Desfossez Léna

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StagesRapports de

2009-2011

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Desfossez Léna, étudiante en troisième année à l’institut La Cambre- Horta, à Bruxelles.

-20 bis rue de la madeleine 59400 Cambrai France

-26 rue de la source 1060 Saint-Gilles, Bruxelles Belgique

04Rapports deStagesDesfossez Léna2009-2011

Avant- proposConcept général du stage de Bachelier

Le stage de Bachelier doit permettre à l’étudiant d’ap-préhender concrètement le chantier du bâtiment, les matériaux et ou les techniques de construction. L’étu-diant recherchera un stage auprès d’un entrepreneur, d’un artisan ou d’un technicien du bâtiment de son choix. Le stage est de trois semaines minimum. Pour ce qui est du rapport de stage: il s’agit de décrire le type de chantier, d’entreprise, son organisation, l’ambiance de travail. Décrire le chantier, localisation, importance, stade d’avancement des travaux au début et à la fin du chantier. Les problèmes rencontrés et les solutions apportées.

Le choix de mes chantiers, ils sont trois au total, c’est d’abord tourné vers un chantier international, volon-taire, avec l’association belge: les Compagnons bâtis-seurs, Concordia en France.Il s’agit de restaurer un mur entourant une mare dans le Périgord. Ce mur, les riverains y tiennent beaucoup, il fait parti de leur passé, c’est un élément du paysage. Ce chantier m’a énormément tenu à coeur car c’est un rapport humain qui m’a touchée.

Puis, suite au chantier à Sorges, j’ai souhaité approcher d’un peu plus près la réalité du métier en travaillant avec deux entreprises de constructions en Bretagne. L’une de maçonnerie, l’autre en charpente. Ces deux chantiers m’ont appris énormément, le savoir faire de ces artisans, leurs passions des matériaux.

Les stages en entreprise sont à mes yeux d’une impor-tance capitale, et je m’en rend compte tous les jours. Toucher les matériaux, les connaitres, leurs poids et de-venu pour moi un élément essentiel dans la création d’un bâtiment. C’est une expérience que je renouvelle dès que je le peux.

DeuxièmeChantierété 2010 du 05/ 07/ 2010 au 16/ 07/ 2010

SARL Construction Bevillon Francis222OO Le MerzerTèl. 02 96 44 93 57Fax 02 96 44 97 20

Cette société et ces travaux de construction de bâtiments et de maisons individuelles furent l’objet de mon deuxième stage. L’en-treprise travaille sous forme de trînome voir bînome pour chacun de ces chantiers. Chaque groupe intervient à un moment précis de la construction d’une maison, en effet chacun d’eux ont leurs propres compétences, même si ceux-ci ne se limitent souvent pas qu’à celles-ci. Ce fut un stage passionnant tant au niveau pédagogique que relationnel. Je vous remercie d’ailleurs pour ce cadeau que l’Ecole nous fait, en nous permettant d’appro-cher au plus près la réalité du métier, afin de découvrir la passion de ces artisans.

Voyons à présent quels sont les travaux proposés par l’entreprise afin d’établir une fiche identitaire de cette dernière. En sachant qu’il m’a été permis durant ces 15 jours de découvrir la plupart de ces étapes.

-travaux de terrassement -excavation -fondations -construction de tunnels-construction de maison-entreprise de maçonnerie-ouvrage en béton...

Je profite de cette occasion pour remercier Belli Alexandre, mon maître de stage, ainsi que Nicolas et Didier, mes deux acolytes de chantier, pour leur patience ainsi que pour leurs aides précieu-ses.

01 Localisation: Lotissement Podenen 22170 Plouagat, Bretagne, Côtes d’Armor, France. 02 Dâtes: Du 05/07/2010 au 12/07/2010. 03 Types de travaux effectués: Mise en oeuvre complet d’un sou-bassement de type: vide sanitaire, le sol du rez de chaussée de la maison est composé d’un plancher-hourdis situé à au moins 20 cm du sol naturel (isolation thermique possible sur toute la surface de la dalle), c’est le meilleur moyen pour éviter les inondations et ruissellements d’orage, en comparaison aux soubassement de types hérisson ou sous-sol. Pose du réseau d’égouttage, eaux, électricité.

Ces deux photos nous montrent le chantier, des fondations en semelles étant au préalablement coulée sur place à la finali-sation du soubassement par une dalle coulée.

01 Localisation: Lotissement Podenen 22170 Plouagat, Bretagne, Côtes d’Armor, France. 02 Dâtes: Du 05/07/2010 au 12/07/2010. 03 Types de travaux effectués: Mise en oeuvre complet d’un sou-bassement de type: vide sanitaire, le sol du rez de chaussée de la maison est composé d’un plancher-hourdis situé à au moins 20 cm du sol naturel (isolation thermique possible sur toute la surface de la dalle), c’est le meilleur moyen pour éviter les inondations et ruissellements d’orage, en comparaison aux soubassement de types hérisson ou sous-sol. Pose du réseau d’égouttage, eaux, électricité.

Ces deux photos nous montrent le chantier, des fondations en semelles étant au préalablement coulée sur place à la finali-sation du soubassement par une dalle coulée.

01 Localisation: Lotissement à Plouha 22580, Bretagne, Côtes d’Ar-mor, France. 02 Dâtes: Du 12/07/2010 au 15/07/2010. 03 Types de travaux effectués: Travail de même type que le précédent néanmoins, à mon arrivée sur ce chantier la première pose de parpaings n’était pas encore mise. Nous avons donc procédé aux dessins du soubassement sur les fondations. Nous verrons plus présicément par la suite les étapes et la mise en places d’un tel procédé.

Ces deux photos nous montrent le chantier, des fondations en semelles étant au préalablement coulées sur place à la montée de la deuxième rangée de parpaings. Ce chantier étant relativement semblable au précédent, nous sommes al-lés pour les derniers jours, avec cette entreprise, sur de petits travaux bien distincts les auns des autres, que nous observe-rons par la suite.

01 Localisation: Lanvollon 22121, Bretagne, Côtes d’Armor, Fran-ce. 02 Dâtes: Du 15/07/2010 au 16/07/2010. 03 Types de travaux effectués: Un appuis de fenêtre devait être remonté, une erreur avait été faite avec les dimensions des baies futures. Une entrée de garage a du être recoulée, celle-ci étant fissurée.

Passons à présent aux descriptifs des deux travaux précé-dents.

Les étapesd’un soubassement de type vide sanitaire, ventilé sur deux chantiers

Etape 1: Cette étape intervient après la pose des fondations, ici semelles, et après le tracé au sol de l’extérieur des murs. On pose deux rangées de parpaings d’environ 50 cm de hauteur. Il est important de tenir compte de l’ap-pareillage croisé lors de la pose. Les parpaings sont assemblés à l’aide de ciment. Une première pose de ferraillage vertical est installée dans les coins des murs. Ces derniers per-mettent un meilleur maintien de la construction.

Etape 2: Il s’agit ici de disposer les planelles. Une planelle est un bloc de béton cellulaire (sorte de petit parpaing) ou de terre cuite de faible épaisseur (5 cm pour le béton), situé en péri-phérie d’un plancher et de même nature que le matériau utilisé pour les verticaux. Ainsi la façade présen-te un parement uniforme.

Etape 3: Une fois les planelles posées, on peut disposer les poutrelles.Dans le domaine du bâtiment une poutrelle désigne un élément porteur d’un plancher béton. Elle est consti-tuée de béton enrobant une ou plu-sieurs armatures. La taille d’une pou-trelle et de ses armatures est calibrée en fonction de sa longueur et des charges qu’elle doit reprendre. Les hourdis se poseront par la suite entre deux poutrelles. Les hourdis doivent venir se poser sur l’alignement de la rangée de parpaing.

Cet alignement empêchera la dalle future de couler dans le vide sanitai-re, et permettra au béton liquide de se glisser à l’intérieur de ces rangées afin de consolider le tout.

Cet alignement empêchera la dalle future de couler dans le vide sanitai-re, et permettra au béton liquide de se glisser à l’intérieur de ces rangées afin de consolider le tout.

Etape 4: Les conduites d’évacuation sont disposées avant la fermeture to-tale du plancher hourdis. Le système admet des regards à l’extérieur de la construction, ainsi qu’un système d’aération. Le circuit électrique est disposé.Un grillage en fer, est posé sur l’en-semble du plancher. Il s’agit de so-lidifier le plancher avant la coulée de la dalle. Des tiges permettent de maintenir les grillages ensemble.

Lorsque l’ensemble est solidaire, nous pouvons disposer des petites cales marquées à la bombe. Leurs position-nements sont déterminés à l’aide d’un niveau laser, appareil faisant appel au laser pour esquisser une ligne servant de référence visuelle. Cet appareil permet de garder l’horizontalité. Le ravoirage permet d’enterrer les tuyau-teries et les imperfections avant de couler la dalle.

Lorsque l’ensemble est solidaire, nous pouvons disposer des petites cales marquées à la bombe. Leurs position-nements sont déterminés à l’aide d’un niveau laser, appareil faisant appel au laser pour esquisser une ligne servant de référence visuelle. Cet appareil permet de garder l’horizontalité. Le ravoirage permet d’enterrer les tuyau-teries et les imperfections avant de couler la dalle.

Etape 5: A l’aide des calles, la dalle peut être coulée. Il s’agit de respec-ter le niveau de ces dernières pour que le béton soit uniformément ré-parti sur l’ensemble du plancher. Les ouvriers étalent le béton à l’aide d’un grand rateau. Nous arrivons à la finalisation de la dalle en disposant sur celle-ci du Masterkure, produit d’étanchéité pour béton. Ce produit permet d’éviter les fissures.

Etape 1: A mon arrivée sur ce chan-tier les fondations avaient déjà été faites. Nous nous sommes donc atta-qués directement au tracé sur le sol. Ces tracés détermineront la limite ex-térieure des murs. Le tracé est difficile car il demande une extrême préci-sion, de plus, créer des angles droits sur de si grands éléments n’est pas chose aisée. L’importance des dia-gonales coupant le plan nous per-mettent de vérifier les angles droits à l’aide du théorème de Pythagore.

Etape 2: Une fois le tracé au sol dé-fini, nous pouvons poser la première rangée de parpaings. Le tracé bleu définit la limite extérieure du mur. La face extérieure du parpaing doit donc s’y aligner. Nous commençons par deux parpaings d’angles. Ceux-ci nous permettent par la suite de tendre un fil, afin de contrôler l’hori-zontalité du mur. Le fil à plomb nous permet quant à lui de maîtriser la ver-ticalité lors de la pose de la deuxiè-me rangée de parpaings.

Le niveau laser équilibre la première rangée de parpaings. En effet il se peut qu’il y ait un léger décalage lors des fondations. Le volume de ci-ment posé au sol modifie cela rapi-dement.

Le niveau laser équilibre la première rangée de parpaings. En effet il se peut qu’il y ait un léger décalage lors des fondations. Le volume de ci-ment posé au sol modifie cela rapi-dement.

Troisième chantierété 2010 du 19/ 07/ 2010 au 30/ 07/ 2010

Cette société de menuiserie fut l’objet de mon troisième stage. Depuis plus de 35 ans, l’entreprise MORICE jouit d’une excellente réputation dans le milieu de l’artisanat et du second oeuvre dans la région guigampaise (22). Basée à GOUDELIN et spécialisée dans les domaines de la menuiseries / charpente (constructions neuves et rénovation), elle s’appuie sur des valeurs humaines for-tes et sur des prestations d’excellence.

Charpentes, aménagements intérieurs ou extérieurs, l’entreprise MORICE fait aujourd’hui partie des incontournables de la région dans les métiers de la pose de portes (intérieures et entrées), de fenêtres (bois-alu-PVC-mixte), d’escaliers, mais aussi de portes de garages, de portails... Elle intervient également sur des projets d’aménagement de combles, de fabrication de vérandas ou d’extension bois, réalise tous travaux d’aménagement et pose de placo, de parquets, de lambris ou bien encore de placards...

L’entreprise MORICE possède aujourd’hui un savoir-faire reconnu et qui ne cesse de croître grâce à sa vingtaine de professionnels artisans. Partenaires réguliers de pavilloneurs locaux de renom, elle s’est positionnée sur un marché principalement de particu-liers, plutôt moyenne voire haut de gamme.

Je tiens à remercier mon maître de stage Pascal Thalamy pour m’avoir fait confiance, ainsi que mes deux artisans accompa-gnateurs Claude et Mathias pour avoir pris le temps de m’expli-quer chaque étape du chantier. Ils m’ont fait partager leur pas-sion pour le bois dans toute sa noblesse.

Menuiserie Morice sasLE GOLLOT22290 GoudelinTèl : 02.96.70.08.70Fax : 02.96.70.03.85

01 Localisation: Commune de Trébeurden, Résidence «Pont Ar Prelleg», Bretagne, Côtes d’Armor, France. 02 Date: Du 19/07/2010 au 30/07/2010. 03 Types de travaux effectués: Pose complète d’une charpente. Une charpente est un assemblage de pièces de bois et/ou de métal, servant à soutenir ou couvrir des constructions et faisant partie de la toiture.On désigne souvent par charpente l’ossature de poteaux et poutres qui reprend le poids de la couverture ainsi que les charges verticales (c’est-à-dire les forces verticales s’exerçant sur la charpente) telles que les surcharges climatiques (neige). La charpente dite traditionnelle est constituée de fermes, de pannes et de chevrons. Une ferme est composée par l’as-semblage de plusieurs pièces de bois massif. Les arbalétriers, l’entrait et le poinçon forment le réseau principal tandis que les contre-fiches, les jambes de force, les diagonales et les potelets forment le réseau secondaire d’une ferme.

01 Localisation: Guingamp 22200, Bretagne, Côtes d’Armor, Fran-ce. 02 Date: Du 19/07/2010 au 22/07/2010. 03 Types de travaux effectués: Pose complète de lambris.Traditionnellement le lambris est un revêtement de bois, de stuc ou de marbre mais il existe aussi des lambris PVC et des lambris revêtus de papier ou placage sur panneau support MDF. Sa sur-face est plane, quelquefois courbe, et il est formé de cadres et de panneaux. Il recouvre et orne une muraille ou une cloison de pièce d’habitation.Il est nécessaire d’utiliser des agrafes métalliques de dimen-sions spécifiques à ce matériau( le PVC dans notre cas ) le clouage étant ici impossible.Des cornières PVC permettent de raccorder deux pans de murs aussi bien en angle interne qu’externe.Vous pouvez également coller ce matériau avec des colles mastic polyuréthane en cartouche avec pistolet applicateur manuel.

Les étapesd’un montage complet de charpente

Etape 1: Avant tout il faut tracer au sol la taille des fermettes, et leurs formes. Ainsi la découpe est plus rapide. Nous assemblons au sol, les arbalétriers, l’en-trait et le poinçon. Lors de la découpe des arbalétriers il faut faire attention à tenir compte des différentes hauteurs des murs. Dans notre cas l’un des ar-balétriers doit être plus court. Le che-vron permet une bonne distance entre chaque fermette, il les maintient toutes ensemble pour un moment, avant la pose de la panne faîtière.

Etape 2: Une fois les fermettes posées tous les 60 cm environ, on dispose la panne faîtière afin de toutes les relier entre elles, et de consolider le tout. Les chevrons, eux, étaient préalablement posés, ils permettent de respecter l’es-pace entre chaque fermette.

Etape 3: Les chevrons doivent ensuite être recoupés. En effet leurs découpes doivent être biseautées. Ces décou-pes sont nécéssaires pour la pose futu-re du lambris. De plus la toiture n’a pas toujours la même descente. Elle ad-met parfois un débord, celui-ci est visi-ble pour créer le porche d’entrée de la maison, dans notre cas. Il est donc important dès le début de poser des chevrons suffisamment longs pour ré-pondre à ces demandes.

Sur un pan de toiture nous tirons un fil marquant bleu. Ce tracé nous donne directement les points de découpe. La scie sauteuse fera le reste du travail. La découpe doit être horizontale.Les tracés pour les fenêtres peuvent être réalisés. Il s’agit de découper à la bordure de l’encadrement de la fenê-tre.

Etape 4: La mise en place de la structu-re de la cheminée fut assez difficile. La structure est montée au sol puis ache-minée et encastrée à la panne faîtière de la toiture. C’est une manoeuvre dif-ficile au vu du poids de cette construc-tion. La cheminée est préalablement coupée en biseau afin de s’intégrer au mieux à la toiture. L’ossature en bois sera complétée par la suite par un foyer en céramique.

En effet l’ossature n’est là que pour donner la forme globale et habituelle des cheminées dans cette région. Ce coffre se prolonge ainsi jusqu’aux en-traits, et traverse la dalle du premier pour rejoindre le rez de chaussée.L’entrait (ou tirant) - terme de charpen-te - est un élément de la ferme. C’est une pièce de bois horizontale servant à réunir les arbalétriers.

En effet l’ossature n’est là que pour donner la forme globale et habituelle des cheminées dans cette région. Ce coffre se prolonge ainsi jusqu’aux en-traits, et traverse la dalle du premier pour rejoindre le rez de chaussée.L’entrait (ou tirant) - terme de charpen-te - est un élément de la ferme. C’est une pièce de bois horizontale servant à réunir les arbalétriers.

Premier chantierété 2009 Revolarisation et reconstruction à l’ancienne d’un muret entourant une mare.

L’association des Compagnons bâtisseurs est née après la deuxième guerre mondiale. Le but initial était de reconstruire le patrimoine détruit en rassemblant des jeunes gens dans un esprit de solidarité et de paix.Aujourd’hui, cette association est reconnue comme Organi-sation de Jeunesse, indépendante et pluraliste.

Leurs objectifs sont:-Amener le volontaire à la prise en charge, à la confiance en soi, à la prise de conscience de soi et des autres.-Favoriser la compréhension entre les personnes, entre les peuples, intensifier les gestes de solidarité.-Contribuer à l’aménagement, la valorisation de l’environ-nement-Promouvoir les vacances actives

Pour ce faire, les Compagnons bâtisseurs sont en relation avec Concordia en France, toutes deux reliées par la notion de Volontariat:Chantier internationaux à travers le monde

Je tiens à remercier mes maîtres de stage Emma et Sam, ain-si que les habitants de Sorges pour nous avoir fait connaître et aimer leur région.

Compagnons Bâtisseurs6900 Marche en FamenneTèl : +32 84 31 44 12Fax : +32 84 31 65 20

01 Localisation: Commune de Sorges, Périgord, 24420, Fran-ce. 02 Date: Du 08/07/2009 au 30/07/2009. 03 Types de tra-vaux effectués: Reconstruction complète d’un pan de mur. Nous avons récupéré les pierres locales et le mortier était fait à la chaux. Ce chantier a été mené avec 11 volontaires venus de tout horizons, Corée, Espagne, Ukraine, Belgique, France.. Ce fut une expérience extraordinaire humaine-ment parlant. Difficile mais après laquelle nous sommes sortis grandis. L’accueil des riverains, nous a donné l’envie de four-nir toujours plus de nous même. 10 filles et un jeune homme capables de décupler leurs forces pour ces personnes, pour leur environnement. Mes contacts sont encore fréquents avec quelques Sorgeois, des photos me sont envoyées au cours de l’année pour voir l’acclimatation du mur à sa mare en fonction des saisons.

Les étapesd’une reconstruction et revalorisation complète d’un mur entourant une mare

Etape 1: La première étape du chantier est celle de la pose des fondations. Les plus grosses pierres sont disposées au mieux selon leur forme. Cet étage est le premier, il est complexe car les pier-res sont difficiles à manier, à bouger. Les espaces d’entre deux sont remplis de petites pierres et de mortier. Si l’ali-gnement n’est pas tout à fait correct ce n’est pas grave, ces pierres ne se verront pas lorsque la mare sera reve-nue. Suite à cela, la montée du mur va se faire rapidement.

Etape 2: Avant même de commen-cer la montée du moellon il faut poser les premières pierres commençant le chaînage. Ces pierres sont les plus bel-les du chantier, les plus grosses. Il nous faut de jolies pierres horizontales et d’autres verticales. Leur pose est diffi-cile de par leurs poids mais aussi de par l’aménagement du chantier . Ce chaî-nage permet de « coudre » notre re-construction à l’ancienne. Les espaces d’entre deux, vieux mur et chaînage sont reconstruits en même temps que le nouveau mur.

Les pierres utilisées pour le chaînage doivent bien souvent être retaillées.

Etape 3: Le moellon est disposé. Un apareillage croisé doit être monté afin de consolider la construction dans sa globalité. Il s’agit de choisir des pierres avec faces, si possible de même hauteur pour une rangée donnée. Un fil tiré horizontalement nous permet de vérifier constam-ment le bon alignement du mur. Ce montage est fait sur le même prin-cipe que les rangées de parpaings vues précédemment.

Etape 4: Le rejointoyage fut l’une des dernières étapes de notre projet. Nous avons posé du mortier à la chaux géné-reusement sur l’ensemble du mur, puis, une fois le mortier sec, nous retirons à la brosse de fer le surplus de celui-ci. Il s’agit de commencer par retirer les élé-ments qui se trouvent sur les pierres, puis très légèrement ceux qui se trouvent sur les joints afin de lisser l’ensemble.Le mur est fini, nous y posons notre tou-che finale.

Nous inscrivons à la gravure, au burin, nos nom sur une pierre. Ce fut le geste final de ce chantier de trois semaines. un chantier difficile mais tellement va-lorisant.

Aujourd’hui, nous gardons contact. Le mur évolue avec le temps. Les pierres n’ont pas bougées :), la mousse a fait son apparition, preuve de bonne santé pour le mur. C’est un plaisir d’obtenir ces photos. Tous ont gardé un excellent souvenir de notre passage à Sorges.

Les apports de ces types de chantiers sont incontestables. Je me suis appro-chée de près de la réalité du métier, je me suis attachée à des personnes pas-sionnées. Ce fut souvent des moments gais et prenants. Renouveler cette ex-périence trois fois fut une réelle chance pour moi. C’est un rapport, de person-ne à personne que j’apprécie énormé-ment, un rapport didactique très enri-chissant. D’ailleurs cette expérience ne s’arrète pas ici pour moi, je suis en effet active sur d’autres chantiers dans ma région durant les vacances. Merci de votre attention.