014[(4) et (5)]
Écart entreLFI complèteet dépenses
complètes 2014[(2) et (5)]
Variation entreLFI complèteet dépenses
complètes 2014[(2) et (5)]
Variation entredépensescomplètes2013-2014[(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
04 - Politique immobilière 0 0 233 -100 % -100% 0 NS % -100 %
05 - Systèmes d'information, d'administration et de gestion
0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS %
06 - Politiques des ressources humaines 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS %
08 - Politique culturelle et éducative 91 289 88 783 86 835 +31,8 % +35,2% -2 506 -2,7 % +2,2 %
10 - Restructurations 0 0 3 873 -100 % -100% 0 NS % -100 %
11 - Pilotage, soutien et communication 54 309 52 841 117 649 -92,2 % -92,7% -1 469 -2,7 % -55,1 %
Total 145 598 141 624 208 590 -95,1 % -95,2 % -3 975 -2,7 % -32,1 %
ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE
COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS
Le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » est constitué d’actions de politique publique et d’actionsde soutien.
Les contributions reçues et versées au sein du programme ainsi qu’en inter programmes sont de mêmes natures quecelles déversées lors du PAP 2014. Les règles de calculs des ventilations de crédits ont également été reconduites.
Le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » ne bénéficie pas de transfert de crédits récurrent.
ANALYSE DES ÉCARTS
Globalement, au RAP 2014, 95,2 % des dépenses directes du programme 212 « Soutien de la politique de ladéfense » sont déversés sur les actions de politique publique inscrites dans d’autres programmes et en particulier dansle programme 178 « Préparation et emploi des forces » (2 499 M€) et le programme 146 « Équipement des forces »(97 M€). Les ventilations les plus significatives concernent les actions suivantes :– action 0178-01 « Planification des moyens et conduite des opérations » : 115 M€ ;– action 0178-02 « Préparation des forces terrestres » : 925 M€ ;– action 0178-03 « Préparation des forces navales » : 534 M€ ;– action 0178-04 « Préparation des forces aériennes » : 403 M€ ;– action 0178-05 « Fonction santé » : 522 M€ ;– action 0146-09 « Engagement et combat » : 59 M€.
Le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » répond ainsi à sa vocation de soutien des forces armées.
L’analyse entre les dépenses directes (2 927 M€) au RAP 2014 et les crédits directs (2 996 M€) en LFI 2014 faitapparaître des dépenses inférieures de 69 M€ par rapport à la LFI 2014. Cette économie se traduit également auniveau des répartitions vers les programmes qui supportent ainsi un montant de soutien moins élevé que prévu(2 785 M€ au RAP 2014 contre 2 850 M€ en LFI 2014).Cette économie est portée essentiellement par l’action 10 « Restructurations » (-90 M€), notamment par :
- la révision du plan de charge 2014 entre sa version provisoire lors des travaux d’élaboration à l’été 2013 et sa versionvalidée en décembre 2013 ;
144 PLR 2014
Soutien de la politique de la défense
Programme n° 212 ANALYSE DES COÛTS
- la réalisation, non prévue initialement, de 10,1 M€ d’engagements juridiques sur le compte d’affectation spéciale« Gestion du patrimoine immobilier de l’Etat » ;
- le report en 2015 de la construction d’un bâtiment d’hébergement à Poitiers, des opérations de rénovation à Taverny,d’adaptation bâtimentaire à Brétigny-sur-Orge et de déconstruction à Cuers ;
- le coût de certaines opérations finalement moindre que prévu.
En revanche, l’action 11 « Pilotage, soutien et communication » présente une exécution 2014 supérieure de 26 M€ parrapport à la LFI 2014 qui s’explique par :– les surcoûts et les décalages de calendrier sur le partenariat publicprivé (PPP) Balard, dus au retard de mise à
disposition des bâtiments Est et Ouest ainsi qu’à la découverte de vestiges archéologiques sur le site ;– la fin du contrat d’externalisation des véhicules qui a été remplacé par une gestion patrimoniale des véhicules.Ces dépenses supplémentaires ont cependant été partiellement compensées par les efforts réalisés sur tous les autrespostes, notamment :– les frais postaux, suite à une redéfinition du périmètre de soutien de la fonction courrier qui a permis d’optimiser les
besoins ;– une sous-consommation issue des efforts de gestion courante ;– des reports à 2015 sur le soutien des matériels communs, le soutien courant des structures, les relations publiques
de défense et la mobilité des personnels.
L’analyse des dépenses directes entre le RAP 2014 et le RAP 2013 fait apparaître une variation de 3 % du montant duprogramme 212 « Soutien de la politique de la défense » par rapport à 2013. Cet écart (+68 M€) est essentiellementporté par les actions 10 « Restructurations » et 11 « Pilotage, soutien et communication » de ce programme.
PRÉSENTATION DES COÛTS DIRECTS COMPARÉS AUX DÉPENSES DIRECTES
Note explicative
La présentation des coûts directs par programme (hors déversements) comparés aux dépenses directes permet d’enrichir l’information budgétaired’une dimension patrimoniale.
La comptabilité patrimoniale est une comptabilité en droits constatés qui reflète la situation patrimoniale de l’État en rattachant les charges et lesproduits à l’exercice qui les a vus naître, indépendamment de la date de paiement ou d’encaissement (par exemple à travers la comptabilisation decharges à payer). Ces comptes en droits constatés visent également à présenter l’ensemble des engagements de l’État au-delà des fluxd’encaissements et de décaissements à travers par exemple la constitution de provisions, d’amortissements, etc. (source : Présentation du CompteGénéral de l’État).
Ces coûts directs résultent donc des données de la comptabilité générale arrêtées, sans préjudice pour leur valeur significative, au 2 mars 2015.
(en milliers d’euros)
Coûts directs2014
(a)
Dépenses directes2014
(b)
Écart(a) – (b)
Coûts directs2013
(c)
Dépenses directes2013
(d)
Écart(c) – (d)
2 334 323 2 926 921 -592 598 3 100 021 2 844 436 +255 585
Le passage des dépenses directes aux coûts directs (-593 M€) en 2014 s’explique par les éléments suivants :
– les reprises de provisions pour charges de personnel associées au plan de restructuration du ministère de la défensediminuent les coûts par rapport aux dépenses pour 403 M€. Des provisions pour charges ont été constituées lors desprécédents exercices. Elles sont consommées sur le programme en charge du soutien du ministère. Cetteconsommation se traduit par des dépenses spécifiques sur le programme 212 « Soutien de la politique de ladéfense » (indemnités de départ volontaire et surcoût chômage) ;
– la diminution des comptes de charges à hauteur de 72 M€ enregistrée dans le cadre du retraitement annuel desopérations financées par location-financement. Une diminution de charges en contrepartie d’un compte de dettesignifie que le montant effectivement remboursé est inférieur à l’échéancier théorique ;
– les charges à payer (CAP) affectent les coûts du programme 212 « Soutien de la politique de la défense » à hauteurde 16 M€ (CAP 2014, nettes des extournes de CAP 2013) ;
PLR 2014 145
Soutien de la politique de la défense
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 212
– la prise en compte des opérations relatives à la production immobilisée conduit à diminuer les coûts pour 6 M€. Cettediminution correspond à la neutralisation de charges de personnel ayant contribué à la production d’immobilisation.La contrepartie de cette opération est la valorisation des actifs produits en interne.